Bienheureux Pierre Frémond et ses compagnons, martyrs
À Avrillé près d’Angers, le 10 février 1794, furent fusillés, sous la Révolution française, à cause de leur fidélité à l’Église catholique les six laïcs Pierre Frémond, les deux sœurs Catherine et Marie-Louise du Verdier de la Sorinière, Louise Bessay de la Voûte, Marie-Anne Hachet du Bois et Louise Poirier.
Bienheureux Pierre Frémond et cinq compagnes
Martyrs de la Révolution française (+ 1794)
Laïcs du diocèse d'Angers martyrisés le 10 février
1794, à Avrillé, Maine-et-Loire, béatifiés le 19 février 1984 (homélie
du pape Jean-Paul II).
Pierre Frémont, né le 16 septembre 1754 à Chaudefonds,
Maine-et-Loire.
Catherine du Verdier de la Sorinière, née le 29 juin
1758 à Saint-Pierre de Chemillé, Maine-et-Loire.
Marie-Louise du Verdier de la Sorinière, née le 27
juin 1765 à Saint-Pierre de Chemillé, Maine-et-Loire.
Louise Bessay de la Voûte, née le 22 août 1721 à
Saint-Mars-des-Prés, Vendée.
Marie-Anne Hacher du Bois, née le 3 avril 1765 à
Jallais, Maine-et-Loire.
Louise Poirier, née le 22 février 1754 à Le Longeron,
Maine-et-Loire.
À Avrillé près d’Angers, en 1794, les bienheureux
martyrs Pierre Frémond et cinq compagnes: les bienheureuses Catherine et
Marie-Louise du Verdier de la Sorinière, sœurs - Louise Bessay de la Voûte -
Marie-Anne Hachet du Bois - Louise Poirier, mariée, qui furent fusillés, sous
la Révolution française, à cause de leur fidélité à l’Église catholique.
Martyrologe romain
« Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ? » (Rom
8, 35)
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11438/Bienheureux-Pierre-Fremond-et-cinq-compagnes.html
CÉRÉMONIE DE BÉATIFICATION DES MARTYRS
D'ANGERS ET DE PÈRE GIOVANNI MAZZUCCONI
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II
Basilique Vaticane
Dimanche 19 février 1984
Chers Frères et Sœurs,
1. « Qui pourra nous séparer de l’amour du
Christ? » (Rom 8, 35).
Telle est la question que posait autrefois l’apôtre
Paul dans sa lettre aux Romains. Il avait alors devant les yeux les souffrances
et les persécutions de la première génération des disciples, témoins du Christ.
Les mots de détresse, d’angoisse, de faim, de dénuement, de danger, de
persécution, de supplice, de massacre « comme des moutons d’abattoir »
décrivaient des réalités très précises, qui étaient – ou allaient être –
l’expérience de beaucoup de ceux qui s’étaient attachés au Christ, ou plutôt
qui avaient accueilli dans la foi l’amour du Christ. Lui-même aurait pu
énumérer les épreuves qu’il avait déjà subies (2 Cor 6, 4-10), en
attendant son propre martyre ici, à Rome. Et l’Eglise aujourd’hui, avec les
martyrs du XVIIIème et du XIXème siècle, se demande à son tour: « Qui
pourra nous séparer de l’amour du Christ? ».
Saint Paul s’empresse de donner une réponse certaine a
cette question: « Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en
Jésus-Christ Notre Seigneur », rien, ni la mort, ni les forces mystérieuses du
monde, ni l’avenir, ni aucune créature (Rom 8, 38-39).
Puisque Dieu a livré son Fils unique pour le monde,
puisque ce Fils a donné sa vie pour nous, un tel amour ne se démentira pas. Il
est plus fort que tout. Il garde dans la vie éternelle ceux qui ont aimé Dieu
au point de donner leur vie pour lui. Les régimes qui persécutent passent. Mais
cette gloire des martyrs demeure. « Nous sommes les grands vainqueurs
grâce à celui qui nous a aimés » (Ibid. 8, 37).
2. C’est la victoire qu’ont remportée les martyrs
élevés aujourd’hui à la gloire des autels par la béatification.
a) Ce sont d’abord les très nombreux martyrs qui, au
diocèse d’Angers, au temps de la Révolution française, ont accepté la mort
parce qu’ils voulaient, selon le mot de Guillaume Repin, « conserver leur foi
et leur religion », fermement attachés à l’Église catholique et romaine;
prêtres, ils refusaient de prêter un serment jugé schismatique, ils ne
voulaient pas abandonner leur charge pastorale; laïcs, ils restaient fidèles à
ces prêtres, à la messe célébrée par eux, aux signes de leur culte pour Marie
et les saints. Sans doute, dans un contexte de grandes tensions idéologiques,
politiques et militaires, on a pu faire peser sur eux des soupçons d’infidélité
à la patrie, on les a, dans les « attendus » des sentences, accusés de
compromission avec « les forces anti-révolutionnaires »; il en est d’ailleurs
ainsi dans presque toutes les persécutions, d’hier et d’aujourd’hui. Mais pour
les hommes et les femmes dont les noms ont été retenus – parmi beaucoup
d’autres sans doute également méritants –, ce qu’ils ont répondu aux
interrogatoires des tribunaux, ne laisse aucun doute sur leur détermination à
rester fidèles – au péril de leur vie – à ce que leur foi exigeait, ni sur le
motif profond de leur condamnation, la haine de cette foi que leurs juges
méprisaient comme « dévotion insoutenable » et « fanatisme ». Nous demeurons en
admiration devant les réponses décisives, calmes, brèves, franches, humbles, qui
n’ont rien de provocateur, mais qui sont nettes et fermes sur l’essentiel: la
fidélité à l’Eglise. Ainsi parlent les prêtres, tous guillotinés comme leur
vénérable doyen Guillaume Repin, les religieuses qui refusent même de laisser
croire qu’elles ont prêté serment, les quatre hommes laïcs: il suffit de citer
le témoignage de l’un d’eux (Antoine Fournier): « Vous souffririez donc la mort
pour la défense de votre religion? » – « Oui ». Ainsi parlent ces quatre-vingts
femmes, qu’on ne peut accuser de rébellion armée! Certaines avaient déjà
exprimé auparavant le désir de mourir pour le nom de Jésus plutôt que de
renoncer à la religion (Renée Feillatreau).
Véritables chrétiens, ils témoignent aussi par leur
refus de haïr leurs bourreaux, par leur pardon leur désir de paix pour tous: «
Je n’ai prié le Bon Dieu que pour la paix et l’union de tout le monde » (Marie
Cassin). Enfin, leurs derniers moments manifestent la profondeur de leur foi.
Certains chantent des hymnes et des psaumes jusqu’au lieu du supplice; « ils
demandent quelques minutes pour faire à Dieu le sacrifice de leur vie, qu’ils
faisaient avec tant de ferveur que leurs bourreaux eux-mêmes en étaient étonnés
». Sœur Marie-Anne, Fille de la Charité, réconforte ainsi sa Sœur: « Nous
allons avoir le bonheur de voir Dieu, et de le posséder pour toute
l’éternité... et nous en serons possédées sans crainte d’en être séparées » (Tèmoignage
de l'Abbé Gruget).
Aujourd’hui ces quatre-vingt-dix-neuf martyrs d’Angers
sont associés, dans la gloire de la béatification, au premier des leurs, l’Abbé
Noël Pinot, béatifié depuis presque 60 ans.
Oui, les paroles de l’Apôtre Paul se vérifient ici
avec éclat: « Nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés
».
b) Analoga testimonianza di fede adamantina e di
carità ardente è stata data alla Chiesa e al mondo dal padre Giovanni
Mazzucconi, che consumò nel martirio la sua giovane esistenza di sacerdote e di
missionario. Membro, tra i primi, del Pontificio Istituto Missioni Estere di
Milano, sentiva che le missioni erano « il segreto desiderio » del suo cuore.
All’orizzonte della sua vita egli intravedeva un’unione ancora più profonda con
il Cristo, unione che lo avrebbe accomunato alle sofferenze e alla croce del
suo Signore e Maestro, proprio a motivo del suo impegno instancabile per
l’evangelizzazione: « Beato quel giorno in cui mi sarà dato di soffrire molto
per una causa sì santa e sì pietosa, ma più beato quello in cui fossi trovato
degno di spargere per essa il mio sangue e incontrare fra i tormenti la morte
».
Sennonché il messaggio cristiano, che il Mazzucconi
proclamava agli indigeni di Woodlark, era un’aperta condanna della loro
condotta che giungeva fino agli orrori dell’infanticidio. E nonostante
l’immensa carità e l’indefessa dedizione dal beato, la sua predicazione
provocava irritazione e odio. Ma egli era soprannaturalmente sereno, in mezzo
ai disagi, alle febbri, alle opposizioni, perché viveva intimamente unito a
Dio. Parafrasando le parole di san Paolo, poteva scrivere: « So che Dio è buono
e mi ama immensamente. Tutto il resto: la calma e la tempesta, il pericolo e la
sicurezza, la vita e la morte, non sono che espressioni mutevoli e momentanee
del caro Amore immutabile, eterno ».
3. Per tutti questi martiri, di epoche diverse,
si sono adempiute le parole del Cristo agli apostoli: « Guardatevi dagli
uomini, perché vi consegneranno ai loro tribunali . . . Sarete condotti davanti
ai governanti . . . per causa mia . . . Il fratello darà morte al fratello . .
. E sarete odiati da tutti a causa del mio nome » (Mt 10, 17-22). Difatti
molti tra i martiri d’Angers sono stati arrestati nella loro casa o nel loro
nascondiglio, perché altri li avevano denunciati. Ci si è accaniti contro di
loro, uomini e donne senza difesa, con un disprezzo difficilmente
comprensibile. Hanno conosciuto l’umiliazione della rappresaglia e delle
prigioni insalubri; hanno affrontato tribunali ed esecuzioni sommarie.
Il Padre Mazzucconi, poi, ricevette il colpo mortale
di scure da un indigeno, che, salito sulla nave e avvicinatosi, facendo finta
di salutarlo amichevolmente gli porgeva la mano da stringere.
Tutto questo avverrà – diceva Gesù – « per dare una
testimonianza a loro e ai pagani ». Sì, i nostri martiri hanno potuto render
testimonianza di fronte ai loro giudici, ai loro carnefici, e davanti a coloro
che assistevano come spettatori al loro supplizio, al punto che costoro « non
potevano trattenersi dall’essere stupiti e dal dire, allontanandosi, che c’era
in quelle morti qualcosa di straordinario, che solo la religione può ispirare
negli ultimi istanti » (Diario del sacerdote Simon Gruget). Gesù aveva
annunciato tale mistero: « Chi persevererà sino alla fine sarà salvato » (Mt 10,
22). E come persevererà? « Non preoccupatevi di come o di che cosa dovrete
dire, perché vi sarà suggerito in quel momento ciò che dovrete dire . . . È lo
Spirito del padre vostro che parla in voi » (Mt 10, 19-20). Sì, quelli che
restano fedeli allo Spirito Santo sono sicuri di poter contare sulla sua forza,
nel momento di render testimonianza in una maniera che sconcerta gli uomini.
4. È mediante la potenza di Dio che i
martiri hanno riportato la vittoria. Essi hanno contemplato la forza dell’amore
di Dio: « Se Dio è per noi, chi sarà contro di noi? » (Rm 8, 31). Essi
hanno fissato il loro sguardo sul sacrificio di Cristo: « Dio . . . ha dato il
proprio Figlio per tutti noi; come non ci donerà ogni cosa insieme con lui? » (Rm 8,
32).
In una parola, essi hanno partecipato al mistero
della Redenzione, che consumato dal Cristo sul Calvario, si prolunga nel cuore
degli uomini lungo il corso della loro storia. Ho recentemente invitato
tutti i fedeli della Chiesa a meditare su questa sofferenza redentrice. Per i
martiri, la croce di Cristo è stata, nello stesso tempo, la sorgente misteriosa
del loro coraggio, il senso della loro prova, il modello per rendere
testimonianza all’amore del Padre, mediante il loro sacrificio, unito a quello
del Cristo, e per giungere con lui alla risurrezione.
5. La sicurezza dei martiri era così espressa
dall’autore ispirato del Libro della Sapienza (cf. Sap 3,
1-9): « Le anime dei giusti . . . sono nelle mani di Dio .
. . la loro fine fu ritenuta una sciagura, la loro dipartita da noi una rovina,
ma essi sono nella pace. Anche se agli occhi degli uomini subiscono castighi,
la loro speranza è piena di immortalità . . . Dio li ha provati e li ha trovati
degni di sé ». Nel 1793 e 1794, per i beati compagni di Guglielmo Repin; nel
1855, per il beato Giovanni Mazzucconi, coloro che li facevano morire, e un
certo numero dei loro compatrioti, pensavano a un castigo e a un annientamento;
si credeva che le fosse in cui erano stati ammucchiati alla rinfusa sarebbero
state dimenticate per sempre. Ma essi « sono nelle mani di Dio ». « Li ha graditi
come un olocausto. Nel giorno del loro giudizio risplenderanno; come
scintille nella stoppia correranno qua e là. Governeranno le nazioni . . .
e il Signore regnerà per sempre su di loro » (Sap 3, 6-8). La memoria
della Chiesa non li ha dimenticati: molto presto sono stati venerati, si è
ascoltato il loro messaggio, sono stati invocati, si è avuta fiducia nella loro
intercessione presso Dio. E oggi essi risplendono, scintillano ai nostri occhi,
perché la Chiesa sa che essi sono beati, e che « vivranno presso Dio nell’amore
» (cf. Sap 3, 9).
6. Cette béatification sera une étape nouvelle
pour nous tous, pour l’Église, et en particulier pour les évêques, les prêtres,
les religieuses et les fidèles des diocèses de l’ouest de la France auxquels
ont appartenu ces bienheureux, comme pour l’Institut pontifical des Missions
Etrangères, pour la cité de Lecco et tout l’archidiocèse de Milan, sans oublier
la Papouasie-Nouvelle Guinée. C’est pour tous une joie profonde de savoir
auprès de Dieu ceux qui leur sont proches par le sang ou le pays, de pouvoir admirer
la foi et le courage de leurs compatriotes et de leurs confrères. Mais ces
martyrs nous invitent aussi à penser à la multitude des croyants qui souffrent
la persécution aujourd’hui même, à travers le monde, d’une façon cachée,
lancinante tout aussi grave, car elle comporte le manque de liberté religieuse,
la discrimination, l’impossibilité de se défendre, l’internement, la mort
civile, comme je le disais à Lourdes au mois d’août dernier: leur épreuve a
bien des points communs avec celle de nos bienheureux. Enfin, nous devons
demander pour nous-mêmes le courage de la foi, de la fidélité sans faille à
Jésus-Christ, à son Église, au temps de l’épreuve comme dans la vie
quotidienne. Notre monde trop souvent indifférent ou ignorant attend des
disciples du Christ un témoignage sans équivoque, qui équivaut à lui dire,
comme les martyrs célébrés aujourd’hui: Jésus-Christ est vivant; la prière et
l’Eucharistie nous sont essentiels pour vivre de sa vie, la dévotion à Marie
nous maintient ses disciples; notre attachement à l’Église ne fait qu’un avec
notre foi; l’unité fraternelle est le signe par excellence des chrétiens; la
véritable justice, la pureté, l’amour, le pardon et la paix sont les fruits de
l’Esprit de Jésus; l’ardeur missionnaire fait partie de ce témoignage; nous ne
pouvons garder cachée notre lampe allumée.
7. Cette béatification a lieu au cœur de l’année
jubilaire de la Rédemption. Ces martyrs illustrent la grâce de la Rédemption
qu’ils ont eux-mêmes reçue. Que toute la gloire en soit à Dieu, Père, Fils et
Saint-Esprit! « Dieu nous te louons . . . C’est Toi dont témoigne la lignée des
martyrs ».
Loué soit Dieu de raviver ainsi l’élan de notre foi,
de notre action de grâce, de notre vie ! Aujourd’hui, c’est avec le sang de nos
bienheureux que sont écrites pour nous les paroles inspirées de saint Paul : «
Qui nous séparera de l’amour du Christ? Ni la vie, ni la mort . . . ni le
présent, ni l’avenir . . . ni aucune autre créature, rien ne pourra nous
séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ Notre Seigneur !
». Amen.
© Copyright 1984 - Libreria Editrice Vaticana
2 January as
one of the Martyrs
of Anjou
Profile
Layman of
the diocese of Angers, France. Martyred in
the persecutions of
the French
Revolution.
Born
16
September 1754 in
Chaudefonds, Maine-et-Loire, France
10
February 1794 in
Avrillé, Maine-et-Loire, France
9 June 1983 by Pope John
Paul II (decree of martyrdom)
19
February 1984 by Pope John
Paul II at Rome, Italy
Additional Information
books
Book of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA Citation
“Blessed Pierre Frémond“. CatholicSaints.Info. 8
February 2017. Web. 6 September 2021.
<https://catholicsaints.info/blessed-pierre-fremond/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-pierre-fremond/
Beati Pietro Fremond e 5 compagne Martiri
>>>
Visualizza la Scheda del Gruppo cui appartiene
† Avrillé, Francia, 10 febbraio 1794
Il 10 febbraio 1794, nel pieno della Rivoluzione francese, subirono il martirio sei laici della diocese di Angers:
- Pierre Frémond (nato a Chaudefonds il 16 settembre 1754);
- Louise Bessay de la Voute (nata a Saint-Mars-des-Prés il 22 agosto 1721);
- Catherine du Verdier de la Sorinière (Saint-Pierre de Chemillé il 29 giugno 1758);
- Marie-Louise du Verdier de la Sorinière (nata a Saint-Pierre de Chemillé il 27 giugno 1765, sorella della precedente);
- Marie-Anne Hacher du Bois (nata a Jallais il 3 aprile 1765);
- Louise Poirier épouse Barré (nata a Le Longeron il 22 febbraio 1754, coniugata).
Papa Giovanni Paolo II ha beatificato questi martiri il 19 febbraio 1984.
Martirologio Romano: Ad Avrillé vicino ad Angers
in Francia, beati Pietro Fremond e cinque compagne, martiri, fucilati durante
la rivoluzione francese per la loro fedeltà alla Chiesa cattolica.
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/40420
Voir aussi : http://newsaints.faithweb.com/martyrs/MFR04.htm