Charles van Loo. Saint
Augustin, avec saint Marcellin, contre les Donatistes.
XVIIIe.
Saint Marcellin
Haut fonctionnaire romain,
d'une grande droiture, ami de Saint Augustin. Il fut assassiné par les
donatistes le 13 septembre 413.
Saint Marcellin (+413)
Fêté le 06 avril
Quand
les empereurs romains persécutaient les chrétiens, beaucoup sacrifièrent leur
vie ou leur liberté pour la foi. Mais il y en eut, même des prêtres, qui
renièrent le Christ, la mort dans l’âme sans doute, mais par peur ou par
faiblesse de caractère. Quand revint la paix de l’Eglise, on se posa la
question suivante : fallait-il réintégrer dans l’Eglise et dans le sacerdoce
ceux qui avaient abjuré leur foi sous la menace ? Les donatistes (du nom
de leur meneur, Donat) jugeaient que non. Quand l’Eglise choisit de faire miséricorde,
ils firent sécession. Un siècle plus tard, la guerre civile entre
catholiques et donatistes durait toujours dans la province d’Afrique.
L’empereur Honorius chargea alors le légat impérial Marcellin d’organiser une
conférence contradictoire entre les deux partis. C’était un homme très cultivé,
et ce fut pour répondre à ses questions que saint Augustin écrivit plusieurs de
ses ouvrages dont « De la rémission des péchés ». La conférence de
410 à Carthage, que Marcellin préside avec équité malgré les pressions,
condamne les donatistes. Ils ne lui pardonneront pas. Peu après, ils accusèrent
le fidèle fonctionnaire romain de complot contre l’empereur. Malgré les
interventions de saint Augustin, son ami, qui lui dédie « La Cité de
Dieu », le légat sera exécuté à Carthage en 413.
Probité de mœurs,
fidélité en amitié, zèle pour la doctrine, sincérité en matière religieuse,
chasteté en son ménage, retenue dans l’exercice de la justice, patience envers
ses ennemis, affabilité envers ses amis, promptitude à rendre service, retenue
dans ses requêtes, amour des bonnes actions et douleur devant les péchés :
voilà quelles étaient ses qualités.
Saint
Marcellin
Martyr
(† 413)
Marcellin
était légat impérial en Afrique, du temps des troubles entre les donatistes et
las catholiques. Lui et son frère, le juge Agrare, essayèrent d'imposer les
décisions d'une conférence de Carthage, qui s'était prononcée contre les
hérétiques. Les donatistes, usant de fausses accusations, réussirent à faire
tuer les deux frères, sans autre forme de procès. Saint Augustin, qui était un
ami intime de Marcellin, lui a dédié son livre 'la cité de Dieu'.
SOURCE : http://www.evangelizo.org/main.php?language=TRF&module=saintfeast&localdate=20130406&id=502&fd=0
Saint Marcellin de Carthage
Martyr en
Tunisie (✝ 413)
Quand les empereurs
romains persécutaient les chrétiens, beaucoup sacrifièrent leur vie ou leur
liberté pour la foi. Mais il y en eut, même des prêtres, qui renièrent le
Christ, la mort dans l'âme sans doute, mais par peur ou par faiblesse de
caractère. Quand revint la paix de l'Église, on se posa la question suivante:
fallait-il réintégrer dans l'Église et dans le sacerdoce ceux qui avaient
abjuré leur foi sous la menace? Les donatistes (du nom de leur meneur, Donat)
jugeaient que non. Quand l'Église choisit de faire miséricorde, ils firent
sécession. Un siècle plus tard, la guerre civile entre catholiques et
donatistes durait toujours dans la province d'Afrique. L'empereur Honorius
chargea alors le légat impérial Marcellin d'organiser une conférence contradictoire
entre les deux partis. C'était un homme très cultivé et ce fut pour répondre à
ses questions que saint
Augustin écrivit plusieurs de ses ouvrages comme "De la
rémission des péchés". La conférence de 410 à Carthage, que Marcellin
préside avec équité malgré les pressions, condamne les donatistes. Ils ne lui
pardonneront pas. Peu après, ils accusèrent le fidèle fonctionnaire romain de
complot contre l'empereur. Malgré les intervention de saint Augustin, son ami
qui lui dédie "la Cité de Dieu", le légat sera exécuté à Carthage en
413.
À Carthage, en 413, saint Marcellin, martyr. Tribun, légat de l’empereur
Honorius, ami de saint Augustin et de saint Jérôme,
homme de grande piété, il fut impliqué dans la révolte du comte d’Afrique
Hilarien et condamé comme criminel d’État ; en réalité, il était poursuivi par
les donatistes en raison de sa défense de la foi catholique et fut mis à mort,
alors qu’il était innocent.
Martyrologe
romain
- Saint Marcellin de
Carthage, homme d'Etat, martyr. 413.
Pape : saint Innocent Ier.
Empereur : Honorius.
Empereur : Honorius.
" Quand le juste est enlevé par la mort, il entre dans le lieu de
son rafraîchissement et de son repos."
Sapient., IV.
Une lettre de saint Augustin fait en ces termes l'éloge de saint
Marcellin :
" Il a vécu dans une grande piété, dans une conduite sainte, dans des sentiments vraiment chrétiens. Quelle probité dans ses mœurs ! Quelle fidélité dans sa piété Chaste dans le mariage, intègre dans l'administration de la justice, patient envers ses amis, charitable envers tous, en toute occasion prêt à faire plaisir, réservé à demander pour lui quelque grâce, les bonnes œuvres lui donnaient la joie, et les mauvaises de la douleur ; compatissant et secourable, son cœur était toujours ouvert pour pardonner à ses ennemis, et même pour les aimer Il était plein de confiance en Dieu et appliqué à la prière. Jamais il ne parlait des vérités du salut, dont il était bien instruit, qu'avec respect et modestie. II aurait renoncé à tous les emplois du siècle, s'il n'eût été engagé dans le mariage ; mais au milieu de ses biens, il était indissolublement attaché à Jésus-Christ."
Dieu devait couronner tant de vertus par un glorieux martyre.
La cause de sa mort fut le zèle qu'il déploya contre des schismatiques nommés donatistes, espèce de jansénistes africains qui refusaient d'admettre au pardon et à la communion catholique, ceux qui ayant eu la faiblesse de livrer les saintes Ecritures dans la persécution, demandaient avec repentir l'absolution de leur faute.
Une conférence fut convoquée en 410, à Carthage, non pas pour décider la question de droit, car il a toujours été vrai qu'à tout péché miséricorde, mais pour savoir à quel évêque le peuple devait obéir " au catholique ou au donatiste ", dans les villes où chaque communion avait le sien.
Marcellin, secrétaire d'Etat d'Honorius, fut nommé pour présider cette conférence, et assurer l'exécution des mesures qui seraient arrêtées en commun. Les éveques catholiques dffrirent à leurs adversaires de partager avec eux leurs sièges, et au besoin, de les leur céder.
L'esprit de discorde, qui est celui des disciples de Satan, ne permit pas aux donatistes de se réunir à la communion des fidèles, et leur fit rejeter toute espèce d'arrangement. Des lors, la cause des catholiques était gagnée conformément à son mandat, Marcellin appliqua les lois sévères portées contre ces dissidents, qui, dans leur turbulence, ne respectaient ni les personnes, ni les propriétés. De ce moment, tout fut mis en œuvre pour perdre l'intègre Marcellin.
Si les catholiques avaient pour eux l'intègre Marcellin, les donatistes avaient dans leur parti le comte Marin. Or, Marin était précisément, à cette époque, en Afrique, occupé à réprimer la rébellion d'un certain Héraclien, qui avait tenté de se rendre indépendant dans son gouvernement. Abusant de ses pleins pouvoirs militaires, le généralissime d'Hono-rius impliqua Marcellin dans la révolte d'Héraclien, et quoique l'accusation
fût dénuée de tout fondement, Marcellin fut mis avec son frère dans une affreuse prison qui ne recevait aucune lumière.
Dans ce lieu triste, son frère lui dit un jour :
" Si ce sont mes péchés qui m'ont attiré cette disgrâce, par où avez-vous mérité d'y tomber, vous dont la vie a été toujours chrétienne ?
- Quand ce que vous dites serait véritable, répondit Marcellin, et quand néanmoins j'en devrais perdre la vie, n'en dois-je pas rendre grâces à Dieu, qui me punit en ce monde pour m'épargner en l'autre ?"
Saint Augustin, qui aimait le tribun à cause de ses belles qualités, et qu'il estimait pour ses vertus, vint exprès à Carthage pour le justifier auprès de Marin, et lui fit promettre qu'il lui laisserait la vie ; mais le comte, foulant aux pieds sa promesse, le condamna à perdre la tête.
L'évêque
d'Hippone alla visiter MarceUin dans sa prison, et il rend le compte le plus
touchant des dispositions où il le trouva. Lui ayant demandé s'il n'avait
jamais commis quelqu'un de ces péchés qui s'expient par la pénitence canonique,
il lui répondit en lui serrant la main droite :
" Je vous jure par cette main qui m'a administré les sacrements que je viens de recevoir, que je ne me suis jamais rendu coupable de pareils péchés."
La cour, persuadée de l'innocence des deux frères, avait envoyé dire au comte Marin de les élargir ; mais pour satisfaire sa vengeance, il s'était hâté de les faire exécuter.
Honorius disgracia Marin pour cette barbare exécution, et donna à Marcellin le titre d'homme de glorieuse mémoire. Cet illustre ami de saint Augustin, à qui celui-ci avait dédié ses premiers écrits contre les Pélagiens et son grand ouvrage de la Cité de Dieu, fut mis à mort à Carthage, l'an 413, et il est honoré comme martyr le 6 avril.
Saint Jérôme et saint Augustin ont fait l'oraison funèbre de cette illustre victime des discordes religieuses.
Marcellinus of Carthage
M (RM)
Died 413. As tribunal secretary to Emperor Honorius in Africa, the married
Marcellinus and his brother, the judge Apringius (Agrarius), were sent to
Carthage to preside over a meeting between Catholic and Donatist bishops. At
the end of the conference, Marcellinus ordered the Donatists to return to the
Catholic faith and with his brother Apringius enforced his decree with
severity.
The angry Donatist sought
revenge. Before Marinus, the general in charge of quelling the insurrection,
the Donatists accused the brothers of conspiracy in the rebellion led by
Heraclius. Marinus had Marcellinus and Apringius peremptorily executed at
Carthage, an action for which he was later reprimanded by the emperor.
Saint Augustine dedicated
his greatest work City of God to "My dear friend Marcellinus"
(Benedictines, Delaney, Encyclopedia).
St. Marcellinus
was the friend of St. Augustine (who dedicated his great work “The City
of God” to him) and Secretary of State of the Roman Emperor Honorius.
When Honorius granted freedom of public worship to the Donatists, a rigid
heretical group, they began oppressing the Catholics who appealed to the
Emperor. Marcellinus was commissioned to act as judge and bring
about peace between the two groups. He ruled that the Donatists
relinquish their churches and return to their Catholic brothers. The
Donatists accused Marcellinus and his brother of involvement in the rebellion
of Heraclion. General Maricus, who was sympathetic to the Donatists, was
delegated to crush the rebellion. He arrested the brothers and put
them into prison. St. Augustine intervened on their behalf but they were
executed in 413.
SOURCE : http://catholicfunfacts.com/blog/2015/04/06/st-marcellinus-of-carthage-martyr-april-6/
Il vescovo Donato (da cui il nome di donatismo alla sètta), opposto dal partito scismatico al legittimo vescovo Ceciliano, aveva riassunto l'affermazione dottrinale in questi due punti: la Chiesa è la società dei santi; i sacramenti amministrati dai peccatori sono invalidi. Il pretesto dottrinale mascherava in realtà opposizioni regionali e sociali: Numidia contro Africa proconsolare, proletari contro proprietari romani. E’ a questo punto che si inserisce la vicenda personale del santo odierno, vittima illustre dei donatisti.
Marcellino svolgeva a Cartagine le mansioni di tribuno e di notaio. Buon padre di famiglia, cristiano esemplare, venne definito dall'amico S. Agostino uomo molto noto per l'universale stima di cui godeva per la sua religiosità: "fama et pietate notissimus". Desideroso di apprendere, si rivolse spesso a S. Agostino per avere chiarimenti sui punti più controversi della dottrina cattolica. Dobbiamo alla lodevole curiosità del pio funzionario alcune opere scritte dal grande teologo di Ippona, come il trattato “Sulla remissione dei peccati”, “Sullo spirito” e quello più celebre “Sulla Trinità”, che tuttavia Marcellino non poté leggere perché nel frattempo aveva pagato con la vita il coraggio di schierarsi dalla parte della tradizione cattolica, nella conferenza tenutasi a Cartagine nel 411 tra i vescovi cattolici e i donatisti. Marcellino diede la vittoria ai cattolici, e ciò valse un editto di proscrizione contro i donatisti promulgato dall'imperatore Onorio. Per questo i donatisti si vendicarono accusandolo di complicità con l'usurpatore Eracliano. L'accusa era grave e Marcellino fu condannato a morte dal conte Marino il 13 settembre. L'anno dopo lo stesso imperatore riconosceva l'errore commesso dalla giustizia romana. Caduta l'accusa di intesa tra Marcellino e il ribelle Eracliano, vennero sanzionate e approvate tutte le decisioni prese dal tribuno Marcellino, che la Chiesa onorò come martire per non essere mai sceso a compromessi con la verità neppure dinanzi alla morte.
Autore: Piero Bargellini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/48650
San Marcellino Martire
sec. V
Fu un
alto funzionario imperiale, amico di S. Agostino, cristiano esemplare “fama et
pietate notissimus”. Per conto dell’imperatore Onorio presiedette la conferenza
di Cartagine tra i vescovi cattolici e quelli che seguivano Donato. Questi
affermava che la Chiesa è la società dei santi e che non sono validi i
sacramenti somministrati da chi è in peccato. Marcellino
accusò Donato, contro cui l’imperatore promulgò un edito di proscrizione. I
donatisti, per vendetta, lo denunciarono di essere complice di Eracliano,
usurpatore del trono di Onorio. Giustiziato, Marcellino venne riabilitato da
Onorio un anno dopo la morte.
Etimologia: Marcellino, diminutivo di Marco = nato in marzo, sacro a
Marte, dal latino
Emblema: Palma
Martirologio Romano: A Cartagine, nell’odierna Tunisia, san Marcellino,
martire, che, tribuno e intimo amico di sant’Agostino e di san Girolamo, per
l’ostilità dell’usurpatore Eracliano fu, benché innocente, ucciso dagli eretici
donatisti per aver difeso la fede cattolica.
Il martirio di Marcellino, alto funzionario imperiale e amico di S.
Agostino, è legato allo scisma donatista che dilaniò per più di un secolo la
Chiesa africana. Gli inizi
risalgono al 310 quando venne contestata la validità della elezione del vescovo
di Cartagine, Ceciliano, perché consacrato da vescovi "traditori".
Quando l'editto di Diocleziano impose ai cristiani di consegnare i libri sacri
per bruciarli, coloro che ne assecondarono la volontà furono detti
"traditores" e considerati come pubblici peccatori.
Il vescovo Donato (da cui il nome di donatismo alla sètta), opposto dal partito scismatico al legittimo vescovo Ceciliano, aveva riassunto l'affermazione dottrinale in questi due punti: la Chiesa è la società dei santi; i sacramenti amministrati dai peccatori sono invalidi. Il pretesto dottrinale mascherava in realtà opposizioni regionali e sociali: Numidia contro Africa proconsolare, proletari contro proprietari romani. E’ a questo punto che si inserisce la vicenda personale del santo odierno, vittima illustre dei donatisti.
Marcellino svolgeva a Cartagine le mansioni di tribuno e di notaio. Buon padre di famiglia, cristiano esemplare, venne definito dall'amico S. Agostino uomo molto noto per l'universale stima di cui godeva per la sua religiosità: "fama et pietate notissimus". Desideroso di apprendere, si rivolse spesso a S. Agostino per avere chiarimenti sui punti più controversi della dottrina cattolica. Dobbiamo alla lodevole curiosità del pio funzionario alcune opere scritte dal grande teologo di Ippona, come il trattato “Sulla remissione dei peccati”, “Sullo spirito” e quello più celebre “Sulla Trinità”, che tuttavia Marcellino non poté leggere perché nel frattempo aveva pagato con la vita il coraggio di schierarsi dalla parte della tradizione cattolica, nella conferenza tenutasi a Cartagine nel 411 tra i vescovi cattolici e i donatisti. Marcellino diede la vittoria ai cattolici, e ciò valse un editto di proscrizione contro i donatisti promulgato dall'imperatore Onorio. Per questo i donatisti si vendicarono accusandolo di complicità con l'usurpatore Eracliano. L'accusa era grave e Marcellino fu condannato a morte dal conte Marino il 13 settembre. L'anno dopo lo stesso imperatore riconosceva l'errore commesso dalla giustizia romana. Caduta l'accusa di intesa tra Marcellino e il ribelle Eracliano, vennero sanzionate e approvate tutte le decisioni prese dal tribuno Marcellino, che la Chiesa onorò come martire per non essere mai sceso a compromessi con la verità neppure dinanzi alla morte.
Autore: Piero Bargellini
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/48650