Saint Avit, évêque
Issu d'une noble famille, il
succéda en 480 à son père comme évêque de Vienne, en Gaule. Il est aussi le
frère de Saint-Apollinaire. Très respecté par les deux principaux souverains de
l’époque (Clovis, le roi des Francs, et Gondebaud, le roi de Bourgogne), il
profite de sa situation pour racheter de nombreux prisonniers. Il combat aussi
l’arianisme et parvient à convertir Sigismond, le fils de Gondebaud. Excellent
diplomate, bon orateur, écrivain fécond, il a laissé plusieurs traités de
théologie, des homélies et des poèmes. Il eut une influence certaine sur la
burgonde Clotilde, future reine des Francs. Il mourut en 525.
Saint Avit de Vienne
Évêque de
Vienne (✝ 525)
Cet évêque de
Vienne en Gaule, issu d'une noble famille, succéda à son père Hesychius
qui était lui-même évêque de Vienne. Le roi Clovis, même avant son
baptême, le consultait. Par son prestige, sa foi et son savoir-faire, il fut
l'un des plus grands artisans de la disparition de l'arianisme en Gaule.
Excellent diplomate, bon orateur, écrivain fécond, il a laissé plusieurs
traités de théologie, des homélies et des poèmes fort bien versifiés.
"Avit, comme son frère Apollinaire, est né à Vienne après 450. A la
mort de son père Hesychius, il lui succède sur le siège de Vienne vers 494-518.
Il fut l’âme de la vie catholique dans le royaume des Burgondes, encore en
partie ariens. A son initiative, en 517, vingt cinq évêques se réunirent en
concile à Epaone (Albon?). Il s’est félicité de la conversion de Clovis et il
amènera à la foi catholique le roi burgonde Sigismond. Avit
a laissé des homélies, des lettres, des poèmes de qualité. Il meurt vers 525 à
Vienne où son souvenir est toujours vivant." (source: diocèse de Valence)
Des internautes nous signalent:
- a converti le Roi des Burgondes Sigismond et sa nièce Clotilde, future
reine des Francs.
- Fin lettré et orateur brillant, St Avit (Avitus) a écrit de nombreuses
homélies qui nous renseignent sur cette période troublée, dont une lettre de
'conduites et recommandations' à Clovis, le lendemain de son baptême. Son livre
en vers sur l'origine du monde, aurait partiellement disparu dans l'incendie de
Vienne. Il convertit son ami le roi de Burgondie, Gondebaud, arien, à la Sainte
Trinité. Ce dernier lui demande alors de combattre l'arianisme virulent de
Constantinople enseigné par Eutychès et Sabellius. Il baptise l'héritier royal
Saint Sigismond fondateur de l'Abbaye de St Maurice d'Agaune en Valais.
Grâce à sa foi et à son zèle, au temps du roi Gondebaud, la Gaule fut
protégée des ravages de l’hérésie arienne.
Martyrologe
romain
Saint AVIT
Ce
Saint naquit en Auvergne, d'une famille sénatoriale de Rome. En 490, il
succéda à Isychius son père, qu'on avait élevé sur le siège épiscopal de
Vienne, après la mort de saint Mammert. Nous lisons dans la vie de saint
Epiphane de Pavie, par Ennodius, qu'A vit était un trésor de science et de
piété, et qu'il racheta un grand nombre de prisonniers que les Bourguignons
avaient emmenés de la Ligurie. Son éminente vertu le fit respecter par Clovis,
Roi de France, et par Gondebaud, Roi de Bourgogne, quoique le premier fût
encore idolâtre, et que le second fût infecté de l'hérésie arienne. Notre Saint
ayant eu une conférence à Lyon avec les évêques ariens, il les confondit et les
réduisit au silence. Le Roi de Bourgogne, qui était présent, fut si frappé du
triomphe de la foi catholique, qu'il l'aurait embrassée, s'il n'eût craint de
choquer ses sujets. Sigismond, fils et successeur de Gondebaud, fut plus
courageux que son père ; il se rendit aux sollicitations de saint Avit, qui le
pressait d'abjurer l'arianisme. Lorsque ce prince eut trempé ses mains dans le
sang de Sigeric son fils, que sa belle-mère avait accusé d'un crime supposé,
notre Saint lui fit sentir toute l'indignité de sa conduite, et lui inspira de
vrais sentiments de pénitence. Il rebâtit l'abbaye d'Agaune, autrement dite de
saint Maurice, embrassa l'état monastique, et mourut en odeur de sainteté.
Saint Avit présida, en 517, au célèbre concile d'Epaone, où l'on fit
quarante canons de discipline, et mourut en 525. Il est nommé en ce jour
dans le martyrologe romain. On l'honore le 20 Août dans l'église collégiale de
Notre-Dame de Vienne, où il fut enterré.
SOURCE : Alban Butler : Vie
des Pères, Martyrs et autres principaux Saints… – Traduction :
Jean-François Godescard.
St. Avitus
(Alcimus Ecdicius).
A distinguished bishop of Vienne, in Gaul, from 490 to about 518, though his death is place by some as late as
525 or 526. He was born of a prominent Gallo-Roman
family closely related to the Emperor
Avitus and other illustrious persons, and in which episcopal honors
were hereditary. In difficult
times for the Catholic faith and Roman culture in
Southern Gaul, Avitus exercised
a favourable influence. He pursued with earnestness and success the extinction
of the Arian heresy in the barbarian Kingdom
of Burgundy (443-532), won the confidence of King Gundobad,
and converted his son, King Sigismund
(516-523). He was also a zealous opponent of Semipelagianism,
and of the Acacian Schism at Constantinople. Like
his contemporary, Ennodius of Pavia,
he was strenuous in his assertion of the authority of the Apostolic See as the chief bulwark of religious
unity and the incipient Christian civilization. "If the pope," he says, "is rejected, it follows that not one bishop, the whole episcopate
threatens to fall" (Si papa urbis vocatur in dubium,
episcopatus videbitur, non
episcopus, vaccilare. — Ep. xxxiv; ed. Peiper).
The literary fame of Avitus
rests on a poem of 2,552 hexameters, in five books, dealing with the Scriptural
narrative of Original Sin, Expulsion
from Paradise, the Deluge, the Crossing of the Red Sea. The first three books offer
a certain dramatic unity; in
them are told the preliminaries of the great disaster, the catastrophe itself,
and the consequences. The fourth and fifth books deal with the Deluge and the Crossing of the Red Sea as symbols of baptism. Avitus deals freely and familiarly with the Scriptural
events, and exhibits well their beauty, sequence, and significance. He is one
of the last masters of the art of rhetoric as taught in the schools of Gaul in the fourth
and fifth centuries. Ebert says
that none of the ancient Christian poets treated more successfully the poetic elements of the Bible. His poetic diction, though
abounding in archaisms and rhythmic redundancy, is pure and select, and the laws of metre are well observed. It is said that Milton made use of his
paraphrase [sic] of Scripture in
the preparation of "Paradise Lost". He wrote also 666 hexameters
"De virginitate" or "De consolatoriâ castitatis laude" for
the comfort of his sister Fuscina, a nun. His prose works include "Contra Eutychianam Hæresim libri
II", written in 512 or 513, and also about eighty-seven letters that are
of considerable importance for the ecclesiastical and political history
of the years 499-518. Among them is the famous letter to Clovis on the occasion of his baptism. There was once extant a collection of his homilies, but they have perished with the exception of two and some fragments
and excerpts. In recent times Julien Havet
has demonstrated (Questions mérovingiennes, Paris, 1885), that Avitus is not
the author of the "Dialogi cum Gundobado Rege",
a defence of the Catholic Faith against the Arians, purporting to represent the famous Colloquy
of Lyons in 449, and first published by d'Achéry
(1661) in his "Spicilegium" (V, 110-116). It is a forgery of the Oratorian, Jérome
Viguier, who also forged
the letter of Pope Symmachus (13 Oct., 501) to Avitus. The works
of Avitus are found in Migne, P.L., LIX, 191-398. There are two recent editions: one by R. Peiper
(in Mon. Germ. Hist.: Auct.
Antiq., VI, Berlin, 1883), the other by U. Chevalier (Lyons, 1890).
Sources
Acta SS., 1 February; Avite, sa vie,
ses œuvres (Paris, 1870); DENKINGER, St. Avite et la déstruction de
l'Arianisme en Gaule (Geneva, 1890); GUIZOT, Hist. De la civilisation en
France (1829), II, 198-216; GORINI, Défense de l'Église (Paris,
1866), II, 1-86; KURTH, Hist. poétique des mérovingiens (1893), 243
sqq.; YOUNG in Dict. Christ. Biogr., I, 233; BARDENHEWER, Patrologie (Freiburg, 1901), 538, 539.
Transcription. This article was transcribed for
New Advent by Steve Fanning.
Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New
York.
February 5
St. Avitus, Archbishop of Vienne,
Confessor
ST. ALCIMUS ECDITIUS AVITUS was of a
senatorian Roman family, but born in Auvergne. His father Isychius was chosen
archbishop of Vienne upon the death of St. Mammertus, and was succeeded in that
dignity by our saint, in 490. Ennodius, in his life of St.
Epiphanius of Pavia, says of him, that he was a treasure of learning and piety;
and adds, that when the Burgundians had crossed the Alps, and carried home many
captives out of Liguria, this holy prelate ransomed a great number. Clovis,
king of France, whilst yet a pagan, and Gondebald, king of Burgundy, though an
Arian, held him in great veneration. This latter, for fear of giving offence to
his subjects, durst not embrace the Catholic faith, yet gave sufficient proofs
that he was convinced of the truth by our saint, who, in a public conference,
reduced the Arian bishops to silence in his presence, at Lyons. Gondebald died
in 516. His son and successor, Sigismund was brought over by St. Avitus to the
Catholic faith. In 517, our saint presided in the famous council of Epaone,
(now called Yenne,) upon the Rhone, in which forty canons of discipline were
framed. When king Sigismund had imbrued his hands in the blood of his son
Sigeric, upon a false charge brought against him by a stepmother, St. Avitus
inspired him with so great a horror of his crime, that he rebuilt the abbey of
Agaunum, or St. Maurice, became a monk, and died a saint. Most of the works of
St. Avitus are lost; we have yet his poem on the praises of virginity, to his
sister Fuscina, a nun, and some others; several epistles; two homilies on the
Rogation days; and a third on the same, lately published by Dom Martenne; 1 fragments of eight other homilies:
his conference against the Arians is given us in the Spicilege. 2 St. Avitus died in 525, and is
commemorated in the Roman Martyrology on the 5th of February; and in the
collegiate church of our Lady at Vienne, where he was buried, on the 20th of
August. Ennodius, and other writers of that age, extol his learning, his
extensive charity to the poor, and his other virtues. See St. Gregory of Tours,
Hist. l. 2. His works, and his life in Henschenius; 3 and Gallia Christ. Nova, t. 2. p. 242.
Note 2. Spicil.
t. 5.
Note 3. F. Sirmond published the works of St. Avitus, with judicious short
notes, in 8vo. 1643. See them in Sirmond’s works, t. 2. and Bibl. Patr. His
close manner of confuting the Arians in some of his letters, makes us regret
the loss of many other works, which he wrote against them.
Rev. Alban
Butler (1711–73). Volume II: February. The Lives of the Saints. 1866.
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Avitus of
Vienne B (RM)
Born in Auvergne; died c. 519. Brother of Bishop Saint Apollinaris of Valence,
Saint Avitus succeeded his father, Saint Isychius who had been a Roman senator,
as bishop of Vienne. As a bishop he commanded the respect of his flock, the
pagan Franks, and the Arian Burgundians. It was he who converted the Burgundian
King Sigismund. Saint Avitus was also an eloquent writer (Benedictines).
Sant' Avito Vescovo di Vienne
Vienne, Francia, 450 – 5 febbraio 523
Avito fu
arcivescovo di Vienne dal 494 circa al 5 febbraio 523. Apparteneva a
un'importante famiglia gallo-romana imparentata con l'imperatore romano Avito e
altri illustri personaggi e che si tramandava gli onori ecclesiastici (il padre
Isichio era stato prima di lui vescovo di Vienne). In un periodo difficile per
la Chiesa nella Gallia meridionale, Avito si impegnò alacremente e con successo
nello sradicamento dell'arianesimo tra i burgundi. Riuscì a vincere le
resistenze di re Gundobado e a convertire il figlio, re Sigismondo (516-523).
Avito presiedette il Concilio di Epaon nel 517.
Martirologio
Romano: A Vienne Nella Gallia lugdunense, ora in Francia, sant’Avito, vescovo,
per la cui fede e operosità, al tempo del re Gundobaldo, le Gallie furono
difese dalla diffusione dell’eresia ariana.
Figura
tra le più notevoli della Chiesa delle Gallie alla fine del sec. V e nei primi
decenni del VI, Alcimo Ecdicio Avito nacque a Vienne verso il 450 da famiglia
senatoria originaria dell'Alvernia alla quale apparteneva anche Sidonio
Apollinare e probabilmente l'imperatore Avito (m. 456). Suoi genitori furono il
senatore Esichio e la nobile Audenzia, che alla nascita di Fuscina, quarta
figlia, fecero voto di continenza. Fuscina poi, a dodici anni, si consacrò a
Dio nella vita monastica; un fratello, Apollinare, fu vescovo di Valenza ed è
venerato come santo il 5 ottobre. Avito fu battezzato dal
vescovo san Mamerto che Avito chiama «praedecessorem suum et spiritalem sibi a
baptismo patrem ». Cresciuto in un clima familiare dove virtù e cultura avevano
trovato una felice alleanza, Avito si sentì ben presto più attratto dallo
studio e dalla vita ritirata che dagli onori del mondo. Si sposò ed ebbe figli. Ma verso
l'età di quarant'anni, rimasto forse vedovo, distribuì il suo patrimonio ai
poveri e si ritirò in un monastero alle porte di Vienne. Intanto alla morte di
Mamerto, verso il 475, il padre di Avito era stato eletto vescovo di Vienne.
Quando, verso il 490, Esichio morì, Avito fu chiamato a succedergli. La vita di
Avito nell'episcopato ci è nota dai suoi scritti e da numerose testimonianze di
scrittori contemporanei o non troppo posteriori quali Ennodio di Pavia (In vita
beati Epiphanii episcopi), Gregorio di Tours (Historia Francorum, lI, 34),
Venanzio Fortunato (In Vita s. Martini), Isidoro di Siviglia (De illustribus
Ecclesiae scriptori bus, 23), Agobardo di Lione (Adversus le gem Gundobaldi),
Adone di Vienne (Chronicon, aet. sexta). Esiste anche una breve Vita (BHL, I,
p. 137, n. 885) compilata nel sec. XI, che nelle grandi linee è attendibile,
tratta com'è, in parte, dalla Vita di Apollinare, fratello di Avito, del sec.
VI.
A queste testimonianze si può aggiungere l'epitaffio di Avito: venticinque
versi che incisivamente fissano i tratti salienti della sua personalità.
Avito si rivelò zelantissimo pastore, pieno di carità verso i poveri, umile,
dotato di squisita umanità nell'avvicinare gente di ogni condizione sociale,
vigorosamente impegnato alla diffusione della fede, all'estirpazione
dell'eresia, alla difesa dell'unità della Chiesa. Nel 494 contribuì al riscatto
dei prigionieri liguri catturati dai Burgundi nelle loro scorrerie durante le
lotte tra Odoacre e Teodorico. La sua generosa offerta consentì al vescovo
Epifanio di Pavia mandato da Teodorico alla corte burgunda di liberare molte
migliaia di prigionieri. Ennodio che accompagnava Epifanio così scrisse: «Dedit
etiam praestantissimus inter Gallos Avitus, Viennensis episcopus... et actum
est, ne Gallis diutius servitum pubes Ligurum duceretur» (Vita Epiphanii).
Lavorò senza soste alla conversione dei Burgundi ariani allora padroni di
Vienne. Ebbe a tal fine frequenti colloqui col re Gundobaldo, gli scrisse molte
lettere per illustrargli la fede cattolica, per confutare l'arianesimo, e pur
non essendo riuscito a convertirlo, ne guadagnò però la stima, la simpatia, la
tolleranza verso il cattolicesimo. Le sue fatiche furono premiate dalla
conversione del figlio di Gundobaldo, Sigismondo, che nel 493 divenne cattolico
con la sua famiglia e più tardi, succeduto al padre nel 516, diede ad Avito
tutto il suo appoggio per la liquidazione dell'arianesimo nello stato burgundo.
In questa lotta contro la eresia si inquadra la lettera vibrante di entusiasmo
che Avito indirizzò a Clodoveo all'indomani del suo battesimo, nel 496. La
conversione di Clodoveo e dei Franchi al cattolicesimo apparve ad Avito come il
colpo di grazia per l'arianesimo in Gallia e fu per questo che scrisse al re:
«Invenit quippe tempori nostro arbitrum quemdam Divina provisio: dum vobis
eligitis, omnibus iudicatis: vestra fides nostra victoria est» (Epist. XLI).
Lottò, inoltre, contro le eresie di Nestorio, di Eutiche, di Fotino (Epist. II,
III), e contro il semipelagianesimo di Fausto di Riez (Epist. IV).
Si preoccupò dell'unità della Chiesa, minacciata dallo scisma dell'antipapa
Lorenzo a Roma e dal perdurare dello scisma acaciano a Costantinopoli. In
difesa di papa Simmaco scrisse una importantissima lettera ai senatori romani
Fausto e Simmaco. Parlando a nome di tutto l'episcopato delle Gallie, Avito
riaffermò con energia il principio che il papa non può essere giudicato da
alcuno, e riferendosi alle conclusioni del sinodo romano del 501 prosegue:
«Quibus cognitis, quasi Senator ipse Romanus, quasi Christianus episcopus
obtestor... ut in conspectu vestro non sit Ecclesiae minor, quam Reipublicae
status... nec minus diligatis in Ecclesia vestra Sedem Petri, quam in civitate
apicern mundi. In sacerdotibus ceteris potest, si quid nutaverit, reformari: at
si Papa Urbis vocatur in dubium, Episcopatus iam videbitur, non Episcopus,
vacillare» (Epist. XXI). Una viva amicizia legò Avito al successore di Simmaco,
Ormisda, del quale seguì gli sforzi per la composizione dello scisma acaciano
(Epist. LXXX VII). L'autorità di Avito era tanto sentita in tutta la Gallia che
da ogni parte si guardava a lui quasi ad una guida, come prova il suo
epistolario. Avito restaurò templi e monasteri, in special modo quello di
Agaune; promosse il culto dei martiri; convocò e partecipò a sinodi
provinciali. Celebre tra tutti quello di Epaone (Saint Romain d'Albon) del 517 che
radunò sotto la presidenza di Avito tutto l'episcopato della regione e diede
alla Chiesa burgunda la sua organizzazione.
L'anno della morte di Avito è incerto. L'anonimo autore della Vita la pone
«Anastasio adhuc principe». L'imperatore Anastasio morì il 1° luglio 518,
quindi Avito sarebbe morto prima di tale data. Secondo Adone, invece, Avito
sopravvisse al re Sigismondo, sconfitto e ucciso dai Franchi nel 523, della cui
morte fu profondamente addolorato. Il bollandista G. Heschen basandosi su
questo passo di Adone e sull'Epist. VII di Avito indirizzata a un patriarca di
Costantinopoli, in cui sembra felicitarsi per la conclusione dello scisma
acaciano, colloca la morte del santo dopo il 523 come fanno alcuni dei più
recenti studiosi. A. Gallandi (PL, LIX, coli. 191-96) è, invece, per il
principio del 518: Adone avrebbe confuso l'Avito di Vienne con I'Avito abate di
Perche o di Micy che era ancora in vita alla morte di Sigismondo.
Il Duchesne (Fastes, I, p. 147) è di questo stesso parere. Per lui l'«Anastasio
adhuc principe» proviene dalle indicazioni cronologiche della tomba di Avito
copiate dall'autore della Vita. D'altra parte, egli osserva, nessuna lettera di
Avito è posteriore al 517. L'Epistola VII non si riferisce alla conclusione
dello scisma acaciano del 519, ma solo a voci d'una riconciliazione, in verità
premature. Potrebbe quindi essere stata diretta al patriarca Timoteo, anziché a
Giovanni il Cappadoce, in occasione delle sue velleità pacifiste del 515.
Le ragioni del Gallandi e del Duchesne sembrano valide. A. Ferrua (Enc. Catt.,
IT, col. 552) è di questa opinione. J. R. Palanque, invece (DHGE, V, col. 1205)
è per il 525.
Il giorno della morte di Avito è noto con certezza. Il Martirologio Geronimiano
e la tradizione liturgica viennense la fissano al 5 febbraio. A questa stessa
data è ricordato nel Martirologio Romano.
Avito fu sepolto fuori delle mura di Vienne nella chiesa del monastero dei SS. Pietro e Paolo. L'epitaffio si è conservato ed è pubblicato dai
Bollandisti e in testa all'edizione delle opere di Avito (in PL LIX, col. 198).
Grande vescovo e grande santo, Avito fu anche scrittore elegante e fecondo.
Della sua produzione letteraria, ci son pervenute molte lettere, alcune omelie
e due poemetti, opere di cui Avito stesso curò l'edizione nel 507. Gli epigrammi andarono perduti
nel sacco di Vienne del 500, compiuto dai Franchi.
Se si escludono venti lettere la cui paternità è incerta, a noi ne sono giunte
settantotto delle molte che Avito scrisse e che al tempo di Gregorio di Tours
erano divise in nove libri (Hist. Franc., II, 34): ottantotto lettere pubblica
Sirmond, novantotto il Peiper. Due di esse, la II e la III, sono dei piccoli
trattati contro l'eresia di Eutiche, e così la IV contro il semipelagianesimo.
Tutti i problemi religiosi del suo tempo si riflettono in queste lettere di cui
abbiamo già rilevato l'importanza storica e il valore dottrinale, nonostante
qualche confusione e qualche inesatta valutazione.
Abbiamo poi qualche omelia intera e molte frammentarie, di speciale interesse
quella sulle rogazioni di cui Avito ricorda l'istituzione ad opera di Mamerto.
I due poemetti hanno più di ogni altro scritto contribuito alla fama di
Avito. Il primo in cinque libri, dal titolo De mosaicae historiae gestis o De
spiritualis historiae gestis, riprende con originalità poetica i racconti del
Genesi dalla creazione al passaggio del Mar Rosso. Gli storici della
letteratura merovingica hanno giudicato i primi tre libri, De initio mundi, De
originali peccato, De sententia Dei, come un'anticipazione del Paradiso Perduto
di Milton, che forse ne trasse ispirazione. L'altro poemetto De laude castitatis è un inno alla
verginità, indirizzato alla sorella Fuscina, ricco di spunti autobiografici.
Queste opere resero famoso il nome di Avito. Vivissima ammirazione spirano gli
elogi di Ennodio, di Gregorio di Tours, di Venanzio Fortunato, di Isidoro di
Siviglia e di Adone. Nel giudizio positivo su Avito poeta concordano,
sostanzialmente, gli studiosi moderni.
Autore: Benedetto Cignitti