jeudi 16 avril 2015

Bienheureux PIERRE DELEPINE, JEAN MÉNARD et leurs compagnons, martyrs


Bienheureux Pierre Delépine, Jean Ménard et leurs compagnons, martyrs

A Avrillé, près d'Angers, furent fusillés en haine de la foi le 16 avril 1794 vingt-six laïcs pour la gloire de Dieu et la liberté de l'Eglise. Avec Pierre Delépine et Jean Ménard, furent massacrées : Renée Bourgeais, Jeanne Gourdon, Marie Guingueneau, Françoise Michoneau, Jeanne Onillon, Renée Séchet, Marie Roger, Françoise Suhard, Jeanne Thomas, Madeleine Cady, Marie Piou, Pierrette Potier, Renée Rigault, Jeanne Leduc, Madeleine Sallé, Marie-Geneviève et Marthe Poulain de la Forestrie, Pierrette Bourigault, Marie Forestier, Marie Lardeux, Perrine Laurent, Anne Maugrain, Marguerite Robin, Marie Rochard.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/04/16/6175/-/bienheureux-pierre-delepine-jean-menard-et-leurs-compagnons-martyrs

Bienheureux Pierre Delépine, Jean Ménard et leurs compagnes

Martyrs (+ 1794)

Ils font partie des martyrs qui ont été béatifiés par Jean-Paul II le 19 février 1984.

À Avrillé près d’Angers, en 1794, les bienheureux martyrs Pierre Delépine, Jean Ménard et vingt-quatre compagnes: les bienheureuses Renée Bourgeois, Jeanne Gourdon, Marie Gingueneau, Françoise Michoneau, Jeanne Onillon, Renée Séchet, Marie Roger, Françoise Suhard, Jeanne Thomas, veuves ; Madeleine Cady, Marie Piou, Perrine-Renée Pottier, Renée Rigault, Jeanne-Marie Leduc, Madeleine Sallé, épouses ; Marie-Geneviève et Marthe Poulain de la Forestrie, Perrine Bourigault, Marie Forestier, Marie Lardeux, Perrine Laurent, Anne Maugrain, Marguerite Robin, Marie Rochard. Presque tous de la campagne, ils furent fusillés, sous la Révolution française, pour leur attachement à la foi catholique.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11605/Bienheureux-Pierre-Delepine--Jean-Menard-et-leurs-compagnes.html

Les Bienheureux Pierre Delépine, Jean Ménard et leurs 24 compagnons

Entre 1793 et 1794, les "colonnes infernales" anéantissent l'insurrection vendéenne par une répression sanglante. A Avrillé, près d'Angers, entre 1500 et 2000 personnes moururent au cours de fusillades collectives. Ces exécutions eurent lieu au parc de la Haie-aux-Bonshommes à Avrillé, dans le Maine-et-Loire. Ce lieu sera par la suite rebaptisé « le Champ des Martyrs ». Au total on relève neuf fusillades, du 12 janvier au 16 avril 1794 :

Le 12 janvier : 500 victimes, principalement des hommes, paysans et artisans.

Le 15 janvier : 300 victimes, des hommes âgés de 18 à 65 ans.

Le 18 janvier : 250 victimes, parmi lesquelles beaucoup de femmes, âgées de 19 à 63 ans.

Le 20 janvier : 400 victimes, des hommes âgés de 17 à 65 ans.

Le 21 janvier : 150 victimes, hommes et femmes.

Le 22 janvier : 80 victimes.

Le 1er février : 400 victimes, principalement des femmes, âgées de 18 à 72 ans.

Le 10 février : 200 victimes, des hommes et des femmes, âgés de 16 à 71 ans.

Le 16 avril : 200 victimes, hommes et femmes.

Parmi les nombreux laïcs, hommes et surtout femmes, exécutés ce 16 avril 1794, l'Eglise a retenu 26 fidèles, paysans pour la plupart et clairement tués "en haine de leur foi". Ces martyrs, dont les livres d'histoire ont volontairement oublié le nom, ont été béatifiés par Jean-Paul II le 19 février 1984. Ils méritent d'être rappelés à notre mémoire :

Pierre Delépine et Jean Ménard ; Renée Bourgeois, Jeanne Gourdon, Marie Gingueneau, Françoise Michoneau, Jeanne Onillon, Renée Séchet, Marie Roger, Françoise Suhard, Jeanne Thomas, veuves ; Madeleine Cady, Marie Piou, Perrine-Renée Pottier, Renée Rigault, Jeanne-Marie Leduc, Madeleine Sallé, épouses ; Marie-Geneviève et Marthe Poulain de La Forestrie, Perrine Bourigault, Marie Forestier, Marie Lardeux, Perrine Laurent, Anne Maugrain, Marguerite Robin et Marie Rochard, célibataires.

SOURCE : http://www.chemindamourverslepere.com/archive/2012/04/16/16-avril-les-bienheureux-martyrs-d-avrille.html

Martyrs d’Avrillé et d’Angers

Groupe

Guillaume Repin

Prêtre du diocèse d'Angers

Introduction

Il n’y a pas de pire ennemi de l’homme que l’homme lui-même !

Cette maxime s’avère d’une triste vérité quand on étudie de près la période sanglante de la Révolution française — la Grande Révolution — comme disent certains historiens.

Cette révolution qui, soit disant, devait “abolir les privilèges”, s’est transformée en une “révolution contre Dieu” et contre tout ce qui pouvait, ici-bas, le représenter. On ne voulait plus de Dieu, alors on commença par abolir les privilèges et à se débarrasser de tout ce qui gênait : le Roi, les prêtres, les religieuses, dont les carmélites de Compiègne ; puis l'on aborda la fabrication des dieux à “visage humain”, ceux qui règnent aujourd'hui dans notre société : l'argent, le sexe et le plaisir et le pouvoir.

Aux aurores du christianisme, les martyrs avait le choix entre renier leur foi et sacrifier aux dieux romains ; pendant la révolution française le choix fut presque identique, à quelques exceptions près : les prêtres et religieux, ces "fanatiques" devaient se soumettre aux idées nouvelles, à la “Constitution civile du Clergé” pour les prêtres ; les religieux et les religieuses durent abandonner leurs couvents et redevenir de simples laïcs : d'où l'interdiction des vœux religieux.

Au début de la mise en application de la Constitution civile du Clergé, on imposa un choix draconien : prêter serment ou s’exiler. Bientôt il n'y eut plus de choix : c’était la soumission ou la mort : s’écarter de Dieu ou mourir.

En cette période qui est certainement l’une des périodes les plus sombres et les plus tristes de l’histoire de notre pays, un nombre presque incalculable de français surtout en Vendée, a choisi la solution qui s’imposait à eux comme étant la plus logique et la plus conforme aux idéaux chrétiens : donner sa vie pour le Christ en préservant la foi que Lui-même nous avait inculquée.

L’exemple des martyrs d’Angers et tout particulièrement d’Avrillé, est criant et prouve, s’il en était besoin, combien il est plus sensé d’obéir à Dieu qu’aux hommes. En effet, mieux vaut perdre à la vie en l’offrant au Seigneur notre Créateur et notre Dieu que de vivre dans la misère du péché et se retrouver ensuite dans les flammes éternelle de l’enfer.

La liste qui suit — 99 noms —, n’est, hélas ! qu’une petite liste de martyrs, comparée à d’autres de la même période, mais elle montre bien que l’homme est son pire ennemi. Elle se compose de 7 prêtres, 6 religieuses et 86 laïcs, guillotinés, fusillés ou noyés en janvier-février 1794, durant la première guerre de Vendée (1793-1794).

Le Père Guillaume Repin était le doyen de ces martyrs à Angers et à Avrillé en 1793 et 1794.

Martyrisés le 18 janvier 1794, à Avrillé, Maine-et-Loire.

Victoire Gusteau

Laïque du diocèse d'Angers ; née vers 1745 à Châtillon-sur-Sèvre, Deux-Sèvres.

Charlotte Lucas

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 1er avril 1752 à Chalonnes-sur-Loire, Maine-et-Loire.

Monique Pichery

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 4 avril 1762 Chalonnes-sur-Loire, Maine-et-Loire.

Félicité Pricet

Laïque du diocèse d'Angers ; née vers 1745 à Châtillon-sur-Sèvre, Maine-et-Loire.

Marie de la Dive veuve du Verdier de la SoriniÈre

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 18 mai 1723 à Saint-Crespin-sur-Moine, Maine-et-Loire.

Martyrisée le 26 janvier 1794, à Angers, Maine-et-Loire.

Rosalie du Verdier de la Sorinière

Religieuse chez les Moniales Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire ; née le 12 août 1745 à Saint-Pierre de Chemillé, Maine-et-Loire. – Martyrisée le 27 janvier 1794, à Angers, Maine-et-Loire.

Martyrisées le 1er février 1794, à Avrillé, Maine-et-Loire.

Les Religieuses Marie-Anne Vaillot et Odile Baumgarten et leurs compagnes

Marie-Anne Vaillot

Religieuse chez les Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul : née le 13 mai 1736 à Fontainebleau, Maine-et-Loire.

Odile Baumgarten

Religieuse chez les Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul ; née le 15 novembre 1750 à Gondrexange, Moselle.

Gabrielle Androuin

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 6 septembre 1755 à Saint-Lambert-du-Lattay, Maine-et-Loire.

Perrine Androuin

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 31 août 1760 à Saint-Lambert-du-Lattay, Maine-et-Loire.

Suzanne Androuin

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 16 mars 1757 à Saint-Lambert-du-Lattay, Maine-et-Loire.

Victoire Bauduceau épouse Révélière

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 20 septembre 1745 à Thouars, Deux-Sèvres.

Françoise Bellanger

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 24 juin 1735 à La Trinité-d’Angers, Maine-et-Loire.

Perrine Besson

Laïque du diocèse d'Angers ; née vers 1742 à Essarts, Vendée.

Madeleine Blond

Laïque du diocèse d'Angers ; née vers 1763 à Angers, Maine-et-Loire.

Françoise Bonneau

Laïque du diocèse d'Angers ; née vers 1763 à Saint-Léger-en-Anjou, Maine-et-Loire.

Jeanne Bourigault

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 24 octobre 1757 à Chaudefonds, Maine-et-Loire.

Renée Cailleau épouse Girault

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 6 juillet 1752 à Saint-Aubin-de-Luigné, Maine-et-Loire.

Marie Cassin épouse Moreau

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; né le 21 janvier 1750 à Chanteloup, Maine-et-Loire.

Simone Chauvigné veuve Charbonneau

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 12 mars 1728 à Chaudefonds, Maine-et-Loire.

Marie-Jeanne Chauvigné épouse Rorteau

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 21 février 1755 à La Jumellière, Maine-et-Loire.

Catherine Cottanceau

Laïque du diocèse d'Angers ; née vers 1733 à Bressuire, Deux-Sèvres.

Charlotte Davy

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 19 octobre 1760 à Chalonnes-sur-Loire, Maine-et-Loire.

Louise Déan de Luigné

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 17 novembre 1757 à Argeton-Notre-Dame, Mayenne.

Anne-Françoise de Villeneuve

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 11 septembre 1741 à Seiches-sur-le-Loir, Maine-et-Loire.

Marie Fausseuse épouse Banchereau

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née vers 1740 à Boësse, Deux-Sèvres.

Jeanne Fouchard épouse Chalonneau

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 10 septembre 1747 à Chalonnes-sur-Loire, Maine-et-Loire.

Marie Gallard épouse Quesson

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née vers 1739 à Saint-Laurent-de-la-Plaine, Maine-et-Loire.

Marie Gasnier épouse Mercier

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 8 novembre 1756 à Ménil, Mayenne.

Marie Grillard

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 5 octobre 1753 à Saint-Pierre de Cholet, Maine-et-Loire.

Renée Grillard

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 10 février 1766 à Saint-Pierre de Cholet, Maine-et-Loire.

Perrine Grille

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 6 février 1742 à Rochefort-sur-Loire, Maine-et-Loire.

Jeanne Gruget veuve Doly

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née vers 1745 à Châtillon-sur-Sevre, Deux-Sèvres.

Anne Hamard

Laïque du diocèse d'Angers ; née vers 1742 à Saint-Clément, Maine-et-Loire.

Perrine Ledoyen

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 16 septembre 1764 à Saint-Aubin-de Luigné, Maine-et-Loire.

Marie Lenée épouse Lepage de Varancé

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 14 juillet 1729 à Saint-Nicolas de Saumur, Maine-et-Loire.

Marie Leroy épouse Brevet

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née vers 1755 à (?)

Marie Leroy

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 19 mai 1771 à Montilliers, Maine-et-Loire.

Renée Martin épouse Martin

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née vers 1752 à (?)

Françoise Michau

Laïque du diocèse d'Angers ; née vers 1765 à (?)

Jacquine Monnier

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 16 janvier 1726 à Saint-Melaine, Maine-et-Loire.

Françoise Pagis épouse Railleau

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 14 octobre 1732 à Gouis, Maine-et-Loire.

Madeleine Perrotin veuve Rousseau

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 30 mars 1744 à Saint-Germain-des-Près, Maine-et-Loire.

Perrine-Charlotte Phelippeaux épouse Sailland d’Epinatz

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 13 mai 1740 à Saint-Nicolas de Saumur, Maine-et-Loire.

Marie Anne Pichery épouse Delahaye

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 30 juillet 1754 à Chalonnes-sur-Loire, Maine-et-Loire.

Rose Quenion

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 20 janvier 1764 à Mozé-sur-Louet, Maine-et-Loire.

Louise Olympe Rallier de la Tertinière veuve Déan de Luigné

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 24 avril 1732 à Châteaugontier, Mayenne.

Marguerite Rivière épouse Huau

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 20 août 1756 à La Ferrière-de-Flée, Maine-et-Loire.

Marie Rouault épouse Bouju

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 26 octobre 1744 à Vezins, Maine-et-Loire.

Perrine Sailland d’Epinatz

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 24 mars 1768 à Saint-Nicolas de Saumur, Maine-et-Loire.

Jeanne Sailland d’Epinatz

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 3 juillet 1769 à Saint-Nicolas de Saumur, Maine-et-Loire.

Madeleine Sailland d’Epinatz

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 9 août 1770 à Saint-Nicolas de Saumur, Maine-et-Loire.

Renée Valin

Laïc du diocèse d'Angers ; né le 8 mars 1760 à Chaudefonds, Maine-et-Loire.

Martyrisés le 10 février 1794, à Avrillé, Maine-et-Loire.

Louise Bessay de la Voute

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 22 août 1721 à Saint-Mars-des-Prés, Vendée.

Catherine du Verdier de la Sorinière

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 29 juin 1758 à Saint-Pierre de Chemillé, Maine-et-Loire.

Marie-Louise du Verdier de la Sorinière

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 27 juin 1765 à Saint-Pierre de Chemillé, Maine-et-Loire.

Pierre Frémond

Laïc du diocèse d'Angers ; né le 16 septembre 1754 à Chaudefonds, Maine-et-Loire.

Marie-Anne Hacher du Bois

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 3 avril 1765 à Jallais, Maine-et-Loire.

Louise Poirier épouse Barré

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 22 février 1754 à Le Longeron, Maine-et-Loire.

François Chartier

Prêtre du diocèse d'Angers, né le 6 juin 1752 à Marigné, Maine-et-Loire.

Martyrisé le 22 mars 1794, à Angers, Maine-et-Loire.

Renée Marie Feillatreau épouse Dumont

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 8 février 1751 à Angers, Maine-et-Loire.

Martyrisée le 28 mars 1794, à Angers, Maine-et-Loire.

Martyrisés le 16 avril 1794, à Avrillé, Maine-et-Loire.

Pierre Delépine

Laïc du diocèse d'Angers ; né le 24 mai 1732 à Marigné, Maine-et-Loire.

Jean Ménard

Laïc du diocèse d'Angers ; marié ; né le 16 novembre 1736 à Andigné, Maine-et-Loire.

Renée Bourgeais veuve Juret

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 12 novembre 1751 à Montjean, Maine-et-Loire.

Perrine Bourigault

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 7 août 1743 à Montjean, Maine-et-Loire

Madeleine Cady épouse Desvignes

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 7 avril 1756 à Saint-Maurille de Chalonnes-sur-Loire, Maine-et-Loire.

Marie Forestier

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 16 janvier 1768 à Montjean, Maine-et-Loire.

Marie Gingueneau veuve Coiffard

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née vers 1739 à (?)

Jeanne Gourdon veuve Moreau

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 8 octobre 1733 à Sainte-Christine, Maine-et-Loire.

Marie Lardeux

Laïque du diocèse d'Angers ; née vers 1748 à (?)

Perrine Laurent

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 2 septembre 1746 à Louvaines, Maine-et-Loire.

Jeanne Leduc épouse Paquier

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 10 février 1754 à Chalonnes-sur-Loire, Maine-et-Loire.

Anne Maugrain

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 12 avril 1760 à Rochefort-sur-Loire, Maine-et-Loire.

Françoise Micheneau veuve Gillot

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 19 mai 1737 à Chanteloup-les-Bois, Maine-et-Loire.

Jeanne Onillon veuve Onillon

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 19 avril 1753 à Montjean, Maine-et-Loire.

Marie Piou épouse Supiot

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 19 mai 1755 à Montrevault, Maine-et-Loire.

Perrine Pottier épouse Turpault

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 26 avril 1750 à Cléré-sur-Layon, Maine-et-Loire.

Marie Genevieve Poulain de la Forestrie

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 3 janvier 1741 à Lion-d’Angers, Maine-et-Loire.

Marthe Poulain de la Forestrie

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 2 octobre 1743 à Lion-d’Angers, Maine-et-Loire.

Renée Rigault épouse Papin

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 14 mai 1750 à Saint-Florent-le-Vieil, Maine-et-Loire.

Marguerite Robin

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 22 décembre 1725 à Montjean, Maine-et-Loire.

Marie Rechard

Laïque du diocèse d'Angers ; née le 29 avril 1763 à Montjean, Maine-et-Loire.

Marie Roger veuve Chartier

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 14 janvier 1727 à Montjean, Maine-et-Loire.

Madeleine Sallé épouse Havard

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née vers 1751 à (?)

Renée Sechet veuve Davy

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 28 décembre 1753 à Montjean, Maine-et-Loire.

Françoise Suhard veuve Ménard

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née le 5 février 1731 à Saint-Gemmes-d’Andigné, Maine-et-Loire.

Jeanne Thomas veuve Delaunay

Laïque du diocèse d'Angers ; mariée ; née vers 1730 à (?)

Joseph Moreau

Prêtre du diocèse d'Angers ; né le 21 octobre 1763 à Saint-Laurent-de-la-Plaine, Maine-et-Loire.

Martyrisé le 18 avril 1794, à Angers, Maine-et-Loire.

André Fardeau

Prêtre du diocèse d'Angers ; né le 19 novembre 1761 à Soucelles, Maine-et-Loire.

Martyrisé le 24 août 1794, à Angers, Maine-et-Loire.

Jacques Laigneau de Langellerie

Prêtre du diocèse d'Angers ; né le 17 April 1747 à La Flèche, Sarthe.

Martyrisé le 14 octobre 1794, à Angers, Maine-et-Loire.

Jean-Michel Langevin

Prêtre du diocèse d'Angers : né le 28 septembre 1731 à Ingrandes, Maine-et-Loire.

Martyrisé le 30 octobre 1793, à Angers, Maine-et-Loire.

René Lego

Prêtre du diocèse d'Angers ; né le 5 octobre 1764 à La Flèche, Sarthe.

Martyrisé le 1er janvier 1794, à Angers, Maine-et-Loire.

Jean Lego

Prêtre du diocèse d'Angers ; né le 13 mai 1766 La Flèche, Sarthe.

Martyrisé le 1er janvier 1794, à Angers, Maine-et-Loire.

Guillaume Repin

Prêtre du diocèse d'Angers ; né le 26 août 1709 à Thouarcé, Maine-et-Loire.

Martyrisé le 2 janvier 1794, à Angers, Maine-et-Loire.

Laurent Batard

Prêtre du diocèse d'Angers ; né le 4 février 1744 à Saint-Maurille de Chalonnes-sur-Loire, Maine-et-Loire.

Martyrisé le 2 janvier 1794, à Angers, Maine-et-Loire.

Martyrisés le 5 janvier 1794, à Angers, Maine-et-Loire.

Jacques Ledoyen

Prêtre du diocèse d'Angers ; né le 3 avril 1760 à Rochefort-sur-Loire, Maine-et-Loire.

François Peltier

Prêtre du diocèse d'Angers ; né le 26 avril 1728 à Savennières, Maine-et-Loire.

Pierre Tessier

Prêtre du diocèse d'Angers ; né le 11 mai 1766 à La Trinité-d’Angers, Maine-et-Loire.

Antoine Fournier

Laïc du diocèse d'Angers ; marié : né le 26 janvier 1736 à La Poitevinière, Maine-et-Loire.

Martyrisé le 12 janvier 1794, à Avrillé, Maine-et-Loire.

Cheminement de la Cause de Béatification et canonisation

Vénérables : 9 juin 1983

Bienheureux : 19 février 1984

Saints :

Adresse : (Pour tout autre renseignement)

Évêché d’Angers

8, Place Monseigneur Rumeau, B. P. 246

49002 Angers CEDEX 01, FRANCE

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/martyrs_avrille.htm


Blessed Pierre Delépine

Memorial

16 April

2 January as one of the Martyrs of Anjou

Profile

Layman in the diocese of AngersFranceMartyred in the persecutions of the French Revolution.

Born

24 May 1732 in Marigné, Maine-et-Loire, France

Died

martyred on 16 April 1794 at Avrillé, Maine-et-Loire, France

Venerated

9 June 1983 by Pope John Paul II (decree of martyrdom)

Beatified

19 February 1984 by Pope John Paul II at RomeItaly

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Online

Hagiography Circle

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

MLA Citation

“Blessed Pierre Delépine“. CatholicSaints.Info. 15 April 2015. Web. 11 January 2025. <https://catholicsaints.info/blessed-pierre-delepine/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-pierre-delepine/

Beati Pietro Delepine, Giovanni Menard e ventiquattro compagne Martiri

Festa: 16 aprile

>>> Visualizza la Scheda del Gruppo cui appartiene

† Avrillé, Francia, 16 aprile 1794

I laici Pierre Delépine, nato a Marigné il 24 maggio 1732, e Jean Ménard, nato ad Andigné il 16 novembre 1736, insieme ad altre ventiquattro donne, quasi tutti contadini, caddero vittime della Rivoluzione Francese in odio alla loro fede cristiana. Furono beatificati il 19 febbraio 1984 insieme ad una folta schiera di martiri della diocesi di Angers.

Martirologio Romano: Ad Avrillé presso Angers in Francia, beati martiri Pietro Delépine, Giovanni Ménard e ventiquattro compagne, che, quasi tutti contadini, furono fucilati durante la rivoluzione francese in odio alla fede cristiana.

SOURCE : https://www.santiebeati.it/Detailed/49640.html

Beati 99 Martiri di Angers durante la Rivoluzione Francese

Festa: 1 febbraio

>>> Visualizza la Scheda del Gruppo cui appartiene

† Angers, Francia, 1793/1794

Dal 30 ottobre 1793 al 14 ottobre 1794, nel corso del periodo del Terrore della Rivoluzione francese, furono ghigliottinate centosettantasette vittime ad Angers. Dal gennaio 1794 al 16 aprile 1794, invece, circa duemila persone vennero fucilate ad Avraillé. La diocesi di Angers promosse ricerche per avviare la causa di beatificazione, arrivando a selezionare novantanove nomi. Si trattava per la maggior parte di donne, anche se non mancavano sacerdoti che non avevano voluto prestare giuramento di fedeltà alla Costituzione Civile del Clero: tutti, comunque, preferirono morire che tradire la Chiesa cattolica. A capo del gruppo fu posto il più anziano dei sacerdoti uccisi, don Guillaume Repin. La loro beatificazione fu celebrata dal Papa san Giovanni Paolo II il 19 febbraio 1984, nella basilica di San Pietro a Roma. È stato impossibile identificare i resti mortali dei novantanove martiri, ma la cappella sorta sul luogo della fucilazione ad Avraillé, poi denominata Campo dei Martiri, è il loro memoriale.

Nel 1791 fu richiesto il giuramento di fedeltà alla Costituzione Civile del Clero da parte degli ecclesiastici francesi. Quanti non aderirono furono denominati “preti refrattari” e perseguitati.

Dopodiché, il 14 agosto 1792, la Convenzione Nazionale, richiese il giuramento “Liberté - Égalité”, rendendolo obbligatorio per tutti i funzionari e poi, il 2 settembre, per tutti i cittadini. Anche a questo nuovo giuramento non aderirono molte persone; fra loro, molti sacerdoti e religiosi, spesso sfuggiti alla persecuzione, dopo il rifiuto del precedente giuramento.

Per tale ragione, dal 30 ottobre 1793 al 14 ottobre 1794, furono ghigliottinate centosettantasette vittime ad Angers, sulla piazza poi detta “du Ralliement” (il “Ralliement”, ovvero “Riallineamento”, è l’adesione dei cattolici francesi alla Terza Repubblica), mentre dal gennaio 1794 al 16 aprile 1794 circa duemila persone vennero fucilate ad Avraillé.

S’ignora dove furono sepolte tutte queste persone. Successivamente si scoprirono delle fosse comuni, ma i resti ritrovati, per le loro condizioni, non furono mai identificati. Sul luogo della fucilazione ad Avraillé, ormai denominato Campo dei Martiri, fu però eretta una cappella come memoriale.

In seguito gli studiosi, esaminando i documenti ed i verbali degli interrogatori, conservati nell’archivio dipartimentale di Maine-et-Loire, poterono evidenziare per novantanove persone, la motivazione religiosa della condanna e la loro accettazione.

I presunti martiri furono identificati da una speciale Commissione, nominata nel 1905 dal vescovo di Angers Joseph Rumeau. A capo del gruppo fu posto don Guillaume Repin, il più anziano dei sacerdoti diocesani uccisi, che aveva ottantacinque anni.

Il gruppo comprendeva dodici sacerdoti del clero diocesano di Angers, una monaca Benedettina di Nostra Signora del Calvario e due Figlie della Carità di San Vincenzo de’ Paoli. I fedeli laici erano invece ottantaquattro, di cui ben ottanta donne, in età compresa fra i quaranta e sessantadue anni; non costituivano certamente un pericolo per il nuovo governo. Fra di esse sono rappresentati tutti gli ambienti sociali: artigiane, operaie, contadine, negozianti, una educatrice, un chirurgo, tre nobildonne, dieci damigelle nobili, sei borghesi.

Di tutti e novantanove, senza alcuna eccezione, si ha la prova che si opposero perché il nuovo potere rivoluzionario voleva imporre con la forza un nuovo clero non più ubbidiente alla Chiesa di Roma.

Nel 1910 venne aperto il processo informativo, il quale fu sospeso a causa della guerra nel 1915; ripreso poi nel 1918, fu concluso nel 1919. Il decreto sul martirio venne promulgato il 9 giugno 1983. Il Papa san Giovanni Paolo II li beatificò nella basilica di San Pietro a Roma il 19 febbraio 1984.

La memoria liturgica dei novantanove Beati Martiri di Angers cade il 1° febbraio, giorno della nascita al cielo di quarantotto di essi, ossia Marie-Anne Vaillot e compagne. Il Martirologio Romano commemora invece, nel giorno della loro nascita al Cielo, i gruppi di martiri uccisi nella stessa data e quelli che non hanno avuto compagni di martirio.

Discorso di Giovanni Paolo II ai pellegrini d'Angers

in occasione della beatificazione di Guglielmo Repin e i suoi compagni

Lunedì, 20 febbraio 1984


Cari Fratelli e Sorelle, della diocesi d'Angers e delle diocesi dell'ovest,

1. Dopo la celebrazione solenne di ieri, durante la quale sono stati proclamati beati i martiri del vostro Paese, sono lieto di ritrovarvi qui, in questo quadro più familiare, e di salutarvi tutti, con i vostri vescovi e le personalità civili che vi hanno accompagnato. Molti fra voi hanno con i martiri dei veri legami di sangue, o almeno di parentela, e comprendo la loro emozione. E siete in molti a condividere la gioia e la fierezza di appartenere alla parrocchia di alcuni dei martiri: siete venuti qui in delegazione e vi proponete di prolungare nei vostri paesi questa celebrazione. So che la Rivoluzione francese - soprattutto nel periodo del “terrore” - ha fatto da voi, all’Ovest, molte altre vittime, a migliaia, ghigliottinate, fucilate, annegate, morte nella prigione di Angers. Dio solo conosce i meriti, i loro sacrifici, la loro fede. La diocesi e la Santa Sede hanno potuto esaminare soltanto un numero ristretto di casi, nei quali la testimonianza del martirio era conosciuta in modo più approfondito, ed era più trasparente per quanto concerne le motivazioni religiose. Il primo dei cento nomi ricordati, Noël Pinot, era già stato beatificato nel 1926, ed è immortalato nella memoria dei fedeli nell’immagine del prete che sale al patibolo vestito come per il sacrificio della Messa. Ma qualunque sia il legame personale che avete con uno o l’altro di coloro che sono stati beatificati - cosa di cui vi rallegrate ma che inoltre vi impegna maggiormente - li celebrerete soprattutto comunitariamente, specialmente nel “Campo dei martiri” (Champ des martyrs) di Avrillé e nella cattedrale; tutti voi siete loro fratelli e loro eredi a causa della fede che vi hanno lasciato in eredità.

A quanto ho detto ieri nell’Omelia, riguardo al martirio, frutto dell’amore di Cristo, in riferimento ai testi liturgici, aggiungo oggi alcune riflessioni, per meglio collocare la testimonianza dei beati nel contesto della Rivoluzione francese e soprattutto nella Chiesa di quel tempo, così da recepirne il messaggio per la nostra vita. So bene che le varie tappe di questo pellegrinaggio che avete preparato molto bene, vi permetteranno, con i vostri pastori, di riconoscerne tutte le ricchezze. Come successore di Pietro, evocherò soltanto alcuni aspetti che mi stanno a cuore.

2. La storia di questi novantanove martiri ci mostra un intero popolo cristiano. Le vocazioni sono diverse, la fede solida e ben radicata. Insieme ai loro sacerdoti, i laici occupano un posto importante, soprattutto le donne, da qualunque ceto provengano e a qualunque professione appartengano. Persone dell’aristocrazia, della borghesia, del popolo, commercianti e contadini, si sono avviati insieme al martirio. Il quadro presentato alla cerimonia di beatificazione presentava questo popolo in cammino attorno a un sacerdote e in ascesa verso il cielo. Quello che colpisce è la semplicità della testimonianza. Essi non cercavano di passare da eroi, di sbalordire, di provocare; il martirio è venuto come per sovrappiù, richiesto dalla fedeltà; talvolta, i preti soprattutto, hanno dovuto nascondersi, fino al momento in cui sono stati denunciati. Ma, venuto il momento, rispondono com’è necessario, semplicemente, senza evitare le domande compromettenti, senza nuocere agli altri.

Il loro arresto, la loro condanna, si situano certamente in un contesto politico di contestazione del regime che, a quell’epoca, rifiutava tanti valori religiosi. Anche se questo movimento storico era stato ispirato da sentimenti generosi - libertà, uguaglianza, fraternità - e dal desiderio di riforme necessarie, ha finito con l’essere trascinato in un susseguirsi di rappresaglie, di violenze, di odio religioso. È un fatto. Non dobbiamo noi qui giudicare questa evoluzione politica. Lasciamo agli storici il compito di dare un giudizio su questi eccessi. Ma noi conserviamo nella memoria l’esempio dei nostri martiri. Per essi, l’accettazione della morte aveva un significato di fedeltà religiosa. Giustamente avevano visto, nel primo giuramento che si esigeva sulla costituzione civile del clero, un rischio di scisma, che abbandonava la Chiesa alla buona volontà del potere civile, e interpretavano il secondo giuramento, di per sé molto vago, nel contesto del primo.

Quello che volevano era rimanere fedeli alla Chiesa. Non potevano concepire di separare la fede in Dio, in Cristo, dall’attaccamento alla Chiesa, ai suoi pastori legittimi, in comunione con il Papa; e, per essi, la religione comprendeva la possibilità di attingere liberamente alle sorgenti di grazia offerte da questa Chiesa, l’Eucaristia, i pellegrinaggi, il culto del Sacro Cuore e della Santa Vergine. Avevano intuito che, allontanandosi da tutto questo, ben presto si sarebbe arrivati a tradire l’essenziale, e purtroppo l’esperienza l’ha dimostrato. Che la costituzione fosse repubblicana o altro, non aveva importanza, i martiri volevano soprattutto “che la religione fosse libera”, come diceva una martire. Volevano la pace per tutti i loro compatrioti, senza preoccupazione, senza odio, ma nel perdono e nella preghiera.

3. Ora, dobbiamo leggere questa testimonianza nel contesto dei nostri giorni. La beatificazione di questi martiri ci immerge nel mondo immenso dei perseguitati di tutti i tempi e soprattutto di coloro che soffrono oggi per la loro fede. A Lourdes, ho voluto prestare loro la mia voce, ho voluto abbracciarli tutti, con il cuore della Chiesa, con il cuore della Madre di Dio che la Chiesa venera come propria Madre e Regina dei martiri. Guardiamoci dal dimenticarli! Per parte mia, che confidenze commoventi ricevo riguardo ad essi! Portateli con me nella preghiera.

Il loro caso è diverso da quello dei tempi della Rivoluzione francese, ma si tratta pressappoco dello stesso processo. Si comincia sempre con l’accusare di una compromissione politica, di mancanza di patriottismo. Li si vuole staccare dalla Chiesa unita al Papa, facendo credere loro che potranno continuare a praticare la loro fede in piena indipendenza. Si vorrebbe sfociare in una Chiesa staccata dalla Sede Apostolica e dall’insieme della comunità cattolica. Li si vuole forzare a dei compromessi che li trascinerebbero ancora più lontano, e in giudizi da cui non hanno la possibilità di difendersi veramente. Dio soltanto conosce il loro numero e il loro sacrificio!

A dire il vero, se loro hanno bisogno della nostra solidarietà e della nostra preghiera, noi dobbiamo loro soprattutto un’immensa gratitudine. Nel segreto, essi portano a compimento l’ottava beatitudine. Sono il cuore della Chiesa. È attraverso di loro, attraverso lo Spirito Santo che è in loro, che la Chiesa riceve misteriosamente luce e vigore, nella solidarietà che unisce i discepoli di Cristo, come ha così bene illustrato Georges Bernanos nella celebre opera “I dialoghi delle carmelitane”. Allora si realizza quel che già diceva l’apostolo Paolo: “Dio ha scelto ciò che nel mondo è debole per confondere i forti”. Ciò che è debolezza di Dio è più forte degli uomini” (1 Cor 1, 27.25).

4. La testimonianza dei beati di Angers interpella noi stessi in quei Paesi dell’Occidente in cui la persecuzione non infierisce, ma dove l’indifferenza religiosa, il materialismo, il dubbio, l’incredulità e il clima di permissivismo morale fanno vacillare i cristiani. Malgrado la buona volontà e la generosità che rimangono e si esprimono talvolta con forza e intelligenza, questa atmosfera rischia di soffocare o di paralizzare la fede di molti giovani e adulti. I nostri martiri ci chiamano a un “sussulto”. Ci mostrano come comportarci nel mondo.

Prima di tutto, è evidente, vivere nella carità, nell’unione fraterna, senza settarismi, senza condannare gli altri, senza inutili provocazioni, senza odio, ma in un dialogo che sia insieme benevolo, umile, realista e chiaro. Senza rifuggire questo mondo, senza ripiegarci su noi stessi, senza attardarci a rifiutare il passato. Si tratta di vivere in questo mondo, di portarvi una testimonianza, che non sia rintanata, nascosta, ma che abbia il sapore del sale, che sia come la luce sopra il moggio.

Soprattutto, siamo invitati ad avere il coraggio della fede, per affermarla, esprimerla nei sacramenti, darne testimonianza nella vita: in famiglia, per risvegliarla nei più giovani, nel mondo della scuola, per fondare le basi della comunità cristiana, nei luoghi di lavoro, per restituire la sua dimensione completa all’opera umana. Dobbiamo aspettarci una certa indifferenza, delle incomprensioni, delle derisioni. Siamo segni di contraddizione! Impariamo a soffrire per la fede.

Facciamo attenzione, l’infedeltà può cominciare in ambiti che non scuotono più un ambiente indifferente o tiepido: un modo di criticare la Chiesa come un’istituzione vista dal di fuori e di criticarla senza essere solidali con essa, una scelta soggettiva nella verità della fede, l’abbandono delle pratiche religiose, l’affrancamento da certe esigenze morali. Ora, la fedeltà forma un tutto unico. L’allontanamento nei confronti della Chiesa ben presto degenera in una rottura con il Cristo stesso.

Ma dove trovare la forza della fedeltà? Nella certezza dell’amore di Dio, nel mistero di Cristo. È il nocciolo della fede, della Buona Novella, di cui parlavo ieri. Potessimo dire, con i martiri di tutti i tempi, e specialmente con quelli d’Angers: io so in chi credo! Gesù Cristo è vivo! Non è un’idea di cui si potrebbe sempre discutere. Non è un modo di dire. Non è soltanto una tradizione, un’abitudine. È qualcuno. Io l’amo. Io lo adoro. Io lo seguo incondizionatamente. Darei la mia vita per lui. Ho sete della sua Eucaristia che la Chiesa mi offre. Prego la Vergine Maria di conservarmi suo discepolo.

Avete notato che ho parlato dell’Eucaristia. Sapete quale posto occupava la partecipazione alla Messa nella vita dei vostri martiri - la Messa celebrata da sacerdoti in comunione con la Chiesa - e questo a rischio della loro vita. Che ognuno si interroghi sul valore che attribuisce all’Eucaristia: essa è indispensabile al cuore di tutta la vita cristiana. E anche al valore della preghiera familiare, quotidiana a Maria, che è così necessaria per avvicinarci al Cristo, nella Chiesa.

5. Questa esigenza del coraggio della fede è rivolta a ciascuno nella diversità delle vocazioni, dei ministeri. La Chiesa ha bisogno di personalità ben temperate, animate dallo Spirito Santo, capaci di rispondere a una chiamata personale, senza attendere di esservi costretti dall’ambiente. Tuttavia non si ricostruirà il tessuto cristiano nella società se non agendo insieme, in seno al popolo di Dio. Non ricreando tale e quale la cristianità di ieri. Ancor meno conformandoci a questo mondo. Ma con un popolo cristiano che si affermi, solidale, unito attorno al suo vescovo, nell’affermazione della fede. Esso deve poter accettare, nel suo seno, delle sensibilità differenti, come i martiri di Angers, di ambienti diversi, e deve manifestare anche la benevolenza, senza condannare i fratelli. Ma deve anche rivaleggiare nel bene, cercare il meglio, apprezzare il coraggio di coloro che stanno “in prima linea”, accogliere i richiami di coloro che vivono fino in fondo la loro vocazione cristiana, adempiendo con gioia il proprio ministero di sacerdozio, il carisma di religiose, il proprio ruolo di laici cristiani, di sposi, di padri e madri di famiglia, di vergini, i diversi servizi della comunità cristiana, la loro funzione di catechisti, l’apostolato di testimoni del Vangelo nel cuore stesso della realtà del lavoro, della promozione sociale, dell’azione per la pace, il loro impegno di missionari sensibili ai bisogni della Chiesa universale.

La parola “martire” ha il significato originario di “testimone”. Gesù ha detto: con l’aiuto dello Spirito Santo, voi sarete miei testimoni . . . fino agli estremi confini della terra (cf. At 1, 8).

Tale è la Chiesa che io vi incoraggio a formare, cari fratelli e sorelle delle diocesi di Angers, di Luçon, di Nantes, di Poitiers, di Les Mans, di Laval. Sì, i vostri martiri - beatificati ieri, uniti al beato Noël Pinot - vi invitano a risvegliarvi alla speranza. Che essi intercedano per voi! Per voi, testimoni adulti che trasmettete la fede, per voi, giovani generazioni che preparate l’avvenire cristiano delle vostre regioni! Che la Vergine Maria, pregata da quei martiri con estrema confidenza, accompagni il vostro cammino! E di tutto cuore io prego il Signore, Padre, Figlio e Spirito Santo di benedire voi e tutti coloro che rappresentate.

L’elenco

75640 - Jean-Michel Langevin, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 30 ottobre 1793

36030 - René Lego, sacerdote della diocesi di Angers; fratello di Jean Lego

36030 - Jean Lego, sacerdote della diocesi di Angers; fratello di René Lego
† Angers, 1° gennaio 1794

91915 - Guillaume Repin, sacerdote della diocesi di Angers

93486 - Laurent Bâtard, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 2 gennaio 1794

36370 - Jacques Ledoyen, sacerdote della diocesi di Angers

36370 - François Peltier, sacerdote della diocesi di Angers

36370 - Pierre Tessier, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 5 gennaio 1794

36370 - Antoine Fournier, laico coniugato della diocesi di Angers
† Avrillé, 12 gennaio 1794

38280 - Victoire Gusteau, laica della diocesi di Angers

38280 - Charlotte Lucas, laica della diocesi di Angers

38280 - Monique Pichery, laica della diocesi di Angers

38280 - Félicité Pricet, laica della diocesi di Angers
† Avrillé, 18 gennaio 1794

38740 - Marie de la Dive, vedova du Verdier de la Sorinière, laica coniugata della diocesi di Angers; madre di Catherine du Verdier de la Sorinière e Marie-Louise du Verdier de la Sorinière; sorella di Rosalie du Verdier de la Sorinière
† Angers, 26 gennaio 1794
 
38830 - Rosalie du Verdier de la Sorinière [Suor Celeste], Monaca Benedettina di Nostra Signora del Calvario; sorella di Marie de la Dive, zia di Catherine du Verdier de la Sorinière e Marie-Louise du Verdier de la Sorinière
† Angers, 27 gennaio 1794

39330 - Marie-Anne Vaillot e 46 compagne

- Marie-Anne Vaillot, Figlia della Carità di San Vincenzo de’ Paoli

- Odile Baumgarten, Figlia della Carità di San Vincenzo de’ Paoli

- Gabrielle Androuin, laica della diocesi di Angers; sorella di Perrine e Suzanne Androuin

- Perrine Androuin, laica della diocesi di Angers; sorella di Gabrielle e Suzanne Androuin

- Suzanne Androuin, laica della diocesi di Angers; sorella di Gabrielle e Perrine Androuin

- Victoire Bauduceau, coniugata Révélière, laica coniugata della diocesi di Angers

- Françoise Bellanger, laica della diocesi di Angers

- Perrine Besson, laica della diocesi di Angers

- Madeleine Blond, laica della diocesi di Angers

- Françoise Bonneau, laica della diocesi di Angers

- Jeanne Bourigault, laica della diocesi di Angers

- Renée Cailleau, coniugata Girault, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Cassin, coniugata Moreau, laica coniugata della diocesi di Angers

- Simone Chauvigné, vedova Charbonneau, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie-Jeanne Chauvigné, coniugata Rorteau, laica coniugata della diocesi di Angers

- Catherine Cottanceau, laica della diocesi di Angers

- Charlotte Davy, laica della diocesi di Angers

- Louise Déan de Luigné, laica della diocesi di Angers

- Anne-Françoise de Villeneuve, laica della diocesi di Angers

- Marie Fausseuse, coniugata Banchereau, laica coniugata della diocesi di Angers

- Jeanne Fouchard, coniugata Chalonneau, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Gallard, coniugata Quesson, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Gasnier, coniugata Mercier, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Grillard, laica della diocesi di Angers; sorella di Renée Grillard

- Renée Grillard, laica della diocesi di Angers; sorella di Marie Grillard

- Perrine Grille, laica della diocesi di Angers

- Jeanne Gruget, vedova Doly, laica coniugata della diocesi di Angers

- Anne Hamard, laica della diocesi di Angers

- Perrine Ledoyen, laica della diocesi di Angers

- Marie Lenée, coniugata Lepage de Varancé, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Leroy, coniugata Brevet, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Leroy, laica della diocesi di Angers

- Renée Martin, coniugata Martin, laica coniugata della diocesi di Angers

- Françoise Michau, laica della diocesi di Angers

- Jacquine Monnier, laica della diocesi di Angers

- Françoise Pagis, coniugata Railleau, laica coniugata della diocesi di Angers

- Madeleine Perrotin, vedova Rousseau, laica coniugata della diocesi di Angers

- Perrine-Charlotte Phelippeaux, coniugata Sailland D’epinatz, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Anne Pichery, coniugata Delahaye, laica coniugata della diocesi di Angers

- Rose Quenion, laica della diocesi di Angers

- Louise-Olympe Rallier De La Tertinière, vedova Déan De Luigné, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marguerite Rivière, coniugata Huau, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Rouault, coniugata Bouju, laica coniugata della diocesi di Angers

- Perrine Sailland D’Epinatz, laica della diocesi di Angers; sorella di Jeanne e Madeleine Sailland D’Epinatz

- Jeanne Sailland D’Epinatz, laica della diocesi di Angers; sorella di Perrine e Madeleine Sailland D’Epinatz

- Madeleine Sailland D’Epinatz, laica della diocesi di Angers; sorella di Perrine e Jeanne Sailland D’Epinatz

- Renée Valin, laica della diocesi di Angers
† Avrillé, 1° febbraio 1794

40420 - Pierre Fremond e 5 compagne

- Louise Bessay de la Voute, laica della diocesi di Angers

- Catherine du Verdier de la Sorinière, laica della diocesi di Angers; sorella di Marie-Louise du-Verdier de la Sorinière, figlia di Marie de la Dive, nipote di Rosalie du Verdier de la Sorinière

- Marie-Louise du Verdier de la Sorinière, laica della diocesi di Angers; sorella di Catherine du Verdier de la Sorinière, figlia di Marie de la Dive, nipote di Rosalie du Verdier de la Sorinière

- Pierre Frémond, laico della diocesi di Angers

- Marie-Anne Hacher Du Bois, laica della diocesi di Angers

- Louise Poirier, coniugata Barré, laica coniugata della diocesi di Angers
† Avrillé, 10 febbraio 1794
   
46490 - François Chartier, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 22 marzo 1794  
   
47590 - Renée-Marie Feillatreau, coniugata Dumont, laica coniugata della diocesi di Angers
† Angers, 28 marzo 1794  

49640 - Pierre Delépine, Jean Ménard e 24 compagne

- Pierre Delépine, laico della diocesi di Angers

- Jean Ménard, laico coniugato della diocesi di Angers

- Renée Bourgeais, vedova Juret, laica coniugata della diocesi di Angers

- Perrine Bourigault, laica della diocesi di Angers

- Madeleine Cady, coniugata Desvignes, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Forestier, laica della diocesi di Angers

- Marie Gingueneau, vedova Coiffard, laica coniugata della diocesi di Angers

- Jeanne Gourdon, vedova Moreau, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Lardeux, laica della diocesi di Angers

- Perrine Laurent, laica della diocesi di Angers

- Jeanne Leduc, coniugata Paquier, laica coniugata della diocesi di Angers

- Anne Maugrain, laica della diocesi di Angers

- Françoise Micheneau, vedova Gillot, laica coniugata della diocesi di Angers

- Jeanne Onillon, vedova Onillon, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Piou, coniugata Supiot, laica coniugata della diocesi di Angers

- Perrine Pottier, coniugata Turpault, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie-Genevieve Poulain De La Forestrie, laica della diocesi di Angers

- Marthe Poulain De La Forestrie, laica della diocesi di Angers

- Renée Rigault, coniugata Papin, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marguerite Robin, laica della diocesi di Angers

- Marie Rechard, laica della diocesi di Angers

- Marie Roger, vedova Chartier, laica coniugata della diocesi di Angers

- Madeleine Sallé, coniugata Havard, laica coniugata della diocesi di Angers

- Renée Sechet, vedova Davy, laica coniugata della diocesi di Angers

- Françoise Suhard, vedova Ménard, laica coniugata della diocesi di Angers

- Jeanne Thomas, vedova Delaunay, laica coniugata della diocesi di Angers

† Avrillé, 16 aprile 1794
 
49990 - Joseph Moreau, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 18 aprile 1794

67380 - André Fardeau, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 24 agosto 1794

74170 - Jacques Laigneau de Langellerie, sacerdote della diocesi di Angers
† Angers, 14 ottobre 1794

Autore: Emilia Flocchini

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91916

~ Martyrs during the French Revolution [4] ~ († 1792-1799) : http://newsaints.faithweb.com/martyrs/MFR04.htm

Voir aussi http://nobility.org/2014/04/14/april-16-martyrs/

http://leblogdumesnil.unblog.fr/2014/02/01/2014-17-le-1er-fevrier-nous-fetons-le-bienheureux-guillaume-repin-et-ses-98-compagnons-martyrs-2/

http://causa.sanctorum.free.fr/revolution_francaise_04.htm