jeudi 16 avril 2015

Saint DRUON (DROGON, DROGO) de SEBOURG, ermite et confesseur

Saint Druon, Église Saint-Druon, Chapelle du Bas-côté, Sebourg

Saint Druon


Ermite à Sebourg près de Valenciennes - Confesseur ( 1189)

ou Drogon.

Il s'était loué comme berger, dans l'Artois, chez une riche paysanne pour trouver la solitude propice à la prière. De berger, il se fit pèlerin neuf années durant puis reclus pour l'amour du Christ qu'il rejoignit à Sebourg, près de Valenciennes.


Saint Druon (ou Drogon), né à Épinoy (aujourd'hui Carvin-Épinoy, Pas-de-Calais) vers 1118; mort à Sebourg (59990) le 16 avril 1189. Il s'était loué comme berger chez une riche paysanne de Sebourg, dans le souci de se consacrer à la solitude et de la prière. Après six ans de ce métier, il partit pour Rome en pèlerinage; il s'y rendit neuf années de suite, visitant en route les principaux sanctuaires de France et d'Italie. Une 'rupture d'intestins' qu'il se fit mit fin à ses voyages. Sur sa demande, les paroissiens de Sebourg lui construisirent une cellule de reclus au chevet de leur église; il y passa les trente ou quarante dernières années de sa vie. Lorsqu'il mourut, ses compatriotes d'Épinoy vinrent chercher son corps; mais le chariot qui l'emportait ne put jamais sortir du village; de sorte que les reliques de saint Druon restèrent à Sebourg, où elles sont encore. Il est le patron des bergers. (source: Saints du Pas de Calais - diocèse d'Arras)


À Sebourg dans le Hainaut, vers 1186, saint Druon (Drogon). À la recherche d’une vie simple et solitaire, comme berger de troupeaux puis comme pèlerin, il vécut pour Dieu seul.

Martyrologe romain

Saint Druon (ou Drogon), né à Épinoy (aujourd'hui Carvin-Épinoy, Pas-de-Calais) vers 1118; mort à Sebourg (62) le 16 avril 1189. Il s'était loué comme berger chez une riche paysanne de Sebourg, dans le souci de se consacrer à la solitude et de la prière. Après six ans de ce métier, il partit pour Rome en pèlerinage; il s'y rendit neuf années de suite, visitant en route les principaux sanctuaires de France et d'Italie. Une" rupture d'intestins " qu'il se fit mit fin à ses voyages. Sur sa demande, les paroissiens de Sebourg lui construisirent une cellule de reclus au chevet de leur église; de là, il pouvait adorer le saint sacrement. Il y passa les trente ou quarante dernières années de sa vie. Lorsqu'il mourut, ses compatriotes d'Épinoy vinrent chercher son corps; mais le chariot qui l'emportait ne put jamais sortir du village; de sorte que les reliques de saint Druon restèrent à Sebourg, où elles sont encore. Il est le patron des bergers.


SAINT DRUON (1118-1186).

Malgré que de très nombreuses générations soient passées, le dimanche de la Trinité ( le dimanche qui suit la Pentecôte ) SEBOURG continuera la vénération de SAINT DRUON.

SAINT DRUON est né vers 1118 à EPINOY CARVIN (PAS DE CALAIS), de riches parents possédant d'immenses domaines. Son père décède avant sa naissance et sa mère perd la vie en lui donnant le jour.

L'orphelin fut baptisé sous le nom de DRUON.

Epris d'un grand amour de solitude et d'humilité, DRUON se dépouille de tous ses biens, prend son bâton de pèlerin et part au hasard au gré de la providence. Ses pas le conduisent à SEBOURG où il se met au service d'une dame du village Madame Elisabeth LE HAIRE. Il mène la vie de berger toute sa jeunesse et son adolescence. ll entreprend alors des pèlerinages à ROME qu'il visitera NEUF FOIS. Au cours de ces voyages à pied DRUON apporte toutes ses connaissances aux bergers qu'il rencontre sur son passage.

Fatigué par ces longs voyages, atteint d'une affreuse hernie qui le condamne à l'immobilité presque totale, il passera le reste de ses jours dans une étroite cellule en planches adossée à l'église d'où il peut, dans la mortification adorer l'Eucharistie.

Au cours de cette réclusion DRUON échappa miraculeusement à un incendie qui réduisit en cendres l'église de SEBOURG. A cette époque les églises étaient en bois avec des toits en chaume.

SAINT DRUON mourut le mardi de PÂQUES 16 avril 1186 entouré de la vénération générale. Aussitôt sa famille EPINOY CARVIN par DROIT DE NAISSANCE revendique le corps, qui fût placé sur un chariot, mais à mesure que le convoi s'éloigne du village, la charge s'appesantit de plus en plus et, à la montée d'une petite hauteur à la limite de SEBOURG, vers ESTREUX, malgré tous les efforts de ses escorteurs, l'attelage refuse d'aller plus loin. DRUON manifeste ainsi son désir de rester à SEBOURG, il y est ramené et inhumé au milieu de l'église dans l'allégresse générale. Des milliers de pèlerins venant de partout envahirent le village et l'église pour l'honorer et le remercier d'être resté à SEBOURG.

Une CROIX perpétue toujours le souvenir de l'endroit où s'arrêta le cortège. Vous pouvez la voir si en vous dirigeant vers CURGIES au lieu dit « LE TAILLENDIER » vous prenez la direction de l'usine de peinture PPG, route en section pavée du CD87. Pendant plusieurs siècles (jusqu'au 17iéme ) ce lieu dit a été appelé: « MONT-JOIE ».

LE RAYONNEMENT NATIONAL DE SAINT DRUON

Les années de la vie d'adulte de SAINT DRUON nous sont contées aussi bien par la légende que par les témoins réels du passé récolté un peu partout en FRANCE.

SAINT DRUON n'est pas seulement le saint de SEBOURG où il travaillait pour Elisabeth LE HAIRE, ce fut un grand voyageur aussi bien poussé vers d'autres cieux par sa piété que par ses connaissances sur les moutons.

Berger à SEBOURG, ses compétences dans l'art de gérer les troupeaux firent sa réputation au-delà des frontières du HAINAUT. Sa réputation de maître berger l'entraîna à aller où on l'appelait et il devint le fondateur d'écoles de pasteurs en Flandres puis en Champagne où l'élevage était très florissant.

LES VIES DE SAINT DRUON rédigées par les historiens au cours des siècles( elles sont au nombre de QUATORZE! ) nous indiquent qu'il est aussi le SAINT de DUISANS, de VIS EN ARTOIS, des villages de CLARY et de OISY LE VERGER dans le Cambrésis, de CAMBRAI (église et Faubourg SAINT DRUON ), DE CONDE SUR AISNE, DE ROUCOURT (prés de DOUAI).

SAINT DRUON avait deux rôles celui d'un SAINT et celui d'un BERGER. Aussi lorsqu'on demandait à un vieux paysan d'exécuter un travail important il lui arrivait de répondre: «Je n'sus mie SAINT DRUON, je n'pus point sonner à l'messe et être à l'procession »; Cette allusion au don d'ubiquité prêté à DRUON était comprise de tous. SAINT DRUON enseignait aux bergers comment protéger le bétail des maladies et d'autres conseils comme savoir se débarrasser des hannetons dont les nuées dévastatrices détruisaient la végétation et agaçaient les bêtes. D leur montra que des murs de bottes de paille attiraient les « bruants » le soir. Il suffisait alors à la nuit tombante d'enflammer et de brûler ainsi les insectes dévastateurs.

Il eut des fidèles à COTTENCHY (SOMME) où l'on pouvait voir dans une chapelle, près d'une statue du SAINT en costume de berger un reliquaire en forme de bras et des « calculs » suspendus comme EX-VOTOS car on l'invoquait pour la pierre, la gravelle, les hernies, les maladies des intestins.

A WARMERIVILLE ( MARNE ) sur la voie romaine: REIMS COLOGNE, une chapelle en pleine campagne, et elles sont rares en cette région, est dédiée à SAINT DRUON.

Monsieur LEFRANCQ, conservateur honoraire de la bibliothèque de Valenciennes a signalé le souvenir du SAINT conservé dans une oraison à MENDE (LOZÈRE).

La grande popularité de DRUON s'explique par le besoin de protection qu'éprouvait la population des campagnes pour son petit bétail, principale ressource qui lui assurait ce que nous appelons aujourd'hui « la couverture protidique » d'où sa hantise des épizooties, cause de famine et de misère.
A cette époque il n'y avait pas d'insecticide, ni de vaccin, ni de vétérinaire!! Le rayonnement de notre PATRON DES BERGERS est donc national et si le tracé de ses voyages à ROME relie les endroits cités plus haut c'est que DRUON était considéré par les éleveurs comme le maître qui connaissait bien le moyen de conduire son troupeau comme il le fit chez Elisabeth LE HAIRE à SEBOURG.

II n'est donc pas un personnage purement légendaire, son existence au XIIiéme SIÈCLE semble sérieusement prouvée.

La vénération qui l'entoure dès avant sa mort s'est enrichie et embellie au cours des siècles. Le texte de Jacques DE GUYSE, le plus ancien qui nous soit parvenu sur lui est déjà tout rempli de merveilleux. Depuis lors, le peuple du HAINAUT de l'ARTOIS, du CAMBRESIS des FLANDRES et de la PICARDIE continue de « servir » ce SAINT familier qu'il a canonisé.

LE CULTE DE SAINT DRUON A SEBOURG
Chaque année notre village l'honore par un pèlerinage le dimanche de la TRINITÉ (Dimanche suivant la PENTECÔTE)

Une Messe est suivie d'une procession au cours de laquelle une bannière et une chasse renfermant les reliques du SAINT sont portées par les membres des CONFRÉRIES DE CARVIN ET SEBOURG.
La procession, à laquelle participe la fanfare communale, les communiants et les communiantes de l'année ainsi que des petits bergers et bergères les accompagnent suivant la tradition des processions d'antan.

Ce pèlerinage nous conduit à la chapelle élevée en l'honneur du SAINT, à l'endroit où, dit-on, DRUON faisait paître ses moutons

Une CONFRÉRIE en l'honneur de SAINT DRUON a été érigée dans l'église de SEBOURG. Les pèlerins s'y faisant inscrire moyennant une modeste cotisation, ont par toute l'année aux messes et aux nombreux offices célébrés pour membres vivants et défunts de la CONFRÉRIE. On peut également s'y procurer différents objets de piété de SAINT DRUON : statuette, plaquette, porte clés, médailles, photos, cartes postales etc...

La SACRISTIE renferme une autre relique pour donner la PAIX et des restes d'un bras sont dans une petite chasse que l'on peut voir sous l'autel.

SAINT DRUON, patron des bergers, est invoqué pour les malades des intestins, des reins, comme aussi pour les futures mamans.


Drogo of Sebourg, Hermit (RM)
(also known as Dreux, Drugo, Druon)


Born at Epinoy, Flanders, c. 1105; died in Sebourg, Hainault, April 16, c. 1186-89. Though born of noble Flemish parents, Saint Drogo was left motherless at birth (it is not clear whether his father was already dead or died while he was still a child). When he reached age 18, he disposed of all his property and became a penitential pilgrim, visiting several shrine. Thereafter, Drogo hired himself out as a shepherd to the flocks of Elizabeth de la Haire for six years at Sebourg, near Valenciennes, France. The humble saint was found this work entirely agreeable for it afforded him plenty of time for prayer as well as opportunities for exercises of humility and penance. His growing modesty, meekness, and charity gained him the reverence and esteem of his mistress and neighbors. They gave him gifts, which he passed along to those who needed them. Afraid that public notice of his holiness might jeopardize the progress he had made, Drogo resumed his pilgrimages, making nine trips to Rome. Finally, stricken with a most unsightly bodily affliction, he built himself a narrow cell against the wall of the church at Sebourg in Hainault, where he lived for 40 years until his death. During these years he ate barley-bread mixed with ashes and drank only warm water. To hide his penitential practice, he called this diet a medicine for his distemper. His relics rest in Saint Martin's at Sebourg (Benedictines, Delaney, Gill, Husenbeth).

April 16

St. Druon, or Drugo, Recluse, Patron of Shepherds

HE was nobly born, at Epinoy in Flanders; but his father died before his birth, and his mother in child-bed. From his infancy, he was remarkable for piety and devotion, and at twenty years of age distributed his money and goods among the poor, and renounced his estates in favour of the next heirs, that he might be at liberty to serve Christ in poverty and penance. Being thus disengaged from the world, clad in a ragged poor garment, over a hair shirt, he set out, like Abraham, leaving his friends and his country, and, after having visited several holy places, hired himself shepherd to a virtuous lady, named Elizabeth de la Haire, at Sebourg, two leagues from Valenciennes. The retirement and abjection of this state were most agreeable to him, on account of the opportunities with which they furnished him of perpetual prayer, and the exercises of penance and humility. Happy would servants be, did they consider and make use of the great advantages to virtue which Providence puts into their hands, by daily opportunities of most heroic acts of obedience, self-denial, humility, patience, meekness, penance, and all other virtues. The saints thought they purchased such opportunities cheap at any rate; yet many lose them, nay, by sloth, impatience, avarice, or other vices, pervert them into occasions of sin. Six years Druon kept sheep, in great obscurity, and as the last among the menial servants; but his humility, modesty, meekness, charity, and eminent spirit of devotion and prayer, in spite of his disguise, gained him the esteem and affection of everybody, particularly of his mistress. Many made him presents: but these he bestowed on the poor, with whatever he could privately retrench from himself. To fly the danger of applause, at length he left his place, and visited Rome nine times, and often many other places of devotion; making these pilgrimages not journeys of sloth, curiosity, and dissipation, but exercises of uninterrupted prayer and penance. He returned from time to time to Sebourg; where, when a rupture put an end to his pilgrimages, he at length pitched his tent for the remainder of his life. He built himself a narrow cell against the wall of the church, that he might at all times adore God as it were at the foot of his altars. Here he lived a recluse for the space of forty-five years, his food being barley bread made with a lie of ashes, and his drink warm water. To disguise this part of his mortifications, he called this diet a medicine for his distemper. In this voluntary prison he lived in assiduous prayer and manual labour to the eighty-fourth year of his age, dying in 1186, on the 16th of April, on which day his name occurs in the Roman Martyrology. His relics remain in the church of St. Martin at Sebourg. See his life in Papebroke, p. 441; Miræus, &c.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume IV: April. The Lives of the Saints.  1866.

Also known as
  • Dreux
  • Drugo
  • Druon
Profile

Born to the Flemish nobility. His mother died giving him birth, a fact that emotionally crushed him when he learned of it at age 10; he imagined himself responsible for her death. Later in life he practiced extreme penances, possibly to expiate this guilt. Orphaned in his teens. At 18, he disposed of all his property and became a penitential pilgrim, making nine trips to Rome, Italy. Shepherd for six years at Sebourg, near Valencienne, France, working for Elizabeth de la Haire. Revered for his holiness. Reportedly able to bilocate, with witnesses seeing him simultaneously working the fields and attending Mass. Stricken with an unsightly bodily affliction during a pilgrimage, he became a hermit at Sebourg in Hainault for 40 years surviving on barley, water, and the Eucharist.

Born
Storefront

Saint DROGO

Feastday: April 16

Patron those whom others find repulsive, unattractive people, Baume-les-Messieurs, bodily ills, broken bones, cattle, coffee house keepers, coffee house owners, deaf people, deafness, dumbness, Fleury-sur-Loire, gall stones, hernias, illness, insanity

Birth: 1105

Death: 1186

Flemish noble orphaned at birth who became a hermit, also called Droun. He became a penitential pilgrim, visiting shrines, and then became a shepherd at Sebourg, France. Stricken with an illness that made him physically repulsive, Drogo built a hut at Sebourg and stayed there as a hermit for forty years. He is a patron of shepherds.