mercredi 18 février 2015

Bienheureux FRA GIOVANNI da FIESOLE, BEATO ANGELICO, prêtre dominicain et confesseur, Patron des artistes


Bienheureux Fra Angelico, prêtre

Guido di Piero est né en Toscane à la fin du XIVème siècle. Adolescent, il va à Florence où il apprend à peindre, mais c'est la vie religieuse qui l'attire. Avec son frère Benoît, il entre au couvent des Dominicains de Fiesole où il reçoit le nom de Jean. Ordonné prêtre, il devient le prieur du couvent de Fiesole où il peint plusieurs retables. Puis on l'envoie au couvent Saint Marc de Florence pour le décorer. Il y couvre de fresques le cloître, la salle du chapitre, les cellules et les couloirs du dortoir. Il décore aussi les murs de deux chapelles dans la basilique Saint-Pierre du Vatican, puis la chapelle privée du pape. Il est simple et droit, pauvre et humble. Il meurt en 1455, à Rome, au couvent de Santa Maria sopra Minerva. Frère Jean de saint Dominique, passé à l’histoire sous le nom de Fra Angelico, sut créer l’harmonie entre l’art de la Renaissance naissante et la pureté de cœur d’un vrai chercheur de Dieu.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/02/18/12741/-/bienheureux-fra-angelico-pretre



Bienheureux Fra Angelico

Frère prêcheur italien et peintre (+ 1455)

Confesseur. 

Guido est né en Toscane. Adolescent, il va à Florence où il apprend à peindre, mais c'est la vie religieuse qui l'attire. Les deux ne sont pas incompatibles. Avec son frère Benoît, il entre au couvent des Dominicains de Fiesole où il reçoit le nom de Jean. Ordonné prêtre, il devient le prieur du couvent de Fiesole où il peint plusieurs retables. Puis on l'envoie au couvent Saint Marc de Florence pour le décorer. Il y couvre de fresques le cloître, la salle du chapitre, les cellules et les couloirs du dortoir. Il décore aussi les murs de deux chapelles dans Saint Pierre de Rome au Vatican, puis la chapelle privée du Pape. "Quiconque fait les choses du Christ, doit être tout entier au Christ" aime à dire frère Jean de Fiesole qu'on appelle aussi Fra Angelico. Il est simple et droit, pauvre et humble. 

Ses tableaux témoignent de sa ferveur. Ils s'éclairent et nous éclairent de la lumière divine qui l'habite et qui lui valut ce surnom. 

Une légende veut que les anges qu'il avait peints, pleurèrent ce jour-là. 

Le Pape Jean-Paul II a accordé son culte liturgique en 1982 à l'Ordre des Frères Prêcheurs et en a fait le patron des artistes.

À Rome, en 1455, le bienheureux Jean de Fiesole, surnommé l’Angélique, prêtre de l’Ordre des Prêcheurs, qui, toujours attaché au Christ, exprima dans sa peinture ce qu’il contemplait intérieurement, pour élever l’esprit des hommes vers les réalités d’en-haut.

Martyrologe romain

Comme je le disais à Rome en proclamant le bienheureux Fra Angelico patron des artistes, “en lui la foi est devenue culture, et la culture est devenue foi vécue . . . En lui l’art devient prière” 

IOANNIS PAULI PP. II Homilia occasione oblata celebrationis iubilaei artificum in basilica S. Mariae supra Minervam, 2, die18 feb. 1984: Insegnamenti di Giovanni Paolo II, VII, 1 (1984) 430

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5772/Bienheureux-Fra-Angelico.html


Bienheureux Fra Angelico da Fiesole († 1455)

S'il fallait un exemple pour faire comprendre comment la grâce sait s'appuyer sur la nature, ici le don de peindre, c'est bien l'oeuvre d'un Fra Angelico qui pourrait le faire comprendre. Guido di Pietro, né vers 1400 en Toscane, doit sa première formation artistique à un atelier d'enluminure. Vers l'âge de vingt ans, il entre au couvent observant de San Domenico de Fiesole, sur cette hauteur embaumée qui surplombe Florence.

Lorsque les dominicains prennent possession du couvent de Saint-Marc, les Médicis, en puissants mécènes, proposent de financer une nouvelle église. C'est Fra Angelico qui est chargé de décorer les bâtiments conventuels sous la direction de son maître, le futur archevêque de Florence, saint Antonin. Il est appelé à Rome par les papes Eugène IV et Nicolas V. Il travaille beaucoup, retourne à Fiesole puis de nouveau à Rome où il meurt en 1455, sans avoir eu le temps d'achever les fresques du cloître de Sainte-Marie de la Minerve où il repose, non loin du tombeau de sainte Catherine de Sienne.

Les historiens de l'art n'ont pas cessé d'interroger son oeuvre picturale, plus énigmatique que sa lumineuse limpidité ne le ferait supposer de prime abord. Si on s'attache moins maintenant à montrer dans le détail sa conformité à la théologie thomiste - comme si la Somme pouvait être illustrée -, on admire la manière dont cette peinture se penche sur le mystère de l'Incarnation et de la Rédemption, et comment la lumière délicate qu'elle irradie, manifeste le renouvellement du monde dans le Christ. C'est bien cela qui est conforme à la théologie de saint Thomas d'Aquin.

L'alliage que fait Fra Angelico du jeu des couleurs, des décors et des attitudes, de l'ordre et d'une certaine dissemblance - comme l'a montré récemment l'historien de l'art Georges Didi-Huberman -, du réalisme de la terre et des beautés du ciel, du concret et de l'abstrait, lui permet de suggérer la transfiguration de la nature. Cette lecture théologique de l'oeuvre peut s'accompagner d'une lecture dominicaine en quelque sorte. En effet à San Marco, à Fiesole, terre dominicaine, Fra Angelico répond aux besoins des communautés observantes auxquelles il appartient. Car, et en cela il est bien encore médiéval, Fra Angelico ne conçoit pas de dissociation entre le beau et le fonctionnel.

Il s'agit pour le peintre dominicain de rappeler à ses frères qui vont vivre, étudier, prier, dormir, manger, déambuler, le sens de ce qu'ils font, et comment leur prière, leur pénitence et toute leur existence doivent être polarisées par les mystères du salut, qu'en outre, par profession, ils devront prêcher. Ce que Fra Angelico nous propose, ce sont des homélies picturales, et c'est bien l'idéal, sous des formes et des intuitions évidemment différentes, de tout artiste dominicain. (Source : Quilici, Alain; Bedouelle, Guy. Les frères prêcheurs autrement dits Dominicains. Le Sarment/Fayard, 1997)

SOURCE : http://www.dominicains.ca/Histoire/Figures/angelico.htm


Jean-Paul II évoque le bienheureux Fra Angelico, patron des artistes

18 février 2004

CITE DU VATICAN, MERCREDI 18 février 2004 (ZENIT.org) – Jean-Paul II a évoqué le bienheureux Fra Angelico, patron des artistes, en saluant à la fin de l’audience générale de ce mercredi les représentant de l’Union catholique italienne des Artistes.

Le pape leur indiquait comme "modèle" le bienheureux peintre de Fiesole dont l’Eglise célèbre aujourd’hui la mémoire liturgique, tandis que la France, et Lourdes en particulier, fête sainte Bernadette.

"Que l’exemple et l’intercession de cet humble disciple de saint Dominique soient pour vous, chers jeunes, ajoutait le pape, un encouragement à vivre fidèlement votre vocation chrétienne".

Aux malades, le pape disait: "Que le bienheureux Angelico vous aide, chers malades, à offrir vos souffrances en union avec celles du Christ pour le salut de l’humanité".

"Qu’il vous soutienne, chers jeunes mariés, concluait le pape, dans votre engagement quotidien à la fidélité réciproque".

Le bienheureux frère dominicain italien Angelico de Fiesole (1377-1435) s’appelait à son baptême Jean. Il est né dans la province de Mugello, près de Florence. Il est devenu dominicain à Fiesole en 1407. Il résida quelque temps au couvent Saint-Marc de florence où il a orné les cellules de ses frères de fresques représentant des scènes de la vie du Christ: un véritable Evangile médité. Il est mort au couvent de la Minerve, à Rome, où il repose après avoir peint de nombreux autres chefs d’œuvres inspirés.

Il a été béatifié en 1982 par Jean-Paul II qui l’a donné comme saint patron aux artistes en 1984.

(18 février 2004) © Innovative Media Inc.

SOURCE : http://www.zenit.org/fr/articles/jean-paul-ii-evoque-le-bienheureux-fra-angelico-patron-des-artistes



Né à Vicchio (Toscane), Guido di Pietro, dit en religion Fra Angelico, est né en Toscane. Il entre dans un couvent de dominicains observants à Fiesole, près de Florence, en 1418. Vers 1425, il devient moine et prend le nom de Fra Giovanni. Il commence sa carrière comme enlumineur de missels et d'autres ouvrages religieux dans le scriptorium de son couvent. Dès 1418, il collabore au chantier de décoration de Santo Stefano al Ponte. Parmi ses premières œuvres importantes figurent la Madone de l'étoile (v. 1428-1433, San Marco, Florence), le Christ en gloire entouré de saints et d'anges (The National Gallery, Londres) et l’Annonciation destinée à l’église San Domenico à Fiesole (1430-1432, musée du Prado, Madrid). Parmi d'autres œuvres de cette période, on trouve le Couronnement de la Vierge (Louvre, Paris) dans lequel se décèle une réflexion plastique sur la notion d'espace et de perspective en relation avec la hiérarchie ecclésiastique. La représentation du mystère pour l'Angelico ne peut se réduire à une simple figuration, car la finalité de la peinture, objet matériel en soi, est contradictoire avec le désir de représenter l'immatériel absolu, c'est-à-dire le divin.

En 1436, les dominicains de Fiesole s'installent au couvent Saint-Marc à Florence, récemment reconstruit par Michelozzo. L'Angelico, aidé parfois d'assistants, peint de nombreuses fresques pour le cloître, le chapitre, et une vingtaine de cellules du premier étage. Ce vaste programme iconographique présente la caractéristique d’être pensé de manière globale, et l'on trouve dans certaines fresques des éléments qui répondent ou approfondissent des questions traitées dans d'autres. Son retable pour San Marco (v. 1439) est l'une des premières représentations de la Conversation sacrée : la Vierge est entourée d'anges et de saints qui semblent partager un espace commun.

La peinture de l'Angelico est profondément liée aux réflexions théologiques menées à l'époque autour de l'œuvre de saint Thomas d'Aquin par les dominicains florentins, sous la direction de l'évêque Antonin.

En 1445, Angelico est appelé à Rome par le pape Eugène IV pour peindre à fresque la chapelle du Saint-Sacrement du Vatican, aujourd'hui détruite. En 1447, avec son élève Bennozo Gozzoli, il peint des fresques pour la cathédrale d'Orvieto. Ses dernières œuvres importantes sont les fresques de la chapelle Nicoline au Vatican, qui représentent des Scènes de la vie d'Étienne et de Laurent (1447-1449), dont l'iconographie tire sa source de la somme hagiographique de Jacques de Voragine.

« Fra Giovanni fut un homme simple et de mœurs très saintes. Un fait peut témoigner de sa pureté : un matin, le pape Nicolas V l’invita à déjeuner ; il se fit un scrupule d’accepter de la viande sans permission de son prieur, oubliant tout à fait l’autorité du Pontife. Il évita toutes les agitations du siècle, vivant dans la pureté et la simplicité, et je pense qu’il aimait les pauvres comme son âme doit maintenant aimer le ciel. Il ne cessa de pratiquer la peinture et ne voulut jamais faire que des sujets religieux. Il aurait pu être riche et ne s’en soucia point ; il disait même souvent que la véritable richesse est de savoir se contenter de peu. Il aurait pu gouverner et ne le voulut point, disant qu’il y avait moins de risque d’erreur dans l’obéissance. Il ne dépendait que de lui de recevoir des honneurs parmi ses frères et au-dehors, mais il les dédaigna, affirmant qu’il ne désirait d’autre honneur que de fuir l’enfer et tendre au paradis. Y a-t-il, en vérité, honneur comparable à celui-là, que devraient rechercher non seulement les religieux, mais tous les hommes, et qui ne s’acquiert qu’en Dieu et par la pratique d’une vie vertueuse ? Il fut d’une profonde humanité, sobre, menant une vie chaste, et échappa ainsi aux pièges du monde. Il disait souvent que pour s’adonner à son art, il fallait une vie calme et sans soucis, et que si l’on travaillait pour le Christ, il fallait vivre sans cesse près du Christ. Jamais les frères ne l’ont vu en colère, ce qui est admirable et semble presque impossible à croire ; il avait coutume d’admonester ses amis avec un simple sourire. Avec une gentillesse incroyable, il disait à tous ceux qui lui demandaient une œuvre de se mettre d’accord avec le prieur, et qu’ensuite il ne manquerait pas de les satisfaire. Ce père que l’on ne louera jamais assez fut en somme dans ses actions et dans ses paroles toute humilité et modestie, et dans sa peinture d’une piété sans complication ; nul autre n’offre des saints qui aient autant l’air de saints. Il ne retoucha et ne transforma jamais aucune de ses peintures, mais les laissa toujours comme elles lui étaient venues du premier jet ; il croyait, disait-il, que telle était la volonté de Dieu. Fra Giovanni, dit-on, n’aurait jamais touché ses pinceaux sans avoir auparavant récité une prière. S’il peignait un crucifix, c’était toujours les joues baignées de larmes. C’est pourquoi l’on reconnaît aux visages et aux attitudes de ses figures la pureté de sa foi sincère et profonde en la religion chrétienne. » (“Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes” de Giorgio Vasari)

De 1449 à 1452, Angelico est prieur de son couvent à Fiesole.

Il meurt dans un couvent dominicain de Rome, le 18 mars 1455.




Bienheureux Jean de Fiesole   -   Fra Angelico

Nom: GIOVANNI DE FIESOLE

Prénom: Jean de Fiesole (Giovanni de Fiesole)
Nom de religion: Angelico
Pays: Italie
Naissance: 1400  près de Florence
Mort: 18.02.1455  à Rome
Etat: Prêtre - Dominicain
Note: Peintre du couvent St Marc à Florence et de la Minerve, à Rome où il meurt. Béatifié par Jean Paul II par Motu Proprio du 03.10.1982, mais rendu public une année plus tard! - Proclamé Patron des artistes le 18.02.1984.
Béatification: 03.10.1982  à Rome  par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 18 février
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1984 n.7 p.13 – n.9 p.1.9 – n.11 p.12
Réf. dans la Documentation Catholique: 1984 p.3

Notice

Guido naît vers 1400 aux environs de Florence. Après avoir appris le métier de peintre et de miniaturiste, vers 1420 il entre dans l'Ordre des Frères Prêcheurs au couvent de Fiesole. Il y reçoit le nom de Giovanni (Jean) et a pour prieur et pour maître saint Antonin, le futur archevêque de Florence. Il étudie la théologie à Foligno et à Cortone où il est ordonné prêtre. Sa formation religieuse terminée, Fra Giovanni reprend son ancien métier. Sa grande œuvre est la décoration du couvent Saint-Marc de Florence (1439-1445) dont les dominicains réformés venaient de faire l'acquisition. Il est ensuite Prieur à Fiesole et à partir de 1445, il vit surtout à Rome, appelé par le Pape qui lui confie divers travaux au Vatican. C'est à Rome qu'il meurt le 18 février 1455; il est enseveli dans l'église dominicaine de Sainte-Marie-de-la-Minerve. La qualité spirituelle de son œuvre picturale, où il sut faire passer la ferveur et la paix de sa vie contemplative, et sa réputation de sainteté lui valurent bientôt le surnom d'Angelico. N'aimait-il pas à répéter: "Quiconque fait les choses du Christ doit être tout entier au Christ"? Le 3 octobre 1982, le Pape Jean Paul II autorise l'Ordre des Prêcheurs à rendre un culte au bienheureux Angelico et le 18 février 1984 il le déclara patron des artistes, spécialement des peintres.


Fra Angelico  (circa 1395 –1455). Armadio degli argenti, vers 1450, Museum of San Marco

« L'art exige beaucoup de calme, et pour peindre les choses du Christ il faut vivre avec le Christ »

Fra ANGELICO

Angélique et génial

Le saint patron des peintres - (Anita Bourdin - Zenit.org)

Le martyrologe romain fait mémoire, le 18 février, du bienheureux prêtre dominicain, peintre de la Renaissance italienne, Fra Angelico, prêtre (†1455).

Jean de Fiesole est cet "angélique" peintre dont Jean-Paul II a dit qu'il avait écrit avec son pinceau une "somme" théologique. Il était né à Vecchio, et il reçut au baptême le nom de Guido. Attiré de bonne heure par lavie religieuse, Guido entre chez les Frères prêcheurs à Florence: il reçoit le nom de frère Jean, "Fra Giovanni". Dès lors, il ne cesse de peindre tout en étant économe, vicaire, prieur.

Il peindra les fameuses fresques du couvent Saint-Marc de Florence, inspirées par les mystères de la vie du Christ, pour les cellules de ses frères dominicains, mais aussi la salle du chapitre, les couloirs, le parvis et le retable de l'autel de l'église. Et l'Annonciation si célèbre devant laquelle on ne saurait passer sans prier la Vierge Marie. Le pape Eugène IV le fit venir à Rome, en 1445, et il lui confia la mission de décorer un oratoire et la chapelle du Saint-Sacrement au Vatican.

De l'avis de ses frères dominicains, "Fra Angelico" fut un homme modeste et religieux, doux, pieux et honnête. Il s'éteignit à Rome le 18 février 1455 au couvent romain de Sainte-Marie-sur-la-Minerve où son corps repose aujourd'hui. Après sa mort, il reçut le surnom d'"Angelico", pour la beauté de sa peinture inspirée, pour sa bonté, et pour son élévation mystique dans la contemplation des mystères de la vie du Christ.

Son culte a été confirmé en 1982 par Jean-Paul II qui l'a ensuite proclamé saint patron des artistes et spécialement des peintres, le 18 février 1984, lors du Jubilé des artistes. Pour le bienheureux pape, Fra Angelico a été "un chant extraordinaire pour Dieu": "par toute sa vie, il a chanté la Gloire de Dieu qu'il portait comme un trésor au fond de son coeur et exprimait dans ses oeuvres d'art. Religieux, il a su transmettre par son art les valeurs typiques du style de vie chrétien. Il fut un "prophète" de l'image sacrée : il a su atteindre le sommet de l'art en s'inspirant des Mystères de la Foi".

SOURCE : http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2014/02/18/le-bienheureux-fra-angelico-patron-des-peintres-18-fevrier-5301641.html

18 février : Bienheureux Fra Angelico de Fiesole. Homélie de monsieur l' abbé Jean-Bernard Hayet, curé de la paroisse saint Joseph des Falaises-Bidart.  

"Sa vie fut un extraordinaire chant pour Dieu!".  

 Pape Jean-Paul II.

Il naquit à Vecchio, à la fin du quinzième siècle et reçut au Baptême le nom de Guido.

Attiré par la vie religieuse alors qu' il est encore un jeune adolescent, Guido entre chez les Frères prêcheurs dominicains qui, sur les hauteurs de Florence, aspirent à un renouveau spirituel de leur Ordre.

Le désormais "Fra Giovanni" ne cesse alors de peindre, tout en s' acquittant avec beaucoup de zèle des charges qui lui sont confiées : économe, vicaire, prieur.

Tandis qu' il vaquait aux différentes fonctions qui lui étaient assignées, sa renommée de peintre talentueux commença de se répandre. Dans le couvent saint Marc de Florence, le Frère donne la pleine mesure de son art : il décore les cellules, la salle du chapitre, les couloirs, le parvis et le retable de l' autel de l' église : aucun recoin n' échappe à son immense talent!

Le Pape Eugène IV fut tellement enthousiasmé par cette oeuvre qu' il le fit veni à Rome, en 1445, et lui confia la mission de décorer un oratoire et la chapelle du Saint-Sacrement au Vatican.

De l' avis de ses frères en religion, "Fra Angelico" fut un homme pleinement modeste et religieux, doux par l' esprit, honnête par la piété.

Il s' éteignit à Rome le 18 février 1455 dans le couvent de Santa Maria sopra Minerva.

C' est après sa mort qu' on le surnomma "Angelico", en raison de la bonté de son coeur et de la beauté de sa peinture par lesquelles il "chantait" la Gloire de Dieu comme les Anges du Ciel.

Le Pape Jean-Paul II le proclama "Patron des artistes" et spécialement des peintres, le 18 février 1984.

Ce jour-là, dans son homélie, le Saint-Père rappela que la vie de Fra Angelico "fut un extraordinaire "chant" pour Dieu". Par toute sa vie, il a chanté la Gloire de Dieu qu' il portait comme un trésor au fond de son coeur et exprimait dans ses oeuvres d' art... Il fut un religieux qui a su transmettre par son art, les valeurs qui sont à la base du style de vie chrétien. Il fut un "prophète" de l' image sacrée : il a su atteindre le sommet de l' art en s' inspirant des Mystères de la Foi".

En rencontrant des artistes, le Pape Benoit XVI disait :

"L' histoire de l' humanité est mouvement et ascension, elle est une tension inépuisable vers la plénitude, vers le Bonheur ultime, vers un horizon qui dépasse toujours le présent alors qu' il le traverse... La beauté, de celle qui se manifeste dans l' univers et dans la nature à celle qui s' exprime à travers les créations artistiques... peut devenir une voie vers le Transcendant, vers le Mystère ultime, vers Dieu".

(Pape Benoit XVI. Discours aux artistes du samedi 21 novembre 2009 à la Chapelle Sixtine).

Portons dans notre prière tous les artistes afin que, par leurs oeuvres, ils élèvent le monde vers Celui qui est la Beauté suprême, le Dieu qui, en Jésus, S' est montré à nous un Jour de notre histoire, pour le Salut du genre humain.

Bienheureux Fra Angelico,

prie pour nous et en particulier pour les artistes et

les peintres, afin qu' à travers leur art, ils aident les hommes de ce temps

à contempler le Dieu de Bonté et de Beauté qui S' est révélé en Jésus,

"le plus Beau des enfants des hommes"

qui est aussi la Grande Espérance qui soutient toute chose!

Amen

SOURCE : http://bidart-guethary.over-blog.com/article-18-fevrier-bienheureux-fra-angelico-de-fiesole-99584919.html

Le Sermon sur la montagne, fresque de Fra Angelico sur le mur de la cellule 32 du couvent dominicain de Saint-Marc, Florence, Toscane, Italie.


Fra Angelico, ce peintre bienheureux qui ne retouchait jamais ses œuvres

Anne Bernet - publié le 17/02/23

Nous connaissons le peintre, mais bien peu le bienheureux. Ce dominicain qui peignait comme un ange, était d’abord un homme de prière et de pauvreté. Béatifié par le pape Jean Paul II, l’Église fête sa mémoire le 18 février.

Pour Bernadette, la séance, une de plus, est interminable. Depuis des semaines, prêtres, religieux, évêques, théologiens de renom ou prétendus tels, mais aussi journalistes et simples curieux, parfois d’ailleurs vraiment en quête de Dieu, défilent à Lourdes, demandent à la voir et l’éreintent de questions, toujours les mêmes. Il en est une qui revient régulièrement : à quoi ressemble la Sainte Vierge ? Consciencieusement, l’adolescente tente de répondre, allant même, un jour, pour un visiteur plus malheureux que les autres, à « lui faire le sourire de Notre-Dame », se transfigurant au point que cet agnostique se retirera converti. Aujourd’hui, les ecclésiastiques venus la voir ont apporté un gros livre présentant les reproductions des plus célèbres images mariales. Il y a là les plus grands peintres et sculpteurs de l’histoire de l’art chrétien mais rien n’y fait et Bernadette se contente de tourner les pages avec une grimace de dépit : cela ne ressemble ni de près ni de loin à ce qu’elle a vu. En comparaison, tout est laid. Soudain, elle suspend son geste, se penche vers l’image, hésitante, murmure : « Il y a quelque chose, là… » puis soupire que « Non, ce n’est pas cela ».

Un reflet du paradis

Cette planche sur laquelle Bernadette s’est arrêtée, la seule de tout l’album, il semble qu’il s’agisse d’une reproduction d’une Madone de Fra Angelico, l’une de ses Vierges d’humilité peut-être parce que, assise par terre, à jouer avec son Fils, Notre-Dame rappelle la toute petite jeune fille d’une quinzaine d’années qu’elle a vue dix-huit fois. Ce qui manque à cette reproduction, impossible à rendre à l’époque à travers une gravure inférieure à l’originale, c’est l’infinie délicatesse, la beauté hors de ce monde, et surtout l’explosion de couleurs exquises qui sont la marque du religieux dominicain, ce fra Giovanni que l’on rebaptisera, après sa mort, Fra Angelico, le frère angélique, pour son incroyable capacité à donner à voir un reflet du paradis.

Les artistes accourus à Florence (…) gagnent des sommes énormes, tirent gloire de leur talent et leur renommée. Tous, sauf un

Son prieur, Antonino Pierozzi, futur saint Antonin, spécialiste de Thomas d’Aquin, gloire de l’Ordre, et qui, en bon fils de la Renaissance florentine, s’y entend en fait d’art lorsqu’il regarde les merveilles sorties des mains de fra Giovanni, dit : « On ne peut peindre le Christ sans vivre à l’imitation du Christ. » C’est vrai aussi de la Vierge, des saints, des anges et de tout cet univers à la fois très proche et très lointain, immatériel en même temps que réel dans les moindres détails né sous le pinceau de l’artiste et jamais retouché car le peintre, qui ne travaille qu’après avoir prié, a la conviction d’avoir œuvré sous la conduite du Saint Esprit, de n’avoir donc pas le droit de corriger ce qui ne vient pas de lui. C’est ainsi que travaillent, dans les monastères orthodoxes, les iconographes absorbés dans l’oraison et la méditation. Reste que, dans l’Italie du Rinascimento, cette façon de faire n’est pas commune. Les artistes accourus à Florence, sous contrat avec les puissantes familles de la ville, gagnent des sommes énormes, tirent gloire de leur talent et leur renommée. Tous, sauf un, et cela fait toute la différence, donnant aux créations de frère Giovanni ce supplément d’âme qui frappera Bernadette et lui fera retrouver, jusque dans une piètre reproduction en noir et blanc, le reflet de la lumière divine.

Ceux qui rêvent d’une grande réforme

Cette humilité vraie, cette volonté de s’effacer derrière ce qu’il montre, si elle est une marque de sainteté, a pour inconvénient que nous en savons peu concernant la vie du peintre. Même sa date de naissance est controversée : 1387 ? 1395 ? 1400 ? Sans doute faut-il s’en tenir à la première, qu’indique Vasari, son premier biographe. Lorsqu’il naît près de Vicchio, dans la vallée du Mugello, à 30 kilomètres de Florence, fra Angelico s’appelle Guido di Pietro ; les patronymes ne sont pas encore fixés et l’on ajoute encore seulement au prénom de baptême celui du père. Ce père doit posséder une certaine fortune puisqu’il a les moyens d’offrir de bonnes études à ses deux fils, Guido et Benedetto. Guido a une dizaine d’années quand ses parents s’installent à Florence ; là, il est placé en apprentissage au couvent camaldule Santa Maria degli Angeli, près d’un moine peintre très apprécié, Lorenzo di Monaco, un maître des couleurs. L’adolescent se révèle remarquablement doué mais, bien que l’on pressente en lui un très grand artiste, ce n’est pas cela qui l’intéresse. 

Chez les frères prêcheurs, la règle de saint Dominique n’est plus observée, surtout en ce qui concerne la pauvreté voulue par le fondateur.

En ce début du XVe siècle, alors que l’Église est déchirée par le grand schisme d’Occident qui donne à la chrétienté le sidérant spectacle de deux, voire trois papes en même temps, nombreux sont ceux qui rêvent d’une grande réforme qui restaurerait la catholicité dans sa splendeur première. Car si une pareille crise a pu se produire et durer, il faut que le mal soit ancien, profond et généralisé, n’épargnant pas même les Ordres mendiants voulus à l’origine pour en finir avec le relâchement de la vie religieuse. Chez les frères prêcheurs, la règle de saint Dominique n’est plus observée, surtout en ce qui concerne la pauvreté voulue par le fondateur. Certes, un courant réformateur, né dans l’entourage de Catherine de Sienne, parcourt l’Ordre, mais il est loin d’être majoritaire tant l’abandon des plaisirs terrestres est odieux à bien des religieux.

Un couvent où l’on est pauvre

Au temps de l’apprentissage de Guido, l’on entend, dans les églises et les rues de Florence, un fils de Dominique, Giovanni Dominici, prédicateur au verbe de feu que les Florentins surnomment « le voleur d’enfants » tant il suscite de vocations. Guido et Benedetto, son frère, vers 1407, après l’avoir entendu, entrent au couvent Saint-Dominique de Fiesole, fondation de Dominici qui a dû rompre avec le riche et puissant couvent florentin Santa Maria Novella, car il rejette toute tentative de réforme. Au conventino de Fiesole, l’on est pauvre, ne vivant que du travail des frères. Celui de Guido, devenu Fra Giovanni lors de sa prise d’habit, et celui de Benedetto, enlumineur habile, seraient précieux mais l’usage est que les novices se consacrent à leurs études. Giovanni s’y plie et, cinq années durant, jusqu’à son ordination en 1412, ne touchera plus un pinceau, ne cherchant en tout que la volonté de Dieu. 

Très vite, l’atelier de Fra Giovanni, car il doit s’adjoindre des assistants, devient le plus réputé de Toscane, voire d’Italie

Tout est difficile pourtant. Aux difficultés financières s’ajoute le soutien apporté par les dominicains de Fiesole au pape de Rome, Grégoire XII, choix qui les oblige à se réfugier à Foligno en Ombrie. C’est dans cette ville que Giovanni devient prêtre en 1412, là aussi peut-être qu’il réalise son premier chef d’œuvre, en l’honneur d’une des grandes figures de son Ordre, saint Pierre martyr. Ainsi commence une carrière hors du commun, ponctuée de merveilles, qui transcrit en images les grands enseignements thomistes. Très vite, l’atelier de Fra Giovanni, car il doit s’adjoindre des assistants, devient le plus réputé de Toscane, voire d’Italie après que le peintre ait été découvert par la cour pontificale lors d’un long séjour florentin. Avec la réalisation de son Jugement dernier, et son admirable ronde des élus qui, à travers la danse, main dans la main, des hommes sauvés et de leurs anges gardiens, le peintre, qui illustre cette affirmation de saint Thomas d’Aquin, « il y aura une seule société des hommes et des anges », s’impose en effet comme le frère angélique.

Il ne veut rien garder

Il se partage entre le couvent San Domenico de Fiesole, et le nouveau couvent réformé de San Marco à Florence, dont il ornera chapelle, réfectoire, corridors et cellules, dans un dépouillement propre à soutenir la prière, sans provoquer des distractions aux religieux. Il assure l’économat des deux maisons car l’artiste inspiré a les pieds sur terre et gère efficacement, pour le bien de l’ordre et des pauvres, les sommes colossales que rapporte sa peinture. Il n’empêche que cet argent, qu’il gagne, lui brûle les mains et qu’il hésite à se faire payer à sa juste valeur. Il ne veut rien garder, rappelle à temps et à contretemps que les prêcheurs sont un ordre mendiant, n’hésite pas à figurer sur l’une de ses fresques saint Dominique assurant de la malédiction de Dieu et de la sienne quiconque introduira la propriété dans l’Ordre. 

Cet idéal de pauvreté devient difficile mais les supérieurs, admiratifs des saintes exigences du frère Giovanni, attendront sa mort pour autoriser à recevoir des héritages et posséder des propriétés immobilières. Giovanni regagne Fiesole, où la rigueur réformatrice est plus facile à soutenir qu’à Florence. En 1445, le pape Eugène IV le fait venir à Rome. Pour l’employer dans l’immense chantier de restauration entrepris après tant d’années durant lesquelles la papauté, réfugiée en Avignon, a laissé la Ville abandonnée, mais aussi, murmure-t-on, pour lui proposer l’archevêché de Florence… Giovanni refuse et conseille au souverain pontife d’y nommer plutôt son prieur, Antonin, ce qui sera fait.

Une Annonciation peinte par un ange

S’il est ainsi écouté, c’est que l’on admire autant le saint homme que l’artiste. Lors de ses nombreux déplacements afin d’honorer des contrats, Giovanni ne dort que dans un couvent dominicain mais, à Orvieto, celui-ci est trop éloigné de son chantier et ses commanditaires lui louent une maison plus commode. Quand ils lui demandent de quoi il a besoin, il répond : « De la paille et un drap. » Alors qu’il travaille pour le pape Nicolas V, celui-ci, inquiet de voir l’artiste épuisé par les jeûnes et les pénitences, les flagellations qu’il s’impose chaque semaine depuis qu’il a, jeune prêtre, adhéré à la confrérie de San Nicolo in Carmine, lui sert un plat de viande, strictement interdit par la Règle dominicaine. Giovanni repousse l’assiette en s’excusant : « Très Saint Père, je ne puis, je n’ai pas demandé dispense à mon Prieur » et le Pape de rétorquer, édifié : « Je pense pouvoir vous l’accorder à sa place. »

Sexagénaire, Giovanni, tordu de rhumatismes, a de plus en plus de mal à se hisser sur un échafaudage pour peindre, ou à cheminer à pied comme Dominique le demande à ses fils lors de ses déplacements professionnels. Pour la première fois de sa vie, il doit renoncer à certains contrats, pourtant aménagés afin de lui faciliter la besogne. En 1450, il est rappelé à Fiesole afin de remplacer comme prieur son frère Benedetto, emporté par la peste. Il assume cette tâche deux années durant, parvient encore à peindre, notamment pour l’église florentine de la Santissima Annunziata, célèbre pour une représentation de l’Annonciation réputée miraculeusement peinte par un ange. Seul un frère angélique est en effet capable d’achever la décoration du sanctuaire. À l’automne 1454, Nicolas V rappelle fra Giovanni à Rome. Est-ce pour travailler aux fresques de la chapelle Nicoline du Vatican, ou à des embellissements au couvent dominicain de Santa Maria sopra Minerva ? On ne sait mais c’est là que, le 18 février 1455, le peintre meurt et est enterré, avec des honneurs jamais accordés à un simple frère, rejoignant pour l’éternité la ronde des élus. Jean Paul II l’a béatifié le 3 octobre 1982.

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SOURCE : https://fr.aleteia.org/2023/02/17/fra-angelico-ce-peintre-bienheureux-qui-ne-retouchait-jamais-ses-oeuvres/


Fra Angelico

A famous painter of the Florentine school, born near Castello di Vicchio in the province of Mugello, Tuscany, 1387; died at Rome, 1455. He was christened Guido, and his father's name being Pietro he was known as Guido, or Guidolino, di Pietro, but his full appellation today is that of "Blessed Fra Angelico Giovanni da Fiesole". He and his supposed younger brother, Fra Benedetto da Fiesole, or da Mugello, joined the order of Preachers in 1407, entering the Dominican convent at Fiesole. Giovanni was twenty years old at the time the brothers began their art careers as illustrators of manuscripts, and Fra Benedetto, who had considerable talent as an illuminator and miniaturist, is supposed to have assisted his more celebrated brother in his famous frescoes in the convent of San Marco in Florence. Fra Benedetto was superior at San Dominico at Fiesole for some years before his death in 1448. Fra Angelico, who during a residence at Foligno had come under the influence of Giotto whose work at Assisi was within easy reach, soon graduated from the illumination of missals and choir books into a remarkably naive and inspiring maker of religious paintings, who glorified the quaint naturalness of his types with a peculiarly pious mysticism. He was convinced that to picture Christ perfectly one must need be Christlike, and Vasari says that he prefaced his paintings by prayer. His technical equipment was somewhat slender, as was natural for an artist with his beginnings, his work being rather thin dry and hard. His spirit, however, glorified his paintings. His noble holy figures, his beautiful angels, human but in form, robed with the hues of the sunrise and sunset, and his supremely earnest saints and martyrs are permeated with the sincerest of religious feeling. His early training in miniature and illumination had its influence in his more important works, with their robes of golden embroidery, their decorative arrangements and details, and pure, brilliant colours. As for the early studies in art of Fra Angelico, nothing is known. His painting shows the influence of the Siennese school, and it is thought he may have studied under Gherardo, Starnina, or Lorenzo Monaco.

On account of the struggle for the pontifical throne between Gregory XIIBenedict XIII, and Alexander V, Fra Giovanni and his brother, being adherents of the first named, had in 1409 to leave Fiesole, taking refuge in the convent of their order established at Foligno in Umbria. The pest devastating that place in 1414, the brothers went to Cortona, where they spent four years and then returned to Fiesole. There Fra Angelico remained for sixteen years. He was then invited to Florence to decorate the new Convent of San Marco which had just been allotted to his order, and of which Cosmo de' Medici was a munificent patron. At Cortona are found some of his best pictures. It was at Florence, however, where he spent nine years, that he painted his most important works. In 1445, Pope Eugenius IV invited Fra Angelico to Rome and gave him work to do in the Vatican, where he painted for him and for his successor, Pope Nicholas V, the frescoes of two chapels. That of the cappella del Sacramento, in the Vatican, was destroyed later by Paul IIIEugenius IV than asked him to go to Orvieto to work in the chapel of the Madonna di San Brizio in the cathedral. This work he began in 1447, but did not finish, returning to Rome in the autumn of that year. Much later the chapel was finished by Luca Signorelli. Pope Eugenius is said to have offered the painter the place of Archbishop of Florence, which through modesty and devotion to his art he declined. At Rome, besides his great paintings in the chapels of the Vatican, he executed some beautiful miniatures for choral books. He is buried in Rome in the church of Santa Maria sopra Minerva.

Among the thirty works of Fra Angelico in the cloisters and chapter house of the convent of San Marco in Florence (which has been converted into a national museum) is notable the famous "Crucifixion", with the Saviour between the two thieves surrounded by a group of twenty saints, and with bust portraits of seventeen Dominican fathers below. Here is shown to the full the mastery of the painter in depicting in the faces of the monks the emotions evoked by the contemplation of heavenly mysteries. In the Uffizi Gallery are "The Coronation of the Virgin", "The Virgin and Child with Saints", "Naming of John the Baptist", "The Preaching of St. Peter", "The Martyrdom of St. Mark", and "The Adoration of the Magi", while among the examples at the Florence Academy are "The Last Judgement", "Paradise", "The Deposition from the Cross", "The Entombment", scenes from the lives of St. Cosmas and St. Damian, and various subjects from the life of Christ. At Fiesole are a "Madonna and Saints" and a "Crucifixion". The predella in London is in five compartments and shows Christ with the Banner of the Resurrection surrounded by a choir of angels and a great throng of the blessed. There is also there an "Adoration of the Magi". At Cortona appear at the Convent of San Domenico the fresco "The Virgin and Child with four Evangelists" and the altar-piece "Virgin and Child with Saints", and at the baptistry an "Annunciation" with scenes from the life of the Virgin and a "Life of St. Dominic". In the Turin Gallery "Two Angels kneeling on Clouds", and at Rome, in the Corsini Palace, "The Ascension", "The Last Judgment", and "Pentecost". At the Louvre in Paris are "The Coronation of the Virgin", "The Crucifixion", and "The Martyrdom of St. Cosmas and St. Damian". Berlin has, at the Museum, a "Last Judgment", and Dublin, at the National Gallery, "The Martyrdom of St. Cosmas and St. Damian". At Madrid is "The Annunciation", in Munich "Scenes from the Lives of St. Cosmas and St. Damian", and in St. Petersburg a "Madonna and Saints". Mrs. John L. Gardner has in the art gallery of her Boston residence an "Assumption" and a "Dormition of the Virgin". There are other works at ParmaPerugia, and Pisa. At San Marco, Florence, in addition to the works already mentioned are "Madonna della Stella", "Coronation of the Virgin", "Adoration of the Magi", and "St. Peter Martyr". The Chapel of St. Nicholas in the Vatican at Rome contains frescoes of the "Lives of St. Lawrence and St. Stephen", "The Four Evangelists", and "The Teachers of the Church". In the gallery of the Vatican are "St. Nicholas of Bari", and "Madonna and Angels". The work at Orvieto finished by Signorelli shows Christ in "a glory of angels with sixteen saints and prophets". Bryan, Dictionary of Painters and Engravers; Edgecombe-Haley, Fra Angelico.

Van Cleef, Augustus. "Fra Angelico." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 22 Feb. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/01483b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Nicolette Ormsbee.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/01483b.htm

stained glass window of Fra Angelico, Saint Dominic's Church, London, England, artist unknown; swiped with permission from the flickr.com photostream of Father Lawrence Lew, OP

Blessed Fra Angelico

Also known as

Angelico of Fiesole

Beato Angelico

Fra Giovanni

Giovanni da Fiesole

Giovanni de Fiesole

Guido di Pietro

John of Fiesole

Painter of the Angels

Memorial

18 February

Profile

Joined the Dominicans in FiesoleItaly in 1407, taking the name Fra Giovanna. He was taught to illuminate missals and manuscripts, and immediately exhibited a natural talent as an artist. Today his works can be seen in the Italian cities CortonaFiesoleFlorence, and in the Vatican. His dedication to religious art earned him the title Angelico.

Born

1387 in Vicchio di Mugello near FlorenceItaly as Guido di Pietro

Died

18 February 1455 in the Dominican convent in RomeItaly of natural causes

Beatified

3 October 1982 by Pope John Paul II

Patronage

artists

Additional Information

Catholic Encyclopedia

Fra Angelico, by I B Supino

Fra Angelico, by James White

Giovanni da Fiesole, by Langton Robert Douglas

Illustrated Catholic Family Annual

Knights in Art, by Amy Steedman

Lives of the Painters, by Giorgio Vasari

New Catholic Dictionary

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

The Art of Fra Angelico, by Langton Robert Douglas

Voyage in Italie: Florence et Venise

Fra Angelico, by George Charles Williamson

read online

download in EPub format

The Works of Fra Angelico, from the book series Masters in Art

Angels from the frame of The Madonna deil Linajuoli

Annunciation

Coronation of the Virgin

Crucifixion

Dance of the Angels, from The Last Judgment

Depositions from the Cross

Flight into Egypt

Madonna of Perugia

Scenes from the Life of Saint Laurence

books

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

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Readings

Though Fra Angelico completed the cycle of purely supernatural art, he also led the way to that wonderful fusion of the supernatural and the natural in which Italian art culminated a century later. He was the last disciple of Giotto, the first harbinger of Raphael. – Cosmo Monkhouse

To Fra Angelico belongs the glory of fixing, in a series of imperishable visions, the religious ideal of the Middle Ages, just at the moment when it was about to disappear forever. – Georges Lafenestre

While the artists about him were absorbed in mastering the laws of geometry and anatomy, Fra Angelico sought to express the inner life of the adoring soul. The message that his pictures convey might have been told almost as perfectly upon the lute or viol. His world is a strange one – a world not of hills and fields and flowers and men of flesh and blood, but one where the people are embodied ecstasies, the colors tints from evening clouds or apocalyptic jewels, the scenery a flood of light or a background of illuminated gold. His mystic gardens, where the ransomed souls embrace, and dance with angels on the lawns outside the City of the Lamb, are such as were never trodden by the foot of man in any paradise of earth. – John Addington Symonds

MLA Citation

“Blessed Fra Angelico“. CatholicSaints.Info. 23 December 2020. Web. 18 February 2021. <https://catholicsaints.info/blessed-fra-angelico/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-fra-angelico/


Fra Anglico, by James White

Article

Fra Giovanni Angelico of the order of Friars Preachers, of Fiesole, is renowned as much for his excellence as a painter as for his high character as a friar. Indeed, it is through the manifestation of his artistic life that his virtue was revealed. However he ranked in heaven, amongst those who understand the art of painting he is looked upon as one of the noblest and sweetest artists ever to be inspired by God. For that reason the true and simple record of his life and creation has been seriously distorted by writers, carried away by the romance of his pictures, who have imagined experiences and interpretations which can never be verified. Less than a hundred years after his death, the historian Vasari wrote about him only in general terms indicating that the man was the artist and that his life was happily and fruitfully occupied in making works to glorify God. Who could hope to better the following description by Vasari?

“Fra Giovanni was a simple and most holy man in his habits, and it is a sign of his goodness that one morning, when Pope Nicholas V wished him to dine with him, he excused himself from eating flesh without the permission of his prior, not thinking of the papal authority. He avoided all worldly intrigues, living in purity and holiness, and was as benign to the poor as I believe Heaven must be to him now. He was always busy with his paintings, but would never do any but holy subjects. He might have become rich, but cared nothing about it, for he used to say that true riches consist in being contented with little. He might have ruled many but would not, saying that there was less trouble and error in obeying others. He could have obtained high rank in his Order and in the world, but he did not esteem it, saying that he wished for no other dignity than to escape hell and win Paradise. In truth, not only the religious, but all men ought to seek that dignity, which is only to be found in good and virtuous living. He was most gentle and temperate, living chastely, removed from the cares of the world. He would often say that whoever practiced art needed a quiet life and freedom from care, and that he who occupies himself with the things of Christ ought always to be with Christ. He was never seen in anger among the Friars, which seems to be an extraordinary thing and almost impossible to believe; his habit was to smile and reprove his friends. To those who wished works of him he would gently say that they must first obtain the consent of the prior, and after that he would not fail. I cannot bestow too much praise on this Holy Father, who was so humble and modest in all his conversation and works, so facile and devout in his painting, the saints by his hand being more like those blessed beings than those of any other. He never retouched or repaired any of his pictures, always leaving them in the condition in which they were first seen, believing, so he said, that this was the will of God. Some say that Fra Giovanni never took his brush without first making a prayer. He never made a Crucifix when the tears did not course down his cheeks, while the goodness of his sincere and great soul in religion may be seen in the faces and attitudes of his figures.”

He was born in the valley of Mugello near Vechio in 1387. His real name was Guido or Guidolino. Van Marle says that it was quite likely that he and his brother Benedetto, a miniature painter, heard the sermons of Fra Giovanni Dominici, the founder of the Dominican monastery at Fiesole, already an old man whom Saint Catherine of Siena visited in his dreams and who preached against the new spirit of humanism, inciting his audiences to a mysticism of quite a medieval character. It is not very surprising then that Fra Angelico and his brother entered the monastery of Fiesole in the year 1407. Owning to the conflict between rival claimants to the papacy and later to an outbreak of plague, the young monks and the community spent the next eleven years in, alternatively, Foligno and Cortona, and it is not until 1418 that they finally returned to the monastery at Fiesole. Whatever Fra Angelico lost in the way of stability by these flights he must have gained in experience and contact with the work of artists in the these districts and his first dated work, the Linauoli Altarpiece (1433), shows him to have been so mature that his holy spirit was clearly communicated in this painting.

In 1436 San Marco was obtained for the Dominicans by Cosimo de Medicit from Pope Eugenius. The reconstruction of this Florentine convent was immediately begun and was placed in the hands of Michelozzo Michelozzi. Fra Angelico had by now reached such a point of eminence as an artist that he was given complete charge of the interior decoration. According to Muratoff his principal work consisted of studying the scheme of composition, of giving fundamental ideas and superintending the execution of the work. At the same time he had to attend to the scaffolding; the preparation of the mural surface, the quality of the paints and other materials, and perhaps also the bookkeeping and cashier duties. Nevertheless in seven years it was finished. Some seventy compositions had been carried out, each one a visual sermon filled with incident. No decorative scheme had been followed but the monastic nature of the cells and larger rooms had dictated to the artist subject which recalled the monks to their vows but which nevertheless provided them with colour and ornament in the jeweled nature of the designs and the necessarily bright range of tones called for by the tempera medium.

In 1445 he was summoned to Rome by the Pope for whom he carried out a number of works. He stayed there until 1447 when he travelled to Orvieto where he rested and commenced an altarpiece which was completed by Bennozo Gozzoli. In 1449 he was recalled to Florence as prior, largely, it has been suggested, because this was the only way in which the Dominican friars could secure him from the patronage of the Holy Father. However, at the end of this three years ministry he was once more sought by the Pope and returned to Rome to complete his cycle of pictures. He died there in 1455. These facts set out practically all that is known of Fra Angelico the man. But from his pictures his character and nature can be gleaned as freshly as if he were still laboring with love on the embellishment of San Marco; naïve and simple in his inability to handle or describe the reality of life convincingly; profoundly moving in the depiction of holiness and beauty and exciting in his modernism – ready to adopt the most recent theories and inventions; one of the first artists of his time to introduce the nude figure and to paint landscape which was taken from the countryside in which he lived.

When he came to Fiesole at the age of 20, Fra Angelico had already been trained. According to the record of his entry, “he excelled as a painter and adorned many panels and walls before taking the habit of a cleric.” Before he commenced the interior of San Marco, he must have reached a very advanced stage of development because he was then surrounded with many assistants and pupils. Yet, little knowledge of his original master can be elicited even by the most scientific of historians. These have been variously stated to have been Gherardo Starnina, Lorenzo Monaco, and Spinello, but none can afford to overlook the importance of the influence of the great sculptors, Donatello, Ghiberti, and Luca della Robbia, each of whom was closely associated with Michellozi, the architect of San Marco. The soft and rounded figures of Fra Angelicoc’s compositions suggest not so much anatomically-realized bodies as the bronze bas-relief of Ghiberti’s door or of the flowing planes of Donatello. Reflect also the correspondence of feeling between the gentle Madonnas of Luca della Robbias’ enameled terra-cottas in gleaming blue and white which this sculptor first invented in the year 1443 and the lovely Coronations in the Uffizi, the Louvre and in San Marco. The calm medieval monasticism of these static figures can then be seen to be a blend of the inherited Byzantine spirit and the visual equivalent of Fra Angelico’s contemplation of Heaven. He was able to call the romanticism of his age to this assistance and to introduce gestures of movement and conflict into his subjects as can be seen in our National Gallery version of “The Martydom of Saints Cosmas and Damian,” but he was always separated from the greatest of his contemporaries by his own spirituality. It was his total immersion in love, his inability to conceive the material man on the sensual plane, which gives his works an idyllic sweetness that takes them a little out of the tradition and makes them the epitome of innocence and, let us admit it, utterly desirable.

Truly to grasp the significance of Fra Angelico one must carefully compare him with one whom Bernard Berenson calls the greatest painter since Giotto. Massacio completed his work in the Brancacci Chapel in 1427. He seized on all the remarkable aspects of Giotto’s art and pushed forward the science of painting in the 28 years which was all that was given to him of life. He created a sense of space in which his figures could live and appear to breathe and he made these figures so big and heavy, with yet a brooding and profound dignity, that the citizens of Florence were said to gasp with amazement when first they saw his Crucifixion one the walls of the Dominican monastery of Santa Maria Novella. The reality which Massacio painted was that of one of Brunellechi’s new churches containing a figure of Christ which confounded the viewer into mistaking the representation for the very Flesh itself. Fra Angelico had nothing of this quality, neither the overwhelming force of the figures nor the convincing appearance of interior space. Indeed, it is doubtful if the holy friar would have wished to deceive any one’s eye or to make them imagine even for one moment that they were seeing anything other than an idealized conception of the reward of virtue. He was not able even to suggest the horror of hell, although he frequently applied himself to the task. Like that other painter of love and tenderness in Sienna, Simone Martini, he was imbued with a power to make images of God’s saints that man might be moved, by very desire for beauty, into loving God, since beauty is merely a synonym for God.

Those contemplatives, those mystics who succeed in subjecting their bodies to their minds, in order to achieve unity of God, must come in the end almost to forget what a healthy, perfect physique feels and looks like. If, as we believe, Fra Angelico was of such an order of men, he was surely incapable of conceiving the human body in the classic or idealized physical type and of reproducing it as did Massacio and later Michaelangelo. One turns then to Fra Angelico’s art fully realizing that the perfection he achieved was in the direction of simple love and goodness. It dealt with the drama of daily life only in so far as such drama assisted him to demonstrate the New Testament. Consider ‘The Crucifixion’ from San Marco. Here the figures of Christ and the thieves are painted as symbols of the Redemption. We feel the tragedy and the suffering only in a limited way. Turn away from the top half of the picture to the group of Saints below and observe how all of them are connected by expression and direction of countenance with the grief of Our Lady. As far as they are concerned the figures above might be merely statues. Fra Angelico has placed the Crucifix high but the mourners below are, so to speak, in the world with us and we join them in grief, not at what we see above, but at our realization of what it means. Fra Angelico, the preacher, dominates Fra Angelico, the artist.

In the “Coronation of The Virgin” from San Marco, one comes into contact with the master at his greatest. In the Louvre “Coronation” he freely gives expression to a range of colours against a gold background which sets up a chord of emotion in the heart of the viewer to be likened only to the blissful relief of a child re-united with its mother after a nightmare separation. Like a tumultuous song of joy in blues and pinks and gold the range of saints wing out on either side while in the centre a comparatively young King of Heaven crowns His beloved Mother. Note particularly that while the saints are drawn in characteristic poses and shapes, this ageless and pure symbol of Womankind who is Our Lady is described as a simple geometric form practically without bodily description except for the beautifully modeled head and tender hands.

In the San Marco ‘Coronation’, however, a new and probably original shape for the crown is introduced which by its dark and pointed form becomes a symbol for the whole altarpiece of the earlier work in the Louvre. The polygonal altar has been replaced by abstract planes – clouds which separate th six saints from the objects of their adoration. The Holy Virgin is more precisely defined and this time is seated as She gracefully leans forward to receive the crown. However much one admires the complication and dexterity and brilliant colour of the first Coronation it must be seen that the simpler balance of the figures here and the mystery, tenderness and more direct expression of emotion makes this one of the supreme achievements of art. In particular, one cannot help pointing out how the consciousness of the harmony of bodily form here adds to the poetry of religious feeling which permeates the action and thought expressed in the eloquent movements of all the figures.

In the San Marco ‘Transfiguration’, the artist returns once more to his Byzantine origins and releases himself from the necessity of justifying the position of each saint in the picture. He surrounds the figure of Christ with saints in earthly astonishment and with others formally worshipping. Creating with these a spacious plan of design, he allows the superbly modeled figure of Christ to extend over the oval of light and thus to enter our consciousness, in reversal, one might say, of the plan of The Coronation. The Head and Hands of Our Saviour now take on the nature of The Flesh and the aspect is one of kindly benevolence. Here one sees the painter pay tribute to Massacio.

It has been said repeatedly that Fra Angelico was a medieval classic rather than a Renaissance classic. Surely it would have been more truly to say that the spirit of pagan classicism which grew apace with the development of humanism was so far removed from the mind and the heart of our painter that his work remained pure and unsullied by a quality which however enlivening had also the elements of death. Undoubtedly Fra Angelico was unable to consider the problem of death. He perfectly solved problems of symmetry and harmony, of form and colour. In short he was an artist dedicated to Heavenly images and he only understood sin in so far as he could convert sinners. For over 500 years all those sinners who are able to consider his pictures, have come to regard them as poems of love, and by virtue of their quality, find themselves hushed and silent, knowing they are in saintly company.

MLA Citation

James White. “Fra Angelico”. The Irish Rosary, July – August 1955. CatholicSaints.Info. 3 December 2015. Web. 18 February 2020. <https://catholicsaints.info/fra-anglico-by-james-white/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/fra-anglico-by-james-white/


Amy Steedman – Saint Fra Angelico

Nearly a hundred years had passed by since Giotto lived and worked in Florence, and in the same hilly country where he used to tend his sheep another great painter was born.

Many other artists had come and gone, and had added their golden links of beauty to the chain of Art which bound these years together. Some day you will learn to know all their names and what they did. But now we will only single out, here and there, a few of those names which are perhaps greater than the rest. Just as on a clear night, when we look up into the starlit sky, it would bewilder us to try and remember all the stars, so we learn first to know those that are most easily recognised – the Plough, or the Great Bear, as they shine with a clear steady light against the background of a thousand lesser stars.

The name by which this second great painter is known is Fra Angelico, but that was only the name he earned in later years. His baby name was Guido, and his home was in a village close to where Giotto was born.

He was not a poor boy, and did not need to work in the fields or tend the sheep on the hillside. Indeed, he might have soon become rich and famous, for his wonderful talent for painting would have quickly brought him honours and wealth if he had gone out into the world. But instead of this, when he was a young man of twenty he made up his mind to enter the convent at Fiesole, and to become a monk of the Order of Saint Dominic.

Every brother, or frate, as he is called, who leaves the world and enters the life of the convent is given a new name, and his old name is never used again. So young Guido was called Fra Giovanni, or Brother John. But it is not by that name that he is known best, but that of Fra Angelico, or the angelic brother – a name which was given him afterwards because of his pure and beautiful life, and the heavenly pictures which he painted.

With all his great gifts in his hands, with all the years of youth and pleasure stretching out green and fair before him, he said good-bye to earthly joys, and chose rather to serve his Master Christ in the way he thought was right.

The monks of Saint Dominic were the great preachers of those days – men who tried to make the world better by telling people what they ought to do, and teaching them how to live honest and good lives. But there are other ways of teaching people besides preaching, and the young monk who spent his time bending over the illuminated prayer- book, seeing with his dreamy eyes visions of saints and white-robed angels, was preparing to be a greater teacher than them all. The words of the preacher monks have passed away, and the world pays little heed to them now, but the teaching of Fra Angelico, the silent lessons of his wonderful pictures, are as fresh and clear to-day as they were in those far-off years.

Great trouble was in store for the monks of the little convent at Fiesole, which Fra Angelico and his brother Benedetto had entered. Fierce struggles were going on in Italy between different religious parties, and at one time the little band of preaching monks were obliged to leave their peaceful home at Fiesole to seek shelter in other towns. But, as it turned out, this was good fortune for the young painter-monk, for in those hill towns of Umbria where the brothers sought refuge there were pictures to be studied which delighted his eyes with their beauty, and taught him many a lesson which he could never have learned on the quiet slopes of Fiesole.

The hill towns of Italy are very much the same to-day as they were in those days. Long winding roads lead upwards from the plain below to the city gates, and there on the summit of the hill the little town is built. The tall white houses cluster close together, and the overhanging eaves seem almost to meet across the narrow paved streets, and always there is the great square, with the church the centre of all.

It would be almost a day’s journey to follow the white road that leads down from Perugia across the plain to the little hill town of Assisi, and many a spring morning saw the painter-monk setting out on the convent donkey before sunrise and returning when the sun had set. He would thread his way up between the olive-trees until he reached the city gates, and pass into the little town without hindrance. For the followers of Saint Francis in their brown robes would be glad to welcome a stranger monk, though his black robe showed that he belonged to a different order. Any one who came to see the glory of their city, the church where their saint lay, which Giotto had covered with his wonderful pictures, was never refused admittance.

How often then must Fra Angelico have knelt in the dim light of that lower church of Assisi, learning his lesson on his knees, as was ever his habit. Then home again he would wend his way, his eyes filled with visions of those beautiful pictures, and his hand longing for the pencil and brush, that he might add new beauty to his own work from what he had learned.

Several years passed by, and at last the brothers were allowed to return to their convent home of San Dominico at Fiesole, and there they lived peaceably for a long time. We cannot tell exactly what pictures our painter-monk painted during those peaceful years, but we know he must have been looking out with wise, seeing eyes, drinking in all the beauty that was spread around him.

At his feet lay Florence, with its towers and palaces, the Arno running through it like a silver thread, and beyond, the purple of the Tuscan hills. All around on the sheltered hillside were green vines and fruit-trees, olives and cypresses, fields flaming in spring with scarlet anemones or golden with great yellow tulips, and hedges of rose-bushes covered with clusters of pink blossoms. No wonder, then, such beauty sunk into his heart, and we see in his pictures the pure fresh colour of the spring flowers, with no shadow of dark or evil things.

Soon the fame of the painter began to be whispered outside the convent walls, and reached the ears of Cosimo da Medici, one of the powerful rulers of Florence. He offered the monks a new home, and, when they were settled in the convent of San Marco in Florence, he invited Fra Angelico to fresco the walls.

One by one the heavenly pictures were painted upon the walls of the cells and cloister of the new home. How the brothers must have crowded round to see each new fresco as it was finished, and how anxious they would be to see which picture was to be near their own particular bed. In all the frescoes, whether he painted the gentle Virgin bending before the angel messenger, or tried to show the glory of the ascended Lord, the artist- monk would always introduce one or more of the convent’s special saints, which made the brothers feel that the pictures were their very own. Fra Angelico had a kind word and smile for all the brothers. He was never impatient, and no one ever saw him angry, for he was as humble and gentle as the saints whose pictures he loved to paint.

It is told of him, too, that he never took a brush or pencil in his hand without a prayer that his work might be to the glory of God. Often when he painted the sufferings of our Lord, the tears would be seen running down his cheeks and almost blinding his eyes.

There is an old legend which tells of a certain monk who, when he was busily illuminating a page of his missal, was called away to do some service for the poor. He went unwillingly, the legend says, for he longed to put the last touches to the holy picture he was painting; but when he returned, lo! he found his work finished by angel hands.

Often when we look at some of Fra Angelico’s pictures we are reminded of this legend, and feel that he too might have been helped by those same angel hands. Did they indeed touch his eyes that he might catch glimpses of a Heaven where saints were swinging their golden censers, and white-robed angels danced in the flowery meadows of Paradise? We cannot tell; but this we know, that no other painter has ever shown us such a glory of heavenly things.

Best of all, the angel-painter loved to paint pictures of the life of our Lord; and in the picture I have shown you, you will see the tender care with which he has drawn the head of the Infant Jesus with His little golden halo, the Madonna in her robe of purest blue, holding the Baby close in her arms, Saint Joseph the guardian walking at the side, and all around the flowers and trees which he loved so well in the quiet home of Fiesole.

He did not care for fame or power, this dreamy painter of angels, and when the Pope invited him to Rome to paint the walls of a chapel there, he thought no more of the glory and honour than if he was but called upon to paint another cell at San Marco.

But when the Pope had seen what this quiet monk could do, he called the artist to him.

‘A man who can paint such pictures,’ he said, ‘must be a good man, and one who will do well whatever he undertakes. Will you, then, do other work for me, and become my Archbishop at Florence?’ But the painter was startled and dismayed.

‘I cannot teach or preach or govern men,’ he said, ‘I can but use my gift of painting for the glory of God. Let me rather be as I am, for it is safer to obey than to rule.’

But though he would not take this honour himself, he told the Pope of a friend of his, a humble brother, Fra Antonino, at the convent of San Marco, who was well fitted to do the work. So the Pope took the painter’s advice, and the choice was so wise and good, that to this day the Florentine people talk lovingly of their good bishop Antonino.

It was while he was at work in Rome that Fra Angelico died, so his body does not rest in his own beloved Florence. But if his body lies in Rome, his gentle spirit still seems to hover around the old convent of San Marco, and there we learn to know and love him best. Little wonder that in after ages they looked upon him almost as a saint, and gave him the title of ‘Beato,’ or the blessed angel-painter.

SOURCE : https://catholicsaints.info/amy-steedman-saint-fra-angelico/


New Catholic Dictionary – Fra Angelico

Also known as

Guido di Pietro

Giovanni da Fiesole

Profile

Religious painter, born near Castello di Vicchio, Tuscany, Italydied Rome,Italy. Entering the Dominican Order as Fra Giovanni, in Fiesole, 1407, the illumination of missals and manuscripts furnished his first training in art. For the Dominican convent in Cortona where he lived, 1414-1418, he painted the well-known “Madonna and Four Saints,” and for the baptistery a first “Annunciation.” Returning to Fiesole in 1418, he painted the “Christ in Glory Surrounded by Saints and Angels,” now in the National Gallery of London. He was invited to Florence in 1436 to decorate the new convent of San Marco. Among the paintings and frescos still to be seen in the galleries of the city and in the national museum established in the former convent are the “Crucifixion,” “Madonna of the Star,” “Coronation of the Virgin,” and “Christ as a Pilgrim.” His finest work is in the chapel of Nicholas V in the Vatican, a series of frescos depicting the lives of Saint Stephen and Saint Lawrence. The dedication of his art to religious subjects earned him the title of “Angelico,” and the holiness of his life caused him to be beatified, so that he is also known as “Il Beato” (the Blessed). His work is noted for an extraordinary spiritual quality, bright decorative detail, and exquisite coloring.

Born

1387

Died

1455

MLA Citation

“Fra Anglico”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 16 August 2012. Web. 18 February 2020. <http://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-fra-angelico/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-fra-angelico/


Blessed Fra Angelico, OP (PC)

Born in Mugello near Florence, Italy, in 1386 or 1387; died in Rome, Italy, in 1455.

Guido da Vicchio's innate talent for art was supplemented by the natural beauty of his native Tuscany. He studied under several master artists when Italy was most conscious of the spirit of Giotto and Cimabue, and their influence was always to give a certain unearthly aspect to his paintings.

When he was still quite young, and already a recognized artist, he entered the Dominican monastery at Fiesole with his brother Benedetto in 1407. It is a tribute to the ability and sanctity of both brothers that their names stand out in such distinguished company, for some of the greatest men of the order were housed in the same priory: Blesseds John Dominici, Peter Capucci, and Lawrence of Ripafratta (f.d. September 28), and St. Antoninus of Florence. The latter, when he was appointed archbishop, was to commission some of the two artists' finest work.

Few personal details are known about Brother John of the Angels, who is known as Fra Angelico in secular history. He was a priest. His painting in Florence was sufficiently well-known and admired to merit his being called to Rome to decorate the Chapel of Nicholas V at the Vatican. In 1449, he was appointed prior of San Marco, which he decorated with his wonderful paintings, and held that office for three years.

He may have been recalled to Rome in 1454; he died there in 1455 at the Dominican friary of La Minerva. In much the same way as St. Thomas Aquinas was obscured by his writings for centuries, Fra Angelico seems to have disappeared behind his art. We know that he was the painter par excellence of the Queen of Angels and of her court.

St. Antoninus, who must have known him well, said: "No one could paint like that without first having been to heaven." The sincerity of his paintings and the depth of their theological and devotional teaching makes this statement believable.

Fra Angelico and Fra Benedetto were both artists of skill and originality. Perhaps God wished them to work together to make Fiesole and San Marco treasure houses of art, where some innocence and beauty might remain untouched by the storm of Renaissance humanism loomed on the horizon. Benedetto painted and illuminated an exquisite set of choir books, reputed to be the loveliest in the world. If he had lived out his career, he might have rivalled his famous brother, but he was accidentally killed in a street battle during one of the frequent political upheavals in Florence, and his work was left unfinished.

Fra Angelico himself did some illumination; in fact, he probably began his career as an illuminator. There is in his altarpieces a definite touch of the illuminator's talent for extracting the gist of the matter and leaving out extraneous details. His work is never cluttered, which might, of course, be the result of a mind trained in theology, as well as of a hand trained in illuminating.

His frescoes were done on wet plaster, with clay colors, which means that he could not see any exact color relationship until the wall had dried, and it was too late to touch it up. This makes it all the more remarkable that his colors are so exquisitely blended, and that they still glow with such unfaded loveliness after 400 years. Some of his best works are in the convent of San Marco, which is now a state museum.

Here in Washington, D.C., we have a wonderful wood panel enamelled by Fra Angelico, "The Madonna of Humility," which shows, much better than the prints we are accustomed to seeing, the almost heavenly radiance that glowed through his paintings. The figures of the Madonna and Child have a quaint, awkward attitude; yet no one looking at them can possibly mistake that fact that he is depicting the Queen of Heaven.

Part of the ethereal look of his Madonna comes from the fact that Fra Angelico did not use models for his pictures. This alone was remarkable in a time when painters were flinging themselves into the study of anatomy, sometimes at the cost of other qualities. Perhaps he was revolted by the practice of some of his contemporary painters who chose beautiful women with bad reputations to pose for their Madonnas. Perhaps it was simply that he saw, with the clear vision of a theologian, that nothing--painting, statue, sermon, poem, or building--should obstruct one's view of God, drawing the attention away from that vision.

Fra Angelico's greatest complete work was his "Life of Christ," a series of 35 paintings in Fiesole. They began with the vision of the Prophet Ezekiel and ended with the lovely Coronation of the Virgin, which we sometimes see reproduced in print. These pictures tell us what the records leave unsaid: that Brother John of the Angels was a capable theologian and a splendid Scripture scholar. He was also a devoted son of St. Dominic, whom he dearly loved and never tired of painting.

In America, we are most familiar with his paintings of the Annunciation, which was obviously one of his favorite subjects, since he painted it dozens of times. Most of his subjects were chosen from the life of Our Lord; the famous "angels," which one so often sees, are parts of much larger altarpieces, having much more serious subjects than the colorful and joyful angels decorating them.

Some have said that Fra Angelico in art, Dante in poetry, and St. Thomas in the Summa Theologica, have each presented the same truth in three different ways. Whether or not this is completely true, it is an indication of the veneration in which history has held this man. His motto was: "To paint Christ, one must live Christ." He is the best example we have of one who preaches with a brush as eloquently as his brothers do with voice or pen. Today he still preaches, in places where no other would be heard. Perhaps his mission is still alive, to help bring into the fold those who love art but know nothing of God.

The cause of Fra Angelico was resumed on the 500th anniversary of his death and has been active since then. Although he is usually called il Beato Angelico, he has never officially been beatified (Benedictines, Dorcy).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0318.shtml


Fra Angelico, by I B Supino

Tradition shows us Fra Angelico absorbed in his work, and either caressing with his brush one of those graceful angelic figures which have made him immortal, or reverently outlining the sweet image of the Virgin before which he himself would kneel in adoration. Legend pictures him devoutly prostrate in prayer before beginning work, that his soul might be purified, and fitted to understand and render the divine subject. But has tradition any foundation in fact? Why not? Through his numberless works we may easily divine the soul of the artist, and can well understand how the calm and serene atmosphere of the monastic cell, the church perfumed with incense, the cloister vibrating with psalms, would develop the mystic sentiment in such a mind.

Among all the masters who have attempted to imbue the human form with the divine spirit, Fra Angelico is perhaps the only one who succeeded in producing purely celestial figures, and this with such marvelous simplicity of line that they have become the glory of his art. He put into his work the flame of an overpowering passion; under his touch features were beautified and figures animated with a new mystic grace. His forms are often, it is true, conventional, and there is a certain sameness in his heads, with their large oval countenances; his small eyes, outlined around the upper arch of the eyebrow, with black spots for pupils, sometimes lack expression; his mouths are always drawn small, with a thickening of the lips in the center, and the corners strongly accentuated; the color of his faces is either too pink or too yellow; the folds of his robes (often independent of the figure, especially in the lower part) fall straight, and, in the representations of the seated Virgin, expand on the ground as if to form the foot of a chalice. But in his frescos these faults of conventional manner almost entirely disappear, giving place to freer drawing, more lifelike expression, and a character of greater power.

There is no doubt that Fra Angelico felt the beneficent influx of the new style, of which Masaccio was the greatest champion, and that he followed it, abandoning, up to a certain point, the primitive Giottesque forms. There is in his art the great medieval ideal, rejuvenated and reinvigorated by the spirit of newer times. Being in the beginning of his career, as is generally believed, only an illuminator, he continued, with subtle delicacy, and accurate, almost timid design, to illuminate in larger proportions on his panels. But in his later works, while still preserving the simplicity of handling and the innate character of his style, he displays a new tendency, and learns to give life to his figures, not only by the expression of purity and sweet ecstasy, but in finer particularization of form and action.

His clear diaphanous transparency of coloring is not used from lack of technical ability, but to approach more nearly to his ideal of celestial visions – a species of pictorial religious symbolism. In the midst of his calm and serene compositions Fra Angelico gives us figures in which a healthy realism is strongly accentuated; figures drawn with decision, strong chiaroscuro, and robust coloring, which show that he did not deliberately disdain the progress made in art by his contemporaries. Indeed we should err in believing that he was unwilling to recognize the artistic developments going on around him; but he profited by the movement only as far as he deemed possible without losing his own sentiment and character. Perhaps he divined that if he had followed the new current too closely it would have carried him farther than he wished to go; that the new manner would have removed him forever from his ideal – in a word, that too intense study of the real would have diminished or entirely impeded fantasy and feeling, and therefore kept himself constant to his old style, and while perfecting himself in it, still remained what he always had been, and what he felt he should be.

SOURCE : https://catholicsaints.info/fra-angelico-by-i-b-supino/

Blessed Giovanni da Fiesole, more popularly known as Fra Angelico.

Fra Angelico is well known as an Italian painter of the early Renaissance who combined the life of a devout Dominican friar with that of an accomplished painter. Originally named Guido di Pietro, he was born in Vicchio, Tuscany, in 1395. He discovered his God-given gifts as a child, and as a young teenager was already a much sought-after artist.

Angelico was a devout young man who entered a Dominican friary in Fiesole in 1418. He took his religious vows, and about 1425 became a friar using the name Giovanni da Fiesole. He was called “Brother Angel” by his peers, and was praised for his kindness to others and hours devoted to prayer.

He spent most of his early life in Florence decorating the Dominican monastery of San Marco. In 1445, he was called to Rome. But before leaving, he completed one of his most beautiful works in a nondescript upstairs cell that may have been his own bedroom in the monastery. It’s an Annunciation painted high on the wall against the vaulted ceiling. The angel Gabriel is positioned near the center of the arched composition, announcing God’s favor on Mary. Off to the left stands Saint Dominic. The effect is that of a vision within a vision as Saint Dominic’s prayers conjures up the vision of the angel and Mary while the whole painted scene is that of a vision seen by the occupant of the cell. Like the man who painted it, the scene can best be described as “holy” because of its beautiful simplicity.

At the time Angelico was called to Rome, Pope Eugene IV was in search of a new archbishop of Florence. He eventually chose the bishop of San Marco, Antonio Pierozzi. Two hundred years later, when Pierozzi was proposed for sainthood, it was revealed that the pope’s first choice as archbishop of Florence was Fra Angelico, but that the painter’s humility caused him to decline and instead suggest Pierozzi to be archbishop.

Angelico reportedly made what was considered a profound stewardship declaration during his life: “He who does Christ’s work must stay with Christ always.” Later known to art historians as Fra Angelico, he died in 1455.

Pope John Paul II beatified Fra Angelico in 1982 and declared him patron of Catholic artists. The late pontiff suggested that he be declared “Blessed Angelico”, because of the seemingly perfect integrity of his life and the almost divine beauty of the images he painted, especially those of the Blessed Virgin Mary. His feast day is February 18.

SOURCE : http://catholicstewardship.com/saint-of-the-month/167-blessed-giovanni-da-fiesole-more-popularly-known-as-fra-angelico

Luca Signorelli  (1450–1523). Sermon and Deeds of the Antichrist (dettaglio), tra il 1499 e il 1502, cappella di San Brizio


Giovanni da Fiesole, by Langton Douglas

Giovanni da Fiesole

called Fra Angelico

born 1387 : died 1455

Florentine School

(This sketch of the life of Fra Angelico is based upon the recent study of his life and works by Langton Douglas.)

Fra Angelico (pronounced An jel’e ko) was born in the year 1387 at Vicchio, in the broad and fertile valley of the Mugello, Italy, not far from Florence. His father, Pietro, gave the child the name of Guido, and throughout his boyhood he was known as Guido da Vicchio from his birth-place, or Guido di Pietro, the son of Pietro. Beyond the year and place of his birth and his father’s baptismal name we know nothing with certainty of his parentage or his early life. It seems probable that his youth was passed in some artist’s studio or workshop in Florence, for Vasari tells us that while still very young he was perfectly acquainted with the practice of his art; and an earlier biographer, Antonio Billi, relates that when a boy he painted a picture on the great screen of the Church of Santa Maria Novella, Florence – a work that has since been destroyed. Nothing definite, however, is known concerning the young Guide’s artistic training. Baldinucci and others have affirmed that his first master was the Florentine painter Gherardo Stamina, but there is no documentary evidence to prove this or any other theory, and Vasari is silent on the subject. Impossible though it be to state who his master was, it is evident that the three great centers of artistic life in Florence in the early years of the fifteenth century all left their mark upon his work. First of these important art centers were the studios or workshops of the Giottesques, or followers of the teachings of Giotto; second, the schools of the miniaturists, of which the most prominent was that of the Camaldolese Convent of Santa Maria degli Angeli, where Lorenzo Monaco, to whose works Fra Angelico’s early achievements bear a certain affinity, was a leading member; and last, and most important of all, the group of young sculptors and architects, Jacopo della Quercia, Ghiberti, Brunelleschi, Donatello, and others, who were destined to produce the most perfect works of art of that century. These were the artistic surroundings of the young Guido, these the influences under which he spent his early years. In later years he was strongly influenced by the architecture of Michelozzo, and by the paintings of Masaccio in the Brancacci Chapel in the Church of Santa Maria del Carmine, Florence.

It is probable that Guido would have been content to follow the profession of a painter, and that alone, for the rest of his life had it not been for the teachings of the great Dominican preacher and scholar, Giovanni Dominici, who, deploring the excesses of the “humanists,” whose pursuit of classical culture was already beguiling them into a certain tendency to imitate pagan vices, determined to counteract the growing evil by establishing houses of the Dominican Order of monks which should be conducted under more rigid rules than had hitherto prevailed. With this object in view Dominici traveled from one end of Italy to the other, preaching in all the principal towns, and exhorting the people to a more holy life. His eloquence induced many young men to follow in his footsteps; and among those who sought admission to the reformed order were Guido and his brother Benedetto, who, in the year 1407, when Guido had reached the age of twenty, presented themselves as candidates for members.hip at the convent founded by Dominici on the lower slopes of the hill of Fiesole, just outside of Florence.

The two young men were warmly welcomed by the brethren, and at once sent to Cortona, where the novitiate of the order was established. At the end of a year Guido took the irrevocable vows, assumed the black and white habit of the Dominicans, changed the name of Guido for that of Giovanni, and was henceforth known as Fra Giovanni da Fiesole (pronounced Fee a’ so ly). It was not until after his death and beatification that he was called “II Beato,” the Blessed, or, still more generally, “Angelico,” the Angelic.

In the year 1409 the monks, forced to leave Fiesole because of their fidelity to Pope Gregory XII, and their refusal to acknowledge Alexander V, who had been irregularly elected pope at the council of Pisa, and whose cause was espoused by the Florentine government, took refuge at Foligno, leaving some of the younger members of the community at Cortona to follow them later to their new home. After spending several years at Foligno, the whole brotherhood, driven from there by a pestilence, settled for a time at Cortona; and when the schism in the Church had been healed, and the attitude of the Florentine government had become more friendly toward them, they returned to their former residence at Fiesole. In all probability Fra Angelico followed the fortunes of the other younger members of the community, and in that case seven or eight years of his early manhood were spent in the hill-set town of Cortona. One of his earliest known works, an ‘Annunciation,’ was painted during this time, and is still to be seen in the Oratorio del Gesu in that city.

From 1418 to 1435 Fra Angelico lived in the convent of his order at Fiesole. The Dominican Order fostered the exercise of both architecture and painting; and while in this peaceful retreat the young monk worked with untiring industry at his art, painting many pictures not only for his own convent, but, with his prior’s consent, for other religious houses and for churches, gilds, and private individuals. Among the most important of his achievements at this time are the great ‘Coronation of the Virgin’ in the Louvre, a picture of the same subject in the Uffizi, the ‘Last Judgment’ in the Florentine Academy, and four great Madonna pictures, of which the ‘Madonna dei Linajuoli,’ with its framing border of angels, is the best known.

In the summer of 1435 the brothers of San Domenico left Fiesole and moved nearer Florence. Early in the following year they made a solemn entrance into that city, and with elaborate ceremonial took up their residence at the Convent of San Marco, which, through the intercession of Cosimo de’ Medici, had been placed at their disposal. Owing to the dilapidated condition of the building, however, their new home was far from comfortable; many fell sick, and some of the brethren died in consequence of the severity of the weather and the lack of proper accommodations. Finally, in response to an appeal from the pope on their behalf, Cosimo de’ Medici came to their assistance, and, having sent for his favorite architect, Michelozzo, caused new and commodious buildings to be erected.

Amidst all the bustle of the busy monks settling themselves in their new home, and before the buildings were fairly completed, Fra Angelico began to decorate the interior walls of the convent, which in time became a perfect treasure-house of his works. Convent life was no idle existence. Each brother was allotted his special task. Apart from the regular business of the community, many, skilled in the art of illuminating choir-books and missals, devoted their lives to this important branch of monkish industry; others again were sent out into the world “to edify the holy and convince the sinner” by argument and exhortation. Not by the power of words, however, but by setting before his brethren scenes from the gospel story did Fra Angelico do his part toward fixing their thoughts upon things heavenly. The great ‘Crucifixion’ which he painted in the chapter-house is the largest and one of the most important of his achievements. He painted smaller frescos of the chief Dominican saints in the cloisters, and decorated the walls of the cells with sacred subjects, principally scenes from the life of Christ, intended to assist the devout meditations of the monks.

Thus occupied, Fra Angelico had spent ten years or more at San Marco when he was summoned to Rome by Pope Eugenius IV to decorate the walls of a chapel adjoining Saint Peter’s. Eugenius had passed many years in Florence, and had shown a special interest in the brothers of San Marco, one of whom, the saintly Antoninus, he had appointed to the archbishopric of that city, and it is probable that the works of their distinguished painter Fra Angehco had attracted his notice.

We first hear of the artist at work in Rome in 1447. Pope Eugenius had died a few weeks before, and Nicholas V had succeeded to the papal chair. Desirous of carrying out his predecessor’s plans, the new pontiff persuaded Fra Angelico to proceed with the work; and at the end of a few months, with the assistance of his pupil Benozzo Gozzoli and four other painters, the friar had completed in fresco the decorations of the chapel, which was destroyed less than a century later to make room for the great staircase of the Vatican Palace.

Soon after his arrival in Rome, Fra Angelico, wishing to escape from the city during the heat of summer, arranged with the directors of the cathedral works at Orvieto to spend the warm months there painting the recently erected Chapel of San Brizio in the cathedral of that town. On the fifteenth of June the friar began his task in Orvieto, and, with the help of Benozzo Gozzoli, painted a portion of a ‘Last Judgment’ upon the ceiling of the chapel. For some unknown reason this great work was left unfinished. Fifty years later it was Completed by Luca Signorelli.

Soon after his return to Rome in the following September, Fra Angelico, now sixty years of age, entered upon what may be regarded as the crowning achievement of his life – the decoration of the little Chapel of Nicholas V in the Vatican, on the walls of which he painted his famous frescos representing scenes from the lives of Saint Laurence and Saint Stephen.

Records show that toward the close of the year 1449 Fra Angelico was again at Fiesole, having been elected prior of the Monastery of San Domenico, and that three years after this he declined an invitation from the authorities of Prato to paint the choir-chapel of their cathedral. It is not known just when he returned to Rome; but in 1455, when he was sixty-eight years old, he died in that city, in the great convent of his order, Santa Maria Sopra Minerva, and was buried near the high altar in the convent church.

At the command of Pope Nicholas v. his effigy in marble was carved upon his tomb. Under the figure the following epitaph in Latin, composed, it is said, by the pope himself, records the virtues of the holy monk:

GIVE ME NOT PRAISE FOR BEING ALMOST A SECOND APELLES,
BUT BECAUSE I GAVE TO THY POOR, O CHRIST, ALL MY EARNINGS.
THUS PART OF MY WORK REMAINS ON EARTH AND PART IN HEAVEN.
THAT CITY WHICH IS THE FLOWER OF ETRURIA, BORE ME, GIOVANNI.

SOURCE : https://catholicsaints.info/giovanni-da-fiesole-by-langton-douglas/


The Art of Fra Angelico, by Langton Douglas

Vasari’s description of Fra Angelico has impressed itself upon the minds of twelve generations of his readers. As to whence he derived it there can be no reasonable doubt. The Piagnoni (or followers of Savonarola) of San Marco, full of filial piety, cherished all stories relating to that saintly triad, Fra Angelico, Saint Antoninus, and Savonarola. Vasari had intimate friends at the convent; and if the brothers did not actually write the greater part of the account of Fra Angelico, they at least succeeded in making Vasari adopt their own conception, and supplied him with most of the material for his work. Being aware of the source of this biography, doubts as to its accuracy cannot fail to enter into the mind of the historical student who has some acquaintance with the Piagnone literature of the sixteenth century, for he knows well that Savonarola’s followers, enthusiastic, imaginative, and intensely mystical, not only inherited their master’s belief in miracles and portents, but had also developed the myth-making faculty to a remarkable degree.

But in justice to all who helped to make this biography of the friar, it must be admitted that the scientific study of his artistic achievement, and research among such contemporary records as are likely to throw light upon his career, whilst compelling us to reject as fictitious some of its details, confirm on the whole the traditional story – so far as it goes. Its main fault lies not in its inaccuracy, but in its inadequacy. The Dominicans, Fra Giovanni’s contemporaries, who fashioned it in its earliest form, saw and appreciated their brother’s goodness, his humility, his quiet charm of manner; and therefore the account which they gave of him tells us a great deal of Fra Angelico the religious, Fra Angelico the Catholic saint. But the Dominican painter was not merely a saint – a saint with a happy knack of illustration. He was above all else an artist, an artist to his very finger-tips, who carried about in one body two temperaments which are usually supposed to have but little in common, and which indeed are not often found inhabiting the same frame – the artistic and the saintly. But he was primarily an artist, an artist who happened to be a saint.

It is true that in the course of the last two years certain of the younger critics have revolted against the traditional and popular conception of Fra Angelico. But their change of opinion has scarcely influenced at all even those who have some right to be considered connoisseurs; and the leaders of criticism in England and in France, in Germany and in Italy, still maintain, with but one or two exceptions, that the friar was “an isolated and belated master” – that he belonged rather to the fourteenth than to the fifteenth, century. . . .

Fra Angelico as an artist, then, has never received fair and adequate treatment, and it is the Piagnone conception of him, inadequate as it is, which still holds the field. And, unfortunately, the manufacturers of reproductions of the works of the Italian masters would seem to have conspired with popular writers to keep alive a derogatory view of Fra Angelico’s art. Every great artist has his moments of weakness, and the Dominican painter was certainly not without them. But he is perhaps the only master of his own rank of whom it is true that the feeblest of all his productions are those by which he is most widely known. It is not too much to say that, in the case of nine persons out of every ten who have any knowledge of him, the angels playing on musical instruments which adorn the frame of the ‘Madonna dei Linajuoli’ are symbols of his artistic achievement. But these figures, which hold so high a place in popular estimation, are artistically contemptible. They deserve, in fact, all that daring critics have said about them: they are nothing more than “celestial dolls, flat as paper, stuck fast to their gold backgrounds.” To anyone who knows how consummate was Fra Angelico’s power of rendering form when he was at his best, it is surprising that even in a moment of weakness he should have given to the world such inferior stuff as this. Those who love and reverence the artist would like to lose all recollection of them, just as they would wish to bury in oblivion the early, brief indiscretions of one whose subsequent life has been of such a character as to command their affection and admiration. But it is just these figures, in all their inane prettiness, that the public have chosen to regard as Fra Angelico’s most characteristic works – symbols of his artistic virtues. . . .

And, moreover, those who, in contemplating Fra Angelico’s pictures, seek for confirmation of the traditional view of him find it; for, in a measure, it is there. In his effort to give material form to the most sublime mystical visions that have ever filled the minds of men he has succeeded to a degree that many of his admirers are quite incapable of appreciating. Finding in the master’s work, then, what our pride of opinion makes us desire to find, we cannot see anything else. The painter’s artistic personality as a whole remains quite unrevealed to us. Nay! even at the Vatican itself, in that chapel of Pope Nicholas on the walls of which Fra Angelico showed most plainly that he was entirely a child of the early Renaissance, the scales do not fall from our eyes; for here temporary circumstances as a rule conspire with our prejudices to rob us of enlightenment.

Owing, then, to a variety of causes, the Piagnone view of Fra Angelico still holds the field. It is shared by people holding the most diverse opinions. On the one side are those who inwardly despise “this mild, meek, angelic monk, who,” as they say, “bolted his monastery doors, and sprinkled holy water in the face of the antique.” On the other side is a great company of persons, both Catholic and Protestant, who love Fra Angelico because of his saintliness. These are prejudiced in his favor because he was a devout and earnest Christian. Those are prejudiced against him for the same reason. In each case theological or anti-theological prejudices are allowed to modify the judgment formed of his merit as an artist, and no serious attempt is made to see his achievement as a whole “as in itself it really is.” . . .

In tracing the story of Fra Angelico’s artistic development from its commencement to its close, we see him largely influenced at first by the Giottesques and the miniaturists. Gradually he rid himself of the cramping effects of his early training, and became more and more identified with that new movement in art which had begun with the architects and sculptors, and had had for its first pioneer in painting the great Masaccio. Fra Angelico’s development was constant, at one time accelerated a little, at another more gradual, but without backslidings or reactions.

There are certain great artistic qualities which are to be found in abundance in his earliest paintings as in his latest: exquisite grace of line, the charm of bright, harmonious color, and singular beauty of facial expression. But as time went on, and the friar continued to grow in power and knowledge, other great qualities became more manifest in his works, and at the same time we find in them no loss of grace and loveliness. The development of these qualities was due in a measure to Fra Angelico’s ever-increasing love of classical art, to his observation of nature, to his study of the works of his great contemporaries in sculpture, and of the frescos of Masaccio.

He was an eager student of the antique, and keenly interested in the new movement in architecture. The newly revived classical forms – the Ionic capital, the festoons with which Michelozzo adorned his friezes, the medallions copied by Brunelleschi from the temple of Vesta at Tivoli, and many more beside – found a place in his paintings almost simultaneously with their appearance in the sister art. He was always abreast of the movement. He was always closely associated with those humanists and sculptors who were the leaders of the early Renaissance. And as he was the first of the painters systematically to make pictorial use of classical forms, so there are more representations of them to be found in his works than in all the other pictures of the first half of the fifteenth century taken together. He was, moreover, the first Italian artist of the Renaissance to represent from nature a landscape that can be identified, as he was also the first to attempt to solve certain problems of aerial perspective. He shows a feeling for space unrivaled in his own day, and surpassed indeed by but few of the Florentines who came after him. . . .

To say, as some do, that Fra Angelico was sometimes more interested in the matter of his theme than in its representation is only to say what is true of every great Florentine painter of the Renaissance. In Venice there was a love of painting for its own sake. It was not so in Florence. The great Florentines, as has been so often remarked, were, each and all, so much more than painters! They were sculptors ; they were poets. Nay, more, they were men of science, theologians, archaeologists, and humanists; and at times in every one of them the desire to record mere facts of the natural world, or to teach some theological or philosophical dogma, predominated over all purely artistic impulses. Unfortunately, in the best of them there is a tendency to illustration.

This tendency, therefore, would not of itself disqualify Fra Angelico from taking rank amongst the great leaders of the Florentine Renaissance. But in reality he is very little guilty of any such failing. The artist and the saint in him worked in such perfect harmony that we are rarely conscious of any effort on the part of the latter to dominate the former. And it is in this fact that one of the greatest secrets of his success lies. He painted the kind of subjects that he liked best to paint. Pictures with religious subjects were required of him, and religious subjects were just those that he was longing to paint. And so innate, so essential a part of him were his artistic qualities that the fervor of his religious emotion scarcely ever marred the decorative character of his work. In him, as I have said, the artist and the saint, the devout Catholic and the man of the Renaissance, were in perfect harmony. Living in that wonderful age of the early Renaissance, he was one of its most characteristic products.

SOURCE : https://catholicsaints.info/the-art-of-fra-angelico-by-langton-douglas/

Vierge à l'enfant avec saint Dominique et saint Thomas, 1424-1430,

Musée de l'Ermitage


Beato Giovanni da Fiesole (detto Beato Angelico o Fra Angelico) Domenicano

18 febbraio

Vicchio di Mugello, Firenze, 1387 - Roma, 18 febbraio 1455

Il beato domenicano Giovanni di Fiesole è meglio conosciuto come Beato Angelico. Esercitò l'arte predicatoria con il pennello, dipingendo moltissimi capolavori tra i quali la celeberrima Annunciazione. Nato alla fine del Trecento - con il nome di Guido - a Vicchio di Mugello, entrò con il fratello Benedetto nel convento di Fiesole. Operò a Firenze, in tutta la Toscana, a San Pietro e nei palazzi vaticani, su invito di Eugenio IV. Morì a Roma nel 1455 nel convento di Santa Maria sopra Minerva, dove tuttora sono conservate le sue spoglie. Giovanni Paolo II l'ha proclamato nel 1984 patrono universale degli artisti. (Avvenire)

Patronato: Artisti (Giovanni Paolo II, 1984)

Martirologio Romano: A Roma, beato Giovanni da Fiesole, detto Angelico, sacerdote dell’Ordine dei Predicatori, che, sempre unito a Cristo, espresse nelle sue pitture ciò che contemplava nel suo intimo, in modo tale da elevare le menti degli uomini alle realtà celesti.

Questa soave e genialissima figura di Frate Predicatore fu un dono magnifico fatto da Dio all’Ordine. Guido o Guidolino, figlio di Pietro, nacque a Vicchio di Mugello in Toscana alla fine del XIV° secolo e fin da giovane fu pittore in Firenze. Quando sentì la vocazione, insieme al fratello Benedetto, si presentò al convento domenicano di Fiesole. Ordinato sacerdote assunse il nome di Fra Giovanni da Fiesole, ma subito dopo la sua morte fu usanza comune chiamarlo “Beato Angelico”. L’azione di santo e di artista del giovane si svolse mirabilmente nel clima di alta perfezione spirituale e intellettuale trovato nel chiostro. Le sante austerità, gli studi profondi, la perenne elevazione dell’anima a Dio, affinarono il suo spirito e gli aprirono orizzonti sconfinati. Così preparato, da buon Frate Predicatore, poté anch’egli dare agli altri il frutto della propria contemplazione e dar vita, col suo magico pennello, al più sacro dei poemi, narrando ai fratelli la divina storia della nostra salvezza. I suoi Crocifissi, le sue Madonne, i suoi Santi sono una predica che risuona nei secoli. Anima di una semplicità evangelica, seppe vivere col cuore in cielo, pur consacrandosi a un intenso lavoro. Sue sono molte pale d’altare a Fiesole (1425-1438) e le celle, i corridoi, l’aula capitolare e i chiostri del Convento di San Marco a Firenze (1439-1445). Recatosi a Roma, su invito di Papa Eugenio IV, dipinse nella Basilica di San Pietro e nei Palazzi Vaticani, e dal 1445 al 1449, per Papa Niccolò V la sua cappella privata e lo studio in Vaticano. Il Papa gli offrì la Sede Vescovile di Firenze, che energicamente rifiutò, persuadendo il Pontefice a nominare il confratello Sant’Antonino. Fu da Dio chiamato al premio eterno il 18 febbraio 1455 a Roma, nel convento di Santa Maria sopra Minerva, dove il suo corpo è ancora conservato nella attigua Basilica Domenicana. A suo onore, e per la promozione dell’arte sacra, Papa Giovanni Paolo II il 3 ottobre 1982 ha concesso il suo culto liturgico a tutto l’Ordine e il 18 febbraio 1984 lo ha proclamato Patrono Universale degli Artisti.

Autore: Franco Mariani

Beato Angelico  (1395 circa –1455). Madonna dell'Umiltà, dal 1433 al 1435, Museo nazionale d'arte della Catalogna


La pittura come preghiera

Insieme al fratello Benedetto entrò nel convento domenicano di Fiesole: preghiera, studio e austerità affinarono lo spirito e il pennello di Fra’ Giovanni conducendolo a tradurre in immagini cariche di umanità e misticismo il frutto della sua orazione. Crocifissi, Madonne, Annunciazioni vibranti di luce diafana e pale d’altare sono espressione di un’anima che in semplicità evangelica, attraverso un umile, disciplinato lavoro di bottega, seppe vivere con il cuore in cielo. Si narra dipingesse in ginocchio e non iniziasse mai una pittura senza aver prima pregato, commuovendosi quando riproduceva il Cristo in croce.

Sintesi tra Umanesimo e fede

Nell’Angelico, così lo chiamò per la prima volta fra Domenico da Corella nel 1469, non c’è mai antitesi tra umanità e divinità, corpo e spirito, fede e ragione: la dolcezza, la grazia, la beatitudine delle figure nate “di getto” dal suo pennello – Vasari scrive infatti che “avea per costume non ritoccare alcuna dipintura (…) per creder che così fusse la volontà di Dio” –  rivelano un perfetto connubio tra umanesimo e religione. In Beato Angelico si realizza un’intima sintesi tra il rigore prospettico, l’attenzione alla figura umana, già rinascimentali, e la tradizione medievale che aveva tra i suoi postulati la funzione didattica dell’arte e il valore mistico della luce. Testimonianza della purezza dell’arte di Giovanni da Fiesole sono gli affreschi (1438-1445) nel convento di san Marco a Firenze: catechesi per immagini, che, a grandezza naturale, ispirano una profonda immedesimazione nella Passione e Morte di Cristo. La fama di queste pitture ispirò Eugenio IV a chiamare il domenicano a dipingere in Vaticano una cappella nell’antica basilica di san Pietro, poi distrutta. Si narra anche che il successore, Niccolò V non potè trattenere le lacrime, nel 1449, al cospetto degli affreschi con le storie dei santi Lorenzo e Stefano, commissionati al frate nella cappella privata del Palazzo Apostolico.  Ad Orvieto, nel Duomo, con Benozzo Gozzoli, Frà Angelico lascia testimonianza di sé nella volta della Cappella di San Brizio.

Patrono degli artisti

Tra il 1448 e il 1450 diviene priore di san Domenico a Fiesole, un ruolo che svolge con umiltà e spirito di servizio. “Se avesse voluto – ricorda ancora Vasari – avrebbe potuto vivere in modo molto agiato e diventare ricco grazie alla sua arte”, ma rifuggì sempre il potere, la ricchezza e la fama, anche quando rifiutò senza esitazioni da papa Parentucelli la sede episcopale di Firenze. Morì il 18 febbraio 1455 nel convento di Santa Maria sopra Minerva a Roma. Nell’attigua Basilica si trovano ancora i suoi resti mortali e sono tanti i pellegrini che ogni anno affrontano la lunga salita al Campidoglio per visitare la sua tomba. A concedergli il culto liturgico, riconoscendo ufficialmente la qualifica di “beato”, tramandata nei secoli, è stato il 2 ottobre 1982 San Giovanni Paolo II che due anni dopo lo ha proclamato Patrono Universale degli Artisti.

Fonte : www.vaticannews.va

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/41575

Ritratto del Beato Angelico nell’edizione del 1769/1775 delle Serie degli uomini i più illustri nella pittura, scultura, e architettura. Vol 1: Serie degli uomini i più illustri nella pittura, scultura, e architettura: con i loro elogi, e ritratti incisi in rame cominciando dalla sua prima restaurazione fino ai tempi presenti .. by Pacini, Sante, 1735-ca. 1800; Pontormo, Jacopo da, 1494-1556; Cecchi, Giovanni Battista, 1748 or 9-ca. 1815; Cambiagi, Gaetano; Bastianelli, Luigi; Marzi, Domenico, 1769.


SOLENNE CELEBRAZIONE DEL GIUBILEO DEGLI ARTISTI

PRIMA MESSA VOTIVA DURANTE LA QUALE SI PROCLAMA
IL BEATO ANGELICO PATRONO DEGLI ARTISTI

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Basilica di  Santa Maria sopra Minerva -  Sabato, 18 febbraio 1984


1. “A te voglio cantare davanti agli angeli” (Sal 138, 1).

In questo incontro liturgico desideriamo onorare un uomo a cui fu attribuito il nome di “Angelico”. E la sua vita - in profonda sintonia col soprannome datogli - fu uno straordinario “canto” a Dio: “un canto davanti agli angeli”.

Con tutta la sua vita cantò la gloria di Dio, che egli portava come un tesoro nel profondo del suo cuore ed esprimeva nelle opere d’arte. Fra Angelico è rimasto nella memoria della Chiesa e nella storia della cultura come uno straordinario religioso-artista. Figlio spirituale di san Domenico, col pennello espresse la sua “summa” dei misteri divini, come Tommaso d’Aquino la enunciò col linguaggio teologico. Nelle sue opere i colori e le forme “si prostrano verso il tempio santo di Dio” (Sal 138, 2), e proclamano un particolare rendimento di grazie al suo nome.

L’eccezionale, mistico fascino della pittura di Fra Angelico, ci obbliga a fermarci incantati davanti al genio che l’ha generata e ad esclamare col Salmista:

“Quanto è buono Dio con i giusti, con gli uomini dal cuore puro!” (Sal 73, 1).

2. Guardare al Beato Angelico è guardare a un modello di vita in cui l’arte si rivela come un cammino che può portare alla perfezione cristiana: egli fu un religioso esemplare e un grande artista.

Soprannominato “Angelico” per la bontà del suo animo e per la bellezza dei suoi dipinti, Fra Giovanni da Fiesole fu un sacerdote-artista che seppe tradurre in colori l’eloquenza della parola di Dio.

Se trasse dal focolare domestico una fede limpida e vigorosa, egli ebbe dall’Ordine dei Domenicani, nel quale entrò nel 1420, un’approfondita conoscenza della dottrina sacra e uno stimolo ad annunziare il mistero della salvezza mediante il ministero sacerdotale e la pittura.

Il Beato Angelico, consacrandosi a Dio, conseguì d’essere maggiormente uomo, non solo con gli altri ma per gli altri; le sue opere sono un messaggio perenne di cristianesimo vivo, e al tempo stesso un messaggio altamente umano, fondato sul potere trasumanante della religione, in virtù del quale ogni uomo che viene a contatto con Dio e i suoi misteri torna ad essere simile a lui nella santità, nella bellezza, nella beatitudine; un uomo cioè secondo i disegni primigeni del suo Creatore (cf. Pio XII, AAS 47 [1955] 289).

Egli rese vero nella propria vita il legame organico e costitutivo che c’era tra il cristianesimo e la cultura, fra l’uomo e il Vangelo. In lui la fede è diventata cultura e la cultura è diventata fede vissuta. Fu un religioso che seppe trasmettere, con l’arte, i valori che sono alla base del modo di vita cristiano. Fu un “profeta” dell’immagine sacra: seppe raggiungere le vette dell’arte traendo ispirazione dai misteri della fede (cf. Pio XII, AAS 47 [1955] 285).

In lui l’arte diventa preghiera.

Decretando gli onori liturgici a Fra Giovanni da Fiesole ho inteso riconoscere la perfezione cristiana al sommo pittore, innovatore efficace e sincero della spiritualità artistica, ma ho voluto anche testimoniare il profondo interesse della Chiesa al progresso della cultura e dell’arte, e al dialogo fecondo con esse.

3. In questa Basilica romana di Santa Maria sopra Minerva, che custodisce la tomba del Beato Angelico e che sorge a fianco del convento in cui egli attese il tramonto della sua giornata terrena il 18 febbraio 1455, siete riuniti questa sera, voi, amici artisti, ai quali Fra Angelico è particolarmente caro.

A voi, professionisti dell’arte, dalle molteplici e affascinanti espressioni, porgo il mio cordiale saluto. Rivolgo il mio affettuoso pensiero a voi, architetti, a cui è istintivo il senso della proporzione e il gusto dello spazio; a voi, scultori e pittori, artisti dei volumi plastici e delle tonalità cromatiche, che vi siete dati convegno assieme agli artisti del canto, della musica, della danza e dello spettacolo, come per integrarvi in un concerto di valori umani e spirituali da offrire alla società di oggi; a voi, docenti di accademie e di facoltà universitarie, dirigenti di istituti d’arte internazionali, direttori di musei, pinacoteche, gallerie; in una parola, a voi tutti che appartenete a quel mondo culturale in cui nascono e si espandono i fenomeni artistici.

A tutti dico: “Amici della vera arte, voi siete amici anche nostri”. Nel ripetere questa frase dei padri del Concilio nel messaggio agli artisti, il mio pensiero pieno di apprezzamento e di ammirazione si estende ad ogni spirito umano innamorato del bello e all’intero mondo degli artisti, non solo di Roma e d’Italia, ma di tutti i continenti.

Ma uno speciale saluto voglio rivolgere anche ai signori Cardinali e ai fratelli nell’episcopato e nel sacerdozio, che partecipano a questa assemblea eucaristica. Mi compiaccio altresì della presenza di autorevoli personalità, particolarmente del signor Ministro dei Beni Culturali d’Italia, che si sono mostrate sensibili al motivo di questo incontro. Rivolgo infine un doveroso saluto anche al Padre Maestro Damiano Byrne e alla Famiglia domenicana.

4. Come Vescovo di Roma desidero esprimere la mia sincera gioia di poter celebrare il Sacrificio eucaristico in questa basilica tanto legata alle tradizioni dell’ordine dei Frati Predicatori nel giorno anniversario del “dies natalis” di un insigne domenicano. Ma la mia gioia è ancora più grande perché l’incontro di stasera è anche la celebrazione del Giubileo degli artisti in occasione dell’Anno Santo della Redenzione. Al termine di una settimana che ha visto promosse numerose iniziative religiose, culturali e artistiche meritevoli di sincero plauso, voi, cari amici artisti, siete qui convenuti per il vostro Giubileo.

In quest’Anno Santo non solo le singole persone, ma anche i diversi gruppi e ambienti cercano di ritrovare la loro “parte speciale” nel Giubileo straordinario della Chiesa, domandandosi: quale rapporto ha l’opera della Redenzione di Cristo con la nostra vita, con la nostra vocazione, con la nostra professione?

Gli artisti si pongono questa domanda, raccogliendosi intorno alla figura di Fra Angelico. E lo fanno giustamente. Infatti tutta l’opera di questo artista di Dio si sviluppa dal profondo del mistero della Redenzione, dalla sua ricchezza divino-umana.

5. Quale rapporto ha la vocazione e la creazione dell’artista con il messaggio dell’Anno Giubilare della Redenzione?

Proviamo a cercare la risposta a questo interrogativo sulle tracce del Beato Angelico, seguendo i testi dell’odierna liturgia.

Andiamo dunque alla Sacra Scrittura, che è stata la fonte principale d’ispirazione per Fra Angelico. Del resto, non solo per lui. Per quanti artisti, nella storia della cultura, questa fonte d’ispirazione si è dischiusa nelle sue davvero inesauribili risorse! Così è stato nelle epoche passate, e così è anche nella nostra epoca. E ogni epoca, attingendo alla stessa fonte, risponde alla sua ispirazione secondo le impostazioni sempre nuove, con tutta la ricchezza e la diversità degli stili e delle scuole artistiche nella letteratura, nella pittura, nella scultura, nella musica e nel teatro.

Per il Beato Angelico la parola di Dio era, sia per la sua vita che per la sua opera creativa, fonte d’ispirazione, alla cui luce creava le proprie opere, e, allo stesso tempo, creava soprattutto se stesso, sviluppando le sue doti naturali eccezionali e corrispondendo alla grazia divina.

6. Questa creatività costituì una specifica pienezza di quella “vita secondo lo Spirito”, della quale parla l’apostolo Paolo nella Lettera ai Romani (prima lettura). Vivere secondo lo Spirito vuol dire: “tendere verso ciò che lo Spirito vuole” (cf. Rm 8, 5). I desideri dello Spirito “portano alla vita e alla pace” (Rm 8, 6). Diversamente dai “desideri della carne, essi si sottomettono alla legge di Dio” (cf. Rm 8, 7) e rendono l’uomo capace di una tale sottomissione. Essa non è qualcosa di passivo, ma di interiormente creativo. Nel sottomettersi alla Legge di Dio, cioè alla Verità, lo spirito umano diventa creativo e insieme sensibile a quella creatività, che lo Spirito di Dio opera in lui.

In questo cammino si comunica nell’uomo anche il riflesso della predilezione divina, cioè la grazia. Mediante la grazia lo Spirito di Dio abita nell’uomo e l’uomo “appartiene a lui” come amico e sposo.

Quella soprannaturale creatività della grazia di Dio trova a sua volta il proprio riflesso nell’agire dell’uomo. E se quell’uomo è un artista, anche nel suo operare artistico, nella sua creatività.

7. Questa verità trova espressione anche nell’odierno Vangelo secondo Matteo.

Cristo dice: “Così risplenda la vostra luce davanti agli uomini, perché vedano le vostre opere buone e rendano gloria al vostro Padre che è nei cieli” (Mt 5, 16).

Cristo parla della “luce delle opere buone”. Andando oltre - nella sfera della vocazione artistica - si potrebbe parlare con buona ragione della “luce delle opere umane”. Questa luce è la bellezza; la bellezza infatti, come “splendore della forma”, è una luce particolare del bene contenuto nelle opere dell’uomo-artista.

Anche sotto quest’ottica, si può comprendere e interpretare la frase di Cristo circa l’albero buono e i frutti buoni, e circa l’albero cattivo e i frutti cattivi.

“Così ogni albero buono produce frutti buoni e ogni albero cattivo produce frutti cattivi; un albero buono non può produrre frutti cattivi, né un albero cattivo produce frutti buoni. Ogni albero che non produce frutti buoni viene tagliato e gettato nel fuoco. Dai loro frutti dunque li potrete riconoscere” (Mt 7, 17-20).

Penso che Fra Angelico si sentisse profondamente chiamato da questo paragone di Cristo ad una duplice creatività: creava le opere e simultaneamente creava se stesso!

La Chiesa presenta lo stesso invito alla meditazione di tutti gli artisti dicendo: cercate adeguata proporzione tra la bellezza delle opere e la bellezza dell’anima.

8. Questo magnifico processo creativo ha la sua fonte nascosta nell’intimo dell’uomo. L’evangelista ci esorta a cercare le radici della luce degli atti umani, come pure delle opere dell’uomo-artista, nella luce interiore della coscienza. Ecco “la luce che è in te!”. Essa - la coscienza - deve, prima di tutto, essere luce, e non può diventare tenebre. “Se (dunque) la luce che è in te è tenebra, quanto grande sarà la tenebra!” (Mt 6, 23).

E dunque - nella parola di Dio dell’odierna liturgia - è contenuta l’esortazione a coltivare la coscienza umana. E si parla in senso stretto della coscienza morale, ma anche della “coscienza artistica”. Qual è il reciproco rapporto di questi due concetti?

9. Nella parola di Dio dell’odierna liturgia è contenuta anche l’esortazione ad amare i beni indistruttibili, i valori che non passano. Pensiamo ai valori che non passano, che si sono espressi nelle opere d’arte. Le opere, alle quali la memoria umana fa costante riferimento, alle quali ritorna sempre.

Cristo tuttavia pensa a ciò che è valore non transitorio davanti a Dio: “Accumulatevi invece tesori nel cielo, dove né tignola né ruggine consumano, e dove ladri non scassinano e non rubano. Perché là dov’è il tuo tesoro, sarà anche il tuo cuore” (Mt 6, 20-21).

Uomini dell’arte! Il vostro cuore certamente è nella bellezza delle opere del genio umano, come pure nella vostra propria creatività. Il mio augurio è che al tempo stesso voi possiate portare in voi quel senso evangelico di proporzione, del quale ci parla Cristo, l’artista divino, e il suo discepolo: l’artista Fra Angelico.

10. Ecco, egli sembra parlare al suo Maestro con le seguenti parole del salmo dell’odierna liturgia:

“Mi guiderai con il tuo consiglio / e poi mi accoglierai nella tua gloria. / Chi altri avrò per me in cielo? / fuori di te nulla bramo sulla terra” (Sal 73, 24-25). “. . . la roccia del mio cuore è Dio, / è Dio la mia sorte per sempre. / Il mio bene è stare vicino a Dio; / nel Signore Dio ho posto il mio rifugio, / per narrare le tue opere” (Sal 73, 26.28).

Così, quasi “si confessa” davanti a noi il nostro beato; e in questa confessione, in questa professione egli esprime la profondità della sua comunione con Dio, col mistero della Redenzione.

11. Poniamoci sul limite ultimo di tutti i problemi umani verso il quale ci chiama san Paolo con le parole della lettera ai Romani.

Questo limite è posto tra la vita e la morte.

Ecco, dice l’apostolo:

“Se Cristo è in voi, il vostro corpo è morto a causa del peccato, ma lo Spirito è vita a causa della giustificazione. E se lo Spirito di colui che ha risuscitato Gesù dai morti abita in voi, colui che ha risuscitato Cristo dai morti darà la vita anche ai vostri corpi mortali per mezzo del suo Spirito che abita in voi” (Rm 8, 10-11).

È iscritta nell’animo umano la chiamata all’immortalità. Essa è iscritta nell’animo dell’artista, quando con l’opera del proprio talento, del suo genio, cerca di superare il limite del transeunte e della morte.

Cristo ha dato a ciascuno di noi l’immortalità del suo Santo Spirito. Ci ha chiamati all’immortalità.

Viviamo secondo lo Spirito!

Accogliete questo messaggio! È il messaggio agli artisti nell’Anno giubilare della Redenzione. Fatelo vostro e trasmettetelo ai vostri fratelli. La Chiesa vi consente di sperimentare la misericordia di Dio, mediante l’indulgenza giubilare a misura della vostra disponibilità alla grazia.

Essa vi affida il compito di far intendere, con il vostro lavoro artistico, all’uomo, che vive e soffre il suo dramma, che tutta la vita è immersa nella Redenzione, respira la Redenzione, e che “ogni esistenza umana e l’intera storia dell’umanità ricevono pienezza di significato soltanto dall’incrollabile certezza che Dio ha tanto amato il mondo da dare il suo Figlio unigenito, perché chiunque crede in lui non muoia, ma abbia la vita eterna” (Ioannis Pauli PP. II, Aperite portas Redemptori, 8).

Ecco il messaggio del beato artista, Fra Angelico.

Restiamo in ascolto della sua parola!

Camminiamo nella direzione di questa profondità da lui indicataci.

E perché questo sia facile a tutti, in particolare alla categoria degli artisti, accogliendo le domande fatte dall’Ordine domenicano, da molti vescovi e da vari artisti, proclamo il Beato Angelico patrono presso Dio degli artisti, specialmente dei pittori. A gloria di Dio. Amen.

© Copyright 1984 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1984/documents/hf_jp-ii_hom_19840218_giubileo-artisti.html


PONTIFICIA COMMISSIONE PER I BENI CULTURALI DELLA CHIESA

OMELIA DI S.E. MONS. MAURO PIACENZA

Basilica di S. Marco a Firenze, 18 febbraio 2004

IL BEATO GIOVANNI DA FIESOLE - “BEATO ANGELICO”

“Chi fa cose di Cristo, con Cristo deve stare sempre”. Vero discepolo del Santo Patriarca Domenico che o parlava con Dio o parlava di Dio. Questo è il motto che amava ripetere Fra Giovanni da Fiesole insignito dell’epiteto di “Beato Angelico” per la perfetta integrità di vita e per la bellezza quasi divina delle immagini dipinte, e in grado superlativo quelle della Beata Vergine Maria.

Queste parole non sono mie ma del Santo Padre, Giovanni Paolo II e accompagnano le Lettere apostoliche emanate di propria autorità quando concesse nel 1982 a tutto l’Ordine dei Frati Predicatori il culto liturgico con il titolo di “Beato” in onore di Fra Giovanni da Fiesole.

Onoriamo nella celebrazione liturgica di questa sera: Guido di Pietro di Dino, toscano di origine e dell’ordine domenicano, con il nome di Giovanni da Fiesole, meglio conosciuto come Beato Angelico.

La Colletta di questa Santa Messa ci ha ricordato che il Beato Angelico, ispirato dalla paterna provvidenza divina, ha saputo raffigurarci la pace e la dolcezza del paradiso a cui tutti noi tendiamo, perché come dice San Paolo nella lettera ai Romani quelli che vivono secondo lo Spirito pensano alle cose dello Spirito.

“Pittore Angelico” si dirà del Beato Giovanni, l’Angelico, epiteto che gli rimarrà per sempre, formulato dal confratello Domenico da Corella.

Tale attributo del secolo XV è stato avvalorato da Giovanni Paolo II che, in sintonia con il vivissimo desiderio dei venerati predecessori Pio XII e di Paolo VI, avendo anch’egli “nutrito sempre grande simpatia per questo uomo eccellente in spiritualità e arte”, il 3 ottobre 1982 gli riconobbe il titolo, da secoli acquisito, di “Beato”. Inoltre, nella chiesa domenicana di Santa Maria sopra la Minerva in Roma, il 18 febbraio 1984, lo proclamò Patrono universale dei cultori delle arti belle, particolarmente dei pittori. Era la prima volta che il Papa celebrava la Messa in onore del Beato, cui partecipavano cultori d’arte in concomitanza con il 1950º anno della redenzione.

Il vostro Patrono, carissimi fedeli, che sapete porre in evidenza il vero del bello e il bello del vero, è professore peritissimo (“pingendi arte. Peritissimus”) di grazia e bellezza umana e sovrumana: perché il Pittore Angelico con il pennello fatto penna del Dottore Angelico, insegna che “la grazia di Dio non distrugge, ma perfeziona la natura”.

Fra Giovanni, il cui nome significa “Dio fa grazia” è “maestro meraviglioso” (giudizio del fiorentino Antonio Manetti), che illustra i massimi momenti dell’azione della grazia riconciliante.

Nel Salmo 72 abbiamo pregato che il nostro bene è stare vicino a Dio, porre nel Signore Dio il nostro rifugio, per narrare tutte le sue opere. Il Beato Angelico ha mirabilmente narrato le opere del Signore attraverso le sue creazioni che muovono il nostro animo alla contemplazione dei divini misteri.

I suoi capolavori d’arte sono finalizzati ai capolavori della divina opera di salvezza.

Le Annunciazioni hanno nel registro interiore la grazia iniziale, di cui è autore il Figlio divino concepito; le Crocifissioni parlano della grazia effusa mediante il suo sangue, da dove scaturisce l’efficacia dei sacramenti; le Incoronazioni contemplano la grazia consumata o sublimata nella gloria.

In simbiosi, l’Angelico è pittore della bellezza divino-umana, seguendo lo stesso ritmo della storia della salvezza.

La preghiera sulle Offerte ci ricorderà che il Signore ha reso insigne il Beato Angelico nel commemorare la passione di Cristo, passione della quale facciamo in questa Santa Eucarestia memoria salvifica.

Nella Deposizione dalla Croce, che si ammira nel museo di San Marco, in un’atmosfera di pacata luce primaverile, Gesù viene accolto, contemplato, adorato nella sua bellezza d’amore, bellezza di sapienza.

Nell’Incoronazione della Vergine contempliamo invece la visione ultraterrena ed escatologica. Cristo “il più bello tra i figli dell’uomo” (Salmo 44), pieno di grazia e di soavità, depone un diadema finissimo sul capo della Madre: leggermente e delicatamente inchinata, in atteggiamento di umiltà, purezza, ubbidienza, come nel momento dell’Annunciazione. Tutta candida e tutta bella.

Con Gesù e Maria e con gli eletti che li attorniano, il pittore degli angeli apre la visione del paradiso. Beata pacis visio!

E’ dunque visione di paradiso e invito al paradiso: è la grazia consumata nella gloria che fa l’uomo santo e bello per sempre.

Pio XII nel discorso commemorativo del 50° centenario della morte di Fra Angelico, nota: “La sua opera diventa un messaggio perenne di cristianesimo vivo e, sotto un certo aspetto, altresì un messaggio altamente umano: fondato sul principio del potere trasumanante della religione, in virtù del quale ogni uomo, che viene a contatto diretto con Dio e i suoi misteri, torna ad essere simile a lui nella santità, nella bellezza, nella beatitudine... un tipo di uomo modello, non dissimile dagli angeli, in cui tutto è equilibrato, sereno e perfetto: modello di uomini e di cristiani forse rari nelle condizioni della vita terrena, ma da proporre all’imitazione del popolo”.

Oggi vogliamo proporre a noi stessi questo modello da imitare. Si possa dire di noi quanto Michelangelo ebbe a dire del Beato ammirando l’Annunciazione e l’Incoronazione in San Domenico di Fiesole: “Io credo che questo Frate vada in Cielo a considerare quei volti beati e poi li venga a dipingere qua in terra”. Contemplazione ed azione. Contemplata aliis tradere. Ecco la nostra azione missionaria; ecco perché i beni culturali della Chiesa non sono oggetti da museo, ma oggetti vivi, pregni di apostolicità.

Sembra quasi che il Beato Angelico si sia accostato alla Gerusalemme celeste e abbia contemplato “i primogeniti inscritti nei cieli”, come se avesse conversato con i Santi del cielo. Le sue pitture esprimono la profonda comunione spirituale che l’Angelico aveva con le realtà celesti. La sua pittura era testimonianza e preghiera, comunione profonda con i Santi Misteri che, anche questa sera, qui vengono celebrati.

Le sue pitture sono composizioni nella luce, non solo per tecnica, ma per principio di fede e di grazia; la fede è luce, la grazia è forza. Sono esse compagne nel nostro cammino sul quale ci è accanto l’artista.

“Religioso osservante e innamorato del divino, visse la religione trasfondendola nelle pitture, contemplando le quali la mente e il cuore sono tratti a pensieri e propositi santi. Per questo l’Angelico è un artista cristiano completo, è il modello insuperato di quell’armonia di vita e di arte che ogni artista cristiano, degno di questo nome, può proporsi” (cfr. S.E. Mons. Giovanni Fallani, in occasione della riapertura della Biblioteca d’arte “Beato Angelico”, presso il Convento di Santa Maria sopra la Minerva, 1963).

Mauro Piacenza, 

Presidente, Pontificia Commissione per i Beni Culturali della Chiesa

SOURCE : http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_commissions/pcchc/documents/rc_com_pcchc_20040218_beato-angelico_it.html

Fra Angelico  (circa 1395 –1455), Madonna of Humility, circa 1440, tempera on panel, 74 x 52, Rijksmuseum


Le opere di fra Giovanni da Fiesole in mostra ai Musei Capitolini

Angelico l'intellettuale

di Antonio Paolucci

"Fu fra Giovanni semplice uomo e santissimo né suoi costumi (...) schifò tutte le azioni del mondo; e puro e santamente vivendo, fu de' poveri tanto amico, quando penso che sia ora l'anima sua del cielo. Si esercitò continuamente nella pittura, né mai volle lavorare altre cose che di santi. Potette essere ricco e non se ne curò, anzi usava dire che la vera ricchezza non è altro che contentarsi del poco. Potette comandare a molti e non volle, dicendo essere men fatica e manco errore ubbidire altrui. Fu in suo arbitrio avere dignità ne' frati e fuori, e non lo stimò, affermando non cercare altra dignità che cercare di fuggire l'Inferno e accostarsi al Paradiso (...). Fu umanissimo e sobrio, e castamente vivendo, da i lacci del mondo si sciolse, usando spesse fiate di dire, che chi faceva questa arte aveva bisogno di quiete e di vivere senza pensieri, e chi fa cose di Cristo, con Cristo deve sempre stare (...). Insomma fu questo, non mai abbastanza lodato padre, in tutte l'opere e ragionamenti suoi umilissimo e modesto, e nelle sue pitture facile e devoto; et i santi che egli dipinse, hanno più aria e somiglianza di santi che quegli di qualunque altro. Aveva per costume non ritoccare, né racconciare mai alcuna sua dipintura, ma lasciarle sempre in quel modo che erano venute la prima volta, per creder (secondo ch'egli diceva) che così fusse la volontà di Dio. Dicono alcuni che fra Giovanni non avrebbe messo mano, se prima non avesse fatto orazione. Non fece mai crocifisso che non si bagnasse le gote di lacrime; onde si conosce nei volti e nell'attitudini delle sue figure la bontà del sincero e grande animo suo nella religione cristiana".

Questa è la pagina che Giorgio Vasari nella seconda edizione delle Vite (1568) dedica a Fra Giovanni da Fiesole, al secolo Guido di Pietro, nato a una data imprecisata all'inizio dell'ultimo decennio del Trecento, morto a Roma nel convento domenicano della Minerva il 18 Febbraio 1455. È il pittore che tutti noi conosciamo come l'Angelico, almeno da quando così lo nominò (pictor angelicus) il confratello fra Giovanni da Corella circa l'anno 1467. Quanto all'aggettivo Beato che abitualmente, almeno in area italiana, precede il nome, esso è testimoniato da una consuetudine antica che precede di molto la beatificazione ufficiale arrivata soltanto nel 1982.

Bisogna riconoscere che il testo del Vasari è splendido per qualità della lingua, per eleganza di scrittura, per efficacia didattica. Ed è anche un testo ben documentato e storicamente affidabile. Non c'è dubbio infatti che l'Angelico fosse religioso di santa vita e di vocazione sincera. Che non fosse attaccato ai soldi (lui verso la metà del xv secolo il pittore più famoso d'Italia, insieme a Filippo Lippi e Domenico Veneziano) è altrettanto indubitabile. Ed è anche vero che egli non era minimamente interessato alla carriera ecclesiastica. Ci sono documenti che attestano come, nel 1446, Papa Eugenio iv volesse nominarlo arcivescovo di Firenze, incarico poi affidato a sant'Antonino Pierozzi evidentemente perché il frate pittore aveva declinato l'offerta della altissima dignità.

C'era un pericolo tuttavia ben presente nella Vita vasariana, quello cioè di relegare l'opera dell'Angelico negli spazi astratti, disincarnati, metastorici della pura contemplazione e del misticismo. Su questa strada sarà l'Ottocento dei revivals stilistici (i Nazareni, i Preraffaelliti) e della critica d'arte di impronta spiritualista esemplificata dal celebre libro del Rio Poésie Chrétienne (1836). I mediati effetti di quel tipo di lettura arriveranno fino al Novecento di grandi storici dell'arte come John Pope-Hennessy e ancora condizionano il comune sentire del pubblico colto.

A questo punto è necessario precisare la posizione che ha assunto la critica contemporanea sulla questione che per comodità definiremo:  "Angelico pittore religioso". È la posizione che limpidamente emerge nella mostra di recente inaugurata a Roma nei Musei Capitolini (fino al 5 luglio) per le cure di Alessandro Zuccari, Giovanni Morello, Gerardo de Simone con l'ausilio di un comitato scientifico di assoluto prestigio.

Che il Beato Angelico - come dice il Vasari - si ritirasse in preghiera prima di mettersi al lavoro è più che probabile. Del resto questo era costume abituale dei religiosi pittori e miniatori. Che, in uno spirito profondamente credente come il suo, la rappresentazione pittorica del Cristo in croce muovesse pensieri e coinvolgimenti così intensi da suscitare le lacrime, è altrettanto verosimile. Ma ridurre l'Angelico alla dimensione del puro misticismo trasformandolo in un edificante santino senza storia, sarebbe far torto non solo al suo talento di artista di avanguardia aperto alle sperimentazioni più coraggiose di quegli anni, ma anche alla sua missione religiosa, missione che egli perseguì con metodo e con sagacia.

In estrema sintesi potremmo dire che quella dell'Angelico è stata una strategia geniale consapevolmente e lucidamente orientata alla "cristianizzazione" del linguaggio figurativo rinascimentale ai suoi albori. La cultura nuova fondata sulla prospettiva scientifica, sulla mimesi del vero, sul primato dell'umanesimo, era portatrice in nuce di derive laiche. Fra Giovanni da Fiesole il colto domenicano alfiere del rinascimento figurativo insieme a Masaccio, a Donatello, a Leon Battista Alberti, il pittore che noi conosciamo come il Beato Angelico, ne era cosciente e si adoperò perché quei modi stilistici ancora in fase germinale e sperimentale, diventassero "visibile pregare", teologia in figura.

Frate Giovanni da Fiesole era un religioso di profonda dottrina. Inoltre apparteneva all'ordine più intellettuale della Chiesa, votato agli studi teologici, all'insegnamento accademico e alla predicazione. Non c'è dunque da meravigliarsi che egli abbia dato dell'umanesimo masaccesco una interpretazione di alto spiritualismo cristiano. Occorre sottolineare però che questa operazione ideologica condotta in sapiente parallelismo con gli svolgimenti di Michelozzo, architetto degli ambienti da lui affrescati in San Marco di Firenze, con Domenico Veneziano e con Luca della Robbia oltre che con i circoli letterari e umanistici della città (l'Alberti in primis) non cedette mai a nostalgie regressive e medioevali ma mantenne sempre intatto ed anzi affinò progressivamente la fedeltà alla norma rinascimentale. Al punto che le opere somme dell'Angelico (la Deposizione del Museo di San Marco, gli affreschi della cappella Niccolina in Vaticano, il polittico di Perugia e altri) non solo ci appaiono come il precedente più logico per gli esiti di Piero della Francesca ma sembrano addirittura anticipare quella sintesi di dogma e di ragione, di calmo appagamento estetico e di altissima propaganda, realizzato più di mezzo secolo dopo da Raffaello nelle Stanze.

La mostra attualmente aperta nei Musei Capitolini rievoca quella che nel 1955 Mario Salmi allestì in Vaticano e a Firenze. Il grandioso raduno di tavole dipinte che caratterizzava quella esposizione memorabile sarebbe oggi impensabile prima ancora che impraticabile. I curatori ne erano consapevoli e hanno optato per una formula che fosse insieme esaustiva e specialistica. Esaustiva perché il denso catalogo Skira può essere considerato la monografia più aggiornata e più completa sul pittore, analizzato nella fortuna critica (Gianni Carlo Sciolla, Ilaria Miarelli Mariani), sotto l'aspetto iconografico e iconologico (Alessandro Zuccari), nei suoi cantieri più importanti (gli affreschi del convento di San Marco a Firenze, la Niccolina a Roma, capitoli rispettivamente curati da Magnolia Scudieri e Gerardo De Simone), nella sua attività di miniatore (Giovanni Morello) e di disegnatore (Lorenza Melli), nelle ultime acquisizioni al patrimonio pubblico (Cristina Acidini), persino nelle introspezioni riflettografiche (Gerardo De Simone) e nei restauri in corso (Paola Mangia).

La mostra è anche specialistica, quasi un capolavoro di microchirurgia filologica, perché potendo disporre, per ovvie ragioni conservative, quasi soltanto di tavole di piccole dimensioni, queste sono state scelte con grande oculatezza così da rappresentare tutto intero il percorso stilistico del pittore. Dagli esordi tardogotici sotto il segno di Lorenzo Monaco e dello Starnina (la discussa Tebaide degli Uffizi databile al 1420 circa), alle tangenze con Masolino e con Gentile da Fabriano (la Madonna detta dei Cedri del Museo Nazionale di San Matteo a Pisa, circa 1423), alla scelta prospettica e "masaccesca" già evidente nella Madonna della Stella (Museo di San Marco circa 1427), nelle due tavolette del Museo Civico di Forlì con la Natività e la Preghiera nell'Orto, nel comparto di predella con le Stigmate di San Francesco dei Musei Vaticani (circa 1428).

Molto presto l'Angelico mette a punto il suo stile più tipico e più riconoscibile:  l'"amistà dei colori", come scriveva l'Alberti, la luce che li rivela e li intenerisce, lo splendore dell'oro che è metafora del Paradiso. Il tutto calato nel dominio esatto dello spazio, all'interno di un impeccabile telaio prospettico.
Ed ecco, in mostra, la Incoronazione degli Uffizi, l'Annunciazione di Montecarlo ora nel Museo della Basilica di Santa Maria delle Grazie a San Giovanni Valdarno, il polittico del Museo Diocesano di Cortona, la mirabile Madonna dell'Umiltà di Barcellona, la tavoletta ottagona con la Vergine in trono fra angeli, santi e donatore che viene da Boston e, ancora, la Madonna con Bambino di Amsterdam e quella dei Musei Vaticani, la rara tavoletta con Stigmate di San Francesco e Martirio di San Pietro Martire prestata dai Musei di Zagabria.

C'è un Beato Angelico che consapevolmente ripropone le icone immemoriali della tradizione bizantina e paleocristiana (la Madonna col Bambino della cappella Frangipane in Santa Maria Sopra Minerva) e dà al volto di Cristo (Roma, Palazzo Venezia) la maestà e lo splendore che ritroveremo soltanto nel Risorto di Piero della Francesca a Borgo San Sepolcro. C'è l'Angelico che racconta i Novissimi con la chiarezza didattica di un trattato di teologia (il Giudizio Universale, Roma Galleria Nazionale di Palazzo Corsini) e c'è l'Angelico che entra nel mistero della Passione e della Morte di nostro Signore come in un campo di gigli, con cuore caldo e mente serena. Mi riferisco all'Armadio degli Argenti (1450-52 circa) eccezionale prestito concesso dal Museo di San Marco di Firenze.

Conclude la mostra una raffinata selezione di disegni e di codici miniati. Fra Giovanni da Fiesole, al secolo Guido di Pietro, per tutti il Beato Angelico, si congeda da noi con le fulgide miniature di messali, di graduali, di salteri. Sono carte che "ridono" come nessun'altra ha mai saputo in quei giorni.

(©L'Osservatore Romano 23 aprile 2009)

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/or/or_quo/cultura/2009/093q05a1.html

Beato Angelico  (1395 circa –1455). Trittico di san Pietro martire, 1428 : Virgin and Child, Sts Dominic and John the Baptist on the left and Sts Peter Martyr and Thomas Aquinas on the right, on the upper part scenes from the life of St Peter Martyr (Predication and Martyrdom), Angel of the Annunciation, God Father and Vergin Annunciate. Mary is holding an ampulla, with reference to Mary Magdalene's ampulla so to Jesus' passion. Museo di San MarcoThe Courtauld Institute of Art


Un Beato Angelico per nulla scontato

di Silvia Guidi

"Chissà come sarà piaciuta a Raffaello giovane questa eleganza, questa maestà nella composizione dei volti". Siamo davanti alla diapositiva di un particolare della Cappella Niccolina, nei Musei Vaticani; al centro della foto c'è un ragazzo che porta in braccio degli oggetti di argento, vassoi e bacili finemente decorati, attorniato da altre figure:  nel volto pallido e teso raffigurato sull'affresco c'è un'attenzione concentrata, quasi un leggero timore.

A parlare è Antonio Paolucci; il direttore dei Musei sta introducendo la visita alla cappella privata di Papa Niccolò V, eccezionalmente aperta al pubblico - in occasione dell'apertura straordinaria notturna, prolungata a tutti i venerdì di ottobre - perché anche il pubblico si apra alla novità di quello che sta per vedere e non dia per scontata un'esperienza conoscitiva preziosa, unica nel suo genere; soprattutto non pensi di essere di fronte al Beato Angelico di tanti poster virato seppia - perché "fa antico" e si vendono di più - o di tante immaginette poetiche ma decontestualizzate; in una parola, non pensi di trovarsi di fronte a un pittore grazioso ma di fatto prevedibile o poco interessante.

Si fa presto a passare dal santo al santino, anche nei manuali di storia dell'arte o nelle guide per turisti, spiega Paolucci; colpa di Vasari, che ha piegato il suo italiano colorito e drammatico alle frasi fatte dell'agiografia, e volendo lasciare una testimonianza della solida fede e delle virtù eroiche di Giovanni da Fiesole detto - già dai contemporanei - Beato Angelico ne ha di fatto appiattito la figura, restituendoci un'immagine oleografica priva della freschezza e della profondità della vita reale.

Per questo, per far capire e apprezzare la grazia semplice (ma non "facile") del monaco pittore fiorentino bisogna parlare anche dei suoi maestri, dei suoi allievi (tra cui Benozzo Gozzoli, il suo collaboratore più capace e intraprendente, con cui ha condiviso il lavoro della Niccolina), della temperie storica in cui è nato ed è cresciuto artisticamente, un umanesimo vorace nella ricerca di tutto ciò che poteva essere considerato "cultura" (libri antichi, oggetti d'arte, scambi con il mondo orientale) ma già tentato dall'erudizione vuota e dall'intellettualismo fine a se stesso.

Umanista e filologo (uno dei più grandi della sua epoca) fu anche il committente degli affreschi che decorano tre pareti e il soffitto della piccola Cappella Niccolina solitamente chiusa ai visitatori:  Tommaso Parentucelli, Papa con il nome di Niccolò V dal 1447 al 1455.

Eletto a sorpresa, quando già erano in corso i festeggiamenti (o meglio, una sorta di saccheggio rituale; amici e parenti erano ansiosi di alleggerire il neopontefice da quelle cose che non gli sarebbero servite più) a casa del cardinale Colonna, dovette forse il gran numero di consensi all'eccezionale capacità oratoria di cui aveva dato prova durante le esequie del suo predecessore, Papa Eugenio IV.

In quell'occasione aveva parlato a braccio per un'ora e mezzo in un latino perfetto, rigoroso ma pieno di passione per la verità, capace di convincere e commuovere.

A poco a poco le immagini riacquistano rilievo, storia, contesto, spessore umano, tornano a "parlare":  il diacono Stefano che predica a un gruppo di fedeli adombra la figura del committente, e sotto la tiara di Sisto II - Pontefice all'epoca del martirio di san Lorenzo - si cela certamente il volto pallido e segnato dalle tante vigiliae passate a leggere e studiare di Tommaso Parentucelli. Ma perché scegliere proprio le storie dei martiri Stefano e Lorenzo? Forse per ricordare, durante la messa celebrata ogni giorno, il misterioso nesso che lega carità e sofferenza, che accende di fiammelle dorate la dalmatica rossa di Lorenzo ma prelude anche al suo terribile martirio. Un nesso misterioso presente anche nelle opere più solari di Beato Angelico; nelle Madonne annunciate c'è spesso uno stupore venato di inquietudine, pur nella totale disponibilità del fiat. Chi ha visitato il Museo di San Marco a Firenze sa di quanta violenza e di quanto dolore siano intrisi gli intonaci affrescati delle celle, che a un primo sguardo sembrano emanare solo luminosità serena e pace profonda:  Cristo deriso, crocifisso, pallido di angoscia prima della Passione, mentre un sottile rivolo di sangue scende sempre dal capo di Pietro da Verona (il domenicano che lottò contro le eresie e venne ucciso a colpi di roncola, raffigurato più volte nelle celle del monastero). Un'ambivalenza del resto presente anche nella celeberrima Sistina; nel Giudizio universale non c'è nessun trionfalismo e nessuna facile allegria, le anime salvate sono ancora segnate dalla stanchezza, la guerra della vita terrena è stata durissima, salgono verso l'alto come risucchiate da un vortice, quasi incredule davanti alla gioia che è stata preparata per loro.

L'"effetto notte" aumenta il fascino delle opere esposte:  le sale sono affollate ma l'atmosfera è festosa. Durante la visita, i bambini sfogliano i libri creati per loro al punto vendita o sgambettano felici lungo la Galleria delle Carte Geografiche, i grandi scoprono di non aver mai davvero visto la Pietà di Michelangelo grazie alle foto di Robert Hupka, folgorato dalla scultura durante la tournée che la portò in America negli anni Sessanta. O vedono per la prima volta il gioco dei panneggi sul retro, inaccessibile allo sguardo di chi ammira la statua in San Pietro.

In tanti sono arrivati all'apertura dei cancelli, alle 19 in punto, per non perdersi il tramonto sulla Basilica e sui Giardini Vaticani dal Cortile delle Corazze; i ritardatari hanno comunque potuto ammirare le sculture antiche alla luce tremula e sommessa delle fiaccole nel Cortile Ottagono, raggiungere la Stanze di Raffaello e attraversare le sale della Collezione di Arte Religiosa Moderna, lasciandosi sorprendere dalla lucida crudeltà di Francis Bacon, che decompone il volto umano, trasforma lo sguardo in un opaco insieme di contraddizioni e le mani in artigli di animale. Accanto al grido in rosso della Deposizione di Van Gogh era possibile anche ritrovare la grazia velata di inquietudine delle Madonne dell'Angelico; espressa con un altro linguaggio, simbolista ed ellittico, in un disegno a sanguigna dedicato a Giovanna D'Arco di Odilon Redon, nato svariati secoli più tardi ma altrettanto attento a esplorare il mistero non totalmente umano del cuore umano.

(©L'Osservatore Romano 4 ottobre 2009)

SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/or/or_quo/cultura/2009/229q05a1.html

Fra Angelico (1395 circa –1455). One panel from Armadio degli Argenti, 1451-1453, Museo nazionale di San Marco, Florence


ANGELICO, il Beato

di Roberto Papini - Enciclopedia Italiana (1929)

ANGELICO, il Beato. - Fra Giovanni da Fiesole, detto il beato Angelico, pittore, nacque nel 1387 a Vicchio di Mugello (Firenze) e morì a Roma il 14 luglio 1455. Si chiamava, al secolo, Guido o Guidolino di Pietro. A vent'anni, entrò nel convento di S. Domenico di Fiesole e prese, col fratello Benedetto, calligrafo di codici miniati, l'abito domenicano, pronunciando i voti dopo un anno di noviziato, nel 1408. Nell'estate del 1409, fattesi aspre nel campo ecclesiastico le contese per il riconoscimento dell'elezione del papa Alessandro V, fuggì con tutta la comunità domenicana di Fiesole a Foligno. Scoppiata ivi, nel 1414, la pestilenza, l'intera comunità profuga migrò a Cortona, e soltanto nel 1418 il vescovo di Fiesole concesse il perdono ai frati riottosi e il permesso di tornare nel convento fiesolano. L'A. vi sostò lungamente, perfezionandosi nell'arte della pittura ed operando. Avendo nel 1436 Cosimo il Vecchio de' Medici concesso ai domenicani la chiesa e il convento di S. Marco in Firenze, fu incaricato Michelozzo di riattarne i locali caduti in abbandono; nel 1439 erano riedificati il chiostro ionico e la cappella del capitolo e nel 1443 tutto l'edificio era completamente restaurato; ivi l'A. operò di continuo nel decorare chiostro e celle, dando i primi luminosissimi saggi dell'arte sua di frescante. Chiamato a Roma da Eugenio IV (1445), dipinse nel palazzo del Vaticano la cappella del Sacramento, distrutta poi da Paolo III circa il 1540. Nel maggio del 1447, incaricato dall'Opera del duomo d'Orvieto di dipingere la cappella di S. Brizio, ne frescò due spicchi della volta e lasciò interrotto il lavoro, compiuto più tardi da Luca Signorelli. Tornato a Roma dipinse nel Vaticano la cappella dei Ss. Stefano e Lorenzo, che dal nome del committente papa Niccolò V fu detta Niccolina. Dopo essere stato nel gennaio 1452 priore del convento fiesolano in cui era entrato novizio, dopo avere rifiutato la decorazione pittorica del coro nel duomo di Prato, affidata poi a Filippo Lippi, tornò l'A. a Roma, vi morì a 68 anni e v'ebbe sepoltura in S. Maria sopra Minerva.

L'A. non fu precoce; le prime opere sicuramente databili risalgono circa al 1420. S'era istruito nell'arte prima d'allora sotto gl'influssi di d. Lorenzo Monaco e della scuola di miniatori fiorente nel convento di S. Maria degli Angioli in Firenze. Nessun elemento si ha per ritenere fondata l'ipotesi che egli fosse discepolo di Gherardo Starnina, la cui personalità artistica è rimasta molto misteriosa; e nessun fondamento ha l'altra ipotesi che durante il soggiorno in Umbria egli sentisse gl'influssi della pittura di Ottaviano Nelli e della scuola pittorica locale. L'educazione eclettica ch'egli ebbe gli permise di raccogliere in sé l'essenza delle due correnti pittoriche trecentesche sgorgate da Giotto e da Simone Martini, di fonderle ed esaltarle nell'espressione della sua strapotente personalità. L'A. certo fu a contatto con i tre gruppi di vita artistica che nei primì anni del Quattrocento fiorivano in Firenze: le scuole dei miniatori, le botteghe degli ultimi gíotteschi scolari dei Gaddi, il gruppo dei giovani scultori e architetti destinati a gran fama, Iacopo della Quercia e il Ghiberti, Filippo Brunelleschi e Donatello. Elementi tratti da ciascuno di questi centri si trovano nell'arte dell'A. come indizî di una formazione laboriosa e d'una coscienza attentissima; ma la sua arte non s'intende se non se ne vede lo stretto rapporto coi maggiori pittori fiorentini della prima metà del Quattrocento dei cui intenti - nella ricerca della prospettiva, del rilievo, dell'espressione - egli fu partecipe, pur trasfigurandoli nel proprio spirito. Di carattere schivo e devoto, d'indole laboriosa e pia, di temperamento curioso e obbediente, sì che non soltanto per l'eccellenza dell'arte ma per la santa esemplarità della vita meritò il soprannome di beato Angelico datogli dai posteri, il frate pittore fu singolamiente fecondo di opere su tavola e su muro, quasi tutte raccolte e conservate in Firenze. Nelle prime pitture l'arcaismo goticizzante è visibile, ché non ancora l'artista s'è liberato dal timore e dall'impaccio; ma nei piccoli tabernacoli del Museo fiorentino di S. Marco e particolarmente nella Madonna della Stella l'arte sua sboccia e già è in pieno fiore con quella pia dolcezza d'ispirazione, e con quella cristallina purezza di concezione nella forma e nel colore che rimarranno sempre più tipiche in ogni altra pittura. Seguono nella cronologia delle opere principali: il Giudizio Universale del Museo di S. Marco, prima grande opera su tavola del periodo della maturità, e l'Incoronazione della Vergine nello stesso museo; entrambi su fondo d'oro alla maniera trecentesca ma con maturità di forme quattrocentesche sui canoni già affermati dagli scultori fiorentini e da Masaccio. Nella Madonna dei Linaioli (1433), contornata sulla cornice da quegli angioli musicanti che sono celeberrimi e specialmente nelle grandi figure di santi effigiati sugli sportelli con solennità di statue, l'A. assume, accanto alla grazia, monumentalità di forme, e nella grande Deposizione dalla Croce, pure nel Museo fiorentino di S. Marco, raggiunge la piena padronanza dei suoi mezzi, la compiuta espressione del suo stile. S'afferma in questo quadro trionfalmente lo spirito naturalistico del Quattrocento non solo nel senso nuovo di vita infuso alle figure col gesto e con la varietà d'espressione, ma nella novissima interpretazione del paesaggio riassunto dalla natura, sostituito all'oro nel fondo, capace d'avviluppare i corpi di luce.

La stupenda serie di affreschi che l'A. dipinge tra il 1436 e il 1443 nelle celle del convento di S. Marco, illustrandovi i fatti della vita di Cristo, è il primo dei grandi cicli pittorici usciti dal pennello del domenicano. L'arte di lui, esercitatasi prima d'allora in tavole accarezzate come miniature, subisce, di fronte alle necessità tecniche della pittura a fresco, una generale semplificazione d'ogni forma, un'ulteriore maturazione. Dovunque, in quelle pitture delle cellette monacali, è un biancore diffuso, un'incredibile sapienza coloristica nei toni chiari, una riduzione al minimo degli elementi espressivi indispensabili alla trattazione del tema. Nella Trasfigurazione l'apparizione di Cristo grandeggia come una solenne statua alabastrina nel chiarore diffuso; nell'Annunciazione della cella n. 3, entro un loggiato di chiostro i rosei delle vesti si confondono quasi con l'incarnato dei volti; nella scena degl'Insulti a Gesù l'amore della semplificazione ha fatto accettare l'indicazione tradizionale dei cinque sgherri a una testa e quattro mani che insultano e colpiscono il Redentore; nell'Incoronazione della Vergine non vi son più broccati, ori, raggiere, marmi, ali variopinte, folla di beati come nelle opere del periodo precedente, ma tutto si riduce alla bianchezza della Madre e del Figlio sull'albore delle nubi leggiere circondate da un alone iridato; nella Discesa al Limbo, nel Discorso della montagna, nell'Orazione entro l'oliveto, là dove meglio è raggiunta la sintesi della visione, la forma assume quella semplicità e chiarezza che è caratteristica di tale periodo, il colore si riduce quasi totalmente ad una alternanza di bianchi, di bruni, di grigi ferrigni. La serie degli affreschi di S. Marco culmina nella grande Crocifissione della sala del Capitolo rappresentante i santi, i martiri, i dottori della Chiesa come testimoni estatici dell'epilogo della Passione; intensità d'espressione, nitore di forme, limpidezza di colore, equilibrio perfetto di composizione segnano in questo affresco uno dei più alti punti a cui sia giunta mai la pittura cristiana.

Alla purità monacale che traspira dagli affreschi del convento di S. Marco succede, nell'evoluzione dello stile, la solenne grandiosità delle storie di S. Stefano e di S. Lorenzo nella cappella Niccolina: la maestà di Roma ha commosso il frate pittore che organizza negli sfondi l'ampiezza delle architetture, arricchisce le scene con l'apparato delle vesti e degli ornamenti. Di tale rinnovata passione del frate per gli ornamenti splendidi s'era vista già traccia nella tavola d'altare dipinta da lui per la chiesa di S. Marco in Firenze con gran lusso di tendaggi, festoni, palmizî, stoffe e tappeti, riflesso probabile dei cortei sontuosissimi d'Oriente che nel 1439 avevano stupito Firenze durante il concilio per l'unione delle Chiese orientali con Roma. Nelle pitture della cappella Niccolina l'A. profitta di tutta la sua matura esperienza: atteggia e muove il corpo umano con padronanza, lo costruisce con grandiosità sotto le larghe pieghe dei panni, raggiunge talvolta una profondità d'espressione che uguaglia, e supera anche, quella dei suoi dipinti del periodo fiorentino. Ma egli è tentato di strafare un poco, di abbandonarsi al gusto dell'episodio accessorio, di complicare le scene con particolari paesistici, di sacrificare al fastoso e al ricco l'efficacia parsimoniosa. In compenso acquista una profondità e vastità di scenarî che prima gli era ignota, e i suoi personaggi terreni che si muovono negli episodî della vita dei santi si nutrono d'una sensibile e commossa umanità che le creature dell'A., prima tutte prese nell'estasi dei cieli non avevano ancora raggiunta.

Così, d'esperienza in esperienza e di conquista in conquisia, l'arte dell'A. giunge al suo culmine: nelle scene che rappresenta in cielo, un cielo tutto vibrame d'oro raggiato, esprime la commozione dell'umanità; in quelle che immagina sulla terra tutta splendente d'erbe fiorite, pone nelle creature umane l'irrealità dell'essenza divina. Nella composizione sempre equilibrato e ritmico, entro schemi di rigore geometrico; nella rappresentazione della vita sempre incuriosito interprete delle immagini della natura vivente; nell'accettazione dei principî artistici del Rinascimento sempre aderente alla classicità rinata per opera del Brunelleschi e dei primi scultori quattrocenteschi; nella concezione del colore, dalle preziosità del miniatore alle aeree chiarità degli affreschi di S. Marco e alle densità più fonde delle pitture romane, fino alle fanfare di toni squillanti negli sportelli del tabernacolo dell'Annunziata dipinti nell'ultima fase di attività, sempre limpido, terso, trasparente, l'A., riassunte in sé le esperienze della pittura toscana del Trecento, affermò le nuove conquiste artistiche del Quattrocento, preceduto nella pittura soltanto da Masaccio, e v'aggiunse l'insuperata sua limpidezza cromatica, l'ineffabile espressione della sua angelica religiosità.

Rimase l'A. un fenomeno isolato per le qualità d'eccezione che possedeva, santità d'uomo accanto a inimitabile maestria d'artista, sì che parve e pare un prodigio. Fiorirono intorno alla vita dell'A. le leggende, raccolte con compiacenza dal Vasari, il quale volle diffondere fra i posteri non solo l'ammirazione per l'artista, ma la venerazione per il santissimo uomo che avrebbe rinunciato all'arcivescovato di Firenze per umiltà, non avrebbe mai "messo mano ai pennelli se prima non avesse fatto orazione", non avrebbe mai dipinto un Crocefisso senza piangere, non si sarebbe mai dipartito dalla più candida semplicità e santità dei costumi. In ciò la leggenda, certamente fondata su caratteristiche reali, interpretò il sentimento di tutti coloro a cui sembra impossibile che tanta angelica purità di pittura non corrispondesse a un temperamento altrettanto angelico del pittore. Di recente tutte le opere di cavalletto dell'Angelico esistenti in Firenze, e cioè la massima parte della grande produzione, sono state raccolte in una sala di quel convento di San Marco ch'egli aveva copiosamente illustrato con i meravigliosi affreschi. Tutta l'evoluzione e l'essenza dell'arte sua v'è chiaramente visibile come in nessun altro luogo. Ed essa rimase inimitata: anche i suoi discepoli diretti, Benozzo Gozzoli e Filippo Lippi, trasformarono gli insegnamenti di lui in formule, presero necessariamente altra via. L'arte di colui che sapeva pregare e dipingere in un medesimo tempo poteva essere dai seguaci riprodotta in qualche aspetto esteriore, non ulteriormente sviluppata in ciò che racchiude di più misterioso ed essenziale: l'originalità scaturita da un temperamento eccezionalmente privilegiato. (V. tavv. LVII-LXIV).

Bibl.: I. B. Supino, in Thieme-Becker, Künstler-Lexikon, I, Lipsia 1907 (con la bibl. precedente); id., Fra Angelico, Firenze 1909; F. Schottmüller, Fra A. da Fiesole, Stoccarda 1911; A. Pichon, Fra Angelico, Parigi 1912; J. M. Strunk, Beato Angelico, Monaco 1913; C. Ciraolo e M. Arbib, Il Beato Angelico, Bergamo 1925; R. Papini, Fra Giovanni Angelico, Bologna 1925; W. Hausenstein, Fra Angelico, Monaco 1923; M. Wingenroth, Angelico da Fiesole, 2ª ed. a cura di Fr. Schottmüller, Lipsia 1926; R. van Marle, The development of the Italian Schools of Painting, X, l'Aia, 1928; R. Longhi, Un dipinto dell'Angelico a Livorno, in Pinacotheca, 1928, pp. 153-159; P. Muratoff, Frate Angelico, Roma 1929.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/il-beato-angelico_(Enciclopedia-Italiana)/

Tomba di Beato Angelico marmo;  Basilica di Santa Maria sopra Minerva


CELEBRAÇÃO DO JUBILEU DOS ARTISTAS

HOMILIA DO PAPA JOÃO PAULO II

Basílica Santa Maria sopra Minerva

18 de Fevereiro de 1984

 

1. "Na presença dos anjos cantarei os Vossos louvores" (Sl, 138/137, 1).

Neste encontro litúrgico desejamos prestar homenagem a um homem a quem foi atribuído o nome de "Angélico". E a sua vida ― em profunda sintonia com o cognome que lhe foi dado ―  foi um extraordinário "canto" a Deus: "um canto na presença dos anjos".

Com toda a sua vida cantou a glória de Deus, que trazia como um tesouro na profundidade do seu coração, e exprimia nas obras de arte. Fra Angélico permaneceu na memória da Igreja e na história da cultura como um extraordinário religioso-artista. Filho espiritual de São Domingos, com o pincel exprimiu a sua "summa" dos mistérios divinos, como Tomás de Aquino a apresentou com a linguagem teológica. Nas suas obras as cores e as formas "prostram-se em direcção do templo santo de Deus" (cf. ibid. v. 2), e proclamam uma particular acção de graças ao Seu nome.

O excepcional, o místico fascínio da pintura de Fra Angélico, obriga-nos a deter-nos encantados diante do génio, que a gerou, e a exclamar com o Salmista: "Como Deus é bom para com os rectos, / Para com os que têm o coração puro!" (Sl, 72/73, 1).

2. Olhar para o Beato Angélico é olhar para um modelo de vida em que a arte se revela como um caminho que pode levar à perfeição cristã: ele foi um religioso exemplar e um grande artista.

Cognominado "Angélico" pela bondade da sua alma e pela beleza das suas pinturas, Fra Giovanni de Fiesole foi um sacerdote-artista, que soube traduzir em cores a eloquência da palavra de Deus.

Se do lar paterno lucrou uma fé límpida e vigorosa, da Ordem dos Dominicanos, onde entrou em 1420, adquiriu um conhecimento aprofundado da sagrada doutrina e um estímulo para anunciar o mistério da salvação mediante o ministério sacerdotal e a pintura.

O Beato Angélico, consagrando-se a Deus, conseguiu ser maiormente homem, não só com os outros mas para os outros; as suas obras são uma perene mensagem de cristianismo vivo, e ao mesmo tempo mensagem altamente humana, fundada no poder super-humano da religião, em virtude do qual cada homem que entra em contacto com Deus e os seus mistérios fica a ser semelhante a Ele na santidade, na beleza, na bem-aventurança; isto é, um homem segundo os desígnios primigénios do seu Criador (cf. Pio XII, AAS 1955, p, 289).

Tornou verdadeiro na própria vida o laço orgânico e constitutivo que existe entre o Cristianismo e a cultura, entre o homem e o Evangelho. Nele, a fé tornou-se cultura e a cultura tornou-se fé vivida. Foi um religioso que soube transmitir, com a arte, os valores que estão na base do modo de vida cristão. Foi um "profeta" da imagem sacra: soube atingir os vértices da arte haurindo inspiração dos mistérios da fé (cf. Pio XII, AAS 1955, p. 285).

Nele, a arte torna-se oração.

Decretando as honras litúrgicas a Fra Giovanni di Fiesole desejei reconhecer a perfeição cristã ao sumo pintar, inovador eficaz e sincero da espiritualidade artística, mas quis também testemunhar o profundo interesse da Igreja pelo progresso da cultura e da arte, e pelo diálogo fecundo com elas.

3. Nesta Basílica romana de "Santa Maria sopra Minerva", que conserva o túmulo do Beato Angélico e que se ergue ao lado do convento onde ele aguardou o termo da sua jornada terrena, a 18 de Fevereiro de 1455, estais vós reunidos esta tarde, amigos artistas a quem Fra Angélico é as multíplices e fascinantes expressões, apresento a minha cordial saudação. O meu afectuoso pensamento dirige-se para vós, arquitectos, a quem é instintivo o sentido da proporção e o gosto do espaço; para vós, escultores e pintores, artistas dos volumes plásticos e das tonalidades cromáticas, que vos unistes aos artistas dedicados ao canto, à música, à dança e ao espectáculo, como para vos integrardes num concerto de valores humanos e espirituais a oferecer à sociedade de hoje; para vós professores de academias e de faculdades universitárias, directores de institutos internacionais de arte, directores de museus, pinacotecas, galerias; numa palavra; para todos vós que pertenceis àquele mundo cultural em que nascem e se expandem os fenómenos artísticos.

A todos digo: "amigos da verdadeira arte, vós também sois nossos amigos". Ao repetir esta frase dos Padres do Concílio na mensagem aos artistas, o meu pensamento cheio de apreço e admiração alarga-se a cada espírito humano enamorado do belo e ao inteiro mundo dos artistas não só de Roma e da Itália, mas de todos os Continentes.

Mas quero dirigir também uma saudação especial aos Senhores Cardeais e aos irmãos no episcopado e no sacerdócio, que participam nesta assembleia eucarística. Regozijo-me, além disso, com a presença de notáveis personalidades, particularmente do Senhor Ministro dos Bens Culturais da Itália, que se mostraram sensíveis ao motivo deste encontro. Dirijo, por fim, uma devida saudação também ao Padre Mestre Damiano Byrne e à Família dominicana.

4. Como Bispo de Roma desejo exprimir a minha sincera alegria em poder celebrar o Sacrifício Eucarístico nesta basílica tão ligada às tradições da ordem dos Frades Pregadores no dia aniversário do dies natalis de um insigne dominicano. Mas a minha alegria é ainda maior porque o encontro desta tarde é também a celebração do Jubileu dos artistas por ocasião do Ano Santo da Redenção. No termo de uma semana que viu promoverem-se numerosas iniciativas religiosas, culturais e artísticas merecedoras de sincero aplauso, vós, caros amigos artistas, estais aqui reunidos para o vosso Jubileu.

Neste Ano Santo não só as pessoas individualmente, mas também os diversos grupos e ambientes procuram encontrar a sua "parte especial" no Jubileu extraordinário da Igreja perguntando-se: que relação tem a obra, da Redenção de Cristo com a nossa vida, com a nossa vocação, com a nossa profissão?

Os artistas põem-se esta pergunta, recolhendo-se em torno da figura de Fra Angélico. E fazem-no justamente.

De facto, toda a obra deste artista de Deus se desenvolve da profundidade do mistério da Redenção, da sua riqueza divino-humana.

5. Que relação tem a vocação e e criação do artista com a mensagem do Ano Jubilar da Redenção? Procuremos encontrar a resposta a este interrogativo nos vestígios do beato Angélico, seguindo os textos da liturgia de hoje.

Vamos então à Sagrada Escritura, que foi a fonte principal de inspiração para Fra Angélico. De resto, não só para ele. Para quantos artistas, na história da cultura, esta fonte de inspiração se abriu nos seus recursos deveras inexauríveis? Assim foi nas épocas passadas, e assim é também na nossa época. E cada época, haurindo da mesma fonte, responde à sua inspiração segundo as orientações sempre novas, com toda a riqueza e a diversidade dos estilos e das escolas artísticas na literatura, na pintura, na escultura, na música e no teatro.

Para o Beato Angélico a Palavra de Deus era, quer para a sua vida quer para a sua obra criativa, fonte de inspiração, em cuja luz criava as próprias obras, e, ao mesmo tempo, se criava sobretudo a si mesmo, desenvolvendo os seus dotes naturais excepcionais e correspondendo à graça divina.

6. Esta criatividade constituiu uma específica plenitude daquela "vida segundo o Espírito" (cf. Rom. 8, 5), da qual fala o Apóstolo Paulo na carta aos Romanos (primeira leitura). Viver segundo o Espírito quer dizer: "tender para o que deseja o Espírito" (ibidem). Os desejos do Espírito "são vida e paz" (ibid., v. 6). Ao contrário dos "desejos da carne", "eles sujeitam-se à lei de Deus" (cf. ibid., v. 7) e tornam o homem capaz de tal sujeição. Ela não é algo de passivo, mas de interiormente criativo. Ao sujeitar-se à Lei de Deus, isto é à Verdade, o espírito humano torna-se criativo e ao mesmo tempo sensível àquela criatividade, que o Espírito de Deus opera nele.

Neste caminho comunica-se ao homem também o reflexo da predilecção divina, isto é a graça. Mediante a graça o Espírito de Deus habita no homem e o homem "pertence-Lhe" como amigo e esposo.

Aquela sobrenatural criatividade da Graça de Deus encontra por sua vez o próprio reflexo no agir do homem. E se aquele homem é um artista, também no seu operar artístico. Na sua criatividade.

7. Esta verdade encontra expressão também no Evangelho hodierno segundo Mateus.

Cristo diz: "Brilhe a vossa luz diante dos homens, de modo que vendo as vossas boas obras, glorifiquem vosso Pai, que está nos Céus" (Mt. 5, 16).

Cristo fala da "luz das boas obras". Indo mais além — na esfera da vocação artística —  poder-se-ia falar com justa razão da "luz das obras humanas". Esta luz é a beleza; a beleza de facto, como "esplendor da forma", é uma luz particular do bem contido nas obras do homem-artista.

Também sob este aspecto, se pode compreender e interpretar frase de Cristo acerca da árvore boa e dos bons frutos e acerca da árvore má e dos maus frutos.

"Toda a árvore boa dá bons frutos, e toda a árvore má dá maus frutos. A árvore boa não pode dar maus frutos, nem a árvore má dar bons frutos. Toda a árvore que não dá bons frutos é cortada e lançada ao fogo. Pelos frutos, pois, os conhecereis" (Mt. 7, 17-20).

Penso que Fra Angélico se sentia profundamente chamado, por esta comparação de Cristo, a uma dúplice criatividade: criava as obras e simultaneamente criava-se a si mesmo!

A Igreja apresenta o mesmo convite à meditação de todos os artistas dizendo: procurai adequada proporção entre a beleza das obras e a beleza da alma.

8. Este magnífico processo criativo tem a sua fonte oculta no íntimo do homem. O evangelista exorta-nos a procurar as raízes da luz dos actos humanos, como também das obras do homem-artista, na luz interior da consciência. Eis "a luz que há em ti!". Ela —  a consciência —  deve, antes antes de tudo ser luz, e não pode tornar-se trevas. "Se (portanto) a luz que há em ti são trevas, quão grandes serão essas trevas!" (Mt. 6, 23).

E por conseguinte — na palavra de Deus da liturgia de hoje — está contida a exortação a cultivar a consciência humana. E fala-se em sentido estrito, da consciência moral, mas também da "consciência artística". Qual é a mútua relação destes dois conceitos?

9. Na palavra de Deus da liturgia hodierna está contida também a exortação a amar os bens indestrutíveis, os valores que não passam. Pensemos nos valores que não passam, que se exprimiram nas obras de arte. As obras, a que a memória humana faz constante referência, às quais volta sempre.

Cristo todavia pensa naquilo que é valor não transitório diante de Deus: "Acumulai tesouros no Céu, onde nem a traça nem a ferrugem os corroem nem os ladrões arrombam os muros, a fim de os roubar. Pois onde estiver o teu tesouro, ai estará também o teu coração" (ibid., vv. 20-21).

Homens da arte! O vosso coração certamente está na beleza das obras do génio humano, como também na vossa própria criatividade. O meu voto é que ao mesmo tempo possais trazer em vós aquele sentido evangélico de proporção, de que nos fala Cristo, o Artista Divino, e o seu discípulo: o artista Fra Angélico.

10. Vede, ele parece falar ao seu Mestre com as seguintes palavras do Salmo da liturgia de hoje:

"Os Vossos desígnios conduzir-me-ão / E, por fim, receber-me-ão na Vossa glória. / Quem, fora de Vós, existe para mim no céu? / Se Vos possuo, a terra não me deleita" (Sl. 72/73, 24-25). "... A rocha do meu coração e a minha herança eterna é Deus. / Mas, para mim, a felicidade é estar junto de Deus, / Pus a minha confiança no Senhor. / Vou narrar as Vossas maravilhas" (ibid., vv. 26.28).

Assim, quase "se confessa" diante de nós o nosso Beato; e nesta confissão, nesta profissão ele exprime a profundidade da sua comunhão com Deus, com o mistério da Redenção

11. Ponhamo-nos no limite último de todos os problemas humanos para o qual nos chama São Paulo com as palavras da Carta aos Romanos.

Este limite está posto entre a vida e a morte.

Eis o que diz o apóstolo:

"Se Cristo, porém, habita em vós, embora o corpo esteja morto devido ao pecado, o Espírito é vida por causa da justiça. E, se o Espírito d'Aquele que ressuscitou a Jesus dos mortos habita em vós, Ele, que ressuscitou a Jesus Cristo dos mortos, há-de dar igualmente a vida aos vossos corpos mortais por meio do Seu Espírito, que habita em vós" (Rom. 8, 10-11).

Está inscrita na alma humana a chamada à imortalidade. Está inscrita na alma do artista, quando com a obra do próprio talento, do seu génio, procura superar o limite do transitório e da morte.

Cristo deu a cada um de nós a imortalidade do seu Santo Espírito, Chamou-nos à imortalidade.

Vivamos segundo o Espírito!

Acolhei esta mensagem! É a mensagem aos artistas no Ano Jubilar das Redenção. Fazei-a vossa e transmiti-a aos vossos irmãos. A igreja consente-vos experimentar a Misericórdia, de Deus, mediante a indulgência jubilar na medida da vossa disponibilidade à graça.

Confia-vos a tarefa de, com o vosso trabalho artístico, fazer compreender ao homem, que vive e sofre o seu drama, que toda a vida está imersa na Redenção, respira a Redenção, e que "a inteira existência humana e toda a história da humanidade recebem plenitude de significado somente da inabalável certeza de que Deus amou de tal modo o mundo que lhe deu o seu Filho unigénito, para que todo o que crê n'Ele não pereça mas tenha a vida eterna" (Bula Aperite Portas, 10).

Eis a mensagem do Beato Artista, Fra Angélico.

Fiquemos em atitude de escuta da sua palavra!

Caminhemos na direcção desta profundidade que ele nos indicou.

E para que isto seja fácil a todos, em particular à categoria dos artistas, acolhendo os pedidos feitos pela Ordem Dominicana, por muitos Bispos e por vários artistas, proclamo a Beato Angélico Padroeiro, junto de Deus, dos artistas, de modo especial dos pintores. Para glória de Deus. Amém.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/pt/homilies/1984/documents/hf_jp-ii_hom_19840218_giubileo-artisti.html

Vicchio, lapide su casa dell'Angelico


Jean Erbes. « Fra Angelico et Rembrandt dans l'Iconographie Chrétienne ». Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses  Année 1963  43-1  pp. 48-61 :

https://www.persee.fr/doc/rhpr_0035-2403_1963_num_43_1_3727

Daniel Arasse. « Entre dévotion et culture : fonctions de l'image religieuse au XVe siècle », Publications de l'École Française de Rome  Année 1981  51  pp. 131-146. Fait partie d'un numéro thématique : Faire croire. Modalités de la diffusion et de la réception des messages religieux du XIIe au XVe siècle. Actes de table ronde de Rome (22-23 juin 1979)

Georges Didi-Huberman. « La dissemblance des figures selon Fra Angelico », Mélanges de l'école française de Rome  Année 1986  98-2  pp. 709-802

Gerardo de Simone, « Fra Angelico : perspectives de recherche, passées et futures », Perspective [En ligne], 1 | 2013, mis en ligne le 30 décembre 2014, consulté le 17 février 2023. URL : http://journals.openedition.org/perspective/1765 ; DOI : https://doi.org/10.4000/perspective.1765 : https://journals.openedition.org/perspective/1765

Voir aussi :https://livre-religion.blogs.la-croix.com/fra-angelico-tendresse/2017/12/12/

https://fr.aleteia.org/2017/11/15/fra-angelico-peintre-de-lenfance-du-christ/

http://faith.nd.edu/s/1210/faith/interior.aspx?sid=1210&gid=609&calcid=53508&calpgid=61&pgid=18164&crid=0