samedi 27 novembre 2021

Saint SIFFREIN (SIFFRED, SIFREDUS) de CARPENTRAS, évêque et confesseur

 

Anonyme (peu-être attribué à Nicolas Froment), Saint Siffren, circa 1450, Musée du Petit Palais  


Saint Siffrein

Évêque de Carpentras (VIe siècle)

Siffrein, Siffret ou Suffren.

Disciple de saint Césaire d'Arles, il était un moine si remarquable que son maître en fit un évêque de Carpentras. Ce qui ne l'empêcha pas de continuer à vivre comme un moine. Une localité de cette région conserve sa mémoire: Saint-Siffret-30700

La vie de Siffrein (ou Siffredus), qui fut moine à l'abbaye de Lérins puis évêque de Carpentras au début du VIIe siècle, nous est mal connue. Bien qu'il n'apparaisse dans aucun concile, son épiscopat a dû être long et important et on lui attribue la construction de plusieurs églises à Carpentras et à Venasque. (Saint Siffrein de Carpentras - diocèse d'Avignon)

À Carpentras en Provence, vers le VIe siècle, saint Siffrein, évêque.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/137/Saint-Siffrein.html

Niche Saint Siffrein à Carpentras (84)


Saint Siffrein de Carpentras

La vie de Siffrein (ou Siffredus), qui fut moine à l’abbaye de Lérins puis évêque de Carpentras au début du VII° siècle, nous est mal connue. Bien qu’il n’apparaisse dans aucun concile, son épiscopat a dû être long et important et on lui attribue la construction de plusieurs églises à Carpentras et à Venasque.

L’évêché de Carpentras (uni depuis 1801 à celui d’Avignon) fut fondé vers le milieu du Ve siècle mais ses pasteurs furent contraints, au cours des deux siècles suivants, de trouver refuge à Venasque en raison des troubles qui agitaient la région.

Saint Siffrein a laissé des traces fort anciennes dans la tradition religieuse et populaire qui vante sa vie austère, son zèle pastoral, son ardeur à prêcher l’Évangile, sa sollicitude pour les malades, son charisme pour délivrer les possédés du démon. Il serait mort un 27 novembre à Venasque et sa fête liturgique est déjà fixée à cette date dans un martyrologe du XIe siècle. Son corps fut transféré avant le XIIIe siècle à Carpentras dont il est le patron toujours célébré avec éclat. Ses reliques, sauvées de la profanation par un chanoine en 1793, sont encore conservées avec honneur dans la cathédrale qui porte son nom.

SOURCE : https://www.archives.diocese-avignon.fr/Saint-Siffrein-de-Carpentras

Statue de Saint Siffrein. Baptistère de Venasque, département du Vaucluse (France). 


Une vie de Saint Siffrein, Évêque de Carpentras et Venasque, VIe siècle

Siffrein est né à Albano en Campanie (Italie), au VIe siècle.

Ses parents possédaient de grands domaines et étaient des patriciens. Siffrein, tout comme son père, était attiré par Dieu. A cette époque là, le monastère de l’île de Lérins était particulièrement réputé, notamment pour son enseignement. On le surnommait d’ailleurs «  pépinière d’évêques  » ou encore «  nourrice des saints  ». Le jeune Siffrein rejoignit le monastère et fut confié aux bons soins d’un savant religieux qui fut chargé de sa formation. Puis il devint infirmier de la communauté.

Une rumeur commença à se répandre selon laquelle Siffrein guérissait les malades mis en sa présence.

La sainteté du jeune moine se manifestait. Il obtenait aussi la guérison des personnes par ses prières de délivrance. C’était un exorciste renommé . Il fut vite nommé à la formation des novices où il excella.

A la mort de l’évêque de Carpentras, il fallut choisir son successeur. Or la réputation de Siffrein avait atteint Carpentras. Mais Siffrein n’avait pas tellement envie de quitter son monastère. Il ne partit que sur l’ordre du Père Abbé. Il fut sacré Evêque dans l’abbatiale d’Arles.

Un miracle eut lieu durant son ordination.

Au moment du baiser de paix, il se trouva en présence d’une personne aveugle. Il fit un signe de croix sur les yeux du pauvre homme et immédiatement, celui-ci recouvra la vue. C’est donc avec une solide réputation qu’il arriva à Carpentras.

Il est représenté comme étant un homme tout le temps en prière.

Il priait d’ailleurs avant de prendre toute décision importante. Il se montrait attentif à tout et à tous, notamment auprès des malades, des mourants, des plus pauvres. Il se consacrait pleinement à la transmission de la Foi. Plusieurs églises furent construites durant son mandat.
Il rejoignit le Père un 27 novembre.

Mais il fut prévenu de son départ prochain par le Christ, ce qui lui permis de laisser un testament spirituel insistant sur l’amour de la justice, la charité et l’espérance de voir Dieu.

Des parfums suaves exhalaient de son corps après son décès.

Dieu nous montra ainsi sa sainteté. Et par la suite de nombreux miracles lui furent attribués.

SOURCE : https://www.carpentras.paroisse84.fr/Une-vie-de-Saint-Siffrein-Eveque-de-Carpentras-et-Venasque.html

Statue de Saint Siffrein à Venasque, Vaucluse


27 novembre 570

Saint Siffrein

Né à à Albano,
et mort un 27 novembre 570 à Venasque.

Saint Siffrein [1] naquit à Albano. Ergastulus, son père, fut inspiré de se consacrer à Dieu, avec l’accord de son épouse, et entra avec son fils unique, âgé d’environ dix ans, au monastère de Lérins vers 490 sous l’abbatiat de saint Césaire. Là, Siffrein brilla par ses vertus, aussi Dieu le gratifia du charisme d’exorciste : les habitants du Fréjurès envoyaient les énergumènes sur l’île, où Siffrein les libéraient du démon en récitant un Pater. Son père eut la consolation de voir son fils si proche de Dieu, et mourut entre ses bras le 26 août 520. Nommé infirmier, il guérissait les frères malades rien qu’en les visitant. Siffrein fut nommé ensuite Maître des novices, et eut à former notamment saint Quinide [2].

Cette réputation de sainteté amena le clergé et le peuple venaissin, qui venait de perdre son évêque Castissimus, à le demander pour évêque à saint Césaire, devenu métropolitain d’Arles. Césaire envoya la délégation au Père-Abbé de Lérins, devant qui saint Siffrein refusa une telle charge. Mais les délégués furent tellement marris que le Père-Abbé obligea Siffrein par l’obéissance. Siffrein se rendit à Arles où saint Césaire l’ordonna prêtre et évêque de Venasque vers 530. Lors du baiser de paix, un aveugle voulut qu’on le conduisît à Siffrein qui, en le touchant, lui fit recouvrer la vue.

Etant évêque, il garda son austérité, ne mangeant que du pain, quelques légumes comme des lentilles, et ne buvant que de l’eau. Il visitait les pauvres, et ses exhortations convertissaient les cœurs endurcis.

Un clerc qu’il affectionnait étant mort, il pria à la chapelle et pria ainsi : « Seigneur Jésus-Christ, exaucez-moi qui suis votre indigne serviteur et pécheur ; car vous avez dit : Je ne veux point la mort du pécheur mais qu’il se convertisse et qu’il vive ; et que tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, vous sera octroyé. Je vous prie donc que l’âme que vous avez retirée de ce corps lui soit rendue, afin que tout le monde connaisse que vous êtes celui qui vivifiez et ressuscitez tous les morts », puis alla aux obsèques, prit la main du mort et lui ordonna de se lever, lequel se leva.

En 536, lors des derniers combats entre Francs et Ostrogoths, un barbare poursuit Siffrein qui s’enfuit à cheval et humilie son poursuivant.

A Venasque, il fit construire les églises de la Sainte-Trinité, de Sainte-Marie, et de Saint-Jean-Baptiste. Entretemps, en 542, il assiste au sacre d’Auxonius, successeur de saint Césaire d’Arles.

Un jour qu’il pria dans un hameau au sud de Venasque, il fut dérangé par le coassement des grenouilles, et il commanda qu’elles firent silence, et depuis les paysans disent qu’on ne les entend plus au loin. Une autre fois, on vola des reliques de l’église Ste-Marie : Siffrein reconnaissant le voleur dans une foule, lui dit d’aller chercher les reliques à tel endroit ; se voyant reconnu, le voleur apporta les reliques, confessa être le voleur, et obtint le pardon de l’évêque.

Après le décès de Clématius, évêque de Carpentras, en 557, le pape Pélage 1er réunit les évêchés trop proches de Venasque et de Carpentras. Siffrein, dernier évêque de Venasque, et nouvel évêque de Carpentras, y fait bâtir une église en l’honneur de St-Antoine [3]. Une riche veuve de Marseille ayant un fils possédé du démon, le conduisit à Siffrein qui l’en délivra.

Dieu lui ayant révélé sa fin prochaine, il se fit construire une petite maison près de l’église de la Mère de Dieu de Venasque, où il donna ses dernières recommandations à son clergé. Saint Siffrein y décéda en odeur de sainteté le 27 [4] novembre 570. Son corps fut enseveli en l’église de la Ste-Trinité, donnant lieu à de nombreux miracles.

Cependant quelques zélés dévots de Carpentras s’emparèrent nuitamment du corps du saint, et étant arrivés près de Carpentras, ils furent atteints de cécité et reconnus pour leur sacrilège par des paysans à qui de bon matin ils demandaient de les guider… Ils avouèrent leur larcin aux magistrats de Carpentras, et durent à un second miracle le recouvrement de la vue qu’un premier leur avait fait perdre. Mais pour autant Carpentras garda le corps du saint et le déposa dans sa cathédrale ! C’est pourquoi St Siffrein est le principal patron de Carpentras, sa cathédrale est sous le patronage de Saint-Siffrein, et conserve les reliques de ce saint évêque. Son culte était étendu à Sisteron, dans le Gapençais et dans l’ancien évêché d’Uzès.

Son nom figure dans un martyrologe du XIe siècle.

Ses reliques furent protégées de la profanation en 1793.

Abbé L. Serres-Ponthieu

Notes de bas de page

[1] Ou encore Siffroy ou Siffret, d’où le village de Saint-Siffret, dans le diocèse de Nîmes (en latin Siffredus, Sifredus ou Sisfredus). A ne pas confondre avec saint Sifroy, variante française de Sigefridus ou Siegfried, l’Apôtre de la Suède décédé vers l’an 1002.

[2] L’Etoile de la Mer a tracé sa vie en février 2013

[3] Ou Antonin, Evêque de Carpentras (463- 473).

[4] Au diocèse de Fréjus-Toulon, sa fête est déplacée au 28 novembre en raison de la fête de saint Maxime de Riez, décédé le 27 novembre 460, et dont nous avons donné la biographie l’an dernier dans l’Etoile de la Mer. Ces deux saints évêques sont décédés au même jour après avoir été formés au même monastère de Lérins..

SOURCE : https://laportelatine.org/spiritualite/vies-de-saints/saint-siffrein

Eglise Saint-Siffrein - Façade ouest - Carpentras - Médiathèque de l'architecture et du patrimoine


Saint Siffred of Carpentras

Also known as

Siffrein

Suffredus

Syffroy

Memorial

27 November

Profile

Monk at Lérins AbbeyBishop of CarpentrasFrance.

Born

AlbanoItaly

Died

c.540

Canonized

Pre-Congregation

Additional Information

books

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

MLA Citation

“Saint Siffred of Carpentras“. CatholicSaints.Info. 17 June 2018. Web. 27 November 2021. <https://catholicsaints.info/saint-siffred-of-carpentras/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-siffred-of-carpentras/

Cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras. La façade occidentale dominée par le clocher gothique


Sifredus von Carpentras

auch: Sifridus, Siffridus, Siffred, Siffrein, Suffredus

französischer Name: Siffrein, Syffroy

 Gedenktag katholisch: 27. November

 Name bedeutet: ?

Bischof von Carpentras

† 540/541 in Carpentras in Frankreich

Sifredus war Mönch im Kloster auf der Lérins-Insel St-Honorat unter Cäsarius von Arles, gerühmt ob seiner Askese, seinem Gebetseifer und seiner Fürsorge für die Armen. Cäsarius weihte ihn zum Bischof, er wirkte dann in Carpentras, wo er mehrere Kirchen errichtet habe. Berichtet wird, dass er einen gestorbenen Priester wieder zum Leben erweckte.

Sifredus' wurde in der Kirche in Venasque bei Carpentras bestattet, seine Gebeine wurden später nach Carpentras in die nach ihm benannte Kathedrale übertragen.

Carpentras war schon um 280 Bistum, == Valentin der erste Amtsinhaber. 527 fand hier eine gallische Synode statt. Nach der Französischen Revolution wurde das Bistum 1801 aufgehoben.

Die Kathedrale in Carpentras ist nur zu Messen geöffnet. (2014)

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienS/Sifredus_von_Carpentras.html


Cathédrale Saint-Siffrein de Carpentras. La façade occidentale dominée par le clocher gothique


Voir aussi : https://excerpts.numilog.com/books/9791036911583.pdf

vendredi 26 novembre 2021

Bienheureux GIACOMO ALBERIONE, prêtre et fondateur de la Famille Paulinienne

 

Bienheureux Jacques Alberione

Fondateur de la 'Famille Paulinienne' (+ 1971)

Giacomo Alberione est né le 4 avril 1884 à San Lorenzo di Fossano (Cuneo), il a été ordonné prêtre le 29 juin 1907.

Béatifié le 27 avril 2003 à Rome  par Jean Paul II (vidéo).

"Il comprend que le Seigneur est en train de le guider vers une nouvelle mission: prêcher l'Évangile à tous les peuples, selon l'Esprit de l'Apôtre Paul, utilisant les moyens modernes de la communication. Ces orientations sont consignées dans deux de ses livres: Appunti di teologia pastorale (1912) e La donna associata allo zelo sacerdotale (1911-1915)."

"Le voici, humble, silencieux, infatigable, toujours vigilant, toujours recueilli en ses pensées qui courent de la prière à l'action (selon la formule traditionnelle 'ora et labora'), toujours attentif à scruter les signes des temps, c'est-à-dire, les formes les plus adaptées pour arriver aux âmes. Notre Père Alberione a donné à l'Église de nouveaux moyens d'amplifier et de revigorer son apostolat, de nouvelles capacités et une nouvelle conscience de la valeur et de la possibilité de sa mission dans le monde moderne avec les moyens modernes. Permettez, cher Père Alberione, que le Pape se félicite et vous félicite des peines que vous avez prises infatigablement, fidèlement, au long de nombreuses années et des fruits qu'elles ont portés pour la gloire de Dieu et pour le bien de l'Église...". (Paul VI)


"Le secret du dynamisme apostolique du père Alberione a été, indéniablement, sa vie intérieure qui lui a permis d'être un instrument docile entre les mains de Dieu, réalisant en sa personne le mot de l'apôtre Paul: 'Ma vie c'est le Christ'."



À Rome, en 1971, le bienheureux Jacques Alberione, prêtre. Soucieux avant tout d'évangélisation, il mit tout son zèle et son activité à orienter vers le bien de la société les moyens de communication sociale et à en faire comme des aides pour une annonce plus efficace de la vérité du Christ, et dans ce but il fonda la Société religieuse de Saint Paul Apôtre.

Martyrologe romain

«La presse, le cinéma, la radio, la télévision constituent aujourd'hui les instruments d'apostolat catholique les plus rapides, les plus efficaces, à employer avec la plus grande urgence. Il se peut que l'avenir nous en réserve de meilleurs. Actuellement, il semble que l'apôtre ne puisse désirer mieux pour donner Dieu aux hommes, pour donner les âmes à Dieu»

Don Alberione, avril 1960

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10594/Bienheureux-Jacques-Alberione.html

Jacques Alberione (1884-1971)

Le Père Jacques Alberione, Fondateur de la Famille Paulinienne, aura été l'un des plus créatifs apôtres du XXè siècle. Il est né à San Lorenzo di Fossano (Cuneo), le 4 avril 1884 et reçut le baptême le lendemain même. La famille, composée par Michel Alberione, Thérèse Allocco et six enfants, était de condition paysanne, profondément chrétienne et laborieuse.

Le petit Jacques, quatrième enfant de la famille, ressent assez tôt l'appel de Dieu: en première année élémentaire, ayant été interrogé par la maîtresse sur ce qu'il ferait quand il serait grand, il répond: “Je me ferai prêtre”. Les années de l'enfance s'orientèrent dans cette perspective.

La famille s'est transférée ensuite à la localité de Cherasco, paroisse San Martino, diocèse de Alba. Le curé, don Montersino, aide le jeune adolescent à prendre conscience et à répondre à l'appel de Dieu. A 16 ans, Jacques est admis au Séminaire de Alba et y fera vite la rencontre avec celui qui sera son père, son guide, son ami et son conseiller pendant 46 ans: le chanoine Francesco Chiesa.

Vers la fin de l'Année Sainte 1900, déjà interpellé par l'Encyclique de Léon XIII “Tametsi futura”, Jacques fait l'expérience la plus décisive de son existence. C'était la nuit du 31 décembre 1900 qui séparait les deux siècles; il reste en prière pendant quatre heures devant le Très Saint Sacrement et à la lumière de Dieu projète son avenir. Une “lumière particulière” lui vient de l'Hostie et à partir de ce moment-là il se sent “profondément obligé de faire quelque chose pour le Seigneur et pour les hommes du nouveau siècle”: “obligé à servir l'Eglise” avec les moyens nouveaux offerts par l'intelligence humaine. 

L'itinéraire du jeune Alberione se poursuit intensément pendant les années d'étude de la philosophie et de la théologie. Le 29 juin 1907 il est ordonné prêtre. Il connaîtra ensuite une brève mais décisive expérience pastorale à Narzole (Cuneo) en tant que Vice-curé. C'est là qu'il rencontre un jeune appelé Giuseppe Giaccardo, qui deviendra pour lui ce que Timothée signifia pour l'Apôtre Paul. Et c'est toujours à Narzole que le Père Alberione a mûri la compréhension de ce que peut faire la femme associée dans l'apostolat.

Au Séminaire de Alba, il assume aussi les fonctions de directeur spirituel des séminaristes, les grands et les petits, et enseigne différentes matières. Il se prête pour la prédication, la catéchèse et les conférences dans les paroisses du diocèse. Il consacre aussi une bonne partie de son temps à l'étude sur la situation de la société civile et ecclésiale de son temps et sur les nouvelles nécessités qui pointaient à l'horizon. 

Il comprend que le Seigneur est en train de le guider vers une nouvelle mission: prêcher l'Evangile à tous les peuples, selon l'Esprit de l'Apôtre Paul, utilisant les moyens modernes de la communication. Ces orientations sont consignées dans deux de ses livres: Appunti di teologia pastorale (1912) e La donna associata allo zelo sacerdotale (1911-1915).

Une telle mission, pour avoir charisme et continuité, doit être assumée par des personnes consacrées, puisque “les oeuvres de Dieu se font avec les hommes de Dieu”. C'est ainsi que, le 20 août 1914, au moment où, à Rome, mourait le Pape Pie X, à Alba le Père Alberione donnait le coup d'envoi à la “Famille Paulinienne” avec la fondation de la Société Saint Paul. Les débuts sont très pauvres, selon la pédagogie divine: “partir toujours de la crèche”.

Pour son œuvre, le Père Alberione s'inspire du modèle de la famille humaine. Une famille composée de frères et de sœurs. La première femme qui suit le Père Alberione est une jeune fille d'une vingtaine d'années, née à Castagnito (Cuneo): Teresa Merlo. Avec son appui, le Père Alberione fonde la congrégation des Filles de Saint Paul (1915). Peu à peu, la “Famille” se développe, les vocations masculines et féminines augmentent, l'apostolat se définit et prend forme.

En 1918 (décembre) un premier groupe des “filles” est détaché pour aller à Susa. C'est ainsi que commence une courageuse histoire composée de foi et d'esprit d'initiative, qui engendre même un style caractéristique propre: “à la paulinienne”. Ce parcours semble ralentir lorsque, en 1923, le Père Alberione tombe gravement malade et les avis des médecins ne laissent aucun espoir. Mais le Fondateur reprend miraculeusement le chemin: “Saint Paul m'a guéri”, racontera-t-il ultérieurement. C'est à partir de cette période que l'on trouvera, dans toutes les chapelles pauliniennes, les phrases que par rêve ou révélation le Maître Divin adressa au Fondateur: “Ne craignez pas - Je suis avec vous - D'ici je veux éclairer - Vivez dans la conversion continuelle”.

L'année suivante (1924) naît la deuxième congrégation féminine: les Surs Disciples du Divin Maître, pour l'apostolat eucharistique, sacerdotal et liturgique. Pour conduire cette nouvelle congrégation le Père Alberione choisit une jeune sœur: M. Scolastica Rivata, décédée à plus de 90 ans en odeur de sainteté.

Sur le plan apostolique, le Père Alberione encourage l'impression d'éditions populaires des Livres sacrés et s'oriente vers les formes les plus rapides pour faire parvenir le message du Christ aux lointains: les journaux. Déjà en 1912 était née la revue Vita Pastorale, destinée aux curés; en 1931 naît la revue Famiglia cristiana, un hebdomadaire ayant comme but de nourrir la vie chrétienne des familles. Viendront ensuite: La Madre di Dio (1933), “pour révéler aux âmes la beauté et la grandeur de Marie”; Pastor bonus (1937), revue mensuelle en langue latine; Via, Verità e Vita (1952), revue mensuelle pour la connaissance et l'enseignement de la doctrine chrétienne; La Vita in Cristo e nella Chiesa (1952), avec le but de faire “connaître les trésors de la liturgie, diffuser tout ce qui sert à la Liturgie, vivre la liturgie selon l'Eglise. Mais le Père Alberione pensa aussi aux jeunes: à leur intention il a fait publier Il Giornalino.

Il s'implique directement pour la construction du grand temple en l'honneur de Saint Paul, à Alba. S'ensuivront deux autres temples à Jésus Maître (Alba et Rome) et le Sanctuaire à la Reine des Apôtres (Rome). L'objectif poursuivi est surtout celui de sortir des limites locales ou nationales. En 1926 naît la première maison filiale à Rome, suivie au cours des années successives par tant d'autres fondations en Italie et par le monde.

Dans l'entre-temps, l'œuvre spirituelle grandit elle aussi. Le Fondateur transmet l'esprit de piété à travers les “dévotions”, chargées d'un profond sens apostolique: A Jésus Maître et Pasteur “Voie, Vérité et Vie”, à Marie Mère, Educatrice et Reine des Apôtres; à Saint Paul Apôtre. Et c'est justement en base de cette référence à l'Apôtre que le Père Alberione offre à l'Eglise les 9 institutions fondées sous l'appellation de “Famille Paulinienne”. Pour le Fondateur, le premier engagement doit être la pleine configuration avec le Christ: accueillir le Christ total Voie, Vérité et Vie, dans toute la personne, intelligence, volonté, cœur, forces physiques. Ces orientations parurent dans une petite plaquette intitulée Donec formetur Christus in vobis (1932).

Au mois d'octobre 1938, le Père Alberione fonda la troisième congrégation féminine: les Sœurs de Jésus Bon Pasteur ou “Pastourelles”, destinées à l'apostolat pastoral direct et collaboratrices des Pasteurs.

Pendant la pause forcée de la seconde guerre mondiale (1940-1945), le Fondateur ne s'arrête pas dans son parcours spirituel. Il accueille progressivement la lumière de Dieu, dans un climat d'adoration et de contemplation. Comme en témoignent ses Taccuini (bloc-notes) spirituels, dans lesquels le Père Alberione consignait ses inspirations ainsi que les moyens à adopter pour répondre au projet de Dieu. Et c'est dans cette atmosphère spirituelle que prennent forme les méditations que chaque jour il prêche à ses fils et à ses filles, les directives pour l'apostolat, la prédication d'un grand nombre de récollections et de retraites spirituelles (recueillis dans autant de petits volumes). L'empressement du Fondateur est toujours le même: faire comprendre à tous que “la première tâche dans la Famille Paulinienne sera la sainteté de la vie, la deuxième la sainteté de la doctrine”. C'est dans cette perspective que doit être compris son Projet d'une Encyclopédie sur Jésus Maître (1959).

En 1954, rappelant le 40éme anniversaire de fondation, le Père Alberione accepta pour la première fois qu'on écrive sur sa vie dans une brochure intitulée Mi protendo in avanti et acquiesce à la demande de fournir quelques notes personnelles sur les origines de la fondation. C'est de cette manière que vit le jour le petit volume Abundantes divitiae gratiae suae, considéré comme “l'histoire charismatique de la Famille Paulinienne”. Une Famille qui continua à se compléter entre 1957 et 1960, avec la fondation de la quatrième congrégation féminine, l'Institut Regina Apostolorum pour les Vocations (Sœurs de la Reine des Apôtres), et les Instituts de vie séculaire consacrée: Saint Gabriel Archange, Marie de l'Annonciation, Jésus Prêtre et Sainte Famille. En total 10 institutions (y compris les Coopérateurs Pauliniens) unies entre elles par le même idéal de sainteté et d'apostolat: l'avènement du Christ “Voie, Vérité et Vie” dans le monde, à travers les instruments de la communication sociale.

Entre les années 1962 et 1965, le Père Alberione est protagoniste silencieux mais attentif du Concile Vatican II, participant chaque jour à ses sessions. Mais, il connaît aussi d'autres épreuves douloureuses: la mort prématurée de ses deux premiers collaborateurs, Timothée Giaccardo (1948) et Tecla Merlo (1964); le souci pour les communautés en difficulté et, pour lui personnellement, une crucifiante scoliose qui le tourmentait jour et nuit.

Il vécut 87 ans. Ayant accompli l'œuvre que Dieu lui avait confiée, le 26 novembre 1971 laissa la terre pour prendre son poste dans la Maison du Père. Ses derniers moments ont été réconfortés par la visite et la bénédiction du Pape Paul VI, un pape qui n'a jamais caché son admiration et sa vénération envers le Père Alberione. En effet, le témoignage que ce Pontife livra lors de l'audience qu'il accorda à la Famille Paulinienne le 28 juin 1969 est émouvant (le Fondateur avait 85 ans):

“Le voici, humble, silencieux, infatigable, toujours vigilant, toujours recueilli en ses pensées qui courent de la prière à l'action (selon la formule traditionnelle 'ora et labora'), toujours attentif à scruter les signes des temps, c'est-à-dire, les formes les plus géniales pour arriver aux âmes. Notre Père Alberione a donné à l'Eglise de nouveaux moyens d'amplifier et de revigorer son apostolat, de nouvelles capacités et une nouvelle conscience de la valeur et de la possibilité de sa mission dans le monde moderne avec les moyens modernes. Permettez, cher Père Alberione, que le Pape se félicite et vous félicite des peines que vous avez prises infatigablement, fidèlement, au long de nombreuses années et des fruits qu'elles ont portés pour la gloire de Dieu et pour le bien de l'Eglise...”.

Le 25 juin 1996, le Pape Jean Paul II signa le décret reconnaissant les vertus héroïques du futur bienheureux.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_alberione_fr.html

Bienheureux Jacques (Giacomo) Alberione

Prêtre et fondateur de la Famille paulinienne

Giacomo Alberione naît à San Lorenzo di Fossano (Cuneo, Piémont) le 4 avril 1884, cinquième enfant de Michel et Teresa Allocco.

En octobre 1900 il entre au séminaire diocésain d’Alba et le 29 juin 1907 il est ordonné prêtre.

Le 20 août 1914 il initie, à Alba, la Société Saint-Paul pour l’évangélisation avec les instruments de la communication sociale, suivie des autres fondations qui constituent la Famille paulinienne : Filles de Saint-Paul, Sœurs Disciples du Divin Maître, Sœurs de Jésus Bon Pasteur (les Pastourelles), Institut Regina Apostolorum pour les vocations (Sœurs apostolines) ; les Instituts agrégés : Saint-Gabriel-Archange, Marie-de-l’Annonciation, Sainte-Famille et Jésus-Prêtre ; l’Association des Coopérateurs et Coopératrices pauliniens.

Il fait plusieurs fois le tour du monde pour rencontrer ses fils et filles répandus dans tous les continents de la terre et les encourager à une vie toujours plus contemplative et apostolique.

Le secret de sa vaste activité apostolique est à rechercher dans sa vie intérieure tendue dans un crescendo continuel à réaliser les paroles de l’Apôtre Paul : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. » (Gal 2, 20)

Le père Alberione s’est éteint à l’âge de 87 ans, le 26 novembre 1971. Ses derniers moments ont été réconfortés par la visite et la bénédiction de saint Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) qui n’a jamais cessé de l’admirer et de le vénérer.

Les pauliniens et pauliniennes se rappellent avec émotion l’estime que saint Paul VI vouait à leur fondateur. Dans une mémorable audience accordée au père Alberione et à un groupe nombreux de ses fils et de ses filles, le 28 juin 1969, le pape s’exprimait ainsi : 

« Le voilà : humble, silencieux, infatigable, toujours vigilant, toujours recueilli dans ses pensées, passant de la prière à l’action, toujours attentif à saisir les "signes des temps", c’est-à-dire les moyens les plus efficaces de communiquer avec les humains; notre cher père Alberione a donné à l’Église de nouveaux instruments pour s’exprimer, de nouveaux moyens pour donner vigueur et rayonnement à son apostolat, une nouvelle conscience de sa mission pour l’évangélisation au moyen des médias de masse. “Permettez, cher père Alberione, que le pape se réjouisse de votre long, fidèle et inlassable travail, et des fruits qu’il a produits pour la gloire de Dieu et le bien de l’Église.” »     

Le Père Jacques Alberione, aura été l'un des plus créatifs apôtres du XXe siècle.

Le 25 juin 1996, saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) signa le décret reconnaissant ses vertus héroïques et le béatifia le 27 avril 2003 à Rome.

 Pour approfondissements :

SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/06fc3b33-781c-4afc-b0b4-0c8f319943ca

Famille Paulienne: «Jacques Alberione est un miracle de Dieu»

50 ans après la mort du Bienheureux Jacques Alberione, la famille paulinienne espère sa canonisation. Dans un entretien qu’il a accordé à Vatican News, le Père Patrick Nshole, membre de la société de Saint Paul, estime que «le bienheureux Jacques Alberione est un miracle de Dieu».

Donatien Nyembo SJ – Cité du Vatican

Les souvenirs du 26 novembre 1971 sont encore frais : ce jour-là, le Pape Paul VI quitte le Vatican et se rend au chevet du Père Jacques Alberione, fondateur de la famille paulinienne. De cette manière, le souverain pontife rend hommage à l'apôtre des mass médias qui a su «scruter les signes des temps».  

En 1996, Saint Jean-Paul II reconnaitra ses vertus héroïques, ouvrant ainsi la voie à sa béatification qui interviendra en 2003. Cinquante ans après sa mort, les pauliniens et pauliniennes espèrent, dans la prière, la canonization de cet homme, qui fut «un miracle de Dieu» pour notre temps, selon le Père Nshole.

Au service de l'Évangile et de l'Église 

Il n'est pas de doute que le père Alberione est l'un des apôtres les plus créatifs du 20ème siècle. Dans la nuit du 31 décembre, Jacques Alberione a vécu une expérience transformatrice : il a perçu une lumière sortant de l'hostie. «Et de là, il s'est senti obligé de faire quelque chose pour le Seigneur et pour les hommes avec qui il vivrait», il s'est senti obligé de servir l'Eglise.

Pour le Père Nshole, cette première lumière annonçait une deuxième qu'il recevra après son ordination sacerdotale suite à laquelle il comprendra que le Seigneur l'invitait à s'entourer d'autres personnes car «les œuvres de Dieu se font avec des hommes de Dieu». L'œuvre de Dieu pour lui consistra en ceci : «prêcher l'Évangile à tous les peuples, dans l'esprit de l'apôtre Paul, en utilisant les moyens de communication modernes». D'où la naissance et la fécondité de la grande famille paulinienne.  

«Faites "courir" la Parole, en utilisant les médias comme une chaire»

Le jeudi 25 novembre, le Pape François a rencontré 150 membres de la Famille paulinienne, les invitant à poursuivre la mission de faire connaître le Christ « aux hommes de notre temps avec les moyens de notre temps ».

François avait souligné que cet anniversaire était une occasion importante pour l'Église et pour tous les Pauliniens «de réaffirmer l'importance» du charisme du bienheureux Alberione «dans le contexte actuel, dans la perspective de la nouvelle évangélisation». En effet, avec une grande clairvoyance, le bienheureux Alberione avait su saisir, au 20 ème siècle, la nécessité pour la «Parole de Dieu de courir» et de se répandre en utilisant et en exploitant les outils et les langages les plus efficaces offerts par le progrès technologique.

25/11/2021

Le Pape François encourage la Famille paulinienne dans son apostolat

L'année de la Bible

Au cours de cette année jubilaire, qui se clôture avec la célébration du 26 novembre 2021, marquant le cinquantenaire de la mort de Jacques Alberione, la famille paulinienne dans le monde avait organisé plusieurs activités. C'est le cas, notamment, de l'année de la Bible en République démocratique du Congo pour diffuser la lecture méditative de la parole de Dieu. «Pour Jacques Alberione, la Bible est une lettre d'amour que le créateur à l'humanité. Pour cette raison, nous devons la diffuseur. Le souci, pour lui (Alberione) était que chaque famille ait une Bible».

SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/afrique/news/2021-11/famille-paulienne-jacques-alberione-est-un-miracle-de-dieu.html


Blessed Giacomo Alberione

Also known as

Santiago Alberione

Memorial

26 November

Profile

Seminarian in Bra and Alba in Italy. During the night of 31 December 1900 to 1 January 1901, while doing nightly Eucharistic adoration in Alba, he suddently felt he was called on to do something for the people of the new 20th centuryOrdained on 29 June 1907Parish priest in Narzole. Spiritual director for youth and altar servers in the Alba seminary on 1 October 1908. Director of the weekly publication Gazzetta d’Alba beginning in September 1913. Founded the Society of Saint Paul on 20 August 1914. Founded the Daughters of Saint Paul on 15 June 1915. Founded the Sisters Disciples of the Divine Master on 10 February 1924. Founded the Sisters of Jesus Good Shepherd in RomeItaly in August 1936. These congregations, under his leadership and on to today, publish materials to spread the word of God, and help in personal devotions.

Born

4 April 1884 in San Lorenzo di Fossano, CuneoItaly

Died

6:26pm on 26 November 1971 in the Generalate House, RomeItaly of natural causes

Venerated

25 June 1996 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

27 April 2003 by Pope John Paul II

Additional Information

other sites in english

Alberione.Org

Catholic World Report

Communio

Father Donald Calloway

Hagiography Circle

Society of Saint Paul

images

Wikimedia Commons

video

YouTube PlayList

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Società San Paolo

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

MLA Citation

“Blessed Giacomo Alberione“. CatholicSaints.Info. 6 February 2019. Web. 26 November 2021. <https://catholicsaints.info/blessed-giacomo-alberione/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-giacomo-alberione/

BLESSED JAMES ALBERIONE

Posted onNovember 26, 2015 12:08 pm byPaul Zalonski

Blessed James Alberione

Daughters of St Paul

Society of St Paul

Saints

We all know the Daughters of St Paul and appreciate their gift for sharing the Catholic faith through the media, print and electronic. In the US, the Daughters have been well placed to live the new evangelization all because Blessed James Alberione.

James Alberione, known with enthusiasm as the Apostle of Communications Media, was a man of great talent and deep friendship. Don Alberione (1884-1971), as the Italians would have called him, was very charismatic person. He served during the Second Vatican Council as a peritus (theological expert), participating in the private sessions during which the decrees of the Council were formed and shaped, for the approval of the Council Fathers in full session. What would he have done today had he lived in slightly different era of the 20th and 21st centuries! Nevertheless, God gave him terrific graces for the proclamation of the Gospel until he died in 1971. He founded 10 religious congregations and lay groups:

After founding the Society of St. Paul, he gathered a group of women in 1915  with Venerable Mother Tecla Merlo, the Daughters of St. Paul.

1918: The Association of Pauline Cooperators1924: The Pious Disciples of the Divine Master (PDDM), with Servant of God Mother Maria Scolastica Rivata, the contemplative members of the Pauline Family whose members would be especially dedicated to Eucharistic Adoration, Liturgical Preparations, and Priestly Services.

1938: The Sisters of Jesus the Good Shepherd (also known as: “Pastorelle”) works in schools and parishes by providing religious instruction

1957: The Sisters of Mary Queen of Apostles works and pray for vocations for the Pauline Family and to the Religious Life

1958: The Institute of St. Gabriel the Archangel (lay consecrated men whose apostolate is also that of the Society of St. Paul)

1958: The Institute of Mary of the Annunciation (lay consecrated women whose apostolate is also that of the Society of St. Paul)

1959: The Institute of Jesus the Priest (for diocesan clergy who would like to adopt the Pauline Spirituality to their ministry),

1960: The Institute of the Holy Family (for married couples) 

At Mass when Pope Saint John Paul II beatified Father James, he delivered this homily:

Fr. James Alberione, Founder of the Pauline Family, was one of the most creative apostles of the 20th century. He was born in San Lorenzo di Fossano (Cuneo), Italy, on 4 April 1884 and baptized the following day. The profoundly Christian and hard-working Alberione family, made up of Michael and Teresa Allocco and their six children, were farmers.

Little James, the fourth child of the family, felt the call of God early in life. When questioned by his first-grade teacher as to what he wanted to be when he grew up, he replied, “I want to be a priest!”. His childhood years were directed to this goal.

When the Alberione family moved to Cherasco, in the Alba diocese, the parish priest of St. Martin’s Church, Fr. Montersino, helped young James to reflect on God’s call and respond to it. At the age of 16, James entered the seminary of Alba and immediately met Canon Francesco Chiesa, who would be his father, guide, friend and advisor over the next 46 years.

At the end of the Holy Year of 1900, James, who had read and reflected deeply on Pope Leo XIII’s encyclical, Tametsi Futura, underwent an experience that would give direction to the rest of his life. On the night of 31 December 1900, the night that divided the 19th and 20th centuries, he prayed for four hours before the Blessed Sacrament and contemplated the future in the light of God. A “particular light” seemed to come from the Host and roused in him a sense of obligation “to do something for the Lord and for the people of the new century”: he felt “obliged to serve the Church” with the new instruments provided by human ingenuity.

James continued his intensive study of philosophy and theology and on 29 June 1907 he was ordained a priest. His time as assistant pastor in Narzole (Cuneo) was brief but decisive from the perspective of pastoral experience. In Narzole he met little Giuseppe Giaccardo, who would be to him as Timothy was to the Apostle Paul. It was also in Narzole that Fr. Alberione came to a clearer understanding of what women could do in the apostolate.

Fr. Alberione served as spiritual director to both the major and minor seminarians in the Seminary of Alba, where he also taught various subjects. He helped out with preaching, catechesis and giving conferences in the various parishes of the diocese. In addition to this, he devoted much time to studying the civil-ecclesial situation and the newly-emerging needs of society.

He came to understand that the Lord was guiding him toward a new mission: to preach the Gospel to all peoples, in the spirit of the Apostle Paul, using the modern instruments of communication. This is confirmed by two books he wrote: Notes on Pastoral Theology (1912) and Woman Associated to Priestly Zeal (1911-1915).

For the sake of charism and continuity, such a mission needed to be carried out by consecrated persons because “the works of God are performed by men and women of God.” Thus, on 20 August 1914, while Pope Pius X lay dying in Rome, Fr. Alberione initiated the Pauline Family in Alba by founding the Pious Society of St. Paul. The Institute was born in utter poverty, according to the divine pedagogy: “always begin from Bethlehem.”

The human family—to which Fr. Alberione turned for inspiration—is made up of brothers and sisters. The first woman to follow Fr. Alberione was 21-year-old Teresa Merlo from Castagnito (Cuneo). With her help, Fr. Alberione began a second Congregation in 1915: the Daughters of St. Paul. Slowly the “Family” grew, both masculine and feminine vocations increased, and the apostolate began to take shape.

In December 1918, his first “daughters” left for Susa, where the work they initiated forms part of the courageous story of faith and enterprise that gave rise to what came to be called the “Pauline” lifestyle. But progress came to an abrupt halt in 1923 when Fr. Alberione fell gravely ill and the doctors despaired of his recovery. However the Founder was able to miraculously resume his journey, later saying, “St. Paul healed me.” During that period, the words Fr. Alberione had received in a dream or revelation from the Divine Master were first inscribed on the walls of the Family’s chapels: “Do not be afraid. I am with you. From here I want to enlighten. Be sorry for sin.”

The following year, a second feminine Congregation came into being: the Pious Disciples of the Divine Master, whose members would carry out the Eucharistic, priestly and liturgical apostolate. To guide this Institute, Fr. Alberione chose the young Sr. M. Scholastica Rivata, who died at the age of 90 in a state of holiness.

On the apostolic level, Fr. Alberione promoted the printing of popular editions of the Bible and used the swiftest instrument of the time—periodicals—to help the message of Christ reach even those furthest away. He had already begun the magazine Vita Pastorale (The Pastoral Life) in 1912 for parish priests. In 1931 he launched Famiglia Cristiana, (Christian Home) a weekly magazine to nourish the Christian life of families. Other periodicals followed: (Madre di Dio) Mother of God (1933), “to reveal the beauty and greatness of Mary to people”; Pastor Bonus (Good Shepherd) (1937), a monthly magazine in Latin; Via, Verità e Vita (Way, Truth, Life) (1952), a monthly dedicated to the teaching of Christian doctrine; (Vita in Cristo nella Chiesa) Life in Christ and in the Church (1952), to help people “get to know the treasures of the Liturgy, disseminate the things that serve it, and live it according to the mind of the Church.” Turning his attention to young people, Fr. Alberione began the weekly children’s magazine, Il Giornalino (The Little Newspaper).

The Founder also built the magnificent Church of St. Paul in Alba, followed by two Churches to the Divine Master (in Alba and Rome) and the Sanctuary of the Queen of Apostles (Rome). Above all, he strove to reach beyond local and national borders. In 1926, he established a branch house in Rome, followed over the years by many foundations in Italy and abroad.

Meanwhile, Fr. Alberione’s spiritual “edifice” was growing. He inculcated in his followers a spirit of dedication by means of deeply apostolic devotions: to Jesus Master and Shepherd “Way, Truth and Life,” to Mary Mother, Teacher and Queen of Apostles, and to St. Paul the Apostle. In fact, it was this reference to the Apostle that gave his new institutes their identity as the “Pauline Family.” The goal that Fr. Alberione wanted his sons and daughters to pursue above all was complete conformation to Christ: to embrace the whole Christ Way, Truth and Life with one’s entire being: mind, will, heart and physical energies. This orientation was codified in his small book, Donec Formetur Christus in Vobis (That Christ Be Formed in You) (1932).

In October 1938, Fr. Alberione founded a third feminine Congregation: the Sisters of Jesus the Good Shepherd or “Pastorelle Sisters,” to assist parish priests in their work.

During the enforced “break” of World War II (1940-1945), Fr. Alberione did not suspend his spiritual itinerary but continued to embrace the light of God more and more, in a climate of adoration and contemplation. Witness to this can be found in the Founder’s spiritual notebooks, in which he jotted down his inspirations and the means he adopted to correspond to the plan of God. This spiritual milieu nurtured the meditations he guided every morning for his sons and daughters, as well as his directives for the apostolate and the numerous retreats and courses of spiritual exercises he preached (the conferences of which were collected together into various volumes). Fr. Alberione’s primary focus remained unswerving: to help everyone understand that “the first concern of the Pauline Family should be holiness of life; the second, holiness of doctrine.” It is in this light that he forged ahead with his Project for an Encyclopedia on Jesus Master (1959).

In 1954, to celebrate the 40 anniversary of foundation of the Pauline Family, Fr. Alberione for the first time allowed something about himself to be written down (the material appears in the book Mi protendo in avanti – “I Strain Ahead”), and he also complied with the request to jot down some thoughts concerning the beginnings of his foundations. Thus came into being the small book, Abundantes divitiae gratiae suae, “a charismatic history of the Pauline Family.” This Family was completed between 1957-1960 with the foundation of a fourth feminine Congregation, the Queen of Apostles Institute for vocations (Apostoline Sisters), and several secular institutes for the consecrated life: St. Gabriel the Archangel, Our Lady of the Annunciation, Jesus Priest, and the Holy Family. Ten institutes (including the Pauline Cooperators), united by the same ideal of holiness and apostolate: to bring Jesus Christ Way, Truth and Life to the world through the instruments of social communication.

From 1962-1965, Fr. Alberione was a silent but attentive protagonist in Vatican Council II, attending its sessions daily. But at the same time troubles and sufferings were not lacking: the premature deaths of his first collaborators, Timothy Giaccardo and Thecla Merlo; worry for the Pauline communities abroad that were going through difficulties and, on the personal level, an excruciatingly painful condition of scoliosis that tormented him day and night.

Fr. Alberione lived to the age of 87. Having completed the work God had entrusted to him, he left this earth on 26 November 1971 to take his place in the house of the Father. In his last hours, he was comforted by the visit and blessing of Pope Paul VI, who had never hidden his admiration and veneration for the Founder. In fact, in an audience with the Pauline Family on 28 June 1969, the Pope spoke these moving words about Fr. Alberione, who was then 85 years old:

“There he is: humble, silent, tireless, always vigilant, recollected in his thoughts, which run from prayer to action; always intent on scrutinizing the ‘signs of the times,’ that is, the most creative ways to reach souls. Our Fr. Alberione has given the Church new instruments with which to express herself, new means to give vigor and breadth to her apostolate, new capacities and a new awareness of the validity and possibilities of his mission in the modern world with modern means. Dear Fr. Alberione, allow the Pope to rejoice in your long, faithful and tireless work and in the fruits it has produced for the glory of God and the good of the Church.”

On 25 June 1996, Pope John Paul II signed the decree recognizing the heroic virtues of the future Blessed.

SOURCE : https://communio.stblogs.org/index.php/2015/11/blessed-james-alberione/


Media Apostle: The Church’s “New Media Saint”

Sister Helena Burns has a new movie for you about Blessed James Alberione

November 24, 2015 Christopher S. Morrissey Rational Animals 0Print

Perhaps you have heard about Hell Burns, the “Theology of the Body and Media Literacy Blog of Sister Helena Burns, FSP, media nun.” Did you know that Sister Burns says that Catholic World Report is her favorite Catholic magazine? Although she was sad when the print version stopped, she is ecstatic that it still continues online.

CWR caught up with Sister Burns for an interview about the new movie, Media Apostle, which she helped produce. We had a chance to watch this excellent movie and wanted to talk to her about it.

CWR: Who is Father James Alberione and why should one watch a documentary about him?

Sister Helena Burns: Blessed Father James Alberione is the Church’s new media saint! If you would like to see a modern saint who embraced media technology and created a comprehensive Catholic media strategy and spirituality, MediaApostle.com is for you. There’s an excellent study guide on the website to get a discussion going about the Church and media.

CWR: In what ways was this “media apostle,” who founded the Pauline Family of religious communities, ahead of his time? In what ways does the Church of today still need to catch up to him?

Sister Burns: Father Alberione was way ahead of his time in reaching out to the unchurched and the barely churched in the pews. He saw society shifting on all levels and believed the Church needed to be in a stance of continuously reading the signs of the times and almost anticipate them in order to be of pertinent pastoral service. He felt there was no better way to reach out and reach everyone than through media, specifically what he called the most modern, rapid, and effective means. For him, the Church should be an early adopter of all media technologies, should roll up her sleeves and engage the culture through media.

I would say the Church might need to still catch up with him—even though we are doing so much better with regard to media and media evangelization—by 1) taking media very seriously as an area of formation in catechesis, priestly formation, child/teen/adult/family catechesis—helping individuals and families to get a handle on ever-present media devices, social media, etc., in their lives to utilize it in the best possible way, know when to unplug, etc.; 2) embracing the discipline of “media literacy” at all levels of education; 3) including media as a subject of prayer (praying for media creators and uses and the whole world of media); 4) tithing or spending more money on worthwhile media projects; and 5) stressing the importance of Catholics keeping up with current events from trusted Catholic news sources.

CWR: Is the documentary only available for individuals to view? How can parish groups view it?

Sister Burns: Anyone can watch it at MediaApostle.com online as a rental, or they can download it and own it. There is a complete 90-minute version and a 50-minute version, which might be easier for groups to use (the study guide can be used with either version). The 90-minute version includes Alberione’s thoughts on women, media literacy, “sanctification of technology,” and his edifying old age, and many more interviews with those who knew him. The DVD can also be purchased at the website.

CWR: How did this documentary get made? How long did it take?

Sister Burns: A wing and a prayer! It was done solely with donations and we had many, many miracles along the way. It took seven years because it was worked on only part-time.

CWR: Will there be a sequel?

Sister Burns: No sequel in sight, however we are raising funds to complete a vocation video.

CWR: Are there any innovative saints you know of who are following in the media apostle’s footsteps?

Sister Burns: Certainly Fulton Sheen was a master of the media, as was John Paul II and now Pope Francis! Bishop Robert Barron’s accessible, laid-back style of instantaneous commenting on all kinds of pop culture phenomena from a profoundly Catholic philosophical and theological perspective is probably the closest thing to an Alberione-esque engagement of culture. Before the Internet, Alberione wanted a daily Catholic newspaper reaching every Catholic home. He used every form of media immediately as it was invented and looked forward to what would be invented next. He even predicted the Internet in the 1960s (he died in 1971) when he said: “Someday, we will get our newspapers through the phone wires.” There are so many excellent and innovative Catholic media outlets now, I don’t want to favor any of them, but Relevant Radio is pretty amazing! You can listen online 24/7 and be kept up to date on world news and Church news, hear authors and experts, learn about your Faith as well as other practical issues. I use the app even in Canada and their podcasts have the easiest interface I’ve ever used.

CWR: In what ways do you use the media, both in your apostolate and in your daily interaction with our global world?

Sister Burns: Personally, I’m a big fan of social and digital media, particularly Twitter, Facebook, Instagram, YouTube, blogging, Viber, etc. I have met the most incredible people around the world in a matter of seconds. I get my initial breaking news through social media/Internet, and then I deepen my understanding with print subscriptions. I often just start tweeting Theology of the Body principles and conversations and then am able to point people to more resources…. Much of the vocation work we do is done online—before and after the young women meet with us. It’s a great way to keep in contact.

CWR: In what ways can prayer be integrated with media use? Isn’t media a distraction that is disruptive to a contemplative frame of mind?

Sister Burns: I personally don’t use devices for prayer although many of our Sisters do. I don’t think there’s necessarily a need to use media devices or to seek out ways to use them in prayer. I think we need to pray about and for media and about and for our media use. Father Alberione created a whole prayer book called Prayers of the Pauline Family that includes many prayers for the media. In these prayers he also instructs us how to approach our media use. Father Alberione really thought of everything. We’ve just made this prayer book—in an adapted form—available to the public.

I don’t believe that media—even if we use it heavily at work, life, ministry—has to be disruptive of a contemplative mindset. A contemplative mindset is foundational to our lives. It comes first. Contemplation isn’t something we do, something we turn on and turn off. It’s a whole way of being. If we don’t put prayer and a contemplative approach to life (which can be done in the midst of the craziest busyness) first, then our media use can also be chaotic. And if we don’t have a strategy for using media in our lives (because we’ve never taken the time to step back and create one), we do run the risk of having it disrupt and disturb us in many ways. But if we are disciplined and use even media itself in a contemplative way (“make everything a subject of meditation”—Alberione), then we are in charge. We are in control, and media is just folded into the bigger picture of our life with God.

CWR: When young people discern vocations these days, do you see media concerns being part of that discernment at all?

Sister Burns: Absolutely. If a young woman is thinking of religious life, the first thing she’ll probably do is go to YouTube and watch vocation stories and check out congregations. She’ll also go to vocation aggregator websites to check out a bunch of orders at once. There are even websites that “match” women with orders! They’ll also look for when you are holding retreats (we always have a vocation retreat going on somewhere in the USA or Canada) or even just say “hi” when they find an individual sister online. Some girls “lurk” and watch us interacting with each other (they’re very intrigued how sisters communicate with each other: joking, sharing information and photos, inviting people to events, praying for each other’s families, etc.), and when they see we’re approachable and “relatable,” it gives them the courage to make contact. The “Imagine Sisters” movement is all over the Internet promoting religious vocations in a fun way. They even have T-shirts: “One Sister Can Change the World.”

CWR: Where do you think leadership in the new evangelization may be found? To which contemporary role models would you direct young people?

Sister Burns: I think we can look to our pastors and shepherds first! We have so many good priests and bishops who give us great direction. There are wonderful organizations for young people today that were totally non-existent when I was growing up: Life Teen, pro-life organizations, new ways of helping the poor, etc. I personally believe that the Theology of the Body is a huge part of the New Evangelization and the “New Catechesis.” People mistakenly think it’s all about sex or marriage prep but it is so, so much more than that. It’s the answer to all the mistaken ideologies of the day because it’s St. John Paul II’s “adequate” anthropology of the whole human person, body and soul. Theology of the Body is for “every body” and there are great places to get trained in it: the Theology of the Body InstituteRuah WoodsTheology of the Body Evangelization TeamChastity.com. The Catholic Church is taking the issues of our day very seriously and providing amazing pastoral care, for the same-sex attracted, for those struggling with porn or sexual addictions, and more. I really believe that half the battle of getting people help is simply letting them know that these incredible organizations exist! Another important use of media!

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SOURCE : https://www.catholicworldreport.com/2015/11/24/media-apostle-the-churchs-new-media-saint/

NOVEMBER 24, 2017

Blessed James Alberione: Champion of the Rosary

FR. DONALD CALLOWAY, MIC

Blessed James Alberione (1884-1971) was born in northern Italy and was one of the greatest pioneers in the field of Catholic media. When asked by his first grade teacher what he wanted to be when he grew up, he said that he wanted to be a priest. An erudite theologian, he earned a doctorate in theology and served for a time as a seminary professor and spiritual director. In his zeal to use modern means of social communication to spread the Gospel, he founded the Pauline family, consisting of 10 religious institutes for priests, religious, and laity.

He was ahead of his time in his ardor for using social communication as a means of spreading the Gospel. His work was so well respected that he was invited to attend every session of the Second Vatican Council as a theological consultant. Blessed Pope Paul VI greatly admired and supported his work, and took the time to visit Bl. James on his deathbed; an hour after the papal visit, Bl. James died. He was buried in the basilica he had constructed in Rome, the Basilica of Mary, Queen of Apostles. Saint John Paul II referred to him as the first apostle of the New Evangelization and beatified him on Divine Mercy Sunday in 2003. His feast day is celebrated on November 26.

Marian Devotion

From his earliest days, Bl. James manifested a profound devotion to Mary. Shortly after his birth, his mother consecrated him to Our Lady at the Shrine of Our Lady of the Flowers in northern Italy. All throughout his youth, he frequented this Marian shrine and spent countless hours in prayer to Mary. As a priest, he desired that everything be done under the watchful and maternal gaze of Mary. Some of his greatest Marian influences were Blessed William Joseph Chaminade, St. Vincent Pallotti, and Pope Leo XIII. Blessed Alberione’s Marian devotion led to personal sanctification and zealous apostolic activity. For this reason, in addition to stressing the importance of Mary’s motherhood for each Christian, he also emphasized Mary’s important apostolic work as our teacher and Co-Redemptrix. One of his favorite titles for Our Lady was “Queen of the Apostles.”

Blessed Alberione wrote many prayers to Our Lady and also composed a chaplet to Mary, Queen of Apostles. He so loved Mary’s title “Queen of the Apostles” that he saw to the construction of a new basilica in Rome to honor her under that same title. Mary was his favorite and most frequent topic when he preached. His writings on Our Lady total over 1,700 pages! He never missed an opportunity to introduce Mary into his many activities and apostolic works.

Champion of the Rosary

Blessed James Alberione often remarked that if Our Lady were to become more known, imitated, invoked, and loved, the world would be completely “Christianized.” He particularly stressed that the Christianization of the world would come about through the weapon of the rosary. Like so many before him, he believed that St. Dominic founded the rosary and frequently referenced the many battles that had been won for Christ and the Church through the power of the rosary. Whether he was teaching, preaching, or authoring books, he always provided numerous examples of the power of the rosary in the lives of the saints. He loved to refer to the heroic example of the saints who found in the rosary a great source of sanctity, strength, protection, and zeal in their apostolic actions.

Whenever Bl. Alberione was about to give a talk, it was his practice to pray a rosary before delivering the talk. When traveling by car, he would pray non- stop rosaries until he reached his destination. He held that the rosary is an easy and efficacious prayer, especially helpful for growing in virtue and overcoming the enemies of the spiritual life. Knowing the rosary to be a prayer most pleasing to Our Lady, he emphasized praying the rosary with faith, devotion, and a firm purpose of reforming one’s life. For this reason, he strongly encouraged people to pray the rosary on their knees when possible. He himself gave this pious example.

Rosary Gems

St. Dominic is the apostle of truth, but he is also the devout apostle of devotion to the rosary.

~ Blessed James Alberione

He [St. Charles Borromeo] instituted the Confraternity of the Rosary [in his diocese] and ordained that a solemn procession in honor of Mary, during which the Litany of the Blessed Virgin Mary was sung, be held in every parish on the first Saturday of every month. One night he was saying his evening prayers and the holy rosary, when a scoundrel broke into his quarters and fired a shot at him from close range. At the sound of the shot, the prayer ceased. Astonishment and terror seized those present, and although apparently mortally wounded, the saint smiled and calmly indicated to proceed with the prayers. At their conclusion, St. Charles Borromeo rose, and to his great surprise saw the bullet, which had barely ripped his outer garment, fall at his feet.

~ Blessed James Alberione

The rosary is a compendium of the Holy Gospel; it is a summary of the lives of Our Lord and the Virgin Mary; it is a summary of the entirety of Christian doctrine. Therefore, it has justly been called the Christian’s Breviary.

~ Blessed James Alberione

The rosary is pleasing to the Blessed Virgin because of its origin and its excellence. In fact, the rosary is not the product of human fancy; it was suggested to men by the Blessed Virgin herself, and she had the most sublime purpose for doing so. Mary personally gave us this precious token of salvation, and she also taught us the manner of using it. Is there any devotion [to Mary] more excellent than this?

~ Blessed James Alberione

More than once, through the rosary, those who were disseminating grave errors have been defeated. Through it many sinners have been converted to God; through it love of God and of his mother has bloomed anew. The Church herself has found in the rosary her shield of defense. With this mighty weapon she has defeated Satan, just as with a sling David defeated the giant Goliath. It is not without reason that the Supreme Pontiffs have strongly recommended this practice, enriching it with indulgences.

~ Blessed James Alberione

Always, everything was built more with the rosary than with other means.

~ Blessed James Alberione

The rosary, which the Church so highly recommends, is not only the font of many graces for the living, but also a most powerful means of aiding the dead.

~ Blessed James Alberione

The rosary is a prayer for the evangelization of the pagans, for the conversion of heretics, for the return of schismatics, for making lukewarm and superficial Christians fervent; for leading good Christians to sanctity.

~ Blessed James Alberione

The rosary of Mary is the great lever, it is the anchor of salvation for society and for individuals. Lepanto and Vienna are names associated with the rosary. The victories over the Albigensians, over French philosophism, over liberalism and modernism find their explanation in the rosary.

~ Blessed James Alberione

Following one’s vocation means waging a continuous battle because the devil will make every effort to ruin vocations. Thus, the rosary is the great means of victory.

~ Blessed James Alberione

The rosary can be recited everywhere: on the street, in the train, in the bus, in church, in waiting rooms — all places can be considered suitable for reciting the rosary.

~ Blessed James Alberione

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By Fr. Donald Calloway, MIC

Fr. Donald Calloway, MIC, has been a priest for 15 years and currently serves as Vicar Provincial and Vocation Director for the Congregation of Marian Fathers of the Immaculate Conception. He is the author of eleven books, a popular speaker at conferences, and frequently leads pilgrimages to Marian shrines around the world. To find out more about his books and pilgrimages, go to www.fathercalloway.com

SOURCE : https://catholicexchange.com/james-alberione-champion-rosary


Beato Giacomo Alberione Sacerdote e fondatore

26 novembre

Fossano, Cuneo, 4 aprile 1884 - Roma, 26 novembre 1971

Giacomo Alberione nacque il 4 aprile 1884 a San Lorenzo di Fossano (Cuneo), da una povera e laboriosa famiglia di contadini. A sette anni sentì la vocazione al sacerdozio. Entrò nel seminario di Bra, ma dopo quattro anni di permanenza una crisi gli fece lasciare il seminario. Nell’autunno del 1900 tornò ad indossare l’abito del seminarista, questa volta nel collegio di Alba. Nella notte che segnava il passaggio al nuovo secolo, durante la veglia di adorazione eucaristica solenne nel Duomo, mentre era inginocchiato a pregare visse un’intensa esperienza spirituale. In essa percepì con chiarezza la sua futura missione: vivere e dare al mondo Gesù Cristo via verità e vita, utilizzando, a tal fine, tutti i mezzi più celeri ed efficaci che il progresso umano offre per la comunicazione tra le persone. Per realizzare questa missione, fondò la Famiglia Paolina, composta da cinque Congregazione religiose, quattro Istituti di consacrati secolari ed un’Associazione di laici. La morte lo colse a Roma, all’età di 87 anni, il 26 novembre 1971, dopo aver ricevuto la visita di San Paolo VI. Il 26 giugno 1996 San Giovanni Paolo II ne ha riconosciuto le virtù eroiche dichiarandolo Venerabile. Lo stesso Pontefice il 27 aprile 2003 lo ha proclamato Beato. La sua tomba si trova a Roma presso la Basilica di Santa Maria Regina degli Apostoli alla Montagnola. Le diocesi di Alba e Fossano, nonché la Famiglia Paolina, celebrano la sua memoria liturgica il 26 novembre.

Martirologio Romano: A Roma, beato Giacomo Alberione, sacerdote, che, sommamente sollecito per l’evangelizzazione, si dedicò con ogni mezzo a volgere gli strumenti della comunicazione sociale al bene della società, facendo dei sussidi per annunciare più efficacemente la verità di Cristo al mondo, e fondò per questo la Congregazione della Pia Società di San Paolo Apostolo.

Giacomo Alberione nasce il 4 aprile 1884 nella cascina delle "Nuove Peschiere" a San Lorenzo di Fossano (Cuneo). Presso la cappella dedicata a San Lorenzo riceve il Battesimo il giorno successivo, 5 aprile. La famiglia Alberione è guidata da papà Michele e benevolmente curata da mamma Teresa Allocco. Ci sono già i fratelli: Giovenale, Francesco, Giovanni; seguiranno la sorellina che morirà entro un anno e l'ultimo fratello Tommaso. Famiglia di poveri contadini, profondamente cristiana e laboriosa, che trasmette ai figli con la fede una forte educazione al lavoro e una fiducia incrollabile nella Provvidenza.

Il progetto di Dio su Giacomo comincia ad evidenziarsi molto presto: in prima elementare, interrogato dalla maestra Rosa Cardona su cosa farà da grande, egli risponde con chiarezza: "Mi farò prete!".

Seguono gli anni della fanciullezza orientati in questa direzione.

Nella nuova abitazione della famiglia nella regione di Cherasco, parrocchia San Martino, diocesi di Alba, il parroco don Montersino aiuta l'adolescente a prendere coscienza e a rispondere alla chiamata del Signore. A 16 anni Giacomo è accolto nel Seminario di Alba e subito si incontra con colui che gli sarà padre, guida, amico, consigliere per 46 anni: il can. Francesco Chiesa.

Fare "qualcosa" per il Signore e gli uomini del nuovo secolo

Al termine dell'Anno Santo 1900, già fortemente interpellato dall'enciclica di Papa Leone XIII "Tametsi futura", Giacomo asseconda l'invito potente della grazia divina: nella notte del 31 dicembre 1900, che divide i due secoli, sosta per quattro ore in adorazione davanti al SS. mo Sacramento solennemente esposto nella Cattedrale di Alba. Una "particolare luce", come testimonia egli stesso, gli viene dall'Ostia e da quel giorno si sente "profondamente obbligato a far qualcosa per il Signore e per gli uomini del nuovo secolo", "obbligato a servire la Chiesa", con i mezzi nuovi offerti dall'ingegno umano.

E' in seguito a tale esperienza che don Alberione ricorda senza fine a tutti i suoi figli e figlie: "Siete nati dall'Ostia, dal Tabernacolo!".

L'itinerario del giovane Alberione prosegue molto intensamente negli anni dello studio della filosofìa e teologia. Il 29 giugno 1907 viene ordinato sacerdote. Segue una breve ma decisiva esperienza pastorale in Narzole (Cuneo), nella parrocchia di S. Bernardo, in qualità di vice parroco. Nei pochi mesi di apostolato pastorale diretto incontra il giovinetto Giuseppe Giaccardo che per lui sarà ciò che fu Timoteo per l'Apostolo Paolo. E sempre a Narzole don Alberione matura una maggior comprensione di ciò che può fare la donna coinvolta nell'apostolato.

Seguono gli anni vissuti nel Seminario ad Alba, dove svolge il compito di Padre Spirituale dei seminaristi maggiori e minori, e d'insegnante in varie materie.

Il giovanissimo sacerdote prega molto, studia, si presta per predicazione, catechesi, conferenze nelle parrocchie della diocesi. Dedica pure molto tempo allo studio, approfondendo particolarmente testi che lo illuminano e lo aggiornano sulla situazione della società civile ed ecclesiale del suo tempo e sulle necessità dell'uomo d'oggi: verso dove cammina questa umanità?

Ma il Signore lo vuole e lo guida in una missione nuova, multiforme nei mezzi e nelle strutture, per predicare il Vangelo a tutti i popoli, nello spirito dell'Apostolo San Paolo: portare gli uomini a Dio e Dio agli uomini, utilizzando i mezzi moderni di comunicazione. Testimoniano tale orientamento due libri di notevole importanza, maturati in quegli anni: "Appunti di teologia pastorale" (1912) e "La donna associata allo zelo sacerdotale" (iniziato nel 1911 e pubblicato nel 1915).

Maggior luce e maggior comprensione per un nuovo passo avviene nel 1910, quando don Alberione prende coscienza che la missione di dare Gesù Cristo al mondo deve essere assunta e realizzata da persone consacrate: "Le opere di Dio si fanno con gli uomini di Dio", amerà ripetere spesso.

La missione si concretizza: evangelizzare con i mezzi moderni

Per obbedire a Dio e alla Chiesa, il 20 agosto 1914, mentre a Roma muore il santo pontefice Pio X, ad Alba don Alberione dà inizio alla "Famiglia Paolina" con la fondazione della Pia Società San Paolo. Tutto avviene in forma semplice e dimessa: don Alberione si sente strumento di Dio, mosso dalla pedagogia divina che ama "iniziare sempre da un presepio", nel silenzio e nel nascondimento.

La famiglia umana - alla quale don Alberione si ispira - è composta di... fratelli e sorelle. Don Alberione è ben consapevole del ruolo importante che la donna, esercita nel "fare del bene" a gloria di Dio e per la salvezza dei fratelli. La prima donna che segue don Alberione è una ragazza ventenne di Castagnito (Cuneo): Teresa Merlo. Con il suo contributo, Alberione dà inizio alla congregazione delle Figlie di San Paolo (1915). Lentamente, ma decisamente, tra difficoltà di ogni genere, la "Famiglia" si sviluppa, le vocazioni maschili e femminili aumentano, l'apostolato si delinea e prende forma.

Nel 1918 (dicembre) avviene una prima partenza (quante ne seguiranno?) di "figlie" verso Susa: inizia una coraggiosa storia ricca di fede e di giovanile entusiasmo, che genera anche uno stile caratteristico, denominato "alla paolina".

È abbastanza semplice seguire la cronologia di questi anni: ma quanto cammino, quanto progresso! Dio è presente e dà segni evidenti che è Lui solo a volere la Famiglia Paolina.

Però, nel luglio 1923 una nube oscura sembra troncare sul nascere tutti i sogni. Don Alberione si ammala gravemente; e il responso dei medici non lascia speranze. Ma ecco che, contrariamente ad ogni previsione, don Alberione riprende miracolosamente il cammino: "San Paolo mi ha guarito", commenterà in seguito. Da quel periodo appare nelle cappelle Paoline la scritta che in sogno o in rivelazione il Divin Maestro rivolge al Fondatore: "Non temete - Io sono con voi - Di qui voglio illuminare - Abbiate il dolore dei peccati".

Nel 1924 prende vita la seconda congregazione femminile: le Pie Discepole del Divin Maestro, per l'apostolato eucaristico, sacerdotale, liturgico. A guidarle nella nuova vocazione don Alberione chiama la giovane Orsola Rivata.

Intanto don Alberione, sempre bruciato dallo "zelo" per le anime, va individuando le forme più rapide per raggiungere con il messaggio evangelico ogni uomo, soprattutto i lontani e le masse. Intuendo che, accanto ai libri, un mezzo molto efficace poteva risultare la pubblicazione di periodici, eccolo ...buttarsi massicciamente in questa forma di apostolato. Nel 1912 era già nata la rivista Vita Pastorale destinata ai parroci, al fine "che ogni pastore sia un Pastor Bonus, modellato sopra Gesù Cristo..."; adesso (1931) nasce Famiglia Cristiana, rivista settimanale con lo scopo di alimentare la vita cristiana delle famiglie. Seguiranno: La Madre di Dio (1933), "per svelare alle anime le bellezze e le grandezze di Maria"; Pastor bonus (1937), rivista mensile in lingua latina, nella quale si trattavano problemi di cura pastorale e venivano offerte profonde meditazioni biblico-teologiche; Via, Verità e Vita (1952), rivista mensile per la conoscenza e l'insegnamento della dottrina cristiana; La Vita in Cristo e nella Chiesa (1952), con lo scopo di far "conoscere i tesori della Liturgia, diffondere tutto quello che serve alla Liturgia, vivere la Liturgia secondo la Chiesa...". Don Alberione pensa anche ai ragazzi: per loro fa pubblicare Il Giornalino.

Si pone pure mano alla costruzione del grandioso Tempio a San Paolo, prima chiesa dedicata a una delle devozioni fondamentali della Famiglia Paolina. Seguiranno i due Templi a Gesù Maestro (Alba e Roma) e il Santuario alla Regina degli Apostoli (Roma).

Don Alberione si preoccupa di guidare, formare, orientare fratelli e sorelle precedendoli nella vita - vocazione - missione paolina.

Da Alba al mondo: come Paolo sempre in cammino

Nel 1926 si concretizza la fondazione della prima Casa "filiale" a Roma, seguita negli anni successivi da molte fondazioni in Italia e all'Estero.

Intanto cresce l'edificio spirituale: si segue con una maggiore comprensione e quindi più facilmente l'insegnamento del "Primo Maestro" sulla "devozione" fondamentale e qualificante: "Gesù Maestro e Pastore, Via e Verità e Vita", sulla devozione a Maria Madre, Maestra e Regina degli Apostoli; e sulla devozione a San Paolo, che ci specifica nella Chiesa e per cui siamo "i Paolini".

La meta che il Fondatore indica a tutti e che vuole sia assunta come il primo "impegno" è la conformazione piena a Cristo: accogliere tutto il Cristo Via e Verità e Vita in tutta la persona, mente, volontà, cuore, forze fisiche. Orientamento codificato in un volumetto composto intorno agli anni '30 e al quale dà il titolo paolino: "Donec formetur Christus in vobis".

Nell'ottobre 1938 don Alberione fonda la terza congregazione femminile: le Suore di Gesù Buon Pastore o "Pastorelle", destinate all'apostolato pastorale diretto in ausilio ai Pastori.

La seconda guerra mondiale (1940-1945) segna una battuta d'arresto; ma il Primo Maestro, forzatamente fermo a Roma, non si arresta nel suo itinerario spirituale. Mentre attende il ritorno di condizioni migliori per operare, egli va accogliendo in misura sempre più radicale la luce di Dio in un clima di adorazione e contemplazione ogni giorno crescente.

Frutto di tale attitudine adorante sono gli scritti che il Fondatore continua a regalare ai suoi figli, tutti di grande rilievo per la Famiglia Paolina. Ricordiamo solo la "Via humanitatis" (1947), altissima rilettura del cammino dell'umanità in ottica mariana ("per Mariam, in Christo et in Ecclesia"), e quello che è il suo sogno incompiuto: il Progetto di un'enciclopedia su Gesù Maestro (1959).

Per don Alberione l'attività piena riprende alla fine del 1945, con i grandi viaggi intorno al mondo, allo scopo di incontrare e confermare fratelli e sorelle. Rimane "folgorato" dall'Oriente (India, Cina, Filippine...): le moltitudini, i miliardi di persone... Ma quanti conoscono Gesù Cristo? "Mi protendo in avanti! Non pensare a quel che si è fatto, ma piuttosto a quanto rimane da fare".

Gli anni 1950-1960 sono gli anni d'oro del consolidamento della Famiglia Paolina: tutto fiorisce con vocazioni, fondazioni, edizioni, iniziative molteplici, impegno nella formazione, nello studio, nella povertà.

Nel 1954 si celebra il quarantesimo di fondazione, documentato in un volume pubblicato nella circostanza: "Mi protendo in avanti". E' esattamente in questa occasione che don Alberione riesce a vincere la sua naturale ritrosia nel parlare di se stesso e consegna ai suoi figli lo scritto che sarà pubblicato con il titolo: "Abundantes divitiae gratiae suae" e che viene considerato ora come la "storia carismatica della Famiglia Paolina".

Con la fondazione della quarta congregazione femminile: l'Istituto Regina degli Apostoli per le vocazioni (Suore Apostoline), dedite all'apostolato vocazionale (1959) e con gli Istituti aggregati: San Gabriele Arcangelo, Maria SS.ma Annunziata, Gesù Sacerdote, Santa Famiglia, si completa il grande "albero" della Famiglia Paolina, pensata e voluta da Dio.

Don Alberione è ora la guida di circa diecimila persone, inclusi pure i Cooperatori Paolini, tutte unite tra loro dallo stesso ideale di santità e di apostolato: l'avvento di Cristo, Via, Verità, Vita, nelle anime e nel mondo, mediante gli strumenti della comunicazione sociale.

Dalla Chiesa del Concilio a quella celeste

Negli anni 1962-1965 il Primo Maestro è protagonista silenzioso, ma molto attento del Concilio Vaticano II, alle cui quattro "sessioni" partecipa quotidianamente con vivo impegno. Giorno di particolare giubilo è il 4 dicembre 1963, in cui viene emanato il Decreto conciliare "Inter Mirifica" sugli strumenti della comunicazione sociale da assumersi come mezzi di evangelizzazione. Egli così commentò: "Ora non potete più avere dubbi. La Chiesa ha parlato". E ancora: "Vi ho dato il meglio. Se avessi trovato qualcos'altro di meglio, ve lo darei ora, ma non l'ho trovato".

Nel frattempo, non mancano tribolazioni e sofferenze al padre comune. Tra le più acute, la morte dei suoi primi figli e figlie. Il 24 gennaio 1948 torna al padre don Timoteo Giaccardo, che egli considera "fedelissimo tra i fedeli". Quindi, il 5 febbraio 1964, don Alberione è colpito da un nuovo, profondo dolore per la morte della Prima Maestra Teda (Teresa Merlo), la donna che non dubitò mai e vide in Lui l'Uomo trasmettitore della Volontà di Dio. In quell'occasione don Alberione non si preoccupò di nascondere le lacrime.

Ormai verso la fine del cammino terreno, si può affermare che il segreto di tanta multiforme attività fu la sua vita interiore, per la quale egli realizzò l'adesione totale alla Volontà di Dio, e compì in sé la parola dell'Apostolo San Paolo: "La mia vita è Cristo". Il Cristo Gesù, in particolare il Cristo Eucaristico, fu la grande, l'unica passione di don Alberione: "La nostra pietà è in primo luogo eucaristica. Tutto nasce, come da fonte vitale, dal Maestro Divino. Così è nata dal tabernacolo la Famiglia Paolina, così si alimenta, così vive, così opera, così si santifica. Dalla Messa, dalla Comunione, dalla Visita, tutto: santità e apostolato".

Il Venerabile don Giacomo Alberione rimase sulla terra 87 anni. Compiuta l'opera che il Padre Celeste gli aveva dato da fare, il 26 novembre 1971, lasciò la terra per prendere il suo posto nella Casa del Padre. Le ultime ore di don Alberione furono confortate dalla visita e dalla benedizione del Papa Paolo VI, che non nascose mai la sua ammirazione e venerazione per don Alberione. Ad ogni membro della Famiglia Paolina è oltremodo cara la testimonianza che volle lasciare il Papa Paolo VI, nella memorabile Udienza concessa al Primo Maestro e a una folta rappresentanza di membri della Famiglia Paolina, il 28 giugno 1969 (il Primo Maestro aveva 85 anni): "Eccolo: umile, silenzioso, instancabile, sempre vigile, sempre raccolto nei suoi pensieri, che corrono dalla preghiera all'opera, sempre intento a scrutare i "segni dei tempi", cioè le più geniali forme di arrivare alle anime, il nostro Don Alberione ha dato alla Chiesa nuovi strumenti per esprimersi, nuovi mezzi per dare vigore e ampiezza al suo apostolato, nuova capacità e nuova coscienza della validità e della possibilità della sua missione nel mondo moderno e con i mezzi moderni. Lasci, caro Don Alberione, che il Papa goda di codesta lunga, fedele e indefessa fatica e dei frutti da essa prodotti a gloria di Dio ed a bene della Chiesa".

Il 25 giugno 1996 il Santo Padre Giovanni Paolo II firma il Decreto con il quale vengono riconosciute le virtù eroiche e il conseguente titolo di Venerabile. Lo stesso Pontefice lo ha solennemente beatificato a Roma il 27 aprile 2003.

PREGHIERA

O Dio, che hai suscitato nella Chiesa

il beato sacerdote Giacomo Alberione,

per annunciare al mondo il tuo Figlio, via, verità e vita,

con le molteplici forme di comunicazione,

fa’ che imitando il suo esempio

dedichiamo le nostre forze

per portare il Vangelo a tutte le genti.

Per il nostro Signore Gesù Cristo, tuo Figlio, che è Dio,

e vive e regna con te, nell’unità dello Spirito Santo,

per tutti i secoli dei secoli. Amen.

Autore: Don Luigi Valtorta, ssp - Postulatore Generale

Fonte : www.alberione.org

SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/90002.html

ALBERIONE, Giacomo

di Gianfranco Maggi - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 34 (1988)

ALBERIONE, Giacomo. - Nacque nella campagna di Fossano (Cuneo) il 4 apr. 1884, in una famiglia di modestissimi fittavoli, da Michele e da Teresa Olocco.

Studiò dapprima nel seminario minore di Bra, da cui uscì in seguito ad una crisi spirituale originata forse dalla sua insaziabile sete di letture. Riuscì poi a entrare nel seminario di Alba ove, il 31 dic. 1900 - secondo il suo racconto -, ebbe la prima intuizione della sua missione: "opporre stampa a stampa, organizzazione ad organizzazione, far penetrare il Vangelonelle masse, essere gli apostoli di oggi, adoperando i mezzi sfruttati dagli avversari".

Prima ancora dell'ordinazione sacerdotale, avvenuta nel 1907, tenne in seminario l'insegnamento della teologia dogmatica. Si laureò poi nel 1909 al Collegio teologico di Genova. Dopo pochi mesi di esperienza pastorale a Narzole, fu richiamato in seminario per insegnarvi storia e liturgia e come direttore spirituale dei chierici. Iniziò un periodo di intenso lavoro negli organismi diocesani. Fu propagandista dell'Unione popolare, e si impegnò nell'organizzazione dell'attività catechistica compilando insieme con il teologo Priero, tra il 1910 ed il 1914, alcuni testi per la scuola elementare.

Fu membro attivo dell'Associazione diocesana della buona stampa, e come tale ottenne nel 1913 la direzione della Gazzetta d'Alba, ilsettimanale diocesano, che guidò su una linea gradita alla maggioranza clerico-moderata del clero albese. Nell'agosto 1914, dopo aver acquistato la testata del giornale rilevandone i debiti, comprò alcune macchine tipografiche e costituì ad Alba la Scuola tipografica Piccolo operaio, inizio della futura Pia Società S. Paolo.

Ritenendo che solo anime consacrate potessero assicurare al suo disegno unità, sicurezza di dottrina, continuità ed efficacia apostolica, l'A. concepì quasi subito l'idea di una nuova famiglia religiosa. Il progetto seguì moduli forse inconsciamente industrialistici, con un ciclo di operazioni completamente integrato e una netta divisione del lavoro. Con un'arditezza sconosciuta alle norme canoniche, egli pensava ad un ordine che riunisse, sotto una direzione unica, un ramo maschile ed uno femminile, ed in cui "le Figlie di San Paolo, con la propaganda e le librerie, diffondessero quel che i Paolini scrivevano e pubblicavano".

L'A. raccolse rapidamente intorno a sé un numero sempre crescente di giovani, parecchi dei quali provenivano dal seminario albese, tra lo sconcerto e il malumore di buona parte del clero locale. Ad essi insegnava l'arte tipografica, ma nello stesso tempo curava la loro preparazione al sacerdozio (le prime ordinazioni di sacerdoti "paolini" risalgono al 1922) e prospettava loro un impegnativo programma di studi non solo teologici ma anche sociali per avviarli alla missione di redazione. Con la costituzione nel 1915 di un piccolo "laboratorio femminile", iniziò anche a reclutare delle giovani, che sarebbero divenute le Figlie di S. Paolo. Esse svolgevano attività catechistica, ma soprattutto si impegnavano nella diffusione della "buona stampa". Per sostenerlo con la preghiera, ma anche con le offerte di denaro e di materiali e con le prestazioni di lavoro, l'A. aveva poi dato vita ad una rete assai fitta di cooperatori laici.

I crescenti ordinativi richiedevano nuovi investimenti in macchinari molto costosi, il numero sempre maggiore dei paolini reclamava la costruzione in Alba di nuovi edifici in cui ospitarli, la fiducia di alcuni vescovi (tra cui il cardinale Maffi) sollecitava una prima espansione in altre località, la devozione dell'A. progettava nuove chiese come cuore delle sue maggiori comunità. Tutto ciò lo impegnava nel tentativo di contenere per quanto possibile i costi, coltivando un mito autarchico per cui i paolini dovevano cercare di produrre da sé tutto quanto necessario per la loro vita ed attività (dagli ortaggi alla carta, dai mattoni agli inchiostri). Ma lo sottoponeva pure, nonostante la sua rigorosa povertà personale, ad una affannosa ricerca di denaro ed a una continua contrazione di nuovi debiti, cui egli confidava di far fronte con una incrollabile fiducia nella Provvidenza, ma che suscitavano parecchie preoccupazioni nelle autorità diocesane. Queste, se non potevano non ammirare l'opera dell'A., erano ancora incerte circa il suo successo, e inoltre ne lamentavano il processo di costante estraniazione dal contesto diocesano.

Del resto, con la sua disinvoltura nell'ignorare le leggi canoniche quando frapponevano intralci ai suoi progetti (come nel caso della fondazione di una casa paolina a Roma), l'A. non faceva molto per rimuovere tali riserve. Così il cammino verso il riconoscimento giuridico da parte ecclesiastica della Pia Società s. Paolo fu assai travagliato, anche per la sua testarda richiesta di approvazione pontificia della stessa in un insieme unitario composto da un ramo maschile ed uno femminile. La Congregazione dei religiosi, inoltre, esitava ad accogliere l'idea di una nuova società religiosa avente come fine esclusivo l'apostolato a mezzo della stampa, temendo che "degenerasse in un'impresa a carattere industriale o commerciale". Ma col tempo le opposizioni si smussarono, anche se rimase l'obbligo di separare nettamente il ramo maschile da quello femminile. Il decreto di erezione della Pia Società fu così emanato dal vescovo di Alba il 12 marzo 1927; due anni dopo seguì quello in favore delle Figlie di s. Paolo.

Con gli anni, a queste due prime congregazioni si aggiunsero, quasi ancoraggio di garanzia spirituale per il loro lavoro più "pratico", le Pie discepole del Divin Maestro, votate alla preghiera ed alla contemplazione. Più tardi ancora l'A. fondò le suore del Buon Pastore ("pastorelle"), la cui missione era di affiancare il sacerdote nella cura pastorale, e le suore di Maria Regina degli apostoli ("apostoline"), dedite alla scoperta ed al sostegno delle vocazioni religiose. Nel 1960 nacquero anche tre istituti secolari: Gesù sacerdote (per sacerdoti e vescovi), S. Gabriele arcangelo (per giovani), Maria Santissima Annunziata (per giovanette). Tra le varie congregazioni della Famiglia paolina, secondo la volontà dell'A., "vi è una stretta collaborazione spirituale, intellettuale, morale, economica. Vi è separazione per governo ed amministrazione; ma la Pia Società San Paolo è altrice delle altre". Inoltre, fin dal 1931, si iniziò la diffusione di questa all'estero, attuatasi con "presepi" insediati un po' in tutti i continenti.

Ad animare questo attivismo instancabile stava sempre l'idea già maturata dall'A. agli albori del secolo: dare dimensione nuova, sfruttando gli strumenti "più celeri ed efficaci" posti a disposizione dalle moderne tecnologie, alla predicazione tradizionale, diffondere attraverso la stampa - e poi i dischi, il cinema, la radio, la televisione - anche agli uomini più lontani e meno colti la parola di Dio. Le innovazioni tecniche, a lungo guardate con sospetto dai cattolici perché moltiplicatrici di idee avverse, vengono ora considerate in una luce assai diversa, e poste al servizio degli ideali cristiani: "i mezzi tecnici, le macchine, i caratteri, tutto l'apparato cinematografico e tutto l'apparato radiofonico, sono oggetti sacri per il fine a cui servono. Perché la macchina diviene pulpito, il locale della compositoria, delle macchine e della propaganda divengono chiesa". Era quindi precisa volontà dell'A. che tutti i paolini fossero "strettamente obbligati ad apprendere ed esercitare l'arte tipografica", come componente essenziale della loro vocazione religiosa (e qui stava il motivo della sua riluttanza all'impiego di manodopera salariata negli stabilimenti della congregazione). Ciò tuttavia portò ad una restrizione oggettiva del tempo che i paolini potevano dedicare allo studio e all'aggiornamento culturale, con non lieve pregiudizio della qualità della loro produzione pubblicistica.

In apparente contrasto con la modernità dei suoi obiettivi e dei suoi metodi pastorali, la spiritualità dell'A. era profondamente radicata nella tradizione. "Gesù Cristo Maestro Via, Verità e Vita" fu sempre il centro delle sue devozioni, oggetto di una pratica di adorazione quotidiana. Accanto a questa, fin dalla giovinezza, si poneva una speciale venerazione per la Madonna. Infine, l'A. propugnava, seguendo un modulo di impronta gesuitica, una rigorosa fedeltà gerarchica: ai tre tradizionali voti religiosi volle per i paolini aggiungerne un quarto di particolare ubbidienza al papa.Lo sviluppo delle opere fondate dall'A. procedette rigoglioso. Il suo stesso atteggiamento di estraneità, anzi di indifferenza, alle vicende politiche (seppure in lui, accentratore ed autoritario di natura, non mancasse un sostanziale apprezzamento per il regime fascista) non fece che favorire tale crescita. Le tipografie paoline stamparono, in molte lingue, milioni di copie del Vangelo e dell'intera Bibbia, che le Figlie di S. Paolo distribuivano capillarmente attraverso le librerie, ma soprattutto col loro peregrinare di casa in casa. Le varie sigle editoriali sfornarono una ricchissima messe di titoli. Di particolare rilievo furono le riviste fondate dall'A., in specie a servizio della liturgia e della pastorale (si possono ricordare La Domenica e Vita pastorale) o dedicate alla lettura familiare (quali Il Giornalino e Famiglia cristiana, che sarebbe divenuta il più diffuso settimanale italiano). Non ebbero invece successo i progetti per la costituzione di una catena nazionale di settimanali diocesani e per l'edizione di un quotidiano cattolico. A partire dal 1938 si sviluppò l'attività di produzione e distribuzione cinematografica della San Paolo Film. Il regime di monopolio non permise di impiantare in Italia stazioni radio e televisive, come invece fecero largamente alcune case all'estero.

Anche dopo la definitiva approvazione delle costituzioni della Società (1949), l'A. rimase saldamente al timone della vastissima rete delle sue fondazioni fino a che la salute - che sempre aveva avuto piuttosto cagionevole - glielo concesse, tardando forse persin troppo l'inevitabile trapasso delle responsabilità di governo.

L'A. morì a Roma il 26 nov. 1971.

Opere: un elenco dei numerosissimi scritti è in: A. Damino, Bibliografia di d. G. A., Roma 1984. Vanno qui ricordati: Appunti di teologia pastorale, Torino 1915; La donna associata allo zelo sacerdotale, Alba 1915; Apostolato stampa, ibid. 1933; L'apostolato dell'edizione, ibid. 1944; Elementi di sociologia cristiana, Roma 1950. Da segnalare, in appendice alla prima ediz. del volume del Damino (1979), R. F. Esposito, Gli articoli del "San Paolo". Brani e lettere inedite di don G. A. (1933-1969).

Fonti e Bibl.: Documentazione sulla vita e l'attività dell'A. si trova negli archivi della casa generalizia della Pia Società s. Paolo, a Roma; della casa della medesima Pia Società, ad Alba; della Curia di Alba. Alcune note autobiografiche, edite a cura di G. Barbero, sono in G. Alberione, "Abundantes divitiae gratiaesuae". Io sono convoi. Storia carismatica della Famiglia Paolina, Roma 1971 (uno dei volumi dell'Opera omnia dell'A., di cui G. Barbero ha intrapreso la pubblicazione). Unica biografia di taglio non apologetico è L. Rolfo, Don Alberione. Appunti per una biografia, Alba 1974. Utili: G. Rocca, Pia Società di San Paolo, in Diz. degli Ist. di perfez., VI, Roma 1980, coll. 1548-1566, e G. Maggi, A. G., in Diz. stor. del mov. catt. in Italia. 1860-1980, II, I protagonisti, Casale Monferrato 1982, pp. 7-9. Contributi di rilievo sono: R. F. Esposito, La teologia della pubblicistica secondo l'insegnamento di d. G. A., Roma 1970; G. Barbero, Contributi per uno studio sulla spiritualità del sacerdote G. A. (1884-1971), in Rass. di ascetica e mistica "S. Caterina da Siena", XXIII (1972), pp. 214-232; G. Rocca, La formazione della Pia Società San Paolo (1914-1927). App. e doc. per una storia, in Claretianum, XX-XXI (1981-1982), pp. 471-690.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/giacomo-alberione_(Dizionario-Biografico)


Den salige Jakob Alberione (1884-1971)

Minnedag: 26. november

Den salige Jakob Alberione (it: Giacomo) ble født den 4. april 1884 i San Lorenzo di Fossano i Cuneo i regionen Piemonte i Nord-Italia. Han ble døpt dagen etter i kapellet San Lorenzo. Han var den fjerde av seks barn av Michele Alberione og Teresa Allocco, dypt kristne og hardt arbeidende bønder. Jakob følte tidlig Guds kall, og da læreren i første klasse spurte hva barna ville bli, svarte han: «Jeg vil bli prest».

Da familien Alberione flyttet til Cherasco i sognet San Martino bispedømmet Alba, hjalp sognepresten i kirken San Martino, p. Montersino, den unge Jakob med å reflektere over Guds kall og å svare på det. I 1896 begynte han på gutteseminaret i Bra, hvor han gikk til april 1900. I en alder av 16 år begynte Jakob i oktober 1900 på seminaret i Alba, hvor han straks møtte kannik Francesco Chiesa, som skulle bli hans far, veileder, venn og rådgiver de neste 46 årene.

I slutten av det hellige år 1900, opplevde Jakob, som hadde lest og reflektert dypt over pave Leo XIIIs (1878-1903) encyklika Tamaetsi futura av 1. november 1900 om Den guddommelige Forløser, en erfaring som skulle vise retningen for resten av hans liv. Om kvelden den 31. desember 1900, natten som var skillet mellom det 19. og det 20. århundret, ba han i fire timer foran Det hellige sakrament i katedralen i Alba og kontemplerte over sin fremtid i Guds lys. Et «spesielt lys» syntes å komme fra hostien og reiste i ham en følelse av forpliktelse til «å gjøre noe for Gud og for folket i det nye århundret». Han følte seg «forpliktet til å tjene Kirken» med de nye instrumentene som var fremskaffet ved menneskelig flid.

Jakob fortsatte sine intense studier i filosofi og teologi, og den 18. februar 1907 tok han bachelor-graden i teologi ved fakultetet San Tommaso d'Aquino i Genova. Den 29. juni 1907 ble han presteviet av biskop Giuseppe Francesco Re av Alba, 23 år gammel. Hans tid som hjelpeprest i sognet San Bernardo i Narzole i Cuneo var kort, men avgjørende i perspektivet av pastoral erfaring. I Narzole møtte han lille Giuseppe Giaccardo, som skulle bli for ham det den hellige Timoteus var for den hellige apostelen Paulus. Den 22. oktober 1989 ble han som den salige Timoteus Giaccardo (1896-1948) saligkåret av pave Johannes Paul II (1978-2005) som kongregasjonens første salige. Det var også i Narzole at p. Alberione kom til en klarere forståelse av hva kvinner kunne gjøre i apostolatet.

Den unge Giuseppe stolte på den åndelige veiledning han fikk av Jakob og begynte på gutteseminaret i Alba den 17. oktober 1908. Dette var knyttet til bispedømmets presteseminar, hvor biskop Giuseppe Francesco av Alba samme høst ansatte Don Alberione som lærer i ulike fag og åndelig veileder for både presteseminaret og gutteseminaret. Han hjalp til med å preke, undervise i katekismen og holde foredrag i de ulike sognene i bispedømmet. I tillegg brukte han mye tid på å studere den sivile og kirkelige situasjonen og de nyoppståtte behovene i samfunnet.

Jakob kom til å forstå at Herren ledet ham mot en ny misjon: å forkynne evangeliet til alle folk, i apostelen Paulus' ånd, ved å bruke de nye kommunikasjonsmidlene. Dette bekreftes av to bøker han skrev: «Notater om pastoralteologi» (1912) og «Kvinnen forbundet med prestelig iver» (1911-15). På grunn av spiritualiteten og kontinuiteten måtte en slik misjon utføres av konsekrerte personer fordi «Guds verk utføres av Guds kvinner og menn».

Derfor grunnla han den 20. august 1914, mens den hellige pave Pius X (1903-14) lå døende i Roma, den paulinske familien i Alba ved å grunnlegge kongregasjonen Pia Società di San Paolo eller «St. Paulus' selskap» (Societas a Sancto Paulo Apostolo – SSP) for forkynnelsens apostolat gjennom massemediene. Instituttet ble født i dyp fattigdom, i henhold til den guddommelige pedagogikk: «Begynn alltid fra Betlehem».

Den menneskelige familie, som p. Alberione vendte seg til for inspirasjon, består av brødre og søstre, og det gjør også den paulinske familie. Den første kvinnen som fulgte Jakob Alberione, var den 21-årige Teresa Merlo fra Castagnito i Cuneo. Med hennes hjelp grunnla Jakob en andre kongregasjon den 15. juni 1915, «Døtre av St. Paulus» (Pia Società Figlie di San Paolo – FSP). Langsomt vokste «familien», både mannlige og kvinnelige kall vokste, og apostolatet begynte å ta form.

I desember 1918 dro hans første «døtre» til Susa, hvor det arbeidet de startet, danner en del av den modige historien av tro og initiativ som ga støtet til det som skulle bli kalt den «paulinske» livsstilen. Men fremgangen fikk en brå slutt i 1923, da p. Alberione ble alvorlig syk og legene oppga håpet om at han ville komme seg. Men på mirakuløst vis ble han frisk, og han sa senere: «Paulus helbredet meg». Under denne perioden ble de ordene som p. Alberione hadde mottatt i en drøm eller åpenbaring fra Den guddommelige mester, først skrevet inn på veggene i familiens kapeller: Non temete – Io sono con voi – Di qui voglio illuminare – Abbiate il dolore dei peccati («Vær ikke redde. Jeg er med dere. Herfra ønsker jeg å opplyse. Ha smerte over synden»). Disse ordene står i dag i alle paulinske kapeller.

Året etter oppsto enda en kvinnelig kongregasjon, «Disipler av Den guddommelige Mester» (Pie Discepole del Divin Maestro – PDDM), og deres medlemmer utførte det eukaristiske, prestelige og liturgiske apostolat. For å lede instituttet valgte p. Alberione den unge sr. M. Scholastica Rivata, som døde som 90-åring i hellighets ry.

På det apostoliske plan fremmet Jakob trykkingen av populære utgaver av Bibelen og brukte tidens raskeste medium, ukebladene, for å hjelpe til med å bringe Kristi budskap også til dem som var lengst unna. Han hadde allerede startet magasinet Vita Pastorale (Det pastorale liv) i 1912 for sogneprester. I 1931 lanserte han Famiglia Cristiana (Den kristne familie), et ukentlig blad for å nære det kristne livet i familiene. Andre magasiner fulgte: Madre di Dio (Guds Mor) i 1933 «for å avsløre Marias skjønnhet og storhet for folket», Pastor Bonus (Den gode hyrde) i 1937, et månedsmagasin på latin, Via, Verità e Vita (Veien, sannheten og livet) i 1952, et månedsblad viet til undervisningen i kristen lære, Vito in Cristo nella Chiesa (Livet i Kristus og i Kirken) i 1952 for å hjelpe mennesker «til å få kjennskap til skattene i liturgien, utbre tingene som tjener den og leve i henhold til Kirkens ånd». P. Alberione vendte også sin oppmerksomhet mot unge mennesker og startet et ukeblad for barn, Il Giornalino (Den lille avisen).

Grunnleggeren bygde også den strålende kirken San Paolo i Alba, fulgt av to kirker til Den guddommelige mester i Alba og Roma og helligdommen for Apostlenes dronning i Roma. Fremfor alt arbeidet han for å nå over lokale og nasjonale grenser. I 1926 etablerte han et avdelingshus i Roma, fulgt i årenes løp av mange grunnleggelser i Italia og i utlandet.

I oktober 1938 grunnla Jakob en tredje kvinnelig kongregasjon, «Søstre av Jesus, Den gode Hyrde» (Suore di Gesù Buon Pastore – SGBP) (Pastorelle), for å hjelpe sogneprester i deres arbeid. I anledning 40-årsjubileet i 1954 for grunnleggelsen av den paulinske familie tillot p. Alberione for første gang at det ble skrevet noe om ham selv, og han gikk også med på anmodningen om å skrive ned noen tanker om sin grunnleggelses begynnelse.

Familien ble komplettert i perioden 1957-1960 med grunnleggelsen av en fjerde kvinnelig kongregasjon, «Søstre av Maria, apostlenes dronning» (Instituto Regina degli Apostoli – AP) (Apostoline) for kall, samt fire tilknyttede sekularinstitutter: «Presten Jesus» (Gesù Sacerdote – IJP) for sekularprester, «St. Gabriel erkeengelen» (San Gabriele Arcangelo – ISGA) og «Maria helligste bebudelse» (Maria Santissima Annunziata – ISMA) for ugifte menn og kvinner som lever et konsekrert liv i verden, og «Den hellige Familie» (Santa Famiglia – IHF) for gifte personer som ønsker å konsekrere sine liv i en paulinsk ånd.

I tillegg kommer ti foreninger, inkludert «Foreningen av paulinske medarbeidere» (Cooperatori Paolini), legfolk som deler de paulinske idealene og bidrar til paulinernes misjon der de kan. Paulinerne er kjent for forlagsvirksomhet og bokhandlere, som Editoriale San Paolo i Italia og for eksempel bokhandelen St. Paul's ved Westminster Cathedral i London.

Fra 1962 til 1965 var p. Alberione en taus, men oppmerksom deltaker på Annet Vatikankonsil og var daglig til stede på sesjonene. Men samtidig manglet han ikke vanskeligheter og lidelser. Hans medarbeidere Timoteus Giaccardo og Thekla Merlos alt for tidlige død, bekymringer for de paulinske kommunitetene i utlandet som gjennomgikk vanskeligheter, og på det personlige plan en uutholdelig smertelig tilstand av skoliose (ryggradsskjevhet), som pinte ham dag og natt.

Jakob Alberione døde den 26. november 1971 i Roma, 87 år gammel. I sine siste timer ble han trøstet av besøket og velsignelsen fra pave Paul VI (1963-78), som aldri hadde skjult sin beundring og aktelse for p. Alberione. Grunnleggeren er gravlagt i helligdommen for Apostlenes dronning i Roma.

Hans saligkåringssak ble offisielt åpnet i 1981. Den 25. juni 1996 ble hans «heroiske dyder» anerkjent og han fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»). Den 20. desember 2002 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hans forbønn. Han ble saligkåret av paven den 27. april 2003 i Roma sammen med fem andre. Hans minnedag er dødsdagen 26. november.

Kilder: Index99, Patron Saints SQPN, vatican.va, EWTN/OR, daughtersofstpaul.com, alberione.org - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2005-07-06 18:22

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/jalberio

Voir aussi : https://www.alberione.org/biographie/?lang=fr

https://sites.google.com/site/sddmnogent/histoire/pere-jacques-alberione

https://www.alberione.org/biografia/