Bienheureux Anselme Polanco, évêque et Philippe Ripoll, prêtre, martyrs
Anselme Polanco Fontecha, évêque de Teruel, et son vicaire général Philippe Ripoll, qui dans la persécution religieuse au cours de la guerre civile espagnole, méprisèrent les flatteries et les menaces et ne fléchirent en rien de leur fidélité à l’Église, furent massacrés en 1936 à Pont de Molins, près de Gérone.
Bienheureux Anselme Polanco et Philippe Ripoll
Martyrs espagnols (+ 1936)
Anselmo Polanco Fontecha, prêtre de l'ordre de Saint-Augustin, évêque de Teruel en Espagne, martyr avec son vicaire général Felipe Ripoll Morata.
Béatifiés avec un groupe des 45 martyrs espagnols le 1er octobre 1995 à Rome par Jean-Paul II. Homélie - en italien.
À Pont de Molins près de Girone en Espagne, l’an 1936, les bienheureux martyrs, Anselme Polanco, évêque de Teruel, et Philippe Ripoll, prêtre, qui dans la persécution religieuse au cours de la guerre civile espagnole, méprisèrent les flatteries et les menaces et ne fléchirent en rien de leur fidélité à l’Église, jusqu’à la mort.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11430/Bienheureux-Anselme-Polanco-et-Philippe-Ripoll.html
Bust of the Father Anselmo Polanco in Buenavista de
Valdavia (Palencia, Castile and León).
Busto del Padre Anselmo Polanco en Buenavista de
Valdavia (Palencia, Castilla y León).
Anselmo Polanco Fontecha, de l'Ordre de Saint-Augustin, évêque de Teruel
Né le 16/04/1881, à Buenavista de Valdavia (Palencia),
diocèse de Palencia
Martyrisé le 07/02/1939 à Pont de Molins (Girona),
diocèse de Gerona, dans l’actuel diocèse de Girona
Date de béatification : 01/10/1995
Lieu de sépulture : Teruel, Cathédrale, autel majeur,
diocèse de Teruel et Albarracín
Fête : 7 février
SOURCE : http://hermas.over-blog.org/article-liste-des-saints-et-bienheureux-martyrs-espagnols-99596403.html
Bienheureux Anselme POLANCO FONTECHA
Nom: POLANCO FONTECHA
Prénom: Anselme (Anselmo)
Nom de religion: Anselme (Anselmo)
Pays: Espagne
Naissance: 16.04.1881 à Buenavista de Valdavia
Mort: 07.02.1939 à Teruel (Aragon)
Etat: Evêque - Augustin - Martyr du Groupe des 45 martyrs d'Espagne (1936-1939) 2
Note: 1896 Ordre de Saint-Augustin à Valladolid. 1922
Prieur. 1932 Sup. prov. 1935 évêque de Teruel. Martyr avec son vicaire
général Felipe
Ripoll Morata 2 .
Béatification: 01.10.1995 à Rome par Jean
Paul II
Canonisation:
Fête: 7 février
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1995 n.40 p.3-4
Réf. dans la Documentation Catholique: 1995 n.19
p.923-926
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0367.htm
Le bienheureux Anselmo Polanco Fontecha, religieux
augustin et martyr, fils de modestes fermiers, est né à Buenavista de
Valdavia, Palencia (Espagne) le 16 avril 1881.
En 1896, âgé de 15 ans, il rejoignit l’Ordre de Saint-Augustin,
à Valladolid ; puis, en 1922 il devînt le Prieur de cette même Communauté,
fonction qu’il occupa jusqu’à ce qu’il soit envoyé aux Philippines comme
conseiller provincial. Dix années plus tard, en 1932, il en devînt le Supérieur
provincial et se rend en Chine, aux États-Unis, en Colombie et au Pérou, avant
de venir, en 1935, évêque de Teruel-Al-barracín — ville qui fut
l’objet de violents combats pendant la guerre civile — et
administrateur aposto-lique d’Albarracin.
Il désigne le Bienheureux Felipe Ripoll
Morata — né à Teruel, en Espagne, le 14 septembre 1878 dans une
pauvre mais pieuse famille —, un prêtre d’une gran-de foi et humble, comme
vicaire général et qui de-viendra à son tour évêque Polanco, avant d’être
lui-même assassiné par les milices républicaines.
Lorsque Teruel est pris par l’armée républicaine en
1938, l’évêque Polanco fait confiance en son peuple, gagnant son estime. Il
refuse de rayer sa signature de la lettre collective des Évêques espagnols
dénonçant les persécutions contre l’Église.
Malgré le danger, Mgr Polanco, voulut demeurer aux
côtés de son troupeau.
Frère Ripoll se joint à lui et ils sont emprisonnés
pendant 13 mois. À la fin de la guerre (1939) ils sont utilisés comme boucliers
par une bande de soldats et exécutés dans une gorge près de Gerona. Leurs
restes sont conservés dans la cathédrale de Teruel.
Ils furent tout deux béatifiés le 1er octobre
1995 par Jean-Paul II à Rome.
SOURCE : http://nova.evangelisation.free.fr/anselmo_polanco_fontecha_fr.htm
Felipe Ripoll Morata, Vicaire général du diocèse de Teruel, assassiné avec Mgr Polanco Fonsecha
Né le 14/09/1878, à Teruel, diocèse
de de Teruel y Albarracín
Martyrisé le 07/02/1939 à Pont de
Molins (Girona), diocèse de Gerona, dans l’actuel diocèse de Girona
Date de béatification : 01/10/1995
Lieu de sépulture : Teruel,
Cathédrale, diocèse de Teruel y Albarracín
Fête : 7 février
SOURCE : http://hermas.over-blog.org/article-liste-des-saints-et-bienheureux-martyrs-espagnols-99596403.html
Placa en honor a Anselmo Polanco y Felipe Ripoll,
asesinados por el bando republicano durante la Guerra Civil Española.
Tomba dove riposano i resti del vescovo Anselmo
Polanco e del vicario generale Felipe Ripoll Morata nella cattedrale di Teruel.
HOLOCAUSTE
CATHOLIQUE
C'est le titre d'un ouvrage qui vient de paraître sur
les persécutions religieuses durant la guerre civile espagnole, alors que
l'Eglise ibérique s'apprête à en béatifier 522, dimanche, à Tarragone.
Interviewe de l'auteur, Santiago Mata. Traduction de Carlota (12/10/2013)
De Santiago Mata – 646 pages – 23 euros
SOURCE : http://benoit-et-moi.fr/2013-III/actualites/holocauste-catholique.html
Bl. Anselmo Polanco and Felipe Ripoll Morata
Roman Martyrology: In Pont de Molins village in
the province of Girona, in Spain, blessed martyrs Anselmo Polanco, Bishop of
Teruel, and Felipe Ripoll , priest, who, despite threats and promises ,
maintained their fidelity to the Church (1939).
Beatification date: October 1, 1995 by Pope
John Paul II
SHORT BIOGRAPHY
Anselmo was born on April 16, 1881 at Buenavista de
Valdavia, Palencia, Spain. Son of a farmer. Joined the Augustinian Order at
Valladolid, Spain in 1896 at age 15. Studied at the monastery of Santa Maria of
La Vid. Ordained in 1904. Taught theology in seminary. Prior in 1922.
Provincial councilor of his Order in the Philippines, responsible for
missionary efforts. Provincial-superior of his Order in 1932.
Travelled to China, Colombia, Peru and the United States. Bishop of Teruel and Apostolic Administrator of Albarracin in 1935. Known for the depth of his prayer life. When the Republican Army overran Teruel in 1938, Bishop Polanco stayed with his flock, and refused to cooperate with anything he saw as being against Church interests. Imprisoned for thirteen months. Used as human shield by soldiers. Martyred in the persecutions of the Spanish Civil War.
Felipe was born on September 14, 1878 in Teruel,
Spain to a poor but devout family. Priest in the diocese of Teruel, Spain.
Professor and spiritual director at the diocesan seminary, and later served as
rector. When the Republican Army overran Teruel in 1938, Father Felipe stayed
with his people, kept faith with his bishop, and refused to cooperate with
anything he saw as being against Church interests. Imprisoned for thirteen
months. Used as human shield by soldiers. Martyred in the persecutions of the
Spanish Civil War.
They were shot on February 7 , 1939 at “Can Tretze” of
Pont de Molins, Gerona, Spain and interred in the cathedral in Teruel, Spain.
SOURCE : http://catholic.net/op/articles/2124/bl-anselmo-polanco-and-felipe-ripoll-morata.html
The statue of Blessed Anselmo Polanco Fontecha in the Iglesia de los Filipinos, Valladolid, Spain
Blessed Anselmo Polanco
Also
known as
- Anselmo
Polanco Fontecha
- Anselmo
Polanco y Fontecha
Profile
Son of a farmer. Joined the Augustinian Order at Valladolid, Spain in 1896 at age 15. Studied at the monastery of Santa Maria of La
Vid. Ordained in 1904. Taught theology in seminary. Prior in 1922. Provincial councilor of his Order in
the Philippines, responsible for missionary efforts. Provincial-superior
of his Order in 1932. Travelled to China, Colombia, Peru and the United States. Bishop of Teruel and Apostolic Administrator of Albarracin
in 1935. Known for the depth of his prayer life. When the Republican Army overran
Teruel in 1938, Bishop Polanco stayed with his flock, and refused to cooperate with anything he saw as
being against Church interests. Imprisoned for thirteen months. Used as
human shield by soldiers. Martyred in
the persecutions of
the Spanish Civil War.
Born
- shot on 7 February 1939 at “Can Tretze” of Pont de Molins, Gerona, Spain
- interred in the cathedral in Teruel, Spain
- 2 July 1994 by Pope John Paul II (decree of martyrdom)
Additional Information
- books
- Book of Saints, by the Monks of Ramsgate
- Our Sunday Visitor’s
Encyclopedia of Saints
- other
sites in english
- sitios
en español
- Martirologio Romano, 2001 edición
- fonti
in italiano
MLA Citation
- “Blessed Anselmo
Polanco“. CatholicSaints.Info. 10 November 2019. Web. 2
February 2021.
<https://catholicsaints.info/blessed-anselmo-polanco/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-anselmo-polanco/
Blessed Anselm Polanco, bishop and martyr
February 7
Anselm was born in Buenavista de Valdavia (Palencia), Spain, on April 16, 1881. He joined the Augustinians at Valladolid, professing vows in 1897. He was ordained priest in 1904 and served as a teacher of theology and formator of young religious. In 1922 he was named Prior at Valladolid and in 1932 was elected Provincial of the Province of the Most Holy Name of Jesus of the Philippines. While Provincial he was named bishop of Teruel, Spain, in 1935. The following year civil war broke out in the country and the small city of Teruel became one of the sites of greatest struggle. Bishop Anselm was determined not to abandon his people, but rather to remain with them to offer comfort and guidance. On January 8, 1938, clothed in his Augustinian habit and accompanied by a group of priests of his diocese, he was taken prisoner by the occupying forces. He resisted firmly all attempts to have him retract his signature from a letter of the bishops of Spain denouncing before the world, the persecution being inflicted upon the Church in Spain. Together with his Vicar General, Fr. Felipe Ripoll, Bishop Anselm was imprisoned for 13 months. Several days before the end of the war, on February 7, 1939, he was shot at Pont de Molins (Gerona), near the French border. He was beatified by John Paul II on October 1, 1995.
In his life as an Augustinian, Anselm was known as a man of kindly spirit, and a great promoter of unity and harmony - characteristics that served him well also in his brief ministry as bishop. On assuming responsibility for the diocese of Teruel he said, "I have come to give my life for my sheep", and on his episcopal coat of arms placed the words, "I will sacrifice and offer myself for your souls."
SOURCE : http://augustinians.net/index.php?page=polanco_en
Blessed Anselm Polanco
February 7
Anselm Polanco (1881-1939) was martyred during the Spanish Civil War.
He was born April 16, 1881 in Buenavista de Valdavia, Palencia, Spain. He joined the Augustinian Order as a young man. He studied in Germany, then returned to Spain to teach at Valladolid and La Vid.
He was named Prior Provincial in 1932. He gave particular importance to visitation of all the Augustinians in his Province. This required difficult journies to China, the Philippines, the United States, Peru and Colombia, since many of the Spanish Augustinians were engaged in missionary activity. On his visits, he encouraged his brothers in their work of of evangelization and urged them to live a religious life faithful to the ideals of Saint Augustine.
In 1935 Anselm was named Bishop of the Diocese of Teruel and Albarracin. When Civil War broke out in Spain, in 1936, Anselm voluntarily remained in his Diocese, in spite of the strong anti-Catholic persecutions brought by the war. In deciding to remain with his people, he followed the same advice that Saint Augustine himself had given to Bishop Honoratus centuries earlier:
“When all are threatened by the same danger, that is, Bishops, clergy and laity, those who need the others must not be abandoned by those of whom they have need.”
When all are threatened by the same danger, that is,
Bishops, clergy and laity, those who need the others must not be abandoned by
those of whom they have need. --Possidius, Life of Augustine 30,
11
In 1938, Anselm was captured by anti-Catholic forces and thrown into prison at Pont de Molins. While in prison, he organized an intense life of prayer along with the other prisoners. On February 7, 1939, just a few days before the end of Spain’s Civil War, he was taken outside the prison and was executed by a firing squad a short distance from the Spanish-French border. The Vicar General of his Diocese, Philip Ripoli, was killed at the same time.
Anselm’s mortal remains are at the Cathedral of Teruel.
The martyrdom of Anselm and Philip gave strong witness to their faith in Jesus Christ and their faithfulness to his Church.
Anselm was beatified October 1, 1995 by Pope John Paul II.
See also Augustinian Martyrs of Spain.
SOURCE : http://midwestaugustinians.org/bl-anselm-polanco/
Blessed Anselm Polanco
The evocation of the life and martyrdom of Blessed Anselm Polanco, as the supreme act of love, still speaks to people today, reminding them that the Christian must be ready to confess Christ before all, and to follow Christ on the way of the cross.
Anselm Polanco was born in Buenavista de Valdavia, Palencia
Spain, on 16 April 1881. After his entry into the Order of Saint Augustine in
the Province of the Philipppines (Spain), he professed vows in the monastery of
Valladolid in 1897. Here he pursued his philosophical studies and then studied
theology at Santa Maria de la Vid Monastery where he was ordained a priest in
December 1904. Afterward he studied in Germany, and then returned to Spain to
teach in Valladolid and La Vid. He was engaged in formation for some time and,
from 1923 to 1929 was prior of the community at Valladolid. In 1929 he went to
the Philippines as provincial councilor. Three years later, in 1932, he was
named Prior Provincial of the Province of the Holy Name of Jesus of the
Philippines (Spain).
As prior provincial he was assiduous in carrying out the visitation of his brothers, giving careful attention to the different countries where his province was represented. This meant traveling to China, the Philippines, the United States, Columbia, and Peru, bringing to every one a word of encouragement in their work of evangelization, and a fraternal exhortation to live a genuine Augustinian religious life.
In 1935 Father Anselm Polanco was appointed bishop of Teruel, Spain, at a extraordinarily difficult time. Civil war broke out in Spain and the city of Teruel, where he resided, immediately became one of the points of cruel and bloody conflict. The city was on the very battle line and was besieged. In this dramatic situation the bishop, followed by his vicar, resolved to remain at his post and to share the fate of the rest of the population, despite the fact that they could have gone to safety as many advised them to do.
Inspired by the logic of the faith and a profound pastoral sense, Bishop Polanco put into practice the advice of Augustine to Bishop Honoratus: “When all are threatened by the same danger, that is, bishops, clergy, and laity, those who need the others must not be abandoned by those of whom they have need” (Possidius, Life of Augustine 30,11).
When the city fell into the hands of the besieging troops, the bishop was arrested, and in this state he suffered great pressure, especially that he should withdraw his signature from a joint pastoral letter of the Spanish bishops, in which the religious persecution suffered by the Church was denounced before the world public opinion. Bishop Polanco refused to withdraw his signature, in spite of threats, as well a promises, from the politicians. According to some witnesses, they even offered to support him for the office of archbishop of Barcelona. He knew very well that resistance put his life at risk. However, he endured the danger out of fidelity to ecclesial communion with his brother bishops and out of obedience to the pope, the only one from whom he could accept another appointment in the Church.
He quietly endured the prison, where he was confined for over a year, accepting it as God’s will. In this time of trial he was able to organize with the other detainees an intense life of prayer, based on the practices of piety and meditation. Only rarely was he permitted to celebrate the Eucharist.
Bishop Polanco and father Felipe Ripoll, the vicar general of the diocese of Teruel, were assassinated on 7 February 1939, shortly before the war ended, and so they are counted among the last victims of this Spanish civil strife.
Bishop Polanco was man of deep faith, sincere piety, and constant prayer, to the point of being considered a saint even before his martyrdom. His dedication to God and to his sisters and brothers was exactly the best spiritual preparation for his martyrdom.
Accordingly, he is regarded as a model, through the different stages of his life, for his wholehearted commitment, his availability, his uncompromising dedication, and his service first of all to his religious brothers, and then to the faithful of his diocese.
Pope John Paul II beatified Bishop Polanco at St. Peter’s in Rome on 1 October 1995.
The Augustinian family celebrates his feast on 7 February.
Rotelle, John, Book of Augustinian Saints, Augustinian Press 2000
Blessed Anselm Polanco by Dante Ricci
SOURCE : http://osa-west.org/blessedanselmpolanco.html
Blessed Felipe Ripoll Morata
Also
known as
- Filippo
Ripoll
Profile
Born to a poor but devout family. Priest in the diocese of Teruel, Spain. Professor and spiritual director at
the diocesan seminary, and later served as rector. When the Republican Army overran Teruel in 1938, Father Felipe stayed with his people, kept faith
with his bishop, and refused to cooperate with anything he saw
as being against Church interests. Imprisoned for thirteen months. Used as
human shield by soldiers. Martyred in
the persecutions of
the Spanish Civil War.
Born
- 14
September 1878 in
Teruel, Spain
- shot on 7 February 1939 at “Can Tretze” of Pont de Molins, Gerona, Spain
- interred in the cathedral in Teruel, Spain
- 2 July 1994 by Pope John Paul II (decree of martyrdom)
Additional Information
- books
- Book of Saints, by the Monks of Ramsgate
- Our Sunday Visitor’s
Encyclopedia of Saints
- other
sites in english
- sitios
en español
- Martirologio Romano, 2001 edición
- fonti
in italiano
- Martirologio Romano, 2005 edition
- Santi e
Beati
MLA Citation
- “Blessed Felipe Ripoll
Morata“. CatholicSaints.Info. 6 February 2017. Web. 2
February 2021.
<https://catholicsaints.info/blessed-felipe-ripoll-morata/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-felipe-ripoll-morata/
RIPOLL MORATA, FELIPE, BL.
Priest, martyr of the Spanish
civil war; b. Sept. 14, 1878, Teruel, Spain; d. Feb. 7, 1939, "Can
Tretze" of Pont de Molins (near Gerona), Spain. Felipe, son of a poor
family, was educated and ordained a priest for the diocese of his birth. He
then served consecutively as professor, spiritual director, and rector of the
seminary. Upon the elevation of Anselmo polanco to bishop of Teruel (1935),
Father Ripoll was appointed his vicar general. The following year the Spanish
Church experienced its most severe persecution. Undaunted, the bishop of Teruel
and Father Ripoll remained with their flock. In 1938 Bishop Polanco was
arrested for refusing to withdraw his name from a document signed by his
brother Spanish bishops that condemned the persecution of the Church by the
Republican Army. Father Ripoll joined him in jail for thirteen months, until
the Republican forces were in retreat. The two were taken as hostages and shot
in a gorge near Gerona. Fr. Ripoll's body rests in the cathedral of Teruel
together with those of his bishop. They were beatified by John
Paul II, Oct. 1, 1995.
Feast: Feb. 7.
Bibliography: Vincente Cárcel Ortí, Martires españoles del siglo XX (Madrid 1995). J. Pérez de Urbel, Catholic Martyrs of the Spanish Civil War, 1936–1939, tr. M. F. Ingrams (Kansas City, Mo.1993). L'Osservatore Romano, English ed. 40 (1995): 1–3.
[K. I. Rabenstein]
New Catholic Encyclopedia
Beato Anselmo Polanco Fontecha Vescovo e martire
>>>
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Buenavista de Valdavia, Spagna, 1881 - Pont de Molins,
Spagna, 7 febbraio 1939
Nacque nel 1881 a BuenaVista de Valdavia (Palencia-
Spagna). A 15 anni entrò nell'Ordine agostiniano nel convento di Valadolid,
dove nel 1897 emise i primi voti, poi passò a quello di La Vid (Burgos), dove
completò gli studi e celebrò la prima Messa nel 1904. Negli anni 1922-1932 fu
nominato priore e provinciale del suo Ordine. Nel 1935 venne nominato vescovo
di Teruel. Durante la guerra civile spagnola il vescovo Polanco divenne per la
città di Turel divenne un punto di riferimento per molti fedeli. L'8 gennaio
1938 la città fu occupata dall'esercito repubblicano e venne arrestato
monsignor Polanco. Per 13 mesi sopportò con pazienza il carcere, organizzando
con i suoi compagni di prigionia una intensa vita spirituale, e il 7 febbraio
1939, insieme al suo fedele vicario Filippo Ripoll, fu fucilato e poi dato alle
fiamme. Ripoll e Polanco sono stati beatificati da Giovanni Paolo II il primo
ottobre 1995. I resti mortali dei due martiri riposano nella cattedrale di
Teurel. (Avvenire)
Martirologio Romano: In località Pont de Molins
vicino a Gerona in Spagna, beati martiri Anselmo Polanco, vescovo di Teruel, e
Filippo Ripoll, sacerdote, che, disdegnando lusinghe e minacce, non vennero
meno alla loro fedeltà alla Chiesa.
A imitazione del Principe e modello dei sacerdoti,
Cristo Gesù, offrite le vostre fatiche, le vostre sofferenze… e col Divino
Maestro pregate così: “Padre, perdonateli, perché non sanno quello che fanno”»,
queste furono le parole del vescovo Polanco ai suoi sacerdoti e così
anche gli agostiniani diedero la vita come i martiri cristiani della prima ora.
La guerra civile spagnola portò migliaia di cristiani
al martirio, fra questi anche Anselmo Polanco e Filippo Ripoll.
Esercito nazionale e repubblicani si scontravano in
una guerra fratricida. I due agostiniani erano stati catturati con altri
prigionieri, fra i quali c’erano personalità di spicco: colonnelli, graduati e
civili di un certo livello sociale.
Carcerieri e prigionieri (usati come ostaggi), nella
loro fuga verso la Francia, si trovavano fuori da ogni comunicazione e non
potevano dunque immaginare che la guerra sarebbe terminata dopo 53 giorni.
Tutto il mondo era al corrente, attraverso la stampa, del vescovo prigioniero e
per questo si fecero diversi tentativi per liberarlo anche da parte di alte
autorità.
Il gruppo dei prigionieri era in completa balìa
dell’odio antireligioso dei comunisti
La mattina del 7 febbraio 1939, dopo le 10, giunse uno
squadrone di trenta soldati, comandati da un capitano, un tenente e altri
ufficiali, compreso un commissario politico con degli ordini scritti. I
prigionieri vennero a loro consegnati.
I miliziani di quella brigata, «rimasuglio nervoso di
un esercito sconfitto e in ritirata, non conoscevano la bontà dei prigionieri,
la calma e la pazienza che avevano dimostrato in tanti mesi di prigionia», come
scrive il biografo dei due agostiniani Joaquìn Martìn Abad. Li passano in
rassegna, si prendono ciò che hanno ancora di qualche valore. Li ammanettano a
due a due. Vengono fatti salire su automezzi pesanti: Polanco non riesce a
scavalcare la sponda posteriore, lo spingono con il calcio del fucile e alla
fine sono costretti a prendere una sedia per farlo salire. Ma dopo pochi minuti
lo fanno ridiscendere. Cercano di strappargli una ritrattazione sulle sue
convinzioni: ma come non erano riusciti ad ottenerla in un anno di lunga ed
estenuante prigionia, tanto meno ora.
Padre Polanco, ritornato sull’automezzo, impartisce
l’assoluzione ai suoi compagni di viaggio.
Scendono in aperta campagna, lungo la sponda del
torrente Can Tretze. Vengono fatti salire su tre ripiani, a forma di gradinata,
addossati lungo la scarpata del torrente. I prigionieri chiedono perdono a Dio
e per i loro prigionieri.
Dall’una fino alla tre risuonano, ad ondate
successive, gli spari.
Anselmo Polanco era nato il 16 aprile 1881 a
Buenavista di Valdavia (Palencia, Spagna) da una famiglia di agricoltori,
cattolici praticanti. Gli venne dato il nome del sacerdote battezzante. Con la
morte del fratello, Pietro (un mese), e della sorella, Amabile (quattro anni),
rimase figlio unico.
Per Anselmo iniziò il lavoro della campagna, ma anche
la preparazione scolastica.
A quindici anni, già desideroso di vestire l’abito
religioso, entra nel Collegio-seminario dei padri agostiniani di Valladolid. È
il 1° agosto 1896. A Valladolid emette la professione religiosa dei voti
temporali (2 agosto 1897).
Prova anche l’esperienza della malattia e della
sofferenza fisica, probabilmente si tratta di tubercolosi. Tutti vedono in lui
un santo. Ai familiari raccomanda: «Soccorrere tutti i poveri, di qualsiasi
condizione, senza badare alla loro condotta o alle loro idee».
Emette la professione solenne il 3 agosto 1900. Due
anni dopo viene mandato al monastero di Santa Maria di La Vid (Burgos, dove
s’innamora della Vergine stagliata al centro dell’altare maggiore della
chiesa). V iene ordinato sacerdote nella cattedrale di Burgo de Osma il 17
dicembre 1904. Celebra la sua prima messa nella festività del Natale, ai piedi
della Vergine.
Prosegue nella sua formazione culturale, studia
tedesco e pedagogia, conseguendo il lettorato in filosofia nel 1909. Nel 1922 è
Superiore del convento di Valladolid. Adotta il metodo di essere esigente con se
stesso, per aiutare poi gli altri a percorrere lo stesso cammino, riuscendo a
coniugare la dolcezza del padre con la fermezza del maestro. Tutti lo
considerano un sacerdote esemplare: l’arcivescovo della città lo sceglie come
suo confessore.. Ma ubbidisce, ricordando che anche sant’Agostino fu vescovo
d’Ippona e a lui faceva sempre riferimento. Il capitolo provinciale del 1929 lo
nomina consigliere Provinciale e si trasferisce a Manila.
Il 21 giugno 1935 Pio XI lo nomina vescovo di Teruel e
amministratore apostolico di Albarracìn. Vorrebbe rinunciare a quell’incarico:
lui è un frate, ancora impegnato nelle missioni. Il 24 agosto 1935 è consacrato
vescovo nella chiesa di Valladolid che aveva restaurato con tanto amore. Suo
padre, gravemente infermo non potrà partecipare alla cerimonia. La mamma è
presente e profetizza: «Non sono questi i tempi migliori per fare il vescovo.
Ma, alla fine, se verrà ucciso, cosa possiamo farci? Anche i martiri diedero il
loro sangue per Cristo».
Il suo ingresso a Teruel è l’8 ottobre. Sono in
molti a consigliare il vescovo di non fermarsi lì per i pericoli della guerra.
Gli dirà sua madre (che morirà due anni più tardi): «Anselmo, figlio mio,
voglio dirti una cosa: tu, devi essere buono. Il dovere innanzitutto» e alla
presenza di altre persone afferma: «Il suo posto è a Teruel. Che stia là,
dov’è necessario». Il vescovo acquisirà queste parole come il suo vero
testamento.
La diocesi comprendeva 82 parrocchie, più le 31 di
Albarracìn. Il giorno del suo ingresso aveva detto: «Sono venuto a dare la vita
per le mie pecorelle». Il suo stemma pastorale riportava la frase paolina:
«Impendam et superimpendam pro anibus vestris» («Mi prodigherò e consumerò per
le vostre anime»).
Il suo ministero episcopale fu un intero inno
all’amore per le sue creature: «Viviamo unanimi e concordi, in santa pace.
Cerchiamo di essere perfetti, perseverando tutti nello stesso volere.
Animiamoci a vicenda, pregando uniti, in modo che al termine di questa giornata
terrena possiamo tutti raggiungere il porto. Così a me sia concesso di poter
dire col Pastore e Vescovo delle anime per eccellenza: Non ho lasciato perire
nessuno dei fedeli che hai affidato alla mia custodia e vigilanza». E ancora,
alle porte tragiche dell’imminente guerra civile: «Non dobbiamo lasciarci
trasportare dall’odio contro le persone, meritevoli come tali del nostro
rispetto… Siate cortesi e gentili con le autorità civili, dimostrate che voi
desiderate la concordia e che siete amanti della pace… Se sarà necessario
difendere i diritti della Chiesa, fatelo con zelo e fermezza, ma sempre con
molta discrezione; non usate mai violenza di linguaggio ed evitate di mescolare
la nobiltà della causa con i risentimenti dell’amor proprio».
Padre e maestro dei sacerdoti, partecipa alle loro
riunioni e assiste ai loro incontri settimanali, nonostante il timore dei
bombardamenti. Si ferma alla loro povera mensa: «Vorremmo che tra voi ci fosse
più che una semplice amicizia; sarebbe desiderabile una vera unione fraterna».
Così lui fa con loro, è sufficiente guardare le foto che lo ritraggono con i
suoi preti e i seminaristi per accorgersi dello splendido rapporto che sapeva
creare. Così con le suore: le chiama tutte per nome.
Nelle zone di periferia, dove la miseria era forte,
l’anticlericalismo si diffondeva a macchia d’olio; per questo il vescovo
moltiplicava le sue presenza. Con sant’Agostino ripeteva: «Per voi sono
vescovo, con voi sono cristiano».
Recitava sempre il Rosario, anche e con maggior intensità durante l’assedio e nei mesi di prigionia. Ebbe sempre di fronte a sé l’immagine della Madonna del suo convento, dove è lei ad unire il tralcio alla vite.
Autore: Cristina Siccardi
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90145
Beato Filippo Ripoll Morata Sacerdote e martire
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Teruel, Spagna, 14 settembre 1878 – Pont de Molins,
Spagna, 7 febbraio 1939
Martirologio Romano: In località Pont de Molins
vicino a Gerona in Spagna, beati martiri Anselmo Polanco, vescovo di Teruel, e
Filippo Ripoll, sacerdote, che, disdegnando lusinghe e minacce, non vennero
meno alla loro fedeltà alla Chiesa.
Sacerdote diocesano di Teruel in Spagna, divenne Vicario generale della diocesi di Teruel e Albarracin, collaboratore stretto ed amico del vescovo agostiniano Anselmo Polanco.
Nacque a Teruel il 14 settembre 1878, fu battezzato lo stesso giorno nella chiesa di Santiago, vicina al seminario diocesano, dove trascorrerà gran parte della sua vita sacerdotale.
Da bambino doveva percorrere 10 km dalla sua casa, il padre era cantoniere, per poter frequentare la scuola e la domenica per assistere alla Messa e per la catechesi. Per questo motivo compì buona parte degli studi come alunno esterno del Seminario, il Capitolo della Cattedrale gli assegnò poi una borsa di studio, per iniziare gli studi teologici.
Venne ordinato sacerdote il 29 marzo 1901, continuò nel Seminario la sua permanenza come professore e formatore, insegnò latino, filosofia, teologia e diritto canonico, fu anche segretario e vicerettore, nel contempo si laureò in teologia a Saragozza.
A 35 anni fu nominato rettore, un indubbio riconoscimento per la sua maturità umana e sacerdotale; con lui il Seminario divenne cuore e punto di riferimento per tutta la diocesi, promosse l’Opera di ‘Fomento delle Vocazioni’, cercò aiuto economico per i seminaristi poveri, si adoperò per le nuove vocazioni.
A quasi 50 anni, nel 1924 decise di entrare nel noviziato della Compagnia di Gesù ed a Manresa e Gandía convisse con altri novizi molto più giovani; anche se liberamente poi abbandonò questa esperienza, trasse da ciò un profondo segno dello spirito ignaziano, che profuse nella sua spiritualità e nei suoi scritti.
Ritornato a Teruel condusse una intensa vita apostolica come consigliere di Azione Cattolica e di altre numerose Associazioni e anche come direttore di anime.
Nel 1935 arrivò a Teruel il nuovo vescovo, l’agostiniano Anselmo Polanco, il quale appena un mese dopo il suo arrivo lo nominò Vicario Generale; il loro compito durò poco più di tre anni, condivisero insieme l’ultimo anno e mezzo, a Teruel città agitata e trasformata in zona di frontiera a causa della guerra civile spagnola, che si scatenò dal 1936 all’aprile 1939 e poi ridotta in immensa rovina; e in una diocesi divisa in due, con la maggior parte delle chiese saccheggiate e un quarto dei suoi sacerdoti assassinati
L’ultimo anno lo trascorsero in prigione; il 7
febbraio 1939, il vescovo Polanco ed il suo Vicario Ripoll, insieme ad altri
prigionieri, furono presi dal carcere improvvisato di Pont de Molins (Girona),
dove stavano da una settimana e condotti su un dirupo chiamato ‘Can Tretze’ e
lì legati due alla volta, uccisi con armi automatiche.
I loro corpi cosparsi di benzina, furono bruciati, per
occultare il massacro; ma non tutti furono bruciati data la fretta degli
assassini. Dieci giorni dopo, un pastore scoprì i resti di 42 cadaveri fra cui
quelli del vescovo di Teruel e del suo Vicario.
Uniti nell’apostolato in vita, uniti nelle prigionia,
nella morte e nel martirio, uniti nella gloria della beatificazione, celebrata
il 1° ottobre 1995, da papa Giovanni Paolo II in Piazza S. Pietro a Roma; festa
liturgica comune il 7 febbraio.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/91402.html
Anselmo Polanco y Felipe Ripoll, Beatos
Sacerdotes y Mártires, 7 de febrero
Por: P. Jesús Marti Ballester | Fuente: AMOR Y CRUZ
Anselmo Polanco, Obispo de Teruel y Felipe Ripoll su
Vicario General
Martirologio Romano: En Pont de Molins, pueblo de la provincia de Gerona, en España, beatos mártires Anselmo Polanco, obispo de Teruel, y Felipe Ripoll, presbítero, que, a pesar de las amenazas y de las promesas, mantuvieron su fidelidad a la Iglesia (1939).
Fecha de beatificación: Fueron Beatificado por el
Papa Juan Pablo II, el 1 de Octubre de 1995.
¿QUIÉN ES EL PADRE POLANCO?
En Buenavista de Valdavia, pueblo de Palencia, en una humilde familia de labradores nació el Padre Anselmo Polanco el año 1881. Cuando cumplió los once años entró en Barriosuso donde estudió Humanidades durante tres años y en 1896, ingresó en el colegio de Agustinos de Valladolid, del que un tío suyo era rector y vistió el hábito de San Agustín. Allí enfermó y tuvo que regresar al pueblo, donde viéndole tan ejemplar, sus paisanos llegaron a creer que «ser fraile es lo mismo que ser santo». En Navidad de 1904 celebró su primera Misa en el convento de La Vid. Viajó a Alemania, Filipinas. Hispanoamérica y Estados Unidos. En 1921 alcanza el grado de Maestro en Sagrada Teología. Su madre, Ángela, le dirá: «Siempre fuiste buen hijo para tus padres; ahora sé buen padre para tus hijos.» Cargos, viajes, vivencias de religioso observante, pulieron el carácter de fray Anselmo y dulcificaron su talante.
DON FELIPE RIPOLL
Nació en Teruel el 14 de septiembre de 1878. De niño tenía que recorrer diez kilómetros para ir al colegio. Estudió en el Seminario Conciliar y fue ordenado sacerdote el 29 de Marzo de 1901. Su nombramiento de profesor de los seminaristas, le hace continuar sus estudios. Diez años más tarde fue nombrado Canónigo y Rector del Seminario. Le atraía la Compañía de Jesús y durante dos años vivió con los Jesuitas, pero al resentirse su salud, regresó a la diócesis. Siguió unos años entregado al apostolado seglar, promovió las vocaciones sacerdotales y religiosas y dedicó mucho tiempo a la dirección espiritual. En el 1935, el Obispo Polanco, recién llegado a la diócesis, lo nombró Vicario General. Su fidelidad al obispo fue extraordinaria hasta permanecer con él como un hermano hasta la muerte. El 8 de Enero de 1938 fue hecho prisionero y conducido con el obispo Polanco a las cárceles de Valencia, Barcelona, Figueres y Pont de Molins. El 7 de febrero de 1939 fue martirizado en el Desfiladero de Can Tretze, a la edad de 61 años.
MUCHO TENDRA QUE SUFRIR
El día 21 de junio de 1935 el Padre Polanco fue preconizado obispo de Teruel. Se preparó con unos Ejercicios Espirituales en la Cartuja de Zaragoza y recibió la consagración en la iglesia de los Filipinos de Valladolid. Como su padre estaba enfermo, sólo pudo asistir a la consagración su madre, que cuando la felicitaban respondía: «No son éstos los mejores tiempos para ser obispo: mas, en fin, si le matan... ¡qué le vamos a hacer! También los mártires dieron su sangre por Jesucristo.» «Mucho tendrá que sufrir, pero más sufrió el Hijo de la Virgen.» En octubre de 1935 hizo su entrada en la diócesis de Teruel. Al tomar posesión dijo: He venido a dar la vida por mis ovejas. En el gobierno de la Diócesis brilló por su celo pastoral, por la pureza y santidad de costumbres, su amor a los pobres, su intensa vida de oración y austeridad, privándose de lo necesario para dárselo a los más necesitados.
SU RITMO DE VIDA DE CADA DÍA
Se levantaba a las cinco de la madrugada. Celebraba la Misa y dicen que infundía respeto después de haber celebrado. Luego oía otra misa. Después rezaba las horas menores y tomaba un frugal desayuno. Meditación, estudio, visitas. A la una la comida, sin apenas vino. Nunca tomó café ni licores. No fumaba y a los que fumaban les decía bromeando: «El que fume, fume de lo suyo; yo no pago vicios.» Vestía siempre el hábito de agustino. Tres veces al día visitaba al Santísimo con su familiar, a parte de sus visitas particulares. Recibía a los sacerdotes sin hacerles esperar y conversaba con ellos amigablemente. Los niños le acosaban para besarle el anillo. Les atraía su sonrisa y su bondad. En su corazón una espina: el Arrabal, barrio muy maleado por las doctrinas marxistas y que sufría las estrecheces de los trabajadores. Visitaba a las familias necesitadas y les resolvía problemas y la gente se admiraba de que, disponiendo de tan poco, llegara tan lejos en sus limosnas. Practicó la visita pastoral, realizada con el esmero que ponía en todo y confirió órdenes en la Catedral. Quiso que sus sacerdotes hicieran ejercicios espirituales, pero como no tenía medios para sufragarlos, escribió al doctor Irurita, obispo de Barcelona, después mártir como él, pidiéndole ayuda. Irurita le envió mil pesetas y se pudieron celebrar los Ejercicios, en los que participó y edificó a todos por su recogimiento y piedad. Uno de los asistentes comentó con su expresión aragonesa «¡El más majo de todos, el Obispo, maño!»
LA SITUACIÓN POLÍTICA DE ESPAÑA
El 16 de febrero de 1936 habría elecciones. El Padre Polanco orientó y animó a sus diocesanos. Antonio Montero, en su Historia de la persecución religiosa en España publicada por la BAC, cita y transcribe La Carta colectiva de los Obispos españoles a los obispos del mundo entero de 1 de julio de 1937, firmada por 49 prelados, entre ellos el de Teruel, Padre Polanco. De esa carta extraigo este párrafo: «Nuestro régimen de libertad democrática se desquició por arbitrariedad de la autoridad del Estado y por coacción gubernamental en pugna con la mayoría de la nación, dándose el caso de que con más de medio millón de votos de exceso sobre las izquierdas, obtuvieron las derechas 118 diputados menos que el Frente Popular, por haberse anulado las actas de provincias enteras». El padre Del Fueyo escribe: Los otros obispos firmantes la firmaron con tinta y a buen recaudo; él la firmó en Teruel, primera línea de fuego, ciudad en peligro, y la rubricó después con la sangre propia en Can Tretze. El 15 de agosto, fiesta de la Asunción de la Virgen, muere en Buenavista la madre del padre Polanco, asistida por él. Rige su diócesis con abnegada dedicación. En diciembre va a Burgos donde el Nuncio monseñor Antoniutti le ruega que no vuelva a su diócesis. Fray Anselmo le respondió: «yo no puedo faltar de allí.» «Mi trinchera y mi aprisco es Teruel. Dios y España así lo quieren.»
LA GUERRA CIVIL
Largo Caballero había dicho: «El día de la venganza no dejaremos piedra sobre piedra de esta España» y la diputada Margarita Nelken, gritaba en el Parlamento: «Pero ni la revolución rusa nos sirve de modelo porque necesitamos llamaradas gigantescas que se vean en todo el planeta y oleadas de sangre que enrojezcan los mares». Sólo en el mes y medio entre las elecciones de febrero hasta el 31 de marzo, fueron incendiadas o profanadas 411 iglesias. Hubo 74 muertos y 345 heridos en todos los alborotos y algaradas que se produjeron. Y siguieron los incendios y atropellos, los asaltos y las bombas, culminando con el asesinato del diputado de Acción Popular, José Calvo Sotelo y el levantamiento militar. Juan Pablo II con motivo del Gran Jubileo del Año 2000, solicitó el número y catálogo de los mártires cristianos del siglo XX. El historiador valenciano Vicente Cárcel Ortí catalogó diez mil mártires españoles asesinados: 12 obispos, un administrador apostólico, 7000 sacerdotes, religiosos y religiosas y 3000 mil seglares. Dijo Ortega que Roma no se hundió por los bárbaros, sino por la incapacidad de sus conductores políticos. Eso era entonces. En aquellos momentos y en estos, hay que añadir la maldad a la incapacidad. Les creen huérfanos de ideas, pero no. Las tienen. Las juzgan descabelladas, pero no. Son funestas.
TERUEL EN LA GUERRA
La ciudad de Teruel quedó en el bando de los nacionales. El 3 de agosto la aviación republicana bombardeó la basílica del Pilar de Zaragoza y allí están las bombas que milagrosamente no estallaron. En Teruel, el obispo Polanco presidió en su Catedral el canto del Te Deum y el himno a la Virgen del Pilar, en acción de gracias. Teruel quedaba rodeada por una línea de frente a pocos kilómetros de distancia. Por la parte de Corbalán, a sólo dos kilómetros. Poco a poco fue estrechándose el cerco. Cuando alguien sugería al obispo la conveniencia de abandonar la ciudad, repetía: «Yo soy el pastor, no puedo separarme de mi rebaño.» Los incendios de las iglesias, el asesinato de los sacerdotes de su diócesis y tantos crímenes y desolación le hacen sufrir indeciblemente. Teruel es atacada por columnas procedentes de Valencia, Cataluña y Cuenca, que estrangulan el cerco. El padre Polanco padecía las zozobras y sobresaltos de la guerra, pero mantenía su firme voluntad de cumplir con su deber.
LA CATEDRAL BOMBARDEADA
El bombardeo provocó el hundimiento de su nave izquierda de la Catedral. Allí se presentó de inmediato el obispo para prestar auxilio a los heridos. Dañado también el palacio episcopal tuvo que trasladarse al seminario, donde compartió con soldados y refugiados, la durísima vida de los asediados. Día a día llegaban párrocos de la diócesis que escapaban aterrados de la persecución. Allí tuvo ocasión de demostrar su amor y abnegación sin límites. Cuando fueron liberados los pueblos de la parte de Albarracín, fue a vistarlos sin reparar en los riesgos. Y cuando alguien se lo hizo notar, respondió: «Mayores peligros corren en las trincheras.»
GRAN EMBESTIDA
A finales de 1936 emprendió el ejército republicano una gran ofensiva por Corbalán, con una intensísima preparación artillera, secundada por millares de combatientes de las Brigadas Internacionales, pues a l Frente Popular le interesaba mucho la plaza y tenían hombres y armas en abundancia. Batalla tras la batalla, la ciudad fue cercada y horrorosamente asediada y bombardeada 312 veces. El obispo se refugiaba como todos en los refugios subterráneos y entre el polvo y los escombros, derrumbes y estruendo de minas, dirigía el rezo del Rosario con lo que la gente, que le llamaba «el Pararrayos», cobraba ánimos. En medio del peligro, siguió atendiendo a sus fieles en templos y hospitales.
CARTA PASTORAL
En marzo de 1937 escribió una carta pastoral, en la que hablaba de las penalidades de los sacerdotes perseguidos. Pide perdón para los perseguidores, siguiendo el ejemplo de Cristo en la cruz: «Padre, perdónalos, porque no saben lo que hacen.» Invita a no volver mal por mal a nadie, a tomar conciencia de la responsabilidad de cada uno en la reconstrucción de España, con el espíritu de los primeros cristianos en las Catacumbas, pobres y perseguidos, pero animosos en la tribulación. Insiste en que se debe rendir culto a Dios, aunque los templos hayan sido arrasados. Estudia el dolor como prueba y como castigo y se lamenta de la pérdida de los valores cristianos. En mayo de 1937 asiste al entierro del arzobispo de Valladolid y abraza a su madre en Buenavista, que le dice al despedirse: «Anselmo, tú, a ser bueno. La obligación ante todo.» Y a los presentes: «Su puesto es aquel.» Mujer de fe recia. El adagio latino nos dirá quefilii matrizant, los hijos se parecen a sus madres.
LA OFENSIVA FINAL DEL EJERCITO ROJO
La ciudad, defendida por menos de cinco mil hombres, fue atacada por doce divisiones, con un total de 110.000 combatientes bien pertrechados. El 15 de diciembre de 1937, con un frío siberiano, se desencadenó la gigantesca ofensiva por tierra y aire. Tras durísimas batallas Teruel quedó rodeada. Se organizó la resistencia en el edificio del seminario, en donde se habían refugiado muchos vecinos. 1500 civiles y 1759 militares, con otros 1059, se prepararon para la defensa. La vida de los sitiados era durísima y el racionamiento estricto. El padre Polanco nunca aceptó privilegios y prodigó su caridad entre aquella población civil empavorecida por bombardeos y derrumbes y dio hasta su propio colchón. En la noche del 24 de diciembre celebró la misa del Gallo mientras retumbaban los cañonazos y el suelo retemblaba a cada explosión. Sin tregua el día de Navidad, continuó la lucha encarnizada. Días de terribles penalidades, sin comida, sin agua, sin medicinas y con un frío espantoso. A las 9 de la noche del día 7 el coronel Rey d´Harcourt firmaba el acta de rendición. El obispo Polanco fue evacuado entre cadáveres y escombros y conducido con otros presos a Valencia.
EN LAS CARCELES
En Valencia lo tuvieron ocho días en el penal de San Miguel de los Reyes. La prensa le denostaba. El 17 de enero lo llevaron a Barcelona, al «cuartel Pi y Margall», situado en el monasterio de las Dominicas de Monte Sión, en la Rambla de Cataluña-Rosellón. Continuaban las campañas difamatorias. En mayo de 1938 se le enjuició por haber firmado la carta colectiva del Episcopado Español. Sobre ella, manifestó al oratoniano padre Torrent, que ejerciendo en Barcelona las veces de Ordinario por haber sido martirizado el Dr. Irurita, le visitaba en su prisión, que en su juicio su defensa sería: « En punto a doctrina, nada puedo rectificar, es la doctrina de la Iglesia. En cuanto a hechos, si hay algún error, lo rectificaré con gusto, mas en el hueco del dato erróneo, eliminado y rectificado, yo puedo colocar otros de los que fui testigo, como los crímenes de los rojos de Albarracín, que no puedo ni debo silenciar.» Estuvo en prisión hasta finales de 1938, cuando, terminada la batalla del Ebro, comenzó la «ofensiva de Cataluña y los pueblos eran liberados por las fuerzas nacionales. El 25 de enero de 1939, víspera de la entrada de los nacionales en Barcelona, salieron con dirección a Puigcerdá. El obispo Polanco fue alojado en un cine, otros en la iglesia. La noche del 26 la pasaron en el tren, el día 27 fueron a Ripoll y desde allí a pie a San Juan de las Abadesas bajo un aguacero torrencial. El día 31 de enero los prisioneros mayores fueron conducidos a Figueras hasta Pont de Molins.
EL MARTIRIO
El día 7 de febrero, a las 10 de la mañana, llegó a
Molíns un camión con treinta hombres armados con fusiles-ametralladores, un
teniente y varios suboficiales que se hicieron cargo de los presos y, después
de robarles lo que llevaban, los ataron de dos en dos por las muñecas con muy
malos tratos. El camión tomó la carretera de Les Escaules. A unos 1200 metros
se detuvo y los presos fueron obligados a subir monte arriba por el cauce seco
del barranco. Allí fueron acribillados. El cadáver del obispo de Teruel tenía
la llamada actitud del gladiador, de los que mueren quemados. Tal vez fue
quemado vivo. El espectáculo macabro que ofrecían los restos destrozados y
medio consumidos por el fuego de 42 víctimas, con sus pertenencias esparcidas
alrededor, fue presenciado por el pastor Pere, de Can Salellas. Fue tal la
impresión que recibió que cuando llegó a casa no podía articular palabra,
demudado y tembloroso. Sólo pudo decir: «íCuántos muertos!»... Fueron
enterrados en el cementerio de Molíns. El cadáver del padre Polanco no ofrecía
señales de putrefacción y el forense quedó enormemente sorprendido al ver
brotar sangre fresca de las encías cuando las punzó para reconocer la
dentadura. A ruegos de las autoridades de Teruel, los restos mortales del padre
Polanco fueron trasladados a la capital de su diócesis. Hoy reposan en la
cripta de la catedral de Teruel.
SOURCE : http://es.catholic.net/op/articulos/36738/anselmo-polanco-y-felipe-ripoll-beatos.html#modal
Birthplace of the Father Anselmo Polanco in Buenavista
de Valdavia (Palencia, Castile and León).
Casa natal del Padre Anselmo Polanco en Buenavista de
Valdavia (Palencia, Castilla y León).
Beato ANSELMO POLANCO
obispo mártir de Teruel
(1881-1939)
En la comarca palentina de la Valdavia, tierra pródiga
en mieses, románico y vocaciones religiosas. en la localidad de Buenavista. vio
la luz primera el 16 de abril de 1881 Anselmo Polanco Fontecha, hijo de Basilio
y Ángela, sencillos labriegos apegados al terruño. Andando los días sería
obispo de Teruel, pastor de Cristo inmolado en la sangrienta persecución de
1936-39.
En 1892, con once años. entra en el estudiantado de
Barriosuso, cercano a Buenavista. Allí estudia Humanidades durante tres años,
con buenas calificaciones y aprovechamiento. En 1896, clara ya su vocación
religiosa, se despidió de sus padres para dirigirse al colegio de Filipinos de
Valladolid, de] que era rector un tío suyo. En agosto de 1896 toma el hábito de
San Agustín en el Real Colegio Seminario de Valladolid. hábito que tuvo siempre
en grandísima estima y que llevó aun siendo obispo.
En pleno desarrollo corporal, la dureza de la vida
religiosa y el rigor con que la cumplía llegaron a minar su salud y amagó una
tuberculosis pulmonar. Tuvo que marchar al pueblo.
Tanto edificó su modo de vivir a sus paisanos. que
llegaban a creer que «ser fraile es lo mismo que ser santo». ¡Felices los que
con su ejemplo pueden llevar a tan estupendos conclusiones! Llegó a tiempo de
conocer a una hermanita nacida en 1896. De ella y de su temprana muerte -a los
cuatro años- guardó Anselmo un recuerdo indeleble.
A MAS RESPONSABILIDADES, MAS AMOR. En agosto de 1890 hace su profesión solemne, a la que no pueden asistir sus padres, impedidos por las faenas del campo. En los primeros años del siglo recibe las órdenes canónicas y por la Navidad de 1904 el padre Polanco canta la primera Misa en el grandioso convento de La Vid, Ahora sí que sus padres acuden a besar entre lágrimas las manos consagradas de aquel hijo tan querido,
Desde 1905, la vida del padre Polanco es una plena
dedicación al estudio y la docencia. Viaja a Alemania, Filipinas.
Hispanoamérica y Estados Unidos. Enseña las más diversas disciplinas. En 1921
alcanza el máximo grado de su Orden: el de Maestro en Sagrada Teología. Las
responsabilidades que pesan sobre «su» Anselmo arrancan de Ángela este precioso
consejo: «Siempre fuiste buen hijo para tus padres; ahora sé buen padre para
tus hijos.» Cargos, viajes, vivencias de religioso observante, fueron puliendo
el carácter de fray Anselmo y dulcificando su talante, de natural más bien
rigorista y severo.
El día 21 de junio de 1935 llamaron desde Roma al padre Polanco para felicitarle: habla sido preconizado obispo de Teruel, Siempre aceptó con humildad los cargos. No eludió tampoco esta tremenda responsabilidad. Hizo Ejercicios Espirituales en la Cartuja de Zaragoza y fue consagrado en su querida iglesia de los Filipinos de Valladolid. Basilio, el padre, estaba enfermo. Asistió la madre que, serena perceptora de la realidad, contestaba así a los parabienes que recibía: «No son éstos los mejores tiempos para ser obispo: mas, en fin, si le matan... ¡qué le vamos a hacer! También los mártires dieron su sangre por Jesucristo.» «Mucho tendrá que sufrir, pero más sufrió el Hijo de la Virgen.» Aquella sencilla mujer, achiquitada por sus muchos años, con sus vestidos de aldeana en medio de la pompa de las ceremonias de la consagración, bañó con sus lágrimas las manos y el anillo de] nuevo obispo... Y dice el padre Del Fueyo. de quien tomamos estas notas, que acaso también ella musitó el «Nunc dimíttis», como Simeón, y oyó en sus adentros la profecía de la espada de dolor que traspasaría su corazón.
En octubre de 1935 hizo su entrada oficial en la
diócesis de Teruel. El ritmo de vida del nuevo obispo siguió como antes. Se
levantaba todo el año a las cinco. Celebraba la Misa con una concienzuda
preparación antes y una fervorosa acción de gracias después. Personas allegadas
han testificado que infundía respeto verle dar gracias después de haber
celebrado. Oía luego otra misa, y aun la ayudaba si era necesario. Después las
horas menores y un frugal desayuno. Meditación, estudio, visitas. A la una la
comida, sin apenas vino. Nunca tomó café ni licores. No fumaba. y a los que sí
permitía fumar les decía, bromeando: «El que fume, fume de lo suyo; yo no pago
vicios.»
Vestía siempre el sencillo hábito de agustino. Tres
veces al día visitaba al Santísimo Sacramento con su familiar, sin contar las
que lo hacía solo. Asistía a las funciones parroquiales, sobre todo
eucarísticas, casi siempre de rodillas. Atendía a los sacerdotes que acudían a
palacio sin hacerles esperar, y charlaba con ellos amigablemente. Los
chiquillos por la calle le acosaban para besarle el anillo. Su sonrisa los
atraía. Su bondad los desarmaba. Una espina clavada en el corazón del obispo
Polanco era «El Arrabal», barrio muy maleado por las doctrinas marxistas y que
sufría las estrecheces de los trabajadores de aquel entonces. Visitaba a las
familias necesitadas y les resolvía problemas de difícil solución. Y la gente
se admiraba de que, disponiendo de tan poco, llegara tan lejos en sus
caridades.
MALOS TIEMPOS. - Su posición ante las elecciones del
16 de febrero de 1936 fue clara y decidida. Su amor a Dios urgió a pronunciarse
ante su grey, para orientarla y animarla. El temporal no le hizo posponer la
visita pastoral, que realizó con la meticulosidad que ponía en todo. Aprovechó
la visita para confirmar y después confirió órdenes en la Catedral. Como remate
quiso que sus sacerdotes hicieran ejercicios espirituales, pero se encontraba
sin medios para sufragarlos. A sugerencia de uno de sus íntimos, escribió al
doctor Irurita, obispo de Barcelona, en demanda de ayuda. Y le llegó un billete
de mil pesetas (de aquel tiempo) que llenó de gozo el corazón del padre Polanco
y le permitió organizar la tanda, en la que participó y edificó a todos por su
recogimiento y piedad. Tanto. que uno de los asistentes exclamó: «¡Y el más
majo de todos, el Obispo, maño!»
Mientras tanto, la situación política de España empeoraba por momentos, En las elecciones de febrero, «con más de medio millón de votos de exceso sobre las izquierdas, obtuvieron las derechas 118 diputados menos que el Frente Popular» (Carta Colectiva, núm. 4, Montero, página 729). Largo Caballero decía por aquel entonces: «El día de la venganza no dejaremos piedra sobre piedra de esta España ... » y Margarita Nelken, diputada: «Pero ni la revolución rusa nos sirve de modelo porque necesitamos llamaradas gigantescas que se vean en todo el planeta y oleadas de sangre que enrojezcan los mares ... » Sólo en el mes y medio entre las elecciones de febrero hasta el 31 de marzo, más de cien iglesias fueron incendiadas. Hubo 74 muertos y 345 heridos en todos los alborotos que se produjeron. Y siguieron los incendios y atropellos, los asaltos y las bombas. Se llegó al asesinato de Calvo Sotelo y al levantamiento militar del 18 de julio.
GUERRA Y PERSECUCIÓN, - Después de los titubeos de los
primeros días, la ciudad de Teruel quedó en el bando de los nacionales. Ya el 3
de agosto la aviación roja bombardeó la basílica del Pilar de Zaragoza y las
bombas no estallaron. Se vio en el hecho la mano de la Providencia. Y en Teruel
se cantó un Te Deum de acción de gracias y el himno a la Virgen del Pilar,
presididos por el obispo Polanco. Ya desde el principio, Teruel quedaba rodeada
por una línea de frente a pocos kilómetros de distancia. Por la parte de
Corbalán, a sólo dos kilómetros. Poco a poco fue estrechándose el cerco. Cuando
alguien mostraba al obispo el peligro que ello representaba y la conveniencia
de abandonar la ciudad, el padre Polanco repetía imperturbable: «Yo soy el
pastor, no puedo separarme de mi rebaño.»
De temperamento muy impresionable, el obispo se va
enterando de los incendios de las iglesias, del asesinato de los sacerdotes de
su diócesis que han caído del lado rojo, y tantos crímenes y desolación
aplastan su ánimo. Teruel se ve atacada por columnas procedentes de Valencia.
Cataluña y Cuenca, que van estrangulando el cerco. El padre Polanco sufre las
zozobras de la guerra que ha empezado, y a su temperamento más bien pusilánime
se sobrepone la férrea voluntad de cumplir con su deber.
A primeros de octubre un avión rojo bombardeó la
catedral, provocando el estrepitoso hundimiento de su nave izquierda. El obispo
se presentó inmediatamente para prestar auxilio a los moribundos. Dañado
también el palacio episcopal tuvo que trasladarse al seminario, compartiendo
allí con soldados y refugiados la durísima vida de los asediados. Día a día se
presentaban párrocos de la diócesis que escapaban aterrados de la persecución.
Allí tuvo ocasión de demostrar su amor y abnegación sin límites. Al liberarse
los pueblos de la parte de Albarracín, allá se fue sin importarle los riesgos.
Y cuando alguien se los hizo notar, respondió: «Harto mayores peligros corren
en las trincheras.»
A finales de 1936 emprendieron los rojos una gran ofensiva por la parte de Corbalán, precedida de una intensísima preparación artillera y secundada por millares de combatientes de las Brigadas internacionales. A los del Frente Popular les interesaba mucho la plaza y tenían hombres y armas en abundancia. Se sucedieron las cruentas batallas y la ciudad se vio cercada y sufrió los horrores del asedio, Fue bombardeada ¡312 veces! El obispo se guarecía como todos en los refugios subterráneos y allí, en medio del polvo y los escombros, entre derrumbes y estruendo de minas, empezaba a rezar el Rosario y la gente cobraba ánimos. Le llamaban «El Pararrayos». A pesar de las advertencias de peligro, siguió atendiendo a sus fieles en templos y hospitales.
En marzo de 1937 escribe una preciosa carta pastoral,
en la que -resumida telegráficamente- habla de las penalidades de los
sacerdotes perseguidos. Pide perdón para los perseguidores, siguiendo el
ejemplo de Cristo en la cruz: «Padre, perdónalos, porque no saben lo que
hacen.» Invita a no volver mal por mal a nadie, a concienciarse de la
responsabilidad de cada uno en la reconstrucción de España, con el espíritu de
los primeros cristianos en las Catacumbas, pobres y perseguidos, pero animosos
en la tribulación. Insiste en que se debe rendir culto a Dios, aunque los
templos hayan sido arrasados. Estudia el dolor como prueba y como castigo y se
lamenta de la pérdida de los valores cristianos...
En mayo de 1937 asiste al entierro del arzobispo de
Valladolid y aprovecha para abrazar a su madre, en Buenavista. Cuando se
despiden. le dice ella: «Anselmo, tú, a ser bueno. La obligación ante todo.» Y
a los presentes: «Su puesto es aquel.» Así de firme, así de recia era su fe.
LA OFENSIVA FINAL. - El 1 de julio aparece la célebre carta colectiva M Episcopado Español. Los obispos del mundo entero, toda la cristiandad, conocen la terrible persecución religiosa que sufre la Iglesia en España y el valor de los que luchan «para restaurar los derechos de Dios»... Dice aquí el padre Del Fueyo: «Los otros firmantes la firmaron con tinta y a buen recaudo; él la firmó en Teruel. línea de fuego, ciudad en peligro, y la rubricó después con la sangre propia en la torrentera de Can Tretze. El 15 de agosto, fiesta de la Asunción de Nuestra Señora, muere en Bienvista la madre del padre Polanco, reconfortada por él. El obispo va rigiendo su diócesis con abnegada dedicación. A primeros de diciembre acude a Burgos y allí el Nuncio monseñor Antoniutti aprovecha para rogarle que no vuelva a su diócesis. Fray Anselmo, como siempre, le respondió: «yo no puedo faltar de allí.» Y a otro que también intentaba retenerle: «Mi trinchera y mi aprisco es Teruel. Dios y España así lo quieren.»
Y llegó la ofensiva final. La ciudad, defendida en todo su frente por algo menos de cinco mil hombres, se vio atacada por doce divisiones, con un total de 110.000 combatientes bien pertrechados. El 15 de diciembre de 1937, con un frío verdaderamente siberiano, se desencadenó la gigantesca ofensiva por tierra y aire. Tras durísimas batallas quedó Teruel rodeada. Se organizó la resistencia en el edificio del seminario y aledaños, Muchos vecinos acudieron a guarecerse en él. Llegaron a más de 1.500 los civiles. y 1.759 militares, con otros 1.059 que llegaron de refuerzo, se aprestaron a la defensa.
La vida de los sitiados era durísima y el racionamiento estricto. El padre Polanco nunca aceptó privilegios y prodigó su caridad entre aquella población civil empavorecida por bombardeos y derrumbes. Hasta el propio colchón llegó a dar. En la noche del 24 de diciembre celebró la misa del gallo con fondo de cañonazos y el suelo retemblando a cada explosión. Sin tregua el día de Navidad, continué la lucha encarnizada y se sucedieron unos días de terribles penalidades, faltos los cercados de alimentos, agua, medicinas... y con un frío que todavía hoy se recuerda con espanto. De la iglesia de Santa Clara tan sólo quedó intacta la imagen del Sagrado Corazón de Jesús, que se conserva con veneración. A las 9 de la noche del día 7 el coronel Rey d'Harcourt firmaba el acta de rendición. El obispo Polanco fue evacuado entre cadáveres y escombros y conducido con otros presos a Valencia.
FIEL HASTA LA MUERTE. - En la ciudad del Turia estuvo 8 días, en el penal de San Miguel de los Reyes. La prensa gubernamental se despachaba a gusto denostando groseramente al cautivo. El 17 de enero lo llevaron a Barcelona, al llamado «cuartel Pi y Margall», ubicado en el monasterio de las Dominicas de Monte Sión, en Rambla de Cataluña-Rosellón. Las campañas difamatorias continuaban. En mayo de 1938 se le enjuició por haber firmado la carta colectiva M Episcopado Español. El obispo Polanco dijo al padre Torrent. oratoniano, que alguna vez le visitaba, que su defensa sería: «1. En punto a doctrina, nada puedo rectificar: es la doctrina de la Iglesia, 2. En cuanto a hechos, si hay algún error, lo rectificaré con gusto: mas en el hueco del dato erróneo, eliminado y rectificado, yo puedo colocar otros de los que fui testigo: por ejemplo, los crímenes rojos de Albarracín, que no puedo ni debo silenciar.»
El padre Polanco estuvo en prisión hasta finales de
1938, cuando, terminada la batalla del Ebro, se pone en marcha la «ofensiva de
Cataluña», la resistencia roja es vencida y los pueblos del Principado van
siendo liberados día a día por las fuerzas nacionales. El 16 de enero de 1939,
en el «19 de julio» se recibe la orden de aprestarse a ser encuadrados en un
batallón disciplinario. A los mayores de 50 años se les conducirá a Ripoll. El
25 de enero, víspera de la entrada de los nacionales en Barcelona, salen con
dirección a Puigcerdá, parándose en Campdevánol. El obispo Polanco fue alojado
en un cine, otros en la iglesia del pueblo. La noche del 26 la pasaron en el
tren, por la mañana del día 27 regresaron a Ripoll y desde allí se dirigieron a
pie hacía San Juan de las Abadesas. en medio de un fortísimo aguacero que les
caló hasta los huesos. El día 31 los prisioneros de más de 50 años fueron
conducidos en dirección a Figueras. hasta Pont de Molins.
El día 7 de febrero, pasadas las 10 de la mañana, llegó a Molins un camión con una treintena de hombres armados con fusíles-ametralladores, un teniente y varios suboficiales. Se hicieron cargo de los presos y, después de robarles cuanto de valor podían llevar encima, los ataron de dos en dos por las muñecas con recios cordeles y muy malos tratos, El camión tomó la carretera de Les Escaules, que no tiene salida y muere a los pocos kilómetros. A unos 1.200 metros se detuvo y los presos, apeados, fueron obligados a andar monte arriba por el cauce seco del barranco. En una de las plazoletas que se forman a la vera del cauce fueron acribillados por las ráfagas de los "naranjeros» los catorce primeros presos que había traído el camión. Después, arrastrados los cuerpos hasta el lecho del barranco, fueron rociados con gasolina y quemados.
El camión volvió a Pont de Molins por dos veces,
trayendo a los restantes prisioneros y acabando con ellos de idéntica manera,
en otras dos terracillas adyacentes al barranco, próximas a la primera. Algunos
de los cadáveres presentaban hasta dieciséis impactos de bala. El del obispo de
Teruel no presentaba ninguna a la vista y sí, en cambio, tenía la llamada
actitud del gladiador, la propia de los que mueren quemados. ¿Habría sido
quemado vivo el santo padre Polanco?...
El macabro espectáculo que ofrecían los restos destrozados
y medio consumidos por el fuego de aquellas 42 víctimas, con sus pertenencias
desperdigadas alrededor, fue presenciado al cabo de once días, por el pastor
Pere, de Can Salellas, que pasaba por allí con su rebaño, Fue tal la impresión
que recibió que al llegar al mas no podía articular palabra, demudado y
tembloroso. Al fin exclamó: «íCuántos muertos!»... Se dio parte a las
autoridades y se llevaron a cabo los trabajos de traslado de los restos al
cementerio de Molins. En el reconocimiento practicado, el cadáver del padre
Polanco no ofrecía señales de putrefacción y el médico forense quedó
enormemente sorprendido al ver brotar sangre fresca de las encías cuando las
punzó para reconocer la dentadura.
A ruegos de las autoridades de Teruel, los restos
mortales del padre Polanco fueron reintegrados a la capital de su querida
diócesis. Hoy reposan en la capilla de Santa Emerenciana de la catedral de
Teruel. Sus diocesanos le recuerdan con cariño y gratitud, sabiendo que estuvo
con ellos en las horas terribles del peligro y que al fin rubricó con su sangre
cuanto de palabra y de obra, como buen pastor, les había enseñado.
Bien puede decirse del padre Polanco que fue fiel
hasta la muerte. Fiel a Dios, fiel a la Iglesia y al Papa, fiel a su diócesis y
sus diocesanos, en todo momento. El Señor premió su fidelidad a toda prueba con
la mayor de las recompensas: la palma del martirio.
José VERNET MATEU
SOURCE : https://web.archive.org/web/20060603183235/http://personales.ya.com/meridiano/polanco.htm