lundi 30 décembre 2013

Bienheureuse EUGENIA RAVASCO, vierge et fondatrice de l'Institut des Filles des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie



Bienheureuse Eugénie Ravasco

Fondatrice de l’Institut des Filles des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie (+ 1900)

Béatifiée le 27 avril 2003  à Rome  par Jean Paul II.

"La bienheureuse Eugenia Ravasco se consacra entièrement à la diffusion de l'amour pour les Coeurs du Christ et de Marie. En contemplant ces deux Cœurs, elle se passionna pour le service du prochain et donna sa vie avec joie pour les jeunes et les pauvres. Elle sut s'ouvrir avec clairvoyance aux urgences missionnaires, en consacrant une attention particulière à ceux qui étaient 'loin' de l'Église. 

L'expression: 'faire le bien par amour du Cœur de Jésus' et 'brûler du désir du bien des autres, en particulier de la jeunesse', résume bien son charisme, qu'elle a légué à son Institut." 

(source: homélie du pape Jean-Paul II pour sa béatification)

(1845-1900), biographie - site du Vatican

À Gênes en Ligurie, l’an 1900, la bienheureuse Eugénie Ravasco, fondatrice de l’Institut des Filles des Sacrés-Cœurs de Jésus et Marie, à qui elle confia le soin de former les jeunes filles et de subvenir aux besoins des petits enfants malades.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/10636/Bienheureuse-Eugenie-Ravasco.html

Eugenia Ravasco (1845-1900)

Née à Milan le 4 janvier 1845 dans une famille aisée, elle fut confiée très tôt à des oncles et tantes, après la mort prématurée de ses parents. Elle fut très jeune attirée par le mystère de l'Eucharistie et par le culte des Coeurs de Jésus et de Marie Immaculée. 

En 1863, elle prit conscience de sa vocation et elle se consacra à Dieu malgré les réticences de sa famille. Elle enseigna d'abord le catéchisme et collabora avec les Filles de l'Immaculée dans l'Oeuvre de Sainte-Dorothée et fut Dame de Charité de "Santa Caterina in Portoria". Le 6 décembre 1868, elle fonda la Congrégation religieuse des Filles des Sacrés Coeurs de Jésus et de Marie avec la mission de "faire le bien", notamment à l'égard de la jeunesse. Le projet éducatif de Mère Ravasco était d'éduquer les jeunes et de les former à une vie chrétienne solide, laborieuse et ouverte. 

En 1878, à une époque d'hostilité ouverte contre l'Eglise, elle ouvrit une Ecole "normale" féminine pour former des "maîtresses chrétiennes" au service de la société. En collaboration avec plusieurs prêtres, elle organisa des exercices spirituels, des retraites, des services religieux et de saintes missions populaires, heureuse de voir de nombreux coeurs, chez des personnes de toute extraction sociale, se tourner vers Dieu.

En 1884, avec d'autres consoeurs, elle émit sa profession perpétuelle. Elle oeuvra également au développement et à la pérennité de l'Institut, qui fut approuvé par l'Eglise diocésaine en 1882 et devint de droit pontifical en 1909.

 En 1892, elle fit construire à Genève une "Maison pour les jeunes ouvrières" et fonda en 1898 l'Association Sainte-Zita pour les jeunes travailleuses. 

Elle mourut des suites d'une grave maladie le 30 décembre 1900.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_ravasco_fr.html

CHAPELLE PAPALE POUR LA BÉATIFICATION DE SIX SERVITEURS DE DIEU 

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

II Dimanche de Pâques, 27 avril 2003

1. "Rendez grâce à Yahvé, car il est bon, car éternel est son amour!" (Ps 117, 1). Voici ce que chante l'Eglise aujourd'hui, en ce deuxième dimanche de Pâques, Dimanche de la "Divine Miséricorde". Dans le Mystère pascal, se révèle pleinement le dessein salvifique réconfortant de l'amour miséricordieux de Dieu, dont les saints et les bienheureux du Paradis sont les témoins privilégiés.

Par une coïncidence providentielle, j'ai la joie d'élever aux honneurs des autels six nouveaux bienheureux précisément en ce Dimanche où nous célébrons la "Divine Miséricorde". En chacun d'eux, de manière différente, s'est manifestée la tendre et surprenante miséricorde du Seigneur:  Jacques Alberione, prêtre, Fondateur de la Famille paulinienne; Marco d'Aviano, prêtre, de l'Ordre des Frères mineurs capucins; Maria Cristina Brando, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Soeurs victimes expiatrices de Jésus-Sacrement; Eugenia Ravasco, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Filles des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie; Maria Domenica Mantovani, vierge, Co-fondatrice de l'Institut des Petites Soeurs de la Sainte-Famille; Giulia Salzano, vierge, Fondatrice de la Congrégation des Soeurs catéchistes du Sacré-Coeur.

2. "Ceux-là (ces signes) ont été mis par écrit... pour qu'en croyant vous ayez la vie en son nom" (Jn 20, 31). La Bonne Nouvelle est un message universel destiné aux hommes de tous les temps. Il est personnellement adressé à chacun et demande à être traduit concrètement dans la vie. Lorsque les chrétiens deviennent des "évangiles vivants", ils se transforment en "signes" éloquents de la miséricorde du Seigneur et leur témoignage atteint plus facilement le cæur des personnes. En tant qu'instruments dociles entre les mains de la Divine Providence, ils marquent profondément l'histoire. C'est ce qui s'est produit pour ces six nouveaux bienheureux, qui proviennent de la chère Italie, une terre féconde en saints.

3. Le bienheureux Jacques Alberione comprit la nécessité de faire connaître Jésus-Christ, Chemin, Vérité et Vie, "aux hommes de notre temps, par les moyens de notre temps" - comme il aimait à dire -, et il s'inspira de l'Apôtre Paul, qu'il définissait "le théologien et l'architecte de l'Eglise", demeurant toujours docile et fidèle au Magistère du Successeur de Pierre, "phare" de vérité dans un monde souvent privé de solides références à des idéaux. "Que ce soit un groupe de saints qui utilise ces moyens", aimait à répéter cet apôtre des temps nouveaux.

Quel formidable héritage laisse-t-il à sa Famille religieuse! Puissent ses fils et ses filles spirituelles conserver intact l'esprit des origines, pour répondre de façon adaptée aux exigences de l'évangélisation du monde d'aujourd'hui.

4. C'est à une époque et dans un contexte différents que resplendit la sainteté du bienheureux Marco d'Aviano, dans l'âme duquel brûlait le désir de prière, de silence, d'adoration du mystère de Dieu. Ce contemplatif itinérant sur les routes d'Europe fut au centre d'un vaste renouvellement spirituel, grâce à une courageuse prédication accompagnée de nombreux prodiges. Prophète désarmé de la miséricorde divine, il fut poussé par les circonstances à s'engager activement pour défendre la liberté et l'unité de l'Europe chrétienne. Le bienheureux Marco d'Aviano rappelle au continent européen, qui s'ouvre en ces années à de nouvelles perspectives de coopération, que son unité sera plus solide si elle se fonde sur les racines chrétiennes communes.

5. Ce que Dieu a accompli à travers Maria Cristina Brando est surprenant. Elle possède une spiritualité eucharistique et expiatrice, qui se partage en deux voies, comme "deux branches qui partent du même tronc":  l'amour de Dieu et l'amour pour le prochain. Le désir de prendre part à la passion du Christ est comme "transvasé" dans ses oeuvres éducatives, qui ont pour objectif de rendre les personnes conscientes de leur dignité et de leur permettre de s'ouvrir à l'amour miséricordieux du Seigneur.

6. La bienheureuse Eugenia Ravasco se consacra entièrement à la diffusion de l'amour pour les Coeurs du Christ et de Marie. En contemplant ces deux Coeurs, elle se passionna pour le service du prochain et donna sa vie avec joie pour les jeunes et les pauvres. Elle sut s'ouvrir avec clairvoyance aux urgences missionnaires, en consacrant une attention particulière à ceux qui étaient "loin" de l'Eglise.

L'expression:  "faire le bien par amour du Coeur de Jésus" et "brûler du désir du bien des autres, en particulier de la jeunesse", résume bien son charisme, qu'elle a légué à son Institut.

7. C'est dans le même sillage que se place la bienheureuse Maria Domenica Mantovani. Cette digne fille de la terre véronaise,  disciple du bienheureux Giuseppe Nascimbeni, s'inspira de la sainte Famille de Nazareth pour se faire "toute à tous", toujours attentive aux nécessités du "pauvre peuple". Sa façon d'être fidèle en toute circonstance, jusqu'au dernier souffle, à la volonté de Dieu,  par qui elle se sentait aimée et appelée,  fut  extraordinaire.  Quel bel exemple de sainteté pour chaque croyant!

8. Que dire, ensuite, de la bienheureuse Giulia Salzano? Anticipant l'avenir, elle fut une apôtre de la nouvelle évangélisation, dans laquelle elle unit l'action apostolique à la prière, offerte sans relâche en particulier pour la conversion des personnes "indifférentes".

Cette nouvelle bienheureuse nous encourage à persévérer dans la foi et à ne jamais perdre confiance en Dieu, qui fait tout. Appelés à être les apôtres des temps modernes, puissent les croyants s'inspirer également de la bienheureuse Giulia Salzano, "afin de communiquer à toutes les créatures la charité immen-se du Christ".

9. "Eternelle est la miséricorde de Dieu!", qui resplendit en chacun des nouveaux bienheureux. A travers eux, Dieu a accompli de grandes merveilles! O Seigneur, ta miséricorde est véritablement éternelle! Tu n'abandonnes pas celui qui a recours à Toi. En même temps que ces nouveaux bienheureux, avec une dévotion filiale, nous te répétons:  Jésus, en Toi je place ma confiance! "Iesu, ufam Tobie!":  les paroles de sainte Faustine Kowalska.

Aide-nous, Marie, Mère de la Miséricorde, à proclamer à travers notre existence que "la miséricorde de Dieu est éternelle". Maintenant et toujours. Amen! Alléluia!

© Copyright 2003 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030427_beatification_fr.html

Bse Eugénie (Eugenia) Ravasco

Vierge et fondatrice des

« Filles des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie »

E

ugénie (Eugenia) Ravasco naît à Milan le 4 janvier 1845 dans une famille aisée. Très tôt, après la mort prématurée de ses parents, elle fut confiée à des oncles et tantes. Elle fut très jeune attirée par le mystère de l'Eucharistie et par le culte des Cœurs de Jésus et de Marie Immaculée.

En 1863, elle prit conscience de sa vocation et elle se consacra à Dieu malgré les réticences de sa famille. Elle enseigna d'abord le catéchisme et collabora avec les Filles de l'Immaculée dans l'Œuvre de Sainte-Dorothée et fut « Dame de Charité » de Santa Caterina in Portoria.

Le 6 décembre 1868, elle fonda la congrégation religieuse des Filles des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie avec la mission de « faire le bien », notamment à l'égard de la jeunesse. Le projet éducatif de mère Ravasco était d'éduquer les jeunes et de les former à une vie chrétienne solide, laborieuse et ouverte.

En 1878, à une époque d'hostilité ouverte contre l'Église, elle ouvrit une École normale féminine pour former des « maîtresses chrétiennes » au service de la société. En collaboration avec plusieurs prêtres, elle organisa des exercices spirituels, des retraites, des services religieux et de saintes missions populaires, heureuse de voir de nombreux cœurs, chez des personnes de toute extraction sociale, se tourner vers Dieu.

En 1884, avec d'autres consœurs, elle émit sa profession perpétuelle. Elle œuvra également au développement et à la pérennité de l'Institut, qui fut approuvé par l'Église diocésaine en 1882 et devint de droit pontifical en 1909.

En 1892, elle fit construire à Genève une « Maison pour les jeunes ouvrières » et fonda en 1898 l'Association Sainte-Zita pour les jeunes travailleuses.

Elle meurt des suites d'une grave maladie le 30 décembre 1900.

Son œuvre rassemble, aujourd’hui, près de 500 religieuses, surtout en Amérique latine et en Italie ; mais aussi en Suisse, en Albanie, aux Philippines et en Afrique.

Mère Eugenia Ravasco a été béatifiée, le 27 avril 2003 à Rome, par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui, au cours de l’homélie, a dit :

« La bienheureuse Eugenia Ravasco se consacra entièrement à la diffusion de l'amour pour les Cœurs du Christ et de Marie. En contemplant ces deux Cœurs, elle se passionna pour le service du prochain et donna sa vie avec joie pour les jeunes et les pauvres. Elle sut s'ouvrir avec clairvoyance aux urgences missionnaires, en consacrant une attention particulière à ceux qui étaient ‘loin’ de l'Église. 

L'expression : “faire le bien par amour du Cœur de Jésus” et “brûler du désir du bien des autres, en particulier de la jeunesse”, résume bien son charisme, qu'elle a légué à son Institut. »

SOURCE : https://www.levangileauquotidien.org/FR/display-saint/eab46cc1-58a1-43ac-9cf6-2af6a626475f


Blessed Eugenia Ravasco

Memorial

30 December

Profile

Third of six children born to Francesco Matteo and Carolina Mozzoni Frosconi. Eugenia’s mother died when the girl was three, her father moved with some of the children to GenoaItaly to find work, and Eugenia was raised in Milan by her pious aunt Marietta Anselmi. The family reunited in Genoa in 1852, but Eugenia’s father died in March 1855, and she moved in with her pious relatives Luigi and Elisa Ravasco (and their ten children).

Eugenia grew up in a time when opposition to the Church and the clergy was on the rise, and Freemasons actively opposed the Catholic hierarchy. Her family, however, including her extended one, were open about their faith, and active in their parish life; Eugenia made her First Communion and Confirmation on 21 June 1855, and began a habit of frequent prayer.

In December 1862, uncle Luigi died, and Eugenia took over care of the family. The pious home continued in turmoil as her brother, Ambrose, join the anticlerical forces. Her remaining family wanted Eugenia to marry, but she felt a call to religious life, and during a mission on 31 May 1863, the young woman felt a strong desire to enter a vocation dedicated to the Sacred Heart of Jesus. With the help of her spiritual director she began teaching catechism and helping poor girls, especially those who lived on the street. Other young women joined in her work, and on 6 December 1868, with the help of Canon Magnasco, she founded the Sisters of the Sacred Hearts of Jesus and Mary (Ravasco Institute) to teach catechism and open secular schools for the poor.

Mother Eugenia served the rest of her life as first Supererior to the Congregation and worked with great courage in the face of growing anticlerical persecution in her region. She travelled ItalyFrance and Switzerland to start new communities, teach, give direction to new sisters, and correct the antiCatholic press. The Congregation received diocesan approval in 1882, the first group of sisters made their perpetual profession in 1884, and they received papal approval in 1909. Today the Sisters work in AlbaniaItalySwitzerlandArgentinaBoliviaChileColombiaMexicoParaguayVenezuelaAfrica and the Philippines in schools, parishes and missions, dedicated to youth, the poor, and promoting the dignity of women.

Born

4 January 1845 at MilanItaly

Died

30 December 1900 at GenoaItaly of natural causes

Venerated

1 July 2000 by Pope John Paul II

Beatified

27 April 2003 by Pope John Paul II

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Hagiography Circle

uCatholic

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

sites en français

La fête des prénoms

fonti in italiano

Cathopedia

Santi e Beati

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

Readings

Live in abandonment to God and in the hands of Mary Immaculate. – Blessed Eugenia

Blessed Eugenia Ravasco was wholly concerned with spreading love for the Hearts of Christ and Mary. Contemplating these two Hearts, she was passionately devoted to serving her neighbour and joyfully devoted her whole life to young people and the poor. With foresight, she was able to open herself to the pressing needs of the mission, with special concern for those who had “fallen away” from the Church. The words “doing good for love of the Heart of Jesus”, and “burning with desire for the good of others, especially young people” neatly sum up the charism she bestowed on her institute. – Pope John Paul II, from his homily during the beatfication of Blessed Eugenia

MLA Citation

“Blessed Eugenia Ravasco“. CatholicSaints.Info. 19 February 2022. Web. 30 December 2022. <https://catholicsaints.info/blessed-eugenia-ravasco/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-eugenia-ravasco/

Bl. Eugenia Ravasco

Eugenia Ravasco was born on 4 January 1845 in Milan, Italy, the third of Francesco Matteo and Carolina Mozzoni Frosconi’s six children. When she was three years old her mother died and her father moved to Genoa where his two brothers lived, taking with him his eldest son, Ambrose, and the youngest daughter, Elisa. Eugenia remained in Milan with her Aunt Marietta Anselmi, who became a second mother to her and carefully educated her in the faith.

In 1852, the family was reunited in Genoa and following her father’s death in March 1855, Eugenia went to live for some time with her uncle Luigi Ravasco and her aunt Elisa and their 10 children. Luigi Ravasco was careful to give his nephews and nieces a Christian upbringing. He was well aware of the anticlericalism on the rise in Italy at the time and of the efforts of the Freemasons, and was especially worried about Eugenia’s brother, Ambrose, who had come under the influence of this spreading problem.

From early adolescence, Eugenia was deeply influenced by her uncle’s responsible Christian example and his generosity towards the poor. Unlike her shy younger sister, Elisa, Eugenia was expansive and energetic and loved to serve others. Eucharistic worship, together with devotion to the Sacred Hearts of Jesus and Mary, became an essential part of her spirituality.

On 21 June 1855, Eugenia made her First Communion and Confirmation in St Ambrose’s Church and from that day on, whenever she passed a church she would enter it to pray. God was preparing her for greater things.

In December 1862, her Uncle died, leaving Eugenia with the responsibility of caring for the family. With the help of God and the advice of Canon Salvatore Magnasco, she valiantly faced the problems caused by her brother. Aunt Marietta joined Eugenia to help the family. Both made every effort to rescue Ambrose, but without success.

Although her aunt wanted her to marry, Eugenia prayed that the Lord would show her the path to take, since she felt a growing inner call to religious life. On 31 May 1863 she received an answer as she entered the Church of St Sabina to pray. Fr Giacinto Bianchi, an ardent missionary of the Sacred Heart, was celebrating Mass. When she heard him say to the faithful, “Is there no one out there who feels called to dedicate themselves to doing good for love of the Heart of Jesus?”, Eugenia understood that God was speaking to her, calling her to him through the Sacred Heart of Jesus.

Eugenia found a spiritual director to help her discern what she was feeling, and shortly thereafter she began to teach catechism in the parish church to the disadvantaged young girls of the city. Her aunt and those close to her were against this, especially because these girls were unmannered and street-wise. But Eugenia persevered, accepting with patience the humiliations that she received from all sides. Little by little, she won the young girls over, organizing day trips and games for them and gaining their trust. She reached out to the most uneducated, neglected girls who, left to themselves, were in danger of going down the same errant path as her brother Ambrose.

As time went on, Eugenia felt that God was calling her to found a religious order that would form “honest citizens in society and saints in Heaven”. Other young women had also joined her in this effort. On 6 December 1868, when she was 23 years old, she founded the religious congregation of the Sisters of the Sacred Hearts of Jesus and Mary. Canon (later Archbishop) Magnasco had prepared her carefully and she continued, together with the sisters, to teach catechism and to open schools.

Despite open hostility towards the Church and the activity of the Freemasons, Mother Eugenia opened in 1878 a school for girls to give them Christian instruction and to prepare “Christian teachers” for the future. She proved courageous in the face of the persecution and ridicule she received from the local press. She also gave particular attention to the dying, the imprisoned and those away from the Church. Notwithstanding her poor health, she travelled around Italy and to France and Switzerland, opening new communities and attracting religious vocations.

In 1882 the Congregation received diocesan approval and in 1884, together with her sisters, Mother Eugenia made her perpetual profession. She guided the foundations and her sisters with love and prudence, giving them as model the Sacred Hearts of Jesus and Mary. Her apostolic ideal in life was “to burn with the desire to do good to others, especially to youth”, and to “live in abbandonment to God and in the hands of Mary Immaculate”. Mother Eugenia Ravasco died on 30 December 1900 in Genoa, consumed by illness. And in 1909 the Congregation she founded received Pontifical approval.

Today the Congregation of the Sisters of the Sacred Hearts of Jesus and Mary (also known as the “Ravasco Institute”) are present in Albania, Italy, Switzerland, Argentina, Bolivia, Chile, Colombia, Mexico, Paraguay, Venezuela, Africa and the Philippines. They continue their work in schools, parishes and missions and are especially dedicated to serving youth and the needy and to promoting the dignity of women.

SOURCE : http://www.ucatholic.com/saints/bl-eugenia-ravasco/

Eugenia Ravasco (1845-1900)

Eugenia Ravasco was born on 4 January 1845 in Milan, Italy, the third of Francesco Matteo and Carolina Mozzoni Frosconi's six children. When she was three years old her mother died and her father moved to Genoa where his two brothers lived, taking with him his eldest son, Ambrose, and the youngest daughter, Elisa. Eugenia remained in Milan with her Aunt Marietta Anselmi, who became a second mother to her and carefully educated her in the faith.

In 1852, the family was reunited in Genoa and following her father's death in March 1855, Eugenia went to live for some time with her uncle Luigi Ravasco and her aunt Elisa and their 10 children. Luigi Ravasco was careful to give his nephews and nieces a Christian upbringing. He was well aware of the anticlericalism on the rise in Italy at the time and of the efforts of the Freemasons, and was especially worried about Eugenia's brother, Ambrose, who had come under the influence of this spreading problem.

From early adolescence, Eugenia was deeply influenced by her uncle's responsible Christian example and his generosity towards the poor. Unlike her shy younger sister, Elisa, Eugenia was expansive and energetic and loved to serve others. Eucharistic worship, together with devotion to the Sacred Hearts of Jesus and Mary, became an essential part of her spirituality.

On 21 June 1855, Eugenia made her First Communion and Confirmation in St Ambrose's Church and from that day on, whenever she passed a church she would enter it to pray. God was preparing her for greater things.

In December 1862, her Uncle died, leaving Eugenia with the responsibility of caring for the family. With the help of God and the advice of Canon Salvatore Magnasco, she valiantly faced the problems caused by her brother. Aunt Marietta joined Eugenia to help the family. Both made every effort to rescue Ambrose, but without success.

Although her aunt wanted her to marry, Eugenia prayed that the Lord would show her the path to take, since she felt a growing inner call to religious life. On 31 May 1863 she received an answer as she entered the Church of St Sabina to pray. Fr Giacinto Bianchi, an ardent missionary of the Sacred Heart, was celebrating Mass. When she heard him say to the faithful, "Is there no one out there who feels called to dedicate themselves to doing good for love of the Heart of Jesus?", Eugenia understood that God was speaking to her, calling her to him through the Sacred Heart of Jesus.

Eugenia found a spiritual director to help her discern what she was feeling, and shortly thereafter she began to teach catechism in the parish church to the disadvantaged young girls of the city. Her aunt and those close to her were against this, especially because these girls were unmannered and street-wise. But Eugenia persevered, accepting with patience the humiliations that she received from all sides. Little by little, she won the young girls over, organizing day trips and games for them and gaining their trust. She reached out to the most uneducated, neglected girls who, left to themselves, were in danger of going down the same errant path as her brother Ambrose.

As time went on, Eugenia felt that God was calling her to found a religious order that would form "honest citizens in society and saints in Heaven". Other young women had also joined her in this effort. On 6 December 1868, when she was 23 years old, she founded the religious congregation of the Sisters of the Sacred Hearts of Jesus and Mary. Canon (later Archbishop) Magnasco had prepared her carefully and she continued, together with the sisters, to teach catechism and to open schools.

Despite open hostility towards the Church and the activity of the Freemasons, Mother Eugenia opened in 1878 a school for girls to give them Christian instruction and to prepare "Christian teachers" for the future. She proved courageous in the face of the persecution and ridicule she received from the local press. She also gave particular attention to the dying, the imprisoned and those away from the Church. Notwithstanding her poor health, she travelled around Italy and to France and Switzerland, opening new communities and attracting religious vocations.

In 1882 the Congregation received diocesan approval and in 1884, together with her sisters, Mother Eugenia made her perpetual profession. She guided the foundations and her sisters with love and prudence, giving them as model the Sacred Hearts of Jesus and Mary. Her apostolic ideal in life was "to burn with the desire to do good to others, especially to youth", and to "live in abbandonment to God and in the hands of Mary Immaculate". Mother Eugenia Ravasco died on 30 December 1900 in Genoa, consumed by illness. And in 1909 the Congregation she founded received Pontifical approval.

Today the Congregation of the Sisters of the Sacred Hearts of Jesus and Mary (also known as the "Ravasco Institute") are present in Albania, Italy, Switzerland, Argentina, Bolivia, Chile, Colombia, Mexico, Paraguay, Venezuela, Africa and the Philippines. They continue their work in schools, parishes and missions and are especially dedicated to serving youth and the needy and to promoting the dignity of women.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_ravasco_en.html

BEATIFICATION OF SIX NEW SERVANTS OF GOD

HOMILY OF JOHN PAUL II

II Sunday of Easter, 27 April 2003

1. "Give thanks to the Lord for he is good, his love endures forever (Ps 117[118]: 1). This is what the Church sings today on this Second Sunday of Easter, Divine Mercy Sunday. In the Paschal Mystery, the comforting design of salvation, God's merciful love whose privileged witnesses are the saints and blesseds in Heaven, is fully revealed.

By a providential coincidence, I have the joy of raising six new Blesseds to the honours of the altars on this very Sunday on which we celebrate the "Divine Mercy". Each one of them, in a different way, expressed the Lord's tender and wonderful mercy: James Alberione, a priest, Founder of the Pauline Family; Mark of Aviano, a priest of the Order of Friars Minor Capuchin; Maria Christina Brando, virgin, Foundress of the Congregation of the Sisters, Expiatory Victims of Jesus in the Blessed Sacrament; Eugenia Ravasco, virgin, Foundress of the Congregations of the Daughters of the Sacred Hearts of Jesus and Mary; Maria Domenica Mantovani, virgin, Co-Foundress of the Institute of the Little Sisters of the Holy Family; Julia Salzano, virgin, Foundress of the Congregation of the Catechist Sisters of the Sacred Heart.

2. "These (signs) are written... that believing you may have life in his Name" (Jn 20: 31). The Good News is a universal message destined for the people of all times. It is personally addressed to each one and asks to be expressed in his life style. When Christians become "living Gospels", they are transformed into eloquent "signs" of the Lord's mercy and their witness touches others' hearts more easily. As docile instruments in the hands of divine Providence, they have a profound effect on history. This is how it was with these six new Blesseds, who come from beloved Italy, a land rich in saints.

3. Bl. James Alberione felt the need to make Jesus Christ, the Way, the Truth and the Life, known "to all people of our time with the means of our time", as he liked to say. He was inspired by the Apostle Paul, whom he described as a "theologian and architect of the Church", remaining ever docile and faithful to the Magisterium of the Successor of Peter, a "beacon" of truth in a world that is so often devoid of sound spiritual references. "May there be a group of saints to use these means", this apostle of the new times was in the habit of repeating.

What a formidable heritage he left his religious family! May his spiritual sons and daughters keep intact the spirit of their origins, to respond adequately to the needs of evangelization in the contemporary world.

4. In a different time and context, Bl. Mark of Aviano shone with holiness as his soul burned with a longing for prayer, silence and adoration of God's mystery. This contemplative who journeyed along the highways of Europe was the centre of a wide-reaching spiritual renewal, thanks to his courageous preaching that was accompanied by numerous miracles. An unarmed prophet of divine mercy, he was impelled by circumstances to be actively committed to defending the freedom and unity of Christian Europe. Bl. Mark of Aviano reminds the European continent, opening up in these years to new prospects of cooperation, that its unity will be sounder if it is based on its common Christian roots.

5. All that God worked through Maria Christina Brando is astonishing. Her Eucharistic and expiatory spirituality is expressed in two lines, like "two branches that stem from the same trunk": love of God and love of neighbour. Her desire to take part in Christ's passion, as it were, "overflowed" into educational works, for the purpose of making people aware of their dignity and open to the Lord's merciful love.

6. Bl. Eugenia Ravasco was wholly concerned with spreading love for the Hearts of Christ and Mary. Contemplating these two Hearts, she was passionately devoted to serving her neighbour and joyfully devoted her whole life to young people and the poor. With foresight, she was able to open herself to the pressing needs of the mission, with special concern for those who had "fallen away" from the Church.

The words "doing good for love of the Heart of Jesus", and "burning with desire for the good of others, especially young people" neatly sum up the charism she bestowed on her institute.

7. Bl. Maria Domenica Mantovani followed the same path. This praiseworthy daughter of the region of Verona, a disciple of Bl. Giuseppe Nascimbeni, was inspired by the Holy Family of Nazareth to make herself "all things to all people", ever attentive to the needs of the "poor people". She was extraordinarily faithful, in all circmstances and to her last breath, to the will of God, by whom she felt loved and called. What a fine example of holiness for every believer!

8. Then, what can I say about Blessed Julia Salzano? In advance of her time, she was an apostle of the new evangelization in which she combined apostolic activity with prayer, offered ceaselessly, especially for the conversion of the "indifferent".

This new Blessed encourages us to persevere in faith and never to lose our confidence in God who does all things. Called to be the apostles of modern times, may believers also be inspired by Bl. Julia Salzano "to instil in many creatures the immense charity of Christ".

9. "Eternal is God's mercy" which shines in each one of the new Blesseds. Through them God has worked great marvels! Truly eternal, O Lord, is your mercy! You never abandon those who turn to you. With these new blesseds let us repeat to you with filial confidence:

"Jesus, I trust in you! Iezu, ufam Tobie!", the words of St Faustina Kowalska.

Help us, Mary, Mother of Mercy, to proclaim with our lives that "God's love endures for ever".

Now and forever. Amen! Alleluia!

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030427_beatification.html

Beata Eugenia Ravasco Fondatrice

30 dicembre

Milano, 4 gennaio 1845 - Genova, 30 dicembre 1900

Nacque a Milano il 4 gennaio 1845 in una famiglia nobile e agiata, di sani principi cristiani. Eugenia Ravasco rimase però, già da bambina, orfana dei genitori e affidata agli zii, dai quali apprese un grande amore per i poveri. Erede di un ingente patrimonio, fu promessa in sposa a un marchese, ma Eugenia volle consacrarsi al S. Cuore di Gesù, cominciando a prestare la sua opera nelle parrocchie e negli ospedali. Dopo la morte della sorella, nel 1868, ospitò nella sua casa, con il consenso della diocesi, l'«Associazione per il bene», che sarebbe divenuta la congregazione delle Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria, con lo scopo di creare scuole e laboratori per i giovani, l'educazione degli adolescenti, dei bimbi poveri e l'assistenza degli ammalati. Nel 1883 la comunità venne aggregata all'Ordine dei Cappuccini. Coinvolse vescovi e ministri, viaggiò per la sua diffusione per l'Italia e l'Europa, scrisse oltre duemila lettere. Morì a Genova il 30 dicembre 1900. È stata beatificata da Giovanni Paolo II nel 2003. (Avvenire)

Martirologio Romano: A Genova, beata Eugenia Ravasco, vergine, che fondò l’Istituto delle Suore Figlie dei Sacratissimi Cuori di Gesù e di Maria, alle cui cure affidò l’educazione della gioventù femminile e la dedizione alle necessità dei malati e dei bambini. 

Eugenia Ravasco nacque a Milano il 4 gennaio 1845 in una famiglia nobile ed agiata, di sani principi cristiani, ma conobbe sin dall’infanzia la sofferenza. 

Infatti fin da bambina rimase orfana dei genitori, venendo affidata alla zia Marietta Anselmi a Genova; dagli zii assimilò un grande amore per i poveri e già in quegli anni ebbe come direttore spirituale il canonico Salvatore Magnasco, che in seguito diventerà arcivescovo di Genova. 

Erede di un ingente patrimonio, suo padre era un banchiere, fu promessa in sposa ad un marchese, ma Eugenia volle consacrarsi al S. Cuore di Gesù, cominciando a prestare la sua opera nelle parrocchie e negli ospedali della città, sotto la guida del sacerdote Giuseppe Como e poi del gesuita Luigi Persoglio. 

Dopo la morte della sorella, nel 1868 ospitò a casa sua, con il consenso del vicario della diocesi genovese mons. Magnasco, l’”Associazione per il bene”, i cui membri sarebbero divenuti le “Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria”, congregazione da lei fondata, con lo scopo di creare scuole, associazioni e laboratori per i giovani, l’educazione degli adolescenti, specialmente dei bimbi poveri e l’assistenza degli ammalati. 

Insieme alle prime 18 suore, Eugenia Ravasco emise i voti perpetui; nel contempo con la collaborazione del gesuita Persoglio, formulò le regole per l’Istituzione. 

Nel 1882 arrivò il riconoscimento canonico e nel 1883 la Comunità venne aggregata all’Ordine dei Cappuccini; coinvolse vescovi e ministri per il progredire dell’Opera, viaggiò per la sua diffusione per l’Italia e l’Europa, scrisse oltre duemila lettere. 

Fu una donna, che nella mischia del cambiamento storico-culturale del secondo Ottocento, volle promuovere la condizione della donna, diremmo una vera femminista; la vita di madre Eugenia fu tutta per la Chiesa, i giovani ed i poveri, attinse la sua forza nell’Eucaristia, prendendo come modelli i Cuori di Gesù e di Maria. 

Le suore della Congregazione delle “Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria” sono oggi più di 500. La madre fondatrice morì a Genova il 30 dicembre 1900, venne tumulata prima nel cimitero cittadino a Staglieno e poi in seguito traslata nella cripta della Casa-madre dell’Istituto. 

Dal 1945 iniziarono i processi canonici per la sua beatificazione; infine il 27 aprile del 2003, papa Giovanni Paolo II l’ha beatificata in Piazza S. Pietro a Roma.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91505

Beata Eugenia Ravasco Vergine e fondatrice

30 dicembre

Milano, 4 gennaio 1845 - Genova, 30 dicembre 1900

Nacque a Milano il 4 gennaio 1845 in una famiglia nobile e agiata, di sani principi cristiani. Eugenia Ravasco rimase però, già da bambina, orfana dei genitori e affidata agli zii, dai quali apprese un grande amore per i poveri. Erede di un ingente patrimonio, fu promessa in sposa a un marchese, ma Eugenia volle consacrarsi al S. Cuore di Gesù, cominciando a prestare la sua opera nelle parrocchie e negli ospedali. Dopo la morte della sorella, nel 1868, ospitò nella sua casa, con il consenso della diocesi, l'«Associazione per il bene», che sarebbe divenuta la congregazione delle Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria, con lo scopo di creare scuole e laboratori per i giovani, l'educazione degli adolescenti, dei bimbi poveri e l'assistenza degli ammalati. Nel 1883 la comunità venne aggregata all'Ordine dei Cappuccini. Coinvolse vescovi e ministri, viaggiò per la sua diffusione per l'Italia e l'Europa, scrisse oltre duemila lettere. Morì a Genova il 30 dicembre 1900. È stata beatificata da Giovanni Paolo II nel 2003.

Martirologio Romano: A Genova, beata Eugenia Ravasco, vergine, che fondò l’Istituto delle Suore Figlie dei Sacratissimi Cuori di Gesù e di Maria, alle cui cure affidò l’educazione della gioventù femminile e la dedizione alle necessità dei malati e dei bambini.

Famiglia e infanzia

Eugenia Ravasco nacque a Milano il 4 gennaio 1845, terza dei sei figli di Francesco Matteo Ravasco e Carolina Frasconi Mozzoni. Fu battezzata lo stesso giorno della nascita nella chiesa milanese di Santa Maria della Passione. La sua famiglia era nobile ed agiata: il padre era un banchiere, mentre la madre era una contessa; entrambi erano di sani principi cristiani.

Da bambina rimase orfana di madre, morta nel 1847 a 33 anni. Sconvolto dal dolore, che peggiorò con la morte della secondogenita Costanza, avvenuta poco dopo la scomparsa della madre, Francesco Ravasco decise di tornare nella sua città natale, Genova.

Tuttavia, portò con sé solo il figlio Ambrogio, di nove anni maggiore di Eugenia, ed Elisa, l’ultima nata, di appena un anno e mezzo. Per la sua salute malferma, Eugenia rimase a Milano, venendo affidata alla zia Marietta Anselmi. Fu amata da lei, che non aveva avuto figli propri, con affetto realmente materno. Compì la sua istruzione iniziale sotto la guida di precettori privati.

A Genova, dallo zio Luigi

Nel 1852 fu invitata dallo zio Luigi, fratello del padre, a raggiungerlo a Genova: papà Francesco non si era liberato dalla sua crisi, anche perché Ambrogio gli dava molte preoccupazioni a causa della sua condotta dissipata. Eugenia soffrì molto per il distacco dalla zia, tanto da ammalarsi. Il suo arrivo non portò a un miglioramento: il padre morì il 20 marzo 1855.

Eugenia fu quindi presa sotto la tutela dello zio Luigi e della moglie di lui, Elisa Parodi, che a loro volta avevano dieci figli: da loro assimilò un grande amore per i poveri. Si affezionò in maniera speciale a sua sorella Elisa: con lei stabilì anche una sintonia profonda sul piano spirituale.

Il 21 giugno 1855, nella Chiesa di Sant’Ambrogio (oggi del Gesù) a Genova, Eugenia ricevette la Prima Comunione e la Cresima da monsignor Charvaz, arcivescovo di Genova. Si era preparata sotto la guida del canonico Salvatore Magnasco, poi vicario generale della diocesi di Genova, che divenne il suo direttore spirituale.

Sotto un’istitutrice severa

Le due sorelle rimasero dagli zii finché lo zio Luigi non diede loro un appartamento separato, dove vissero con un’istitutrice, la signora Marianna Serra vedova Tanlongo. Eugenia era più vivace della sorella minore, quindi faticò parecchio per sottostare agli ordini dell’istitutrice.

Il fratello Ambrogio, invece, era stato affidato a un uomo di fiducia dello zio, ma costui non lo teneva affatto sotto controllo. Eugenia provò più volte ad avvertire il fratello e fu perfino minacciata di morte da lui, armato di rivoltella.

Erede, ma non felice

Nel dicembre 1862 morì lo zio Luigi: Eugenia divenne quindi erede di un ingente patrimonio. Con accortezza seppe liberarsi dalle mire dell’amministratore che stava portando Ambrogio verso il tracollo finanziario, diventando di fatto padrona di casa. Il nuovo tutore suo e dei fratelli divenne il marchese Bartolomeo Cataldi, che lei conosceva bene.

Eugenia cercava di essere forte, ma rischiava di seguire lo stesso cammino del padre. A salvarla furono due persone: una cugina, Damaride Parodi, che l’invitò a pregare e ad affidarsi alla Madonna, e il canonico Magnasco, il quale l’avviò al volontariato nell’ospedale di Pammatone tra le Dame di Carità di Santa Caterina in Portoria, perché familiarizzasse col mondo della sofferenza fisica.

Un fidanzamento per convenienza

La zia Marietta, che si era trasferita a Genova per aiutarla, sognava per Eugenia una sistemazione conveniente al suo rango. Durante le vacanze nella località di Murta, la ragazza aveva conosciuto il marchese De Ferrari, un ricco proprietario terriero: la zia riuscì a combinare il fidanzamento.

Tuttavia, appena intuì che quello sarebbe stato un matrimonio d’interesse, Eugenia troncò la relazione. Dentro di sé, infatti, si chiedeva da tempo se Dio non avesse altro in serbo per lei.

L’intuizione del 31 maggio 1863

La sera del 31 maggio 1863, Eugenia stava tornando a casa insieme alla sua dama di compagnia, Carla Serra, quando passò per la chiesa di Santa Sabina. Benché stanca, pensò di entrare per una visita a Gesù nel Tabernacolo.

Proprio in quel momento, un sacerdote, don Giacinto Bianchi (Venerabile dal 2008), domandava ai fedeli riuniti in chiesa: «Non c’è proprio nessuno tra voi che si voglia dedicare al bene per amore del Cuore di Gesù?».

Convinta che Dio parlasse attraverso quel sacerdote, Eugenia cadde in ginocchio e, tra le lacrime, pregò: «O Gesù, se io devo essere quest’a¬nima scelta da voi per fare questo bene, insegnatemi il modo, datemene l’opportunità; prendetemi per ma¬no, mandatemi qualcuno a picchiare alla mia porta».

Catechista

Circa quindici giorni dopo, qualcuno bussò alla porta del suo appartamento: erano due ragazze, Adele Molinari e Maria Ferro. Una di loro aveva visto Eugenia pregare e piangere a lungo nella chiesa di santa Sabina, anche dopo la fine della predica di padre Bianchi.

Le ragazze, appartenenti alla Pia Unione delle Figlie di Santa Maria Immacolata, fondata dal parroco di Santa Sabina don Giuseppe Frassinetti (Venerabile dal 1991), volevano proporle di aiutarle a insegnare il catechismo presso la chiesa del Carmine. Eugenia fece una novena, poi acconsentì, a costo di scontrarsi col parere avverso di zia Marietta.

Gli inizi non furono facili: almeno una volta, Eugenia fu sul punto di lasciar perdere, ma Adele le ricordò che a Gesù non sempre andava tutto bene. Da allora s’impegnò ancora di più: il risultato fu che le ragazze accorrevano sempre più numerose alle attività di svago e di preghiera organizzate da lei.

Un’opera a sé

Adele pensava che l’opera catechistica di Eugenia dovesse rientrare in quella di don Frassinetti. Lei chiese quindi consiglio al canonico Magnasco: «Aprite voi una casa, e sarete indipendente nel fare tutto il bene che volete», fu la sua replica.

Di conseguenza, Eugenia rinunciò alla fusione e aprì la porta di casa sua alle giovani che volessero frequentarla per incontri di preghiera, conversazioni religiose e letture spirituali: chiamò l’opera «Associazione per il bene». A lei e ad Adele Molinari si aggregarono poi Carla Serra e Luigia Scionico.

Il 6 dicembre 1868 monsignor Magnasco, dopo aver preparato le quattro giovani con un corso di Esercizi spirituali, accolse il loro proposito di «fare il bene» specialmente alla gioventù e consegnò loro un abito grigio-violaceo con collo bianco, completato dal velo tipico delle dame genovesi.

Le prime iniziative

Oltre all’opera catechistica al Carmine, Eugenia impiantò un laboratorio di ricamo, cucito e confezione di fiori artificiali, per allontanare le ragazze dalla strada. Si occupò anche di seguire la Congregazione del Catechismo di Perseveranza per signore borghesi, alla quale fu indirizzata da monsignor Magnasco.

Intanto la vecchia casa di via del Canneto non bastava più a contenere le frequentanti, così l’opera dovette traslocare. Fu acquistata una villa, appartenuta ai marchesi Gropallo, situata sul colle Carignano: divenne ben presto un centro di animazione culturale e spirituale, con attività per tutti i ceti sociali, anche se riservate alle donne.

La scuola magistrale e gli ostacoli da parte anticlericale

Progressivamente, Eugenia rimase convinta della necessità di formare pienamente le bambine e le ragazze. Decise quindi di istituire una scuola elementare gratuita, ma servivano maestre diplomate: l’arrivo di Maria Lavarello e di altre due maestre, Isabella e Zita, le concesse di attuare il progetto.

Perché le allieve interne e le sue collaboratrici fossero debitamente preparate, inaugurò anche una scuola normale, ossia una scuola per ottenere il diploma di maestra; in seguito allargò la frequenza anche ad allieve esterne.

Tuttavia, la stampa anticlericale iniziò a criticare pesantemente le scuole di Eugenia, proprio quando lei aveva iniziato le pratiche per ottenere il loro riconoscimento legale. Tentò in ogni modo di difendere la libertà delle sue realizzazioni, appellandosi al Ministro della Pubblica Istruzione e incontrandolo personalmente, ma non riuscì nel suo intento; dovette quindi ridurre il numero delle allieve e far andare avanti la scuola come istituto privato non parificato.

Il riconoscimento diocesano

Nel frattempo, in collaborazione col gesuita padre Luigi Pertoglio, Eugenia procedette alla stesura delle Regole per sé e per le sue compagne. Stabilì anche il nome della loro famiglia religiosa: Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e di Maria.

Quasi a consolarla delle prove subite riguardo alla questione della scuola magistrale, il 12 gennaio 1882 le arrivò una notizia lieta: monsignor Magnasco, diventato arcivescovo di Genova nel 1871, riconosceva ufficialmente la sua istituzione. Così, il 14 ottobre 1884, le prime suore ed Eugenia, ormai Madre fondatrice, professarono i voti religiosi nella cappella di Villa Gropallo, diventata Casa madre della Congregazione.

La congregazione si espande

La buona fama delle Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria varcò i confini regionali. La prima casa fuori dalla Liguria era stata fondata nel 1880 a Resina, oggi Ercolano, in provincia di Napoli. Seguirono quelle di Levanto, Corcía¬go, Colazza, Levo e San Maurizio e Ronco di Ghiffa, sul Lago Maggiore. Nel 1899, poi, madre Eugenia iniziò le pratiche per una fondazione a Roma.

Nonostante la sua salute, mai stata florida, avesse iniziato a darle qualche fastidio in più, viaggiò all’estero e in Italia, per informarsi su come funzionassero le migliori istituzioni educative. Ricevette le maggiori influenze, anche per quanto riguarda il suo sistema educativo, dai Fratelli delle Scuole Cristiane, fondati da san Giovanni Battista de La Salle, ma anche dai Salesiani: conobbe personalmente san Giovanni Bosco, loro fondatore, e intrattenne con lui una fitta corrispondenza.

Lo stile di madre Eugenia

Il carattere espansivo che madre Eugenia aveva avuto nell’infanzia aveva lasciato il posto, anche a causa di quanto aveva vissuto, a un piglio deciso e non poco autoritario. Era il suo modo di seguire con attenzione le varie case che si aprivano e la formazione delle nuove suore. «Dio solo» era il suo motto: intendeva mettere Dio al primo posto e insegnava a farlo anche alle sue figlie spirituali.

Alle allieve raccomandava, comunque, di restare santamente allegre. A una di loro scrisse: «Divertiti, ma custodisci la mente e il cuore. Divertiti, ma le comunioni che fai siano fervorose. Divertiti, ma non dimenticare la tua tenera Madre Maria Santissima. Divertiti, ma la preghiera e la meditazione accompagnino le tue opere durante la giornata, ricordando che solo un attimo di amore di Dio vale più di tutte le bellezze e le ricchezze del mondo intero».

Gli ultimi anni e la morte

I disturbi di salute di madre Eugenia si moltiplicarono sempre di più: aveva problemi cardiaci, era affetta da diabete, spesso aveva coliche epatiche e anche la pleurite. Spesso doveva fermarsi per qualche tempo, ma riprendeva subito la sua attività. Dal 1876, ormai, si muoveva solo in carrozzella.

Oltre alla propria condizione fisica, le questioni burocratiche legate alle varie case la facevano penare. Ad esempio, la costruzione della nuova sede dell’educandato la lasciò senza soldi. Inoltre, aveva un rapporto molto difficile con la vicaria generale, che la osteggiò particolarmente nei suoi ultimi cinque anni di vita. Infine, il fratello Ambrogio, malato di mente, morì senza riacquistare la lucidità neppure per un momento: madre Eugenia aveva pregato a lungo per lui, nel suo pellegrinaggio a Lourdes del 1879.

Il 30 dicembre 1900 fu il suo turno, nella Casa madre del suo Istituto. Prima di rendere l’anima a Dio, a 55 anni, diede un’ultima raccomandazione: «Vi lascio tutte nel Cuore di Gesù».

La causa di beatificazione

La causa di beatificazione di madre Eugenia fu istruita nella diocesi di Genova, a partire dal 1948. Secondo le procedure in vigore, il 10 dicembre 1964 si ebbe il decreto sugli scritti, mentre l’introduzione della causa, ossia l’inizio della fase romana, avvenne il 26 gennaio 1981. Il decreto di convalida del processo informativo diocesano e di quello apostolico porta la data del 18 aprile 1986.

La “Positio super virtutibus”, consegnata nel 1992, fu esaminata dai Consultori teologi della Congregazione delle Cause dei Santi il 14 marzo 2000, mentre il 6 giugno dello stesso anno i cardinali e i vescovi membri della stessa congregazione la valutarono positivamente. Infine, il 1° luglio 2000, il Papa san Giovanni Paolo II autorizzava la promulgazione del decreto con cui madre Eugenia Ravasco veniva dichiarata Venerabile.

Il miracolo e la beatificazione

Come potenziale miracolo per ottenere la beatificazione fu considerato il caso di Eilen Jiménez Cardozo, una bambina di Cochabamba, in Bolivia. Rimasta paralizzata per quattro anni, aveva ripreso a camminare dopo che fu espressamente chiesta l’intercessione di madre Eugenia per lei.

Il decreto di convalida dell’inchiesta diocesana sull’asserito miracolo è stato emesso il 17 ottobre 1998. La Commissione medica della Congregazione delle Cause dei Santi, il 17 gennaio 2002, si pronunciò a favore dell’inspiegabilità scientifica della guarigione. I consultori teologi, il 14 maggio seguente, confermarono il nesso tra la guarigione e l’intercessione richiesta, mentre i cardinali e i vescovi della Congregazione diedero la loro risposta affermativa il 4 giugno 2002. Con la promulgazione del decreto sul miracolo, il 5 luglio 2002, per madre Eugenia Ravasco si apriva definitivamente la via verso gli altari.

La sua beatificazione si svolse in piazza San Pietro a Roma il 27 aprile 2003, insieme a quella di altri cinque Venerabili. La sua memoria liturgica, per la diocesi di Genova e per la congregazione da lei fondata, fu stabilita al 23 ottobre.

I resti mortali della Beata Eugenia Ravasco sono esposti alla venerazione dei fedeli nella cripta della cappella della Casa madre delle Figlie dei Sacri Cuori, in piazza Carignano a Genova.

Le suore dell’Istituto Ravasco oggi

Le Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria, più note come suore dell’Istituto Ravasco, hanno ottenuto il pontificio Decreto di Lode il 23 novembre 1907. Portano avanti la loro missione educativa in appoggio alle parrocchie, ma anche in asili e scuole, e s’impegnano per la promozione della donna.

Sul continente europeo contano case, oltre che in Italia (la Casa generalizia è a Roma), in Albania e in Svizzera. Hanno una presenza massiccia nel Sud America, precisamente in Argentina, Bolivia, Brasile, Cile, Colombia, Messico, Paraguay, Venezuela. Completano il quadro delle case in terra di missione quelle in Costa d’Avorio e nelle Filippine.

Autore: Emilia Flocchini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91505

Eugenia Ravasco (1845-1900)

Eugenia Ravasco nacque a Milano il 4 gennaio 1845, terza dei sei figli del banchiere genovese Francesco Matteo e della nobildonna Carolina Mozzoni Frosconi. Fu battezzata nella basilica di Santa Maria della Passione e ricevette i nomi di Eugenia, Maria. Nel 1848, dopo la morte della giovane moglie, il padre ritornò a Genova conducendo con sé il primogenito, Ambrogio, e l'ultima figlia Elisa, di appena un anno e mezzo.

Eugenia restò a Milano con la sorellina Costanza, affidata alle cure della zia Marietta Anselmi che, come madre vera, provvide alla sua crescita, educandola con amore e anche con fermezza. Eugenia, vivace ed espansiva, nella sua infanzia la ritenne sua mamma e si legò a lei di affetto tenerissimo.

Nel 1852, si ricongiunse con la famiglia a Genova che da allora divenne sua sede definitiva. Qui conobbe lo zio Luigi Ravasco che tanta parte ebbe nella sua formazione, la zia Elisa Parodi e i suoi dieci figli con i quali visse per qualche tempo. Ma si affezionò particolarmente alla sorella minore, Elisa, riservata e sensibile, stabilendo con lei una profonda sintonia spirituale.

Dopo tre anni, nel marzo 1855, morì anche il padre. Luigi Ravasco, banchiere e cristiano convinto, si prese cura dei nipoti orfani; provvide alla loro formazione ed affidò le due sorelle ad una governante qualificata. Eugenia, di carattere pronto e di indole esuberante, soffrì non poco sotto il regime alquanto severo della sig. Serra, ma seppe sottomettersi con docilità.

Il 21 giugno 1855, nella Chiesa di Sant'Ambrogio (oggi, del Gesù) in Genova, a 10 anni, ricevette la Prima Comunione e la Cresima a cui si era preparata sotto la guida del Canonico Salvatore Magnasco. Da quel giorno si sentì attratta dal mistero della Presenza Eucaristica, tanto da non passare davanti ad una chiesa senza entrarvi per adorare il Santissimo Sacramento. Il culto dell'Eucaristia divenne uno dei cardini della sua spiritualità, insieme al culto del Cuore di Gesù e di Maria Immacolata. Mossa da innata compassione verso coloro che soffrono, fin dall'adolescenza donò largamente e di cuore ai poveri, ai bisognosi, ben contenta di fare per questo anche dei sacrifici. Nel dicembre 1862, Eugenia Ravasco perse anche l'appoggio dello zio Luigi. Da lui raccolse non solo l'eredità morale di grande rettitudine, coerenza cristiana e munificenza verso i poveri, ma anche la responsabilità della famiglia, ora nelle mani di amministratori non sempre fedeli. Non si perse d'animo. Confidando in Dio e consigliata dal Canonico Salvatore Magnasco, futuro Arcivescovo di Genova, e da saggi avvocati, si mise alla guida degli affari di famiglia. Non le riuscì invece di salvare il fratello dalla strada su cui si era messo e che lo portò alla rovina morale e fisica. Fu una sofferenza tra le più acute e anche una grande prova per la sua fede.

In questo stesso periodo, la zia Marietta Anselmi avviò i preparativi per dare alla nipote un brillante futuro di sposa. Ma Eugenia pregava ardentemente il Signore di mostrarle la vera strada per lei. Avvertiva in sé desideri più alti.

Il 31 maggio 1863, nella Chiesa di Santa Sabina in Genova, dove era entrata per salutare Gesù Eucaristia, attraverso le parole del sacerdote che in quel momento parlava ai fedeli, Eugenia Ravasco ricevette l'invito divino a “consacrarsi a fare il bene per amore del Cuore di Gesù”. Fu l'evento che illuminò il suo futuro e le cambiò la vita. Sotto la guida del direttore spirituale, si mise senza riserve a disposizione di Dio, consacrando a lui, alla sua gloria e al bene delle anime la vita, le energie di mente e di cuore e il patrimonio ereditato dai suoi: “Questi denari — ripeteva — non sono miei, ma del Signore, io ne sono solo depositaria” (cfr Positio C.I., 70).

Sopportò con fortezza le rimostranze dei parenti e il disprezzo delle signore del suo ceto e cominciò con coraggio a fare il bene intorno a sé. Insegnò il catechismo nella sua parrocchia di Nostra Signora del Carmine, collaborò con le Figlie dell'Immacolata nell'opera di Santa Dorotea come assistente delle bambine del rione; aprì la sua casa per dare loro istruzione religiosa, e laboratori di cucito e ricamo. Come Dama di Carità di Santa Caterina in Portoria, assistette i malati dell'Ospedale di Pammatone e dei Cronici; visitò i poveri, recando il conforto della sua carità. Provava grande pena specialmente nel vedere tante ragazze e tanti bambini abbandonati a loro stessi, esposti ad ogni pericolo e del tutto ignari delle cose di Dio.

Il 6 dicembre 1868, a 23 anni, fondò la Congregazione religiosa delle Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e di Maria, con la missione di “fare il bene” specialmente alla gioventù. Sorsero così le scuole, l'insegnamento del catechismo, le associazioni, gli oratori. Il progetto educativo di Madre Ravasco era di educare i giovani e formarli ad una vita cristiana solida, operosa, aperta, perché fossero “onesti cittadini in mezzo alla società e santi nel cielo”; volle educarli alla fede e alla lettura dei fatti in prospettiva storico-salvifica, proponendo loro la santità come meta di vita.

Nel 1878, in un'epoca di aperta ostilità alla Chiesa e di laicizzazione della vita sociale, Eugenia Ravasco, attenta ai bisogni del suo tempo, aprì una sua Scuola Magistrale “Normale” Femminile, con lo scopo di dare alle giovani un'istruzione cristianamente orientata e di preparare “maestre cristiane” per la società. Per quest'opera che le stava tanto a cuore, affrontò, con fortezza e fidando in Dio, gli attacchi velenosi della stampa avversa.

Ardente di carità attinta dal Cuore di Gesù e animata dalla volontà di aiutare il prossimo, d'intesa con i parroci organizzò esercizi spirituali, ritiri, funzioni religiose e sacre missioni popolari, provando grande conforto nel vedere tanti cuori tornare a Dio e incontrarlo nella sua misericordia, e pregava: “Cuore di Gesù, concedetemi di poter fare questo bene e nessun altro, dappertutto”. Promosse il culto del Cuore di Gesù, dell'Eucaristia, del Cuore Immacolato di Maria; aprì associazioni per le madri di famiglia del popolo e per quelle benestanti. Raggiunse con la sua carità i moribondi, i carcerati, i lontani dalla Chiesa. Estese lo sguardo alle missioni, un sogno che si avvererà dopo la sua morte.

Nel 1884, con altre consorelle, Eugenia Ravasco fece la professione perpetua. Si adoperò per lo sviluppo e il consolidamento dell'Istituto che, approvato dalla Chiesa diocesana nel 1882, diventerà di diritto pontificio nel 1909. 

Aprì alcune case filiali che visitò nonostante la malferma salute. Guidò la comunità con amore, lungimiranza e prudenza, ritenendosi l'ultima tra le sorelle; si impegnò per mantenere accesa nelle sue figlie la fiamma della carità e lo zelo per la salvezza del mondo, proponendo loro come modello i Cuori di Gesù e di Maria. 

Visse di fede, di preghiera, di sofferenza, di adesione alla volontà di Dio. “Bruciare del desiderio del bene altrui, specie della gioventù”, fu l'ideale apostolico; “Vivere abbandonata in Dio e nelle mani di Maria Immacolata” fu il suo impegno di vita. 

Purificata con la prova della malattia, dell'incomprensione e dell'isolamento all'interno della Comunità, Eugenia Ravasco fino all'ultimo non si stancò di prodigarsi con passione evangelica per la salvezza delle anime, specie dei giovani di ogni età e condizione sociale.

Nel 1892, ad un anno dalla “Rerum Novarum” del Papa Leone XIII, affrontò con notevoli sacrifici e umiliazioni la costruzione di un edificio in piazza Carignano a Genova, per farne la “Casa per le giovani operaie”. Nel 1898, due anni prima di morire, ancora per le ragazze lavoratrici fondò l'Associazione di Santa Zita. Contemporaneamente, fiduciosa nella provvidenza divina, costruì il “Teatrino” per i momenti di svago delle giovani dell'Oratorio e delle numerose associazioni dell'Istituto, ritenendo la gioia l'atmosfera educativa più efficace: “Siate allegre — ripeteva — divertitevi, ma santamente...”; e alle Suore: “La vostra gioia attiri altri cuori a lodare Dio” (dagli Scritti).

Consumata nella salute, Eugenia Ravasco si spense a Genova a 55 anni, nella Casa Madre dell'Istituto, la mattina del 30 dicembre 1900. “Vi lascio tutte nel Cuore di Gesù” fu il suo congedo.

Nel 1948, S.E. il Card. Giuseppe Siri, Arcivescovo di Genova, ne introduce la causa di beatificazione. Il 1° luglio del 2000, Anno Giubilare, il Santo Padre Giovanni Paolo II ne riconosce l'eroicità delle virtù, dichiarandola Venerabile. Il 5 luglio 2002, lo stesso Giovanni Paolo II firma il Decreto di approvazione del miracolo della guarigione della bambina Eilen Jiménez Cardozo, di Cochabamba, in Bolivia, ottenuto per l'intercessione di Madre Eugenia Ravasco.

Omelia di Giovanni Paolo II

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_ravasco_it.html

DISCORSO DI GIOVANNI PAOLO II
ALL'ISTITUTO DELLE FIGLIE DEI SACRI CUORI DI GESÙ E MARIA

Sabato, 11 dicembre 1982

 

Care sorelle in Cristo,
e voi tutti, qui presenti!

1. Il 12 gennaio 1882, l’Arcivescovo di Genova, Monsignor Salvatore Magnasco, erigeva in Congregazione diocesana l’Istituto delle “Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria”, fondato da Madre Eugenia Ravasco e ne approvava le Regole.

Sono trascorsi cent’anni da quella fausta data, e prima di concludere le cerimonie commemorative del Centenario avete desiderato questo incontro, in un’Udienza speciale a voi riservata, per dimostrare non solo la vostra fede, ma anche la vostra gioia, nello spirito della venerata Fondatrice, che tanto amò, venerò, servì il Vicario di Cristo nella persona di Pio IX e di Leone XIII. Sono molto lieto pertanto di accogliervi in questa festosa circostanza, e, mentre porgo alla Madre Generale, a tutte le Suore, presenti e lontane, e a voi amici, alunni ed ex alunni, il mio cordiale ed affettuoso saluto, desidero anche ringraziare sentitamente per questo gesto di amore e di devozione, che grandemente mi conforta.

Era giusto ricordare solennemente quegli inizi umili, semplici, nascosti, perché in cento anni l’opera di suor Eugenia Ravasco, riconosciuta poi dalla Santa Sede nel 1909, si è dilatata in Italia ed all’Estero, moltiplicando le Scuole Materne, Elementari, Medie, Superiori e Professionali, i Corsi di Lavoro Femminile, i Convitti, le Case per la gioventù studentesca e lavoratrice, i Corsi di Catechesi, gli Oratori festivi, i Centri Missionari e di vita contemplativa, ed anche l’attività di assistenza ai malati, agli anziani, ai mendicanti, nonché l’impegno nella pastorale delle parrocchie. Per il servizio ecclesiale che esse svolgono nelle rappresentanze Pontificie, desidero esprimere una speciale parola di apprezzamento e di gratitudine.

Per questi cento anni di fervore, di dinamismo apostolico e caritativo, soprattutto di intenso lavoro nel campo della scuola e della formazione, che hanno mantenuto e dilatato il carisma originario della Fondatrice, bisogna ringraziare prima di tutto il Signore, che suscitò nel secolo scorso questa anima generosa ed eroica e poi ha continuato a incrementarne le opere e a infervorarne le religiose, consacrate in modo particolare ai Sacri Cuori di Gesù e di Maria. Voi, care sorelle, avete mantenuto accesa la fiaccola della vostra Fondatrice! Siate benedette! Voi ben conoscete il commovente e significativo episodio della sua chiamata, quando, a diciotto anni, la sera del 31 maggio 1863, tornando da una passeggiata, entrò nella Chiesa di santa Sabina a Genova e dal sacerdote che in quel momento predicava, il Servo di Dio Don Giacinto Bianchi, ardente missionario del Sacro Cuore, sentì dire queste parole: “Non v’è proprio nessuno tra voi che si voglia dedicare al bene per amore del Cuore di Gesù?”. Fu come un lampo di luce e di grazia: la giovane Eugenia ebbe un sussulto, intuì la chiamata soprannaturale, e, immersa in profonda preghiera, disse: “Gesù, se io devo essere quest’anima scelta da voi per fare il bene, insegnatemene il modo, datemene l’opportunità, prendetemi per mano, mandate a picchiare alla porta di casa mia!”. Fu quello il primo inizio, che si sviluppò poi lentamente e coraggiosamente con l’“Associazione per il bene”, con il lavoro di ricamo e cucito per le ragazze del popolo, con l’insegnamento del catechismo nella parrocchia, con gli incontri spirituali per le signore dell’aristocrazia, con la scuola gratuita per i bambini, con l’educandato per gli orfani, con la “Normale” di Genova, e poi via via con altre varie istituzioni, assecondata e seguita da altre giovani generose e decise come lei, fino al nostro tempo.

2. Voi conoscete la vita, l’opera e la spiritualità di Madre Eugenia Ravasco: essa, in tempi di aperta ostilità alla Chiesa ed alla religione, ebbe l’intuizione del valore fondamentale della scuola per formare e preservare la società nella fede cristiana e si dedicò totalmente a questo ideale, passando attraverso tante dolorose vicende, conflitti e contrasti, preoccupazioni ed umiliazioni, non ultima la dolorosa malattia che per vent’anni la fece soffrire, portandola alla morte appena cinquantacinquenne, il 30 dicembre 1900, proprio al termine dell’Anno Santo, del quale si era fatta apostola. Fu una vita breve, ma intensa, caratterizzata da saggezza e lungimiranza, per cui sgorga spontaneo per voi, sue Figlie, l’augurio di mantenere costante e ardente il suo spirito, nonostante le difficoltà che sempre ci sono sul cammino della verità e della salvezza. Essa un giorno così scriveva nel suo diario: “In questa vita ogni giorno crescono le spine e solo chi ha pazienza trova pace nella rassegnazione” (6 agosto 1893). E in una lettera annotava: “Come è ingegnoso il nostro Dio! Come sa mettere la spina a tempo opportuno per provare la fedeltà delle anime sue!” (18 gennaio 1890). Il tema delle “spine” è continuo negli scritti di Madre Eugenia ed è di sprone e di incoraggiamento per tutti, per accettare con realismo la vita e l’apostolato: “Tutto da Dio quanto ci accade - ripeteva - tutto per Dio quanto si fa”.

3. Leggendo le lettere di Madre Eugenia e seguendola nelle sue varie attività, sempre accompagnata dalla malattia, si rimane impressionati dalla energia della sua volontà e nello stesso tempo dalla grande sensibilità del suo cuore. Preoccupazioni di ogni genere la affliggono e la tormentano, turbamenti circa le nuove fondazioni, crucci per la formazione delle suore, intime ansietà, sconforti, tribolazioni fisiche e spirituali; e tuttavia essa continua la sua strada intrepida e fiduciosa, sempre gentile, signorile, dignitosa, cordiale. Quale fu il segreto della sua personalità? Si può dire che Madre Eugenia costruì sulla roccia della fede, della grazia, della fiducia costante e paziente, della preghiera, della devozione eucaristico-mariana, memore di ciò che disse Gesù: “Chiunque ascolta le mie parole e le mette in pratica, è simile ad un uomo saggio, che ha costruito la sua casa sulla roccia. Cadde la pioggia, strariparono i fiumi, soffiarono i venti e si abbatterono su quella casa ed essa non cadde, perché era fondata sulla roccia” (Mt 7, 24-25). Eroica nel compimento del suo dovere, umile e obbediente alla Direzione Spirituale, non temeva di esigere anche l’eroismo. Scriveva: “A chi ha responsabilità raccomando energia e fermezza, a chi dipende, sottomissione e docilità. Senza ciò non andrete avanti, ma finirete con una confusione che vi diminuirà lo spirito e vi farà perdere la virtù” (19 aprile 1889). Questo suo insegnamento è assai valido per tutti e per sempre, perché in ogni epoca e durante ogni esistenza soffiano i venti e le tempeste, e perciò la struttura della propria fede e della propria formazione deve poggiare sulla stabile roccia!

4. Nel suo ultimo scritto, Madre Eugenia Ravasco lasciava come per testamento alle sue suore queste toccanti parole: “Dio-Anima-Eternità. Tutto il resto è nulla! . . . Vivere abbandonata in Dio e nelle braccia della Vergine Immacolata; operare sempre per Dio solo; sempre, tanto nella prosperità che nelle avversità; amarlo questo Dio, con tutto il trasporto dell’anima. Amare lui solo, Bene supremo, Padre amorevole, unico fine. E per amore piegarsi, adorando, alla sua volontà sempre e in tutto!”. Sono affermazioni commoventi e preziose, che ci illuminano e confortano nella quotidiana fatica di vivere e che ripropongo a voi, Figlie dei Cuori di Gesù e di Maria, come efficace programma di vita consacrata, mentre con grande effusione imparto a tutte la propiziatrice benedizione apostolica.

Desidero aggiungere ora un particolare saluto al gruppo di industriali provenienti da Macerata ed esprimere loro la mia sincera riconoscenza per la generosa attività di solidarietà verso il popolo polacco, di cui si sono fatti promotori su proposta della locale sezione dell’UNITALSI.

Il vostro gesto, carissimi, si volge verso la terra che mi ha dato i natali, testimoniando verso di essa sentimenti di fraterna partecipazione. Esso mi è pertanto vivamente gradito. Ricompensi il Signore questo vostro atto di carità, ricambiandolo col dono di copiosi favori celesti dei quali vuol essere pegno la benedizione che di cuore imparto a voi ed ai vostri familiari.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/speeches/1982/december/documents/hf_jp-ii_spe_19821211_figlie-sacri-cuori.html

CAPPELLA PAPALE PER LA BEATIFICAZIONE DI SEI SERVI DI DIO

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

II Domenica di Pasqua, 27 aprile 2003

1. "Celebrate il Signore perché è buono, perché eterna è la sua misericordia" (Sal 117,1). Così canta la Chiesa oggi, in questa seconda domenica di Pasqua, Domenica della Divina Misericordia. Nel Mistero pasquale si rivela appieno il consolante disegno salvifico dell'amore misericordioso di Dio, del quale sono testimoni privilegiati i Santi e i Beati del Paradiso.

Per una provvidenziale coincidenza, ho la gioia di elevare agli onori degli altari sei nuovi Beati proprio in questa Domenica in cui celebriamo la "Divina misericordia". In ciascuno di essi, in maniera diversa, si è manifestata la tenera e sorprendente misericordia del Signore: Giacomo Alberione, presbitero, fondatore della Famiglia Paolina; Marco d'Aviano, presbitero, dell'Ordine dei Frati Minori Cappuccini; Maria Cristina Brando, vergine, fondatrice della Congregazione delle Suore Vittime Espiatrici di Gesù Sacramentato; Eugenia Ravasco, vergine, fondatrice della Congregazione delle Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e di Maria; Maria Domenica Mantovani, vergine, cofondatrice dell'Istituto Piccole Suore della Sacra Famiglia; Giulia Salzano, vergine, fondatrice della Congregazione delle Suore Catechiste del Sacro Cuore.

2. "Questi (segni) sono stati scritti... perché, credendo, abbiate la vita nel suo nome" (Gv 20,31). La Buona Novella è un messaggio universale destinato agli uomini di tutti i tempi. Esso è diretto personalmente a ciascuno e chiede di essere tradotto in vita vissuta. Quando i cristiani diventano "vangeli viventi", si trasformano in "segni" eloquenti della misericordia del Signore e la loro testimonianza raggiunge più facilmente il cuore delle persone. Quali docili strumenti nelle mani della Provvidenza divina, incidono profondamente nella storia. Così è avvenuto per questi sei nuovi Beati, che provengono dalla cara Italia, terra feconda di santi.

3. Il beato Giacomo Alberione intuì la necessità di far conoscere Gesù Cristo, Via Verità e Vita, "agli uomini del nostro tempo con i mezzi del nostro tempo" - come amava dire - , e si ispirò all'apostolo Paolo, che definiva "teologo e architetto della Chiesa", rimanendo sempre docile e fedele al Magistero del Successore di Pietro, "faro" di verità in un mondo spesso privo di saldi riferimenti ideali. "Ad usare questi mezzi ci sia un gruppo di santi", soleva ripetere questo apostolo dei tempi nuovi.

Quale formidabile eredità egli lascia alla sua Famiglia religiosa! Possano i suoi figli e le sue figlie spirituali mantenere inalterato lo spirito delle origini, per corrispondere in modo adeguato alle esigenze dell’evangelizzazione nel mondo di oggi.

4. In un'epoca e in un contesto diversi rifulse per santità il beato Marco d'Aviano, nel cui animo ardeva il desiderio di preghiera, di silenzio e di adorazione del mistero di Dio. Questo contemplativo itinerante per le strade dell'Europa fu al centro di un vasto rinnovamento spirituale grazie ad una coraggiosa predicazione accompagnata da numerosi prodigi. Profeta disarmato della misericordia divina, fu spinto dalle circostanze ad impegnarsi attivamente per difendere la libertà e l'unità dell'Europa cristiana. Al continente europeo, che si apre in questi anni a nuove prospettive di cooperazione, il beato Marco d'Aviano ricorda che la sua unità sarà più salda se basata sulle comuni radici cristiane.

5. Sorprendente è quanto Iddio ha compiuto attraverso Maria Cristina Brando. La sua è una spiritualità eucaristica ed espiatrice, che si articola in due linee come "due rami che partono dallo stesso tronco": l'amore di Dio e quello del prossimo. Il desiderio di prendere parte alla passione di Cristo viene come "travasato" nelle opere educative, finalizzate a rendere le persone consapevoli della loro dignità e ad aprirsi all'amore misericordioso del Signore.

6. Protesa interamente a diffondere l'amore ai Cuori di Cristo e di Maria fu la beata Eugenia Ravasco. Contemplando questi due Cuori, Ella si appassionò al servizio del prossimo e consumò la vita con letizia per i giovani e i poveri. Seppe aprirsi con lungimiranza alle urgenze missionarie, con una speciale sollecitudine per i "lontani" dalla Chiesa.

L'espressione: "fare il bene per amore del Cuore di Gesù" e "bruciare del desiderio del bene degli altri, specialmente della gioventù", ben sintetizza il suo carisma, che ha consegnato al suo Istituto.

7. Sulla medesima scia si colloca la beata Maria Domenica Mantovani. Questa degna figlia della terra veronese, discepola del beato Giuseppe Nascimbeni, si ispirò alla santa Famiglia di Nazaret per farsi "tutta a tutti", sempre attenta alle necessità del "povero popolo". Straordinario fu il suo modo di essere fedele in ogni circostanza sino all'ultimo respiro alla volontà di Dio, dal quale si sentiva amata e chiamata. Che bell'esempio di santità per ogni credente!

8. Che dire, poi, della beata Giulia Salzano? Precorrendo i tempi, fu un’apostola della nuova evangelizzazione, nella quale unì l'azione apostolica alla preghiera, offerta senza sosta specialmente per la conversione delle persone "indifferenti".

Questa nuova Beata ci incoraggia a perseverare nella fede e a non perdere mai la fiducia in Dio, che tutto opera. Chiamati ad essere gli apostoli dei tempi moderni, possano i credenti ispirarsi anche alla beata Giulia Salzano "per infondere in tante creature la carità immensa di Cristo".

9. "Eterna è la misericordia di Dio!", che risplende in ciascuno dei nuovi Beati. Attraverso di loro Iddio ha realizzato grandi meraviglie! Davvero eterna, o Signore, è la tua misericordia! Tu non abbandoni chi a Te ricorre. Insieme a questi nuovi Beati con filiale fiducia ti ripetiamo: Gesù, confido in Te!

Aiutaci, Maria, Madre della Misericordia, a proclamare con la nostra esistenza che "eterna è la misericordia di Dio". Ora e sempre. Amen! Alleluia!

© Copyright 2003 - Libreria Editrice Vaticana

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030427_beatification.html

A PESCARA LA PRIMA DI "EUGENIA RAVASCO. IL COLORE DELL'EDUCAZIONE"

L' Istituto Ravasco, in collaborazione con la Regione Abruzzo (Presidenza del Consiglio Regionale), la Provincia e il Comune di Pescara, l'Arcidiocesi di Pescara-Penne, presenta il Jobel Teatro in "EUGENIA RAVASCO. IL COLORE DELL'EDUCAZIONE", racconto teatrale che debutterà in prima nazionale nel Teatro Massimo di Pescara sabato 27 ottobre alle ore 21.00.

La presentazione dello spettacolo sarà integrata il giorno successivo, domenica 28 alle ore 17.30 presso la Sala Consiliare del Comune di Pescara dalla conferenza: IL COLORE DELL'EDUCAZIONE. LA SFIDA EDUCATIVA DI EUGENIA RAVASCO. Pedagogia e comunicazione cristiana sull'esempio del "metodo Ravasco"

• L'INIZIATIVA

A quattro anni dalla beatificazione di Eugenia Ravasco - avvenuta per opera di Giovanni Paolo II il 27 aprile 2003, in occasione della sua festa liturgica (27 ottobre), l'Istituto Ravasco, in collaborazione con l'Arcidiocesi di Pescara-Penne, la Regione Abruzzo, la Provincia e il Comune di Pescara, presenta una due giorni interamente dedicata alla figura storica e al messaggio pedagogico e spirituale della propria Fondatrice.

Madre Eugenia Ravasco (Milano 1845 - Genova 1900)

Proveniente da una famiglia aristocratica e benestante, operò prevalentemente a Genova, dedicandosi con passione all'insegnamento del catechismo, all'assistenza dei malati e all'aiuto dei poveri.

Nel 1863, a 23 anni, fondò la Congregazione religiosa delle Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria (Istituto Ravasco) con il compito di educare i giovani e formarli ad una vita cristiana solida e operosa, aprendo scuole, convitti e opere assistenziali, bruciando "dal desiderio del bene altrui, specie della gioventù".
Spingendo lo sguardo lontano aprì case in più città d'Italia pensando con slancio anche alle missioni.

La storia e il "metodo" di Eugenia Ravasco diviene un esempio nel tempo. Un modello a cui guardare e lasciarsi ispirare nella vita quotidiana e nel percorso di crescita educativa.

Da tale presupposto prende le mosse la manifestazione che vedrà M. Ravasco e il Suo Istituto al centro dell'attenzione il 27 e il 28 ottobre 2007 a Pescara.

Un'iniziativa rivolta a tutti che, attraverso l'utilizzo di più mezzi di comunicazione (spettacolo teatrale, conferenza) si propone di raggiungere su più livelli un'ampia fascia di pubblico: operatori scolastici, religiosi, famiglie, studiosi e, naturalmente, soprattutto i giovani.

Appuntamenti tra spettacolo, pedagogia e spiritualità, per parlare con profondità e allo stesso tempo con appassionante freschezza di una donna "rivoluzionaria".

Una scelta coraggiosa che M. Mariagrazia Mancini (superiora generale della Congregazione) ha portato avanti convinta della necessità di "utilizzare nuovi mezzi, aprire nuove vie" per facilitare la trasmissione del carisma di cui l'Istituto è custode, per rispondere alle esigenze comunicative di una società in veloce mutamento. Una società che, nel caos delle sue infinite proposte, rimane profondamente bisognosa di chiari e positivi esempi a cui guardare.

Nasce così l'idea di allestire un'opera teatrale professionale costruita a partire dagli scritti autografi e dalle testimonianza biografiche sulla Ravasco.

In questa direzione si orienta la stabile collaborazione dell'Istituto con il Jobel Teatro di Roma.

Realtà artistica professionale fondata a Roma nel 2000 dal regista Lorenzo Cognatti e operante su tutto il territorio nazionale con progetti teatrali e video mirati a dar voce a storie capaci ancora oggi di far riflettere, interrogare, emozionare, arricchire e crescere il proprio pubblico.

"Creare un testo drammaturgico originale e un allestimento teatrale sulla figura di M. Eugenia Ravasco - spiega Gabriele Tozzi, direttore organizzativo del Jobel Teatro - è di sicuro una grande responsabilità. Raccontare la vita di una donna che ha saputo farsi esempio per tanta e tanta gente, al punto tale da rimanere come un solido punto di riferimento nel tempo, anche molti anni dopo la sua scomparsa, per tutte quelle nuove generazioni che ancora oggi si formano nei canali pedagogici da lei fondati. Raccontare una storia passata; raccontare una storia presente".

La direzione dell'opera è a cura di Lorenzo Cognatti, che firma una toccante sintesi capace di unire in un'unica, poetica azione scenica le varie sfaccettature di una donna protesa tra la terra e il cielo, l'impegno sociale e la ricerca spirituale. Un racconto per tutti, accessibile a più livelli, nel quale la parola, il movimento e la musica diventano sfumature intrecciate di una sola, appassionante storia.
Nei panni di Eugenia Ravasco un'intensa e diretta Marinella Montanari.

Il racconto teatrale "EUGENIA RAVASCO. IL COLORE DELL'EDUCAZIONE" debutterà in prima nazionale nel Teatro Massimo di Pescara sabato 27 ottobre alle ore 21.00.

L'opera sarà integrata il giorno successivo, domenica 28 alle ore 17.30 presso la Sala Consiliare del Comune di Pescara (P.zza Italia 9) dalla conferenza: LA SFIDA EDUCATIVA DI EUGENIA RAVASCO: PEDAGOGIA E COMUNICAZIONE CRISTIANA SULL'ESEMPIO DEL "METODO RAVASCO".

Tra i relatori: Dr. Luciano D'Alfonso (Sindaco del Comune di Pescara), S.E. Mons. Tommaso Valentinetti (Vescovo dell'Arcidiocesi di Pescara - Penne), M. Mariagrazia Mancini (Superiora Generale dell'Istituto), Lorenzo Cognatti (Autore e Regista dell'opera), Marinella Montanari (Interprete principale dell'opera) e Mons. Michele Giulio Masciarelli (Scrittore, teologo, autore di testi sulla M. Ravasco).

Info e prenotazioni: cell. 347.54.50.245

• L'ISTITUTO RAVASCO E LA CITTA' DI PESCARA

L'Istituto Ravasco, fin dalla propria fondazione avvenuta a Genova nel 1868, opera incessantemente per la ricerca e la promozione di un sistema educativo capace di accompagnare bambini e giovani in una crescita equilibrata e completa che non trascuri alcun aspetto della persona: trasmissione tecnica e culturale, responsabilità sociale, maturazione umana, consapevolezza spirituale.

In tale contesto si inserisce il rapporto antico e solido dell'Istituto con il territorio di Pescara, che vide le prime suore arrivare nel 1921 (ma già dal 1905 erano attive in Abruzzo, nella città di Palombara). In oltre 86 anni di presenza in città l'Istituto ha contribuito alla formazione di generazioni di giovani chiamati negli anni a costituire il tessuto connettivo della stessa Pescara. Qui le religiose gestiscono oggi due grandi centri scolastici (a Pescara Centrale e a Porta Nuova), prestano servizio nelle parrocchie di Beato Nunzio e S. Teresa di Spoltore, nella Caritas e nella Diocesi, estendendo la propria presenza anche nei comuni circostanti: Collecorvino (PE), Atri (TE), Fara S. Martino (CH), Palena (AQ), Raiano (AQ).

Proseguendo la via aperta con coraggio dalla propria fondatrice, l'Istituto Ravasco si impegna ancora oggi in opere di pastorale parrocchiale e giovanile, nella gestione di scuole, pensionati, convitti e in attività di alfabetizzazione e promozione della donna in Italia e nel mondo (Svizzera, Albania, America Latina, Africa, Filippine).

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SOURCE : https://web.archive.org/web/20080926201530/http://www.jobelteatro.it/news.html?newsid=23

Den salige Eugenia Ravasco (1845-1900)

Minnedag: 30. desember

Den salige Eugenia Ravasco ble født den 4. januar 1845 i Milano i regionen Lombardia i Nord-Italia. Hun var den tredje av seks barn av Francesco Matteo Ravasco og Carolina Mozzoni Frosconi, en adelig og velstående familie. Men da hun var tre år gammel, døde hennes mor, og faren flyttet for å finne arbeid i Genova, hvor hans to brødre bodde. Han tok med seg sin eldste sønn Ambrosius og sin yngste datter Elisa. Eugenia ble værende i Milano sammen med sin fromme tante Marietta Anselmi, som ble som en andre mor for henne og som omhyggelig ga henne opplæring i troen og en stor kjærlighet for de fattige.

I 1852 ble familien gjenforent i Genova, men faren døde i mars 1855. Da dro Eugenia for å bo en tid sammen med sin onkel Luigi Ravasco og sin tante Elisa og deres ti barn. Luigi Ravasco var svært from og omhyggelig med å gi sine nevøer og nieser en kristen oppdragelse. Han var klar over antiklerikalismen som var på fremmarsj i Italia på denne tiden på grunn av frimurernes anstrengelser, og han var spesielt bekymret over Eugenias bror Ambrosius, som hadde kommet under innflytelse av dette voksende problemet.

Fra tidlig ungdom var Eugenia dypt influert av sin onkels ansvarlige kristne eksempel og hans sjenerøsitet overfor de fattige. I motsetning til sin sky lillesøster Elisa var Eugenia åpenhjertig og energisk og elsket å tjene andre. Eukaristisk tilbedelse og hengivenhet til Jesu og Marias hellige hjerter ble en viktig del av hennes spiritualitet. Den 21. juni 1855 mottok Eugenia sin første kommunion og fermingens sakrament i kirken Sant’Ambrogio, og etter den dagen pleide hun å gå inn og be hver gang hun passerte en kirke.

I desember 1862 døde hennes onkel Luigi, og den knapt attenårige Eugenia fikk ansvaret for å ta seg av familien. Med Guds hjelp og etter råd fra kannik Salvatore Magnasco møtte hun tappert de problemene som ble skapt av hennes bror Ambrosius, som sluttet seg til de antiklerikale elementene. Tante Marietta sluttet seg til Eugenia for å hjelpe familien. Begge gjorde alle anstrengelser for å redde Ambrosius, men uten suksess.

Eugenia var arving til en betydelig formue og hun ble lovet bort til ekteskap med en marki. Selv om tanten ønsket at hun skulle gifte seg, ba Eugenia om at Herren måtte vise henne hvilken vei hun skulle velge, siden hun følte et voksende indre kall til et religiøst liv. Den 31. mai 1863 fikk hun et svar da hun gikk inn i kirken Santa Sabina for å be. P. Giacinto Bianchi, en lidenskapelig misjonær av Jesu hellige Hjerte, feiret messen. Da hun hørte ham si til de troende: «Er det ikke noen der ute som føler et kall til å vie seg til å gjøre det gode av kjærlighet til Jesu Hjerte?» Eugenia forsto at Gud talte til henne og kalte seg til Ham gjennom Jesu hellige Hjerte.

Eugenia fant en åndelig veileder for å hjelpe seg med å avklare hva hun følte, og kort etter begynte hun å undervise byens vanskeligstilte unge jenter i katekismen i sognekirken. Hennes tante og de som sto henne nær, var motstandere av dette, spesielt siden disse jentene var gatevante og uten manerer. Men Eugenia holdt ut og aksepterte med ydmykhet de ydmykelsene som hun mottok fra alle kanter. Litt etter litt vant hun jentene over, organiserte dagsturer og leker for dem og vant deres tillit. Hun nådde ut til de mest uutdannede og forsømte jentene som var overlatt til seg selv og i fare for å gå den samme villfarelsenes vei som hennes bror Ambrosius.

Etter hvert følte Eugenia at Gud kalte henne til å grunnlegge en religiøs kongregasjon som skulle skape «ærlige borgere i samfunnet og helgener i himmelen». Andre unge kvinner hadde også sluttet seg til henne i hennes arbeid. Etter søsterens død grunnla den 23-årige Eugenia den 6. desember 1868 kongregasjonen Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e Maria eller «Døtre av Jesu og Marias hellige hjerter» (Filiarum SS Cordium Iesu et Mariae – CCIM), som også kalles Instituto Ravasco. Kannik (senere erkebiskop) Magnasco hadde forberedt henne omhyggelig, og hun fortsatte sammen med søstrene å gi katekismeundervisning og å åpne skoler.

Til tross for åpent fiendskap mot Kirken og frimurernes aktiviteter åpnet Moder Eugenia i 1878 en skole for jenter for å gi dem kristen opplæring og for å forberede «kristne lærere» for fremtiden. Hun viste seg modig overfor forfølgelsene og latterliggjøringen hun møtte fra den lokale pressen. Han ga også spesiell oppmerksomhet til de døende, de fengslede og de som var borte fra Kirken. Til tross for sin dårlige helse reiste hun rundt i Italia og til Frankrike og Sveits, åpnet nye kommuniteter og trakk til seg religiøse kall. I 1882 mottok kongregasjonen godkjennelse fra bispedømmet, og i 1883 ble kommuniteten tilknyttet kapusinerordenen. I 1884 avla Moder Eugenia sine høytidelige løfter sammen med sine søstre.

Hun døde den 30. desember 1900 i Genova, nesten 56 år gammel. Hun ble først gravlagt på kirkegården i Staglieno og senere overført til krypten i instituttets moderhus. I 1909 fikk hennes kongregasjon den pavelige approbasjon. I dag er søstrene til stede i Albania, Italia, Sveits, Argentina, Bolivia, Chile, Colombia, Mexico, Paraguay, Venezuela, Afrika og Filippinene. De fortsetter sitt arbeid i skoler, sogn og misjoner og er spesielt viet til å tjene de unge og de trengende og å fremme kvinners verdighet.

Fra 1945 begynte den kanoniske prosessen for hennes saligkåring. Hennes saligkåringssak ble offisielt åpnet i 1981. Den 1. juli 2000 ble hennes «heroiske dyder» anerkjent og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 5. juli 2002 undertegnet den hellige pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn. Hun ble saligkåret av paven den 27. april 2003 i Roma sammen med fem andre. Hennes minnedag er dødsdagen 30. desember.

Kilder: Index99, CSO, Patron Saints SQPN, santiebeati.it, vatican.va, EWTN/OR - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden

Opprettet: 6. juli 2005

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/eravasco

Eugenia Ravasco (1845-1900)

Eugenia Ravasco nació en Milán el 4 de Enero de 1845, la tercera, entre seis hijos del banquero genovés Francisco Mateo y de la noble Carolina Mozzoni Frosconi.

Fue bautizada en la Basílica de Santa María de la Pasión, con los nombres de Eugenia, María. La familia, acomodada y religiosa, le ofreció un ambiente rico de afecto, de fe y educación refinada.

Luego de la muerte prematura de dos hijos pequeños y de su joven esposa, el padre regresó a la Ciudad de Génova, llevando consigo al primogénito, Ambrosio y a la menor, Elisa, quien contaba apenas año y medio de edad.

Eugenia permaneció en Milán con la hermanita Constancia, confiada a los cuidados de la tía Marieta Anselmi, quien, como verdadera madre, la acompañó en su crecimiento, educándola con amor pero también con firmeza. Eugenia, vivaz y expansiva, en su infancia la consideró su verdadera madre y demostró hacia ella un afecto muy tierno.

En 1852 decidieron fuera a vivir a Génova con su familia. La separación de su tía le causó un dolor muy hondo, a tal punto que enfermó. En Génova, desde entonces su ciudad adoptiva, encontró nuevamente a su padre y a los dos hermanos; conoció al tío Luis Ravasco, quien tanto aportó a su formación; a la tía Elisa Parodi y a sus diez hijos con quienes convivió durante algún tiempo. De manera especial se encariñó a su hermana menor, Elisa, reservada y sensible, estableciendo con ella una profunda sintonía espiritual.

Al cabo de tres años, en marzo de 1855, falleció también su padre. Luis Ravasco, banquero y cristiano convencido, se responsabilizó de los tres sobrinos huérfanos cuidando de su formación: confió a una Institutriz cualificada las dos niñas. Eugenia de carácter vivaz y exuberante sufrió bastante bajo el régimen severo adoptado por la señora Serra, pero supo aceptarlo con docilidad.

El 21 de junio de 1855, en la Iglesia de San Ambrosio (hoy Iglesia “de Jesús”) en Génova, a los 10 años, recibió la primera Comunión y la Confirmación luego de una atenta preparación realizada por el Canónigo Salvador Magnasco. Desde ese día se sintió atraída por el misterio de la presencia Eucarística, de tal manera que no pasaba delante de ninguna Iglesia sin entrar para adorar el SSmo. Sacramento. El culto a la Eucaristía es en efecto uno de los goznes de su espiritualidad, junto al culto de los Corazones de Jesús y de María Inmaculada. Movida por una compasión connatural hacia los que sufren, desde su adolescencia donó abundantemente y de todo corazón a los necesitados, muy contenta de hacer sacrificios personales para lograrlo. En diciembre de 1862, la joven Eugenia perdió también el apoyo del tío Luis, quien había sido para ella más que padre. Recibió de Él no solamente la herencia moral de grande rectitud, coherencia cristiana y gran liberalidad hacia los pobres, sino también la responsabilidad de la familia, ahora en las manos de administradores no siempre fieles. No se acobardó. Confiando en Dios y aconsejada por el canónigo Magnasco, futuro Arzobispo de Génova, y por sabios abogados, tomó las riendas de los negocios de familia. Lamentablemente no logró salvar al hermano del camino extraviado por el que estaba marchando y que lo llevó a un extremo degrado moral y físico. Fue éste uno de los mayores sufrimientos para la Madre y una grande prueba para su Fe. En este mismo período la tía Marieta inició los preparativos para conseguir para la sobrina un brillante porvenir de esposa. Pero Eugenia oraba ardientemente en su corazón, para que Dios le mostrara el verdadero camino por donde deseaba llevarla. Tenía aspiraciones más elevadas. El 31 de mayo de 1863, en la Iglesia de Sta. Sabina en Génova, en donde entrara para saludar a Jesús Eucarístico, mediante las palabras del Misionero P. Jacinto Bianchi, quien estaba en ese momento dirigindose a los fieles, Eugenia Ravasco recibió la invitación divina a “consagrarse para hacer el bien por amor al Corazón de Jesús”. Fue el acontecimiento que iluminó su futuro y cambió su vida. Bajo la guía del Director espiritual, ella se puso sin reservas a disposición de Dios, consagrándole a Él, a su gloria y al bien de las almas, sus energías de inteligencia y de corazón y el patrimonio heredado de los suyos: “Este dinero —acostumbraba repetir— no es mío, sino del Señor, yo soy solamente la depositaria” (cfr. Positio C.I., 70)

Soportó con fortaleza las protestas de los parientes, las críticas y el desprecio de las damas de su misma clase social e inició con valor a “hacer el bien” a su alrededor. Dio clases de catecismo en su Parroquia, N.S. del Carmen; colaboró con las Hijas de la Inmaculada en la Obra de S. Dorotea, como asistenta de las niñas del barrio, enseñó costura y bordado. Como “Dama de Caridad” de S. Catalina en Portoría, asistió a los enfermos en el Hospital de Pammatone y de los Crónicos; visitó a los pobres en sus casas, llevando el consuelo de su caridad. Sentía una grande pena viendo a tantos niños y jovencitas abandonados a sí mismos, en medio de toda clase de peligros y totalmente ignorantes de las cosas de Dios.

El 6 de diciembre de 1868, a los 23 años, fundó la Congregación religiosa de las Hijas de los Sagrados Corazones de Jesús y de María, con la misión de hacer el bien especialmente a la juventud. Se iniciaron así las escuelas, la enseñanza del catecismo, las asociaciones, los oratorios; el proyecto educativo de la Madre Ravasco consistía en educar a los jóvenes y formarlos a una vida cristiana activa y abierta, para que fueran “honestos ciudadanos en medio de la sociedad y santos en el cielo”; educarlos a los valores trascendentes y al mismo tiempo a la lectura de los acontecimientos en perspectiva histórico-salvífica. Les propuso la santidad como meta de la vida.

En 1878, en un período de abierta hostilidad a la Iglesia y de laicización de la vida social, Eugenia Ravasco, atenta a las necesidades de su tiempo, dio inicio a una Escuela Normal femenina, con la finalidad de darle a las jóvenes una instrucción orientada cristianamente y de preparar “maestras cristianas” para la sociedad. Para llevar a cabo esta obra, pupila de sus ojos, se enfrentó con fortaleza y confiando en Dios sólo, a los ataques venenosos de la prensa de opinión laicista.

Encendida de caridad ardiente a imitación del Corazón de Jesús y animada por la voluntad de ayudar a su prójimo, de acuerdo con los Párrocos, organizó Ejercicios Espirituale, Retiros, Ceremonias religiosas y Sagradas Misiones Populares, hallando un grande consuelo viendo a muchos corazones que retornaban a Dios para encontrar su misericordia mediante la oración, el canto litúrgico y los Sacramentos. Oraba: “Corazón de Jesús, concededme porder hacer este bien y niguno otro, en todas partes”.

Soñaba con poder ir a Misiones, pero ello no se concretizó sino después de su fallecimiento. Promovió el culto del Corazón de Jesús, de la Eucaristía, del Corazón Inmaculado de María; organizó Asociaciones para las Madres de Familia, tanto pobres como acomodadas; a estas últimas propuso ayudar a las jóvenes necesitadas y proveer a las Iglesias pobres. Alcanzó con su caridad a los moribundos, encarcelados, los lejanos de la Iglesia. Vivió de fe, de oración, de sufrimiento, de abandono en la Voluntad de Dios.

En 1884, junto con otras cohermanas, Eugenia Ravasco hizo su Profesión Perpetua. Siguió entregada al desarrollo y fortalecimiento del Instituto, el cual, aprobado por la Iglesia Diocesana en 1882, obtendrá la aprobación pontificia en 1909. Fundó algunas Casas Filiales que visitó no obstante su poca salud. Guió la Comunidad con amor, prudencia y la mirada hacia el futuro, considerándose la última de las hermanas. Trabajó para mantener encendida en sus hijas la llama de la caridad y grande celo para la salvación del mundo, proponiéndoles como modelos los Corazones SS.mos de Jesús y de María. “Arder en el deseo del bien ajeno, especialmente de la juventud” fue su ideal apostólico; “Vivir abandonada en Dios y en las manos de María Inmaculada” fue su programa de vida.

Purificada por la prueba de la enfermedad, de la incomprensión y del aislamiento dentro de la misma Comunidad, Eugenia Ravasco nunca desistió de actuar con pasión evangélica para la salvación de las almas, especialmente de la juventud de toda edad y condición social. En 1892, un año después de la Encíclica “Rerum Novarum” de S.S. el Papa León XIII, quiso construir un edificio en la plaza de Carignano, en Génova, para hacer de él la “Casa de las Obreras”: las jóvenes, quienes trabajaban en las fábricas y en los talleres de artesanía, hallarían en el un hogar seguro y la posibilidad de una formación cristiana. En 1898, para las jóvenes que trabajaban a servicio de las familias, fundó la Asociación de Sta. Zita; al mismo tiempo construyó el “pequeño teatro” para los momentos recreativos de las jóvenes del Oratorio y de las numerosas Asociaciones que estaban organizadas en el Instituto, convencida de que la alegría es la atmósfera educativa más eficaz: “Estad alegres —acostumbraba repetir— divertios, pero santamente...” y a las religiosas: “Vuestro gozo atraiga otros corazones para alabar a Dios” (de sus escritos).

Consumida por la enfermedad Eugenia Ravasco falleció en Génova en vísperas de cumplir sus 56 años de vida, en la Casa Madre del Instituto, en la madrugada del 30 de diciembre de 1900.

“Os dejo a todas en el Corazón de Jesús” fueron sus palabras de despedida de las hijas y de sus queridas jóvenes.

En 1948 S. E. Mons. José Siri, Arzobispo de Génova, da inicio al Proceso Diocesano. El 1 de julio del 2000, año Jubilar, el S. Padre Juan Pablo II reconoce la heroicidad de sus virtudes. El 5 de julio del 2002 el mismo S. Padre Juan Pablo II firma el Decreto de aprobación del milagro —la curación de la niña Eilen Jiménez Cardozo de Cochabamba (Bolivia)— obtenido por intercesión de Madre Eugenia Ravasco.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_ravasco_sp.html

HOMILÍA DEL SANTO PADRE JUAN PABLO II
DURANTE LA SANTA MISA DE BEATIFICACIÓN

Domingo 27 de abril de 2003

1. "Dad gracias al Señor porque es bueno, porque es eterna su misericordia" (Sal 117, 1). Así canta la Iglesia hoy, en este segundo domingo de Pascua, domingo de la Misericordia divina. En el misterio pascual se revela plenamente el consolador designio salvífico del amor misericordioso de Dios, cuyos testigos privilegiados son los santos y los beatos del paraíso.

Por una providencial coincidencia, tengo la alegría de elevar al honor de los altares a seis nuevos beatos precisamente en este domingo, en el que celebramos la "Misericordia divina". En cada uno de ellos, de manera diversa, se manifestó la tierna y sorprendente misericordia del Señor:  Santiago Alberione, presbítero, fundador de la Familia Paulina; Marcos de Aviano, sacerdote, de la Orden de Frailes Menores Capuchinos; María Cristina Brando, virgen, fundadora de la congregación de Religiosas Víctimas Expiadoras de Jesús Sacramentado; Eugenia Ravasco, virgen, fundadora de la congregación de las Hijas de los Sagrados Corazones de Jesús y de María; María Dominga Mantovani, virgen, cofundadora del instituto de las Hermanitas de la Sagrada Familia; y Julia Salzano, virgen, fundadora de la congregación de las Hermanas Catequistas del Sagrado Corazón.

2. "Estos (signos) se han escrito para que, (...) creyendo, tengáis vida en su nombre" (Jn 20, 31). La buena nueva es un mensaje universal destinado a los hombres de todos los tiempos. Se dirige personalmente a cada uno, y exige que se haga realidad en la vida ordinaria. Cuando los cristianos llegan a ser "evangelios vivientes", se transforman en "signos" elocuentes de la misericordia del Señor, y su testimonio llega más fácilmente al corazón de las personas. Como dóciles instrumentos en las manos de la divina Providencia, influyen profundamente en la historia. Así sucedió con estos seis nuevos beatos, que provienen de la querida Italia, tierra fecunda en santos.

3. El beato Santiago Alberione intuyó la necesidad de dar a conocer a Jesucristo, camino, verdad y vida, "a los hombres de nuestro tiempo con los medios de nuestro tiempo" —como solía decir—, y se inspiró en el apóstol san Pablo, a quien definía "teólogo y arquitecto de la Iglesia", permaneciendo siempre dócil y fiel al magisterio del Sucesor de Pedro, "faro" de verdad en un mundo a menudo privado de sólidos puntos de referencia ideales. "Que un grupo de santos use estos medios", solía repetir este apóstol de los tiempos nuevos.

¡Qué extraordinaria herencia lega a su Familia religiosa! Ojalá que sus hijos e hijas espirituales mantengan inalterado el espíritu de los orígenes, para corresponder de modo adecuado a las exigencias de la evangelización en el mundo de hoy.

4. En una época y en un ambiente diversos resplandeció por su santidad el beato Marcos de Aviano, en cuya alma ardía el deseo de oración, de silencio y de adoración del misterio de Dios. Este contemplativo itinerante por los caminos de Europa fue artífice de una vasta renovación espiritual gracias a una intrépida predicación acompañada por numerosos prodigios. A este profeta desarmado de la misericordia divina las circunstancias lo llevaron a comprometerse activamente en la defensa de la libertad y de la unidad de la Europa cristiana. Al continente europeo, que se abre en estos años a nuevas perspectivas de cooperación, el beato Marcos de Aviano le recuerda que su unidad será más sólida si se basa en sus raíces cristianas comunes.

5. Es sorprendente lo que Dios realizó a través de María Cristina Brando. Su espiritualidad es eucarística y de expiación, y se articula en dos líneas como "dos ramas que parten del mismo tronco":  el amor a Dios y el amor al prójimo. Su deseo de participar en la pasión de Cristo "se trasvasa" a las obras educativas, destinadas a hacer que las personas sean conscientes de su dignidad y se abran al amor misericordioso del Señor.

6. La beata Eugenia Ravasco se dedicó enteramente a difundir el amor a los Corazones de Cristo y de María. Contemplando estos dos Corazones, se apasionó por el servicio al prójimo y entregó con alegría su vida al servicio de los jóvenes y los pobres. Supo abrirse con clarividencia a las urgencias misioneras, con especial solicitud por los que estaban "alejados" de la Iglesia.

Las expresiones:  "hacer el bien por amor al Corazón de Jesús" y "desear ardientemente el bien de los demás, especialmente de la juventud", sintetizan muy bien su carisma, que legó a su instituto.

7. En la misma línea se sitúa la beata María Dominga Mantovani. Esta digna hija de la tierra veronesa, discípula del beato Giuseppe Nascimbeni, se inspiró en la Sagrada Familia de Nazaret para hacerse "toda a todos", siempre atenta a las necesidades del "pueblo pobre". Fue extraordinario su modo de ser fiel en toda circunstancia hasta el último suspiro a la voluntad de Dios, por quien se sentía amada y llamada. ¡Qué hermoso ejemplo de santidad para todo creyente!

8. Y ¿qué decir de la beata Julia Salzano? Anticipando los tiempos, fue un apóstol de la nueva evangelización, en la que unió la acción apostólica y la oración, ofrecida sin cesar especialmente por la conversión de las personas "indiferentes".

Esta nueva beata nos estimula a perseverar en la fe y a no perder jamás la confianza en Dios, que lo hace todo. Los creyentes, llamados a ser los apóstoles de los tiempos modernos, han de inspirarse también en la beata Julia Salzano "para infundir en numerosas criaturas la inmensa caridad de Cristo".

9. "Es eterna la misericordia de Dios", que resplandece en cada uno de los nuevos beatos. A través de ellos, Dios realizó grandes maravillas. En verdad, Señor, es eterna tu misericordia. No abandonas a quien recurre a ti. Juntamente con estos nuevos beatos, te repetimos con confianza filial:  ¡Jesús, en ti confío!

Ayúdanos, María, Madre de la Misericordia, a proclamar con nuestra existencia que "es eterna la misericordia de Dios". Ahora y siempre. Amén. Aleluya.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/es/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030427_beatification.html

Eugênia Ravasco (1845-1900)

Eugênia Ravasco, nasceu em Milão no dia 4 de Janeiro de 1845, terceira dos seis filhos do banqueiro genovês Francisco Mateus e da nobre senhora Carolina Mozzoni Frosconi.

Foi batizada na Basílica de Santa Maria da Paixão e recebeu o nome de Eugênia Maria. A família rica e religiosa, lhe ofereceu um ambiente cheio de afetos, de fé e uma fina educação. Depois da morte prematura de dois filhinhos e também da perda da jovem mulher, o pai retornou a Gênova, levando consigo o primogênito Ambrósio e a última filha Elisa com apenas um ano e meio.

Eugênia ficou em Milão com a irmãzinha Constância, entregue aos cuidados da tia Marieta Anselmi, que como uma verdadeira mãe, cuidou do seu crescimento, educando-a com amor, mas também com firmeza. Eugênia, vivaz e expansiva, na sua infância, a considerou sua mãe e se uniu a ela com grande afeto.

No ano de 1852 se reuniu a sua família em Gênova. O desapego da tia lhe causou uma dor fortíssima, que a fez adoecer. Em Gênova, sua sede definitiva, reencontrou o pai e os dois irmãos. Conheceu o tio Luís Ravasco que tanto influenciou na sua formação. E também a tia Elisa Parodi e os seus dez filhos com os quais Eugênia viveu por algum tempo. Mas se afeicionou particularmente a sua irmã menor, Elisa, que era reservada e sensível, estabelecendo com ela uma profunda sintonia espiritual.

Após três anos, em março de 1855, morreu também seu pai. O tio Luís Ravasco, banqueiro e cristão convicto, assumiu os seus sobrinhos órfãos. Providenciou a todos uma boa formação e confiou as duas irmãs a uma governanta qualificada. Eugênia de caráter vivo e exuberante sofreu muito com a maneira bastante severa usada pela senhora Serra, mas também soube submeter-se docilmente.

Em 21 de junho de 1855 na Igreja de Santo Ambrósio (hoje de Jesus) em Gênova, com dez anos, recebeu a Primeira Comunhão e a Crisma, tendo sido preparada pelo Canônico Salvatore Magnasco. Daquele dia em diante se sente atraída pelo mistério da Presença Eucarística. Quando passava diante de uma Igreja entrava para adorar o Santíssimo Sacramento. O culto à Eucaristia, de fato, é o fundamento da sua espiritualidade, unido ao culto do Coração de Jesus e de Maria Imaculada. Movida pela grande compaixão que tinha em sua alma por aqueles que sofrem, desde sua adolescência se doa com amor generoso aos pobres e aos necessitados, contente de fazer algum sacrifício.

Em dezembro de 1862, morreu o seu tio Luís que para ela, era mais que um pai. Dele herdou não só a retidão moral, mas também a coerência cristã e a generosidade para com os pobres. Não perdeu o ânimo! Confiando em Deus e aconselhada pelo Canônico Salvatore Magnasco, futuro Arcebispo de Gênova e de sábios advogados, ela assume a responsabilidade de administrar os bens da família, até então nas mãos de administradores nem sempre honestos.

Fez de tudo, porém não pode salvar o seu irmão Ambrósio da estrada que o levava à ruína moral e física. Este foi dos seus sofrimentos o mais atroz e também uma grande prova para sua fé.

Neste mesmo período a tia Marieta Anselmi começou os preparativos para dar à sobrinha um brilhante futuro como esposa, mas Eugênia em seu coração, pedia ardentemente ao Senhor que lhe mostrasse o verdadeiro caminho. Desejava algo mais para si.

Em 31 de Maio de 1863, entrou na Igreja de Santa Sabina em Gênova, para saudar Jesus Eucarístico. Através das palavras do sacerdote, que naquele momento falava aos fiéis, Eugenia Ravasco, recebe o convite divino a “consagrar-se a fazer o bem por amor ao Coração de Jesus”. Este foi o evento que iluminou o seu futuro e lhe transformou a vida. Com a ajuda do seu diretor espiritual, se coloca inteiramente a disposição de Deus, consagrando sem reservas à glória de Deus todo o seu ser: a energia da mente e do coração e também o patrimônio herdado da sua família: “esta riqueza — repetia — não é minha, mas do Senhor, eu sou somente a administradora” (cfr.: Positio C.L, 70).

Suportou com firmeza a reação dos parentes, as críticas e o desprezo dos senhores, da sua condição social. Começou com coragem a fazer o bem ao redor de si. Ensinou o Catecismo na Paróquia de Nossa Senhora do Carmo, colaborou com as Filhas da Imaculada na Obra de Santa Dorotéia, como assistente das crianças vizinhas. Abriu a sua casa para dar-lhes instrução religiosa e escola de costura e bordado. Com as damas de Santa Catarina de Portoria, assistiu aos doentes do Hospital de Pammatone. Visitou os pobres nas suas casas levando o conforto da sua caridade. Sentia grande dor, especialmente, ao ver tantas crianças e jovens abandonados a si mesmos, expostos a todos os perigos e sem conhecimento das coisas de Deus.

Em 6 de Dezembro de 1868, com 23 anos fundou a Congregação Religiosa das Filhas dos Sagrados Corações de Jesus e de Maria com a missão de fazer o bem à juventude. Surgiram, assim as Escolas, o ensino do Catecismo, as Associações e os Oratórios. O projeto educativo de Madre Ravasco era: educar os jovens e formá-los a uma vida cristã sólida, operosa e aberta para que fossem “honestos cidadãos em meio a sociedade e santos no céu”, educá-los à transcendência e, ao mesmo tempo a uma leitura dos fatos numa perspectiva histórico-salvífica propondo-lhes a santidade como meta de vida.

Em 1878, numa época de grande hostilidade à Igreja e de laicisação social, Eugênia Ravasco atenta às necessidades do seu tempo, abre uma Escola “Normal” Feminina, com o objetivo de dar às jovens uma orientação cristã e de preparar professoras cristãs para a sociedade. Por esta obra, que tanto amava, enfrentou com fortaleza, confiando só em Deus, os ataques maldosos da imprensa contrária.

Inflamada de ardente caridade, que lhe vinha do coração de Jesus e animada da vontade de ajudar o próximo na vida espiritual, de acordo com os párocos, organizou exercícios espirituais, retiros, celebrações religiosas e missões populares. Sentia grande conforto ao ver tantos corações voltarem para Deus e fazerem experiência da sua misericórdia através da oração, do canto sacro e dos Sacramentos. Rezava: “Coração de Jesus, concede-me de fazer este bem e — nenhum outro — em toda parte”.

Estendeu o olhar à missão Ad Gentes, um projeto que se realiza após sua morte. Promoveu o culto ao Coração de Jesus, à Eucaristia e ao Coração Imaculado de Maria. Abriu Associações para as mães de família do povo e para as aristocratas, a estas últimas propôs que ajudassem às jovens necessitadas e às Igrejas pobres. Avizinhou com sua caridade os moribundos, os encarcerados e os afastados da Igreja.

Viveu de fé, de oração, de sofrimento e de abandono à vontade de Deus.

Em 1884, junto com outras irmãs Eugênia Ravasco fez a Profissão Perpétua. Continuou a interessar-se pelo desenvolvimento e consolidação do Instituto que é aprovado pela Igreja Diocesana em 1882, e será de Direito Pontifício em 1909.

Abriu algumas casas que por ela foram visitadas, não obstante, a sua pouca saúde. Guiou a sua comunidade com amor, prudência e visão de futuro. Considerando-se a última entre as irmãs, empenhou-se para manter acesa em suas filhas a chama da caridade e do zelo pela salvação do mundo, propondo-lhes como modelo os Corações Santíssimos de Jesus e de Maria. O seu ideal apostólico foi: “Arder de desejo pelo bem dos outros, especialmente da juventude”, o seu empenho de vida: “Viver abandonada em Deus e nos braços de Maria Imaculada”.

Purificada com a prova da doença, da incompreensão e do isolamento dentro da comunidade, Eugênia Ravasco não deixou jamais de trabalhar com paixão evangélica pela salvação, especialmente, dos jovens de qualquer idade e de condição social.

Em 1892, um ano após a Rerum Novarum do Papa Leão XIII, desejou construir um edifício na Praça Carignano, em Gênova, para fazer a “casa das operárias”: as jovens que trabalhavam nas fábricas e nas lojas de artesanatos. Estas, haviam encontrado uma casa segura e a possibilidade de uma formação humana e cristã.

Em 1898, sempre para as jovens operárias, fundou a Associação de Santa Zita. Ao mesmo tempo construiu o “teatrinho”, para os momentos de lazer dos jovens do oratório e das numerosas Associações do Instituto. Para Madre Eugenia a alegria era a atmosfera educativa mais eficaz — “Ela repetia: sede alegres, diverti-vos, mas santamente”, às irmãs: “que a vossa alegria atraia outros corações para louvarem a Deus” (dos Escritos).

Consumada em sua saúde, Madre Eugênia morre em Gênova, com 55 anos, na Casa Mãe do Instituto, na manhã de 30 de Dezembro de 1900. “Deixo-vos todas no Coração de Jesus”, foi sua saudação final às filhas e às caríssimas jovens.

Em 1948, sua Eminência Giuseppe Siri, Arcebispo de Gênova, introduz o Processo Diocesano. Em 1 de Julho de 2000, Ano Jubilar, o Santo Padre João Paulo II reconhece a heroicidade das virtudes declarando-a Venerável. Em 5 de Julho de 2002, o mesmo João Paulo II firma o Decreto de Aprovação da cura da menina Eilen Jiménez Cardozo, de Cochabamba na Bolívia, concedido pela intercessão de Madre Eugênia Ravasco.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_ravasco_po.html

DISCURSO DO PAPA JOÃO PAULO II
 ÀS FILHAS DOS SAGRADOS CORAÇÕES DE JESUS
 E DE MARIA NO CENTENÁRIO DA FUNDAÇÃO
 DO INSTITUTO RAVASCO

Sábado, 11 de Dezembro de 1982

 

Prezadas Irmãs em Cristo
e vós todos, aqui presentes!

1. A 12 de Janeiro de 1882, o Arcebispo de Génova, Monsenhor Salvatore Magnasco, erigia em Congregação Diocesana o Instituto das "Filhas dos Sagrados Corações de Jesus e de Maria", fundado pela Madre Eugênia Ravasco, e aprovava as suas Regras.

Transcorreram cem anos desde aquela feliz data, e antes de concluir as cerimónias comemorativas do centenário desejastes este encontro, numa audiência especial a vós reservada, para demonstrar não só a vossa fé, mas também a vossa alegria, no espírito da venerada Fundadora, que tanto amou, venerou e serviu o Vigário de Cristo na pessoa de Pio IX e de Leão XIII. Sinto-me muito feliz, portanto, de vos acolher nesta circunstância de júbilo, e, ao apresentar à Madre-Geral, a todas as Irmãs, presentes e distantes, e a vós amigos, alunos e ex-alunos, a minha cordial e afectuosa saudação, desejo também agradecer sentidamente este gesto de amor e de devoção, que muito me conforta.

Era justo recordar de modo solene aqueles inícios humildes, simples e escondidos, porque em cem anos a obra da Irmã Eugênia Ravasco, reconhecida depois pela Santa Sé em 1909, se difundiu na Itália e no Exterior, multiplicando as Escolas Maternas, Elementares, Médias, Superiores e Profissionais, os Cursos de Trabalho Feminino, os Internatos, as Casas para a Juventude estudantil e trabalhadora, os Cursos de Catequese, os Oratórios festivos, os Centros Missionários e de vida contemplativa, e também a actividade de assistência aos doentes, aos anciãos e aos mendigos, e ainda o empenho na pastoral das Paróquias. Pelo serviço eclesial por elas desenvolvido nas Representações Pontifícias, desejo exprimir uma especial palavra de apreço e de gratidão.

Por estes cem anos de fervor, de dinamismo apostólico e caritativo, sobretudo de intenso trabalho no campo da escola e da formação, que mantiveram e difundiram o carisma originário da Fundadora, é preciso dar graças em primeiro lugar ao Senhor, que suscitou no século passado esta alma generosa e heróica e depois continuou a incrementar as suas obras e a afervorar as suas Religiosas, consagradas de modo particular aos Sagrados Corações de Jesus e de Maria. Vós, prezadas Irmãs, mantivestes acesa a chama da vossa Fundadora! Felizes sois! Bem conheceis o comovente e significativo episódio do seu chamamento, quando, aos dezoito anos, na noite de 31 de Maio de 1863, ao retornar de um passeio, ela entrou na Igreja de Santa Sabina, em Génova, e, no momento em que pregava o sacerdote, o Servo de Deus Don Jacinto Bianchi, ardoroso missionário do Sagrado Coração, ouviu ele dizer estas palavras: "Não haverá porventura alguém de entre vós que deseje dedicar-se ao bem por amor do Coração de Jesus?". Foi como uma centelha de luz e de graça: a jovem Eugênia teve um sobressalto, intuiu o chamamento sobrenatural, e, imersa em profunda oração, disse: "Jesus, se devo ser esta alma escolhida por Vós para fazer o bem, ensinai-me o modo, dai-me a oportunidade, tomai-me pela mão, mandai bater à porta da minha casa!". Aquele foi o primeiro inicio, que se desenvolveu depois de modo lento e corajoso com a "Associação para o bem", com o trabalho de bordado e costura, para as jovens do povo, com o ensinamento do catecismo na paróquia, com os encontros espirituais para as Senhoras da aristocracia, com a escola gratuita para as crianças, com o educaridário para os órfãos, com a "Escola Normal" de Génova, e depois, pouco a pouco, com as outras várias instituições, coadjuvada e seguida por outras jovens generosas e decididas como ela, até aos nossos dias.

2. Vós conheceis a vida, a obra e a espiritualidade da Madre Eugênia Ravasco: ela, em tempos de aberta hostilidade à Igreja e à religião, teve a intuição do valor fundamental da escola para formar e preservar a sociedade na fé cristã e dedicou-se totalmente a este ideal, passando através de tantas dolorosas vicissitudes, conflitos e contrastes, preocupações e humilhações, em primeiro lugar a dolorosa enfermidade que por vinte anos a fez sofrer, levando-a à morte com apenas 55 anos de idade, a 30 de Dezembro de 1900, exactamente ao término do Ano Santo, do qual se tornará apóstola. Foi uma vida breve, mas intensa, caracterizada por sabedoria e clarividência, pelo que surge espontâneo para vós, suas Filhas, o augúrio de manterdes constante e ardente o seu espírito, apesar das dificuldades que sempre existem no caminho da verdade e da salvação. Certa vez, assim escrevia ela no seu diário: "Nesta vida, cada dia crescem os espinhos e só quem tem paciência encontra paz na resignação" (6 de Agosto de 1893). E numa carta anotava: "Como é habilidoso o nosso Deus! Como sabe colocar o espinho a tempo oportuno para provar a fidelidade das suas almas!" (18 de Janeiro de 1890). O tema dos "espinhos" é contínuo nos escritos da Madre Eugênia e serve de estímulo e de encorajamento para todos, para se aceitar com realismo a vida e o apostolado: "Tudo quanto nos acontece vem de Deus — repetia — tudo quanto se faz é para Deus".

3. Lendo as cartas da Madre Eugênia e seguindo-a nas suas várias actividades, sempre acompanhada pela enfermidade, impressiona-nos a energia da sua vontade e ao mesmo tempo a grande sensibilidade do seu coração. Preocupações de toda a espécie afligem-na e atormentam-na, inquietudes acerca das novas fundações, cuidados pela formação das Irmãs, íntimas ansiedades, abatimentos, tribulações físicas e espirituais; e no entanto ela continua o seu caminho intrépida e confiante, sempre gentil, distinta, digna, cordial. Qual foi o segredo da sua personalidade? Sim, pode-se dizer que Madre Eugênia construiu sobre a rocha da fé, da graça, da confiança constante e paciente, da oração, da devoção eucarístico-mariana, recordada do que disse Jesus: "Quem escutar as Minhas palavras e as puser em prática é como o homem prudente que edifica a sua casa sobre a rocha. Caiu a chuva, engrossaram os rios, sopraram os ventos contra aquela casa; mas não caiu, porque estava fundada sobre a rocha" (Mt 7, 24-25). Heróica no cumprimento do seu dever, humilde e obediente à Direcção Espiritual, não temia ser exigido também o heroísmo. Escrevia: "A quem tem responsabilidade recomendo energia e firmeza, a quem depende, submissão e docilidade. Sem isto não progredireis, mas terminareis com uma confusão que vos diminuirá o espírito e vos fará perder a virtude" (19 de Abril de 1889). Este seu ensinamento é muito válido para todos e para sempre, porque em todas as épocas e durante toda a existência sopram os ventos e as tempestades, e por isso a estrutura da própria fé e da própria formação deve estar apoiada sobre a rocha firme!

4. No seu último escrito. Madre Eugênia Ravasco deixava como por testamento às suas Irmãs estas tocantes palavras: "Deus-Alma-Trindade. Tudo o mais é nada!... Viver abandonada a Deus e nos braços da Virgem Imaculada; trabalhar sempre somente para Deus; sempre, tanto na prosperidade como na adversidade; amar a este Deus, com todo o enlevo da alma. Amar somente Ele, Bem supremo, Pai amoroso, único fim. E por amor, submeter-se, adorando, à sua vontade sempre e em tudo!". São afirmações comoventes e preciosas, que nos iluminam e confortam na quotidiana fadiga de viver e que proponho de novo a vós. Filhas dos Corações de Jesus e de Maria, como eficaz programa de vida consagrada, ao conceder a todas, com grande efusão, a propiciadora Bênção Apostólica.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/pt/speeches/1982/december/documents/hf_jp-ii_spe_19821211_figlie-sacri-cuori.html

CERIMÓNIA DE BEATIFICAÇÃO DE SEIS SERVOS DE DEUS

HOMILIA DO PAPA JOÃO PAULO II

Domingo, 27 de Abril de 2003

1. "Louvai o Senhor porque Ele é bom, porque é eterno o Seu amor" (Sl 117, 1). Assim canta hoje a Igreja, neste segundo domingo de Páscoa, Domingo da Misericórdia Divina. Revela-se plenamente no mistério pascal o confortador desígnio salvífico do amor misericordioso de Deus, do qual são testemunhas privilegiadas os Santos e os Beatos do Paraíso.

Devido a uma providencial coincidência, tenho a alegria de elevar hoje às honras dos altares seis novos Beatos, precisamente neste Domingo em que celebramos a "misericórdia Divina". Em cada um deles, de modos diferentes, manifestou-se a terna e surpreendente misericórdia do Senhor:  Tiago Alberione, presbítero, fundador da Família Paulina; Marco d'Aviano, presbítero, da Ordem dos Frades Menores Capuchinhos; Maria Cristina Brando, virgem, fundadora da Congregação das Irmãs Vítimas Expiadoras de Jesus Sacramentado; Eugénia Ravasco, virgem, fundadora da Congregação das Filhas dos Sagrados Corações de Jesus e de Maria; Maria Domenica Mantovani, virgem, co-fundadora do Instituto das Pequenas Irmãs da Sagrada Família; Júlia Salzano, virgem, fundadora da Congregação das Irmãs Catequistas do Sagrado Coração.

2. "Estes (sinais) foram escritos... para que, crendo, tenhais a vida em Seu nome" (Jo 20, 31). A Boa Nova é uma mensagem universal destinada aos homens de todos os tempos. Ela dirige-se pessoalmente a cada um e pede para ser traduzida em vida vivida. Quando os cristãos se tornam "evangelhos vivos", transformam-se em "sinais" eloquentes da misericórdia do Senhor e o seu testemunho alcança mais facilmente o coração das pessoas. Aqueles dóceis instrumentos nas mãos da Providência divina, incidem profundamente na história. Assim aconteceu com estes seis novos Beatos, que provêm da querida Itália, terra fecunda de santos.

3. O beato Tiago Alberione intuiu a necessidade de dar a conhecer Jesus Cristo, Caminho, Verdade e Vida, "aos homens do nosso tempo com os meios do nosso tempo" como gostava de dizer , e inspirou-se no apóstolo Paulo, que definia "teólogo e arquitecto da Igreja", permanecendo sempre dócil e fiel ao Magistério do Sucessor de Pedro, "farol" de verdade num mundo muitas vezes privado de referências ideais firmes. "Haja um grupo de santos que usa estes meios", gostava de repetir este apóstolo dos tempos novos.

Ele deixa à sua Família religiosa esta formidável herança! Oxalá os seus filhos e as suas filhas espirituais mantenham inalterado o espírito das origens, para corresponder de modo adequado às exigências da evangelização no mundo de hoje.

4. Em épocas e em contextos diferentes resplandeceu em santidade o beato Marco d'Aviano, em cuja alma ardia o desejo de oração, de silêncio e de adoração do mistério de Deus. Este contemplativo itinerante pelas estradas da Europa esteve no centro de uma ampla renovação espiritual graças a uma corajosa pregação acompanhada de numerosos prodígios. Profeta desarmado da misericórdia divina, foi estimulado pelas circunstâncias a empenhar-se activamente para defender a liberdade e a unidade da Europa cristã. No continente europeu, que nesses anos se abriu a novas perspectivas de cooperação, o beato Marco d'Aviano recordou que a sua unidade será tanto mais firme quanto mais estiver baseada nas comuns raízes cristãs.

5. É surpreendente o que Deus realizou através de Maria Cristina Brando. A sua é uma espiritualidade eucarística e expiadora, que se articula em duas linhas como "dois ramos que partem do mesmo tronco":  o amor a Deus e o amor ao próximo. O desejo de participar na paixão de Cristo é quase que "derramado" nas obras educativas, orientadas para tornar as pessoas conscientes da sua dignidade e a abrir-se ao amor misericordioso do Senhor.

6. A beata  Eugénia Ravasco dedicou-se totalmente à difusão do amor nos Corações de Cristo e de Maria. Contemplando estes dois Corações, ela apaixonou-se pelo serviço ao próximo e dedicou a sua vida com alegria aos jovens e aos pobres. Soube abrir-se com clarividência às urgências missionárias, com uma especial solicitude pelos "afastados" da Igreja.

A expressão:  "fazer o bem por amor do Coração de Jesus" e "ansiar pelo desejo do bem dos outros, sobretudo da juventude", sintetiza bem o seu carisma, que confiou ao seu Instituto.

7. Na mesma linha situa-se a beata Maria Domenica Mantovani. Esta digna filha da terra de Verona, discípula do beato José Nascimbeni, inspirou-se na Sagrada Família de Nazaré para se fazer "tudo para todos", sempre atenta às necessidades do "pobre povo". Foi extraordinário o seu modo de ser fiel em todas as circunstâncias, até ao último instante, à vontade de Deus, pelo qual se sentia amada e chamada. Que exemplo bonito de santidade para cada crente!

8. E depois, o que dizer, da beata Júlia Salzano? Antecipando os tempos, foi uma  apóstola  da  nova  evangelização, na qual uniu a acção apostólica à oração, oferecida ininterruptamente sobretudo para a conversão das pessoas "indiferentes".

Esta nova Beata encoraja-nos a perseverar na fé e a nunca perder a confiança em Deus, que tudo realiza. Chamados a ser os apóstolos dos tempos modernos, oxalá os crentes se inspirem também na beata Júlia Salzano, "para infundir em muitos homens a caridade imensa de Cristo".

9. É eterna a misericórdia de Deus!", que resplandece em cada um dos novos Beatos. Através deles, Deus realizou grandes maravilhas! É verdadeiramente eterna, ó Senhor, a tua misericórdia!

Tu não abandonas quem recorre a ti. Juntamente com estes novos Beatos repetimos com confiança filial:  Jesus, confio em Ti!

Ajuda-nos Maria, Mãe da Misericórdia, a proclamar com a nossa existência que "a misericórdia de Deus é eterna". Agora e sempre. Amen! Aleluia!

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/pt/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030427_beatification.html

EUCHARISTIEFEIER MIT SELIGSPRECHUNGEN 

PREDIGT VON JOHANNES PAUL II.

II. Sonntag der Osterzeit, 27. April 2003

1. »Danket dem Herrn, denn er ist gütig, denn seine Huld währt ewig« (Ps 118,1). So singt die Kirche am heutigen zweiten Sonntag der Osterzeit, dem Sonntag der Göttlichen Barmherzigkeit. Im Ostergeheimnis offenbart sich in Fülle der trostreiche Heilsplan der erbarmenden Liebe Gottes, deren erste Zeugen die Heiligen und Seligen des Himmels sind. 

Durch eine providentielle Fügung habe ich die Freude, gerade an diesem Sonntag, an dem wir die »Göttliche Barmherzigkeit« feiern, sechs neue Selige zur Ehre der Altäre zu erheben. In jedem von ihnen zeigte sich die liebevolle und erstaunliche Barmherzigkeit des Herrn auf je eigene Weise: Giacomo Alberione, Priester und Gründer der Paulinischen Familie; der Priester Marco d'Aviano vom Orden der Kapuziner; Maria Cristina Brando, Jungfrau und Gründerin der Kongregation der »Suore Vittime Espiatrici di Gesù Sacramentato«; Eugenia Ravasco, Jungfrau und Gründerin der Kongregation der »Figlie dei Sacri Cuori di Gesù e di Maria«; Maria Domenica Mantovani, Jungfrau und Mitgründerin des Instituts der »Piccole Suore della Sacra Famiglia«; Giulia Salzano, Jungfrau und Gründerin der Kongregation der »Suore Catechiste del Sacro Cuore«. 

2. »Diese [Zeichen] aber sind aufgeschrieben […], damit ihr durch den Glauben das Leben habt in seinem Namen« (Joh 20,31). Die Frohe Botschaft ist eine universale Nachricht, die für die Menschen jedes Zeitalters bestimmt ist. Sie richtet sich an jeden einzelnen persönlich und muß im konkreten Leben umgesetzt werden. Wenn die Christen zum »lebendigen Evangelium« werden, verwandeln sie sich in beredte »Zeichen« der Barmherzigkeit des Herrn, und ihr Zeugnis kann die Herzen der Menschen besser erreichen. Als folgsame Werkzeuge der göttlichen Vorsehung üben sie somit tiefen Einfluß auf die Geschichte aus. So war es auch bei diesen sechs Seligen aus dem geliebten Italien, dem Land so vieler Heiliger. 

3. Der sel. Giacomo Alberione erkannte die Notwendigkeit, Jesus Christus – Weg, Wahrheit und Leben – »den Menschen unserer Zeit mit den Mitteln unserer Zeit« nahezubringen, wie er selbst zu sagen pflegte. Dabei orientierte er sich am Apostel Paulus, den er als »Theologen und Architekten der Kirche« bezeichnete, wobei er dem Lehramt des Nachfolgers Petri, jenem »Leuchtfeuer« der Wahrheit in einer Welt, die oft über keine festen ideellen Anhaltspunkte mehr verfügt, stets bereitwillig und treu Folge leistete. »Eine Gruppe von Heiligen soll diese Mittel einsetzen«, sagte dieser Apostel der Neuzeit. 

Welch großartiges Erbe hinterläßt er seiner religiösen Familie! Seine geistigen Söhne und Töchter mögen den ursprünglichen Geist unverändert bewahren, um auf angemessene Weise den Anforderungen der Evangelisierung in der heutigen Welt zu entsprechen.

4. In einer anderen Zeit und in einem anderen Kontext erstrahlte der sel. Marco d'Aviano durch sein heiliges Leben, erfüllt von der tiefen Sehnsucht nach dem Gebet, nach Schweigen und nach der Anbetung des Geheimnisses Gottes. Dieser kontemplative Wanderer auf den Straßen Europas stand dank seiner von zahlreichen Wundern begleiteten mutigen Predigttätigkeit im Mittelpunkt einer umfangreichen geistigen Erneuerung. Als wehrloser Prophet der göttlichen Barmherzigkeit zwangen ihn die Umstände dazu, sich aktiv für die Verteidigung der Freiheit und der Einheit des christlichen Europas einzusetzen. Den europäischen Kontinent, der sich in diesen Jahren einer neuen Perspektive der Zusammenarbeit öffnet, erinnert der sel. Marco d’Aviano daran, daß dessen Einheit fester wird, wenn sie auf den gemeinsamen christlichen Wurzeln gründet. 

5. Erstaunlich ist auch das, was Gott durch Maria Cristina Brando gewirkt hat. Sie war erfüllt von einer Spiritualität der Eucharistie und der Buße, die in zwei Grundzügen zum Ausdruck kommt, die wie »zwei Zweige von dem gleichen Stamm ausgehen«: die Liebe zu Gott und die Liebe zu den Mitmenschen. Der Wunsch, am Leiden Christi Anteil zu haben, wird gewissermaßen an die erzieherischen Werke »weitergegeben«, die darauf ausgerichtet sind, den Menschen ihre Würde ins Bewußtsein zu rufen und sie dazu zu bewegen, sich der barmherzigen Liebe des Herrn zu öffnen. 

6. Ganz erfüllt vom Wunsch, die Liebe zu den Herzen Christi und Mariä zu verbreiten, war die sel. Eugenia Ravasco. Aus der Betrachtung dieser beiden Herzen schöpfte sie die Begeisterung für den Dienst am Nächsten und widmete ihr Leben voller Freude den jungen Menschen und den Armen. Mit Weitblick verstand sie es, sich den dringenden missionarischen Anforderungen zu öffnen, und sie schenkte denen ihre besondere Fürsorge, die der Kirche »fernstehen«. 

In den Worten »Gutes tun aus Liebe zum Herzen Jesu« und »den brennenden Wunsch haben, sich für das Wohl anderer, vor allem der Jugend, einzusetzen«, kommt das Charisma zum Ausdruck, das sie dem von ihr gegründeten Institut hinterlassen hat. 

7. Den gleichen Weg ging auch die sel. Maria Domenica Mantovani. Diese bemerkenswerte Tochter Veronas, Schülerin des sel. Giuseppe Nascimbeni, ließ sich von der Heiligen Familie von Nazaret inspirieren, um sich »vollends allen« hinzugeben. Hierbei brachte sie den Bedürfnissen der »armen Leute« stets große Aufmerksamkeit entgegen. Auf außergewöhnliche Weise war sie in jeder Situation, bis zum letzten Atemzug, dem Willen Gottes treu, von dem sie sich geliebt und berufen fühlte. Welch schönes Vorbild der Heiligkeit für jeden Glaubenden! 

8. Und was ließe sich nicht alles über die sel. Giulia Salzano sagen! Ihrer Zeit weit voraus, war sie eine begeisterte Verfechterin der Neuevangelisierung, in der sie das apostolische Handeln mit dem unablässigen Gebet vor allem für die Bekehrung der »Gleichgültigen« verband.

Diese neue Selige ermutigt uns, am Glauben festzuhalten und nie das Vertrauen auf Gott zu verlieren, der alles erwirkt. Dazu berufen, Apostel des modernen Zeitalters zu sein, mögen die Gläubigen sich auch an der sel. Giulia Salzano ausrichten, »um zahlreichen Geschöpfen das unermeßliche Erbarmen Christi zuteil werden zu lassen«.

9. »Ewig währt die Huld Gottes!«, die in jedem der neuen Seligen erstrahlt. Durch sie hat Gott große Wunder vollbracht! Wahrhaft ewig ist deine Huld, o Herr! Nie verläßt du diejenigen, die sich an dich wenden.

Gemeinsam mit den neuen Seligen wiederholen wir mit kindlichem Vertrauen: »Jesus, ich vertraue auf dich! – Jezu, ufam Tobie!«: die Worte der hl. Faustyna Kowalska. Maria, Mutter der Barmherzigkeit, hilf uns, die ewig währende Huld Gottes durch unser Leben zu verkünden. Jetzt und in Ewigkeit. Amen! Halleluja!

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/de/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030427_beatification.html

Voir aussi : https://www.eugeniaravasco.com/vita-madre-eugenia-ravasco/