jeudi 16 avril 2015

Bienheureux JOACHIM PICCOLOMINI (de SIENNE), tertiaire de l'Ordre des Servites de Marie et confesseur




Bienheureux Joachim de Sienne

religieux de l’Ordre des Servites de Marie ( 1303)

Dès l'enfance, il manifestera un grand amour de la Vierge qui lui apparaît alors qu'il a treize ans à peine. Il décide de rentrer chez les Servites de Marie où il montre une grande compassion pour les malades et les affligés. Un jour qu'il rencontre un épileptique, il demande à Dieu de le guérir et lui-même prendra sa maladie. Joachim reçoit cette grâce. L'homme est guéri et lui, il tombe définitivement malade. Il meurt le Vendredi-Saint comme il en avait exprimé le désir.

À Sienne en Toscane, l’an 1305, le bienheureux Joachim, religieux de l’Ordre des Servites de Marie.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/6585/Bienheureux-Joachim-de-Sienne.html

BIENHEUREUX JOACHIM DE SIENNE


Vie.

Joachim naît à Sienne vers 1258. A l’age de 13 ans, il est reçu par Saint Philippe dans l’Ordre des Servites. Il vit aux couvents de Sienne et d’Arezzo.

Il est un modèle d’humilité, de charité et de profonde dévotion envers la Mère du Seigneur. Il aime à tel point son prochain qu’il demande au Seigneur et obtient la grâce de prendre sur lui la maladie d’un épileptique qu’il n’arrivait pas à réconforter par ses paroles.

Il meurt en 1405. En 1609, Paul V concéda à notre Ordre l’office et la Messe du bienheureux Joachim.

De la vie et de la «Legenda» du bienheureux Joachim de Sienne:

"Que je porte en mon corps la marque des souffrances du Christ"

 Joachim nait à Sienne. Son père et sa mère appartenaient à de nobles familles de la ville. Encore enfant et écolier, il manifeste un amour tout particulier pour la Mère de Dieu. En son nom, il donne en aumône à ceux qui le sollicitaient tout ce qu'il pouvait prendre en cachette dans la maison de ses parents. Par son excellente nature et sa dévotion envers la Vierge, il apparaissait déjà à tous comme un saint. Presqu'en présageant l'avenir, on disait: «Si cet enfant vit, il sera un grand saint».

A quatorze ans, il voit en songe la Vierge Marie qui lui dit: «Cher enfant, viens à moi. l'ai vu combien tu m'aimes. C'est pourquoi, je te prends pour toujours à mon service». A son réveil, le saint enfant fut tellement frappé par cette extraordinaire vision de la Vierge qu'il décida d'entrer dans l'Ordre de ses serviteurs.

Au couvent de Sienne, se trouvait alors le prieur général de l'Ordre, Philippe, témoin et lumière du Christ, père d'une grande sainteté. Il reçoit l'enfant et lui demande quel nom il veut porter. Poussé par sa dévotion envers la Vierge, il demande de s'appeler Joachim. Prenant ainsi le nom du père de sainte Marie, il lui serait toujours uni de corps et d'esprit. Dans le monde, il s'appelait Clairmont.

Une fois entré dans l'Ordre, Joachim, le Serviteur de Dieu, se donne totalement à une vie d'humilité profonde. Malgré ses nobles origines et son jeune âge, il cherche à accomplir les humbles travaux et les emplois méprisés, comme s'il était dans la pleine force de l'âge. Il se montre compatissant pour les affligés, sert les malades et rend avec amour de ses propres mains les services qui répugnent aux autres.

Il aime particulièrement l'obéissance qu'il appelle la nourriture de l'âme, suivant la parole du Seigneur: «Ma nourriture, c'est de faire la volonté de mon Père qui est aux cieux» (Jn 4, 34).

Il est envoyé par saint Philippe au couvent de la ville d'Arezzo. Il y était depuis déjà un an, quand arrive cet événement. Un jour, il part en voyage avec le frère Aquisto d'Arezzo, homme très connu. Comme la nuit était tombée et qu'il pleuvait très fort, ils se réfugièrent dans un hospice. Or, il s'y trouve un infirme affligé depuis longtemps d'une grave maladie. L'entendant gémir de douleur, le bienheureux Joachim lui dit: «Frère, prends patience, car cette maladie t'apportera le salut». «Frère, répond celui-ci, il est plus facile de louer la maladie que de la supporter». Joachim réplique: «Je supplie le Dieu Tout-puissant de te délivrer de ce mal et de me l'imposer à moi, son serviteur, pour n'en être libéré qu'au moment de la mort, afin que je porte toujours en mon corps la marque des souffrances du Christ». L'autre se lève sur-le-champ, parfaitement guéri. Mais le saint frère est aussitôt frappé d'épilepsie. Il en souffrira cruellement tout au long de sa vie, et y gagnera presque la couronne du martyre.

Il plait au Très-Haut de lui donner aussi une autre couronne. En effet, il se trouve affligé d'une seconde maladie. Les chairs de certaines parties de son corps étaient rongées jusqu'à 1'0s et il en sortait constamment des verso li faisait tous ses efforts pour le cacher à ses frères. Lorsque ceux-ci s'en aperçoivent, ils en éprouvent une grande peine. Ils lui demandent de prier pour être délivré de telles souffrances. Mais lui répond: «Mes frères, cela n'est pas dans mon intérêt. Car cette maladie me purifie de mes péchés et donne la puissance du Christ, selon la Parole de l'Apôtre: "Lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort" (2Co 12, l0).»

Quand le Seigneur lui fait comprendre que le temps de sa mort approche, il prie le Très-Haut de le rappeler le jour même où le Sauveur quitta ce monde. La veille de son départ de cette terre, le Jeudi-Saint, il fait assembler tous ses frères. Il leur dit: «Chers frères, depuis trente-trois ans je vis avec vous. C'est le temps que le Seigneur a passé sur la terre. l'ai reçu de vous beaucoup d'égards. Vous m'avez servi avec dévouement dans tous mes besoins. Je suis incapable de vous remercier comme il convient pour tout ce que j'ai reçu. Que le Seigneur Jésus Christ vous re merci e lui-même et qu'il vous récompense pour tout le bien que vous m'avez fait. Demain, je vais vous quitter. le vous demande donc de prier le Seigneur pour moi afin qu'il donne une place en sa demeure au pécheur que je suis. Avant mon départ, je voudrais faire avec vous un geste d'amitié». Alors il boit avec eux un peu de vin.

Comme on allait célébrer la Passion, le Vendredi-Saint, il demanda le Prieur et lui dit: «Père, le Seigneur va bientôt me rappeler de ce monde. Rassemblez les frères autour de moi, car je ne veux pas partir sans les avoir vus, et donnez-moi les sacrements de l'Église, bien qu'hier j'ai reçu avec vous le Corps du Seigneur». Le prieur, ne croyant pas beaucoup en ses paroles, mais ne voulant pourtant pas les négliger complètement, laisse auprès de lui quatre frères. Joachim se mit alors à prier sans arrêt. Puis, alors qu'on chantait la Passion et qu'on arrivait aux mots: «Inclinant la tête, il remit l'esprit» (1n 19,30). il lève les yeux et réconforté par la présence de ses frères, il rend son esprit au Très-Haut, son Créateur.

Oraison.

Seigneur, tu as fait du bienheureux Joachim un disciple de ton Fils et de sa Mère, et tu lui as appris à servir avec douceur ses frères jusqu’à prendre sur lui leurs peines et leurs maladies; à sa prière, accorde-nous de savoir supporter nos faiblesses et de partager les souffrances des autres. Par Jésus.

SOURCE : http://servidimaria.net/sitoosm/fr/spiritualita/agiografia/beati/gioacchino_siena/index.htm

Le Bienheureux Joachim naquit à Sienne en 1259. Son père était de la noble famille des Piccolomini et sa mère appartenait à la famille, noble elle aussi, des Pelacani, qui s'éteignit rapidement.

Esprit d'oraison

Dès ses premières années il fut très dévot à la Sainte Vierge et à peine savait-il balbutier qu'il disait à tout moment l'Ave Maria. Chaque jour il ne manquait jamais de visiter quelque église dédiée à la Vierge. Lorsqu'il fut plus grand, il prit l'habitude de jeûner chaque mercredi et chaque samedi en honneur de sa céleste Avocate, et se levait fréquemment à minuit pour faire oraison. A treize ans, après une vision de la Sainte Vierge, il entra dans l'ordre des Servites de Marie et reçut l'habit des mains de saint Philippe Benizi, qui prédit de lui de grandes choses. Comme religieux, il s'appliqua à acquérir les vertus auxquelles il tendait, surtout celle de la sainte humilité, qui lui fit, entre autres, renoncer au secerdoce et se réfugier au couvent d'Arezzo, pour fuir les applaudissements et la vénération de son entourage. Dans ses oraisons fréquentes et prolongées, il lui arrivait souvent d'être ravi en extase, et parfois, on lui vit une flamme allumée sur sa tête comme un signe de la charité brûlante de son coeur.

Charité anvers le prochain

Sa charité envers le prochain était, elle aussi, exemplaire. A Arezzo, et plus spécialement à Sienne, où il fut bien vite rappelé par ses Supérieurs, il fit beaucoup de bien, apaisant les querelles, convertissant les pécheurs et accomplissant d'insignes prodiges. Le fait suivant est très connu dans sa biographie. Un jour qu'il faisait le voyage de Sienna à Arezzo, il trouva dans un hôpital un pauvre malheureux atteint d'épilepsie: il se mit à le consoler. Mais l'infirme, railleur et mécontent, lui dit: "Vous parlez bien, mon Père, mais prenez un peu mon infirmité; je vous consolerai alors à mon tour". - "Ayez de bonnes intentions, mon frère, réplique Joachim, et peut-être que Dieu nous exaucera". Les choses se passèrent ainsi. Joachim pria avec ferveur: "Que le mal de ce pauvre homme retombe sur moi, que je porte dans le corps les douleurs de Jésus jusqu'à ma mort, et que cet homme remercie le Seigneur d'avoir recouvré la santé". L'nfirme guérit aussitôt, pendant que Joachim était assailli de sa pénible maladie, qui devait, dès lors, le tourmenter toute sa vie. A la vue de tant de miracles opérés par ce héros de la charité, la réputation de sainteté du Serviteur de Dieu allait toujours en augmentant parmi le peuple.

La récompense

Dans une dernière apparition de la Sainte Vierge, sa céleste Mère lui annonça sa mort prochaine. Celle-ci arriva, comme il l'avait désiré, le jour du Vendredi-Saint, pendant que les religieux chantaient à l'église ce passage du chant de la Passion: "Et ayant incliné la tête, il rendit l'esprit", il s'écria, en étreignant et baisant son Crucifix: "Me voici, mon Jésus crucifié". C'était le 16 avril 1305. A peine fut-il mort, que toute la ville, en proie à l'émotion, accourut le visiter, et l'église se remplit d'un parfum insolite et d'une exquise suavité.

Il commença depuis, et ne cessa plus jamais dans les siècles suivants, d'opérer de nombreux miracles et d'obtenir des grâces signalées, délivrant les possédés, guérissant toutes sortes de maladies, même les plus graves. Si bien que de nos jours les Siennois continuent la traditon séculaire de porter devant la châsse du Bienheureux, dans la basilique des Servites, leurs nouveaux-nés pour qu'ils reçoivent sa bénédiction en gage de protection pour toute la vie.


Prière au Bienheureux Joachim pour obtenir une grâce

O héros de la charité chrétienne B. Joachim! Vous qui, imitant la pitié du divin Maître pour les souffrances du prochain, avez fait preuve de tant de générosité en supportant volontairement toute votre vie la terrible infirmité de l'épilepsie, pour en délivrer un pauvre malheureux, excédé de ses souffrances, et qui de mille autres manières avez subvenu aux nécessités spirituelles et corporelles de vos frères, ayez pitié de nous aussi, nous vous en prions, et implorez pour nous du divin Crucifié la grâce que nous désirons et que nous vous demandons si ardemment.

Et si, ô glorieux Bienheureux, vous voyez en nous des dispositions qui nou rendent indignes d'une telle grâce, aidez-nous à nous en purifier; donnez-nous un coeur contrit et humble pour les fautes commises, un amour semblable au vôtre envers Jésus Crucifié et la Très Sainte Vierge; une docilité pleine et entière aux divins vouloirs, une intention droite et une ferme résolution d'user du bénéfice de la grâce que nous demandons selon le bon vouloir divin et pour la plus grande gloire de Dieu. Ainsi-soit-il.

Trois Pater, Ave, Gloria



Blessed Joachim Piccolomini, OSM (RM)

(also known as Joachim of Siena)

Born in Siena, Italy; died 1305; beatified by Paul V. Joachim, a member of the illustrious Piccolomini family, was blessed by piety from his youth. He had a singular devotion to the Blessed Virgin. His greatest childhood pleasure was to pray the sweet Ave Maria before her image. His charity for the poor was no less extraordinary than his devotion. He stripped himself to clothe and relieve them: whatever pocket money he was given, he bestowed in alms. Moreover, he urged his parents to increase their aid to the distressed. His father one day remonstrated with Joachim that prudence ought to set bounds to his liberality, or he would reduce his whole family to poverty. The compassionate youth modestly replied: "You have taught me that an alms is given to Jesus Christ, in the persons of the poor: can we refuse him any thing? And what is the advantage of riches, but that they be employed in purchasing treasures in heaven?" The father wept for joy to hear such generous sentiments of virtue from one of so tender an age, and so dear to him.


When he was 14, Joachim joined the Servites as a lay-brother under Saint Philip Benizi. In that community, he became a perfect model of conspicuous virtue. Early in life, Joachim would often be found at midnight praying while the rest of the household slept. Now his fervor grew and instilled in him a still greater degree extraordinary humility. His religious brothers urged him to the priesthood, but he resisted because he believed himself absolutely unworthy; to serve at Mass was the height of his ambition. His whole life appears to be an attempt to hide himself from the eyes of others, to live in obscurity. Because of this, he requested to be moved to another house when he became too respected at Siena. Thus he assigned to Arezzo but when his impending departure became known, the people of Siena demurred and caused him to remain there until his death (Benedictines, Husenbeth).
Joachim is pictured as a Servite in a black habit holding a book and flower (Roeder). He is venerated at Arezzo and Siena, Italy (Roeder).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0416.shtml

April 16

St. Joachim of Sienna of the Order of Servites, Confessor

HE was a native of Sienna, of the noble family of Pelacani. No sooner had he attained to the use of reason, than he discovered a happy inclination to piety. He seemed to have sucked in with his mother’s milk a singular devotion to the Blessed Virgin; and it was his greatest pleasure in his childhood to pray before her image or altar, and to repeat often, and in all places, the angelical salutation, Ave Maria. His charity for the poor was not less extraordinary than his devotion. He stripped himself to clothe and relieve them: whatever was given him for his pocket he bestowed in alms. Moreover, he never ceased to solicit his parents in favour of the distressed. His father one day checked him, and told him that prudence ought to set bounds to his liberality, or he would reduce his whole family to poverty. The compassionate youth modestly replied: “You have taught me that an alms is given to Jesus Christ, in the persons of the poor: can we refuse him anything? And what is the advantage of riches, but that they be employed in purchasing treasures in heaven?” The father wept for joy to hear such generous sentiments of virtue from one of so tender an age, and so dear to him. He sometimes caught his little son at his devotions at midnight, for which he secretly rose from his bed whilst others slept. The saint, at fourteen years of age, received the religious habit from the hands of St. Philip Beniti, in 1272, and out of devotion to the mother of God took the name of Joachim. Such was his fervour, from the first day he entered the convent, that the most advanced looked upon him as a perfect model. All virtues were in him most conspicuous; but none more admirable than the spirit of prayer, and an extraordinary humility and love of abjection. He strenuously resisted the utmost endeavours that could be used to promote him to the priesthood: which dignity he always looked upon with trembling. To serve at mass was the height of his ambition: and he often assisted at that adorable sacrifice in raptures of devotion. The meanest and most painful offices and drudgery of the house were his great delight: for true humility is never more pleased than in humiliations and obscurity, as pride finds its pleasure in public and great actions, which attract the eyes of others. The whole life of this saint seemed a continual study to conceal himself from men, and to lie hid from the world: but the more he fled the esteem of others the more it followed him. Seeing himself too much respected and honoured at Sienna, he earnestly entreated his general to remove him to some remote house of the Order, where he hoped to remain unknown. Arezzo was allotted him: but as soon as his departure was known, the whole city of Sienna was in a tumult, till, to appease the people, he was recalled into his own country, of which he continued to his death the glory, and, by his prayers and example, the support and comfort. God honoured him with miracles both before and after his death, which happened on the 16th of April, in the year 1305, of his age the forty-seventh. The popes, Paul V. and Urban VIII. granted to his Order the license of celebrating his festival with an office. See his life written by Attavanti, a priest of the same Order at Florence: also Giani’s Annals, &c.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume IV: April. The Lives of the Saints.  1866.