Bienheureuse Marie-Anne Rivier, vierge
Elle était originaire de Montpezat en Ardèche. Passionnée de faire connaître Jésus, alors que la Révolution française avait propagé l'athéisme, elle fonde les Sœurs de la Présentation pour donner aux jeunes une formation religieuse et humaine, car elle souffrait de la misère de l'ignorance religieuse qui l'entourait. Dans ce but, elle ouvre des écoles de village, et anime des assemblées du dimanche là où les prêtres manquaient encore. Elle meurt en 1838.
Marie Rivier, Bildfenster in der Mutterhauskapelle der
Soeurs de la Présentation de Marie, Bourg-Saint-Andéol
Bienheureuse Marie Rivier
Fondatrice des Sœurs de la Présentation de
Marie (+ 1838)
Elle était originaire de Montpezat en Ardèche. Passionnée de faire connaître Jésus, alors que la Révolution française avait propagé l'athéisme, elle fonde les Sœurs de la Présentation pour donner aux jeunes une formation religieuse et humaine, car elle souffrait de la misère de l'ignorance religieuse qui l'entourait. Dans ce but, elle ouvre des écoles de village, et anime des assemblées du dimanche là où les prêtres manquaient encore. Elle a été béatifiée par Jean-Paul II le 23 mai 1982.
"L’école sera le moyen privilégié pour annoncer Jésus Christ aux enfants et aux jeunes. Les plus délaissés seront un souci constant." ... "Marie Rivier brûle d’annoncer Jésus Christ partout, bien au-delà des vallées de l’Ardèche. Elle entrevoit pour sa communauté un rayonnement dans le monde entier." (source: Église catholique en Ardèche)
La bienheureuse Marie Rivier naquit le 19 décembre 1768 à Monpezat (Ardèche) d'une famille profondément chrétienne. Vers l'âge de deux ans, une chute malencontreuse lui enlève l'usage de ses jambes. Avec insistance elle demandera guérison à Notre Dame de la Pitié, et le 15 août 1780 c'est le miracle. Désormais elle se donne totalement à Dieu dans l'œuvre de l'instruction chrétienne des enfants.
En pleine Terreur, Marie Rivier fonda son couvent à Thueyts, puis à Bourg Saint Andéol: 'Ou faire connaître Jésus Christ ou mourir' disait-elle. Elle mourut ainsi dans la faim de son zèle le 3 février 1838.
Son œuvre s'étendra rapidement en France et à l'étranger. 'Mes filles, un jour, traverseront les mers'. C'est en effet dans les cinq continents que les Filles de Marie Ravier iront vivre l’Évangile.
Pie IX qui l'a surnommée la 'Femme-Apôtre' proclamera l'héroïcité de ses vertus en 1853. Jean-Paul II la déclarera Bienheureuse le 23 mai 1982. (source: Les Saints du diocèse de Nîmes
À Bourg-Saint-Andéol dans le Vivarais, en 1838, la bienheureuse Marie-Anne Rivier, vierge. À l’époque de la Révolution française, qui avait supprimé tous les Ordres religieux et Congrégations, elle n’hésita pas à fonder la Congrégation des Sœurs de la Présentation de Marie pour instruire dans la foi le peuple chrétien.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5525/Bienheureuse-Marie-Rivier.htmlBienheureuse Marie
Rivier, vierge.
La bienheureuse Marie
Rivier naquit le 19 décembre 1768 à Monpezat (Ardèche) d'une famille
profondément chrétienne. Vers l'âge de deux ans, une chute malencontreuse lui
enlève l'usage de ses jambes. Avec insistance elle demandera guérison à Notre
Dame de la Pitié , et le 15 août 1780 c'est le miracle. Désormais elle se donne
totalement à Dieu dans l'œuvre de l'instruction chrétienne des enfants.
En pleine Terreur, Marie
Rivier fonda son couvent à Thueyts, puis à Bourg Saint Andéol : « Ou
faire connaître Jésus Christ ou mourir » disait-elle. Elle mourut ainsi
dans la faim de son zèle le 3 février 1838.
Son œuvre s'étendra
rapidement en France et à l'étranger. « Mes filles, un jour, traverseront
les mers ». C'est en effet dans les cinq continents que les Filles de
Marie Ravier iront vivre l'Evangile.
Pie IX qui l'a surnommée
la « Femme-Apôtre » proclamera l'héroïcité de ses vertus en 1853.
Jean-Paul II la déclarera Bienheureuse le 23 mai 1982.
SOURCE : http://nimes.catholique.fr/diocese/racines.php#saints
Bienheureuse Marie
Anne RIVIER
Nom: RIVIER
Prénom: Marie Anne
Nom de religion: Marie
Anne
Pays: France
Naissance: 19.12.1768
Mort: 03.02.1838 à
Bourg-St-Andéol
Etat: Religieuse -
Fondatrice
Note: Fondatrice des
Sœurs de la Présentation. Educatrice. Pie IX l'appelait "la femme
apôtre".
Béatification:
23.05.1982 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 3 février
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1982 n.20 - n.22 - 1983 n.4
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1982 p.607
Anne-Marie RIVIER
1768-1838
"La Femme-Apôtre"
Sa vie à Montpezat
1768-1774 : Enfance
douloureuse
Anne-Marie Rivier est née
le 19 décembre 1768, à Montpezat,
en Ardèche. Sa mère Anne-Marie Combe est originaire de la Haute-Loire, son père
Jean-Baptiste Rivier originaire du Béage en Ardèche, est arrivé à Montpezat en
1733. Mariés depuis 1762 les parents exploitent une auberge dans le village.
Anne-Marie qui est surnommée "Marinou" ou "Marinette", est
le troisième enfant de la famille. Elle est baptisée dans l'église paroissiale
de Notre-Dame-de-Prévenchères.
Fin avril 1770, à l'âge
de seize mois, elle fait une chute de son lit qui la rend infirme : elle ne peut
plus marcher. Sa mère, femme de grande foi, la porte devant la statue de la
Vierge Marie - "La Pietà" - d'une chapelle dédiée à
Notre-Dame-de-Pitié (qui fut détruite pour réaménager la place de la
République), et dédiée depuis à la bienheureuse Marie Rivier. C'est ainsi tous
les jours pendant quatre années, afin de demander sa guérison.
"Marinette" promet qu'en cas de guérison elle consacrera sa vie à
faire l'école aux enfants.
Bientôt la petite fille
qui regarde prier sa maman acquiert la certitude inébranlable : "La
Sainte Vierge me guérira !" Laissée seule aux pieds de Marie tenant
son enfant mort dans ses bras, elle contemple. Ce mystère d'amour fou s'imprime
dans son cœur.
1774-1779 : La guérison
Le 7 septembre 1774, son
père décède à l'âge de 36 ans. Puis le lendemain, jour des obsèques, Anne-Marie
réclame ses béquilles et se met à marcher. Miracle ! Le 8 septembre 1774, c'est
le jour de la nativité de la Sainte-Vierge. Sa guérison est certes incomplète.
Elle commence à se rendre utile à la maison et continue de se rendre devant la
"Piéta". Elle fréquente l'école paroissiale et s'occupe à sa manière
des enfants. N'a-t-elle pas promis à la Vierge qu'elle serait institutrice ?
Le 31 juillet 1777, elle
chute dans un escalier et se fracture une jambe. Marie redouble ses prières,
tandis que sa mère lui enduit la jambe d'une huile conservée dans une fiole et
provenant d'une lampe qui brûle nuit et jour dans le sanctuaire de
Notre-Dame-de-Pradelles (Diocèse du Puy-en-Velay). Le 15 août, jour de
l'Asomption, soit quinze jours après l'accident, "Marinette" est
apparemment guérie de sa fracture et de toute infirmité. Elle a à peine neuf
ans. Elle veut témoigner sa reconnaissance à Dieu.
1779-1786 : Études à
Pradelles
En septembre 1780, afin
de se préparer à être institutrice, Anne-Marie part avec sa sœur Cécile, dans
le couvent de Pradelles (Haute-Loire), dirigé par les sœurs de Notre-Dame. Mais
en mars 1782, la santé de "Marinette" se dégrade et sa mère décide de
la ramener à Montpezat où elle restera pendant trois ans et demi, cotoyant les
habitants. Elle a 17 ans. Son état de santé s'est amélioré, elle décide de
retourner à Pradelles pour terminer son éducation. Elle y reste 8 mois. À la
fin de son séjour elle demande à devenir religieuse. Sa petite taille (elle
mesure 1,32m), sa santé déficiente sont des obstacles à sa requête. Déçue mais
pas découragée, elle déclare : "Puisqu'on ne veut pas me laisser
entrer au couvent, j'en ferai un moi-même".
1786-1794 : Institutrice
Revenue à Montpezat,
Anne-marie demande au curé de diriger l'école paroissiale. Elle s'installe dans
une maison appartenant aux sœurs du Tiers-Ordre. L'école ouvre ses portes
malgrè l'hostilité d'une partie de la population ; Marinette y enseigne
l'écriture, la lecture et le catéchisme. Les sœurs lui confient la formation
des postulantes. Anne-Marie a beaucoup d'influence sur la jeunesse de son
village, grâce à sa fermeté mais également sa douceur et sa bonté. En 1788,
elle créé le "petit couvent" une communauté pour les jeunes filles de
la paroisse. En 1789, elle est chargée de préparer les enfants, filles et
garçons, à la première communion. À l'âge de dix-huit ans Marie Rivier se donne
sans compter à l'évangélisation et au soin des pauvres.
De 1790 à 1792, malgrè
l'opposition de la population de Montpezat, elle quitte son village pour se
rendre à Saint-Martin-de-Valamas, afin d'instruire une jeunesse délaissée, sans
instruction et sans religion. Mais, malade elle revient à Montpezat après vingt
mois et fière d'avoir réussi une nouvelle fois.
À cette époque, la
Révolution et la Terreur règnent et tout acte religieux devient suspect.
Anne-Marie Rivier convoque en secret les assemblées du dimanche. Très prudente,
elle reste l'apôtre au cœur de feu malgré tout ! La situation est inquiétante
concernant les œuvres mises en place avant son départ qui sont menacées. La
religion est outragée : l'église paroissiale est fermée au culte en 1792 et est
transformée en grange, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié sert de salle de
réunion à la municipalité. La conduite d'Anne-Marie reste cependant exemplaire,
elle soutient les fidèles et fait de sa maison un couvent.
Le 23 novembre 1793, sa
mère décède. Les biens de la famille sont partagés entre les quatre enfants.
L'autorité révolutionnaire ordonne la vente de la maison qui abrite l'école.
Tous ces évènements poussent Marie à se tourner vers Thueyts, bourg proche de
son village natal, situé à cinq kilomètres.
Partie de Montpezat, le
14 juin 1794, elle s'installe au bourg de Thueyts, appuyée par le curé Pontanier,
où elle reste jusqu'en 1819.
Fondation de l'Institut
1794-1797 Installation et
fondation de l'Institut
Dès son arrivée à Thuyets,
Marie Rivier ouvre son école dans une maison appartenant aux sœurs tertiaires
de Saint-Dominique. Les enfants fréquentent la classe en grand nombre. Parents
et enfants témoignent leur reconnaissance à cette pieuse institutrice qui
s'occupe également de l'éducation religieuse des adultes. Fin 1794, les prêtres
n'ont pas le droit d'officier dans l'église de la paroisse ; les fidèles
perdent l'habitude de fréquenter l'église. Anne-Marie Rivier rassemble la
population pour la faire prier et redonner une instruction religieuse.
En 1794, la fièvre
typhoïde se séclare dans le village, elle se rend auprès de son grand-père à
Montpezat, reste elle-même alitée puis revient à Thuyets continuer ses œuvres.
En 1795 la situation
religieuse est désastreuse, elle s'impose une nouvelle règle : "prier,
travailler et se taire".
Bientôt quatre jeunes
filles la rejoignent et se laissent gagner par le feu de l'Évangile (deux
de Thuyets et deux de Montpezat)
À l'heure où tous les
couvents ferment, Marie Rivier va ouvrir le sien. Le 21 novembre 1796, jour de
la fête de la Présentation de Marie au Temple, Marie Rivier et ses quatre
compagnes se consacrent à Dieu. La nouvelle communauté des Sœurs de la
Présentation de Marie vit dans le plus complet dénuement et, en dépit de
cela, grandit très rapidement.
Pour Marie Rivier et ses
filles, l'éducation chrétienne de la jeunesse est et restera une priorité.
Cependant, l'éducation de la foi s'étend aussi aux adultes. Le 17 novembre 1797
la congrégation s'installe dans un immeuble plus vaste.
1797-1804 Importance de
l'Institut
De 1797 à 1799, toute la
communauté religieuse de Thuyets ainsi que l'Institut de Marie Rivier sont
victimes de persécutions dirigées par le Directoire de Privas. Elle fait face.
En 1799, elle rencontre
Mgr Vernet grand vicaire de Viviers qui contribuera à la sauvegarde du couvent
en difficulté lequel va même s'agrandir.
De 1799 à 1802, l'œuvre
rayonne autour de Thueyts. De nombreuses fondations voient le jour dans tout le
Vivarais. Des fidèles privés de la parole de Dieu pendant la Révolution
sont désireux de renouer avec le culte.
Marie Rivier envisage de
laisser sa charge de supérieure de l'Institut. Malade pendant plusieurs
semaines, elle guérit et reprend ses activités.
La paix religieuse
rétablie, l'Institut prend de l'importance et reçoit de nombreux soutiens.
Monseigneur d'Aviau archevêque de Vienne se fait le protecteur et le père de
l'Institut. La Comtesse d'Antraigues manifeste également son soutien. Le
souverain pontife envoie sa bénédiction.
1804-1819 Prospérité de
l'Institut dans une période troublée
L'Institut s'organise :
le nom est inchangé - Institut de la Présentation de Marie - , à la
traditionnelle robe noire des sœurs et des novices, on ajoute un voile et une
croix en argent, les règles du noviciat sont l'humilité, la simplicité et le
zèle.
De janvier 1805 à janvier
1808, 23 nouvelles écoles s'ouvrent dans le département de l'Ardèche.
Mgr Vernet quitte Thueyts
pour se rendre au séminaire de Viviers, Marie Rivier voit ainsi partir son ami
et confident. Elle songe à nouveau à démissionner de sa fonction de Mère
Supérieure.
L'attitude hostile du
gouvernement impérial à l'égard du Pape, interrompt les démarches pour obtenir
la reconnaissance légale de l'Institut.
De 1810 à 1815, les
troubles politiques (guerres, chute de Napoléon, restauration des Bourbons,
Cent Jours) ne pertubèrent pas Marie Rivier qui garde confiance en la
Providence. D'autres fondations voient le jour dans d'autres départements. La
maison de Thueyts est devenue trop petite ; un ancien couvent des Visitandines
laissé à l'abandon à Bourg-Saint-Andéol est acheté par acte notarié du 17
novembre 1815. Après travaux, la congrégation s'installe à Bourg-Saint-Andéol
le 15 avril 1819.
Les pauvres sont privilégiés
; le premier orphelinat ouvre le 21 novembre 1814. Et même si les Soeurs vivent
pauvrement, l'accueil des plus pauvres reste sacré.
1819-1822 : Règles et
constitutions de l'Institut
Installée à
Bourg-Saint-Andéol, la congrégation s'organise. Elle est confrontée à de
nombreuses difficultés administratives : sa demande d'autorisation légale reste
sans réponse. Devant le mécontentement général, un arrangement intervient entre
le Préfet de l'Ardèche (Jacques Paulze d'Ivoy) et les religieuses. Les règles
devant régir l'Institut sont distribuées le 9 septembre 1822.
1822-1837 : Nouveaux
développements et nouvelles épreuves
Marie Rivier est
sollicitée pour donner des conseils. Des personnalités deviennent des
bienfaiteurs de la congrégation. Elle rend visite aux établissements de son
Institut dispersés sur huit diocèses. Son état de santé nécessite un séjour
d'un mois à Aix-en-Provence. Diriger la congrégation est une lourde tâche pour
la Vénérable Mère à la santé fragile qui accumule soucis et fatigue.
Le 29 mai 1830, le roi
Charles X signe une ordonnance reconnaissant légalement la Congrégation de la
Présentation de Marie. Puis s'ensuivent des troubles avec l'avènement de
Louis-Philippe ; une crise économique et le choléra en 1832 et 1835.
La santé de Marie Rivier
est très préoccupante.
Fin de vie
Le 24 décembre 1837, la
Vénérable Mère participe à sa dernière fête de Noël.
Lorsqu'elle meurt, le 3
février 1838, cette apôtre au cœur de feu a fondé 141 maisons, reçu plus de 350
sœurs pour continuer son œuvre.
Marie
Rivier "prophète pour notre temps", a été déclarée
"Vénérable" par le pape Pie X le 12 mai 1833, puis
"Bienheureuse" (béatifiée à Rome) le 23 mai 1982 par S.S. le pape
Jean-Paul II.
Aujourd'hui :
Sa parole prophétique
: "Mes filles traverseront les mers" va bientôt se réaliser
: la première fondation hors de l'Europe a lieu dès 1853, à Marieville, au
Québec.
Aujourd'hui, les 1 500
Sœurs de la Présentation de Marie se trouvent en vingt pays à travers le monde:
la France, la Suisse, le Canada, les États-Unis, l'Angleterre, l'Espagne,
l'Italie, le Madère-Portugal, le Mozambique, le Japon, les Philippines, le
Sénégal, la Gambie, l'Irlande, le Pérou, le Brésil, le Cameroun, l'Équateur, le
Burkina Faso, l'Indonésie. Le Généralat est présentement situé à Castelgandolfo
en Italie.
Cependant, la priorité
demeure l'éducation chrétienne de la jeunesse par l'enseignement. À ce niveau,
surtout, se vit une intense et féconde collaboration entre religieuses et
laïcs.
SOURCE : http://medarus.org/Ardeche/07celebr/07celTex/rivier_marie.htm
Reliquienschrein
der seligen Marie Rivier
Also
known as
Marinette Rivier
Anne-Marie Rivier
Marie-Anne Rivier
Profile
At the age of sixteen
months, Marie broke her hip in a fall that left her crippled. Her mother,
refusing to give up, carried the child to
a local Pieta statue each day to pray.
On 8
September 1774,
having seen her mother spend
hours in prayer,
Marie was suddenly able to walk. However, the effects of her early immobility,
and the rickets she suffered, stayed with her, and even as an adult she stood
only four foot, four inches tall.
At age seventeen Marie
tried to join the Sisters of Notre Dame, but was refused due to her poor
health, and returned to her parents’ home. By age eighteen Marie was
devoting herself to evangelization and
care for the poor in
her home parish.
She started her own school in 1786,
a place that welcomed the well-off and the impoverished.
When the French
Revolution began in 1789,
and religious expression was suppressed, Marie held covert Sunday prayer services
when there was no priest available
to celebrate Mass.
In 1794 the
government confiscated the Dominican house
her school had
been using, sold it, and kicked out Marie and her teachers.
As they left, the convent‘s
statue of the Virgin
Mary smiled at them and moved; the little group took it as a sign, and
decided to stay together. When all other convents were
being closed, Marie and four like-minded friends opened a new one on 21
November 1796 near
Thueyts, Ardeche, France.
They became the foundation of the Sisters of the Presentation of Mary (White
Ladies). The Sisters devoted themselves to teaching and
home evangelization,
care for orphans and
the abandoned, bringing Jesus to anyone who would listen, and in their words
“to pass on hope”.
By the time of
Marie’s death,
there were 350 Sisters and 114 houses; today there are over
3,000 Sisters working in France, Switzerland, Canada, United
States, England, Spain, Italy, Portugal,
Mozambique, Japan, Philippines,
Senegal-Gambia, Ireland, Peru, Brazil,
Cameroon, and Ecuador.
Born
19
December 1768 at
Montpezat-sous-Bauzon, Ardèche, France
3
February 1838 in
Bourg-Saint-Andéol, Ardèche, France of
natural causes
13
June 1890 by Pope Leo
XIII (decree of heroic
virtues)
23
May 1982 by Pope John
Paul II
Readings
Either make Jesus Christ
known or die! – Blessed Marie
So what is the secret of
Marie Rivier’s zeal? One is struck by her boldness, her tenacity, her expansive
joy, her courage. Her life demonstrates well the power of faith in a simple
upright soul which surrenders itself entirely to the grace of baptism.
She relied on God. – Pope John
Paul II, from the beatification homily
for Blessed Marie
MLA
Citation
“Blessed Marie
Rivier“. CatholicSaints.Info. 29 March 2018. Web. 21 November 2020. <https://catholicsaints.info/blessed-marie-rivier/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-marie-rivier/
A SHORT BIOGRAPHY OF BLESSED
MARIE RIVIER
09JUN
“It was a miracle that
holiness should blossom at the time of the French Revolution, yet such a flower
of sanctity was beatified on May 23, 1982: the foundress of the Congregation of
Sisters of the Presentation of Mary, Marie Rivier.
She was born on December
19, 1768, in Montpezat-sous-Bauzon (departement Ardeche, France). Toward the
end of April 1770, at the age of sixteen months, she fell out of bed and
injured her hip and ankle so badly that she completely lost the use of her feet;
she could not even stand, much less walk. Lying on her back, she would
laboriously use her little hands to creep forward bit by bit. Her disability
increased from day to day, because her legs developed slowly and became
crooked. The child kept getting weaker and more frail.
From her earliest
childhood Marie had a tender love for the Blessed Mother, and when she had
reached the age of six the thought occurred to her to entrust herself
unreservedly to the Blessed Virgin for life. The Mother of God answered Marie’s
confident act of devotion on August 15, 1777, by obtaining for her a complete
and miraculous healing at the age of nine.
Now it was up to the girl
who had been miraculously restored to health to find the right way of
expressing her thanks to Mary. First Marie thought of a life of continual
prayer in a wilderness retreat. This intention, though, quickly turned out to
be impractical. Since she could not become a hermit, she became a ‘woman
apostle’, as she was characterised by Pope Pius IX. She recalled the resolution
she had made as a little child to lead many children to their heavenly Mother.
Now she put this into practice. She looked up other girls her own age, gathered
them around, and began to instruct them in the truths of the faith. Soon her comrades
were calling her the ‘petite Maman’ (little Mum), and they respected and loved
her accordingly. Above all, Marie took care of poor, needy, and sick children.
The reception of her
First Holy Communion awakened in this darling of Mary an ever-stronger yearning
to belong completely to God. Therefore she was very happy when she arrived,
together with an older sister, at the boarding school of the Sisters of Notre
Dame in Pradelles (Upper Loire region). After finishing her studies with these
nuns, she asked to be admitted to their congregation. When she did not receive
permission, however, she promptly resolved: ‘If these Sisters don’t want me in
their religious community, I’ll start one myself.’
The time was not yet
ripe, and so at first the young teacher founded a school, where from the very
beginning she gave numerous children the best possible instruction and
training. Many parents personally brought their children to this school so they
could observe the pedagocical talents of the young teacher. As Marie Rivier saw
it, the proof of her pedagogical talents was not only her pupils’ success in
learning but also their piety and goodness. Later she admitted, ‘Of all that I
have done and accomplished in my life, what gives me the most comfort is that
in my youth I devoted myself to the education of children, so as to instruct
them well and to lead them to God. Some of my pupils went on to be especially
zealous Christians.’
Then in 1789 the French
Revolution broke out and seemingly destroyed the entire work of the now
twenty-one-year-old schoolteacher. In concealment, however, the work continued
to grow and finally developed into the Congregation of Sisters of the
Presentation of Mary; at the death of this Frenchwoman, whose bravery and
organisational talent had been compared with those of Napoleon, her community
had already spread to 130 houses in twelve departements in France.
After the outbreak of the
Revolution, Marie Rivier had to leave her native village of Montpezat and flee
to the neighbouring village of Thueyts. Here she became acquainted with the
Sulpician priest Father M. Pontanier, who likewise had fled from the
revolutionary dictators and who from then on was her strong support in the
development and extension of her work.
In Thueyts she began
again to instruct many children and also devoted herself more and more to
religious education for adults, along the lines of evangelisation. Sunday after
Sunday great crowds of people gathered around her, from neighbouring villages
too, to hear this brave schoolteacher explain the truths of the catechism. She
was joined by like-minded assistants.
On the feast of the
Presentation of the Blessed Virgin Mary in 1796, while Father Pontanier
celebrated Holy Mass secretly in an attic of the school building, Marie Rivier promised,
in the presence of her assistants and pupils, ‘to consecrate herself and her
work completely to the Queen of Heaven’. That was the start of the congregation
of Sisters that she had planned. One year later, on November 21, 1797, the
first ‘Presentines’, together with their foundress, promised to live by the
rule of the community, which Father Pontanier had drawn up provisionally. He
immediately informed the archbishop of Vienne, Francois-Charles d’Aviau (who
during the French Revolution was also apostolic administrator of the diocese of
Viviers), about the event. Soon afterwards, on August 7, 1801, the saintly
chief shepherd approved the rule and the newly formed community, which from
then on developed magnificently. The house in Thueyts soon was too small. In
1815 the former convent of the Visitation Sisters in Bourg-Saint-Andeol
(Ardeche) was obtained. From there Marie Rivier guarded and directed the work,
which grew mightily. She remained the soul of this teaching apostolate and was
highly respected as Mother, Foundress, and General Superior of the Congregation
of Sisters of the Presentation until she went home on February 3, 1838.”
– F. Holboeck
SOURCE : https://prayers4reparation.wordpress.com/2012/06/09/a-short-biography-of-blessed-marie-rivier/
Blessed Marie Ann Rivier,
February 3
Motpezat-sous-Bauzon
(Viviers) France, December 19, 1768 – Bourg-Saint-Andéol, February 3, 1838
Roman Martyrology: At
Bourg-Saint-Andéol the territory of Viviers in France, Marianna Rivier blessed,
virgin, who, at the time of the French Revolution, when all religious orders
and congregations were closed, founded the Congregation of the
Sisters of the Presentation of Mary to instruct the Christian people
in faith.
Jesus says in the Gospel
teaching to his disciples: “Ask and it shall be given” and Marie Rivier was the
most striking example of this constant and confident demand, which resulted in
her body the signs of normal life un’impossibile.
She was born in
Montpezat-sous-Bauzon in the diocese of Viviers in France, December 19, 1768.
Her great vitality, was caused by a bad accident when she was 16 months old, in
April 1770, when she fell out of bed, and was seriously injured; the
consequence of which was that she could not stand and thad to be carried. The
disease was progressive, her head and arms remained weak, the joints of the ankles,
knees and wrist movement grew and the members were all Crippled. The
development of her entire body was severely compromised, she could hardly stay
upright with the aid of crutches.
At Montpezat was the
chapel of the Penitents, which was revered by the inhabitants of the Virgin
Pietà, and the mother of Marie Rivier confident, brought the girl to the Chapel
every day to implore the grace of healing to the Madonna, this pilgrimage
lasted four years and even the little one began to pray to the Virgin, seated
on a mat, lying between the altar and the Pietà for hours, for days, for years.
During this period, Marie
had an intuition that if God would heal her, she could spend the rest of her
life, to make school children, which was seen surrounded by a host, which was
teaching catechism.
On September 8, 1774 with
the help of crutches, she was able to walk; she was taken to bring the turkeys
out to pasture and go like every day at the altar of the Virgin, but a new
building to collapse completely, but the trust in the grace was not the less
and so three years after August 15, 1777 she was completely healed.
Her first impulse was to
withdraw into a lonely place for a life of prayer, but then she remembered the
promise made to Our Lady of Mercy: “You bring many children” and then Marie was
dedicated to the apostolate among young people by their peers called ‘little
mother’ and visits to the poor. After her First Communion grew in her the
desire to belong only to God, she was twelve years old, but it showed at seven,
when her mother placed her together with an older sister, at the Sisters of
Notre Dame in Pradelles (Haute-Loire), studies performed here, with the
increasingly strong desire to consecrate themselves to God.
Asked to be allowed in
the monastery of the nuns, but the Council of Religious Communities, except
that Marie, for her frail and failing health, could be adapted to the religious
life. Rejected by the sisters, Marie Rivier refused to give up and in 1786 at
the age of eighteen, she asked for and was granted, not without difficulty, the
permission to open a school, which was immediately attended by many children,
entrusted by parents who had great confidence in young Maestrini.
She became a Dominican
and Franciscan Tertiary, opened a room for the unemployed youth of the parish
to form a work, visited the sick and the needy are occupied. But the great
upheaval of the French Revolution, which broke out at the time, blocked
everything.
By the decree of 7-10
November 1793, the Convention abolished the Christian religion and the impact
is felt even at Montpezat, and Mary in 1784, had to leave the country and take
refuge in the nearby village of Thueyts, accepted by father Luigi Pontanier
Sulpician (Company the priests of St. Sulpice, founded in Paris in 1642 by Olier
J.-J.), which became her first supporter.
Here in 1796, gathered
some young and November 21 of that year, with four companions, with the
permission of the Vicar General, promised during a Mass celebrated by the same
father Pontanier, offering herself and her work at Queen of Heaven, so in the
attic of the school, stood the first nucleus of the future “Congregation of the
Sisters of the Presentation of Mary.”
The following year,
November 21, 1797, with the first eleven companions, Marie, who had added the
name of Anna, made her religious profession, with a provisional regulation,
which was approved on August 7, 1801 by the Bishop of Vienne, fifteen days
after there was the signing of the Concordat, which closed a historical period
of both France and the preparatory period of the congregation.
From that year, the
Community took flight; in 1803 it opened the first novitiate, and from 1802 to
1810 were opened far 46 houses in Anna Maria brought all her exhortation to a
life of prayer and commitment to education and pastoral care. She invited the
faithful to church for the meeting on Sunday,she was called to pray the rosary
and gave instruction to the men and women.
Multifarious activities
obtained from many denominations, conversions, vocations and many loud, in
1815, the need for more space had to leave the house Thueyst and the Center of
the Congregation moved to Bourg-Saint-Andéol in the region of the Rhone, in an
old convent continuing to spread throughout France.
In 1820, her order was
present in eight dioceses and counted 88 houses and the Rule in 1822, the
result of twenty years of experience, was given to the Sisters of the
Presentation of Mary. Her intense work which was running for all Houses and
rush by so many pastors who required her work and the presence of her
daughters, consumption, and physical decay was felt at the end of 1837 and
early 1838 and after a short illness, she died on February 3, 1838, at age 70,
in the Central House of Bourg-Saint-Andéol.
With her death all had
the impression that she died with an exceptional woman and holy; she left three
hundred nuns scattered in fifteen dioceses, with 141 houses. Her tomb is in the
House and now the General Congregation is present in Africa, Asia, Europe and
Americas.
The small, crippled,
frail, little girl who could not stand up, with her continuous, insistent call
for healing, answered by the Lord, became a giant of the Catholic religious
works; dismissed from the convent, she founded a large congregation, and was
beatified on May 23, 1982 by Pope John Paul II, with the liturgical celebration
February 3.
Author: Antonio Borrelli
Source: Santi
e Beati
SOURCE : https://theblackcordelias.wordpress.com/2009/02/03/blessed-marie-ann-rivier-february-3/
RIVIER, MARIE-ANNE, BL.
Also known as Anne-Marie
or Marinette, foundress of the Sisters of the Presentation of Mary; b. Dec. 19,
1768, Montpezat-sous-Bauzon, France; d. Feb. 3, 1838, Bourg-Saint-Andéol,
Diocese of Viviers, France; beatified by Pope John
Paul II, May 23, 1982.
Marie-Anne Rivier, who
had been crippled by a fall as a toddler, was miraculously healed through the
faith of her mother and the intercession of the Blessed Virgin
Mary (1774).
By age 18, Rivier had
opened a parish school, tended abandoned children, and engaged in
evangelization. After the outbreak of the French
Revolution, Rivier organized secret assemblies on Sundays.
On Nov. 21, 1796, the
feast of the Presentation of Mary in the Temple, when the French
Revolution was dissolving existing congregations, Rivier and four
companions founded a community in the small village of Thueyts, Ardèche,
France. With the assistance of Father Pontannier, they consecrated themselves
to God and to the education of youth. Neither the Reign
of Terror nor the absence of human assistance prevented them from
spreading and expanding their apostolate to include adult
education and, in 1814, orphanages. The motherhouse was established at
Bourg-Saint-Andéol (1819). At the death of Marie-Anne Rivier, who was known for
her faith, expansive joy, and courage, the congregation had 141 houses.
The sisters arrived in
Canada, Oct. 18, 1853, at the invitation of the first bishop of St. Hyacinthe,
Jean-Charles Prince, and began their first mission in the United
States at Glens Falls, New
York, in 1873.
Bibliography: A.-C. Pelleschi, Une parole de feu (Paris 1983). T. Rey-Mermet, In the
Strength of Her Vision, tr. G. Dansereau (Manchester, NH 1978). A. Richomme, Marie Rivier (Paris 1967). Acta Apostolicae
Sedis 78 (1986): 707–710. L'Osservatore Romano, English edition,
no. 24 (1982): 6–7.
[K. I. Rabenstein]
Congregation of the
Presentation of Mary
This congregation,
devoted to the education of
young girls, was founded in 1796 at Theuyts, Ardeche, France,
by the [Blessed] Mother Marie Rivier. The mother-house is now at
Saint-Andeol, Ardeche. The superior general is the Mother Marie Ste-Honorine.
The provincial house in Canada was
founded on 18 October, 1853, by Mgr Jean-Charles Prince, first Bishop of
St. Hyacinthe. It is also the mother-house and the religious make their vows there.
The first six religious, with Mother Marie St-Maurice as superior, settled at
Ste-Marie de Monnoir, where Rev. E. Crevier, pastor of
this parish,
had prepared a convent for
them. They opened a boarding-school and a class for day pupils; both of these
are very prosperous at the present time. In 1855 the novitiate was
transferred to St. Hugues (in the county of Bagot), and in 1858 it was
definitively located at St. Hyacinthe in a convent which
was occupied up to this time by the Sisters
of the Congregation of Notre Dame of Montreal. This house was of
insufficient accommodation and the community was obliged to
erect, not far from the seminary,
a large building of which they took possession in 1876. The house occupied
since 1858 then became an academy. Later it was necessary to
add a large annex to the first building. The students were installed there in
1907. The provincial house is at the same time the mother-house of the
institution in Canada.
The Congregation of the Presentation of Mary comprises 30 houses in Canada and
16 in the United
States educating 13,670
children.
Note: The foundress,
Anne Marie Rivier (b. 19 Dec., 1768; d. 3 Feb., 1838), was beatified by
Pope John Paul II on 23 May, 1982.
St. David, Sister
Mary. "Congregation of the Presentation of Mary." The
Catholic Encyclopedia. Vol. 12. New York: Robert Appleton
Company, 1911. 21 Nov. 2020 <http://www.newadvent.org/cathen/12399c.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Herman F. Holbrook. Sub tuum
praesidium confugimus, sancta Dei Genitrix.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. June 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin
Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/12399c.htm
Beata Maria Anna Rivier Fondatrice
Motpezat-sous-Bauzon
(Viviers) Francia, 19 dicembre 1768 – Bourg-Saint-Andéol, 3 febbraio 1838
Martirologio
Romano: A Bourg-Saint-Andéol nel territorio di Viviers in Francia, beata
Marianna Rivier, vergine, che, al tempo della rivoluzione francese, quando
tutti gli Ordini religiosi e le Congregazioni venivano chiusi, fondò la
Congregazione delle Suore della Presentazione di Maria per istruire il popolo
cristiano nella fede.
Gesù nel Vangelo dice
insegnando ai suoi discepoli: “Chiedete e vi sarà dato” e Maria Rivier fu
l’esempio più lampante di questa continua e fiduciosa richiesta, lei che
portava nel corpo i segni di un’impossibile vita normale.
Nacque a
Montpezat-sous-Bauzon nella diocesi di Viviers in Francia, il 19 dicembre 1768.
La sua grande vivacità, fu la causa di un brutto incidente; aveva circa 16 mesi
quando nell’aprile 1770, cadde dal letto, infortunandosi gravemente all’anca;
la conseguenza fu che non poteva stare in piedi e quindi si trascinava sulla
schiena, aiutandosi con le mani.
La patologia era
progressiva, testa e braccia restavano gracili, le articolazioni delle
caviglie, ginocchia e polsi s’ingrossavano e le membra erano tutte rattrappite.
Lo sviluppo dell’intero corpo era fortemente compromesso, a stento poteva stare
in posizione eretta con l’aiuto delle stampelle.
A Montpezat vi era la
cappella dei Penitenti, nella quale era venerata dagli abitanti la Vergine
della Pietà, e la madre di Maria Rivier fiduciosa, portava ogni giorno la
bambina alla Cappella per impetrare la grazia della guarigione alla Madonna;
questo pellegrinaggio durò quattro anni e anche la piccola cominciò a pregare
la Vergine, seduta su un tappetino, steso fra l’altare e la Pietà per ore, per
giorni, per anni.
Durante questo periodo,
Maria ebbe come una intuizione, che se Dio l’avrebbe guarita, poteva dedicare
il resto della sua vita a fare scuola ai bambini, dai quali si vedeva
circondata da una schiera, a cui faceva lezione e catechismo.
L’8 settembre 1774 con
l’aiuto delle stampelle, riuscì a camminare; prese a portare le tacchine al
pascolo e a recarsi come ogni giorno all’altare della Vergine; ma una nuova
caduta la immobilizzò completamente; ma la fiducia nella grazia non le venne
meno e così tre anni dopo il 15 agosto 1777 guarì completamente.
Il suo primo impulso fu
quello di ritirarsi in un luogo solitario per una vita di preghiera, ma poi si
ricordò la promessa fatta alla Vergine della Pietà: “Ti porterò molti
fanciulli” e allora Maria si dedicò all’apostolato fra le giovani coetanee da
loro chiamata ‘la piccola mamma’ ed alla visita ai poveri.
Dopo la prima Comunione
crebbe in lei il desiderio di appartenere solo a Dio; aveva dodici anni, ma ne
dimostrava sette, quando la madre la collocò insieme ad una sorella più grande,
presso le suore di Notre-Dame a Pradelles (Alta Loira), qui compì gli studi,
con il desiderio sempre più forte di consacrarsi a Dio.
Chiese di essere ammessa
nel monastero delle stesse suore, ma il Consiglio della Comunità religiosa,
escluse che Maria, per la sua gracilità e malferma salute, potesse essere
adatta alla vita religiosa.
Rifiutata dalle suore,
Maria Rivier non si arrese e nel 1786 a diciotto anni, chiese ed ottenne, non
senza difficoltà, il permesso di aprire una scuola, che fu subito frequentata
da molti fanciulli, affidati dai genitori che nutrivano tanta fiducia nella
giovane maestrina.
Divenne Terziaria
Domenicana e Francescana, aprì un locale per le giovani disoccupate della
parrocchia per formarle ad un lavoro, visitò gli ammalati e si occupò dei
bisognosi. Ma il grande sconvolgimento della Rivoluzione Francese, che scoppiò
in quel periodo, bloccò tutto.
Con il decreto del 7-10
novembre 1793 la Convenzione abolì la religione cristiana e le ripercussioni si
avvertirono anche a Montpezat, per cui Maria nel 1784, dovette lasciare il
paese e rifugiarsi nel vicino villaggio di Thueyts, accolta dal padre Luigi
Pontanier sulpiziano (Compagnia dei sacerdoti di s. Sulpizio, fondati a Parigi
nel 1642 da J.-J. Olier), che divenne il suo primo sostenitore.
Qui nel 1796, radunò
alcune giovani e il 21 novembre dello stesso anno, con quattro compagne, con il
permesso del Vicario Generale, promise durante una Messa celebrata dallo stesso
padre Pontanier, di offrire se stessa e la sua opera alla Regina del cielo;
così nella soffitta dell’edificio scolastico, sorgeva il primo nucleo della
futura “Congregazione delle Suore della Presentazione di Maria”.
L’anno successivo il 21
novembre 1797, con le prime undici compagne, Maria che aveva aggiunto il nome
di Anna, fece la professione religiosa, con una Regola provvisoria, che fu poi
approvata il 7 agosto 1801 dal vescovo di Vienne; quindici giorni dopo ci fu la
firma del Concordato, che chiuse un periodo storico della Francia e
contemporaneamente il periodo preparatorio della Congregazione.
Da quell’anno la Comunità
prese il volo, nel 1803 venne aperto il primo Noviziato; e dal 1802 al 1810 si
aprirono ben 46 Case, in tutte Maria Anna portò la sua esortazione ad una vita
di preghiera e di impegno educativo e pastorale. Convocava i fedeli in chiesa per
l’assemblea della domenica, invitava a recitare il rosario e impartiva
istruzione agli uomini e donne.
Dalle multiformi attività
otteneva numerosissime confessioni, conversioni clamorose e tante vocazioni;
nel 1815, la necessità di maggiore spazio fece lasciare la Casa di Thueyst e il
Centro della Congregazione si trasferì a Bourg-Saint-Andéol, nella regione del
Rodano, in un antico convento, continuando ad espandersi in tutta la Francia.
Nel 1820 era presente in
otto diocesi e contava 88 Case e nel 1822 la Regola, frutto di venti anni di
esperienza, fu data alle Suore della Presentazione di Maria. La sua intensa
attività, che la faceva girare per tutte le Case ed accorrere da tanti parroci
che richiedevano la sua opera e la presenza delle sue figlie, la consumarono,
ed il decadimento fisico si avvertì alla fine del 1837 e l’inizio del 1838 e
dopo breve malattia, morì il 3 febbraio 1838, a 70 anni, nella Casa Centrale di
Bourg-Saint-Andéol.
Con la sua morte tutti
ebbero l’impressione che con lei moriva una donna eccezionale e santa; lasciava
trecento suore sparse in una quindicina di diocesi, con 141 Case. La sua tomba
si trova nella Casa generalizia e oggi la Congregazione è presente in Africa,
Asia, Europa ed Americhe.
La piccola, storpia,
gracile, bambina che non poteva reggersi in piedi, con la sua continua,
insistente richiesta di guarire, esaudita dal Signore, diventò un colosso della
religiosità operosa cattolica; respinta dal convento, fondò una grande
Congregazione; e venne beatificata il 23 maggio 1982 da papa Giovanni Paolo II,
con celebrazione liturgica al 3 febbraio.
Autore: Antonio
Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91847
Santa Marianna
Rivier Vergine e fondatrice
Montpezat-sous-Bauzon,
Francia, 19 dicembre 1768 – Bourg-Saint-Andéol, Francia, 3 febbraio 1838
Marie Rivier nacque a
Montpezat-sous-Bauzon, nella diocesi di Viviers, il 19 dicembre 1768. A sedici
mesi, per via di una caduta, si fratturò l’anca: come conseguenza, non ebbe uno
sviluppo fisico armonico. Per quattro anni la madre la portò continuamente alla
cappella dei Penitenti, di fronte all’immagine della Vergine della Pietà. In
quel periodo, la bambina ebbe l’intuizione che, se fosse guarita, avrebbe
dedicato il resto della vita a insegnare ai più piccoli. Guarì completamente il
15 agosto 1777. A dodici anni divenne allieva delle suore di Notre-Dame a
Pradelles: chiese di essere ammessa nel loro convento, ma venne respinta per
via della fragile salute. Diciottenne, aprì nel suo paese una piccola scuola e
cominciò a seguire le giovani in cerca di un lavoro, gli anziani e i malati. A
causa della rivoluzione francese, che ebbe i suoi strascichi anche a Montpezat,
Marie lasciò il suo paese per rifugiarsi nel villaggio di Thueyts, accolta dal
padre sulpiziano Louis Pontanier. Alla sua presenza, insieme a quattro
compagne, il 21 novembre 1797, emise il proposito di offrirsi alla Madonna, nel
giorno in cui la Chiesa festeggia la sua Presentazione al Tempio: per questa
ragione, la congregazione nascente fu chiamata Suore della Presentazione di
Maria. L’anno successivo, Marie emise la professione religiosa, aggiungendo il
nome di Anne a quello che già portava dal Battesimo (ma è più nota col nome al
secolo). Negli anni seguenti accompagnò il cammino della sua congregazione
visitando le case che si moltiplicavano e alimentando la fede del popolo
attraverso molte opere caritative. Morì il 3 febbraio 1838 a
Bourg-Saint-Andéol, dove dal 1815 aveva trasferito la casa centrale della
congregazione e dove sono venerati i suoi resti mortali. Fu beatificata dal
Papa san Giovanni Paolo II il 23 maggio 1982 e canonizzata da papa Francesco il
15 maggio 2022. La sua memoria liturgica ricorre il 3 febbraio, giorno
anniversario della sua nascita al Cielo.
Martirologio
Romano: A Bourg-Saint-Andéol nel territorio di Viviers in Francia, beata
Marianna Rivier, vergine, che, al tempo della rivoluzione francese, quando
tutti gli Ordini religiosi e le Congregazioni venivano chiusi, fondò la
Congregazione delle Suore della Presentazione di Maria per istruire il popolo
cristiano nella fede.
Un’infanzia segnata dalla malattia
Marie Rivier nacque a Montpezat-sous-Bauzon, nella diocesi di Viviers in Francia, il 19 dicembre 1768. La sua grande vivacità fu la causa di un brutto incidente: aveva circa sedici mesi quando nell’aprile 1770, cadde dal letto, infortunandosi gravemente all’anca. La conseguenza fu che non poteva stare in piedi e quindi si trascinava sulla schiena, aiutandosi con le mani.
La patologia era progressiva: testa e braccia restavano gracili, le
articolazioni delle caviglie, ginocchia e polsi s’ingrossavano e le membra
erano tutte rattrappite. Lo sviluppo dell’intero corpo era fortemente
compromesso; a stento poteva stare in posizione eretta con l’aiuto delle
stampelle.
In preghiera fiduciosa davanti alla Vergine della Pietà
A Montpezat sorgeva la cappella dei Penitenti, nella quale era venerata dagli abitanti la Vergine della Pietà. La madre di Marie, fiduciosa, portava ogni giorno la bambina alla cappella per impetrare la grazia della guarigione alla Madonna. Questo pellegrinaggio durò quattro anni: anche la piccola cominciò a pregare la Vergine, seduta su un tappetino, steso fra l’altare e la Pietà.
Durante questo periodo, Marinette, come la chiamavano tutti, ebbe come
un’intuizione: se Dio l’avesse guarita, avrebbe dedicato il resto della sua
vita a fare scuola ai bambini.
La guarigione e l’adempimento della promessa
L’8 settembre 1774, con l’aiuto delle stampelle, riuscì a camminare. Prese a portare le tacchine al pascolo e a recarsi come ogni giorno all’altare della Vergine, ma una nuova caduta la immobilizzò completamente. La fiducia nella Grazia non le venne meno: tre anni dopo, il 15 agosto 1777, guarì completamente.
Il suo primo impulso fu quello di ritirarsi in un luogo solitario per una vita
di preghiera, ma poi si ricordò la promessa fatta alla Vergine della Pietà: «Ti
porterò molti fanciulli». Allora Marinette si dedicò all’apostolato fra le
giovani coetanee, che la chiamavano “la piccola mamma”, e alla visita ai
poveri.
Una vocazione respinta
Dopo la Prima Comunione, crebbe in lei il desiderio di appartenere solo a Dio. Aveva dodici anni, ma ne dimostrava sette, quando la madre la collocò insieme ad una sorella più grande, presso le suore di Notre-Dame a Pradelles in Alta Loira; qui compì gli studi, con il desiderio sempre più forte di consacrarsi a Dio.
Chiese di essere ammessa nel monastero delle stesse suore, ma il Consiglio
della Comunità religiosa, escluse che Marinette, per la sua gracilità, potesse
essere adatta alla vita religiosa.
L’apostolato nel suo paese
Rifiutata dalle suore, la ragazza non si arrese: nel 1786, a diciotto anni, chiese e ottenne, non senza difficoltà, il permesso di aprire una scuola, che fu subito frequentata da molti fanciulli, affidati dai genitori che nutrivano tanta fiducia nella giovane maestra.
Divenne Terziaria Domenicana e Francescana, aprì un locale per le giovani
disoccupate della parrocchia per formarle a un lavoro, visitò gli ammalati e si
occupò dei bisognosi. Ma il grande sconvolgimento della rivoluzione francese,
che scoppiò in quel periodo, bloccò tutto.
La fuga a Thueyts e la nascita delle Suore della Presentazione di Maria
Con il decreto del 7-10 novembre 1793 la Convenzione Nazionale vietò le pratiche religiose in pubblico. Le ripercussioni si avvertirono anche a Montpezat, per cui Marie, nel 1794, dovette lasciare il paese e rifugiarsi nel vicino villaggio di Thueyts, accolta da padre Louis Pontanier, sulpiziano, che divenne il suo primo sostenitore.
Qui, nel 1796, radunò alcune giovani: il 21 novembre dello stesso anno, con quattro compagne, con il permesso del Vicario Generale, promise, durante una Messa celebrata dallo stesso padre Pontanier, di offrire se stessa e la sua opera alla Regina del Cielo. Così, nella soffitta dell’edificio scolastico, sorgeva il primo nucleo della futura congregazione delle Suore della Presentazione di Maria.
L’anno successivo, il 21 novembre 1797, con le prime undici compagne, Marie,
che aveva aggiunto a quello di Battesimo il nome di Anne, emise la professione
religiosa, con una Regola provvisoria, che fu poi approvata il 7 agosto 1801
dal vescovo di Vienne. Quindici giorni dopo ci fu la firma del Concordato, che
chiuse un periodo storico della Francia e contemporaneamente il periodo
preparatorio della congregazione.
La congregazione prende il volo
Nel 1803 venne aperto il primo noviziato, mentre dal 1802 al 1810 si aprirono ben quarantasei case. In tutte, madre Anne-Marie portò la sua esortazione a una vita di preghiera e di impegno educativo e pastorale.
Convocava i fedeli in chiesa per l’assemblea della domenica, invitava a recitare il Rosario e impartiva l’istruzione agli uomini e donne. Otteneva numerosissime confessioni, conversioni clamorose e tante vocazioni.
Nel 1815, la necessità di maggiore spazio fece lasciare la casa di Thueyst: la
sede centrale della congregazione si trasferì a Bourg-Saint-Andéol, nella regione
del Rodano, in un antico convento, continuando ad espandersi in tutta la
Francia. Nel 1820 era presente in otto diocesi e contava ottantotto case. Nel
1822 la Regola, frutto di venti anni di esperienza, fu approvata
definitivamente.
La morte e la fama di santità
L’intensa attività di madre Anne-Marie, che la faceva girare per tutte le case e accorrere da tanti parroci che richiedevano la sua opera e la presenza delle sue figlie, la consumò. ed Il decadimento fisico si avvertì alla fine del 1837 e l’inizio del 1838: dopo breve malattia, morì il 3 febbraio 1838, a settant’anni, nella casa centrale di Bourg-Saint-Andéol.
Fu unanime l’impressione che con lei moriva una donna eccezionale, anzi santa. Lasciava
trecento suore sparse in una quindicina di diocesi, con centoquarantuno case.
La causa di beatificazione fino al decreto sulle virtù eroiche
Nel 1842 fu aperto il processo informativo diocesano della sua causa di beatificazione, a Viviers. Il 17 giugno 1850 i suoi resti mortali vennero riesumati, posti in una cassa di piombo e collocati in una nicchia all’esterno della cappella della casa centrale.
Nel 1853 gli atti del processo vennero trasmessi alla Sacra Congregazione dei Riti, l’organismo competente all’epoca per le cause di beatificazione e canonizzazione. Il 12 maggio 1853, sempre secondo la legislazione del tempo, con l’introduzione della causa, che segnava l’inizio del processo apostolico (ossia la fase romana), il Beato papa Pio IX dichiarò madre Anne-Marie Venerabile, ma l’aveva precedentemente definita “donna apostolo”. Il 17 settembre 1853 venne emesso il decreto sull’assenza di culto.
Il 22 dicembre 1870, con la convalida del processo informativo e di quello
apostolico, lo stesso Pontefice diede mandato alla Sacra Congregazione dei Riti
d’iniziare lo studio di vita e virtù. Il 15 giugno 1890, vent’anni più tardi,
papa Leone XIII autorizzò la promulgazione del decreto sulle virtù eroiche.
Una lunga pausa e la seconda riesumazione dei resti
In assenza di un presunto miracolo da prendere in esame, la causa entrò in una fase di stallo. A complicare la questione contribuirono la situazione politica francese, che tra l’altro metteva a rischio di soppressione le congregazioni religiose incaricate dell’insegnamento, e le due guerre mondiali.
Tuttavia, nel 1903 l’allora superiora generale, madre Sainte Séraphine, consultato il consiglio generalizio, domandò alla Sacra Congregazione dei Riti, per mezzo del postulatore, il permesso di mettere in salvo i resti della fondatrice. L’8 giugno 1903 arrivò il benestare al vescovo di Viviers, insieme all’elenco delle procedure da rispettare.
L’anno seguente si procedette all’apertura della tomba. Le ossa vennero
suddivise in scatolette, quindi collocate in cofanetti sigillati e affidate ad
alcune famiglie di fiducia delle suore, sia in Francia che all’estero. Il 4
giugno 1934, sempre d’accordo con la Sacra Congregazione dei Riti, i cofanetti
vennero rinchiusi in un’unica cassa di piombo, deposta all’interno della
cappella.
Il miracolo per la beatificazione
Nel 1938, invece, si verificò il miracolo poi preso in esame per la beatificazione. Paulette Dubois, nata il 3 agosto 1930 a Bourg Saint-Andéol, era malata di acrodinia infantile dal dicembre 1937. I disturbi nervosi e psichici caratterizzanti la malattia erano peggiorati col passare del tempo.
I genitori, a quel punto, chiesero alle famiglie e alle suore della casa centrale di pregare madre Anne-Marie. Loro stessi, le rispettive famiglie, le suore e i loro alunni cominciarono una novena di preghiera, anche in preparazione al centenario della morte della fondatrice.
La sera dell’ultimo giorno della novena, il 3 febbraio 1938, scomparve ogni
segnale della malattia, senza nessun periodo di convalescenza. Nelle successive
visite mediche, la bambina risultò in un eccellente stato generale di salute.
Paulette morì nel 2020, novantenne.
Il riconoscimento del miracolo e la beatificazione
Nel dicembre 1975, la Consulta Medica della Congregazione delle Cause dei Santi riconobbe come miracolosa la presunta guarigione. Tuttavia, la documentazione non venne trasmessa ulteriormente, finché non intervenne il cardinal Pietro Palazzini, Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi. Il 27 novembre 1981, quindi, il Papa san Giovanni Paolo II autorizzò la promulgazione del relativo decreto.
Madre Anne-Marie venne beatificata domenica 23 maggio 1982, in piazza San
Pietro a Roma, dal medesimo Pontefice. La sua memoria liturgica venne fissata
al 3 febbraio, giorno della sua nascita al Cielo. Due giorni prima, i suoi
resti erano stati posti in un reliquiario, collocato sotto l’altare della
cappella principale della casa centrale.
Il miracolo per la canonizzazione
Per la canonizzazione fu preso invece in esame un fatto avvenuto a una donna filippina, che nel 2006 aveva subito un aborto spontaneo e aveva poi dato alla luce, rispettivamente nel 2007 e nel 2009, due bambine sane.
Nel gennaio 2015 scoprì di essere di nuovo incinta, ma da un’ecografia eseguita nel mese seguente, il 21 febbraio, fu evidenziato un edema generalizzato. Il ginecologo che seguiva la paziente diagnosticò un idrope fetale: o avrebbe avuto un altro aborto, o sarebbe morta immediatamente dopo la nascita del bambino.
La preside della scuola dove insegnava la donna, la Presentation of Mary School di Clarin, era membro degli Associati di Marie Rivier, ossia i laici che partecipano del carisma della congregazione rimanendo nel proprio stato di vita. Fu sua l’iniziativa d’invocare la Beata affinché intercedesse per il nascituro e per la gestante.
Alla sua preghiera si unirono quindi la donna e il marito, i suoi colleghi e le suore della scuola. In più i coniugi, nella loro casa, avevano allestito un altarino con l’immagine di madre Anne-Marie. L’invocazione continua, univoca, corale e personale dei fedeli coinvolti iniziò pochi giorni dopo la prima ecografia.
Quattordici giorni dopo la prima ecografia, nel marzo 2015, la donna si
sottopose a una seconda ecografia: non erano più presenti tracce dell’edema
fetale generalizzato. Neanche i successivi controlli evidenziarono anomalie,
né, durante la gravidanza, venne eseguito alcun trattamento terapeutico
specifico. La bambina, Angel Marie Vier Albaracin Degamo, venne alla luce il 6
settembre 2015, completamente sana.
Il riconoscimento del secondo miracolo e la canonizzazione
Il 1° agosto 2017 il dottor Waldery Hilgeman fu accettato come nuovo postulatore della causa di canonizzazione della Beata Anne-Marie Rivier. Sotto la sua direzione e in collaborazione con le suore della Provincia delle Filippine, venne istituito il Tribunale incaricato di esaminare il presunto miracolo presso la diocesi di Tagbilaran, dove il fatto era avvenuto.
I lavori durarono dal 19 novembre al 1° dicembre 2018. Gli atti del processo sul miracolo vennero consegnati alla Congregazione delle Cause dei Santi il 3 dicembre 2018 e aperti il 4 febbraio 2019.
Il 13 dicembre 2021, ricevendo in udienza il cardinal Marcello Semeraro,
Prefetto della Congregazione delle Cause dei Santi, papa Francesco autorizzò la
promulgazione del decreto relativo, aprendo la via alla canonizzazione di madre
Anne-Marie Rivier. Lo stesso Pontefice ha presieduto la Messa col Rito della
Canonizzazione per lei e per altri nove Beati il 15 maggio 2022, in piazza San
Pietro a Roma.
Le Suore della Presentazione di Maria oggi
Le Suore della Presentazione di Maria hanno ottenuto il pontificio decreto di lode il 6 maggio 1836. Nel 1853 iniziarono invece la loro espansione al di fuori del territorio francese.
Oggi sono presenti in sedici nazioni su quattro continenti e si occupano principalmente dell’istruzione e dell’educazione cristiana della gioventù. La loro casa generalizia è a Castelgandolfo, in viale Pio XI, mentre la casa madre è a Bourg St-Andéol.
Della loro famiglia spirituale fanno parte i già citati Associati di Marie Rivier, i laici consacrati e gli Amici di Marie Rivier.
Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flocchini
SOURCE : http://santiebeati.it/dettaglio/91847
Marie Rivier
(1768 - 1838)
BEATIFICAZIONE:
- 23 maggio 1982
- Papa Giovanni
Paolo II
CANONIZZAZIONE:
- 15 maggio 2022
- Papa Francesco
RICORRENZA:
- 3 febbraio
Vergine, religiosa che,
al tempo della rivoluzione francese, quando tutti gli Ordini religiosi e le
Congregazioni venivano chiusi, fondò la Congregazione delle Suore della
Presentazione di Maria per istruire il popolo cristiano nella fede
Ti porterò molti
fanciulli”
VITA E OPERE
Santa Marie
Rivier venne alla luce in Francia, a Montpezat-sous-Bauzon, nel
dipartimento di Ardèche, diocesi di Viviers, il 19 dicembre 1768.
A
circa sedici mesi cadde dal letto, riportando conseguenze gravi ad un’anca. Il
suo sviluppo fisico ne risentì particolarmente. Non riuscendo a mettersi in
posizione eretta, si trascinava sulla schiena aiutandosi con le mani. A poco le
servivano le piccole stampelle di legno, che i genitori avevano fatto
realizzare per lei.
La
madre portava tutti i giorni la bambina nella Cappella dei Penitenti, dove si
venerava la Vergine della Pietà, cara alla devozione degli abitanti di
Montpezat. Per quattro anni Maria passò ore ed ore adagiata su un piccolo
tappeto fra l’altare e l’immagine della Madonna. La guardava e, con molta
fiducia, le chiedeva di essere guarita. Un giorno le sovvenne che, se fosse
tornata sana, avrebbe potuto dedicare la vita all’istruzione dei fanciulli. Per
un breve tempo aveva ripreso a camminare con le stampelle, se non che una nuova
caduta la immobilizzò completamente. Guarì il 15 agosto 1777. Ricordandosi
allora della promessa fatta, all’età di 9 anni decise di dedicarsi ai più
piccoli. Per l’atteggiamento mostrato nei loro confronti, le coetanee la
chiamavano “piccola mamma”. Non mancava di visitare i poveri e fare loro del
bene. Con la Prima Comunione sentì crescere in lei il desiderio di consacrarsi
completamente a Dio.
A
12 anni venne mandata, con una sorella più grande, presso le suore di
Notre-Dame a Pradelles, nell’Alta Loira. Completati gli studi, chiese di essere
ammessa in monastero, ma fu respinta a causa della corporatura troppo esile e
della salute cagionevole.
Nel
1786 poté aprire a Montpezat una scuola. Gli alunni furono da subito molto
numerosi e la giovane maestra si dedicava a loro con infaticabile dedizione e
marcate capacità didattiche. I più ne ebbero per questo grande stima e
fiducia. Entrò nel Terz’Ordine Francescano e nel Terz’Ordine Domenicano. Alle
giovani disoccupate della parrocchia offrì un luogo in cui essere istruite.
Faceva frequenti visite ai malati e aiutava i bisognosi.
Con
lo scoppio della Rivoluzione Francese, dovette interrompere la sua attività e
trovò ospitalità nel vicino villaggio di Thueyts. In un tempo tanto ostile
verso la religione, confidò al sacerdote Louis Pontanier, membro della
Compagnia di San Sulpizio, il desiderio di fondare una nuova Congregazione
dedita all’istruzione e alla formazione religiosa della gioventù e, sotto la
sua guida, raccolse attorno a sé alcune ragazze. Il 21 novembre 1796, festa
della Presentazione di Maria al Tempio, col permesso di Laurent Vernet,
Vicario Generale dell’Arcivescovo di Vienne (responsabile anche della diocesi
di Viviers, dopo la destituzione del suo Vescovo costituzionale), insieme a
quattro compagne promise di “votare se stessa e la loro opera alla Regina del
Cielo”. Nasceva così la Congregazione delle Suore della Presentazione di Maria.
Lo stesso giorno dell’anno successivo undici compagne emisero con lei la
professione religiosa, secondo una regola redatta provvisoriamente dal
Pontanier.
In
seguito alla firma del Concordato fra la Sede Apostolica e la Repubblica
Francese (1801), la Congregazione ebbe il pieno appoggio del Vescovo di Mende,
competente per quel territorio, e di molti altri Vescovi, che non solo
accoglievano il carisma e l’opera della Rivier, ma ne promuovevano anche le
vocazioni. Inviate soprattutto a formare la gioventù, le religiose si
inserirono particolarmente nel tessuto parrocchiale nel quale lavoravano. Negli
anni 1802-1810 le Suore della Presentazione aprirono 46 case e nel 1803
avviarono il primo noviziato. L’apostolato delle Suore, guidate dalla Beata, si
svolgeva anche attraverso istruzioni ed esortazioni al popolo. Convocavano i
fedeli in chiesa alla domenica, li invitavano a pregare e recitare il Rosario.
Da questa predicazione, che assumeva forme diverse caso per caso, nacquero
conversioni, vocazioni e tanti tornarono al confessionale. Per anni la scuola
e l’insegnamento del catechismo furono l’unico campo di apostolato delle
religiose. Nel 1815 Maria Rivier acquistò un antico convento a
Bourg-Saint-Andéol, nella regione del Rodano, che divenne il centro della
Congregazione e luogo di diffusione del suo carisma e del lavoro apostolico. Nel
1820 furono approvate le Regole dell’istituto, già in uso dal 1802. Rimasero in
vigore fino al 1899. Ottenuto il decretum laudis nel 1836, nel 1890
la Congregazione divenne poi di diritto pontificio.
L’attività
della Beata Rivier dovette fermarsi quando, fra la fine del 1837 e le prime
settimane del 1838, cominciarono a venirle meno le forze. Il 3 febbraio 1838
concluse la sua vita terrena. Già in vita era riconosciuta come una donna
santa e virtuosa, e tale fama andò accrescendosi dopo la sua morte. Il numero
delle case della Congregazione della Presentazione di Maria, fondate in
quarantadue anni, era di oltre 130. La sua tomba si trova a Bourg-Saint-Andéol,
per molti anni Casa Generalizia della Congregazione.
Le
Suore della Presentazione di Maria lavorano oggi in Africa, Asia, Europa,
America del sud e America del nord, specialmente in favore dei bambini, dei
giovani e degli emarginati.
"ITER" DELLA
CAUSA
a) In vista della
Beatificazione
Gli Atti
del Processo Informativo, celebrato a Viviers fra il 1842 e il 1846, giunsero a
Roma e furono aperti il 15 gennaio 1847, a meno di nove anni dalla morte della
Rivier.
Il
12 maggio 1853 il Beato Pio IX, Sommo Pontefice, confermò il giudizio positivo
sull’Introduzione della Causa. Il 21 settembre successivo fu emesso il
decreto super non cultu, mentre quello super scriptis porta la
data dell’8 luglio 1869.
I
Processi Apostolici super virtutibus et miraculis in specie e super
fama sanctitatis in genere furono celebrati presso la Curia ecclesiastica
di Viviers fra il 1853 e il 1869.
Tenutasi
il 15 gennaio 1890 la Congregazione Generale coram Sanctissimo Leone XIII,
il decreto sulle virtù venne promulgato il 13 giugno dello stesso anno.
Per
la Beatificazione, la Postulazione della Causa ha presentato la guarigione di
una bambina di sette anni, affetta da acrodinia infantile. Il caso si verificò
il 3 febbraio 1938, centesimo anniversario della morte di Maria Rivier.
Il
Processo Apostolico super miro si tenne presso la Curia ecclesiastica
di Viviers nel 1948 e fu riconosciuto canonicamente valido con decreto del 6
marzo 1970. La discussione medica avvenne il 4 dicembre 1975 e il Congresso
Peculiare dei Consultori Teologi il 2 giugno 1981. Il voto favorevole della
Congregazione Plenaria dei Padri Cardinali e Vescovi, celebratasi il 12 ottobre
1981, fu presentato al Santo Padre Giovanni Paolo II il 15 ottobre dello stesso
anno. Il decreto sul miracolo venne quindi promulgato il 27 novembre
successivo.
Su
richiesta del Postulatore, in ragione dell’ampia fama di segni attribuita alla
Fondatrice delle Suore della Presentazione di Maria, la Causa venne dispensata
dal secondo miracolo, allora richiesto. Il solenne rito di Beatificazione fu
presieduto da San Giovanni Paolo II il 23 maggio 1982 in Piazza San Pietro.
b) In vista della
Canonizzazione
Il
miracolo per la Canonizzazione è avvenuto nel 2015 a Tagbilaran, nelle Filippine.
Si tratta della scomparsa dell’idrope di un feto alla dodicesima settimana e
quattro giorni di gravidanza. La neonata è venuta alla luce il 6 settembre
2015.
Su questo evento,
ritenuto miracoloso, si è istruita l’Inchiesta diocesana presso la Curia ecclesiastica
di Tagbilaran dal 19 novembre al 1° dicembre 2018. Il decreto sulla validità
giuridica dell’Inchiesta è stato emesso dalla Congregazione delle Cause dei
Santi il 24 maggio 2019.
Il
23 febbraio 2021 la Consulta Medica ha dichiarato che la repentina, completa e
duratura guarigione non è spiegabile secondo le attuali conoscenze
scientifiche.
I
Consultori Teologi hanno espresso il loro voto favorevole circa il miracolo e
la sua attribuzione all’intercessione della Beata Maria Rivier l’8 giugno dello
stesso anno. Esito analogo ha avuto la Sessione Ordinaria dei Cardinali e
Vescovi il 7 dicembre 2021.
Il
Santo Padre Francesco ha autorizzato la Congregazione delle Cause dei Santi a
promulgare il decreto sul miracolo il 13 dicembre 2021.
SOURCE : http://www.causesanti.va/it/santi-e-beati/marie-rivier.html
SANTA MESSA PER LA
PROCLAMAZIONE DI CINQUE NUOVI BEATI
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Domenica, 23 maggio 1982
1. “Noi abbiamo
riconosciuto e creduto nell’amore che Dio ha per noi. Dio è amore; chi sta
nell’amore dimora in Dio e Dio dimora in lui” (1Gv 4,16).
Queste parole
dell’apostolo Giovanni, cari fratelli e sorelle, trovano oggi una ulteriore e
luminosa conferma nella figura dei cinque nuovi Beati, che contempliamo nella
gloria di Dio e che sono una autentica dimostrazione dell’amore stesso di Dio
per noi. Si tratta di tre donne e di due uomini.
L’una è vissuta nel
sedicesimo secolo in un Convento della Spagna: Maria Angela Astorch; gli altri
vissero principalmente nel secolo scorso: Marie-Anne Rivier, Petrus Donders,
Marie-Rose Durocher; infine, uno è quasi nostro contemporaneo: André Bessette.
In essi, come scrive ancora l’apostolo Giovanni, l’amore di Dio ha raggiunto la
sua perfezione (cf. 1Gv 4,12) e in cielo essi conoscono quella “perfezione
della gioia” promessa da Cristo nella sua preghiera sacerdotale (cf. Gv 17,13).
In questi uomini e in
queste donne, dalla cui testimonianza evangelica già furono colpiti i loro
contemporanei, abbiamo visto un vero riflesso dell’amore che costituisce la
ricchezza incomparabile di Dio all’interno della vita trinitaria che si è
manifestato nel dono del Figlio unigenito per la salvezza del mondo,
particolarmente nel suo sacrificio redentore (cf. Gv 3,16).
Questo amore viene
moltiplicato e quasi acceso, come un fuoco, dallo Spirito Santo nel cuore di
uomini e di donne come noi, umili e poveri, ma pienamente “fedeli al suo nome”.
Lo Spirito li rende fiduciosi in Dio, ma anche veramente coraggiosi nell’andare
incontro con costante coerenza ai poveri, ai malati, ai giovani bisognosi di
educazione, alle anime abbandonate. È vero che “nessuno mai ha visto Dio” (1Gv 4,12);
ma il segno più efficace e rivelatore della sua presenza tra gli uomini è
proprio l’amore, così come esso viene senza riserve praticato dai migliori dei
suoi fedeli (cf. 1Gv 4,20). I contemporanei dei nuovi Beati sono
stati colpiti dai loro frutti di santità. E oggi la Chiesa solennemente
riconosce che questi Beati “dimorano in Dio” e li propone come esempi alla
meditazione e alla vita concreta di tutti i battezzati, che in essi trovano un
nuovo punto di riferimento per la propria testimonianza cristiana.
2. Petrus Donders, nato
all’inizio del secolo scorso nei Paesi Bassi, ha passato gran parte della sua
vita in Suriname, dove ha annunziato il Vangelo agli schiavi, ai negri ed agli
indiani.
Egli è conosciuto
soprattutto per la cura spirituale e corporale dei lebbrosi, cosicché viene
chiamato a ragione l’apostolo dei lebbrosi.
Possiamo dire che è stato
un apostolo dei poveri. Egli è nato infatti in una famiglia povera ed ha dovuto
condurre la vita di operaio prima di poter seguire la sua vocazione
sacerdotale. Ha consacrato tutta la sua vita di sacerdote ai poveri.
Egli è altresì un invito
e uno stimolo al rinnovamento ed alla rifioritura dello slancio missionario
che, nel secolo scorso e in questo secolo, ha dato un contributo eccezionale
alla realizzazione del compito missionario della Chiesa. Associato in età più
avanzata alla Congregazione del santissimo Redentore, ha praticato in modo
eccellente ciò che sant’Agostino ha proposto come ideale dei suoi religiosi:
imitare le virtù e gli esempi del Redentore nel predicare ai poveri la divina
Parola. Egli ha mostrato, per mezzo della sua vita, come l’annunzio della Buona
Novella della redenzione, della liberazione dal peccato, deve trovare appoggio
e conferma in una autentica vita evangelica, di concreto amore del prossimo,
soprattutto verso i più piccoli dei fratelli in Cristo.
3. La segunda figura que
la Iglesia quiere hoy elevar a la gloria de los altares y proponer a la
imitación del pueblo fiel es la de María Angela Astorch, un nuevo ejemplo de
santidad madurado en tierras de España.
Pertenece a la familia de
las religiosas Clarisas Capuchinas.
En las sucesivas etapas
como simple religiosa, joven maestra de novicias, responsable de la formación
de las profesas y abadesa, deja en derredor, en Barcelona, Zaragoza, Sevilla y
Murcia, una estela admirable de fidelidad a su propia consagración y de amor a
la Iglesia.
Su no común inteligencia
sabe apoyarse en la solidez de la palabra revelada y de los escritores
eclesiásticos, que estudia y conoce en profundidad. Ello la lleva a un firme
conocimiento teórico y práctico de los caminos de la espiritualidad, que vive
en íntima unión con la Iglesia, sobre todo a través de la liturgia, de los
textos sagrados y del oficio divino. Hasta el punto de poder señalarla como una
mística del breviario.
En sus tareas de
formadora emplea “el noble estilo” que Dios usa con ella misma. Sabe por esto
respetar la individualidad de cada persona, ayudándola a la vez a “caminar al
paso de Dios”, que es distinto en cada uno. Así la profunda comprensión no se
hace tolerancia inerte.
María Angela Astorch es
pues una figura digna de ser mirada hoy atentamente. Para que nos enseñe a
respetar los caminos del hombre, abriéndolos a los caminos de Dios.
Traduzione italiana del
testo pronunciato in lingua spagnola
3. La seconda figura che
la Chiesa desidera oggi elevare alla gloria degli altari e proporre alla
imitazione del popolo fedele è quella di Maria Angela Astorch, un nuovo esempio
di santità maturato in terra di Spagna.
Appartiene alla famiglia
delle religiose Clarisse Cappuccine.
Nelle tappe successive
come semplice religiosa, giovane maestra delle novizie, responsabile della
formazione delle professe e abbadessa, lascia attorno a sé, a Barcellona, a
Saragozza, Siviglia e Murcia, una ammirevole scia di fedeltà alla sua
congregazione e di amore alla Chiesa.
La sua intelligenza non
comune sa appoggiarsi alla solidità della parola rivelata e degli scrittori
ecclesiastici che ella studia e conosce in profondità. Ciò la porta a una
solida conoscenza teorica e pratica dei cammini della spiritualità, che vive in
intima unione con la Chiesa, soprattutto attraverso la liturgia, i sacri testi
e l’ufficio divino. Fino al punto che si può indicarla come una mistica del
breviario.
Nei suoi compiti di
formatrice utilizza “il nobile stile” che Dio usa con lei stessa. Sa perciò rispettare
l’individualità di ogni persona, aiutandola anche a “camminare al passo di
Dio”, che è diverso in ognuno. Così la comprensione profonda non diviene
tolleranza inerte.
Maria Angela Astorch è
quindi una figura degna di essere oggi contemplata attentamente, affinché ci
insegni a rispettare il cammino dell’uomo, aprendolo alle vie di Dio.
4. Regardons maintenant
la bienheureuse Marie Rivier que Pie IX appelait déjà la “femme-apôtre”.
C’est en effet l’ardeur
de son apostolat qui frappe tous ses contemporains, pendant et après la
Révolution française. Passionnée dès l’enfance l’idée d’instruire des petites,
de leur apprendre, comme une “petite mère”, à aimer Dieu, elle fonde bien plus
tard les Sœurs de la Présentation, spécialement pour éduquer la jeunesse à
vivre dans la foi, en privilégiant les pauvres, les orphelines, celles qui sont
abandonnées ou ignorent Dieu. Non seulement elle réunit les jeunes filles, mais
elle veut “former de bonnes mères de famille”, convaincue du rôle
évangélisateur des familles et de l’importance de l’initiation religieuse dès
la petite enfance: “La vie est tout entière dans les premières impressions!”,
disait-elle. On a pu la considérer comme une “mois-sonneuse d’âmes
innombrables”. Et pour cela elle n’épargnait aucun moyen: nombreuses écoles de
village, missions, retraites qu’elle prêchait elle-même, assemblées du
dimanche...
Quel était donc le secret
du zèle de Marie Rivier? On reste frappé par son audace, sa ténacité, sa joie
expansive, son courage “prêt à remplir mille vies”. Bien des difficultés
auraient pourtant été de nature à la décourager: l’infirmité de son enfance
jusqu’à sa guérison un jour de fête de la Vierge, un manque de croissance
physique, une santé toujours déficiente durant les soixante-dix années de sa
vie, la misère de l’ignorance religieuse qui l’entourait. Mais sa vie montre
bien la puissance de la foi dans une âme simple et droite, qui se livre
entièrement à la grâce de son baptême. Elle compte à fond sur Dieu, qui la
purifie par la croix. Elle prie intensément Marie et, avec elle, elle se
présente devant Dieu en état d’adoration et d’offrande. Sa spiritualité est
solidement théologale et nettement apostolique: “Notre vocation, c’est
Jésus-Christ”; il faut se remplir de son esprit, pour faire advenir son règne,
spécialement dans l’âme des jeunes.
5. Outre Atlantique, au
Canada, nous retrouvons une autre figure très apostolique dans la bienheureuse
Marie-Rose Durocher. Elle était née dans une famille nombreuse et fertile en
âmes consacrées. A la recherche de sa propre vocation dans l’Église et ne
pouvant entrer, avec sa pauvre santé, dans les deux seules congrégations
féminines qui existaient alors au Québec, elle sert durant treize ans au
presbytère de son frère – on dirait aujourd’hui comme “aide au prêtre” –,
préoccupée non seulement de bien tenir la maison, mais d’accueillir les prêtres
et séminaristes malades, de diriger les œuvres charitables de la paroisse et de
stimuler la piété mariale des jeunes filles. C’est alors, à la demande de
l’Évêque de Montréal, avec l’encouragement des Pères Oblats de Marie Immaculée
et selon l’exemple des Frères des Écoles chrétiennes, qu’elle fonde une
nouvelle congrégation pour répondre aux besoins de l’instruction et de
l’éducation religieuse des jeunes filles, notamment dans les milieux pauvres
des campagnes auprès de Montréal: les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de
Marie. Durant les six dernières années de sa brève existence, elle a
suffisamment lancé son œuvre qui fleurit aujourd’hui en six pays.
Quel esprit a donc présidé
à un tel apostolat, si bien conjugué avec les besoins de l’Église au moment de
la “renaissance catholique” au Canada, au début du siècle dernier? Surtout la
disponibilité totale à suivre les engagements que lui demandaient sa foi en
Jésus, son amour de l’Église, le souci des plus délaissés. Ce sont d’ailleurs
les responsables de l’Église qui ont discerné ses capacités et lui ont confié
sa mission: l’apostolat authentique, aujourd’hui comme hier, n’est pas
seulement affaire de charisme personnel, mais d’appel de l’Église et
d’insertion dans sa pastorale.
Marie-Rose Durocher a agi
avec simplicité, avec prudence, avec humilité, avec sérénité. Elle ne s’est pas
laissée arrêter à ses problèmes personnels de santé ni aux premières
difficultés de l’œuvre naissante. Son secret résidait dans la prière et l’oubli
de soi-même qui atteignait, selon l’estimation de son Évêque, une véritable
sainteté.
6. Enfin, sans quitter le
Canada, nous vénérons aussi dans le bienheureux Frère André Bessette un homme
de prière et un ami des pauvres; mais d’un tout autre style, à vrai dire
étonnant.
L’œuvre de toute sa vie –
sa longue vie de quatre-vingt-onze ans – est celle d’un serviteur pauvre et
humble: “Pauper, servus et humilis”, comme on a écrit sur sa tombe. Travailleur
manuel jusqu’à vingt-cinq ans, en ferme, à l’atelier, à l’usine, il entre
ensuite chez les Frères de Sainte-Croix, qui lui confient, durant presque
quarante ans, le service de portier dans leur collège de Montréal; en enfin
pendant presque trente autres années, il reste gardien de l’Oratoire
Saint-Joseph à proximité du Collège.
D’où lui vient alors son
rayonnement inouï, sa renommée auprès de millions de personnes? Une foule
quotidienne de malades, d’affligés, de pauvres de toutes sortes, de ceux qui
sont handicapés ou blessés par la vie trouvaient auprès de lui, au parloir du
collège, à l’Oratoire, accueil, écoute, réconfort et foi en Dieu, confiance
dans l’intercession de saint Joseph, bref, le chemin de la prière et des
sacrements, et avec cela l’espérance et bien souvent le soulagement manifeste
du corps et de l’âme. Les “pauvres” d’aujourd’hui n’auraient-ils pas tout
autant besoin d’un tel amour, d’une telle espérance, d’une telle éducation à la
prière?
Mais qu’est-ce qui en
donnait la capacité au Frère André? Dieu s’est plu à doter d’un attrait et d’un
“pouvoir” merveilleux cet homme simple, qui, lui-même, avait connu la misère
d’être orphelin au milieu de douze frères et sœurs, était resté sans argent,
sans instruction, avec une santé médiocre, bref, démuni de tout, sauf d’une
grande confiance en Dieu. Il n’est pas étonnant qu’il se soit senti tout proche
de la vie de saint Joseph, le Travailleur pauvre et exilé, si familier du
Sauveur, que le Canada et spécialement la Congrégation de Sainte-Croix ont toujours
beaucoup honoré. Le Frère André a dû supporter l’incompréhension et la moquerie
à cause du succès de son apostolat.
Mais il restait simple et
jovial. En recourant à saint Joseph et devant le Saint-Sacrement, il pratiquait
lui-même, longuement et avec ferveur, au nom des malades, la prière qu’il leur
enseignait.
Sa confiance dans la
vertu de la prière n’est-elle pas une des indications les plus précieuses pour
les hommes et les femmes de notre temps, tentés de résoudre leurs problèmes en
se passant de Dieu?
7. Pendant que nous
recueillons ainsi le message de chacun de ces bienheureux, quels sont les
sentiments qui animent notre prière?
D’abord une profonde
action de grâce envers le Seigneur, comme nous chantions dans le psaume: “Bénis
le Seigneur, ô mon âme... Autant les cieux dominent la terre, autant est fort
son amour pour ceux qui l’adorent”. C’est lui, la source de cet amour fort
qu’il nous donne de contempler chez nos aînés. Nous bénéficions de leurs œuvres
qui ont laissé un sillage jusqu’à nous. Nous bénéficions de leur exemple, que
l’Église propose aujourd’hui officiellement. Nous bénéficions de leur
intercession: en les béatifiant, l’Église nous dit qu’ils peuvent être invoqués
et priés dans les Églises particulières, car elle est sûre qu’ils participent
déjà à l’éternelle félicité, auprès du Christ élevé à la droite du Père.
Ce jour d’action de
grâce, de joie et de fierté pour l’Église, l’est particulièrement pour les
quatre pays dont la foi généreuse a pu préparer des chrétiens, des prêtres, des
missionnaires, des religieux et des religieuses de cette trempe: les Pays-Bas,
l’Espagne, la France, le Canada, dont je suis heureux de saluer les délégations
officielles et diocésaines. Jour de fête aussi pour les cinq familles
religieuses, très honorées par ces bienheureux qui en ont été les membres ou
qui les ont fondées.
Puissions-nous tous
éprouver en même temps une grande espérance! De même qu’à l’origine, les
Apôtres ont su trouver en Matthias un témoin de la Résurrection, ainsi, à
chaque époque, l’Esprit Saint suscite, même – et peut-être surtout – parmi ceux
qui sont considérés comme faibles, petits, pauvres, parfois handicapés et
malades, humbles en tout cas, des témoins bouleversants de l’Évangile, qui
répondent aux besoins spirituels de leur temps, avec une intuition sûre, une
simplicité désarmante, une audace à toute épreuve, et une profonde adhésion à
l’Église qui a reconnu l’authenticité de leur charisme et de leur mission.
Que ces bienheureux
intercèdent pour nous! Qu’ils éclairent notre chemin! Qu’ils nous obtiennent
l’espérance et l’audace des témoins de l’Amour de Dieu! Afin que le monde
reconnaisse cet Amour parmi nous et aspire à sa plénitude!
Amen! Alleluia!
Traduzione italiana del
testo pronunciato in lingua francese
4. Guardiamo ora la beata
Maria Rivier che Pio XI chiamava già la “donna apostolo”. È infatti l’ardore
del suo apostolato che colpisce i suoi contemporanei, durante e dopo la
Rivoluzione francese. Appassionata fin dall’infanzia dall’idea di istruire i
bambini, di insegnare loro, come una “piccola madre”, ad amare Dio, fonda molto
più tardi le Sorelle della Presentazione, specialmente per educare la gioventù
a vivere nella fede, privilegiando i poveri, gli orfani, quelle che sono
abbandonate o che non conoscono Dio. Non solo raccoglie le ragazze giovani, ma
vuole “formare delle buone madri di famiglia”, convinta del ruolo
evangelizzatore delle famiglie e della importanza dell’iniziazione religiosa
dei bambini: “La vita sta tutta nelle prime impressioni!”, diceva. Si è potuto
considerarla come una “mietitrice di innumerevoli anime”. E per questo non
risparmiava ogni mezzo: numerose scuole di paese, missioni, ritiri che predica
ella stessa, assemblee della domenica..
Qual era dunque il
segreto dello zelo di Marie Rivier? Si resta colpiti dalla sua audacia, dalla
sua tenacia, dalla sua gioia comunicativa, dal suo coraggio “pronto a colmare
mille vite”. Molte difficoltà del resto sarebbero state in grado di
scoraggiarla: l’infermità della sua infanzia fino alla guarigione avvenuta in
un giorno di festa della Vergine, una mancata crescita fisica, una salute
sempre debole durante tutti i settant’anni della sua esistenza, la miseria
dell’ignoranza religiosa che l’attorniava. Ma la sua vita mostra bene la
potenza della fede in un animo semplice e retto, che si affida interamente alla
grazia del suo battesimo. Essa si fida fino in fondo di Dio, che la purifica
mediante la croce. Prega intensamente Maria e con lei si presenta davanti a Dio
in atteggiamento di adorazione e di offerta. La sua spiritualità e solidamente
teologale e nettamente apostolica: “La nostra vocazione è Gesù Cristo”;
dobbiamo riempirci del suo spirito, perché venga il suo regno, specialmente
nell’animo dei giovani.
5. Oltre Atlantico, in
Canada, ritroviamo un’altra figura molto apostolica nella beata Marie-Rose
Durocher. Era nata in una famiglia numerosa e ricca di anime consacrate. Alla
ricerca della sua propria vocazione nella Chiesa e non potendo entrare. a causa
della sua debole salute, nelle due sole congregazioni che allora esistevano a
Quebee, serve per 13 anni presso il presbiterio di suo fratello – oggi si
direbbe in qualità di “collaboratrice domestica del sacerdote” – preoccupata
non solamente di mantenere in ordine la casa, ma di accogliere i sacerdoti e i
seminaristi malati. di dirigere le opere di carità della parrocchia e di stimolare
la pietà mariana delle giovani. Fu allora, alla domanda del Vescovo di
Montreal, con l’incoraggiamento dei Padri Oblati di Maria Immacolata e secondo
l’esempio dei Fratelli delle Scuole cristiane, che fonda una nuova
congregazione per rispondere ai bisogni dell’istruzione e dell’educazione
religiosa delle ragazze, in particolare nei luoghi poveri delle campagne
attorno a Montreal: le Suore dei Santi nomi di Gesù e Maria. Durante gli ultimi
sei anni della sua breve esistenza ha dato sufficiente impulso alla sua opera
che oggi è presente in sei paesi.
Quale spirito è stato
dunque all’origine di un tale apostolato, così ben rispondente ai bisogni della
Chiesa nel momento della “rinascita cattolica” in Canada, all’inizio del secolo
scorso? Soprattutto la disponibilità totale a seguire gli impegni che le
richiedeva la sua fede in Gesù, il suo amore per la Chiesa, la cura dei più
abbandonati. Sono del resto i responsabili della Chiesa che hanno capito le sue
capacità e le hanno affidato la sua missione: l’apostolato autentico, oggi come
ieri, non è solamente una questione di carisma personale, ma è chiamata della
Chiesa e inserimento nella sua pastorale. Marie-Rose Durocher ha agito con
semplicità, con prudenza, con umiltà, con serenità.
Non si è lasciata fermare
dai suoi problemi personali di santità né dalle prime difficoltà dell’opera che
iniziava. Il suo segreto consiste nella preghiera e nella dimenticanza di se,
che attestano, secondo il giudizio del suo Vescovo, una reale santità.
6. Infine, senza lasciare
il Canada, veneriamo anche nel beato fratello André Bessette un uomo di
preghiera e un amico dei poveri; ma d’uno stile del tutto diverso, e a dire il
vero sorprendente.
L’opera della sua vita –
la sua lunga vita durata 91 anni – è quella di un servitore povero e umile:
“Pauper, servus et humilis”, come hanno scritto sulla sua tomba. Operaio fino a
25 anni, presso un’azienda agricola, all’officina, in fabbrica, entra in
seguito presso i Fratelli della Santa Croce, che gli affidano per quasi
quarant’anni il servizio di portiere nel loro collegio di Montreal; per
trent’anni poi assolve il compito di custode dell’Oratorio San Giuseppe in
prossimità del collegio.
Da dove gli viene allora
il suo irradiamento inaudito, la sua fama presso milioni di persone? Una folla
quotidiana di malati, di afflitti, di poveri di ogni tipo, di handicappati o
feriti dalla vita trovavano presso di lui, al parlatorio del collegio,
all’Oratorio, accoglienza, ascolto, conforto e fede in Dio, confidenza
nell’intercessione di San Giuseppe, in breve, il cammino della preghiera e dei
sacramenti, e con questo la speranza e molto spesso anche il sollievo evidente
del corpo e dell’anima. I “poveri” di oggi non avrebbero anch’essi tanto
bisogno di un tale amore, d’una tale speranza, d’una tale educazione alla
preghiera?
Ma chi diede questa
capacità a Fratel André? Dio si è piegato a dotare di un’attrazione e di “un
potere” meravigliosi questo uomo semplice, che, egli stesso, aveva conosciuto
la miseria d’essere orfano in mezzo a dodici fra fratelli e sorelle, era
restato senza denaro, senza istruzione, con una salute mediocre, in breve,
privo di tutto all’infuori di una grande fiducia in Dio. Non è cosa
straordinaria che egli si sia sentito vicino alla vita di San Giuseppe, il
Lavoratore povero ed esiliato, così familiare con il Salvatore, che il Canada e
specialmente la Congregazione della Santa Croce hanno sempre molto onorato. Fratel
Andrè ha dovuto sopportare l’incomprensione e la presa in giro a causa del
successo del suo apostolato. Ma restava semplice e gioviale. Con il ricorso a
San Giuseppe e davanti al Santo Sacramento, egli praticava, lungamente e con
fervore, in nome dei malati, la preghiera che insegnava loro. La sua fiducia
nella virtù della preghiera non è una delle indicazioni più preziose per gli
uomini e le donne del nostro tempo, tentati di risolvere i loro problemi
facendo a meno di Dio?
7. Mentre ricordiamo così
il messaggio di ciascuno di questi Beati, quali sono i sentimenti che animano
la nostra preghiera?
Innanzitutto una profonda
azione di grazia verso il Signore, come cantiamo nel salmo: “Benedici il
Signore anima mia... Come il cielo è alto sulla terra, così è grande la sua
misericordia su quelli che lo temono” (Sal 102,2.11). È lui l’origine di
quell’amore forte che ci dà modo di contemplare presso i nostri padri. Noi
beneficiamo delle loro opere che hanno lasciato una impronta fino a noi.
Traiamo beneficio dal
loro esempio, che la Chiesa oggi propone ufficialmente. Beneficiamo della loro
intercessione: beatificandoli la Chiesa ci dice che essi possono essere
invocati e pregati nelle Chiese particolari, perché essa è sicura che
partecipano già della felicità eterna, presso Cristo che siede alla destra del
Padre.
Questo giorno d’azione di
grazia, di gioia e di fierezza per la Chiesa, lo è particolarmente per i
quattro paesi la cui fede generosa ha potuto preparare dei cristiani, dei
sacerdoti, dei missionari, dei religiosi e delle religiose di tale tempra: i
Paesi Bassi, la Spagna, la Francia, il Canada, le cui delegazioni ufficiali e
diocesane sono felice di salutare. Giorno di festa anche per le cinque famiglie
religiose, molto onorate da questi beati che ne sono stati membri o che le
hanno fondate.
Noi tutti possiamo allo
stesso tempo provare una grande speranza! Allo stesso modo in cui, all’origine,
gli Apostoli hanno saputo trovare in Mattia un testimone della Resurrezione,
così, in ciascuna epoca, lo Spirito Santo suscita anche – e forse soprattutto –
tra coloro che sono considerati deboli, piccoli, poveri, perfino handicappati e
malati, in ogni caso umili, degli sconvolgenti testimoni del Vangelo, che
rispondono ai bisogni spirituali del loro tempo, con un’intuizione sicura, una
semplicità disarmante, un’audacia a tutta prova, e una profonda adesione alla
Chiesa che ha riconosciuto l’autenticità del loro carisma e della loro
missione.
Che questi beati
intercedano per noi! Che rendano chiaro il nostro cammino! Che ci ottengano la
speranza e l’audacia di testimoni dell’amore di Dio! Affinché il mondo
attraverso di noi riconosca questo Amore e aspiri alla sua pienezza!
Amen! Alleluia!
© Copyright 1982 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Sarà canonizzata la
religiosa francese Maria Rivier
La fondatrice della
Congregazione delle Suore della Presentazione di Maria diventerà santa:
nell’udienza concessa stamani al cardinale Semeraro, il Papa ha autorizzato la
promulgazione del relativo decreto. Verrà beatificata, inoltre, la religiosa
italiana Maria Carola Cecchin, mentre diventano Venerabili tre sacerdoti, tra
cui l’italiano Bernardo Sartori, ed una religiosa polacca
Isabella Piro – Città del
Vaticano
Una vita segnata dalla
sofferenza e dalla carità quella di Maria Rivier, che presto sarà santa: ha
infatti solo 16 mesi quando cade dal letto, infortunandosi all’anca e
incontrando gravi problemi nella crescita. È il 1770 e per anni la bambina non
riesce a stare in piedi, finendo costretta per trascinarsi sulla schiena,
aiutandosi con le mani. Solo nel 1774 riesce ad alzarsi, con l’aiuto delle
stampelle, e solo tre anni dopo riesce a guarire completamente. Ma la malattia
le regala un’intuizione: dedicare il resto della sua vita a Dio. Nata in
Montpezat-sous-Bauzon, in Francia, il 19 dicembre 1768, dopo aver ricevuto la
prima Comunione, Maria Rivier matura il desiderio di consacrarsi al Signore e
chiede di entrare nella Congregazione delle Suore di Notre Dame de Pradelles
ma, a causa della sua salute, non viene ritenuta idonea.
Da piccola e gracile a
santa
La donna decide, allora,
di aprire una scuola, cosa che fa nel 1786, e di dedicarsi alla cura dei malati
e dei poveri. Quando scoppia la Rivoluzione francese, si trasferisce a Thueyts
dove raduna alcune giovani: nonostante i rivoluzionari chiudano gli ordini
religiosi, Maria dà vita, il 21 novembre 1796, ad una piccola comunità. Cinque
anni dopo, nel 1801, con l’approvazione del vescovo di Vienne, nasce la
Congregazione delle Suore della presentazione di Maria che, nel giro di pochi
anni, apre 46 case. La Rivier muore il 3 febbraio 1838 a Bourg-Saint-Andéol;
San Giovanni Paolo II la beatifica il 23 maggio 1982 e prossimamente sarà
canonizzata. La piccola, gracile bimba che non riusciva a stare in piedi
diventa, quindi, santa. Il miracolo riconosciuto, attribuito alla sua
intercessione, riguarda la guarigione di una neonata affetta da “idrope
embrio-fetale generalizzato precoce non immunologico”, avvenuta nel 2015 nelle
Filippine.
Sarà beata l’italiana
Maria Carola Cecchin
Diventerà beata, invece,
l’italiana Maria Carola Cecchin, al secolo Fiorina, religiosa professa della
Congregazione delle Suore di San Giuseppe Benedetto Cottolengo. Nata il 3
aprile 1877 a Cittadella, in provincia di Padova, emette la professione religiosa
il 6 gennaio 1899, dopo essere entrata nella Piccola Casa della Divina
Provvidenza a Torino. Nel 1905 viene inviata in Kenya, insieme a quattro suore
cottolenghine e a due missionari della Consolata. Catechista instancabile in
tanti villaggi, dalle foreste alle aride steppe del Kikuyo, dalla savana alle
brughiere del Meru, Maria Carola è sempre pronta ad aprire varchi per nuove
missioni. Vede ogni tipo di miseria e sofferenza, si sottopone a grandi
fatiche, ma sopporta tutto, con infinito amore, animata dallo zelo missionario.
Nel frattempo, viene nominata superiora e destinata a varie comunità, l’ultima
delle quali è quella di Tigania, dove si ammala gravemente. Si decide di farla
rientrare in Italia, ma Maria Carola muore durante il viaggio in piroscafo, il
13 novembre 1925, all’età di 48 anni. Le normative igieniche di quegli anni
prevedono che il suo corpo venga consegnato alle acque del Mar Rosso. Il
miracolo riconosciuto per la sua prossima beatificazione e attribuito alla sua
intercessione riguarda la ripresa vitale di un bambino nato in “assenza
prolungata di attività cardiaca, respiratoria, neurologica”. L’evento è
accaduto a Meru, in Kenya, nel 2013.
Il venerabile padre
Bernardo Sartori, profugo tra i profughi
Tra i decreti promulgati
oggi dalla Congregazione
delle cause dei santi, dopo l’udienza di Papa Francesco con il cardinale
prefetto, Marcello Semeraro, ci sono anche quelli riguardanti tre sacerdoti e
una religiosa, che diventano Venerabili con il riconoscimento delle virtù
eroiche. Risalta, in particolare, la testimonianza di Bernardo Sartori,
sacerdote professo dei Missionari Comboniani del Cuore di Gesù. Una vita
fortemente improntata alla missione, la sua: nato il 20 maggio 1897 a Falzé di
Trevignano, in provincia di Treviso, nel 1921 entra nella Congregazione
comboniana. Ordinato sacerdote nel 1923, dopo alcune attività di animazione
missionaria nel sud Italia, nel 1934 viene inviato nel West Nile, nel
nord-ovest dell’Uganda, ambiente prevalentemente musulmano. Negli anni
successivi, fonda nuove missioni e scuole, mentre nel 1962 promuove la
consacrazione di tutti i missionari e missionarie comboniani d’Africa alla
Vergine Maria. Vive le vicende turbolente che seguono la caduta del dittatore
ugandese Amin e nel 1979 segue la sua gente in Zaire, divenendo profugo tra i
profughi. Dopo un breve soggiorno in Italia, nel 1982, all’età di 85 anni,
torna nuovamente in Zaire, per restare accanto alla sua gente. Instancabile nel
lavoro apostolico e nell’aiuto assistenziale al prossimo, muore il 3 aprile
1983, giorno di Pasqua, ad Ombaci, in Uganda. Il suo corpo viene ritrovato
senza vita in chiesa, davanti al tabernacolo.
La venerabile Maria
Margherita, la forza della fede in tempo di guerra
Peculiare anche la
vicenda di Maria Margherita del Cuore di Gesù agonizzante nell’orto del
Getsemani (al secolo: Ludovica Banaś), religiosa professa della Congregazione
delle suore della Sacra Famiglia di Nazareth. Nata il 10 aprile 1896 a Klecza
Dolna, in Polonia, il 15 febbraio 1917 entra nella Congregazione e il 31 luglio
1926 emette la professione perpetua. Nel 1937 viene trasferita a Nowogródek
(oggi Bielorussia), dove lavora presso l’ospedale. Grande il suo impegno
nell’apostolato verso i poveri, i bisognosi, gli orfani, i prigionieri. Dopo
l’occupazione della città da parte delle truppe sovietiche nel 1939, le suore
vengono espulse dal loro convento e allontanate dal nosocomio. Costrette a
indossare abiti laici, devono cercare alloggio presso famiglie amiche. Nel
1941, Nowogródek passa sotto la Germania; due anni dopo, dodici suore vengono
convocate dai tedeschi presso il commissariato e fucilate nel bosco adiacente.
Ferma e salda nella fede, Maria Margherita riesce a salvarsi e, dopo la
ritirata dei tedeschi nel 1944, fa riesumare i corpi delle undici consorelle
uccise e dà loro degna sepoltura in chiesa. San Giovanni Paolo II le
beatificherà, poi, nel 2000. Finita la Guerra, i territori della Polonia
dell’est vengono incorporati all’Unione Sovietica. Maria Margherita non torna
nel suo Paese natale, come fanno tanti altri, ma rimane a Nowogródek per
continuare la sua missione, come unica guardiana della chiesa e della tomba
delle sue consorelle. E qui muore il 26 aprile 1966, all’età di 70 anni, dopo
lunga malattia, sopportata con pazienza e serenità.
Il venerabile Carlo da
Abbiategrasso, esempio di pietà, umiltà e carità
Anche la vita di
dell’italiano Carlo da Abbiategrasso (al secolo: Gaetano Antonio Vigevano), sacerdote
professo dell’Ordine dei Frati Minori Cappuccini, è esemplare: nato il 30
agosto 1825 ad Abbiategrasso, fin da piccolo si distingue per la sua
religiosità e per lo zelo con il quale insegna il catechismo ai suoi coetanei.
Avverte subito la vocazione alla vita consacrata, ma la sua costituzione
fragile e la tubercolosi rallentano il suo percorso. La professione solenne
nell’Ordine dei Frati Cappuccini arriva solo il 30 marzo 1855. Il 26 dicembre
dello stesso anno viene ordinato sacerdote e di dedica in particolare
all’esercizio della carità. Negli anni in cui a Milano dilaga il colera, pur
essendo malata con la febbre, Carlo chiede in ginocchio che gli venga concesso
il permesso di andare in ospedale ad assistere i sofferenti. Nel 1858
viene trasferito al Santuario della Madonna dei Cappuccini di Casalpusterlengo,
dove si distingue per la straordinaria pietà, per l’umiltà e per la carità,
acquistando anche fama di taumaturgo. Vista la sua fama di santità, il governo
austriaco ne chiede l’allontanamento, ma il vescovo di Lodi, monsignor Gaetano
Benaglio, rifiuta categoricamente. Ammalatosi di broncopolmonite e di tisi,
muore il 21 febbraio 1859.
Il venerabile Andrea
Garrido Perales, apostolo dei carcerati
Infine, diventa
venerabile anche lo spagnolo Andrea Garrido Perales, sacerdote professo
dell’Ordine della Beata Maria Vergine della Mercede. Nato il 29 novembre 1663 a
Vallada, esperto teologo, dedica la sua vita alla predicazione,
all’amministrazione del sacramento della riconciliazione e all’assistenza di
emarginati, orfani, poveri, malati, carcerati, zingari e senza fissa dimora.
Colpito da una grave forma di artrite che gli deforma il corpo, mostra una
fortezza d’animo esemplare, alimentata dalla preghiera costante. Fedele al
carisma mercedario, diffonde tra i carcerati il Vangelo come strumento di
liberazione dalla prigionia dell’emarginazione sociale e del disprezzo,
favorendo il loro reinserimento nella società e il loro cammino di fede. Muore
a Xátiva il 23 febbraio 1728, all’età di 65 anni.
SANTA MISSA PARA A
PROCLAMAÇÃO DE CINCO NOVOS BEATOS
HOMILIA DO PAPA JOÃO
PAULO II
Domingo, 23 de Maio de
1982
1. "E nós conhecemos
e cremos no amor que Deus nos tem. Deus é amor, e quem permanece no amor
permanece em Deus e Deus nele" (1 Jo 4, 16).
Estas palavras do
Apóstolo João, Caros Irmãos e Irmãs, encontram aqui ulterior e luminosa
confirmação na figura dos cinco novos Beatos, que nós contemplamos na glória de
Deus e são demonstração autêntica do amor mesmo de Deus por nós. Trata-se de
três mulheres e de dois homens. Uma viveu no século XVI num Convento da
Espanha: Maria Angela Astroch; os outros viveram principalmente no século
passado; Maria-Anne Rivier, Petrus Donders, Marie-Rose Durocher; e por fim, um
é quase nosso contemporâneo: André Bessette. Neles, como escreve ainda o
Apóstolo João, o amor de Deus atingiu a sua perfeição (cf. ibid. 4, 12) e
no Céu eles conhecem aquela "plenitude da alegria" prometida por
Cristo na sua oração sacerdotal (cf. Jo 17, 13).
Nestes homens e nestas
mulheres, por cujo testemunho já foram impressionados os seus contemporâneos,
vimos um verdadeiro reflexo do amor que forma a riqueza incomparável de Deus,
no interior da vida trinitária que se manifestou no dom do Filho unigénito pela
salvação do mundo, particularmente no seu sacrifício redentor (cf. Jo 3,
16).
Este amor é multiplicado
e quase aceso pelo Espírito Santo, como um fogo, no coração de homens e de
mulheres como nós, humildes e pobres, mas plenamente "fiéis ao seu
nome". O Espírito Santo torna-os confiantes em Deus, mas também
verdadeiramente corajosos para, com coerência constante, irem ao encontro dos
pobres, dos doentes, dos jovens necessitados da educação, das almas
abandonadas. É verdade que "ninguém jamais viu a Deus" (1 Jo 4,
12); mas o sinal mais eficaz e revelador da sua presença entre os homens é
precisamente o amor, tal como é praticado sem reservas pelos seus melhores
fiéis (cf. ibid. 4, 20). Os contemporâneos dos novos Beatos foram
atingidos pelos seus frutos de santidade. E hoje a Igreja reconhece solenemente
que estes Beatos têm "a sua morada em Deus" e propõe-os como exemplos
à meditação e à vida concreta de todos os Baptizados, que encontram neles um
novo ponto de referência para o próprio testemunho cristão.
2. Petrus Donders,
nascido no início do século passado nos Países Baixos, passou grande parte da
sua vida em Surinão, onde anunciou o Evangelho aos escravos, aos negros e aos
índios.
É conhecido sobretudo
pela cura espiritual e corporal dos leprosos, de modo a ser chamado, com razão,
o apóstolos dos leprosos.
Podemos dizer que foi um
apóstolo dos pobres. De facto nasceu numa família pobre e teve de levar vida de
operário antes de poder seguir a sua vocação sacerdotal. Consagrou toda a sua
vida de sacerdote aos pobres.
Ele é também um convite e
um estímulo à renovação e ao reflorescimento do impulso missionário que, no
século passado e neste século, deu um contributo excepcional à realização do
dever missionário da Igreja. Tendo-se associado, em idade mais avançada, a
Congregação do Santíssimo Redentor, praticou de modo excelente o que Santo
Afonso propôs como ideal dos seus religiosos: imitar as virtudes e os exemplos
do Redentor, anunciando aos pobres a Palavra Divina. Ele mostrou, através da
sua vida; que o anúncio da Boa Nova da redenção, da libertação do pecado, deve
encontrar sustento e confirmação numa autêntica vida evangéica, de concreto
amor do próximo, sobretudo para com os mais pequenos irmãos em Cristo.
3. A segunda figura que a
Igreja quer hoje elevar à glória dos altares e propor à imitação do povo fiel é
a de Maria Angela Astorch, novo exemplo de santidade amadurecida em terras
de Espanha.
Pertence à família das
religiosas Clarissas Capuchinhas.
Nas sucessivas etapas
como simples religiosa, jovem mestra de noviças, responsável da formação das
professas e abadessa, deixa em redor, em Barcelona, Saragoça, Sevilha e Murcia,
uma esteira admirável de fidelidade à sua própria consagração e de amor à
Igreja.
A sua inteligência não
comum sabe apoiar-se na solidez da palavra revelada e dos escritores
eclesiásticos, que estuda e conhece em profundidade. Isto leva-a a um firme
conhecimento téorico e prático dos caminhos da espiritualidade, que vive em
íntima união com a Igreja, sobretudo através da liturgia, dos textos sagrados e
do oficio divino. Até ao ponto de podermos indicá-la como a mística do
breviário.
Nas suas tarefas de
formadora emprega "o nobre estilo" que Deus usa com ela mesma. Sabe,
por isso, respeitar a individualidade de cada pessoa, ajudando-a ao mesmo tempo
a "caminhar ao passo de Deus", que é diferente em cada um. Assim a
profunda compreensão não se torna tolerância inerte.
Maria Angela Astorch é
pois uma figura digna de ser vista hoje atentamente. Para que nos ensine a
respeitar os caminhos do homem, abrindo-os aos caminhos de Deus.
4. Observamos agora
a Beata Marie Rivier que Pio IX já denominava a
"mulher-apóstolo". é, de facto, o ardor do seu apostolado que
surpreende todos os seus contemporâneos, durante e depois da Revolução
francesa. Apaixonada desde a infância da ideia de instruir crianças, de as
ensinar, como uma "pequena mãe", e amar a Deus, ela funda muito mais
tarde as Irmãs da Apresentação, especialmente para educar a juventude a viver
na fé, privilegiando as pobres, as órfãs, as abandonadas ou que desconhecem
Deus. Não só reúne as jovens, mas quer "formar boas mães de família",
convicta do papel evangelizador das famílias e da importância da iniciação
religiosa desde a primeira infância: "A vida está inteiramente nas
primeiras impressões!", dizia ela. Pôde ser considerada como uma
"ceifeira de inumeráveis almas". E para isto não poupava meio algum:
numerosas escolas de aldeia, missões, retiros que ela própria pregava,
assembleias do domingo...
Qual era pois o
segredo do zelo de Marie Rivier? Fica-se impressionado com a sua audácia,
a sua tenacidade, a sua alegria comunicativa, a sua coragem "disposta a
preencher mil vidas". Muitas dificuldades, dada a sua natureza, poderiam
todavia tê-la desencorajada: a enfermidade da sua infância até à cura no dia
dedicado à Virgem, uma ausência de crescimento físico, uma saúde sempre abalada
durante os setenta anos da sua vida, a miséria da ignorância religiosa que a
circundava. Mas a sua vida mostra bem a força da fé numa alma simples e recta,
que se entrega inteiramente à graça do seu baptismo. Conta a fundo com Deus,
que a purifica mediante a cruz. Implora intensamente Maria e, com ela, apresenta-se
diante de Deus em estado de adoração e de oferenda. A sua espiritualidade é
solidamente teologal e claramente apostólica: "A nossa vocação, é Jesus
Cristo"; é necessário encher-se do seu espírito, para fazer chegar o seu
reino, especialmente à alma dos jovens.
5. Além-Atlântico, no
Canadá, encontramos outra figura multo apostólica na Beata Marie-Rose
Durocher. Nasceu numa família numerosa e fértil em almas consagradas.
Procurando a sua própria vocação na Igreja e não podendo entrar, devido à sua
falta de saúde, nas duas únicas congregações femininas então existentes em
Quebeque, serve durante 13 anos no presbitério do seu irmão — dir-se-ia hoje
como "auxiliar do sacerdote" —, preocupando-se não só com o arranjo
da casa, mas em acolher os sacerdotes e seminaristas doentes, em dirigir as
obras de caridade da paróquia e estimular a piedade mariana das jovens. É
então, a pedido do Bispo de Monreal, com o encorajamento dos Padres Oblatos de
Maria Imaculada e seguindo o exemplo dos Irmãos das Escolas cristãs, que ela
funda uma nova congregação para responder às necessidades da instrução e
da educação religiosa das jovens, de modo especial nos meios pobres das
localidades vizinhas a Monreal: as Irmãs dos Santos Nomes de Jesus e Maria.
Durante os últimos seis anos da sua breve existência, lançou suficientemente a
sua obra que floresce hoje em seis países.
Que espírito presidiu
então a tal apostolado, tão bem conjugado com as necessidades da Igreja no
momento do "renascimento católico" no Canadá, no início do século
passado? Sobretudo a disponibilidade total a seguir os compromissos
que lhe pedia a sua fé em Jesus, o seu amor pela Igreja, o cuidado dos mais
desamparados. São, por outro lado, os responsáveis da Igreja a descobrir as
suas capacidades e a confiar-lhe a sua missão: o apostolado autêntico, hoje
como ontem, não é só questão de carisma pessoal, mas de apelo da Igreja e de
inserção na sua pastoral. Marie-Rose Durocher agiu com simplicidade, com
prudência, com humildade, com serenidade. Não se deixou desmorecer com os seus
problemas pessoais de saúde nem com as primeiras dificuldades da obra nascente.
O seu segredo residia na oração e no esquecimento de si mesma que
alcançava, segundo o parecer do seu Bispo, uma verdadeira santidade.
6. Por fim, sem deixar o
Canadá, veneramos também o Beato Irmão André Bessette, homem de oração e
amigo dos pobres; mas de um estilo muito diferente; a bem dizer,
extraordinário.
A obra de toda a sua vida
— a sua longa vida de 91 anos — é a de um servidor do povo humilde: "Pauper,
servus et humilis", como foi escrito sobre o seu túmulo. Trabalhador
manual até aos vinte e cinco anos, no campo, na oficina, na fábrica, entra
depois para os Irmãos da Santa Cruz, que lhe confiam, durante quase quarenta
anos, o serviço de porteiro no seu colégio de Monreal; e por fim, durante quase
trinta anos, é guardião do Oratório de São José nas proximidades do Colégio.
De onde lhe vem pois a
sua extraordinária irradiação, a sua popularidade entre milhões de pessoas? Uma
quotidiana multidão de doentes, de aflitos, de pobres de todas as espécies, de
deficientes ou dos que são feridos pela vida encontravam junto dele, no
parlatório do colégio, no Oratório, acolhimento, escuta, reconforto e fé em
Deus, confiança na intercessão de São José, em resumo, o caminho da oração
e dos sacramentos, e com isto a esperança e com muita frequência o
refrigério manifesto do corpo e da alma. Os "pobres" de hoje não
teriam igualmente necessidade de tal amor, de tal esperança, de tal educação
para a oração?
Mas o que é que dava a
capacidade ao Irmão André? Deus dotou de abundante atracção e de
"poder" maravilhoso este homem simples, que, pessoalmente, tinha
conhecido a miséria de ser órfão ao lado de 12 irmãos e irmãs, tinha ficado sem
meios, sem instrução, com saúde precária, em breve, desprovido de tudo, salvo
de uma grande confiança em Deus. Não é para admirar que ele se tenha sentido
muito próximo da vida de São José, o Operário pobre e exilado, tão íntimo do
Salvador, que o Canadá e de modo especial a Congregação da Santa Cruz sempre
honraram muito. O Irmão André teve que suportar a incompreensão e o escárnio
devido ao sucesso do seu apostolado. Mas mantinha-se simples e jovial.
Recorrendo a São José e diante do Santo Sacramento, ele próprio dizia, longamente
e com fervor, em nome dos doentes, a oração que lhes ensinava. A sua confiança na
virtude da oração não é uma das indicações mais valiosas para os homens e
as mulheres do nosso tempo, tentados a resolver os problemas abstendo-se de
Deus?
7. Enquanto recebemos
deste modo a mensagem de cada um destes bem-aventurados, quais são os
sentimentos que animam a nossa oração?
Primeiramente uma
profunda acção de graças ao Senhor, como cantamos no salmo: "Bendiz, ó
minha alma o Senhor... Porque, quanto os céus se elevam acima da terra, tanto
Sua misericórdia prevalece para com os que O temem" (Sl 102, 2, 11).
É Ele; a fonte deste amor forte que nos permite contemplar nos nossos
antepassados. Beneficiamos das obras deles que deixaram um vestígio que ainda
dura. Beneficiamos do exemplo deles, que a Igreja propõe hoje oficialmente.
Beneficiamos da intercessão deles: beatificando-os, a Igreja diz-nos que eles
podem ser invocados e implorados nas Igrejas particulares, porque ela está
certa que eles participam já da felicidade eterna, junto de Cristo levantado a
direita do Pai.
Este dia de acção de
graças, de alegria e de orgulho para a Igreja, é-o particularmente para os
quatro países cuja fé generosa pôde preparar cristãos, sacerdotes,
missionários, religiosos e religiosas desta têmpera: os Países Baixos, a
Espanha, a França e o Canadá, cujas delegações oficiais e diocesanas me é grato
saudar. Dia de festa também para as cinco famílias religiosas tão honradas por
estos bem-aventurados que foram seus membros ou as fundaram.
Oxalá todos possamos
experimentar ao mesmo tempo uma grande esperança! Tal como na origem, os
Apóstolos souberam encontrar em Matias uma testemunha da Ressurreição, assim
também, em cada época, o Espírito Santo suscita, mesmo — e talvez sobretudo —
entre aqueles que são considerados fracos, pequenos, pobres, às vezes
deficientes e doentes, em todo o caso humildes, testemunhas decisivas do
Evangelho, que respondem às necessidades espirituais do seu tempo, com uma
intuição segura, uma simplicidade desarmante, uma audácia a toda a prova, e uma
profunda adesão à Igreja que reconheceu a autenticidade do carisma e da missão
deles.
Intercedam por nós estes
bem-aventurados! Iluminem o nosso caminho! Obtenham-nos a esperança e a audácia
das testemunhas do Amor de Deus! Para que o mundo reconheça este Amor entre nós
e aspire à sua plenitude!
Amém! Aleluia!
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
IOANNES PAULUS PP. II
LITTERAE APOSTOLICAE
ADORANDA CHRISTI VERBA
MARIAE RIVIER BEATORUM
HONORES DECERNUNTUR
Ad perpetuam rei
memoriam. – Adoranda Christi verba: «Euntes in mundum universum praedicate
Evangelium omni creaturae» (Mc 16, 15) percommode Venerabili Servae Dei
cedunt Mariae Rivier, utpote quae talia verba sibi facta reputans, quoad vixit
nihil aliud quam apostolatum gesserit in salutem animοrum, quasi vis arcana
humanam eius voluntatem moverit, atque corpus illud fragile ob infractum robur
fulserit. Quam, sane, die XIX Decembris anno MDCCLXVIII in vico Montpezat
natam, in Galliae finibus, atque duοbus post diebus sacro fonte ablutam,
implacabilis dolor momοrdit, ceu forem hiems. Nam gravi casu cum decidisset,
omni amisso pedum usu, iam nullo modo aut stare aut ambulare potuit. Matri ergo
tristissimae, sed plenae fidei, simili cοnsolationi erat, simul viridissimae
spei, aegram filiolam in aliquam beatae Mariae Virginis a pietate aediculam
deferre, eique illam credere. Quod cum quattuor per annos cotidie egisset pia
parens, quam longos tandem, o mirum ! puella sanata est, quamvis, quasi in
signum superati periculi, brevi esset corpore. Iuxta autem promissum, Maria
puellarum curam adhibere coepit, alto animo; neque per totam vitam aut ab
incepto declinavit, aut a sententia deflexit. Aperto ergo ludo in suo pago
natali, pueros puellasque, nec non illorum matres religionem docebat, interim
pauperes miserosque visitans, aegrisque assidens. Rogata praeterea a Curione,
quam aequissimo animo id etiam in se suscepit, ut pueros ad primam Communionem pararet,
quam laetissimo fructu. Sed iam rei publicae commutandae motus, atrociores
quidem, in Gallia inminent: dantur strages, sacerdotes occiduntur, Religiosi
dissipantur, paroeciae vacuae fiunt, omnia in clandestino fieri, sicut in
persecutione. Neque tamen haec Mariae animum frangunt; quae privatim, publice
Christifideles cogit, erudit, hortatur quasi sacerdos, periculi incuriosa. Cum
autem anno MDCCXCIII mater obiisset, pia filia re paterna pauperibus
distributa, Thueyts vicum petit, qui industriae ipsius latius patere videbatur,
ibique praeter scholara, etiam ephebeum puellarum educandarum condit. Atque hic
etiam, haec est rerum humanarum fortuna ! ab acerba reprehensione temeritatis,
ad apertam laudem incolse illi transeunt; quin, carentes parocho, confestim ei
circumfunduntur, quasi alteri ab illo, religionem sitientes. Ceterum, ea
tempestate Maria consilio sacerdotes occulti fulta, qui fuit M. Pontanier,
Sulpitianus Sodalis, novam Religiosarum Congregationem constituit, iam diu
mente conceptam, ad Christi plebem erudiendam. Quae sane, die XXI Novembris
anno MDCCXCVI orta in pago Thueyts, nomen a Praesentatione Mariae sumpsit. Non
autem praetereundum est in tanto opere condendo atque moderando Venerabili
Matri pium virum Iosephum Vernet adfuisse, Vicarium Generalem dioecesis
Vivariensis, rara pietate, consilio, prudentia. Ut autem bonae Matri erat in
votis, sociae labores opinione celerius multiplicantur, non modo simplices et
ineruditae, sed doctae litterisque imbutae. Videres igitur illas, Mariae vestigiis
instantes, die dominico e sua sede apium more prodeuntes praedicare per pagos,
colloqui cum popularibus, confortare haesitantes, aegrotos visitare, vocare
noctu sacerdotes qui sacramenta occulte ministrarent. Neque ita agentes iram
Dictatorum acerbam non concitaverunt; sed prudentia, robur, interdum studia
ipsa illorum qui adversae partis erant, sedavit. Etiam Episcopus, qui antehac
nimis circumspectus cum primis fuisset, opere florente, flavescente messe in
admirationem versus, et laudavit et exclamavit ibi esse certe digitum Dei.
Ceterum, per pactum conventum inter S. Sedem et Galliam anno MDCCCI initum,
mutatis in medius Ecclesiae condicionibus, Institutum a Praesentatione Mariae
effusis habenis altum petiit finesque protulit. Nascuntur ergo novae domus
Religiosae quasi ex arbore frondes, in dioecesibus Mimatensi, Nemausensi,
Avenionensi; praeterea in urbe Bourg-Saint-Andéol, in qua princeps Sodalitatis
Sedes anno MDCCCXX constituta est, in vetere nempe coenobio quam apto ad
crescentis ac florentis Instituti necessitates; alibi scilicet tam multae, ut
labentibus annis iam erectae domus non numerarentur. Atque Maria Rivier praeit
omnibus in media scie, industria, labore, virtute, studio rerum caelestium,
amore in omnes. Sed si per haec animus celerior et expeditior fiebat, corpus
terebatur cotidie ceu vestis. Atque paulatim, anno MDCCCXXXVIII, die III
Februarii, naturae cessit, serenissimo occasu. Quod si nunc, quasi eius arcana
naturae in interiore sacrario clausa, brevi inquisitione attingere velimus, hoc
praecipue est in eius laude ponendum, quod sanctos Christi Apostolos sit fide
ac labore aemulata. Is enim unus in ea regnabat articulas: quomodo aptiusque
homines in Dei cognitionem et amorem adduceret; adeo ut, dicebat, si optio ei
data esset, utrum viveret ad labores, an moreretur ad aeternum et
incommutabilem vitam, illud omnino mallet. Inops opum, dives erat atque copiosa
fidei. «Si enim – adfirmabat – opibus affluxissem, non tanta essem aggressa;
cum autem rerum omnium egena essem, idcirco coepta bene verterunt». His armis
divinam arcem semper expugnabat; ac semper tantum pecuniae, olei, vestium
adesse, quantum opus esset. Quin immo, quo iniquior conditio esset, eo
liberalior pia mater erat, perinde ac si tali ratione Deum sibi obligari
vellet. Ceterum, acerbe severa erga se, perindulgens ac dulcis erat in alios,
maxime pauperes. Fuit etiam haec beata Dei famula fortis ad pericula; quod tum
cetera ostendunt, tum hoc: quod eo ipso tempore religiosam Societatem
constituit, quo reliquae omnes exstinguerentur oppressae; neque id quasi
secreto, sed luce et palam. Quanta vero eius auctoritas esset apud omnes, verba
alicuius magistratus aperiunt adfirmantis se duos omnino vidisse graves
obtutus, Napoleonis I atque Matris Mariae Rivier. Prex eius ex ore fluebat
tamquam aqua de fonte perennis; crux omnem eius vitam tinxit; sententiae eius
nonnullae Sanctorum sapientiam sapiunt. Non ergo mirum, si adhuc vivens haec
Dei famula, tantis cumulata virtutibus gratiisque dignata, sancta haberetur.
Crescente vero opinione post mortem, visum est cum utilitate animorum
congruere, si publicum Ecclesiae iudicium de eius sanctitate exploraretur.
Factum ergo ut, actis de Iure agendis, die XII Mai, anno MDCCCLIII, Pius IX,
Decessοr Nοster, decretum de intrοducenda Causa beatificatiοnis faceret; item
Leo XIII P. M. die XIII Iunii, anno MDCCCXC, de heroicis eius virtutibus certam
sententiam tulit egregiis cum laudibus. Tandem Ipsi die XXVII Novembris, anno
MDCCCCLXXXI, miraculum a Deo patratum ob intercessionem venerabilis Servae Dei
probavimus, ab altero signo producendo, iure requisito, actores eximentes. Post
haec ad sollemnem beatificationem tum eius, tum aliorum, ventum est, quae hodie
facta est in foro S. Petri, Romae, per hic subiectam formulam: «Nos, vota
fratrum Nostrorum Ioannis Bluyssen, Episcopi Boscoducensis, Ioannis Hermil,
Episcopi Vivariensis, Paul Grégoire, Archiepiscopi Marianopolitani, Francisci
Xavier Azagra Labianο, Episcopi Carthaginensis in Hispania, nec non plurium
aliorum Fratrum in Episcopatu, multorumque christifidelium explentes, de Sacrae
Congregationis pro Causis Sanctorum consulto, Auctoritate Nostra Apostolica
facultatem facimus, ut Venerabiles Servi Dei Petrus Donders, Maria Anna Rivier,
Maria Rosa Durocher, Maria Angela Astorch, Andreas Bessette, Beatorum nomine in
posterum appellentur, eorumque festum die ipsorum natali: Beati Petri Donders,
die decima quarta Ianuarii. Beatae Mariae Rivier, die tertia Februarii, Beatae
Mariae Rosae Durocher, die sexta Octobris, Beatae Mariae Angelae Astorch, die secunda
Decembris, Beati Andreae Bessette, die sexta Ianuarii, in locis et modis iure
statutis quotannis celebrari possit. In nomine Patris, et Fllii, et Spiritus
Sancti. Amen». Contrariis nihil obstantibus. Ceterum, confidimus fore ut novo
virtutis exemplo proposito aetati nostrae quam apto, Ecclesia omnis huius
Beatae vestigiis insistat.
Datum Romae, apud S.
Petrum, sub anulo Piscatoris, die XXIII mensis Mai, anno MDCCCCLXXXII,
Pontificatus Nostri quarto.
AUGUSTINUS Card.
CASAROLI, a publicis Ecclesiae negotiis
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Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Voir aussi : http://userpage.fu-berlin.de/~vlaisney/lettres/en/97/i28089710597.htm
https://www.famigliacristiana.it/articolo/si-prodigo-per-offrire-un-istruzione-alle-donne.aspx