Bienheureux Anastase Pankiewicz, prêtre et
martyr
Franciscain, le polonais
Anastase fut déporté au camp de concentration allemand de Dachau pour avoir
dénoncé la barbarie nazie et mourut au cours de son transfert à Hartheim, en
Autriche, le 20 avril 1942.
Bienheureux Jacob Anastase Pankiewicz
prêtre franciscain
martyr (✝ 1942)
Né Jacob Pankiewicz
en 1882 il fait ses études à Lvov et entre chez les franciscains en 1900, il y
prend le nom de frère Anastase. Il est ordonné prêtre en 1906. Maître des
études à Cracovie pour les sœurs bernardines, puis aumônier militaire des
polonais pendant la guerre. De la fin de celle-ci à 1930 il est supérieur (ou
gardien) du couvent des Bernardins (c'est ainsi que l'on appelle en Pologne et
Lithuanie les franciscains, disciples de saint Bernardin
de Sienne*) à Cracovie. A partir de 1930, à Lodz, il
construit une église et fonde une école, il développe le lycée catholique et
créé un séminaire bernardin. Lors de l'occupation allemande ces lieux sont
fermés et il continue son ministère en cachette. Arrêté par la Gestapo et
enfermé à Dachau le 10 octobre 1941, il meurt le 20 avril de l'année suivante
dans le convoi qui l'emmenait aux fours crématoires d'Hartheim en Autriche.
*précision apportée par un internaute de la Bibliothèque franciscaine des
capucins.
Il a été béatifié par Jean-Paul II à Varsovie le 13 juin 1999 homélie de Jean-Paul II.
Près de Linz en Autriche, l’an 1942, le bienheureux Anastase Pankiewicz,
prêtre franciscain. Quand la Pologne fut soumise au régime nazi, il poursuivit
son ministère, ce qui lui valut d’être arrêté par des soldats et déporté au
camp de concentration de Dachau. Lorsqu’on le mena à la chambre à gaz, il
succomba en cours de route.
Martyrologe
romain
Bienheureux Anastase
Pankiewicz OFM
Jacob
Pankiewicz naquit à Nowotaniec ( Lobentanz ) près de Nagorzanach dans le
diocèse de Przemysl en Galicie Orientale ( partie autrichienne de la Pologne )
le 9 juillet 1882.
Il fit ses études au
lycée de Lwow ( Lemberg ) et en 1900 fut accueilli par les Frères Mineurs (
Franciscains ) de la branche réformée des Bernardins.
Il émit sa profession
solennelle en 1904 prenant le nom de Frère Anastase et après des études de
philosophie et de théologie à Cracovie et à Lwow fut ordonné prêtre en 1906.
Il fut maître des
études dans diverses communautés et chapelain des Soeurs Bernardines à Cracovie
en 1913. Pendant la guerre il devint aumônier militaire des Polonais de l'
armée autrichienne et écrivit un traité patriotique.
De 1918 à 1930 il fut
gardien ( c-à-d supérieur ) du couvent Saint-Bernard à Cracovie dont il
restaura l' église. Il dirigeait des récollections, assurait la formation de
différents séminaires ( dont celui de Czestochowa ) et s' occupait de
paroisses.
En 1930 il fut appelé
par Mgr Vincent Tymieniecki à Lodz où il construisit un église et fonda une
école. Il fut chapelain des Soeurs Antoniennes du Christ-Roi. Il développa le
lycée catholique Saint-Bernard et établit un séminaire bernardin qui fit
fleurir de nombreuses vocations.
Pendant l' occupation
allemande, l' église Sainte-Elisabeth fut transformée en garage et l' école
fermée. Il était en correspondance avec des opposants au régime nazi et
continua son ministère en cachette.
Il fut arrêté le 10
octobre 1941 par la Gestapo et interné à Dachau. Il mourut le 20 avril 1942
dans le convoi des invalides que l' on menait aux fours crématoires d' Hartheim
( Autriche ).
Il a été béatifié par
Jean-Paul II le 13 juin 1999 à Varsovie.
Bx
Anastazy Pankiewicz, prêtre o.f.m. et martyr (1882-1942)
Anastazy (dans le siècle Jakub)
Pankiewicz naît à Nowotaniec (Lobentanz) près de Nagorzanach dans le diocèse de
Przemysl en Galicie Orientale (partie autrichienne de la Pologne ) le 9 juillet
1882.
Il fit ses études au lycée de
Lwow (Lemberg) et en 1900 fut accueilli par les Franciscains de la branche
réformée des Bernardins.
Il émit sa profession solennelle en 1904 prenant le nom de Frère Anastase et, après des études de philosophie et de théologie à Cracovie et à Lwow, fut ordonné prêtre en 1906.
Il fut maître des études dans
diverses communautés et chapelain des Sœurs Bernardines à Cracovie en 1913.
Pendant la guerre il devint aumônier militaire des Polonais de l’armée
autrichienne et écrivit un traité patriotique.
De 1918 à 1930 il fut
Supérieur du couvent Saint-Bernard à Cracovie dont il restaura l’église. Il
dirigeait des récollections, assurait la formation de différents séminaires
(dont celui de Czestochowa ) et s' occupait des paroisses.
En 1930 il fut appelé par Mgr
Vincent Tymieniecki à Lodz où il construisit une église et fonda une école. Il
fut chapelain des Sœurs Antoniennes du Christ-Roi. Il développa le lycée
catholique Saint-Bernard et établit un séminaire bernardin qui fit fleurir de
nombreuses vocations.
Pendant l’occupation
allemande, l’église Sainte-Élisabeth fut transformée en garage et l'école
fermée. Il était en correspondance avec des opposants au régime nazi et
continua son ministère en cachette.
Il fut arrêté le 10 octobre 1941 par la Gestapo et interné à Dachau.
Il mourut le 20 avril 1942 dans le convoi des invalides que l'on menait aux fours crématoires d' Hartheim (Autriche).
Le
13 juin 1999,
au cours de son plus long voyage en Pologne (5-17 juin), Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) a béatifié, à Varsovie, le P. Anastazy Pankiewic et 107 autres martyrs polonais,
victimes du nazisme pendant la seconde guerre mondiale.
Les 108 martyrs proviennent de
18 diocèses et de 22 familles religieuses. Il y a des prêtres, des religieuses
et des laïcs dont la vie, entièrement dédiée à la cause de Dieu, et dont la
mort, infligée par la haine à la foi, portèrent l’empreinte de l’héroïsme.
Parmi eux, il y a trois évêques, 52 prêtres diocésains, 26 prêtres religieux, 3
séminaristes, 7 frères religieux, 8 sœurs et 9 laïcs. Ces proportions
numériques sont liées au fait que le clergé fut le principal objet de la haine
de la foi de la part des nazis de Hitler. On voulait faire taire la voix de
l’Église retenue comme obstacle à l’instauration d’un régime fondé sur une
vision de l’homme privé de la dimension surnaturelle et traversé de haine
violente.
Dans l’ensemble des 108 Martyrs il y a toutes les composantes de l’Église, c’est-à-dire, évêques, clergé diocésain, religieux et laïcs. Un représentant de chacune de ces catégories figure dans le titre de la cause de béatification.
Sources principales : har22201.blogspot.fr/ ; ut-pupillam-oculi.com/ (« Rév. x
gpm »). ©Evangelizo.org 2001-2015
SOURCE : http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20150420&id=15047&fd=0
Jakub
Pankiewicz
1882-1942
Il naquit le 9 juillet 1882 à
Nagórzany (Podkarpackie, Pologne), de Thomas et Telki Lenio, des agriculteurs.
Après l’école du village, il
fréquenta le lycée à Sanok puis à Lviv (1896-1899).
En 1900, il entra chez les
Frères Mineurs Franciscains et prit le nom de Anastazy.
Après avoir complété quelques
lacunes de ses études précédentes, il étudia la philosophie et la théologie à
Cracovie et à Lviv.
Il fut ordonné prêtre en 1906.
Il fut d’abord envoyé au
couvent de Wielicska, où il eut l’occasion de prêcher.
En 1908, il fut nommé maître
des novices et professeur à Włocławek.
En 1912, il fut envoyé à Lviv,
puis à Cracovie en 1913. Là il fut aumônier des Sœurs Bernadines.
Pendant la Première guerre
mondiale, il fut curé à Dżurkowa (Kolomyja), puis s’est retrouvé aumônier militaire
avec le grade de capitaine : il fut alors envoyé comme aumônier en Hongrie.
Après la guerre, le père
Anastazy fut à Cracovie comme gardien (c’est-à-dire supérieur) du couvent
Saint-Bernard, jusqu’en 1930.
Avec la permission de
l’évêque, il acquit un terrain à Lodz pour construire une église et une école.
Dès 1932, s’élevait un bâtiment où vivaient quelques religieux et où purent
être reçus en 1937 des garçons de familles pauvres catholiques (mais aussi à
l’occasion, protestants).
C’est alors qu’il confia cette
œuvre aux Sœurs Antoniennes du Christ Roi.
L’œuvre fut interrompue par
l’occupation nazie : l’école fut fermée, les locaux réquisitionnés pour
l’armée, l’église transformée en garage et en écuries.
Le pauvre père Anastazy était
désormais seul : il trouva à se loger dans une chambre chez le fossoyeur du
cimetière, d’où il put continuer - au péril de sa vie - des activités
pastorales : célébration de la messe, confessions, enterrements.
Les nazis savaient bien où
résidait le père Anastazy, et ils l’arrêtèrent une première fois en avril 1940.
Quinze jours après, ils le relâchèrent.
En octobre 1941, il fut à
nouveau repris dans une rafle générale, où furent arrêtés et emmenés à Dachau
tous les prêtres de Lodz.
Au camp de Dachau, le père
Anastazy portait le numéro 28176.
On ignore pourquoi il fut
ensuite classé parmi les «handicapés» : soit fatigue extrême, soit simplement
les soixante ans accomplis. Le 18 mai, il fut donc inscrit sur la liste de
soixante détenus «handicapés», dont faisaient partie un évêque, et une
quinzaine de prêtre polonais.
Le départ du camion fut
particulièrement dramatique. Le camion était bondé, il fallait faire vite, le
père Anastazy était l’un des derniers à monter. Il voulut donner la main à un
autre condamné pour l’aider à monter, mais à ce moment-là, un soldat ferma
violemment le portillon, et le père eut les mains coupées. On suppose que la
cause première de sa mort fut cette hémorragie.
Les condamnés furent conduits
à Hartheim (Linz), immédiatement gazés et brûlés. C’était le 20 mai 1942. Le
Martyrologe le commémore sans doute par erreur au 20 avril.
Jakub Anastazy Pankiewicz fait partie des
cent-huit Martyrs de Pologne sous le régime nazi, béatifiés en 1999.
Blessed
Anastazy Jakub Pankiewicz
Profile
Joined the Franciscans
in 1900,
making his solemn profession on 24
February 1904.
Ordained
in 1906.
Built the seminary
in Lotz, Poland.
Founded the Antonian Sisters
of Christ the King.
Arrested
on 10
October 1941
in the Nazi
persecutions
of the Church.
One of the 108
Polish Martyrs of World War II.
Born
- 20
May 1942
on the road from the Dachau concentration camp, Oberbayern, Germany
- body burned and ashes scattered
- 26
March 1999
by Pope
John
Paul II (decree of martyrdom)
Blessed Anastazy Jakub Pankiewicz, Priest
and Martyr
Nagórzany, Poland, July 9, 1882 – Linz, Austria, April 20, 1942
Jakub Pankiewicz was born in Nagorzanach, Poland,
July 9, 1882. He was accepted by the Friars Minor in the Province of the
Immaculate Conception in 1900. He made his solemn profession of vows on
February 24, 1904, taking the name Anastazy. Ordained a priest in 1906, he was
Guardian in various fraternities, built the minor seminary in the industrial
city of Lodz and was among the founders of the Congregation of the Sisters of
Christ the King Antoniana. Arrested on October 10, 1941, he was interned in
Dachau. He died April 20, 1942, on the road leading to the crematorium of
Hartheim near Linz in Austria. Preparing himself for death with the Sacrament
of Reconciliation, he helped a fellow prisoner on board the car after a German
soldier closed the door of the car cutting both his hands. His body was burned
and the ashes were scattered. John Paul II beatified him in Warsaw on June 13,
1999 with 107 other Polish martyrs.
Roman Martyrology: Along the path from the prison camp at Dachau to Hartheim
near Linz in Austria, Blessed Anastazy Jakub Pankiewicz, a priest of the Order
of Friars Minor and martyr, who, against an oppressive regime of the Christian
dignity, testified his faith until death.
Jakub Pankiewicz was born in
Nagorzanach, diocese of Przemysl, July 9, 1882. It was accepted by the Friars
Minor in the Province of the Immaculate Conception in 1900. He issued his
Temporary occupation February 2, 1901 and the solemn vows on February 24, 1904,
taking the name Anastazy. Ordained priest in 1906, he was Guardian in various
fraternities, built the minor seminary in the industrial city of Lodz and was
among the founders of the Congregation of Sisters of Christ the King Antoniana.
He was arrested without trial on October 10, 1941 and interned in Dachau.
He died April 20, 1942, during the so-called
“transport of the disabled, on the road that leads to the crematorium of
Hartheim near Linz in Austria. Preparing himself for death with the Sacrament
of Reconciliation, he helped a fellow prisoner on board the car a German
soldier violently closed the door of the car cutting both hands. His body was
then burned and the ashes were scattered.
John Paul II beatified in him in Warsaw on June
13, 1999 with 107 other Polish martyrs, including his four other brothers. This
day is commemorated by the new Roman Martyrology as the anniversary of his
glorious martyrdom.
Author: Fabio Arduino
Source: Santi
e Beati
SOURCE : https://theblackcordelias.wordpress.com/2009/04/20/blessed-anastazy-jakub-pankiewicz-april-20/
Morì il 20 aprile 1942, durante il cosiddetto “trasporto degli invalidi”, sulla strada che conduce al crematorio di Hartheim nei pressi di Linz in Austria. Preparatosi alla morte con il sacramento della Riconciliazione, mentre aiutava un compagno di prigionia a salire sulla macchina un soldato tedesco chiuse violentemente la porta della vettura tagliandoli entrambe le mani. Il suo corpo fu quindi bruciato e le ceneri vennero disperse.
Giovanni Paolo II lo beatificò a Varsavia (Polonia) il 13 giugno 1999 con altri 107 martiri polacchi, tra i quali figurano quattro altri suoi confratelli. In data odierna è commemorato dal nuovo Martyrologium Romanum nell’anniversario del suo glorioso martirio.
Autore: Fabio Arduino
Beato Anastasio Giacomo (Anastazy Jakub) Pankiewicz Sacerdote e martire
Nagórzany, Polonia, 9 luglio
1882 – Linz, Austria, 20 aprile 1942
Jakub Pankiewicz nacque a Nagorzanach, in Polonia, il 9 luglio 1882.
Fu accolto dai Frati Minori nella Provincia dell'Immacolata Concezione nel
1900. Emise la Professione solenne il 24 febbraio 1904, assumendo il nome di
Anastazy. Ordinato sacerdote nel 1906, fu Guardiano in varie Fraternità,
costruì il Seminario minore nella città industriale di Lodz e fu tra i
fondatori della Congregazione delle Suore Antoniane di Cristo Re. Arrestato il
10 ottobre 1941, fu internato a Dachau. Morì il 20 aprile 1942, sulla strada
che conduce al crematorio di Hartheim nei pressi di Linz in Austria. Preparatosi
alla morte con il sacramento della Riconciliazione, mentre aiutava un compagno
di prigionia a salire sulla macchina un soldato tedesco chiuse la porta della
vettura tagliandogli entrambe le mani. Il suo corpo fu bruciato e le ceneri
vennero disperse. Giovanni Paolo II lo beatificò a Varsavia il 13 giugno 1999
con altri 107 martiri polacchi. (Avvenire)
Martirologio Romano: Lungo il percorso dal campo di prigionia di
Dachau ad Hartheim vicino a Linz in Austria, beato Anastasio Pankiewicz,
sacerdote dell’Ordine dei Frati Minori e martire, che contro un regime
oppressivo della dignità cristiana testimoniò la sua fede fino alla morte.
Jakub
Pankiewicz nacque a Nagorzanach, diocesi di Przemysl il 9 luglio 1882. Fu
accolto dai Frati Minori nella Provincia dell’Immacolata Concezione nel 1900.
Emise la Professione temporanea il 2 febbraio 1901 e quella solenne il 24
febbraio 1904, assumendo il nome di Anastazy. Ordinato sacerdote nel 1906, fu
Guardiano in varie Fraternità, costruì il Seminario minore nella città
industriale di Lodz e fu tra i fondatori della Congregazione delle Suore
Antoniane di Cristo Re. Arrestato senza processo il 10 ottobre 1941, fu
internato a Dachau.
Morì il 20 aprile 1942, durante il cosiddetto “trasporto degli invalidi”, sulla strada che conduce al crematorio di Hartheim nei pressi di Linz in Austria. Preparatosi alla morte con il sacramento della Riconciliazione, mentre aiutava un compagno di prigionia a salire sulla macchina un soldato tedesco chiuse violentemente la porta della vettura tagliandoli entrambe le mani. Il suo corpo fu quindi bruciato e le ceneri vennero disperse.
Giovanni Paolo II lo beatificò a Varsavia (Polonia) il 13 giugno 1999 con altri 107 martiri polacchi, tra i quali figurano quattro altri suoi confratelli. In data odierna è commemorato dal nuovo Martyrologium Romanum nell’anniversario del suo glorioso martirio.
Autore: Fabio Arduino