lundi 6 avril 2015

Saint MARCELLIN (MARCELLINUS, MARCELLINO) de CARTHAGE, tribun et martyr


Charles van Loo. Saint Augustin, avec saint Marcellin, contre les Donatistes.
XVIIIe.



Saint Marcellin

Haut fonctionnaire romain, d'une grande droiture, ami de Saint Augustin. Il fut assassiné par les donatistes le 13 septembre 413.


Saint Marcellin (+413)

 Fêté le 06 avril

Quand les empereurs romains persécutaient les chrétiens, beaucoup sacrifièrent leur vie ou leur liberté pour la foi. Mais il y en eut, même des prêtres, qui renièrent le Christ, la mort dans l’âme sans doute, mais par peur ou par faiblesse de caractère. Quand revint la paix de l’Eglise, on se posa la question suivante : fallait-il réintégrer dans l’Eglise et dans le sacerdoce ceux qui avaient abjuré leur foi sous la menace ? Les donatistes (du nom de leur meneur, Donat) jugeaient que non. Quand l’Eglise choisit de faire miséricorde, ils firent sécession. Un siècle plus tard, la guerre civile entre catholiques et donatistes durait toujours dans la province d’Afrique. L’empereur Honorius chargea alors le légat impérial Marcellin d’organiser une conférence contradictoire entre les deux partis. C’était un homme très cultivé, et ce fut pour répondre à ses questions que saint Augustin écrivit plusieurs de ses ouvrages dont « De la rémission des péchés ». La conférence de 410 à Carthage, que Marcellin préside avec équité malgré les pressions, condamne les donatistes. Ils ne lui pardonneront pas. Peu après, ils accusèrent le fidèle fonctionnaire romain de complot contre l’empereur. Malgré les interventions de saint Augustin, son ami, qui lui dédie « La Cité de Dieu », le légat sera exécuté à Carthage en 413.

Probité de mœurs, fidélité en amitié, zèle pour la doctrine, sincérité en matière religieuse, chasteté en son ménage, retenue dans l’exercice de la justice, patience envers ses ennemis, affabilité envers ses amis, promptitude à rendre service, retenue dans ses requêtes, amour des bonnes actions et douleur devant les péchés : voilà quelles étaient ses qualités.



(Saint Augustin – Eloge funèbre de saint Marcellin)



Saint Marcellin

Martyr

( 413)

Marcellin était légat impérial en Afrique, du temps des troubles entre les donatistes et las catholiques. Lui et son frère, le juge Agrare, essayèrent d'imposer les décisions d'une conférence de Carthage, qui s'était prononcée contre les hérétiques. Les donatistes, usant de fausses accusations, réussirent à faire tuer les deux frères, sans autre forme de procès. Saint Augustin, qui était un ami intime de Marcellin, lui a dédié son livre 'la cité de Dieu'.


Saint Marcellin de Carthage

Martyr en Tunisie ( 413)

Quand les empereurs romains persécutaient les chrétiens, beaucoup sacrifièrent leur vie ou leur liberté pour la foi. Mais il y en eut, même des prêtres, qui renièrent le Christ, la mort dans l'âme sans doute, mais par peur ou par faiblesse de caractère. Quand revint la paix de l'Église, on se posa la question suivante: fallait-il réintégrer dans l'Église et dans le sacerdoce ceux qui avaient abjuré leur foi sous la menace? Les donatistes (du nom de leur meneur, Donat) jugeaient que non. Quand l'Église choisit de faire miséricorde, ils firent sécession. Un siècle plus tard, la guerre civile entre catholiques et donatistes durait toujours dans la province d'Afrique. L'empereur Honorius chargea alors le légat impérial Marcellin d'organiser une conférence contradictoire entre les deux partis. C'était un homme très cultivé et ce fut pour répondre à ses questions que saint Augustin écrivit plusieurs de ses ouvrages comme "De la rémission des péchés". La conférence de 410 à Carthage, que Marcellin préside avec équité malgré les pressions, condamne les donatistes. Ils ne lui pardonneront pas. Peu après, ils accusèrent le fidèle fonctionnaire romain de complot contre l'empereur. Malgré les intervention de saint Augustin, son ami qui lui dédie "la Cité de Dieu", le légat sera exécuté à Carthage en 413. 


À Carthage, en 413, saint Marcellin, martyr. Tribun, légat de l’empereur Honorius, ami de saint Augustin et de saint Jérôme, homme de grande piété, il fut impliqué dans la révolte du comte d’Afrique Hilarien et condamé comme criminel d’État ; en réalité, il était poursuivi par les donatistes en raison de sa défense de la foi catholique et fut mis à mort, alors qu’il était innocent.


Martyrologe romain



- Saint Marcellin de Carthage, homme d'Etat, martyr. 413.


Pape : saint Innocent Ier

Empereur : Honorius.

" Quand le juste est enlevé par la mort, il entre dans le lieu de son rafraîchissement et de son repos."

Sapient., IV.


Une lettre de saint Augustin fait en ces termes l'éloge de saint Marcellin :

" Il a vécu dans une grande piété, dans une conduite sainte, dans des sentiments vraiment chrétiens. Quelle probité dans ses mœurs ! Quelle fidélité dans sa piété Chaste dans le mariage, intègre dans l'administration de la justice, patient envers ses amis, charitable envers tous, en toute occasion prêt à faire plaisir, réservé à demander pour lui quelque grâce, les bonnes œuvres lui donnaient la joie, et les mauvaises de la douleur ; compatissant et secourable, son cœur était toujours ouvert pour pardonner à ses ennemis, et même pour les aimer Il était plein de confiance en Dieu et appliqué à la prière. Jamais il ne parlait des vérités du salut, dont il était bien instruit, qu'avec respect et modestie. II aurait renoncé à tous les emplois du siècle, s'il n'eût été engagé dans le mariage ; mais au milieu de ses biens, il était indissolublement attaché à Jésus-Christ."

Dieu devait couronner tant de vertus par un glorieux martyre.

La cause de sa mort fut le zèle qu'il déploya contre des schismatiques nommés donatistes, espèce de jansénistes africains qui refusaient d'admettre au pardon et à la communion catholique, ceux qui ayant eu la faiblesse de livrer les saintes Ecritures dans la persécution, demandaient avec repentir l'absolution de leur faute.

Une conférence fut convoquée en 410, à Carthage, non pas pour décider la question de droit, car il a toujours été vrai qu'à tout péché miséricorde, mais pour savoir à quel évêque le peuple devait obéir " au catholique ou au donatiste ", dans les villes où chaque communion avait le sien.

Marcellin, secrétaire d'Etat d'Honorius, fut nommé pour présider cette conférence, et assurer l'exécution des mesures qui seraient arrêtées en commun. Les éveques catholiques dffrirent à leurs adversaires de partager avec eux leurs sièges, et au besoin, de les leur céder.

L'esprit de discorde, qui est celui des disciples de Satan, ne permit pas aux donatistes de se réunir à la communion des fidèles, et leur fit rejeter toute espèce d'arrangement. Des lors, la cause des catholiques était gagnée conformément à son mandat, Marcellin appliqua les lois sévères portées contre ces dissidents, qui, dans leur turbulence, ne respectaient ni les personnes, ni les propriétés. De ce moment, tout fut mis en œuvre pour perdre l'intègre Marcellin.

Si les catholiques avaient pour eux l'intègre Marcellin, les donatistes avaient dans leur parti le comte Marin. Or, Marin était précisément, à cette époque, en Afrique, occupé à réprimer la rébellion d'un certain Héraclien, qui avait tenté de se rendre indépendant dans son gouvernement. Abusant de ses pleins pouvoirs militaires, le généralissime d'Hono-rius impliqua Marcellin dans la révolte d'Héraclien, et quoique l'accusation
fût dénuée de tout fondement, Marcellin fut mis avec son frère dans une affreuse prison qui ne recevait aucune lumière.

Dans ce lieu triste, son frère lui dit un jour :

" Si ce sont mes péchés qui m'ont attiré cette disgrâce, par où avez-vous mérité d'y tomber, vous dont la vie a été toujours chrétienne ?

- Quand ce que vous dites serait véritable, répondit Marcellin, et quand néanmoins j'en devrais perdre la vie, n'en dois-je pas rendre grâces à Dieu, qui me punit en ce monde pour m'épargner en l'autre ?"


Saint Augustin, qui aimait le tribun à cause de ses belles qualités, et qu'il estimait pour ses vertus, vint exprès à Carthage pour le justifier auprès de Marin, et lui fit promettre qu'il lui laisserait la vie ; mais le comte, foulant aux pieds sa promesse, le condamna à perdre la tête.
L'évêque d'Hippone alla visiter MarceUin dans sa prison, et il rend le compte le plus touchant des dispositions où il le trouva. Lui ayant demandé s'il n'avait jamais commis quelqu'un de ces péchés qui s'expient par la pénitence canonique, il lui répondit en lui serrant la main droite :

" Je vous jure par cette main qui m'a administré les sacrements que je viens de recevoir, que je ne me suis jamais rendu coupable de pareils péchés."

La cour, persuadée de l'innocence des deux frères, avait envoyé dire au comte Marin de les élargir ; mais pour satisfaire sa vengeance, il s'était hâté de les faire exécuter.

Honorius disgracia Marin pour cette barbare exécution, et donna à Marcellin le titre d'homme de glorieuse mémoire. Cet illustre ami de saint Augustin, à qui celui-ci avait dédié ses premiers écrits contre les Pélagiens et son grand ouvrage de la Cité de Dieu, fut mis à mort à Carthage, l'an 413, et il est honoré comme martyr le 6 avril.

Saint Jérôme et saint Augustin ont fait l'oraison funèbre de cette illustre victime des discordes religieuses.

Marcellinus of Carthage M (RM)


Died 413. As tribunal secretary to Emperor Honorius in Africa, the married Marcellinus and his brother, the judge Apringius (Agrarius), were sent to Carthage to preside over a meeting between Catholic and Donatist bishops. At the end of the conference, Marcellinus ordered the Donatists to return to the Catholic faith and with his brother Apringius enforced his decree with severity.


The angry Donatist sought revenge. Before Marinus, the general in charge of quelling the insurrection, the Donatists accused the brothers of conspiracy in the rebellion led by Heraclius. Marinus had Marcellinus and Apringius peremptorily executed at Carthage, an action for which he was later reprimanded by the emperor.

Saint Augustine dedicated his greatest work City of God to "My dear friend Marcellinus" (Benedictines, Delaney, Encyclopedia).


St. Marcellinus was the friend of  St. Augustine (who dedicated his great work “The City of God” to him) and Secretary of State of the Roman Emperor Honorius.  When Honorius granted freedom of public worship to the Donatists, a rigid heretical group, they began oppressing the Catholics who appealed to the Emperor.   Marcellinus was commissioned to act as judge and bring about peace between the two groups.  He ruled that the Donatists relinquish their churches and return to their Catholic brothers.  The Donatists accused Marcellinus and his brother of involvement in the rebellion of Heraclion.  General Maricus, who was sympathetic to the Donatists, was delegated to crush the rebellion.  He arrested the brothers  and put them into prison.  St. Augustine intervened on their behalf but they were executed in 413.

SOURCE : http://catholicfunfacts.com/blog/2015/04/06/st-marcellinus-of-carthage-martyr-april-6/

San Marcellino Martire


sec. V

Fu un alto funzionario imperiale, amico di S. Agostino, cristiano esemplare “fama et pietate notissimus”. Per conto dell’imperatore Onorio presiedette la conferenza di Cartagine tra i vescovi cattolici e quelli che seguivano Donato. Questi affermava che la Chiesa è la società dei santi e che non sono validi i sacramenti somministrati da chi è in peccato. Marcellino accusò Donato, contro cui l’imperatore promulgò un edito di proscrizione. I donatisti, per vendetta, lo denunciarono di essere complice di Eracliano, usurpatore del trono di Onorio. Giustiziato, Marcellino venne riabilitato da Onorio un anno dopo la morte.

Etimologia: Marcellino, diminutivo di Marco = nato in marzo, sacro a Marte, dal latino

Emblema: Palma

Martirologio Romano: A Cartagine, nell’odierna Tunisia, san Marcellino, martire, che, tribuno e intimo amico di sant’Agostino e di san Girolamo, per l’ostilità dell’usurpatore Eracliano fu, benché innocente, ucciso dagli eretici donatisti per aver difeso la fede cattolica.

Il martirio di Marcellino, alto funzionario imperiale e amico di S. Agostino, è legato allo scisma donatista che dilaniò per più di un secolo la Chiesa africana. Gli inizi risalgono al 310 quando venne contestata la validità della elezione del vescovo di Cartagine, Ceciliano, perché consacrato da vescovi "traditori". Quando l'editto di Diocleziano impose ai cristiani di consegnare i libri sacri per bruciarli, coloro che ne assecondarono la volontà furono detti "traditores" e considerati come pubblici peccatori.

Il vescovo Donato (da cui il nome di donatismo alla sètta), opposto dal partito scismatico al legittimo vescovo Ceciliano, aveva riassunto l'affermazione dottrinale in questi due punti: la Chiesa è la società dei santi; i sacramenti amministrati dai peccatori sono invalidi. Il pretesto dottrinale mascherava in realtà opposizioni regionali e sociali: Numidia contro Africa proconsolare, proletari contro proprietari romani. E’ a questo punto che si inserisce la vicenda personale del santo odierno, vittima illustre dei donatisti.

Marcellino svolgeva a Cartagine le mansioni di tribuno e di notaio. Buon padre di famiglia, cristiano esemplare, venne definito dall'amico S. Agostino uomo molto noto per l'universale stima di cui godeva per la sua religiosità: "fama et pietate notissimus". Desideroso di apprendere, si rivolse spesso a S. Agostino per avere chiarimenti sui punti più controversi della dottrina cattolica. Dobbiamo alla lodevole curiosità del pio funzionario alcune opere scritte dal grande teologo di Ippona, come il trattato “Sulla remissione dei peccati”, “Sullo spirito” e quello più celebre “Sulla Trinità”, che tuttavia Marcellino non poté leggere perché nel frattempo aveva pagato con la vita il coraggio di schierarsi dalla parte della tradizione cattolica, nella conferenza tenutasi a Cartagine nel 411 tra i vescovi cattolici e i donatisti. Marcellino diede la vittoria ai cattolici, e ciò valse un editto di proscrizione contro i donatisti promulgato dall'imperatore Onorio. Per questo i donatisti si vendicarono accusandolo di complicità con l'usurpatore Eracliano. L'accusa era grave e Marcellino fu condannato a morte dal conte Marino il 13 settembre.
L'anno dopo lo stesso imperatore riconosceva l'errore commesso dalla giustizia romana. Caduta l'accusa di intesa tra Marcellino e il ribelle Eracliano, vennero sanzionate e approvate tutte le decisioni prese dal tribuno Marcellino, che la Chiesa onorò come martire per non essere mai sceso a compromessi con la verità neppure dinanzi alla morte.

Autore:
Piero Bargellini


SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/48650