Saint Adalbert de Prague
Évêque de Prague, martyr (+ 997)
Après des études à Magdebourg, ce fils d'un magnat de Bohème revint dans son pays où il fut choisi pour devenir évêque de Prague. Il vécut cette charge pastorale avec beaucoup d'abnégation d'autant que le clergé lui-même, par sa conduite, neutralisait les efforts de réforme du saint évêque. Il se retira quelque temps pour devenir moine au Mont-Cassin, et quand il revint à Prague, il fut très mal reçu par ses fidèles. Il se dirigea alors vers Gdansk puis vers le nord de la Pologne pour évangéliser ces régions encore païennes. Et c'est au cours de cette mission qu'il fut arrêté par des païens, avec ses deux compagnons. Chargés de fers, ils moururent percés d'un coup de lance. Leurs reliques sont désormais à Gniezno.
"Le Christ a été glorifié par saint Adalbert à travers sa vie fervente et une mort héroïque."
Homélie de Jean-Paul II pour la conclusion des célébrations du millénaire de Saint Adalbert, le 5 juin 1999 à Gdansk.
Mémoire de saint Adalbert (Vojtech), évêque de Prague et martyr. Il souffrit beaucoup dans cette Église, entreprit plusieurs voyages pour le Christ, travailla activement à extirper les habitudes païennes, mais, constatant qu’il n’obtenait que peu de résultats, il s’en alla à Rome et s’y fit moine sur l’Aventin. Enfin, il alla en Pologne et, comme il avait l’intention d’attirer à la foi les Borusses voisins, il fut assailli, en 997, par les païens à Tenkitten, près de Gdansk, un lieu sacré pour eux, qui le percèrent de leurs lances.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1022/Saint-Adalbert-de-Prague.htmlVOYAGE APOSTOLIQUE EN POLOGNE
HOMÉLIE DU PAPE JEAN PAUL II
POUR LA CONCLUSION DES CÉLÉBRATIONS
DU MILLÉNAIRE DE SAINT ADALBERT
Samedi 5 juin 1999, Gdansk
1. «Au fait, ceci me persuade; je sais que je vais rester et demeurer près de vous tous pour votre avancement et la joie de votre foi, afin que mon retour et ma présence parmi vous soient pour vous un nouveau sujet de fierté dans le Christ Jésus» (Ph 1, 25-26), nous dit l'Apôtre Paul dans la liturgie d'aujourd'hui. Il s'agit de la Lettre aux Philippiens, mais ces paroles retentissent ici d'une façon admirable, sur les traces de saint Adalbert. Comme si ce n'était pas Paul qui parlait aux Philippiens, mais Adalbert qui nous parlait, à nous, Polonais.
L'écho de cette voix retentit sans cesse sur cette terre où le Patron de l'Eglise de Gdansk subit le martyre et mourut. «Le Christ représentait tout pour lui et la mort - un gain» (cf. Ph 1, 21). Il parvint en 997 à Gdansk, où il annonça l'Evangile et administra le saint baptême. Le Christ a été glorifié par saint Adalbert à travers sa vie fervente et une mort héroïque. Au cours de mon précédent pèlerinage à Gniezno, auprès de la tombe de saint Adalbert, j'ai dit qu'il suivit le Christ «comme un serviteur fidèle et généreux, en lui rendant témoignage au prix de sa propre vie. Voilà pourquoi le Père lui a rendu honneur. Le Peuple de Dieu l'entoure sur terre de la vénération que l'on réserve à un saint, dans la conviction qu'au ciel, un martyr est enveloppé de gloire par le Père [...] Sa mort par le martyre [...] se trouve à la base de l'Eglise polonaise et, d'une certaine façon, également de l'établissement de l'Etat polonais» (cf. Homélie du 3 juin 1997, cf. ORLF n. 24, du 17 juin 1997). Deux ans après sa mort, l'Eglise le proclama saint et, aujourd'hui, alors que je célèbre ce Très Saint Sacrifice, je commémore le millénaire de sa canonisation.
2. Je rends grâce à Dieu pour être à nouveau venu chez vous et pour la célébration commune de ce jubilé. Le jour que le Seigneur nous a donné, dans sa bonté, est grand. Je me réjouis, car l'occasion m'est donnée de visiter à nouveau la belle ville historique de Gdansk. Je salue ses habitants et tout l'archidiocèse, ainsi que les habitants de Sopot, de Gdynia et d'autres villes et villages. Je salue Mgr Tadeusz, pasteur de cette Eglise, l'Evêque auxiliaire, les prêtres, les personnes consacrées et tous les participants à cette Très sainte Eucharistie. Je rappelle avec vénération les défunts évêques, Mgr Edmund Nowicki et Mgr Lech Kaczmarek, qui exercèrent leur ministère de pasteur dans cette Eglise de Gdansk à une époque difficile. J'ai toujours à l'esprit ma rencontre d'il y a douze ans avec cette ville et ses habitants, en particulier avec les malades dans la basilique mariale, avec le monde du travail à Zaspa de Gdansk, et également avec les jeunes à Westerplatte, où encore avec les gens de la mer à Gdynia. Je conserve tout cela au plus profond de mon coeur et dans ma mémoire. Si on la replace dans une perspective historique, on comprend combien cette époque était différente! Les nations devaient alors faire face à d'autres expériences et d'autres défis. Je me suis alors adressé à vous, mais d'une certaine façon je parlais également en votre nom. Le monde d'aujourd'hui est différent, et nous rendons grâce à Dieu pour cela. Je rappelle ces moments avec émotion, conscient des grandes choses qui ont été accomplies à cette époque dans notre patrie. «La nouveauté est venue», elle est venue sur cette terre et Adalbert y eut une part essentielle.
Le sang qu'il a versé produit toujours de nouveaux fruits spirituels. Il est cette semence évangélique qui est tombée en terre et qui est morte, et il a produit une récolte multiple dans tous les pays auxquels sa mission fut liée. Ce fut le cas de la Bohême, de la Hongrie, de la Pologne des Piast et également de la Poméranie, de Gdansk, des peuples qui habitaient cette terre. Après les mille ans qui nous séparent de sa mort sur la Baltique, nous nous rendons encore plus pleinement compte que précisément le sang de ce martyr, versé sur ces terres il y a dix siècles, contribua de façon essentielle à l'évangélisation, à la foi, à une vie nouvelle. Combien est grand aujourd'hui notre besoin de suivre l'exemple de sa vie entièrement donnée à Dieu et à la diffusion de l'Evangile! Son témoignage de service et de ferveur apostolique est profondément enraciné dans la foi et dans l'amour pour le Christ. De saint Adalbert, nous pouvons dire avec le Psalmiste: «Son âme a soif de toi [Dieu], après toi languit sa chair, terre sèche, altérée, sans eau» (cf. Ps 62 [63], 2).
Merci, saint Adalbert, pour ton exemple de sainteté, car, à travers ta vie, tu nous as enseigné la signification des paroles «pour moi, la Vie c'est le Christ et mourir représente un gain» (cf. Ph 1, 21). Nous te remercions pour le millénaire de foi et de vie chrétienne en Pologne, et également dans toute l'Europe centrale.
3. «Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait» (Mt 5, 48) - dit le Christ dans l'Evangile d'aujourd'hui. A la veille du troisième millénaire, ces paroles écrites par saint Matthieu retentissent avec une force nouvelle. Elles résument l'enseignement des huit béatitudes, exprimant dans le même temps toute la plénitude de la vocation de l'homme. Etre parfait à la mesure de Dieu! Etre, comme Dieu, grand dans l'amour car il est amour et c'est lui qui «fait lever son soleil sur les mauvais et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et les injustes» (Mt 5, 45).
Nous touchons ici le mystère de l'homme créé à la ressemblance de Dieu, et donc capable d'aimer et de recevoir le don de l'amour. Cette vocation originelle de l'homme a été inscrite par le Créateur dans la nature humaine et c'est celle-ci qui fait que chaque homme recherche l'amour, même s'il le fait parfois en choisissant le mal du péché, qui se présente sous les apparences du bien. Il recherche l'amour car, au plus profond de son cur, il sait que seul l'amour peut le rendre heureux. Toutefois, l'homme cherche souvent ce bonheur à tâtons. Il le cherche dans les plaisirs, dans les biens matériels et dans ce qui est terrestre et passager. «Vos yeux s'ouvriront et vous deviendrez comme Dieu, connaissant le bien et le mal» (cf. Gn 3, 5), entendit Adam au paradis. C'est ce que lui dit l'ennemi de Dieu - satan, auquel il se fia. Pourtant, à quel point cette voie de la recherche du bonheur sans Dieu s'est révélée douloureuse pour l'homme! Il fit immédiatement l'expérience des ténèbres du péché et du drame de la mort. En effet, lorsque l'homme s'éloigne de Dieu il ressent toujours comme conséquence une profonde déception, accompagnée par la peur. Il en est ainsi, car son éloignement de Dieu a pour effet que l'homme reste seul et commence à ressentir une solitude douloureuse, il se sent perdu. De cette peur naît toutefois la recherche du Créateur, car rien ne peut satisfaire la faim de Dieu, enracinée dans l'homme.
Chers frères et soeurs, ne soyez «nullement effrayés par vos adversaires» - nous rappelle saint Paul dans la première lecture. Ne vous laissez pas intimider par ceux qui indiquent dans le péché la voie qui conduit au bonheur. Vous «menez le même combat que vous m'avez vu soutenir» (Ph 1, 30) - ajoute l'Apôtre des Nations. Il s'agit de la lutte contre nos péchés personnels, et en particulier les péchés contre l'amour: ils peuvent prendre des proportions inquiétantes dans la vie sociale. L'homme ne sera jamais heureux au détriment d'un autre homme, en détruisant la liberté des autres, en bafouant la dignité des personnes humaines et en cultivant l'égoïsme. Notre bonheur se trouve dans le frère qui nous est donné et qui nous est confié par Dieu et, à travers lui, ce bonheur est Dieu lui-même. En effet, «quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu [...] parce que Dieu est Amour» (1 Jn 4, 7-8).
Je prononce ces paroles sur la terre de Gdansk qui fut témoin de combats dramatiques pour la liberté et pour l'identité chrétienne des Polonais. Nous nous rappelons du mois de septembre 1939: la défense héroïque de Westerplatte et de la Poste polonaise à Gdansk. Nous nous rappelons des prêtres martyrisés dans le camp de concentration de la proche ville de Stutthof, que l'Eglise élèvera à la gloire des autels au cours de ce pèlerinage, ou encore les bois de Piasnika, près de Wejherowo, où des milliers de personnes furent fusillées. Tout cela appartient à l'histoire du peuple de cette terre et s'inscrit dans l'ensemble des événements tragiques des temps de guerre. «Des milliers de personnes devinrent les victimes des prisons, de tortures et d'exécutions capitales. Cet élan inégalé de toute la société, et en particulier de la jeune génération des Polonais, en défense de la patrie et de ses valeurs essentielles a été digne d'admiration et d'un souvenir éternel» - ai-je écrit dans le Message à la Conférence épiscopale polonaise à l'occasion du 50 anniversaire de la Deuxième Guerre mondiale (n. 2). Nous embrassons ces personnes avec notre prière, en rappelant leurs souffrances, leurs sacrifices et, en particulier, leur mort. Nous n'avons pas non plus le droit d'oublier l'histoire plus récente, à laquelle appartiennent, pour commencer, le tragique mois de décembre 1970, lorsque les ouvriers descendirent dans les rues de Gdansk et de Gdynia, puis, le mois d'août 1980, rempli d'espérance, et, pour finir, la période dramatique de l'état de guerre.
Existe-t-il un lieu plus adapté que Gdansk, pour parler de tout cela? En effet, dans cette ville, naquit il y a dix-neuf ans «Solidarnosk». Ce fut un événement qui marqua une étape de l'histoire de notre pays, mais également de l'histoire de l'Europe. «Solidarnosk» a ouvert les portes de la liberté dans les pays réduits en esclavage par le système totalitaire, il a abattu le mur de Berlin et a contribué à l'unité de l'Europe divisée en deux blocs depuis l'époque de la seconde Guerre mondiale. Nous ne devons jamais l'effacer de notre mémoire. Cet événement fait partie de notre patrimoine national. Je vous ai entendu dire, à l'époque, à Gdansk: «Il n'y a pas de liberté sans solidarité». Aujourd'hui, il y a lieu de dire: «Il n'y a pas de solidarité sans amour». Et même, il n'y a pas de bonheur, il n'y a pas d'avenir pour l'homme et la nation sans amour, sans cet amour qui pardonne, mais qui n'oublie pas, qui est sensible aux malheurs des autres, qui ne cherche pas son propre avantage, mais désire le bien des autres. Un amour qui se met au service des autres, qui oublie son individualisme et qui est disposé à donner avec générosité. Nous sommes donc appelés a construire un avenir fondé sur l'amour pour Dieu et le prochain, afin d'édifier la «civilisation de l'amour». Aujourd'hui, le monde et la Pologne ont besoin d'hommes au cur grand, qui servent avec humilité et amour, qui bénissent et qui ne maudissent pas, qui conquièrent la terre par la bénédiction. Il n'est pas possible de construire l'avenir sans se référer à la source de l'amour qui est Dieu, lui qui «a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle» (Jn 3, 16).
Jésus-Christ est celui qui révèle l'amour à l'homme, en lui indiquant dans le même temps sa vocation suprême. Dans l'Evangile d'aujourd'hui, il indique grâce aux paroles du discours sur la Montagne, la façon dont il faut accomplir cette vocation: «Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait».
4. Revenons aux paroles de la liturgie d'aujourd'hui. L'Apôtre Paul écrit: «Menez seulement une vie digne de l'Evangile du Christ, afin que je constate, si je viens chez vous, ou que j'entende dire, si je reste absent, que vous tenez ferme dans un même esprit, luttant de concert et d'un coeur unanime pour la foi de l'Evangile» (Ph 1, 27).
C'est ainsi que l'Apôtre Paul s'adresse aux Philippiens et que nous parle Adalbert.
Après dix siècles, ces paroles semblent remplies d'une plus grande éloquence. Depuis ces temps éloignés, ce saint Evêque, l'apôtre de notre terre, vient nous trouver, pour examiner, vérifier en quelque sorte si nous persévérons dans la fidélité à l'Evangile. Notre présence liturgique sur son parcours doit constituer la réponse. Nous voulons l'assurer que, oui, nous persévérons et nous voulons continuer à le faire. Il prépara nos ancêtres à entrer dans le deuxième millénaire. Aujourd'hui, ici, en répondant à ces paroles, nous nous préparons tous ensemble à entrer dans le troisième millénaire. Nous voulons y entrer avec Dieu, comme un peuple qui a placé sa confiance dans l'amour et qui a aimé la vérité. Comme un peuple qui veut vivre en esprit de vérité, car seule la vérité peut nous rendre libres et heureux. Nous chantons le Te Deum, en glorifiant Dieu, le Père, le Fils et le Saint Esprit, Dieu Créateur et Rédempteur, pour ce qu'il a accompli sur cette terre à travers son serviteur, l'Evêque Adalbert. Et en demandant dans le même temps: Salvum fac populum tuum, Domine, et benedic haereditati tuae.
Beaucoup de choses ont changé et sont en train de changer en terre polonaise. Les siècles passent et la Pologne croît au milieu d'événements changeants, comme un grand chêne de l'histoire, aux racines saines. Nous rendons grâce à la Divine Providence, car elle a béni le processus millénaire de cette croissance par la présence de saint Adalbert et par sa mort comme martyr sur la Baltique. Il s'agit d'un grand héritage, avec lequel nous nous acheminons vers l'avenir. Grâce à l'oeuvre de saint Adalbert et de tous les patrons polonais réunis autour de la Mère de Dieu, que demeurent les fruits de la rédemption et qu'ils se consolident au cours des générations qui se succéderont. Que les hommes du troisième millénaire assument la mission autrefois transmise, il y a mille ans, par saint Adalbert et, à leur tour, qu'ils la transmettent aux nouvelles générations.
Le grain tombé en terre, sur cette terre, a porté du fruit au centuple.
Amen.
© Copyright - Libreria Editrice Vatican
SOURCE : http://w2.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/1999/documents/hf_jp-ii_hom_19990605_gdansk.htmlAlso known as
Adalbert of Praha
Adalberto of…
Adelbert of…
Adalbert of…
Voitech of…
Voytech of…
Voytiekh of…
Apostle of Bohemia
Apostle of the Prussians
Apostle of the Slavs
Profile
Born to the Bohemian nobility.
He took the name of Saint Adalbert
of Magdeburg, the archbishop who healed, educated and converted him. Bishop of Prague (in
the modern Czech
Republic on 10
February 982.
Friend of Emperor Otto III.
Adalbert encouraged the evangelization of
the Magyars, and worked on it with Saint Astricus.
Opposed by the nobility in Prague and
unpopular in the area, he withdrew to Rome, Italy and
became a Benedictine monk,
making his vows on 17 April 990; Pope John
XV sent him back to Prague.
anyway. Founded the monastery of
Brevnov. Met more opposition from the nobility, and returned to Rome.
There being no hope of his working in Prague,
he was allowed to (unsuccessfully) evangelize in
Pomerania, Poland, Prussia, Hungary,
and Russia.
He and his fellow missionaries were martyred by Prussians near
Koenigsberg or Danzig at the instigation of a pagan priest.
Not long before his death,
Adalbert met and was a great inspiration to Saint Boniface
of Querfurt.
Born
c.957 in
Libice nad Cidlinou, Bohemia (part
of modern Czech Republic) as Voytech
struck
in the head on 23 April 997 in
Pomerania near Danzig (in modern Poland)
relics forcibly
taken to Prague in 1039
Prague, Czech
Republic, archdiocese of
holding a two-headed cross,
two lances,
and a club
holding a lance with
a club at
the lower end
pierced by three lances and beheaded
baptizing Saint Stephen
of Hungary
chains at
his feet
angels carrying
him to heaven
stabbed with a lance
Additional Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
The
Child’s Name, by Julian McCormick
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Patron Saints and Their Feast Days, by the Australian Catholic
Truth Society
other sites in english
images
videos
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
nettsteder i norsk
MLA Citation
“Saint Adalbert of Prague“. CatholicSaints.Info.
6 April 2021. Web. 24 April 2021.
<https://catholicsaints.info/saint-adalbert-of-prague/>
Campbell, Thomas. "St. Adalbert." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 23 Apr. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/01127c.htm>.
Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
ADALBERT (St.) Bp., M. (April 23) (10th cent.) One of the Patron Saints of Bohemia and Poland. A Bohemian bv birth, consecrated in his infancy to Our “Blessed Lady, he was educated by Adalbert, Archbishop of Magdeburg and, on his return to Bohemia, was ordained priest by Diethmar, Archbishop of Prague, whom he succeeded shortly afterwards. Driven from Prague, he retired for a time to the Abbey of St. Boniface in Rome ; and after vain efforts to re-enter his own Diocese, directed his zeal to the conversion of Hungary, Poland and Prussia. His missionary success was great, and his labours only ceased on his receiving the crown of martyrdom at Dantzig (A.D. 997).
MLA Citation
- Monks of Ramsgate. “Adalbert”. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info. 30 April 2012. Web. 23 April 2015. <http://catholicsaints.info/book-of-saints-adalbert/>
Wojtech survived the illness, and his parents sent him to study with Archbishop Adalbert of Magdeburg, a Benedictine missionary who would later be canonized in his own right. The archbishop gave the young student his own name at confirmation, setting an example that the boy would follow in his own life as a bishop, missionary and monk.
The young Adalbert was 25 when his mentor died in 981. He returned to his native Bohemia, where Bishop Deitmar of Prague ordained him a priest two years later.
However, the end of Bishop Deitmar’s life provided the young priest with a cautionary example that would remain with him until the end of his life. During his last illness, the bishop became terrified of his impending judgment, confessing that he had neglected his spiritual duties in favor of wealth, honors and pleasure.
After watching his bishop die on the verge of despair, Adalbert immediately resolved to live his own life in a more penitential spirit than before. He began wearing a hair-shirt and distributing his money to the poor. Soon, he would be chosen to replace the bishop whose agonizing death had shown him the gravity of spiritual leadership.
Adalbert was consecrated as the Bishop of Prague just months after becoming a priest. “It is an easy thing to wear the mitre and a cross,” Adalbert reflected, “but it is a most dreadful circumstance to have an account to give of a bishopric to the judge of the living and the dead.”
The bishop took steps to reform the finances of his diocese, ensuring that his own expenses made up only a small portion of the budget. Meanwhile, he slept on the floor, fasted regularly, gave sermons almost daily, and visited poor neighborhoods and prisons.
But in six years of constant prayer, fasting, and preaching, Bishop Adalbert made little headway among the Bohemians. The low point came when he unsuccessfully attempted to shield a woman convicted of adultery from a mob that sought to kill her. He responded by excommunicating the murderers, but the public seemed to favor them rather than the bishop.
Five years after Adalbert’s departure, the Archbishop of Mentz – who had consecrated him as a bishop – asked the Pope to send him back to the diocese of Prague. Pope John did so, but made it clear that Adalbert was free to leave if the residents of his diocese continued to resist him.
When their former bishop returned, the residents of Prague welcomed him warmly and promised to change their ways. Sadly, however, this promise proved false, and Adalbert came to fear that he might be driven to despair by the rebellious locals. In keeping with the Pope’s provision, he left and became a missionary to the Hungarians.
In the course of his Hungarian missions, Adalbert taught – among many others – King Stephen I, who would later be canonized as St. Stephen of Hungary. Afterward, he returned to the Roman monastery of St. Boniface, where he served in the office of prior. But Adalbert’s consecrator remained insistent that he should return to Prague yet again.
Pope Gregory V finally ordered Adalbert to resume his duties as the Bishop of Prague. This time, however, the citizens defied him openly. A Bohemian prince named Boleslaus went so far as to kill several of Adalbert's relatives and burn their homes, to make it clear how unwelcome his presence would be.
Nonetheless, Adalbert attempted to obey the Pope’s charge, and sent a message asking whether the other residents of Prague might allow him to return. The response he received indicated he should not come back, and would be in danger if he chose to do so.
Sousoší Svatého Vojtěcha a Radima v Libici nad
Cidlinou
Socha Svateho Vojtecha a Radima
Monument to Adalbert and his brother Gaudentius, Libice nad Cidlinou, Czech
Republic.
Помнік Сьв. Войцеху і Сьв. Радзіму ў Лібіцах над Цыдлінай (Чэхія)
April 23
ST ADALBERT, BISHOP OF PRAGUE, MARTYR (A.D. 997)
In Italy he came under the influence of the Greek abbot St Nilus at Vallelucio and, together with his step-brother Gaudentius, the bishop became a monk of the abbey of SS. Boniface and Alexis in Rome. But soon Duke Boleslaus asked for his return, and at the bidding of Pope John XV Adalbert returned to Prague, on the understanding, it is said, that he should receive proper support from the civil power. He was well received, and at once proceeded to establish the famous Benedictine abbey of Brevnov, whose church he consecrated in 993. But difficulties again arose, culminating when a noblewoman, convicted of adultery, took refuge with the bishop to escape the sentence of death that was the penalty in those barbarous times. Adalbert sheltered her in the church of some nuns, and defied her accusers in the name of penitence and sanctuary. But the unhappy woman was dragged from the altar and slain on the spot. Adalbert thereupon excommunicated the principals in the affair; and this so aggravated the malice of his political opponents that he had to leave Prague a second time.
St Adalbert went back to his monastery in Rome, and there he remained as prior until a synod under Pope Gregory V, on the insistence of his metropolitan, St Willigis of Mainz, ordered him back again. He was prepared to obey; but it was agreed that he should be free to go and preach the gospel to the heathen if he found it impossible to return to Bohemia, for a powerful section of the citizens of Prague had massacred a number of his kinsmen and burnt their castles. To go amongst them against their will was only to provoke further bloodshed, and therefore the saint turned aside to visit his friend Duke Boleslaus of Poland, by whose advice he sent to Prague to inquire if the people would admit him and obey him as their bishop. They replied with threats, callously adding that they were too bad to mend their ways. Under the patronage of Duke Boleslaus, St Adalbert then directed his efforts to the conversion of pagan Prussians in Pomerania. With his two companions, Benedict and Gaudentius, he made some converts in Danzig, but also met with opposition, for they were regarded with suspicion as Polish spies and told to leave the country. But they refused to abandon their Christian mission, and very soon, on April 23, 997, St Adalbert and his brethren were done to death. Traditionally this happened not far from Königsberg, at a spot between Fischausen and Pillau, but it is more likely to have been somewhere between the Elbing canal and the Nogat river. Adalbert's body was thrown into the water and, being washed up on the Polish coast, it was eventually enshrined at Gniezno; in 1039 the relics were translated (by force) to Prague.
The importance of St Adalbert in the history of central Europe has perhaps been insufficiently appreciated. He was intimate with the Emperor Otto III, and appears to have entered into that monarch's scheme for a renovatio imperii Romanorum and the christianization and unification of the remoter parts of Europe. Adalbert sent missionaries to the Magyars and visited them himself, and was the "remote" inspiration of King St Stephen. St Bruno of Querfurt (who wrote his life) was his friend and devoted follower, as was St Astrik, the first archbishop of Hungary; and his memory was influential in Poland, where the foundation of a monastery, either at Miedrzyrzecze in Poznania or at Trzemeszno, is attributed to him. There was some cultus of him even in Kiev. The name of St Adalbert has also been associated with Czech and Polish hymnody; one thing seems certain, that he was not opposed to the use of the Slavonic liturgy in the tradition of SS. Cyril and Methodius: hostility to that was rather a product of the Gregorian reformist movement, half a century later. But above all he was a holy man and a martyr, who gave his life rather than cease to witness to Christ; and the wide extent of his cultus is the measure of his appreciation.
The sources available for the life of St Adalbert are unusually abundant and early; it must suffice here to give a reference to BHL., nn. 37-56, where the different items are carefully enumerated. There are two contemporary lives, by St Bruno of Querfurt and the Roman monk John Canaparius. The best modern biography is that of H. G. Voigt, Adalbert von Prag (1898), which includes a detailed list of sources. See also B. Bretholz, Geschichte Böhmens und Mährens... (1912); R. Hennig, "Die Missionsfahrt des hl. Adalbert ins Preussenland" in Forschungen zur Preussischen und Brandenburgischen Geschichte vol. xlvii (1935), pp. 139-148; and the Cambridge History, of Poland, vol. i (1950) pp. 66-68 and passim. But the most up-to-date account is F. Dvornik, The Making of Central and Eastern Europe (1949), pp. 97-135 and passim.
SOURCE : http://www.katolikus.hu/hun-saints/adalbert.html
Dystynktorium kanonicki Gennadij Jerszow
Canonical cross of Saint Adalbert by Giennadij Jerszow. Collegiate Capitol in Gdańsk. Silver-Gold 2011
Boemo di origine, aveva un nome slavo: Voytèch. Poi, studente a Magdeburgo, è stato cresimato dall’arcivescovo locale Adalberto, sicché ha deciso di chiamarsi come lui. A 27 anni lo troviamo già arcivescovo di Praga. E’ il secondo pastore della città, dopo il tedesco Tiethmaro, e il primo di origine slava. Purtroppo qui il cristianesimo è ancora una novità mal compresa e combattuta da molti come straniera e avversa agli antichi usi locali, che vanno dalla poligamia alla vendetta di sangue, alla durezza con gli schiavi. Adalberto vede fallire il suo sforzo, e nel 988 abbandona Praga per Roma, dove si fa benedettino. Ma per i vescovi di Germania questa è una diserzione: protestano duramente a Roma, e papa Giovanni XV rimanda Adalberto a Praga. Lui obbedisce, torna, ritenta, ed è ancora un fallimento. Non bastano la sua cultura, la sua ricca spiritualità e mitezza. Solo, poco aiutato, rinuncia un’altra volta, e nel 994 torna al suo monastero sull’Aventino. Qui viene a trovarlo Ottone III, che lo venera come un maestro e come un padre. Ma ecco dapprima una notizia orribile per Adalberto: in Boemia c’è stato un massacro di suoi congiunti. E poco dopo un’altra, allucinante: sempre per la spinta dei soliti vescovi tedeschi, papa Gregorio V gli comanda ancora una volta di tornare a Praga. Nuova obbedienza, ma ora il duca di Boemia gli proibisce di mettere piede in città, e Adalberto si trova espulso ma libero.
Non torna a Roma. Sarà missionario al Nord, tra i prussiani, che ignorano ancora del tutto il Vangelo. Il re di Polonia, Boleslao il Valoroso, lo aiuta con una scorta a penetrare in Prussia, fino a Danzica. Di là egli prosegue inerme con pochi monaci, ma il suo lavoro missionario dura appena pochi giorni: nella primavera del 997 Adalberto e i suoi compagni vengono trucidati presso la costa baltica. Il duca di Polonia riscatta la salma e la farà poi collocare a Gniezno (prima sede episcopale polacca) nel duomo costruito nell’anno 1000. Intanto nel 999 Papa Silvestro II l’ha già proclamato santo, e nello stesso anno è giunto a Gniezno in pellegrinaggio l’imperatore Ottone III. Nel 1039, poi, è Praga che accoglie per sempre nella cattedrale i resti di Adalberto, il suo primo vescovo slavo. Davanti a quei resti, dopo quasi mille anni, verrà a pregare Giovanni Paolo II, Wojtyla, il primo pontefice slavo della storia cristiana.
Autore: Domenico Agasso
Voir aussi : http://www.americancatholic.org/Features/Saints/Saint.aspx?id=1910,
http://orthodoxievco.net/ecrits/vies/synaxair/avril/adalbert.pdf
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ccmed_0007-9731_1997_num_40_159_2697