mardi 3 février 2015

Sainte CLAUDINE THÉVENET (MARIE de SAINT-IGNACE), vierge religieuse et fondatrice de la Congrégation des Religieuses de Jésus-Marie

Sainte Claudine Thévenet, vierge

Seconde d’une nombreuse fratrie, Claudine Thévenet est née en 1774 à Lyon. Sa vie a été bouleversée en 1793, en pleine Révolution française, quand elle assiste, impuissante, à l’exécution de deux de ses frères. Leurs derniers mots – "Pardonne comme nous pardonnons" - a suscité en elle une vocation : en 1816, un prêtre lui confie deux jeunes orphelines. Dès lors, les accueils se multiplient au rythme des demandes d’aide. L’organisation prend rapidement de l’ampleur. Encouragée à constituer une congrégation, elle fonde en 1818 la Congrégation Religieuse de Jésus-Marie. Également soucieuse de faire grandir ces enfants dans la foi, sa mission entre dans le cadre d’un projet éducatif et spirituel. Celui-ci séduit les classes aisées pour lesquelles Claudine et ses sœurs fondent des pensionnats. Elle se consacre à ses deux œuvres jusqu’à sa mort, en 1837.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/02/03/4285/-/sainte-claudine-thevenet-vierge

Sainte Claudine Thévenet

Fondatrice de la congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie (+ 1837)

Seconde d’une nombreuse fratrie, Claudine Thévenet est née en 1774 à Lyon. Sa vie a été bouleversée en 1793, en pleine Révolution française, quand elle assiste, impuissante, à l’exécution de deux de ses frères. Leurs derniers mots – "Pardonne comme nous pardonnons" - a suscité en elle une vocation: elle consacrera sa vie au don. 

En 1816, un prêtre lui confie deux jeunes orphelines. Dès lors, les accueils se multiplient au rythme des demandes d’aide. L’organisation prend rapidement de l’ampleur. Encouragée à constituer une congrégation par un prêtre, elle fonde en 1818 la Congrégation Religieuse de Jésus-Marie. Également soucieuse de faire grandir ces enfants dans la foi, sa mission entre dans le cadre d’un projet éducatif et spirituel. Celui-ci séduit les classes aisées pour lesquelles Claudine et ses sœurs fondent des pensionnats. Elle se consacre à ses deux œuvres jusqu’à sa mort, en 1837.

Aujourd’hui la Congrégation compte dix-huit cents religieuses de Jésus-Marie, réparties dans cent quatre-vingt maisons sur les cinq continents.

... Son principal objectif est l’éducation des enfants et des jeunes avec une préférence évidente pour les plus défavorisés. Sa pédagogie est basée sur l’amour, la bonté, l’attention à chaque personne et l’esprit de famille... Claudine avait vécu l’expérience de Dieu et s’était donnée totalement à lui. Ses dernières paroles "Que le bon Dieu est bon" montrent bien le style particulier de cette grande femme qui se laissa guider par l’Esprit Saint... (source: Histoire et fondation de la congrégation)

Claudine Thévenet a été béatifiée le 4 octobre 1981, et canonisée le 21 mars 1993.

Sur le site du Vatican: portrait - biographie

À Lyon, en 1837, sainte Claudine Thévenet (Marie de Saint-Ignace), vierge. Poussée par la charité et animée d’un grand cœur, elle fonda la Congrégation des Sœurs de Jésus et Marie, pour la formation chrétienne des jeunes, surtout des pauvres.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/555/Sainte-Claudine-Thevenet.html

Claudine Thévenet (1774-1837) 

Fondatrice de la Congrégation des Religieuses de Jésus-Marie

Deuxième d'une famille de sept enfants, CLAUDINE THÉVENET naît à Lyon le 30 mars 1774. "Glady", comme on l'appelle affectueusement, exerce très tôt une heureuse influence sur ses frères et soeurs par sa bonté, sa douceur, son oubli de soi pour faire plaisir aux autres.

Elle a quinze ans lorsqu'éclate la Révolution française. En 1793, elle vit les heures tragiques de Lyon assiégée par les forces gouvernementales, et elle assiste, impuissante et horrifiée, à l'exécution de ses deux frères tués en représailles, après la chute de la ville, en janvier 1794. Leurs dernières paroles qu'elle recueille dans son coeur et fait siennes "Glady, pardonne, comme nous pardonnons"  la marquent profondément et donnent un autre sens à sa vie. Dorénavant elle se consacrera à soulager les misères innombrables amenées par la Révolution; pour elle l'ignorance de Dieu est la cause principale de la souffrance du peuple et un grand désir s'éveille en elle de le faire connaître à tous; les enfants, les jeunes surtout attirent son zèle et elle brûle de leur faire connaître et aimer Jésus et Marie.

La rencontre d'un saint prêtre, l'abbé André Coindre, l'aidera à discerner la volonté de Dieu sur elle et sera décisive pour l'orientation de sa vie. Ayant trouvé deux petites filles abandonnées et grelottant de froid sur le parvis de l'église St-Nizier, le Père Coindre les avait conduites à Claudine qui n'avait pas hésité à s'en occuper.

La compassion et l'amour pour les enfants abandonnées est donc à l'origine de la "Providence" de St-Bruno, à Lyon (1815). Des compagnes se joignent à Claudine; on se réunit en association, l'Association du Sacré-Coeur, dont Claudine est immédiatement élue présidente. Le 31 juillet 1818, l'appel du Seigneur se fait entendre par la voix du Père Coindre: former sans hésiter une communauté. "Dieu vous a choisie", dit-il à Claudine. Et c'est la fondation de la Congrégation des Religieuses de Jésus-Marie le 6 octobre 1818, aux Pierres-Plantées sur la colline de la Croix Rousse. En 1820 la jeune Congrégation s'établira à Fourvière (en face du célèbre sanctuaire) sur un terrain acheté à la famille Jaricot. Elle recevra l'approbation canonique du diocèse du Puy en 1823 et de Lyon en 1825.

Le premier but du jeune Institut avait été de recueillir les enfants pauvres et de les garder jusqu'à leur vingtième année, leur enseignant un métier en plus des connaissances de l'école élémentaire, et leur assurant une solide formation religieuse et morale. Mais on veut faire davantage et Claudine et ses soeurs ouvrent leurs coeurs et leurs bras aux jeunes filles de la classe aisée et fondent pour elles un pensionnat. Le but apostolique de la Congrégation sera donc l'éducation chrétienne de toutes les classes sociales avec une préférence pour les enfants et les jeunes et parmi ceux-ci pour les plus pauvres.

Les deux oeuvres se développent simultanément malgré les épreuves qui accompagneront la Fondatrice durant les douze dernières années de son pèlerinage terrestre: la mort douloureusement ressentie du Père Coindre (1826) et des premières soeurs (1828); la lutte pour empêcher la fusion de sa Congrégation avec une autre; les mouvements révolutionnaires de Lyon en 1831 et 1834 avec toutes les conséquences pour les habitants de Fourvière qui se trouvaient à un point stratégique entre les deux partis antagonistes.

Le courage insigne de la Fondatrice ne se laisse jamais intimider par l'adversité; elle entreprend avec hardiesse de nouvelles constructions dont celle de la chapelle de la Maison-Mère; en même temps elle s'adonne avec le plus grand soin à la rédaction des Constitutions de sa Congrégation. Elle allait y mettre la dernière main quand la mort la frappa dans la soixante-troisième année de son âge le 3 février 1837.

"Faire tout pour plaire à Dieu" semble avoir été le fil conducteur de sa vie. Cette recherche constante de la volonté de Dieu pour "mener une vie digne du Seigneur et qui lui plaise en tout" telle est la voie qui lui a donné une vive sensibilité spirituelle pour lire les signes des temps, y discerner les desseins de Dieu sur elle pour donner une réponse pleine et entière; telle est aussi la voie qui lui a mérité de "partager le sort des saints dans la lumière" (Col 1: 10, 11)

"Voir Dieu en toutes choses et toutes choses en Dieu" c'est aussi vivre en esprit de louange. Dans un monde où l'espérance est trop souvent absente, la redécouverte de la bonté du Créateur présent dans sa création et dans les personnes, redonne sens à la vie et invite à l'action de grâces. Claudine a fait de sa vie religieuse et apostolique une "louange de gloire " au Seigneur; ses dernières paroles "Que le bon Dieu est bon" ont été une exclamation admirative de la bonté de Dieu qu'elle avait su découvrir même dans les moments les plus douloureux de sa vie.

Claudine a donné à sa Congrégation l'empreinte de sa forte personnalité. Douée d'une force d'âme peu commune, femme de tête, organisatrice parfaite, elle fut surtout une femme de coeur et elle voulut que ses filles fussent de vraies mères pour les enfants confiées à leur soin: "Il faut être les mères de ces enfants, disait-elle, oui, de vraies mères tant de l'âme que du corps". Aucune partialité, aucune préférence: "les seules que je vous permets sont pour les plus pauvres, les plus misérables, celles qui ont le plus de défauts; celles-là, oui, aimez-les beaucoup".

La solidité d'une construction se révèle à l'épreuve du temps. Cinq années à peine après la mort de la Mère, ses filles se rendaient en Inde (1842). En 1850, elles ouvraient leur première maison en Espagne et en 1855, elles s'installaient dans le Nouveau Monde, au Canada.

Cent soixante quinze ans après la fondation de la Congrégation, les Religieuses de Jésus-Marie sont aujourd'hui plus de dix-huit cents, réparties dans 180 maisons sur les cinq continents. Elles accueillent avec joie et gratitude la canonisation de l'humble et généreuse fille de France que le Seigneur a choisie pour être leur Fondatrice.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19930321_thevenet_fr.html

Sainte Claudine THÉVENET

Nom: THEVENET

Prénom: Claudine

Nom de religion: Marie de Saint-Ignace

Pays: France

Naissance: 30.03.1774  à Lyon

Mort: 03.02.1837  à Lyon

Etat: Religieuse - Fondatrice

Note: Eclairée par le Père Coindre, elle fonde au Monistrol (diocèse du Puy) en1816 une pieuse union, qui deviendra 2 ans plus tard la Congrégation de Jésus-Marie, pour l'éducation des jeunes, des plus pauvres. (25.02.1823)

Béatification: 04.10.1981  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation: 21.03.1993  à Rome  par Jean Paul II

Fête: 3 février

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1981 n.33 p.3 - n.39 - n.41 - n.42 p.3  -  1993 n.14

Réf. dans la Documentation Catholique: 1981 p.952 - 1993 p.404-406

Notice

Claudine Thévenet naît en 1774 à Lyon, la deuxième de sept enfants. Sa famille est aisée mais à partir de 1782, le commerce paternel périclite. Elle reçoit néanmoins une éducation complète. Déjà, elle a un cœur compatissant pour les pauvres. La Révolution arrive! Elle a 19 ans, quand un matin de janvier 1794, elle reconnaît ses deux frères Louis et François dans un cortège de condamnés à mort. Elle prend le risque de les accompagner jusqu'au pied de l'échafaud. Ils lui disent: "Pardonne comme nous pardonnons"; expérience pour elle, non seulement traumatisante, mais qui influence sa vocation. Désormais, face à toute misère, elle ne donnera jamais d'autre réponse que l'amour. Et cette misère est indicible à Lyon après la Révolution et les guerres napoléoniennes. En 1816, un prêtre de la paroisse, l'Abbé André Coindre lui confie deux petites orphelines qu'il vient de découvrir abandonnées et grelottantes. Elle les accueille. Puis d'autres arrivent. Pour s'en occuper, Claudine s'organise avec quelques amies. L'Abbé Coindre l'engage alors à constituer une "Pieuse Union", puis deux ans plus tard, en 1818, à en faire la Congrégation de Jésus-Marie. Claudine a alors 44 ans. Son projet de fondation lui attire des moqueries. La congrégation débute dans une grande pauvreté, mais au bout de trois mois elles sont déjà douze pour s'occuper de vingt orphelines. Remplies d'ardeur, ces jeunes femmes puisent leur énergie à la source du Cœur du Christ et du Cœur de sa Mère.

En 1823, elle fait profession sous le nom de Sœur Marie de Saint-Ignace avec quatre de ses compagnes. Son projet éducatif est basé sur la charité. Elle répète souvent à ses sœurs: "Que la charité soit la prunelle de vos yeux." Elle veut d'abord faire connaître Dieu aux enfants, car, dit-elle, "il n'est pas de plus grand malheur que de vivre et de mourir sans connaître Dieu." Mais elle veut leur donner aussi une éducation humaine pour que ces filles puissent devenir de bonnes mères de famille et elle leur apprend un métier, le tissage. En 1831 et 1834, Lyon est à nouveau secouée par la "révolte des canuts" ou "soyeux", ces ouvriers de la soie qui s'insurgent contre la misère de leur condition. La Mère garde son calme et sa charité active mais sa santé sa détériore. En 1837, elle est frappée d'hémiplégie et elle meurt dans la même année.

Aujourd'hui la Congrégation compte 2000 membres. Une sœur a déjà été béatifiée, la Canadienne Dina Bélanger  

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0225.htm

Plaque béatification et canonisation de Claudine Thévenet, Institution des Chartreux, Passage du 9 impasse des Chartreux, Lyon


Sainte Claudine Thévenet  (Mère Marie de Saint Ignace)

Fondatrice de la Congrégation des Religieuses de Jésus-Marie

Nacimiento: 30 de marzo de 1774 – Lyon, Francia

Fundación de la Congregación: 6 de octubre de 1818

Profesión Religiosa: 25 de febrero de 1823

Muerte: 3 de febrero de 1837 – Lyon, Francia

Últimas Palabras: «¡Qué bueno es Dios!»

Beatificación: 4 de octubre de 1981 – Roma, Italia

Canonización: 21 de marzo de 1993 – Roma, Italia

DIEU VOUS A CHOISIE

« Dieu vous a choisie… répondez à cet appel ! »  Ces paroles du Père Coindre à Claudine Thévenet, le 31 juillet 1818, et le OUI courageux qu’elle répondit marquent le début de l’histoire de la Congrégation des Religieuses de Jésus-Marie. Pendant toute sa vie, Claudine a été attentive aux appels de Dieu et n’eut d’autre ambition que celle de lui plaire en tout, de manifester sa bonté à tous et de les amener ainsi à une connaissance et à un amour toujours plus grand de Jésus et de Marie.

Née à Lyon d’une famille de commerçants en soierie, elle reçut une éducation soignée ; jeune fille, Glady, comme on l’appellait affectueusement, était vraiment l’ange du foyer. Les souffrances ne lui furent pas épargnées… Elle connut les horreurs de la Révolution française et vit mourir ses deux frères cruellement assassinés ; c’est dans les Cœurs de Jésus et de Marie qu’elle puisa alors la force de répondre à un appel des plus exigeants : “Pardonne, Glady, comme nous pardonnons”.

Son cœur compatissant sera touché par les misères de l’après révolution ; surtout les enfants et les jeunes abandonnés à eux-­mêmes et vivant dans l’ignorance religieuse seront l’objet de ses soins maternels. Elle répondra à l’appel de leur détresse en fondant une Providence avec la collaboration d’un groupe de jeunes femmes réunies dans l’Association du Sacré-Cœur.

A travers les paroles du Père Coindre c’est l’appel clair à la vie religieuse qu’elle avait entendu. Nuit du 5 au 6 octobre 1818 : elle quittait définitivement sa vieille mère pour se consacrer entiè­rement à l’éducation des jeunes, en particulier des plus défavorisés “Il me semblait m’être lancée dans une aventure folle qui n’avait aucune garantie de succès”. C’était le Oui de la foi.

Et l’œuvre se développa, grandit sous la direction de Claudine qui n’épargnait aucun effort pour rendre les enfants heureuses et assurer leur avenir. Sa pédagogie était toute imprégnée d’amour, de bonté, de prévoyance. Sous son impulsion et grâce à ses compa­gnes à qui elle demandait d’être énergiques et d’aimer leur devoir, les jeunes s’épanouissaient et acquéraient la force d’affronter la vie.

En répondant à l’appel de son temps, Claudine, par son action auprès des jeunes, a contribué à rendre le monde meilleur et donc plus beau. Elle a fait l’expérience de la bonté de Dieu ; elle s’y est fiée totalement et forte de cette confiance, elle s’est lancée dans une aventure qui trouve son apogée dans ses dernières paroles : “Que le Bon Dieu est Bon !”

PRIÈRE

Dieu notre Père, tu as favorisé sainte Claudine Thévenet de l’expérience intime de ta bonté miséricordieuse, e tu l’as appelée à consacrer sa vie à l’éducation des jeunes, lui donnant de puiser dans le Cœur de ton Fils un zèle ardent pour faire connaître et aimer Jésus et Marie.

Nous te prions: Fais de nous aussi les témoins de ton amour, livrés comme elle à l’action de l’Esprit, attentifs aux besoins de nos frères, surtout des plus démunis, et accorde-nous, par son intercession, à louange de ta gloire, la grâce que nous te demandons.

– Avec approbation ecclésiastique

SOURCE : http://www.genrjm.org/

Plaque Claudine Thévenet, Place de Fourvière, Lyon. Claudine Thévenet Mère Marie Saint Ignace fondatrice de la Congrégation de Jésus Marie acheta cette maison le 18 Novembre 1820 pour y installer le Berceau de sa Congrégation Elle y vécut 17 ans et mourut saintement le 3 février 1837


Saint Claudine Thévenet


Also known as

  • Mary of Saint Ignatius
  • Mary of Saint Ignatius Thevenet
  • Mother Saint Ignatius
  • Saint of Lyon

Memorial

Profile

Raised in a pious family. Two of her brothers were murdered in the excesses of the French Revolution; they went to their deaths forgiving their killers and asking Claudine to do the same. Claudine worked with working class young women around LyonFrance. In 1816, with Father André Coindre, she formed a group that would become the Religious of Jesus and Mary (Sisters of Jesus-Marie) at Lyon in 1818, a teaching order dedicated to educating poor girls. Taking the name Mary of Saint Ignatius, she served as superior of the Sisters. The Order received papal approval from Pope Blessed Pius IX on 31 December 1847, and today runs boarding schoolscolleges, and retreat houses in EuropeIndia and North America.

Born

Died

Venerated

Beatified

Canonized

Additional Information

MLA Citation

  • “Saint Claudine Thévenet“. CatholicSaints.Info. 27 July 2020. Web. 3 February 2021. <https://catholicsaints.info/saint-claudine-thevenet/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-claudine-thevenet/

St. Claudine Thevenet’ Mother Foundress of the CONGREGATION OF JESUS & MARY :

Claudine Thevenet was a woman called by God to form the Congregation of the Religious of Jesus & Mary. Her work was born out of a heart crushed by the pain of personal tragedy. During the French revolution, two of her brothers were shot in her presence. For nineteen-year old Claudine, this was a turning point in her life.

God works in wondrous ways to realise his plans. Led by the spirit of God, Claudine opened her doors to welcome orphans. Later, her response to God's call took shape in a total commitment of herself. As a result, a religious family was born.

Later on, some of them would make an arduous journey from France to India to undertake the task of educating the girls from 1842.

Claudine's ideal was to make God known and loved by means of Christian education in all social milieus. This ideal remains the aim of the congregation whose preference, inherited from the Foundress, is for the young and among these the poor.

What kind of women did she wish to form in her work with the young? :

·        Women who have faith in God, in themselves and in others, who would live their lives in the light of Faith,

·        Women capable of being good wives and mothers and creating happy homes,

·        Women whose very presence anywhere would exude goodness and touch other lives, and,

·        Women capable of earning a living by their honest work.

What did she desire of her Religious and their lay collaborators? :

·        To be a living witness in their own lives... of the values they teach,

·        To be completely given to the young and to be real mothers to them,

·        To have foresight and thoroughness in preparing and carrying out their duties,

·        To be impartial,

·        To have simplicity in doing things to please God,

·        To be courteous, but without any affectation in their manner, tone of voice, deportment and behavior, and,

·        To be clean and orderly in their work and in their personal appearance, but without pretence.

What was her pedagogy? It was a system :

·        of prevention that foresees and forestalls faults; giving guidance at the opportune time... there is greater delicacy of love implied in removing obstacles than merely healing wounds,

·        of attention to the individual, stressing the dignity of each person,

·        of participation and collaboration because love cannot develop except in a united school community,

·        of giving a practical formation and enabling the young, while living with the present, to prepare for the future,

·        of social formation... the ability to take their place in society with confidence,

·        a pedagogy based on simplicity and a family spirit, and ,

·        A stimulating pedagogy giving each one the taste for going beyond the self; for making a reality of the dream which God has for each of his children.

Hers was a pedagogy of love... a love that she drew from the heart of Jesus pierced on the cross for the salvation of all men. Different social structures and environment require new forms of presence and make new demands on our creativity, but today, as in the time of Claudine Thevenet, the work of education in love remains the best reform we can offer. The finest methods affect nothing without love.

SOURCE : http://www.cjmdelhi.com/Mother_Foundress.aspx


So who was St Claudine?

30 March 1774

Born into a family of silk merchants in Lyon France. Glady, as she was known received a good education and was as a young girl the angel of her home.

She experienced the horrors of the French Revolution and saw the execution of her two brothers. She drew strength from the hearts of Jesus and Mary and forgave the executioners.

Her sympathetic heart was touched by the miseries of the aftermath of the Revolution. The objects of her care above all were children and young people who had been abandoned and did not know the love of God.

She responded to the call of God to join religious life. In

October 1818 she left home and dedicated herself to the young and in particular to those who were in the greatest need.

The work grew and developed under the direction of Claudine who spared nothing in order to make the children happy.

Under her care the children and young people developed fully and acquired the skills needed in order to face life.

In responding to her call Claudine, through her work with these children contributed to the task of making the world a better and therefore more beautiful place.

Claudine died 3 February 1837 aged 63.

Claudine was beatified 4 October 1981 and canonised

21 March 1993.

SOURCE : http://www.stclaudine.school.nz/

Religious of Jesus Mary

The Congregation of the Religious of Jesus Mary was founded at LyonsFrance, in October, 1818, by Claudine Thevenet, in religion, Mother St. Ignatius. The constitutions were approved by Pius IX, 31 December, 1847. The object of this congregation is to give to young ladies a Christian education conformable to their social position; For this purpose the religious have boarding-schools and academies, and, in large cities, residences for ladies of the literary profession. Their establishments of various kinds are numerous: in France, before the expulsion of 1901, they were at Lyons, the birthplace of the congregation, at Le Puy, Rodes, and Remiremont. Owing to the religious persecution, the mother-house was transferred to Rome in September, 1901. Besides the mother-house on the Via Flaminia, the religious have opened a college, the Stella Viae, to give to young ladies the means of culture which a residence in Rome and the study of the fine arts, modern languages, European literature, and history afford. The Stella Viae is situated on the Via Nomentana, near the Porta Pia. In 1842 Lyons sent a colony to India, where twelve houses now exist. The most important of these are at Bombay, Poonah, LahoreSimla, and Agra. In 1850 the first house in Spain was founded at Tarragona; then followed other foundations, ValenciaBarcelonaOrihuela, S. Gervas, Alicante, and Murcia. In 1902 Spain sent a colony to found houses in the city of Mexico and at MéridaYucatán.

The first house of the congregation in America was founded at St. Joseph, Levis, Canada, in 1858. In 1876 Sillery (Quebec) became the provincial house of America. Canada has four other houses, at St-Gervais, St-Michel, Trois-Pistoles, and Beauceville. In 1876 several sisters left Sillery to open houses in the Unites States. The first foundation was that at Fall RiverMassachusetts, where the sisters now conduct a boarding-school and a parochial school attended by twelve hundred children. The house at ManchesterNew Hampshire, was founded in 1881; then, at Woonsocket, R.I., a boarding-school and two parochial schools, attended by fourteen hundred children. At Providence, R.I., the religious have a convent and two parochial schools. In 1902 several nuns left the mother-house in Rome, to found an establishment in New York. The religious of Jesus Mary now possess a house on Fourteenth Street and an academy at Kingsbridge. They also have the supervision of a day-school for poor Italian children. The establishment on Fourteenth Street, called "Our Lady of Peace", is a residence for ladies in the literary profession.

Ste. Euphemie, Mother. "Religious of Jesus Mary." The Catholic Encyclopedia. Vol. 8. New York: Robert Appleton Company, 1910. 3 Feb. 2021 <http://www.newadvent.org/cathen/08385a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Lucy Pinto.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/08385a.htm

Santa Maria di Sant'Ignazio (Claudina Thevenet) Religiosa

3 febbraio

Lione, 30 marzo 1774 - Lione, 3 febbraio 1837

Nasce a Lione il 30 marzo 1774: sino ai 15 anni Claudina Thevenet studia nell'Abbazia di Saint-Pierre-les-Nonnais. Una adolescenza, la sua, trascorsa nel periodo del terrore della Rivoluzione francese che le costa la perdita di due fratelli. Lei assiste all'esecuzione ma, sull'esempio dei due uomini che perdonano gli aguzzini, decide di operare per il bene dei poveri e degli orfani. Nel 1816 collabora alla creazione dell'Istituto della Pia unione del Sacro Cuore di Gesù; quindi, nel 1818 fonda la Congregazione delle Religiose di Gesù e Maria, dedita all'educazione delle ragazze. Nella zona di Lione apre un educandato per giovani di buona famiglia e per orfanelle. Nel 1835 la sua salute peggiora ma Claudina non rinuncia agli impegni. Due anni più tardi, il 3 febbraio, muore a Lione. Madre Maria Teresa di Sant'Ignazio (nome che prese nella sua professione religiosa) è stata beatificata da Giovanni Paolo II il 4 ottobre 1981 e canonizzata il 21 marzo 1993. (Avvenire)

Martirologio Romano: A Lione in Francia, santa Maria di Sant’Ignazio (Claudina) Thévenet, vergine, che mossa da carità e da forza d’animo fondò la Congregazione delle Suore dei Sacri Cuori di Gesù e Maria per la formazione cristiana delle giovani, soprattutto povere.

Nacque a Lione il 30 marzo 1774; da fanciulla fino ai 15 anni visse nell’abbazia di Sain-Pierre-les-Nonnains per ricevere un’adeguata educazione; la sua adolescenza si svolse nel terribile periodo del Terrore in piena Rivoluzione Francese che vide anche la morte di due suoi fratelli barbaramente uccisi il 5 gennaio 1794, vittime delle cosiddette “stragi di Lione”.

Claudina fu spettatrice terrorizzata della loro esecuzione e da ciò riportò per tutta la vita un continuo tremolìo del capo e un respiro affannoso come da ansia. Seguendo l’esempio dei fratelli che in punto di morte perdonavano i loro carnefici, anche Claudina perdonò, passando ad operare e far del bene verso i poveri e gli orfani, dapprima isolatamente e in seguito con l’aiuto di altre giovani della parrocchia, diretta dal padre Andrea Coindre.

Nel 1816 collaborò al sorgere dell’istituzione della Pia Unione del S. Cuore di Gesù, che raccolse intorno a sé altre sette compagne; due anni dopo nel 1818, lasciò la casa paterna per fondare la Congregazione delle Religiose di Gesù e Maria, con il compito dell'educazione religiosa e civile delle ragazze.

Aprì a Fourvière un educandato per giovani di buona famiglia ed una per orfanelle e povere a cui dare un’educazione, indirizzandole anche al mestiere di filandaie, per poter dar loro un futuro di lavoro nei setifici di Lione. Nel 1835 la sua salute cominciò ad andar male, ma lei non si risparmiò nella conduzione degli istituti e nella guida delle consorelle, finché aggravatosi le sue condizioni, morì santamente il 3 febbraio 1837 a Lione.

Madre Maria di S. Ignazio (nome che prese nella sua professione religiosa) è stata beatificata da papa Giovanni Paolo II il 4 ottobre 1981 e canonizzata dallo stesso pontefice il 21 marzo 1993.

Autore: Antonio Borrelli

SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/90731.html

Claudine Thévenet (1774-1837) 

vergine, Fondatrice della Congregazione delle Religiose di Gesù-Maria 

Seconda di una famiglia di sette figli, CLAUDINE THÉVENET nasce a Lione il 30 marzo 1774. " Glady ", come viene chiamata affettuosamente, esercita molto presto una felice influenza sui suoi fratelli e sorelle con la bontà, con la dolcezza, con la dimenticanza di sé per fare piacere agli altri.

Quando scoppia la Rivoluzione francese ella ha quindici anni. Nel 1793, ella vive le tragiche ore di Lione assediata dalle forze governative ed assiste, impotente ed inorridita, all'esecuzione dei suoi due fratelli uccisi per rappresaglia, dopo la caduta della città, nel gennaio 1794. Le loro ultime parole, che ella raccoglie nel suo cuore e fa sue " Glady, perdona, come noi perdoniamo " la segnano profondamente e danno un altro senso alla sua vita. Da allora in poi ella si consacra a portare soccorso alle innumerevoli miserie provocate dalla Rivoluzione; per lei l'ignoranza di Dio è la causa principale della sofferenza del popolo e si desta in lei il grande desiderio di farlo conoscere a tutti; le bambine, le giovani soprattutto attirano il suo zelo ed ella desidera ardentemente far loro conoscere ed amare Gesù e Maria.

L'incontro con un santo prete, l'abbé André Coindre, l'aiuterà a discernere la volontà di Dio su di Lei e sarà decisivo per l'orientamento della sua vita. Avendo trovato due bambinette abbandonate e tremanti per il freddo sul pavimento della Chiesa St-Nizier, il Padre Coindre le aveva condotte da Claudine, che non aveva esitato ad occuparsene.

La compassione e l'amore per le bambine abbandonate è dunque all'origine della " Providence " di St-Bruno, a Lione (1815). Alcune compagne si uniscono a Claudine; costituiscono un'associazione, l'" Association du Sacrè-Cceur " di cui Claudine viene immediatamente eletta presidente. Il 31 luglio 1818, la chiamata del Signore si fa sentire mediante la voce di Padre Coindre: formare senza esitazioni una comunità. " Dio vi ha scelto ", egli dice a Claudine. E il 6 ottobre 1818, a Pierres-Plantées sulla collina della Croce Rossa avviene la fondazione della Congregazione delle Religiose di Gesù-Maria. Nel 1820 la giovane Congregazione si stabilirà a Fourvière (di fronte al celebre Santuario) su un terreno comperato dalla famiglia Jaricot. Essa riceverà l'approvazione canonica delle diocesi di Puy nel 1823 e di Lione nel 1825.

Il primo scopo del giovane Istituto era stato di raccogliere le bambine povere e di aver cura di loro fino all'età di 20 anni, insegnando loro, oltre le conoscenze della scuola elementare, un mestiere, ed assicurando pure una solida formazione religiosa e morale. Ma volendo fare di più, Claudina e le sue Suore aprono i loro cuori e le loro braccia alle giovani della classe agiata e fondano per queste un pensionato. Lo scopo apostolico della Congregazione sarà dunque l'educazione cristiana di tutte le classi sociali con una preferenza per le bambine e le giovani e, fra queste, per le più povere.

Le due opere si sviluppano simultaneamente malgrado le prove, che accompagnano la Fondatrice durante gli ultimi 12 anni del suo pellegrinaggio terreno: la morte dolorosamente avvertita di Padre Coindre (1826) e delle prime Suore (1828); la lotta per impedire la fusione della sua Congregazione con un'altra; i moti rivoluzionari di Lione nel 1831 e nel 1834 con tutte le conseguenze per gli abitanti di Fourvière, che si trovavano in un punto strategico tra le due parti antagoniste.

Il coraggio distinto della Fondatrice non si lascia mai intimidire dalle avversità; ella arditamente intraprende nuove costruzioni, tra cui quella della Cappella della Casa Madre; al tempo stesso ella si dedica con grandissima cura alla redazione delle Costituzioni della sua Congregazione. Ne stava redigendo l'ultima stesura, quando la morte la colpì: era il 3 febbraio 1837, nel 63 anno di età.

" Fare tutto per piacere Dio " sembra essere stato il filo conduttore della sua vita. Questa costante ricerca della volontà di Dio per " condurre una vita degna del Signore e che gli piaccia in tutto " tale è la via, che le ha dato una viva sensibilità spirituale per leggere i segni dei tempi e discernervi i disegni di Dio su di lei, per dare una risposta piena e integrale; tale è anche la via che le meritò di " condividere la sorte dei santi nella luce " (Col 1, 10-11).

Il " vedere Dio in tutte le cose e tutte le cose in Dio " è anche il vivere con spirito di lode. Nel mondo in cui la speranza è troppo frequentemente assente, la riscoperta della bontà del Creatore presente nella creazione e nelle persone, ridà senso alla vita ed invita all'azione di grazie. Claudine ha fatto della sua vita religiosa ed apostolica una " lode di gloria " al Signore; le sue ultime parole " Come è buono il buon Dio " sono state un'esclamazione di meraviglia per la bontà di Dio, che ella aveva saputo scoprire anche nei momenti più dolorosi della sua vita.

Claudine ha dato alla sua Congregazione l'impronta della sua forte personalità. Dotata di una forza d'animo fuori del comune, donna razionale, organizzatrice perfetta, ella fu soprattutto una donna amorosa e volle che le sue figlie fossero vere madri per le bambine affidate alle loro cure: " Bisogna essere le madri di queste bambine, diceva, sì, vere madri sia dell'anima che del corpo ". Nessuna parzialità, nessuna preferenza: " le uniche (preferenze) che vi permetto sono per le più povere, le più miserabili, quelle che hanno i maggiori difetti, quelle, sì, amatele molto ".

La solidità di una costruzione si manifesta con la prova del tempo. Appena cinque anni dopo la morte della Madre, le sue figlie si recarono in India (1842), aprirono la loro prima casa in Spagna e, nel 1855, si insediarono nel Nuovo Mondo, in Canada.

Centosettantacinque anni dopo la fondazione della Congregazione, le Religiose di Gesù-Maria sono oggi più di milleottocento, distribuite in 180 case nei 5 continenti. Esse accolgono con gioia e gratitudine la canonizzazione dell'umile e generosa figlia di Francia, che il Signore ha scelto per essere la loro Fondatrice.

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19930321_thevenet_it.html

Voir aussi http://www.clairval.com/lettres/en/99/zb70499141298.htm