dimanche 26 avril 2015

Saint RIQUIER (RICHARIUS), prêtre, fondateur, abbé, ermite et confesseur


Saint Riquier

Jeune homme, Riquier prend la défense de deux pèlerins irlandais de passage, que les gens de son village malmènent. Les pèlerins lui enseignent l'Évangile. Dès lors, Riquier mène une vie pauvre, accueille les malades, annonce l'Évangile. On vient le voir de loin, car il opère des guérisons. Il est ordonné prêtre et fonde un monastère. Le roi Dagobert, qui accepte les conseils d'humilité qu'il lui donne, devient son ami. Les dons affluant alors de partout au monastère, Riquier les utilise pour racheter des prisonniers. A la fin de sa vie, il se retire dans une cabane, où les malades viennent se faire guérir. Il meurt en 645.

Saint Riquier

Prêtre dans le Ponthieu ( 645)

Confesseur.

Converti par des moines irlandais qui passaient dans son pays, il soigna tout d'abord des lépreux puis partit missionnaire itinérant. Il fonda le monastère de Centule en Ponthieu qui, par la suite, pris son nom de Saint-Riquier. Mais il se fit ermite durant les dernières années de sa vie dans la forêt de Crécy.


Dans la forêt de Crécy du pays d’Amiens, en 645, saint Riquier, prêtre, qui, remué par la prédication de moines irlandais, se convertit à Dieu, se fit missionnaire dans les provinces du Nord, fonda à Centule un monastère pour ses disciples et finit ses jours dans une cabane.


Martyrologe romain



Châsse de saint Riquier, déambulatoire de l’abbaye de Saint-Riquier


SAINT RIQUIER 

Issu d'une famille noble de Picardie, le jeune Riquier avait recueilli un jour deux missionnaires irlandais qui avaient été maltraités par les habitants de cette région de l'embouchure de la Somme encore largement païenne. Ayant passé toute la nuit à écouter ces hommes de Dieu, il leur confessa ses péchés avec larmes et décida de consacrer désormais sa vie à la prédication de l'Evangile. Après avoir affranchi ses serfs, il commença à parcourir le pays, annonçant la Bonne Nouvelle et distribuant en aumônes les offrandes qu'on lui faisait. Il était d'une grande austérité envers lui-même - sa nourriture consistait en un pain d'orge trempé dans l'eau -, mais il montrait la plus grande charité pour tous, si bien que les malades et les éprouvés venaient en foule chercher auprès de lui la guérison de l'âme et du corps. Parcourant les provinces du Nord, et poussant même jusqu'en Angleterre, il gagna un grand nombre de pécheurs et d'idolâtres, et rendit la liberté à beaucoup de captifs, Chrétiens et païens.

Pour les disciples qui demandaient à vivre sous sa conduite, il fonda, près du lieu de sa naissance, à Cétule, une Eglise et un Monastère, où il aimait lui-même venir se retirer. Un jour, le roi Dagobert (629-639) lui rendit visite. Après l'avoir béni, le Saint lui donna avec douceur des conseils sur la manière dont un prince chrétien doit exercer son autorité : sans s'enorgueillir de sa puissance ou mettre son espérance dans les flatteries et les richesses passagères, mais en glorifiant Dieu, le seul Souverain du ciel et de la terre, à qui il devra rendre compte de son gouvernement. Le roi écouta avec respect ces conseils et montra par la suite une grande estime pour l'homme de Dieu.

Lorsque Riquier atteignit un grand âge, il voulut se retirer dans une solitude plus profonde afin de s'y préparer à la mort. Le roi et les seigneurs du pays lui offrirent un endroit convenable dans la forêt de Crécy, où il s'installa en compagnie d'un seul disciple, en vue de s'y livrer tout entier à la contemplation des biens préparés au ciel pour les dignes serviteurs de Dieu. Il y mena une ascèse redoublée et acquit un grand pouvoir sur la nature et les animaux sauvages. Mais bientôt sa retraite fut connue, et les pauvres, les malades, comme les puissants de ce monde, s'y empressèrent. « Tous ceux pour lesquels il priait, écrit son biographe, obtenaient aussitôt de la bonté du Christ tout ce qu'ils demandaient ». Lorsqu'il sentit que le moment d'achever son séjour terrestre approchait, il demanda à son disciple de lui confectionner un cercueil dans un tronc d'arbre et, achevant son ultime prière, il dit : « Puisse le Sauveur du monde être miséricordieux avec moi et, après avoir été mon consolateur en cette vie, puisse-t-Il être dans l'autre mon rémunérateur ! » Saint Riquier s'endormit en paix, le 26 avril 645. Peu après ses disciples vinrent prendre son corps pour l'inhumer à Cétule, où il devint une source de miracles. On construisit par la suite une grande église, pour ce Monastère qui devait être un des plus illustres du Moyen -Age occidental.


SAINT RIQUIER, abbé fondateur de Centule

Saint Riquier est né sous le règne de Clotaire II dans le Ponthieu (Picardie) d’une famille noble. Un jour, le jeune Riquier recueillit deux missionaires irlandais qui avaient été maltraités par les habitants de cette région de l’embouchure de la Somme encore païenne. Ayant passé la nuit à écouter ces hommes de Dieu, il décida de consacrer sa vie à la prédication de l’Évangile. Ordonné prêtre, saint Riquier parcourut tout le pays répandant les bienfaits de sa charité guérissant les corps et les âmes. Il était d’une grande austérité envers lui-même ; sa nourriture consistait en un pain d’orge trempé dans de l’eau. Parcourant les provinces du nord, il poussa jusqu’en Angleterre où il rendit la liberté à beaucoup de captifs.

Pour les disciples qui demandaient à vivre sous sa conduite, il fonda un monastère en Picardie, nommé Centule, sous la règle de saint Colomban de Luxeuil où il venait se retirer et aussi recevoir les puissants de ce monde. Un jour, Dagobert  rendit visite au saint qui lui donna quelques conseils tout évangéliques. « Ne pas s’enorgueillir de sa puissance, ni espérer dans les richesses passagères ; mais craindre la puissance de Dieu. Plutôt craindre de commander que d’obéir. Celui qui obéit ne rend compte à Dieu que pour lui-même ; celui, au contraire qui commande, rendra compte pour ceux qui lui sont soumis. »

Lorsque Riquier atteignit un grand âge, il se retira dans la forête de Crécy avec son disciple Sigobard. Mais bientôt sa retraite fut connue et, les pauvres, les malades et les puissants du monde s’y empressèrent. Lorsqu’il sentit que sa fin approchait, il demanda à son disciple de lui confectionner un cercueil dans un tronc d’arbre. Puis il dit : « Puisse le Sauveur du monde être miséricordieux avec moi et, après avoir été mon consolateur en cette vie, puisse-t-Il être dans l'autre mon rémunérateur ! »

Il meurt le 26 avril 645. Son corps fut inhumé à Centule où il devint une source de miracles. Charlemagne visita ce tombeau qui fut ouvert en sa présence ; on y trouva les restes du saint dans le même état qu’au moment de sa mort.

Saint Riquier est fêté le 26 avril


Richarius, Abbot (RM)

(also known as Riquier)

Born in Centula (Celles) near Amiens, France; died at Forêt- Moutier, April 26, c. 645; feast of his translation is October 9. As a young pagan, Richarius protected two Irish missionaries--Cadoc and Frichor--who were in danger from the local people. They then instructed him in the Christian faith. From that time he began to fast strenuously, cry copiously for his sins, and pray without ceasing. He became a priest and went to England for several years. Upon his return to France, Richarius founded an abbey in Centula in 638, afterwards called Celles, became famous as a preacher, and admonished King Dagobert and other luminaries. The gifts he received from the wealthy, he handed on to the poor. He was the first to devote himself to the work of ransoming captives. After some years as abbot he resigned and spent the rest of his life as a hermit. His relics were moved to the town now called Saint- Riquier (Somme), where a monastery was later founded. Saint Riquier appears frequently in ancient calendars and litanies. His reputation extended across the Channel: A church in Aberford, West Yorkshire, England, is dedicated to his memory (Benedictines, Farmer, Husenbeth).



April 26

St. Richarius, or Riquier, Abbot

HE was born in the village of Centula, in Ponthieu. His pious parents had no worldly riches to leave him; but he was sensible how great an inheritance that of grace and virtue is. His youth was spent in the laborious occupations of a country life, which he sanctified by the motives of religion, and the practice of moral virtues: but God, by the following occasion, taught him its most perfect lessons. Two pious Irish priests, named Cadoc and Frichor, passing through that country, and being ill-treated by the people, Riquier entertained them and did them all the good offices in his power. They in requital taught him the maxims of perfect virtue; and God, in recompense of his charity, spoke, at the same time, inwardly to his heart in sentiments with which he had been unacquainted whilst he did not so seriously consider the great truths of religion. From that time he began to fast on barley bread strewed with ashes, drinking only water, which he often mingled with his tears, which he shed abundantly. He joined watchings to manual labour, and passed both the nights and days in prayer and holy meditation. Having prepared himself for holy orders, he was promoted to the priesthood. From that moment he considered himself as bound to live no longer to himself; and began to preach and to instruct the faithful with extraordinary zeal.—He came over into England to perfect himself in the science of the saints; but returned to preach the word of God in his own country. God everywhere crowned his zeal with wonderful success. King Dagobert I. desired to hear him preach; and the saint spoke so pathetically on the vanities of the world, that the king was exceedingly moved, and bestowed on him many presents. The saint employed them in the relief of the poor, and in founding the monastery of Centula, in the diocess of Amiens, which he began in 638. He some time after built a second, called to this day Forest-Montier, three leagues and a half from Abbeville. He lived an anchoret in the forest of Cressy, with one only companion, in perpetual contemplation and prayer; and in so great austerity, that he seemed almost to forget that he had a body. He died about the year 645. His relics are the chief treasure of his great monastery of Centula, now called St. Riquier. His name is famous in the French and Roman Calendars. See his life by Alcuin: likewise other memoirs in Mabillon and Henschenius.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume IV: April. The Lives of the Saints.  1866.



Also known as
  • Ricario
  • Riquier
Profile

Born a pagan. As a young man he protected Cadoc and Frichor, Irish missionaries in danger from local non-Christians. While in hiding, the missionaries converted Richardius. He became a priest, travelling the country on a donkey and preaching the Gospel. Worked in England for several years, then returned to France to found an abbey at Centula and serve as its first abbot. When King Dagobert visited him, Richarius was so frank and blunt with his advice that the king gave him a large reward; Richarius passed it on to the poor. He was among the first to work on ransoming captives. Eventually resigned all offices to live his final years as a prayerful hermit.

Born
  • 26 April 645 at Foret-Moutier, France of natural causes
  • initially buried in a hollowed-out tree because that’s all his disciple Sigobart could afford