Bienheureuse Eulalie Placide Viel
Née dans une ferme de la
région d'Avranches en Normandie, elle rencontra sainte Marie-Madeleine Postel,
fondatrice de Sœurs des Ecoles chrétiennes. Elle entra dans cette congrégation
où elle fut assistante générale à l'âge de 26 ans puis succéda à la sainte
fondatrice à l'âge de 31 ans. Elle connut bien des jalousies de la part de
certaines sœurs, jusqu'au jour où elle obtint l'approbation pontificale pour
son institut. Malgré une grande timidité, elle sut mener, avec audace et pour
eux, une vie de charité au service des pauvres. Elle sut s'y sacrifier
pleinement jusqu’à sa mort, en 1877.
Bienheureuse Placide VIEL
Victoire VIEL est née le 26 septembre 1815, à Quettehou, en
Normandie,sur la côte Est du Cotentin. Fille de petits cultivateurs, c’est dans
un milieu simple et paisible que se déroule son enfance.
A l’âge de 18 ans, elle visite sa cousine, Sœur Marie, une des premières
compagnes de Mère Marie Madeleine Postel. L’atmosphère de labeur,
d’enthousiasme et surtout le rayonnement de Mère Marie-Madeleine, la conduisent
à entrer dans la Communauté de Saint Sauveur-le-Vicomte, pour y réaliser son
désir de vie donnée à Dieu.
Victoire VIEL prend l’habit le 1er mai 1835 et entre dans la
vie religieuse sous le nom de Sœur Placide.
Mère Marie-Madeleine mûrit pour Sœur Placide des responsabilités vastes
et importantes et lui donne une solide formation.
Très vite elle reçoit la responsabilité de former les Novices.
Un jour, Sœur Placide reçoit l’étrange mission d’aller quêter pour
reconstruire l’ancienne Abbaye bénédictine de Saint Sauveur-le-Vicomte qui
deviendra la Maison Mère de la Congrégation. Elle va marcher à s’en user les
jambes sur les routes de France et d’Europe. Elle ira chez les grands de ce
monde : la Reine des français, le Roi de Prusse et le Comte de Chambord.
A 31 ans, elle devient Supérieure Générale. Elle poursuit ses quêtes
pour la reconstruction de l’Abbatiale. Mais surtout, elle conduit avec bonté et
sûreté la Congrégation grandissante. Sous son impulsion, les œuvres de
l’Institut se répandent : parmi la plus importante, la fondation du Saint -Cœur
de Marie à Paris, le lieu de sa joie au milieu des enfants pauvres.
Son cœur s’élargit au-delà des frontières, et c’est elle qui, en 1862,
fonde la première Maison en Allemagne, à Heiligenstadt.
Pendant la première guerre mondiale, elle reçoit, pour les soigner et
les réconforter, de nombreux soldats souffrants dans leur cœur et leur chair.
Après une vie d’abandon à la volonté de Dieu, de douceur et de bonté à
l’égard de tous, Mère Placide quitte ce monde le 4 mars 1877, pour aller
bienheureuse vers la Cité de Dieu.
Vitrail
représentant Placide Viel dans l'église abbatiale de Saint Sauveur le Vicomte
Bienheureuse Eulalie Placide Viel
Supérieure des
Filles de la Miséricorde (✝ 1877)
Née dans une ferme
de la région d'Avranches en Normandie, elle rencontra sainte
Marie-Madeleine Postel, fondatrice de Sœurs des Écoles chrétiennes.
Elle entra dans cette congrégation où elle fut assistante générale à l'âge de
26 ans puis succéda à la sainte fondatrice à l'âge de 31 ans. Elle connut bien
des jalousies de la part de certaines sœurs, jusqu'au jour où elle obtint
l'approbation pontificale pour son institut. Malgré une grande timidité, elle
sut mener, avec audace et pour eux, une vie de charité au service des pauvres.
Elle sut s'y sacrifier pleinement. Elle a été reconnue bienheureuse le 6
mai 1951 par le pape Pie XII.
Née à Quettehou, en 1815, Victoire Viel était entrée au noviciat de
l'Abbaye en 1833. Elle fut aussitôt remarquée par Mère Marie-Madeleine Postel
qui veilla spécialement sur sa formation spirituelle, la nomma conseillère de
sa congrégation et l'envoya parfaire son instruction à l'École Normale
d'Argentan, puis à Paris quêter à la Cour, pour relever les ruines de l'église
abbatiale et de ses bâtiments. Elle la préparait ainsi à lui succéder. A partir
de 1846, devenue supérieure de l'abbaye de Saint-Sauveur, la Mère Placide
reprit ses quêtes dans la Manche, dans la capitale, en Allemagne et en Autriche
afin d'achever la reconstruction de l'abbatiale et du monastère. Elle avait une
confiance absolue en la Providence et, comme sainte Marie Madeleine Postel,
elle avait le don de prophétiser...
À Saint-Sauveur-le-Vicomte en Normandie, l’an 1877, la bienheureuse Placide
(Eulalie Viel), vierge, qui dirigea avec zèle et humilité la Congrégation des
Sœurs des Écoles chrétiennes de la Miséricorde.
Martyrologe
romain
"J'aimerais
une maison remplie d'enfants et dans laquelle le Bon Dieu serait bien
servi"
"Si Jésus dit à un cœur impatient: sois patient, il le sera; s'il dit à un cœur froid et peu charitable: sois brûlant et charitable, il le sera; s'il dit à un cœur rempli d'affection pour le monde: sois détaché, aussitôt il sera changé. Qu'il est grand et puissant, celui qui opère tant de merveilles..." (lettre de Placide Viel).
Bienheureuse Placide VIEL
Nom: VIEL
Prénom: Victoire Eulalie
Nom de religion:
Pays: France
Naissance: 26.09.1815 près de Coutances (Normandie)
Mort:
04.03.1877 à Saint Sauveur le Vicomte
Etat: Religieuse
Note: Sœur des
Ecoles chrétiennes de la Miséricorde (M.-M. Postel). Elle succède à la
fondatrice et donne un essor magnifique à la congrégation.
Béatification: 06.05.1951 à Rome
par Pie XII
Canonisation:
Fête: 4 mars
Réf. dans l’Osservatore
Romano:
Réf.
dans la Documentation Catholique:
1951 col. 719-722