mercredi 4 mars 2015

Bienheureux UMBERTO III di SAVOIA, comte


Bienheureux Humbert III de Savoie

Comte de Savoie, il se sentait attiré par la vie monastique et souvent se rendait au monastère d'Aulps. Mais il sacrifia son attrait pour la solitude aux devoirs de sa charge. Resté veuf et sans enfant, après la mort de sa première épouse, et à la demande de ses sujets qui voulaient garder cette famille à la tête de leur pays, il contracta successivement deux mariages. 

Valeureux dans les combats, juste et modéré dans les victoires, il avait conquis l'estime de ses contemporains au point que le roi d'Angleterre le choisit comme médiateur dans son royaume. Dès que son fils fut en âge de gouverner, il se retira au monastère de Hautecombe où son assiduité aux offices, son humilité dans les tâches les plus simples et sa charité firent l'admiration de tous. Il mourut en 1189

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/03/04/13221/-/bienheureux-humbert-iii-de-savoie


Ritratto di Umberto III di Savoia, 1839 - Accademia delle Scienze di Torino / Academy of Sciences of Turin


Bienheureux Humbert III de Savoie

Comte de Savoie (+ 1189)

Comte de Savoie, il se sentait attiré par la vie monastique et souvent se rendait au monastère d'Aulps. Mais il sacrifia son attrait pour la solitude aux devoirs de sa charge. Resté veuf et sans enfant, après la mort de sa première épouse, et à la demande de ses sujets qui voulaient garder cette famille à la tête de leur pays, il contracta successivement deux mariages, son devoir l'emportant une fois de plus sur ses goûts personnels. 

Valeureux dans les combats, juste et modéré dans les victoires, il avait conquis l'estime de ses contemporains au point que le roi d'Angleterre le choisit comme médiateur dans son royaume.

Dès que son fils fut en âge de gouverner, il se retira au monastère de Hautecombe où son assiduité aux offices, son humilité dans les tâches les plus simples et sa charité firent l'admiration de tous. 

Il est fêté en Savoie le 27 avril en même temps que son descendant Amédée.

À Chambéry en Savoie, l’an 1158, le bienheureux Humbert III, comte de Savoie. Après plusieurs mariages, il quitta le pouvoir pour se faire moine à Hautecombe, mais ses barons le contraignirent à reprendre le pouvoir et à se remarier. Au bout de quelques années, il put reprendre la vie monastique, dont il fit profession juste avant de mourir.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/744/Bienheureux-Humbert-III-de-Savoie.html

Bienheureux Humbert de Savoie

Né le 4 août 1136 près de Turin, le comte Humbert III de Savoie aurait  préféré la vie monastique, plutôt que la conduite de ses Etats, mais il se soumit à son devoir d' état. A la mort de son père Amédée III de Savoie, ancien croisé, il fut élevé par saint Amédée de Clermont, évêque de Lausanne. Il eut un rôle décisif dans l' organisation de l' abbaye d' Hautecombe fondée par son père.

A la mort de sa troisième femme Clémence de Zhäringen en 1173, il décida de se retirer à Hautecombe, mais il se soumit  ensuite à la raison politique et épousa Béatrice de Mâcon qui lui donna enfin un héritier.

Il prit parti pour les guelfes du pape Alexandre III contre les gibelins de l' empereur Frédéric Barberousse. Mais la conséquence fut son bannissement de l' Empire romain germanique, le saccage de la Savoie en 1174 et 1187. Le fils de Frédéric, Henri VI, appuyé par l' évêque de Turin prit le Piémont et ne laissa à Humbert que ses Etats de Savoie et d' Aoste ainsi que la vallée de la Suse.

Il mourut à Chambéry et fut enterré à Hautecombe. Très vite sa réputation de sainteté se propagea. Inspiré par l' exemple de son père, ancien pélerin de Terre Sainte, sa vie fut pleine de contrastes : guerres et pénitence, ascétisme et conduite des Etats, veuvages répétés...Mais il était doué d' un grand équilibre moral, pratiquait la charité envers ses sujets -  les pauvres en particulier - et déployait la munificence de ses dons à différentes abbayes, notamment celle d' Hautecombe où son père avait installé des cisterciens.

Les bénédictins prirent la suite. Lorsque les Français envahirent la Savoie à la révolution, Hautecombe fut saccagée et laissée à l' abandon pendant 17 ans.

Lorsque les Savoie récupérèrent leurs Etats au congrès de Vienne en 1815, Hautecombe fut restaurée dans un style gothique flamboyant par Charles-Félix, roi de Savoie et de Sardaigne. Des moines cisterciens italiens s' installèrent à nouveau, et lorsque la Savoie par plébiscite fut rattachée à l' Empire de Napoléon III, des bénédictins français prirent leur place.

Charles-Félix voulait faire reconnaître officiellement par le pape la réputation de sainteté de son aïeul, mais le pape, menacé dans ses Etats pontificaux par la dynastie des Savoie refusa dans un premier temps de béatifier Humbert.  Grégoire XVI le béatifia finalement en 1838.

Hautecombe avait toujours été la nécropole des Savoie et ils y firent construire des monuments royaux.

Le dernier roi d' Italie y repose ainsi que sa femme la reine Marie-José. Une garde d' honneur de plusieurs milliers d' Italiens se relaie auprès des tombeaux. Elle comprend cinq Savoyards français...

Chassés à nouveau par les lois de la IIIème république, les bénédictins se réinstallèrent encore dans les années 1920 jusqu' en 1992 où ils laissèrent la place à la communauté oecuménique du Chemin Neuf...

O tempora ô mores...

SOURCE : http://ut-pupillam-oculi.over-blog.com/835-index.html

Umberto III, conte di Savoia (1136-1189). Ritratto di fantasia, incisione tratta da: Ferrero di Lavriano, Albero Gentilizio della Casa di Savoia, Torino, 1701.


Bl. Humbert III of Savoy

(1136-1188)

Humbert, of Avigliana, Italy, succeeded his father as Count of Savoy, France at an early age, having received his education and spiritual formation from a saint, the bishop Amadeus of Lausanne. While serving as the married sovereign of Savoy, Humbert continued his life of deep piety. Following his wife’s death, he withdrew to the Lake Geneva monastery of Aulpes. But his courtiers insisted that for the good of Savoy he should return and re-marry. Humbert acceded to their entreaties, and his second wife gave birth to his first child, Agnes. Tragedy again struck the Savoy household when shortly before Agnes’ wedding both she and her mother died. After marrying a third time and having a son, Humbert withdrew to the monastery of Hautecombe, France, living there in great humility and self-denial. Acounts of his final years vary, with some asserting he died at Hautecombe, and others claiming he died at Chambery while defending Savoy from an invading army. Less than three centuries later, the descendants of Humbert, of the Savoy lineage, became the custodians of the Shroud of Turin.

SOURCE : http://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=6021

Cénotaphe du comte, d'après l'ouvrage de Samuel Guichenon,

Histoire généalogique de la royale Maison de Savoie,1658

Blessed Humbert III of Savoy

Memorial

4 March

Profile

 

Son of Count Amadeus III of Savoy and Matilda of Vienna. Educated by BlessedAmadeus of LausanneCount of Savoy from age 13 when his father diedMarriedseveral times; widower several times. Joined the Carthusian monastery at Haute-Combe, but was obliged to resume political charge of the Savoy. Eventually assumed a Cistercian habit.

Born

1136 at AviglianaItaly

Died

1189 at Chambéry, France

Beatified

1838 by Pope Gregory XVI (cultus confirmed)

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

books

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Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Santi e Beati

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“Blessed Humbert III of Savoy“. CatholicSaints.Info. 3 March 2023. Web. 4 March 2023. <https://catholicsaints.info/blessed-humbert-iii-of-savoy/> Beato Umberto III di Savoia Conte

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-humbert-iii-of-savoy/


 Beato Umberto III di Savoia Conte

4 marzo

Avigliana, Torino, 1136 - Chambéry, Savoia, 4 marzo 1188

Diede diritti e doni ai monasteri ed ebbe un ruolo decisivo nell'organizzazione dell'abbazia di Altacomba. Si dice che avrebbe preferito essere monaco invece che sovrano. Ebbe quattro mogli: Faide di Tolosa, morta nel 1154, Gertrude delle Fiandre (matrimonio annullato), Clemenza di Zharinghen, morta nel 1162 e Beatrice di Macon. Alla morte della terza moglie si ritirò ad Hautecombe, ma poi cambiò idea e, dalla quarta moglie ebbe finalmente l'erede maschio. Si schierò col partito guelfo del papa Alessandro III contro i Ghibellini dell'imperatore Federico Barbarossa. La conseguenza fu l'invasione dei suoi stati per ben due volte: nel 1174 Susa fu messa a ferro e fuoco e nel 1187 Enrico VI lo bandì dall'impero e gli tolse la maggior parte dei domini, gli rimasero solo le valli di Susa e d'Aosta. Morì a Chambéry nel 1189. Fu il primo principe sepolto ad Hautecombe.

Emblema: Corona, Scettro

Martirologio Romano: A Chambery in Savoia, beato Umberto, terzo conte di Savoia, che costretto a lasciare il chiostro per occuparsi degli affari pubblici, con maggiore dedizione praticò la vita monastica, a cui in seguito ritornò. 

Umberto III, conte di Savoia, primo beato della celebre dinastia omonima, è un personaggio di assoluto rilievo nel grande quadro della società medievale come della storia sabauda, di cui possiede le fondamentali caratteristiche: mistico, portato per vocazione e tradizione alla vita contemplatíva, reso dalle vicende del suo tempo guerriero e politico, sposo esclusivamente per ragioni dinastiche. Umberto nacque verso il 1136 nel castello di Avigliana, nei pressi di Torino, figlio del conte Amedeo III e di Matilde d’Albon. Ereditò dal padre come dal nonno Umberto II il sogno unitario di ricostituire il discolto regno di Borgogna, in netto contrasto con la politica accentratrice dei sovrani francesi e con l’affermazione universalistica di Federico I Barbarossa, e si trovò indotto a svolgere un’accorta politica di assoggettamento delle signorie feudali confinanti o insediate fra i suoi beni.

Non dissimili furono i suoi inizi da quelli paterni: Umberto II, morendo infatti giovane, aveva lasciato erede il primogenito Amedeo III ancora minorenne. Questi affidò l’educazione di suo figlio a Sant’Amedeo di Losanna, già abate di Hautecombe, e sotto la sua guida il piccolo Umberto fece grandi progressi negli studi e nella formazione spirituale, disprezzando l’apparente splendore delle cose mondane per darsi alla preghiera, alla meditazione ed alla penitenza. Per meglio conseguire i suoi alti scopi, si ritirava spesso proprio nell’abbazia di Hautecombe, sulle rive del lago di Bourget in Savoia, fondata dal padre: egli lasciava sempre con rincrescimento questo luogo ogni volta che la famiglia e la nobiltò savoiarda lo richiamavano per occupparsi di questioni politiche. Amedeo III fu pellegrino in Terra Santa nel 1122 circa per gratitudine verso il papa Callisto II, e dal 1146 partecipò alla Seconda Crociata, morendo sull’isola di Cipro presso Nicosia il 1° aprile 1148, ove fu sepolto, lasciando quale erede il piccolo Umberto III appena dodicenne.

Seppur ancora in tenera età, nel 1151 Umberto convolòa nozze con Fedica, figlia del conte Alfonso-Giordano di Tolosa, che morirà presto senza figli. Il genealogista Carrone ha dubitato sulla nascita del conte nel 1136, già affermata dal Guichenon che aveva pubblicato un documento con la data del matrimonio all’anno 1151, quindi in un'età giovanissima di quattordici o quindici anni, ed antepose quindi la nascita verso il 1132. Bisogna però tener conto che la vita umana allora era assai più breve ed i costumi medievali non disdegnavano impegni matrimoniali fra nascituri o fanciulli. Più tardi Umberto sposò una cugina, Gertrude figlia del conte Teodorico di Fiandra e di Clemenza di Borgogna, sua parente per essere sorella di papa Callisto II e di Gisella madre di Amedeo III. Purtroppo questo secondo matrimonio venne annullato per sterilità. Nel 1164 sposò Clementina di Zharinghen, che gli diede però solo due figlie: Alice e Sofia. Rimasto nuovamente vedovo nel 1173, decise di ritirarsi ad Hautecombe, finchè la nobiltà nel 1177 non riuscì a convincerlo a sposarsi per la quarta volta, sperando in un erede maschio, con Beatrice figlia del conte Gerardo di Macon. Nacquero così finalmente Tommaso, al quale spetterà di continuare la dinastia, ed un’altra figlia che però morì all’età di sette anni. Non deve stupire che la Chiesa abbia riconosciuto la santità di un uomo sposatosi ben quattro volte, anche la Chiesa Ortodossa Romena ha dichiarato santo il voivoda moldavo Stefan cel Mare, che anch’egli ebbe quattro mogli.

Il lungo regno di Umberto III, durato circa quarant’anni, è caratterizzato da particolari contrasti nei riguardi dell’imperatore, dei vari signori e vescovi-conti. Il principale motivo di contresto consistette nella ptotezione del Barbarossa verso il vescovo di Torino, che sognava di dominare indisturbato il capoluogo subalpino, e ciò portò ad una progressiva riduzione dei possessi e dell’autorità di Umberto III sul versante italiano, ove non gli rimasero che la Val di Susa e la Valle d’Aosta. Nel 1187 venne infatti bandito dall’impero da Enrico VI, in quanto appoggiava gli oppositori dell’imperatore. Non gli rimase che ritirarsi come detto nei suoi domini alpini, dedicandosi in particolare alla pratica delle virtù personali ed alla carità fraterna. Promosse inoltre la fondazione della Precettoria di Sant’Antonio di Ranverso, presso Buttigliera Alta, poco lontano dall’abitato di Avigliana, affidandola agli Antoniani provenienti da Vienne, in Francia.

La spiritualità di Umberto sbocciò indubbiamente in un ambiente di antiche tradizioni cristiana, favorita in particolar modo dall’esempio di suo padre, pellegrino e crociato in Terra Santa, e del santo vescovo di Losanna, suo precettore. La vita di questo sovrano trascorse quasi tutta sotto il segno delle contraddizioni: amante della pace, dovette scontrarsi con frequenti ostilità e guerre; penitente, asceta contemplativo, la cura del governo gli impose una vita d’azione, ritrovandosi quasi costretto al matrimonio per lasciare un erede. Diede tuttavia indubbi segni di grande equilibrio morale, di severità con sé stesso e di indulgenza e carità verso il prossimo. Assai munificò si rivelò verso chiese, monastero e soprattutto verso i poveri.

La morte di Umberto III, il 4 marzo 1189 a Chambéry, all’età di cinquantadue anni, fu pianta con sincerità da tutto il popolo. Fu il primo principe sabaudo ad essere sepolto nell’abbazia di Hautecombe, che da allora divenne una necropoli per la dinastia, tanto che ancora oggi vi riposano Umberto II e Maria José, ultimi sovrani italiani. Il conte defunto ricevette subito una grande venerazione, supportata anche da non pochi miracoli, finché nel 1838 il re Carlo Alberto di Sardegna non riuscì ad ottenere da papa Gregorio XVI l’approvazione ufficiale del titolo di “beato” per il suo avo, nonché per il nipote di questi, Bonifacio, monaco certosino e poi arcivescovo di Canterbury. I due beati di Casa Savoia riposano oggi in due pregevoli sarcofagi dietro l’altar maggiore della chiesa abbaziale ad Hautecombe. In Italia il Beato Umberto III è ricordato ancora oggi in particolare presso Racconigi, ove nel Santuario Reale della Madonna delle Grazie è custodito un quadro del beato donato dalla regina Elena e fatto restaurare dal re Umberto II. Inoltre è venerato presso Aosta, ove è raffigurato sulla facciata della cattedrale, ed nel castello di Sarre, sempre in Valle d’Aosta.

ORAZIONE

O Dio, che al beato Umberto
hai insegnato a preferire il Regno dei cieli ad un regno terreno
e ad abbracciare la mortificazione della croce,
aiuta anche noi, per le sue preghiere e secondo il suo esempio,
a distaccarci dai beni della terra e a cercare quelli eterni.
Per il nostro Signore Gesù Cristo, tuo Figlio, che è Dio,
e vive e regna con te, nell’unità dello Spirito Santo,
per tutti i secoli dei secoli. Amen.

Autore: Fabio Arduino

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/92000

UMBERTO III conte di Savoia

di Armando TALLONE - Enciclopedia Italiana (1937)

Soprannominato il Beato, nato secondo gli uni all'incirca nel 1135, secondo altri alcuni anni prima. Cominciò a governare nel 1147 dopo la partenza del padre Amedeo III per la crociata; morto questo, l'anno seguente, chiamò a sé il vescovo di Losanna Amedeo di Hauterive che lo assistette con i suoi consigli.

La leggenda racconta che poco dopo la morte del padre i nobili della corte sollecitarono U. a sposare Matilde di Fiandra; morta questa senza figli, lo indussero a prendere in moglie una principessa chiamata Anna di Sallinguen. Mancata anche questa dopo alcuni anni, egli si ritirò a condurre vita contemplativa nell'abbazia di Altacomba, donde lo trassero nobili, clero e rappresentanti di comuni per fargli sposare Peronella figlia del duca di Borgogna, da cui nacque Tommaso I. In realtà egli sposò dapprima Faidiva di Tolosa, indi si fidanzò con Gertrude di Fiandra, ma il matrimonio, forse non consumato, fu disciolto certamente per qualche ragione canonica; il terzo matrimonio fu celebrato secondo alcuni con Clemenza di Zahringen, secondo altri con una sorella di questa o con Elisabetta di Stiria; il quarto, dal quale nacque Tommaso I, con Beatrice di Vienna.

Mentre un tempo si credeva che egli avesse trascorso tutta la vita in preghiere, e gli effetti della sua attività fossero fondazioni di monasteri e donazioni alle chiese, ora i documenti hanno posto in luce tutta l'azione da lui svolta e mostrano con quanto senno politico abbia governato i suoi popoli; con quale energia e quale abilità abbia saputo contenersi di fronte all'ostilità del Barbarossa nell'opera di riconquista che era stata iniziata da Umberto II. L'imperatore appoggiò contro di lui le pretese del vescovo di Torino che mirava ad estendere i possessi della sua chiesa ai danni del conte di Savoia, il quale durante lo scisma provocato da Federico favorì sempre Alessandro III contro l'antipapa Vittore IV. Il Barbarossa si riconciliò poi con U. quando ebbe necessità di passare attraverso i suoi stati nel 1168 per ritornare in Germania; gli fece in tale occasione larghe promesse, cui attese, se non in tutto certamente in parte, aiutandolo nelle sue rivendicazioni contro il vescovo e rimanendogli favorevole fino al 1183, quando, dopo la pace di Costanza, essendogli ormai divenuta inutile l'amicizia con U., Federico riprese l'antica politica favorevole al vescovo, il quale, forte dell'appoggio riconquistato, risollevò le proprie pretese su alcune terre possedute dal conte. Citato a comparire innanzi alla curia imperiale, questi non si curò, ripetutamente di obbedire, resistendo anche con le armi contro le decisioni dei funzionarî imperiali; tanto che il figlio di Federico, il futuro Enrico VI, operante ormai in qualità di collega del padre, gl'invase lo stato e finì con metterlo al bando dell'impero. Quando U. morì, il 4 marzo 1189, la sentenza era ancora in vigore e il conte si trovava, sia pure solo nominalmente, spogliato dei suoi dominî.

Bibl.: Oltre le opere cit., alla voce Umberto II, cfr. T. Rossi e F. Gabotto, Storia di Torino, Torino 1915.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/umberto-iii-conte-di-savoia_(Enciclopedia-Italiana)/

UMBERTO III, conte di Moriana Savoia

di Paolo Buffo - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 97 (2020)

UMBERTO III, conte di Moriana Savoia. – Nacque intorno al 1135 verosimilmente entro i domini sabaudi; la tradizione che lo vuole nato ad Avigliana non ha fondamenti documentari. Era verosimilmente il primo figlio avuto da Amedeo III, conte di Moriana, con la seconda moglie, Matilde dei conti di Albon.

Amedeo III morì a Nicosia (Cipro) nel 1148. Umberto, che già l’anno precedente si era associato a una rinuncia del padre a favore della Chiesa di Aosta, gli succedette nel titolo comitale sotto la tutela del vescovo di Losanna e abate di Hautecombe Amedeo; uscì dalla minore età entro il 1150, anno in cui il presule figura non più come tutore, ma solo come consigliere.

I primi anni della sua dominazione furono occupati dalla gestione dei rapporti con alcuni poteri locali, in Piemonte e in Vallese. Negli anni Trenta e Quaranta Amedeo III occupò a più riprese la città di Torino, i cui cives probabilmente approfittarono della sua morte per rendersi autonomi dal controllo degli Umbertini; nel 1149 Torino era collegata ai Comuni di Asti e Vercelli e i suoi consoli, in previsione di una guerra contro Umberto, strinsero un’alleanza con Ribaldo, signore di Rivalta. In Vallese furono regolati i rapporti fra la dinastia umbertina e l’abbazia di Saint-Maurice d’Agaune, ai cui monaci Amedeo III rimise nel 1128 il diritto di nomina del prevosto e in seguito fece importanti concessioni giurisdizionali, come pegno per l’ingente finanziamento da essi erogato in previsione della crociata nella quale avrebbe trovato la morte. Umberto e il vescovo di Losanna repressero l’usurpazione di Rinaldo, il fratello di Amedeo III allontanato nel 1128 dalla carica di prevosto, che dopo la morte del conte si appropriò di vari possedimenti dell’ente; nel 1150 Umberto riscattò da Saint-Maurice le giurisdizioni impegnate dal padre.

L’esperienza politica di Umberto fu condizionata, per quasi tutta la sua durata, dal confronto con il potere imperiale. Federico I, eletto re dei Romani nel 1152, avviò presto una serie di tentativi per recuperare un controllo effettivo non soltanto sul Regno italico, ma anche su quello di Borgogna, i cui poteri principeschi si procurarono, nella prima metà del secolo, un’autonomia rispetto al coordinamento imperiale non minore di quella delle civitates italiane. Già nel 1152 Federico intervenne nel Nord della regione rinsaldando l’alleanza con il duca Bertoldo IV di Zähringen, cui confermò il titolo, di ascendenza pubblica, di rector della Borgogna. Negli anni immediatamente successivi Bertoldo e il sovrano furono impegnati in un misto di azioni militari e negoziazioni intese al ripristino dell’egemonia imperiale su parte del regno. Umberto fu, in questa fase, tra gli esponenti di spicco dell’aristocrazia borgognona che offrirono il minore sostegno al programma di Federico I. Era probabilmente impegnato, a sua volta, in un tentativo di intromissione nella politica della Contea di Provenza, come dimostrerebbe il suo matrimonio, entro il 1152, con una Faidiva che la tradizione storiografica colloca entro la dinastia dei conti di Tolosa.

Faidiva morì poco più tardi senza figli e Umberto sposò, forse a metà degli anni Cinquanta, Gertrude, figlia di Thierry, conte di Fiandra; questo secondo matrimonio terminò, probabilmente anch’esso senza prole, entro l’inizio degli anni Sessanta. Una fonte narrativa posteriore sostiene che Gertrude, imprigionata da Umberto, fu fortunosamente liberata e che in seguito divorziò.

I rapporti fra Umberto e l’Impero peggiorarono ulteriormente dopo la prima spedizione italiana di Barbarossa, iniziata nel 1154. In quell’occasione l’imperatore, portatosi in Piemonte, trovò un alleato nel vescovo torinese Carlo, deciso a sfruttare la prossimità politica dell’Impero per costruire un dominio intorno alla civitas a scapito delle pretese umbertine e dell’autonomia di centri sottomessi come Chieri, che Federico assediò e devastò. Il sovrano fu raggiunto nella regione dal delfino Guigo V, nemico di Umberto, che gli prestò fedeltà e ottenne il permesso di istituire una zecca a Cesana, in alta valle di Susa, in concorrenza con quella segusina controllata dai Savoia.

Gli eventi degli anni 1154-55 inaugurarono una politica imperiale intesa a indebolire le egemonie regionali degli Umbertini sottraendo loro il controllo delle chiese urbane, nel contesto di una diffusa insofferenza dei vescovi rispetto ai tentativi di coordinamento espressi dai conti. Tale insofferenza emerse con chiarezza già nei decenni di Amedeo III e tornò a manifestarsi, per esempio, nel 1152, quando la Chiesa di Aosta ottenne da papa Eugenio III il riconoscimento di diritti di ascendenza pubblica sul comitato aostano, in parte confermati da Umberto stesso poco più tardi. Nell’età di Barbarossa l’incoraggiamento dato dall’Impero alle autonomie vescovili incentivò le contrapposizioni tra Umberto III e i vescovi delle diocesi sottoposte al suo dominio.

Nel 1156 Federico, che aveva acquisito un controllo diretto sulla Contea di Borgogna, indennizzò Bertoldo IV di Zähringen attribuendogli l’avvocazia imperiale per gli episcopi di Ginevra, Losanna e Sion. Nel 1159 accordò alla Chiesa torinese ampie concessioni, che comprendevano la giurisdizione pubblica sulla città e sulle dieci miglia circostanti, oltre al possesso di decine di curtes e castelli; alcuni dei diritti concessi, come le decime della valle di Susa e il controllo di Pinerolo e di S. Michele della Chiusa, ricadevano entro l’area di influenza umbertina. Le concessioni del 1159 posero le basi per il compattamento politico della pianura circostante la città entro un vero principato vescovile, che costituì, sino ai primi anni del Duecento, il più serio ostacolo alla penetrazione sabauda in Piemonte. Altri e più forti contrasti con vescovi delle Alpi occidentali riguardarono Umberto in anni di poco successivi.

Nei primi anni Sessanta quasi tutte le Chiese della regione alpina occidentale avevano aderito al fronte imperiale e appoggiavano Vittore IV; si mantenevano alleati di Barbarossa i Delfini, con cui Umberto era in guerra: una situazione che comportava il sostanziale isolamento del conte, il cui sostegno era intanto premiato da Alessandro III mediante il privilegio di non poter subire scomunica se non dal pontefice. Charles William Previté Orton data al 1162-63 la notizia, riferita da una fonte posteriore e difficilmente verificabile, della cattura di Umberto da parte di un fedele dell’Impero, il conte Gerardo di Mâcon, e del suo rilascio dietro pagamento di un riscatto.

Verso la metà del decennio l’isolamento di Umberto risultò almeno in parte superato. Bertoldo IV di Zähringen, i cui rapporti con l’Impero si erano raffreddati, si avvicinò al conte, che nel 1164 ne sposò la sorella Clemenza. È probabile che in quel-l’occasione Umberto abbia recuperato da Bertoldo il diritto a investire dei regalia i vescovi di Sion. Andava nel frattempo indebolendosi nella regione il fronte dei vescovi scismatici, alcuni dei quali riconobbero infine Alessandro III. L’allentarsi delle tensioni fra Umberto e l’Impero fu probabilmente facilitato anche dall’atteggiamento meno ostile di Barbarossa, che aveva constatato come il formale ripristino della funzionalità della Borgogna come circoscrizione pubblica non avrebbe inciso sul controllo di zone cruciali per l’intraprendenza militare dell’Impero e troppo saldamente sottoposte al dominio umbertino.

L’occasione per il decisivo avvicinamento fu offerta dalle difficoltà incontrate da Barbarossa nell’inverno del 1167-68, al termine della sua quarta campagna in Italia. Umberto, grazie forse alla mediazione di Guglielmo V di Monferrato e di Bertoldo IV di Zähringen, offrì al sovrano – il cui esercito, decimato dalle febbri, era bloccato tra forze ostili nella pianura Padana – una via d’uscita dall’Italia attraverso i suoi domini. Federico poté raggiungere la Borgogna attraverso il Moncenisio, non senza aver subito, nei territori umbertini, l’ostilità della popolazione di Susa.

Giovanni di Salisbury racconta che Umberto si fece promettere da Barbarossa, in quell’occasione, ingenti contropartite in termini pecuniari e giurisdizionali. Il conte, in ogni caso, raccolse ben presto i frutti del legame stabilito con l’Impero. Mentre possiamo solo supporre che, sul fronte transalpino, uno degli esiti del suo appoggio al sovrano in difficoltà fu il consenso di quest’ultimo al suo controllo dei regalia di Sion, è certo che l’assenza di contrasti con il fronte imperiale permise a Umberto di guadagnare, durante gli anni Settanta, importanti posizioni nel Piemonte occidentale. Nel 1172 aveva un proprio castellano a Miradolo; in un trattato del 1173 si sentì in grado di promettere una cessione dei luoghi, per il momento verosimilmente non controllati, di Torino, Cavoretto, Collegno e degli omaggi dei conti di Canavese e Castellamonte; nel 1176 un trattato di alleanza stipulato dai torinesi con i marchesi di Romagnano fece salvi l’imperatore e il conte; nello stesso periodo appartenevano alla sfera d’influenza di Umberto i luoghi di Avigliana, Pianezza, Rivalta e Carignano, acquisiti per occupazione o in virtù di omaggi feudali, la cui usurpazione fu denunciata in anni successivi dalla Chiesa torinese. L’egemonia ottenuta sulle basse valli di Susa e Chisone fu consolidata potenziando i legami con gli enti religiosi dell’area, come S. Antonio di Ranverso e S. Maria di Pinerolo, cui Umberto concesse doni ed esenzioni intorno al 1180. Sempre nell’ambito dell’adesione al fronte imperiale il conte fu impegnato, insieme con Guglielmo V di Monferrato, in un conflitto con il Comune di Asti; probabilmente a questi anni si riferisce la notizia della cattura di mercanti astigiani entro i domini umbertini.

Nel 1171 i rapporti non conflittuali tra Federico I e il re d’Inghilterra Enrico II, che condivideva con Umberto l’ostilità verso Raimondo V di Tolosa, facilitarono l’avvio di negoziazioni che avrebbero condotto a un’alleanza matrimoniale tra Enrico e il conte. L’accordo fu stretto intorno al 1173, anno in cui i due parteciparono in Alvernia a un trattato di pace con Raimondo V: Giovanni, figlio del re (il futuro Giovanni Senzaterra), avrebbe sposato la maggiore delle due figlie di Umberto, Alice; se Umberto non avesse avuto figli maschi, Alice avrebbe trasmesso al marito tutto il suo comitatus in cambio di un ingente indennizzo pecuniario; in caso contrario avrebbe portato in dote un vasto insieme di giurisdizioni tra Borgogna e Piemonte. Il trattato non ebbe seguito a causa della morte di Alice, avvenuta entro il 1178.

Umberto sostenne attivamente Barbarossa nella sua quinta campagna italiana. Nel 1174 l’imperatore raggiunse l’Italia attraverso il Moncenisio, punì gli abitanti di Susa devastando il centro, ma risparmiando il castello comitale, sottomise Torino e Asti. L’anno successivo il conte partecipò entro la comitiva imperiale ai negoziati di Montebello con le città nemiche. Restò legato al fronte imperiale anche dopo la sconfitta da questo subita a Legnano nel 1176 e approfittò del sostegno di tale schieramento per proseguire la sua politica di intervento nei territori subalpini. Il persistere di una sintonia con Barbarossa è dimostrato dal matrimonio celebrato probabilmente nel 1177 tra Umberto, rimasto nuovamente vedovo, e Beatrice, figlia del conte Gerardo di Mâcon, il principale sostenitore dell’Impero in Borgogna. I rapporti con il sovrano erano forse ancora buoni nel 1183, quando Umberto comparve tra i principi che avrebbero dovuto giurare l’osservanza degli accordi stipulati con il fronte comunale a Pavia.

Il periodo di collaborazione tra Umberto e Barbarossa non comportò un significativo miglioramento dei rapporti fra il conte e quelle Chiese cittadine con cui gli Umbertini erano in conflitto per il controllo di prerogative pubbliche. È probabile che negli anni Sessanta e Settanta Umberto derogasse alle rinunce che egli stesso e suo padre avevano eseguito, intorno al 1150, a favore della Chiesa di Aosta; i canonici sentirono infatti la necessità di ottenerne una nuova conferma mediante un privilegio pontificio, nel 1175, e l’ampiezza che nel decennio successivo assunse il conflitto giurisdizionale tra i due poteri è desumibile dall’entità delle concessioni che poco dopo la morte di Umberto il figlio Tommaso I accordò all’episcopio. È meglio documentato il contrasto fra Umberto e Antelmo, vescovo di Belley, che rivendicava diritti pubblici legati soprattutto all’esercizio della giustizia; il presule, che non esitò a scomunicare Umberto malgrado l’esenzione riconosciutagli da Alessandro III, ottenne nel 1175 da Federico I il riconoscimento dei regalia, ma Umberto si appropriò nuovamente di diritti spettanti a quella Chiesa dopo la sua morte, avvenuta nel 1178. Un’ulteriore controversia, che opponeva il conte alla Chiesa di Sion, fu chiusa nel 1179 con la mediazione dell’arcivescovo di Tarentaise: i limiti reciproci fra le giurisdizioni comitale e vescovile furono riportati alla situazione del 1147 e Umberto trattenne il diritto di investitura dei regalia.

I contrasti con i poteri vescovili ebbero un peso fondamentale nel peggioramento dei rapporti fra Umberto e Barbarossa, riscontrabile a partire dal 1184. In quell’anno il legato imperiale in Italia condannò in contumacia il conte per avere occupato la giurisdizione reclamata dal vescovo di Torino Milone nel luogo di Pianezza. L’anno successivo Milone accusò Umberto di aver violato la fedeltà vassallatica cui era obbligato nei confronti della Chiesa torinese e ottenne dal legato un ordine di restituzione all’episcopio di una serie di giurisdizioni, controllate da Umberto, che si ritenevano feudali, come quelle di Avigliana e Rivalta. Nel 1186 Barbarossa assecondò le pretese dell’arcivescovo di Tarentaise riconoscendogli i regalia e assolvendolo da ogni vincolo nei confronti di Umberto.

L’appoggio accordato dal sovrano ai vescovi della regione alpina occidentale e il parallelo allontanamento da Umberto sono stati spiegati da Previté Orton con la necessità, da parte di Federico I, di rendere effettivo e non intermittente il controllo sui collegamenti viari tra Italia, Borgogna e Germania, dopo che il matrimonio del futuro Enrico VI e di Costanza d’Altavilla aveva aperto la strada all’esercizio di un’influenza sul Regno di Sicilia. In verità troppo precaria fu l’intesa, raggiunta nel 1168, tra una dinastia comitale abituata a muoversi in totale autonomia nella politica piemontese e borgognona e un sovrano che non rinunciò mai – come prova la sua incoronazione a re di Borgogna nel 1178 – a rendere effettivo, di là dalle provvisorie convergenze politiche con l’inaffidabile potere umbertino, il suo controllo sulla Borgogna intesa come circoscrizione pubblica nell’ambito dell’Impero.

L’atteggiamento di Barbarossa nei confronti di Umberto trova puntuali corrispondenze nelle vicende di Guglielmo I, conte di Ginevra, che nel 1186 fu sottoposto al bando imperiale per avere usurpato le prerogative della Chiesa ginevrina. Il bando colpì, quello stesso anno o all’inizio del successivo, anche Umberto, che fu dichiarato nemico pubblico per non aver risposto degli attacchi da lui inferti ai diritti dell’episcopio di Torino. Nell’ottobre del 1187 Enrico VI prese e devastò il castello comitale di Avigliana. La perdita di questo e altri luoghi durante gli ultimi anni della vita di Umberto non annullò del tutto il radicamento da lui conseguito nel Piemonte occidentale e non giustifica l’unanimità con cui la tradizione erudita ha ritenuto disastrosi gli esiti delle sue politiche.

Morì il 4 marzo 1189 e fu sepolto nell’abbazia cistercense di Hautecombe. Gli succedette nel titolo comitale il solo figlio maschio, Tommaso I, avuto da Beatrice di Mâcon; da Clemenza di Zähringen aveva avuto, oltre alla già menzionata Alice, Sofia, che andò in sposa al marchese d’Este Azzo VI.

Come i predecessori portò il titolo di conte di Moriana (introdotto nella documentazione da Amedeo III) e di marchese in Italia (adottato a partire da Umberto II). Dagli anni Settanta la documentazione prodotta per Umberto incominciò a usare, come comitato eponimo, la Savoia in alternanza con la Moriana: alternanza riscontrabile, nello stesso periodo, anche nelle fonti narrative. Negli anni finali del secolo, peraltro, la titolatura comitale si formalizzò provvisoriamente a vantaggio dell’espressione comes Mauriannensis et Italie marchio.

Umberto III fu dichiarato beato da Gregorio XVI nel 1838. La devozione di cui fu fatto oggetto in età moderna non dipese tanto da azioni storicamente documentate – come le consuete donazioni agli enti religiosi che sorgevano entro i suoi domini, per esempio la certosa di Allion da lui fondata – quanto dall’immagine che del personaggio costruirono, nel Quattrocento, le Chroniques de Savoie.

Fonti e Bibl.: Anciennes Chroniques de Savoie, a cura di D. Promis, in Historiae patriae monumenta edita jussu regis Karoli Alberti, Scriptorum, I, Augustae Taurinorum 1840, coll. 121-130; Vita S. Anthelmi episcopi Bellicensis, in Acta sanctorum. Iunii, V, Parisiis-Romae 1847, pp. 234-237; Gesta regis Henrici. The Chronicle of the Reigns of Henry II and Richard I, A. D. 1169-1192, a cura di W. Stubbs, London 1867, pp. 35-41; Regesta comitum Sabaudiae marchionum in Italia ab ultima stirpis origine ad an. MDCCLIII, a cura di D. Carutti, Augustae Taurinorum 1889, pp. 108-135; Cartario di Pinerolo fino all’anno 1300, a cura di F. Gabotto, Pinerolo 1899, p. 77, doc. 56; MGH, Diplomata, X, 2, Die Urkunden Friedrichs I., 1158-1167, a cura di H. Appelt - R.M. Berkenrath - W. Koch, Hannover 1979, pp. 50-52, doc. 252.

F. Savio, I primi conti di Savoia. Ricerche storiche, in Miscellanea di storia italiana, s. 2, XI (1887), pp. 497-537; F. Gabotto, L’abazia e il comune di Pinerolo e la riscossa sabauda in Piemonte, in Studi pinerolesi, Pinerolo 1899, pp. 123-128; C.W. Previté Orton, The early history of the house of Savoy (1000-1233), Cambridge 1912, pp. 316-352; G. Tabacco, Lo stato sabaudo nel sacro romano impero, Torino 1939, pp. 5-10; Id., La formazione della potenza sabauda come dominazione alpina, in Die Alpen in der europäischen Geschichte des Mittelalters, Stuttgart 1965, pp. 233-244; G. Sergi, Potere e territorio lungo la strada di Francia. Da Chambéry a Torino fra X e XIII secolo, Napoli 1981, pp. 159-162; R. Bordone, Il movimento comunale: le istituzioni cittadine e la composizione sociale durante il XII secolo, in Storia di Torino, I, Dalla preistoria al comune medievale, a cura di G. Sergi, Torino 1997, pp. 609-639; L. Ripart, Les fondements idéologiques du pouvoir des comtes de la maison de Savoie (de la fin du Xe au début du XIIIe siècle), tesi di dottorato, Nice 1999, pp. 398-404; A. Barbero, Conte e vescovo in valle d’Aosta (secoli XI-XIII), in Id., Valle d’Aosta medievale, Napoli 2000, pp. 1-40; L. Ripart, Saint-Maurice d’Agaune et la réforme canoniale (fin Xe-milieu du XIIe siècle), in Autour de saint Maurice. Politique, société et construction identitaire, a cura di N. Brocard - F. Vannotti - A. Wagner, Saint-Maurice 2012, pp. 228-234.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/umberto-iii-conte-di-moriana-savoia_(Dizionario-Biografico)