mardi 17 mars 2015

Saint AGRICOLE de CHÂLON-SUR-SAÔNE, évêque

Cathédrale Saint-Vincent de Chalon-sur-Saône, Chalon-sur-Saône, Saône-et-Loire. , France.

Chalon Cathedral


Saint Agricole

Évêque de Chalon-sur-Saône (+ 580)

Issu d'une famille sénatoriale, il renonça à ses privilèges pour se consacrer au service de l'Église de Châlon sur Saône dont il fut élu évêque. L'historien saint Grégoire de Tours nous précise que, s'il se sentait dans l'obligation de tenir son rang dans le monde, il vivait, dans le même temps, une vie austère et pénitente.

À Chalon-sur-Saône, l’an 580, saint Agricole, évêque, qui gouverna cette Église pendant près de cinquante ans et souscrivit à divers conciles.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/820/Saint-Agricole.html

Saint Agricole, évêque

Issu d'une famille sénatoriale, il renonça à ses privilèges pour se consacrer au service de l'Église de Chalon (Chalon-sur-Saône) dont il fut élu évêque. L'historien saint Grégoire de Tours nous précise que, s'il se sentait dans l'obligation de tenir son rang dans le monde, il vivait, dans le même temps, une vie austère et pénitente. Il mourut en 580.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/03/17/13821/-/saint-agricole-eveque

La vie de saint Agricol — Évêque de Chalon sur Saône

Ce texte est la reproduction intégrale du texte se rapportant à la vie de saint Agricol tiré de : 

LES PETITS BOLLANDISTES - VIES DES SAINTS. D’après le Père GIRY - Par Mgr Paul GUÉRIN
Bloud et Barral – Paris (1876)

S. AGRICOL(1), ÉVÊQUE DE CHALON-SUR-SAONE († 580)
 
Agricol ou Arègle, comme l'appelle saint Grégoire de Tours qui vivait de son temps, et qui le connaissait très particulièrement, était de famille sénatoriale, c'est-à-dire de la première noblesse des Gaules :  la noblesse sénatoriale servait à distinguer les anciennes maisons gauloises ou romaines du pays d'avec les Francs et les Bourguignons qui avaient introduit une nouvelle noblesse : celle de l'épée. Il avait été également bien élevé dans les exercices qui servent à former l'esprit et le cœur, et il avait une grandeur d'âme qui réparait avantageusement ce que la petitesse de sa taille aurait pu lui ôter de crédit et d'autorité parmi les peuples qui se laissent ordinairement prévenir par l'apparence des choses extérieures et sensibles. Il était fort éloquent dans ses discours, fort poli dans ses manières, fort prudent dans ses résolutions et ses démarches, sage et modéré dans toute sa conduite. Ces excellentes qualités, qui le distinguaient extrêmement dans le monde, étaient rehaussées et sanctifiées par une piété solide, et par toutes les autres vertus convenables à un chrétien et à un évêque. Si l'on en croit la plupart des auteurs, il contracta dans sa jeunesse une amitié très étroite avec le célèbre Fortunat, poète chrétien, qui fut depuis évêque de Poitiers. Ils furent instruits dans la même école et sous la discipline d'un même maître. Cette école ne fut autre que la maison paternelle d'Agricol ; et ce maître commun ne fut autre que son père, qui reçut chez lui Fortunat, l'aima, l'entretint, le forma, et le pourvut comme son propre fils. Tant que vécut un si bon père, Fortunat ne regarda saint Agricol que comme son frère ; mais, lorsqu'il le vit mort, il conjura le fils, qui était déjà évêque, de vouloir prendre sa place à son égard, et de lui tenir lieu de père et de maître.

Ce fut l'an 532, sous le règne des enfants de Clovis, qu'Agricol fut élevé sur le siège épiscopal de Chalon-sur-Saône, après la mort de saint Sylvestre, sixième évêque de la ville. L'obligation de tenir son rang avec éclat et d'observer les bienséances de sa dignité avec le monde, n'apporta ni changement ni diminution dans son premier genre de vie austère et pénitente. Il vivait, selon saint Grégoire de Tours, dans une abstinence fort grande. Jamais il ne dînait, et il ne commençait à manger que sur le soir, ne prenant qu'un très léger repas. L'application qu'il apportait à édifier et à purifier les temples vivants du Saint-Esprit, n'empêchait pas qu'il ne s'occupât aussi à en bâtir de matériels, pour soutenir et augmenter la piété des fidèles ; il les embellit de marbre, de peintures à la mosaïque, et de divers autres ornements. Il travailla même à la réparation et à l'agrandissement de sa ville épiscopale, toujours porté au bien public et particulier de son peuple, tant pour le spirituel que pour le temporel, comme le père commun de son église et de sa patrie. Il n'était pas moins zélé pour le bien de l'Eglise universelle. Il souscrivit au troisième concile d'Orléans, tenu l'an 538, par le ministère du prêtre Avole qu'il y avait envoyé en sa place. Mais il assista en personne au quatrième de la même ville, l'an 541, et au cinquième, qui fut assemblé en 549 ; et de là il se transporta au second concile d'Auvergne, que l'on tint la même année, pour y faire confirmer, avec ses collègues, les canons et les beaux règlements qui s'étaient faits à Orléans, et pour rétablir l'uniformité de la discipline avec la pureté des mœurs et de la foi dans les églises de France. Il se trouva encore au second concile de Paris, assemblé l'an 555, et enfin au second de Lyon, sa métropole, l'an 567.

Le temps de son épiscopat fut honoré de la vie et des miracles d'un saint prêtre nommé Désiré, par corruption Dirié et Didier, reclus dans son diocèse. Pour procurer un nouvel ornement à sa ville, il transporta son corps du monastère de Gourdon, ou il était mort, dans l'église d'un hôpital de lépreux qu'il avait nouvellement fait bâtir aux faubourgs de Châlon.

Saint Agricol, après avoir gouverné son peuple pendant l'espace de près de quarante-huit années, mourut âgé de quatre-vingt-trois ans, l'an 580, qui était le cinquième du jeune Childebert, roi d'Austrasie, et il eut pour successeur saint Flavie, référendaire de Gontran, roi d'Orléans.

Il fut enterré dans l'église de Saint-Marcel, où son corps fut trouvé, l'an 878, avec ceux de saint Sylvestre, son prédécesseur, et du prêtre saint Dirié, dont nous avons parlé. L'évêque Girbold en fit la translation la même année, et l'on prétend que le pape Jean VIII, retournant de Troyes en Italie par la ville de Châlon, établit à cette occasion ou autorisa le culte public de ces Saints.

Ses reliques sont encore conservées et honorées de nos jours, dans l'église de Saint-Marcel, près de Châlon  elles sont placées sur le grand autel, avec celles du bienheureux martyr saint Marcel.

Les historiens de sa vie rapportent un grand nombre de miracles opérés par l'intercession de ce miséricordieux serviteur de Dieu. Nous ne redirons qu'un trait de sa bienfaisance. Un homme nommé Salomon, natif de Touraine, aveugle depuis dix ans, reçut en songe l'avis d'aller en Bourgogne à l'endroit où il trouverait un monastère en l'honneur de saint Marcel. La voix du ciel l'avertissait qu'aussitôt qu'il se serait prosterné devant le tombeau de saint Agricol, qui était dans cette abbaye, il recouvrerait la vue par l'intercession de ce grand Saint. Cet infortuné se mit en chemin sous la protection d'un parent qui devait offrir un cierge au tombeau. Salomon n'avait pas encore fait la moitié du chemin, lorsque ses yeux commencèrent à s'ouvrir. Il arriva à Saint-Marcel parfaitement guéri. Il resta trois jours entiers auprès du mausolée de saint Agricol dans de continuelles actions de grâces d'un si grand bienfait. Puis on le vit retourner dans son pays sans avoir besoin de guide.

1. Ou Arègle, ou Agrèle ou encore Agrécule : c'est sous ce dernier nom que saint Grégoire de Tours le désigne.

Baillet ; Légendaire d’Autun ; Histoire de Châlon

N. d. R.

La table hagiographique du document : Vie des saints : appendices et tables générales attire notre attention sur les noms des saints qu'une corruption de langage a rendu entièrement méconnaissable.

L'auteur nous précise : "Les noms latins, correspondant aux noms français qu’une corruption de langage a rendu entièrement méconnaissables (ils sont fort nombreux), ont été l’objet de nos plus consciencieuses recherches".

C'est ainsi que pour saint Agricol l'auteur a répertorié les noms suivants :
 
S. Agrécule, Agricolus, évêque de Chalon-sur-Saône, honoré le 17 mars,

S. Agrèle, Agricolus, évêque de Chalon-sur-Saône, honoré le 17 mars,

S. Agricol, Agricolus, évêque de Chalon-sur-Saône et confesseur, honoré le 17 mars,

S. Agricol, évêque d’Avignon et confesseur, honoré le 2 septembre,

S. Agricole, Agricolaus, évêque de Maëstrich et confesseur, honoré le 5 février,

S. Agricole, Agricola, évêque de Nevers et confesseur, honoré le 26 février,

S. Agricole, prêtre et confesseur à Soissons, honoré le 20 octobre,

S. Agricole, martyr à Bologne, en Italie, honoré le 4 novembre,

S. Agricole, martyr en Hongrie, honoré le 3 décembre,

S. Agricole, martyr à Ravenne, en Italie, honoré le 16 décembre.
 
Dans cette liste, on constate que la traduction du nom latin "Agricolus" en Agricola ne figure pas pour désigner l'évêque de Chalon sur Saône, mort en 580. Cette traduction ou cette désignation est celle trouvée dans les textes modernes faisant mention de cet évêque.
 
Grégoire de Tours en dit ceci : 
 
  En ce temps, mourut Agricola, évêque de Châlons, homme sage et d’un esprit poli, de race sénatoriale. Il éleva dans sa cité beaucoup d’édifices, arrangea des maisons, érigea une église qu’il soutint de colonnes, et orna de marbres variés et de peintures en mosaïque. Ce fut un homme d’une grande abstinence, ne faisant jamais d’autre repas que le souper, et il y demeurait si peu de temps qu’il se levait de table avant le coucher du soleil. Il était petit de stature, mais d’une très grande éloquence. Il mourut la quarante-huitième année de son épiscopat, la quatre-vingt-troisième de son âge. Il eut pour successeur Flavius, référendaire du roi Gontran.
Voir le site : remacle.org/bloodwolf/historiens/gregoire/francs5.htm

SOURCE : http://g.chp.pagesperso-orange.fr/n_histoire/n_popup_agricol.htm

Book of Saints – Agricola – 17 March

Article

AGRICOLA (AREGLE, AGRELE) (Saint) Bishop (March 17) (6th century) A holy Bishop of Chalon-sur-Saone, zealous for the spiritual good of his flock and for the orderly performance of Divine service. He took part in several French Church Councils. Saint Gregory of Tours enlarges upon the austerity of his private life. He died A.D. 580, at the age of eighty-three.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Agricola”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 13 May 2012. Web. 10 December 2022. <http://catholicsaints.info/book-of-saints-agricola-17-march/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-agricola-17-march/

Saint Agricola of Châlon-sur-Saône

Also known as

Aregl of Châlon-sur-Saône

Agrele of Châlon-sur-Saône

Memorial

17 March

Profile

Son of a Gallo-Roman senator. Bishop of Châlon-sur-SaôneFrance in 532; he governed the diocese for 48 years. Friend of Saint Gregory of Tours who wrote glowingly of him. Known for his simple, austere personal life, and his devotion to the spiritual lives of his flock.

Born

c.497

Died

580 at Châlon-sur-Saône, France of natural causes

Canonized

Pre-Congregation

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

books

Dictionary of Saints, by John Delaney

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Santi e Beati

MLA Citation

“Saint Agricola of Châlon-sur-Saône“. CatholicSaints.Info. 15 March 2017. Web. 10 December 2022. <https://catholicsaints.info/saint-agricola-of-chalon-sur-saone/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-agricola-of-chalon-sur-saone/

Agricola of Châlon B (RM)

(also known as Agèrle, Arègle)

Born c. 497; died in Châlon, France, 580. In 532, Saint Agricola, son of a Gallo-Roman senator, was consecrated bishop of Châlon-sur-Saône. His friend, Saint Gregory of Tours, wrote that Agricola lived a simple, austere life devoted to promoting the spiritual good of his people, and in the 48 years of his episcopacy attended several Church councils and enlarged and beautified many of the churches of his diocese (Benedictines, Delaney).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0317.shtml

Sant' Agricola di Chalon sur Saone Vescovo

17 marzo

m. 580

Etimologia: Agricola = agricoltore, dal latino

Martirologio Romano: A Châlon-sur-Saône in Burgundia, nell’odierna Francia, sant’Agricola, vescovo, che per circa dieci lustri resse questa Chiesa, consolidandola con vari concili.

Nato da famiglia senatoria nel 498, Agricola ricevette una severa educazione. Nel 532 fu eletto alla sede episcopale di Chalon-sur-Saône, dove a lungo risplendette per il suo zelo e le sue virtù. San Gregorio di Tours lo definisce «homo valde elegans et prudens» e ne loda lo zelo e l'abilità nella predicazione e l'austerità di vita. Si dice, infatti, che per tutta la vita Agricola si sia limitato a prendere poco cibo al tramonto. Si distinse ancora nella costruzione di vari edifici, in particolare di una chiesa non meglio identificata, che san Gregorio di Tours dice splendente di marmi e mosaici.

Verso la fine del suo episcopato, tramite il suo arcidiacono, curò la traslazione nella chiesa dell'ospedale dei lebbrosi, nei pressi della città, delle spoglie di san Desiderato (Didier), sacerdote ed eremita a Gourdon, che era morto in grande fama di santità. Il nome di Agricola si trova tra quelli dei partecipanti a diversi concili locali. Fu rappresentato dal sacerdote Avolo al concilio di Orléans del 538, partecipò nella stessa città direttamente a quelli del 541 e del 549. Nello stesso anno prese parte al concilio di Clermont, dove furono confermate le decisioni di quello di Orléans sulla disciplina del clero. Nel 552 fu presente al concilio di Parigi, nel 570 a quello di Lione, e nel 579 a quello convocato nella sua città episcopale dal re Gontrano, dove furono deposti i vescovi di Embrun e Gap.

Venanzio Fortunato nella Vita di san Germano, vescovo di Parigi, racconta che Agricola, avendo un suo domestico gravemente infermo, si rivolse al santo vescovo e ne ottenne la guarigione.

Agricola morì nel 580, forse il 17 marzo, a ottantatré anni, dopo aver retto la diocesi per ben quarantotto anni, e fu sepolto nella chiesa di San Marcello. Nell'878 le sue reliquie, assieme a quelle del vescovo san Silvestro, furono traslate nella chiesa di San Pietro per opera del vescovo Gerbaldo. L'autore degli atti di tale traslazione afferma che papa Giovanni VIII, di ritorno dal concilio di Troyes (agosto 878), ne avrebbe autorizzato il culto, assieme a quello di altri vescovi e del sacerdote Desiderato. Nel 1315 nella diocesi di Chalon-sur-Saône fu istituita una festa comune, celebrata il 30 aprile, nella quale si ricordavano gli antichi vescovi e san Desiderato. Agricola è ricordato il 17 marzo nel Martirologio Romano e nel Proprio della diocesi di Autun, alla quale la diocesi di Chalon-sur-Saône fu unita.

Autore: Gian Michele Fusconi

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/45820