Bienheureux Sauveur
Mollar Ventura
Franciscain et martyr de
la guerre civile espagnole (+ 1936)
Salvador Mollar Ventura,
franciscain, sacristain du collège de Benissa, né à Manises en 1896, fusillé le
26 octobre 1936 à Paterna, béatifié le 11 mars 2001.
À Paterna dans la région
de Valence en Espagne, l'an 1936, le bienheureux Sauveur Mollar Ventura, religieux
franciscain et martyr, qui, au temps de la guerre civile, fut victime de la
persécution déchaînée contre l'Église.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12318/Bienheureux-Sauveur-Mollar-Ventura.html
Bienheureux Salvador
Mollar Ventura, martyr
Jean-Baptiste Mollar
naquit le 27 mars 1896 à Manises près de Valence, dans une famille modeste. Il
était assidu aux adorations nocturnes de sa paroisse, et faisait partie de la
Conférence de Saint-Vincent-de-Paul. Le dimanche, il faisait le catéchisme aux
enfants, et participait au rosaire avec ses élèves. A 25 ans, il sollicita la
permission d’entrer chez les Frères Mineurs (Franciscains).
Il reçut l’habit en 1921 au Couvent du Saint-Esprit à Gilet (Valence) et prit
le nom de Sauveur. Il fit sa profession solennelle en 1925, et passa sa vie au
Couvent de Gilet, puis de Benisa. Il était sacristain. Il s’acquittait de sa
tâche avec simplicité, piété, et dévotion.
Comme religieux, le Frère Sauveur était un digne fils de saint François ; il
était humble et obéissant, empli d’esprit de sacrifice. Toujours joyeux et
optimiste, il accomplissait le dessein de Dieu. Sa mère disait de lui : "
J’ai une lampe toujours allumée, devant le Saint-Sacrement : c’est mon fils.
"
Lorsque la guerre éclata, le Couvent de Benisa fut fermé, et il dut trouver
refuge en ville chez de pieux bienfaiteurs. Mais au bout de quelques jours, la
situation empira, et il décida de partir, pour trouver un asile chez sa sœur à
Manises, son bourg natal. Lors d’une perquisition de la milice le 13 octobre
1936 chez celle-ci il fut arrêté. On l’emprisonna dans le couvent des
Carmélites, transformé en centre de détention.
On le fusilla sans jugement dans la nuit du 27 au 28 octobre 1936, en haine de
la Foi, à Picadero de Paterna, près de Valence. Il avait quarante ans.
SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/paroisse-saint-aygulf/saint-du-jour/icalrepeat.detail/2015/10/27/8837/89%7C88/-?filter_reset=1
Bx Salvador Mollar
Ventura
Religieux o.f.m. et
martyr
Salvador, dans le siècle
Juan Bautista, Mollar Ventura naît le 27 Mars 1896, près de Valence, dans une
famille modeste, honorable et Chrétienne.
Il était assidu aux
Adorations nocturnes de sa paroisse, et faisait partie de la Conférence de
Saint-Vincent-de-Paul. Le dimanche, il faisait le catéchisme aux enfants, et
participait au rosaire avec ses élèves.
A 25 ans, il sollicita la
permission d'entrer chez les Frères Mineurs (Franciscains). Il reçut
l'habit en 1921 au Couvent du Saint-Esprit à Gilet (Valence) et prit le nom de
Salvador (Sauveur).
Il fit sa profession
solennelle en 1925, et passa sa vie au Couvent de Gilet, puis de Benisa. Il
était sacristain.
Il s'acquittait de sa
tâche avec simplicité, piété, et dévotion.
Comme Religieux, le Frère
Sauveur était un digne fils de Saint François ; il était humble et obéissant,
empli d'esprit de sacrifice.
Toujours joyeux et
optimiste, il accomplissait le dessein de Dieu.
Sa mère disait de lui :
« J'ai une lampe toujours allumée, devant le Saint-Sacrement : c'est mon
fils.
Lorsque la guerre éclata,
le Couvent de Benisa fut fermé, et Sauveur dut trouver refuge en ville chez de
pieux bienfaiteurs.
Mais au bout de quelques
jours la situation empira ; il décida de partir pour trouver un asile à
Manises, son bourg natal.
Il y fut découvert le 13
Octobre. On l'emprisonna dans le Couvent des Carmélites, transformé en centre
de détention.
On le fusilla dans la
nuit du 27 au 28 Octobre 1936, en haine de la Foi, à Picadero de Paterna, près
de Valence.
Il avait quarante ans.
Salvador Mollar Ventura,
avec trois autres Franciscains espagnols, et un groupe composé de 233 martyrs
de la même persécution, a été Béatifié le 11 Mars 2001 par Saint
Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Read more at http://reflexionchretienne.e-monsite.com/pages/vie-des-saints/octobre/bienheureux-salvador-mollar-ventura-franciscain-et-martyr-fete-le-27-octobre.html#1sX37X39lVrSCisD.99
SALVADOR MOLLAR VENTURA
Frère mineur franciscain,
Martyr, Bienheureux
1896-1936
Salvador Mollar Ventura
naquit le 27 Mars 1896 à Manises, près de Valence en Espagne, et fut baptisé
deux après après sous le nom de Juan Bautista. Sa famille pauvre, humble et
simple, mais honnête etprofondément chrétienne. Son père était un grand travailleur,
mais la pauvreté dans laquelle vivait la famille eut comme conséquence pour
Salvador la fréquentation des seules écoles primaires de son pays natale et il
ne put donc pas s'inscrire aux écoles supérieures.
Avant même d'entrer chez
les Franciscains il était déjà très engagé dans sa paroisseq: il participait à
l'Adoration Nocturne et était membre de la Conférence de Saint Vincent de Paul.
Le dimanche il s’adonnait à l'enseignement du catéchisme et à la récitation du
Rosaire avec ses élèves.
À l'âge de 25 ans il
demanda à être admis parmi les frères Mineurs, que comme frère et non pas comme
clerc. Il vêtit donc l’habit franciscain le 20 janvier 1921 dans le couvent du
Saint-Esprit des Monts, prés de Gilet-Valence, fit ensuite la profession simple
le 22 janvier 1922 et enfin la profession solennelle le 25 janvier 1925. Il
vécut presque toujours dans le couvent du Saint-Esprit des Monts et de Benisa,
là où il exerça avec soin et précision, ainsi qu’avec piété et dévotion, la
charge de sacristain.
Comme religieux, et digne
disciple de Saint François, frère Salvador se distingua pour l'humilité,
l'obéissance et l'esprit de sacrifice. Toujours content, joyeux et optimiste,
il a su affronter toutes les adversités avec résignation, en accomplissant en
tout la volonté de Dieu. Sa mère disait de luiq: « J'ai une lampe toujours
allumée devant Très Saint-Sacrement : c’est mon fils ».
Lorsque la guerre civile
espagnole éclata, il fut forcé par les évènements à abandonner le couvent de
Benisa, et à se réfugier pour quelques jours chez de pieux bienfaiteurs, après
quoi, pour ne pas compromettre la famille amie qui l'avait reçu, il chercha
refuge à Manises dans sa famille.
Ce fut le 13 octobre 1936
qu’il fut capturé et emprisonné dans le couvent des Mères Carmélites de Manises,
transformé en prison. Il fut fusillé en haine à la foi chrétienne dans la nuit
du 27 au 28 octobre 1936 prés de Picadero de Paternelle, toujours près de
Valence. Ses restes mortels ont trouvé repos dans le cimetière communal de
cette localité.
Salvador Mollar Ventura
et trois de ses confrères appartenant à l’Ordre des Frères Mineurs furent
béatifiés le 11 Mars 2001 par le Pape Jean-Paul II intégrés dans un groupe
composé dans son ensemble de 233 martyres de la même persécution.
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/salvador_mollar_ventura.htm
Blessed Salvador
Mollar Ventura
Memorial
27
October
8
September on some calendars
20
November as one of the Martyred Friars Minor of Valencia
Profile
Franciscan Friar Minor. Martyred in
the Spanish
Civil War.
Born
27
March 1896 in
Manises, Valencia, Spain
Died
8
September 1936 in
Castellón, Spain
Venerated
20
December 1999 by Pope John
Paul II (decree of martyrdom)
Beatified
11
March 2001 by Pope John
Paul II
Additional
Information
other
sites in english
Hagiography
Circle
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Cathopedia
Martirologio Romano, 2005 edition
Santi e Beati
nettsteder
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i Norge
MLA
Citation
“Blessed Salvador Mollar
Ventura“. CatholicSaints.Info. 25 September 2023. Web. 23 June 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-salvador-mollar-ventura/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-salvador-mollar-ventura/
Beato Salvatore
(Salvador) Mollar Ventura Religioso e martire
27
ottobre
>>>
Visualizza la Scheda del Gruppo cui appartiene
Manises, Spagna, 27 marzo
1896 – Picadero de Paterna, Spagna, 27/28 ottobre 1936
Martirologio
Romano: Nella cittadina di Paterna nel territorio di Valencia in Spagna,
beato Salvatore Mollar Ventura, religioso dell’Ordine dei Frati Minori e
martire, che, durante la persecuzione contro la fede, come fedele discepolo,
nel sangue di Cristo meritò di ottenere la salvezza.
Salvador Mollar Ventura
nacque il 27 marzo 1896 a Manises, nei pressi di Valencia in Spagna, e fu
battezzato due giorno dopo con il nome di Juan Bautista. La sua famiglia era
povera, umile e semplice, ma onorata e profondamente cristiana. Suo padre era
un grande lavoratore, ma la povertà in cui versava la famiglia comportò per
Salvador la frequenza alle sole scuole primarie del suo paese natale e non poté
dunque iscriversi alle scuole superiori.
Già prima di entrare
nell’Ordine Francescano egli era assai impegnato nella sua parrocchia:
partecipava all’Adorazione Notturna ed era membro della Conferenza di San
Vincenzo, la domenica era impegnato nell’insegnamento del catechismo e nel
recitare il Rosario insieme ai suoi allievi.
All’età di 25 anni chiese
di essere ammesso tra i Frati Minori quale fratello e non come chierico. Vestì
dunque l’abito francescano il 20 gennaio 1921 nel convento di Santo Spirito del
Monte, presso Gilet-Valencia, emise poi la professione semplice il 22 gennaio
1922 ed infine la professione solenne il 25 gennaio 1925. Visse quasi sempre
nei conventi di Santo Spirito del Monte e di Benisa, ove esercitò con cura e
precisione, insieme con pietà e devozione, l’incarico di sacrestano.
Come religioso degno
seguace di San Francesco, fra’ Salvador si distinse per l’umiltà, l’obbedienza
e lo spirito di sacrificio. Sempre allegro, gioviale ed ottimista, seppe
affrontare ogni avversità con rassegnazione, compiendo in tutto la volontà di
Dio. Sua madre diceva di lui: “Io ho una lampada sempre accesa davanti al
Santissimo Sacramento: è mio figlio”.
Allo scoppio della guerra
civile spagnola, fu costretto dagli eventi ad abbandonare il convento di
Benisa, rifugiandosi per alcuni giorni in casa di pii benefattori, dopodichè,
per non compromettere la famiglia amica che lo aveva ospitato, cercò rifugio a Manises
dalla sua famiglia.
Qui il 13 ottobre 1936 fu
catturato ed imprigionato nel convento della Madri Carmelitane di Manises,
trasformato in carcere. Venne fucilato in odio alla fede cristiana nella notte
tra il 27 ed il 28 ottobre 1936 presso Picadero de Paterna, sempre nei pressi
di Valencia. Nel cimitero municipali di quest’ultima trovarono poi riposo i
suoi resti mortali.
Salvador Mollar Ventura e
tre suoi confratelli appartenenti all’Ordine dei Frati Minori furono
beatificati l’11 marzo 2001 da Papa Giovanni Paolo II con un gruppo composto
complessivamente di ben 233 martiri della medesima persecuzione.
Autore: Fabio Ardino
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/93130
Salvador Mollar Ventura,
Beato
Religioso y mártir, 27
Octubre
Fuente: Franciscanos.net
Nacido en Manises,
Valencia, el 27 de marzo de 1896, hijo de Bautista Mollar y María Muñoz, muy
pobres pero piadosos.
De niño y joven se
distinguió por su piedad, organizó la Asociación del Rosario en su barrio,
formó parte de la Adoración Nocturna y la Conferencia de San Vicente de Paúl y
enseñaba el catecismo a los niños.
Hizo el noviciado de los
Hermanos Menores Franciscanos en 1921 y la Profesión solemne el 25 de enero de
1925. Alegre, jovial y optimista. Limpio y ordenado, devoto de la Santísima
Virgen.
Al iniciarse la guerra
civil, en 1936, era sacristán en el convento de Benisa. Al dispersarse los
religiosos, se refugió primero donde unos bienhechores, y luego, para no
comprometerlos, se fue a su familia, donde fue detenido y encarcelado a finales
de octubre, y fusilado el 27 del mismo mes y año, en el Picadero de Paterna,
y enterrado en Valencia. Su cadáver mostraba signos de tortura.
Él es uno de los 233
mártires de la Guerra Civil española, para ver más sobre los 233 mártires en
España haz "click" AQUI
SOURCE : http://es.catholic.net/op/articulos/35369/salvador-mollar-ventura-beato.html#modal
DIRECTORIO FRANCISCANO
SANTORAL FRANCISCANO
22 de septiembre
Beatos Pascual Fortuño y
Compañeros,
Mártires Valencianos (†1936)
El 11 de marzo del año
2001, el papa Juan Pablo II beatificó a 233 mártires de la persecución
religiosa en España (1936-39), y estableció que su fiesta se celebre el 22 de
septiembre. Son el Beato José Aparicio y 232 compañeros. Entre ellos hay 49
miembros de la Familia Franciscana: 4 Franciscanos (Bto. Pascual Fortuño y
Comps.); 6 Conventuales (Bto. Alfonso López y Comps.); 12 Capuchinos (Bto.
Aurelio de Vinalesa y Comps.); 5 Clarisas-Capuchinas (Bta. María Jesús Masiá y
Comps.); 19 Terciarios Capuchinos y 3 Terciarias Capuchinas (Bto. Vicente
Cabanes y Comps.); además, están los Terciarios, miembros de la Orden
Franciscana Seglar, laicos o sacerdotes seculares. En esta página prestamos
particular atención a los Franciscanos (O.F.M.), mientras remitimos a
las correspondientes páginas para los demás miembros de la Familia Franciscana.
Estos son los cuatro
Beatos franciscanos a los que dedicamos este espacio:
Pascual Fortuño, que
encabeza el grupo, era sacerdote. Refugiado en casa de una hermana suya en
Vila-Real, fue detenido el 7 de septiembre de 1936 y asesinado al amanecer del
día siguiente en la carretera entre Castellón y Benicásim. Se le recuerda como
buen educador y estimado director espiritual.
Plácido García,
igualmente sacerdote, fue detenido el 15 de agosto de 1936 en Benitachell,
muerto a tiros y mutilado aquel mismo día en la carretera de Denia a Jávea. Era
hombre dedicado al estudio y la enseñanza, que compaginaba con el ejercicio del
sagrado ministerio. Es el segundo alumno del Pontificio Ateneo Antonianum de
Roma elevado al honor de los altares; el otro es uno de los santos mártires de
China en 1900.
Alfredo Pellicer, clérigo
profeso, fue detenido el 4 de octubre de 1936 y ejecutado casi inmediatamente a
pocos kilómetros de Gandía. Era un joven estudiante que había terminado el
primer curso de teología, y que rechazó las proposiciones que se le hicieron
para evitarle el fusilamiento.
Salvador Mollar, hermano
profeso, encarcelado el 13 de octubre de 1936 cuando se encontraba en casa de
una hermana suya en Manises, y fusilado la noche del 27 del mismo mes en el
Picadero de Paterna. Diligente y pulcro sacristán. Muy devoto de la Virgen.
* * *
La II República española,
proclamada el 14 de abril de 1931, llegó impregnada de fuerte anticlericalismo.
Apenas un mes más tarde se produjeron incendios de templos en Madrid, Valencia,
Málaga y otras ciudades, sin que el Gobierno hiciera nada para impedirlos y sin
buscar a los responsables para juzgarles según la ley. Los daños fueron
inmensos, pero el Gobierno no los reparó ni material ni moralmente, por lo que
fue acusado de connivencia. La Iglesia había acatado a la República no sólo con
respeto, sino también con espíritu de colaboración por el bien de España. Estas
fueron las instrucciones que el Papa Pío XI y los obispos dieron a los
católicos. Pero las leyes sectarias crecieron día a día. En este contexto fue
suprimida la Compañía de Jesús y expulsados los jesuitas.
Durante la revolución
comunista de Asturias (octubre de 1934), derramaron su sangre muchos sacerdotes
y religiosos, entre ellos los diez Mártires de Turón, 9 Hermanos de las
Escuelas Cristianas y un Pasionista, canonizados el 21 de noviembre de 1999.
Durante el primer
semestre de 1936, después del triunfo del Frente Popular, formado por
socialistas, comunistas y otros grupos radicales, se produjeron atentados más
graves, con nuevos incendios de templos, derribos de cruces, expulsiones de
párrocos, prohibición de entierros y procesiones, etc., y amenazas de mayores
violencias.
Éstas se desataron, con
verdadero furor, después del 18 de julio de 1936. España volvió a ser tierra de
mártires desde esa fecha hasta el 1 de abril de 1939, pues en la zona
republicana se desencadenó la mayor persecución religiosa conocida en la
historia desde los tiempos del Imperio Romano, superior incluso a la de la
Revolución Francesa.
Fue un trienio trágico y
glorioso a la vez, el de 1936 a 1939, que se debe recordar fielmente para que
no se pierda la memoria histórica.
Al finalizar la
persecución, el número de mártires ascendía a casi diez mil: 13 obispos; 4.184
sacerdotes diocesanos y seminaristas, 2.365 religiosos, 283 religiosas y varios
miles de seglares, de uno y otro sexo, militantes de Acción Católica y de otras
asociaciones apostólicas, cuyo número definitivo todavía no es posible
precisar.
El testimonio más
elocuente de esta persecución lo dio Manuel de Irujo, ministro del Gobierno
republicano, que en una reunión del mismo celebrada en Valencia -entonces
capital de la República-, a principios de 1937, presentó el siguiente
Memorándum:
«La situación de hecho de
la Iglesia, a partir de julio pasado, en todo el territorio leal, excepto el
vasco, es la siguiente: a) Todos los altares, imágenes y objetos de culto,
salvo muy contadas excepciones, han sido destruidos, los más con vilipendio. b)
Todas las iglesias se han cerrado al culto, el cual ha quedado total y
absolutamente suspendido. c) Una gran parte de los templos, en Cataluña con carácter
de normalidad, se incendiaron. d) Los parques y organismos oficiales recibieron
campanas, cálices, custodias, candelabros y otros objetos de culto, los han
fundido y aún han aprovechado para la guerra o para fines industriales sus
materiales. e) En las iglesias han sido instalados depósitos de todas clases,
mercados, garajes, cuadras, cuarteles, refugios y otros modos de ocupación
diversos. f) Todos los conventos han sido desalojados y suspendida la vida
religiosa en los mismos. Sus edificios, objetos de culto y bienes de todas
clases fueron incendiados, saqueados, ocupados y derruidos. g) Sacerdotes y
religiosos han sido detenidos, sometidos a prisión y fusilados sin formación de
causa por miles, hechos que, si bien amenguados, continúan aún, no tan sólo en
la población rural, donde se les ha dado caza y muerte de modo salvaje, sino en
las poblaciones. Madrid y Barcelona y las restantes grandes ciudades suman por
cientos los presos en sus cárceles sin otra causa conocida que su carácter de
sacerdote o religioso. h) Se ha llegado a la prohibición absoluta de retención
privada de imágenes y objetos de culto. La policía que practica registros
domiciliarios, buceando en el interior de las habitaciones, de vida íntima
personal o familiar, destruye con escarnio y violencia imágenes, estampas,
libros religiosos y cuanto con el culto se relaciona o lo recuerde».
A los sacerdotes,
religiosos y seglares que entregaron su vida por Dios el pueblo comenzó a
llamarles mártires porque no tuvieron ninguna implicación política ni hicieron
la guerra contra nadie. Por ello, no se les puede considerar caídos en acciones
bélicas, ni víctimas de la represión ideológica, que se dio en las dos zonas,
sino mártires de la fe. Sí, hoy los veneramos en los altares como mártires de
la fe cristiana, porque la Iglesia ha reconocido oficialmente que entregaron
sus vidas por Dios durante la persecución religiosa de 1936.
* * *
El papa Juan Pablo II
decía en la homilía de la misa de beatificación el 11 de marzo del 2001:
«Podemos preguntarnos:
¿Cómo son los hombres y mujeres "transfigurados"? La respuesta es muy
hermosa: Son los que siguen a Cristo en su vida y en su muerte, se inspiran en
Él y se dejan inundar por la gracia que Él nos da; son aquéllos cuyo alimento
es cumplir la voluntad del Padre; los que se dejan llevar por el Espíritu; los
que nada anteponen al Reino de Cristo; los que aman a los demás hasta derramar
su sangre por ellos; los que están dispuestos a darlo todo sin exigir nada a
cambio; los que -en pocas palabras- viven amando y mueren perdonando.
»Así vivieron y murieron
José Aparicio Sanz y sus doscientos treinta y dos compañeros, asesinados
durante la terrible persecución religiosa que azotó España en los años treinta
del siglo pasado. Eran hombres y mujeres de todas las edades y condiciones:
sacerdotes diocesanos, religiosos, religiosas, padres y madres de familia,
jóvenes laicos. Fueron asesinados por ser cristianos, por su fe en Cristo, por
ser miembros activos de la Iglesia. Todos ellos, según consta en los procesos
canónicos para su declaración como mártires, antes de morir perdonaron de
corazón a sus verdugos. (...)
»¡Cuántos ejemplos de
serenidad y esperanza cristiana! Todos estos nuevos Beatos y muchos otros
mártires anónimos pagaron con su sangre el odio a la fe y a la Iglesia desatado
con la persecución religiosa y el estallido de la guerra civil, esa gran
tragedia vivida en España durante el siglo XX. En aquellos años terribles
muchos sacerdotes, religiosos y laicos fueron asesinados sencillamente por ser
miembros activos de la Iglesia. Los nuevos beatos que hoy suben a los altares
no estuvieron implicados en luchas políticas o ideológicas, ni quisieron entrar
en ellas. Bien lo sabéis muchos de vosotros que sois familiares suyos y hoy
participáis con gran alegría en esta beatificación. Ellos murieron únicamente
por motivos religiosos. Ahora, con esta solemne proclamación de martirio, la
Iglesia quiere reconocer en aquellos hombres y mujeres un ejemplo de valentía y
constancia en la fe, auxiliados por la gracia de Dios. Son para nosotros modelo
de coherencia con la verdad profesada, a la vez que honran al noble pueblo
español y a la Iglesia. (...)
»¡Que su recuerdo bendito
aleje para siempre del suelo español cualquier forma de violencia, odio y
resentimiento! Que todos, y especialmente los jóvenes, puedan experimentar la
bendición de la paz en libertad: ¡Paz siempre, paz con todos y para todos!
»Queridos hermanos, en
diversas ocasiones he recordado la necesidad de custodiar la memoria de los
mártires. Su testimonio no debe ser olvidado. Ellos son la prueba más elocuente
de la verdad de la fe, que sabe dar un rostro humano incluso a la muerte más violenta
y manifiesta su belleza aun en medio de atroces padecimientos. Es preciso que
las Iglesias particulares hagan todo lo posible por no perder el recuerdo de
quienes han sufrido el martirio».
En su meditación mariana
de la hora del Ángeles, al final de la misa de beatificación el 11 de marzo del
2001, Juan Pablo II decía entre otras cosas:
«Estos nuevos beatos
confiaron en ella, la Virgen fiel, en los momentos dramáticos de la
persecución. Cuando se les impidió profesar libremente la fe o, después, durante
su permanencia en la cárcel, para afrontar el momento supremo, encontraron un
apoyo constante en el santo rosario, rezado a solas o en pequeños grupos. ¡Cuán
eficaz resulta esta tradicional oración mariana en su sencillez y profundidad!
El rosario constituye en todas las épocas una valiosa ayuda para innumerables
creyentes».
* * *
Los cuatro mártires de la
Orden de Frailes Menores beatificados el 11 de marzo del 2001 eran miembros de
la Provincia franciscana de Valencia, en España, una de las más antiguas de la
Orden y que ha dado a la Iglesia religiosos eminentes por su santidad y su
doctrina, entre los que destaca San Pascual Bailón († 1592).
Valencia, como gran parte
de España, sufrió la persecución cruel y violenta del comunismo en la tercera
década del siglo XX. En 1936 se desató de manera atroz el odio a la religión
cristiana, incendiando iglesias y conventos, prohibiendo el culto y
persiguiendo a muerte a sacerdotes, religiosos y religiosas, así como a laicos
que se distinguían por su vida coherente con la fe.
Cuarenta religiosos de
esta Provincia franciscana sellaron con su sangre la fidelidad a Cristo y a la
Iglesia. La Iglesia por su parte ha reconocido ya oficialmente el testimonio
heroico de fe que dieron cuatro de estos «mártires», elevándolos como beatos al
honor de los altares. En la Curia eclesiástica de Valencia está en curso el
proceso diocesano del martirio de los otros treinta y seis con miras a su
beatificación.
A continuación ofrecemos
una reseña biográfica de los Beatos basada principalmente en las actas del
Proceso de beatificación.
* * *
Beato Pascual Fortuño
Almela (1886-1936)
Nació el 3 de marzo de
1886 en Villarreal o Vila-Real, próspera ciudad de La Plana, provincia de
Castellón y diócesis entonces de Tortosa y ahora de Segorbe-Castellón. Fue
bautizado al día siguiente con el nombre de Pascual. Su infancia transcurrió en
el sano ambiente de una familia piadosa y acomodada que cultivaba sus propios
campos; allí aprendió las virtudes cristianas y la laboriosidad. Estudió las
primeras letras en el colegio de los franciscanos de Vila-Real.
A la edad de doce años
ingresó en el seminario menor franciscano de Balaguer (Lérida), perteneciente a
la Provincia franciscana de Cataluña, donde comenzó el estudio de las
humanidades, que terminó en el seminario menor de Benissa (Alicante),
perteneciente a la Provincia franciscana de Valencia, al que se había pasado.
Vistió el hábito franciscano en la casa noviciado de Santo Espíritu del Monte
(Gilet-Valencia) el 18 de enero de 1905, y allí mismo hizo la profesión
religiosa el 21 de enero de 1906. Cursados los estudios de filosofía y teología
en el Estudiantado franciscano de Onteniente (Valencia), recibió la ordenación
sacerdotal el 15 de agosto de 1913 en Teruel.
Tras su ordenación, los
superiores lo destinaron al seminario menor de Benissa como educador de los
benjamines de la Provincia, por quienes se desveló y de quienes se ganó el
aprecio y la confianza por su entrega y sus cualidades pedagógicas. Cuatro años
estuvo dedicado a este ministerio, pues en 1917 fue destinado al servicio de la
Custodia de San Antonio, en Argentina, dependiente entonces de la Provincia
franciscana de Valencia; durante cinco años estuvo ejerciendo con ejemplaridad
el ministerio sacerdotal en la casa de Azul y en otras a las que lo destinaron
los superiores.
De regreso en su patria,
se dedicó de nuevo a la formación de los alumnos del seminario de Benissa.
Estuvo luego en el convento de Pego y durante algún tiempo fue morador del
convento de Segorbe. Ya establecida la II República en España, en 1931 fue
nombrado vicario del convento-noviciado de Santo Espíritu del Monte, donde lo
sorprendió la persecución religiosa de 1936.
Estimado de todos, era un
franciscano ejemplar, fiel a sus deberes religiosos, y un pedagogo modelo que
vivía lo que enseñaba a los otros. No obstante su carácter sanguíneo, sabía
dominarse y siempre se manifestaba amable y acogedor. En los años de ejercicio
del ministerio sacerdotal fue asiduo al confesonario y prudente director de
almas. Como predicador de la palabra de Dios, se preparaba con esmero y tesón.
Fue también director de ejercicios espirituales, y muy solicitado por las
religiosas para pláticas espirituales de formación. Quienes convivieron con él
destacan las virtudes morales y religiosas de que estaba adornado, así como su
devoción al Santísimo Sacramento, a la Virgen María, a la práctica del vía
crucis, su vida de oración, etc. Recalcan su sólida formación, su delicada
conciencia y su profunda vivencia religiosa, a la vez que su afán de inculcar
estas virtudes y devociones a sus alumnos con el tacto de un buen pedagogo.
Según el parecer de no pocos testigos, aunque no hubiera sido mártir, debería
haberse incoado su proceso de beatificación.
El 18 de julio de 1936,
desencadenada en España la persecución religiosa, tuvo que dejar el monasterio
de Santo Espíritu, como sus hermanos de hábito, y refugiarse en Vila-Real.
Pasados los primeros días en casa de sus padres, para mayor seguridad se
trasladó con su familia a una masía o casa de campo, donde permanecieron algo
más de un mes. Ante la inseguridad con que incluso allí vivían, se refugió de
nuevo en el pueblo, en casa de su hermana Rosario, donde más tarde fue
detenido. Según refieren los testigos, era admirable la predisposición y
preparación del P. Pascual para el martirio. Solía repetir, con paz y
confianza: «Sea lo que Dios quiera». «Que se cumpla la voluntad de Dios».
«Estemos preparados para lo que el Señor quiera de nosotros. Esto es lo único
que nos interesa en la vida». Es singularmente elocuente el diálogo que mantuvo
con su madre, según cuenta una sobrina del mártir: «Cuando salió del
"maset" para esconderse en casa de su hermana Rosario, su anciana
madre, que le quería mucho, le dice llorando: "Adiós, adiós, hijo mío, ya
no te volveré a ver". A lo que el P. Pascual contesta: "No llores,
madre, pues, cuando me maten, tendrás un hijo en el cielo. Tú me preguntas que
a dónde voy; me voy al cielo"».
En Vila-Real, como por
todas partes, irrumpió con violencia la persecución religiosa: fueron
asesinados muchos sacerdotes y religiosos, quemados los templos, entre ellos el
de San Pascual, y los restos del Santo, que se conservaban con gran veneración
del pueblo. Según declaran los testigos, en este ambiente de odio y persecución
religiosa, el P. Pascual fue detenido en casa de su hermana el día 7 de
septiembre de 1936, y encarcelado en el cuartel de la Guardia Civil. Aquel
mismo día, por la noche, fueron a llevarle la cena y un colchón sus hermanos
Joaquín y Rosario y la sirvienta de la familia Dña. Trinidad Manzanet, últimos
familiares que le vieron y pudieron hablar brevemente con él, guardando un
grato recuerdo de su confianza en Dios y de su disposición para aceptar su
santa voluntad. Testigo de excepción del tiempo que estuvo en la cárcel el P.
Pascual y de los malos tratos que allí recibió es don Julio Pascual, que se
encontraba en la misma cárcel cuando ingresó en ella nuestro mártir, y a quien
el Beato hizo estas premoniciones: «A usted no le pasará nada. Yo sé
positivamente a dónde voy: estoy destinado al martirio; diga a mis hermanos que
voy conformado al martirio; que recen mucho por estos pobres hombres». Don
Julio recordó toda su vida estas palabras y las repitió con devoción, pues se
cumplió lo que el padre Pascual le había dicho. También él fue llevado al
patíbulo de la muerte, del que pudo escapar y sobrevivir.
El P. Pascual Fortuño fue
asesinado la madrugada del día 8 de septiembre de 1936, en la carretera entre
Castellón y Benicásim. Había sido detenido la víspera. Tenía entonces 50 años
de edad, 31 de hábito franciscano y 23 de sacerdocio. Refieren los testigos
que, una vez conducido al lugar de su fusilamiento y cuando trataban de
ejecutarlo, las balas rebotaban sobre su pecho y caían a tierra. Ante este
hecho, el mártir dijo a quienes disparaban contra él: «Es inútil que disparéis;
si queréis matarme, tiene que ser con un arma blanca». Por eso, le hundieron
una bayoneta o machete en el pecho. Sus ejecutores quedaron muy impresionados y
asustados: «Hemos hecho mal en matarlo -decían-; era un santo. Si es verdad que
hay santos, éste es uno de ellos».
Su cadáver fue trasladado
al cementerio de Castellón y enterrado en el suelo, en fosa individual. Ese
mismo día, hechas las oportunas averiguaciones, algunos familiares del mártir y
doña Trinidad Manzanet se personaron en el cementerio de Castellón, donde el
enterrador les indicó el lugar en que lo había enterrado hacía poco, y les
mostró sus ropas, que ellos reconocieron.
El 3 de noviembre de
1938, liberada ya Vila-Real por el ejército del general Franco, fueron
exhumados y reconocidos los restos del P. Pascual y trasladados al cementerio
de su pueblo natal, que les dispensó un fervoroso y popular recibimiento,
siendo depositados en el panteón de los franciscanos. En agosto de 1967,
introducida su causa de beatificación, los restos del mártir fueron trasladados
a la iglesia de los franciscanos de la misma ciudad.
El P. Llorens, cronista
de la Provincia franciscana de Valencia, dice de nuestro Beato: «Esta vida, más
angélica que humana, tuvo en el martirio su coronación más completa. Fue como
broche de oro que el seráfico Padre quiso poner a aquella existencia que
mereció ver los días de Rivotorto y la Porciúncula, en los que el Santo Padre y
Fundador amaestraba a sus hijos en la práctica de la humildad, sencillez,
abnegación y amor de Dios».
* * *
Beato Plácido García
Gilabert (1895-1936)
Nació el día 1 de enero
de 1895 en Benitachell, provincia de Alicante y diócesis de Valencia. Al día
siguiente fue bautizado y se le impuso el nombre de Miguel. Su familia,
profundamente cristiana, gozaba de gran estima, y en ella aprendió a amar y
servir al Señor. Hizo los estudios primarios en las escuelas nacionales de su
pueblo, destacando entre sus compañeros por sus dotes intelectuales y por su
carácter bondadoso, avispado y organizador; era siempre el primero de clase. En
1907, a los doce años, ingresó en el Seminario menor franciscano de Benissa
(Alicante), donde cursó las Humanidades con notable aprovechamiento.
El 3 de octubre de 1910
vistió el hábito franciscano en el monasterio de Santo Espíritu del Monte
(Gilet-Valencia), cambiando su nombre de pila por el de Plácido. Terminado el
noviciado, hizo allí mismo la profesión religiosa el 24 de octubre de 1911.
Cursó brillantemente los estudios de filosofía y teología en el Estudiantado
franciscano de la Provincia de Valencia y fue ordenado sacerdote el 21 de
septiembre de 1918. En su época de estudiante se tenía muy buen concepto de él,
tanto por su aplicación en los estudios como por su conducta religiosa
ejemplar.
Después de su ordenación
sacerdotal, su ministerio principal fue el de la enseñanza en las casas de
formación de la Provincia franciscana de Valencia y también en el colegio «La
Concepción» de Onteniente (Valencia). Se distinguió como predicador elocuente
de la Palabra de Dios. Fue muy asiduo al ministerio del confesonario y estimado
director de almas. Enseñó humanidades en el seminario franciscano de Benissa;
después, teología en el estudiantado franciscano de Cocentaina, donde también
fue maestro de estudiantes.
Más tarde, por su
capacidad intelectual y por sus aptitudes para la enseñanza, fue enviado para
ampliar estudios a Roma (1930-1933), donde obtuvo el título de Lector
general en la Facultad de Derecho Canónico del «Antonianum» con la máxima
calificación. Al regresar a su Provincia franciscana, enseñó teología en el
estudiantado franciscano de Onteniente, donde también fue superior de la
comunidad franciscana y rector del colegio. Los testigos de su Proceso abundan
en testimonios sobre las cualidades morales y religiosas de que estuvo adornado
el P. Plácido en el desempeño de sus ministerios y en el cumplimiento de sus
responsabilidades religiosas, destacando su fervor, rectitud, espíritu de
sacrificio, humildad y caridad, amor al silencio y a la oración, así como su
devoción al Santísimo Sacramento, a la Santísima Virgen y a la práctica del Vía
Crucis.
El 18 de julio de 1936,
cuando se inició la guerra civil y se desbocó la persecución religiosa
española, el padre Plácido estaba de morador en el Colegio «La Concepción» de
Onteniente. Tres días después se vieron obligados a dispersarse los religiosos
del mismo. El padre Plácido se refugió en casa de los suyos en Benitachell,
buscando seguridad entre sus familiares y paisanos. Confiado en esa supuesta
seguridad y en la Providencia de Dios, no quería esconderse y hacía vida normal
en su pueblo. Ante las advertencias de sus familiares sobre el peligro que
corría llevando el hábito religioso y no escondiéndose, solía responder: «¿Qué
me puede pasar? ¿Que me quiten la vida? ¡La doy gustoso!» Incluso, según sus
propias palabras, se ofreció como víctima. Así lo refiere un testigo,
explicando la conversación que mantuvo el Beato con una señora maestra: «Ante
los temores que le manifestó la citada maestra, el Siervo de Dios dijo:
"La encuentro muy desanimada. No sea así; hemos de recibir del Señor todo
lo que él nos mande; recibirlo con alegría. Yo ya me he ofrecido como víctima;
no se lo digo por vanagloriarme, sino para que usted se anime. ¿Qué mejor que
morir por la causa de Dios?"» Al proponerle su familia la posibilidad de
trasladarse a Mallorca por su seguridad, contestó: «No, que luego se vengarán
en vosotros; yo soy solo y no hago falta a nadie; vosotros os debéis a vuestras
familias. De manera que ni pensar que yo me esconda».
Así pues, desde finales
de julio de 1936 el P. Plácido estuvo en su pueblo, con sus familiares,
haciendo una vida más o menos normal, celebrando algunos días la Santa Misa y
prestando algunos servicios espirituales, siempre en privado, por supuesto, ya
que todo lo religioso estaba perseguido. A instancias de la familia y para
mayor seguridad, se retiró a una casa de campo de su hermano Vicente. Allí
vivió «muy sereno y lleno de confianza en la voluntad de Dios», refiere un
testigo, hasta el día 15 de agosto en que fue detenido.
Su hermano Vicente, en su
declaración testifical, da los detalles de la detención del P. Plácido: «El día
15 de agosto, fiesta de la Asunción de la Virgen, serían las tres de la tarde,
vinieron al pueblo un camión de milicianos con ametralladoras, procedentes,
según se decía, de Jávea y Denia. Estuvieron a buscarlo en una casita de campo
de mi propiedad en las afueras del pueblo. Al no encontrarle, los mismos
milicianos les acompañaron a la casita de mi hermano Gabriel, más alejada del
pueblo, donde el Siervo de Dios se encontraba entonces. Y allí fue detenido.
Los milicianos preguntaron por un sacerdote. Mi hermano Gabriel dijo que allí
no había ningún sacerdote. El Siervo de Dios que estaba en el interior, al oír
aquellas palabras salió inmediatamente y dijo: "Aquí lo que hay es un
fraile y soy yo". Entonces le intimaron a que se fuera con ellos
inmediatamente y sin reparo alguno. Voluntariamente el Siervo de Dios les
siguió... El Siervo de Dios fue subido a un camión y paseado por todo el
pueblo, para que todos los vecinos se enteraran de su detención, y luego
llevado a Denia».
Su mismo hermano Vicente
cuenta lo que ocurrió el 16 de agosto de 1936 en la carretera de Denia a Jávea,
en la partida llamada «La Plana»: «Al amanecer del día siguiente de su
detención, el Siervo de Dios fue conducido, según oí decir, en el mismo camión,
a La Plana de Denia. Los milicianos le invitaron a que se apease y de allí
tomase la dirección hacia el pueblo, pues le dijeron que estaba libre y que él
ya conocía el camino. Apenas hubo empezado la marcha el Siervo de Dios, los
milicianos le dispararon unos tiros dejándolo muerto en el acto. La noche del
15 al 16 de agosto yo la pasé en vela preocupado por la muerte de mi hermano
Plácido. Un niño, por la calle, gritó: "Ya han muerto al fraile".
Entonces yo marché al Comité a pedirles que, por lo menos, recogieran su
cadáver. Fueron a buscarlo unos miembros del Comité y un familiar nuestro. No
estaba ya su cadáver en la carretera, pero lo encontraron en el cementerio de
Denia. Entonces los mismos miembros del Comité de Benitachell y mi primo, se
trajeron el cadáver del Siervo de Dios al cementerio de Benitachell. Yo mismo
vi su cadáver martirizado y herido por las armas de fuego en la espalda y un
ojo vacío».
De otro lado, un testigo
que presenció las exploraciones periciales practicadas sobre el cuerpo del
Beato, nos asegura que había sido brutalmente maltratado y mutilado: «El día 17
de agosto de 1936 fui requerido por el Dr. D. Vicente Noguera, médico titular
de Benitachell, ya fallecido, para que le ayudase a practicar la autopsia del
padre Plácido García Gilabert, que según rumores populares había sido
martirizado y asesinado la noche anterior, por unos forasteros, en La Plana de
la carretera de Denia a Jávea. Esa mañana nos trasladamos al cementerio, donde
estaba el cadáver del Siervo de Dios, a quien reconocimos inmediatamente... El
cuerpo del Siervo de Dios, joven y corpulento, estaba mutilado: le faltaban los
órganos sexuales y una oreja; y además presentaba señales punzantes en nalgas y
otras partes, como producidas por una aguja "saquera". No recuerdo
con exactitud si también le faltaba la otra oreja». Practicado el
reconocimiento pericial por el médico titular de Benitachell y su ayudante, se
dio sepultura al mártir en un nicho de la familia en el mismo cementerio. Contaba
el P. Plácido 41 años de edad, 25 de hábito y 17 de presbiterado. En 1967 sus
restos fueron trasladados devota y solemnemente en la iglesia parroquial de
Benitachell.
* * *
Beato Alfredo Pellicer
Muñoz (1914-1936)
Nació en Bellreguart,
provincia y diócesis de Valencia, el 10 de abril de 1914, y lo bautizaron el
día 14, imponiéndole el nombre de Jaime. Bellreguart es un pueblo de la huerta
de Gandía, en el litoral levantino, de buena situación económica por la
fertilidad de sus campos, dedicados principalmente al cultivo de la naranja.
Sus habitantes se han distinguido por su religiosidad, y fruto de la piedad de
sus familias han sido las numerosas vocaciones sacerdotales y religiosas,
particularmente franciscanas. En el seno de una de esas familias, significada
por su formación y práctica cristiana, nació y se educó Jaime, que aprendió las
primeras letras en las escuelas nacionales de su pueblo, hasta que, a los once
años, ingresó en el Seminario menor franciscano de Benissa (Alicante), donde
cursó los estudios del bachillerato.
A los 16 años marchó al
monasterio de Santo Espíritu del Monte (Gilet-Valencia), donde tomó el hábito
franciscano el 25 de agosto de 1930, cambiando el nombre de pila por el de
Alfredo. La proclamación de la II República española el 14 de abril de 1931,
con la revuelta política y los alborotos callejeros subsiguientes, aconsejaron
a los superiores disolver el noviciado a mediados del mes de mayo y enviar a
los novicios a casa de sus familiares, en espera del desarrollo de los acontecimientos.
Treinta días después fueron invitados los novicios a reanudar el noviciado en
dos lugares distintos según sus respectivas zonas de origen: Chelva (Valencia)
y Pego (Alicante). Fray Alfredo pasó aquel mes en Bellreguart, en casa de sus
padres, y terminó el noviciado en el convento franciscano de Pego, donde hizo
la profesión simple el 27 de septiembre de 1931. Pasó luego al convento-colegio
de Onteniente, también casa de formación franciscana, y allí estudió la
filosofía y un curso de teología, haciendo la Profesión solemne en la fecha ya
crítica del 5 de julio de 1936.
Dada su corta edad (22
años en el momento de dar la vida) y su condición de estudiante, fray Alfredo
no pudo ser conocido sino por sus familiares y sus hermanos en religión,
particularmente sus condiscípulos. Estos testigos recuerdan que era de carácter
alegre, simpático, cordial y festivo, optimista y buen compañero, respetuoso
con los demás. Se distinguió por la firmeza en la fe y en su vocación
franciscana, a pesar de las pruebas que tuvo que superar y las dudas y
tentaciones que supo vencer. Era caritativo, humilde y piadoso, amante del
trabajo y ejemplar en el cumplimiento de sus obligaciones. De su familia había
heredado el amor a san Francisco y a su espíritu: abnegado, desprendido y
sencillo, abierto y bondadoso.
Cuando estalló la guerra
civil española y se agravó la persecución religiosa el 18 de julio de 1936,
fray Alfredo Pellicer se encontraba en el convento-colegio de Onteniente. Tres
días después los religiosos de esta comunidad se vieron forzados a dispersarse.
Fray Alfredo, estudiante de teología, que acababa de hacer la profesión
solemne, se refugió en casa de sus padres en Bellreguart, donde vivió algún
tiempo con relativa tranquilidad. Los suyos le propusieron estudiar magisterio,
pero Fr. Alfredo rechazó esta propuesta, porque deseaba perseverar en su
vocación franciscana. Así lo refiere su hermano carnal Vicente: «El Siervo de
Dios, al estallar la revolución, se encontraba en Onteniente a donde fuimos a
recogerle para que se refugiase en casa de nuestros padres. No se escondió, por
el contrario nos acompañaba a nosotros al campo en donde, a pesar de nuestra
oposición, trabajaba como uno de nosotros y eso lo realizaba rebosante de
alegría y optimismo». En conversaciones con su madre le decía Alfredo: «Madre,
¿usted sabe la gloria que es ser mártir? No tendré yo esa suerte; sería mi
mayor alegría».
Como los demás pueblos de
la huerta de Gandía, también Bellreguart sufrió en carne viva la persecución
religiosa, pues fueron varias las víctimas humanas, se quemaron las imágenes y
objetos del culto y la iglesia parroquial quedó asolada. Con serenidad y
alegría interior vivía fray Alfredo en casa de sus padres desde que llegara de
Onteniente, hasta que el día 4 de octubre de ese año de 1936 fue detenido y
asesinado. Su hermano Vicente cuenta lo sucedido con profusión de detalles: «El
día 3 de octubre de 1936, mi hermano el Siervo de Dios le dijo a mi madre que
era deseo suyo que al día siguiente, fiesta de San Francisco de Asís, fundador
de la Orden, todos los hermanos comiésemos juntos. Nosotros éramos dos hermanas
y cuatro hermanos. Las dos hermanas eran ya casadas. Al día siguiente, domingo
4 de octubre, nos reunimos todos, junto con nuestros padres para almorzar ya
juntos. Antes del almuerzo el Siervo de Dios nos leyó un librito religioso.
Serían de las 12'30 a la una cuando aparecieron en el pueblo cuatro camiones
cargados de milicianos. Ante su presencia, todos los habitantes del pueblo
quedaron despavoridos, pues los camiones iban blindados con colchones... Mi
madre y el Siervo de Dios estaban en la «cambra», piso alto, de rodillas y
haciendo sus oraciones. Pasados unos diez minutos sonaron en la puerta unos
golpes y como en nuestra casa estaba la central de teléfonos no tuvimos más
remedio que abrir. Entraron precipitadamente cuatro milicianos que apoyaron sus
fusiles sobre nuestros pechos. Nos preguntaron quién era el fraile que había
cantado misa, y yo le dije que allí no había ningún fraile que hubiese cantado
misa. Mi hermano Ramón, tremendamente impetuoso, daba señales de lanzarse
contra los milicianos, y entonces se presentó el Siervo de Dios manifestando
que él era religioso franciscano; y entonces le obligaron a seguirles... Al ver
que pasaba el tiempo y el Siervo de Dios no regresaba a casa, me decidí a
visitar al Comité. Pregunté por mi hermano, pero el Presidente del Comité me
amenazó si no me marchaba. Mi hermano ya no estaba allí. Después, por testigos
fidedignos y presenciales, me enteré de lo ocurrido. El Siervo de Dios fue
conducido, después de la detención, al Comité; allí le preguntaron qué haría si
terminara la guerra, a lo que contestó que inmediatamente ingresaría en el
convento. Algunos del Comité, que lo querían, le recomendaban que renegase de
Dios, que se casase, que se hiciera republicano, a lo que el Siervo de Dios,
ante la admiración de todos, respondía que prefería una y mil veces la muerte
antes que renegar de su fe y de su estado. Esta fue, así me lo dijeron algunos,
la causa de su muerte». También otros testigos coinciden en afirmar que a
nuestro Beato le hicieron en el Comité local halagüeñas proposiciones si
renegaba de la fe, lo que fray Alfredo rechazó siempre con firmeza. Más aún,
camino del suplicio animaba a sus compañeros de martirio con estas palabras:
«No sufráis ni lloréis; un poco más y veremos al Señor y a San Francisco.
Buenos ánimos, confiemos en Dios; total un momento de sufrir... y luego al
cielo».
La consumación del
martirio tuvo lugar el mismo día 4 de octubre de 1936, hacia las tres de la
tarde, en el lugar llamado «La Pedrera», a unos tres kilómetros de Gandía, en
dirección a Valencia, cuando tenía 22 años de edad, 6 de hábito franciscano y
tan sólo tres meses de profesión solemne. Fue fusilado juntamente con un
sacerdote del clero secular, el hermano lego franciscano fray Vicente García
Catalá y un señor seglar, según las declaraciones concordantes de los testigos,
quienes están de acuerdo también en afirmar que no pudo haber otro motivo para
el asesinato de fray Alfredo sino su condición de religioso, pues ni siquiera
había sido ordenado sacerdote; estando en período de formación, no había
desarrollado ninguna actividad ministerial y no había podido tener
manifestación pública alguna y menos de signo político.
Los restos de nuestro
Beato, con los de los otros tres compañeros de martirio, fueron enterrados en
el cementerio de Gandía, según testimonio del enterrador, amigo de la familia
Pellicer, en una fosa común para los cuatro. Terminada la guerra civil, el 3 de
junio de 1939 se personaron familiares de los cuatro mártires en el cementerio
de Gandía y el mismo enterrador les indicó el lugar donde les había dado
sepultura en 1936. Exhumados los cadáveres, los allí presentes reconocieron a
sus respectivos familiares por las ropas y otros indicios. Colocados los restos
de los cuatro mártires en una sola caja, fueron trasladados a Bellreguart y
enterrados al día siguiente en el cementerio local. Poco antes de la
beatificación, las reliquias insignes de fray Alfredo fueron identificadas y
trasladadas a la iglesia parroquial de su pueblo.
* * *
Beato Salvador Mollar
Ventura (1896-1936)
El 27 de marzo de 1896
nació en Manises, pueblo que dista unos 6 Km de Valencia, próspero por la
industria de la cerámica, de fama internacional, el cuarto de los siete hijos
que tuvieron Bautista Mollar y María Ventura, esposos que, procedentes de Bechí
(Castellón), habían llegado al pueblo en busca de trabajo para mejorar sus
condiciones de vida. Formaban un hogar de gente pobre y trabajadora, a la vez
que humilde y sencilla, honrada y cristiana. Dos días después de su nacimiento,
bautizaron a su hijo en la parroquial de San Juan Bautista, y le llamaron como
a su padre. Dada la situación económica familiar, Bautista estudió sólo la
enseñanza primaria en las escuelas nacionales del pueblo, y muy pronto tuvo que
empezar a trabajar a fin de ayudar a los suyos. El tiempo libre que le dejaba
el trabajo lo dedicaba a la piedad y al apostolado entre los niños de los
barrios pobres.
Hasta su ingreso en la
Orden franciscana, estuvo muy vinculado a la Parroquia. Era miembro de la
Adoración Nocturna y de las Conferencias de San Vicente de Paúl. Los domingos
enseñaba el catecismo a los niños y recitaba con ellos el rosario. Siendo ya
mayorcito, el joven Bautista se retiraba todos los años, durante unos días, al
monasterio franciscano de Santo Espíritu del Monte (Gilet-Valencia). Sin duda,
aquel contacto con los religiosos fomentó en él la vocación franciscana. El 20
de enero de 1921, vistió allí mismo el hábito de San Francisco como hermano no
clérigo, cambiando el nombre de pila por el de Salvador, y, terminado el
noviciado, emitió su profesión religiosa el 22 de enero de 1922, a la edad de
25 años. Alguna persona recomendó a su madre que no permitiera al hijo irse de
fraile por la merma que supondría en los ingresos familiares; pero la madre
respondió: «Estoy contenta de que siga su vocación, pues él será como una
lámpara encendida que arderá siempre ante el Sagrario».
Los quince años de vida
religiosa de fray Salvador se desarrollaron entre los conventos de Santo
Espíritu y de Benissa, y una estancia de tres años (1930-33) en San Francisco
el Grande de Madrid. Siempre desempeñó el oficio de sacristán, y lo hizo con
gran esmero y pulcritud, no menos que con espíritu de piedad y devoción; su
tarea principal no le impedía ocuparse también de otros menesteres del
convento, o de salir de limosnero por las casas y campos para sustento de los
niños y jóvenes del seminario menor franciscano.
El comportamiento devoto
y virtuoso que ya de seglar observaba fray Salvador se afianzó y acrecentó en
el claustro. Era humilde, obediente y sacrificado. De carácter alegre, jovial y
optimista. Recibía las adversidades con resignación, aceptando siempre la
voluntad de Dios. Destacaba por su actitud modesta, su recogimiento y gravedad.
Fiel observante de sus deberes religiosos. Como sacristán, procuraba el mayor
decoro en el culto y la iglesia, pero profesaba una particular devoción a la
Virgen María, como se ponía de manifiesto en el ornato de su altar,
especialmente en el «Mes de Mayo».
Al estallar la guerra
civil española y arreciar la persecución religiosa en julio de 1936, la
comunidad de Benissa se vio obligada a abandonar el convento, y fray Salvador
se refugió durante unos quince días en el mismo pueblo, en la casa de campo de
unos bienhechores; pero luego, para no comprometerlos cuando se recrudecía la
persecución, buscó refugio en Manises, en casa de su hermana Consuelo. Allí
permaneció fray Salvador haciendo vida retirada, ayudando a sus familiares en
los trabajos domésticos, sin descuidar sus prácticas piadosas y ejercicios
espirituales. Según declaran los testigos, presentía su martirio, para el que
se preparaba en la plena aceptación de la voluntad de Dios.
Manises fue una de las
poblaciones de la región valenciana donde más se enconó la persecución
religiosa, con la detención y asesinato de numerosos sacerdotes, religiosos y
seglares católicos destacados.
El 13 de octubre de 1936
se presentaron unos milicianos en casa de la hermana de fray Salvador con el
pretexto de hacer un registro. Dña. María Auxiliadora Vilar, testigo presencial
de los hechos, declara: «Los milicianos llamaron a la puerta y dijeron que
querían registrar la casa y así lo hicieron. Luego le dijeron al Siervo de
Dios: "Ahora usted se viene con nosotros, que le tenemos que hacer una
pregunta". No permitieron que el Siervo de Dios se arreglara o vistiera
mejor. Los milicianos iban armados de pistolas... Fue encerrado en el convento
de las madres carmelitas de Manises, convertido en cárcel. Le encerraron en un
cuartito muy pequeño que era el confesonario de las monjitas, lugar muy
incómodo, donde no se podía acostar, tal vez sólo sentarse. En aquel cuarto
estaba él solo. Allí estuvo hasta el día 27 de octubre de 1936. Yo, todos los
días, le llevaba la comida y la cena; y lo veía cuando abrían la puerta de su
celda y él marchaba a coger agua, pero no me decía nada». Por las
averiguaciones y comprobaciones que se hicieron después de la guerra, se deduce
con certeza que los presos del convento de las carmelitas de Manises fueron
sometidos a duras torturas, de las que no se libraría fray Salvador.
Cuando el día 28, su
sobrina María Auxiliadora fue a llevarle la comida como todos los días, le
dijeron: «El pájaro ya ha volado», con lo que ella entendió que lo habían
asesinado. Lo fusilaron la noche del 27 de octubre de 1936 en el tristemente
célebre «Picadero de Paterna», y luego lo enterraron en el cementerio municipal
de Valencia, en fosa común, pero en ataúd. Tenía entonces fray Salvador 40 años
de edad y 15 de hábito franciscano.
Dadas las características
de fray Salvador, hermano no clérigo, dedicado al cuidado de la iglesia en el
cumplimiento fiel de su cargo de sacristán, que desde joven se había
distinguido por su sencillez, honradez y dedicación al trabajo, sin
manifestación ni implicación alguna en el campo social o político, etc., no
pudo haber otro motivo para su asesinato que su condición de religioso. Además,
no fue juzgado, sino que directamente lo llevaron al «Picadero» por odio a la
fe y por el mero hecho de ser fraile.
Del mismo fray Salvador
conservamos un testimonio de inestimable valor sobre su preparación para el
martirio, su firmeza en la fe, su actitud de perdón de los verdugos y sus
deseos de cielo: se trata de un escrito de su puño y letra que, estando en la
cárcel, hizo llegar a sus familiares escondido dentro de un pedazo de pan, y
que dice así:
«Queridas hermanas,
cuñadas y sobrinas: Yo estoy bien y muy conformado en la voluntad de Dios.
Espero me diréis como lo pasáis por esa. No padezcáis por mí, pero orad mucho
por mí, pues necesito mucho de vuestras oraciones.
»Queridos míos: Os pido
perdón de todas las ofensas y malos ejemplos que os haya dado; yo también
perdono de todo corazón a todos mis enemigos, pues quiero que Dios me perdone
de todos mis pecados. Encargo mucho a Auxiliadora, a Consuelín y Salvador que
sean muy honestos y piadosos.
»Queridas mías: Pueda ser
que dentro de pocos días me encuentre en la eternidad; acordaos de mí como me
acordaré de vosotras y no temamos que Dios fue por el mismo camino y sin culpa
propia».
En 1939, terminada la
guerra civil, los familiares de fray Salvador acudieron al cementerio municipal
de Valencia, donde se procedió a la exhumación del cadáver, que la familia
reconoció por las ropas que llevaba y por el mismo rostro del finado, pues se
hallaba casi incorrupto. Entonces, los restos fueron trasladados a Manises,
allí recibidos en el patio del monasterio de las religiosas carmelitas
descalzas, donde había estado encerrado fray Salvador y de donde salió para su
inmolación, y finalmente inhumados en el cementerio local junto a otros
mártires. En 1949, los restos mortales de los religiosos y sacerdotes hijos de
Manises que habían sufrido martirio, fueron inhumados en el crucero de la
Parroquia de San Juan Bautista. En 1968, introducida la causa de canonización
de fray Salvador, sus restos fueron trasladados junto al altar de San Francisco
de la misma parroquia.
SOURCE :
https://www.franciscanos.org/santoral/pascualfortuno.html
4 salige fransiskanske
martyrer fra Den spanske borgerkrig (d. 1936/37)
Minnedag:
22. september
En del av gruppen 233 salige martyrer
fra Den spanske borgerkrig
Denne gruppen på 4 salige
martyrer tilhører de 233 martyrene som ble saligkåret den 11. mars 2001. De 233
salige led martyrdøden i de første månedene av Den spanske borgerkrigen
(1936-39). For bakgrunn, se Martyrer fra Den
spanske borgerkrigen.
Martyrgruppen består av 4
medlemmer av fransiskanerordenen (Ordo Fratrum Minorum – OFM). De
tilhørte provinsen Valencia. Helligkåringskongregasjonens dekret som anerkjente
at de var drept som martyrer «av hat mot troen», ble promulgert den 20.
desember 1999. De fikk dermed tittelen Venerabilis, «Ærverdige».
Seremonien på
Petersplassen i Roma var Kirkens hittil største saligkåringsseremoni. Den dagen
var det ikke som det pleier noen bilder av de nye martyrene. I stedet ble det
brukt et felles symbol, nemlig bokstaven «P», som står for Paz (fred), sammen
med et kors og en krone av laurbær. Det er symbolet på sarkofagen til den
hellige diakon og martyr Vincent, skytshelgen for Valencia.
Paven bestemte at
minnedagen for de 233 martyrene skal være 22. september, siden det var denne
datoen flest av martyrene ble drept i Valencia i 1936.
De 4 martyrene er:
I en alder av tolv år
begynte han på fransiskanernes gutteseminar i Balaguer i Lérida, som tilhørte
den fransiskanske provinsen Catalonia, hvor han begynte på de humanistiske
studiene. Disse fullførte han på gutteseminaret i Benissa i Alicante, som
tilhørte fransiskanernes provins Valencia. Han ble den 18. januar 1905 ikledd
fransiskanerdrakten i novisiathuset Santo Espíritu del Monte i Gilet i
Valencia, og der avla han også sine første løfter den 21. januar 1906. Han
studerte filosofi og teologi på fransiskanernes studiehus i Onteniente i
Valencia, og han ble presteviet den 15. august 1913 i Teruel.
Deretter sendte hans
overordnede ham til gutteseminaret i Benissa for å utdanne de yngste i
provinsen. Han fikk deres aktelse og tillit på grunn av sine resultater og sine
pedagogiske kvaliteter. Etter fire år ble han utpekt til å tjenestegjøre
i Custodia de San Antonio i Argentina, som var underlagt provinsen
Valencia. I fem år utøvde han eksemplarisk prestetjeneste i huset i Azul og
andre steder hvor hans overordnede sendte ham.
Da han vendte tilbake til
hjemlandet, viet han seg igjen til utdannelsen av studentene i Benissa. Men han
var snart i klosteret i Pego, og en tid bodde han i klosteret i Segorbe. I 1931
ble han utnevnt til vikar for novisiathuset Santo Espíritu del Monte. Til tross
for sin sangvinske karakter visste han å kontrollere seg selv, og han var
alltid vennlig og elskverdig.
Da borgerkrigen brøt ut i
juli 1936, måtte han og medbrødrene alle forlate klosteret. Han søkte tilflukt
i Villarreal, hvor han først bodde hos foreldrene og deretter hos sin søster
Rosario. Han ble arrestert den 7. september, og ved daggry neste dag, den 8.
september 1936, ble han drept av et knivstikk i brystet i Villareal, på
landeveien mellom Castellón og Benicásim. Han ble gravlagt i Castellón. Men den
3. november 1938, etter at byen var erobret av general Francos tropper, ble
hans jordiske rester flyttet til kirkegården i hjembyen Villarreal. I august
1967, da hans saligkåringssak ble innledet, ble martyrens legeme overført til
klosterkirken i klosteret San Francisco i Villarreal.
Den 3. oktober 1910 ble
han ikledd fransiskanerdrakten i klosteret Santo Espíritu del Monte i Gilet i
Valencia. Samtidig byttet han navn til Placidus (sp: Plácido). Der fullførte
han novisiatet, og den 24. oktober 1911 avla han sine løfter. Han gjennomførte
briljant sine studier i filosofi og teologi i fransiskanerprovinsen Valencias
studiehus og ble presteviet den 21. september 1918.
Han var en mann hengiven
til studier og undervisning, som han kombinerte med utøvelsen av
prestetjenesten. Hans viktigste tjeneste var innen utdannelse i provinsens
formasjonshus og i kollegiet «La Concepción» i Onteniente i Valencia. Han
fremhevet seg som en veltalende forkynner av Guds ord og var svært flittig i
skriftestolen. Han underviste i humanistiske fag ved det fransiskanske
seminaret i Benissa og senere i teologi ved det fransiskanske studiehuset i
Cocentaina, hvor han også var studentmester.
På grunn av sin
intellektuelle kapasitet og sine pedagogiske evner ble han sendt til Roma for
videregående studier (1930-33) ved det pavelige athenaeum Antonianum. Der
fikk han tittelen Lector general ved fakultetet for kirkerett. Han er
den andre studenten fra Antonianum som er saligkåret – den første var en av de
hellige martyrer i Kina i 1900. Da han vendte tilbake til sitt hjemland,
underviste han i teologi ved fransiskanernes studiehus i Onteniente, hvor han
også var superior for den fransiskanske kommuniteten og rektor for kollegiet.
Da Den spanske
borgerkrigen brøt ut den 18. juli 1936, bodde p. Placidus på skolen La
Concepción i Onteniente. Tre dager senere måtte brødrene forlate skolen og de
søkte tilflukt ulike steder. P. Placidus dro til hjembyen Benitachell for å
søke sikkerhet hos slektninger og landsmenn. Han stolte på Guds forsyn og
gjemte seg ikke, men levde et normalt liv i byen.
Men han ble arrestert den
15. august i Benitachell og ble drept den 16. august 1936 i La Plana de Denia i
Alicante, på landeveien mellom Denia og Jávea. Han ble fryktelig lemlestet før
han ble drept. Hans legeme ble i 1967 høytidelig overført til sognekirken i
Benitachell.
Som 16-åring dro han til
klosteret Santo Espíritu del Monte i Gilet i Valencia, hvor han ble ikledd den
fransiskanske drakten den 25. august 1930. Samtidig endret han navn til Alfred
(sp: Alfredo). Proklamasjonen av Den andre spanske republikk den 14. april 1931
med den politiske revolten og det følgende gateopprøret fikk de overordnede til
å oppløse novisiatet i midten av mai og sende novisene hjem til sine familier i
påvente av begivenhetenes gang.
Tretti dager senere ble
novisene invitert til å gjenoppta novisiatet på to ulike steder alt etter hvor
de kom fra: Chelva i Valencia eller Pego i Alicante. Broder Alfred tilbrakte
denne måneden i foreldrenes hus i Bellreguard og fullførte novisiatet i
fransiskanernes hus i Pego. Der avla han sine enkle løfter den 27. september
1931. Han dro snart til klosterskolen i Onteniente, også et fransiskansk formasjonshus,
og der studerte han filosofi og teologi. Han avla sine evige løfter den 5. juli
1936, men var fortsatt ikke ferdig med teologistudiene.
To uker senere, den 18.
juli 1936, brøt Den spanske borgerkrigen ut. Tre dager senere ble munkene i
Onteniente tvunget til å forlate huset og søke tilflukt hver for seg. Den
22-årige Alfred dro til barndomshjemmet i Bellreguard, hvor han bodde en tid i
relativ ro. Hans familie foreslo at han skulle utdanne seg til lærer, men han
avviste dette forslaget fordi han ønsket å bevare sitt fransiskanske kall.
Han ble arrestert søndag
den 4. oktober 1936 og ble umiddelbart henrettet ved skyting klokken tre om
ettermiddagen i Pedrera de Gandía, tre kilometer fra Gandía i retning Valencia.
Han ble skutt sammen med en sekularprest, en fransiskanertertiarbroder og en
legmann. Alle fire ble gravlagt på kirkegården i Gandía. Etter borgerkrigen ble
de den 3. juni 1939 flyttet i en felles kiste til Bellreguard og gravlagt på
kirkegården der dagen etter. Kort før saligkåringen ble de jordiske restene av
broder Alfred identifisert og overført til byens sognekirke.
Han var nært knyttet til
sognemenigheten og var medlem av La Adoración Nocturna og Las
Conferencias de San Vicente de Paúl. På søndag ga han katekeseundervisning til
barna og resiterte rosenkransen med dem. Hvert år dro han noen dager til det
fransiskanske klosteret Santo Espíritu del Monte i Gilet i Valencia, og
utvilsomt gjorde kontakten med munkene at hans fransiskanske kall vokste frem i
ham.
Den 20. januar 1921 ble
han i dette klosteret ikledd fransiskanerdrakten som legbror. Han endret sitt
navn til Salvator (sp: Salvador), og etter avslutningen av novisiatet avla han
sine løfter den 22. januar 1922, 25 år gammel. Sine femten års ordensliv
tilbrakte han i klostrene Santo Espíritu og Benissa, bortsett fra tre år
(1930-33), som han tilbrakte i San Francisco el Grande i Madrid. Han hadde
alltid embetet som sakristan i klosteret.
Da Den spanske
borgerkrigen brøt ut den 18. juli 1936, bodde han i kollegiet i Benissa. Alle
munkene ble tvunget til å forlate kollegiet for å søke tilflukt hver på sin
kant. Salvator tilbrakte de første femten dagene i et hus som tilhørte en
velgjører i samme by. Men for ikke å sette dem i fare når forfølgelsene brøt ut
igjen, dro han snart til Manises, hvor han søkte ly i huset til sin søster
Consuelo. Der levde han et tilbaketrukket liv og hjalp sine slektninger med
arbeidet i huset, men uten å neglisjere sine åndelige øvelser og sin fromme
praksis. Vitner fortalte senere at han hadde en følelse av at han ville lide
martyriet, og det forberedte han seg på i total akseptering av Guds vilje.
Manises var et av
distriktene i Valencia hvor den religiøse forfølgelsen var sterkest, med
arrestasjon og mord på utallige prester, munker og katolske legfolk. Den 13.
oktober kom det militssoldater til Salvators søsters hus med det påskudd å
skulle foreta en registrering. De arresterte ham og brakte ham til byens
karmelittkloster, som var omgjort til fengsel. Der satt han i to uker og
gjennomgikk streng tortur. Han ble skutt om kvelden den 27. oktober i Picadero
de Paterna i Valencia. Han ble gravlagt i en fellesgrav på den kommunale
kirkegården i Valencia, men i en kiste. I 1939, etter borgerkrigen, ble hans
jordiske rester overført til Manises. I 1949 ble legemene til alle drepte
prester og munker i Manises overført til sognet San Juan Bautista i Manises. I
1968, da Salvators saligkåringsprosess ble åpnet, ble hans jordiske rester
flyttet nær alteret for den hellige Frans.
Kilder:
Vatikanets pressekontor, newsaints.faithweb.com, archivalencia.org -
Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2005-06-26 14:20
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SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/4spafrans
27 Ottobre Beato
Salvatore (Salvador) Mollar Ventura Religioso e martire .wmv : https://www.youtube.com/watch?v=QovolzwtBBI
~ Martyrs of the
Religious Persecution during the Spanish Civil War ~ (†1934, 1936-39) [26] :
http://newsaints.faithweb.com/martyrs/MSPC26.htm