Intérieur de la chapelle des Martyrs d'Avrillé
Bienheureuse Renée Feillatreau, martyre
Renée Feillatreau, veuve Dumont, née le 8 février 1751 à Angers, était une laïque du diocèse d'Angers, qui, sous la Révolution française, à cause de sa fidélité à l’Église catholique, fut guillotinée le 28 mars 1794 à Angers.
Bienheureuse Renée Feillatreau
Martyre sous la révolution française (✝ 1794)
«Vous souffririez donc la mort pour la défense de votre religion?» – «Oui». Ainsi parlent ces quatre-vingts femmes, qu’on ne peut accuser de rébellion armée! Certaines avaient déjà exprimé auparavant le désir de mourir pour le nom de Jésus plutôt que de renoncer à la religion (Renée Feillatreau). (source: homélie de Jean-Paul II pour la béatification des martyrs d'Angers)
Renée Feillatreau, épouse Dumont - laïque du diocèse d'Angers - mariée - née le 8 février 1751 à Angers, Maine-et-Loire - martyrisée le 28 mars 1794, à Angers, Maine-et-Loire - béatifiée avec les Bienheureux Martyrs d'Angers le 19 février 1984.
À Angers, en 1794, la bienheureuse Renée-Marie Feillatreau, veuve et martyre, qui, sous la Révolution française, à cause de sa fidélité à l’Église catholique, fut guillotinée.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11544/Bienheureuse-Renee-Feillatreau.html
Renée-Marie Feillatreau
1751-1794
Renée-Marie était née le 8 février 1751 à Angers (Maine-et-Loire).
Ayant épousé le sieur Dumont, elle avait élevé dix enfants, puis fut veuve.
Admirable chrétienne, elle rendait de grands services à l’Eglise. Son attachement aux pauvres et aux prêtres réfractaires, au nom de la foi chrétienne, ne fait aucun doute.
Le 5 décembre 1793, elle se trouvait dans la maison d’un chanoine de la cathédrale d’Angers, qui avait péri dans les noyades de Nantes.
C’est là qu’elle fut arrêtée et internée au château.
Le 18 mars suivant, elle comparut devant le Comité révolutionnaire, qui s’était installé dans les locaux de l’évêché. Elle déclara alors qu’elle préférait mourir que renoncer à sa religion.
Le 28 mars 1794, elle fut traduite devant la
Commission militaire, qui la condamna à mort.
Elle fut guillotinée le jour même.
Renée-Marie fut béatifiée en 1984.
SOURCE : http://www.samuelephrem.eu/page/400
CÉRÉMONIE DE BÉATIFICATION DES MARTYRS
D'ANGERS ET DE PÈRE GIOVANNI MAZZUCCONI
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II
Basilique Vaticane
Dimanche 19 février 1984
Chers Frères et Sœurs,
1. « Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ? » (Rom 8, 35).
Telle est la question que posait autrefois l’apôtre Paul dans sa lettre aux Romains. Il avait alors devant les yeux les souffrances et les persécutions de la première génération des disciples, témoins du Christ. Les mots de détresse, d’angoisse, de faim, de dénuement, de danger, de persécution, de supplice, de massacre « comme des moutons d’abattoir » décrivaient des réalités très précises, qui étaient – ou allaient être – l’expérience de beaucoup de ceux qui s’étaient attachés au Christ, ou plutôt qui avaient accueilli dans la foi l’amour du Christ. Lui-même aurait pu énumérer les épreuves qu’il avait déjà subies (2 Cor 6, 4-10), en attendant son propre martyre ici, à Rome. Et l’Eglise aujourd’hui, avec les martyrs du XVIIIème et du XIXème siècle, se demande à son tour: « Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ? ».
Saint Paul s’empresse de donner une réponse certaine a cette question: « Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ Notre Seigneur », rien, ni la mort, ni les forces mystérieuses du monde, ni l’avenir, ni aucune créature (Rom 8, 38-39).
Puisque Dieu a livré son Fils unique pour le monde, puisque ce Fils a donné sa vie pour nous, un tel amour ne se démentira pas. Il est plus fort que tout. Il garde dans la vie éternelle ceux qui ont aimé Dieu au point de donner leur vie pour lui. Les régimes qui persécutent passent. Mais cette gloire des martyrs demeure. « Nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés » (Ibid. 8, 37).
2. C’est la victoire qu’ont remportée les martyrs élevés aujourd’hui à la gloire des autels par la béatification.
a) Ce sont d’abord les très nombreux martyrs qui, au diocèse d’Angers, au temps de la Révolution française, ont accepté la mort parce qu’ils voulaient, selon le mot de Guillaume Repin, « conserver leur foi et leur religion », fermement attachés à l’Eglise catholique et romaine; prêtres, ils refusaient de prêter un serment jugé schismatique, ils ne voulaient pas abandonner leur charge pastorale; laïcs, ils restaient fidèles à ces prêtres, à la messe célébrée par eux, aux signes de leur culte pour Marie et les saints. Sans doute, dans un contexte de grandes tensions idéologiques, politiques et militaires, on a pu faire peser sur eux des soupçons d’infidélité à la patrie, on les a, dans les « attendus » des sentences, accusés de compromission avec « les forces anti-révolutionnaires »; il en est d’ailleurs ainsi dans presque toutes les persécutions, d’hier et d’aujourd’hui. Mais pour les hommes et les femmes dont les noms ont été retenus – parmi beaucoup d’autres sans doute également méritants –, ce qu’ils ont répondu aux interrogatoires des tribunaux, ne laisse aucun doute sur leur détermination à rester fidèles – au péril de leur vie – à ce que leur foi exigeait, ni sur le motif profond de leur condamnation, la haine de cette foi que leurs juges méprisaient comme « dévotion insoutenable » et « fanatisme ». Nous demeurons en admiration devant les réponses décisives, calmes, brèves, franches, humbles, qui n’ont rien de provocateur, mais qui sont nettes et fermes sur l’essentiel: la fidélité à l’Eglise. Ainsi parlent les prêtres, tous guillotinés comme leur vénérable doyen Guillaume Repin, les religieuses qui refusent même de laisser croire qu’elles ont prêté serment, les quatre hommes laïcs: il suffit de citer le témoignage de l’un d’eux (Antoine Fournier): « Vous souffririez donc la mort pour la défense de votre religion? » – « Oui ». Ainsi parlent ces quatre-vingts femmes, qu’on ne peut accuser de rébellion armée! Certaines avaient déjà exprimé auparavant le désir de mourir pour le nom de Jésus plutôt que de renoncer à la religion (Renée Feillatreau).
Véritables chrétiens, ils témoignent aussi par leur refus de haïr leurs bourreaux, par leur pardon leur désir de paix pour tous: « Je n’ai prié le Bon Dieu que pour la paix et l’union de tout le monde » (Marie Cassin). Enfin, leurs derniers moments manifestent la profondeur de leur foi. Certains chantent des hymnes et des psaumes jusqu’au lieu du supplice; « ils demandent quelques minutes pour faire à Dieu le sacrifice de leur vie, qu’ils faisaient avec tant de ferveur que leurs bourreaux eux-mêmes en étaient étonnés ». Sœur Marie-Anne, Fille de la Charité, réconforte ainsi sa Sœur: « Nous allons avoir le bonheur de voir Dieu, et de le posséder pour toute l’éternité... et nous en serons possédées sans crainte d’en être séparées » (Tèmoignage de l'Abbé Gruget).
Aujourd’hui ces quatre-vingt-dix-neuf martyrs d’Angers sont associés, dans la gloire de la béatification, au premier des leurs, l’Abbé Noël Pinot, béatifié depuis presque 60 ans.
Oui, les paroles de l’Apôtre Paul se vérifient ici avec éclat: « Nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés ».
b) Analoga testimonianza di fede adamantina e di carità ardente è stata data alla Chiesa e al mondo dal padre Giovanni Mazzucconi, che consumò nel martirio la sua giovane esistenza di sacerdote e di missionario. Membro, tra i primi, del Pontificio Istituto Missioni Estere di Milano, sentiva che le missioni erano « il segreto desiderio » del suo cuore. All’orizzonte della sua vita egli intravedeva un’unione ancora più profonda con il Cristo, unione che lo avrebbe accomunato alle sofferenze e alla croce del suo Signore e Maestro, proprio a motivo del suo impegno instancabile per l’evangelizzazione: « Beato quel giorno in cui mi sarà dato di soffrire molto per una causa sì santa e sì pietosa, ma più beato quello in cui fossi trovato degno di spargere per essa il mio sangue e incontrare fra i tormenti la morte ».
Sennonché il messaggio cristiano, che il Mazzucconi proclamava agli indigeni di Woodlark, era un’aperta condanna della loro condotta che giungeva fino agli orrori dell’infanticidio. E nonostante l’immensa carità e l’indefessa dedizione dal beato, la sua predicazione provocava irritazione e odio. Ma egli era soprannaturalmente sereno, in mezzo ai disagi, alle febbri, alle opposizioni, perché viveva intimamente unito a Dio. Parafrasando le parole di san Paolo, poteva scrivere: « So che Dio è buono e mi ama immensamente. Tutto il resto: la calma e la tempesta, il pericolo e la sicurezza, la vita e la morte, non sono che espressioni mutevoli e momentanee del caro Amore immutabile, eterno ».
3. Per tutti questi martiri, di epoche diverse, si sono adempiute le parole del Cristo agli apostoli: « Guardatevi dagli uomini, perché vi consegneranno ai loro tribunali . . . Sarete condotti davanti ai governanti . . . per causa mia . . . Il fratello darà morte al fratello . . . E sarete odiati da tutti a causa del mio nome » (Mt 10, 17-22). Difatti molti tra i martiri d’Angers sono stati arrestati nella loro casa o nel loro nascondiglio, perché altri li avevano denunciati. Ci si è accaniti contro di loro, uomini e donne senza difesa, con un disprezzo difficilmente comprensibile. Hanno conosciuto l’umiliazione della rappresaglia e delle prigioni insalubri; hanno affrontato tribunali ed esecuzioni sommarie.
Il Padre Mazzucconi, poi, ricevette il colpo mortale di scure da un indigeno, che, salito sulla nave e avvicinatosi, facendo finta di salutarlo amichevolmente gli porgeva la mano da stringere.
Tutto questo avverrà – diceva Gesù – « per dare una testimonianza a loro e ai pagani ». Sì, i nostri martiri hanno potuto render testimonianza di fronte ai loro giudici, ai loro carnefici, e davanti a coloro che assistevano come spettatori al loro supplizio, al punto che costoro « non potevano trattenersi dall’essere stupiti e dal dire, allontanandosi, che c’era in quelle morti qualcosa di straordinario, che solo la religione può ispirare negli ultimi istanti » (Diario del sacerdote Simon Gruget). Gesù aveva annunciato tale mistero: « Chi persevererà sino alla fine sarà salvato » (Mt 10, 22). E come persevererà? « Non preoccupatevi di come o di che cosa dovrete dire, perché vi sarà suggerito in quel momento ciò che dovrete dire . . . È lo Spirito del padre vostro che parla in voi » (Mt 10, 19-20). Sì, quelli che restano fedeli allo Spirito Santo sono sicuri di poter contare sulla sua forza, nel momento di render testimonianza in una maniera che sconcerta gli uomini.
4. È mediante la potenza di Dio che i martiri hanno riportato la vittoria. Essi hanno contemplato la forza dell’amore di Dio: « Se Dio è per noi, chi sarà contro di noi? » (Rm 8, 31). Essi hanno fissato il loro sguardo sul sacrificio di Cristo: « Dio . . . ha dato il proprio Figlio per tutti noi; come non ci donerà ogni cosa insieme con lui? » (Rm 8, 32).
In una parola, essi hanno partecipato al mistero della Redenzione, che consumato dal Cristo sul Calvario, si prolunga nel cuore degli uomini lungo il corso della loro storia. Ho recentemente invitato tutti i fedeli della Chiesa a meditare su questa sofferenza redentrice. Per i martiri, la croce di Cristo è stata, nello stesso tempo, la sorgente misteriosa del loro coraggio, il senso della loro prova, il modello per rendere testimonianza all’amore del Padre, mediante il loro sacrificio, unito a quello del Cristo, e per giungere con lui alla risurrezione.
5. La sicurezza dei martiri era così espressa dall’autore ispirato del Libro della Sapienza (cf. Sap 3, 1-9): « Le anime dei giusti . . . sono nelle mani di Dio . . . la loro fine fu ritenuta una sciagura, la loro dipartita da noi una rovina, ma essi sono nella pace. Anche se agli occhi degli uomini subiscono castighi, la loro speranza è piena di immortalità . . . Dio li ha provati e li ha trovati degni di sé ». Nel 1793 e 1794, per i beati compagni di Guglielmo Repin; nel 1855, per il beato Giovanni Mazzucconi, coloro che li facevano morire, e un certo numero dei loro compatrioti, pensavano a un castigo e a un annientamento; si credeva che le fosse in cui erano stati ammucchiati alla rinfusa sarebbero state dimenticate per sempre. Ma essi « sono nelle mani di Dio ». « Li ha graditi come un olocausto. Nel giorno del loro giudizio risplenderanno; come scintille nella stoppia correranno qua e là. Governeranno le nazioni . . . e il Signore regnerà per sempre su di loro » (Sap 3, 6-8). La memoria della Chiesa non li ha dimenticati: molto presto sono stati venerati, si è ascoltato il loro messaggio, sono stati invocati, si è avuta fiducia nella loro intercessione presso Dio. E oggi essi risplendono, scintillano ai nostri occhi, perché la Chiesa sa che essi sono beati, e che « vivranno presso Dio nell’amore » (cf. Sap 3, 9).
6. Cette béatification sera une étape nouvelle pour nous tous, pour l’Eglise, et en particulier pour les évêques, les prêtres, les religieuses et les fidèles des diocèses de l’ouest de la France auxquels ont appartenu ces bienheureux, comme pour l’Institut pontifical des Missions Etrangères, pour la cité de Lecco et tout l’archidiocèse de Milan, sans oublier la Papouasie-Nouvelle Guinée. C’est pour tous une joie profonde de savoir auprès de Dieu ceux qui leur sont proches par le sang ou le pays, de pouvoir admirer la foi et le courage de leurs compatriotes et de leurs confrères. Mais ces martyrs nous invitent aussi à penser à la multitude des croyants qui souffrent la persécution aujourd’hui même, à travers le monde, d’une façon cachée, lancinante tout aussi grave, car elle comporte le manque de liberté religieuse, la discrimination, l’impossibilité de se défendre, l’internement, la mort civile, comme je le disais à Lourdes au mois d’août dernier: leur épreuve a bien des points communs avec celle de nos bienheureux. Enfin, nous devons demander pour nous-mêmes le courage de la foi, de la fidélité sans faille à Jésus-Christ, à son Eglise, au temps de l’épreuve comme dans la vie quotidienne. Notre monde trop souvent indifférent ou ignorant attend des disciples du Christ un témoignage sans équivoque, qui équivaut à lui dire, comme les martyrs célébrés aujourd’hui: Jésus-Christ est vivant; la prière et l’Eucharistie nous sont essentiels pour vivre de sa vie, la dévotion à Marie nous maintient ses disciples; notre attachement à l’Eglise ne fait qu’un avec notre foi; l’unité fraternelle est le signe par excellence des chrétiens; la véritable justice, la pureté, l’amour, le pardon et la paix sont les fruits de l’Esprit de Jésus; l’ardeur missionnaire fait partie de ce témoignage; nous ne pouvons garder cachée notre lampe allumée.
7. Cette béatification a lieu au cœur de l’année jubilaire de la Rédemption. Ces martyrs illustrent la grâce de la Rédemption qu’ils ont eux-mêmes reçue. Que toute la gloire en soit à Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit! « Dieu nous te louons . . . C’est Toi dont témoigne la lignée des martyrs ».
Loué soit Dieu de raviver ainsi l’élan de notre foi, de notre action de grâce, de notre vie! Aujourd’hui, c’est avec le sang de nos bienheureux que sont écrites pour nous les paroles inspirées de saint Paul: « Qui nous séparera de l’amour du Christ? Ni la vie, ni la mort . . . ni le présent, ni l’avenir . . . ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ Notre Seigneur! ». Amen.
© Copyright 1984 - Libreria Editrice Vaticana
Blessed
Renée-Marie Feillatreau épouse Dumont
2
January as one of the Martyrs
of Anjou
Profile
Married lay woman of the diocese of Angers, France. Martyred in the persecutions of the French Revolution.
Born
8
February 1751 in Angers,
Maine-et-Loire, France
28
March 1794 in Angers,
Maine-et-Loire, France
9
June 1983 by Pope John
Paul II (decree of martyrdom)
19
February 1984 by Pope John
Paul II at Rome, Italy
if you have information relevant to the canonization of Blessed Renee-Marie,
contact
Diocèse d’Angers
8, Place Monseigneur-Rumeau
B.P. 246
49002 Angers CEDEX 01, FRANCE
SOURCE : http://catholicsaints.info/blessed-renee-marie-feillatreau-epouse-dumont/
Blessed Renée-Marie Feillatreau
French revolutionary martyr
Wife, Mother, and Martyr (1751-1794)
+ Renee-Marie was born in Angers, France.
+ During the French Revolution, which targeted
Catholic priests and religious faithful to the Pope, Renee-Marie was arrested
for the “crime” of hiding vestments and sacred vessels used for Mass. She was
accused of stealing wealth from the Republic.
+ At her trial, Renee-Marie was condemned to death,
but she declared to her judges that she would rather die than deny her Catholic
Faith. She was guillotined on March 28, 1794. Her only crime had been her
strong devotion to the Church and her willingness to protect hunted priests.
+ Blessed Renee-Marie Feillatreua was beatified with
other martyrs of the French Revolution in 1984.
Spiritual bonus
Wednesday of Holy Week is often called “Spy” or
“Traitor” Wednesday as a way of recalling the reading
from the Gospel proclaimed today, in which Judas Iscariot goes to the
Sanhedrin and agrees to betray Jesus to them for 30 pieces of silver.
Quote
“Sometimes, reading the stories of so many of
yesterday’s and today’s martyrs, — who are more numerous than the martyrs of
the early days — we are amazed at the strength with which they have faced the
supreme trial. This strength is a sign of the great hope that
animated them: the certain hope that nothing and no one could separate them
from God’s love given to us in Jesus Christ (cf. Rom 8:38-39).”—Pope Francis
Prayer
(from The Roman Missal: Collect for Wednesday of
Holy Week)
Saint profiles prepared by Brother Silas Henderson,
S.D.S.
Access our archives of daily saint biographies here
SOURCE : https://aleteia.org/daily-prayer/wednesday-march-28/
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II
Basilica Vaticana - Domenica, 19 febbraio 1984
Cari fratelli e sorelle.
1. “Chi ci separerà dall’amore di Cristo?” (Rm 8,
35).
Questa è la domanda posta un tempo dall’apostolo Paolo
nella sua lettera ai Romani. Aveva allora davanti agli occhi le sofferenze e le
persecuzioni della prima generazione di discepoli, testimoni di Cristo. Le
parole di tribolazione, angoscia, fame, nudità, pericolo, persecuzione,
supplizio, massacro “come pecore da macello” descrivevano realtà molto precise,
che erano - o sarebbero state - l’esperienza di molti di coloro che si erano
uniti a Cristo, o piuttosto che avevano accolto nella fede l’amore di Cristo.
Egli stesso avrebbe potuto enumerare le prove che aveva già subito (cf. 2
Cor 6, 4-10), mentre attendeva il suo martirio qui, a Roma. E oggi la
Chiesa, con i martiri dal XVIII e del XIX secolo, si domanda a sua volta “chi
ci separerà dall’amore di Cristo?”.
San Paolo si affretta a dare una risposta certa a
questa domanda: “Niente ci separerà dall’amore di Cristo che è in Gesù Cristo
nostro Signore”, niente, neppure la morte, né le forze misteriose del mondo, né
l’avvenire, né alcuna creatura (cf. Rm 8, 38-39).
Poiché Dio ha dato il suo unico Figlio per il mondo,
poiché questo Figlio ha dato la sua vita per noi, un tale amore non verrà mai
meno. È più forte d’ogni cosa. Custodisce nella vita eterna coloro che hanno
amato Dio al punto da dare la loro vita per lui. I regimi di persecuzione
passano. Ma questa gloria dei martiri rimane. “Noi siamo più che vincitori per
virtù di colui che ci ha amati” (Rm 8, 37).
2. Questa è la vittoria che hanno riportato i martiri
elevati oggi alla gloria degli altari con la beatificazione.
a) Essi sono innanzitutto i numerosissimi martiri
che, nella diocesi di Angers, ai tempi della Rivoluzione francese, hanno
accettato la morte poiché volevano, secondo le parole di Guillaume Repin,
“conservare la loro fede e la loro religione”, fortemente uniti alla Chiesa
cattolica e romana; sacerdoti, rifiutarono di prestare un giuramento giudicato
scismatico, non vollero abbandonare il loro incarico pastorale; laici, rimasero
fedeli a questi sacerdoti; alla messa celebrata da loro, ai segni del loro
culto a Maria e ai santi. Senza dubbio, in un contesto di grandi tensioni
ideologiche, politiche e militari, si è potuto far pesare su di loro dei
sospetti di infedeltà alla patria, li si è, nelle “motivazioni” delle sentenze,
accusati di compromissione con “le forze anti-rivoluzionarie”; è del resto così
in quasi tutte le persecuzioni, di ieri e di oggi. Ma per gli uomini e le donne
i cui nomi sono stati ricordati - tra molti altri senza dubbio parimenti
meritevoli - quello che hanno realmente vissuto, quello che hanno risposto agli
interrogatori dei tribunali non lascia alcun dubbio sulla loro determinazione a
restare fedeli - a rischio della loro vita - a ciò che la loro fede esigeva, né
sul motivo profondo della loro condanna, l’odio per questa fede che i loro
giudici disprezzavano come “devozione insostenibile” e “fanatismo”. Noi
rimaniamo ammirati davanti alle risposte decisive, calme, brevi, franche,
umili, che non hanno niente di provocatorio, ma che sono nette e ferme
sull’essenziale: la fedeltà alla Chiesa. Così parlano i sacerdoti, tutti
ghigliottinati come il loro venerabile decano Guillaume Repin, i religiosi che
rifiutano persino di far credere di aver prestato giuramento, i quattro laici:
è sufficiente citare la testimonianza di uno di loro (Antoine Fournier): “Voi
vi sottoporreste dunque alla morte in difesa della vostra religione?”. “Sì”.
Così parlano le ottanta donne che non si è potuto accusare di ribellione
armata! Alcune avevano già espresso prima il desiderio di morire per il nome di
Gesù piuttosto che rinunciare alla religione (Renée Feillatreau).
Veri cristiani, testimoniano così, col loro rifiuto di
odiare i loro carnefici, con il loro perdono, il loro desiderio di pace per
tutti: “Non ho pregato il buon Dio che per la pace e l’unità di tutto il mondo”
(Marie Cassin). Infine, i loro ultimi momenti manifestavano la profondità della
fede. Alcuni cantavano inni e salmi fino al luogo del supplizio. “Essi chiesero
alcuni minuti per rendere a Dio il sacrificio della loro vita, che essi fecero
con tanto fervore che i loro carnefici stessi ne rimasero stupiti”. Suor
Marie-Anne, Figlia della carità, conforta così la sua consorella: “Noi avremo
la felicità di vedere Dio e di possederla per tutta l’eternità . . . e ne
saremo posseduti senza paura di esserne separati” (testimonianza dell’abate
Gruget).
Oggi questi novantanove martiri d’Angers sono
associati, nella gloria della beatificazione, al primo di loro, l’abate Noël
Pinot, beatificato da circa sessant’anni.
Sì, le parole dell’apostolo Paolo trovano qui
splendido riscontro: “Noi siamo più che vincitori per virtù di colui che ci ha
amati”.
b) Analoga testimonianza di fede adamantina e di
carità ardente è stata data alla Chiesa e al mondo dal padre Giovanni
Mazzucconi, che consumò nel martirio la sua giovane esistenza di sacerdote e di
missionario. Membro, tra i primi, del Pontificio Istituto per le Missioni Estere
di Milano, sentiva che le missioni erano “il segreto desiderio” del suo cuore.
All’orizzonte della sua vita egli intravedeva un’unione ancora più profonda con
il Cristo, unione che lo avrebbe accomunato alle sofferenze e alla croce del
suo Signore e Maestro, proprio a motivo del suo impegno instancabile per
l’evangelizzazione: “Beato quel giorno in cui mi sarà dato di soffrire molto
per una causa sì santa e sì pietosa, ma più beato quello in cui fossi trovato
degno di spargere per essa il mio sangue e incontrare fra i tormenti la morte”.
Sennonché il messaggio cristiano, che il Mazzucconi
proclamava agli indigeni di Woodlark, era un’aperta condanna della loro
condotta che giungeva fino agli orrori dell’infanticidio. E nonostante
l’immensa carità e l’indefessa dedizione dal beato, la sua predicazione
provocava irritazione e odio. Ma egli era soprannaturalmente sereno, in mezzo
ai disagi, alle febbri, alle opposizioni, perché viveva intimamente unito a
Dio. Parafrasando le parole di san Paolo, poteva scrivere: “So che Dio è buono
e mi ama immensamente. Tutto il resto: la calma e la tempesta, il pericolo e la
sicurezza, la vita e la morte, non sono che espressioni mutevoli e momentanee
del caro Amore immutabile, eterno”.
3. Per tutti questi martiri, di epoche diverse, si
sono adempiute le parole del Cristo agli apostoli: “Guardatevi dagli
uomini, perché vi consegneranno ai loro tribunali . . . Sarete condotti davanti
ai governanti.. per causa mia . .. Il fratello darà morte al fratello . . . E
sarete odiati da tutti a causa del mio nome (Mt 10, 17-22). Difatti molti
tra i martiri d’Angers sono stati arrestati nella loro casa o nel loro
nascondiglio, perché altri li avevano denunciati. Ci si è accaniti contro di
loro, uomini e donne senza difesa, con un disprezzo difficilmente
comprensibile. Hanno conosciuto l’umiliazione della rappresaglia e delle
prigioni insalubri; hanno affrontato tribunali ed esecuzioni sommarie.
Il padre Mazzucconi, poi, ricevette il colpo mortale
di scure da un indigeno, che, salito sulla nave e avvicinatosi, facendo finta
di salutarlo amichevolmente gli porgeva la mano da stringere.
Tutto questo avverrà - diceva Gesù - “per dare una
testimonianza a loro e ai pagani”. Sì, i nostri martiri hanno potuto render
testimonianza di fronte ai loro giudici, ai loro carnefici, e davanti a coloro
che assistevano come spettatori al loro supplizio, al punto che costoro “non
potevano trattenersi dall’essere stupiti e dal dire, allontanandosi, che c’era
in quelle morti qualcosa di straordinario, che solo la religione può ispirare
negli ultimi istanti” (Diario del sacerdote Simon Gruget). Gesù aveva
annunciato tale mistero: “Chi persevererà sino alla fine sarà salvato” (Mt 10,
22). E come persevererà? “Non preoccupatevi di come o di che cosa dovrete dire,
perché vi sarà suggerito in quel momento ciò che dovrete dire . . . È lo
Spirito del padre vostro che parla in voi” (Mt 10, 19-20). Sì, quelli
che restano fedeli allo Spirito Santo sono sicuri di poter contare sulla sua forza,
nel momento di render testimonianza in una maniera che sconcerta gli uomini.
4. È mediante la potenza di Dio che i
martiri hanno riportato la vittoria. Essi hanno contemplato la forza dell’amore
di Dio: “Se Dio è per noi, chi sarà contro di noi?” (Rm 8, 31). Essi hanno
fissato il loro sguardo sul sacrificio di Cristo: “Dio... ha dato il proprio
Figlio per tutti noi; come non ci donerà ogni cosa insieme con lui?” (Rm 8,
32).
In una parola, essi hanno partecipato al mistero
della Redenzione, che consumato dal Cristo sul Calvario, si prolunga nel cuore
degli uomini lungo il corso della loro storia. Ho recentemente invitato tutti i
fedeli della Chiesa a meditare su questa sofferenza redentrice. Per i martiri,
la croce di Cristo è stata, nello stesso tempo, la sorgente misteriosa del loro
coraggio, il senso della loro prova, il modello per rendere testimonianza
all’amore del Padre, mediante il loro sacrificio, unito a quello del Cristo, e
per giungere con lui alla risurrezione.
5. La sicurezza dei martiri era così espressa
dall’autore ispirato del Libro della
Sapienza (cf. Sap 3, 1-9): “Le anime dei giusti . . . sono
nelle mani di Dio . . . la loro fine fu ritenuta una sciagura, la loro
dipartita da noi una rovina, ma essi sono nella pace. Anche se agli occhi degli
uomini subiscono castighi, la loro speranza è piena di immortalità . . . Dio li
ha provati e li ha trovati degni di sé”. Nel 1793 e 1794, per i beati compagni
di Guglielmo Repin; nel 1855, per il beato Giovanni Mazzucconi, coloro che li
facevano morire, e un certo numero dei loro compatrioti, pensavano a un castigo
e a un annientamento; si credeva che le fosse in cui erano stati ammucchiati
alla rinfusa sarebbero state dimenticate per sempre. Ma essi “sono nelle mani
di Dio”. “Li ha graditi come un olocausto. Nel giorno del loro giudizio
risplenderanno; come scintille nella stoppia correranno qua e là. Governeranno
le nazioni . . . e il Signore regnerà per sempre su di loro” (Sap 3, 6-8).
La memoria della Chiesa non li ha dimenticati: molto presto sono stati
venerati, si è ascoltato il loro messaggio, sono stati invocati, si è avuta
fiducia nella loro intercessione presso Dio. E oggi essi risplendono,
scintillano ai nostri occhi, perché la Chiesa sa che essi sono beati, e che
“vivranno presso Dio nell’amore” (cf. Sap 3, 9).
6. Questa beatificazione sarà una tappa nuova per
tutti noi, per la Chiesa, e in particolare per i vescovi, i sacerdoti, i
religiosi e i fedeli delle diocesi della Francia occidentale alle quali sono
appartenuti questi beati, come per il Pontificio istituto per le missioni
estere, per la città di Lecco e per tutta l’arcidiocesi di Milano, senza
dimenticare la Papuasia-Nuova Guinea. È per tutti loro una gioia profonda
sapere presso Dio coloro che sono loro vicini per sangue o nazionalità, poter
ammirare la fede e il coraggio dei loro compatrioti e dei loro confratelli. Ma
questi martiri ci invitano anche a pensare alla moltitudine di credenti che
vengono perseguitati anche oggi, nel mondo, in modo nascosto, lancinante, ancor
più grave, perché comporta la mancanza di libertà religiosa, la
discriminazione, l’impossibilità di difendersi, l’internamento, la morte civile,
come dicevo a Lourdes lo scorso mese d’agosto: la loro prova ha punti in comune
con quella dei nostri beati. Infine, dobbiamo domandare per noi stessi il
coraggio della fede, della completa fedeltà a Gesù Cristo, alla sua Chiesa, nel
momento della prova come nella vita quotidiana. Il nostro mondo troppo spesso
indifferente o inconsapevole attende dai discepoli di Cristo una testimonianza
inequivocabile, cioè, come quella dei martiri celebrati oggi: Gesù Cristo è
vivo; la preghiera e l’Eucaristia ci sono essenziali per vivere della sua vita
e la devozione a Maria ci mantiene suoi discepoli; il nostro attaccamento alla
Chiesa è tutt’uno con la nostra fede; l’unità fraterna è il segno per
eccellenza dei cristiani; la vera giustizia, la purezza, l’amore, il perdono e
la pace sono frutti dello Spirito di Gesù; l’ardore missionario fa parte di
questa testimonianza; noi non possiamo tenere nascosta la nostra lampada
accesa.
7. Questa beatificazione ha luogo nel cuore dell’Anno
Giubilare della Redenzione. Questi martiri illustrano la grazia della
Redenzione che hanno essi stessi ricevuto. Ne sia resa gloria a Dio, Padre,
Figlio e Spirito Santo. “Noi ti lodiamo Dio . . . È te che la stirpe dei
martiri testimonia”.
Sia lodato Dio che ravviva così la nostra fede, la nostra azione la nostra vita! Oggi è col sangue dei nostri beati che sono scritte per noi le ispirate parole di san Paolo: “Chi ci separerà dall’amore di Cristo? Né la vita, né la morte . . . né presente, né avvenire . . . né alcun’altra creatura, niente potrà mai separarci dall’amore di Dio, in Cristo Gesù nostro Signore”. Amen.
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Beata Renata Maria
Feillatreau Martire
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Angers, Francia, 8
febbraio 1751 – 28 marzo 1794
Renée-Marie Feillatreau
(épouse Dumont), laica coniugata della diocese di Angers, morì nel tragico
contesto della Rivoluzione Francese. E’ stata beatificata da Papa Giovanni
Paolo II il 19 febbraio 1984.
Martirologio
Romano: Ad Angers in Francia, beata Renata Maria Feillatreau, martire,
che, sposata, durante la rivoluzione francese, morì ghigliottinata per la sua
fedeltà alla Chiesa cattolica.
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/47590.html
Beati 99 Martiri di
Angers durante la Rivoluzione Francese
Festa: 1
febbraio
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† Angers, Francia,
1793/1794
Dal 30 ottobre 1793 al 14
ottobre 1794, nel corso del periodo del Terrore della Rivoluzione francese,
furono ghigliottinate centosettantasette vittime ad Angers. Dal gennaio 1794 al
16 aprile 1794, invece, circa duemila persone vennero fucilate ad Avraillé. La
diocesi di Angers promosse ricerche per avviare la causa di beatificazione,
arrivando a selezionare novantanove nomi. Si trattava per la maggior parte di
donne, anche se non mancavano sacerdoti che non avevano voluto prestare
giuramento di fedeltà alla Costituzione Civile del Clero: tutti, comunque,
preferirono morire che tradire la Chiesa cattolica. A capo del gruppo fu posto
il più anziano dei sacerdoti uccisi, don Guillaume Repin. La loro
beatificazione fu celebrata dal Papa san Giovanni Paolo II il 19 febbraio 1984,
nella basilica di San Pietro a Roma. È stato impossibile identificare i resti
mortali dei novantanove martiri, ma la cappella sorta sul luogo della
fucilazione ad Avraillé, poi denominata Campo dei Martiri, è il loro memoriale.
Nel 1791 fu richiesto il
giuramento di fedeltà alla Costituzione Civile del Clero da parte degli
ecclesiastici francesi. Quanti non aderirono furono denominati “preti
refrattari” e perseguitati.
Dopodiché, il 14 agosto
1792, la Convenzione Nazionale, richiese il giuramento “Liberté - Égalité”,
rendendolo obbligatorio per tutti i funzionari e poi, il 2 settembre, per tutti
i cittadini. Anche a questo nuovo giuramento non aderirono molte persone; fra
loro, molti sacerdoti e religiosi, spesso sfuggiti alla persecuzione, dopo il
rifiuto del precedente giuramento.
Per tale ragione, dal 30 ottobre
1793 al 14 ottobre 1794, furono ghigliottinate centosettantasette vittime ad
Angers, sulla piazza poi detta “du Ralliement” (il “Ralliement”, ovvero
“Riallineamento”, è l’adesione dei cattolici francesi alla Terza Repubblica),
mentre dal gennaio 1794 al 16 aprile 1794 circa duemila persone vennero
fucilate ad Avraillé.
S’ignora dove furono
sepolte tutte queste persone. Successivamente si scoprirono delle fosse comuni,
ma i resti ritrovati, per le loro condizioni, non furono mai identificati. Sul
luogo della fucilazione ad Avraillé, ormai denominato Campo dei Martiri, fu
però eretta una cappella come memoriale.
In seguito gli studiosi,
esaminando i documenti ed i verbali degli interrogatori, conservati
nell’archivio dipartimentale di Maine-et-Loire, poterono evidenziare per
novantanove persone, la motivazione religiosa della condanna e la loro
accettazione.
I presunti martiri furono
identificati da una speciale Commissione, nominata nel 1905 dal vescovo di
Angers Joseph Rumeau. A capo del gruppo fu posto don Guillaume Repin, il più
anziano dei sacerdoti diocesani uccisi, che aveva ottantacinque anni.
Il gruppo comprendeva
dodici sacerdoti del clero diocesano di Angers, una monaca Benedettina di
Nostra Signora del Calvario e due Figlie della Carità di San Vincenzo de’
Paoli. I fedeli laici erano invece ottantaquattro, di cui ben ottanta donne, in
età compresa fra i quaranta e sessantadue anni; non costituivano certamente un
pericolo per il nuovo governo. Fra di esse sono rappresentati tutti gli
ambienti sociali: artigiane, operaie, contadine, negozianti, una educatrice, un
chirurgo, tre nobildonne, dieci damigelle nobili, sei borghesi.
Di tutti e novantanove,
senza alcuna eccezione, si ha la prova che si opposero perché il nuovo potere
rivoluzionario voleva imporre con la forza un nuovo clero non più ubbidiente
alla Chiesa di Roma.
Nel 1910 venne aperto il
processo informativo, il quale fu sospeso a causa della guerra nel 1915;
ripreso poi nel 1918, fu concluso nel 1919. Il decreto sul martirio venne
promulgato il 9 giugno 1983. Il Papa san Giovanni Paolo II li beatificò nella
basilica di San Pietro a Roma il 19 febbraio 1984.
La memoria liturgica dei
novantanove Beati Martiri di Angers cade il 1° febbraio, giorno della nascita
al cielo di quarantotto di essi, ossia Marie-Anne Vaillot e compagne. Il
Martirologio Romano commemora invece, nel giorno della loro nascita al Cielo, i
gruppi di martiri uccisi nella stessa data e quelli che non hanno avuto
compagni di martirio.
Discorso di Giovanni
Paolo II ai pellegrini d'Angers
in occasione della
beatificazione di Guglielmo Repin e i suoi compagni
Lunedì, 20 febbraio 1984
Cari Fratelli e Sorelle, della diocesi d'Angers e delle diocesi dell'ovest,
1. Dopo la celebrazione
solenne di ieri, durante la quale sono stati proclamati beati i martiri del
vostro Paese, sono lieto di ritrovarvi qui, in questo quadro più familiare, e
di salutarvi tutti, con i vostri vescovi e le personalità civili che vi hanno
accompagnato. Molti fra voi hanno con i martiri dei veri legami di sangue, o
almeno di parentela, e comprendo la loro emozione. E siete in molti a
condividere la gioia e la fierezza di appartenere alla parrocchia di alcuni dei
martiri: siete venuti qui in delegazione e vi proponete di prolungare nei
vostri paesi questa celebrazione. So che la Rivoluzione francese - soprattutto
nel periodo del “terrore” - ha fatto da voi, all’Ovest, molte altre vittime, a
migliaia, ghigliottinate, fucilate, annegate, morte nella prigione di Angers.
Dio solo conosce i meriti, i loro sacrifici, la loro fede. La diocesi e la
Santa Sede hanno potuto esaminare soltanto un numero ristretto di casi, nei
quali la testimonianza del martirio era conosciuta in modo più approfondito, ed
era più trasparente per quanto concerne le motivazioni religiose. Il primo dei
cento nomi ricordati, Noël Pinot, era già stato beatificato nel 1926, ed è
immortalato nella memoria dei fedeli nell’immagine del prete che sale al
patibolo vestito come per il sacrificio della Messa. Ma qualunque sia il legame
personale che avete con uno o l’altro di coloro che sono stati beatificati -
cosa di cui vi rallegrate ma che inoltre vi impegna maggiormente - li
celebrerete soprattutto comunitariamente, specialmente nel “Campo dei martiri”
(Champ des martyrs) di Avrillé e nella cattedrale; tutti voi siete loro
fratelli e loro eredi a causa della fede che vi hanno lasciato in eredità.
A quanto ho detto ieri
nell’Omelia, riguardo al martirio, frutto dell’amore di Cristo, in riferimento
ai testi liturgici, aggiungo oggi alcune riflessioni, per meglio collocare la
testimonianza dei beati nel contesto della Rivoluzione francese e soprattutto
nella Chiesa di quel tempo, così da recepirne il messaggio per la nostra vita.
So bene che le varie tappe di questo pellegrinaggio che avete preparato molto
bene, vi permetteranno, con i vostri pastori, di riconoscerne tutte le
ricchezze. Come successore di Pietro, evocherò soltanto alcuni aspetti che mi
stanno a cuore.
2. La storia di questi
novantanove martiri ci mostra un intero popolo cristiano. Le vocazioni sono
diverse, la fede solida e ben radicata. Insieme ai loro sacerdoti, i laici
occupano un posto importante, soprattutto le donne, da qualunque ceto
provengano e a qualunque professione appartengano. Persone dell’aristocrazia,
della borghesia, del popolo, commercianti e contadini, si sono avviati insieme
al martirio. Il quadro presentato alla cerimonia di beatificazione presentava
questo popolo in cammino attorno a un sacerdote e in ascesa verso il cielo.
Quello che colpisce è la semplicità della testimonianza. Essi non cercavano di
passare da eroi, di sbalordire, di provocare; il martirio è venuto come per
sovrappiù, richiesto dalla fedeltà; talvolta, i preti soprattutto, hanno dovuto
nascondersi, fino al momento in cui sono stati denunciati. Ma, venuto il
momento, rispondono com’è necessario, semplicemente, senza evitare le domande
compromettenti, senza nuocere agli altri.
Il loro arresto, la loro
condanna, si situano certamente in un contesto politico di contestazione del
regime che, a quell’epoca, rifiutava tanti valori religiosi. Anche se questo
movimento storico era stato ispirato da sentimenti generosi - libertà,
uguaglianza, fraternità - e dal desiderio di riforme necessarie, ha finito con
l’essere trascinato in un susseguirsi di rappresaglie, di violenze, di odio
religioso. È un fatto. Non dobbiamo noi qui giudicare questa evoluzione
politica. Lasciamo agli storici il compito di dare un giudizio su questi
eccessi. Ma noi conserviamo nella memoria l’esempio dei nostri martiri. Per
essi, l’accettazione della morte aveva un significato di fedeltà religiosa.
Giustamente avevano visto, nel primo giuramento che si esigeva sulla
costituzione civile del clero, un rischio di scisma, che abbandonava la Chiesa
alla buona volontà del potere civile, e interpretavano il secondo giuramento,
di per sé molto vago, nel contesto del primo.
Quello che volevano era
rimanere fedeli alla Chiesa. Non potevano concepire di separare la fede in Dio,
in Cristo, dall’attaccamento alla Chiesa, ai suoi pastori legittimi, in
comunione con il Papa; e, per essi, la religione comprendeva la possibilità di
attingere liberamente alle sorgenti di grazia offerte da questa Chiesa,
l’Eucaristia, i pellegrinaggi, il culto del Sacro Cuore e della Santa Vergine.
Avevano intuito che, allontanandosi da tutto questo, ben presto si sarebbe
arrivati a tradire l’essenziale, e purtroppo l’esperienza l’ha dimostrato. Che
la costituzione fosse repubblicana o altro, non aveva importanza, i martiri
volevano soprattutto “che la religione fosse libera”, come diceva una martire.
Volevano la pace per tutti i loro compatrioti, senza preoccupazione, senza
odio, ma nel perdono e nella preghiera.
3. Ora, dobbiamo leggere
questa testimonianza nel contesto dei nostri giorni. La beatificazione di
questi martiri ci immerge nel mondo immenso dei perseguitati di tutti i tempi e
soprattutto di coloro che soffrono oggi per la loro fede. A Lourdes, ho voluto
prestare loro la mia voce, ho voluto abbracciarli tutti, con il cuore della Chiesa,
con il cuore della Madre di Dio che la Chiesa venera come propria Madre e
Regina dei martiri. Guardiamoci dal dimenticarli! Per parte mia, che confidenze
commoventi ricevo riguardo ad essi! Portateli con me nella preghiera.
Il loro caso è diverso da
quello dei tempi della Rivoluzione francese, ma si tratta pressappoco dello
stesso processo. Si comincia sempre con l’accusare di una compromissione
politica, di mancanza di patriottismo. Li si vuole staccare dalla Chiesa unita
al Papa, facendo credere loro che potranno continuare a praticare la loro fede
in piena indipendenza. Si vorrebbe sfociare in una Chiesa staccata dalla Sede
Apostolica e dall’insieme della comunità cattolica. Li si vuole forzare a dei
compromessi che li trascinerebbero ancora più lontano, e in giudizi da cui non
hanno la possibilità di difendersi veramente. Dio soltanto conosce il loro
numero e il loro sacrificio!
A dire il vero, se loro
hanno bisogno della nostra solidarietà e della nostra preghiera, noi dobbiamo
loro soprattutto un’immensa gratitudine. Nel segreto, essi portano a compimento
l’ottava beatitudine. Sono il cuore della Chiesa. È attraverso di loro,
attraverso lo Spirito Santo che è in loro, che la Chiesa riceve misteriosamente
luce e vigore, nella solidarietà che unisce i discepoli di Cristo, come ha così
bene illustrato Georges Bernanos nella celebre opera “I dialoghi delle
carmelitane”. Allora si realizza quel che già diceva l’apostolo Paolo: “Dio ha
scelto ciò che nel mondo è debole per confondere i forti”. Ciò che è debolezza
di Dio è più forte degli uomini” (1 Cor 1, 27.25).
4. La testimonianza dei
beati di Angers interpella noi stessi in quei Paesi dell’Occidente in cui la
persecuzione non infierisce, ma dove l’indifferenza religiosa, il materialismo,
il dubbio, l’incredulità e il clima di permissivismo morale fanno vacillare i
cristiani. Malgrado la buona volontà e la generosità che rimangono e si
esprimono talvolta con forza e intelligenza, questa atmosfera rischia di
soffocare o di paralizzare la fede di molti giovani e adulti. I nostri martiri
ci chiamano a un “sussulto”. Ci mostrano come comportarci nel mondo.
Prima di tutto, è
evidente, vivere nella carità, nell’unione fraterna, senza settarismi, senza
condannare gli altri, senza inutili provocazioni, senza odio, ma in un dialogo
che sia insieme benevolo, umile, realista e chiaro. Senza rifuggire questo
mondo, senza ripiegarci su noi stessi, senza attardarci a rifiutare il passato.
Si tratta di vivere in questo mondo, di portarvi una testimonianza, che non sia
rintanata, nascosta, ma che abbia il sapore del sale, che sia come la luce
sopra il moggio.
Soprattutto, siamo
invitati ad avere il coraggio della fede, per affermarla, esprimerla nei
sacramenti, darne testimonianza nella vita: in famiglia, per risvegliarla nei
più giovani, nel mondo della scuola, per fondare le basi della comunità
cristiana, nei luoghi di lavoro, per restituire la sua dimensione completa
all’opera umana. Dobbiamo aspettarci una certa indifferenza, delle
incomprensioni, delle derisioni. Siamo segni di contraddizione! Impariamo a
soffrire per la fede.
Facciamo attenzione,
l’infedeltà può cominciare in ambiti che non scuotono più un ambiente
indifferente o tiepido: un modo di criticare la Chiesa come un’istituzione
vista dal di fuori e di criticarla senza essere solidali con essa, una scelta
soggettiva nella verità della fede, l’abbandono delle pratiche religiose,
l’affrancamento da certe esigenze morali. Ora, la fedeltà forma un tutto unico.
L’allontanamento nei confronti della Chiesa ben presto degenera in una rottura
con il Cristo stesso.
Ma dove trovare la forza
della fedeltà? Nella certezza dell’amore di Dio, nel mistero di Cristo. È il
nocciolo della fede, della Buona Novella, di cui parlavo ieri. Potessimo dire,
con i martiri di tutti i tempi, e specialmente con quelli d’Angers: io so in
chi credo! Gesù Cristo è vivo! Non è un’idea di cui si potrebbe sempre
discutere. Non è un modo di dire. Non è soltanto una tradizione, un’abitudine.
È qualcuno. Io l’amo. Io lo adoro. Io lo seguo incondizionatamente. Darei la
mia vita per lui. Ho sete della sua Eucaristia che la Chiesa mi offre. Prego la
Vergine Maria di conservarmi suo discepolo.
Avete notato che ho
parlato dell’Eucaristia. Sapete quale posto occupava la partecipazione alla
Messa nella vita dei vostri martiri - la Messa celebrata da sacerdoti in
comunione con la Chiesa - e questo a rischio della loro vita. Che ognuno si
interroghi sul valore che attribuisce all’Eucaristia: essa è indispensabile al
cuore di tutta la vita cristiana. E anche al valore della preghiera familiare,
quotidiana a Maria, che è così necessaria per avvicinarci al Cristo, nella
Chiesa.
5. Questa esigenza del
coraggio della fede è rivolta a ciascuno nella diversità delle vocazioni, dei
ministeri. La Chiesa ha bisogno di personalità ben temperate, animate dallo
Spirito Santo, capaci di rispondere a una chiamata personale, senza attendere
di esservi costretti dall’ambiente. Tuttavia non si ricostruirà il tessuto
cristiano nella società se non agendo insieme, in seno al popolo di Dio. Non
ricreando tale e quale la cristianità di ieri. Ancor meno conformandoci a
questo mondo. Ma con un popolo cristiano che si affermi, solidale, unito
attorno al suo vescovo, nell’affermazione della fede. Esso deve poter
accettare, nel suo seno, delle sensibilità differenti, come i martiri di
Angers, di ambienti diversi, e deve manifestare anche la benevolenza, senza
condannare i fratelli. Ma deve anche rivaleggiare nel bene, cercare il meglio,
apprezzare il coraggio di coloro che stanno “in prima linea”, accogliere i
richiami di coloro che vivono fino in fondo la loro vocazione cristiana,
adempiendo con gioia il proprio ministero di sacerdozio, il carisma di
religiose, il proprio ruolo di laici cristiani, di sposi, di padri e madri di
famiglia, di vergini, i diversi servizi della comunità cristiana, la loro
funzione di catechisti, l’apostolato di testimoni del Vangelo nel cuore stesso
della realtà del lavoro, della promozione sociale, dell’azione per la pace, il
loro impegno di missionari sensibili ai bisogni della Chiesa universale.
La parola “martire” ha il
significato originario di “testimone”. Gesù ha detto: con l’aiuto dello Spirito
Santo, voi sarete miei testimoni . . . fino agli estremi confini della terra
(cf. At 1, 8).
Tale è la Chiesa che io
vi incoraggio a formare, cari fratelli e sorelle delle diocesi di Angers, di
Luçon, di Nantes, di Poitiers, di Les Mans, di Laval. Sì, i vostri martiri -
beatificati ieri, uniti al beato Noël Pinot - vi invitano a risvegliarvi alla
speranza. Che essi intercedano per voi! Per voi, testimoni adulti che
trasmettete la fede, per voi, giovani generazioni che preparate l’avvenire
cristiano delle vostre regioni! Che la Vergine Maria, pregata da quei martiri
con estrema confidenza, accompagni il vostro cammino! E di tutto cuore io prego
il Signore, Padre, Figlio e Spirito Santo di benedire voi e tutti coloro che
rappresentate.
L’elenco
75640 - Jean-Michel
Langevin, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 30 ottobre 1793
36030 - René
Lego, sacerdote della diocesi di Angers; fratello di Jean Lego
36030 - Jean
Lego, sacerdote della diocesi di Angers; fratello di René Lego
† Angers, 1° gennaio 1794
91915 - Guillaume
Repin, sacerdote della diocesi di Angers
93486 - Laurent
Bâtard, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 2 gennaio 1794
36370 - Jacques
Ledoyen, sacerdote della diocesi di Angers
36370 - François
Peltier, sacerdote della diocesi di Angers
36370 - Pierre
Tessier, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 5 gennaio 1794
36370 - Antoine
Fournier, laico coniugato della diocesi di Angers
† Avrillé, 12 gennaio 1794
38280 - Victoire
Gusteau, laica della diocesi di Angers
38280 - Charlotte
Lucas, laica della diocesi di Angers
38280 - Monique
Pichery, laica della diocesi di Angers
38280 - Félicité
Pricet, laica della diocesi di Angers
† Avrillé, 18 gennaio 1794
38740 - Marie
de la Dive, vedova du Verdier de la Sorinière, laica coniugata della diocesi di
Angers; madre di Catherine du Verdier de la Sorinière e Marie-Louise du Verdier
de la Sorinière; sorella di Rosalie du Verdier de la Sorinière
† Angers, 26 gennaio 1794
38830 - Rosalie
du Verdier de la Sorinière [Suor Celeste], Monaca Benedettina di Nostra Signora
del Calvario; sorella di Marie de la Dive, zia di Catherine du Verdier de la
Sorinière e Marie-Louise du Verdier de la Sorinière
† Angers, 27 gennaio 1794
39330 - Marie-Anne
Vaillot e 46 compagne
- Marie-Anne Vaillot,
Figlia della Carità di San Vincenzo de’ Paoli
- Odile Baumgarten,
Figlia della Carità di San Vincenzo de’ Paoli
- Gabrielle Androuin,
laica della diocesi di Angers; sorella di Perrine e Suzanne Androuin
- Perrine Androuin, laica
della diocesi di Angers; sorella di Gabrielle e Suzanne Androuin
- Suzanne Androuin, laica
della diocesi di Angers; sorella di Gabrielle e Perrine Androuin
- Victoire
Bauduceau, coniugata Révélière, laica coniugata della diocesi di Angers
- Françoise
Bellanger, laica della diocesi di Angers
- Perrine Besson,
laica della diocesi di Angers
- Madeleine Blond,
laica della diocesi di Angers
- Françoise Bonneau,
laica della diocesi di Angers
- Jeanne Bourigault,
laica della diocesi di Angers
- Renée Cailleau,
coniugata Girault, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Cassin,
coniugata Moreau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Simone Chauvigné,
vedova Charbonneau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie-Jeanne
Chauvigné, coniugata Rorteau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Catherine
Cottanceau, laica della diocesi di Angers
- Charlotte Davy,
laica della diocesi di Angers
- Louise Déan de
Luigné, laica della diocesi di Angers
- Anne-Françoise de
Villeneuve, laica della diocesi di Angers
- Marie Fausseuse,
coniugata Banchereau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Jeanne Fouchard,
coniugata Chalonneau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Gallard,
coniugata Quesson, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Gasnier,
coniugata Mercier, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Grillard,
laica della diocesi di Angers; sorella di Renée Grillard
- Renée Grillard,
laica della diocesi di Angers; sorella di Marie Grillard
- Perrine Grille,
laica della diocesi di Angers
- Jeanne Gruget,
vedova Doly, laica coniugata della diocesi di Angers
- Anne Hamard, laica
della diocesi di Angers
- Perrine Ledoyen,
laica della diocesi di Angers
- Marie Lenée,
coniugata Lepage de Varancé, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Leroy,
coniugata Brevet, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Leroy, laica
della diocesi di Angers
- Renée Martin,
coniugata Martin, laica coniugata della diocesi di Angers
- Françoise Michau,
laica della diocesi di Angers
- Jacquine Monnier,
laica della diocesi di Angers
- Françoise Pagis,
coniugata Railleau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Madeleine
Perrotin, vedova Rousseau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Perrine-Charlotte
Phelippeaux, coniugata Sailland D’epinatz, laica coniugata della diocesi di
Angers
- Marie Anne
Pichery, coniugata Delahaye, laica coniugata della diocesi di Angers
- Rose Quenion,
laica della diocesi di Angers
- Louise-Olympe
Rallier De La Tertinière, vedova Déan De Luigné, laica coniugata della diocesi
di Angers
- Marguerite
Rivière, coniugata Huau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Rouault,
coniugata Bouju, laica coniugata della diocesi di Angers
- Perrine Sailland
D’Epinatz, laica della diocesi di Angers; sorella di Jeanne e Madeleine
Sailland D’Epinatz
- Jeanne Sailland
D’Epinatz, laica della diocesi di Angers; sorella di Perrine e Madeleine
Sailland D’Epinatz
- Madeleine Sailland
D’Epinatz, laica della diocesi di Angers; sorella di Perrine e Jeanne Sailland
D’Epinatz
- Renée Valin, laica
della diocesi di Angers
† Avrillé, 1° febbraio 1794
40420 - Pierre
Fremond e 5 compagne
- Louise Bessay de
la Voute, laica della diocesi di Angers
- Catherine du
Verdier de la Sorinière, laica della diocesi di Angers; sorella di Marie-Louise
du-Verdier de la Sorinière, figlia di Marie de la Dive, nipote di Rosalie du
Verdier de la Sorinière
- Marie-Louise du
Verdier de la Sorinière, laica della diocesi di Angers; sorella di Catherine du
Verdier de la Sorinière, figlia di Marie de la Dive, nipote di Rosalie du
Verdier de la Sorinière
- Pierre Frémond,
laico della diocesi di Angers
- Marie-Anne Hacher
Du Bois, laica della diocesi di Angers
- Louise Poirier,
coniugata Barré, laica coniugata della diocesi di Angers
† Avrillé, 10 febbraio 1794
46490 - François
Chartier, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 22 marzo 1794
47590 - Renée-Marie
Feillatreau, coniugata Dumont, laica coniugata della diocesi di Angers
† Angers, 28 marzo 1794
49640 - Pierre
Delépine, Jean Ménard e 24 compagne
- Pierre Delépine,
laico della diocesi di Angers
- Jean Ménard, laico
coniugato della diocesi di Angers
- Renée Bourgeais,
vedova Juret, laica coniugata della diocesi di Angers
- Perrine
Bourigault, laica della diocesi di Angers
- Madeleine Cady,
coniugata Desvignes, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Forestier,
laica della diocesi di Angers
- Marie Gingueneau,
vedova Coiffard, laica coniugata della diocesi di Angers
- Jeanne Gourdon,
vedova Moreau, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Lardeux,
laica della diocesi di Angers
- Perrine Laurent,
laica della diocesi di Angers
- Jeanne Leduc,
coniugata Paquier, laica coniugata della diocesi di Angers
- Anne Maugrain,
laica della diocesi di Angers
- Françoise
Micheneau, vedova Gillot, laica coniugata della diocesi di Angers
- Jeanne Onillon,
vedova Onillon, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie Piou,
coniugata Supiot, laica coniugata della diocesi di Angers
- Perrine Pottier,
coniugata Turpault, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marie-Genevieve
Poulain De La Forestrie, laica della diocesi di Angers
- Marthe Poulain De
La Forestrie, laica della diocesi di Angers
- Renée Rigault,
coniugata Papin, laica coniugata della diocesi di Angers
- Marguerite Robin,
laica della diocesi di Angers
- Marie Rechard,
laica della diocesi di Angers
- Marie Roger,
vedova Chartier, laica coniugata della diocesi di Angers
- Madeleine Sallé,
coniugata Havard, laica coniugata della diocesi di Angers
- Renée Sechet,
vedova Davy, laica coniugata della diocesi di Angers
- Françoise Suhard,
vedova Ménard, laica coniugata della diocesi di Angers
- Jeanne Thomas,
vedova Delaunay, laica coniugata della diocesi di Angers
† Avrillé, 16 aprile 1794
49990 - Joseph
Moreau, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 18 aprile 1794
67380 - André
Fardeau, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 24 agosto 1794
74170 - Jacques
Laigneau de Langellerie, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 14 ottobre 1794
Autore: Emilia
Flocchini
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91916
Voir aussi : http://newsaints.faithweb.com/martyrs/MFR04.htm