Saint Jesus Mendez, prêtre
et martyr
Jésus Mendez naît au
Mexique le 10 juin 1880. Lors de la persécution mexicaine contre la foi, ce
vicaire de Valtierilla est abattu à côté de son église le 5 février 1928.
Saint Jésus Mendez
Montoya
Prêtre et martyr au
Mexique (+ 1928)
Jésus Mendez Montoya est
né le 10 juin 1880 à Tarimbaro au Mexique, prêtre catéchiste, guide spirituel,
maître de musique. Vicaire de Valtierrilla dans le diocèse de Morella, il se
cache lors de la persécution et est abattu à côté de son église le 5 février
1928.
Béatifié le 22 novembre
1992 et canonisé le 21 mai 2000 à Rome par Jean-Paul II.
À Valtiervilla au
Mexique, en 1928, saint Jésus Mendez, prêtre et martyr, qui, dans la
persécution anti-religieuse en ce pays, fut fusillé, donnant sa vie pour le
Christ Roi.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11417/Saint-Jesus-Mendez-Montoya.html
Saint Jésus MENDEZ
MONTOYA
Nom: MENDEZ MONTOYA
Prénom: Jésus (Jesus)
Pays: Mexique
Naissance: 10.06.1880
à Tarimbaro (Michoacan – Diocèse de Morella)
Mort: 05.02.1928
à Valtierrilla (Guanajuato – Diocèse de Morella)
Etat: Prêtre
- Martyr du Groupe des 25
martyrs du Mexique (1915-1937) 2
Note: Vicaire de
Valtierrilla. Catéchiste, guide spirituel, maître de musique. Il se cache lors
de la persécution. Fusillé à côté de son église.
Béatification:
22.11.1992 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
21.05.2000 à Rome par Jean Paul II
Fête: 21 mai
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1992 n.48 - 2000 n.22 p.5-7
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1993 n.1 p.49
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0655.htm
Saint Jesús Méndez Montoya
Prêtre et martyr au Mexique
Baptisé le 12 juin, il reçoit la Confirmation le 12 septembre 1881, selon la
coutume de l’époque.
Après l’école communale, il entra au séminaire de Morelia en 1894, où il étudia avec persévérance. Des paysans de son village participèrent aux frais de ses études.
Il reçut le diaconat en 1905, et le presbytérat en 1906.
Une fois ordonné prêtre, il fut vicaire successivement à Huetamo, Pedemales, enfin à Valtierrilla (Guanajuato). Dans les deux premiers postes, son zèle lui provoqua un sérieux problème de santé, car il s’était fatigué jusqu’à l’épuisement.
Ce fut un prêtre tout à tous, qui passait de longues heures au confessionnal, où les chrétiens venaient volontiers recevoir ses bons conseils. Il fonda diverses associations ou confraternités, pour l’apostolat de la prière et l’adoration perpétuelle.
Il n’hésitait pas, tout en se cachant quand il le fallait, à baptiser et célébrer de nuit, visitant les malades de jour, remplaçant autant que possible les autres prêtres qui étaient obligés de se cacher et de changer de localité pour échapper aux recherches.
Il vivait pauvrement, avec les familles pauvres du village.
Il monta aussi une belle chorale, grâce à ses dons musicaux, pour rehausser la
liturgie.
Le 5 février 1928, les troupes fédérales entrèrent dans le village dans l’intention d’éliminer un groupe de ‘cristeros’ qui avaient pris les armes, et se dirigèrent vers la maison du prêtre. Jesús, lui, n’avait jamais touché à une arme. À ce moment précis, il venait de terminer la célébration de la messe. Lui qui portait le nom de notre Seigneur, s’identifia au Maître jusqu’au bout.
Il s’empara d’un ciboire contenant les saintes hosties de l’Eucharistie, et tenta de sortir par une fenêtre du presbytère, qui se trouvait juste à côté du clocher de l’église. Les soldats, qui ne le connaissaient pas, pensèrent que c’était un ‘cristero’, et qu’il cachait une arme, mais Jésús montra qu’il n’avait pas d’armes.
Les soldats lui demandèrent : « C’est vous le Curé ? et il répondit :
“Oui, c’est moi” ». Ils l’arrêtèrent. Et lui, gentiment : « Les
Hosties consacrées, vous n’en avez pas besoin, laissez-les moi » et il
demanda aux soldats juste le temps de les consommer. Ils le lui permirent et il
s’agenouilla pour communier. Puis se dirigeant vers les soldats : « Faites
de moi ce que vous voulez ; je suis prêt ».
Six ou huit soldats le menèrent un peu plus loin de la place, le mirent assis sur un tronc qui se trouvait là, entre deux soldats. Le capitaine voulut tirer, mais son pistolet ne fonctionna pas ; il ordonna aux soldats de tirer ; ils s’y prirent par trois fois, sans y arriver (peut-être firent-ils exprès…), alors le capitaine, furieux, ordonna à Jesús de se lever, le fouilla, lui arracha un crucifix et une médaille qu’il portait au cou, le mit devant un agave, et lui tira dessus. Le père Jesús tomba, mort.
Il fut dignement enseveli à Cortazar, avant d’être reporté à l’église de
Valtierrilla cinq ans plus tard.
Jesús Méndez Montoya,
victime de la ‘Guerre Cristera’ a été reconnu comme un authentique martyr de la
foi et, comme tel, a été béatifié le 22 novembre 1992 et canonisé, avec 24 autres
martyrs mexicains, le 21 mai 2000, à Rome, par saint Jean-Paul II (Karol
Józef Wojtyła, 1978-2005).
Canonisés le 21 mai
2000 :
Prêtres : Cristóbal
Magallanes Jara, Agustín Caloca Cortés, Román Adame Rosales, Rodrigo Aguilar
Alemán, Julio Álvarez Mendoza, Luis Batis Sainz, Mateo Correa Magallanes,
Atilano Cruz Alvarado, Miguel de la Mora, Pedro Esqueda Ramírez, Margarito
Flores García, José Isabel Flores Varela, David Galván Bermúdez, Pedro de Jesús
Maldonado Lucero, Jesús Méndez Montoya, Justino Orona Madrigal, José María
Robles Hurtado, Toribio Romo González, Jenaro Sánchez Delgadillo, Sabas Reyes
Salazar, David Uribe Velasco, Tranquilino Ubiarco Robles.
Laïcs : Salvador
Lara Puente, Manuel Morales, David Roldán Lara.
SOURCE : https://levangileauquotidien.org/FR/display-saint/3f0e2eec-ff1b-4a0c-aa76-425250481028
JESUS MENDEZ MONTOYA
Prêtre, Martyr, Saint
1880-1928
Jésus Mendes Montoya naquit à Tarímbaro, Michoacán (Archidiocèse de Morelia) le
10 juin 1880.
Après ses études au
séminaire et son ordination sacerdotale, il fut nommé vicaire à Valtierrilla,
Guanajuato (Archidiocèse de Morelia). Ce fut un prêtre qui se consacra
entièrement aux autres, et n'épargna aucun moyen pour renforcer la vie
chrétienne parmi ses fidèles. Il consacra de longues heures aux confessions et
fit tout ce qui lui était humainement possible pour inculquer à ses paroissiens
les vérités chrétiennes, les invitant avec insistance à participer aux saints
mystères avec assiduité. Son, exemple était à lui tout seul comme une grande
prêche : il vivait au milieu des pauvres, leurs enseignait le catéchisme
et les aidait encore autrement, en leur enseignant également à lire et à
écrire, ainsi que le chant. Il finit même par réussir à réunir une chorale afin
que les célébrations eucharistiques soient davantage vivantes.
Le 5 février les forces
gouvernementales cherchèrent à supprimer un petit groupe de pratiquants et se
dirigèrent vers la maison où se cachait le Père Jésus, qui a essayé de sauver
un ciboire contenant les hosties consacrées. Remarqué par les soldats il leur
demanda de lui accorder un instant afin qu’il puisse consommer le
Saint-Sacrement, et ils le lui accordèrent. Puis, doucement s’approcha d’une
sœur et lui dit : « C’est la volonté de Dieu. Que Sa volonté
soit faite. »
Jusqu’au bout il aima son
sacerdoce ; jusqu’au bout il prêcha l’Évangile du Christ, non seulement
par ses paroles enflammées, mais aussi par son exemple.
Les soldats le
conduisirent quelques mètres hors de l’église et sur le parvis le tuèrent de
trois balles.
Le prêtre qui sut
valoriser ses qualités humaines et sa connaissance de Dieu pour faire aimer
Jésus-Christ, prouva ainsi, en versant son sang, le grand amour qu’il avait
envers le Christ-Roi, que tous mexicains aiment tant.
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/jesus_mendez_montoya_fr.htm
HOMÉLIE DE SA SAINTETÉ
JEAN PAUL II
CANONISATIONS DE 27
NOUVEAUX SAINTS
Dimanche 21 mai 2000
1. "N'aimons ni de mots ni de langue, mais en actes et en
vérité" (1 Jn 3, 18). Cette exhortation, tirée de l'Apôtre Jean
dans le texte de la seconde lecture de cette célébration, nous invite à imiter
le Christ en vivant dans le même temps en étroite union avec Lui. Jésus
lui-même nous l'a dit dans l'Evangile qui vient d'être proclamé: "De
même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s'il ne demeure sur la
vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi" ( Jn 15,
4).
A travers l'union profonde avec le Christ, commencée dans le Baptême et
alimentée par la prière, par les sacrements et par la pratique des vertus
évangéliques, des hommes et des femmes de toutes les époques, en tant que fils
de l'Eglise, ont atteint l'objectif de la sainteté. Ils sont saints car ils ont
placé Dieu au centre de leur vie et ont fait de la recherche et de la diffusion
de son Royaume la raison de leur existence; saints car leurs oeuvres continuent
à parler de leur amour total pour le Seigneur et leurs frères, portant des
fruits abondants, grâce à leur foi vivante en Jésus-Christ et à leur engagement
à aimer, même leurs ennemis, comme Il nous a aimés.
2. Au cours du pèlerinage jubilaire des Mexicains, l'Eglise est heureuse
de proclamer saints ces fils du Mexique: Cristóbal Magallanes et 24
compagnons martyrs, prêtres et laïcs; José María de Yermo y Parres, prêtre
fondateur des Religieuses servantes du Sacré-Coeur de Jésus, et María de Jesús
Sacramentado Venegas, fondatrice des Filles du Sacré-Coeur de Jésus.
Pour participer à cette célébration solennelle, honorant ainsi la mémoire de
l'Eglise et de votre patrie, vous, pèlerins mexicains, êtes venus en grand
nombre, accompagnés d'un groupe nombreux d'évêques. Je vous salue tous avec une
grande affection. L'Eglise qui est au Mexique se réjouit de pouvoir compter sur
ces intercesseurs dans le ciel, modèles de charité suprême, ayant suivi les
traces de Jésus-Christ. Tous donnèrent leur propre vie à Dieu et à leurs
frères, à travers le martyre ou le chemin de l'offrande généreuse au service
des indigents. La fermeté de leur foi et l'espérance les soutinrent dans les
diverses épreuves auxquelles ils furent confrontés. Ils constituent un héritage
précieux, fruit de la foi enracinée dans les terres mexicaines, qui, à l'aube
du troisième millénaire du christianisme, doit être conservée et revitalisée
afin que vous puissiez continuer à être fidèles au Christ et à son Eglise,
comme vous l'avez fait par le passé. Mexique, sois toujours fidèle!
3. Dans la première lecture, nous avons entendu la façon dont Paul
agissait à Jérusalem: "prêchant avec assurance au nom du Seigneur.
Il s'adressait aussi aux Hellénistes et discutait avec eux; mais ceux-ci
machinaient sa perte" (Ac 9, 28-29). Avec la mission de Paul se
prépare l'oeuvre de propagation de l'Eglise, qui apporte le message évangélique
en chaque lieu. Dans cette oeuvre, les persécutions et les violences contre les
annonciateurs de la Bonne Nouvelle n'ont jamais manqué. Toutefois, au-delà des
adversités humaines, l'Eglise peut compter sur la promesse de l'assistance
divine. C'est pourquoi nous avons entendu que "les Eglises
jouissaient de la paix... elles s'édifiaient et vivaient dans la crainte du
Seigneur, et elles étaient comblées de la consolation du Saint-Esprit" (Ac 9,
31).
Nous pouvons appliquer ce passage des Actes des Apôtres à la situation que
durent vivre Cristóbal Magallanes et ses 24 compagnons, martyrs au cours des
trente premières années du XXème siècle. La majeure partie appartenait au
clergé séculier et trois d'entre eux étaient des laïcs profondément engagés
dans l'assistance aux prêtres. Ils n'abandonnèrent pas
le courageux exercice de leur ministère lorsque la persécution religieuse
s'accrut sur la terre mexicaine bien-aimée, déchaînant la haine contre la
religion catholique. Tous acceptèrent librement et sereinement le martyre comme
témoignage de leur propre foi, pardonnant de façon explicite à leurs
persécuteurs. Fidèles à Dieu et à la foi catholique enracinée dans les communautés
ecclésiales qu'ils servaient, promouvant également leur bien-être matériel, ils
sont aujourd'hui un exemple pour toute l'Eglise et pour la société mexicaine en
particulier.
Après les dures épreuves que l'Eglise subit au Mexique au cours de ces années
tourmentées, les chrétiens mexicains, encouragés par le témoignage de ces
témoins de la foi, peuvent aujourd'hui vivre en paix et en harmonie, en
apportant à la société la richesse des valeurs évangéliques. L'Eglise croît et
progresse, étant le creuset où naissent d'abondantes vocations sacerdotales et
religieuses, où se forment les familles selon le plan de Dieu et où les jeunes,
partie considérable du peuple mexicain, peuvent grandir dans l'espérance d'un
avenir meilleur. Que le lumineux exemple de Cristóbal Magallanes et de ses
compagnons martyrs vous pousse à un engagement renouvelé de fidélité à Dieu,
capable de continuer à transformer la société mexicaine afin qu'y règnent la
justice, la fraternité et l'harmonie entre tous!
4. "Or voici son commandement: croire au nom de son Fils
Jésus-Christ et nous aimer les uns les autres comme il nous en a donné le
commandement" (1 Jn 3, 23). Le mandat par excellence que Jésus a
donné aux siens est de s'aimer fraternellement comme il nous a aimés (cf. Jn 15,
12). Dans la seconde lecture que nous avons entendue, le commandement possède
un double aspect: croire dans la personne de Jésus-Christ, Fils de Dieu,
en le professant à chaque instant, et nous aimer les uns les autres, car le
Christ lui-même nous l'a prescrit. Ce commandement est si important pour la vie
du croyant qu'il se transforme en condition nécessaire afin qu'ait lieu
l'inhabitation divine. La foi, l'espérance et l'amour conduisent à accueillir
Dieu de façon existentielle, comme le chemin sûr vers la sainteté.
On peut dire que ce fut le chemin entrepris par José María de Yermo y Parres,
qui vécut son don sacerdotal au Christ en adhérant à Lui de toutes ses forces,
et, dans le même temps, en se distinguant par son attitude fondamentale de
prière et de contemplation. Dans le Coeur de Jésus, il trouva l'orientation de
sa spiritualité, et considérant son amour infini pour les hommes, il voulut
l'imiter en faisant de la charité sa règle de vie.
Le nouveau saint fonda les religieuses Servantes du Sacré-Cæur de Jésus et des
Pauvres, réunissant ainsi ses deux grands amours, qui expriment dans l'Eglise
l'esprit et le charisme du nouveau saint. Chères Filles de saint José María de
Yermo y Parres: vous vivez avec générosité le riche héritage de votre
fondateur, à commencer par la communion fraternelle en communauté, et en
l'étendant à l'amour miséricordieux envers vos frères, avec humilité,
simplicité et efficacité, et, au-dessus de tout, en parfaite union avec Dieu.
5. "Demeurez en moi, comme moi en vous... Celui qui demeure en moi,
et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit" (Jn 15, 4-5). Dans
l'Evangile que nous avons entendu, Jésus nous a
exhortés à demeurer en Lui, pour conduire à Lui tous les hommes. Cette
invitation exige de mener à bien notre engagement baptismal, de vivre dans son
amour, de s'inspirer de sa Parole, de s'alimenter de l'Eucharistie, de recevoir
son pardon et, lorsque cela est nécessaire, de porter la croix avec Lui. La
séparation de Dieu est la tragédie la plus grande que l'homme puisse vivre. La
lymphe qui parvient au sarment le fait croître; la grâce qui provient du Christ
nous rend adultes et mûrs, afin que nous portions des fruits de vie éternelle.
Sainte María de Jesús Sacramentado Venegas, première Mexicaine canonisée, sut
rester unie au Christ au cours de sa longue existence terrestre et c'est
pourquoi elle porta des fruits abondants de vie éternelle. Sa spiritualité fut
caractérisée par une singulière piété eucharistique, car il est clair que le
chemin par excellence pour s'unir au Seigneur est de le chercher, de l'adorer,
de l'aimer dans le très saint mystère de sa présence réelle dans le Sacrement
de l'Autel.
Elle voulut prolonger son oeuvre par la fondation des Filles du Sacré-Coeur de
Jésus, qui poursuivent aujourd'hui dans l'Eglise son charisme de la charité
envers les pauvres et les malades. De fait, l'amour de Dieu est universel, il
désire parvenir à tous les hommes; c'est pourquoi la nouvelle sainte comprit
que son devoir était de le diffuser, en prodiguant ses attentions à l'égard de
tous jusqu'à la fin de ses jours, même lorsque son énergie physique diminua et
que les dures épreuves traversées au cours de son existence affaiblirent ses
forces. Très fidèle dans l'observance des constitutions, respectueuse envers
les évêques et les prêtres, attentive aux séminaristes, sainte María de Jesús
Sacramentado constitue un témoignage éloquent de consécration absolue au
service de Dieu et de l'humanité qui souffre.
6. Cette célébration solennelle nous rappelle que la foi comporte une
relation profonde avec le Seigneur. Les nouveaux saints nous enseignent que les
fidèles et les disciples véritables de Jésus sont ceux qui accomplissent la
volonté de Dieu et qui sont unis à Lui à travers la foi et la grâce.
Ecouter la Parole de Dieu, rendre sa propre existence harmonieuse, en mettant
le Christ à la première place, a pour effet que la vie de l'être humain se
configure à Lui. L'expression "demeurer en moi et moi en vous"
continue à être l'invitation de Jésus, qui doit retentir sans cesse en chacun
de nous et dans notre milieu. Saint Paul, accueillant ce même appel, put
s'exclamer: "Ce n'est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en
moi" (Ga 2, 20). Que la Parole de Dieu, proclamée au cours de cette
liturgie, fasse en sorte que notre vie soit authentique en restant
existentiellement unis au Seigneur, en aimant non seulement en paroles mais
dans les faits et dans la vérité (cf. 1 Jn 3, 18)! Ainsi notre vie
sera réellement "pour le Christ, avec le Christ et dans le Christ".
Nous sommes en train de vivre le grand Jubilé de l'An 2000. Parmi ses objectifs
se trouve celui de "susciter en chaque fidèle une aspiration véritable à
la sainteté" (Tertio millennio adveniente, n. 42). Que l'exemple de ces
nouveaux saints incite les fidèles, par tous les moyens qui sont à leur
disposition et surtout avec l'aide de la grâce de Dieu, à rechercher avec
courage et décision la sainteté!
Que la Vierge de Guadalupe, invoquée par les martyrs au moment suprême du don
d'eux-mêmes, pour laquelle saint José María de Yermo et sainte María de Jesús
Sacramentado Venegas professèrent une si tendre dévotion, accompagne de sa
protection maternelle les bonnes intentions de ceux qui honorent aujourd'hui
les nouveaux saints et aide ceux qui suivent leur exemple; qu'Elle guide et
protège également l'Eglise afin que, par son action évangélisatrice et le
témoignage chrétien de ses enfants, elle illumine le chemin de l'humanité au
cours du troisième millénaire chrétien! Amen!
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Also
known as
Gesú Méndez
21 May as
one of the Martyrs
of the Mexican Revolution
Profile
Priest in
the diocese of Morelia, Mexico.
During the persecutions of
the Mexican
Revolution, he hid in the villages of the peasants,
living with the poorest, teaching catechism. Musician and music teacher. Martyr.
Born
10 June 1880 in
Tarímbaro, Michoacán, Mexico
shot three
times on 5
February 1928 in
Valtierrilla, Guanajuato, Mexico
7 March 1992 by Pope John
Paul II (decree of martyrdom)
22
November 1992 by Pope John
Paul II
21 May 2000 by Pope John
Paul II
Additional
Information
other
sites in english
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
MLA
Citation
“Saint Jesús
Méndez-Montoya“. CatholicSaints.Info. 3 February 2022. Web. 7 April 2023. <http://catholicsaints.info/saint-jesus-mendez-montoya/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/saint-jesus-mendez-montoya/
MÉNDEZ MONTOYA, JESÚS,
ST.
Martyr, priest; b. June
10, 1880, Tarímbaro, Michoacán, Archdiocese of Morelia, Mexico; d. Feb. 5,
1928, Morelia. Jesús completed his seminary studies in Michoacán and was
ordained (1906). His ministry in various parishes centered on the confessional,
the sick, lay groups, and the poor. He also taught music and formed a
magnificent choir. At the time of his death, he was pastor of Valtierrilla,
Guerrero, Archdiocese of Morelia. Having exhausted every legal recourse to
counter the anti–religious laws of Calles, many took up arms. Federal soldiers
entered Valtierrilla to suppress a small group of Cristeros. The soldiers found
the house where Méndez was hiding; they took him to the town square and shot
him repeatedly. Fr. Méndez was both beatified (Nov. 22, 1992) and canonized
(May 21, 2000) with Cristobal ma gallanes [see guadalajara (mexico),
martyrs of, ss.] by Pope John
Paul II.
Feast: May 25 (Mexico).
Bibliography: J. Cardoso, Los
mártires mexicanos (Mexico
City 1953).
[K. I. Rabenstein]
New Catholic Encyclopedia
1. "Let us not love
in word or speech but in deed and in truth" (1 Jn 3:18).
This exhortation taken from the Apostle John in the second reading of this Mass
invites us to imitate Christ and to live in close union with him. Jesus himself
also told us this in the Gospel just proclaimed: "As the branch cannot
bear fruit by itself, unless it abides in the vine, neither can you, unless you
abide in me" (Jn 15:4).
Through profound union
with Christ, begun in Baptism and nourished by prayer, the sacraments and the
practice of the Gospel virtues, men and women of all times, as children of the
Church, have reached the goal of holiness. They are saints because they put God
at the centre of their lives and made seeking and extending his kingdom the
purpose of their existence; saints because their deeds continue to speak of
their total love for the Lord and for their brethren by bearing abundant
fruits, thanks to their living faith in Jesus Christ and their commitment to
loving as he loved us, including their enemies.
2. During the Jubilee
pilgrimage of Mexicans, the Church rejoices in canonizing these children of
Mexico: Cristóbal Magallanes and his 24 companion martyrs, priests and laymen;
José María de Yermo y Parres, priest and founder of the Religious Servants of
the Sacred Heart of Jesus, and María de Jesús Sacramentado Venegas, foundress
of the Daughters of the Sacred Heart of Jesus.
You Mexican pilgrims have
come in great numbers, accompanied by a large group of Bishops, to take part in
this solemn celebration honouring the memory of these illustrious children of
the Church and of your homeland. I greet you all affectionately. The Church in
Mexico rejoices at relying on these intercessors in heaven, models of supreme
charity who followed in the footsteps of Jesus Christ. They all dedicated their
lives to God and their brethren through martyrdom or by generously serving the
needy. The firmness of their faith and hope sustained them in the various
trials they had to endure. They are a precious legacy, a fruit of the faith
rooted in the lands of Mexico, a faith which, at the dawn of the third
millennium of Christianity, must be preserved and revitalized so that you may
continue to be faithful to Christ and to his Church as you were in the past. Mexico
ever faithful!
3. In the first reading
we heard how Paul moved about Jerusalem, "preaching boldly in the name of
the Lord. And he spoke and disputed against the Hellenists; but they were
seeking to kill him" (Acts 9: 28-29). Paul's mission prepares for the
growth of the Church, which will take the Gospel message everywhere. And in
this expansion, persecution and violence against those who preached the Good
News were not lacking. But despite human adversities, the Church relies on the
promise of divine help. This is why we heard that "the Church ... had
peace and was built up; and walking in the fear of the Lord and in the comfort
of the Holy Spirit, it was multiplied" (Acts 9: 31).
We can well apply this
passage from the Acts of the Apostles to the situation which Cristóbal
Magallanes and his 24 companion martyrs had to endure in the first 30 years of
the 20th century.
Most of them belonged to
the secular clergy and three were laymen seriously committed to helping
priests. They did not stop courageously exercising their ministry when
religious persecution intensified in the beloved land of Mexico, unleashing
hatred of the Catholic religion. They all freely and calmly accepted martyrdom
as a witness to their faith, explicitly forgiving their persecutors. Faithful
to God and to the Catholic faith so deeply rooted in the ecclesial communities
which they served by also promoting their material well-being, today they are
an example to the whole Church and to Mexican society in particular.
After the harsh trials
that the Church endured in Mexico during those turbulent years, today Mexican
Christians, encouraged by the witness of these witnesses to the faith, can live
in peace and harmony, contributing the wealth of Gospel values to society. The
Church grows and advances, since she is the crucible in which many priestly and
religious vocations are born, where families are formed according to God's
plan, and where young people, a substantial part of the Mexican population, can
grow up with the hope of a better future. May the shining example of Cristóbal
Magallanes and his companion martyrs help you to make a renewed commitment of
fidelity to God, which can continue to transform Mexican society so that
justice, fraternity and harmony will prevail among all.
4. "This is his
commandment, that we should believe in the name of his Son Jesus Christ and
love one another, just as he has commanded us" (1 Jn 3:23).
The command par excellence that Jesus gave to his disciples is to
love one another fraternally as he has loved us (cf. Jn 15:12). In
the second reading we heard, the command has a twofold aspect: to believe in
the person of Jesus Christ, the Son of God, confessing him at every moment, and
to love one another because Christ himself has commanded us to do so. This command
is so fundamental to the lives of believers that it becomes the prerequisite
for the divine indwelling. Faith, hope and love lead to the existential
acceptance of God as the sure path to holiness.
It could be said that
this was the path taken by José María de Yermo y Parres, who lived his priestly
commitment to Christ by following him with all his might, distinguishing
himself at the same time by an essentially prayerful and contemplative attitude.
In the Heart of Christ he found guidance for his spirituality and, in
reflecting on his infinite love for men, he desired to imitate him by making
charity the rule of his life.
The new saint founded the
Religious Servants of the Sacred Heart of Jesus and of the Poor, a name which
combines the two great loves that express the new saint's spirit and charism in
the Church.
Dear daughters of St José
María de Yermo y Parres, generously live your founder's rich heritage,
beginning with fraternal communion in community and extending it in merciful
love to your brothers and sisters with humility, simplicity, effectiveness and,
above all, perfect union with God.
5. "Abide in me, and
I in you.... He who abides in me, and I in him, he it is that bears much fruit,
for apart from me you can do nothing" (Jn 15: 4, 5). In the
Gospel we have just heard, Jesus urged us to abide in him in order to unite all
men and women with him. This invitation requires us to fulfil our baptismal
commitment by living in his love, drawing inspiration from his Word, being
nourished by the Eucharist, receiving his forgiveness and, when necessary,
carrying the cross with him. Separation from God is the greatest tragedy a
person can experience. The sap that flows to the branch makes it grow; the grace
that comes to us through Christ makes us grow to adulthood so that we can bear
fruits of eternal life.
St María de Jesús
Sacramentado Venegas, the first Mexican woman to be canonized, knew how to
remain united to Christ during her long earthly life and thus she bore abundant
fruits of eternal life. Her spirituality was marked by an exceptional
Eucharistic piety, since it is clear that an excellent way to union with the
Lord is to seek him, to adore him, to love him in the most holy mystery of his
real presence in the Sacrament of the Altar.
She wanted to continue his work by founding the Daughters of the Sacred Heart
of Jesus, who today in the Church follow her charism of charity to the poor and
the sick. Indeed, the love of God is universal; it is meant for all human
beings and for this reason the new saint understood that it was her duty to
spread it, generously caring for everyone until the end of her days, even when
her physical energy was declining and the heavy trials that she had to endure
throughout her life had sapped her strength. Very faithful in her observance of
the Constitutions, respectful to Bishops and priests, attentive to seminarians,
St María de Jesús Sacramentado is an eloquent example of total dedication to
the service of God and to suffering humanity.
6. This solemn
celebration reminds us that faith involves a deep relationship with the Lord.
The new saints teach us that the true followers and disciples of Jesus are
those who do God's will and are united with him through faith and grace.
Listening to God's word,
living one's life in harmony with it and giving priority to Christ configure a
human being's life to him. "Abide in me and I in you" continues
to be Jesus' invitation and must constantly echo in each of us and in our
surroundings. St Paul, in accepting this call, could exclaim: "It is
no longer I who live, but Christ who lives in me" (Gal 2:20). May the
Word of God proclaimed in this liturgy make our lives authentic by remaining
existentially one with the Lord, loving not only in word, but in deed and in
truth (cf. 1 Jn 3:18). Thus our life will truly be "through
Christ, with him and in him".
We are celebrating the
Great Jubilee of the Year 2000. One of its aims is to "inspire in all the
faithful a true longing for holiness" (Tertio
millennio adveniente, n. 42). May the example of these new saints, a
gift of the Church in Mexico to the universal Church, spur all the faithful,
using all the means within their reach and especially with the help of God's
grace, to seek holiness with courage and determination.
May Our Lady of
Guadalupe, to whom the martyrs prayed at the supreme moment of their sacrifice
and to whom St José María de Yermo and St María de Jesús Sacramentado Venegas
professed such tender devotion, accompany with her motherly protection the good
intentions of all who honour the new saints today, and help those who follow
their example. May she also guide and protect the Church so that, through her
evangelizing activity and the Christian witness of all her children, she may
light humanity's path in the third Christian millennium. Amen.
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Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
San Gesù Mendez
Montoya Sacerdote e martire
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Tarimbaro, Messico, 10
giugno 1880 - Valtiervílla, Messico, 5 febbraio 1928
Nacque a Tarimbaro,
Michoacán (Arcidiocesi di Morelia) il 10 giugno 1880.Vicario di Valtierrilla,
Guanajuato (Arcidiocesi di Morelia). Fu un sacerdote completo che dedicò
completamente se stesso agli altri, e non lesinò mezzi per intensificare la
vita cristiana tra i suoi fedeli. Si sottopose a confessare per lunghe ore e da
queste confessioni uscivano cristiani convertiti o anuati a maggiore perfezione
grazie ai suoi giusti consigli. Conviveva con le famiglie povere, era
un'catechista ed una guida per gli operai e per i contadini; un solerte maestro
di musica che riuscì ad organizzare un nutrito coro per le celebrazioni. Il 5
febbraio 1928 le forze federali cercarono di reprimere un gruppetto di
praticanti e si diressero verso l'abitazione in cui si nascondeva il Padre
Jesús, che cercò di salvare un calice contenente ostie consacrate. Notato dai
soldati chiese loro che gli venisse concesso un attimo per poter consumare il
Santissimo Sacramento; gli venne concesso. Successivamente con dolcezza si
avvicinò ad una sorella e le disse: "E la volontà di Dio. Che si compia la
sua volontà". I soldati lo condussero a pochi metri dal tempio, fuori dell'atrio,
e lo sacrificarono con tre colpi d'arma da fuoco. Il sacerdote che seppe
cogliere le sue doti umane e la sua conoscenza di Dio per far amare Gesù
Cristo, con il suo sangue proclamò il suo gran amore a Cristo Re.
Emblema: Palma
Martirologio Romano: In
località Valtiervílla in Messico, san Gesù Méndez, sacerdote e martire, che
morì per il regno di Cristo durante la persecuzione messicana.
Potrebbe essere, a ragione, invocato come patrono da chi vive il dramma, spesso sottovalutato, dell’esaurimento e della depressione. Perché lui, San Jesus Mendez Montoya, sperimenta due volte il “male oscuro” e ne viene fuori, certamente grazie alle terapie di 100 anni fa, ma soprattutto con una fede salda e con tanto coraggio. Nasce in Messico nel 1880 e al battesimo gli danno un nome molto impegnativo, cui è difficile fare onore. Figlio di gente povera, che non potrebbe permettersi il lusso di farlo studiare, entra in seminario a 14 anni grazie ad alcuni benefattori. Diacono il 23 luglio 1905 e sacerdote il 3 giugno dell’anno successivo, subito dopo l’ordinazione entra nel tunnel dell’esaurimento nervoso, che dev’essere particolarmente grave, almeno a giudicare dalla preoccupazione dei familiari. Ne esce dopo un anno e il vescovo lo manda in un’altra parrocchia, dove, nel 1913, i suoi nervi hanno un altro cedimento. Viene allora trasferito a Valtierilla, dove pian piano si rimette in sesto. Nei ricordi dei testimoni è rimasta soprattutto impressa la sua profonda devozione alla Madonna, che cerca di trasmettere ai suoi parrocchiani; la solennità con cui celebra le feste mariane; la sua continua preghiera, che riesce a fare più e meglio di tante prediche. E poi c’è il catechismo, che padre Mendez mette al primo posto nei suoi impegni pastorali; ma anche l’apostolato della preghiera, l’adorazione perpetua, le Figlie di Maria, l’associazione degli Operai Guadalupani, la scuola parrocchiale cui si dedica anima e corpo, la cooperativa di consumo che ha fondato e le opere sociali che è riuscito a promuovere. Un prete così, quando nel 1926 scoppia la persecuzione del generale Calles contro la Chiesa, non può fare come i tanti altri che si nascondono o fuggono; difatti lui resta, per continuare a svolgere il suo ministero, pur con tutte le precauzioni del caso. Celebra messa alle prime luci dell’alba; di giorno gira in incognito di casa in casa per amministrare i sacramenti ai malati; di notte va nelle case a battezzare i neonati; in qualsiasi ora è disponibile per le confessioni. Anzi, proprio in questo ministero si rivela eccellente direttore di coscienze, quale solo può essere un prete che ha raggiunto una solida familiarità con Dio, anche attraverso il crogiolo della sofferenza. Sa di rischiare grosso e lo dice anche ai suoi collaboratori, con tanta serenità, commentando i fatti di sangue di quel periodo. La guerra “cristera”, infatti, si sta estendendo a macchia d’olio e anche a Valtierilla la situazione precipita: il 5 febbraio 1928 è il giorno scelto da un gruppo di cittadini per passare nelle file dei “cristeros” per contrastare la persecuzione religiosa, diventata ormai intollerabile. All’alba di quel giorno, mentre si stanno facendo i preparativi, in paese arrivano i soldati, probabilmente grazie ad una “soffiata”: si perquisiscono le case, vengono istituti posti di blocco e postazioni di avvistamento anche sul campanile, per stroncare sul nascere ogni sommossa. I primi spari nelle strade vengono avvertiti proprio mentre padre Mendez sta terminando la celebrazione della messa. La sua prima preoccupazione è nascondere la pisside con le ostie consacrate per evitare ogni profanazione, ma poi, pensando che in caso di irruzione nella stanza queste sarebbero state comunque a rischio, scavalca la finestra e scende in strada, sperando di raggiungere un posto più sicuro in cui nasconderle. I suoi movimenti vengono intercettati dal soldato posto di sentinella sul campanile che dà l’allarme e, in pochi istanti, si trova circondato da una decina di soldati. Lo scambiano per un cristiano qualunque che sta cercando riparo, ma alla loro richiesta esplicita risponde con fermezza di essere un sacerdote. Ottiene il permesso di consumare tutte le ostie della pisside, prima di essere trascinato in una strada secondaria, poco lontano dalla chiesa. Probabilmente pensano per lui ad una esecuzione sommaria, ma la pistola del capitano puntata alla sua tempia si inceppa, come anche per tre volte fanno cilecca le carabine dei soldati, commossi di fronte a tanta serenità coraggiosa. Sono scoccate da poco le sette del mattino, quando finalmente il suo corpo cade sotto il piombo dei fucili. Il cadavere viene trasportato sulla ferrovia con lo scopo di farlo travolgere dal primo treno in transito, probabilmente per inscenare una disgrazia o un suicidio, ma sono le mogli degli ufficiali a spostarlo in tempo e a dargli degna sepoltura. Padre Jesus Mendez Montoya viene riconosciuto come autentico martire della fede e come tale è stato beatificato il 22 novembre 1992; Govanni Paolo II° lo ha poi canonizzato il 21 maggio 2000.
Autore: Gianpiero Pettiti
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/90126
OMELIA DI SUA SANTITÀ GIOVANNI PAOLO II
CANONIZZAZIONE DI 27 NUOVI SANTI
Domenica, 21 maggio 2000
1. "Non amiamo a parole né con la lingua, ma coi fatti e nella verità" (1 Gv 3, 18). Questa esortazione, presa dall'Apostolo Giovanni nel testo della seconda lettura di questa celebrazione, ci invita a imitare Cristo, vivendo al contempo in stretta unione con Lui. Gesù stesso ce lo ha detto nel Vangelo appena proclamato: "Come il tralcio non può fare frutto da se stesso se non rimane nella vite, così anche voi se non rimanete in me" (Gv 15, 4).
Attraverso l'unione profonda con Cristo, iniziata nel Battesimo e alimentata dalla preghiera, dai sacramenti e dalla pratica delle virtù evangeliche, uomini e donne di tutti i tempi, quali figli della Chiesa, hanno raggiunto la meta della santità. Sono santi perché hanno posto Dio al centro della loro vita e hanno fatto della ricerca e della diffusione del suo Regno la ragione della loro esistenza; santi perché le loro opere continuano a parlare del loro amore totale per il Signore e i fratelli, recando copiosi frutti, grazie alla loro fede viva in Gesù Cristo e al loro impegno ad amare, anche i nemici, come Lui ci ha amato.
2. All'interno del pellegrinaggio giubilare dei messicani, la Chiesa è lieta di proclamare santi questi figli del Messico: Cristóbal Magallanes e 24 compagni martiri, sacerdoti e laici; José María de Yermo y Parres, sacerdote fondatore delle Religiose Serve del Sacro Cuore di Gesù, e María de Jesús Sacramentado Venegas, fondatrice delle Figlie del Sacro Cuore di Gesù.
Per partecipare a questa solenne celebrazione, onorando così la memoria di questi illustri figli della Chiesa e della vostra Patria, voi pellegrini messicani siete venuti in gran numero, accompagnati da un nutrito gruppo di Vescovi. Vi saluto tutti con grande affetto. La Chiesa in Messico si rallegra di poter contare su questi intercessori nel cielo, modelli di carità suprema, avendo seguito le orme di Gesù Cristo. Tutti donarono la propria vita a Dio e ai fratelli, attraverso il martirio o il cammino dell'offerta generosa al servizio dei bisognosi. La fermezza della loro fede e la speranza li sostennero nelle diverse prove alle quali furono sottoposti. Sono una preziosa eredità, frutto della fede radicata nelle terre messicane, la quale, agli albori del terzo millennio del cristianesimo, deve essere conservata e rivitalizzata affinché continuiate ad essere fedeli a Cristo e alla sua Chiesa come avete fatto nel passato. Messico sempre fedele!
3. Nella prima lettura abbiamo ascoltato come Paolo si muoveva a Gerusalemme: "parlando apertamente nel nome del Signore e parlava e discuteva con gli Ebrei di lingua greca; ma questi tentarono di ucciderlo" (At 9, 28-29). Con la missione di Paolo si prepara l'opera di propagazione della Chiesa, portando il messaggio evangelico in ogni luogo. In questa opera non sono mai mancate le persecuzioni e le violenze contro gli annunciatori della Buona Novella. Tuttavia, al di sopra delle avversità umane, la Chiesa può contare sulla promessa dell'assistenza divina. Perciò abbiamo udito che "la Chiesa era dunque in pace... essa cresceva e camminava nel timore del Signore, colma del conforto dello Spirito Santo" (At 9, 31).
Possiamo applicare questo passo degli Atti degli Apostoli alla situazione che dovettero vivere Cristóbal Magallanes e i suoi 24 compagni, martiri nel primo trentennio del XX secolo. La maggior parte apparteneva al clero secolare e tre di essi erano laici seriamente impegnati ad aiutare i sacerdoti. Non abbandonarono il coraggioso esercizio del loro ministero quando la persecuzione religiosa aumentò nell'amata terra messicana, scatenando un odio per la religione cattolica. Tutti accettarono liberamente e serenamente il martirio come testimonianza della propria fede, perdonando in modo esplicito i loro persecutori. Fedeli a Dio e alla fede cattolica tanto radicata nelle comunità ecclesiali che servivano, promuovendo anche il loro benessere materiale, sono oggi un esempio per tutta la Chiesa e per la società messicana in particolare.
Dopo le dure prove che la Chiesa sostenne in Messico in quegli anni convulsi, oggi i cristiani messicani, incoraggiati dalla testimonianza di questi testimoni della fede, possono vivere in pace e in armonia, apportando alla società la ricchezza dei valori evangelici. La Chiesa cresce e progredisce, essendo il crogiolo dove nascono abbondanti vocazioni sacerdotali e religiose, dove si formano famiglie secondo il piano di Dio e dove i giovani, parte considerevole del popolo messicano, possono crescere con la speranza in un futuro migliore. Che il luminoso esempio di Cristóbal Magallanes e dei suoi compagni martiri vi spinga a un rinnovato impegno di fedeltà a Dio, capace di continuare a trasformare la società messicana affinché in essa regnino la giustizia, la fraternità e l'armonia fra tutti!
4. "Questo è il mio comandamento: che crediamo nel nome del Figlio suo Gesù Cristo e ci amiamo gli uni gli altri, secondo il precetto che ci ha dato" (1 Gv 3, 23). Il mandato per eccellenza che Gesù ha dato ai suoi è di amarsi fraternamente come egli ci ha amato (cfr Gv 15, 12). Nella seconda lettura che abbiamo ascoltato, il comandamento ha un duplice aspetto: credere nella persona di Gesù Cristo, Figlio di Dio, professandolo in ogni momento, e amarci gli uni gli altri perché Cristo stesso ce lo ha prescritto. Questo comandamento è così importante per la vita del credente da trasformarsi nel presupposto necessario affinché abbia luogo la inabitazione divina. La fede, la speranza e l'amore portano ad accogliere esistenzialmente Dio come cammino sicuro verso la santità.
Si può dire che fu questo il cammino intrapreso da José María de Yermo y Parres, che visse il suo dono sacerdotale a Cristo aderendo a Lui con tutte le sue forze, e al contempo distinguendosi per il suo atteggiamento fondamentalmente orante e contemplativo. Nel Cuore di Cristo trovò la guida per la sua spiritualità, e considerando il suo amore infinito per gli uomini, volle imitarlo facendo della carità la regola della sua vita.
Il nuovo Santo fondò le religiose Serve del Sacro Cuore di Gesù e dei Poveri, denominazione che riunisce i suoi due grandi amori, che esprimono nella Chiesa lo spirito e il carisma del nuovo santo.
Care Figlie di San José María de Yermo y Parres: vivete con generosità la ricca eredità del vostro fondatore, cominciando dalla comunione fraterna in comunità e prolungandola nell'amore misericordioso per il fratello, con umiltà, semplicità ed efficacia, e, al di sopra di tutto, in perfetta unione con Dio.
5. "Rimanete in me e io in voi... Chi rimane in me e io in lui, fa molto frutto, perché senza di me non potete fare nulla" (Gv 15, 4-5). Nel Vangelo che abbiamo ascoltato, Gesù ci ha esortato a rimanere in Lui, per unire a sé tutti gli uomini. Questo invito esige di portare a termine il nostro impegno battesimale, di vivere nel suo amore, d'ispirarsi alla sua Parola, di alimentarsi con l'Eucaristia, di ricevere il suo perdono e, quand'è necessario, di portare con Lui la croce. La separazione da Dio è la tragedia più grande che l'uomo possa vivere. La linfa che giunge al tralcio lo fa crescere; la grazia che proviene da Cristo ci rende adulti e maturi affinché rechiamo frutti di vita eterna.
Santa María de Jesús Sacramentado Venegas, prima messicana canonizzata, seppe rimanere unita a Cristo nella sua lunga esistenza terrena e per questo recò frutti abbondanti di vita eterna. La sua spiritualità fu caratterizzata da una singolare pietà eucaristica, poiché è chiaro che cammino eccellente per l'unione con il Signore è cercarlo, adorarlo, amarlo nel santissimo mistero della sua presenza reale nel Sacramento dell'Altare.
Volle prolungare la sua opera con la fondazione delle Figlie del Sacro Cuore di Gesù, che proseguono oggi nella Chiesa il suo carisma della carità verso i poveri e i malati. Di fatto, l'amore di Dio è universale, intende giungere a tutti gli uomini; perciò la nuova Santa comprese che il suo dovere era di diffonderlo, prodigandosi in attenzioni verso tutti fino alla fine dei suoi giorni, anche quando l'energia fisica diminuì e le dure prove attraversate nel corso dell'esistenza ridussero le sue forze. Fedelissima nell'osservanza delle costituzioni, rispettosa verso i Vescovi e i sacerdoti, sollecita con i seminaristi, Santa María de Jesús Sacramentado è un'eloquente testimonianza di consacrazione assoluta al servizio di Dio e dell'umanità dolente.
6. Questa solenne celebrazione ci ricorda che la fede comporta una relazione profonda con il Signore. I nuovi santi ci insegnano che i veri seguaci e discepoli di Gesù sono coloro che compiono la volontà di Dio e che sono uniti a Lui mediante la fede e la grazia.
Ascoltare la parola di Dio, rendere armoniosa la propria esistenza, mettendo al primo posto Cristo, fa sì che la vita dell'essere umano si configuri a Lui. Il "rimanete in me e io in voi" continua ad essere l'invito di Gesù che deve risuonare continuamente in ognuno di noi e nel nostro ambiente. San Paolo, accogliendo questa stessa chiamata, poté esclamare: "non sono più io che vivo, ma Cristo vive in me" (Gal 2, 20). Che la Parola di Dio proclamata in questa liturgia faccia sì che la nostra vita sia autentica rimanendo esistenzialmente uniti al Signore, amando non solo a parole ma con i fatti e nella verità (cfr 1 Gv 3, 18)! Così la nostra vita sarà realmente "per Cristo, con Cristo ed in Cristo".
Stiamo vivendo il Grande Giubileo dell'Anno 2000. Fra i suoi obiettivi vi è quello di "suscitare in ogni fedele un vero anelito alla santità" (Tertio Millennio adveniente, n. 42). Che l'esempio di questi nuovi Santi, dono della Chiesa in Messico alla Chiesa universale, spinga i fedeli, con tutti i mezzi a loro disposizione e soprattutto con l'aiuto della grazia di Dio, a ricercare con coraggio e decisione la santità!
Che la Vergine di Guadalupe, invocata dai martiri nel momento supremo del loro dono di sé, alla quale San José María de Yermo e Santa María de Jesús Sacramentado Venegas professarono una così tenera devozione, accompagni con la sua materna protezione i buoni propositi di quanto onorano oggi i nuovi Santi e aiuti coloro che seguono il loro esempio, guidi e protegga anche la Chiesa affinché, con la sua azione evangelizzatrice e la testimonianza cristiana di tutti i suoi figli, illumini il cammino dell'umanità nel terzo millennio cristiano! Amen.
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JESÚS MÉNDEZ MONTOYA
Nacque a Tarímbaro,
Michoacán (Arcidiocesi di Morelia) il 10 giugno 1880. Vicario di Valtierrilla,
Guanajuato (Arcidiocesi di Morelia). Fu un sacerdote che dedicò completamente
se stesso agli altri, e non lesinò mezzi per intensificare la vita cristiana
tra i suoi fedeli. Si sottopose a confessare per lunghe ore e da queste
confessioni uscivano cristiani convertiti o anelanti a maggiore perfezione
grazie ai suoi giusti consigli. Viveva con le famiglie povere, era un
catechista ed una guida per gli operai e per i contadini; un solerte maestro di
musica che riuscì ad organizzare un nutrito coro per le celebrazioni. Il 5
febbraio 1928 le forze federali cercarono di reprimere un gruppetto di
praticanti e si diressero verso l'abitazione in cui si nascondeva il Padre
Jesús, che cercò di salvare una pisside contenente ostie consacrate. Notato dai
soldati chiese loro che gli venisse concesso un attimo per poter consumare il
Santissimo Sacramento; gli venne concesso. Successivamente con dolcezza si
avvicinò ad una sorella e le disse: «È la volontà di Dio. Che si compia la sua
volontà». I soldati lo condussero a pochi metri dal tempio, fuori dell'atrio, e
lo sacrificarono con tre colpi d'arma da fuoco. Il sacerdote che seppe
valorizzare le sue doti umane e la sua conoscenza di Dio perfar amare Gesù
Cristo, con il suo sangue proclamò il suo grande amorea Cristo Re.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20000521_mendez-montoya_it.html
San Jesús Méndez Montoya, Sacerdote y Mártir
Febrero 5
Martirologio Romano: En Valtiervilla, lugar de México, san Jesús Méndez,
presbítero y mártir, que murió por Cristo durante la persecución mexicana
(1928).
Fecha de canonizacion: 21 de mayo de 2000 por el Papa Juan Pablo II.
Nació en Tarímbaro, Michoacán, el 10 de junio de 1880, hijo de Florentino
Méndez y de Maria Cornelia Montoya. Fue bautizado en la iglesia parroquial del
lugar el 12 del mismo mes y recibió el sacramento de la confirmación ahí mismo
el 12 de septiembre de 1881.
Creció Jesús Méndez en el ambiente sano de los pueblos. Sus estudios primarios
los realizó en la escuela oficial. Ingresó al Seminario de Morelia a los 14
años de edad, dedicándose con tesón al estudio.
Su familia era muy pobre y algunos vecinos de su pueblo natal le ayudaban con
gusto a su sostenimiento, lo mismo que toda su familia, en cuanto podía.
El 23 de julio de 1905 recibió el diaconado y fue ordenado sacerdote el 3 de
junio de 1906 por imposición de manos del señor arzobispo Atenógenes Silva.
Cantó su Primera Misa en su pueblo natal el 22 de junio del mismo año.
Desempeñó su ministerio sacerdotal en las siguientes parroquias: San Juan
Huetamo, Mich., como vicario cooperador, de 1906 a 1907, en donde sufrió un
agotamiento nervioso que alarmó a sus familiares.
Una vez repuesto de eso, se le mandó a Pedernales, en donde permaneció de abril
de 1907 a febrero de 1913, pero de nuevo los nervios lo volvieron a traicionar,
por lo que el señor arzobispo lo envió a Valtierrilla, Guanajuato, para que mejorara
de salud.
En todas partes trabajó mucho. Se distinguió también por su devoción a la
Santísima Virgen a la que procuraba venerar y honrar de una manera especial en
las fiestas marianas, que celebraba con la mayor solemnidad posible.
Fundó y atendió asociaciones parroquiales: Catecismo, Apostolado de la Oración,
Vela Perpetua, Hijas del María, Obreros Guadalupanos. Objeto especial de su
preocupación pastoral fue la atención a la escuela parroquial. Promovió obras
sociales y fundó una cooperativa de consumo.
En Valtierrilla, como en muchas otras partes, durante la persecución callista,
muchos sacerdotes se alejaron de sus parroquias para esconderse buscando
siempre lugares más seguros, pero el Padre Méndez siguió al pie del cañón
aunque ejerciendo su ministerio de manera oculta, celebrando su misa muy
temprano y, asimismo, bautizaba y confesaba a esas horas.
También por las noches salía a bautizar a las casas. Durante el día se dedicaba
a atender a los enfermos.
Agotados los recursos pacíficos y legales para que se derogasen las leyes
persecutorias, en diversos lugares de la Patria comenzaron a tomarse las armas
en acto de legítima defensa.
Algunos en Vatierrilla quisieron sumarse a los cristeros y fijaron como fecha
para el levantamiento el 5 de febrero de 1928, pero fueron delatados y vinieron
los soldados de Sarabia, poblado cercano, a sofocar el levantamiento. El Padre
Méndez nada tuvo que ver con ese asunto ya que jamás empuñó las armas.
El día cinco señalado, estaba el Padre Méndez terminando de celebrar su misa en
una dependencia de la notaria cuando se oyeron los primeros disparos de la
fuerza federal, que venían entrando al pueblo en busca de los que se iban a
levantar en armas.
El Padre Méndez ante el inminente peligro, tomó el copón con las Hostias
consagradas y lo escondió bajo su zarape, con el cual se cobijaba cuando hacía
frío, mas sintió la necesidad de proteger mucho más al Santísimo y por lo
mismo, trató de no hacerse visible.
Saltó por una ventana de la notaría que estaba al pie de la torre del templo.
Los soldados, que se habían subido precisamente a lo alto del campanario para
poder vigilar mejor los movimientos del pueblo, vieron que alguien abría la
ventana tratando de escapar y avisaron a los de abajo, quienes hicieron salir al
Padre Jesús.
Cuando vieron al padre, sin conocerlo, deben haber pensado que se trataba de
algún cristero, creían que bajo la cobija llevaba alguna arma y le exigían que
la entregara, a lo que respondió que no tenía arma.
Recibieron la orden de registrarlo, un soldado dio un jalón a la cobija
descubriendo el copón que apretaba contra su pecho. Le hicieron la clásica
pregunta: "¿Es usted Cura?" a lo cual respondió: "Sí soy
Cura". Esto bastó para que lo aprehendieran.
El Padre Méndez les dijo: "A ustedes no les sirven las Hostias
consagradas, dénmelas". Pidió a los soldados unos momentos para recogerse
en oración, se puso de rodillas y comulgó. Dijeron después los soldados:
"No queremos alhajas, deles esa joya a las viejas", refiriéndose a la
hermana del padre, Luisa, y a la sirvienta de esta, María Concepción, que
trataban de defender al sacerdote.
Les entregó el copón diciéndoles: "Cuídenlo y déjenme, es la voluntad de
Dios", y dirigiéndose a los soldados: "Ahora haced de mí lo que
queráis; estoy dispuesto".
Seis u ocho soldados lo llevaron al lugar del sacrificio, distante una media
cuadra de la plaza. Lo sentaron en un tronco que había ahí, en medio de dos
soldados. El capitán Muñiz intentó dispararle, pero la pistola no funcionó.
Ordenó entonces a los soldados que le dispararan. Tres veces lo hizo cada uno
con su rifle, pero ninguno hizo blanco, sea porque no hayan querido o no hayan
podido hacerlo.
Enfadado el capitán, ordenó al prisionero que se pusiera de pie, lo registró y
le quitó el crucifijo y unas medallas que traía, lo colocó junto a unos
magueyes y le disparó. El Padre Jesús cayó al suelo ya muerto. Eran
aproximadamente las siete de la mañana del día 5 de febrero de 1928.
Como a las tres de la tarde de ese mismo día 5, los restos del sacerdote mártir
fueron llevados a Cortazar en una camioneta de redilas, propiedad del gobierno.
En ese lugar los soldados lo pusieron junto a la vía del tren, con el fin de
que cuando este pasara lo destrozara, no sin antes hacer desfilar a todas las
personas de Valtierrilla, Gto., que se habían llevado en calidad de detenidos.
Las mujeres de los oficiales, más sensatas y valientes, fueron a la vía del
tren a quitar el cuerpo de ahí para llevarlo hacia un portalillo cercano. Acto
seguido, los soldados cavaron una fosa en el machero de los caballos para
enterrarlo, pero las soldaderas se opusieron, y como el señor Elías Torres les
pidió el cuerpo para sepultarlo, se lo concedieron.
Un carpintero de Sarabia, Alberto Delgado, hizo el ataúd y fue velado el cuerpo
en el portal de los Carmona y sepultado en Cortazar por Elías Torres.
El Padre Jesús Méndez Montoya fue sacrificado por odio a la fe. él conocía los
riesgos de su ministerio; sin embargo jamás abandonó a su feligresía y en
muchas ocasiones expresó su deseo de ser mártir.
Cinco años después, el Padre Segoviano, Vicario de Valtierrilla, junto con su
feligresía fueron a Cortazar y exhumó los restos que fueron identificados por
el señor Elías Torres; los familiares también los identificaron por un mechón
blanco que tenía en el cabello y por la ropa que vestía. Además, el sitio de la
sepultura era conocido por la gente del lugar.
El Padre Segoviano depositó la urna con los restos en el piso del presbiterio
de la iglesia parroquial de Valtierrilla, Guanajuato, donde permanecen hasta la
fecha.
El Padre Jesús Méndez Montoya fue declarado Beato por S.S. el Papa Juan Pablo
II en la ceremonia efectuada en la Basílica de San Pedro en Roma, Festividad de
Cristo Rey, el día 22 de noviembre de 1992, en compañía de sus 24 compañeros
Mártires Mexicanos.
El día 21 de mayo del Año Santo 2000, Jubileo de la Encarnación de Jesucristo,
el Papa Juan Pablo II realizó la ceremonia de Canonización de los 25 Mártires
Mexicanos, incluido el Beato Jesús Méndez Montoya, en la Plaza de San Pedro,
ante la presencia de más de cuarenta mil peregrinos.
"Los cristianos esperan encontrar en el sacerdote no sólo un hombre que
los acoge, que los escucha con gusto y les muestra una sincera amistad, sino
también y sobre todo un hombre que les ayude a mirar a Dios, a subir hacia
él". (Exhortación Pastoral "PASTORES DABO VOBIS", N. 47)
¡San Jesús Méndez Montoya, que durante tu ministerio sacerdotal tuviste un gran
amor a Jesús en la Eucaristía, ruega por nosotros!
Fueron muchos los fieles que sufrieron el martirio por defender su fe, de entre
ellos presentamos ahora a veinticinco que fueron proclamados santos de la
Iglesia por Juan Pablo II:
Cristobal Magallanes Jara, Sacerdote
Roman Adame Rosales, Sacerdote
Rodrigo Aguilar Aleman, Sacerdote
Julio Alvarez Mendoza, Sacerdote
Luis Batis Sainz, Sacerdote
Agustin Caloca Cortés, Sacerdote
Mateo Correa Magallanes, Sacerdote
Atilano Cruz Alvarado, Sacerdote
Miguel De La Mora De La Mora, Sacerdote
Pedro Esqueda Ramirez, Sacerdote
Margarito Flores Garcia, Sacerdote
Jose Isabel Flores Varela, Sacerdote
David Galvan Bermudez, Sacerdote
Salvador Lara Puente, Laico
Pedro de Jesús Maldonado Lucero, Sacerdote
Jesus Mendez Montoya, Sacerdote
Manuel Morales, Laico
Justino Orona Madrigal, Sacerdote
Sabas Reyes Salazar, Sacerdote
Jose Maria Robles Hurtado, Sacerdote
David Roldan Lara, Laico
Toribio Romo Gonzalez, Sacerdote
Jenaro Sanchez Delgadillo
David Uribe Velasco, Sacerdote
Tranquilino Ubiarco Robles, Sacerdote
Fuente: oremosjuntos.com
Publicadas por Cecill Torres a la/s martes, febrero 05, 2013
Etiquetas: Santoral
de Febrero
SOURCE : http://vidas-santas.blogspot.com/2013/02/san-jesus-mendez-montoya-sacerdote-y.html
CANONIZACIÓN DE 27 SANTOS
MEXICANOS
1. "No amemos de
palabra ni de boca, sino con obras y según la verdad" (1 Jn 3, 18).
Esta exhortación, tomada del apóstol Juan en el texto de la segunda lectura de
esta celebración, nos invita a imitar a Cristo, viviendo a la vez en estrecha
unión con Él. Jesús mismo nos lo ha dicho también en el Evangelio recién
proclamado: "Como el sarmiento no puede dar fruto por sí, si no permanece
en la vid, así tampoco vosotros, si no permanecéis en mí" (Jn 15,4).
A través de la unión
profunda con Cristo, iniciada en el bautismo y alimentada por la oración, los
sacramentos y la práctica de las virtudes evangélicas, hombres y mujeres de
todos los tiempos, como hijos de la Iglesia, han alcanzado la meta de la
santidad. Son santos porque pusieron a Dios en el centro de su vida e hicieron
de la búsqueda y extensión de su Reino el móvil de su propia existencia; santos
porque sus obras siguen hablando de su amor total al Señor y a los hermanos
dando copiosos frutos, gracias a su fe viva en Jesucristo, y a su compromiso de
amar como Él nos ha amado, incluso a los enemigos.
2. Dentro de la
peregrinación jubilar de los mexicanos, la Iglesia se alegra al proclamar
santos a estos hijos de México: Cristóbal Magallanes y 24 compañeros mártires,
sacerdotes y laicos; José María de Yermo y Parres, sacerdote fundador de las
Religiosas Siervas del Sagrado Corazón de Jesús, y María de Jesús Sacramentado
Venegas, fundadora de las Hijas del Sagrado Corazón de Jesús.
Para participar en esta
solemne celebración, honrando así la memoria de estos ilustres hijos de la
Iglesia y de vuestra Patria, habéis venido numerosos peregrinos mexicanos,
acompañados por un nutrido grupo de Obispos. A todos os saludo con gran afecto.
La Iglesia en México se regocija al contar con estos intercesores en el cielo, modelos
de caridad suprema siguiendo las huellas de Jesucristo. Todos ellos entregaron
su vida a Dios y a los hermanos, por la vía del martirio o por el camino de la
ofrenda generosa al servicio de los necesitados. La firmeza de su fe y
esperanza les sostuvo en las diversas pruebas a las que fueron sometidos. Son
un precioso legado, fruto de la fe arraigada en tierras mexicanas, la cual, en
los albores del Tercer milenio del cristianismo, ha de ser mantenida y
revitalizada para que sigáis siendo fieles a Cristo y a su Iglesia como lo
habéis sido en el pasado.
3. En la primera lectura
hemos escuchado cómo Pablo se movía en Jerusalén "predicando públicamente
el nombre del Señor. Hablaba y discutía también con los judíos de lengua
griega, que se propusieron suprimirlo" (Hch 9, 28-29). Con la misión
de Pablo se prepara la propagación de la Iglesia, llevando el mensaje
evangélico a todas las partes. Y en esta expansión, no han faltado nunca las
persecuciones y violencias contra los anunciadores de la Buena Nueva. Pero, por
encima de las adversidades humanas, la Iglesia cuenta con la promesa de la
asistencia divina. Por eso, hemos oído que "la Iglesia gozaba de paz [...]
Se iba construyendo y progresaba en la fidelidad al Señor y se multiplicaba
animada por el Espíritu Santo" (Hch 9,31).
Bien podemos aplicar este
fragmento de los Hechos de los Apóstoles a la situación que tuvieron que vivir
Cristóbal Magallanes y sus 24 compañeros, mártires en el primer tercio del
siglo XX. La mayoría pertenecía al clero secular y tres de ellos eran laicos
seriamente comprometidos en la ayuda a los sacerdotes. No abandonaron el
valiente ejercicio de su ministerio cuando la persecución religiosa arreció en
la amada tierra mexicana, desatando un odio a la religión católica. Todos aceptaron
libre y serenamente el martirio como testimonio de su fe, perdonando
explícitamente a sus perseguidores. Fieles a Dios y a la fe católica tan
arraigada en sus comunidades eclesiales a las cuales sirvieron promoviendo
también su bienestar material, son hoy ejemplo para toda la Iglesia y para la
sociedad mexicana en particular.
Tras las duras pruebas
que la Iglesia pasó en México en aquellos convulsos años, hoy los cristianos
mexicanos, alentados por el testimonio de estos testigos de la fe, pueden vivir
en paz y armonía, aportando a la sociedad la riqueza de los valores
evangélicos. La Iglesia crece y progresa, siendo crisol donde nacen abundantes
vocaciones sacerdotales y religiosas, donde se forman familias según el plan de
Dios y donde los jóvenes, parte notable del pueblo mexicano, pueden crecer con
esperanza en un futuro mejor. Que el luminoso ejemplo de Cristóbal Magallanes y
compañeros mártires os ayude a un renovado empeño de fidelidad a Dios, capaz de
seguir transformando la sociedad mexicana para que en ella reine la justicia,
la fraternidad y la armonía entre todos.
4. "Éste es su
mandamiento: que creamos en el nombre de su Hijo Jesucristo, y que nos amemos
unos a otros tal como nos lo mandó" (1 Jn 3, 23). El mandato por
excelencia que Jesús dio a los suyos es amarse fraternalmente como él nos ha
amado (cf. Jn 15,12). En la segunda lectura que hemos escuchado, el
mandamiento tiene un doble aspecto: creer en la persona de Jesucristo, Hijo de
Dios, confesándolo en todo momento, y amarnos unos a otros porque Cristo mismo
nos lo ha mandado. Este mandamiento es tan fundamental para la vida del
creyente que se convierte como en el presupuesto necesario para que tenga lugar
la inhabitación divina. La fe, la esperanza, el amor llevan a acoger
existencialmente a Dios como camino seguro hacia la santidad.
Este se puede decir que
fue el camino emprendido por José María de Yermo y Parres, que vivió su entrega
sacerdotal a Cristo adhiriéndose a Él con todas sus fuerzas, a la vez que se
destacaba por una actitud primordialmente orante y contemplativa. En el Corazón
de Cristo encontró la guía para su espiritualidad, y considerando su amor
infinito a los hombres, quiso imitarlo haciendo la regla de su vida la caridad.
El nuevo Santo fundó las
Religiosas Siervas del Sagrado Corazón de Jesús y de los Pobres, denominación
que recoge sus dos grandes amores, que expresan en la Iglesia el espíritu y el
carisma del nuevo santo. Queridas hijas de San José María de Yermo y Parres:
vivid con generosidad la rica herencia de vuestro fundador, empezando por la
comunión fraterna en comunidad y prolongándola después en el amor
misericordioso al hermano, con humildad, sencillez y eficacia, y, por encima de
todo, en perfecta unión con Dios.
5. "Permaneced en mí
y yo en vosotros [...] El que permanece en mí y yo en él, ése da fruto
abundante; porque sin mí no podéis hacer nada" (Jn 15, 4.5). En el
evangelio que hemos escuchado, Jesús nos ha exhortado a permanecer en Él, para
unir consigo a todos los hombres. Esta invitación exige llevar a cabo nuestro
compromiso bautismal, vivir en su amor, inspirarse en su Palabra, alimentarse
con la Eucaristía, recibir su perdón y, cuando sea el caso, llevar con Él la
cruz. La separación de Dios es la tragedia más grande que el hombre puede
vivir. La savia que llega al sarmiento lo hace crecer; la gracia que nos viene
por Cristo nos hace adultos y maduros a fin de que demos frutos de vida eterna.
Santa María de Jesús
Sacramentado Venegas, primera mexicana canonizada, supo permanecer unida a
Cristo en su larga existencia terrena y por eso dio frutos abundantes de vida
eterna. Su espiritualidad se caracterizó por una singular piedad eucarística,
pues es claro que un camino excelente para la unión con el Señor es buscarlo,
adorarlo, amarlo en el santísimo misterio de su presencia real en el Sacramento
del Altar.
Quiso prolongar su obra
con la fundación de las Hijas del Sagrado Corazón de Jesús, que siguen hoy en
la Iglesia su carisma de la caridad con los pobres y enfermos. En efecto, el
amor de Dios es universal, quiere llegar a todos los hombres y por eso la nueva
Santa comprendió que su deber era difundirlo, prodigándose en atenciones con
todos hasta el fin de sus días, incluso cuando la energía física declinaba y
las duras pruebas que pasó a lo largo de su existencia habían mermado sus
fuerzas. Fidelísima en la observancia de las constituciones, respetuosa con los
obispos y sacerdotes, solícita con los seminaristas, Santa María de Jesús
Sacramentado es un elocuente testimonio de consagración absoluta al servicio de
Dios y de la humanidad doliente.
6. Esta solemne
celebración nos recuerda que la fe comporta una relación profunda con el Señor.
Los nuevos santos nos enseñan que los verdaderos seguidores y discípulos de
Jesús son aquellos que cumplen la voluntad de Dios y que están unidos a Él
mediante la fe y la gracia.
Escuchar la Palabra de
Dios, armonizar la propia existencia, dando el primer espacio a Cristo, hace
que la vida del ser humano se configure a Él. "Permaneced en mí y yo en
vosotros", sigue siendo la invitación de Jesús que debe resonar
continuamente en cada uno de nosotros y en nuestro ambiente. San Pablo,
acogiendo este mismo llamado pudo exclamar: "vivo yo, pero no soy yo; es
Cristo quien vive en mí" (Gal 2,20). Que la Palabra de Dios
proclamada en esta liturgia haga que nuestra vida sea auténtica permaneciendo
existencialmente unidos al Señor, amando no sólo de palabra sino con obras y de
verdad (cf. 1 Jn 3,18). Así nuestra vida será realmente "por Cristo,
con Él y en Él".
Estamos viviendo el Gran
Jubileo del Año 2000. Entre sus objetivos está el de "suscitar en cada
fiel un verdadero anhelo de santidad" (Tertio
millennio adveniente, 42). Que el ejemplo de estos nuevos Santos, don de la
Iglesia en México a la Iglesia universal, mueva a todos los fieles, con todos
los medios a su alcance y sobre todo con la ayuda de la gracia de Dios, a
buscar con valentía y decisión la santidad.
Que la Virgen de
Guadalupe, invocada por los mártires en el momento supremo de su entrega, y a
la que San José María de Yermo y Santa María de Jesús Sacramentado Venegas
profesaron tan tierna devoción, acompañe con su materna protección los buenos
propósitos de quienes honran hoy a los nuevos Santos y ayude a los que siguen
sus ejemplos, guíe y proteja también a la Iglesia para que, con su acción
evangelizadora y el testimonio cristiano de todos sus hijos, ilumine el camino
de la humanidad en el tercer milenio. Amen.
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JESÚS MÉNDEZ MONTOYA
Nació en Tarímbaro, Mich.
(Arquidiócesis de Morelia), el 10 de junio de 1880. Vicario de Valtierrilla,
Gto. (Arquidiócesis de Morelia). Sacerdote que supo hacerse todo a todos no
escatimó medios para intensificar la vida cristiana entre sus feligreses. Se
sujetó a largas horas de confesionario de donde salían los cristianos
convertidos o con anhelos de mayor perfección debido a sus prudentes consejos.
Convivía con las familias pobres, era un catequista y guía para los obreros y
campesinos; y un asiduo maestro de música que formó un buen coro para las
celebraciones. El 5 de febrero de 1928 entraron las fuerzas federales para
sofocar un pequeño grupo de cristeros y se dirigieron luego a la casa donde se
ocultaba el Padre Jesús, quien trató de salvar un copón con hostias
consagradas. Descubierto por los soldados, les pidió un momento para consumir
el Santísimo Sacramento y le fue concedido. Después, con dulzura, se dirigió a
una de sus hermanas y le dijo: «Es la voluntad de Dios. Que se haga su voluntad».
Los soldados le llevaron a unos metros fuera del atrio del templo y lo
sacrificaron con tres disparos. El sacerdote que aprovechó sus conocimientos
humanos y su ciencia de Dios para hacer amar a Jesucristo, con su sangre
proclamó su gran amor a Cristo Rey.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20000521_mendez-montoya_sp.html
RITO DE CANONIZAÇÃO DE 27
BEATOS MEXICANOS
HOMILIA DO PAPA JOÃO
PAULO II
Domingo, 21 de Maio de
2000
1. "Não amemos
com palavras, nem com a língua, mas com obras e de verdade" (1 Jo 3,
18). Esta exortação, tirada do Apóstolo João, no texto da segunda leitura desta
celebração, convida-nos a imitar Cristo, vivendo ao mesmo tempo em íntima
comunhão com Ele. Jesus mesmo no-lo disse, também no Evangelho que acaba de ser
proclamado: "O ramo que não fica unido à videira não pode dar fruto.
Vós também não podereis dar fruto, se não ficardes unidos a mim" (Jo 15,
4).
Através da profunda união
com Cristo, iniciada no baptismo e alimentada pela oração, os sacramentos e a
prática das virtudes evangélicas, homens e mulheres de todos os tempos, como
filhos da Igreja, alcançaram a meta da santidade. São Santos porque colocaram
Deus no centro da sua vida, fazendo da busca e difusão do seu Reino a razão da
própria existência; são Santos porque as suas obras continuam a falar do seu
amor total ao Senhor e aos irmãos, dando frutos copiosos graças à sua fé viva
em Jesus Cristo e ao seu compromisso em amar, inclusivamente os inimigos, como
Ele nos amou.
2. No contexto da
peregrinação jubilar dos mexicanos, a Igreja alegra-se por proclamar Santos
estes filhos do México: Cristóvão Magallanes e os seus 24 Companheiros
mártires, sacerdotes e leigos; José Maria de Yermo y Parres, sacerdote fundador
das Religiosas Servas do Sagrado Coração de Jesus; e Maria de Jesus
Sacramentado Venegas, fundadora das Filhas do Sagrado Coração de Jesus.
Para participar nesta
solene celebração, honrando assim a memória destes ilustres filhos da Igreja e
da vossa Pátria, viestes do México em grande número como peregrinos,
acompanhados por um abundante grupo de Bispos. Saúdo todos vós com muito
afecto. A Igreja no México regozija-se ao contar com estes intercessores no
céu, modelos de caridade suprema, no seguimento das pegadas de Jesus Cristo.
Todos eles entregaram a própria vida a Deus e aos irmãos, através do martírio
ou pelo caminho da oferenda generosa ao serviço dos necessitados. A firmeza da
sua fé e esperança sustentou-os nas várias provações a que foram submetidos. É
uma herança preciosa, fruto da fé arraigada em terras mexicanas que, nos
alvores do terceiro milénio do Cristianismo, deve ser conservada e revitalizada
para continuardes a ser fiéis a Cristo e à sua Igreja, como fostes no
passado. México sempre fiel!
3. Na primeira leitura
escutámos que quando Paulo se dirigia a Jerusalém, "pregava
corajosamente em nome do Senhor... falava e discutia com os judeus de língua
grega, mas eles procuravam um modo de o matar" (Act 9, 28-29).
Com a missão de Paulo prepara-se a propagação da Igreja, levando a mensagem
evangélica a todas as partes. E nesta difusão nunca faltaram perseguições e
violências contra os anunciadores da Boa Nova. Porém, para além das
adversidades humanas, a Igreja conta com a promessa da assistência divina. Por
isso, escutámos que "a Igreja vivia em paz... Ela edificava-se e
progredia no temor do Senhor, e crescia em número com a ajuda do Espírito
Santo (Ibid., v. 31).
Podemos aplicar esta
passagem dos Actos dos Apóstolos à situação que tiveram de viver Cristóvão
Magallanes e os seus 24 Companheiros, mártires no primeiro trenténio do século
XX. A maioria pertencia ao clero secular e três deles eram leigos seriamente
comprometidos na ajuda aos sacerdotes. Eles não abandonaram o corajoso
exercício do seu ministério, quando a perseguição religiosa aumentou na amada
terra mexicana, desencadeando o ódio contra a religião católica. Todos
aceitaram livre e serenamente o martírio como testemunho da própria fé,
perdoando os seus perseguidores de modo explícito. Fiéis a Deus e à religião
católica tão radicada nas suas comunidades eclesiais, que por eles eram
servidas promovendo também o seu bem-estar material, hoje servem de exemplo
para toda a Igreja e em particular para a sociedade mexicana.
Após as árduas provas por
que a Igreja no México passou naqueles anos turbulentos, hoje os cristãos
mexicanos, animados pelo exemplo destas testemunhas da fé, podem viver em paz e
harmonia, oferecendo à sociedade a riqueza dos valores evangélicos. A Igreja
desenvolve-se e progride como crisol onde nascem abundantes vocações
sacerdotais e religiosas, onde se formam famílias segundo o desígnio de Deus e
onde os jovens, parte notável do povo mexicano, podem crescer com esperança num
futuro melhor. O luminoso exemplo de Cristóvão Magallanes e dos seus
Companheiros mártires vos ajude a um renovado compromisso de fidelidade a Deus,
capaz de continuar a transformar a sociedade mexicana para que nela reinem a
justiça, a fraternidade e a harmonia entre todos.
4. "E o seu
mandamento é este: que tenhamos fé no nome do seu Filho Jesus Cristo e nos
amemos uns aos outros, como Ele nos mandou" (1 Jo 3, 23). O
mandato mais importante que Jesus deu aos seus é de se amarem fraternalmente,
como Ele os amou (cf. Jo 15, 12). Na segunda leitura que escutámos, o
mandamento possui um dúplice aspecto: acreditarmos na pessoa de Jesus Cristo,
Filho de Deus, confessando-O em todos os momentos e amar-nos uns aos outros,
porque Cristo mesmo no-lo mandou. Este mandamento é tão fundamental para a vida
do fiel, a ponto de se transformar no pressuposto necessário para que tenha
lugar a morada divina. A fé, a esperança e o amor levam a receber Deus
existencialmente, como caminho certo rumo à santidade.
Pode-se dizer que este
foi o caminho empreendido por José Maria de Yermo y Parres, que viveu a sua
total entrega presbiteral a Cristo, aderindo-lhe com todas as suas forças e, ao
mesmo tempo, destacando-se por uma atitude primariamente orante e
contemplativa. No Coração de Cristo, encontrou a guia para a sua
espiritualidade e, considerando o seu amor infinito pelos homens, quis imitá-lo
fazendo da caridade a regra da sua vida.
O novo Santo fundou as
Religiosas Servas do Sagrado Coração de Jesus e dos Pobres, denominação que
condensa os seus dois grandes amores, que expressam na Igreja o espírito e o
carisma do novo Santo. Queridas Filhas de São José de Yermo y Parres, vivei com
generosidade a rica herança do vosso fundador, a começar pela comunhão fraterna
na comunidade, prolongando-a depois no amor misericordioso pelos irmãos, com
humildade, simplicidade, eficácia e, sobretudo, em perfeita comunhão com Deus.
5. "Ficai
unidos a mim e Eu ficarei unido a vós... Quem fica unido a mim, e Eu a ele,
dará muito fruto, porque sem mim nada podeis" (Jo 15, 4-5). No
Evangelho que escutámos, Jesus exortou-nos a permanecer n'Ele para unir a si
todos os homens. Este convite exige que levemos a cabo o nosso compromisso
baptismal, vivamos no seu amor, nos inspiremos na sua Palavra, nos alimentemos
com a Eucaristia, recebamos o seu perdão e, quando for necessário, carreguemos
a Cruz com Ele. A separação de Deus é a maior tragédia que o homem pode viver.
A linfa que chega ao sarmento fá-lo crescer; a graça que nos advém de Cristo
torna-nos adultos e maduros, a fim de darmos frutos de vida eterna.
Santa Maria de Jesus
Sacramentado Venegas, primeira mexicana canonizada, soube permanecer unida a
Cristo na sua longa existência terrestre, e por isso deu abundantes frutos de
vida eterna. A sua espiritualidade caracterizou-se por uma singular piedade
eucarística, pois é claro que um caminho excelente para a união com o Senhor
consiste em buscá-lo, adorá-lo e amá-lo no santíssimo mistério da sua presença
real no Sacramento do Altar.
Ela desejou prolongar a
sua obra com a fundação das Filhas do Sagrado Coração de Jesus, que hoje dão
continuidade na Igreja ao seu carisma da caridade para com os pobres e
enfermos. Com efeito, o amor de Deus é universal, quer chegar a todos os homens
e por isso a nova Santa compreendeu que o seu dever consistia em difundi-lo,
prodigalizando-se em atenções a todos até ao ocaso dos seus dias,
inclusivamente quando a energia física começava a declinar e as árduas
provações por que passou ao longo da sua existência debilitavam as suas forças.
Fidelíssima na observância das constituições, respeitosa aos Bispos e
sacerdotes, solícita para com os seminaristas, Santa Maria de Jesus
Sacramentado constitui uma eloquente testemunha de absoluta consagração ao
serviço de Deus e da humanidade que sofre.
6. Esta solene celebração
recorda-nos que a fé exige uma profunda relação com o Senhor. Os novos Santos
ensinam-nos que os verdadeiros seguidores e discípulos de Jesus são aquelas
pessoas que cumprem a vontade de Deus e estão unidas a Ele mediante a fé e a
graça.
Escutar a Palavra de
Deus, harmonizar a própria existência e reservar o primeiro lugar a Cristo,
tudo isto faz com que a vida do ser humano se configure com Ele. "Ficai
unidos a mim e Eu ficarei unido a vós", este continua a ser o convite
de Jesus, que deve ressoar incessantemente em cada um de nós e no nosso
ambiente. Recebendo este mesmo chamamento, São Paulo pôde exclamar: "Eu
vivo, mas já não sou eu quem vivo, pois é Cristo que vive em mim" (Gl 2,
20). A Palavra de Deus proclamada nesta Liturgia faça com que a nossa vida seja
autêntica, permanecendo existencialmente unidos ao Senhor, amando não só com
palavras, mas com obras e de verdade (cf. 1 Jo 3, 18). Assim, a nossa
vida será genuinamente "por Cristo, com Ele e n'Ele".
Estamos vivendo o Grande
Jubileu do Ano 2000. Um dos seus objectivos consiste em "suscitar em cada
fiel um verdadeiro anseio de santidade" (Tertio
millennio adveniente, 42). O exemplo destes novos Santos, dádiva da Igreja
que está no México à Igreja universal, inspire cada um dos fiéis, com todos os
meios ao seu alcance e sobretudo com a ajuda da graça de Deus, a buscarem a
santidade com coragem e decisão.
A Virgem de Guadalupe,
invocada pelos mártires no momento supremo da entrega de si mesmos, à qual São
José Maria de Yermo e Santa Maria de Jesus Sacramentado Venegas professaram uma
veneração tão tenra, acompanhe com a sua protecção materna os bons propósitos
de quem hoje honra os novos Santos e ajude as pessoas que seguem os seus
exemplos, guie e salvaguarde também a Igreja a fim de que, com a sua acção
evangelizadora e o testemunho cristão de todos os seus filhos, ilumine o
caminho da humanidade no terceiro milénio cristão!
Amém.
Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria
Editrice Vaticana
HEILIGSPRECHUNG VON 27
MEXIKANERN AUF DEM PETERSPLATZ
PREDIGT VON JOHANNES PAUL
II.
Sonntag, 21. Mai 2000
1. »Wir wollen nicht mit
Wort und Zunge lieben, sondern in Tat und Wahrheit« (1 Joh 3,18).
Diese dem Apostel Johannes entlehnte Aufforderung im Text der zweiten Lesung
dieser Liturgie lädt uns ein, Christus nachzuahmen und zugleich in enger
Gemeinschaft mit ihm zu leben. Jesus selbst hat das zu uns gesagt, und zwar im
Evangelium, das wir soeben gehört haben: »Wie die Rebe aus sich keine Frucht
bringen kann, sondern nur, wenn sie am Weinstock bleibt, so könnt auch ihr
keine Frucht bringen, wenn ihr nicht in mir bleibt« (Joh 15,4).
Durch die tiefe
Gemeinschaft mit Christus, die bei der Taufe begann und durch das Gebet, die
Sakramente und die Übung der evangelischen Tugenden genährt wird, haben Männer
und Frauen zu allen Zeiten als Kinder der Kirche das Ziel der Heiligkeit
erreicht. Heilig sind sie, weil sie Gott zum Mittelpunkt ihres Lebens gemacht
und aus der Suche nach seinem Reich und dessen Ausbreitung den Grund ihres
eigenen Daseins gemacht haben. Heilig sind sie, weil ihre Werke immer von ihrer
vollkommenen Liebe zum Herrn und zu ihren Brüdern und Schwestern sprechen und
sie reiche Frucht bringen dank ihres lebendigen Glaubens an Jesus Christus und
dank ihrer Verpflichtung, zu lieben, wie Er uns und sogar seine Feinde geliebt
hat.
2. Die Kirche freut sich,
bei dieser Jubiläumspilgerfahrt der Mexikaner folgende Söhne und Töchter
Mexikos heiligzusprechen: Cristóbal Magallanes und seine 24 Begleiter, unter
ihnen Priester und Laien, die als Märtyrer starben, außerdem José Maria de
Yermo y Parres, Priester und Gründer der Dienerinnen des Heiligen Herzens Jesu,
sowie María de Jesús Sacramentado Venegas, Gründerin der Töchter des Heiligen Herzens
Jesu.
Um an dieser feierlichen
Liturgie teilzunehmen und so das Gedächtnis dieser illustren Söhne und Töchter
der Kirche und eures Vaterlandes zu ehren, seid ihr, zahlreiche Pilger aus
Mexiko, in Begleitung einer recht großen Gruppe von Bischöfen hierhergekommen.
Euch alle begrüße ich ganz herzlich. Die mexikanische Kirche ist voll Freude,
da sie nun auf diese Fürsprecher im Himmel zählen kann. Sie sind Vorbilder der
höchsten Form von Nächstenliebe, weil sie in die Spuren Christi getreten sind.
Sie alle haben ihr Leben für Gott und ihre Brüder und Schwestern aufgeopfert,
und zwar indem sie entweder das Martyrium erlitten haben oder ganz im Dienst an
den Bedürftigen aufgingen. Die Festigkeit in Glaube und Hoffnung war ihnen eine
Stütze während der verschiedenen Prüfungen, denen sie ausgesetzt waren. Sie
hinterlassen uns ein wertvolles Vermächtnis: eine Frucht ihres in Mexiko
verwurzelten Glaubens. Dieser Glaube muß in der Morgenfrühe des dritten
christlichen Jahrtausends erhalten und wiederbelebt werden, damit ihr weiterhin
Christus und seiner Kirche treu bleibt, wie ihr es auch in der Vergangenheit
wart. Immer treues Mexiko!
3. In der ersten Lesung
haben wir vernommen, was Paulus in Jerusalem tat: »So ging er bei ihnen in
Jerusalem ein und aus, trat unerschrocken im Namen des Herrn auf und führte
auch Streitgespräche mit den Hellenisten, die aber planten, ihn zu töten« (Apg 9,28–29).
Mit der Mission des hl. Paulus wird das Verkündigungswerk der Kirche
vorbereitet, durch das die Botschaft des Evangeliums in die ganze Welt
hinausgetragen wurde. Und bei dieser Ausbreitung hatte es niemals an
Verfolgungen und Gewaltanwendung gegen die Verkünder der Frohbotschaft gefehlt.
Doch setzt sich die Kirche über menschliche Widerwärtigkeiten hinweg und zählt
auf die Verheißung göttlicher Hilfe. Daher haben wir folgendes gehört: »Die
Kirche […] hatte nun Frieden; sie wurde gefestigt und lebte in der Furcht vor
dem Herrn. Und sie wuchs durch die Hilfe des Heiligen Geistes« (Apg 9,31).
Diese Perikope aus der
Apostelgeschichte können wir durchaus auch auf die Situation anwenden, die
Cristóbal Magallanes und seine 24 Begleiter durchmachten und so im ersten
Drittel des zwanzigsten Jahrhunderts zu Märtyrern wurden. Der größte Teil von
ihnen gehörte zum Diözesanklerus, und drei von ihnen waren Laien, die sich
ernsthaft für die Unterstützung von Priestern engagiert hatten. Auch als die
Religionsverfolgung nach Mexiko, in ihr geliebtes Heimatland, vordrang und Haß
gegen die katholische Religion entfachte, hörten sie nicht auf, ihr Amt
auszuüben. Alle nahmen sie gelassen und aus freiem Willen das Martyrium als ein
Glaubenszeugnis auf sich und verziehen ausdrücklich ihren Verfolgern. Sie
blieben Gott und dem katholischen Glauben treu, der tief verwurzelt war in den
kirchlichen Gemeinschaften, denen sie dienten und deren materielles Wohl sie
förderten. Somit sind sie uns heute zum Vorbild für die ganze Kirche und
insbesondere für die mexikanische Gesellschaft geworden.
Nach all diesen harten
Prüfungen, die die Kirche in Mexiko in jenen turbulenten Jahren durchmachen
mußte, können die mexikanischen Christen heute, gestärkt durch das Zeugnis
dieser Glaubenszeugen, in Frieden und Harmonie leben und der Gesellschaft den
Reichtum der Werte des Evangeliums schenken. Die Kirche wächst und gedeiht, und
sie ist der Ort, an dem überreich Priester- und Ordensberufungen entstehen, wo
Familien nach dem Plan Gottes gegründet werden und die Jugendlichen, die einen
beachtlichen Teil des mexikanischen Volkes ausmachen, in Hoffnung auf eine
bessere Zukunft heranwachsen können. Möge euch das leuchtende Beispiel von
Cristóbal Magallanes und seinen Märtyrergefährten helfen, mit neuem Eifer Gott
treu zu sein und fähig zu werden, weiterhin die mexikanische Gesellschaft
umzugestalten, damit in ihr Gerechtigkeit, Brüderlichkeit und Harmonie unter
allen Menschen herrsche.
4. »Und das ist sein
Gebot: Wir sollen an den Namen seines Sohnes Jesus Christus glauben und
einander lieben, wie es seinem Gebot entspricht« (1 Joh 3,23). Das
Gebot schlechthin, das Jesus den Seinen gab, ist, einander brüderlich zu
lieben, wie er uns geliebt hat (vgl. Joh 15,12). In der zweiten
Lesung haben wir gehört, daß dieses Gebot einen zweifachen Aspekt hat, nämlich
zum einen an die Person Jesu Christi, des Sohnes Gottes, zu glauben und ihn immerdar
zu bekennen; zum anderen bedeutet es, daß wir einander lieben sollen, weil
Christus selbst uns dies aufgetragen hat. Dieses Gebot ist so grundlegend für
das Leben des Gläubigen, daß es zur notwendigen Voraussetzung wird, damit Gott
überhaupt in uns Wohnung nehmen kann. Glaube, Hoffnung und Liebe führen dazu,
Gott existentiell als sicheren Weg zur Heiligkeit anzunehmen.
Man kann sagen, daß dies
auch der Weg war, den José María de Yermo y Parres auf sich genommen hat, der
seine priesterliche Hingabe dergestalt lebte, daß er sich mit all seinen
Kräften Christus verschrieb. Außerdem zeichnete er sich vor allem durch seine
Liebe zum Gebet und zur Betrachtung aus. Im Herzen Christi fand er den
Leitfaden für seine Spiritualität, und in Anbetracht der unendlichen Liebe
Christi zu den Menschen wollte er ihn nachahmen und machte die Nächstenliebe zu
seiner Lebensregel.
Der neue Heilige gründete
den Orden der Dienerinnen des Heiligen Herzens Jesu und der Armen. Es ist dies
eine Bezeichnung, die seine beiden großen Vorlieben zusammenfaßt, die in der
Kirche den Geist und das Charisma des neuen Heiligen zum Ausdruck bringen.
Liebe Töchter des hl.
José María de Yermo y Parres, lebt das reiche Erbe eures Gründers mit
Großzügigkeit, und beginnt stets bei der geschwisterlichen Gemeinschaft
untereinander, die ihr dann in erbarmende Liebe für alle Brüder und Schwestern
umsetzt und in Demut, Einfalt und mit Wirkkraft, vor allem aber in vollkommener
Einheit mit Gott, weitergebt.
5. »Bleibt in mir, dann
bleibe ich in euch […] Wer in mir bleibt und in wem ich bleibe, der bringt
reiche Frucht; denn getrennt von mir könnt ihr nichts vollbringen« (Joh 15,4–5).
Im Evangelium, das wir soeben gehört haben, fordert uns Jesus auf, in ihm zu
bleiben, um alle Menschen mit ihm zu vereinen. Diese Aufforderung verlangt von
uns, daß wir unser Taufversprechen einlösen, nämlich in seiner Liebe zu leben,
sich von seinem Wort inspirieren zu lassen, sich durch die Eucharistie zu
nähren, seine Vergebung zu erlangen und, wenn es sein muß, mit ihm das Kreuz
auf sich zu nehmen. Die Trennung von Gott ist die größte Tragödie, die dem
Menschen widerfahren kann. Es ist der Weinstock, der den Rebzweig zum Wachsen
bringt, und so verhält es sich auch mit der Gnade Christi, die uns erwachsen
und reif werden läßt, damit wir Früchte des ewigen Lebens bringen.
Die hl. Maria de Jesús
Sacramentado Venegas ist die erste Mexikanerin, die heiliggesprochen wurde. Sie
verstand es, während ihres ganzen irdischen Daseins mit Christus vereint zu
bleiben, und daher brachte sie auch reiche Früchte des ewigen Lebens hervor.
Ihre Spiritualität zeichnete sich durch eine einzigartige eucharistische
Frömmigkeit aus, denn es ist offenkundig, daß es ein herausragender Weg zur
Einheit mit dem Herrn ist, Christus im allerheiligsten Mysterium seiner reellen
Präsens im Altarsakrament zu suchen, anzubeten und zu lieben.
Sie wollte ihr Werk
fortsetzen durch die Gründung der Töchter vom Heiligen Herzen Jesu, die heute
in der Kirche ihr Charisma der Liebe zu den Armen und Kranken weiterführen. Die
Liebe Gottes ist allumfassend und möchte alle Menschen erreichen. Deshalb
verstand die neue Heilige auch, daß es ihre Aufgabe war, diese Liebe zu
verbreiten. So opferte sie sich stets für alle auf bis zum Ende ihrer Tage.
Dies tat sie sogar dann noch, als ihre körperlichen Kräfte nachließen und sie
harten Prüfungen ausgesetzt wurde, die sie ohnedies ein Leben lang heimsuchten
und schwächten. Sie war eine treue Befolgerin der Ordensregeln, achtete die
Bischöfe und Priester mit großem Respekt und war fürsorglich um die
Seminaristen bemüht. Die hl. Maria de Jesús Sacramentado ist ein beredtes
Zeugnis der absoluten Hingabe an den Dienst für Gott und die leidende
Menschheit.
6. Diese feierliche
Liturgie erinnert uns daran, daß der Glaube eine tiefe Beziehung zum Herrn mit
sich bringt. Die neuen Heiligen lehren uns, daß die wahren Nachfolger und
Jünger Jesu jene sind, die Gottes Willen erfüllen und mit ihm durch den Glauben
und die Gnade verbunden sind.
Wenn wir das Wort Gottes
hören, unser eigenes Dasein harmonisch leben und Christus den ersten Platz im
Leben einräumen, dann wird unser menschliches Dasein Christus gleichgestaltet.
»Bleibt in mir und ich in euch«, das ist immer wieder die Einladung Jesu, die
stets von neuem in einem jeden von uns sowie in unserem Umfeld ertönen muß. Der
hl. Paulus nimmt diesen Ruf wörtlich und kann deshalb ausrufen: »[…] nicht mehr
ich lebe, sondern Christus lebt in mir« (Gal 2,20). Möge das in dieser
Liturgie verkündete Wort Gottes bewirken, daß unser Leben authentisch sei,
indem wir existentiell mit dem Herrn vereint bleiben und nicht nur in Worten,
sondern in Werken und in Wahrheit lieben (vgl. 1 Joh 3,18). So wird
unser Leben wirklich ein Leben »durch Ihn, mit Ihm und in Ihm« sein.
Wir erleben das Große
Jubiläum des Jahres 2000. Zu seinen Zielen gehört unter anderem, »in jedem
Gläubigen eine echte Sehnsucht nach Heiligkeit« (Tertio millennio
adveniente, 42 ) zu wecken. Möge das Vorbild dieser neuen Heiligen, die ein
Geschenk der mexikanischen Kirche an die Universalkirche sind, alle Gläubigen
bewegen, mit allen Mitteln zu ihrem Ziel zu gelangen, vor allem aber durch die
Hilfe der göttlichen Gnade mit Mut und Entschiedenheit nach Heiligkeit zu streben.
Möge U. Lb. Frau von
Guadalupe, die auch jene Märtyrer im Moment innigster Hingabe angerufen haben
und der der hl. José María de Yerno und die hl. María de Jesús Sacramentado
Venegas tiefste Verehrung entgegenbrachten, die guten Vorsätze aller, die heute
die neuen Heiligen verehren, durch ihren mütterlichen Schutz stärken und uns
helfen, ihrem Beispiel zu folgen. Möge sie auch die Kirche leiten und
beschützen, auf daß sie durch ihre Evangelisierung und das christliche Zeugnis
all ihrer Kinder den Weg der Menschheit im dritten Jahrtausend erleuchte. Amen!
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Voir aussi : https://www.exaudi.org/es/san-jesus-mendez-montoya-5-de-febrero/
https://radiomariacol.org/conoce-a-san-jesus-mendez-montoya-el-santo-del-4-de-febrero/