lundi 30 mars 2015

Saint LEONARDO MURIALDO, prêtre et fondateur de la CONGREGAZIONE di SAN GIUSEPPE


Saint Léonard Murialdo, prêtre

Léonard Murialdo est turinois et se consacre aux œuvres sociales chrétiennes, en particulier en fondant la Congrégation de saint Joseph dont l'un des buts s'adresse aux jeunes apprentis. Il défend la doctrine sociale de l'Église, se fait traiter de socialiste, mais il n'entend que promouvoir la réalité inscrite dans l'enseignement du Christ. Il mourra en 1890.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/03/30/14501/-/saint-leonard-murialdo-pretre

Saint Léonard Murialdo

Prêtre fondateur de la Société de Saint-Joseph (+ 1900)

Comme saint Jean Bosco, comme Joseph Cafasso, comme Joseph-Benoît Cottolengo, saint Léonard Murialdo est turinois et se consacre aux œuvres sociales chrétiennes, en particulier en fondant la Congrégation de saint Joseph dont l'un des buts s'adresse aux jeunes apprentis. Il défend la doctrine sociale de l'Église, se fait traiter de socialiste, mais il n'entend que promouvoir la réalité inscrite dans l'enseignement du Christ. Il sera canonisé en 1970.

À Turin dans le Piémont, en 1900, saint Léonard Murialdo, prêtre, qui fonda la pieuse Société de Saint-Joseph pour que les petits abandonnés fassent la découverte de la foi chrétienne et de la charité.

Martyrologe romain


Statua di San Leonardo Murialdo nel portico del santuario della Beata Vergine del Rosario di Pompei.


Saint Léonard MURIALDO

Nom: MURIALDO
Prénom: Léonard (Leonardo)
Nom de religion: Léonard (Leonardo)
Pays: Italie

Naissance: 6.10.1828  à Turin
Mort: 30.03.1900  à Turin
Etat: Prêtre – Fondateur

Note: Prêtre en 1851. Fondateur en 1873 de la Congrégation de S. Joseph pour la formation professionnelle des jeunes gens abandonnés ou délinquants.

Béatification: 02.11.1963  à Rome  par Paul VI
Canonisation: 03.05.1970  à Rome  par Paul VI
Fête: 30 mars

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.18 p.4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1963 ol.1557-8; 1970 p.592
Notice

Leonardo Murialdo naît à Turin en 1828 d'une famille aisée. Malgré son milieu social et sa fine culture, sa passion le porte vers le peuple et spécialement les plus pauvres. Il est un prêtre simple à la solide piété, à la bonne doctrine et plein d'abnégation, comme le Piémont en forma tant à cette époque, dans la ligne de S. Charles Borromée. Sur ce fond spirituel vient se greffer une activité extérieure impressionnante. Il est un pionnier dans l'éducation spécialisée des jeunes travailleurs, crée un bureau catholique de placement pour les ouvriers en chômage, lance une école technique et d'autres œuvres. Il fonde la "Congrégation religieuse de S. Joseph", institut sacerdotal et laïque ayant "pour but d'éduquer par la piété et l'instruction culturelle et technique les jeunes gens pauvres, orphelins, abandonnés, ou ayant besoin de s'amender". Il veut que la religion soit à la fois surnaturelle et humaine, sans dichotomie. Il donne cette consigne: "Ajoutez à la vertu, la bonté, la douceur, la patience, l'esprit d'amitié, le naturel, l'aisance, la joie". Il meurt à Turin en 1900.
Le Collège Artigianelli (D'après le lettre de Jean Paul II pour le 100e anniversaire de la mort du Père Murialdo – O.R. 2 mai 2000)
En octobre 1866, le Père Léonardo Murialdo a 36 ans. Il revient à Turin après une longue absence et l'Évêque lui confie immédiatement la direction du Collège Artigianelli. Là il accepte les enfants pauvres que la providence lui envoie, selon la devise qu'il se donne: "Pauvres et abandonnés, telles sont les deux conditions essentielles pour qu'un jeune soit des nôtres." En raison même de sa gratuité, son collège connaît parfois de graves difficultés financières. Et la tentation existe d'accepter aussi des enfants dont les parents peuvent payer. Lui-même, tenté de donner sa démission, reste à son poste, attelé parfois à des tâches ingrates, et tout cela pour l'amour de ses enfants: Il sait que sans lui ces petits auraient été livrés à l'ignorance, au vice et à l'influence d'adultes sans scrupules. Alors pour sauver son collège, il s'investit tout entier, corps et biens. De ses 'artigianelli', il veut faire non seulement des ouvriers intelligents et travailleurs (et non des 'pédants prétentieux'), "mais avant tout des chrétiens sincères et francs". Il les conquiert par sa douceur, s'occupant personnellement de ceux qui connaissent de plus grandes difficultés. Aussi, les anciens 'artigianelli', devenus adultes, garderont de lui le souvenir "d'un père affectueux, un véritable père, un père plein d'amour".

Alfredo Bai. Busto Leonardo Murialdo, Uia di Ciamarella, Alpi Graie, Italia 


BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Place Saint-Pierre

Mercredi 28 avril 2010 

Saint Léonard Murialdo et Saint Joseph Benoît Cottolengo

 

Chers frères et sœurs,

Nous nous approchons de la conclusion de l'Année sacerdotale et, en ce dernier mercredi d'avril, je voudrais parler de deux saints prêtres exemplaires dans leur don à Dieu et dans le témoignage de charité, vécu dans l'Église et pour l'Église, à l'égard de leurs frères les plus nécessiteux; saint Léonard Murialdo et saint Joseph Benoît Cottolengo. Du premier, nous commémorons le 110 anniversaire de la mort et le 40 anniversaire de sa canonisation; les célébrations pour le deuxième centenaire de l'ordination sacerdotale du second viennent de débuter.

Léonard Murialdo naquit à Turin, le 26 octobre 1828:  c'est la Turin de saint Jean Bosco, de saint Joseph Cottolengo lui-même, une terre fécondée par de si nombreux exemples de sainteté de fidèles laïcs et de prêtres. Léonard est le huitième enfant d'une famille modeste. Enfant, avec son frère, il entra au collège des Pères scolopes de Savone, et suivit le cours élémentaire, le collège et le lycée:  il trouva des éducateurs formés, dans une atmosphère de religiosité fondée sur une catéchèse sérieuse, avec des pratiques de piété régulières. Pendant son adolescence, il vécut toutefois une profonde crise existentielle et spirituelle qui le conduisit à anticiper le retour en famille et à conclure ses études à Turin, en s'inscrivant au cours biennal de philosophie. Le "retour à la lumière" eut lieu - comme il le raconte - quelques mois plus tard, avec la grâce d'une confession générale, dans laquelle il redécouvrit l'immense miséricorde de Dieu; il mûrit alors à 17 ans la décision de devenir prêtre, en réponse d'amour à Dieu dont l'amour l'avait saisi. Il fut ordonné le 20 septembre 1851. C'est à cette époque que, comme catéchiste de l'Oratoire de l'Ange gardien, Don Bosco fit sa connaissance, l'apprécia et le convainquit d'accepter la direction du nouvel Oratoire de Saint-Louis à Porta Nuova, qu'il dirigea jusqu'en 1865. Là, il fut au contact des graves problèmes des classes sociales les plus pauvres, il visita leurs maisons, mûrissant une profonde sensibilité sociale, éducative et apostolique qui le conduisit à se consacrer de manière autonome à de multiples initiatives en faveur de la jeunesse. Catéchèse, école, activités récréatives furent les fondements de sa méthode éducative à l'Oratoire. Don Bosco le voulut à nouveau à ses côtés lors de l'audience accordée par le bienheureux Pie ix en 1858.

En 1873, il fonda la Congrégation de Saint-Joseph, dont l'objectif apostolique fut, dès le départ, la formation de la jeunesse, en particulier la plus pauvre et abandonnée. Le contexte turinois de l'époque fut marqué par l'intense floraison d'œuvres et d'activités caritatives promues par Léonard Murialdo jusqu'à sa mort, le 30 mars 1900.

Je suis heureux de souligner que le noyau central de la spiritualité de Léonard Murialdo est la conviction de l'amour miséricordieux de Dieu:  un Père toujours bon, patient et généreux, qui révèle la grandeur et l'immensité de sa miséricorde avec le pardon. Cette réalité, saint Léonard en fit l'expérience au niveau non pas intellectuel, mais existentiel, à travers la rencontre vivante avec le Seigneur. Il se considéra toujours comme un homme touché par la grâce du Seigneur:  c'est pourquoi il vécut le sentiment joyeux de la gratitude au Seigneur, la conscience sereine de sa propre limite, le désir ardent de pénitence, l'engagement constant et généreux de conversion. Il voyait toute son existence non seulement illuminée, guidée, soutenue par cet amour, mais continuellement plongée dans la miséricorde infinie de Dieu. Il écrivit dans son Testament spirituel:  "Ta miséricorde m'enveloppe, ô Seigneur... Comme Dieu est toujours et partout, de même il est toujours et partout amour, il est toujours et partout miséricorde". Se souvenant du moment de crise qu'il avait eu dans sa jeunesse, il notait:  "Voici que le bon Dieu voulait faire resplendir encore sa bonté et sa générosité de manière tout à fait singulière. Non seulement il m'admit à nouveau dans son amitié, mais il m'appela à un choix de prédilection:  il m'appela au sacerdoce, et ce à peine quelques mois après mon retour à lui". Saint Léonard vécut donc sa vocation sacerdotale comme un don gratuit de la miséricorde de Dieu avec le sens de la reconnaissance, la joie et l'amour. Il écrivit encore:  "Dieu m'a choisi! Il m'a appelé, il m'a même forcé à l'honneur, à la gloire, au bonheur ineffable d'être son ministre, d'être "un autre Christ"... Où étais-je lorsque tu m'as cherché, mon Dieu? Au fond de l'abîme! J'étais là, et c'est là que Dieu vint me chercher; c'est là qu'il me fit entendre sa voix...".

Soulignant la grandeur de la mission du prêtre qui doit "continuer l'œuvre de la rédemption, la grande œuvre de Jésus Christ, l'Œuvre du Sauveur du monde", c'est-à-dire celle de "sauver les âmes", saint Léonard se rappelait toujours à lui-même, ainsi qu'à ses confrères, la responsabilité d'une vie cohérente avec le sacrement reçu. Amour de Dieu et amour pour Dieu:  telle fut la force de son chemin de sainteté, la loi de son sacerdoce, la signification la plus profonde de son apostolat parmi les jeunes pauvres et la source de sa prière. Saint Léonard Murialdo s'est abandonné avec confiance à la Providence, en accomplissant généreusement la volonté divine, dans le contact avec Dieu et en se consacrant aux jeunes pauvres. De cette manière, il a uni le silence contemplatif à l'ardeur inlassable de l'action, la fidélité aux devoirs de chaque jour avec le caractère génial de ses initiatives, la force dans les difficultés avec la sérénité de l'esprit. Tel est son chemin de sainteté pour vivre le commandement de l'amour, envers Dieu et envers son prochain.

C'est avec le même esprit de charité qu'a vécu, quarante ans avant Léonard Murialdo, saint Joseph Benoît Cottolengo, fondateur de l'œuvre qu'il intitula lui-même "Petite maison de la divine Providence" et également appelée aujourd'hui "Cottolengo". Dimanche prochain, lors de ma visite pastorale à Turin, j'aurai l'occasion de vénérer la dépouille mortelle de ce saint et de rencontrer les hôtes de la "Petite maison".

Joseph Benoît Cottolengo naquit à Bra, une petite ville de la province de Cuneo, le 3 mai 1786. Aîné d'une famille de douze enfants, dont six moururent en bas âge, il fit preuve dès l'enfance d'une grande sensibilité envers les pauvres. Il suivit la voie du sacerdoce, imité également par deux de ses frères. Les années de sa jeunesse furent celles de l'aventure napoléonienne et des difficultés qui s'ensuivirent dans les domaines religieux et social. Cottolengo devint un bon prêtre, recherché par de nombreux pénitents et, dans la ville de Turin de l'époque, le prédicateur d'exercices spirituels et de conférences pour les étudiants universitaires, auprès desquels il remportait toujours un grand succès. A l'âge de 32 ans, il fut nommé chanoine de la Très Sainte Trinité, une congrégation de prêtres qui avait pour tâche d'officier dans l'Eglise du Corpus Domini et de conférer leur dignité aux cérémonies religieuses de la ville, mais cette situation ne le satisfaisait pas. Dieu le préparait à une mission particulière, et, précisément à la suite d'une rencontre inattendue et décisive, il lui fit comprendre quel aurait été son destin futur dans l'exercice de son ministère.

Le Seigneur place toujours des signes sur notre chemin pour nous guider selon sa volonté vers notre bien véritable. Pour Cottolengo, cela se produisit, de manière dramatique, le dimanche matin du 2 septembre 1827. Provenant de Milan, une diligence plus pleine que jamais arriva à Turin, dans laquelle s'entassait une famille française tout entière, dont la femme, avec ses cinq enfants, se trouvait dans un état de grossesse avancée et avec une forte fièvre. Après s'être rendue dans plusieurs hôpitaux, cette famille trouva un logement dans un dortoir public, mais la situation de la femme s'aggrava et plusieurs personnes se mirent à la recherche d'un prêtre. Par un mystérieux dessein, il croisèrent Cottolengo, et ce fut précisément lui qui, le cœur lourd et opprimé, accompagna cette jeune mère vers la mort, entourée du désespoir de toute sa famille. Après avoir accompli ce douloureux devoir, la mort dans l'âme, il se rendit devant le Très Saint Sacrement et éleva cette prière:  "Mon Dieu, pourquoi? Pourquoi as-tu voulu que je sois témoin? Que veux-tu de moi? Il faut faire quelque chose!". Se relevant, il fit sonner toutes les cloches, fit allumer les bougies et, accueillant les curieux dans l'église, dit:  "La grâce est faite! La grâce est faite!". A partir de ce moment, Joseph Benoît Cottolengo fut transformé:  toutes ses capacités, en particulier ses talents de gestion et d'organisation furent utilisés pour donner naissance à des initiatives de soutien aux plus nécessiteux.

Il sut enrôler dans son entreprise des dizaines et des dizaines de collaborateurs et de volontaires. Se déplaçant à la périphérie de Turin pour étendre son œuvre, il créa une sorte de village, dans lequel à chaque bâtiment qu'il réussit à construire, il donna un nom significatif:  "maison de la foi"; "maison de l'espérance", "maison de la charité". Il mit en acte le style des "familles", en constituant de véritables communautés de personnes, des volontaires, hommes et femmes, des religieux et laïcs, unis pour affronter et surmonter ensemble les difficultés qui se présentaient. Chacun dans la Petite maison de la divine Providence avait un devoir précis:  qui travaillait, qui priait, qui servait, qui instruisait, qui administrait. Les bien-portants et les malades partageaient le même poids du quotidien. La vie religieuse elle aussi devint plus spécifique avec le temps, selon les besoins et les exigences particulières. Il pensa également à un séminaire propre, en vue d'une formation spécifique des prêtres de l'Ordre. Il fut toujours prêt à suivre et à servir la divine Providence, jamais à l'interroger. Il disait:  "Je suis un bon à rien et je ne sais même pas ce que je me fais. Mais la divine Providence sait certainement ce qu'elle veut. Il ne me reste qu'à la suivre. En avant in Domino". Pour ses pauvres et les plus nécessiteux, il se définira toujours comme le "manœuvre de la divine Providence".

A côté des petites citadelles, il voulut fonder également cinq monastères de sœurs contemplatives et un d'ermites, et les considéra parmi ses réalisations les plus importantes:  une sorte de "cœur" qui devait battre pour toute l'Œuvre. Il mourut le 30 avril 1842, en prononçant ces paroles:  "Misericordia, Domine; Misericordia, Domine. Bonne et sainte Providence... Sainte Vierge, c'est à vous à présent". Sa vie, comme l'écrivit un journal de l'époque, avait été "une intense journée d'amour".

Chers amis, ces deux saints prêtres, dont j'ai présenté quelques traits, ont vécu leur ministère dans le don total de la vie aux plus pauvres, aux plus nécessiteux, aux derniers, trouvant toujours la racine profonde, la source inépuisable de leur action dans le rapport avec Dieu, en puisant à son amour, dans la conviction profonde qu'il n'est pas possible d'exercer la charité sans vivre dans le Christ et dans l'Eglise. Que leur intercession et leur exemple continuent d'illuminer le ministère de nombreux prêtres qui se dépensent avec générosité pour Dieu et pour le troupeau qui leur est confié, et qu'ils aident chacun à se donner avec joie et générosité à Dieu et au prochain.

* * *

Je salue les pèlerins francophones, en particulier, les jeunes, les étudiants et les servants d’autel présents, ainsi que l’Évêque de Pontoise qui accompagne un groupe paroissial. Je salue cordialement les séminaristes venus du Liban! Je n’oublie pas les Assomptionnistes qui fêtent le 200ème anniversaire de la naissance de leur fondateur! Que Dieu vous bénisse et bon pèlerinage à tous!

© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100428.html


Leonardo Murialdo, cenotafio nella chiesa di Santa Barbara, Torino



Leonardo Murialdo, Priest (AC)

Born in Turin, Italy, in 1828; died 1900; beatified in 1963; canonized in 1970 by Paul VI; the Salesians celebrate his feast on May 18. Saint Leonard was a prophet: Conservative Catholics in his time condemned him as a "socialist" because he advocated for an eight-hour workday in 1885. His work for social justice placed him squarely in line with other luminaries of his time: Saints John Bosco, Joseph Cafasso, and Joseph Cottolengo. Saint Leonard was ordained in 1851, and then devoted himself to the education of working-class boys at the Oratory of Saint Louis, fostered by John Bosco. After a short time at Saint-Sulpice in Paris in 1865, he was rector of a Christian college of further education and technical training in Turin.

He founded the Congregation of Saint Joseph to ensure the continuation of his work with young apprentices. He also promoted the Catholic Workers' Movement through the newspaper La voce dell'Operaio and the monthly La buona Stampa. He also established a national federation to improve the standards of the press in Italy.

At a goodly age, he died peacefully in his hometown and was buried in the Church of Santa Barbara there. At his canonization, the pope stressed that he was honored both for his personal holiness and for the social activities inspired by his virtue (Benedictines, Farmer).

Saint Leonard Murialdo

Memorial

30 March

18 May (Salesians)

Profile

Born to a wealthy, pious family. Studied at the University of Turin, and the College of Saint Sulpice in ParisFranceOrdained in 1851 at the Church of the Visitation. After studies in France, he returned to Italy to take the assignment of “provisional director” of an impoverished college for young working men; he would spend his career there.

Founded the Society of Saint Joseph of Turin modelled after and under the patronage of Saint Joseph, the model for working people; the Society still exists, and still supports young apprentices. Founded a center for delinquent boys, the forerunner of Boy’s Town and similar institutions. Supported the Catholic Workers Union. Established a national federation to improve the level of Italian journalism. A model for Christian social workers, he was called a Socialist for advocating an 8-hour work day in 1885.

Born

26 October 1828 at TurinItaly

Died

30 March 1900 of natural causes in TurinItaly

buried at the church of Saint BarbaraTurinItaly

Venerated

26 April 1961 by Pope Blessed John XXIII (decree of heroic virtues)

Beatified

3 November 1963 by Pope Paul VI at RomeItaly

Canonized

3 May 1970 by Pope Paul VI

Patronage

apprentices

Additional Information

Pope Benedict XVI, General Audience, 28 April 2010

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

Spiritual Testament of Saint Leonard

books

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

Katherine Rabenstein

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Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

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Santi e Beati

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Den katolske kirke

MLA Citation

“Saint Leonard Murialdo“. CatholicSaints.Info. 28 May 2020. Web. 29 March 2021. <https://catholicsaints.info/saint-leonard-murialdo/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-leonard-murialdo/

BENEDICT XVI

GENERAL AUDIENCE

Saint Peter's Square

Wednesday, 28 April 2010

Saint Leonard Murialdo and Saint Joseph Cottolengo


Dear Brothers and Sisters,

We are moving towards the end of the Year for Priests and, on this last Wednesday of April, I would like to talk to you about two holy priests who were exemplary in the gift of themselves to God, in their witness of charity, lived in and for the Church, and to their needier brethren: St Leonard Murialdo and St Joseph Benedict Cottolengo. We are commemorating the 110th anniversary of the death of the former and the 40th anniversary of his canonization, and the celebrations for the second centenary of the priestly ordination of the latter are beginning.

Murialdo was born in Turin on 26 October 1828: it was the Turin of St John Bosco and likewise of St Joseph Cottolengo, a land made fruitful by so many examples of holiness among lay people and priests. Leonard was the eighth child of a simple family. As a boy, together with his brother, he entered the College of the Piarist Fathers of Savona for the elementary classes, middle school and secondary school. There he encountered teachers trained in a pious atmosphere, based on serious catechesis with regular devotional practices. Nevertheless in adolescence he went through a profound existential and spiritual crisis that led him to go home sooner than expected and to conclude his studies in Turin, where he enrolled in the two-year philosophy course. His "return to the light" occurred as he recounts after several months with the grace of a general confession in which he rediscovered God's immense mercy. Then, at the age of 17, he took the decision to become a priest, as a loving response to God who had grasped him with his love. Leonard Murialdo was ordained on 20 September 1851. Precisely in that period, as a catechist of the Oratorio of the Guardian Angel, he came to the attention of Don Bosco who appreciated his qualities and convinced him to accept the directorship of the new Oratorio di San Luigi, in Porta Nuova, which he held until in 1865. There Fr Leonard also came into contact with the grave problems of the poorest classes. He visited their homes, developing a deep social, educational and apostolic sensitivity which led him subsequently to undertake a wide range of projects for youth. Catecheses, school and recreational activities were the foundation of his educational method in the Oratorio. Don Bosco still wanted Leonard with him on the occasion of the Audience that Blessed Pius ix granted to him in 1858.

In 1873, Fr Leonard founded the Congregation of St Joseph whose aim from the start was the formation of youth, especially the poorest and most neglected. Turin at that time was marked by the vigorously flourishing works and charitable activities promoted by Murialdo until his death on 30 March 1900.

I would like to emphasize that the heart of Murialdo's spirituality was his conviction of the merciful love of God, a Father ever good, patient and generous, who reveals the grandeur and immensity of his mercy with forgiveness. St Leonard did not experience this reality at an intellectual level but rather in his life, through his vivid encounter with the Lord. He always considered himself a man whom God in his mercy had pardoned. He therefore experienced a joyful feeling of gratitude to the Lord, serene awareness of his own limitations, the ardent desire for penance, and the constant and generous commitment to conversion. He saw his whole life not only enlightened, guided and supported by this love but continuously immersed in God's infinite mercy. He wrote in his Spiritual Testament: "Your mercy surrounds me, O Lord... Just as God is always and everywhere, so there is always and everywhere love, mercy is always and everywhere". Remembering the crisis he had been through in his youth, he noted: "The good Lord wanted to make his kindness and generosity shine out in a completely special way. Not only did he readmit me to his friendship, but he called me to make a decision of predilection: he called me to the priesthood, even only a few months after I had returned to him". Thus St Leonard lived his priestly vocation as a gift of God's mercy, freely given, with a sense of gratitude, joy and love. He wrote further: "God has chosen me! He has called me, he has even forced upon me the honour, glory, and ineffable happiness of being his minister, of being "another Christ'.... And where was I when you sought me, my God? At the bottom of the abyss! I was there, and there God came to find me; there he made me hear his voice".

Underlining the greatness of the mission of the priest who must "continue the work of redemption, the great work of Jesus Christ, the work of the Saviour of the world" namely, the work of "saving souls", St Leonard always reminded himself and his brethren of the responsibility of a life consistent with the sacrament received. Love of God and love for God: this was the force that impelled him on his journey to holiness, the law of his priesthood, the deepest meaning of his apostolate among poor youths and the source of his prayer. St Leonard Murialdo abandoned himself with trust to Providence, generously doing the divine will, in touch with God and dedicating himself to poor young people. In this way he combined contemplative silence with the tireless zeal of action, fidelity to every day tasks with ingenious initiatives, fortitude in difficulty with peace of mind. This was his path of holiness in order to live the commandment of love for God and for his neighbour.

St Joseph Benedict Cottolengo, who lived 40 years before Murialdo the Founder of the work which he himself called the "Little House of Divine Providence" and which today is also called "Cottolengo" embodied this same spirit of charity. Next Sunday, during my Pastoral Visit to Turin, I shall have the opportunity to venerate the remains of this Saint and to meet the residents of the "Little House".

Joseph Benedict Cottolengo was born in Bra, a small town in the Province of Cuneo, on 3 May 1786. The eldest of 12, six of whom died in infancy, he showed great sensitivity to the poor from childhood. He embraced the way of the priesthood, setting an example to two of his brothers. The years of his youth coincided with the Napoleonic period and the consequent hardships in both the religious and social contexts. Cottolengo became a good priest much sought after by penitents and, in the Turin of that time, a preacher of spiritual exercises and conferences for university students who always met with noteworthy success. At the age of 32, he was appointed canon of the Santissima Trinità, a congregation of priests whose task was to officiate in the Corpus Domini Church and to ensure the decorum of the city's religious ceremonies, but he felt uneasy in this situation. God was preparing him for a special mission and, precisely with an unexpected and decisive encounter, made him realize what was to be his future destiny in the exercise of the ministry.

The Lord always sets signs on our path to guide us according to his will to our own true good. This also happened to Cottolengo, dramatically, on Sunday morning, 2 September 1827. The diligence from Milan arrived in Turin, more crowded than ever. Crammed into it was a whole French family. The mother, with five children, was at an advanced stage of pregnancy and had a high temperature. After traipsing to various hospitals, this family found lodgings in a public dormitory but the woman's situation was serious and some people went in search of a priest. By a mysterious design they came across Cottolengo and it was precisely he who, heavy hearted, accompanied this young mother to her death, amid the distress of the entire family. Having carried out this painful task, with deep anguish he went to the Blessed Sacrament and knelt in prayer: "My God, why? Why did you want me to be a witness? What do you want of me? Something must be done!". He got to his feet and had all the bells rung and the candles lit and, gathering in the church those who were curious, told them: "The grace has been granted! The grace has been granted!". From that time Cottolengo was transformed: all his skills, especially his financial and organizational ability, were used to give life to projects in support of the neediest.

In his undertaking he was able to involve dozens and dozens of collaborators and volunteers. Moving towards the outskirts of Turin to expand his work, he created a sort of village, in which he assigned a meaningful name to every building he managed to build: "House of Faith", "House of Hope", "House of Charity". He adopted a "familystyle", establishing true and proper communities of people with volunteers, men and women religious and lay people, who joined forces in order to face and overcome the difficulties that arose. Everyone in that Little House of Divine Providence had a precise task: work, prayer, service, teaching or administration. The healthy and the sick shared the same daily burden. With time religious life could be specifically planned in accordance with particular needs and requirements. Cottolengo even thought of setting up his own seminary to provide specific formation for the priests of his Work. He was always ready to follow and serve Divine Providence and never questioned it. He would say: "I am a good for nothing and I don't even know what to make of myself. But Divine Providence certainly knows what it wants. It is only up to me to support it. Let us go ahead in Domino". To his poor and the neediest, he would always call himself "the labourer of Divine Providence".

He also chose to found beside the small citadels five monasteries of contemplative sisters and one of hermits, and considered them among his most important achievements. They were a sort of "heart" which was to beat for the entire Work. He died on 30 April 1842, with these words on his lips: "Misericordia, Domine; Misericordia, Domine. Good and Holy Providence... Blessed Virgin, it is now up to you". The whole of his life, as a newspaper of the time said, was "an intense day of love".

Dear friends, these two holy priests, a few of whose characteristics I have described, carried out their ministry with the total gift of their lives to the poorest, the neediest and the lowliest, always finding the deep roots, the inexhaustible source for their action in their relationship with God. They drew from his love in the profound conviction that it is impossible to exercise charity without living in Christ and in the Church. May their intercession and example continue to illumine the ministry of the many priests who spend themselves generously for God and for the flock entrusted to them, and help each one give himself joyfully and generously to God and neighbour.

* * *

I offer a most cordial welcome to the ecumenical delegations from the Lutheran Church of Norway and from the Church of England. My warm greeting also goes to the group of Jewish leaders visiting the Vatican with the Pave the Way Foundation. Upon all the English-speaking visitors and pilgrims present at today’s Audience, especially those from England, Scotland, Norway, Indonesia and the United States of America I invoke Almighty God’s blessings of joy and peace!

© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/en/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100428.html

SAINT LEONARD MURIALDO (1828 – 1900).

Beatified on 1963

Canonized on 3-5-1970

Early years

Leonard Murialdo was born in Turin in 1828, eighth child of a well-to-do family. He lost his father at just four years of age, however he received an excellent Catholic education at the Scolopian College in Savona. As a youth he went through a profound spiritual crisis which converted him and helped him discover his priestly vocation. In Turin he took up his philosophical and theolgical studies. In these years he began to work at the Guardian Angels Oratory, run by his cousin, Fr. Robert Murialdo.

With Don Cafasso and Don Bosco

Thanks to this collaboration he came directly in touch with the problems of Turinese young people: street children, prisoners, chimney sweeps, shop hands. In 1851 he was ordained priest. He began to work in strict collaboration with Fr Cafasso and Don Bosco, and took on the administration of the St. Aloysius Oratory at Don Bosco's request. Leonard breathed the preventive system, incarnated it and applied it in all his future educational works. In 1866 he accepted the administration of the Artigianelli College in Turin dedicated to taking in and providing a Catholic and technical education for poor and abandoned boys. He made many journeys throughout Italy, France and England visiting educational and welfare institutions, to learn, and to address and improve the educational system.

Founder of the Giuseppini

He was amongst those fostering the first popular Catholic Libraries and Catholic Workers Unions, and would be their ecclesiastical assistant for many years. In 1873, with the support of some helpers, he founded the Congregation of Saint Joseph (Giuseppini of Murialdo). Their apostolic purpose was the education of youth, especially of poor and abandoned youth. He opened oratories, technical school, family homes for young workers including young farmers, and took on further commitment in lay associations, especially in the field of technical formation of the young and printing works. His motto was: Fare e tacere. He was a spiritual person and a man of prayer, a contemplative in action like Don Bosco.

A father and guide to the young

Towards 1884 he was struck down by multiple attacks of bronchial pneumonia: Don Bosco went to give him his blessing and, despite some relapses, he lived until 1900.

Paul VI beatified him in 1963 and canonised him on 3 May 1970.




Spiritual Testament of Saint Leonard Murialdo

To the greater glory of God with heartfelt thanksgiving

My God and Father! May these lines continue to show my feelings for you even after I am gone! May they speak for me when I am in the silence of the tomb, revealing what I hold in my heart and somehow express the sincerity of my repentance. – 30 March 1895

MY STORY

My dear sons and confreres in Christ Jesus and in Saint Joseph: my final hour is drawing ever nearer. Before dying, I want to leave you a souvenir, a remembrance of the great mercy that the good Lord has deigned to bestow on me, a most ungrateful sinner. It is my hope that this might help to further God’s plans for our small Congregation (just as his plans for the universal Church were furthered by the conversion of Saint Paul). In his first letter to Timothy, the Apostle wrote: “On that very account I was dealt with mercifully, so that in me, as an extreme case, Jesus Christ might display all his patience, and that I might become an example to those who would later have faith in him and gain everlasting life.” (1 Tim 1:16)

I too was dealt with mercifully, but in my case I cannot add with Saint Paul “because I did not know what I was doing in my unbelief” (1 Tim 1 :13) . I don’t have such an excuse. The story of God’s mercy to me should therefore be much more effective in bringing about great confidence in such a good, patient and generous God.

I beg of you, dear sons and confreres, I beg of you not to be scandalized by the account of my miseries, but rather to draw unshakeable trust from the recital of the mercies of God that were bestowed upon your poor spiritual father and to learn from it not to be discouraged, no matter how deep the abyss of sin into which you may have fallen may be. And above all, do not forget me in your prayers.

“You have graced me with divine blessings” (Ps 20,24)

God overwhelmed me with his blessings from my very birth. My family was held in respect and enjoyed a certain measure of wealth. My father was an honest exchange banker and a practicing Catholic. My mother was a virtuous person, very loving with her children and especially with me when I decided that I wanted to become a priest. I was by nature inclined to virtue and to piety; my intelligence was not above average, but good enough to attain success if I had not been such a slave to a certain degree of laziness and sloth throughout my life.

My health was poor in childhood and that was probably the reason why my mother reluctantly decided to send me to the boarding school (“Scuole Pie”) at Savona. In those days Savona was considered far from Turin it took at least two days to get there.

In Savona I regained the health of my body, but alas, what a sudden and terrible shipwreck for my soul! Into what a deep abyss I fell and in such a short time too!

Ever since then what do I see in my life? On the one hand an unbroken chain of the most special graces and gifts from God, and on the other hand a no less unbroken chain of sins, acts of ingratitude and negligence on my part. What a story, my God, a story of your mercies and of my ingratitude! I don’t know of any other history or biography in which the incomprehensible generosity of God could shine forth better! My God, you endowed me with so many natural and supernatural gifts at the beginning of my life’s journey, but I abandoned you so soon. I was not yet 14 years old, and I was already abandoning you and turning against you.

“Unlike countless others who remain faithful, I have offended you since my boyhood while you have filled me with so many graces unlike countless others. “By the age of 14 or 15 I was already a sinner, a big sinner. I can truly say, along with Augustine, “such a little man, yet such a big sinner” (“tantillus homo et tantus peccator”). At 15 I was an awful, impious boy!

Should I go ahead and reveal my wickedness and scandalize my confreres and spiritual sons? Yes, my God, to your honor and glory! Where could one find a better example of your mercies? It is true that you have not won yet. [and that]* I am still not the slave to your love that you want me to be, but that is what really brings out the greatness and the depths of your mercy!

I will tell my sin, “I will confess my sin against you” (Ps. 32:5) .

I began to abandon the good Lord, to offend the good Father because of cowardice. Regard for what others thought was what knocked me down! In the beginning I was not a bad boy in school, in fact I was pointed out as a good example for some time.

This was a gift of your kindness, O God, because you gave me a naturally Christian soul. But because of this, some bad classmates started to avoid me and to look on me as a “teacher’s pet,” and maybe even as a sort of “spy” for the superiors. I resisted at first.

Once when I went to confession I accused myself of listening to bad conversations. The confessor, Father “S.” (Note: probably Father Solari) told me to tell the names of those boys to the superiors. I promised, but did not have the courage to do it. When I went to confession again, the confessor felt that he could not exonerate me from that obligation, but I still lacked the courage to commit myself. The confessor was saddened by this, but he stood firm in the requirement. He finally asked me to tell him the names and to allow him to reveal them to the superiors. I did so.

Later on those bad classmates began to persecute me. That was when I had the weakness and cowardice to abandon God completely. And what an abandonment, dear Lord!

It was an evening in 1842 or 1843, I was saying my prayers at the foot of my bed. Fearing persecution, I decided to do what others were doing. My Guardian Angel inspired me with the thought: “What if you were to die during the time away from God?” “Well,” was the thought from the Devil, “If I am to die during my stay at boarding school, it’s too bad, I guess I’ll just go to hell. If I live and get out of here, I can always repent.” Thus it was that I formally accepted hell. Was that possible…?

But God accepted the condition that I set and did not condemn me. He kept me alive even though my life in the boarding school was marked by all kinds of sins. God gave me the chance to leave the school but by that time he found me in such a state that I did not want to have anything more to do with him. I was running away from him, yes, I was actually running away from God! But he ran after me, saying: “Why should you die, o house of Israel” (Ez 18:31) . He stopped me at the brink of the abyss and forced me to return to him.

I can say with greater reason than Saint Augustine: “I went to the very gates of hell and you prevented me from going in.” When I was disobeying your commandments the devil was ready to yank me into hell, but “you stopped him from doing it. I was offending you and you were defending me.”

Since then, how many times have I had occasion to repeat: “You saved me from hell many times over, even though I did not know it!”

Yes, how many times! From then on, for a year and a half, my life was just a chain of sins, sins of every kind. There is no commandment (except perhaps the seventh and the last two) that I did not seriously break. The same goes for the capital sins, except for Greed. I may not have seriously sinned against some of them, but I was certainly in the frame of mind of doing so.

And even before that wretched period of my life, how many serious sins did I commit? I remember once, while I was playing a game, I lost the ball and blurted out the blasphemy: “May God be damned!” And the good Lord did not strike me down on the spot. When I mentioned it in confession, I was shocked to find out from the confessor that if instead of saying “damned” I had referred to God as “false”, he would not have been able to absolve me (like from a reserved sin); that is, if instead of uttering a curse I had said an heretical blasphemy.

It was such a wretched life that I led during that miserable 1843. I used to go to mass with the others every day, but during the celebration I would read a book that was written with the good intention of keeping people from the sin of impurity and making them aware of the evil consequences but I was reading it to learn all I could about impurity and know all about it just like the others.

Thus how many profanations in church? How many Holy Days I must have profaned!

It was natural that in abandoning the good Lord I should throw myself into the hands of the devil of impurity! How many bad conversations and bad actions! I even tried to get one of my classmates to believe that I had done something bad that I had not actually done. If I did not succeed in convincing him, I certainly had the will to do so.

What a wretched time that was when I gave myself to sin and even boasted of my shame as if proud of my misery. And you always put up with me, waited for me, called me to you! Even now you look upon me with compassion, forgive me with mercy, help me with love.

O prodigal Father of such a prodigal son, heal this poor leper, “if you will., you can do so… raise me up from death, if you will, you can do so.”

It was certainly your protection, my good and sweet Mother of Good Counsel, that saved me. My mother entrusted my brother and me to your protection before we left for the school at Savona. I am grateful now for your protection because I never committed bad things with others. I have never scandalized younger ones with my talk.

May you be blessed a thousand times over, O my dear Mother, and may I come to heaven some day to thank you: “I will sing forever the mercies of Mary”.

How many times did I profane the Sacrament of Penance!

During that wretched time I went to confession every month with the others. What did I do? I did not want to lie formally in confession because I still had a little bit of conscience left, but I did offend my Saviour by purposely avoiding the examination of conscience, thus I would confess only those sins that came to mind at the moment. And the good Lord did not punish me! He was always there, waiting, calling, but to no avail. My decision had been made: “I will not repent as long as I am here in this school!” Did I reach the depths of wickedness? Did I make a sacrilegious communion? I hope not, even though I have some doubts on the matter.

I recall that for my Easter Communion I tried to fulfill at least the necessary conditions to avoid a sacrilege. However, judging from the fruits of the two sacraments, I still have doubts and fear that I did reach the depths of my spiritual misery with that most horrible of sacrileges, a sacrilegious communion!

Here I am, then, an apostate! a blasphemer! a desecrator of liturgies, sacraments, and the Body and Blood of God! And my fellows? There was one boy among those who were persecuting me (not too much, really) who used to tempt me even in church, but I did not pay attention to him. I even hated him. I remember one day that we all went to the beach. I climbed a very high rock with a sheer drop to the sea. When I saw him up there too, I felt the desire of seeing him fall into the ocean and drowning. I do believe that in willing such a thing I became guilty of murder by desire.

And how many sins of pride, gluttony, scandal, disobedience, and sloth!

I even think I was guilty of slander. It is well known how hated those are who report on their classmates in boarding school. Well, in talking with some of my classmates, I spread the rumour that those boys whom I hated were playing the spy for the superiors even though I was not really sure about it.

Still, the sin that I committed most often was against the sixth commandment. Repeated sins become a habit and soon they cause a blindness of spirit and a hardness of heart. And how soon one reaches that state when one sins with malice! How soon I lost all remorse and the spirit of piety!

I said that I had abandoned the good Lord because of regard for public opinion, and that I had planned to return to him after leaving school. But how mistaken I was!

Repeated sinning killed the love of God within me. The Devil took over me and made me into an impious person. I never thought I would get so low, even reaching the point of trying to forget the Psalms that I knew by heart, trying to erase them from my memory, doing everything I could to run away from God. When I left the school I took with me no religious book, only some novels and dramas by Romani, thus did I totally abandon the good Lord who never, never abandoned me.

And so we have here yet another formal and explicit abandonment of God. Sin in itself always contains an implicit abandonment of God, “a turning of ones back to God.” This, however is not usually a formal, declared, and well reasoned abandonment. There are not too many sinners who absolutely abandon God in this way. I was one of them. I apostatized from God twice; I abandoned him and did not want to have anything to do with him. And the good Lord used the means of mercy so well described in “preparation for death” (chapter about the mercy of God) by Saint Alphonsus of Liguori and in “Ame elevee a Dieu” by Abbot Baudrand.

I had declared to the Lord that I would not return to him until I had left the school; but in reality I not only forgot about the things of God, but I was even trying to forget him entirely.

Nevertheless God, who from all eternity had planned to save me and to sanctify me in spite of my rejection, did not abandon or punish me. What am I saying! He even came looking for me, to draw me to him, to force me to return to him. This is how it was: for over a year now I had sunk deep in the mire of sin and was sinking even further. What would have happened to me if I had stayed yet another year in that sad state, multiplying my sins?

Yet in order to complete my studies I had to take the second year of “rhetoric” (note: like the senior year of high school). I had a special reason for not missing it because I was hoping for and almost sure of being declared one of the Princes of the Academy (maybe not the first, but surely the second). It was a custom in the school to have an oil painting made in natural size of the princes and to exhibit it in the school gallery for all guests to admire. This reward created great competition among the students, especially among those from Genoa and Turin who vied with one another to excel.

But it was God who won.

On the one hand I was growing tired of boarding school life, especially since I was not on good terms with the most influential classmates (who were also the worst). On the other hand I thought that I still had a little bit of remorse left for the wicked life. So I begged my mother to come and take me home. It was a sacrifice of my personal pride and the Lord made it work for my good.

My brother and I left the school and returned home. Two months later we started the philosophy course, having found a way to skip the second year of “rhetoric.” I always regretted this because the second year of “rhetoric” would have provided an opportunity of going deep into literature and Italian composition. I have always felt the lack of these studies.

The god Lord had kept that angel, my mother, alive for me. She directed me to Abbot Pullini, a holy priest, who had been my confessor before I went to Savona. I made a confession of my entire life to him. As he used to in the past, he was hearing confessions in the third confessional on the right in the Church of Saint Dalmazzo. There “mercy and truth met, justice and peace kissed”. (Ps. 85:11) What a miracle of mercy! Who could ever entertain any doubts about the kindness and mercy of God? I believe that there are not many sinners in the world who not only loaded their conscience with numberless sins, but also formally accepted hell and tried to forget what they knew about God: the psalms and hymns of praise.

But this is how the good Lord willed to make his kindness and generosity shine in a very special and unique way. Not only did he accept me back into his friendship, but he also called me to a privileged vocation: he called me to the priesthood. And he did so within just a few months of my return to him. I have explained elsewhere the providential way that led me to my priestly vocation.

On 6 November 1845, on the feast day of Saint Leonard, I had the joy and honor of being vested with the cassock by Abbot Pullini in the church of Saint Claire which is part of the convent of the religious Sisters of the Visitation where Abbot Pullini was the spiritual director.

Soon after I had received the cassock, I went to the seminary where the school year was starting and where I had the good fortune of taking advantage of new courses begun that year in the major seminary: Theological Institutions headed by Father Savio (later Bishop of Asti) and Biblical Institutions with professor Banaudi. I chose as my advisers the theologian Father Berta, later Canon of Saint Lawrence and the theologian Father Baricco. I took the courses of Theology at the University of Turin and received my degree on May 12, 1850.

The following September, 1850 1 was ordained Subdeacon; on Easter 1851 , deacon (I did not wish to hurry), and on September 21, 1851, feast of Saint Matthew, I had the joy and honor of celebrating my First Mass in the church of Saint Dalmazzo. I was assisted by Abbot Pullini, and I believe, Canon Renaldi. Ah! How happy I was! Unfortunately my mother was not among the relatives around me. She had gone to heaven on July 9, 1849.

Since that time I have always had a special devotion to Saint Matthew. I liked to think that he too had been a sinner and was converted by Christ himself, who called me to follow him. But what a difference! As soon as our Lord said to the publican: “come, follow me,” he got up and followed him. (Mt. 9:9) Afterward he lived only for Christ and died for Christ.

On the contrary what a shame for me! How much resistance to the grace of God! What a deafness to the voice calling me shouting within me: “You called me, you shouted” (St. Augustine). What a contempt for inspirations, enlightenments, remorses that he continued to send to my heart. And when finally I decided to repent and turn away from hell, what has been my life? Have I showed my gratitude with love and fervor? Alas! Selfishness has always been my problem, and God has never stopped calling me and still does so today in a loud, clear voice: “You called, you shouted.” When will the time come, O Lord, that I can say: “you have broken down my deafness.”

Confession before ordination to the priesthood

I made a general confession with Father Durando, a Lazarist Father.

When I accused myself of abandoning God when I was in school, he asked me how long I had been such a perverse person. This impressed me very much.

Prodigal Son

And who is this wretched (or rather I should say “fortunate”) son, if not I?

This son abandoned his loving and good father while he was still young “the younger one” (Lk. 15:13).

I too abandoned you, O my good Father, when I was only fourteen! He went far away from you; and how far did I go? As far as to forget you? Much farther than that: as far as impiety, as far as trying to forget your praises and psalms that I knew by heart and refusing all books of prayer and devotion.

He gave himself to shameful pleasures. Alas! so did I, even though my good mother Mary preserved me from any scandal of actions (but not conversations) with others.

He returned to his father because of need: “I am starving here” (Lk. 15:17) and I took my first steps toward the Father’s house because of my fear of hell!

But above all I resemble the prodigal son because of the most fatherly welcome that I received from God. How many gifts, how many caresses! What a banquet! What a feast!

I don’t mean the consolation and spiritual delights that God gave me for a while upon my return in order to bind me to him, I mean the special graces and benefits, the extraordinary privileges that he bestowed on the most ungrateful of his sons, calling me and choosing me from among thousands of others “chosen from thousands” (Sg. 5:10) to the priestly and religious life. What a multitude of gifts! “What shall I give back to the Lord?” (Ps. 116:12)

As to the banquet of joy, what a banquet! And how many times has this banquet been repeated since my return to him? More than 16,000 times!

The good Lord has loved me with an eternal love.

The task of my salvation has been an ongoing one and the Lord has been at it for 63 years now.

I must say, with Saint Augustine “your mercy flitted about me,” and with David, “your mercy followed me.” (Ps. 22,6).

The Lord could justly complain: “for sixty years I was close to this ingrate and he always eluded me.

I only pray that he will not add: “therefore in my anger I swore, he will not enter into my place of rest.” (cf. Ps. 95,10-11).

My Vocations

“What should I give back to the Lord?” (Ps. 116:12).

The good Lord has practically forced me to follow the two most sublime vocations that can exist: the priestly vocation and the religious vocation, not to speak of the most necessary one, the Christian vocation.

The Priestly Vocation

As far as the priesthood goes, I had never even thought of it.

As a little boy I would dream of being a military officer. In school I thought of some day studying law, becoming a big politician. Later I thought of studying mathematics and being an engineer.

In my family it looked like my brother Ernest would be the one to become a priest. He would certainly have been a better one than I, for he was wiser and more pious than I. He would have served the Lord so much better!

He was a man of zeal, piety, charity and self denial.

Yet God decided to choose Jacob over Esau. He chose me. He called me, he practically dragged me into the honor, the glory and the ineffable joy of being his minister, of being “another Christ,” of being “after God something like an earthly God.”And where was I when you were seeking me, O Lord? I was at the bottom of an abyss! I was there and God came looking for me; there he made me hear his voice, the voice that shakes the trees of Lebanon (Ps. 28:5). And providentially he brought me to himself.

The Religious Vocation

As to the vocation to the religious life, that too was gratuitous and practically forced on me. I would never even have dreamed of one day becoming a religious! In my fondness for personal freedom I felt a certain dislike for the religious life. And yet, the good Lord did it!

With the fear of damnation he pushed me into the priesthood! Later he called me to head the Artigianelli Orphanage. Father Berizzi planted the seed and Father Reffo brought it to fruition. He advised me to start a religious Congregation, but I was not for it. Still, I consulted my confessor, Father Blengio. At first he wasn’t any more enthusiastic about it than I. Father Reffo continued to insist, my confessor, to my joy, telling me to wait some more. Since it was only a matter of yearly vows, he finally agreed.

I decided to consult my old confessor at the Saint Sulpice Seminary, Father Icard. I went to Paris, but he was away on vacation, so I went to where he was to see him. He advised me to follow the dictates of Divine Providence. In the seminary I had asked him about becoming a Sulpician and he had advised against it.

The approval given by Bishop Riccardi, Bishop Gastaldi and Bishop Galletti moved me to go ahead with plans for a religious Congregation. And here I am, thanks to God, a religious, bound to him by the three vows.

I remember that when I told Father Icard “…but God always chooses saints to found Congregations!” he responded, “…so there you have a good reason for becoming one!” But is it really true that all founders of religious Orders have been saints? It seems that they have, but while some of them were not always saintly at first, Saint Ignatius, Saint Augustine, Saint Jerome Emiliani, Saint Camillus de Lellis, even Saint Francis of Assisi, they all died as saints.

My Sins

J. B. de Saint Jure, in his book Le livre des Élus, ou Jésus Crucifié writes that Jesus was covered with confusion and infamy because of the sins of humanity when he saw himself overwhelmed by all the ugly impurities, by the profanations, sacrileges, blasphemies… “Confusion covered my face.” (Ps. 68,8).

Are these not the sins that I committed? Was I not therefore guilty of this internal martyrdom of Christ which was even greater than his external martyrdom?

A LOVE MYSTERY – A LOVE MIRACLE

“You called. You shouted. You overcame my deafness.”

“You called”

My Father and my God! “Like a lost sheep I had gone astray” (Ps. 119:176) and you came to seek “what was lost” (Mt. 18:11) . But how? When you sought the father of sinners in Eden he was hiding from your eyes. Yet like an afflicted parent you sought him and called him: “Adam, Adam, where are you?” (The voice of a father seeking his lost son.)

You called me by name also: “Leonard, Leonard, where are you?” And I was fleeing from your presence as from the enemy and avenger (Ps. 43:17), because I did not want to have anything to do with you. Yes, Great God, I did not want to have anything to do with you! I did not want to have anything to do with you! And you?

Like a scorned lover you went after me, searching for me, still raising your voice more and more with your invitations, your inspirations, your numerous graces. And I? I turned a deaf ear.

“You shouted”

Ah! Yes, you could have said, “I am weary with calling, my throat is parched: (Ps. 69:4). New inspirations, new graces, new remorses! But I was deaf: what can I say? I was turning a deaf ear to your calls. You could have said, “Your destruction, O Israel, comes from you” (Hos. 13:9).

“You overcame my deafness.”

But no, you made the final efforts to save me without violating my freedom. You appealed to fear. You opened hell to my eyes and you terrified me. I stopped at the edge of hell because of fear, not because of love for you. You finally overcame my deafness with the crackling of the infernal flames.

“I ran down to the gates of hell and you held me back from going in”.

What shall I do now?

“Thus will I bless you while I live.” (Ps. 63,5).

“I will sing forever the Lord’s mercies. (Ps. 89,2).

“I will remember my years in the sadness of my soul” (Is. 38,15).

“You have loosed my bonds. To you will I offer a sacrifice of thanksgiving” (Ps. 116: 16_17).

“I will never forget all you did for me” (Ps. 119: 93) .

“In you, O Lord, I take refuge, let me never be put to shame” (Ps. 31:2).

GOD SPEAKS TO ME

“Now judge between me and my vineyard: what more was there to do for my vineyard that I had not done” (Is. 5:3-4).

God:

“With an age-old love I have loved you, so I have kept my mercy toward you” (Jer. 31:3).

From all eternity I thought of you, I called you by name and decided to save you, to sanctify you, to eternally glorify you “because of the infinite love I bore you from all eternity.”

And when you were going to be born I looked at the face of the earth. It had 1.2 billion people; 5/6 of them were pagans or heretics; 1/6 of them, that is 250 million, were Catholics. (Note: a miscalculation, 1/6 would be 200 million). Very well, I wanted you to be born among this fortunate 1/6 Catholic population. I wanted you to receive a Catholic education and for this reason I gave you a very pious mother and a good Catholic father.

When you were 8 years old I chose a Catholic school for your education, a school directed by the Piarist Fathers (Scolopi), where you found very pious spiritual directors: Father Canata, Father Solari, etc. You went astray after a few years and formally forsook me, deliberately turning your back to me.

And I? I kept you alive in order to give you time to return to me. I kept your mother alive to call you back to the right path. I helped you choose school and classmates. With the fear of hell and using your weakness of regard for public opinion I dragged you to me and took you almost immediately into my sanctuary. And you, in my sanctuary, “in the holy place, in my house” gave yourself up to sloth, comforts, your own pleasures. But your lukewarmness did not sicken me and I chose you, “elegi te,” to be my priest.

On the day of your first Mass I made you taste the peace of a soul consecrated to me; you completely gave yourself to me. But very soon you fell back to your laxity and persevered in it for years in spite of my repeated calls, especially at annual retreats.

I called you to the seminary in Paris to shake you up. In the seminary (in Paris) you found examples, rules and a spiritual director. But the fruits were not tangible: the same languor and love for personal comforts and pleasure were there.

Then I called you to religious life and forced you, still reluctant, to enter the Arc of Salvation. Nonetheless you always showed cold-heartedness. You were living in a Catholic boarding school, you were the superior of the Congregation: all in vain. What was I to do?

I sent you serious illnesses, some very serious; these also had little effect. And thus you reached the maximum age of most people: 70 years (80 for the strong). You are now 68 years old. Only one person in your family reached a greater age, now you are the only one left from your family.

Your parents, brother, and sisters all of them went to their eternal reward: you are now on the edge of eternity and you are still the master of that eternity. What are you doing about it? Will you still continue to postpone your resolution and force me to finally pronounce:

“We have tried to heal Babylon, but she cannot be healed …leave her?” (Dt. 51:9).

Ah! No! “come on, beloved, do now what you can because you do not know when you will die, nor what will happen to you after death.” But “it will happen to you very soon,” therefore, “get up and start at once and tell yourself: now is the time to act; now is the time to repent; now is the time to fight.”

“Here I stand knocking at the door. If anyone hears me calling and opens the door, I will enter his house and have supper with him, and he with me. I will give the victor the right to sit with me on my throne, as I myself won the victory and took my seat beside my Father on his throne (Rev. 3:20ff).

Therefore: “Return to me and… I will receive you” (Jer. 3,1). “Why should you die, O house of Israel?” (Ez. 18:30 “Return to me and live” (Ez. 18:32).

“Return to me with your whole heart” (Jl 2:12).

“What answer shall I give you, my God and my all?”

“I said: now I start; this repentance is God’s work and Mary’s” (Ps. 77:11).

Confession during the illness of 1885

During my first attack of bronchitis, seeing myself in danger of death, I asked for Father Blengio. I made my confession as if it were my last one. I was moved when the confessor told me, “Yes, let us pray the good Lord saying “Have pity on me Lord, according to your great mercy. ” (Ps. 51,3)

The incomprehensible liberality of God’s gifts!

I know well that I should be the object of God’s condemnation, but I find instead that I am the object of his love and graces.

“…I will show favors to whom I will, I who grant mercy to whom I will.” (Ex. 33:19)

“I will show mercy to whomever I choose; I will have pity on whomever I wish.” (Rom 9:15)

“So it is not a question of man’s willing or doing but of God’s mercy. Scripture says to Pharaoh, ‘This is why I raised you up; that through you I might show my power, and my name might be proclaimed throughout all the earth.’ In other words, God has mercy on whom he wishes, and whom he wishes he makes obdurate.” (Rom 9:16-18).

See all of chapter nine of the letter to the Romans. Where sin has increased, “grace has far surpassed it.” (Rom 5:20)

Reflections – 1899

What is it that holds me back, what hinders my progress? Little things like a bit of laziness, love of comforts, gluttony, the will to have my way. And for these things I would risk going to hell? Eternal hell?

Why not make a decision, a resolution? My soul, what does it take to decide? Courage, my soul! “…neither will the wickedness that a man has done bring about his downfall on the day that he turns from his wickedness.” (Ez. 33:12)

[Note: in applying this to himself, Murialdo changed the word “wickedness” to “lukewarmness,” and underlined twice the words “on the day.”]

MY TWO WISHES

God’s Love

I would like to see the Congregation of Saint Joseph spread the knowledge (everywhere, but especially among its members) of the infinite, the real and personal love that God has for everyone and especially for his chosen ones: the priests and religious.

How many, even priests, know so very little about the love of God for us humans! We read books of piety, preach from the pulpit on the great love of God for humanity, but we do not reflect enough on the fact that it is right now, at this very moment, that God loves us so truly and dearly.

We have but a confused and obscure idea of the love that God has for people in general, and that comes from the faith that we have in our hearts. This feeling is not sufficient to inspire us in our love for him. But if we had a clear knowledge of this great truth, how much more would we love God! How true the prayer of Saint Augustine: “How I wish that I could know you, that I could love you…” How I wish that I could know you in all your perfections, know you in the love you have for me! Isn’t it true that we cannot help but love those who love us? We love even a dog that loves us.

We should study this a little better; we should convince ourselves that it is a matter of faith: “and we believed and realized the love that God has for us. ..God is love. God who loves everyone.” (1 Jn 4:16).

Holy Scripture, the Church, the saints, and even our intellects aided by theological teachings, impart this comforting truth to us. We should learn it well; the greatness, the infinity of the love of God and Jesus Christ, in order to “know the length, the breadth and the height of the love of Jesus” (Eph. 3:18_19).

We should study carefully the love that God has for sinners as long as they exist on this earth. As Saint Augustine said, “If God did not love sinners, he would not have come down from heaven.” And Jesus: “I did not come for the righteous but for the sinner.” (Lk 5:32)

God so loved the world that he gave us his only begotten Son. God’s love is shown especially to us, for even though we are sinners, we have been reconciled to him through the death of his Son.

“There is no greater love than that of him who gives his life for a friend” and Jesus gave his life for sinners”. (Jn. 15:13).

“Father forgive them…” (Lk 23:34)

Jesus has the same love for everyone, the love that he showed on the cross. “God is love. As God is everywhere and has always been, so is his mercy. Christ yesterday, and today, and always.” (Heb. 13:8)

It would be helpful to study answers to the following objections:

1. “Equally odious to God are the evildoer and his evil deed.” (Wis. 14:9)

The literal meaning is that God detests idols and idol makers: these he hates because they work against him, because they want to be idolaters, sinners, just as elsewhere it is written that God detests and hates sinners, but only because they want to remain sinners. But he really always loves them:

a. as the work of his hands;

b. as being made in his own image;

c. as being ransomed by the blood of Christ.

2. “God does not listen to the sinner.” (Jn. 9:31)

This was the mistake made by the man who was born blind. God does not heed the requests of one who wants to persist in sin, but “the one who comes to me I will not reject …Come to me you who labor… Here am I at your door, knocking…” (Jn. 6:37; Mt. 11:28; Rev. 3:20)

3. Abandonment by God.

It is only a relative abandonment, a diminishing of grace. Total and complete abandonment exists only on our part. As long as we are on this earth, we must have hope as well as faith and charity. Now, if God totally abandoned us, the sinner could not be held responsible for virtues that he cannot possess. God still loves humanity as the work of his hands, created in his own image and ever capable of eternal life.

We should study, and this is even more difficult, how God loves each one according to his merits, as Father Thomas of Jesus tells us, in the “Spiritual Advice” he gave as a preface to the book The Sufferings of Our Lord Jesus Christ. Father Huby, in his book Considerations upon Divine Love, writes on page four: “God loves me. This is true. God loves me! How fortunate I am! What a consolation!”

And he loves me with a love that is so great, so perfect that it is as infinite and eternal as he is; for there is nothing equal to God; there is nothing uneven in him; there is no more or less; all that is in God is God: as great, immense, eternal, infinite as God himself is. How great is God’s love for me! And I, what kind of love should I have for him? I should love him with an infinite love. But I cannot have a love that is so great; my heart is incapable of it.

But I will love you, O God, with my whole being. You love me with your whole being, and I will love you with mine. You are infinite, and I am so small and so limited, but you are pleased with one who gives all that he can: and so I give you my all, O God!

Devotion to Mary.

The second great teaching that I would like for the Congregation of Saint Joseph to spread is that of Alphonsus M. Liguori on devotion to Mary.

As to whether this “proper,” let us consider. The words “He wanted us to have everything through Mary” come from Saint Bernard; they are not a matter of faith. In his book The Glories of Mary, Saint Liguori sustains and defends this truth very ably, and even Bossuet, who is certainly not a “fanatic,” follows it. At the Seminary of Saint Sulpice, M. Thibaud (the younger) said, in a talk about devotion to the Blessed Mother, that Monsignor Bossuet, on the authority of the gospel, declares anathema him who would deny that all graces come through Mary.

The prayer on the feast of our Lady of Good Counsel says: “Lord Jesus Christ, in your admirable Providence, you willed that all graces come to us through Mary. Through her intercession…”

Pope Leo XIII, in his encyclical on the Rosary in 1894, stresses the same thing. See also the authors and other reasons cited by Saint Liguori in his book The Glories of Mary.If it were truly a part of our belief, what a sense of thanksgiving this doctrine would arouse in us toward Mary for all the material and spiritual graces we have received from God! And what confidence in her for our future! If we could preach about her, what confidence we would have in her! And especially how thankful we would be knowing that we are still on this earth and not in hell because Mary, our Mother, has obtained this grace for us!

Special Graces Received From God

1828: born in a Catholic country; wise father, pious mother, good city (Turin), good family.

1836: education in a good Catholic school.

1843: personal conversion; Father Pullini; fear of hell; the idea of becoming a CapuchinFather Renaldi.

1843: choosing to take a course of history in order to keep busy and avoid bad companions.

1845: called by God to the priesthood. “Ego elegi te.”

1851: ordained a priest. “Alter Christus, terrenus Deus.” Spiritual retreat. Pilgrimages.

1856: youth ministry in youth centers.

1866: postgraduate work in the Seminary of Saint Sulpice in Paris.

1867: began work at the Artigianelli orphanage.

1873: religious in the Congregation of Saint Joseph; superior of the Congregation and of the school.

1885: first attack of bronchitis, January 1 to February 17.

1887: second bout of bronchitis, March 17 to March 23.

1888: third bronchitis, January 28 to March 10; fourth, November 17 to December 4.

1899: fifth bronchitis attack, March 11 to April 20.

1891: sixth bronchitis, March 7 to March 27.

1891: spiritual retreat.

1892: final (?) illness, January 2 to February 7.

1893: eighth illness, April 17 to …

Masses: 14,500

Communions: 15,500

Confessions: 2,500

Many, many good and pious books

So many good inspirations

So many good examples from saintly priests.

To detach me from the world: poor health, death of parents, shortage of money, loss of reputation with the bankruptcy of the printing shop.

My Penance

From the book Délices des âmes pieuses:

1. Penance is necessary after one has sinned. Sin cannot be atoned except by penance. Penance is painful but useful because of its effects: it takes us to God, to his Heart, to his mercies.

2. Penance should be proportional to the seriousness of the sin. The more the sins were grave and numerous, the more severe the penance should be. If one committed grave sins, if the heart reveled in disordered desires, if one abused of precious graces, if one was negligent of the sacraments and perhaps even profaned them …what an offense to you, my God! What penance one must make! One mortal sin alone can deserve hell, how can one make adequate penance? What would become of us without your merits and atonement, O adorable Savior?


Facciata della chiesa di san Dalmazzo a Torino, in via Garibaldi.

Church of Saint Dalmatius in Turin (Italy) - Nave

Saint Dalmazzo Church in Turin

When I enter your temple, O God, I experience a great feeling of peace and of love. Everything here speaks of love, of that love that you had and still have for me, and of that love that I owe to you.

There is the font where I became your son through baptism…

I go in a few steps and there I see the confessional where as a boy I was absolved by Father Pullini. It was there in 1843 when I came back from the school in Savona like a prodigal son loaded with sins that I came to say: “Father, I have sinned against heaven and against you.” (Lk. 15:18) You opened your paternal heart to my prayer and took possession of a soul destined to be your temple but which had for so long been the dwelling place of demons. How

I felt your infinite mercy then! What shall I give back to the Lord? (Ps. 115:12)

Further on ahead is the pulpit. It was from there that you made me feel the call to the religious life. My first idea was to become a Capuchin, but Father Renaldi advised the priesthood.

From there, Lord, you took me step by step until I became a religious.

Ahead and to the left is the chapel of the Blessed Virgin of Loreto. She is your mother that you have given to us, “the Mother of Hope and of Love”.

She freed me from a heavy cross, and did so as soon as I had recourse to her. The grace that she obtained for me was this: I would have gone crazy in my sinfulness if she had not helped me! “I will sing forever the mercies of Mary.”

Chiesa-Santa Chiara, Torino


Church of Saint Claire or of the Visitation in Turin

How I love the little church of the Visitation.

It was there that in 1845 I was invested with the cassock by Father Pullini. My whole family was there, especially my mother. No one, except Father Pullini, knew of my sinful past. But to the angels in heaven and to Jesus it was a grand spectacle of the infinite mercy of God. Just two years back this 15 year old boy was a great sinner, but now…

If only after my conversion I had been fervent, penitent, generous with God like Mary Magdalene, like Saint Augustine, like countless converted sinners, then God’s mercy to me would not have been so surprising.

But you know, O Lord, what my life was like after what I like to call my “conversion”: a life of ease and comfort, without penance and without fervor, to the extent that I really don’t know whether it is less loathsome to live such a life of ingratitude than a life spent in sensuality and impiety.

SOURCE : https://catholicsaints.info/spiritual-testament-of-saint-leonard-murialdo/

San Leonardo Murialdo, presbitero italiano, fondatore della Congregazione di San Giuseppe. È considerato uno dei santi sociali torinesi.


San Leonardo Murialdo Sacerdote


Torino, 26 ottobre 1828 - 30 marzo 1900

Leonardo Murialdo nasce a Torino il 26 ottobre 1828 da una famiglia borghese. Studia dai padri Scolopi di Savona e alla Regia Università di Torino laureandosi in Teologia. Viene ordinato sacerdote nel 1851 e dedica i primi 14 anni del suo ministero ai giovani torinesi nell'oratorio di San Luigi a Porta Nuova. Nel 1867 fonda la confraternita laicale di San Giuseppe per aiutare i ragazzi poveri e abbandonati. Nel 1871 dà vita all'Unione operai cattolici di cui diventa successivamente assistente ecclesiastico. È anche il fondatore dell'Associazione della Buona stampa e tra gli ideatori del giornale «La voce dell'operaio». Viaggia spesso nel Sud Italia per conoscere le realtà assistenziali delle altre città. Muore nel capoluogo piemontese, colpito dalla polmonite, il 30 marzo 1900. Viene beatificato da Paolo VI nel 1963 e canonizzato nel 1970. (Avvenire)

Etimologia: Leonardo = forte come leone, dal latino e dal tedesco

Martirologio Romano: A Torino, san Leonardo Murialdo, sacerdote, che fondò la Pia Società di San Giuseppe, perché i bambini abbandonati potessero fare l’esperienza della fede e della carità cristiana.

Leonardo Murialdo nacque il 26 ottobre 1828 nel cuore di Torino, in una famiglia benestante che contava ben nove figli. Orfano di padre a cinque anni, crebbe in un contesto familiare cristianamente impegnato, nonostante l’acceso anticlericalismo di quei tempi. La sofferenza per la mancanza del padre gli procurò una grande sensibilità che tramutò, una volta sacerdote, in paternità spirituale per i più giovani. Nadino, come veniva chiamato, ricevuta in casa una prima istruzione, entrò nel 1836 col fratello Ernesto nel Collegio degli Scolopi di Savona dove ricevette una formazione umana e religiosa che gli sarà fondamentale per tutta la vita. Sentì in quegli anni la chiamata al sacerdozio, contrastata però da una grave crisi personale. Tornato a Torino, nel 1845 si iscrisse alla facoltà teologica dell’Università come chierico esterno, secondo l’uso di quei tempi per gli appartenenti alle famiglie agiate. Persa la madre un anno prima di laurearsi, venne ordinato prete il 20 settembre 1851 nella chiesa della Visitazione.

Il giovane Don Murialdo iniziò subito il suo apostolato nel povero quartiere Vanchiglia presso l’Oratorio dell’Angelo Custode, fondato una decina d’anni prima dal santo sacerdote Giovanni Cocchi e diretto dal cugino Teologo Roberto Murialdo. Era il primo oratorio della città. Le miserie cui provvedere erano innumerevoli, capitò pure che genitori morenti affidassero al giovane prete i figli perché li crescesse.
Un giorno, incontrato uno spazzacamino disperato, lo ospitò in casa propria. La Torino dell’Ottocento, negli anni del Risorgimento, vide intrecciarsi le vicende dei suoi santi e due apostoli della gioventù come Don Bosco e Don Murialdo non potevano non incontrarsi. Nel 1857 il santo di Valdocco incaricò Don Leonardo della direzione dell’Oratorio di S. Luigi, presso la Stazione di Porta Nuova. 

Nel 1865 il Murialdo avvertì la necessità di approfondire gli studi di teologia morale e di diritto canonico e andò a Parigi, al seminario di Saint Sulpice, entrando in contatto con le realtà educative e sociali della capitale francese, tra cui le Conferenze di S. Vincenzo de’ Paoli. Soggiornò poi brevemente anche a Londra. In un discorso di quell’anno tenuto ad una Conferenza di S. Vincenzo disse: “Il laico, di qualsiasi ceto sociale, può essere oggi un apostolo non meno del prete e, per alcuni ambienti, più del prete”. 

Tornò a Torino nel 1866 e gli fu proposta la direzione del Collegio Artigianelli, dove i giovani venivano istruiti e preparati a un mestiere. Sarà il maggiore impegno della sua vita, che porterà avanti per trentaquattro anni a costo di enormi sacrifici. L’anno successivo, con alcuni collaboratori, tra cui il Servo di Dio Don Eugenio Reffo, Leonardo Murialdo diede inizio alla Confraternita laicale di San Giuseppe. Lo scopo era di aiutare la gioventù povera e abbandonata, non pensando solo ai bisogni del momento, ma guardando alle necessità future. Per lo stesso motivo nel 1870 assunse la direzione dell’Oratorio di San Martino. 

Il mondo operaio costituiva l’altra emergenza sociale cui provvedere. San Leonardo rispose anche in questo caso in modo lungimirante, puntando a formare tra gli operai un senso di mutua solidarietà che li rendesse coscienti dei propri diritti. Si impegnò per i disoccupati, per le donne e i ragazzi che lavoravano in fabbrica, organizzando l’Unione degli Operai Cattolici (1871) di cui fu poi assistente ecclesiastico. Nello stesso anno fu tra i promotori delle biblioteche popolari cattoliche. Fondò l’Associazione della Buona Stampa e nel 1876 fu tra gli ideatori, con il Venerabile Paolo Pio Perazzo, del giornale “La Voce dell’Operaio”, che oggi è il settimanale diocesano “La Voce del Popolo”. Viaggiò spesso nel Sud d’Italia per conoscere le realtà assistenziali delle altre città. Il 19 marzo 1873, festa del Santo Patriarca di cui era grande devoto, fondò la Pia Società Torinese di San Giuseppe. 

Nonostante la mole enorme di iniziative era un prete semplice, gioioso nella sua missione. Basta leggere alcune frasi tratte dai suoi scritti: “Dio mi ama. Che gioia! Che consolazione! Dio mi ama di amore eterno, personale, gratuito, infinito e misericordioso. Dio mi ama. Egli non si dimentica mai, mi segue e mi guida sempre. Lasciamoci amare da Dio!”. In un altro scritto compendia le verità cristiane con “I tre miracoli dell'amore di Dio. Il Presepio con Gesù bambino: egli ci insegna umiltà, povertà, rassegnazione. Il Calvario con Gesù crocifisso: è cattedra che insegna le grandi verità dell'amore di Dio per gli uomini e dell'amore degli uomini per Dio. L'Eucarestia con Gesù sacramento: è la perfezione dell'amore; Gesù viene a noi, ci ama, si unisce a noi”. 

Nel 1877 si ammalò gravemente ma Don Bosco gli assicurò che la sua vita sarebbe stata ancora lunga. E così fu. L’anno dopo fondò una colonia agricola a Rivoli per giovani, cui fecero seguito altre istituzioni simili in vari paesi del Piemonte. Nel 1883 estese il raggio d’azione della Congregazione oltre i confini regionali, chiamando alla collaborazione diretta quanti si erano formati nelle sue istituzioni. Suo grande assillo fu sempre la pesante situazione debitoria del Collegio cui fece fronte, a volte, di tasca propria. Il figlio della borghesia amico dei poveri organizzò pure collette davanti al celebre Santuario della Consolata. 

Infaticabile, partecipò a molti congressi e alcune sue iniziative furono le prime, nel loro genere, in Italia. Promosse un Ufficio di Collocamento cattolico (1876) e inaugurò una Casa-Famiglia per operai (1878). Fondò una Cassa di Mutuo soccorso (1879), un dopolavoro (1878), l'Opera dei Catechismi serali per giovani operai (1880), la Lega del Lavoro (1899). Nel 1892 scrisse al sindaco per denunciare lo sfruttamento dei giovani lavoratori, presentando un progetto di riforma che prevedeva l’obbligo scolastico fino ai quattordici anni, l’abolizione del lavoro notturno, il riposo festivo, la giornata lavorativa di otto ore. 

Un’attività intensa come quella del Murialdo trovava forza nella preghiera e nella consapevolezza di essere amati da Dio. Scrisse: “l’uomo che prega è il più potente del mondo”, “la preghiera è l'anima e la forza dell'uomo. Sia fatta con umiltà, confidenza, perseveranza. Non basta, però, pregare, bisogna pregare bene, cioè con il cuore”, “Carità è guardare e dire il bello di ognuno, perdonare di cuore, avere serenità di volto, affabilità, dolcezza. Come senza fede non si piace a Dio, così senza dolcezza non si piace al prossimo”. Fu grande devoto della Madonna: “Maria, Madre nostra, è la più amante, la più affettuosa delle madri. E' madre di Dio, quindi ottiene tutto. E' madre nostra, quindi non ci nega niente. E' madre di misericordia: gettiamoci nelle sue braccia”. Nel Testamento Spirituale parla di un Dio "così buono, così paziente, così generoso". Possediamo un ricco epistolario che è una fonte preziosa per conoscere l’attività degli Artigianelli, le continue preoccupazioni economiche affrontate con una grande fiducia nella Provvidenza di Dio, i contatti con molte personalità italiane e straniere.
Amò intensamente la sua città: “Quanto sono riconoscente a Dio di avermi fatto nascere in Italia, a Torino, nella città del Santo Sacramento, della Consolata, nella città di tante opere benefiche, [...]. Quanto ti amo mia Torino”. Nessuna opera benefica della città di quei decenni se non ebbe dal Murialdo l’iniziativa, vide almeno il suo sostegno. Per estrazione sociale e per preparazione avrebbe potuto intraprendere una carriera ecclesiastica invidiabile, ma preferì aiutare i poveri, incarnando perfettamente lo spirito della “Rerum novarum” di Papa Leone XIII. 

S. Leonardo Murialdo morì, a causa di una polmonite, il mattino del 30 marzo 1900. Sepolto nel Cimitero Generale, il corpo fu in seguito trasferito nella parrocchia di Santa Barbara. Dal 1971, un anno dopo la canonizzazione, è venerato nel monumentale Santuario della Madonna della Salute in Borgo Vittoria. La festa nell’Ordine è fissata al 18 maggio e in tale data ne fanno memoria anche la diocesi di Torino e la congregazione dei salesiani. I Giuseppini e le suore Murialdine, nate alcuni decenni dopo la sua morte, vivono il suo carisma in varie parti d’Italia e del mondo.

Autore:
Daniele Bolognini

Note: La data di culto è il 30 marzo mentre la festa nell’Ordine è fissata al 18 maggio e in tale data ne fanno memoria anche la diocesi di Torino e la congregazione dei salesiani.


La tomba di san Leonardo Murialdo nella Chiesa della Salute a Torino sormontata da una grande vetrata poilicroma.


BENEDETTO XVI

UDIENZA GENERALE

Piazza San Pietro

Mercoledì, 28 aprile 2010  

San Leonardo Murialdo e San Giuseppe Benedetto Cottolengo


Cari fratelli e sorelle,

ci stiamo avviando verso la conclusione dell’Anno Sacerdotale e, in questo ultimo mercoledì di aprile, vorrei parlare di due santi Sacerdoti esemplari nella loro donazione a Dio e nella testimonianza di carità, vissuta nella Chiesa e per la Chiesa, verso i fratelli più bisognosi: san Leonardo Murialdo e san Giuseppe Benedetto Cottolengo. Del primo ricordiamo i 110 anni dalla morte e i 40 anni dalla canonizzazione; del secondo sono iniziate le celebrazioni per il 2° centenario di Ordinazione sacerdotale.

Il Murialdo nacque a Torino il 26 ottobre 1828: è la Torino di san Giovanni Bosco, dello stesso san Giuseppe Cottolengo, terra fecondata da tanti esempi di santità di fedeli laici e di sacerdoti. Leonardo è l’ottavo figlio di una famiglia semplice. Da bambino, insieme con il fratello, entrò nel collegio dei Padri Scolopi di Savona per il corso elementare, le scuole medie e il corso superiore; vi trovò educatori preparati, in un clima di religiosità fondato su una seria catechesi, con pratiche di pietà regolari. Durante l’adolescenza visse, però, una profonda crisi esistenziale e spirituale che lo portò ad anticipare il ritorno in famiglia e a concludere gli studi a Torino, iscrivendosi al biennio di filosofia. Il “ritorno alla luce” avvenne - come egli racconta - dopo qualche mese, con la grazia di una confessione generale, nella quale riscoprì l’immensa misericordia di Dio; maturò, allora, a 17 anni, la decisione di farsi sacerdote, come riposta d’amore a Dio che lo aveva afferrato con il suo amore. Venne ordinato il 20 settembre 1851. Proprio in quel periodo, come catechista dell’Oratorio dell’Angelo Custode, fu conosciuto ed apprezzato da Don Bosco, il quale lo convinse ad accettare la direzione del nuovo Oratorio di San Luigi a Porta Nuova che tenne fino al 1865. Lì venne in contatto anche con i gravi problemi dei ceti più poveri, ne visitò le case, maturando una profonda sensibilità sociale, educativa ed apostolica che lo portò poi a dedicarsi autonomamente a molteplici iniziative in favore della gioventù. Catechesi, scuola, attività ricreative furono i fondamenti del suo metodo educativo in Oratorio. Sempre Don Bosco lo volle con sé in occasione dell’Udienza concessagli dal beato Pio IX nel 1858.

Nel 1873 fondò la Congregazione di San Giuseppe, il cui fine apostolico fu, fin dall’inizio, la formazione della gioventù, specialmente quella più povera e abbandonata. L’ambiente torinese del tempo fu segnato dall’intenso fiorire di opere e di attività caritative promosse dal Murialdo fino alla sua morte, avvenuta il 30 marzo del 1900.

Mi piace sottolineare che il nucleo centrale della spiritualità del Murialdo è la convinzione dell’amore misericordioso di Dio: un Padre sempre buono, paziente e generoso, che rivela la grandezza e l’immensità della sua misericordia con il perdono. Questa realtà san Leonardo la sperimentò a livello non intellettuale, ma esistenziale, mediante l’incontro vivo con il Signore. Egli si considerò sempre un uomo graziato da Dio misericordioso: per questo visse il senso gioioso della gratitudine al Signore, la serena consapevolezza del proprio limite, il desiderio ardente di penitenza, l’impegno costante e generoso di conversione. Egli vedeva tutta la sua esistenza non solo illuminata, guidata, sorretta da questo amore, ma continuamente immersa nell’infinita misericordia di Dio. Scrisse nel suo Testamento spirituale: “La tua misericordia mi circonda, o Signore… Come Dio è sempre ed ovunque, così è sempre ed ovunque amore, è sempre ed ovunque misericordia”. Ricordando il momento di crisi avuto in giovinezza, annotava: “Ecco che il buon Dio voleva far risplendere ancora la sua bontà e generosità in modo del tutto singolare. Non soltanto egli mi ammise di nuovo alla sua amicizia, ma mi chiamò ad una scelta di predilezione: mi chiamò al sacerdozio, e questo solo pochi mesi dopo il mio ritorno a lui”. San Leonardo visse perciò la vocazione sacerdotale come dono gratuito della misericordia di Dio con senso di riconoscenza, gioia e amore. Scrisse ancora: “Dio ha scelto me! Egli mi ha chiamato, mi ha perfino forzato all’onore, alla gloria, alla felicità ineffabile di essere suo ministro, di essere «un altro Cristo» … E dove stavo io quando mi hai cercato, mio Dio? Nel fondo dell’abisso! Io ero là, e là Dio venne a cercarmi; là egli mi fece intendere la sua voce…”.

Sottolineando la grandezza della missione del sacerdote che deve “continuare l’opera della redenzione, la grande opera di Gesù Cristo, l’opera del Salvatore del mondo”, cioè quella di “salvare le anime”, san Leonardo ricordava sempre a se stesso e ai confratelli la responsabilità di una vita coerente con il sacramento ricevuto. Amore di Dio e amore a Dio: fu questa la forza del suo cammino di santità, la legge del suo sacerdozio, il significato più profondo del suo apostolato tra i giovani poveri e la fonte della sua preghiera. San Leonardo Murialdo si è abbandonato con fiducia alla Provvidenza, compiendo generosamente la volontà divina, nel contatto con Dio e dedicandosi ai giovani poveri. In questo modo egli ha unito il silenzio contemplativo con l’ardore instancabile dell’azione, la fedeltà ai doveri di ogni giorno con la genialità delle iniziative, la forza nelle difficoltà con la serenità dello spirito. Questa è la sua strada di santità per vivere il comandamento dell’amore, verso Dio e verso il prossimo.

Con lo stesso spirito di carità è vissuto, quarant’anni prima del Murialdo, san Giuseppe Benedetto Cottolengo, fondatore dell’opera da lui stesso denominata “Piccola Casa della Divina Provvidenza” e chiamata oggi anche “Cottolengo”. Domenica prossima, nella mia Visita pastorale a Torino, avrò modo di venerare le spoglie di questo Santo e di incontrare gli ospiti della “Piccola Casa”.

Giuseppe Benedetto Cottolengo nacque a Bra, cittadina della provincia di Cuneo, il 3 maggio 1786. Primogenito di 12 figli, di cui 6 morirono in tenera età, mostrò fin da fanciullo grande sensibilità verso i poveri. Abbracciò la via del sacerdozio, imitato anche da due fratelli. Gli anni della sua giovinezza furono quelli dell’avventura napoleonica e dei conseguenti disagi in campo religioso e sociale. Il Cottolengo divenne un buon sacerdote, ricercato da molti penitenti e, nella Torino di quel tempo, predicatore di esercizi spirituali e conferenze presso gli studenti universitari, dove riscuoteva sempre un notevole successo. All’età di 32 anni, venne nominato canonico della Santissima Trinità, una congregazione di sacerdoti che aveva il compito di officiare nella Chiesa del Corpus Domini e di dare decoro alle cerimonie religiose della città, ma in quella sistemazione egli si sentiva inquieto. Dio lo stava preparando ad una missione particolare, e, proprio con un incontro inaspettato e decisivo, gli fece capire quale sarebbe stato il suo futuro destino nell’esercizio del ministero.

Il Signore pone sempre dei segni sul nostro cammino per guidarci secondo la sua volontà al nostro vero bene. Per il Cottolengo questo avvenne, in modo drammatico, la domenica mattina del 2 settembre 1827. Proveniente da Milano giunse a Torino la diligenza, affollata come non mai, dove si trovava stipata un’intera famiglia francese in cui la moglie, con cinque bambini, era in stato di gravidanza avanzata e con la febbre alta. Dopo aver vagato per vari ospedali, quella famiglia trovò alloggio in un dormitorio pubblico, ma la situazione per la donna andò aggravandosi e alcuni si misero alla ricerca di un prete. Per un misterioso disegno incrociarono il Cottolengo, e fu proprio lui, con il cuore pesante e oppresso, ad accompagnare alla morte questa giovane madre, fra lo strazio dell’intera famiglia. Dopo aver assolto questo doloroso compito, con la sofferenza nel cuore, si recò davanti al Santissimo Sacramento e pregò: “Mio Dio, perchè? Perchè mi hai voluto testimone? Cosa vuoi da me? Bisogna fare qualcosa!”. Rialzatosi, fece suonare tutte le campane, accendere le candele, e accogliendo i curiosi in chiesa disse: “La grazia è fatta! La grazia è fatta!”. Da quel momento il Cottolengo fu trasformato: tutte le sue capacità, specialmente la sua abilità economica e organizzativa, furono utilizzate per dare vita ad iniziative a sostegno dei più bisognosi.

Egli seppe coinvolgere nella sua impresa decine e decine di collaboratori e volontari. Spostandosi verso la periferia di Torino per espandere la sua opera, creò una sorta di villaggio, nel quale ad ogni edificio che riuscì a costruire assegnò un nome significativo: “casa della fede”, “casa della speranza”, “casa della carità”. Mise in atto lo stile delle “famiglie”, costituendo delle vere e proprie comunità di persone, volontari e volontarie, uomini e donne, religiosi e laici, uniti per affrontare e superare insieme le difficoltà che si presentavano. Ognuno in quella Piccola Casa della Divina Provvidenza aveva un compito preciso: chi lavorava, chi pregava, chi serviva, chi istruiva, chi amministrava. Sani e ammalati condividevano tutti lo stesso peso del quotidiano. Anche la vita religiosa si specificò nel tempo, secondo i bisogni e le esigenze particolari. Pensò anche ad un proprio seminario, per una formazione specifica dei sacerdoti dell’Opera. Fu sempre pronto a seguire e a servire la Divina Provvidenza, mai ad interrogarla. Diceva: “Io sono un buono a nulla e non so neppure cosa mi faccio. La Divina Provvidenza però sa certamente ciò che vuole. A me tocca solo assecondarla. Avanti in Domino”. Per i suoi poveri e i più bisognosi, si definirà sempre “il manovale della Divina Provvidenza”.

Accanto alle piccole cittadelle volle fondare anche cinque monasteri di suore contemplative e uno di eremiti, e li considerò tra le realizzazioni più importanti: una sorta di “cuore” che doveva battere per tutta l’Opera. Morì il 30 aprile 1842, pronunciando queste parole: “Misericordia, Domine; Misericordia, Domine. Buona e Santa Provvidenza… Vergine Santa, ora tocca a Voi”. La sua vita, come scrisse un giornale del tempo, era stata tutta “un’intensa giornata d’amore”.

Cari amici, questi due santi Sacerdoti, dei quali ho presentato qualche tratto, hanno vissuto il loro ministero nel dono totale della vita ai più poveri, ai più bisognosi, agli ultimi, trovando sempre la radice profonda, la fonte inesauribile della loro azione nel rapporto con Dio, attingendo dal suo amore, nella profonda convinzione che non è possibile esercitare la carità senza vivere in Cristo e nella Chiesa. La loro intercessione e il loro esempio continuino ad illuminare il ministero di tanti sacerdoti che si spendono con generosità per Dio e per il gregge loro affidato, e aiutino ciascuno a donarsi con gioia e generosità a Dio e al prossimo.

Saluti:

Je salue les pèlerins francophones, en particulier, les jeunes, les étudiants et les servants d’autel présents, ainsi que l’Evêque de Pontoise qui accompagne un groupe paroissial. Je salue cordialement les séminaristes venus du Liban! Je n’oublie pas les Assomptionistes qui fêtent le 200ème anniversaire de la naissance de leur fondateur! Que Dieu vous bénisse et bon pèlerinage à tous!

I offer a most cordial welcome to the ecumenical delegations from the Lutheran Church of Norway and from the Church of England. My warm greeting also goes to the group of Jewish leaders visiting the Vatican with the Pave the Way Foundation. Upon all the English-speaking visitors and pilgrims present at today’s Audience, especially those from England, Scotland, Norway, Indonesia and the United States of America I invoke Almighty God’s blessings of joy and peace!

Ein herzliches Grüß Gott sage ich allen Pilgern und Besuchern aus den Ländern deutscher Sprache. Ich heiße hier besonders die Mitglieder des Bundes katholischer Unternehmer sowie die Priester aus der Diözese Feldkirch mit ihrem Bischof Dr. Elmar Fischer willkommen. Das leuchtende Beispiel der heiligen Leonardo Murialdo und Giuseppe Benedetto Cottolengo zeigt uns, daß wir nur dann wirklich Werkzeuge der barmherzigen Liebe Gottes sein können, wenn wir in Christus und in der Kirche leben. Der Heilige Geist erfülle eure Herzen mit seiner Gnade!

Saludo con afecto a los peregrinos de lengua española, de modo particular a los miembros de la Congregación fundada por el Beato José Tous y Soler, acompañados por el Cardenal Antonio Cañizares y Monseñor Marcelo Arturo González, Obispo de Santa Clara, así como a los fieles venidos de España, México y otros países latinoamericanos. Inspirados por el ejemplo de los santos pastores, os invito a todos a seguir rezando por los sacerdotes, para que continúen entregándose con alegría y fidelidad en el cumplimiento de la misión que se les ha confiado. Muchas gracias.

Uma saudação cordial aos peregrinos vindos do Brasil e demais países de língua portuguesa, contando com as vossas orações por todos os sacerdotes para que se dediquem sempre com mais generosidade a Deus e ao rebanho a eles confiado. E que Deus vos abençoe a vós e as vossas famílias. Ide em paz!

Saluto in lingua polacca:

Pozdrawiam przybyłych na audiencję Polaków. W sobotę przypada wspomnienie św. Józefa Rzemieślnika, opiekuna świętej Rodziny, patrona ludzi, którzy własną pracą zdobywają środki do życia. Niech ten dzień będzie okazją do pogłębienia refleksji nad sensem pracy, nad jej właściwym miejscem w życiu rodzin. Was tu obecnych i wszystkich ludzi pracy polecam opiece świętego Józefa. Niech będzie pochwalony Jezus Chrystus.

Traduzione italiana:

Saluto i polacchi giunti per quest’udienza. Sabato ricorre la memoria di San Giuseppe lavoratore, custode della Santa Famiglia e patrono degli uomini che con il proprio lavoro conquistano i mezzi per vivere. Che questa giornata sia un occasione per approfondire la riflessione sul senso del lavoro e sul posto adeguato di esso nella vita delle famiglie. Affido voi qui presenti e tutti lavoratori alla protezione di San Giuseppe. Sia lodato Gesù Cristo.

Saluto in lingua croata:

S velikom uskrsnom radošću pozdravljam sve hrvatske hodočasnike, a na poseban način vjernike iz Splita! Isus Krist - Dobri Pastir, nas poziva da ga slijedimo. Dok ovim hodočašćem potvrđujete svoju vjernost Njemu i Crkvi, potičem vas da molite za vaše svećenike kao i za nova duhovna zvanja u vašem narodu. Hvaljen Isus i Marija!

Traduzione italiana:

Nel clima della gioia pasquale saluto tutti i pellegrini Croati, in modo particolare quelli provenienti da Split. Gesù Cristo, il Buon Pastore, ci ha chiamato a seguirLo. Mentre con questo pellegrinaggio confermate la vostra fedeltà a Lui ed alla Chiesa, vi incoraggio a pregare per i vostri sacerdoti come pure per le nuove vocazioni al sacerdozio ed alla vita consacrata tra il vostro popolo. Siano lodati Gesù e Maria!

Saluto in lingua slovacca:

S láskou pozdravujem pútnikov zo Slovenska, osobitne z farností Rožňava a Trebišov.

Bratia a sestry, minulú nedeľu sme slávili Deň modlitby za duchovné povolania. Proste Krista - Dobrého Pastiera, aby stále posielal nových pracovníkov do svojej služby.
Zo srdca vás žehnám.

Pochválený buď Ježiš Kristus!

Traduzione italiana:

Saluto con affetto i pellegrini provenienti dalla Slovacchia, particolarmente quelli dalle parrocchie di Rožňava e Trebišov.

Fratelli e sorelle, domenica scorsa abbiamo celebrato la Giornata di preghiera per le Vocazioni. Domandate a Cristo – Buon Pastore di mandare sempre nuovi operai al suo servizio.

Di cuore vi benedico.

Sia lodato Gesù Cristo!

Saluto in lingua slovena: .

Lepo pozdravljam številne romarje iz Slovenije! Ko je vstali Zveličar odhajal k Očetu, nam je obljubil Svetega Duha kot pomočnika in vodnika. Naj vam On nakloni obilo svojih darov, vi pa radi sledite Njegovim navdihom, da boste v veri in krščanskem upanju prinašali obilne sadove ljubezni. Naj bo z vami moj blagoslov!

Traduzione italiana:

Rivolgo un cordiale saluto ai numerosi pellegrini provenienti dalla Slovenia! Quando il Cristo Risorto stava per tornare al Padre, ci ha promesso l’aiuto e la guida dello Spirito Santo. Sia Lui a colmarvi dei Suoi doni, e voi seguite volentieri le Sue ispirazioni affinché nella fede e nella speranza cristiana, possiate portare frutti abbondanti del vostro amore. Vi accompagni la mia benedizione!

* * *

Rivolgo un cordiale benvenuto ai pellegrini di lingua italiana. In particolare, saluto i partecipanti al pellegrinaggio promosso nel 110° anniversario della morte di san Leonardo Murialdo, e formulo cordiali voti affinché questa ricorrenza susciti un rinnovato impegno a testimoniare il carisma donato dallo Spirito a questo grande maestro della carità. Saluto i seminaristi di Bologna e di Macerata, come pure quelli dell’Istituto Missionari Oblati di Maria Immacolata; cari amici, preparatevi con serietà e impegno per essere apostoli di Cristo al servizio del Vangelo. Saluto i fedeli della parrocchia Cuore Immacolato di Maria, in Vigevano ed auspico che la loro comunità parrocchiale sia sempre più un luogo privilegiato di profonda formazione spirituale. Saluto i partecipanti al convegno sul tema della comunicazione, promosso dalla Pontificia Università della Santa Croce, e i rappresentanti della scuola Santa Dorotea, di Forlì. Tutti incoraggio a continuare con generoso sforzo il cammino di essere testimoni della Risurrezione ed evangelizzatori della speranza cristiana.

Con grande cordialità mi rivolgo, infine, ai giovani, ai malati e agli sposi novelli. Il Signore risorto riempia del suo amore il cuore di ciascuno di voi, cari giovani, perché siate pronti a seguirlo con l'entusiasmo e la freschezza della vostra età; sostenga voi, cari malati, nell'accettare con serenità il peso quotidiano della sofferenza e della croce; e guidi voi, cari sposi novelli, a fondare nella fedele donazione reciproca famiglie impregnate del profumo della santità evangelica.

© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/it/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100428.html

La tomba di san Leonardo Murialdo nella Chiesa della Salute a Torino


LEONARDO Murialdo, santo

di Giovenale Dotta - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 64 (2005)

LEONARDO Murialdo, santo. - Nacque a Torino il 26 ott. 1828 da Leonardo Franchino, agente di cambio e sensale di commercio, e da Teresa Rho. Con il fratello maggiore Ernesto, trascorse sette anni di studio (1836-43) a Savona, presso il collegio degli scolopi, il cui sistema educativo fu di lì a poco tanto lodato da V. Gioberti.

Il periodo savonese segnò profondamente la vita di L., sia dal punto di vista della sensibilità culturale sia sul versante della spiritualità. Infatti, durante il suo ultimo anno di permanenza in terra ligure, attraversò una dolorosa crisi religiosa, della quale riferì lungamente nel suo Testamento spirituale e che segnò poi tutta la sua vita. Non si trattò della perdita della fede, ma di uno smarrimento psicologico e morale, avvertito più tardi come un vero rifiuto di Dio, smarrimento che si risolse con il rientro in famiglia e con la "conversione", da lui sentita come frutto gratuito della misericordia del Signore.

A Torino proseguì gli studi seguendo il corso di filosofia e, avendo deciso di diventare sacerdote, quello di teologia (1845-50), come chierico "esterno", che si concluse con il conseguimento della laurea presso l'Università di Torino.

Ordinato sacerdote il 20 sett. 1851, L. intraprese il suo apostolato nei primi oratori torinesi, all'inizio come collaboratore in quello dell'Angelo Custode, in Borgo Vanchiglia, poi come direttore, dal 1857 al 1865, di quello di S. Luigi, presso la stazione ferroviaria di Porta Nuova. Questa prima fase della sua attività ebbe termine nel settembre 1865, quando decise di trascorrere un anno nel celebre seminario parigino intitolato a S. Sulpizio.

A Parigi approfondì soprattutto la morale e il diritto canonico, conobbe metodi ed esperienze nuove nel campo dell'apostolato giovanile e operaio, arricchì la sua esperienza interiore accostandosi alle dottrine di P. de Bérulle e di J.-J. Olier, affinando così la sua sensibilità spirituale, già alimentata da altre fonti (s. Francesco di Sales, la corrente mistica ignaziana francese, s. Alfonso Maria de' Liguori).

Il ritorno a Torino nell'ottobre 1866 fu presto seguito dall'accettazione di un nuovo e più impegnativo incarico: la direzione del collegio Artigianelli, istituzione che si proponeva di accogliere, assistere, educare cristianamente e addestrare nel lavoro professionale i ragazzi orfani, poveri e abbandonati.

Il collegio era stato fondato da don G. Cocchi nel 1849 e dipendeva da un ente denominato Associazione di carità a pro dei giovani poveri e abbandonati, di cui lo stesso don Cocchi era stato il principale promotore. L'istituto offriva ai ragazzi le scuole elementari, un breve tirocinio in qualche laboratorio interno e poi la formazione professionale vera e propria. Ai primi laboratori per calzolai e falegnami, si aggiunsero con il tempo quelli dei legatori di libri, degli ebanisti-intarsiatori, degli scultori e tornitori in legno, dei sarti, dei tipografi, dei fabbri-ferrai e dei tornitori in ferro, oltre alla rinomata scuola di pittura e scultura diretta dal pittore Enrico Reffo.

Lo sforzo per un costante miglioramento quantitativo e qualitativo fu sostenuto da stimolanti confronti con altre realtà educative, anche europee, mediante numerosi viaggi compiuti da L. e dai suoi collaboratori, don Eugenio Reffo e don G. Costantino, in Italia e soprattutto all'estero, in Francia, Belgio, Inghilterra. Ne beneficiarono le varie istituzioni dell'Associazione di carità, come la colonia agricola, che sempre don Cocchi dirigeva a Moncucco (oggi in provincia di Asti) e che nel 1878 fu rifondata da L. su basi migliori a Rivoli, presso Torino. In quello stesso anno L. aprì a Torino una casa famiglia per giovani operai, poi estesa anche agli studenti: era la prima in Italia e si modellava su vari esempi visti in Francia, cui seguì, nel 1881, la fondazione di un nuovo istituto a Volvera (Torino). Tale spazio accoglieva i ragazzi più piccoli, prima che potessero iniziare l'apprendimento di un mestiere agli Artigianelli o nella colonia agricola. Dalla nomina a rettore, del 1866, alla fondazione della casa di Volvera trascorsero quindici anni, durante i quali L. migliorò le istituzioni già esistenti e ne fondò di nuove.

Quello dell'Associazione di carità era un complesso articolato e armonico, in grado di venire incontro in modo abbastanza duttile ai bisogni dei ragazzi, accompagnandoli dalle classi elementari (Volvera), attraverso la formazione professionale (collegio Artigianelli, colonia agricola), fino all'inserimento nel mondo del lavoro (casa famiglia).

Un altro settore in cui si profuse l'impegno di L. fu quello del nascente movimento cattolico. Egli collaborò anzitutto con l'Unione cattolica operaia, fondata a Torino il 29 giugno 1871 principalmente per iniziativa del giornalista S. Scala, con l'appoggio di alcuni laici e di qualche sacerdote. L'Unione era suddivisa in varie sezioni parrocchiali (coordinate dal consiglio centrale) e aveva contatti con le unioni di operai cattolici che man mano sorgevano in altri paesi e città al di fuori del capoluogo piemontese, sotto l'impulso del comitato promotore.

Il suo primo biografo, don E. Reffo, scrisse che L. cominciò a frequentare l'Unione cattolica operaia e "prese a favorirla" fin dai suoi inizi e che "quando cominciò in Italia l'agitarsi dei cattolici per un'azione vigorosa ed efficace, egli poteva a ragione essere considerato come uno dei primi a promuovere quell'agitazione salutare e a farsene apostolo" (Vita del t[eologo] L. M. rettore degli Artigianelli di Torino e fondatore della Pia Società di S. Giuseppe, 2ª ed., Torino 1905, pp. 74 s., 79).

All'interno dell'associazione egli divenne, nel 1876, assistente ecclesiastico del comitato promotore e nel 1880 membro del consiglio centrale, mantenendo l'incarico fino al 1891.

Oltre a intraprendere attività comuni ad altre società di mutuo soccorso liberali o socialiste, l'Unione cattolica operaia diede vita, nel 1876, a un foglio mensile intitolato Unioni operaie cattoliche, divenuto nel 1883 La Voce dell'operaio, trasformato in settimanale nel 1895 e ancora oggi esistente con la testata La Voce del popolo.

L'attività di L. si estese anche all'Opera dei congressi: fece parte del comitato regionale piemontese, all'interno del quale si dedicò soprattutto al settore della stampa cattolica e delle biblioteche popolari. Partecipò ad alcuni congressi italiani, a Firenze nel 1875 e a Napoli nel 1883, a vari congressi francesi, oltre che ai congressi regionali piemontesi, a uno ligure e a qualche adunanza diocesana. A lui, e a pochi altri suoi collaboratori, risale la fondazione a Torino, nel febbraio 1883, dell'Associazione S. Carlo per la diffusione della buona stampa: durante il VI congresso cattolico italiano (Napoli 1883) tentò di avviare una federazione o lega fra le varie società per quel progetto. Qualche mese più tardi, nel gennaio 1884, L. diede vita al bollettino mensile La Buona Stampa, organo dell'Associazione S. Carlo di Torino, ma anche foglio di collegamento della neonata lega, alla quale frattanto avevano aderito le società di Roma, Napoli, Venezia, Ancona, Genova, Palermo, Milano e Savona, oltre naturalmente quella di Torino, società promotrice.

Questi primi, promettenti passi furono interrotti da una grave bronchite, presto trasformatasi in polmonite, che colpì L. alla fine del 1884 e fece seriamente temere per la sua vita. Non fu possibile, come era nei progetti di G. Paganuzzi, allora attivissimo vicepresidente dell'Opera dei congressi, costituire a Torino la sezione stampa dell'Opera stessa sotto la responsabilità di L., che dovette, da quel momento, ridurre di molto la sua attività nel movimento cattolico, anche se le dimissioni formali da ogni incarico giunsero soltanto nel 1891. Così, alla fine del 1885, si chiuse anche la breve stagione del bollettino La Buona Stampa, pur continuando la diffusione di libri e giornali e la fondazione di biblioteche popolari da parte dell'Associazione S. Carlo di Torino. Dal 1885 L. si dedicò quasi esclusivamente alla direzione delle sue opere educative e alla cura e allo sviluppo della famiglia religiosa, la Congregazione di S. Giuseppe, che egli aveva fondato il 19 marzo 1873 per i ragazzi poveri e abbandonati e per dare continuità al collegio degli Artigianelli e alle altre opere dell'Associazione di carità.

La Congregazione prese nome da s. Giuseppe, perché, in tempi di sensibilizzazione ai problemi del mondo del lavoro, L. vedeva in lui l'artigiano e il custode di Gesù fanciullo e adolescente, dunque il modello di ogni educatore, specialmente di chi si dedicava all'apostolato in mezzo ai giovani lavoratori e ne voleva imitare l'umiltà, la carità, la laboriosità. Campo di attività dei primi confratelli, i giuseppini, furono le opere dell'Associazione di carità e le altre che man mano L. venne fondando: l'oratorio del S. Cuore a Rivoli (1880), i patronati (oratori per ragazzi) di Venezia (1883), Oderzo (1889), Vicenza (1890), Bassano (1891), Rovereto (1894), Correggio (1897). Nel 1899 aprì a Modena il collegio S. Cuore e un altro oratorio a Carpi. Spesso l'attività educativa dell'oratorio era accompagnata da quella della scuola elementare. A Oderzo, poi, L. accettò di dare inizio a un "collegio convitto per i giovani di civile condizione", nonostante le forti perplessità sue e di altri confratelli, derivanti dal fatto che "pareva che tale non fosse la missione dei Giuseppini". Egli si piegò alle circostanze e alle richieste del vescovo del luogo, "a condizione che si mantenesse in pari tempo anche il patronato" (Vita…, pp. 154 s.).

Frattanto la Congregazione andò elaborando, sotto la guida di L. e grazie a don Reffo che ne fu l'estensore, i testi legislativi che ne delinearono l'identità spirituale e l'impegno apostolico. Al cuore della spiritualità di L. stava la scoperta gioiosa della misericordia di Dio. Questa sua certezza di fede divenne il carisma che volle trasmettere ai suoi "cari figli e confratelli", affinché ne attingessero "un'incrollabile confidenza" in Dio misericordioso e diventassero diffusori della "conoscenza dell'amore infinito, attuale e individuale che Dio ha per tutti gli uomini […] e dell'amore personale che egli ha per ciascuno in particolare" (Testamento spirituale, introd., trad. e note di G. Fossati, Roma 1983, pp. 71, 111). Ne derivò un abbandono gioioso alla volontà di Dio, nelle situazioni ordinarie e straordinarie della vita, nel "momento presente" come "luogo" della scoperta e della risposta all'amore di Dio.

Anche la sua pedagogia fu sostenuta da tali convinzioni. I destinatari della sua attività educativa furono i ragazzi e i giovani delle classi popolari: "poveri e abbandonati: ecco i due requisiti che costituiscono un giovane come uno dei nostri, e quanto più è povero ed abbandonato, tanto più è dei nostri" (Scritti, V, p. 6), come affermò in una pagina del 1869; "poveri, orfani o abbandonati od anche solo discoli", come recitava il Regolamento della Congregazione di S. Giuseppe del 1873 (parte V, art. 1). Gli obiettivi dell'azione educativa erano la formazione morale, civile e religiosa. Occorreva lavorare perché i giovani diventassero "onesti cittadini, laboriosi e valenti operai, sinceri e virtuosi cristiani" (Scritti, X, p. 119). Il fine religioso, o come si diceva allora la salvezza delle anime, trovava in L. una forte sottolineatura, compendiata nel motto a lui caro, per quanto non in linea con la più pura tradizione del latino classico: ne perdantur, affinché non si perdano (ibid., II, p. 178; IV, pp. 499, 540; V, p. 4; Epistolario, V, lettere 2156, 2187). Il metodo e lo stile consistevano nello stare in mezzo ai ragazzi, "facendosi a ciascuno di essi amico, fratello e padre" (Regolamento della Congregazione…, cit., parte I, art. 4), cercando di formare, per quanto lo consentissero le modalità educative del tempo, una famiglia con i ragazzi e anche fra gli educatori, in modo che fosse più facile attuare e testimoniare un'altra fra le linee fondamentali della pedagogia murialdina, quella della dolcezza e della misericordia.

L. trascorse gli ultimi anni di vita dedicandosi ai ragazzi delle sue istituzioni e al governo della Congregazione. La sua fibra andava però indebolendosi, con continue ricadute.

L. morì a Torino il 30 marzo 1900. Fu beatificato il 3 nov. 1963 e proclamato santo il 3 maggio 1970. La sua festa liturgica cade il 18 maggio.

Fonti e Bibl.: I manoscritti e le lettere autografe di L. sono conservati a Roma, presso l'Archivio centr. giuseppino e a Torino nell'Archivio storico del collegio Artigianelli; Epistolario, a cura di A. Marengo, I-V, Roma 1970-73 (un ulteriore volume edito nel 1998 raccoglie le lettere rinvenute successivamente); Scritti, a cura del Centro storico giuseppini del Murialdo, I-IX, Roma 1995-2002 (sono previsti altri due volumi, oltre agli indici); A. Marengo, Contributi per uno studio su L. M. educatore, Roma 1964; A. Castellani, L. M., I-II, Roma 1966-68; A. Marengo, Contributi per uno studio su L. M. fondatore e superiore generale, Roma 1969; G. Fossati, L'opuscolo "Della vita di fede" nella sua storia redazionale e nell'esperienza spirituale di san L. M., Roma 1993; A. Marengo, Contributi per la conoscenza della spiritualità di s. L. M., I-IV, Roma 1993-96; G. Dotta, La nascita del movimento cattolico a Torino e l'Opera dei congressi (1870-1891), Casale Monferrato 1999, ad ind.; Id., La figura e l'opera di s. L. M. nel centenario della morte, in Arch. teologico torinese, VI (2000), 2, pp. 173-203; La figura e l'opera di s. L. M. nel contesto della Torino dell'Ottocento. Atti del Convegno, Torino… 2000, a cura del Comitato nazionale per le celebrazioni del centenario della morte di s. L. M., Roma 2001; G. Dotta, La formazione al lavoro nel collegio Artigianelli di Torino al tempo del M. (1866-1900), in Annali di storia dell'educazione e delle istituzioni scolastiche, IX (2002), pp. 227-256; La pedagogia del M., sintesi… del Seminario di studio della Famiglia del Murialdo… 2003, a cura di G. Dotta, Roma 2003; G. Dotta, Problemi di critica testuale nell'epistolario del M., Roma 2003 (su alcune lettere non autentiche confluite nell'epistolario e sul loro utilizzo nella storiografia murialdina).

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-leonardo-murialdo_(Dizionario-Biografico)/

BENEDICTO XVI

AUDIENCIA GENERAL

Plaza de San Pedro

Miércoles 28 de abril de 2010

San Leonardo Murialdo y San Juan Benito Cottolengo


Queridos hermanos y hermanas:

Nos estamos acercando a la conclusión del Año sacerdotal y, en este último miércoles de abril, quiero hablar de dos santos sacerdotes ejemplares en su entrega a Dios y en su testimonio de caridad, vivida en la Iglesia y para la Iglesia, hacia los hermanos más necesitados: san Leonardo Murialdo y san José Benito Cottolengo. Del primero recordamos los 110 años de la muerte y los 40 años de la canonización; del segundo, han comenzado las celebraciones para el segundo centenario de su ordenación sacerdotal.

Leonardo Murialdo nació en Turín el 26 de octubre de 1828: es la Turín de san Juan Bosco y de san José Cottolengo, tierra fecundada por numerosos ejemplos de santidad de fieles laicos y de sacerdotes. Leonardo era el octavo hijo de una familia sencilla. De niño, junto con su hermano, entró en el colegio de los padres escolapios de Savona para cursar la enseñanza primaria, secundaria y superior; allí encontró a educadores preparados, en un clima de religiosidad basado en una catequesis seria, con prácticas de piedad regulares. Sin embargo, durante la adolescencia atravesó una profunda crisis existencial y espiritual que lo llevó a anticipar el regreso a su familia y a concluir los estudios en Turín, donde se matriculó en el bienio de filosofía. La «vuelta a la luz» aconteció —como cuenta— después de algunos meses, con la gracia de una confesión general, en la cual volvió a descubrir la inmensa misericordia de Dios; entonces, con 17 años, maduró la decisión de hacerse sacerdote, como respuesta de amor a Dios que lo había aferrado con su amor. Fue ordenado el 20 de septiembre de 1851. Precisamente en aquel período, como catequista del Oratorio del Ángel Custodio, don Bosco lo conoció, lo apreció y lo convenció a aceptar la dirección del nuevo Oratorio de San Luis en «Porta Nuova», que dirigió hasta 1865. Allí también entró en contacto con los graves problemas de las clases más pobres, visitó sus casas, madurando una profunda sensibilidad social, educativa y apostólica que lo llevó a dedicarse después, de forma autónoma, a múltiples iniciativas en favor de la juventud. Catequesis, escuela, actividades recreativas fueron los fundamentos de su método educativo en el Oratorio. Don Bosco quiso que lo acompañara también con ocasión de la audiencia que le concedió el beato Pío IX en 1858.

En 1873 fundó la Congregación de San José, cuyo fin apostólico fue, desde el principio, la formación de la juventud, especialmente la más pobre y abandonada. El ambiente turinés de ese tiempo estaba marcado por un intenso florecimiento de obras y actividades caritativas promovidas por Leonardo Murialdo hasta su muerte, que tuvo lugar el 30 de marzo de 1900.

Me complace subrayar que el núcleo central de la espiritualidad de Murialdo es la convicción del amor misericordioso de Dios: un Padre siempre bueno, paciente y generoso, que revela la grandeza y la inmensidad de su misericordia con el perdón. San Leonardo experimentó esta realidad no a nivel intelectual sino existencial, mediante el encuentro vivo con el Señor. Siempre se consideró un hombre favorecido por Dios misericordioso: por esto vivió el sentimiento gozoso de la gratitud al Señor, la serena conciencia de sus propias limitaciones, el deseo ardiente de penitencia, el compromiso constante y generoso de conversión. Veía toda su existencia no sólo iluminada, guiada, sostenida por este amor, sino continuamente inmersa en la infinita misericordia de Dios. En su testamento espiritual escribió: «Tu misericordia me rodea, oh Señor... Como Dios está siempre y en todas partes, así es siempre y en todas partes amor, es siempre y en todas partes misericordia». Recordando el momento de crisis que tuvo en su juventud, anotó: «El buen Dios quería que resplandeciera de nuevo su bondad y generosidad de modo completamente singular. No sólo me admitió de nuevo en su amistad, sino que me llamó a una elección de predilección: me llamó al sacerdocio, y esto apenas algunos meses después de que yo volviera a él». Por eso, san Leonardo vivió la vocación sacerdotal como un don gratuito de la misericordia de Dios con sentido de reconocimiento, alegría y amor. Escribió también: «¡Dios me ha elegido a mí! Me ha llamado, incluso me ha forzado al honor, a la gloria, a la felicidad inefable de ser su ministro, de ser “otro Cristo”  ... Y ¿dónde estaba yo cuando me has buscado, Dios mío? ¡En el fondo del abismo! Yo estaba allí, y allí fue Dios a buscarme; allí me hizo escuchar su voz...».

Subrayando la grandeza de la misión del sacerdote, que debe «continuar la obra de la redención, la gran obra de Jesucristo, la obra del Salvador del mundo», es decir, la de «salvar las almas», san Leonardo se recordaba siempre a sí mismo y recordaba a sus hermanos la responsabilidad de una vida coherente con el sacramento recibido. Amor de Dios y amor a Dios: esta fue la fuerza de su camino de santidad, la ley de su sacerdocio, el significado más profundo de su apostolado entre los jóvenes pobres y la fuente de su oración. San Leonardo Murialdo se abandonó con confianza a la Providencia, cumpliendo generosamente la voluntad divina, en contacto con Dios y dedicándose a los jóvenes pobres. De este modo unió el silencio contemplativo con el ardor incansable de la acción, la fidelidad a los deberes de cada día con la genialidad de las iniciativas, la fuerza en las dificultades con la serenidad de espíritu. Este es su camino de santidad para vivir el mandamiento del amor a Dios y al prójimo.

Cuarenta años antes de Leonardo Murialdo y con el mismo espíritu de caridad vivió san José Benito Cottolengo, fundador de la obra que él mismo denominó «Pequeña Casa de la Divina Providencia» y que hoy se llama también «Cottolengo». El próximo domingo, en mi visita pastoral a Turín, tendré ocasión de venerar los restos de este santo y de encontrarme con los huéspedes de la «Pequeña Casa».

José Benito Cottolengo nació en Bra, una pequeña localidad de la provincia de Cúneo, el 3 de mayo de 1786. Primogénito de doce hijos, seis de  los cuales murieron en tierna edad, mostró desde niño una gran sensibilidad hacia los pobres. Abrazó el camino del sacerdocio, imitado también por dos hermanos. Los años de su juventud fueron los de la aventura napoleónica y de las consiguientes dificultades en campo religioso y social. Cottolengo llegó a ser un buen sacerdote, al que buscaban numerosos penitentes y, en la Turín de aquel tiempo, predicador de ejercicios espirituales y conferencias para los estudiantes universitarios, que lograban siempre un éxito notable. A la edad de 32 años fue nombrado canónigo de la Santísima Trinidad, una congregación de sacerdotes que tenía la tarea de oficiar en la Iglesia del Corpus Domini y de dar solemnidad a las ceremonias religiosas de la ciudad, pero en ese puesto se sentía inquieto. Dios lo estaba preparando para una misión especial y, precisamente con un encuentro inesperado y decisivo, le dio a entender cuál iba a ser su destino futuro en el ejercicio del ministerio.

El Señor siempre pone signos en nuestro camino para guiarnos a nuestro verdadero bien según su voluntad. Para Cottolengo esto sucedió, de modo dramático, el domingo 2 de septiembre de 1827 por la mañana. Proveniente de Milán llegó a Turín la diligencia, llena de gente como nunca, en la que viajaba apretujada toda una familia francesa; la mujer, con cinco hijos, estaba embarazada y tenía fiebre alta. Después de haber vagado por varios hospitales, esa familia encontró alojamiento en un dormitorio público, pero la situación de la mujer iba agravándose y algunos se pusieron a buscar un sacerdote. Por un misterioso designio se cruzaron con José Benito Cottolengo, y fue precisamente él, con el corazón abrumado y oprimido, quien acompañó a la muerte a esta joven madre, en medio de la congoja de toda la familia. Después de haber desempeñado esta dolorosa tarea, con el sufrimiento en el corazón, se puso ante el Santísimo Sacramento y rezó: «Dios mío, ¿por qué? ¿Por qué has querido que fuera testigo de esto? ¿Qué quieres de mí? ¡Hay que hacer algo!». Se levantó, tocó todas las campanas, encendió las velas y, al acoger a los curiosos en la iglesia, dijo: «¡Ha acontecido la gracia! ¡Ha acontecido la gracia!». Desde ese momento Cottolengo se transformó: utilizó todas sus capacidades, especialmente su habilidad económica y organizativa, para poner en marcha iniciativas a fin de sostener a los más necesitados.

Supo implicar en su empresa a decenas y decenas de colaboradores y voluntarios. Se desplazó a la periferia de Turín para extender su obra, creó una especie de aldea, en la que asignó un nombre significativo a cada edificio que logró construir: «casa de la fe», «casa de la esperanza», «casa de la caridad». Puso en práctica el estilo de las «familias», constituyendo verdaderas comunidades de personas, voluntarios y voluntarias, hombres y mujeres, religiosos y laicos, unidos para afrontar y superar juntos las dificultades que se presentaban. En aquella «Pequeña Casa de la Divina Providencia» cada uno tenía una tarea precisa: unos trabajaban, otros rezaban, otros servían, otros educaban, otros administraban. Todos, sanos o enfermos, compartían el mismo peso de la vida diaria. Con el tiempo, también la vida religiosa se especificó según las necesidades y las exigencias particulares. Asimismo, pensó  en un seminario propio, para una formación específica de los sacerdotes de la Obra. Siempre estuvo dispuesto a seguir y a servir a la Divina Providencia, nunca a cuestionarla. Decía: «Yo no valgo para nada y ni siquiera sé lo qué hago. Pero seguro que la Divina Providencia sabe lo que quiere. A mí me corresponde sólo secundarla. Adelante in Domino». Para sus pobres y los más necesitados siempre se definió «el obrero de la Divina Providencia».

Junto a las pequeñas aldeas fundó también cinco monasterios de monjas contemplativas y uno de eremitas, y los consideró como una de sus realizaciones más importantes: una especie de «corazón» que debía latir para toda la Obra. Murió el 30 de abril de 1842, pronunciando estas palabras: «Misericordia, Domine; Misericordia, Domine. Buena y santa Providencia... Virgen santa, ahora os toca a Vos». Su vida, como escribió un periódico de la época, fue «una intensa jornada de amor».

Queridos amigos, estos dos santos sacerdotes, de los cuales he trazado algunos rasgos, vivieron su ministerio en la entrega total de su vida a los más pobres, a los más necesitados, a los últimos, encontrando siempre la raíz profunda, la fuente inagotable de su acción en la relación con Dios, bebiendo de su amor, en la convicción profunda de que no es posible practicar la caridad sin vivir en Cristo y en la Iglesia. Que su intercesión y su ejemplo sigan iluminando el ministerio de tantos sacerdotes que se donan con generosidad por Dios y por el rebaño que les ha sido encomendado, y que ayuden a cada uno a entregarse con alegría y generosidad a Dios y al prójimo.

Saludos

(En español)

Saludo con afecto a los peregrinos de lengua española, de modo particular a los miembros de la congregación fundada por el beato José Tous y Soler, acompañados por el cardenal Antonio Cañizares y monseñor Marcelo Arturo González, obispo de Santa Clara, así como a los fieles venidos de España, México y otros países latinoamericanos. Inspirados por el ejemplo de los santos pastores, os invito a todos a seguir rezando por los sacerdotes, para que continúen entregándose con alegría y fidelidad en el cumplimiento de la misión que se les ha confiado».

(En italiano)

Con gran cordialidad me dirijo, por último a los jóvenes, los enfermos y los recién casados. Que Cristo resucitado colme con su amor el corazón de cada uno de vosotros, queridos jóvenes, para que estéis dispuestos a seguirlo con el entusiasmo y la lozanía de vuestra edad; que a vosotros, queridos enfermos, os sostenga a la hora de aceptar con serenidad el peso cotidiano del sufrimiento y de la cruz; y a vosotros, queridos recién casados, a fundar en la entrega mutua y fiel familias impregnadas del perfume de la santidad evangélica.

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SOURCE : http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/es/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100428.html

Den hellige Leonard Murialdo (1828-1900)

Minnedag: 30. mars

Skytshelgen for lærlinger

Den hellige Leonard Murialdo (it: Leonardo) ble født den 26. oktober 1828 i Torino i regionen Piemonte i Nord-Italia. Han kom fra en rik, men religiøs familie. Hans far døde mens gutten var svært ung, men moren, som var oppmerksom på hvilket tomrom dette ville etterlate i guttens liv, lovte å oppveie det for ham ved styrken av sin egen kjærlighet. Og hans lykkelige familieliv kan ha vært inspirasjonen for hans pastorale arbeid blant gutter, som han ble både far og mor for og ga dem den kjærlighet og trygghet og den religiøse oppdragelse han selv hadde fått kjenne.

Leonard fikk sin utdannelse hjemme og fra 1836 hos skolopianerne (piaristene) i Savona. En preken om helvete fikk ham i 1845 til å bestemme seg for å bli prest. Som en av de siste studerte han teologi ved universitetet i Torino, tok doktorgraden i 1850 og ble presteviet i Visitasjonskirken den 20. september 1851, 23 år gammel. Han begynte ikke straks med sognearbeid, i stedet kunne han ved hjelp av familieformuen fortsette teologistudiene.

Til tross for sin familiebakgrunn og fine kultur lå hans medfølelse hos folket og spesielt de fattigste, ofrene for den industrielle revolusjon. Han kom i kontakt med en gruppe fromme prester i Torino, blant dem var den hellige Josef Cafasso, som hadde ledet den hellige Johannes Don Bosco bort fra misjonsarbeid til et apostolat blant de unge, og med Don Bosco selv. Den fjerde i denne «kvartetten av hellige menn» som viste vei for det kristne sosiale arbeid under den tidlige kapitalismens umenneskelighet, var den hellige Josef Cottolengo.

Sammen med dem og andre påbegynte Leonard et variert apostolat i de fattigste arbeiderkvartalene. Han forkynte, hørte skriftemål, underviste i katekismen, men særlig tok han seg av de barn og ungdommer som skamløst ble utnyttet for sultelønn i farlig og tungt arbeid. Mange av disse valgte forbryterbanen som utvei. Leonard besøkte dem flittig i byens fengsler og forsøkte å forebygge gjengdannelsen i samarbeid med Don Bosco. Leonards første «tilfelle» var en skorsteinsfeier, som han brakte hjem til sin loftsbolig, som snart skulle bli en sovesal for hans nye familie. Hans virkelige familie ble rekvirert til å ta seg av sengetøyet!

Don Bosco ba i 1857 Leonard om å lede sitt oratorium San Luigi i utkanten av byen, noe han gjorde i mange år. Der holdt han åpne dører. En dag kom en enkemann og fortalte ham at han var arbeidsløs og kunne ikke lenger brødfø sine to sønner, som han overga til presten. En mor med en dødelig sykdom kom til ham og overlot barna sine i hans omsorg. Hun sa: «Snart vil jeg være død, og bare du vil redde disse barna».

Leonard dro til Paris i september 1865 og i et år studerte han på kollegiet Saint-Sulpice som vanlig student. Deretter besøkte han Nederland. På den tiden var han sterkt opptatt av unge arbeidere, som han overalt fant ble tvunget til å gjøre tungt arbeid ut over det de hadde krefter til. Da han kom tilbake til Torino, ble han bedt om å lede Collegio Artigianelli, en skole for yrkesutdannelse for unge arbeidere, men den ga også en allmenn religiøs opplæring. Skolen var grunnlagt av en annen eksemplarisk prest, Giovanni Gocchi. Leonard nølte, for han visste hvilke vanskeligheter skolen ville møte, særlig av økonomisk art. Han gikk til slutt med på å ta jobben midlertidig – men dette engasjementet skulle vare i 34 år, det vil si resten av hans liv. Skolen fikk et svært godt rykte. I sin undervisning la Leonard stor vekt på musikk, teater og gymnastikk.

For å gjøre sin stemme hørt av den brede offentligheten, grunnla Leonard avisen La Voce dell'Operaio – Arbeidernes røst, senere La Voce del Popolo – Folkets røst. Avisen hadde stor betydning for sammenslutningen av alle de små foreningene til en stor organisasjon, Unione Operaia Cattolica, forløperen for Katolsk Aksjon. Leonard ble den kirkelige veileder for bevegelsen i Torino. Han tilhørte også bevegelsen Opera dei Congressi, som arbeidet for gjenkristningen av samfunnet og Kirkens frihet. På deres sjette kongress i 1883 oppnådde han et nasjonalt forbund for selskaper for å heve pressens standard og introduserte månedsbladet La buona Stampa. Sitt store gjennombrudd fikk Leonards arbeid da pave Leo XIII med sin encyklika Rerum Novarum av 15. mai 1891 skapte Kirkens sosiallære og dermed ga den kristne arbeiderbevegelsen sitt grunnlag.Snart innså Leonard at det var håpløst å ville redde ungdommene om ikke hele arbeiderklassens stilling ble forbedret. Dermed begynte han å bygge opp kristne arbeiderforeninger som skulle gi disse rettsløse proletarene materiell og åndelig trygghet. Under hans ledelse vokste det etter hvert frem kooperativer, sykeforsikringer, låneinstitutt og en fritidsorganisasjon. Han grunnla også jordbrukssentre for unge tidligere kriminelle, og også på dette området var han en fornyer. Slik fant Piemontes arbeidere igjen sin menneskelighet og kristne verdighet. Don Murialdo ble deres stemme overfor arbeidsgiverne, myndighetene og den politiske makten. I Torino var hans arbeidsformidlingskontor det første som tilbød arbeid til de arbeidsløse, og allerede i 1869 ba han den daværende regjeringen om å innføre beskyttende lovgivning for kvinner og barn som arbeidet i fabrikkene.

Men Leonards sosiale arbeid behøvde en politisk forankring. Siden Pius IXs tid hersket i Italia parolen «Non expedit». Katolikker fikk ikke delta i valg eller stille som kandidater. Leonard så klart at fremtiden tilhørte demokratiet, og han begynte å forberede katolikkenes tilbakekomst til politikken gjennom å danne politiske kristne valgkomiteer, begynnelsen til den kristeligdemokratiske bevegelsen. Men faktisk skjelte «konservative katolikker» ham ut som «sosialist» da han gikk inn for åttetimersdag for arbeidere i 1885.

Don Leonard grunnla flere hjem for foreldreløse og utarmede unge arbeidere. For apostolatet blant arbeiderne grunnla han den 19. mars 1873 den halvt hemmelige St. Josefskongregasjonen (Congregatio Sancti Iosephi - CSI/CSJ) som også kalles Giuseppini del Murialdo, Josefitanere av Murialdo, opprinnelig «Pia societá torinese di S. Giuseppe». Deres formål var utdannelse av prester og religiøs utdanning av ungdommer samt yrkesutdannelse for forlatte eller kriminelle unge. Ordenens skoler og sentre spredte seg snart til Venezia, Oderzo, Vicenza, Modena og til hele Italia og til alle vestlige industriland. Hans kongregasjon teller i dag rundt 850 medlemmer, derav halvparten prester, i hundre hus i Italia og resten av verden, og de fortsetter å ta seg av unge lærlinger. Murialdo-søstrene, som arbeider sammen med dem, er frivillige som vier seg til ulike oppgaver, men spesielt å hjelpe og utdanne barna av de fattige fra arbeiderklassen.

Leonard avla hyppige besøk i Frankrike for å være med på kongresser om det sosiale apostolat, og han fikk mange venner blant de tidlige eksponentene for katolsk sosiallære. Men hans sosiale og politiske engasjement minsket ikke hans religiøse virksomhet. Han var svært aktiv i å spre ulike andaktsøvelser, særlig for Det hellige Hjerte og for Maria.

Leonard ble syk i 1877 og det var fare for livet, men Don Bosco besøkte ham og fortalte at han ennå hadde mange år med arbeid foran seg. Leonard egnet sine siste krefter til sin kongregasjon frem til han døde den 30. mars 1900 i Torino, 71 år gammel. Hans jordiske rester hviler i kirken Santa Barbara i Torino. For sitt eksemplariske arbeid i det sosiale apostolat ble p. Leonardo saligkåret under Andre Vatikankonsil, den 3. november 1963, og helligkåret den 3. mai 1970, begge ganger av pave Paul VI (1963-78).

Hans minnedag er dødsdagen 30. mars, mens en kilde også nevner 3. november. I sin kongregasjon blir han feiret den 18. mai. I år 2000 ble 100-årsdagen for hans død feiret.

Kilder: Attwater/Cumming, Farmer, Butler, Butler (III), Benedictines, Bunson, Engelhart, Schauber/Schindler, Index99, KIR, CSO, Patron Saints SQPN, Infocatho, Bautz, Heiligenlexikon, Abbaye Saint-Benoît, Saints and Sinners, murialdo.it - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Opprettet: 2004-03-07 15:41 - Sist oppdatert: 2006-01-05 23:31

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/lmuriald