Bienheureuse Marie
Karlowska
Née en Pologne, elle eut
dès sa jeunesse une grande dévotion au Sacré-Cœur de Jésus. Elle s'occupait des
pauvres, des malades et des jeunes femmes de sa région. Elle fonda pour eux
l'Institut des Sœurs du Bon Pasteur et s'établit en Poméranie, à Plock. Elle
mourut en 1935.
Bienheureuse Marie
Karlowska
Fondatrice des Sœurs du
Bon Pasteur (+ 1935)
Née en 1865, à Kartowo en
Pologne, elle eut dès sa jeunesse une grande dévotion au Sacré-Cœur de Jésus.
Elle se sentait devoir être l'instrument de l'annonce de l'Évangile et, pour
cela, elle s'occupait des pauvres, des malades et des jeunes femmes de sa région.
Jean Paul II l'a surnommée: "Un bon Samaritain." Elle fonda
l'Institut des Sœurs du Bon Pasteur et s'établit en Poméranie, à Plock. Elle
répétait souvent: "Rendre le Christ plus visible que nous-mêmes."
Béatifiée le 6 juin 1997
à Zakopane (Pologne) par Jean-Paul II.
À Pniewite près de
Dantzig, l’an 1935, la bienheureuse Marie Karlowska, vierge, qui fonda la
Congrégation des Sœurs du Divin Pasteur de la Providence, pour que les jeunes
filles et les femmes indigentes tombées dans la débauche retrouvent la dignité
de filles de Dieu.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/6332/Bienheureuse-Marie-Karlowska.html
Bienheureuse Marie
KARLOWSKA
Nom: KARLOWSKA
Prénom: Marie (Maria)
Nom de religion: Marie
(Maria)
Pays: Pologne
Naissance: 1865
Mort: 24.03.1935
Etat: Religieuse –
Fondatrice
Note: 1894 fonde la
Congrégation des Sœurs Servantes du Bon Pasteur et de la Divine Providence.
Béatification:
06.06.1997 à Zakopane (Pologne) par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 24 mars
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1997 n.25 p.6-7
Réf. dans la Documentation
Catholique:
Notice
Maria KARLOWSKA est une
polonaise née en 1865 dans les territoires occupés par la Prusse (Poméranie).
Là, elle a accompli une action de véritable samaritaine parmi les femmes
touchées par une grande misère sociale et morale. Son zèle attira autour d'elle
d'autres femmes avec lesquelles elle fonda la Congrégation des Sœurs Servantes
du Bon Pasteur et de la Divine Providence. Pour les Sœurs et pour elle-même,
elle avait établi l'objectif suivant: "Nous devons annoncer le Cœur de
Jésus, c'est-à-dire vivre de lui, en lui et par lui de façon à devenir
semblables à lui et nous devons faire en sorte que dans nos vies, il soit plus
visible que nous-mêmes". Sa dévotion au Sacré-Cœur du Sauveur suscita en
elle un grand dévouement pour les hommes et un amour qui ne dit jamais:
"Assez". Grâce à cet amour et dans la mouvance du Saint Esprit, elle
redonna la lumière du Christ à de nombreuses âmes et les aida à retrouver leur
dignité perdue. Elle mourut en 1935.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0403.htm
Bienheureuse Marie
Karłowska
Vierge et Fondatrice des « Sœurs
du Bon Pasteur de la Divine Providence ».
Maria Karłowska naît
à Słupówka (actuelle Karłowo) près de Poznań (Pologne) le 14 septembre
1865, onzième fille de Mateusz Karłowski et de Eugenia Dembińska.
Devenue orpheline de ses
deux parents à 17 ans, elle va à Berlin pour suivre un cours de couturière.
À cet âge elle ne pense
pas encore à devenir religieuse : il lui faut travailler pour aider ses frères
et sœurs.
Elle retourne dans son
village natal et y accomplit une action de véritable samaritaine parmi les
femmes touchées par une grande misère sociale et morale.
En novembre 1892, elle
rencontre pour la première fois une prostituée ; cette rencontre est décisive
pour sa vocation, car à partir de ce moment toute son énergie va être dirigée
vers ces pauvres filles qu’elle veut aider à sortir du « trou » où
volontairement ou involontairement elles s’étaient précipitées, et de couper
les liens qui les y attachaient.
Son zèle, dans
l’accomplissement de ce difficile « ministère » attira autour d'elle
d'autres femmes avec lesquelles elle fonda, le 8 septembre 1896, la
Congrégation des « Sœurs du Bon Pasteur de la Divine Providence ».
Pour les Sœurs et pour
elle-même, elle avait établi l'objectif suivant : « Nous devons annoncer
le Cœur de Jésus, c'est-à-dire vivre de Lui, en Lui et par Lui de façon à
devenir semblables à Lui et nous devons faire en sorte que dans nos vies, il
soit plus visible que nous-mêmes ».
Avec le temps et la
persévérance de toutes les sœurs, cet apostolat commence à donner de bons
résultats et plusieurs de ces femmes, que la prostitution avait placées sur le
bord du chemin, commencent à relever la tête et à marcher résolument dans le
droit chemin, certaines devenant même des mères exemplaires et autant d’apôtres
auprès de celles qui hésitaient encore à rebrousser chemin.
La dévotion de Maria
envers le Sacré-Cœur du Sauveur suscita en elle un grand dévouement pour les
hommes et un amour qui ne dit jamais : « Assez ».
Elle était toute à tous
et, grâce à cet amour et dans la mouvance du Saint Esprit, elle redonna la
lumière du Christ à de nombreuses âmes et les aida à retrouver leur dignité
perdue.
Âgée d’environ
soixante-dix ans, elle rendit son âme à Dieu le 24 mars 1935, laissant pour la
postérité une œuvre qui, reconnue, fut d’un grand secours pour l’Église de
Pologne et des pays environnants.
Maria Karłowska fut
Béatifiée le 6 Juin 1997 à Zakopane (Pologne) par son compatriote, le Bienheureux
Pape Jean Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Beata Maria Karlowska, religiosa e fondatrice polacca della Congregazione delle Suore del Divin Pastore della Provvidenza Divina
Also
known as
Maria of Jesus Crucified
6 April (moved
from 24
March as that date is in Lent)
Profile
Born into a large family
and pious family, Maria was in her teens when she was orphaned and
became an apprentice seamstress in Berlin, Germany.
She always had a devotion to the Sacred
Heart, and developed a ministry to the sick in
the city. Nun.
Founder of the Sisters of the Divine Shepherd of Divine Providence (Congregation
of the Good Shepherd of the Divine Providence; Good Shepherd Sisters)
on 8
September 1896.;
the Sisters work for the moral and social rehabilitation of prostitutes,
and care for those suffering from venereal
diseases. Worked mainly in Plock, Pomerania, which is today part of Poland,
as well as Lublin, Torun, Bydgoszcz, Topolno, Pniewite, Jablonowo, Zoledowo.
Born
4
September 1865 in
Karlowo, Kujawsko-Pomorskie, Poland
24 March 1935 in
Pniewite, Kujawsko-Pomorskie, Poland of
natural causes
11 July 1995 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
6 June 1997 by Pope John
Paul II in Zakopane, Poland
Additional
Information
Homily at
the Beatification of
Maria Karlowska, by Pope John
Paul II
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
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images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Beata
Maria Karlowska, by Alessandra Narzymska
Dicastero delle Cause dei Santi
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w jezyku polskim
Pope John
Paul II: Beatification Homily, 6 June 1997
Założycielka Zgromadzenia Sióstr Pasterek od Opatrzności Bożej
Zgromadzenie
Sióstr Pasterek od Opatrzności Bożej w Jabłonowie Pomorskim
Readings
Make Christ more visible
than we ourselves. – Blessed Maria
[She] worked as a true
Samaritan among women suffering great material and moral deprivation. Her
devotion to the Savior’s Sacred Heart bore fruit in a great love for people.
Thanks to this love she restored to many souls the light of Christ and helped
them to retain their lost dignity. – Pope John
Paul II during the beatification ceremony
MLA
Citation
“Blessed Maria
Karłowska“. CatholicSaints.Info. 4 July 2023. Web. 7 March 2025.
<https://catholicsaints.info/blessed-maria-karlowska/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-maria-karlowska/
Bl. Maria Karlowska
Feastday: June 6
Birth: 1865
Death: 1935
Beatified: Pope John Paul II
Maria Karlowska
(1865-1935)was a Polish nun, founder of the Sisters of the Divine Shepherd.
She had ten older
siblings. An inhabitant of Pozna? in 1882 made ??a vow of chastity. After the
course has been cutting and sewing instructor in embroidery and sewing
workshop, also took the charity. Her social work among the poor, the sick and
broken families Poznan resulted in the foundation of educational establishments
- hospitals and rehabilitation for patients with venereal diseases, for girls
and women, "the street" called Houses of the Good Shepherd.
In 1894, she founded the
Congregation of the Sisters of the Divine Shepherd, and has developed its
Constitution, and the ascetic books, educational and practical, containing an
exhaustive indication of the sisters use to this day. In 1902, religious vows,
adding a fourth - the vow of consecration to the work of people lost morally.
Winiary worked in the
village (now a district of Poznan), in Victorines near Lublin, Toru?, ?ód?, in
Pniewitem and Topolnie, Jablonow Pomeranian creating biscuits factory, model
farm and agricultural school. She founded nine centers in the care and
assistance were women from the margins of society. The Polish authorities have
distinguished themselves in 1928, her Golden Cross of Merit for community
service and good przymna?anie Church and Motherland.
She died in holiness, and
in the "Courier from Warsaw" was written about her, that "(...)
a star on the horizon was a Polish charity. One of these, which tend to be lit
by hand of the Almighty so that people do not believe in the survival of the
dark and had the courage to live until morning "
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7444
Blessed Maria
Karlowska
Religious
(1865-1935)
Maria Karlowska was born
in the territories under Prussian occupation in 1865. She worked as a true
Samaritan among women suffering great material and moral deprivation.
Her holy zeal quickly
attracted a group of disciples of Christ, with whom she founded the
Congregation of the Sisters of the Good Shepherd of Divine Providence. For
herself and her Sisters she set the following goal: "We must proclaim the
Heart of Jesus, that is, so to live from him, in him and for him, as to become
like him and that in our lives he may be more visible than we
ourselves".
Her devotion to the
Saviour's Sacred Heart bore fruit in a great love for people. She felt an
insatiable hunger for love. A love of this kind, according to Blessed Maria
Karlowska, will never say "enough", will never stop midway. Precisely
this happened to her, who was as it were transported by the current of love of
the Divine Paraclete.
Thanks to this love she
restored to many souls the light of Christ and helped them to regain their lost
dignity.
- Copyright © Libreria
Editrice Vaticana
©Evangelizo.org 2001-2015
SOURCE : http://dailygospel.org/main.php?language=AM&module=saintfeast&id=10419&fd=0
Bl. Maria Karlowska
Maria Karlowska
(1865-1935) was a Polish nun, founder of the Sisters of the Divine Shepherd.
She had ten older
siblings. An inhabitant of Pozna? in 1882 made ??a vow of chastity. After the
course has been cutting and sewing instructor in embroidery and sewing
workshop, also took the charity. Her social work among the poor, the sick and
broken families Poznan resulted in the foundation of educational establishments
- hospitals and rehabilitation for patients with venereal diseases, for girls
and women, "the street" called Houses of the Good Shepherd.
In 1894, she founded the
Congregation of the Sisters of the Divine Shepherd, and has developed its
Constitution, and the ascetic books, educational and practical, containing an
exhaustive indication of the sisters use to this day. In 1902, religious vows,
adding a fourth - the vow of consecration to the work of people lost morally.
Winiary worked in the
village (now a district of Poznan), in Victorines near Lublin, (...) in
Pniewitem and Topolnie, Jablonow Pomeranian creating biscuits factory, model
farm and agricultural school. She founded nine centers in the care and
assistance were women from the margins of society. The Polish authorities have
distinguished themselves in 1928, her Golden Cross of Merit for community
service and good przymna?anie Church and Motherland.
She died in holiness, and
in the "Courier from Warsaw" was written about her, that "(...)
a star on the horizon was a Polish charity. One of these, which tend to be lit
by hand of the Almighty so that people do not believe in the survival of the
dark and had the courage to live until morning "
SOURCE : http://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7444
Beata Maria Karlowska, religiosa e fondatrice polacca della Congregazione delle Suore del Divin
Pastore della Provvidenza Divina
Obraz
Marii Karłowskiej, circa 1930
Beata Maria
Karlowska Vergine e fondatrice
Festa: 24 marzo
Karlowo, Polonia, 4
settembre 1865 - Pniewite, Polonia, 23 marzo 1935
Oggi la Chiesa ricorda il
"dies natalis" della beata Maria Karlowska, fondatrice della
Congregazione del Buon Pastore della Divina Provvidenza. Nata nel 1865 a
Karlowo, crebbe in una famiglia molto religiosa ed ebbe una grande devozione
per il Sacro Cuore. Operò in diverse città dell'attuale Polonia: Plock (in
Pomerania), Lublino Torun, Bydgoszcz, Topolno Pniewite, Jablonowo, Zoledowo. Il
principale campo d'azione di Maria e delle sue consorelle era il riscatto
morale e sociale delle prostitute, nonché l'assistenza a quelle ammalate. Morta
nel 1935 a Pniewite è stata sepolta nella casa generalizia a Pomorskie. E'
stata beatificata da Giovanni Paolo II il 6 giugno del 1997 a Zakopane. (Avvenire)
Martirologio
Romano: Nella cittadina di Pniewite presso Danzica in Polonia, beata Maria
Karlowska, vergine, che, per recuperare alla dignità di figlie di Dio le
ragazze e le donne povere e di costumi corrotti, fondò la Congregazione delle
Suore del Divino Pastore della Divina Provvidenza.
Settant’anni fa, come oggi, si stava spegnendo una suora polacca, che prima le autorità civili avevano guardato con diffidenza, poi avevano ostacolato nella sua missione e che alla fine avevano dovuto premiare per l’attività svolta. Il fatto è che Maria Karlowska aveva un debole per le “donne di strada” e si era votata interamente per il riscatto morale e materiale delle prostitute. Ovvio che ciò potesse suscitare scandalo nei benpensanti e diffidenza anche nelle anime più devote.
Nata nel 1865 in una famiglia religiosissima e numerosa (lei era l’undicesima figlia!), orfana di entrambi i genitori a 17 anni, va a Berlino a fare una corso da sarta e lavora poi nella sartoria della sorella. A diciassette anni forse non pensa ancora di farsi suora, ma intanto fa voto di castità e inizia a girare di casa in casa, per servire i malati e soccorrere i poveri. Insieme alle tante malattie da curare si imbatte anche nel degrado morale e nelle ingarbugliate vicende familiare dei suoi assistiti.
Dieci anni dopo, nel novembre 1892, incontra per la prima volta una prostituta ed è un incontro decisivo e provvidenziale: da quel momento tutte le sue energie saranno indirizzate ad aiutare quelle povere ragazze ad uscire dal “giro” e a tagliare i ponti con la criminalità, che con la prostituzione da sempre trova di che foraggiarsi. Le autorità polacche dell’epoca tollerano la prostituzione e si limitano a “censire” queste donne negli uffici della buoncostume, imponendo soltanto periodici controlli sanitari per prevenire il diffondersi delle tanto temute malattie veneree.
Maria sa di dover fare di più e, tanto per cominciare, ceca di avvicinarle ad una ad una: nei cortili, negli androni e, d’estate, nel cimitero, perché non può farlo in luogo pubblico dato che tutti le sono contro. Per loro apre una casa d’accoglienza e si fa aiutare da un gruppo di ragazze, generose e anticonformiste come lei. E per dare continuità alla sua opera le organizza in congregazione: nascono così le Suore Pastorelle, votate come lei al recupero delle prostitute.
Madre Maria insegna alle sue suore a “fare le cose ordinarie in modo straordinario, con cura e dedizione”; chiede loro di perseguire “una santità nascosta, presente soltanto a Dio”; le educa ad essere “anime silenziose” e ad avere una “castità immacolata”, indispensabile per avvicinare persone abbruttite dal peccato e dal vizio. I risultati arrivano: si calcola che siano oltre cinquemila le donne che lei riesce a sottrarre alla strada, accogliere nella sua “Casa del Buon Pastore”, rieducare alla vita e all’amicizia con Dio.
Dopo aver insegnato loro un mestiere, le aiuta a formarsi una famiglia: molte diventano mamme esemplari, alcune, invece, restano con Madre Maria, per aiutarla a proseguire la sua opera. Perché lo Stato le conferisce la Croce d’Oro al Merito, ma non le elargisce nessun aiuto, e bisogna lavorare sodo per mantenere le tante “figlie” che lei si è acquistata sulla strada.
Madre Maria Karlowska muore nel 1935, ma la sua opera non muore con lei, perché se la prostituzione è il mestiere più vecchio del mondo, non deve mai mancare nella storia della Chiesa chi è capace a camminare con chi è ultimo, con chi sbaglia, con chi fatica a vivere, come ha fatto la suora polacca che il Papa polacco ha beatificato il 6 giugno 1997.
Autore: Gianpiero Pettiti
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90703
OMELIA DI GIOVANNI
PAOLO II
Arena «Wielka Krokiew»
(Zakopane) - Venerdì, 6 giugno 1997
1. Ci incontriamo oggi in
questa grande assemblea liturgica ai piedi della croce sul monte Giewont, nella
solennità del Sacratissimo Cuore di Gesù. Rendo grazie alla Divina Provvidenza
perchè mi è dato di celebrare in Patria questa solennità, insieme a voi - sotto
la "Krokiew", nella terra di Podhale - a voi, che conservate
fedelmente nella vostra religiosità la venerazione per il mistero del Cuore di
Gesù. La Chiesa in Polonia ha portato un grande contributo all'introduzione nel
calendario liturgico della solennità del Sacratissimo Cuore di Gesù. Era
espressione di un profondo desiderio, affinché i magnifici frutti prodotti da
tale devozione si moltiplicassero nella vita dei fedeli in tutta la
Chiesa. E così è avvenuto. Come dovremmo essere grati a Dio per tutte le
grazie, che sperimentiamo per merito del Cuore del suo Figlio! Come siamo grati
per questo incontro odierno! L'abbiamo atteso per lungo tempo. E' già da
tanto tempo che invitavate il Papa, e ciò in varie occasioni, specialmente
durante i vostri frequenti pellegrinaggi nella Città Eterna. Ricordate
certamente come allora dicevo che occorre essere pazienti, che bisogna lasciare
alla Divina Provvidenza la visita a Zakopane. Durante il mio
pellegrinaggio in Slovacchia, a Levoca, leggevo la scritta che avevate
preparato: "Zakopane attende! Zakopane ti dà il benvenuto!". E oggi
possiamo dire che Zakopane ce l'ha fatta e che io ce l'ho fatta. Dio ha
disposto così, la Madonna di Levoca ha condotto il Papa a Zakopane.
Vi saluto tutti,
specialmente voi abitanti di Zakopane. Saluto i montanari di Podhale così cari
al mio cuore. Rivolgo parole di particolare saluto al Signor Cardinale
Franciszek, e al Vescovo di Torun, il quale oggi gioisce qui della
Beatificazione della sua diocesana e a tutti i Vescovi polacchi con a capo il
Cardinale Primate e a tutti i Vescovi stranieri che partecipano a questa
Celebrazione. Saluto il clero, le religiose, e specialmente le Suore Albertine
e le Suore Pastorelle, per le quali questo giorno ha un'eloquenza particolare.
Rivolgo parole di saluto al Sindaco di Zakopane e alle Autorità locali di
Podhale. Ringrazio per questo eloquente omaggio di Podhale, sempre fedele alla
Chiesa e alla Patria. Su voi si può sempre contare! Rendiamo grazie a Dio per
questo giorno, che Egli ha fatto per noi. In spirito di gratitudine voglio,
insieme a voi - cari Fratelli e Sorelle - meditare sul grande mistero del
Sacratissimo Cuore di Gesù. E' bene che possiamo farlo nell'itinerario del mio
pellegrinaggio in occasione del Congresso Eucaristico di Wrocław . Infatti
tutta la devozione al Cuore di Gesù e tutte le sue manifestazioni sono
profondamente eucaristiche.
2. "Volgeranno lo
sguardo a colui che hanno trafitto" (Gv 19, 37). Ecco le parole che
abbiamo appena udito. Con questa citazione profetica san Giovanni termina la
sua descrizione della passione e della morte di Cristo in croce. Sappiamo da
essa che il Venerdì Santo, prima della festa della Parasceve, gli Ebrei
chiesero a Pilato che fossero spezzate le gambe e fossero portati via i loro
corpi (cfr Gv 19, 31). Così fecero i soldati riguardo ad entrambi i
malfattori crocifissi con Gesù. "Venuti (però) da Gesù e vedendo che era
già morto, non gli spezzarono le gambe, ma uno dei soldati gli colpì il fianco
con la lancia e subito ne uscì sangue e acqua" (Gv 19, 33-34). Era la
prova della morte. I soldati potevano assicurare Pilato che Gesù di Nazaret
aveva cessato di vivere. San Giovanni Evangelista invece vede a questo punto la
necessità di una particolare autentificazione. Scrive così: "Chi ha visto
ne dà testimonianza e la sua testimonianza è vera". E allo stesso tempo
egli afferma che in questo trafiggere il costato di Cristo si è adempiuta la
Scrittura. Essa infatti dice: "Non gli sarà spezzato alcun osso", e
altrove: "Volgeranno lo sguardo a colui che hanno trafitto" (Gv 19,
35-37).
Questo passo evangelico
sta alla base di tutta la tradizione della devozione al Cuore Divino. Essa si
sviluppò in modo particolare sin dal XVII secolo, in relazione alle rivelazioni
a santa Margherita Maria Alacoque mistica francese. Il nostro secolo è
testimone di un intenso sviluppo della devozione al Cuore di Gesù, della quale
danno testimonianza le magnifiche "Litanie del Sacro Cuore" ed unito
ad esse l'"Atto di Consacrazione del Genere Umano al Cuore Divino"
con l'aggiunto "Atto di Riparazione al Sacratissimo Cuore". Tutto
questo ha pervaso profondamente la nostra pietà polacca, è divenuto la parte di
molti fedeli che sentono il bisogno della riparazione al Cuore di Gesù per i
peccati dell'umanità ed anche delle singole nazioni, delle famiglie e delle
persone.
3. "Volgeranno lo
sguardo a colui che hanno trafitto" - queste parole guidano il nostro
sguardo verso la santa Croce, verso l'albero della Croce su cui fu appesa la
Salvezza del mondo. "La parola della croce infatti è stoltezza per il
mondo, per noi è potenza di Dio" (cfr 1 Cor 1, 18). Lo
comprendevano bene gli abitanti di Podhale. E mentre stava per finire il secolo
XIX, ed iniziava il nuovo, i vostri padri posero sulla cima di Giewont una
Croce. Essa sta lì e vi rimane. E' un muto ma eloquente testimone del nostro
tempo. Si può dire che questa Croce giubilare guardi nella direzione di
Zakopane e di Cracovia, ed oltre: nella direzione di Varsavia e di
Danzica. Abbraccia tutta la nostra terra dai Tatra sino al Baltico. I
vostri padri volevano che la Croce di Cristo regnasse in modo particolare in
questo bell'angolo della Polonia. E così accadde. Questa vostra città si è
estesa, si può dire, ai piedi della Croce, vive e si sviluppa nel suo raggio
sia Zakopane che Podhale. Lo dicono lungo le strade le cappelline molto belle,
scolpite e curate con cura. Questo Cristo vi accompagna nel lavoro quotidiano
oppure sui percorsi delle passeggiate per le montagne. Ne parlano le chiese di
questa città, quelle antiche, monumentali, che nascondono in sé tutto il
mistero della fede e della pietà umana, ed anche quelle recenti, sorte grazie
alla vostra generosità come ad esempio la chiesa parrocchiale della Santa Croce
nella parrocchia della Madonna di Fatima che ci ospita.
Cari Fratelli e
Sorelle, non vi vergognate di questa Croce. Cercate ogni giorno di
accettarla e di corrispondere all'amore di Cristo. Difendete la Croce, non
permettete che il Nome di Dio venga offeso nei vostri cuori, nella vita
familiare o sociale. Rendiamo grazie alla divina Provvidenza, perchè il
crocifisso è tornato nelle scuole, negli uffici pubblici e negli ospedali. Che
esso rimanga lì! Che esso ci ricordi la nostra dignità cristiana ed anche
l'identità nazionale, ciò che siamo e dove andiamo e dove sono le nostre
radici. Che esso ci ricordi l'amore di Dio per l'uomo, che nella Croce trovò la
sua più profonda espressione.
L'amore sempre si associa
al cuore. L'Apostolo l'ha associato proprio a quel Cuore che sul Golgota è
stato trafitto dalla lancia del centurione. In questo gesto si è rivelato fino
in fondo l'amore con cui il Padre ha amato il mondo. L'ha amato così
intensamente "da dare il suo Figlio unigenito" (Gv 3, 16). In
questo Cuore trafitto ha trovato la sua espressione esterna quella dimensione
dell'amore che è più grande di qualsiasi amore creato. In esso si è manifestato
l'amore salvifico e redentore. Il Padre ha dato "il suo Figlio . . .
perchè chiunque crede in lui non muoia, ma abbia la vita eterna" (Gv 3,
16). E perciò Paolo scrive: "Piego le ginocchia davanti al Padre, dal
quale ogni paternità nei cieli e sulla terra prende nome" (Ef 3, 14),
le piego per esprimere la gratitudine che provo di fronte alla rivelazione che
il Padre ha fatto del suo amore nella morte redentrice del Figlio. Allo stesso tempo
piego le ginocchia, perchè Dio "vi conceda, secondo la ricchezza della sua
gloria, di essere potentemente rafforzati dal suo Spirito nell'uomo
interiore" (Ef 3, 16). Il cuore è proprio "l'uomo
interiore". Il Cuore del Figlio di Dio diventa, per l'Apostolo, fonte di
forza per tutti i cuori umani. Tutto questo è stato reso magnificamente in
molte invocazioni delle Litanie del Sacro Cuore di Gesù.
4. Il Cuore di Gesù
divenne fonte di forza per le due donne che la Chiesa eleva oggi alla gloria
degli altari. Grazie a tale forza raggiunsero le vette della santità. Maria
Bernardina Jablonska - figlia spirituale di sant'Alberto Chmielowski, la
collaboratrice e continuatrice della sua opera di misericordia, - vivendo nella
povertà si consacrò al servizio dei poverissimi. La Chiesa ci pone oggi dinanzi
come esempio questa pia religiosa, il cui motto di vita erano le parole:
"Donare, eternamente donare". Con lo sguardo fisso su Cristo lo
seguiva fedelmente, imitandolo nell'amore. Voleva soddisfare ogni richiesta da
parte del suo prossimo, asciugare ogni lagrima, consolare almeno con la parola
ogni anima sofferente. Voleva essere buona sempre con tutti, ma più buona con i
più provati dalla sorte. Era solita dire: "Il dolore del prossimo è il mio
dolore". Insieme a sant'Alberto fondava ospizi per i malati e i senzatetto
a causa della guerra.
Questo grande, eroico
amore maturava nella preghiera, nel silenzio del vicino eremo di Kalatáwki,
dove soggiornò per un certo tempo. Nei momenti più difficili della vita - in
sintonia con le raccomandazioni di colui che aveva cura della sua anima - si
raccomandava al Sacratissimo Cuore di Gesù. A lui offriva tutto ciò che
possedeva, e specialmente le sofferenze interiori e i tormenti fisici. Tutto
per amore di Cristo! Come Superiora generale della Congregazione delle Suore
Serve dei Poveri del Terz'Ordine di S. Francesco - le Albertine, dava
incessantemente alle sue suore l'esempio di quell'amore che scaturisce
dall'unione del cuore umano con il Sacratissimo Cuore del Salvatore. Il Cuore
di Gesù era il suo conforto nell'eroico servizio dei più bisognosi.E' bene che
sia beatificata a Zakopane, perchè è una santa di Zakopane. Anche se non è nata
da queste parti, è qui che si è sviluppata spiritualmente per raggiungere la
santità attraverso l'esperienza dell'eremo di fra Adalberto ai Kalatáwki.
Allo stesso tempo, nei
territori sotto l'occupazione prussiana, un'altra donna, Maria Karlowska,
svolgeva un'attività di autentica samaritana tra le donne provate da grande
miseria materiale e morale. Il suo santo zelo presto attirò dietro di sé un
gruppo di discepole di Cristo, con le quali fondò la Congregazione delle Suore
Pastorelle della divina Provvidenza. Per se stessa e per le sue suore stabiliva
il seguente fine: "Dobbiamo annunziare il Cuore di Gesù, cioè così vivere
di lui e in lui e per lui, da diventare simili a lui e affinché nella nostra
vita egli sia più visibile di noi stesse". La sua dedizione al
Sacratissimo Cuore del Salvatore fruttificò un grande amore per gli uomini. Sentiva
un'insaziabile fame d'amore. Un amore di questo genere, secondo la beata Maria
Karlowska, mai dirà basta, mai si fermerà per la strada. Proprio questo
accadeva a lei, che era come trasportata dalla corrente dell'amore del divino
Paraclito. Grazie a questo amore restituì a molte anime la luce di Cristo e le
aiutò a riacquistare la dignità perduta.E' bene che anche lei sia beatificata a
Zakopane perchè la croce di Giewont guarda tutta la Polonia, guarda verso il
nord, verso la Pomerania e la città di Plock, verso tutti i luoghi dove vivono
i frutti della sua santità, le sue suore e il loro servizio ai bisognosi.
Cari Fratelli e
Sorelle, entrambe queste eroiche religiose, portando avanti le loro sante
opere, in condizioni estremamente difficili, hanno manifestato in tutta
pienezza la dignità della donna e la grandezza della sua vocazione. Hanno
manifestato quel "genio femminile", che si rivela in una profonda
sensibilità verso la sofferenza umana, nella delicatezza, nell'apertura e nella
disponibilità a portare aiuto, e in altre qualità proprie del cuore femminile.
Spesso esso si manifesta senza clamore, e perciò a volte viene sottovalutato.
Quanto ha bisogno di esso il mondo di oggi, la nostra generazione! Quanto c'è
bisogno di questa sensibilità femminile nelle cose di Dio e degli uomini,
affinché le nostre famiglie e tutta la società siano colme di cordiale calore,
di benevolenza, di pace e di gioia! Quanto c'è bisogno di questo "genio
femminile", perchè il mondo di oggi apprezzi il valore della vita, della
responsabilità, della fedeltà; perchè conservi il rispetto per l'umana dignità!
Dio infatti, nel suo eterno disegno, ha stabilito un tale posto per la donna,
creando l'essere umano "uomo e donna" a propria "immagine e
somiglianza".
5. Nella Lettera agli
Efesini san Paolo fa quasi una confessione personale. Scrive: "A me, che
sono l'infimo fra tutti i santi, è stata concessa questa grazia di annunziare
ai Gentili le imperscrutabili ricchezze di Cristo, e di far risplendere agli
occhi di tutti qual è l'adempimento del mistero nascosto da secoli nella mente
di Dio, creatore dell'universo" (Ef 3, 8-9). Così dunque, per mezzo
del Cuore di Gesù crocifisso e risorto, leggiamo l'eterno piano di Dio per la
salvezza del mondo. Il Cuore Divino diventa, in un certo senso, il centro
di questo piano, che è misterioso e che dà la vita. In esso questo piano si
compie. Come scrive l'Apostolo: "sia manifestata . . . per mezzo della
Chiesa . . . la multiforme sapienza di Dio, secondo il disegno eterno che [Dio]
ha attuato in Cristo Gesù nostro Signore, il quale ci dà il coraggio di
avvicinarci in piena fiducia a Dio per la fede in lui" (Ef 3, 10-12).
Tutto è contenuto qui.
Cristo è il compimento del disegno divino dell'amore redentore. In virtù di
questo piano l'uomo ha accesso a Dio, non soltanto come creatura al proprio
Creatore, ma come figlio al Padre. Cristianesimo significa dunque una
nuova creazione, una nuova vita è la vita in Cristo mediante il quale l'uomo
può dire a Dio: Abbà - Padre mio, Padre nostro. La solennità del Sacratissimo
Cuore di Gesù è dunque in un certo senso un magnifico completamento
dell'Eucaristia e perciò la Chiesa guidata da un profondo intuito di fede,
celebra questa festa del Cuore Divino all'indomani del termine dell'ottava del
Corpus Domini.
Ti lodiamo, Cristo nostro
Salvatore, che dal tuo Cuore infiammato d'amore riversi su di noi le sorgenti
delle grazie. Ti ringraziamo per queste grazie mediante le quali le schiere dei
santi e dei beati hanno potuto portare al mondo la testimonianza del tuo amore.
Ti ringraziamo per le Beate suore - Maria Bernardina e Maria - che nel tuo
Cuore amoroso hanno trovato la fonte della loro santità.
Sacratissimo Cuore di
Gesù, abbi pietà di noi!
Cuore di Gesù,
figlio del Padre eterno,
Cuore di Gesù,
generato nel seno della Vergine Madre,
per opera dello Spirito Santo,
Cuore di Gesù,
unito alla persona divina del Verbo,
Cuore di Gesù che custodisce
tutti i tesori della sapienza e
della conoscenza,
abbi pietà di noi!
Al termine della Santa
Messa, dopo la Benedizione Apostolica, il Papa ha salutato i fedeli presenti
con le parole che pubblichiamo in una nostra traduzione italiana:
Oggi ho ringraziato Dio
per la croce che i vostri padri hanno innalzato sul Monte Giewont. Questa croce
guarda tutta la Polonia dai monti Tatra fino al Baltico dicendo: Sursum corda!
" in alto i cuori! " affinché tutta la Polonia, guardando verso la
croce sul Giewont dal Baltico ai monti Tatra, possa sentire e ripetere: Sursum
corda! " in alto i cuori!"
Amen!
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Maria Karlowska
(1865-1935)
Beatificazione:
- 06 giugno 1997
- Papa Giovanni
Paolo II
Ricorrenza:
- 24 marzo
Vergine, che, per
recuperare alla dignità di figlie di Dio le ragazze e le donne povere e di
costumi corrotti, fondò la Congregazione delle Suore del
Divino Pastore della Divina Provvidenza
"Dobbiamo annunziare
il Cuore di Gesù, cioè così vivere di lui e in lui e per lui, da diventare
simili a lui e affinché nella nostra vita egli sia più visibile di noi
stesse"
Maria Karlowska nacque a
Karlowo (Polonia) il 4 settembre 1865 e crebbe in una famiglia molto religiosa
ed ebbe una grande devozione per il Sacro Cuore.
Operò in diverse città
dell'attuale Polonia: Plock (in Pomerania), Lublino Torun, Bydgoszcz, Topolno
Pniewite, Jablonowo, Zoledowo.
Il principale campo
d'azione di Maria e delle sue consorelle era il riscatto morale e sociale delle
prostitute, nonché l'assistenza a quelle ammalate.
Svolgeva un'attività di
autentica samaritana tra le donne provate da grande miseria materiale e morale.
Il suo santo zelo presto attirò dietro di sé un gruppo di discepole di Cristo,
con le quali fondò la Congregazione delle Suore Pastorelle della divina
Provvidenza. Per se stessa e per le sue suore stabiliva il seguente fine:
"Dobbiamo annunziare il Cuore di Gesù, cioè così vivere di lui e in lui e
per lui, da diventare simili a lui e affinché nella nostra vita egli sia più
visibile di noi stesse".
La sua dedizione al
Sacratissimo Cuore del Salvatore fruttificò un grande amore per gli uomini.
Sentiva un'insaziabile fame d'amore. Un amore di questo genere, secondo la
beata Maria Karlowska, mai dirà basta, mai si fermerà per la strada.
Proprio questo accadeva a
lei, che era come trasportata dalla corrente dell'amore del divino Paraclito.
Grazie a questo amore restituì a molte anime la luce di Cristo e le aiutò a
riacquistare la dignità perduta.
Morta il 24 marzo 1935 a
Pniewite, è stata sepolta nella casa generalizia a Pomorskie.
È' stata beatificata da
Giovanni Paolo II il 6 giugno del 1997 a Zakopane.
(Fonte: Avvenire)
SOURCE : https://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/maria-karlowska.html
Beata Maria Karlowska, religiosa e fondatrice polacca della Congregazione delle Suore del Divin
Pastore della Provvidenza Divina
Tablica ku czci Marii Karłowskiej w Poznaniu, ul. Podgórna (dom, w którym mieszkała).
Beata Maria Karlowska, religiosa e fondatrice polacca della Congregazione delle Suore del Divin
Pastore della Provvidenza Divina
Tablica
ku czci Marii Karłowskiej w Poznaniu, ul. Podgórna (dom, w którym mieszkała).
Den salige Maria
Karlowska (1865-1935)
Minnedag:
6. april
Den salige Maria
Karlowska ble født den 4. september 1865 i landsbyen Slopow i Karlowo i
erkebispedømmet Gniezno (Gnesen). Det var en del av dagens Polen som da
tilhørte Preussen (senere Tyskland), men som også da hadde overveiende polsk
befolkning. Maria var den ellevte av barna til Mateusz Katlowski og Eugenia
Dembinski i en from bondefamilie.
Familien solgte gården og
flyttet til Poznan (Posen), og der gikk Maria på skole. Da hun var 17 år
gammel, døde begge foreldrene. Da avla Maria et løfte om livsvarig kyskhet. Hun
tok et skredderkurs og arbeidet deretter i søsterens skredderi. Hun besøkte
syke og fattige, og mens hun drev sitt karitative arbeid, møtte hun en
prostituert. Etter hvert bestemte Maria seg for å gjøre en innsats for å berge
de prostituertes sjeler.
I 1894 startet hun
institusjonen «Den gode Hyrde», et hus for prostituerte i Poznan. Samtidig
grunnla hun en kongregasjon for å drive det, Zgromadzenie Sióstr Pasterek
od Opatrznosci Boskiej eller «Søstre av Den gode Hyrde av Det guddommelige
Forsyn» (Congregatio Sororum Divini Pastoris a Providentia Divina –
CSDP). Kongregasjonen tok seg også av dem som var rammet av kjønnssykdommer.
Til tross for sviktende
inntekter klarte Maria å drive hjemmet. En dag kom hertuginne Aniela Poluticka
gjennom området på vei for å kjøpe et landsted i landsbyen Winiary nær Poznan.
Hun ble grepet av Marias arbeid, og instituttet ble flyttet dit i 1894. Samme
år grunnla Maria et kloster for «hyrdesøstrene», som hadde Den gode Hyrde som
sitt forbilde. Klosterets motto var «å lete etter og frelse dem som er gått
vill», og da tenkte man særlig på dem som var på ville veier moralsk sett.
Kongregasjonen arbeidet
særlig i Plock i Pommern (nå Polen), men også i Lublin, Torun, Bydgoszcz,
Topolno, Pniewite, Jablonowo og Zoledowo. De prøyssiske myndighetene verdsatte
Marias virksomhet, og det gjorde også de polske myndighetene da Polen igjen ble
selvstendig etter Første verdenskrig. I 1928 fikk hun en høy polsk utmerkelse.
Maria døde den 24. mars
1935 i klosteret som søstrene hadde i Pniewite. Hun ble gravlagt i Jablonowo
Pomorskie ved kongregasjonens moderhus. Hennes kongregasjon hadde i 1997 240
søstre.
Den 11. juli 1995 ble
hennes «heroiske dyder» anerkjent og hun fikk tittelen Venerabilis («Ærverdig»).
Den 8. mars 1997 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra
Helligkåringskongregasjonen som godkjente et mirakel på hennes forbønn. Hun ble
saligkåret av paven den 6. juni 1997 i Zakopane i Polen sammen med den
salige Maria
Bernarda Jablonska. Hennes minnedag er 6. april, siden dødsdagen 24. mars
faller i fastetiden.
Kilder: Index99,
Patron Saints SQPN, Abbaye Saint-Benoît, EWTN/OR, angelfire.com, The Polish
American Journal - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2005-07-03 17:02
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SOURCE : https://www.katolsk.no/biografier/historisk/mkarlows
5 czerwca 2012
Bł. Maria Karłowska
Maria Karłowska
pochodziła z ziemiańskiej rodziny zamieszkałej w majątku Słupówka w
Wielkopolsce. Jej rodzice, Mateusz Karłowski herbu Prawdzic i Eugenia z
Dembińskich herbu Rawicz, wychowywali swe liczne potomstwo w atmosferze
dyscypliny, szczerej religijności i staropolskiego kultu narodowych i
rodzinnych wartości. Młoda dziedziczka dorastała w Poznaniu, gdzie w wieku
siedemnastu lat złożyła na ręce spowiednika ślub dozgonnej czystości. W 1882
roku zmarli jej rodzice, wtenczas Maria pragnąc zdobyć środki do samodzielnego
utrzymania, odbyła w Berlinie kurs szycia i hafciarstwa. Wróciwszy do kraju,
zatrudniła się zakładzie krawieckim prowadzonym przez jej siostrę.
Równocześnie jej kobiece
serce zaczęło odnajdywać swoje powołanie w dobroczynnej pracy dla bliźnich.
Pomocna dłoń Bożej Opatrzności prowadziła pobożną i dobrze ułożoną panienkę w
miejsca pozornie dla niej nieodpowiednie, bo nie tylko do chorych i ubogich, ale
i do ludzi z marginesu społecznego, do rozbitych rodzin, a nawet… no właśnie –
historia miłosierdzia, która jest historią życia tej służebnicy Bożej, zaczęła
się tak naprawdę w dniu poznania pewnej poznańskiej prostytutki, która
pozostawała pod nadzorem policji i pragnęła rozpocząć nowe życie. Maria dała
jej to, co miała najlepszego – dobre serce i dobre wychowanie wyniesione z domu
– by pomóc jej stanąć na nogach. Wówczas zrozumiała, jaki jest sens jej życia i
wyraziła to prostymi słowami: „Pragnę wszystkiego, co może się przyczynić do
zbawienia dusz”.
Wokół Błogosławionej
zaczęło się gromadzić coraz więcej dziewcząt, które ośmielone jej dobrocią
prosiły o pomoc w rozpoczęciu nowego życia, Maria zaś odnalazła klucz do ich
zasklepionych w grzechach dusz – „Tym biednym dzieciom potrzeba serca” – mówiła
i osiągała prawdziwe cuda łaski działającej w duszach odkrywających w sobie
pragnienie poprawy, pojednania z Bogiem i świętości. Wkrótce znalazła kilka
innych niewiast, które wraz z nią podjęły posługę tym odrzuconym przez
społeczeństwo kobietom i stały się zalążkiem przyszłego zgromadzenia, jakie
miała założyć panna Karłowska.
Wesprzyj nas już teraz!
Prawie bez środków
finansowych, ale bogata w ufność wobec Opatrzności Ojca niebieskiego zaczęła
ona od założenia skromnego zakładu Dobrego Pasterza, zaś po niejakim czasie Pan
Bóg zesłał jej zamożną dobrodziejkę, hrabiankę Anielę Potulicką, która stała się
fundatorką założonej przez błogosławioną Marię wspólnoty. Tak powstało
Zgromadzenie Sióstr Pasterek od Opatrzności Bożej, którego dewizą stało się
zdanie: „Szukać i zbawiać to, co zginęło”. Siostry składały trzy śluby zakonne
(czystości, ubóstwa i posłuszeństwa) i jeden dodatkowy zobowiązujący do
ofiarnej pracy z osobami zagubionymi moralnie. Zgromadzenie zostało
zatwierdzone przez miejscowego biskupa w roku 1909, przechodząc przedtem przez
szereg trudności i przeciwności ze strony ludzi opornych wobec tak nietypowego
– a tak przecież potrzebnego i prawdziwie ewangelicznego! – pomysłu.
Siostry podjęły między
innymi pracę w szpitalach dla kobiet dotkniętych chorobą weneryczną, w czym
przyświecało im wezwanie matki Karłowskiej: „Poprzez leczenie chorych ciał trafiać
do dusz i zdobywać je dla Boga”. Błogosławiona Maria otworzyła dziewięć domów
pomocy, których przedłużeniem były inne zakłady (gospodarstwa, a nawet otwarta
przez nią fabryka biszkoptów), gdzie kobiety podniesione z grzechowego
poniżenia odnajdywały stabilizację materialną i możliwość życia w środowisku
szczerze – bo z własnego wyboru – katolickim.
Matka Maria, poznawszy
granice nędzy moralnej człowieka, była głęboko świadoma prawdziwości słów Pana
Jezusa: „Beze mnie nic uczynić nie możecie” – dlatego wszystkie swe sukcesy
resocjalizacyjne odnosiła zawsze do Boga, a przed każdą ważną decyzją
prowadziła z Nim długie rozmowy u stóp tabernakulum albo w obliczu wizerunku
ukrzyżowanego Chrystusa. Zgromadzenie sióstr pasterek przyjęło niezwykły
charyzmat kładący nacisk na godność i nieporównywalną wartość każdej duszy
nieśmiertelnej i stworzonej na podobieństwo Boga. Niestrudzona pracownica w
winnicy Pańskiej wyraziła to pięknymi słowami, iż „nie ma na ziemi niczego, co
dorównałoby pięknością duszy ludzkiej, dlatego warto zbudować dom choćby na
jedną noc, aby w nim choćby jedną duszę uchronić od grzechu śmiertelnego”.
Błogosławiona zmarła w
opinii świętości w jednym ze swych domów w pomorskiej miejscowości Pniewite,
otoczona wiernymi współpracowniczkami, do których miała wyrzec ostatnie słowa:
„To za zakon… to za dusze – niech się nawrócą, niech się uświęcą”. Pozostawiła
po sobie Konstytucje dla zakonu, a także podręczniki zakonne i ascetyczne oraz
szereg listów pełnych zbawiennych rad służących urzeczywistnianiu formacji
katolickiej niewiasty. Przed śmiercią została odznaczona przez rząd II
Rzeczypospolitej Złotym Krzyżem Zasługi, a na wieść o jej śmierci pisano w
„Kurierze Warszawskim”, że była „gwiazdą na horyzoncie polskiego miłosierdzia.
Jedną z tych, co zapalane bywają ręką Wszechmocnego po to, aby ludzie nie
wierzyli w wieczne trwanie ciemności i mieli odwagę żyć do rana”. Tuż po jej
narodzinach dla Nieba podjęto starania o wyniesienie matki Karłowskiej na
ołtarze.
Jej beatyfikację, a także
innej Polki Bernardyny Marii Jabłońskiej, ogłosił Jan Paweł II podczas
pielgrzymki do Ojczyzny w 1997 roku. W homilii wygłoszonej 6 czerwca u stóp
krzyża na Giewoncie papież przypomniał o nabożeństwie do Serca Jezusowego,
jakie cechowało Marię Karłowską i przytoczył jej słowa: „Mamy oznajmiać Serce
Jezusa, to jest tak z Niego żyć i w Nim, i dla Niego, abyśmy się stawały do
Niego podobne i aby w życiu naszym On był widoczniejszy, aniżeli my same”.
Ojciec Święty objaśniał
wówczas wspaniałą misję, jaką z Bożej łaski było dane wypełnić obu
beatyfikowanym niewiastom: „(…) obie te heroiczne zakonnice, prowadząc w
skrajnie trudnych warunkach swoje święte dzieła, ujawniły w pełni godność
kobiety i wielkość jej powołania. Objawiły ów «geniusz kobiety», który
przejawia się w głębokiej wrażliwości na ludzkie cierpienie, w delikatności,
otwarciu, gotowości do pomocy i w innych zaletach ducha właściwych kobiecemu
sercu. Urzeczywistnia się on często bez rozgłosu, a przez to bywa nieraz
niedoceniany. Jakże potrzeba go dzisiejszemu światu, naszemu pokoleniu! Jakże
potrzeba tej kobiecej wrażliwości na sprawy Boże i ludzkie, aby nasze rodziny i
całą społeczność wypełniało serdeczne ciepło, życzliwość, pokój i radość! Jakże
potrzeba tego «geniuszu kobiety», ażeby dzisiejszy świat docenił wartość
ludzkiego życia, odpowiedzialności, wierności; aby zachował szacunek dla
ludzkiej godności! Takie miejsce bowiem wyznaczył Bóg kobiecie w swoim
odwiecznym zamyśle, stwarzając człowieka «mężczyzną i niewiastą» na obraz i
podobieństwo swoje”.
Kościół wspomina bł.
Marię Karłowską 6 czerwca.
FO
SOURCE : https://pch24.pl/bl-maria-karlowska/
VIAGGIO
APOSTOLICO IN POLONIA (31 MAGGIO - 10 GIUGNO 1997)
OMELIA DI GIOVANNI
PAOLO II
Arena «Wielka Krokiew» (Zakopane) - Venerdì, 6 giugno 1997
Drodzy Bracia i Siostry!
1. Spotkamy się dzisiaj
w tym wielkim liturgicznym zgromadzeniu u stóp krzyża na Giewoncie, w
uroczystość Najświętszego Serca. Pana Jezusa. Dziękuję Bożej Opatrzności, że
dane mi jest obchodzić tę Uroczystość w Ojczyźnie, wraz z wami pod Krokwią na
Podhalu, z wami, którzy wiernie przechowujecie cześć dla tajemnicy Serca
jezusowego. Kościół w Polsce miał wielki wkład w starania o wprowadzenie
uroczystości Najświętszego Serca Pana Jezusa do kalendarza liturgicznego. Był
to wyraz głębokiego pragnienia, aby wspaniałe owoce, jakie przynosiła ta
pobożność, pomnażały się w życiu wiernych w całym Kościele. I tak się też
dzieje. Jakże winniśmy wdzięczni być Bogu za wszystkie laski, których
doznajemy za sprawa Serca jego Syna! Jakże i, wdzięczni jesteśmy za to
dzisiejsze spotkanie! Czekaliśmy na nie długo. Od dawna już zapraszaliście
Papieża, a było to przy różnych okazjach. Pamiętacie zapewne, jak wam mówiłem
wówczas, że trzeba mieć cierpliwość, że trzeba zostawić Bożej Opatrzności
odwiedziny Zakopanego. Podczas mojej pielgrzymki na Słowację, w Lewoczy, czytałem
napis, jaki przygotowaliście: « Zakopane czeka! Zakopane wita! ». I dzisiaj
możemy powiedzieć, że Zakopane się doczekało i ja się doczekałem. Bóg tak
rozrządził, Matka Boża z Lewoczy doprowadziła Papieża do Zakopanego.
Pozdrawiam was
wszystkich, zwłaszcza mieszkańców Zakopanego. Pozdrawiam tak drogich memu sercu
górali podhalańskich. Słowa szczególnego powitania kieruję do waszego
metropolity kardynała Franciszka, do księdza biskupa toruńskiego, który dzisiaj
tutaj raduje się beatyfikacją swojej diecezjanki, do wszystkich biskupów
polskich z księdzem Kardynałem Prymasem na czele i do wszystkich biskupów
uczestniczących w tej uroczystości., również i spoza Polski. Pozdrawiam
kapłanów, braci i siostry zakonne, a zwłaszcza siostry albertynki i siostry
pasterki. Słowa pozdrowienia i podziękowania kieruję do burmistrza. Zakopanego
i do władz samorządowych Podhala. Dziękuję za ten wzruszający hołd Podhala,
zawsze wiernego Kościołowi i Ojczyźnie. Na was zawsze można liczyć! Dzięki
składajmy Bogu za ten dzień, który Pan uczynił dla nas. W duchu tej
wdzięczności pragnę wspólnie z wami - drodzy Bracia i Siostry - rozważyć wielką
tajemnicę Najświętszego Serca Pana Jezusa. Dobrze, iż możemy to uczynić na
trasie mojej pielgrzymki związanej z Kongresem Eucharystycznym we Wrocławiu,
Cale bowiem nabożeństwo do Serca Pana Jezusa i wszystkie jego przejawy są, głęboko
eucharystyczne.
2. «Będą, patrzeć na
Tego, którego przebodli » (Io. 19, 37). Oto słowa, które usłyszeliśmy w
dzisiejszej ewangelii. Św. Jan an tym pro roczym cytatem kończy swój opis
męki i śmierci Chrystusa na krzyżu. Wiemy z tego opisu, że w Wielki Piątek
przed świętem Paschy Żydzi prosili Piłata, aby wszystkim trzem
ukrzyżowanym połamano golenie i usunięto ich ciała (Io. 19, 31). Tak też
uczynili żołnierze w stosunku do obu złoczyńców ukrzyżowanych z Jezusem. « Gdy
(zaś) podeszli do Jezusa i zobaczyli, że już umarł, nie łamali Mu goleni, tylko
jeden z żołnierzy włócznią otworzył Mu bok i natychmiast wypłynęła krew i woda
Był to dowód śmierci. Żołnierze mogli zapewnić Piłata, że Jezus z Nazaretu
zakończył życie. Natomiast św. Jan Ewangelista w tym miejscu widzi potrzebę
jakby szczególnego uwiarygodnienia. Pisze tak: « Zaświadczył to ten, który
widział, a świadectwo jego jest prawdziwe ». I równocześnie stwierdza, że w tym
przebiciu Chrystusowego boku wypełniło się Pismo, które mówi: « Kości jego
łamać nie będziecie », a na innym miejscu: «Będą patrzeć na Tego, którego
przebili » (Ibid. 19, 35-37).
Ten właśnie ewangeliczny
zapis stoi u podstaw całej tradycji kultu Serca Bożego. Tradycja ta rozwinęła
się szczególnie od XVII wieku, w związku z objawieniami św. Małgorzaty Marii
Alacoque, francuskiej mistyczki. Nasze stulecie jest świadkiem intensywnego
rozwoju nabożeństwa do Serca Chrystusowego, o czym świadczy wspaniała Litania
oraz dołączony do niej Akt Poświęcenia Rodzaju Ludzkiego Sercu Bożemu, a także
Akt Wynagrodzenia Najświętszemu Sercu. To wszystko przeniknęło głęboko naszą
polską pobożność, stało się udziałem wielu wiernych, którzy czują potrzebę
wynagradzania Sercu Io. ezusa za grzechy ludzkości, a także poszczególnych
narodów, rodzin i osób.
3. « Będą patrzeć
na Tego, którego przebili » - te słowa kierują nasz wzrok ku krzyżowi
świętemu, ku drzewu krzyża, na którym zawisło Zbawienie świata. « Nauka bowiem
krzyża jak pisze św. Paweł - która jest głupstwem dla świata, dla nas jest mocą
Bożą Rozumieli to dobrze mieszkańcy Podhala. I kiedy kończył się wiek XIX, a
rozpoczynał współczesny, ojcowie wasi na szczycie Giewontu bale-wili krzyż. Ten
krzyż tam stoi i trwa. Jest niemym, ale wymownym świadkiem naszych czasów. Rzec
można, iż ten jubileuszowy krzyż patrzy w stronę Zakopanego i Krakowa, i dalej:
w kierunku Warszawy Gdańska. Ogarnia cała nasze ziemie od Tatr po Bałtyk.
Chcieli wasi ojcowie, aby Chrystusowy krzyż królował w sposób szczególny na
Giewoncie. I tak się też stało. Wasze miasto rozłożyło się u stóp krzyża, żyje
i rozwija się w jego zasięgu. I Zakopane, i Podhale. Mówią o tym również
przydrożne kapliczki pięknie rzeźbione, z troską pielęgnowane. Chrystus
towarzyszy wam w codziennej pracy i na szlakach górskich wędrówek. Mówią o tym
kościoły waszego miasta, te stare, zabytkowe, kryjące w sobie całą tajemnicę
ludzkiej wiary i pobożności, a także te nowe, niedawno powstałe dzięki waszej
ofiarności, jak chociażby parafialny kościół Świętego Krzyża w parafii Matki
Bożej Fatimskiej, na te-renie której się znajdujemy.
Umiłowani Bracia i
Siostry, nie wstydźcie się krzyża. Starajcie się na co dzień podejmować
krzyż i odpowiadać na miłość Chrystusa. Brońcie krzyża, nie pozwólcie, aby Imię
Boże było obrażane w waszych sercach, w życiu społecznym czy rodzinnym.
Dziękujmy Bożej Opatrzności za to, że krzyż powrócił do szkół, urzędów
publicznych, szpitali. Niech on tam pozostanie! Niech przypomina o naszej
chrześcijańskiej godności i narodowej tożsamości, o tym, kim jesteśmy i dokąd
zmierzamy, i gdzie są nasze korzenie. Niech przypomina nam o miłości Boga do
człowieka, która w krzyżu znalazła swój najgłębszy wyraz.
Miłość zawsze kojarzy się
z sercem. Apostoł skojarzył ją, właśnie z tym Sercem, które na Golgocie zostało
przebite włócznią setnika. W Nim objawiła się do końca miłość, którą Ojciec
odwieczny umiłował świat. Umiłował tak, że « Syna swego jednorodzonego dał
» (Io. 3, 16). W tym przebitym Sercu znalazł zewnęwtrzny wyraz ten
wymiar miłości, który jest większy od jakiejkołwiek miłości stworzonej. W Nim
objawiła się miłość zbawcza i odkupieńcza. Ojciec - jak czytamy - « swego Syna
. . . dal, aby każdy, kto w Niego wierzy, nie zginął, ale rwał życie wieczne »
(Ibid.) I dlatego św. Paweł pisze: « Zginam moje kolana przed Ojcem, od którego
bierze nazwę wszelkie ojcostwo na niebie i ziemi » E - zginam, ażeby wyrazić
wdzięczność za objawienie miłości Ojca w odkupieńczej śmierci Syna. Zginam
kolana zarazem, ażeby Bóg «według bogactwa swej chwały sprawił w was prez Ducha
swego wzmocnienie siły wewnętrznego człowieka » (Eph. 3, 16). Bo serce to
właśnie «człowiek wewnętrzny». Serce Syna Bożego staje się dla Apostoła
źródłem mocy wszystkich ludzkich serc. To wszystko zostało wspaniale oddane w
wielu wezwaniach Litanii do Serca Pana Jezusa.
4. Jezusowe Serce stało
się też źródłem mocy dla dwóch kobiet, które dziś Kościół wynosi do chwały
ołtarzy. Dzięki tej mocy osiągnęły one szczyty świętości. Maria Bernardyna
Jabłońska duchowa córka św. brata Alberta Chmielowskiego, współpracownica
i kontynuatorka jego dzieła miłosierdzia żyjąc w ubóstwie dla Chrystusa
poświęciła się służbie najuboższym. Kościół stawia nam dzisiaj za wzór tę świątobliwą
zakonnicę, której dewizą życia były słowa: « Dawać, wiecznie dawać ».
Zapatrzona w Chrystusa szła wiernie za Nim, naśladując Go w miłości. Chciała
uczynić zadość każdej Ludzkiej prośbie, otrzeć każdą łzę, pocieszyć choćby
słowem każdą cierpiącą duszę. Chciała być dobrą zawsze dla wszystkich, a
najlepszą dla najbarwdzonych. « Ból bliźnićh moich jest moim bólem»
mawiała. Wraz ze św. bratem Albertem zakładała przytuliska dla chorych. i
tułaczy wojennych.
Ta wielka heroiczna
miłość dojrzewała na modlitwie, w ciszy pobliskiej pustelni na Kalatówkach,
gdzie przez jakiś czas przebywała. W najtrudniejszych chwilach życia - zgodnie
z zaleceniami jej duchowego ojca - polecała się Najświętszemu Sercu
Jezusa. Jemu ofiarowali wszystko, co posiadała, a zwłaszcza cierpienia
wewnętrzne i udręki fizyczne. Wszystko dla miłości Chrystusa! Jako
przez wiele lat przełożona generalna Zgromadzenia Sióstr Posługujących Ubogim
III Zakonu św. Franciszka, czyli albertynek, nieustannie dawała swoim siostrom
przykład tej miłości, która wypływa ze zjednoczenia ludzkiego serca z
Najświętszym Sercem Zbawiciela. To Serce było jej umocnieniem w heroicznej
posłudze najbardziej potrzebującym. I dobrze, że jest beatyfikowana w
Zakopanem, bo to jest zakopiańska lwięta. Chociaż nie pochodzi stąd, ale tu się
rozwinęła duchowo c/o świętości poprzez Kalatówki, poprzez pustelnię brata
Alberta.
W tym samym czasie, w
zaborze pruskim, Maria Karłowska prowadziła samarytańską działalność
pośród kobiet, które doznały wszelakiej nędzy materialnej i moralnej. Jej
święta gorliwość szybko pociągnęła za sobą grono uczennic Chrystusa, z którymi
założyła Zgromadzenie Sióstr Pasterek od Opatrzności Bożej. Sobie i swym
siostrom taki wyznaczała cel: « Mamy oznajmiać Serce Jezusa, to jest tak z
Nie-go żyć i w Nim, i dla Niego, abyśmy się stawały do Niego podobne i aby w
życiu naszym On był widoczniejszy aniżeli my same ». Jej oddanie Najświętszemu
Sercu Zbawiciela zaowocowało wielką miłością do ludzi. Odczuwała ciągle
nienasycony głód miłoścí. Taka miłość, według błogosławionej Marii, nigdy nie
powie dosyć, nigdy nie zatrzyma się na drodze. Unoszona jest bowiem prądem
miłości Boskiego Parakleta. Przez tę miłość wielu duszom przywróciła światło
Chrystusa i pomogła odzyskać utraconą godność. Dobrze, że i ona beatyfikowana
jest w Zakopanem, bo ten krzyż z Giewontu patrzy na całą Polskę, patrzy i na
północ, na Pomorze, na Płock, wszędzie tam, gdzie żyją owoce jej świętości,
siostry pasterki i ich służba potrzebującym.
Drozy Bracia i
Siostry, obie te heroiczne zakonnice, prowadząc w skrajnie trudnych
warunkach swoje święte dzieła, ujawniły w pełni godność kobiety i wielkość jej
powołania. Objawiły ów « geniusz kobiety », który przejawia się w
głębokiej wrażliwości na ludzkie cierpienie, w delikatności, otwarciu,
gotowości do pomocy i w innych zaletach ducha właściwych kobiecemu sercu.
Urzeczywistnia się on często bez rozgłosu, a przez to bywa nieraz nie
doceniany. Jakże potrzeba go dzisiejszemu światu, naszemu pokoleniu! Jakże
potrzeba tej kobiecej wrażliwości na sprawy Boże i ludzkie, ażeby nasze rodziny
i całą społeczność wypełniało serdeczne ciepło, życzliwość, pokój i radość!
Jakże potrzeba tego « geniuszu kobiety », aby dzisiejszy świat docenił wartość
ludzkiego życia, odpowiedzialności, wierności; aby zachował szacunek dla
ludzkiej godności! Takie miejsce bowiem wyznaczył Bóg kobiecie w swoim
odwiecznym zamyśle, stwarzając człowieka « mężczyzną ż niewiastą» na obraz i
podobieństwo swoje.
5. Św. Paweł w
Liście do Efezjan z dzisiejszej liturgii czyni jak gdyby wyznanie osobiste.
Pisze: « Mnie zgoła najmniejszemu ze wszystkich świętych została dana ta łaska:
ogłosić poganom jako Dobrą Nowinę niezgłębione bogactwo Chrystusa i wydobyć na
światło, czym jest wykonanie tajemniczego planu, ukrytego przed wiekami w Bogu,
Stwórcy wszechrzeczy » (Eph. 3, 8-9). Tak więc poprzez Serce Jezusa
ukrzyżowanego i zmartwychwstałego odczytujemy cały odwieczny Boży plan
zbawienia świata. Serce Boże staje się niejako tajemniczym i życiodajnym centrum
tego planu. W nim ten plan się wypełnia. Jak pisze Apostoł, « wieloraka w
przejawach mądrość Boga poprzez Kościół stanie się jawna . . . zgodnie z planem
. . ., jaki powziął (Bóg) w Chrystusie Jezusie, Pan naszym. W Nim mamy śmiały
przystęp (do Ojca) z ufnością dzięki wierze w Niego » (Ibid. 3, 10-12).
Wszystko jest tutaj
zawarte. Chrystus jest wypełnieniem Bożego planu odkupieńczej miłości. W mocy
tego planu człowiek ma przystęp do Boga, nie tylko jako stworzenie do swojego
Stwórcy, ale jako dziecko do Ojca. Chrześcijaństwo oznacza nowe
stworzenie, nowe życie - życie w Chrystusie, przez którego człowiek może mówić
do Ojca: Abba Ojcze mód; Ojcze nasz. Uroczystość Najświętszego Serca Pana
Jezusa jest więc niejako wspaniałym dopowiedzeniem do Eucharystii i dlatego
Kościół, wiedziony głęboką intuicją wiary, obchodzi to święto Serca Bożego
nazajutrz po zakończeniu oktawy Bożego Ciała.
Wielbimy Ciebie, Chryste,
nasz Zbawicielu, Chryste, który ze swego kochającego Serca wylewasz na nas
strumienie łask. Dziękujemy Ci za te łaski, poprzez które zastępy świętych i
błogosławionych mogły nieść światu świadectwo Twojej miłości. Dziękujemy za błogosławione
siostry Marię Bernardynę i Marię które w Twoim kochającym Sercu odnalazły
źródło swej świętości. Serce Jezusa, Syna Ojca Przedwiecznego, Serce Jezusa, w
łonie Matki Dziewicy od Ducha Świętego utworzone, Serce Jezusa, Boską Osobą
Słowa zjednoczone, Serce Jezusa, w którym są wszystkie skarby mądrości i
umiejętności, zmiłuj się nad nami. Amen.
Al termine della Santa Messa,
dopo la Benedizione Apostolica, il Papa saluta i fedeli presenti con le
seguenti parole.
Dzisiaj Dziękowałem Bogu
za to, że wasi przodkowie na Giewoncie wznieśli krzyż. Ten krzyż patrzy na całą
Polskę od Tatr aż do Bałtyku i ten krzyż mówi całej Polsce: Sursum
corda! «w górę serca! » Trzeba, ażeby cala Polska od Bałtyku aż po Tatry,
patrząc w stronę krzyża na Giewoncie, słyszała i powtarzała: Sursum corda!
« w górę serca! ».
Amen.
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Bł. Maria Karłowska
Biografia Marii
Karłowskiej, beatyfikowanej przez Ojca Świętego 6.06.1997
Maria Karłowska urodziła
się w majątku Słupówka w Wielkopolsce (dziś Karłowo, w archidiecezji
gnieźnieńskiej) jako jedenaste dziecko rodziny ziemiańskiej. Mając 17 lat,
złożyła prywatnie ślub dozgonnej czystości. Jako instruktorka uczennic w
pracowni hafciarskiej, była ceniona za swą ujmującą prostotę, pogodę ducha i
pobożność. «Przy pani Marii człowiek chce być lepszym» — mówiono. W tym też
czasie oddawała się z zapałem działalności dobroczynnej wśród chorych i
ubogich, wśród wielodzietnych rodzin oraz rozbitych małżeństw w
najnędzniejszych dzielnicach Poznania.
Od 1892 r. poświęciła się
opiece nad dziewczętami słabymi i zagubionymi moralnie. Bramy kamienic,
cmentarz, ulica, dom publiczny, więzienie, oddział dla wenerycznie chorych
kobiet w szpitalu miejskim — to pierwsze miejsca jej apostołowania. Ufała
niezachwianie Opatrzności Bożej i nie zawiodła się. Mimo piętrzących się
trudności i niezrozumienia jej apostolatu otworzyła 9 ośrodków wychowawczych,
wyposażonych w różnorodne warsztaty pracy, gdzie wychowanki miały możliwość
rehabilitacji społecznej i religijnej.
Wrażliwa na sprawy
bliźnich, na ich moralne ubóstwo i wszelkie ludzkie potrzeby, Maria potrafiła
ukochać człowieka z całą jego nędzą grzechu. Wierzyła, że dusza ludzka ma
większe znaczenie niż cały świat. Twierdziła, że «warto zbudować dom choćby na
jedną noc, aby w nim chociaż jednego człowieka uchronić od grzechu
śmiertelnego». Nie ma bowiem ofiary milszej Bogu jak gorliwość o zbawienie
dusz.
W r. 1894 założyła
Zgromadzenie Sióstr Pasterek od Opatrzności Bożej, «dzieło wyrosłe u stóp
Krzyża na Kalwarii», mające naśladować Pana Jezusa Dobrego Pasterza w Jego
dobroci, miłości i miłosierdziu dla grzeszników, zgodnie z zawołaniem: «Szukać
i zbawiać to, co zginęło», i w myśl zasady: «Warto być pasterką, aby choć
jednej duszy pomóc do zbawienia». Maria Karłowska zmarła w opinii świętości 24
marca 1935 r. w Pniewitem na Pomorzu. W słowach, które wypowiedziała na łożu
śmierci: «To za zakon... to za dusze — niech się nawrócą, niech się uświęcą»,
zawiera się tajemnica jej apostolskiego życia, opartego na trwałym fundamencie
wiary.
SOURCE : https://opoka.org.pl/biblioteka/T/TS/swieci/b_m_karlowska.html
Voir aussi : http://www.spirituality.org/is/140/saint.asp