samedi 28 mars 2015

Saint JOSEPH-SÉBASTIEN PELCZAR, évêque et fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré Coeur de Jésus

Saint Joseph-Sébastien Pelczar

Évêque en Pologne, fondateur (+ 1924)

Prêtre polonais, il fut successivement recteur de la célèbre Université Jagellon de Cracovie, puis évêque de Przemysl en 1899. Il fonda la congrégation des Servantes du Sacré-Cœur qui se consacraient à des œuvres de charité. Il publia de nombreux ouvrages de théologie spirituelle d'une haute élévation.
La devise de sa vie était: "Tout pour le Très Saint Cœur de Jésus à travers les mains immaculées de la Très Sainte Vierge Marie".

Joseph Sébastien Pelczar (1842-1924) Évêque de Przemysl - Fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré Cœur de Jésus - canonisé le 18 mai 2003 par Jean-Paul II.

Sur le site du Vatican: bibliographieportraithomélie pour la canonisation de quatre bienheureux.

L'évêque Pelczar mourut dans la nuit du 27 au 28 mars 1924. Sa fête liturgique est célébrée le 19 janvier.

À Przemcysl en Pologne, l'an 1924, saint Joseph-Sébastien Pelczar, évêque, fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus et excellent maître de vie spirituelle. (le 28 mars sur le martyrologe romain)

Martyrologe romain

"Le défunt évêque de Przemysl réunissait en sa personne les plus belles qualités et les plus grands talents propres à l'épiscopat. Un zèle pastoral inlassable, un esprit d'initiative énergique dans l'action, la lumière d'une grande science et une sainteté de vie sans doute plus grande encore, mais, par dessus-tout, il demeure l'exemple et le modèle d'un travailleur exceptionnel, accomplissant son labeur avec une ardeur toujours nouvelle"

Antoni Bystrzonowski

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/6373/Saint-Joseph-Sebastien-Pelczar.html

Saint Joseph-Sébastien Pelczar, évêque

Prêtre polonais, il fut successivement recteur de la célèbre Université Jagellon de Cracovie, puis évêque de Przemysl en 1899. Il fonda la congrégation des Servantes du Sacré-Cœur, qui se consacraient à des œuvres de charité. Il publia de nombreux ouvrages de théologie spirituelle d'une haute élévation. L’évêque Pelczar mourut dans la nuit du 27 au 28 mars 1924. Il réunissait en sa personne les plus belles qualités et les plus grands talents propres à l’épiscopat : un zèle pastoral inlassable, un esprit d’initiative énergique dans l’action, la lumière d’une grande science et une sainteté de vie sans doute plus grande encore, mais, par dessus-tout, il demeure l’exemple et le modèle d’un travailleur exceptionnel, accomplissant son labeur avec une ardeur toujours nouvelle.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/03/28/14401/-/saint-joseph-sebastien-pelczar-eveque


Joseph Sébastien Pelczar (1842-1924)

Évêque de Przemysl

Fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré Cœur de Jésus

Joseph Sébastien Pelczar naquit le 17 janvier 1842, dans la petite ville de Korczyna, près de Krosno, au pied des Carpates. Il y passa son enfance, en grandissant dans l’atmosphère de piété propre à l’ancienne Pologne, entouré de ses parents, Wojciech et Marianna née Miesowicz. Il débuta sa scolarité à l’école populaire de Korczyna, et après deux années, remarquant les prédispositions exceptionnelles de l’enfant, ses parents l’envoyèrent à l’école principale de Rzeszow, puis au collège-lycée de cette ville.

Tandis qu’il était encore au collège, Joseph Sébastien décida de se consacrer au service de Dieu. Nous pouvons lire dans ses mémoires: «Les idéaux terrestres se fanent. Je vois l’idéal de la vie dans le sacrifice, et l’idéal du sacrifice – dans le sacerdoce». Après le collège, il fut admis au Petit Séminaire, puis, en 1860, commença des études de théologie au Grand Séminaire de Przemysl.

Ordonné prêtre le 17 juillet 1864, il travailla pendant un an et demi comme vicaire à Sambor. Envoyé à Rome pour continuer ses études (1866-1868), il suivit l’enseignement de deux facultés renommées: le Collegium Romanum (l’actuelle Université Grégorienne) et l’Institut Saint-Apollinaire (l’actuelle Université du Latran). Il en retira un savoir approfondi et surtout un amour indéfectible pour l’Eglise et son chef visible - le Pape. Peu après son retour au pays natal, on lui confia un poste de professeur au Grand Séminaire de Przemysl, puis durant vingt-deux ans à l’Université Jagellone à Cracovie. En sa qualité de professeur et de Doyen de la Faculté de Théologie, il fut unanimement considéré comme un homme cultivé, un organisateur remarquable, proche de la jeunesse. Pour lui exprimer sa reconnaissance, l’Université de Cracovie l’éleva à la dignité de Recteur de l’Almae Matris (1882-1883).

Pour accomplir son idéal «de prêtre et de Polonais oeuvrant avec piété pour son peuple», l’abbé Pelczar, outre son activité scientifique, se dépensa sans compter en faveur l’action sociale et caritative. Il fut membre actif de la Société Saint-Vincent de Paul, et président de la Société de l’Instruction Populaire. Durant les seize années où il occupa cette fonction, la Société créa plusieurs centaines de bibliothèques, dispensa des cours gratuits, diffusa dans le peuple plus de cent mille livres et ouvrit une école pour jeunes filles au pair. En 1891, l’abbé Pelczar fonda la Confrérie de Marie Immaculée Reine de Pologne. Il lui assigna une double tâche, religieuse, mais aussi sociale : apporter aide et protection aux artisans, aux pauvres, aux orphelins et aux employées de maison (en particulier aux malades, et aux chômeurs).

Discernant dans les problèmes de son époque des appels de Dieu, et afin d’y répondre, il fonda en 1894, à Cracovie, la Congrégation des Servantes du Sacré-Cœur de Jésus pour propager le « Royaume de l’Amour du Sacré-Cœur ». Il voulait que les Sœurs fussent signe et instrument de cet Amour auprès des jeunes filles, des malades et de toute personne en détresse morale et matérielle.

En 1899, il fut nommé évêque auxiliaire puis, un an plus tard, après la mort de l’évêque L. Solecki, évêque ordinaire du diocèse de Przemysl. Durant les vingt-cinq années de son épiscopat, il demeura un pasteur ardent, soucieux du bien des âmes qui lui étaient confiées.

Malgré sa santé précaire, l’évêque Pelczar se consacra sans relâche à l’activité religieuse et sociale. Pour encourager les fidèles à réveiller en eux l’esprit de foi, il visitait souvent les paroisses et veillait particulièrement à élever le niveau moral et intellectuel du clergé. Il donnait d’ailleurs lui-même l’exemple d’une profonde piété, qui s’exprimait par sa dévotion personnelle au Sacré-Cœur de Jésus et à la Mère de Dieu. Adorateur fervent du Saint-Sacrement, il encourageait les fidèles à participer à l’adoration eucharistique. Pour faciliter leur participation, il fit ouvrir les églises plus longtemps dans la journée. Grâce à ses efforts, de nouvelles églises et chapelles furent édifiées, d’autres furent restaurées. Malgré un contexte politique défavorable, il réunit trois synodes diocésains, qui donnèrent une assise juridique à ses différentes initiatives, les rendant solides et durables.

Monseigneur Joseph Sébastien, sensible aux besoins de ses fidèles, entoura d’une grande sollicitude les personnes les plus démunies de son diocèse. Parmi ses nombreuses initiatives, il faut citer des garderies pour les enfants, des cuisines populaires, des foyers pour les sans-abri, des écoles ménagères pour les jeunes filles, des études gratuites dans les séminaires pour les garçons issus de familles pauvres. Il dénonçait le sort malheureux des ouvriers et se préoccupait des problèmes causés à l’époque par l’émigration et l’alcoolisme. Dans ses lettres pastorales, publications et discours, il préconisait le respect scrupuleux des directives du pape Léon XIII, consignées dans ses encycliques sociales.

Comblé par Dieu de grands talents, il ne les gaspilla pas, mais les multiplia et les fit croître. On retiendra, pour preuve de son inlassable activité, son œuvre imposante d’écrivain, qui comprend des ouvrages théologiques, historiques, des traités de Droit Canon, des manuels et des livres de prières, ainsi que des lettres pastorales, des discours et des homélies.

L’évêque Pelczar mourut dans la nuit du 27 au 28 mars 1924. Le souvenir qu’il nous laisse est celui d’un homme de Dieu qui, malgré les difficultés de son époque, accomplit la volonté divine. L’abbé Antoni Bystrzonowski, ancien élève et remplaçant de l’abbé Pelczar comme professeur à la chaire universitaire, le jour de ses obsèques déclara à son sujet :

« Le défunt évêque de Przemysl réunissait en sa personne les plus belles qualités et les plus grands talents propres à l’épiscopat. Un zèle pastoral inlassable, un esprit d’initiative énergique dans l’action, la lumière d’une grande science et une sainteté de vie sans doute plus grande encore, mais, par dessus-tout, il demeure l’exemple et le modèle d’un travailleur exceptionnel, accomplissant son labeur avec une ardeur toujours nouvelle ».

Le 2 juin 1991, à Rzeszow, lors de son quatrième pèlerinage en Pologne, le Pape Jean-Paul II procéda à la béatification de l’évêque Joseph Sébastien Pelczar.

Les reliques du bienheureux Joseph Sébastien reposent dans la cathédrale de Przemysl. A Cracovie, le bienheureux Joseph Sébastien est particulièrement vénéré dans l’église des Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus, dans une chapelle qui lui est consacrée. Sa fête liturgique est célébrée le 19 janvier.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030518_pelczar_fr.html

Pomnik Józefa Sebastiana Pelczara w Brzozowie.

Monument of Józef Sebastian Pelczar in Brzozów


Saint Joseph Sébastien PELCZAR

Nom: PELCZAR

Prénom: Joseph Sébastien (Jozef Sebastian)

Pays: Pologne

Naissance: 17.01.1842  à Korczyna (près de Krosno)

Mort: 28.03.1924  à Przemysl

État: Évêque - Fondateur

Note: Prêtre le 17.07.1864. Fondateur de la Congrégation des Servantes de Sacré-Cœur de Jésus en 1894. Évêque de Przemysl de 1900 à 1924.

Béatification: 02.06.1991  à Rzeszow (Pologne)  par Jean Paul II

Canonisation: 18.05.2003  à Rome  par Jean Paul II

Fête: 19 janvier

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1991 n.23   -   2003 n.20 p.2-3  -  n.21 p.2-3

Réf. dans la Documentation Catholique: 2003 n.13 p.618-621

Notice brève

Joseph Sébastien Pelczar naît en 1842 près de Krosno en Pologne. Prêtre, puis docteur en théologie et en droit canon, il enseigne pendant 22 ans à l’Université Jagellone de Cracovie avant d’être nommé évêque de Przemysl. Sa spiritualité est marquée par l’amour du Saint-Sacrement, du Sacré-Cœur et de la Vierge Marie. Durant un épiscopat de 25 années, il poursuit l’œuvre charitable qu’il menait déjà comme prêtre, car il est persuadé que la miséricorde en acte est la plus efficace des prédications. Il multiplie les œuvres d’entraide et s’intéresse à tous ses diocésains, spécialement aux plus démunis : malades, orphelins, servantes, artisans. Il fonde aussi des bibliothèques populaires et écrit énormément : livres, lettres pastorales etc. On reste stupéfait en voyant son activité multiforme, menée en dépit de sa faible santé et dans un contexte politique difficile. On l’a appelé, en raison de son influence : ‘le père spirituel de la nation polonaise’. Il meurt en 1924. Jean-Paul II l’a canonisé en 2003 au cours de la vingt-cinquième année de son pontificat.

Notice développée

Józef Sebastian (Joseph Sébastien) PELCZAR naît en 1842 en Pologne dans la petite ville de Korczyna près de Krosno. Sa famille est très chrétienne. A l’école primaire, l’enfant manifeste des capacités extraordinaires. C’est pourquoi on lui fait continuer sa scolarité dans une ville voisine, mais il comprend la vanité des succès humains et décide de se consacrer au service de Dieu. Il entre au petit séminaire puis, en 1860, au Grand Séminaire de Przemysl. Il est ordonné prêtre en 1864. Il est d’abord vicaire en paroisse un an et demi, puis il se rend à Rome où il étudie dans deux Universités (1866-1868). Au terme de ce séjour, il obtient deux doctorats : Théologie et Droit Canon. A Rome, il approfondit également son amour pour l’Église et pour son chef visible, le pape. Peu après son retour en Pologne, il est nommé professeur au Grand Séminaire de Przemysl, puis, pendant vingt deux ans, il enseigne à l’Université Jagellone de Cracovie. Très cultivé, organisateur remarquable, il est, également, proche des jeunes. Outre son travail scientifique, il se livre sans compter à une activité sociale et caritative. En tant que Président de la ‘Société de l’Instruction populaire’ – fonction qu’il occupe pendant seize années – il crée plusieurs centaines de bibliothèques populaires, dispense des cours gratuits, diffuse dans le peuple plus de cent mille livres et ouvre une école pour employées de maison. En 1894, il fonde à Cracovie les ‘Servantes du Sacré-Cœur de Jésus’ pour ‘propager le Royaume de l’Amour du Sacré-Cœur’. Il veut que les sœurs de cette Congrégation soient signe et instrument de cet Amour auprès des jeunes filles, des malades et de toute personne en détresse morale et matérielle.

En 1899, il est nommé évêque de Przemysl, d’abord comme auxiliaire, et bientôt comme titulaire. Sa spiritualité est marquée par l’amour du Saint-Sacrement, du Sacré-Cœur et de la Vierge Marie. D’où sa devise : « Tout pour le Très Saint Cœur de Jésus à travers les mains de la Très sainte Vierge ». Il dit à propos du Saint–Sacrement:  « Chaque homme doit être saisi par l’émerveillement à la pensée que le Seigneur Jésus, devant aller au Père sur un trône de gloire, reste sur la terre avec les hommes. Son amour a inventé ce miracle des miracles, en instituant le Très Saint Sacrement ». Cet amour du tabernacle le conduit à l’amour de la Vierge Marie, tabernacle vivant du Verbe incarné. Il écrit à la Congrégation des sœurs qu’il a fondée : « Parmi les désirs du Sacré-Cœur, l’un des plus ardents est celui que sa Très Sainte Mère soit vénérée et aimée de tous, tout d’abord parce que le Seigneur lui-même l’aime de façon ineffable, et ensuite parce qu’il la fit devenir la mère de tous les hommes, afin que, par sa douceur, elle attire à elle-même ceux qui fuient la Sainte Croix et qu’elle les conduise au Cœur Divin ».

Monseigneur Joseph Sébastien veille à la formation doctrinale et spirituelle de ses prêtres. Il prêche aussi l’appel universel à la sainteté. Il déclare. « Aucun état, ni aucun âge ne constituent un obstacle à une vie parfaite. Dieu, en effet, ne considère pas les choses extérieures mais l’âme, et il exige seulement ce que nous pouvons donner ». Malgré sa santé précaire, il a une grande activité caritative : garderies pour enfants, cuisines populaires, foyers pour sans-abri, écoles ménagères pour jeunes filles, études gratuites pour séminaristes pauvres. Il préconise le respect scrupuleux des directives sociales du pape Léon XIII. D’autre part, malgré les difficultés politiques du moment, il réunit trois synodes. De ce travailleur exceptionnel, citons encore l’œuvre imposante d’écrivain : ouvrages théologiques et historiques, traités de Droit canon, manuels et livres de prières, ainsi que lettres pastorales discours et homélies.

Il meurt à quatre vingt deux ans, au terme de vingt cinq années d’épiscopat. Jean-Paul II l’a canonisé en 2003 avec une autre Polonaise (Ursula Ledochowska   2 ) et deux italiennes. Vingt mille pèlerins polonais, entre autres, affluent vers Rome en ce jour qui coïncide avec l’anniversaire du pape (18 mai, 83 ans) en la vingt cinquième année de son Pontificat.

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0181.htm

Pomnik Józefa Sebastiana Pelczara w Brzozowie.

Monument of Józef Sebastian Pelczar in Brzozów



Pomnik Józefa Sebastiana Pelczara w Brzozowie.

Monument of Józef Sebastian Pelczar in Brzozów


CHAPELLE PAPALE POUR LA CANONISATION DE QUATRE BIENHEUREUX 

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

V Dimanche de Pâques, 18 mai 2003

1. "Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit" (Jn 15, 5; cf. Chant à l'Evangile). Les paroles adressées par Jésus aux Apôtres au terme de la dernière Cène, constituent une invitation touchante également pour nous, ses disciples du troisième millénaire. Seul celui qui reste intimement uni à Lui - greffé sur Lui comme le sarment sur la vigne - reçoit la lymphe vitale de sa grâce. Seul celui qui vit en communion avec Dieu produit des fruits abondants de justice et de sainteté.

Les témoins de cette vérité évangélique fondamentale sont les saints, que j'ai la joie de canoniser en ce cinquième dimanche de Pâques. Deux d'entre eux proviennent de Pologne:  Józef Sebastian Pelczar, Evêque de Przemysl, fondateur de la Congrégation des Servantes du Sacré-Coeur de Jésus; Urszula Ledóchowska, vierge, fondatrice des Soeurs Ursulines du Sacré-Coeur de Jésus agonisant. Les deux autres saintes sont italiennes:  Maria De Mattias, vierge, fondatrice de la Congrégation des Soeurs adoratrices du Sang du Christ; Virginia Centurione Bracelli, laïque, fondatrice des Soeurs de Notre-Dame du Refuge sur le Mont Calvaire et des Soeurs Filles de Notre-Dame au Mont Calvaire.

2. "La perfection est comme cette ville de l'Apocalypse (Ap 21), dont les douze portes s'ouvrent vers toutes les parties du monde, comme signe que les hommes de chaque nation, de chaque état et de chaque âge peuvent les franchir. (...). Aucun état, ni aucun âge ne constituent un obstacle à une vie parfaite. Dieu, en effet, ne considère pas les choses extérieures (...), mais l'âme (...), et il exige seulement ce que nous pouvons donner". C'est à travers ces paroles que notre nouveau saint, Józef Sebastian Pelczar exprimait sa foi dans l'appel universel à la sainteté. Il vécut de cette conviction comme prêtre, comme professeur et comme évêque. Il tendait lui-même à la sainteté et il y conduisait les autres. Il fut zélé en toute chose, mais il le fit de façon à ce que, dans son service, le Christ soit le Maître.

La devise de sa vie était:  "Tout pour le Très Saint Coeur de Jésus à travers les mains immaculées de la Très Sainte Vierge Marie". Ce fut celui-ci qui forma sa figure spirituelle, dont la caractéristique fut de confier au Christ, par l'intermédiaire de Marie, sa personne, sa vie et son ministère.

Il considérait notamment son don au Christ comme une réponse à son amour, contenu et révélé dans le sacrement de l'Eucharistie. Il disait:  "Chaque homme doit être saisi par l'émerveillement à la pensée que le Seigneur Jésus, devant aller au Père sur un trône de gloire, resta sur la terre avec les hommes. Son amour a inventé ce miracle des miracles, en instituant le Très Saint Sacrement". Il éveillait sans cesse en lui et chez les autres cet émerveillement de la foi. Ce fut celui-ci qui le conduisit également à Marie. En tant qu'expert en théologie, il ne pouvait manquer de voir en Marie celle qui "dans le mystère de l'Incarnation anticipait également la foi eucharistique de l'Eglise"; celle qui en portant dans son sein le Verbe, qui se fit chair, fut en un certain sens le "tabernacle" - le premier "tabernacle" de l'histoire (cf. Ecclesia de Eucharistia, n. 55). Il s'adressait donc à Elle avec une dévotion filiale et avec l'amour qu'il avait reçu de la maison paternelle, et il encourageait les autres à cet amour. Il écrivait à la Congrégation des Servantes du Sacré-Coeur de Jésus, qu'il avait fondée:  "Parmi les désirs du Sacré-Coeur de Jésus, l'un des plus ardents est celui que sa Très Sainte Mère soit vénérée et aimée de tous, tout d'abord parce que le Seigneur lui-même l'aime de façon ineffable, et ensuite parce qu'il la fit devenir la mère de tous les hommes, afin que, par sa douceur, elle attire à elle-même ceux  qui fuient la Sainte Croix et qu'elle les conduise au Coeur Divin".

En élevant à la gloire des autels Józef Sebastian Pelczar, je demande que par son intercession la splendeur de sa sainteté représente pour les Servantes du Sacré-Coeur de Jésus, pour l'Eglise de Przemysl et pour tous les croyants de Pologne et du monde un encouragement à un tel amour pour le Christ et pour sa Mère.

3. Au cours de toute sa vie, sainte Urszula Ledóchowska garda, avec fidélité et amour, le regard fixé sur le visage du Christ, son Epoux. Elle s'unissait de façon particulière au Christ agonisant sur la Croix. Cette union la comblait d'un zèle extraordinaire dans l'oeuvre d'annoncer, à travers les paroles et les oeuvres, la Bonne Nouvelle de l'amour de Dieu. Elle l'apportait avant tout aux enfants et aux jeunes, mais également à tous ceux qui se trouvaient dans le besoin, aux pauvres, aux laissés-pour-compte, aux personnes seules. Elle s'adressait à tous avec le langage de l'amour concrétisé dans les oeuvres. Portant  le  message de l'amour de Dieu, elle traversa la Russie, les Pays scandinaves, la France et l'Italie. En son temps, elle fut une apôtre de la nouvelle évangélisation, donnant la preuve à  travers sa vie et son activité d'une constante actualité, créativité et efficacité de l'amour évangélique.

Elle aussi puisait à l'amour pour l'Eucharistie l'inspiration et la force pour  la grande oeuvre de l'apostolat. Elle écrivait:  "Je dois aimer mon prochain comme Jésus m'a aimée. Prenez et mangez... Mangez mes forces, elles sont à votre disposition (...). Prenez et mangez mes capacités, mon talent (...), mon coeur, afin qu'avec son amour, il réchauffe et illumine votre vie (...). Prenez et mangez mon temps, qu'il soit à votre disposition. (...) je suis vôtre comme Jésus-Hostie est à moi". Dans ces paroles, n'entend-on pas retentir l'écho du don avec lequel le Christ, au Cénacle, s'offrit lui-même aux disciples de chaque époque?

En fondant la Congrégation des Soeurs Ursulines du Sacré-Coeur de Jésus agonisant, elle lui transmit cet esprit. "Le Très Saint Sacrement - écrivit-elle - est le soleil de notre vie, notre trésor, notre bonheur, notre tout sur la terre. (...) Aimez Jésus dans le tabernacle! Que votre coeur y demeure pour toujours, même si matériellement vous êtes au travail. C'est là qu'est Jésus, que nous devons aimer ardemment, de tout notre coeur. Et si nous ne savons pas l'aimer, nous désirons au moins l'aimer - l'aimer toujours davantage".

A la lumière de cet amour eucharistique, sainte Urszula savait percevoir en chaque circonstance un signe des temps, pour servir Dieu et ses frères. Elle savait que pour celui qui croit, chaque événement, même le plus petit, devient une occasion pour réaliser les desseins de Dieu. Ce qui était ordinaire, elle le faisait devenir extraordinaire; ce qui était quotidien, elle le transformait pour qu'il devienne éternel; ce qui était banal, elle le rendait saint.

Si sainte Urszula devient aujourd'hui un exemple de sainteté pour tous les croyants, c'est afin que son charisme puisse être accueilli par celui qui, au nom de l'amour du Christ et de l'Eglise, désire témoigner de façon efficace de l'Evangile dans le monde d'aujourd'hui. Nous pouvons tous apprendre d'elle comment édifier, avec le Christ, un monde plus humain - un monde dans lequel seront réalisées toujours plus pleinement les valeurs comme la justice, la liberté, la solidarité et la paix. Elle peut nous apprendre comment mettre en pratique chaque jour le commandement "nouveau" de l'amour.

4. "Or voici son commandement:  croire... et nous aimer les uns les autres" (1 Jn 3, 23). L'Apôtre Jean nous exhorte à accueillir l'amour sans limites de Dieu, qui a donné son Fils unique pour le salut du monde (cf. Jn 3, 16). Cet amour s'est exprimé de façon sublime lorsque le Christ a versé son Sang comme "prix infini du rachat" pour l'humanité tout entière. Maria De Mattias fut intérieurement conquise par le mystère de la Croix, qui plaça l'Institut des Soeurs adoratrices du Sang du Christ "sous l'étendard du Divin Sang". L'amour pour Jésus crucifié se traduisit chez elle en passion pour les âmes et en un humble dévouement pour ses frères, le "cher prochain", comme elle aimait répéter. "Encourageons-nous - exhortait-elle - à souffrir volontiers par amour pour Jésus, qui avec tant d'amour a donné son sang pour nous. Prodiguons-nous pour gagner des âmes au ciel".

Tel est le message que sainte Maria De Mattias confie à ses fils et à ses filles  spirituelles aujourd'hui, en nous exhortant tous à suivre jusqu'au sacrifice de la vie l'Agneau immolé pour nous.

5. C'est le même amour qui soutint Virginia Centurione Bracelli. Suivant l'exhortation de l'Apôtre Jean, elle voulut aimer non seulement "avec les mots", ou "avec la bouche", mais "en actes et en vérité" (cf. 1 Jn 3, 18). Mettant de côté ses nobles origines, elle se consacra à l'assistance des derniers avec un zèle apostolique extraordinaire. L'efficacité de son apostolat naissait d'une adhésion inconditionnée à la volonté divine, qui se nourrissait de contemplation incessante et d'écoute obéissante de la parole du Seigneur.

Aimant le Christ, et prête pour Lui à se donner à ses frères, sainte Virginia Centurione Bracelli laisse à l'Eglise le témoignage d'une sainteté simple et féconde. Son exemple de fidélité évangélique courageuse continue à exercer une profonde fascination également sur les personnes de notre époque. Elle avait l'habitude de dire:  lorsqu'on a Dieu seul pour objectif, "toutes les oppositions s'applanissent, toutes les difficultés se surmontent" (Positio, n. 86).

6. "Demeurez en moi!". Au Cénacle, Jésus a répété plusieurs fois cette invitation, que saint Józef Sebastian Pelczar, sainte Urszula Ledóchowska, sainte Maria De Mattias et sainte Virginia Centurione Bracelli ont accueillie avec une confiance et une disponibilité totales. C'est une invitation pressante et pleine  d'amour  adressée à tous les croyants. "Si vous demeurez en moi - assure le Seigneur - et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et vous l'aurez" (Jn 15, 7).

Puisse chacun de nous faire l'expérience dans sa propre existence de l'efficacité de cette promesse de Jésus.

Que nous assiste Marie, Reine des saints et modèle de parfaite communion avec son divin Fils. Qu'elle nous enseigne à rester "greffés" sur Jésus, comme des sarments à la vigne, et à ne jamais nous séparer de son amour. En effet, nous ne pouvons rien sans Lui, car notre vie est le Christ vivant et présent dans l'Eglise et dans le monde. Aujourd'hui et à jamais. 

Amen. Loué soit Jésus-Christ!

© Copyright 2003 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030518_canoniz.html

Tablica w hołdzie św. Józefowi Sebastianowi Pelczarowi w budynku siedziby starostwa powiatowego Krośnie


Saint Joseph Sebastian Pelczar

Also known as

Jozef Sebastian Pelczar

Memorial

28 March

19 January on some calendars

Profile

Raised in a pious family. Studied in Rzeszów, and entered the seminary at Przemysl in 1860Ordained on 17 July 1864Parish priest at Sambor.

Transferred to Rome in 1866, he studied at the Collegium Romanum (Gregorian University) and the Institute of Saint Apollinaris (Lateran University). Doctor of theology and a canon lawyerProfessor at the seminary at Przemysl from 1869 to 1877, and at the University of Krakow from 1877 to 1899, he was known as a great educator who was always available to studentsDean of the Theology Department. Rector of the University of Krakow from 1882 to 1883.

All the while he was teaching Joseph was still involved at the parish level. He worked with the Saint Vincent de Paul Society and was president of the Society for the Education of the People for 16 years. He started hundreds of libraries, delivered free lecturespublished over a thousand books, wrote several books of history, theology and canon law himself, and started a school for servants. He founded the Fraternity of Our Lady, Queen of the Polish Crown in 1891; the Fraternity cared for the poororphansapprenticesservants, the sick and unemployed. With Blessed Klara Szczesna, he co-founded the Sister Servants of the Most Sacred Heart of Jesus on 15 April 1894 in Krakow to work with the sick and young women, and to spread devotion to the Sacred Heart of Jesus.

Bishop of Przemysl in 1900 until his death in 1924. He made frequent visits to the parishes, supported the religious orders, conducted three synods, and worked for the education and religious formation of his priests. He encouraged devotion to the Blessed Sacrament, Eucharistic devotions, the Sacred Heart of Jesus, and the Virgin Mary. He built and restored churches, built nurseries, kitchens, homeless shelters, schools for the poor, and gave tuition assistance to poor seminarians. He worked for the implentation of the social doctrine described in the writings of Pope Leo XIII. He left behind a large body of work including books, pastoral letters, sermons, addresses, prayers and other writings.

Born

17 January 1842 at Korczyn bei Krosno, Poland

Died

28 March 1924 at Przemysl, Poland

relics in Przemysl Cathedral

Venerated

18 February 1989 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

2 June 1991 by Pope John Paul II at Rzeszów, Poland

Canonized

18 May 2003 by Pope John Paul II at the Vatican Basilica

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Readings

Earthly ideals are fading away. I see the ideal of life in sacrifice, and the ideal of sacrifice in priesthood. – Saint Joseph as a young man

The late Bishop of Przemysl personified the most beautiful qualities and talents of the episcopate. Witness his tireless pastoral zeal, his spirit of initiative combined with energy manifested in action; witness the splendor of his scholarship, or, even more noteworthy, the sanctity of his virtues; witness above all the shining example of his exceptional work combined with a truly youthful enthusiasm. – Father Antoni Bystrzonowski, Saint Joseph’s student and successor

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“Saint Joseph Sebastian Pelczar“. CatholicSaints.Info. 30 January 2019. Web. 26 March 2022. <http://catholicsaints.info/saint-joseph-sebastian-pelczar/>

SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-joseph-sebastian-pelczar/

św. Józef Sebastian Pelczar - witraż w kościele Imienia Maryi w Bączalu Dolnym (diecezja rzeszowska)


JOSEPH SEBASTIAN PELCZAR (1842-1924)

Bishop of Przemysl

Founder of the Sister Servants of the Most Sacred Heart of Jesus

Joseph Sebastian Pelczar was born on January 17, 1842, in the small town of Korczyna in southwestern Poland. There he spent his childhood, raised in an atmosphere of traditional Polish piety. Recognizing his exceptional talents, his parents sent him to the district town of Rzeszow to continue his schooling after he had completed two years of elementary education at the local primary school in Korczyna.

Even when he was still a young student, Joseph Sebastian decided to devote himself to the service of God. In his diary he wrote: “Earthly ideals are fading away. I see the ideal of life in sacrifice, and the ideal of sacrifice in priesthood.” After completing the sixth grade at the Rzeszow Academy, he entered the Minor Seminary. Later in 1860, he began theological studies at the Major Seminary of Przemysl.

Ordained a priest  on July 17, 1864, Joseph Sebastian was sent to Sambor, to a parish in the Diocese of Przemysl, where he worked for a year and a half as a curate.  He was sent to Rome in 1866 and spent two years there, studying at Collegium Romanum, presently known as the Gregorian University, and the Institute of St. Apollinaris, now known as the Lateran University. His studies in Rome not only broadened his knowledge, but also filled his heart with a deep, abiding love for the Church and her visible head, the Roman Pontiff. Having earned doctorates in theology and canon law, he returned to Poland and, after a short period of service as curate in Wojutycze and Sambor, he became a professor of the Major Seminary of Przemysl (1869-1877). Later, he was appointed as professor of the Jagellonian University in Krakow (1877-99).

As a professor and as the Dean of the Theological Department, he gained the reputation as a wise and scholarly man, a competent organizer and a friend to young people. As a sign of their high esteem for him, the academic community entrusted him with the honorable responsibility of Rector of the University (1882-83), Krakow’s Alma Mater.

Striving to live up to his ideal of “a Polish priest dedicated to the people,” Father Pelczar did not confine himself only to academic work. He generously involved himself in other social and charitable activities such as the St. Vincent de Paul Society and the Society for the Education of the People. In the latter of the two, he served as President for 16 years. During that time, he erected hundreds of libraries, delivered numerous free lectures, published and distributed more than a thousand books, and opened a school for servants. In 1891, Father Pelczar established the Fraternity of Our Lady, Queen of the Polish Crown. Besides its religious commitment, the Fraternity was founded to care for the poor, the orphans, apprentices and servants, especially those who were sick and unemployed.

Joseph Sebastian recognized that the problems existing in his times were actually opportunities to see the will of God. In 1894, he founded the Congregation of the Sister Servants of the Most Sacred Heart of Jesus in Krakow, with the aim of spreading the Kingdom of the love of the Heart of Jesus. He wanted the Sisters to be signs and instruments of this love for girls, for the sick and all people in need. 

Five years later, in 1899 he was named Auxiliary Bishop of the Diocese of Przemysl. Upon the death of Bishop L. Solecki in 1900, he was appointed the local Ordinary of the Diocese of Przemysl. During the twenty-five years of his episcopate, he was widely regarded as a good pastor, devoted to the people entrusted to him.

In spite of his poor health, Bishop Pelczar worked tirelessly in the religious and social needs of his Diocese. In order to encourage the faithful of his diocese to grow in the spirit of faith, he made regular pastoral visits to the parishes and devoted special attention to raise the moral and intellectual awareness of the clergy. Above all, he himself exemplified a life of deep piety that was expressed in his devotion to the Most Sacred Heart of Jesus and the Virgin Mary. He was an ardent adorer of the Most Blessed Sacrament and used to encourage members of his diocese to take part in Eucharistic devotions. Through his efforts, the number of churches and chapels increased, and many churches were restored. Despite the unfavorable political circumstances of the times, he conducted three diocesan synods. Always responsive to the needs of the faithful in his diocese, Blessed Joseph Sebastian took special care of the poorest. Nurseries, soup kitchens, homeless shelters, schools for poor country girls, tuition assistance for the education of poor seminarians were but a few of his works. He sympathized with workers who were unjustly treated, and with those who were forced to emigrate because of  the difficult economical situation. He emphasized the necessity of implementing the social doctrine of the Church as expressed in the social documents of Leo XIII. 

Extraordinarily gifted by God, Blessed Joseph Sebastian developed and increased the talents given to him. Among his gifts was a rich literary heritage. He authored numerous theological, historical, and canonical books, pastoral letters, sermons, addresses, as well as prayer books and textbooks. 

Having fulfilled God’s will, despite many obstacles, Bishop Pelczar died in the odor of sanctity on the night of March 28, 1924. During his funeral service, Father Antoni Bystrzonowski, his student and successor in the Department of Theology, said this of him: “The late Bishop of Przemysl personified the most beautiful qualities and talents of the episcopate. Witness his tireless pastoral zeal, his spirit of initiative combined with energy manifested in action; witness the splendor of his scholarship, or, even more noteworthy, the sanctity of his virtues; witness above all the shining example of his exceptional work combined with a truly youthful enthusiasm.”

On the 2nd of June, 1991, in Rzeszow, Poland, John Paul II, elevated him to the glory of the beatified. The relics of Blessed Joseph Sebastian Pelczar rest in the Cathedral Church in Przemysl. His feast day is observed on January 19th .

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030518_pelczar_en.html

Kościół pw. św. biskupa Józefa Sebastiana Pelczara w Korczynie.

St. J. S. Pelczar Bishop Church in Korczyna, Poland.


Kościół pw. św. biskupa Józefa Sebastiana Pelczara w Korczynie.

St. J. S. Pelczar Bishop Church in Korczyna, Poland.


CANONIZATION OF FOUR NEW SAINTS

HOMILY OF JOHN PAUL II

Fifth Sunday of Easter, 18 May 2003

1. "He who abides in me, and I in him, he it is that bears much fruit" (Jn 15: 5; cf. Gospel Acclamation). The words Jesus addressed to the Apostles at the end of the Last Supper are also a moving invitation to us, his disciples in the third millennium. Only those who are intimately united to him - grafted to him like the branch of the vine - receive the vital nourishment of his grace. Only those who live in communion with God produce abundant fruits of justice and holiness.

Witnesses of this fundamental Gospel truth are the Saints whom I have the joy of canonizing on this Fifth Sunday of Easter. Two of them come from Poland: Joseph Sebastian Pelczar, Bishop of Przemysl, Founder of the Congregation of the Sisters Servants of the Most Sacred Heart of Jesus; Ursula Ledóchowska, virgin, Foundress of the Ursuline Sisters of the Sacred Heart of Jesus in Agony. The other two Saints are Italian:  Maria De Mattias, virgin, Foundress of the Congregation of the Sisters Adorers of the Blood of Christ; Virginia Centurione Bracelli, a lay woman, Foundress of the Sisters of Our Lady of Refuge on Mount Calvary and of the Daughters of Our Lady on Mount Calvary.

2. "Perfection is like that city in the Apocalypse (Apoc 21) with 12 gates that open toward every part of the world, as a sign that the men of every nation, every State and every age may pass through them.... No condition, no age is an obstacle to a perfect life. Indeed, God is not concerned with external things... but the soul... and demands no more than what we are able to give". With these words, our new Saint, Joseph Sebastian Pelczar, expressed his faith in the universal call to holiness. He lived out this conviction as priest, teacher and Bishop. He himself strove for holiness and he led others towards it. He was zealous in all things, but in such a way that in his service Christ himself was the Master.

His motto in life was: "All for the Most Sacred Heart of Jesus through the immaculate hands of the Most Blessed Virgin Mary". This motto shaped his spiritual life, which consisted in the entrustment of himself, his life and his ministry to Christ through Mary.

His gift to Christ was intended above all as a response to His love, contained and revealed in the sacrament of the Eucharist. He would say: "Every person must be struck with amazement at the thought that the Lord Jesus, destined to go to the Father on a throne of glory, lived on earth with men. It was His love that invented this miracle of miracles, instituting the Most Holy Sacrament". He ceaselessly inspired in himself and in others this wonderment of faith. It was this that led him also to Mary. As an expert theologian, he could not but see in Mary the One who "in the mystery of the Incarnation also anticipated the Eucharistic faith of the Church"; the One who, bearing in her womb the Word who became flesh, was in a certain sense the "tabernacle" - the first "tabernacle" in history (cf. Ecclesia de Eucharistia, n. 55).

Therefore, he turned to her with filial devotion, the love he had learned in his family, and he encouraged this love in others. He wrote to the Congregation of the Sisters Servants of the Most Sacred Heart of Jesus, which he founded: "One of the most ardent desires of the Sacred Heart of Jesus is that his Most Holy Mother be venerated and loved by all:  firstly, because the Lord himself has ineffable love for her, and then because he made her the mother of all men, so that with her sweetness she might attract to herself even those who flee the Holy Cross, and bring them to the Divine Heart".

In raising Joseph Sebastian Pelczar to the glory of the altars, I ask that through his intercession, the splendour of his holiness may be an encouragement for the Sisters Servants of the Most Sacred Heart of Jesus, for the Church of Przemysl and for all believers in Poland and throughout the world, to nurture this love for Christ and for his Mother.

3. Throughout her life, St Ursula Ledóchowska fixed her gaze on the face of Christ, her Bridegroom, with fidelity and with love. In a particular way, she united herself to Christ in agony on the Cross. This union filled her with an extraordinary zeal in the work of proclaiming in words and in deeds the Good News of God's love. She brought it first of all to children and young people, but also to all who were in need: the poor, the abandoned, the lonely. She addressed to all the language of love, borne out by her work. With the message of God's love she crossed Russia, the Scandinavian countries, France and Italy. In her day she was an apostle of the new evangelization, demonstrating a constant timeliness, creativity and the effectiveness of Gospel love by her life and action.

Through love for the Eucharist she also drew the inspiration and strength for the great work of her apostolate. She wrote:  "I must love my neighbour as Jesus loved me. Take and eat.... Eat my strength, I am available for you.... Take and eat my abilities, my talents... my heart, so that with his love he may warm and brighten your life.... Take and eat my time, may it be at your disposal.... I am yours, as Jesus the Host is mine". Do not these words echo the gift with which Christ, in the Upper Room, offered himself to his disciples of all times?

In founding the Congregation of the Ursuline Sisters of the Sacred Heart of Jesus in Agony, she passed on to it this spirit. "The Most Blessed Sacrament", she wrote, "is the sun of our life, our treasure, our happiness, our all on the earth.... Love Jesus in the tabernacle! Always leave your heart there, even if you are busy at work. It is there that Jesus dwells, whom we must love ardently with all our heart. And if we cannot love him, let us at least seek to love him - to love him more and more".

In the light of this Eucharistic love, St Ursula could glimpse a sign of the times in every circumstance, in order to serve God and her brothers and sisters. She knew that for believers, every event, even the least important, becomes an opportunity to carry out God's plans. What was ordinary, she made extraordinary; what was part of daily life, she transformed so that it became eternal; what was banal, she made holy.

If today St Ursula has become an example of holiness for all believers, it is because her charism can be grasped by those who, in the name of the love of Christ and of the Church, want to witness effectively to the Gospel in today's world. We can all learn from her how to build with Christ an ever more human world - a world in which values such as justice, freedom, solidarity and peace will be more and more fully achieved. From her we can learn how to put into practice every day the "new" commandment of love.

4. "This is his commandment, that we should believe... and love one another" (I Jn 3: 23). The Apostle John exhorts us to accept the boundless love of God, who for the salvation of the world gave his Only-begotten Son (cf. Jn 3: 16). Christ expressed this love in a sublime manner when he poured out his Blood as "an infinite price of redemption" for all humanity. Maria De Mattias was won over in the depths of her spirit by the mystery of the Cross and founded the Institute of the Sisters Adorers of the Blood of Christ "under the emblem of the Divine Blood". Love for Jesus crucified was expressed in her in passion for souls and in humble devotion to her brothers and sisters, her "beloved neighbour", as she liked to say. "Let us encourage one another", she urged, "to suffer willingly out of love of Jesus who with such great love shed his blood for us. Let us work hard to win souls for heaven".

St Maria De Mattias entrusts this message to her spiritual sons and daughters today, spurring all to follow the Lamb who gave himself in sacrifice for us, even to the point of giving up their life.

5. This same love sustained Virginia Centurione Bracelli. In response to the exhortation of the Apostle John, she wanted to love not only "with words", "or with her lips", but "with deeds and in truth" (cf. I Jn 3: 18). Disregarding her noble origins, she devoted herself to assisting the lowliest with extraordinary apostolic zeal. The effectiveness of her apostolate stemmed from her unconditional adherence to God's will, which was nourished by ceaseless contemplation of, and obedient listening to, the word of the Lord.

In love with Christ and for his sake ready to give herself for her brothers and sisters, St Virginia Centurione Bracelli leaves the Church the witness of a simple and active saint. Her example of courageous fidelity to the Gospel also continues to exert a powerful influence on people in our time. She used to say: when God is one's only goal, "all disagreements are smoothed out, all difficulties overcome" (Positio, n. 86).

6. "Abide in me!". In the Upper Room, Jesus repeated several times this invitation which St Joseph Sebastian Pelczar, St Ursula Ledóchowska, St Maria De Mattias and St Virginia Centurione Bracelli accepted with total trust and willingness. It is a pressing and loving invitation that is addressed to all believers. "If you abide in me", the Lord assures us, "and my words abide in you, ask whatever you will, and it shall be done for you" (Jn 15: 7).

May each one of us experience in our own life the efficacy of Jesus' assurance!

May Mary, Queen of the Saints and a model of perfect communion with her divine Son, help us. May she teach us how to continue "to abide" in Jesus, united to him as branches to the vine, and never to cut ourselves off from his love. Indeed, without him we can do nothing, for our life is Christ, alive and present in the Church and in the world. Today and forever. Praised be Jesus Christ!

© Copyright 2003 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/en/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030518_canoniz.html


Bazylika Archikatedralna pod wezwaniem Jana Chrzciciela w Przemyślu - kaplica Fredrów z relikwiami bł. Józefa Sebastiana Pelczara


GIUSEPPE SEBASTIANO PELCZAR (1842-1924)

vescovo di Przemyśl

fondatore della Congregazione delle Ancelle del Sacro Cuore di Gesù

Giuseppe Sebastiano Pelczar nacque il 17 gennaio 1842 a Korczyna, un piccolo paese ai piedi dei monti Carpazi, presso Krosno. Passò l’infanzia nel paese natio, crescendo in un’atmosfera permeata dall’antica religiosità polacca che regnava nella casa dei suoi genitori, Adalberto e Marianna Mięsowicz. Questi accortisi presto dell’intelligenza eccezionale del loro figlio, dopo due anni trascorsi nella scuola di Korczyna, lo inviarono a proseguire gli studi in quella di Rzeszów e in seguito al ginnasio.

Mentre era studente ginnasiale, Giuseppe Sebastiano prese la decisione di dedicarsi al servizio di Dio, poiché come possiamo leggere nel suo diario, “gli ideali terreni impallidiscono, l’ideale della vita lo vedo nel sacrificio e l’ideale del sacrificio lo vedo nel sacerdozio”. Completato il sesto anno di scuola entrò nel Seminario Minore e, nel 1860, iniziò gli studi teologici presso il Seminario Maggiore di Przemyśl.

Il 17 luglio del 1864 venne ordinato sacerdote, e per un anno e mezzo fu vicario della parrocchia di Sambor. Negli anni 1866-1868 proseguì gli studi a Roma contemporaneamente nel Collegium Romanum (oggi Università Gregoriana) e nell’Istituto di Sant’Apollinare (oggi Università Lateranense), dove, oltre ad acquisire una profonda cultura, sviluppò un grande e mai sopito amore per la Chiesa e per il suo capo visibile, il Papa. Subito dopo il ritorno in patria, fu docente nel Seminario di Przemyśl e in seguito, per 22 anni, professore dell’Università Jaghellonica di Cracovia. Come professore e preside della Facoltà di Teologia si guadagnò la fama di uomo illuminato, di ottimo insegnante, di organizzatore e amico dei giovani. Un segno di riconoscimento da parte della comunità accademica fu indubbiamente la sua nomina a rettore della Almae Matris di Cracovia (1882-1883).

Desiderando realizzare l’ideale di “sacerdote – Polacco che pone generosamente la sua vita al servizio del prossimo“, ideale che si era prefissato sin dai primi anni, Don Pelczar non si limitò soltanto a svolgere un lavoro scientifico, ma si dedicò con passione anche ad attività sociali e caritative. Diventò membro attivo della Società di San Vincenzo de’ Paoli e della Società dell’Educazione Popolare della quale fu preside sedici anni. In quel periodo, la Società dell’Educazione Popolare fondò centinaia di biblioteche, organizzò molti corsi gratuiti e distribuì tra la gente più di centomila libri, come pure aprì una scuola per le persone di servizio. Nel 1891, per iniziativa di Don Pelczar, venne fondata la Confraternita della Santissima Maria Vergine Regina della Polonia, che, oltre agli scopi religiosi, svolgeva funzioni sociali, come l’aiuto agli artigiani, ai poveri, agli orfani e ai servi malati, e specialmente a quelli disoccupati.

Sotto la spinta dei gravi problemi sociali del tempo, sicuro di interpretare la volontà di Dio, nel 1894 fondò a Cracovia la Congregazione delle Ancelle del Sacro Cuore di Gesù, ponendo come suo carisma la diffusione del Regno dell’amore del Cuore di Gesù. Era suo desiderio che le suore della nuova Congregazione diventassero segno e strumento di tale amore verso le ragazze bisognose, i malati e quanti avessero bisogno di aiuto.

Nel 1899 venne nominato vescovo ausiliare di Przemyśl e un anno dopo, in seguito alla morte di Mons. Luca Solecki, Ordinario di quella Diocesi della quale per venticinque anni ne fu un pastore zelante, promuovendo il bene delle anime a lui affidate.

Nonostante le condizioni di salute non buone, il vescovo Pelczar si dedicò con impegno instancabile ad attività religiose e sociali. Per ravvivare nei fedeli lo spirito della fede visitava spesso le parrocchie, si prodigava per accrescere il livello morale e intellettuale del clero dando egli stesso l’esempio di una profonda pietà che si esprimeva nel culto del Sacratissimo Cuore di Gesù e della Madonna. Essendo un ardente adoratore del Santissimo Sacramento, invitava i fedeli a partecipare assiduamente alle funzioni eucaristiche. Grazie ai suoi sforzi, durante il suo episcopato crebbe il numero di nuove chiese, di cappelle e vennero restaurate molte delle chiese più vetuste. Malgrado una situazione politica sfavorevole, presiedette tre sinodi diocesani ponendo le basi giuridiche per diverse nuove iniziative e rendendole in tal modo più stabili e durature.

Il vescovo Giuseppe Sebastiano Pelczar si immedesimò nei bisogni dei suoi fedeli ed ebbe molta cura degli abitanti più poveri della sua diocesi. I giardini d’infanzia, le mense per i poveri, i ricoveri per i senza tetto, le scuole d’avviamento professionale per le ragazze, l’insegnamento gratuito nei Seminari per i ragazzi poveri: sono soltanto alcune delle opere nate grazie alle sue iniziative. In particolare, ebbe molto a cuore la condizione degli operai, i problemi dell’emigrazione, molto attuali in quel periodo, e quelli dell’alcoolismo. Nelle lettere pastorali, negli articoli pubblicati ed in altri numerosi interventi, indicava sempre la necessità di attenersi fedelmente all’insegnamento sociale del Papa Leone XIII.

Dotato da Dio di singolari doti non soffocava le sue capacità ma le moltiplicava e le faceva fruttare. Fu un lavoratore instancabile. Ne dà prova, tra l’altro, la sua ricchissima eredità letteraria di cui fanno parte numerose opere teologiche, storiche e di diritto canonico, nonché manuali, libri di preghiere, lettere pastorali, discorsi e omelie.

Il vescovo Giuseppe Sebastiano Pelczar morì la notte tra il 27 e il 28 marzo del 1924 lasciando il ricordo di un uomo di Dio, che nonostante i tempi difficili in cui ebbe a vivere ed operare, faceva sempre la volontà del suo Signore. Don Antonio Bystrzonowski, suo alunno e successore sulla cattedra universitaria, nel giorno dei funerali disse: “Il defunto vescovo di Przemyśl ha unito nella sua persona gli attributi e i talenti più belli e cioè uno zelo pastorale indistruttibile, lo spirito di iniziativa, il dinamismo d’azione, il lume di una grande scienza e una santità di virtù ancora più grande. E’ stato esempio luminoso di eccezionale laboriosità e di entusiasmo sempre giovanile”.

Il 2 giugno del 1991, durante il quarto pellegrinaggio in patria, il Santo Padre Giovanni Paolo II ha proclamato beato il vescovo Giuseppe Sebastiano Pelczar. Oltre che nella cattedrale di Przemyśl dare si trovano le sue reliquie, egli è particolarmente venerato nella chiesa della Congregazione delle Ancelle del Sacro Cuore di Gesù, a Cracovia. La memoria liturgica del Beato cade il 19 gennaio. 

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030518_pelczar_it.html


Portret Sebastiana Pelczara . Malował Zbigniew Kotyłło


San Giuseppe Sebastiano Pelczar Vescovo

28 marzo

Korczyna, Polonia, 17 gennaio 1842 - Przemysl, Polonia, 28 marzo 1924

Giuseppe Sebastiano Pelczar fu allo stesso tempo uomo di alta cultura e vescovo attento ai bisogni del popolo polacco. Era nato nel 1842 in un paesino ai piedi dei Carpazi, Korczyna. Fu ordinato sacerdote a Przemysl, diocesi di cui sarebbe divenuto vescovo nel 1900. Studiò a Roma tra 1866 e 1868 e, tornato in patria, fu professore per 22 anni al seminario di Przemysl, docente universitario a Cracovia e rettore. Si impegnò nella Società di san Vincenzo de'Paoli e nella Società dell'educazione popolare, che diffondeva decine di migliaia libri tra le persone e istituiva biblioteche a centinaia. Nel 1891 fondò la Confraternita della Santissima Vergine Regina della Polonia. Infine, nel 1894 diede vita alla congregazione delle Ancelle del Sacro Cuore di Gesù. Nominato vescovo, nonostante la salute malferma, si prodigò nelle opere sociali, sulla spinta del magistero di Leone XIII: asili, mense e ricoveri per poveri e senza tetto, avviamento professionale delle ragazze, insegnamento gratuito per i ragazzi meno abbienti. Morì nel 1924.

Martirologio Romano: A Przemyśl in Polonia, san Giuseppe Sebastiano Pelczar, vescovo, fondatore della Congregazione delle Ancelle del Sacro Cuore di Gesù e insigne maestro di vita spirituale.

Giuseppe Sebastiano Pelczar nacque il 17 gennaio 1842 a Korczyna, un piccolo paese ai piedi dei monti Carpazi, presso Krosno. Passò l’infanzia nel paese natio, crescendo in un’atmosfera permeata dall’antica religiosità polacca che regnava nella casa dei suoi genitori, Adalberto e Marianna Mięsowicz. Questi accortisi presto dell’intelligenza eccezionale del loro figlio, dopo due anni trascorsi nella scuola di Korczyna, lo inviarono a proseguire gli studi in quella di Rzeszów e in seguito al ginnasio.

Mentre era studente ginnasiale, Giuseppe Sebastiano prese la decisione di dedicarsi al servizio di Dio, poiché come possiamo leggere nel suo diario, “gli ideali terreni impallidiscono, l’ideale della vita lo vedo nel sacrificio e l’ideale del sacrificio lo vedo nel sacerdozio”. Completato il sesto anno di scuola entrò nel Seminario Minore e, nel 1860, iniziò gli studi teologici presso il Seminario Maggiore di Przemyśl.

Il 17 luglio del 1864 venne ordinato sacerdote, e per un anno e mezzo fu vicario della parrocchia di Sambor. Negli anni 1866-1868 proseguì gli studi a Roma contemporaneamente nel Collegium Romanum (oggi Università Gregoriana) e nell’Istituto di Sant’Apollinare (oggi Università Lateranense), dove, oltre ad acquisire una profonda cultura, sviluppò un grande e mai sopito amore per la Chiesa e per il suo capo visibile, il Papa. Subito dopo il ritorno in patria, fu docente nel Seminario di Przemyśl e in seguito, per 22 anni, professore dell’Università Jaghellonica di Cracovia. Come professore e preside della Facoltà di Teologia si guadagnò la fama di uomo illuminato, di ottimo insegnante, di organizzatore e amico dei giovani. Un segno di riconoscimento da parte della comunità accademica fu indubbiamente la sua nomina a rettore della Almae Matris di Cracovia (1882-1883).

Desiderando realizzare l’ideale di “sacerdote – Polacco che pone generosamente la sua vita al servizio del prossimo“, ideale che si era prefissato sin dai primi anni, Don Pelczar non si limitò soltanto a svolgere un lavoro scientifico, ma si dedicò con passione anche ad attività sociali e caritative. Diventò membro attivo della Società di San Vincenzo de’Paoli e della Società dell’Educazione Popolare della quale fu preside sedici anni. In quel periodo, la Società dell’Educazione Popolare fondò centinaia di biblioteche, organizzò molti corsi gratuiti e distribuì tra la gente più di centomila libri, come pure aprì una scuola per le persone di servizio. Nel 1891, per iniziativa di Don Pelczar, venne fondata la Confraternita della Santissima Maria Vergine Regina della Polonia, che, oltre agli scopi religiosi, svolgeva funzioni sociali, come l’aiuto agli artigiani, ai poveri, agli orfani e ai servi malati, e specialmente a quelli disoccupati.

Sotto la spinta dei gravi problemi sociali del tempo, sicuro di interpretare la volontà di Dio, nel 1894 fondò a Cracovia la Congregazione delle Ancelle del Sacro Cuore di Gesù, ponendo come suo carisma la diffusione del Regno dell’ amore del Cuore di Gesù. Era suo desiderio che le suore della nuova Congregazione diventassero segno e strumento di tale amore verso le ragazze bisognose, i malati e quanti avessero bisogno di aiuto.

Nel 1899 venne nominato vescovo ausiliare di Przemyśl e un anno dopo, in seguito alla morte di Mons. Luca Solecki, Ordinario di quella Diocesi della quale per venticinque anni ne fu un pastore zelante, promuovendo il bene delle anime a lui affidate.

Nonostante le condizioni di salute non buone, il vescovo Pelczar si dedicò con impegno instancabile ad attività religiose e sociali. Per ravvivare nei fedeli lo spirito della fede visitava spesso le parrocchie, si prodigava per accrescere il livello morale e intellettuale del clero dando egli stesso l’esempio di una profonda pietà che si esprimeva nel culto del Sacratissimo Cuore di Gesù e della Madonna. Essendo un ardente adoratore del Santissimo Sacramento, invitava i fedeli a partecipare assiduamente alle funzioni eucaristiche. Grazie ai suoi sforzi, durante il suo episcopato crebbe il numero di nuove chiese, di cappelle e vennero restaurate molte delle chiese più vetuste. Malgrado una situazione politica sfavorevole, presiedette tre sinodi diocesani ponendo le basi giuridiche per diverse nuove iniziative e rendendole in tal modo più stabili e durature.

Il vescovo Giuseppe Sebastiano Pelczar si immedesimò nei bisogni dei suoi fedeli ed ebbe molta cura degli abitanti più poveri della sua diocesi. I giardini d’infanzia, le mense per i poveri, i ricoveri per i senza tetto, le scuole d’avviamento professionale per le ragazze, l’insegnamento gratuito nei Seminari per i ragazzi poveri: sono soltanto alcune delle opere nate grazie alle sue iniziative. In particolare, ebbe molto a cuore la condizione degli operai, i problemi dell’emigrazione, molto attuali in quel periodo, e quelli dell’alcoolismo. Nelle lettere pastorali, negli articoli pubblicati ed in altri numerosi interventi, indicava sempre la necessità di attenersi fedelmente all’insegnamento sociale del Papa Leone XIII.

Dotato da Dio di singolari doti non soffocava le sue capacità ma le moltiplicava e le faceva fruttare. Fu un lavoratore instancabile. Ne dà prova, tra l’altro, la sua ricchissima eredità letteraria di cui fanno parte numerose opere teologiche, storiche e di diritto canonico, nonché manuali, libri di preghiere, lettere pastorali, discorsi e omelie.

Il vescovo Giuseppe Sebastiano Pelczar morì la notte tra il 27 e il 28 marzo del 1924 lasciando il ricordo di un uomo di Dio, che nonostante i tempi difficili in cui ebbe a vivere ed operare, faceva sempre la volontà del suo Signore. Don Antonio Bystrzonowski, suo alunno e successore sulla cattedra universitaria, nel giorno dei funerali disse: “Il defunto vescovo di Przemyśl ha unito nella sua persona gli attributi e i talenti più belli e cioè uno zelo pastorale indistruttibile, lo spirito di iniziativa, il dinamismo d’azione, il lume di una grande scienza e una santità di virtù ancora più grande. E’ stato esempio luminoso di eccezionale laboriosità e di entusiasmo sempre giovanile”.

Il 2 giugno del 1991, durante il quarto pellegrinaggio in patria, il Santo Padre Giovanni Paolo II ha proclamato beato  il vescovo Giuseppe Sebastiano Pelczar e 18 maggio 2003 in Vaticano è stato canonizato. Oltre che nella cattedrale di Przemyśl dove si trovano le sue reliquie, egli è particolarmente venerato nella chiesa della Congregazione delle Ancelle del Sacro Cuore di Gesù, a Cracovia. La memoria liturgica del Santo cade il 19 gennaio.

Fonte : Ancelle del Sacro Cuore di Gesù

SOURCE : http://santiebeati.it/dettaglio/91593


Kościół p.w. bpa Józefa Pelczara (ul. Kąty, parafia Fara)


CAPPELLA PAPALE PER LA CANONIZZAZIONE DI QUATTRO BEATI

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

V Domenica di Pasqua, 18 maggio 2003

1. "Chi rimane in me e io in lui, fa molto frutto" (Gv 15,5; cfr Canto al Vangelo). Le parole rivolte da Gesù agli Apostoli, al termine dell'Ultima Cena, costituiscono un toccante invito anche per noi, suoi discepoli del terzo millennio. Solo chi Gli rimane intimamente unito - innestato a Lui come il tralcio alla vite - riceve la linfa vitale della sua grazia. Solo chi vive in comunione con Dio produce frutti abbondanti di giustizia e di santità.

Testimoni di questa fondamentale verità evangelica sono i Santi che ho la gioia di canonizzare in questa quinta domenica di Pasqua. Due di essi provengono dalla Polonia: Józef Sebastian Pelczar, Vescovo, fondatore della Congregazione delle Ancelle del Sacro Cuore di Gesù; Urszula Ledóchowska, vergine, fondatrice delle Suore Orsoline del Sacro Cuore di Gesù Agonizzante. Le altre due Sante sono italiane: Maria De Mattias, vergine, fondatrice della Congregazione delle Suore Adoratrici del Sangue di Cristo; Virginia Centurione Bracelli, laica, fondatrice delle Suore di Nostra Signora del Rifugio in Monte Calvario e delle Suore Figlie di Nostra Signora al Monte Calvario.

2. "Doskonałość jest jak owe miasto Objawienia (Ap 21), mające dwanaście bram, wychodzących na wszystkie strony świata, na znak, że ludzie wszelkiego narodu, stanu i wieku wejść przez nie mogą. (...) Żaden stan lub wiek nie jest przeszkodą do życia doskonałego. Bóg bowiem nie ma względu na rzeczy zewnętrzne (...), ale na duszę (...), a żąda tylko tyle, ile dać możemy". Tymi słowami nasz nowy święty Józef Sebastian Pelczar wyrażał swoją wiarę w powszechne powołanie do świętości. Tym przekonaniem żył jako kapłan, profesor i biskup. Sam do świętości dążył i innych do niej prowadził. Dokładał wszelkiej gorliwości, ale tak to czynił, aby w jego posłudze sam Chrystus był Nauczycielem i Mistrzem.

Dewizą jego życia było zawołanie: "Wszystko dla Najświętszego Serca Jezusowego przez Niepokalane Ręce Najświętszej Maryi Panny". To ono kształtowało jego duchową sylwetkę, której charakterystycznym rysem jest zawierzenie siebie, całego swego życia i posługi, Chrystusowi przez Maryję.

Swoje oddanie Chrystusowi pojmował nade wszystko jako odpowiedź na Jego miłość, jaką zawarł i objawił w sakramencie Eucharystii. "Zdumienie – mówił - musi ogarnąć każdego, gdy pomyśli, że Pan Jezus, mając odejść do Ojca na tron chwały, został z ludźmi na ziemi. Miłość Jego wynalazła ten cud cudów, (...) ustanawiając Najświętszy Sakrament". To zdumienie wiary nieustannie budził w sobie i w innych. Ono prowadziło go też ku Maryi. Jako biegły teolog nie mógł nie widzieć w Maryi Tej, która "w tajemnicy Wcielenia antycypowała także wiarę eucharystyczną Kościoła"; Tej, która nosząc w łonie Słowo, które stało się ciałem, w pewnym sensie była "tabernakulum" - pierwszym "tabernakulum" w historii (por. Ecclesia de Eucharistia, 55). Zwracał się więc do Niej z dziecięcym oddaniem i z tą miłością, którą wyniósł z domu rodzinnego, i innych do tej miłości zachęcał. Do założonego przez siebie Zgromadzenia Służebnic Najświętszego Serca Jezusowego pisał: "Pośród pragnień Serca Jezusowego jednym z najgorętszych jest to, by Najświętsza Jego Rodzicielka była czczona od wszystkich i miłowana, raz dlatego, że Ją Pan sam niewypowiedzianie miłuje, a po wtóre, że Ją uczynił Matką wszystkich ludzi, żeby Ona swą słodkością pociągała do siebie nawet tych, którzy uciekają od świętego Krzyża i wiodła ich do Serca Boskiego".

Wynosząc do chwały ołtarzy Józefa Sebastiana, modlę się za jego wstawiennictwem, aby blask jego świętości był dla sióstr sercanek, Kościoła w Przemyślu i dla wszystkich wierzących w Polsce i na świecie zachętą do takiego umiłowania Chrystusa i Jego Matki.

["La perfezione è come quella città dell’Apocalisse (Ap 21), con dodici porte che si aprono verso tutte le parti del mondo, come segno che gli uomini di ogni nazione, di ogni stato e di ogni età possono attraversarle. (...) Nessuno stato o nessuna età sono ostacolo ad una vita perfetta. Dio infatti non considera le cose esterne (...), ma l’anima (...), ed esige soltanto tanto quanto possiamo dare". Con queste parole, il nostro nuovo santo Giuseppe Sebastiano Pelczar esprimeva la propria fede nella chiamata universale alla santità. Di questa convinzione visse come sacerdote, come professore , e come vescovo. Tendeva alla santità egli stesso e ad essa conduceva gli altri. Fu zelante in ogni cosa, ma lo fece in modo che nel suo servizio Cristo stesso fosse il Maestro.

Il motto della sua vita era: "Tutto per il Sacratissimo Cuore di Gesù per le mani immacolate della Santissima Vergine Maria". Fu esso a formare la sua figura spirituale, la cui caratteristica fu l’affidare a Cristo per mezzo di Maria se stesso, la propria vita, il proprio ministero.

Intendeva il suo dono a Cristo soprattutto come risposta al suo amore, racchiuso e rivelato nel sacramento dell’Eucaristia. Diceva: "Ogni uomo deve essere preso dallo stupore al pensiero che il Signore Gesù, dovendo andare al Padre su un trono di gloria, rimase sulla terra con gli uomini. Il suo amore ha inventato questo miracolo dei miracoli, istituendo il Santissimo Sacramento". Incessantemente destava in sé e negli altri questo stupore della fede. Fu esso a condurlo anche a Maria. Come esperto teologo, non poteva fare a meno di vedere in Maria colei che "nel mistero dell’Incarnazione anticipava anche la fede eucaristica della Chiesa"; colei che portando nel grembo il Verbo, che si fece carne, fu in un certo senso il "tabernacolo" - il primo "tabernacolo" nella storia (cfr. Ecclesia de Eucharistia, 55). Si rivolgeva dunque a Lei con filiale dedizione e con quell’amore che aveva portato dalla casa paterna, ed incoraggiava gli altri a tale amore. Scriveva alla Congregazione delle Ancelle del Sacro Cuore di Gesù, da lui fondata: "Tra i desideri del Sacro Cuore di Gesù uno dei più ardenti è quello che la sua Santissima Madre sia venerata ed amata da tutti, primo, perché il Signore stesso l’ama in modo ineffabile, e poi perché la fece madre di tutti gli uomini, affinché, con la sua dolcezza attirasse a sé persino coloro che fuggono dalla santa Croce e li conducesse al Cuore Divino".

Elevando alla gloria degli altari Giuseppe Sebastiano Pelczar, chiedo che per sua intercessione lo splendore della sua santità sia per le Ancelle del Sacro Cuore di Gesù, per la Chiesa di Przemyśl e per tutti i credenti in Polonia e nel mondo un incoraggiamento a questo amore verso Cristo e verso la sua Madre.]

3. Święta Urszula Ledóchowska przez całe swe życie wiernie i z miłością wpatrywała się w oblicze Chrystusa, swego Oblubieńca. W sposób szczególny jednoczyła się z Chrystusem konającym na Krzyżu. To zjednoczenie napełniało ją niezwykłą gorliwością w dziele głoszenia słowem i czynem Dobrej Nowiny o miłości Boga. Niosła ją przede wszystkim dzieciom i młodzieży, ale też osobom znajdującym się w potrzebie, ubogim, opuszczonym, samotnym. Do nich wszystkich mówiła językiem miłości popartej czynem. Z przesłaniem Bożej miłości przemierzyła Rosję, kraje skandynawskie, Francję i Włochy. Była w swoich czasach apostołką nowej ewangelizacji, dając swym życiem i działaniem dowód, że miłość ewangeliczna jest zawsze aktualna, twórcza i skuteczna.

I ona czerpała natchnienie i siły do wielkiego dzieła apostolstwa z umiłowania Eucharystii. Pisała: "Mam miłować bliźnich jak Jezus mnie umiłował. Bierzcie i jedzcie me siły, bo one są do waszej dyspozycji (...). Bierzcie i jedzcie moje zdolności, moją umiejętność (...), me serce - niech swą miłością rozgrzewa i rozjaśnia życie wasze (...). Bierzcie i jedzcie mój czas - niech on będzie do waszej dyspozycji. Jam wasza, jak Jezus jest mój". Czy w tych słowach nie brzmi echo oddania, z jakim Chrystus w Wieczerniku ofiarował samego siebie Uczniom wszystkich czasów?

Zakładając Zgromadzenie Sióstr Urszulanek Serca Jezusa Konającego przekazała mu tego ducha. "Przenajświętszy Sakrament - pisała - to słońce życia naszego, to nasz skarb, nasze szczęście, nasze wszystko na ziemi. (...) Kochajcie Jezusa w tabernakulum! Tam niech serce wasze czuwa, choć ciało przy pracy, przy zajęciu. Tam Jezus, a Jezusa trzeba nam kochać tak gorąco, tak serdecznie. Jeśli nie umiemy kochać, to przynajmniej pragnijmy kochać - kochać coraz więcej".

W świetle tej eucharystycznej miłości święta Urszula w każdej okoliczności umiała dostrzec znak czasu, aby służyć Bogu i braciom. Ona wiedziała, że dla człowieka wierzącego każde, nawet najmniejsze wydarzenie staje się okazją do realizowania planów Bożych. To, co zwyczajne czyniła nadzwyczajnym; codzienne zamieniała w ponadczasowe; to, co przyziemne czyniła świętym.

Jeżeli dziś święta Urszula staje się przykładem świętości dla wszystkich wierzących, to dlatego, że jej charyzmat może być podjęty przez każdego, kto w imię miłości Chrystusa i Kościoła chce skutecznie dawać świadectwo Ewangelii we współczesnym świecie. Wszyscy możemy uczyć się od niej, jak z Chrystusem budować świat bardziej ludzki - świat, w którym coraz pełniej będą realizowane takie wartości, jak: sprawiedliwość, wolność, solidarność, pokój. Od niej możemy uczyć się jak na co dzień realizować „nowe" przykazanie miłości.

[Sant’Orsola Ledóchowska, per tutta la sua vita, con fedeltà e con amore, fissava con lo sguardo il volto di Cristo, suo Sposo. In modo particolare si univa a Cristo agonizzante sulla Croce. Tale unione la colmava di uno straordinario zelo nell’opera dell’annunciare, con parole ed opere, la Buona Novella dell’amore di Dio. La portava prima di tutto ai bambini e ai giovani, ma anche a tutti coloro che si trovavano nel bisogno, ai poveri, agli abbandonati, ai soli. A tutti si rivolgeva con il linguaggio dell’amore provato con le opere. Con il messaggio dell’amore di Dio attraversò la Russia, i Paesi scandinavi, la Francia e l’Italia. Ai suoi tempi fu un’apostola della nuova evangelizzazione, dando con la sua vita e con la sua attività la prova di una costante attualità, creatività ed efficacia dell’amore evangelico.

Anche lei attingeva dall’amore per l’Eucaristia l’ispirazione e la forza per la grande opera dell’apostolato. Scriveva: "Devo amare il prossimo come Gesù ha amato me. Prendete e mangiate... Mangiate le mie forze, sono a vostra disposizione (...). Prendete e mangiate le mie capacità, il mio talento (...), il mio cuore, affinché con il suo amore esso riscaldi e illumini la vostra vita (...). Prendete e mangiate il mio tempo, sia a vostra disposizione. (...) sono vostra come Gesù-Ostia è mio". Non risuona in queste parole l’eco di un dono con il quale Cristo, nel Cenacolo, offrì se stesso ai Discepoli di ogni tempo?

Fondando la Congregazione delle Suore Orsoline del Sacro Cuore di Gesù Agonizzante, trasmise ad essa questo spirito. "Il Santissimo Sacramento - scrisse - è il sole della nostra vita, il nostro tesoro, la nostra felicità, il nostro tutto sulla terra. (...) Amate Gesù nel tabernacolo! Là rimanga sempre il vostro cuore anche se materialmente siete al lavoro. Là è Gesù, che dobbiamo amare ardentemente, con tutto il cuore. E se non sappiamo amarlo, desideriamo almeno di amarlo - di amarlo sempre più".

Alla luce di quest’amore eucaristico Sant’Orsola sapeva scorgere in ogni circostanza un segno del tempo, per servire Dio e i fratelli. Sapeva, che per chi crede, ogni evento, persino il più piccolo diventa un’occasione per realizzare i piani di Dio. Quello che era ordinario, lo faceva diventare straordinario; ciò che era quotidiano lo mutava perché diventasse perenne; ciò che era banale lei lo rendeva santo.

Se oggi Sant’Orsola diventa esempio di santità per tutti i credenti, è perché il suo carisma possa essere accolto da chi nel nome dell’amore di Cristo e della Chiesa voglia in modo efficace testimoniare il Vangelo nel mondo di oggi. Tutti possiamo imparare da lei come edificare con Cristo un mondo più umano - un mondo in cui verranno realizzati sempre più pienamente valori come la giustizia, la libertà, la solidarietà, la pace. Da lei possiamo imparare come mettere in pratica ogni giorno il comandamento "nuovo" dell’amore.]

4. "Questo è il suo comandamento: che crediamo... e ci amiamo gli uni gli altri" (1 Gv 3,23). L'apostolo Giovanni esorta ad accogliere l'amore sconfinato di Dio, che per la salvezza del mondo ha dato il suo Figlio unigenito (cfr Gv 3,16). Questo amore si è espresso in modo sublime quando è espresso in modo sublime quando Cristo ha versato il suo Sangue quale "prezzo infinito del riscatto" per l'intera umanità. Dal mistero della Croce fu interiormente conquistata Maria De Mattias, che pose l'Istituto delle Suore Adoratrici del Sangue di Cristo "sotto lo stendardo del Divin Sangue". L'amore per Gesù crocifisso si tradusse in lei in passione per le anime e in un'umile dedizione ai fratelli, al "caro prossimo", come amava ripetere. "Animiamoci – esortava - a patire volentieri per amore di Gesù che con tanto amore ha dato il sangue per noi. Fatichiamo per guadagnare anime al cielo".

Questo messaggio Santa Maria De Mattias affida ai suoi figli e alle sue figlie spirituali quest'oggi, spronando tutti a seguire fino al sacrificio della vita l'Agnello immolato per noi.

5. Lo stesso amore sostenne Virginia Centurione Bracelli. Seguendo l'esortazione dell'apostolo Giovanni, volle amare non soltanto "a parole", o "con la lingua", ma "coi fatti e nella verità" (cfr 1 Gv 3,18). Mettendo da parte le sue nobili origini, si dedicò all'assistenza degli ultimi con straordinario zelo apostolico. L'efficacia del suo apostolato scaturiva da una adesione incondizionata alla volontà divina, che si alimentava di incessante contemplazione e di ascolto obbediente della parola del Signore.

Innamorata di Cristo, e per Lui pronta a donare se stessa ai fratelli, santa Virginia Centurione Bracelli lascia alla Chiesa la testimonianza di una santità semplice e feconda. Il suo esempio di coraggiosa fedeltà evangelica continua ad esercitare un forte fascino anche sulle persone del nostro tempo. Soleva dire: quando si ha come fine Dio soltanto, "tutte le opposizioni si spianano, tutte le difficoltà si vincono" (Positio, 86).

6. "Rimanete in me!". Nel Cenacolo Gesù ha più volte ripetuto questo invito, che san Józef Sebastian Pelczar, santa Urszula Ledóchowska, santa Maria De Mattias e santa Virginia Centurione Bracelli hanno accolto con totale fiducia e disponibilità. E' un invito pressante e amorevole rivolto a tutti i credenti. "Se rimarrete in me - assicura il Signore - e le mie parole rimangono in voi, chiedete quel che volete e vi sarà dato" (Gv 15,7).

Possa ciascuno di noi sperimentare nella propria esistenza l'efficacia di questa assicurazione di Gesù.

Ci sia di aiuto Maria, Regina dei Santi e modello di perfetta comunione con il suo divin Figlio. Ci insegni a restare "innestati" a Gesù, come tralci alla vite, e a non separarci mai dal suo amore. Nulla, infatti, possiamo senza di Lui, perché la nostra vita è Cristo vivo e presente nella Chiesa e nel mondo. Oggi e sempre. Amen.

Sia lodato Gesù Cristo!

© Copyright 2003 - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/2003/documents/hf_jp-ii_hom_20030518_canoniz.html

Kapliczka św. biskupa J. S. Pelczara w Korczynie


JOSÉ SEBASTIÁN PELCZAR (1842-1924)

obispo de Przemyśl

fundador de la Congregación de las Siervas del Sagrado Corazón de Jesús

José Sebastián Pelczar nació el 17 de enero del 1842 en la pequeña ciudad de Korczyna, cerca de Krosno al pie de los montes Cárpatos. Pasó la niñez en su ciudad natal, creciendo en una atmósfera de fe profunda que sus padres Adalberto Pelczar y Marianna Mięsowicz le inculcaron. Estos, viendo que su hijo tenía aptitudes extraordinarias para el estudio, al terminar los dos años de escuela popular en Korczyna, lo enviaron a Rzeszów para continuar sus estudios.

Ya de estudiante tomó la decisión de entregar su vida al servicio de Dios, como lo expresa en su diario: “Los ideales de la tierra palidecen, el ideal de la vida lo veo en el sacrificio y el ideal del sacrificio en el sacerdocio”. Al terminar el sexto curso, entró al Seminario Menor y en el año 1860 empezó los estudios de teología en el Seminario Mayor de Przemyśl.

Después de la ordenación sacerdotal (17 de julio de 1864), trabajó en la parroquia de Sambor durante año y medio y luego fue enviado a Roma (1866-1868) donde estudió a la vez en dos universidades, Collegium Romanum (hoy Universidad Gregoriana) y en el Instituto de san Apolinar (hoy Universidad Lateranense), donde profundizó sus conocimientos y fortaleció su gran amor a la Iglesia y a su cabeza visible, el Papa. Después, al regresar a su patria, trabajó como profesor en el seminario de Przemysl, y luego durante 22 años en la Universidad Jagelónica de Cracovia. Como profesor y decano de la Facultad de Teología, gozaba de estima y grande fama como hombre culto, buen organizador y amigo de los jóvenes. Como reconocimiento a sus valores, le confiaron la dignidad de Rector del Almae Matris de Cracovia (1882-1883).

Deseando realizar el ideal de “sacerdote y Polaco, que trabaja con devoción por su pueblo”, el sacerdote Pelczar no limitaba su actividad al campo de la ciencia, sino también al trabajo social y caritativo. Fue miembro activo de la Asociación de san Vicente de Paúl y de la Asociación de la Educación Popular. Durante los 16 años que fue presidente de la Asociación de la Educación popular, fundó numerosas salas de lectura y bibliotecas. Esta Asociación promovió numerosas charlas gratis, editó y distribuyó entre el pueblo más de cien mil libros y abrió una escuela para las empleadas del servicio doméstico. En 1891, por iniciativa suya, se creó “La Fraternidad de la Inmaculada Virgen María, Reina de Polonia”, que además de los fines religiosos tenía una dimensión social: se ocupaba de la protección de los artesanos, de los pobres, de los huérfanos y empleadas del servicio doméstico (de las empleadas enfermas y las que no tenían trabajo).

Viendo en los problemas de su tiempo, un signo de la voluntad de Dios , fundó en el año 1894, en Cracovia, la Congregación de las Siervas del Sagrado Corazón de Jesús, siendo su fin la proclamación del Reino del Amor del Sagrado Corazón de Jesús. Fue su deseo que las Hermanas fueran signo e instrumento de este amor para con las jóvenes, enfermos y todos los que necesitasen cualquier tipo de ayuda.

En el año 1899 fue nombrado Obispo auxiliar y un año mas tarde, después de la muerte del Monseñor Ł. Solecki, fue Obispo de la diócesis de Przemyśl. Durante los 25 años de su ministerio episcopal, se dio a conocer como un valiente pastor, celoso por el bien de las almas a él confiadas.

A pesar de su debilitada salud, Mons. Pelczar seguía desempeñando actividades religiosas y sociales. Para animar a los fieles a mantener y renovar la fe, visitaba frecuentemente las parroquias, se preocupaba además por la dimensión moral e intelectual del clero, dando a la vez ejemplo de una profunda piedad que se expresaba en la devoción al Sagrado Corazón de Jesús y a la Madre de Dios. Tenía gran devoción al Santísimo Sacramento e invitaba a los fieles a participar en las celebraciones eucarísticas. Gracias a sus diligencias, aumentó el número de nuevas iglesias y capillas, también fueron restaurados muchos templos. No obstante las difíciles circunstancias políticas, realizó tres sínodos diocesanos, organizando en unas normas legislativas diferentes iniciativas, dándoles mayor apoyo y asegurando su estabilidad.

El obispo José Sebastián conocía las necesidades de sus fieles y rodeaba de cuidados a los más pobres de su diócesis. Las guarderías para los niños, los comedores populares para los pobres, los refugios para los que no tenían casa, la preparación en las labores domésticas para las jóvenes, las becas para los seminaristas sin recursos económicos, son algunas de las obras existentes debidas a su iniciativa. Se compadecía de las injusticias sufridas por los trabajadores, y se dedicó con empeño por solucionar algunos problemas de su tiempo como la emigración y el alcoholismo. En sus cartas pastorales, en los artículos publicados y en otros escritos subrayaba la necesidad de respetar estrictamente la enseñanza social del Papa León XIII.

Dotado copiosamente por Dios, no desperdiciaba los talentos recibidos sino que los desarrollaba y multiplicaba. Una de las pruebas de su increíble laboriosidad son sus numerosos escritos que contienen obras teológicas, históricas, libros sobre la ley canónica, manuales, devocionarios, cartas pastorales, charlas y homilías.

Monseñor Pelczar murió la noche del 27 al 28 de marzo de 1924. Quedó en la memoria de la gente como hombre de Dios que, a pesar de los tiempos difíciles que le tocó vivir, cumplió siempre su voluntad. El profesor, P. Antonio Bystrzonowski, discípulo y sucesor del prof. Pelczar en la cátedra universitaria, el día de su entierro dijo: “El difunto Obispo de Przemyśl unía en sí las más bellas cualidades y talentos: un celo apostólico y un espíritu de iniciativa llevado a la práctica con energía. La luz de una gran sabiduría, tal vez más grande por sus virtudes. Monseñor, brillaba como modelo y ejemplo de un trabajo extraordinario unido a un entusiasmo juvenil”.

El 2 de junio del 1991, durante su IV peregrinación a Polonia, el Santo Padre, Juan Pablo II beatificó al Mons. José Sebastián Pelczar en Rzeszów. Las Reliquias del Beato se encuentran en la catedral de Przemyśl. En Cracovia el beato José Sebastián es venerado, de modo especial, en la iglesia de las Siervas del Sagrado Corazón de Jesús, donde se encuentra la capilla a él dedicada. Su memoria se celebra el 19 de enero.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030518_pelczar_sp.html

Kapliczka św. biskupa J. S. Pelczara w Korczynie

Józef Sebastian Pelczar wayside shrine in Korczyna, Poland.


JÓZEF SEBASTIAN PELCZAR (1842-1924)

biskup przemyski

założyciel Zgromadzenia Służebnic Najświętszego Serca Jezusowego

Józef Sebastian Pelczar urodził się 17 stycznia 1842 roku w podkarpackim miasteczku Korczyna koło Krosna. Dzieciństwo spędził w rodzinnej miejscowości, wzrastając w atmosferze staropolskiej pobożności, którą odznaczali się jego rodzice Wojciech i Marianna z domu Mięsowicz. Rodzice, widząc nieprzeciętne zdolności syna, po dwóch latach nauki w korczyńskiej szkole ludowej posłali go do Rzeszowa, do szkoły głównej, a następnie do gimnazjum.

Już jako gimnazjalista Józef Sebastian podjął decyzję oddania się na służbę Bogu, czemu dał wyraz w swoim pamiętniku: “Ideały ziemskie blednieją, ideał życia widzę w poświęceniu się, a ideał poświęcenia – w kapłaństwie”. Po ukończeniu szóstej klasy wstąpił do niższego seminarium, zaś w roku 1860 rozpoczął studia teologiczne w Wyższym Seminarium Duchownym w Przemyślu.

Po przyjęciu święceń kapłańskich (17 lipca 1864 r.) przez półtora roku pracował jako wikariusz w Samborze. Skierowany do Rzymu (1866-1868), studiował jednocześnie na dwóch rzymskich uczelniach: Collegium Romanum (dziś Uniwersytet Gregoriański) i w Instytucie św. Apolinarego (dziś Uniwersytet Laterański), skąd oprócz pogłębionej wiedzy wyniósł wielką, nigdy nie słabnącą miłość do Kościoła i jego widzialnej głowy – Papieża. Wkrótce po powrocie do kraju podjął obowiązki wykładowcy w seminarium przemyskim, a następnie przez 22 lata pracował na Uniwersytecie Jagiellońskim. Jako profesor i dziekan Wydziału Teologicznego zyskał sobie sławę człowieka światłego, znakomitego organizatora i przyjaciela młodzieży. Wyrazem uznania ze strony społeczności akademickiej było powierzenie mu godności rektora krakowskiej Almae Matris (1882/1883).

Pragnąc realizować wytknięty sobie ideał “kapłana-Polaka, pracującego zbożnie dla ludu”, ks. Pelczar nie ograniczał się jedynie do pracy naukowej, ale ofiarnie oddawał się działalności społecznej i charytatywnej. Był aktywnym członkiem Towarzystwa św. Wincentego à Paulo i Towarzystwa Oświaty Ludowej. Pełnił przez szesnaście lat obowiązki prezesa Towarzystwa Oświaty Ludowej, które w tym czasie założyło kilkaset czytelni i wypożyczalni książek, przeprowadziło wiele bezpłatnych wykładów, wydało i rozprowadziło wsród ludu przeszło sto tysięcy książek oraz otworzyło szkołę dla służących. W 1891 roku ks. Pelczar poddał myśl utworzenia Bractwa NMP Królowej Korony Polskiej, które oprócz celów religijnych spełniało zadania społeczne, takie jak opieka nad rzemieślnikami, biednymi, sierotami i sługami (zwłaszcza chorymi i pozbawionymi pracy).

Widząc w problemach, jakie niosły współczesne mu czasy, znaki woli Bożej, założył w 1894 r. w Krakowie Zgromadzenie Służebnic Najświętszego Serca Jezusowego, stawiając mu za cel szerzenie Królestwa miłości Serca Jezusowego. Pragnął, by siostry były znakiem i narzędziem tej miłości wobec dziewcząt, chorych i wszystkich ludzi potrzebujących pomocy.

W 1899 r. został mianowany biskupem pomocniczym, a w rok później, po śmierci bp. Ł. Soleckiego, ordynariuszem diecezji przemyskiej. Przez dwadzieścia pięć lat swej posługi biskupiej dał się poznać jako gorliwy pasterz, zatroskany o dobro powierzonych mu dusz.

Pomimo słabego stanu zdrowia bp Pelczar niestrudzenie angażował się w prace religijno-społeczne. W celu zachęcenia wiernych do ożywienia w sobie ducha wiary przeprowadzał częste wizytacje parafii, dbał o wysoki poziom moralny i umysłowy duchowieństwa, a zarazem sam dawał przykład głębokiej pobożności, wyrażającej się w nabożeństwie do Serca Jezusowego i Matki Bożej. Był gorącym czcicielem Najświętszego Sakramentu i zachęcał wiernych do udziału w nabożeństwach eucharystycznych.. Dzięki jego staraniom wzrosła liczba nowych kościołów i kaplic, a wiele świątyń zostało odnowionych. Pomimo niesprzyjających okolicznosci politycznych przeprowadził trzy synody diecezjalne, ujmując w normy prawne różnorodne inicjatywy, dając im przez to lepsze oparcie i zapewniając trwałość.

Biskup Józef Sebastian wnikał w potrzeby swoich wiernych i otaczał wielką troską najuboższych mieszkańców swej diecezji. Ochronki dla dzieci, kuchnie dla ubogich, schroniska dla bezdomnych, szkoły gospodarcze dla dziewcząt, bezpłatna nauka w seminarium duchownym dla chłopców z ubogich rodzin – to niektóre z dzieł, które powstały z jego inicjatywy. Ubolewał nad krzywdą robotników, dużo troski poświęcił aktualnemu wówczas problemowi emigracji i alkoholizmu. W listach pasterskich, artykułach publicystycznych i licznych innych wystąpieniach wskazywał na potrzebę ścisłego respektowania nauki społecznej papieża Leona XIII.

Hojnie obdarzony przez Boga, nie marnował otrzymanych talentów, ale pomnażał je i rozwijał. Jednym z wielu dowodów jego ogromnej pracowitości jest bogata spuścizna pisarska, w skład której wchodzą dzieła teologiczne, historyczne, z dziedziny prawa kanonicznego, podręczniki, modlitewniki, listy pasterskie, mowy i kazania.

Bp Pelczar zmarł w nocy z 27 na 28 marca 1924 r. Zostawił po sobie pamięć człowieka Bożego, który pomimo niełatwych czasów, w jakich żył, pełnił wolę Bożą. Ks. Antoni Bystrzonowski, uczeń i następca ks. Pelczara na katedrze uniwersyteckiej, w dniu pogrzebu powiedział o nim: “Łączył zmarły biskup przemyski w swojej osobie najpiękniejsze tego episkopatu przymioty i talenta. A więc niestrudzoną gorliwość pasterską, ducha inicjatywy z energią w działaniu złączoną, światłość wielkiej nauki i bodaj czy nie większą jeszcze świętość cnoty – nade wszystko zaś świecił wzorem i przykładem wyjątkowej pracy i iście młodzieńczym w niej zapałem”.

Dnia 2 czerwca 1991 r., podczas IV pielgrzymki do Polski, Ojciec św. Jan Paweł II dokonał w Rzeszowie beatyfikacji bpa Józefa Sebastiana Pelczara. Relikwie błogosławionego znajdują się w katedrze w Przemyślu. W Krakowie czczony jest w sposób szczególny w kościele Służebnic Najświętszego Serca Jezusowego. Wspomnienie liturgiczne Błogosławionego Józefa Sebastiana jest obchodzone 19 stycznia.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030518_pelczar_pl.html