samedi 7 février 2015

Bienheureux PIE IX (GIOVANNI MARIA MASTAI-FERRETTI), Pape

George Peter Alexander Healy. Portrait de Pius IX, 1871, 156 x 112, Museo Pio IX


Bienheureux Pie IX, pape

Giovanni Maria Mastai Ferretti, évêque d'Imola, né en 1792, élu pape le 16 juin 1846, sous le nom de Pie IX, fut le pape du dogme de l’Immaculée Conception (1854), du Syllabus (1864) et du Concile Vatican I (1869-1870). Il dut souffrir l’exil puis accepter de voir Rome envahie et les États pontificaux anéantis. Ayant mené à terme le pontificat le plus long de l’histoire en des temps difficiles, il mourut à Rome le 7 février 1878.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/02/07/4645/-/bienheureux-pie-ix-pape

Bienheureux Pie IX

Pape (255 ème) de 1846 à 1878 (+ 1878)

Giovanni Maria Mastali Ferretti, évêque d'Imola, né en 1792, élu pape le 16 Juin 1846, décédé le 7 Février 1878.

Le 3 septembre 2000 a été célébrée, à Rome, par le pape Jean-Paul II, la béatification de Pie IX, le Pape du Dogme de l’Immaculée Conception (1854), du Syllabus (1864) et du Concile Vatican I (1869-1870), titulaire en outre du Pontificat le plus long de l’histoire de l’Église de 1846 à 1878.

le Bienheureux Pie IX, a proclamé le Dogme de l'Immaculée-Conception en 1854.

Protecteur du séminaire français de Rome.

À Rome, près de saint Laurent, en 1878, le bienheureux Pie IX, pape, qui proclama hautement la vérité du Christ, à laquelle il était attaché de tout son cœur, établit de nombreux sièges épiscopaux, promut le culte de la bienheureuse Vierge Marie et convoqua le premier Concile œcuménique du Vatican.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/588/Bienheureux-Pie-IX.html

Papa Pio IX fotografato da Adolphe Braun in commemorazione dell'83° compleanno di Sua Santità : Adolphe Braun  (1812–1877), Papa Pio IX (Pius IX), 13 May 1875, albumen print , Civic Photographic Archive, Milan, Castello Sforzesco, Neue Zürcher Zeitung ([1])


Bienheureux Pie IX  –  Jean Marie MASTAI FERRETTI

Nom: MASTAI FERRETTI

Prénom: Jean Marie (Giovanni Maria)

Pape Pie IX

Pays: Italie

Naissance: 13.05.1792  à Senigallia

Mort: 07.02.1878  à Rome

Etat: Pape

Note: Prêtre en 1819. Evêque de Spolète en 1827, d'Imola en 1832. Cardinal en 1840. Pape le 16 juin 1846. Exilé 17 mois à Gaète (1848-49). Dogme de l'Immaculée Conception en 1854. Syllabus en 1864. Il convoque en 1870 le Concile Vatican I qui proclame le dogme de l'infaillibilité pontificale. 32 ans de pontificat, le plus long de l'histoire de l'Eglise.

Béatification: 03.09.2000  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation:

Fête: 7 février

Réf. dans l’Osservatore Romano: 2000 n.36 p.1.6  -  n.37 p.5

Réf. dans la Documentation Catholique: 2000 n.17 p.801-803

Notice brève:

Giovanni Maria Mastaï Ferretti naît en 1792 près de Rimini dans les Etats Pontificaux d'une famille d'origine lombarde. Ordonné prêtre en 1819, il s'occupe avec charité d'un orphelinat puis il accompagne un Nonce apostolique en Amérique Latine, ce qui constitue pour lui une expérience missionnaire. Evêque de Spolète, puis d'Imola, il trouve le moyen d'apaiser un climat politique tendu. Il passe pour libéral quand il est élu Pape en 1846, à l'âge de 54 ans. Sa popularité est immense, mais l'Italie cherche à faire son unité et un mouvement révolutionnaire l'oblige à s'exiler 17 mois à Gaète (1848-49). Contre les erreurs modernes, il publie en 1864 l'Encyclique "Quanta cura" et surtout le "Syllabus" qui dresse l'opinion anticléricale contre lui. En cette époque où l'Eglise est battue en brèche, il sait en revanche assurer son expansion missionnaire. En 1854, il proclame le dogme de l'Immaculée Conception, et en 1870, celui de l'Infaillibilité pontificale, lors du Concile du Vatican. Mais Rome est attaquée en 1870 et Pie IX cède à la violence pour éviter une effusion de sang. Confiné dans la Cité du Vatican, il se considère désormais comme prisonnier, mais la piété catholique entoure d'une affection grandissante ce pontife en butte à l'adversité. Il meurt en 1878, après un pontificat de 32 ans, le plus long de l'histoire de l'Eglise.

Notice développée

Giovanni Maria Mastaï Ferretti naît du comte Jérôme, du même nom, et de Catherine Solazzi, le 13 mai 1792 à Senigallia près de Rimini (Etats pontificaux). Sa famille d'origine lombarde, a la réputation d'être 'libérale'. Lui aussi héritera de cette réputation. Il reçoit une éducation très pieuse et studieuse, traversée par une maladie qu'on dit être l'épilepsie, mal qui le fait renvoyer de la garde noble pontificale où il était entré. En 1816, une mission dans sa ville à laquelle il participe éveille en lui la vocation, mais sa maladie constitue un obstacle canonique. Pourtant saint Vincent Pallotti lui prédit qu'il sera Pape et Pie VII intervient personnellement pour lever l'empêchement au sacerdoce. Guéri à Notre-Dame de Lorette, il est ordonné en 1819.

Il est d'abord recteur de l'Institut Tata Giovanni, pour les orphelins. Il y déploie une grande charité. En 1825, il accompagne le Nonce Apostolique au Chili et il y fait merveille. De même en Argentine. C'est dans ces fonctions qu'il puise son amour des missions. A 35 ans, en 1827, il est archevêque de Spolète en Ombrie. La situation politique est déjà tendue, mais il calme le jeu et déploie un zèle pastoral merveilleux, non sans souffrir personnellement. En 1832 il est nommé au siège d'Imola qui fut occupé jadis par Pie VII (dont il prendra le nom comme Pape). Sa prédication est simple et belle. Il veille au bien surnaturel et matériel de son diocèse. Il est proche du clergé et des séminaristes, s'intéresse aux jeunes mais aussi à la vie contemplative. Lui-même est enflammé de dévotion pour le Sacré-Cœur et la Vierge Marie. Il se montre bienveillant, mais ferme sur les principes.

Cardinal à 48 ans, il est élu Pape à 54 ans, le 16 juin 1846. Il est précédé par sa réputation de 'libéral' et il est accueilli triomphalement avec des 'Hosanna'. Tout est sympathique dans sa personne, même physiquement. Il est affable, il a un sens aigu de l'humour, ce qui lui permet de relativiser les drames, et surtout c'est un père plein de bonté. Il commence par une amnistie pour tous les délits politiques (contre l'avis de ses cardinaux). On ne remarque guère que dans sa première encyclique, il condamne déjà le socialisme. Très populaire, il accorde plus de liberté à la presse et donne un plus grand rôle aux laïcs dans ses Etats. (Rappelons qu'à l'époque le Pape était aussi un souverain temporel; ses Etats, donnés au cours des âges par des princes chrétiens, occupaient toute l'Italie centrale.) Mais, s'il est pour la libération de la tutelle autrichienne en Italie, il n'est pas pour la République, et les ultra-libéraux se retournent contre lui. Son chef de gouvernement, le jeune comte Pellegrino Rossi, qui a eu le courage d'accepter le poste de premier ministre alors que la révolte grondait, est assassiné le 15 novembre 1848 tandis qu'il se rendait à la chambre des députés pour y présenter un train de réformes libérales modérées. Très choqué, le Pape capitule pour arrêter l'effusion de sang et se réfugie à Gaète où il prolongera son exil 17 mois. En 1849 le insurgés proclament la "République romaine". En juillet une expédition française leur reprend Rome où le Pape ne consent à rentrer qu'en avril 1850. Il est acclamé par le peuple mais son pouvoir affaibli ne se maintient que grâce à la présence française. Pourtant Napoléon III, ondoyant, est un allié peu sûr.

Pie IX est attentif à tous les secteurs de la vie de l'Église universelle. Ainsi il rétablit la hiérarchie catholique en Angleterre et en Hollande - et plus tard en Ecosse - malgré le tollé des Anglicans et des protestants. Il rétablit aussi le Patriarcat latin de Jérusalem. En 1853, alors que les Catacombes sont soumises à des déprédations inconsidérées, il crée la Commission d'archéologie chrétienne qui arrête le massacre. Le 8 décembre 1854, il proclame le dogme de l'Immaculée Conception. Il est ouvert à la science et à la technique (création d'une voie ferrée aboutissant à Rome, ce à quoi s'était opposé son prédécesseur). En 1857, malgré l'agitation créée par le 'Risorgimento', il décide de visiter ses États: c'est la liesse, mais les problèmes politiques demeurent. Il envoie des missionnaires en Inde, en Birmanie, en Chine et au Japon. Les oblats de Marie Immaculée vont jusqu'au Grand Nord Canadien.

En 1863, Renan publie "La vie de Jésus" qui obtient un grand succès. Le Pape en est très affecté. L'année suivante, c'est l'encyclique "Quanta cura" accompagnée du Syllabus. Les catholiques libéraux sont embarrassés, les anticléricaux triomphent. En 1869, son Jubilé sacerdotal (50 ans) lui vaut de multiples témoignages d'affection et le 8 décembre s'ouvre le Concile du Vatican (Vatican I). Le 18 juillet 1870 est votée la Constitution "Pastor Æternus" dont le chapitre IV définit l'infaillibilité pontificale. Le lendemain 19 juillet, c'est la déclaration de guerre de la France à la Prusse. Pie IX doit ajourner le Concile. Privés de la protection des troupes françaises, les États pontificaux sont envahis. Rome est attaquée le 20 septembre. Après un petit combat, Pie IX désireux d'éviter l'effusion de sang ordonne de hisser le drapeau blanc. Désormais il se considère comme prisonnier au Vatican, refusant les concessions que lui propose le gouvernement spoliateur de Victor Emmanuel, Roi du nouvel État Italien (Loi des garanties du 13 mai 1871). En 1875, Pie IX consacre l'Église au Sacré-Cœur. Les catholiques italiens peuvent-ils participer à la vie politique? La réponse en 1877 est "Non expedit" (Il ne convient pas).

Le Pape meurt le 7 février 1878. Ainsi s'achève le plus long pontificat de l'histoire de l'Église: presque 32 ans.

Le dimanche 3 septembre de l'Année Sainte 2000, Jean Paul II béatifie Pie IX en même temps que Jean XXIII, le "bon Pape Jean". On a voulu opposer ces deux Papes, mais c'est mal connaître la profonde vénération de Jean XXIII pour son prédécesseur dont il avait continué l'œuvre avec Vatican II. Au cours d'une retraite spirituelle, en 1959, il écrivait dans son "Journal de l'âme": "Je pense toujours à Pie IX de sainte et glorieuse mémoire, et l'imitant dans ses sacrifices, je voudrais être digne d'en célébrer la canonisation".

"Profondément aimé", Pie IX fut également "haï et calomnié". Pourtant lui-même fit toujours preuve d'indulgence envers ses ennemis, mais dans sa politique, il accordait "le primat absolu à Dieu et aux valeurs spirituelles". Il disait: "Ma politique est: Notre Père qui es aux cieux". Il avait aussi le sens relatif des choses de ce monde: IL aimait dire à ceux qui étaient proches de lui: "Dans les choses humaines, il faut se contenter de faire du mieux que l'on peut et pour le reste, s'abandonner à la Providence qui palliera aux défauts et aux insuffisances de l'homme". Il eut à guider la barque de Pierre parmi de violentes tempêtes. Au milieu de ces contradictions, il trouva un réconfort dans l'abandon filial à la Vierge Marie et à la Providence, s'en remettant à Dieu avec une confiance totale. Qui dit mieux?

Note sur le Syllabus

On reproche souvent à Pie IX ce catalogue des erreurs modernes. Il faut cependant remarquer que ce document n'avait pas été prévu pour être divulgué. D'autre part, parmi les erreurs condamnées, on a pu voir quels furent les effets néfastes engendrés dans le siècle suivant par certaines d'entre elles: le libéralisme, le nationalisme, le scientisme et le communisme, par exemple. Enfin, à propos de la liberté de conscience, visée elle aussi, il faut reconnaître le progrès réalisé par Vatican II. Du temps de Pie IX, le thèse était: l'erreur n'a pas de droit. Avec la Déclaration "Dignitatis humanæ" de Vatican II, on rappelle que la foi procède d'un acte libre et qu'on ne peut forcer la conscience, même si elle est dans l'erreur; tous cependant ont le devoir de rechercher la vérité et l'ayant découverte, de s'y soumettre.

Note sur l'affaire Mortara

Ce cas est également reproché à Pie IX. Il s'agit d'un petit bébé juif en danger de mort, baptisé par une servante catholique et qui survit. A l'âge de sept ans, les parents veulent initier l'enfant aux rites israélites. La servante en parle à un prêtre qui avertit le Saint-Office, lequel fait enlever l'enfant pour assurer son éducation chrétienne. Ceci est conforme à la législation des Etats pontificaux et au droit canon de l'époque, mais, en pareil cas, Benoît XIV, au 18e siècle, avait dit qu'il convenait de laisser l'enfant à la famille si celle-ci promettait de n'exercer aucune pression sur lui. Le Saint-Office n'eut pas cette sagesse, d'où une grande émotion chez les juifs et dans le monde, et de la gêne chez les catholiques. Napoléon III demande au Pape de rendre le petit Edgar Mortara à ses parents. Pie IX, tout en déclarant qu'il regrette la mesure prise par le Saint-Office, se refuse à la rapporter. Quant à l'enfant, lorsqu'il arrive à l'âge de choisir lui-même, il décide de rester catholique et devient même prêtre. Reconnaissons toutefois qu'on n'agirait plus de la sorte actuellement: La déclaration "Dignitatis humanae" de Vatican II dit: "Aux parents revient le droit de décider, dans la ligne de leur propre conviction religieuse, la formation religieuse à donner à leurs enfants…. Les droits des parents sont violés lorsque les enfants sont contraints de fréquenter des cours scolaires ne répondant pas à la conviction religieuse des parents" (N.5)

Réponse de Jean Paul II

Faisant une allusion implicite à ces difficultés et aux critiques face à la béatification de Pie IX, Jean Paul II dit dans son homélie de béatification: "La sainteté se vit dans l'histoire et aucun saint n'échappe aux limites et aux conditionnements propres à notre humanité. En béatifiant l'un de ses fils, l'Église ne célèbre pas les choix historiques particuliers qu'il a pris, mais elle le montre plutôt comme devant être imité et vénéré pour ses vertus comme une louange à la grâce divine qui resplendit en celles-ci".

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0491.htm



Pie IX

255e Pape de l'Église catholique

DÉBUT DU PONTIFICAT : 16,21.VI.1846

FIN DU PONTIFICAT : 7.II.1878

Bref Dives in misericordia (16 novembre 1877)

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Encyclique Quae in Patriarchatu (Rome, 1 septembre 1876)

Italien ]

Lettre apostolique Graves ac diuturnae (23 mars 1875)

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Encyclique Quod nunquam (5 février 1875)

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Lettre Encyclique Gravibus Ecclesiae (24 décembre 1874)

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Encyclique Omnem sollicitudinem (Rome, 13 mai 1874)

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Encyclique Vix dum a Nobis (Roma, 7 mars 1874)

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Encyclique In magnis illis (27 décembre 1873)

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Encyclique Etsi multa (21 novembre 1873)

Italien ]

Encyclique Quartus supra (Rome, 6 janvier 1873)

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Lettre In luctuosissimis (16 juin 1872)

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Allocution Ordinem Vestrum (27 octobre 1871)

Italien  - Latin ]

Lettre Encyclique Saepe, Venerabiles (5 août 1871)

Italien  - Latin ]

Lettre Encyclique Beneficia Dei (4 juin 1871)

Italien  - Latin ]

Lettre Encyclique Ubi Nos (15 mai 1871)

Italien  - Latin ]

Lettre Encyclique Ubi Prima (11 mars 1871)

Italien  - Latin ]

Lettre Ecclesia Dei (2 mars 1871)

Italien  - Latin ]

Lettre Encyclique Respicientes ea (1 novembre 1870)

Italien  - Latin ]

Constitution dogmatique Pastor Aeternus (18 juillet 1870)

Italien  - Latin ]

Lettre apostolique Quo impensiore (20 mai 1870)

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Constitution dogmatique Dei Filius (24 avril 1870)

Italien  - Latin ]

Lettre apostolique Apostolici ministerii (5 avril 1870)

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Bulle Multiplices inter (23 mars 1870)

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Lettre apostolique Non sine gravissimo (24 février 1870)

Italien  - Latin ]

Lettre apostolique Religiosas regularium (23 février 1870)

Italien  - Latin ]

Lettre apostolique Iam vos omnes (13 septembre 1868)

Italien  - Latin ]

Lettre apostolique Arcano Divinae (8 septembre 1868)

Italien  - Latin ]

Lettre apostolique Aeterni Patris (29 juin 1868)

Italien  - Latin ]

Bref Ex quo infensissimi (14 novembre 1867)

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Lettre Encyclique Levate (17 octobre 1867)

Italien  - Latin ]

Allocution Singulari quidem (26 juin 1867)

Latin ]

Lettre Meridionali Americae (30 septembre 1865)

Italien ]

Allocution Multiplices inter (25 septembre 1865)

Italien  - Latin ]

Encyclique Quanta cura (8 décembre 1864)

Italien  - Latin ]

Encyclique Maximae quidem (Castel Gandolfo, 18 août 1864)

Italien ]

Encyclique Ubi urbaniano (Castel Gandolfo, 30 juillet 1864)

Italien ]

Bref Multis gravissimis (28 janvier 1864)

Italien ]

Lettre Tuas libenter (21 décembre 1863)

Italien  - Latin ]

Encyclique Incredibili afflictamur (17 septembre 1863)

Italien ]

Encyclique Quanto conficiamur (Rome, 10 août 1863)

Italien ]

Lettre apostolique Gravissimas inter (11 décembre 1862)

Latin ]

Allocution Maxima quidem (9 juin 1862)

Italien ]

Encyclique Amantissimus humani (8 avril 1862)

Italien ]

Allocution Iamdudum cernimus (18 mars 1861)

Italien ]

Allocution Multis gravibusque (17 décembre 1860)

Italien ]

Allocution Novos et ante (28 septembre 1860)

Italien ]

Lettre apostolique Dolore haud mediocri (30 avril 1860)

Latin ]

Bref Cum Catholica Ecclesia (26 mars 1860)

Italien ]

Encyclique Nullis certe (Rome, 19 janvier 1860)

Italien ]

Allocution Maximo animi (26 septembre 1859)

Italien ]

Allocution Ad gravissimum (20 juin 1859)

Italien ]

Encyclique Qui nuper (Roma, 18 juin 1859)

Italien ]

Encyclique Cum Sancta Mater (27 avril 1859)

Italien ]

Encyclique Amantissimi Redemptoris (3 mai 1858)

Italien ]

Encyclique Cum nuper (20 janvier 1858)

Italien ]

Lettre apostolique Eximiam tuam (15 juin 1857)

Latin ]

Encyclique Singulari quidem (Rome, 17 mars 1856)

Italien ]

Constitution Apostolique Ineffabilis Deus (8 décembre 1854)

Italien ]

Encyclique Optime noscitis (Rome, 20 mars 1854)

Italien ]

Encyclique Neminem vestrum (2 février 1854)

Italien ]

Encyclique Inter multiplices (21 mars 1853)

Italien ]

Encyclique Nemo certe ignorat (25 mars 1852)

Italien ]

Encyclique Ex aliis Nostris (21 novembre 1851)

Italien ]

Encyclique Exultavit cor nostrum (21 novembre 1851)

Italien ]

Allocution Si semper antea (20 mai 1850)

Italien ]

Encyclique Nostis et nobiscum (Naples, 8 décembre 1849)

Italien ]

Allocution Quibus, quantisque (20 avril 1849)

Italien ]

Protestation La serie (Gaeta, 14 février 1849)

Italien ]

Encyclique Ubi primum (Gaeta, 2 février 1849)

Italien ]

Proclamation Da questa pacifica (1 janvier 1849)

Italien ]

Allocution Non semel (29 avril 1848)

Italien ]

Décret Nelle istituzioni (14 mars 1848)

Italien ]

Proclamation Romani, e quanti (Roma, 14 mars 1848)

Italien ]

Encyclique Ubi primum (Rome, 17 juin 1847)

Italien ]

Encyclique Praedecessores Nostros (Rome, 25 mars 1847)

Italien ]

Encyclique Qui pluribus (Roma, 9 novembre 1846)

Italien ]

Décret Nei giorni (16 juillet 1846)

Italien ]

SOURCE : https://www.vatican.va/content/pius-ix/fr.html

Giacomo Conca  (1787–1852), Portrait de Pie IX, 1850


Pie IX, pape de 1846 à 1878

Giovanni Maria Mastai est né à Sinigaglia dans l’État pontifical, le 13 mai 1792. Il commença ses études au collège des Scolopes de Volterra, mais dut les interrompre pour cause de maladie. De 1809 à 1814, il vécut désœuvré chez lui puis vint à Rome, où il entra en contact avec des apôtres comme Vincent Palotti, Gaspard del Bufalo et des Jésuites. Il décida de devenir prêtre. Tout en s’occupant de la gestion d’un hospice, il suivit des cours au Collège romain et fut ordonné prêtre le 10 avril 1819. Peu attiré par la bureaucratie curiale, il s’orienta vers un apostolat populaire. En 1823-1825, il accompagna le délégué pontifical Muzi au Chili. Nommé, en 1827, évêque de Spolète, il fut transféré, le 17 décembre 1832, au siège d’Imola. Créé cardinal en 1840, il participa au conclave qui suivit la mort de Grégoire XVI et, le 16 juin 1846, il fut élu pape dès le second jour du conclave.

Il avait la réputation de «libéral» et jouit d’abord d’une immense popularité. En 1848, malgré ses sympathies pour la cause italienne, il refusa de jouer un rôle actif dans la guerre d’indépendance contre l’Autriche. À cause de cela et d’une crise économique persistante, une partie de la population se souleva contre lui. Après l’assassinat de son Premier ministre, Pellegrino Rossi, le 24 novembre 1848 le Pape s’enfuit et se réfugia à Gaète, en territoire napolitain. La république fut proclamée à Rome. Six mois plus tard, il fut rétabli sur son trône grâce à l’intervention du corps expéditionnaire du général Oudinot.

Par la suite, le Pape s’opposa à l’unité de l’Italie en refusant de céder ses États. Il fut également conservateur au point de vue doctrinal et n’a cessé de combattre le libéralisme. Il travailla cependant avec succès à la restauration religieuse. Son rôle personnel fut minime dans l’expansion missionnaire, mais il favorisa le renouveau des ordres religieux et, au cours de son pontificat, s’est épanoui un vaste courant de dévotion eucharistique, de dévotion au Sacré-Cœur et de dévotion mariale, avec la définition en 1854 du dogme de l’Immaculée Conception. Après 1866, il encouragea les initiatives visant à regrouper les fidèles dans une perspective de défense catholique.

Pie IX a joui d’une sympathie particulière dans le monde catholique à la suite de ses malheurs répétés: exil à Gaète en 1848-1849 et emprisonnement volontaire au Vatican après l’occupation de Rome par les Italiens en 1870. Ceci contribua à la dévotion au Pape et à la popularité de l’ultramontanisme qui aboutit à concentrer de plus en plus autour de la papauté la direction et le contrôle de l’Église universelle. Ce mouvement fut solennellement sanctionné en 1870 lors du concile Vatican I par la définition de l’infaillibilité pontificale et la primauté de juridiction du Pape.

Pie IX menait une vie simple et était pieux. Il eut toujours le souci d’agir en prêtre et en pasteur, en homme d’Église responsable devant Dieu de la défense des valeurs chrétiennes menacées par les progrès de l’impiété, du laïcisme et du rationalisme. Sa cause de canonisation, commencée sous Pie X en 1907, a abouti à la béatification le 3 septembre 2000.

Ultramontain depuis sa jeunesse et ses études à Saint-Sulpice, Mgr de Mazenod partagea les idées du Pape et resta toujours en communication épistolaire avec lui. Il ne fut reçu, semble-t-il, que cinq fois en audience: trois en 1851 lors de son voyage à Rome avec le père Tempier pour l’approbation des modifications à la Règle et deux à la fin de 1854 à l’occasion de la définition du dogme de l’Immaculée Conception. Il nomme Pie IX dans près de trois cents lettres ou entrées de son journal. Il lui a écrit au moins cinquante six lettres et en a reçu seize dont on conserve l’original. Quelques-unes de ces lettres concernent des dispenses, des faveurs et décorations, l’envoi de lettres pastorales, etc. Elles traitent surtout de l’élection du Pape en 1846, du jubilé et de l’encyclique en faveur de l’Irlande en 1847, de la fuite du Pape pour Gaète et de l’invitation à venir à Marseille en 1848-1849, du denier de Saint-Pierre en 1849-1850, du pallium en 1851 (voir article Pallium) des journaux exagérément ultramontains en 1852-1853 (voir articles La Correspondance de Rome et L’Univers), de la chute de Pie IX dans les catacombes en 1855, de l’introduction de la cause de Mgr Gault, évêque de Marseille (1642-1643), et de l’ordination épiscopale de Mgr Étienne Semeria en 1856, du passage à Marseille du cardinal Patrizi, légat papal au baptême du prince impérial en 1856-1857, de Mgr Grandin, nommé en 1858 auxiliaire de Mgr Taché à Saint-Boniface au Canada, de la guerre pour l’unité d’Italie et du cardinalat en 1859 et 1860 (v. article: Cardinalat), de la maladie de Mgr de Mazenod en 1861.

Le père Henri Verkin a écrit un important article sur Mgr de Mazenod et Pie IX dans lequel il a développé surtout quatre thèmes: l’élection de Pie IX, l’exil à Gaète et l’invitation à venir à Marseille, la définition du dogme de l’Immaculée Conception et le cardinalat. Le père Verkin termine cet article en disant: «Nous croyons qu’il y a peu d’évêques français, durant l’époque que nous étudions, qui ont eu autant de relations, soit directes soit indirectes, avec Pie IX que Mgr de Mazenod. Le fait est dû, en partie, à la position géographique de Marseille, ce qui, nous l’avons remarqué, permettait au Pape d’appeler le bienheureux «son voisin» et parfois permettait à celui-ci de servir d’intermédiaire, comme il arriva lors de la persécution en Espagne pour le cardinal-archevêque de Tolède. Mais il semble bien qu’il faille aussi l’attribuer à l’activité apostolique de Mgr de Mazenod et à son amour pour l’Église romaine […] C’est uniquement par suite des événements politiques que l’élévation au cardinalat n’a pas pu avoir lieu […] Le Souverain Pontife, en dépit des fluctuations contradictoires de la politique, garda son estime pour Mgr de Mazenod. Rien ne le prouve mieux que ce qu’il écrivit propria manu en réponse à la lettre par laquelle Mgr Jeancard lui annonçait la mort de l’évêque de Marseille: «Nous sommes profondément affligé de la mort de ce prélat qui, distingué par son rare amour pour la religion, sa piété et son zèle sacerdotal, s’honorait encore au plus haut degré par sa fidélité, son attachement et sa respectueuse obéissance pour nous et cette chaire de Pierre…»

Yvon Beaudoin, o.m.i.

Bibliographie

Verkin, Henri, o.m.i., «Le bx Eugène de Mazenod et Pie IX», dans Vie Oblate Life, 35 (1976), p. 3-20, 121-152.
Aubert, R., «Pie IX», dans Catholicisme…, Paris, t. XI, 1988, col. 271-279.

SOURCE : https://www.omiworld.org/fr/lemma/pie-ix-pape-de-1846-1878-fr/

La statue du pape Pie IX à la basilique Sainte-Marie-Majeure.


Pope Blessed Pius IX

Also known as

Giovanni Maria Mastai-Ferretti

Memorial

7 February

Profile

Son of Gerolamo Ferretti and Caterina Solazzi, local nobles, the family’s ninth child. Frail, intelligent and pious boy who suffered from epilepsy when young. Educated at the Piarist College, VolterraItaly from 1802 to 1809Studied in Rome from 1809 to 1810 due to political disturbances in the city. He returned in 1814 and asked for admission to the Papal Noble Guard, but was turned down due to his epilepsyStudied theology at the Roman Seminary from 1814 to 1818, during which his epilepsy disappeared. Ordained on 10 April 1819 in Rome. Spiritual director of the orphan asylum of Tata Giovanni, Rome. Auditor of the apostolic delegation to Chile from 1823 to 1825Canon of San Maria in Via Lata, Rome. Director of San Michele hospital in Rome. Chosen archbishop of SpoletoItaly on 21 May 1827. Named assistant at the Pontifical Throne on 1 June 1827Archbishop of ImolaItaly on 17 December 1832. Created cardinal on 23 December 1839 by Pope Gregory XVI. Chosen 255th pope in the conclave of 1846.

Last pope to hold temporal power, that is, to rule a secular state. His election raised the hopes of patriotic and liberal circles of Catholics. One of his first acts was an amnesty for all political prisoners. Defined the dogma of the Immaculate Conception of the Blessed Virgin Mary on 8 December 1854. Celebrated the First Vatican Council from 1869 to 1870, which was interrupted by the Franco-Prussian War. This council defined the dogma of papal infallibility. He supported several reforms in the Papal States, which included central Italy, and several outlying areas, such as Assisi, but lost the territory due to the unification of the Kingdom of Italy in 1870 and 1871. Created 123 cardinals. Gained a reputation for being a patriotic, and reforming Pope, and only Saint Peter the Apostle served longer.

Pius IX’s cause for beatification was one of the longest and most difficult in Church history. Begun under Pius X on 11 February 1907, re-launched by Benedict XV without much success, later by Pius XI, and then by Pius XII on 7 December 1954. The decree on the heroic exercise of theological and cardinal virtues was finally promulgated by the Congregation for the Causes of Saints on 6 July 1985, allowing his proclamation as Venerable. Among Pius IX’s most outstanding virtues were his unconditional love for the Church, his charity, and his high regard for the priesthood and for missionaries. The miracle attributed to him, verified by the Medical Commission on 15 January 1986, and proclaimed definitive in December 1999, was the inexplicable cure of a French nun.

Born

13 May 1792 in Senigallia, Italy as Giovanni Maria Mastai Ferretti

Papal Ascension

elected on 16 June 1846

installed on 21 June 1846

Died

7 February 1878 in Vatican City of natural causes

buried in the basilica of San Lorenzo fuori le mura, RomeItaly

Venerated

6 July 1985 by Pope John Paul II (decree on heroic virtues)

Beatified

3 September 2000 by Pope John Paul II at Saint Peter’s Square, RomeItaly

Patronage

Bavarian Congregation

Additional Information

Catholic Encyclopedia

New Catholic Dictionary

The Holiness of the Church in the 19th Century

Beatifications

Canonizations

Writings

other sites in english

American Catholic

Boston Collaborative Encyclopedia of Western Theology

Cardinals of the Holy Roman Church, by Salvador Miranda

Catholic Hierarchy

Catholic Online

Father Joseph Esper

Hagiography Circle

L’Osservatore Romano

Pius the Ninth

Wikipedia

images

Wikimedia Commons

audio

Quanta Cura – Condemning Current Errors, by Pope Pius IX, 8 December 1864

Syllabus of Errors, by Pope Blessed Pius IX, 8 December 1864

video

YouTube PlayList

Documents of Pope Pius IX

e-books

Life of Pope Pius IX, by John Gilmary Shea

webseiten auf deutsch

Damian Hungs

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Santi e Beati

spletne strani v slovenšcini

Svetniki

MLA Citation

“Pope Blessed Pius IX“. CatholicSaints.Info. 17 August 2022. Web. 1 February 2023. <http://catholicsaints.info/pope-blessed-pius-ix/>

SOURCE : http://catholicsaints.info/pope-blessed-pius-ix/

Kath. Pfarrkirche St. Gordian und Epimachus, Merazhofen, Stadt Leutkirch im Allgäu, Landkreis Ravensburg. Max Bentele: Hauptdeckengemälde, Ecke: Papst Pius IX.


Pope Pius IX

(GIOVANNI MARIA MASTAI-FERRETTI).

Pope from 1846-78; born at Sinigaglia, 13 May, 1792; died in Rome, 7 February, 1878.

Before his papacy

His early years

After receiving his classical education at the Piarist College in Volterra from 1802-09 he went to Rome to study philosophy and theology, but left there in 1810 on account of political disturbances. He returned in 1814 and, in deference to his father's wish, asked to be admitted to the pope's Noble Guard. Being subject to epileptic fits, he was refused admission and, following the desire of his mother and his own inclination, he studied theology at the Roman Seminary, 1814-18. Meanwhile his malady had ceased and he was ordained priest, 10 April, 1819. Pius VII appointed him spiritual director of the orphan asylum popularly known as "Tata Giovanni", in Rome, and in 1823 sent him, as auditor of the Apostolic delegate, Mgr Muzi, to Chile in South America. Upon his return in 1825 he was made canon of Santa Maria in Via Lata and director of the large hospital of San Michele by Leo XII. The same pope created him Archbishop of Spoleto, 21 May, 1827. In 1831 when 4000 Italian revolutionists fled before the Austrian army and threatened to throw themselves upon Spoleto, the archbishop persuaded them to lay down their arms and disband, induced the Austrian commander to pardon them for their treason, and gave them sufficient money to reach their homes. On 17 February, 1832, Gregory XVI transferred him to the more important Diocese of Imola and, 14 December, 1840, created him cardinal priest with the titular church of Santi Pietro e Marcellino, after having reserved him in petto since 23 December, 1839. He retained the Diocese of Imola until his elevation to the papacy. His great charity and amiability had made him beloved by the people, while his friendship with some of the revolutionists had gained for him the name of liberal.

His election

On 14 June, 1846, two weeks after the death of Gregory XVI, fifty cardinals assembled in the Quirinal for the conclave. They were divided into two factions, the conservatives, who favoured a continuance of absolutism in the temporal government of the Church, and the liberals, who were desirous of moderate political reforms. At the fourth scrutiny, 16 June, Cardinal Mastai-Ferretti, the liberal candidate, received three votes beyond the required majority. Cardinal Archbishop Gaysruck of Milan had arrived too late to make use of the right of exclusion against his election, given him by the Austrian Government. The new pope accepted the tiara with reluctance and in memory of Pius VII, his former benefactor, took the name of Pius IX. His coronation took place in the Basilica of St. Peter on 21 June. His election was greeted with joy, for his charity towards the poor, his kindheartedness, and his wit had made him very popular.

Temporal aspect of his papacy

Within the Papal States

Conciliatory policies (1846-1848).-- "Young Italy" was clamouring for greater political freedom. The unyielding attitude of Gregory XVI and his secretary of state, Cardinal Lambruschini, had brought the papal states to the verge of a revolution. The new pope was in favour of a political reform. His first great political act was the granting of a general amnesty to political exiles and prisoners on 16 July, 1846. This act was hailed with enthusiasm by the people, but many prudent men had reasonable fears of the results. Some extreme reactionaries denounced the pope as in league with the Freemasons and the Carbonari. It did not occur to the kindly nature of Pius IX that many of the pardoned political offenders would use their liberty to further their revolutionary ideas. That he was not in accord with the radical ideas of the times he clearly demonstrated by his Encyclical of 9 November, 1846, in which he laments the oppression of Catholic interests, intrigues against the Holy See, machinations of secret societies, sectarian bitterness, the Bible associations, indifferentismfalse philosophy, communism, and the licentious press. He was, however, willing to grant such political reforms as he deemed expedient to the welfare of the people and compatible with the papal sovereignty. On 19 April, 1847, he announced his intention to establish an advisory council (Consulta di Stato), composed of laymen from the various provinces of the papal territory. This was followed by the establishment of a civic guard (Guardia Civica), 5 July, and a cabinet council, 29 December.

Failure of appeasement (1848-1850).-- But the more concessions the pope made, the greater and more insistent became the demands. Secret clubs of Rome, especially the "Circolo Romano", under the direction of Ciceruacchio, fanaticized the mob with their radicalism and were the real rulers of Rome. They spurred the people on to be satisfied with nothing but a constitutional government, an entire laicization of the ministry, and a declaration of war against hated and reactionary Austria.

On 8 February, 1848, a street riot extorted the promise of a lay ministry from the pope and on 14 March he saw himself obliged to grant a constitution, but in his allocution of 29 April he solemnly proclaimed that, as the Father of Christendom, he could never declare war against Catholic Austria.

Riot followed riot, the pope was denounced as a traitor to his country, his prime minister Rossi was stabbed to death while ascending the steps of the Cancelleria, whither he had gone to open the parliament, and on the following day the pope himself was besieged in the Quirinal. Palma, a papal prelate, who was standing at a window, was shot, and the pope was forced to promise a democratic ministry. With the assistance of the Bavarian ambassador, Count Spaur, and the French ambassador, Duc d'Harcourt, Pius IX escaped from the Quirinal in disguise, 24 November, and fled to Gaëta where he was joined by many of the cardinals. Meanwhile Rome was ruled by traitors and adventurers who abolished the temporal power of the pope, 9 February, 1849, and under the name of a democratic republic terrorized the people and committed untold outrages. The pope appealed to FranceAustriaSpain, and Naples. On 29 June French troops under General Oudinot restored order in his territory. On 12 April, 1850, Pius IX returned to Rome, no longer a political liberalist.

His subsequent rule (1850-1858).-- Cardinal Antonelli, his secretary of state, exerted a paramount political influence until his death on 6 November, 1876. The temporal reign of Pius IX, up to the seizure of the last of his temporal possessions in 1870, was one continuous struggle, on the one hand against the intrigues of the revolutionaries, on the other against the Piedmontese ruler Victor Emmanuel, his crafty premier Cavour, and other antipapal statesmen who aimed at a united Italy, with Rome as its capital, and the Piedmontese ruler as its king. The political difficulties of the pope were still further increased by the double dealing of Napoleon III, and the necessity of relying on French and Austrian troops for the maintenance of order in Rome and the papal legations in the north.

Intrigues against the Papal States (1858-1878).-- When Pius IX visited his provinces in the summer of 1857 he received everywhere a warm and loyal reception. But the doom of his temporal power was sealed, when a year later Cavour and Napoleon III met at Plombières, concerting plans for a combined war against Austria and the subsequent territorial extension of the Sardinian Kingdom. They sent their agents into various cities of the Papal States to propagate the idea of a politically united Italy. The defeat of Austria at Magenta on 4 July, 1859, and the subsequent withdrawal of the Austrian troops from the papal legations, inaugurated the dissolution of the Papal States. The insurrection in some of the cities of the Romagna was put forth as a plea for annexing this province to Piedmont in September, 1859. On 6 February, 1860, Victor Emmanuel demanded the annexation of Umbria and the Marches and, when Pius IX resisted this unjust demand, made ready to annex them by force. After defeating the papal army at Castelfidardo on 18 September, and at Ancona on 30 September, he deprived the pope of all his possessions with the exception of Rome and the immediate vicinity. Finally on 20 September, 1870, he completed the spoliation of the papal possessions by seizing Rome and making it the capital of United Italy. The so-called Law of Guarantees, of 15 May, 1871, which accorded the pope the rights of a sovereign, an annual remuneration of 3¼ million lire ($650,000), and extraterritoriality to a few papal palaces in Rome, was never accepted by Pius IX or his successors. (See STATES OF THE CHURCHROMELAW OF GUARANTEES).

Outside of the Papal States

The loss of his temporal power was only one of the many trials that filled the long pontificate of Pius IX. There was scarcely a country, Catholic or Protestant, where the rights of the Church were not infringed upon. In Piedmont the Concordat of 1841 was set aside, the tithes were abolished, education was laicized, monasteries were suppressed, church property was confiscated, religious orders were expelled, and the bishops who opposed this anti-ecclesiastical legislation were imprisoned or banished. In vain did Pius IX protest against such outrages in his allocutions of 1850, 1852, 1853, and finally in 1855 by publishing to the world the numerous injustices which the Piedmontese government had committed against the Church and her representatives. In Würtemberg he succeeded in concluding a concordat with the Government, but, owing to the opposition of the Protestant estates, it never became a law and was revoked by a royal rescript on 13 June, 1861. The same occurred in the Grand Duchy of Baden where the Concordat of 1859 was abolished on 7 April, 1860. Equally hostile to the Church was the policy of Prussia and other German states, where the anti-ecclesiastical legislations reached their height during the notorious Kulturkampf, inaugurated in 1873. The violent outrages committed in Switzerland against the bishops and the remaining clergy were solemnly denounced by Pius IX in his encyclical letter of 21 November, 1873, and, as a result, the papal internuncio was expelled from Switzerland in January, 1874. The concordat which Pius IX had concluded with Russia in 1847 remained a dead letter, horrible cruelties were committed against the Catholic clergy and laity after the Polish insurrection of 1863, and all relations with Rome were broken in 1866. The anti-ecclesiastical legislation in Colombia was denounced in his allocution of 27 September, 1852, and again, together with that of Mexico, on 30 September, 1861. With Austria, a concordat, very favourable to the Church, was concluded on 18 August, 1855 ("Conventiones de rebus eccl. inter s. sedem et civilem potestatem", Mainz, 1870, 310-318). But the Protestant agitation aginst the concordat was so strong, that in contravention to it the emperor reluctantly ratified marriage and school laws 25 March, 1868. In 1870 the concordat was abolished by the Austrian Government, and in 1874 laws were enacted, which placed all but the inner management of ecclesiastical affairs in the hands of the Government.

With Spain, Pius IX concluded a satisfactory concordat on 16 March, 1851 (Nussi, 281-297; "Acta Pii IX", I, 293-341). It was supplemented by various articles on 25 November, 1859 (Nussi, 341-5). Other satisfactory concordats concluded by Pius IX were those with:

Portugal in 1857 (Nussi, 318-21);

Costa Rica, and Guatemala, 7 Oct., 1852 (Ib., 297-310);

Nicaragua, 2 Nov., 1861 (Ib., 361-7);

San Salvador, and Honduras, 22 April, 1862 (Ib., 367-72; 349);

Haiti, 28 March, 1860 (Ib., 346-8);

Venezuela, 26 July, 1862 (Ib., 356-61);

Ecuador, 26 Sept., 1862 (Ib., 349-56).

(See CONCORDAT: Summary of Principal Concordats.)

Religious aspect of his papacy

His greatest achievements are of a purely ecclesiastical and religious character.

Battle against false liberalism

It is astounding how fearlessly he fought, in the midst of many and severe trials, against the false liberalism which threatened to destroy the very essence of faith and religion. In his Encyclical "Quanta Cura" of 8 December, 1864, he condemned sixteen propositions touching on errors of the age. This Encyclical was accompanied by the famous "Syllabus errorum", a table of eighty previously censured propositions bearing on pantheismnaturalismrationalismindifferentismsocialismcommunismfreemasonry, and the various kinds of religious liberalism. Though misunderstandings and malice combined in representing the Syllabus as a veritable embodiment of religious narrow-mindedness and cringing servility to papal authority, it has done an inestimable service to the Church and to society at large by unmasking the false liberalism which had begun to insinuate its subtle poison into the very marrow of Catholicism.

Previously, on 8 January, 1857, he had condemned the philosophico-theological writings of Günther, and on many occasions advocated a return to the philosophy and theology of St. Thomas.

His promotion of the inner life of the Church

Through his whole life he was very devout to the Blessed Virgin. As early as 1849, when he was an exile at Gaëta, he issued letters to the bishops of the Church, asking their views on the subject of the Immaculate Conception, and on 8 Dec., 1854, in the presence of more than 200 bishops, he proclaimed the Immaculate Conception of the Blessed Virgin as a dogma of the Church. He also fostered the devotion to the Sacred Heart, and on 23 Sept., 1856, extended this feast to the whole world with the rite of a double major. At his instance the Catholic world was consecrated to the Sacred Heart of Jesus on 16 June, 1875. He also promoted the inner life of the Church by many important liturgical regulations, by various monastic reforms, and especially by an unprecedented number of beatifications and canonizations.

Convocation of the Vatican Council

On 29 June, 1869, he issued the Bull "Æterni Patris", convoking the Vatican Council which he opened in the presence of 700 bishops on 8 Dec., 1869. During its fourth solemn session, on 18 July, 1870, the papal infallibility was made a dogma of the Church. (See VATICAN COUNCIL..)

Appointments and foundations

The healthy and extensive growth of the Church during his pontificate was chiefly due to his unselfishness. He appointed to important ecclesiastical positions only such men as were famous both for piety and learning. Among the great cardinals created by him were: Wiseman and Manning for EnglandCullen for Ireland; McCloskey for the United StatesDiepenbrock, Geissel, Reisach, and Ledochowski for GermanyRauscher and Franzelin for Austria; Mathieu, DonnetGousset, and Pitra for France. On 29 Sept., 1850, he re-established the Catholic hierarchy in England by erecting the Archdiocese of Westminster with the twelve suffragan Sees of Beverley, BirminghamCliftonHexhamLiverpool, Newport and Menevia, NorthamptonNottinghamPlymouthSalfordShrewsbury, and Southwark. The widespread commotion which this act caused among English fanatics, and which was fomented by Prime Minister Russell and the London "Times", temporarily threatened to result in an open persecution of Catholics (see ENGLAND). On 4 March, 1853, he restored the Catholic hierarchy in Holland by erecting the Archdiocese of Utrecht and the four suffragan Sees of HaarlemBois-le-DucRoermond, and Breda (see HOLLAND).

In the United States of America he erected the Dioceses of: Albany, BuffaloCleveland, and Galveston in 1847; Monterey, SavannahSt. PaulWheelingSanta Fe, and Nesqually (Seattle) in 1850; Burlington, CovingtonErieNatchitochesBrooklynNewark, and Quincy (Alton) in 1853; Portland (Maine) in 1855; Fort Wayne, Sault Sainte Marie (Marquette) in 1857; Columbus, Grass Valley (Sacramento) Green Bay, HarrisburgLa Crosse, Rochester, ScrantonSt. Joseph, Wilmington in 1868; Springfield and St. Augustine in 1870; Providence and Ogdensburg in 1872; San Antonio in 1874; Peoria in 1875; Leavenworth in 1877; the Vicariates Apostolic of the Indian Territory and Nebraska in 1851; Northern Michigan in 1853; Florida in 1857; North Carolina, Idaho, and Colorado in 1868; Arizona in 1869; Brownsville in Texas and Northern Minnesota in 1874. He encouraged the convening of provincial and diocesan synods in various countries, and established at Rome the Latin American College in 1853, and the College of the United States of America, at his own private expense, in 1859.

Conclusion

His was the longest pontificate in the history of the papacy. In 1871 he celebrated his twenty-fifth, in 1876 his thirtieth, anniversary as pope, and in 1877 his golden episcopal jubilee. His tomb is in the church of San Lorenzo fuori le mura. The so-called diocesan process of his beatification was begun on 11 February, 1907.

[Note: Pope Pius IX was beatified on September 3, 2000.]

Sources

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Ott, Michael. "Pope Pius IX." The Catholic Encyclopedia. Vol. 12. New York: Robert Appleton Company, 1911. 24 Dec. 2015<http://www.newadvent.org/cathen/12134b.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by WGKofron. With thanks to St. Mary's Church, Akron, Ohio.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. June 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2021 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/12134b.htm

Pius IX. (1792-1878), Papst. Lithographie von Rudolf Hoffmann (1820-1882), nach Nubler, ca 1860. Eigenes Foto einer Originallithographie der ÖNB (Wien)


New Catholic Dictionary – Pope Pius IX

Article

Reigned from 16 June 1846 to 7 February 1878. Born on 13 May 1792 Sinigaglia, Italy as Giovanni Maria Mastai-Ferretti; died in Rome, Italy. Director of the hospital of San Michele. Archbishop of Spoleto, and of Imola. Cardinal-priest. The nineteenth century witnessed the rise of a false liberalism in almost every nation of the world. The movement came to a climax during his long pontificate. Pius was unable to better ecclesiastical conditions in Prussia, Russia, GermanySwitzerlandAustriaItaly, and Mexico, but was successful in arranging concordats with SpainPortugal, and the South American republics. He restored the hierarchy in England and Holland, but in Italy his efforts to stop the outrages committed in the name of progress against clerics and Church property were unsuccessful. Victor Emmanuel wrested from him all the papal dominions and in 1870 the Italian government unlawfully seized Rome, making it the capital of United Italy. The terms of the so-called Law of Guarantees, 1871, intended as a recompense, were rejected by Pius, who inaugurated the voluntary imprisonment of the popes in the Vatican, which continued until 1929 under Pius XI. In spite of these obstacles the spiritual history of the papacy is one co of extensive growth during this period. The Immaculate Conception of the Blessed Virgin was proclaimed a dogma of the Church in 1854. The philosophico-theological writings of Günther were condemned in 1857. The Encyclical Quanta Cura was published in 1869, accompanied by the famous Syllabus which reiterated the condemnation of pantheismnaturalism, socialism, communism, freemasonry, and other forms of religious liberalism. During the Vatican Council I of 1870 papal infallibility was made a dogma of the Church. Among his appointees to the Sacred College were Cardinals Wiseman, Manning, Cullen, McCloskey, Diepenbrock, Geissel, Rauscher, Mathieu, and Donnet. He erected 36 sees and 10 vicariates Apostolic in the United States. In Rome he founded the Latin American College in 1853, and the College of the United States of America in 1859.

MLA Citation

“Pope Pius IX”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info. 26 January 2019. Web. 1 February 2023. <https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-pius-ix/>

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The Holiness of the Church in the Nineteenth Century – Pope Pius IX

Entry

Whenever the Church has had to struggle through difficult times, God has always raised up great men who, by their eminent qualities, by the holiness of their lives and their convincing devotion to the things of God, have encouraged the timid and have given new life to wavering faith and relaxing zeal. The nineteenth century was to the Church an ordeal by fire. That she has come out of it unscathed and purified is due first to the assistance of God and after this to the faithful allegiance of the supreme pastors to whom her destinies were confided. All the Popes of the nineteenth century were an honor to the Church, distinguished by their virtue and learning, powerful beacons who spread wide a heavenly light throughout the darkness of the world.

For the longest time of all Pius IX stood out as the guardian of Sion and it was he who steered the Bark of Peter through stormiest seas. There is scarcely any pontificate that surpassed his in importance and which was obliged to solve such weighty problems. But Pius IX was in every sense the man whom Christ could put in charge of His flock during that critical period. A saint was needed in whom the sharp eye of the enemy could not discover any fault — a man inflamed by the zeal of faith, who would not sacrifice a single jewel of that precious heritage which the spirit of the time sought with determined energy to drag away from the Church. Such a man was Pius IX. Only a few facts from his virtuous and eventful life are needed to convince us of this. The whole life of Pius IX was pervaded and sustained by the spirit of faith, the most precious heritage he received from his parents. He was born at Sinigaglia on May 13, 1792, son of Count Jerome Mastai-Ferretti, and he received in baptism the name of John Mary. Once his pious mother, kneeling before a picture of the Mother of Sorrows, lifted up the infant John and said: “O Mary, adopt him as your son as you adopted his patron, the beloved disciple. I consecrate him to you and give him up wholly to you.” Thus at his mother’s breast the boy learned to know and to love Mary and later on he was to bear witness before the whole world and to all coming generations what a mighty flame of holy love for the pure Mother of God had been then enkindled. We shall see how Mary on her part showed herself the most powerful protectress of his life. To the Mother of Sorrows he had been dedicated and the sword of sorrow would often pierce his heart.

Another trait which manifests the true Christian spirit of the family is too touching to leave unmentioned. It was in those sad days when the French took Pius VI a captive into France. The mother, who said prayers in common with her children, was accustomed to add an Our Father and a Hail Mary for the Holy Father. One evening she told her children with tears what a hard trial had come upon the Holy Father and that therefore they should pray for him with the greater fervor. John, then only seven years old, knelt down weeping. When the prayers were ended, he asked how God could permit His representative to be so ill-treated. His mother tried to make him understand that the Pope was the Vicar of the Crucified Saviour and on this account had to suffer very much. “But then,” pursued the little reasoner, “they are wicked men who treat the Holy Father so cruelly and we must pray that God may punish them.” “My child,” was the reply, “we should never pray God to punish any one. What did Our Saviour Himself do, even on the Cross? He prayed for His enemies; and Pius VI surely does the same at this very moment.

Let us join him then and pray to God, not that He should punish all these wicked men who have laid sacrilegious hands upon the Lord’s anointed, but rather that He may enlighten them and turn their wicked hearts toward good.” Then all of them knelt down again and said a second “Our Father” for the welfare of the enemies of the Pope. If the boy could have looked into the future and have known what was to come he would have seen that it would be the chief feature of his life to be persecuted as Christ’s Vicar by the enemies of the Cross and to implore Heaven’s mercy in behalf of those very enemies. Joyful and happy were the days spent in his father’s palace. We may be assured that his devout parents were very careful to keep everything evil far from their promising boy and to plant virtue deeply in his young heart. After making his first Holy Communion, John Mastai in his tenth year was sent to the old mountain town of Volterra to apply himself to higher studies in the college of the Piarists. It was not long before he became the favorite of the whole house on account of his angelic modesty and amiability, his piety and docility. His talents enabled him to acquire the knowledge required of him without difficulty and his teachers could never sufficiently praise the purity of his morals.

After six years John had completed his college course and the youth of sixteen found himself confronted with the weighty problem of choosing a state of life. He had hesitated between the career of a soldier and the priesthood. But God had taken the decision into His own hands.

Once during his boyhood John Mastai while playing had fallen into a cold lake and was saved from imminent death only through the presence of mind of a servant. But after that time he became sickly and there gradually developed the dreadful disease of epilepsy. Physicians declared that a cure was impossible. So the young man with his splendid mental endowments was doomed to a life of inactivity. All his bright hopes for the future were stricken from him at one blow which made him incapable of bearing arms and unfitted him for service at the altar. But difficulties are for the saints only the rounds of a ladder on which they ascend to the height of their confidence in God; and young Mastai was not the man to fold his arms in discouragement. His lively faith knew well the grand promises held out to persevering prayer. Therefore, his resolution was quickly made — he decided to dedicate himself to God in Holy Orders and by unremitting prayer obtain freedom from the malady that would bar the door of the priesthood against him. In the spring of 1809 he received the tonsure and then returned to his home, because, for the time, he could do nothing more than to take care of his sick body and to pray.

In the meantime grievous trials had fallen to the lot of the successor of Saint Peter. Pius VII pined in French captivity. But Providence exacted a terrible retribution for the crime and in the very same castle of Fontainebleau where he had kept the Pope a prisoner, the French Emperor was obliged to sign his abdication. The coming home of Pius VII was like a march of triumph, so splendid as never had been seen by a Roman emperor. The way led the Pope through Sinigaglia and here he was the guest of Count Mastai-Ferretti. The whole event made a deep impression on John Mastai, who was at the time twenty-two years of age. He accompanied the Pope and entered the Eternal City with the Pontiff on that memorable day, May 24, 1814, while all Christendom rejoiced. He resided in the house of his uncle, a canon of Saint Peter’s, and attended the lectures at the Roman University. He undertook besides to assist the director of the orphan asylum, Tata Giovanni, in the instruction and management of the children. Still his insidious malady did not leave him. He now began to think that it might be better for him to join the noble guard of the Pope. Then one day he suffered an attack in the street more violent than any he had had before. Pius VII himself heard of it and bade the young man to come to him, for the Pope wished to console him. Soon after, John Mastai disappeared from Rome and remained a considerable time at Loretto, making most fervent appeal to the Blessed Virgin. When he left Loretto, all was bright and sunny in his heart, for he did not doubt that Mary had heard him. His sickness speedily diminished and he immediately applied to obtain the necessary dispensation for the reception of Holy Orders. On April 10 the goal was reached at last, and on the day following he celebrated his first Holy Mass in the midst of the orphan boys of Tata Giovanni. What the Blessed Virgin does, she does thoroughly. After the day of his ordination to the priesthood all traces of epilepsy disappeared and until his death, at the venerable age of eighty-six years, Pius IX was never seriously ill. So his sickness was in the designs of Providence only a means to bring him to his true vocation, to compel him to rest his confidence in God alone, and to give him an evident proof of the favor of the Mother of God, to show him the power of her intercession.

For a while the young priest retained the humble position of assistant at the orphan asylum. During this time he drew great spiritual profit from an intimate intercourse with the noble-minded prelate, Prince Charles Odescalchi. Through the latter he became acquainted with the Venerable Vincent Mary Strambi of the Congregation of the Passionists. The choice of such friends shows the tendency of his own mind. The beatification of the Venerable Strambi is not far distant. Odescalchi also died in the repute of sanctity. In 1838, Odescalchi, then a cardinal, obtained permission from Gregory XVI to renounce his purple and finally to realize the vocation to which his heart had drawn him from his earliest years. He became a member of the Society of Jesus and the former prince and cardinal took his place with the young novices and asked to be treated in every respect as the youngest of them. After living three years in the Society of Jesus he was called to receive the reward of his blameless life.

In contact with these and similarly minded men of mature spirituality and holiness, the religious life of Father Mastai increased in depth and substantial worth while faith sank its roots ever more firmly into his susceptible mind. The years that followed were free from burdensome occupations. It was now his opportunity to seek intimate and loving intercourse with God and to learn how inestimable to the priest are the enlightenment and consolations of prayer. Else there would be danger that, later on, his mind might be swallowed up in merely external affairs because of the multitude of his distracting occupations and would not be able to penetrate into the depths of the life of faith. Now he could gather fuel for the kindling of that fire of divine love which he was afterward to spread throughout the whole world.

It was not long before the eminent qualities of the young priest were recognized. Toward the end of 1823 we find him in distant Chile as Socius of the papal delegate, Monsignor Muzi. After his return, he became president of the great Hospice of Saint Michael in 1825, was made archbishop of Spoleto in 1827, transferred to the see of Imola in 1832, and was created a cardinal in 1840. These were years of wide activity, very difficult affairs in his dioceses requiring settlement. With consummate skill, however, he always made himself master of the situation. His paternal mildness and the purity of intention on which lay the foundation of his indefatigable zeal gained even the most obstinate hearts. The high confidence placed in his ability was evidenced by the fact that he was elected Pope on June 16, 1846, after a conclave of only two days, although he was one of the youngest cardinals and the electors knew well what heavy storms the Church was about to encounter. The Pope-elect quite broke down under an agony of tears when he saw that the required two-thirds of the votes really bore his name. Asked if he would accept the election, he looked up at the image of the Crucified and said: “Lord, behold Thy unworthy servant, Thy will be done.”

In grateful memory of Pius VII he took the name of Pius. When amidst the acclamations of an immense multitude he was on the following day driven to the Quirinal, he said to his companion: “To-day begins the persecution.” It was a prophetic word. The ninth Pius was to be a martyr of the Papacy.

It would exceed the limits of this work to picture the heroic combats and unspeakable sorrows of the “Grand Sufferer,” Pius IX, or realistically to sketch in full effect the grandeur of his character and the blessing his pontificate bestowed on Christendom. His life displays traits of likeness to that of Him whose representative he was. What most excites our reverent admiration in Our Lord Jesus Christ is His great submission to the will of His Heavenly Father, His love for mankind, and the excess of suffering and humiliation undergone of His own free will. “Non possumus,” “We can not,” was the firm expression of Pius IX when, with their shocking menaces, the foes of the Church demanded of him anything that was against the divine law. His kindness of heart and his ineffable meekness toward all, even toward his enemies, exercised an overpowering charm. Yet soon after his accession to the throne of Peter, in fear for his life, he must flee the Eternal City and hear from afar how the holy places were profaned with the wildest abominations.

In defiance of all international law they despoiled him of the inheritance of Saint Peter, and among all the heads of the world’s governments not one had the courage to protest against the crime, save only the noble Garcia Moreno, president of Ecuador. Finally, as a prisoner, Pius IX came to the close of his thorn-crowned life.

We shall lay particular stress upon three events which gave a very special significance to his pontificate; namely, the declaration of the dogma of the Immaculate Conception, the proclamation of the Syllabus of 1864, and the definition of papal infallibility in faith and morals.

The modern world hates the supernatural. The doctrine of grace, of sin and redemption, is for it a senseless puzzle. It had no understanding, therefore, of the realm of things above nature, of the nobility of the divine sonship, of the grand meaning and wondrous deep beauty of redemption through Christ. This is why it sinks more and more deeply into all the sins of the flesh and seeks its happiness in sensual delights alone. In direct opposition to this, Pius IX dared to bind the whole world to believe in the Immaculate Conception of the ever Blessed Virgin Mary, a fact of the supernatural order. This mystery demonstrated as none other the high esteem God has for sinlessness. What a glorious ideal Pius IX proposed to the sinful world! The splendid white purity of our heavenly Mother shall fix our attention and charm us to imitation. Through Mary Pius IX hoped to save our age from the horrible curse of impurity. His act met with enthusiastic approval in the hearts of all true Catholics, and contributed mightily to foster love and imitation of the Stainless Virgin.

Infidelity had cloaked itself with the garment of science. By means of false principles it sought to penetrate secretly into the Church and to consume the very marrow of her life. But this treachery did not escape the watchful eye of the supreme pastor. The Syllabus of 1864 pilloried a large number of such false teachings and the fury of the unmasked deceivers was unbounded. They clamored about unheard-of fetters with which the Pope had shackled science. But these fetters were none other than the laws of truth, and he had really secured freedom to true science against the caprice of passion and the uncertain currents of the spirit of the age. If in anything, certainly in this, we must admire the wisdom and courage of the Pope. And succeeding years have shown that he was right. The truth has never yet contradicted the Faith.

The third evil of the times was the spirit of revolt against authority. Here, too, Pius IX dared lay his hand upon the wound. It would have been a bold deed for Gregory VII to proclaim the Pope’s infallibility an article of faith; but now, in the revolutionary nineteenth century, which raised the worship of self to apotheosis, was it not to be feared that the faithful would abandon Rome in multitudes? Many, indeed, believed so. But Pius saw further. The Church’s enemies themselves had necessitated an authoritative declaration of this dogma by the war they had raised against it. To be silent now would show weakness on the part of the Church. Men prepared their plots against her, the press raged in all countries of the globe, political powers made threats, misguided Catholics showed themselves ready to apostatize, but Pius knew no fear when the performance of his duty for the welfare of the Church was in question and exceeding must be our gratitude for his constancy. No dogma shows us the divine guidance of the Church in a clearer light than does that of papal infallibility. In the limitless confusion about the most important questions of our existence, it is the greatest consolation for a Catholic to know that the Pope is the organ of the Eternal Truth Itself. The papacy under Pius IX lost its temporal possessions; but it made immense conquests in the spiritual domain. Through the doctrine of papal infallibility it has been interiorly strengthened and possesses the greatest conceivable authority.

To bring all this about Providence chose Pius IX. He was the instrument which possessed all the qualities for the realization of the designs of God in His Church. He was as the “Stimmen am Maria Loach” portrays him, “a character consummate in its perfection, a great man, greater than any other of the generation in which he lived, for no one consecrated so long a life as he to so grand an idea with such energy and wisdom; no one bore so loftily as he the standard of truth and justice on the cruel battle-ground of these evil days.”

A man who exhibited a martyr’s courage in defense of the principles of faith certainly would give life and expression to this faith in his personality. When Pius IX died on February 17, 1878, even his bitterest enemies bestowed unreserved praise upon his private life. No one dared call in doubt the spotless integrity of his conduct or the sincerity of his piety. Others who are great as scholars, poets, politicians, military leaders, and the like, are often most miserably small if we measure their lives by the standard of Christian morality. The only thing they found to blame in Pius IX was that he was “too Catholic.” Those who knew him more intimately considered him a saint. Cardinal Patrizzi once said that if he survived Pius he would immediately inaugurate the process of his canonization.

Pius IX had all that mildness and charming amiability which is peculiar to the saints. He was inflexible against any encroachment on the sacred rights of the Church, inflexible also against anything in himself which did not correspond to the highest ideal of Christian perfection. Therefore, we find him so modest, so angelically pure, so affable, so childlike in his piety, so fervent in zeal, and so strong in suffering. Even during his lifetime miraculous works were related of him, and such occurrences so increased year by year after his death that in the year 1907 Pius X ordered the first inquiries in the process of his canonization to be inaugurated. Let us hope that the Pontiff who placed the diamond crown upon the brow of heaven’s Queen will himself soon win the victor’s crown of sainthood.

MLA Citation

Father Constantine Kempf, SJ. “Pope Pius IX”. The Holiness of the Church in the Nineteenth Century1916. CatholicSaints.Info. 28 April 2022. Web. 1 February 2023. <https://catholicsaints.info/the-holiness-of-the-church-in-the-nineteenth-century-pope-pius-ix/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/the-holiness-of-the-church-in-the-nineteenth-century-pope-pius-ix/

Papa Pio IX  / Pape Pie IX / Pope Pius IX, v. 1860, photographie d'Henri Le Lieure.


B1. Pope Plus IX was born in Senigallia, Italy, on 13 May 1792, the son of Gerolamo of the Counts Mastai Ferretti, and Caterina Solazzi, of the local nobility. He was baptized on the day of his birth with the name Giovanni Maria. Of delicate physical constitution but of very lively intelligence, his childhood was marked by little voluntary mortifications and an intense religious life.

In 1809 he moved to Rome for higher studies. A disease not well diagnosed, which some called epilepsy, forced him to interrupt his studies in 1812. He was accepted into the Pontifical Noble Guard in 1815, but because of his illness he was immediately discharged. It was at this time that St Vincent Pallotti predicted that he would become Pope and that the Virgin of Loreto would free him eventually from the disease.

After serving briefly in the Tata Giovanni Educational Institute, he participated as a catechist in 1816 in a memorable mission in Senigallia and, immediately thereafter, decided to enter the ecclesiastical state. He was ordained a priest in 1819. Conscious of his noble rank, he committed himself to avoiding a prelatial career in order to remain only at the service of the Church.

He celebrated his first Mass in the Church of St Anne of the Carpenters at the Tata Giovanni Institute, of which he was named rector, remaining there until 1823. He was immediately recognized as assiduous in prayer, in the ministry of the Word, in the celebration of the liturgy, in the confessional and above all in his daily ministry at the service of the humblest and neediest. He admirably united the active and the contemplative life: ready for pastoral needs, but always interiorly recollected, with strong Eucharistic and Marian devotion and fidelity to daily meditation and the examination of conscience.

In 1823 he left the institute to serve the Apostolic Nuncio in Chile, Mons. Giovanni Muzi. There he remained until 1825, when he was elected President of St Michael's Hospice, a grand but complex institution in need of effective reform. To it Mastai applied himself with more than gratifying results, but without ever neglecting his priestly duties. Two years later, at the age of 35, he was consecrated Archbishop of Spoleto, In 1831 the revolution which had begun in Parma and Modena spread to Spoleto. The Archbishop did not want the shedding of blood and repaired, as much as possible, the deleterious effects of the violence. When calm was restored, he obtained a pardon for all, even for those who did not merit it.

Another turbulent see awaited Mastai in Imola, where he was transferred in 1832. He remained an eloquent preacher, prompt in charity toward everyone, zealous for the supernatural as well as the material well-being of his Diocese, devoted to his clergy and seminarians, a promoter of education for the young, sensitive to the needs of the contemplative life, devoted to the Sacred Heart and to Our Lady, benevolent towards all but firm in his principles. In 1840 he received the Cardinal's hat at the age of 48.

Despite having shunned honours, on the evening of 16 June 1846 Mastai found himself burdened with the greatest of them: he was elected Pope and took the name Pius IX.

He had a difficult pontificate, but precisely because of that he was a great Pope, certainly one of the greatest. Thoroughly aware of being the "Vicar of Christ" and responsible for the rights of God and of the Church, he was clear, simple consistent. He combined firmness and understanding, fidelity and openness.

He began with an act of generosity and Christian sensitivity: amnesty for political crimes. His first Encyclical was a programmatic vision, but anticipated the "Syllabus": in it he condemned secret societies, freemasonry and communism. In 1847 he promulgated a decree granting extensive freedom of the press and instituted a civil guard, the municipal and communal council, the Council of State and the Council of Ministers. From then on his interventions as Father of all nations and temporal Prince continued unabated.

The question of Italian independence, which he sympathized with, did not set the Prince against the Pope, a fact that alienated the most intransigent liberals.

The situation came to a head on 15 November when Pellegrino Rossi, the head of government, was killed and Pius IX had to take refuge in Gaeta.

After the proclamation of the Roman Republic (9 February 1849), he moved to Portici and later returned to Rome (12 April 1850). He reorganized the Council of State, established the Council for Finances, granted a new amnesty, re-established the Catholic hierarchy in England and in Holland. In 1853 he condemned Gallican doctrines and founded the well-known "Seminario Pio". He established the Commission on Christian Archaeology, defined the dogma of the Immaculate Conception on 8 December 1854 and blessed the rebuilt St Paul's Basilica which had been destroyed by fire in 1823.

In 1856 he approved the plan for railways in the Papal States and on 24 April 1859 inaugurated the first section between Rome and Civitavecchia. In 1857 he visited the Papal States and was welcomed everywhere with rejoicing. He sent missionaries to the North Pole, India, Burma, China and Japan.

Meanwhile dark clouds gathered over him with the Italian "Risorgimento", the Piedmontese annexations that were dismantling the Papal States and the expropriation of the Legations. Suffering but undaunted, he continued to show his charity and concern for all. In 1862 he established a dicastery to deal with the concerns of Eastern-rite Catholics; in 1864 he published his Syllabus condemning modern errors; in 1867 he celebrated the 18th centenary of the martyrdom of Peter and Paul; in 1869 he received the homage of the entire world for the golden jubilee of his priestly ordination. Later that year he opened the First Vatican Ecumenical Council, the pearl of his pontificate, and closed it on 18 July 1870.

With the fall of Rome (20 September 1870) and of the temporal power, the saddened Pontiff considered himself a prisoner of the Vatican, resisting the "Laws of Guarantees", but approving the "Work of Congresses". He consecrated the Church to the Sacred Heart of Jesus, disciplined the participation of Catholics in political life with the Non expedit and restored the Catholic hierarchy of Scotland. Suffering from poor health, he gave his last address to the parish priests of Rome on 2 February 1878. On 7 February the longest pontificate in history ended with his holy death.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20190114210626/http://www.ewtn.com/library/MARY/bios2000.htm#10


Portret van paus Pius IXGalérie contemporaine, littéraire, artistique (serietitel). Objecttype: foto. Objectnummer: RP-F-00-6285. Opschriften / Merken: opschrift, recto boven, in typoscript: ‘GALERIE CONTEMPORAINE’opschrift, recto midden onder, in typoscript: ‘PIE IX//Né à Sinigaglia [sic], le 13 Mai 1792. Mort à Rome, le 7 Février 1878.’opschrift, recto, links, midden en rechts onder foto, in typoscript: ‘126, boul. Magenta. - Paris Phot. Goupil et Ce. Cliché TUMINELLO, Roma 1877.’opschrift, verso, in potlood: ‘Tuminello Carbonprint 1870's’, recente toevoegingnummer, verso, in potlood: ‘1311’
Omschrijving: Plaat uit tijdschrift.


Written by Pope Pius IX

Amantissimi Redemptoris – On Priests and the Care of Souls, by Pope Pius IX, 3 May 1858

Apostolicae Nostrae Caritatis – Urging Prayers For Peace, by Pope Pius IX, 1 August 1854

Beneficia Dei – On The Twenty-Fifth Anniversary of His Pontificate, by Pope Pius IX, 4 June 1871

Cum Nuper – On Care for Clerics, by Pope Pius IX, 20 January 1858

Cum Sancta Mater Ecclesia – Pleading for Public Prayer, by Pope Pius IX, 27 April 1859

Etsi Multa – On the Church in Italy, Germany, and Switzerland, by Pope Pius IX, 21 November 1873

Exultavit Cor Nostrum – On the Effects of the Jubilee, by Pope Pius IX, 21 November 1851

Graves ac Diuturnae – On the Church in Switzerland, by Pope Pius IX, 23 March 1875

Gravibus Ecclesiae – Proclaiming a Jubilee for 1875, by Pope Pius IX, 24 December 1874

Incredibili – On Persecution in New Granada, by Pope Pius IX, 17 September 1863

Ineffabilis Deus – The Immaculate Conception, by Pope Pius IX, 8 December 1854

Inter Multiplices – Pleading for Unity of Spirit, by Pope Pius IX, 21 March 1853

Levate – On the Afflictions of the Church, by Pope Pius IX, 21 October 1867

Maximae Quidem – On the Church in Bavaria, by Pope Pius IX, 18 August 1864

Meridionali Americae – On the Seminary for Native Clergy, by Pope Pius IX, 30 September 1865

Neminem Vestrum – On The Persecution Of Armenians, by Pope Pius IX, 2 February 1854

Nemo Certe Ignorat – On Discipline for Clergy, by Pope Pius IX, 25 March 1852

Nostis et Nobiscum – On The Church In The Pontifical States, by Pope Pius IX, 8 December 1849

Nullis Certe Verbis – On the Need for Civil Sovereignty, by Pope Pius IX, 19 January 1860

Omnem Sollicitudinem – On The Greek-Ruthenian Rite, Pope Pius IX, 13 May 1874

Optime Noscitis – On Episcopal Meetings, by Pope Pius IX, 5 November 1855

Optime Noscitis – On The Proposed Catholic University Of Ireland, by Pope Pius IX, 20 March 1854

Praedecessores Nostros – On Aid for Ireland, by Pope Pius IX, 25 March 1847

Probe Noscitis Venerabiles – On the Discipline for Clergy, by Pope Pius IX, 17 May 1852

Quae in Patriarchatu – On the Church in Chaldae, by Pope Pius IX, 16 November 1872

Quanta Cura – Condemning Current Errors, by Pope Pius IX, 8 December 1864

Quanto Conficiamur Moerore – On Promotion of False Doctrines, by Pope Pius IX, 10 August 1863

Quartus Supra – On the Church in Armenia, by Pope Pius IX, 6 January 1873

Qui Nuper – On Pontifical States, by Pope Pius IX, 18 June 1859

Qui Pluribus – On Faith And Religion, by Pope Pius IX, 9 November 1846

Quod Nunquam – On the Church in Prussia, by Pope Pius IX, 5 February 1875

Respicientes – Protesting the Taking of the Pontifical States, by Pope Pius IX, 1 November 1870

Saepe Venerabiles Fratres – On Thanksgiving For Twenty-Five Years Of Pontificate, by Pope Pius IX, 5 August 1871

Singulari Quidem – On the Church in Austria, by Pope Pius IX, 17 March 1856

Syllabus of Errors, by Pope Blessed Pius IX, 8 December 1864

Ubi Nos – On Pontifical States, by Pope Pius IX, 15 May 1871

Ubi Primum – On Discipline for Religious, by Pope Pius IX, 17 June 1847

Ubi Primum – On The Immaculate Conception, by Pope Pius IX, 2 February 1849

Vix Dum a Nobis – On the Church in Austria, by Pope Pius IX, 7 March 1874

SOURCE : https://catholicsaints.info/written-by-pope-pius-ix/


Adolphe Braun. Pie IX, Photographie, Vatican, 13 mai 1875


 1. Background

Introduction

Few have embodied their institutions and their times as well as Pope Pius IX. The longest reigning pope in history, Pius led the See of Rome through the turbulent mid to late nineteenth century and in the process presented the Church’s response to the modern world. Pius is known best today as the pontiff who called for the First Vatican Council, which defined the doctrine of papal infallibility but Pio Nono was also the leader who led the Papal State through its first modern reforms. Pius was, if nothing else, a complicated man who did whatever he could for the preservation of his beloved Church. Many have noted the profound changes in his policy and practice over the course of his long pontificate. That Pius evolved as a Pope is without doubt, but the one constant throughout his papacy and his life was his unquestioning devotion to the Church. Even while declaring himself (as Pope) infallible he was a servant of the Church. 

Early Life and Priesthood

Pius IX was born Giovanni Maria Mastai-Ferretti the ninth and last child of Count Girolamo Mastai-Ferretti and Caterina Solazzi in 1792. His family was noble but not wealthy and on his father’s side there was a clerical tradition. Young Mastai-Ferretti’s education began under his mother who was devoted to the Virgin Mary. Indeed, all four of her daughters were named after the Mother of Jesus, and her son Giovanni received the name as well (Maria). At 11, his formal education began when he was sent to Saint Michaels School in Tuscany. Scolopi Fathers, who like his mother were devoted to Mary, ran the school and although known as a good school its selection probably had more to do with the cult of the Virgin. Mastai-Ferretti suffered epilepsy (or a similar disorder) and the priests eventually sent him home because they could not take care of him. In 1812, his poor health helped him avoid the military draft. During his early years, Europe was a blaze with war, revolution, and the growing pains of the modern world. Napoleon and Pius VII contended for power over the Papal States and there was almost constant war on the continent. (Coppa 1979, 19-22)

Mastai-Ferretti moved to Rome to live with his uncle Paolino so he could continue his education. He arrived there in the midst of conflict between Napoleon and Pius VII over support for the Empire against England. Eventually the Papal States were annexed by Napoleon and Pius VII promptly excommunicated all those involved at which point the Emperor deported the Pope. Mastai-Ferretti’s earliest surviving autobiographical statements come from 1810 and tell of his profound concern over his tendencies to anger, pride, self-preoccupation, and ambition. He was also concerned to remain chaste and worried about the purity of his thoughts, which prompted him to avoid seeing certain things. What these “things” were is not clear but it is abundantly clear that the young Mastai-Ferretti was immensely concerned with personal purity and morality. (Coppa 1979, 22-25)

A spiritual crisis between November 1815 and February 1816 led eventually to Mastai-Ferretti’s decision to enter the priesthood. He said that his poor health made him “aware” that there is “no happiness in this world” (Coppa 1979, 25). When Pius VII returned from his deportation to Rome, he restored the Jesuits and Mastai-Ferretti volunteered with them as a lay catechist working at the equivalent of an orphanage in the Eternal City. During his work with the Jesuits and in theological education, Mastai-Ferretti continued to suffer seizures and feared that his epilepsy would keep him from the clerical career he had chosen. His dramatic story made it to the ear of Pius VII who was sympathetic of the young man’s plight. After proving himself an able teacher he was admitted to Holy Orders by special permission of Pope Pius VII. Mastai-Ferretti was ordained subdeacon December 1818, deacon March 1819, and priest April 10th 1819 (Holy Saturday) and he celebrated his first mass on Easter Sunday (Coppa 1979, 26).

In 1823, Mastai-Ferretti went with a diplomatic delegation to the Roman Catholic Church in South America. His mother attempted to keep him from going by talking to the cardinal responsible but he went anyway when the Pope sent her a letter and saw him off personally. The mission to South America was largely a failure, as the governments of Chili and Peru were not interested in partnership with Rome (Coppa 1979, 27-29). The trip did however provide the future pope with personal experience of the Church outside of Italy and Mastai-Ferretti became something of an expert on South American affairs for the Vatican.The trip most likely had a positive effect on his decision to include non-European bishops in the proceedings of Vatican I (Coppa 1979, 29-30). The expedition made it impossible for Mastai-Ferretti to ignore that the Roman Church was a world Church. Later Mastai-Ferretti was assigned to direct the hospital of San Michele, an impressive position usually given to a cardinal illustrating the continued favor of the Holy See for Father Mastai-Ferretti. (Coppa 1979, 30-31)

Archbishop, Bishop, & Cardinal

As a reward for his good work at San Michele Mastai-Ferretti was made Archbishop of Umbria by the future Pope Pius VIII in 1827 (Coppa 1979, 31). Mastai-Ferretti inherited a diocese in shambles with laxed clerical discipline and poorly managed offices (Coppa 1979 32). He was well received locally and this was enhanced by political events 1831 (Coppa 1979, 33). Unrest after Pius VIII’s brief reign and two months of an empty papacy led to an attempted revolution that was put down in Rome but the provinces had a stronger revolutionary feeling because corruption there was even more rampant than the capital. To quiet the insurrection Gregory XVI called on assistance from Austria, and with their help, order was restored. Mastai-Ferretti assisted rebels against the Austrian army to spare bloodshed by offering money and safe passage back home. One of them was Prince Louis Napoleon, thus beginning what would be a long and tortured relationship between Napoleon and the future pontiff (Coppa 1979, 33).

As evidence of his continued approval by the Holy See Mastai-Ferretti was made Bishop of Imola in November of 1832. Despite the change from archbishop to bishop in title, the move was a de facto promotion owing to the much larger size of the diocese and the fact that many popes had come from Imola (Coppa 1979, 34-36). Though neither revolutionary nor liberal Mastai-Ferretti was critical of the papal administration. He thought that there should be more connection between the actions of the Vatican and the needs of the people of the Papal States. Mastai-Ferretti was not terribly politically minded and was naturally open to any charitable proposal.

In 1840, Mastai-Ferretti was made a cardinal and both he and his family went into debt to pay the fees associated with admittance to the college (Coppa 1979, 36). In 1846, Pope Gregory died and cardinal Mastai-Ferretti was named one of the ballot counters for the conclave of cardinals who would decide the next pope by two-thirds vote. Earlier biographies made much of the surprising nature of Mastai-Ferretti’s election but Vatican documents reveal that he was considered a contender all along (Coppa 1979, 41-42). The other leading candidates varied according to their disposition toward reforming the Papal States as well as geography (Coppa 1979, 41). It may have been that Mastai-Ferretti was thought to be a compromise choice between the more liberal and more conservative cardinals.

Pius the Ninth: Political Reformer and Religious Conservative

Upon his election to the pontificate, Mastai-Ferretti took the name Pius IX in memory of Pius VII, also a past bishop of Imola and the deciding force in his move to the priesthood. He was well received, but not enthusiastically so by the Romans. To celebrate the occasion of his coronation Pius gave 6,000 scudi to the poor and released debtors from prison (Coppa 1979, 44). Almost immediately he set about reforming the Papal States where the people were on the verge of revolution, railroads were forbidden, there was no equality under the law, and taxes were unequal and unjustly collected. “Intrigue and corruption were rife and the services provided by the state were poor” (Coppa 1979, 45). Censorship was strict, and people had little if any access to legal recourse. On top of these internal problems, the Papal States had few friends in Europe. To smooth out relations Pius ordered an amnesty and released prisoners who he thought had been seduced into insurrection by foreign liberals (Coppa 1979, 45-47). Pius enacted numerous superficial reforms including granting limited freedom of the press and assembly along with the creation of a Consulta of twenty-four counselors who were to play a mostly advisory (they could pass laws with the Pope’s approval) role in government (Heyer 153; Coppa 1999 335).Pius thought that his people would appreciate the reforms and be satisfied. In this Pius greatly underestimated the intensity with which the people of his States longed for membership in the modern liberal world (Coppa 1979, 57-97; Hales 62-72). The Risorgimento (radical Italian nationalist) party among others thought Pius’ reforms were evidence of a liberal pope and it was commonly assumed that he was held back by the curia around him (Coppa 1979, 57-70). This perception was wrong; in fact, the new pope was not at all interested in granting a truly liberal constitution to his people (one of the key liberal demands along with a call for a united Italy). At the center of Pius’ concern over maintaining the temporal authority of the papacy were his convictions that he had a duty to pass on the office as he had received it and that without temporal authority the pope’s ability to exercise true freedom in spiritual matters might be compromised (Coppa 1999, 335).

Revolution

To explain the complex political issues surrounding Pius’ reign it would be necessary to provide a full history of nineteenth century Europe, which is well beyond the scope of this essay (Livingston and Miller provide excellent overviews). For our purposes, it is enough to note briefly the situation as it interacted with Pius IX and the Church.

In 1848, Sicily revolted against the absolute rule of the Bourbons, northern Italy rose up against Austria, and Italian nationalist sentiments were high throughout the Papal States (Heyer 153). These events put Pius in the difficult position of having to balance his desire to avoid a political stance that might cause a schism with Austria and his practical need to take an interest in the way Italy’s future would be settled. The Pope was surrounded by conflict and international political posturing that he dared not enter into for fear of losing his spiritual authority (Heyer 154). The idea quickly spread throughout the peninsula that if the Pope could not balance his duties as an Italian ruler with those of his role as head of the Church that perhaps he should give up the temporal power (Heyer 154). This issue known as the “Roman Question” was made all the more immediate by the consensus that Rome be the capital of a united Italy.

Tensions came to a head on November 15th 1848 when Pius’ Secretary of State was murdered while entering parliament, and the following day the Pope decided to flee Rome for Naples, eventually ending up in Gaeta where he spent much of his time in exile (Coppa 1979, 71-97). Foreshadowing the eventual fall of the temporal power Pius effectively gave up control of his capital and his States out of fear for his and others safety (he had already been largely abandoned by his staff) and because without political stability he felt his role as pontiff threatened. The supreme tension that he dealt with was between being the universal spiritual leader of the Church and being the sovereign of a particular place. Given his natural tendencies to favor the spiritual and his lack of political shrewdness, he always opted to defend the spiritual authority.

Giuseppe Mazzini, an Italian nationalist leader and strong advocate of republican government assumed control in Rome and quickly attempted to bring about the liberal reforms necessary to change the Papal States into a republic. Pius “considered him a false prophet if not an anti-Christ” (Coppa 1979, 97).

Restoration

During his exile, Pius appointed cardinal Antonelli his new Secretary of State and gave him the unenviable task of restoring the Papal States. Fortunately, in many ways, Antonelli was the politician Pius was not, and he was able to secure the papal territories with the aid of foreign troops (Heyer 154).

The uprisings of 1848-49 were finally crushed by French troops who occupied the Papal States and pushed for liberal democratic reforms. This convinced Pius even more of the evils of the French Revolution and the subsequent “destruction of traditional [read Catholic] social, moral, and religious values” (Aubert 357). After his return to Rome in 1850 “Pius refused to negotiate on the issue of the temporal power, which he deemed essential for the preservation of the church” (Coppa 1999, 335).

During the period of exile, Pius retired more and more from political concerns, leaving them to his Secretary of State. In 1849, he issued the encyclical Ubi primum expressing his desire to define the doctrine of the Immaculate Conception of Mary. In 1850, Pius restored the Catholic hierarchy in England and in 1853 did the same in the Netherlands. Both actions were strongly distrusted and resented as political affronts in Europe, but Pius refused to yield (Coppa 1999, 335; Coppa 1979, 115). His experience of rebellion had made him even more determined not to bend in matters of religion.

As further evidence of Pius’ turn to spiritual matters on December 8th 1854, he issued the bull Ineffabilis Deus defining the doctrine of the Immaculate Conception of Mary (by supernatural intervention Mary, Jesus’ mother, was herself conceived without the stain of original sin). Ineffabilis Deus also makes explicit the role of Mary as Mediatrix, Conciliatrix, “Queen of heaven and earth”, and one whose advocacy on behalf of believers is always heard by God. Many saw this move as an exercising of papal infallibility, which was not to be defined for many years (Coppa 122). Clearly, Pius was now determined to rule the Church zealously without compromise, which might lead to the dangers of liberalism. He drew the line against reform and the desolation of tradition squarely within his office. The Pope himself would be the rock through which no corruption of the faith would pass.

Pio Nono, Secundo

Given the popular assumption that Pius had been a liberal during his early papacy because of his token reforms, many reacted strongly to the “new pope” of the restoration. Pio Nono, secundo, or Pius the ninth the second he was called as his Secretary removed the reforms of the past and reinstituted stronger censorship and the absolute rule of the Pope. Pius’ heart was indeed hardened, but not as much as his subjects sometimes thought (Coppa 1979, 112-125). He had been motivated in his reforms by a desire to quiet the masses and maintain order. It is doubtful that he ever foresaw a liberal constitutional government in his States. Indeed, as his first encyclical attests his religious and “mixed” (secular/religious) views were squarely anti-liberal from the start (Qui pluribus). Any actual change in Pius can be seen as the result of his realization that the forces of liberalism and Italian nationalism could not be placated by anything short of the relinquishment of the temporal power, which he had always seen as critical to the exercise of spiritual authority.

In order “to safeguard the church, Pius favored neo-Scholasticism and centralization” or Ultramontanism (Coppa 1999, 335; see McCool on 19th century scholasticism esp. 25-27, and 129-144). To these ends in 1864 Pius issued his encyclical Quanta cura with the (in)famous Syllabus of Errors attached.

Again opening with episcopal pleasantries Pius proceeds to call the hierarchy’s attention to the “monstrous portents of opinion which prevail…in this age” (Quanta cura 2). Pius speaks out firmly against the separation of church and state (3, 4), communism and socialism (4), and the subjection of the Church to civil authority (5). He also warns that enemies of the truth use the media to their advantage in an effort to spread their lies (7) and makes a point of lamenting that some have been “excited by the spirit of Satan” and deny Jesus Christ as lord (7). Pius adds with a touch of paranoia that “amid so great a conspiracy against Catholic interests and this Apostolic See…it is necessary to approach with confidence the throne of grace” (9), thus further signaling his move toward the inner spiritual realm and away from the world, which to him seems nearly overrun by evil everywhere.

The attached Syllabus represents a list of 80 errors that Pius or his predecessors had previously condemned, and the reasons for their issue are complicated but predicable. Italian nationalists had annexed large sections of the Papal States by 1860 and it was clear that the Italians wanted Rome for a capital of the Italian State. Napoleon III recommended compromise, which prompted Pius’ resentment of France (Coppa 1979, 139). Pius could see his temporal power being gradually removed and he no longer had the support of the French that he needed to hold back the Italians. Relations between Rome and Italy as well as the rest of Europe suffered severely from the unwillingness of the Powers to come to Pius’ aid and his equal unwillingness to make the compromise that would make political aid possible from outside of Italy.

In 1863 liberals within the Roman Church held congresses at Malines and Münich that advocated the separation of church and state powers as well as the free exercise of scholarship. Pius responded by claiming that the magisterium would absolutely continue to censor unsound teachings and by banning any future congresses (Livingston 331).

True to form, Pio Nono secundo struck back at the perceived offensive against the authority of the Pope by blasting his enemies on spiritual and moral grounds. Nowhere was this more pronounced than in his Syllabus of Errors which condemned among such classics as pantheism, naturalism, and rationalism the more immediately “threatening” errors of socialism, communism, secret societies, Biblical societies, liberal clerical societies, civil society, and church/state relations especially as regards the temporal power of the Pope (Syllabus of Errors in Schaff). The civil powers along with the clergy were shocked by the blunt listing of errors sent forth by the Pope and although his Secretary of State and others tried to smooth things over by explaining away the really difficult portions (those regarding civil power) the damage was done (Coppa 1979, 140-153 esp. 146-7). If it had been difficult for the modern liberal states of Europe to support Rome before the Syllabus, after it was nearly impossible.

The Syllabus also brought to the fore the question of the Pope’s infallibility. Was this statement to be taken as binding dogma for the universal Church? Opinions are mixed on Pius’ intentions in this regard but that the Syllabus divided the Church even more than it already was can hardly be denied (Livingston 332; Coppa 1979, 140-155).

Papal infallibility had been debated in the Church since the Babylonian Captivity and Great Schism of the fourteenth century. Gallicanism (the idea that ecclesial authority rests primarily with local bishops and that political authority rests with the state over the church) and Josephism (Gallicanism’s Austrian incarnation) were strong forces in the Church through the later Middle Ages and into the modern period (Livingston 328-9). As the absolute monarchs of the Nation States grew in power support for the conciliar system (investing power in councils of bishops not just the pope) gained popularity (Livingston 329). At the same time, however there were those within the Church who held that the pope was preeminent in authority and infallible in doctrine (Livingston 329). By the early nineteenth century “forces in support of the Pope’s unique authority and infallibility were to gain the upper hand beyond Rome” in a movement known as Ultramontanism (Livingston 329).

By 1862, Pius had probably decided that an ecumenical council was needed to settle the infallibility question among other things and in 1864, he told a group of cardinals of this desire (Coppa 1979 154). In 1865 a group of three dozen Latin Rite bishops were asked for their opinions on what issues should be addressed by the coming council and June 29 1868 Pius finally fixed the date for the opening of the Vatican Council by his bull Aeterni Patris (Coppa 1979, 155). Aeterni Patris laid out for the council an agenda of saving “the Church and society from threatening calamities” and to “correct…a number of modern errors” as well as to institute ecclesial reforms (Coppa 1979, 157). Anxious to bring all Christian communions under the authority of Rome Pius sent invitations to the Orthodox bishops of the east as well as Protestant leaders, who understandably refused to attend and submit to Catholic authority (Coppa 1979, 157). In a move interpreted by the French to be sympathetic to the separation of church and state the Catholic princes of Europe were not invited to the council (Coppa 1979, 157).

While earlier historians had contended that Pius had little to do with the council once it began documents released for study in 1967 (Coppa 1979, 225) hint at Pius’ prominent hand in the running of the council (Coppa 1979, 156). The Council began on December 8th (the feast of the Immaculate Conception) 1869 as planned with nearly 200 bishops from outside of Europe in attendance proving the profound missionary expansion of the Church since the council of Trent (Livingston 339; Coppa 1979, 154-168).

Two dogmatic constitutions were voted on during the council, De filius on the relationship between faith and reason and the (in)famous Pastor Aeternus on the centrality of the Pope’s authority and his personal infallibility in matters of doctrine (Livingston 339; Documents of Vatican I). De filius reinforced the supernatural view of revelation and the Church that Pius has alluded to in his Syllabus and was passed without a single descenting vote (Livingston 339; Documents of Vatican I). Pastor Aeternus on the other hand had a small but initially vocal opposition, though none of them were allowed to sit on the committee that drafted the schema (Livingston 339). Though debate raged from May through mid-July by July 16th an addition was made to the draft of the words, “and not from the consent of the Church,” which signaled along with Pius’ refusal to meet with anti-infallibilitists the impending definition (Livingston 339-40).

On July 18 when the final vote was taken, only two voted against infallibility, although most of the opposition had already left Rome rather than face the prospects of having voted against dogma (Livingston 340). The final dogmatic constitution claimed that “a primacy of jurisdiction over the whole Church of God was immediately and directly promised to the blessed apostle Peter” (Pastor Aeternus 1.1), that “he lives and presides and exercises judgment in his successors the bishops of the Holy Roman See” (2.2), and that “in blessed Peter, full power has been given by our Lord Jesus Christ to tend, rule, and govern the universal Church” (3.1) to the Popes of Rome. Chapter four of the constitution concerns specifically the infallibility of the pontiff and says that “when the Roman Pontiff speaks ex cathedra, that is, when, in the exercise of his office as shepherd and teacher of all Christians, in virtue of his supreme apostolic authority, he defines a doctrine concerning faith or morals to be held by the whole Church, he possesses, by the divine assistance promised him in blessed Peter, that infallibility which the divine Redeemer willed his Church to enjoy in defining doctrine concerning faith or morals” (4.9). In an ironic twist of fate, war broke out between France and Prussia the next day and one month later Pius suspended the council as Italian troops stormed Rome following French withdrawal (Livingston 340; Coppa 1979, 169-180).

The debates over the extent of infallibility continued to rage long after bishops had either conformed to the doctrine or been excommunicated. Bishop Joseph Fessler put the meaning of the doctrine of infallibility to paper in 1871. His tract The True and the False Infallibility of the Popes was well received by Pius himself. The reinterpreted dogma limited infallibility to statements made as Pope, on a doctrine of faith or morality, in the form of a dogmatic definition, in accordance with revelation, and must be intended for all believers (Livingston 341). The resulting moderate position seems to have shown the fears of the anti-infalibilists unfounded and the rarity with which the dogma was used served to keep the peace (more or less) until the era of Vatican II.

From 1870 until his death in 1878, Pius bitterly resented his abandonment by the French and refused to recognize the Italian State that enveloped him (see the encyclical Respicientes). He lived out his last days as the most ecclesiastically powerful pontiff ever but without the political influence of the temporal power. In addition to his continued strong feelings against modern liberal errors, Pius condemned Germany’s Kulturkampf (a “clash of cultures” aimed against the Catholic Church). Chancellor Otto von Bismarck felt the authority of his domain threatened by the decrees of the Vatican Council and passed laws suppressing the Jesuits (long thought to be agents of the papacy) and making the Roman clergy subject to the authority of the state (Gallicanism). Despite Pius’ strong resistance, other laws repressing the power of the Roman Catholic Church were enacted and hundreds of priests were imprisoned while many bishops were forced to run. Relations between Germany and the Vatican did not improve until the pontificate of Pius’ successor Leo XIII (Coppa 1979, 181-192; Miller 1997, 237). Pio Nono died in the Vatican where he had declared himself a prisoner in 1870 on February 7th 1878 at the age of 86, having reigned as pope for 32 years, and after some 59 years of service in the priesthood (Coppa 1999, 336).

Pius IX, Beatification, and the Mortara Affair

In 2000, Pope John Paul II announced the beatification of two fellow popes, Pius IX “father of Vatican I” and John XXIII “father or Vatican II.” While the move toward canonizing (declaring him a Saint) the pope seen as responsible for the liberation of Catholicism met with wide acceptance, the move to do the same to Pio Nono has met with profound resentment (Anti-Defamation League 2000; Associated Press 2000). After his return from exile in 1850, Pius began a series of anti-Jewish programs along the same lines as the reversals of other reforms and most infamous of all supported the kidnapping of a Jewish boy Edgardo Mortara who had been secretly baptized by a Catholic servant during an illness. Upon hearing that the boy was a Catholic living with Jews the police were dispatched and in the evening of June 23, 1858 they removed the six year old boy from the only home he had ever known (Kertzer 3-12). He was brought eventually to the “House of Catechumens,” a school for producing Catholics out of the raw materials of Jews, Muslims and others. Shortly after being brought to Rome, the Pope “adopted” the boy who was destined to become a priest (Kertzer 63-73).

International reaction to the “kidnapping” was almost unanimously hostile. Harsh criticism came from England, the United States, and France among others. The case lowered the already irretrievably low opinion of the papacy (particularly in France), especially the temporal power around the world and was taken up as a symbol by the revolutionary forces in Italy that would eventually “liberate” the Papal States (Kertzer 174, 320n4 speaks of the case as the coup de grace of the temporal power). As is often the case, it is easy to think that a dramatic story was responsible for a great revolution. However, the “kidnapping” of Mortara provided an ideal rallying symbol for both sides of the larger conflict over modernism, which was really at play in the loss of the temporal power. Many histories of the Vatican (especially “Catholic” ones designated by Nihil Obstat and Imprimatur), the Papacy, and Italy make no mention of the case at all and this is evidence of the marginalized role played by Jews in the agenda’s of both the revolutionaries and the pro-papists. At the level of ideology or worldview, the case illustrates the clash between the modern, liberal world of personal freedom, individuality, and individual rights, and membership by assent rather than birth or ritual against the medieval (Catholic) world of communal obligation and supernaturalism.

It is worth noting that the scholarship is mixed and clearly partisan in regards to the relationship between Pius and Edgardo Mortara. Debate over the incident and the pontificate of Pius IX is likely to continue, and perhaps even intensify as the Vatican pursues the canonization process and the case is made into a motion picture scheduled to start shooting in 2002 (BBC News).

Conclusion

Pius can be seen as liberal in heart and a conservative in faith. His mind was always inclined toward the needs of his subjects and his great devotion to the Virgin Mary and the Sacred Heart of Jesus led to revivals and official sanctioning of these popular devotional pieties. At the same time, Pius was a strong believer in the need for spiritual exercises and retreats and rarely missed a chance to advocate them both to his Church. While these tendencies reveal a man of tender affections Pius was also possessed of an unwavering conviction to the absolute truth of Catholic dogma, such that he could stomach no changes that might nullify any doctrine. This was the motivation he had for defending the temporal power, and the vehemence of his objections to the modern “liberal” world.

Pius could not see how it was possible to separate temporal or civil and ecclesial power and in this he demonstrated his strongly medieval state of mind. Pius could not relate to the modern world because where the later saw the world divided between secular and religious spheres he saw it in terms of goodness and truth against evil and error.

Pius’ reign brought about the modern papacy by setting the anti-modern agenda firmly in dogma (Hales xiii). All future developments within Catholicism (if not Western Christianity as a whole) had to contend with the effects of his intense dedication to remain true to the Church as he had received (and conceived of) it. By his repeated accusations against the secular world, Pius IX succeeded, despite himself, in establishing the Church as a primarily religious institution. Despite his attempts to reverse the liberal tide the only stage of importance left to the Popes after him was the religious (and therefore circuitously political).

Finally, by asserting the power of his office and the Church precisely as they both lost power Pius IX was indirectly responsible for the maintenance of an institution designed to function in a medieval world. If the Church through Pius had not dug in its heels against liberalism there might be no easily recognizable Catholic Church at all. On the other hand, by so openly and forcefully condemning the modern world the Church further isolated itself and gave up much of its relevance on the world stage. Pio Nono is remembered both as a savior and as one who so scorned the world (both inside the Church and out) that it was therefore (and remains) difficult for the modern, “liberal,” democratic, West to relate to the Roman Catholic Church and vice versa.

2. Works (Selected List)

Qui pluribus (1846); Ineffabilis Deus (1856); Quanta cura (1864); Syllabus of Errors (1864); Aeterni Patris (1868)

3. Themes

[Forthcoming]

4. Outline of Major Works

Qui pluribus

To explain the religious position of Pius early in his reign a brief look at his first encyclical Qui pluribus is helpful. The encyclical, issued on November 9, 1846 just months after his election to the pontificate, addressed “faith and religion.” Beginning with the usual pleasantries of papal communication Pius admonishes the bishops to remain constantly vigilant “against the hateful enemy of the human race” (3, all references for encyclicals are to the paragraph numbers found in Ihm 1990). Specifically, Pius warns of the demonic “war against the whole Catholic commonwealth” being carried out by heretical philosophers who teach “all sorts of prodigious beliefs” (4). “[T]hese enemies never stop invoking the power and excellence of human reason; they raise it up against the most holy faith of Christ, and they blather with great foolhardiness that this faith is opposed to human reason” (5). Other enemies are said to “want to import the doctrine of human progress into the Catholic religion” (7) despite the fact that it was revealed by God and therefore exists “on the strongest foundations” (8). Pius speaks of the infallibility of the Church and especially the See of Peter, and reminds the bishops that in contrast to the teachings of heretics the bible means only that which the Pope says and has said it means (10). Pius warns that the enemy “would even trample underfoot the rights both of the sacred and of the civil power” (13) and that this is the goal of Bible Societies who commit the crime of spreading the vernacular bible throughout the world with unauthorized commentaries containing “perverse explanations” (14). Particularly despicable to Pius are those who claim that it does not matter what religion one is, “as if there could ever be any sharing between justice and iniquity” (15). He further rails against the evils of priests lured into breaking their celibacy vows, communism, and competing books of spirituality (16-17). Pius declares revolution a sin, and he stresses the divine rights of the state and the need to be obedient except when there is conflict with the will of the Church (22). He calls for the clergy to be an example of moral excellence (23), for bishops to see after the education of priests (28-30), and advocates spiritual exercises to keep priests holy so that converts will be more easily won (29-30). Pius ends the encyclical by praising the clergy (31-32) and expressing his hope that Catholic politicians will remember their duty to protect the Church (34). It is interesting to note that Pius refers to the Virgin Mary as “immaculate” and our “greatest source of confidence” (36) foreshadowing the future definition of the Immaculate Conception.

Ineffabilis Deus

[Forthcoming]

Quanta cura and the Syllabus of Errors

[Forthcoming]

5. Relation to Other Thinkers

[Forthcoming]

6. Bibliography and Cited Works

Anti-Defamation League. 2000. “Statement on Beatification of Pope Pius IX.” Press Release dated September 3, 2000.

Aubert, Roger. 1989. “Pius IX” Translated from French by Matthew J. O’Connell. The Encyclopedia of Religion. Mircea Eiliade editor in chief. New York: Macmillan. 356-358.

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BBC News. 2002. “Cannibal to Catholic for Hopkins.”, Wednesday 22 May, 2002.

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7. Internet Resources

The Writings of Pope Pius IX” includes full text of the encyclicals, the Syllabus of Errors, and the Apostolic Constitution.

The Dogmatic Constitutions of the First Vatican Council

“Pope Pius IX,” article on Wikipedia

“Pope Pius IX,” article in the Catholic Encyclopedia (1911)

“Pius IX (Giovanni Maria Mastai-Ferretti, 1792-1878),” brief historical article by Frank J. Coppa

EWTN site on the Beatification of Pope Pius IX and Pope John XXIII

8. Related Topics

Roman Catholic Modernism

Protestant Liberalism

Oxford Movement

Johann Adam Möhler (1796-1838)

John Henry Newman (1801-1890)

George Tyrrell (1861-1909)

Alfred Firmin Loisy (1857-1959)

Vatican II (1962-1965)

Author: Derek Michaud (2002, 2009).

Boston Collaborative Encyclopedia of Western Theology Pius IX (1792-1878)

SOURCE : https://people.bu.edu/wwildman/bce/piusix.htm

Papa Pio IX ad Anzio nel 1862 in occasione delle manovre militari dell’esercito pontificio, ritratto con Francesco II delle Due Sicilie, il generale Kanzler comandante dell’esercito, il ministro della guerra monsignor Saviero de Mérode e il tenente colonnello Athanase de Charette comandante degli zuavi pontifici

Le pape Pie IX avec le roi des Deux-Siciles François II (à gauche, en frac, chapeau à la main) en 1862


(50) 2. MASTAI FERRETTI, Giovanni Maria (1792-1878)

Birth. May 13, 1792, Senigaglia. Ninth child of Count Girolamo Mastai Ferretti (1750-1833), who was several times gonfaloniere of Senigaglia between 1784 and 1807, and Caterina Solazzi di Faro (1764-1842). Nephew of Andrea Mastai-Ferretti (1751-1822), bishop of Pesaro (1806-1822). Baptized on the same day of his birth, his full name was Giovanni Maria Giambattista Pietro Pellegrino Isidoro. Great-grand nephew of Cardinal Pietro Girolamo Guglielmi (1759).

Education. Initial studies at the Piarist College, Volterra (classical education, 1802-1809); then, went to Rome to study philosophy and theology but had to leave in 1810 because of the political disturbances; returned in 1814; asked for admission to the Papal Noble Guard; because of epileptic seizures, was refused admission; studied at the Roman Seminary, Rome (theology, 1814-1818). His epileptic condition disappeared.

Priesthood. Ordained, April 10, 1819, Rome. Spiritual director of the orphan asylum Tata Giovanni, Rome. Auditor of the apostolic delegation in Chile, 1823-1825. In Rome, canon of S. Maria in Via Lata; director of San Michele hospital.

Episcopate. Elected archbishop of Spoleto, May 21, 1827. Assistant at the Pontifical Throne, June 1, 1827. Consecrated, June 3, 1827, church of San Pietro in Vincoli, Rome, by Cardinal Francesco Xaverio Castiglioni, bishop of Frascati, assisted by Giacomo Sinibaldi, titular archbishop of Damietta and by Antonio Piatti, titular archbishop of Trebisonda. Transferred to the see of Imola, with personal title of archbishop, December 17, 1832.

Cardinalate. Created cardinal and reserved in pectore in the consistory of December 23, 1839; published in the consistory of December 14, 1840; received the red hat and the title of Ss. Marcellino e Pietro, December 17, 1840. Participated in the conclave of 1846 and was elected pope.

Papacy. Elected Pope Pius IX, June 16, 1846, Quirinal Palace, Rome. Cardinal Karl Kajetan Gaisruck, archbishop of Milan, arrived after the election, thus too late to present the veto of Emperor Ferdinand I of Austria against him. Crowned, June 21, 1846, Rome. Resigned the pastoral government of the diocese of Imola, June 21, 1846. Took possession of the patriarchal Lateran basilica, November 9, 1846. Defined the dogma of the Immaculate Conception of the Blessed Virgin Mary, December 8, 1854. Celebrated the First Vatican Council, 1869-1870, which had to be interrupted because of the Franco-Prussian War; during the council, the dogma of papal infallibility was defined. Lost the territory of the Papal States because of the unification of the Kingdom of Italy, 1870-1871. Created 123 cardinals in 23 consistories. His has been the longest pontificate after Saint Peter's.

Death. February 7, 1878, Vatican. Exposed and buried, on February 13, 1878, in the patriarchal Vatican basilica; On July 13, 1881, his remains were transferred to the basilica of S. Lorenzo fuori le mura, Rome.

Beatification. The diocesan process of his beatification was started on February 11, 1907 by Pope Pius X. He was beatified by Pope John Paul II on September 3, 2000, together with Pope John XXIII. His feast is celebrated on February 7.

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Napoli: Laurenziana, 1989, Hathi Trust Digital Library, full view; El Papa Pío IX estuvo en Chile, El Marino, Pichelemu, 18 junio 2014; Beato Pio IX - 7 de febrero by Isabel Orellana Vilches, in Spanish, Zenit, el mundo visto desde Roma, 06 de febrero de 2015; L'ultimo Papa Re incontra Padre Pio by Giacomo Galeazzi, Vatican Insider, 16/01/216; The lowest point in U.S.-Vatican relations will be hard to beat by Charles Collins, Crux, Rome, May 20, 2017; The man who fought papal infallibility by John W. 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Cush, National Catholic Register, Feb. 12, 2019; La chiesa che ispirò a Pio IX il dogma dell’Immacolata by Igor Traboni, L'Osservatore Romano, 13 dicembre 2019; Should we be celebrating? by John O'Loughlin Kennedy, La Croix International, July 16, 2020; Primato e infallibilità by Sergio Centofanti, L'Osservatore Romano, 17 luglio 2020; Porta Pia, “parve un crollo” ma il Papa ne uscì rafforzato, Vatican News, 19 settembre 2020, 14:02; Vaccini per tutti, vaccini per i poveri. Gli esempi di Pio VII e Pio IX by Andrea Tornielli, L'Osservatore Romano 07 maggio 2021; Incendio del "Ponte di ferro" a Roma. L'inaugurazione "a sopresa" di Papa Pio IX, Il Sismografo, domenica 3 ottobre 2021; Breccia di Porta Pia, un evento che ha cambiato la storia del Papato by Amedeo Lomonaco, Vatican News, Città del Vaticano, 20 aprile 2022, 15:15, with audio; Musings on possibly the greatest road not taken in papal history by John L. Allen Jr., Crux, Rome, Jul 3, 2022, with audio; D: Bonner Universität zeigt Rechenmaschine von Papst Pius IX., Vatican News, 09 Juli 2022, 13:02; Vatican II is back in the news, which begs a question: What was Vatican I? by Carl Bunderson, Catholic News Agency, Denver Newsroom, Oct 15, 2022 / 10:00 am.

SOURCE : https://cardinals.fiu.edu/bios1839-iii.htm#Mastai

Photographie de Pie IX, 1878


Beato Pio IX (Giovanni Maria Mastai Ferretti) Papa

7 febbraio

Senigallia, Ancona, 13 maggio 1792 - Roma, 7 febbraio 1878

Papa dal 21 giugno 1846 al 7 febbraio 1878

Nella sua città natale, quando era bambino, lo chiamavano “Giovannino il buono”. Educato alla vita cristiana dai suoi cattolicissimi genitori, giocava allegrissimo come tutti i ragazzi, ma al venerdì, dopo il gioco, tenendo alzato tra le mani il Crocifisso, raccoglieva sulle piazze gruppi di coetanei e predicava il Vangelo. Spesso si fermavano ad ascoltarlo anche degli adulti, ammirati. Giovanni Maria Mastai Ferretti era nato il 13 maggio 1792 a Senigallia (Ancona). Nel cuore gli brillava un grande ideale: diventare sacerdote di Gesù. Gli studi li compì a Volterra, nel Collegio degli Scolopi. Il 10 aprile 1819 fu ordinato sacerdote. A soli 35 anni divenne vescovo di Spoleto, poi trasferito ad Imola. Cardinale nel 1840, è sempre e innanzi tutto sacerdote, proprio come diceva di lui il fratello Gabriele: “Gian Maria è prete. Tagliatelo a pezzi, ma ricomponendo i pezzi, vedrete che non potrà venir fuori altro e sempre che il prete”. Dopo la morte di Gregorio XVI, il Card. Mastai Ferretti, il 16 giugno 1846, è eletto Papa. Prende il nome di Pio IX. Ha solo 54 anni. Durante il suo pontificato, malgrado fosse costretto ad impegnarsi drammaticamente sul piano politico, non dimenticò mai di assolvere i compiti spirituali convinto di essere responsabile, di fronte a Dio, della difesa dei valori cristiani. Promosse nuove forme di culto e di vita spirituale, come la devozione eucaristica, quella verso il Sacro Cuore e quella mariana. Dette slancio all'attività missionaria in Asia e in Africa. Definì il dogma dell'Immacolata Concezione della Beata Vergine Maria e celebrò il Concilio Vaticano I, dove fu fissato il dogma dell'infallibilità del Pontefice quando parla ex cathedra. Ripetutamente a Roma Pio IX ebbe ad incontrare San Giovanni Bosco, approvandone la sua opera. Il Pontefice governò la Chiesa per 32 anni, fino al 7 febbraio 1878. Fu uno dei Papi più grandi della storia, un gigante di luce e di santità. Il 3 settembre 2000 da San Giovanni Paolo II è stato elevato alla gloria degli altari. Diceva ai giovani di Azione Cattolica, da lui avviata: “I nemici di Dio spariscono uno per uno, e la Chiesa resta. Saremo tribolati, ma vinti mai!”.

Martirologio Romano: A Roma, beato Pio IX, papa, che, proclamando apertamente la verità di Cristo, a cui aderì profondamente, istituì molte sedi episcopali, promosse il culto della beata Vergine Maria e indisse il Concilio Ecumenico Vaticano I. 

Nella sua città natale, quando era bambino, lo chiamavano “Giovannino il buono”. Educato alla vita cristiana dai suoi cattolicissimi genitori, giocava allegrissimo come tutti i ragazzi, ma al venerdì, dopo il gioco, tenendo alzato tra le mani il Crocifisso, raccoglieva sulle piazze gruppi di coetanei e predicava il Vangelo. Spesso si fermavano ad ascoltarlo anche degli adulti, ammirati.

È nato il 13 maggio 1792 a Senigallia (Ancona), in una notte gremita di stelle, rotta solo dallo sciabordio delle onde del mare sulla spiaggia; Si chiama Giovanni Maria Mastai Ferretti. Nel cuore gli brillava un grande ideale: diventare sacerdote di Gesù. Gli studi li compì a Volterra, nel Collegio degli Scolopi. Fu brillante ed esemplare. Aveva un grandissimo amore a Gesù: sovente si avvicinava a Lui nella Confessione e nella Comunione eucaristica. A 17 anni, decise: “Voglio farmi prete”. Nel 1809, a Roma, iniziò gli studi nel Collegio Romano, preparandosi a salire all’altare. In quel tempo, sacerdoti e religiosi erano derisi e minacciati dai rivoluzionari venuti dalla Francia. Papa Pio VII venne imprigionato e deportato in Francia da quel piccolo corso prepotente che, chiamandosi Napoleone, credeva di essere il padrone del mondo.

Il buon Pastore

Ma una lunga malattia lo ferma in un tunnel oscuro per alcuni anni. Si affida alla Madonna e vive da cristiano esemplare nella sua famiglia. Finalmente, nel 1814, miracolosamente guarito dopo aver pregato a lungo la Vergine SS.ma nel santuario di Loreto, ritorna a Roma e riprende il cammino verso l’altare.

Si occupa come catechista dei ragazzi poveri dell’Istituto “Tata Giovanni”, studia e ascolta i preti santi suoi contemporanei: Vincenzo Strambi, Gaspare Del Bufalo, Vincenzo Pallotti, ardenti di amore a Gesù. Il 10 aprile 1819, don Gian Maria è ordinato sacerdote dall’Arcivescovo Mons. Caprano nella cappella di Palazzo Doria. Ha un solo desiderio: farsi santo e guadagnare a Gesù quante più anime possibile. Dirige il “Tata Giovanni”, confessa e predica nelle chiese dell’Urbe, prega intensamente. Rivolto a se stesso, nelle sue “note d’anima”, scrive: “Pensa all’amore grande che Gesù ti porta. Compi l’atto eroico della tua offerta definitiva a Lui, da cui avrà principio la tua santità. Tutto soffri in pace per Lui che tanto ama te”.

Per amore a Lui, nel 1823, rischiando la vita, accompagna come missionario il “Vicario apostolico” Mons. Muzi, inviato dal Papa in Cile. Al suo rientro a Roma, nel 1825, è posto da Papa Leone XII a dirigere il Collegio “S. Michele a Ripa”, a servizio dei giovani e degli anziani e di diverse “anime in pericolo”. La sua missione nella Chiesa sta per “esplodere”.

Il 3 giugno 1827 a soli 35 anni, è consacrato Vescovo di Spoleto dal Card. Saverio Castiglioni (il futuro Papa Pio VIII). Per sei anni, in momenti difficili, tra contrasti religiosi e politici e calamità naturali, è il buon Pastore della carità, mai disgiunta dalla verità, anche quando costa dirla e urtare qualcuno. Nel 1833, è trasferito a Imola, nella difficile Romagna, proprio perché sappia risolvere gravi difficoltà e incoraggiare l’annuncio del Vangelo e la vita cristiana. Il 14 dicembre 1840, apprezzatissimo da papa Gregorio XVI per la sua opera, Mons. Mastai è insignito della porpora cardinalizia. È sempre e innanzi tutto sacerdote, proprio come diceva di lui appena trentenne, il fratello Gabriele: “Gian Maria è prete. Tagliatelo a pezzi, ma ricomponendo i pezzi, vedrete che non potrà venir fuori altro e sempre che il prete”. Un prete vero che vive di Gesù solo, che è un “altro-Gesù”.

“Tu sei Pietro”

È il tempo in cui pubblicisti, politici e rivoluzionari, mobilitati dalla massoneria, lavorano per scristianizzare l’Europa e l’Italia, per togliere di mezzo

la Chiesa e annullare il Credo Cattolico, e per attrarre il Clero e la gioventù sotto la loro influenza. Il loro scopo finale –

era stato scritto fin dal 1819-20 – è quello di Voltaire e della rivoluzione francese, cioè l’annichilimento del Cattolicesimo e perfino dell’idea cristiana”.

Il Card. Mastai Ferretti ben conosce i progetti di costoro e lavora in prima linea per radicare Gesù nelle anime e nella società. Sa che Gesù regna sul mondo per mezzo di Maria SS.ma e per questo promuove e diffonde la preghiera del Rosario e le Confraternite del Cuore di Maria, con un solo fine: schiacciare la testa al serpente infernale e condurre tutti a Cristo. Dopo la morte di Gregorio XVI, il Card. Mastai-Ferretti, il 16 giugno 1846, è eletto Papa. Prende il nome di Pio IX! Ha solo 54 anni.

Preti e cristiani di Roma lo incontrano in preghiera nelle chiese e possono parlargli come a un buon parroco. Dà inizio a una serie di riforme, per le quali si grida subito dappertutto “Viva Pio IX!”, considerato da molti un Papa liberale, ma è un “evviva” interessato: sacerdote di Gesù e di nessun altro, non può essere “liberale” quando ciò significa in fondo che solo l’uomo – e non Dio – è legge per l’uomo. Nel 1848, il 10 febbraio, Pio IX prega: “Benedite, gran Dio, l’Italia e conservatele il dono di tutti il più prezioso, la Fede”. È la preghiera che dobbiamo ripetere ogni giorno anche oggi.

Tra l’estate e l’autunno del 1848, a Roma, a causa dei mestatori che vogliono sbarazzarsi del Papa, c’è forte agitazione. Il 15 novembre, Pellegrino Rossi, l’uomo che Pio IX ha chiamato al governo per rimettere ordine e garantire le buone riforme da lui avviate, viene assassinato. Il circolo massonico appare padrone della città, anche se è esigua minoranza. Il Quirinale è preso d’assalto dai rivoltosi che vogliono imporre al Papa le loro condizioni per governare. Pio IX rifiuta con calma e fermezza ciò che ripugna alla sua coscienza, che Roma e il suo stato cadano in mano a uomini nemici di Dio e della Chiesa.

Il 24 novembre 1848, vestito da semplice prete, Pio IX parte per Gaeta. A Roma, senza alcun consenso del popolo, si instaura la “repubblica romana”, capeggiata da Mazzini che dichiara decaduto il Papato dal governo temporale. Da Gaeta, Pio IX chiede l’aiuto dei principi cattolici contro gli usurpatori. Sconfitta la “repubblica romana” per intervento dei francesi, il 12 aprile 1850, il Papa è accolto a Roma che lo acclama Padre e Maestro. Ora egli ha una coscienza ancora più lucida del suo ministero: a costo dell’impopolarità non potrà mai avere accordo con i negatori di Dio e i nemici di Cristo.

Il primato della Verità

La Chiesa da secoli venera Maria come Immacolata fin dal suo concepimento e Pio IX sa che se Ella è stata preservata dal peccato originale in vista dei meriti del Figlio suo, è perché nella Chiesa ha la missione di vincere satana in tutte le eresie che diffonde a perdizione dei credenti. Ancora esule a Gaeta, fa studiare la “questione” e interpella i Vescovi di tutta la Chiesa, indicendo pubbliche preghiere per avere da Dio la luce che gli occorre.

L’8 dicembre 1854, solennità dell’Immacolata Concezione di Maria, in S. Pietro a Roma, Pio IX nella pienezza del suo potere dottrinale, definisce dogma di fede che Maria è stata concepita senza peccato d’origine ed è Tutta Santa fin dall’inizio della sua esistenza. Maria Immacolata, da lui sempre amata fin da bambino, ora sarà la “Stella fulgida” del suo pontificato e di tutta la Chiesa, così da essere giustamente chiamato “il Pontefice dell’Immacolata”. “La proclamazione di questo dogma racchiude in germe tutto il disegno di Pio IX” – dirà il card. L. M. Parocchi.

Lo “spirito del secolo” diffuso dall’illuminismo, dalla massoneria e dai negatori di Dio, afferma che l’uomo è legge assoluta per l’uomo. Pio IX, con il dogma dell’Immacolata, afferma invece che l’uomo è ferito dal peccato fin dalla sua origine e che Gesù Cristo, il Figlio di Dio incarnato e morto sulla croce in espiazione del peccato, è l’unico Salvatore dell’uomo e del mondo. Maria dunque conduce a Cristo, spezzando tutte le eresie nel mondo intero e racchiude in se stessa e nel Cristo che dona al mondo, tutta la Rivelazione.

Proprio in quegli anni, lo spirito del secolo ha disseminato a piene mani in ogni campo errori di ogni genere: se Dio non c’è o non c’entra e la terra appartiene solo all’uomo, l’uomo si organizzi come gli pare e gli piace. Ma questo è contro Dio che ha dato a Cristo ogni potestà in cielo e sulla terra (Mt 28,18). Per questo, Pio IX, l’8 dicembre 1864, ancora nella solennità dell’Immacolata, emana l’enciclica Quanta cura e il Sillabo, elenco degli errori più gravi discendenti dalla negazione di Dio e li condanna con la luce e la forza irresistibile della Verità assoluta ed eterna, contro cui nulla regge.

Negatori di tutte le risme, si scagliano con violenza contro il Papa accusandolo di oscurantismo, fanatismo, di essere contrario alla ragione e alla civiltà. È certo che il Sillabo ha colpito un’intera visione della vita e della storia, quale è comune a tutte le ideologie nate dalla negazione di Dio. Ma oggi, che vediamo il fallimento di tutte le ideologie e il suicidio di società intere costruite su quei tragici errori, Pio IX con il Sillabo appare il più grande maestro e profeta della sua ora e dell’avvenire. Se l’avessimo messo in pratica, non avremmo avuto nessuno degli orrori del secolo XX, il più empio e il più sanguinario della storia.

Lo spirito del secolo ha esaltato il potere dell’uomo e celebrato le conquiste della ragione come unica norma di verità, rifiutando la Rivelazione ma finendo nella disperazione di chi neppure sa da dove viene e dove va. L’8 dicembre 1869 – ancora una volta nella solennità dell’Immacolata – Pio IX apre a Roma il Concilio Vaticano I cui prendono parte i Vescovi di tutto il mondo. Il 24 aprile 1870, il Papa promulga la Costituzione Dei Filius, luminosa esposizione della dottrina cattolica su Dio, la Rivelazione, la vita di Fede, in opposizione al razionalismo e al naturalismo moderni, confutati e condannati in nome di Cristo, unico Signore e Maestro e Salvatore dell’umanità.

Il 18 luglio 1870, con la costituzione Pastor aeternus, Pio IX, proclama il dogma dell’infallibilità del Papa, quando come maestro della fede e della vita cristiana, insegna ex cathedra con l’autorità di Cristo.

Ora davvero la Verità è affermata nel suo primato su tutto. Le potenze dell’inferno si scatenano contro Pio IX, ma forse mai altro pontefice ebbe tanti santi a sostenerlo e fu tanto amato dagli umili e dai grandi della Chiesa e del suo tempo, primo fra tutti quel Modello e Maestro di santità che si chiama Don Bosco. Nei loro frequenti incontri a Roma, come narra lo storico don G. B. Lemoyne – Pio IX e Don Bosco si compresero in una intensissima comunione di anime con Gesù al centro: Pio IX trovò in Don Bosco il prete più ardito per le imprese più ardue nelle ore più buie; Don Bosco trovò in Pio IX il sostenitore deciso della sua opera, fino al punto di ritenerlo il 2° fondatore della Società salesiana e a profetizzarne, giustamente, dopo la sua morte, la canonizzazione.

Con questo stile, Pio IX, governò la Chiesa per 32 anni, fino al 7 febbraio 1878. Fu uno dei Papi più grandi della storia, un gigante di luce e di santità. Il 3 settembre 2000, finalmente, da Giovanni Paolo II è stato elevato alla gloria degli altari. Occorre invocarlo per la Chiesa e per il mondo di oggi, vivendo con la sua certezza, così come egli diceva ai giovani di Azione cattolica, da lui avviata: “I nemici di Dio spariscono uno per uno, e la Chiesa resta. Saremo tribolati, ma vinti mai!”.

Autore: Paolo Risso

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90012


PIO IX, papa, beato

di Giacomo Martina - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 84 (2015)

PIO IX, papa, beato. – Giovanni Maria Mastai Ferretti nacque a Senigallia il 13 maggio 1792, ultimo dei nove figli del conte Girolamo e di Caterina Solazzi, una famiglia di agiati proprietari agrari della piccola nobiltà locale che contava due vescovi, Andrea, ordinario di Pesaro, e Paolino, curiale a Roma. Verso i dieci anni il ragazzo fu colpito da una grave forma di epilessia che, fra alti e bassi, lo tormentò fino ai trent’anni, cessando solo nei primi anni di sacerdozio (per l’ordinazione fu necessaria una speciale dispensa e l’obbligo di un assistente alla messa), e gli impedì studi regolari. Nel 1816, a Roma, il giovane maturò la decisione di farsi sacerdote, non aspirando a una carriera, ma per motivi ascetici e pastorali. Dopo tre anni di studi al Collegio romano, nel 1819 Mastai venne ordinato e si dedicò all’assistenza in un collegio per giovani poveri detto Ospizio di Tata Giovanni e in missioni popolari nel Lazio e nelle Marche. Il giovane prete, sentito parlare di una spedizione per il Cile, interpretata ingenuamente come un’iniziativa missionaria più che diplomatica, ottenne di esservi aggregato come segretario del principale responsabile, monsignor Muzi. La missione partì da Genova nell’ottobre 1823, e, attraverso le Ande, giunse a Santiago nel marzo 1824, ma fallì interamente per il giurisdizionalismo delle autorità cilene e per l’intransigenza di Muzi, che fece ritorno a Roma nel luglio 1825. Muzi venne sostanzialmente messo da parte, mentre Mastai conservò la fiducia della S. Sede per la prudenza e la serietà mostrate in quei mesi. Venne così nominato nell’autunno 1825 presidente dell’Istituto S. Michele, la più importante opera assistenziale dell’Urbe, nel 1827 vescovo di Spoleto, nel 1832 arcivescovo di Imola, alla fine del 1840 cardinale. Nel periodo romagnolo Mastai si guadagnò la simpatia di molti, anche dei liberali moderati, per il suo carattere affabile e per le sue convinzioni sull’inefficienza dell’amministrazione gregoriana e sulle esigenze oggettive di un cambiamento di indirizzo. Mastai era inoltre ben informato del dibattito politico in corso e aveva letto o scorso alcune delle opere fondamentali del momento, come Il Primato morale e civile degli italiani (1843) di Vincenzo Gioberti, Le Speranze d’Italia (1844) di Cesare Balbo o Degli ultimi casi di Romagna (1846) di Massimo d’Azeglio.

Nel conclave, aperto la sera del 14 giugno 1846 dopo tredici giorni di sede vacante, fra i cinquanta cardinali presenti (su sessantadue) emersero subito due correnti: i ‘gregoriani’, che miravano a Lambruschini, segretario di Stato del papa defunto e notoriamente conservatore, e i fautori di un indirizzo più conciliante, con a capo il cardinale Polidori, amico di Mastai da decenni, e il cardinale Micara, capo riconosciuto dell’opposizione a Lambruschini. Nei giorni di attesa, Polidori aveva avuto contatti e raccolto adesioni in favore di Mastai, ancora assente. Mancavano del resto altri candidati possibili. Così in due giorni si arrivò all’elezione del vescovo di Imola. Il nuovo papa, relativamente giovane, abbastanza esperto nell’amministrazione e nella cura pastorale, di pietà sincera e profonda, mancava però di preparazione politica e teologica. Sarebbe stato capace di trovare l’equilibrio necessario per realizzare la svolta aspettata e desiderata?

L’incerta attesa dei primi giorni durò sino al 16 luglio, quando venne proclamata l’amnistia ai condannati politici. Il provvedimento, in sé di modeste proporzioni, costituì l’inizio di un tragico equivoco, in parte spontaneo, in parte artificiosamente montato da radicali e moderati. Pio IX intendeva muoversi nella linea di un dispotismo illuminato, che prevedeva concessioni limitate e ottriate, riforme amministrative, innovazioni (come le ferrovie che si diceva che il predecessore, Gregorio XVI, avesse definito strumento del demonio), senza tuttavia intaccare la forma di governo. Papa Mastai probabilmente non pensava a una costituzione, né, tanto meno, a mettersi a capo del movimento liberale e nazionale italiano. Tuttavia, l’entusiasmo della base salutò i primi atti del nuovo pontefice come l’inizio di una nuova era. L’equivoco crebbe per l’incapacità di Mastai di formulare e chiarire al pubblico un preciso programma che dissipasse subito le illusioni, e anche a causa di alcuni gravi errori da lui commessi sotto l’influenza delle passioni e degli entusiasmi di quei giorni, come quei gesti e quelle frasi clamorose che, interpretate al di là della loro portata, finirono per rafforzare il mito di un papa liberale e nazionale. Famosa l’allocuzione del 10 febbraio 1848, «Benedite, gran Dio, l’Italia!», che sembrò incoraggiare la lotta contro la dominazione austriaca. Nel 1847 si realizzarono alcune riforme importanti: moderata libertà di stampa (15 marzo), un Consiglio dei ministri (giugno), guardia civica (inizio luglio), inaugurazione della Consulta di Stato (novembre), Consiglio comunale di Roma (novembre), come pure si avviarono le trattative per una lega doganale con gli Stati italiani, che apparve come la premessa per un’unificazione federale sul modello giobertiano.

Con il 1848 gli eventi incalzarono scelte spesso affrettate. Davanti alle rivoluzioni di Palermo (gennaio), Parigi (febbraio), Berlino, Vienna, Milano, Venezia (marzo), Ungheria (mesi seguenti), dove si accavallavano e fondevano istanze nazionalistiche e sociali insieme a fattori politici, davanti alla caduta di Metternich, l’Europa intera fu scossa e per Pio IX tutto apparve come una manifestazione della volontà di Dio, che abbatte i superbi ed esalta gli umili. Il papa si sentì chiamato a interpretare e mediare questa volontà (proclama del 30 marzo, segno dell’intensa partecipazione del papa alla passione nazionale di quei giorni, ma anche della sua immaturità storica, politica, pastorale). Contemporaneamente, sotto l’impressione degli ultimi avvenimenti, l’opinione pubblica non si contentava più di organi consultivi, ma chiedeva la trasformazione del regime assoluto in un sistema costituzionale. Il pontefice comprese la portata della domanda, tentò di frenare o impedire il cambiamento negli Stati italiani, ma finì per seguire gli studi fatti in proposito nell’Urbe dal febbraio al marzo, in vista di uno Statuto, finalmente promulgato il 14 marzo.

Il documento mostrava lo sforzo di conciliare il riconoscimento abbastanza largo delle libertà politiche con la tutela della libertà del papa nel governo della Chiesa e nelle decisioni religioso-politiche relative al suo Stato. Si tentava un compromesso fra i regimi assoluti e quelli costituzionali, mantenendo indirettamente, ma chiaramente, il carattere confessionale dello Stato e varie discriminazioni religiose, subordinando il potere legislativo delle due Camere al Concistoro.

Lo sforzo sincero, ma inadeguato di conciliare moderazione e autorità, fedeltà alla propria missione pastorale e sincera partecipazione alle aspirazioni italiane verso l’indipendenza, si mostrò drammaticamente davanti allo scoppio della prima guerra di indipendenza contro l’Austria. Pio IX, dopo aver in un primo momento inviato le proprie truppe a sostegno del Regno di Sardegna, fu costretto a dissipare gli equivoci con l’allocuzione chiarificatrice del 29 aprile 1848. Il documento mostrava il dramma interiore del papa e il controllo esercitato su di lui dalla Curia, in quel caso probabilmente dal cardinale Giacomo Antonelli. Sparivano nel testo ufficiale le affermazioni che rivelavano la sua partecipazione alle passioni del 1848, analoghe a quelle del proclama del 30 marzo, sostituite dalla dichiarazione di non potere intervenire in una guerra contro un popolo cattolico e dalla condanna del progetto neoguelfo di mettere il papa a capo di uno Stato italiano. Tuttavia Pio IX ammetteva di non poter impedire ai propri sudditi di partecipare come volontari alla lotta ingaggiata da Carlo Alberto. L’allocuzione mostrava quindi il travaglio del papa, ma anche una linea politica inadeguata e destinata a fallire. I mesi seguenti, con lo sterile sforzo di tenere in vita un governo costituzionale salvando i principi essenziali della democrazia, l’ordine pubblico, l’indipendenza del papa, non raggiunsero l’obiettivo. L’esperienza liberale di Pio IX si chiuse con l’assassinio del nuovo presidente del Consiglio, Pellegrino Rossi, il 15 novembre, con la rivoluzione del 16, con la fuga a Gaeta la notte del 24. Seguì a Roma nel febbraio 1849 la proclamazione della fine del potere temporale e l’avvento della Repubblica Romana.

L’amara conclusione del triennio 1846-48 influì in modo decisivo su Pio IX, il quale, insieme all’amarezza e alla delusione, maturò in quei mesi di esilio le convinzioni che ispirarono il resto del lungo pontificato. Rassegnatosi presto a chiedere l’intervento straniero per il ristabilimento del suo potere a Roma e risoluto nel restaurare nel suo Stato un governo assoluto, il papa, dopo il fallimento dello Statuto, si persuase soprattutto che il regime costituzionale, il sistema parlamentare, la libertà di stampa, fossero intrinsecamente cattivi.

Accolto con rispetto, ma senza gli entusiasmi di una volta, Pio IX tornò a Roma nell’aprile 1850. L’amministrazione dello Stato nell’insieme restò discreta, con il pareggio del bilancio raggiunto nel 1859, ma con una forte arretratezza nei lavori pubblici, il latifondo incolto intorno a Roma, la cronica assenza di una industrializzazione. Non mancarono episodi che rivelavano una situazione tesa, come il caso Mortara (un ragazzo ebreo di Bologna, battezzato clandestinamente dalla domestica cristiana e per questo nel 1858 sottratto alla famiglia per ricevere un’educazione cattolica coerente con il battesimo ricevuto). L’indirizzo conservatore, ormai chiaro a Gaeta, come pure l’influenza e le pressioni esercitate dalla Curia su un Pio IX emotivo, stanco e amareggiato, apparvero netti nella condanna di Delle cinque piaghe della S. Chiesa di Antonio Rosmini, che pure aveva goduto della stima del pontefice, e de Il gesuita moderno, di Vincenzo Gioberti, condanna quest’ultima che segnò il cambio di passo del pontificato e l’inizio dell’assoggettamento dell’ambiente romano alla potente influenza e all’intransigentismo dei gesuiti, di cui La civiltà cattolica, nata proprio negli anni dell’esilio del pontefice, divenne organo di diffusione.

Sulle pagine della rivista si consumava anche lo scontro, condotto a nome della S. Sede, contro la modernità e tutte le politiche giurisdizionaliste. In Piemonte, davanti al progetto e poi al varo delle leggi Siccardi per l’abolizione del foro ecclesiastico, Pio IX rispose con la rottura delle relazioni diplomatiche e la scomunica ai fautori delle leggi, misura a cui il governo piemontese replicò con l’esilio nel 1850 dell’intransigente arcivescovo di Torino, Luigi Fransoni.

Quella con Giacomo Antonelli, prosegretario di Stato dal 6 dicembre 1848 e segretario di Stato dal 1852 alla morte nel 1876, fu una collaborazione davvero singolare e quasi trentennale, sviluppatasi nello strano connubio fra un papa religiosissimo e di profonda preghiera e un uomo privo di ogni autentico spirito di pietà che non ricevette mai il sacerdozio, pur rimanendo sostanzialmente fedele ai propri doveri religiosi essenziali di cardinale, compreso il celibato. Incapace di condividere le preoccupazioni apostoliche del suo sovrano e assistendo da lontano all’opera riformatrice del papa nei settori strettamente religiosi, Antonelli si rivelò buon economista, discreto diplomatico, efficace strumento negli altri campi del governo della Chiesa (orientamenti economici, amministrazione quotidiana, concordati, difesa dell’indipendenza della S. Sede, questione romana), ma conservatore, ambizioso, avido, portato ad allontanare chiunque potesse contrastare la sua autorità, sicuro della propria abilità, incapace di cogliere gli astuti disegni di Cavour.

Lasciata la gestione delle relazioni politiche e del confronto Chiesa-Stato ad Antonelli, il papa concentrò i propri sforzi sulla riforma del clero, che avvertiva come dovere gravissimo. Moltiplicò le sue ammonizioni ai vescovi delle varie regioni italiane, rimaste più volte poco efficaci, istituì a Roma vari seminari per le diverse nazioni (Francia, 1853; America Latina, 1858; Stati Uniti, 1859; Lombardia, 1860), per migliorare il livello culturale del clero, ma anche per formare un buon numero di sacerdoti educati direttamente a quello spirito «romano» che il papa vagheggiava come ideale. Riguardo ai religiosi, con il valido appoggio di Giuseppe Andrea Bizzarri, poi creato cardinale, dopo la costituzione nel 1846 della congregazione «de statu regularium ordinum», si arrivò ai vari decreti del 1848 e del 1857, che sollecitavano una più severa selezione dei candidati, l’osservanza della vita comune e l’introduzione dei voti semplici prima di quelli solenni, onde facilitare eventuali dimissioni. Si deve certamente agli interventi dei vari dicasteri pontifici, seguiti sempre attentamente dal papa, se dopo le dispersioni dei religiosi (1855 e soprattutto 1866) questi riuscirono sostanzialmente a superare la dura prova. Riguardo ai nuovi istituti femminili, il papa si dimostrò favorevole, pur non ritenendo opportuna in quel momento l’introduzione di voti solenni, e contemporaneamente diffidente ed estremamente severo davanti a pretesi fenomeni soprannaturali ostentati da qualche suora.

Devotissimo a Maria, sin dagli inizi del pontificato Mastai si adoperò per la definizione dell’Immacolata Concezione. Gli interventi si moltiplicarono dal 1847, con elogi a Giovanni Perrone, del Collegio romano, per un’opera su questo tema, e, paradossalmente, proprio a Gaeta fra il 1848 e il 1849, quando, nell’imminenza della proclamazione della Repubblica Romana, l’episcopato venne interpellato, non sul modo più opportuno di resistere alla neonata repubblica, del resto effimera, ma sulla definizione del dogma. Davanti al parere positivo della maggioranza delle risposte ricevute, i lavori preparatori continuarono a Roma, con l’intervento di teologi come Perrone, Carlo Passaglia e altri, portando l’8 dicembre 1854 alla definizione con la bolla Ineffabilis Deus. La definizione costituì quasi un’anteprima dell’infallibilità pontificia, date le modalità di proclamazione del dogma che solo limitatamente avevano coinvolto l’episcopato.

Sul piano diplomatico, dal 1846 al 1878 vennero conclusi diciotto concordati. Possiamo distinguerli in quattro gruppi. Al primo appartengono i concordati in difesa della libertà della Chiesa, come quello con la Russia del 1847. Si trattava di uno sforzo sincero per salvare il salvabile davanti all’autocrazia e all’intolleranza russa, con scarsi risultati, che non impedirono nuovi soprusi, come il passaggio forzato alla Chiesa russa nel 1875 di un discreto gruppo di fedeli a Chełm (Polonia sudorientale). Il concordato fu praticamente revocato nel 1866. Al secondo i concordati in difesa di una società ufficialmente cristiana: con la Toscana e la Spagna nel 1851, e varie Repubbliche latino-americane, fra le quali l’Ecuador di García Moreno, nel 1862. Si riaffermavano i principi tipici della cristianità, la religione di Stato e l’intolleranza, il controllo della gerarchia sulla scuola, l’appoggio statale all’attività pastorale e, dove era possibile, la censura preventiva episcopale sui libri religiosi, il riconoscimento delle immunità, affidando però la nomina dei vescovi allo Stato. La durata di questi accordi variava secondo i casi: quasi effimera in America Latina, più stabile in Spagna, dove però non impedì la diffusione di un vivo anticlericalismo, subendo una dura sconfitta. Al terzo gruppo appartiene il concordato con l’Austria nel 1855. Pio IX sperava di fare dell’Austria uno Stato cattolico, ma all’impero tipicamente giuseppinista succedeva ormai gradualmente, fra pressioni di Vienna e resistenze di Roma, la monarchia austroungarica, tipicamente liberale. Il concordato cadde nel 1870, dopo la proclamazione dell’infallibilità pontificia al Concilio Vaticano I. Al quarto gruppo appartiene il concordato sul patronato portoghese del 1857, un compromesso, nel contrasto tra Propaganda Fide e Lisbona, che non venne mai applicato e che non ottenne i frutti sperati.

Pio IX personalmente non aveva nessuna simpatia per Francesco Giuseppe, che appena salito al trono nel dicembre 1848 gli aveva rimproverato la sua politica apparentemente liberale degli anni 1846-48; guardava invece con benevolenza a Vittorio Emanuele II, mentre con Napoleone III si realizzò un’intesa delicata e difficile. Tuttavia in Francia più gravi comunque erano i dissensi cronici con i cattolici liberali, come Montalembert, de Falloux, Broglie, monsignor Dupanloup. Le simpatie del papa andavano all’intransigente Veuillot e alla sua scuola della rivista L’Univers, come del resto, anni più tardi, in Italia, sarebbero andate a don Davide Albertario e al suo L’Osservatore cattolico. Il pontefice non era troppo caldo verso l’arcivescovo di Parigi, Sibour, a causa della sua rigidità nei confronti di Veuillot e dei suoi tentativi di indipendenza nei confronti di Roma, mentre era piuttosto ostile verso Darboy, che sarebbe deceduto fra gli ostaggi della Comune del 1870. I gesuiti redattori di Études erano seguiti con sospetto nelle loro dichiarazioni, mentre il laicato cattolico era considerato solo in funzione strumentale, come nuovo braccio secolare della Chiesa. Lo stesso capitò del resto in Gran Bretagna anche a Newman, che si era convertito nel 1845 e di cui Pio IX non comprese mai l’efficace discreto apostolato e la visione ecclesiale.

In questo clima di restaurazione maturò l’idea di una condanna degli errori moderni più diffusi. Il suggerimento della conferenza episcopale umbra di Spoleto, del 1849, fu ben visto dalla S. Sede, provocando in varie riprese dal 1850 una consultazione presso teologi italiani, francesi, belgi, spagnoli. Il progetto portò a una redazione presentata nel 1862 all’assemblea di vescovi convocati a Roma in vista di alcune canonizzazioni, ma tutto rimase sospeso. Il discorso pronunziato da Montalembert alla fine dell’agosto 1863 a Malines al congresso cattolico belga affrettò i lavori ancora lontani dalla fine. L’oratore aveva affermato che l’unica via per salvare la Chiesa era quella della libertà generale, rivendicando cioè alla Chiesa la libertà di coscienza che il liberalismo prometteva a tutti, e ritenendola conciliabile con il cattolicesimo. Per Montalembert, lo Stato, pur essendo obbligato a difendere la libertà religiosa del singolo individuo, non ha né diritto né competenza per imporre verità di fede. In seno al S. Uffizio il discorso fu confutato dal giovane barnabita Luigi Maria Bilio, che, apprezzato dal papa, divenne il principale estensore del Sillabo.

Mentre a Roma arrivavano lettere dalla Francia (Pie e, in senso opposto, Dupanloup), dal Belgio (Adolphe Dechamps, lo stesso sovrano Leopoldo I), e Antonelli scriveva nel marzo 1864 una lettera ufficiale, ma riservata a Montalembert, con varie critiche al suo discorso, augurandosi che potesse riparare il male fatto, Bilio lavorava indefessamente, stendendo integralmente la Quanta cura e redigendo l’elenco finale degli errori condannati, desunti da precedenti documenti di Pio IX. Tra la fine di novembre e la metà di dicembre 1864 i due testi erano pronti. L’enciclica Quanta cura, nel recuperare dichiarazioni precedenti del papa, sottolineava le derive giuseppiniste, ripeteva la condanna della Mirari vos sulla libertà di coscienza e vi aggiungeva il rifiuto di una legislazione che non riservasse un trattamento giuridico speciale al cattolicesimo. Maggior eco ebbe l’elenco di ottanta errori, passati alla storia con il nome di Sillabo. L’elenco era molto, forse troppo, lungo: giustapponendo questioni secondarie ed essenziali, adottava una forma sintetica che finiva per deformare in molti casi il pensiero esatto di Pio IX, che si doveva desumere dal documento originario. Il papa infatti non aveva mai negato la possibilità di salvezza eterna per quanti, pur «extra ecclesiam», fossero in buona fede e aveva condannato non la civiltà moderna in genere, ma la società liberale, per la sua frequente violazione dei secolari diritti della Chiesa. Tuttavia restavano molti dubbi di interpretazione. Gli intransigenti giudicarono il documento una condanna del liberalismo cattolico, mentre i radicali vi scorsero invece il rifiuto della civiltà moderna in se stessa. Ebbe notevole risonanza l’opuscolo di Dupanloup, La convention du 15 septembre et l’encyclique du 8 décembre, uscito alla fine di gennaio 1865, cui rispose l’anno successivo L’illusion libérale di Veuillot. Per Dupanloup, la tolleranza, la libertà di culto, lo Stato aconfessionale non erano condannati dal Sillabo in modo assoluto, introducendo la celebre distinzione tra «tesi» (non esiste un diritto teorico di seguire l’errore) e «ipotesi» (attuazione imposta dalle circostanze e, quindi, male minore) che, elogiata da Pio IX che pure dava ragione ad ambedue le parti del dissidio Montalembert-Bilio che si riproponeva nel confronto Dupanloup-Veuillot, rimase uno dei punti fermi dell’insegnamento cattolico sino al Vaticano II.

L’opposizione alle tesi del cattolicesimo liberale implicava ovviamente anche un intransigentismo sul piano della questione romana e del mantenimento del potere temporale. All’inizio della guerra contro l’Austria del 1859, il papa e Antonelli sembrarono non rendersi conto della portata degli eventi. Nel settembre 1860 prestarono fede a equivoche dichiarazioni francesi e con una larga dose di ingenuità si illusero sulla sterilità della spedizione garibaldina nel Mezzogiorno, rimanendo convinti che l’esercito piemontese non avrebbe invaso le Marche. Invece vennero la sconfitta dell’esercito pontificio a Castelfidardo, la conseguente riduzione dello Stato pontificio al solo Lazio, l’assunzione il 17 marzo 1861 da parte di Vittorio Emanuele del titolo di re d’Italia, nonché i noti discorsi su Roma capitale d’Italia rivolti da Cavour al parlamento (il ministro morì improvvisamente il 6 giugno, assistito in punto di morte dal francescano Giacomo da Poirino, che venne sospeso da Pio IX dalla facoltà di ascoltare confessioni per aver impartito l’assoluzione non avendo chiesto al morente nessuna ritrattazione). Intanto, il 18 marzo 1861, l’allocuzione Jamdudum cernimus ribadiva la necessità del potere temporale del papa, riproponendo del resto la posizione che già dal 1850 era espressa nei documenti ufficiali e nei dispacci ai nunzi.

Si discusse a lungo sulla legittimità di partecipare alle elezioni, oscillando fra la posizione negativa del 1864-65 e quella abbastanza favorevole del 1866, sino alle reiterate dichiarazioni sempre più contrarie del «non expedit» del 1867-78. I cattolici italiani restavano comunque estraniati dalla politica ufficiale e, in larga misura, dalla vita pubblica, mentre il nuovo Stato italiano attuava la sua legislazione ecclesiastica (1866, 1867) contro i religiosi e il patrimonio della Chiesa, introduceva il matrimonio civile, sottraeva la scuola al clero. Vari cardinali vennero allontanati dalle loro sedi; un largo numero di vescovi meridionali, prevalentemente filoborbonici, fu esiliato; si susseguì un irritante stillicidio in molte questioni ecclesiastiche, dall’«exequatur» per la nomina ai benefici all’imposizione di cerimonie religiose per feste politiche.

Fra intransigenti più papalini del pontefice, le masse popolari devote al papa e una classe dirigente, espressione della borghesia liberale, spesso sinceramente cattolica, ma avvezza ormai a non tener conto delle direttive politiche della S. Sede, il papa rimaneva isolato, ‘prigioniero’ della questione romana come del Palazzo Vaticano, da cui dopo il 20 settembre 1870 si rifiutò di uscire.

Intanto, nonostante l’incerta situazione politica, negli anni dopo il 1860 lentamente maturò in Pio IX il progetto di un nuovo concilio ecumenico. L’idea era esclusiva del papa: Antonelli vi rimase del tutto estraneo. Mastai pensava di sviluppare con la collaborazione dei vescovi l’opera iniziata con la definizione del 1854 e proseguita con il Sillabo. Per il pontefice, l’Immacolata, il Sillabo, il Concilio Vaticano dovevano costituire tre momenti successivi di una stessa campagna, il richiamo, per gli individui e per la società, dei valori soprannaturali, il rafforzamento dell’autorità pontificia in risposta agli attacchi del momento. Annunziato ufficialmente nel 1867, indetto nel 1868, il concilio si aprì l’8 dicembre 1869.

All’apertura, i circa settecento vescovi presenti (su un totale di un migliaio) erano ormai divisi in due gruppi. La minoranza, poco più di un quarto, composta di vescovi tedeschi, austriaci, ungheresi, di parecchi francesi, per motivi storici (i casi di Liberio e di Onorio), teologici (mancanza di una chiara idea sull’evoluzione del dogma, insistenza sulla dignità e l’autorità dell’episcopato), pastorali (timore di irritare protestanti, ortodossi, gran parte della mentalità moderna), era contraria alla definizione dell’infallibilità come inopportuna e soggetta a serie difficoltà di sostanza. La maggioranza, circa i tre quarti, raccoglieva quasi tutti i vescovi di lingua spagnola, quelli provenienti dalle missioni, i pastori belgi, svizzeri, italiani, la maggioranza dei francesi, due terzi dei vescovi statunitensi. Essa appoggiava energicamente la definizione proposta, ritenendola fondata su una lunga tradizione, esplicitamente condivisa dalla maggioranza dei fedeli, rispondente all’urgente bisogno di dare una risposta all’assalto contro il papato. Pio IX vide con simpatia il movimento favorevole alla definizione, e lo appoggiò con tutte le sue forze, specialmente negli ultimi giorni del concilio. Non si può tuttavia affermare che questa corrente sia sorta per suo impulso e, contrariamente alle tesi difese specialmente dallo svizzero August Bernhard Hasler e dal tedesco Hans Küng, non si può affermare che egli abbia imposto di proprio arbitrio questo dogma a una Chiesa riluttante e contraria.

Alle prime discussioni sul progetto intorno agli errori del razionalismo, opera del gesuita Joannes Baptista Franzelin, il testo fu giudicato negativamente, non per il suo contenuto, ma per il modo in cui esso era esposto, prolisso, oscuro, polemico. La commissione competente venne incaricata di preparare un’altra redazione. Fu un colpo per il papa: il concilio si avviava per una via diversa da quella da lui immaginata, le sue speranze di una rapida approvazione degli schemi si stavano dileguando. Egli non volle però limitare la libertà di discussione, con viva soddisfazione dei vescovi presenti. Lo schema venne largamente rifatto, mentre il regolamento conciliare si adattava alla situazione, per combinare la libertà di discussione e la rapidità dei lavori. La costituzione Dei Filius venne così approvata definitivamente alla fine di aprile. Erano respinti il razionalismo, ma anche il tradizionalismo, che svalutava eccessivamente la ragione, e il fideismo, che separava radicalmente ragione e fede, negando che la ragione, sorretta dalla grazia, prepari l’uomo alla fede. Si ribadiva la conciliabilità tra fede e scienza e l’autonomia specifica di quest’ultima. Il documento conciliare, frutto della collaborazione fra papato ed episcopato, a differenza dei testi pontifici di quegli anni, si manteneva sereno, equilibrato, ottimista, e da allora sarebbe rimasto uno dei documenti fondamentali del magistero ecclesiastico. Si compiva un forte passo in avanti rispetto alla Quanta cura.

Dalla metà di maggio alla metà di luglio si discusse il progetto sul primato di giurisdizione del papa sulla Chiesa e sulla sua infallibilità personale. Gli infallibilisti pensavano di poter raggiungere con quella definizione una vittoria definitiva sulle tendenze autonomistiche di alcune Chiese, specie in Francia, dove, secondo Pio IX, il gallicanesimo manteneva ancora molti aderenti, ostili a una stretta dipendenza dalla S. Sede. Gli antinfallibilisti ricordavano invece il ruolo che l’episcopato aveva avuto e aveva nella storia e nella struttura della Chiesa, e soprattutto sottolineavano che il papa nell’insegnare solennemente una dottrina non faceva che dare maggior autorità a tesi comuni da tempo a tutta la Chiesa, di cui era l’organo. La discussione assunse talora toni accesi, il papa, specie negli ultimi giorni, intervenne in modo pesante, sia lamentandosi della pretesa moderazione di Bilio, presidente della commissione che dirigeva le discussioni e preparava i testi da sottoporre all’assemblea, sia trattando in modo talora duro alcuni vescovi, specie orientali. Famoso il caso del bacio della pantofola del vescovo melchita apostrofato come «Gregorio testa dura» o la frase urlata spazientito al cardinal Guidi «La Tradizione sono io» (Martina, 1974-90, III, pp. 187, 555 ss.). Gli ultimi tre giorni, il 15-17 luglio, il papa respinse con fermezza le ultime pressioni contrarie, avanzate da vescovi tedeschi e francesi, fra cui Darboy e Dupanloup.

La costituzione Pastor aeternus, approvata definitivamente il 18 luglio dopo la significativa partenza alla vigilia di cinquantacinque vescovi antinfallibilisti, francesi, tedeschi e qualche raro italiano, sancì il primato di giurisdizione del papa su tutta la Chiesa. Essa riportava alla lettera la definizione del Concilio di Firenze del 1439, ricordando però anche che l’autorità suprema del papa non annulla quella dell’episcopato. Inoltre il documento conciliare definiva l’infallibilità personale del papa nell’insegnare ex cathedra, cioè con la pienezza della sua autorità, in modo solenne e irreformabile, verità di fede e di morale, e ricordava che l’infallibilità così descritta non deriva dal consenso dell’episcopato, costituendo una prerogativa del potere papale. Pio IX ordinò che si inserissero le parole «ex sese, non autem ex consensu ecclesiae», che indicavano la fonte ultima dell’infallibilità, l’autorità papale, ma supponevano sempre che il capo della Chiesa non avrebbe insegnato e definito se non quanto fa parte della tradizione rivelata, cioè quanto è di fatto già ammesso e creduto da essa.

I vescovi partiti il 17 luglio in seguito aderirono uno dopo l’altro alla definizione. Soltanto uno sparuto gruppo di discepoli di Döllinger, scavalcando il maestro e risoluti nel voler respingere il dogma, dette vita, ancora vivo Pio IX, a una comunità divisa sostanzialmente da Roma, i veterocattolici.

Il concilio godette di una libertà sufficiente per la validità delle sue decisioni. È anche vero che il pontefice dopo i primi mesi divenne teso e preoccupato, deciso a portare il concilio alle mete che si era prefisso. Il consiglio di presidenza fu ridotto a uno strumento esecutivo, si accentuarono le diffidenze persino nei confronti di fedelissimi come Antonelli e Bilio, crebbe il sospetto verso la minoranza. Eppure proprio questa portò un utile contributo, eliminando le tesi eccessive e conducendo a un certo equilibrio. Pio IX dovette moderare le sue pretese. Nel concilio non trionfarono le tesi massimalistiche della Civiltà cattolica, ma opinioni più moderate, largamente accettate dalla stessa minoranza. Il papa stesso, poco dopo la fine del concilio, in varie occasioni (1871, 1875) distinse esplicitamente la dottrina sull’infallibilità proclamata dal Vaticano I, relativa all’insegnamento sulla fede e la morale, dalle dichiarazioni emesse durante il Medioevo intorno ai rapporti fra papa e principi. Le due definizioni del 18 luglio costituiscono la conclusione logica di un processo secolare, da Firenze (1439) in poi, di una lotta contro il gallicanesimo con i suoi quattro articoli del 1682, e contro il febronianesimo. Per Pio IX, poi, esse rappresentavano il coronamento di una linea costante del suo governo, con gli sforzi rivolti a limitare e indebolire le ultime tracce del gallicanesimo e a rafforzare l’ultramontanesimo, cioè il movimento favorevole a un’unione sempre più stretta della Chiesa intera attorno al papa. Lo scoppio della guerra franco-prussiana, il ritiro dell’ultimo presidio francese a Roma, la rapida evoluzione della situazione generale, indussero presto il governo italiano alla decisione di occupare Roma, comunicata alle varie potenze. In quelle settimane Pio IX e Antonelli rimasero inerti nell’attesa. Influirono su quest’atteggiamento un’ingenua e antistorica fiducia in Dio, dovuta anche ai risultati del concilio e alle vittorie del 1867 sugli ultimi tentativi garibaldini di prendere Roma. Non vanno dimenticati però altri fattori: una innegabile stanchezza, uno scarso senso politico-storico, un certo romanticismo, abbastanza diffuso anche fra gli ecclesiastici romani. Il segretario di Stato non prese neppure i provvedimenti suggeriti dal buon senso, cioè di trasportare dal Quirinale in Vaticano l’archivio della segreteria di Stato o di raccogliere nelle sue mani le somme dell’obolo di S. Pietro. Il 14 settembre, il generale Kanzler, comandante dell’esiguo esercito pontificio, ricevette l’ordine autografo del papa «di aprire le trattative per la resa ai primi colpi di cannone». La sera del 19 le pressioni di Kanzler, fermo nella sua visione dell’onore militare, indussero il papa a modificare l’ordine del 14 e a permettere di prolungare la resistenza, cioè di «aprire le trattative per la resa appena aperta la breccia».

Dopo la capitolazione, in seguito a un messaggio di Kanzler voluto da Antonelli, Cadorna occupò la città leonina (Marotta, 2010). Il pontefice, consultati vari cardinali presenti in città, decise di rimanere a Roma, proclamò interrotto, non chiuso, il Concilio Vaticano I e si dichiarò «prigioniero» del palazzo vaticano. Seguì una politica intransigente, talora irrealistica: l’apertura di un’università pontificia contrapposta a quella statale, esperienza conclusasi presto; i vari documenti di protesta e di scomunica; la condanna della legge delle guarentigie. Eppure il papa, dopo quella legge, era libero di agire nella nomina dei vescovi: così un centinaio circa venne nominato fra il 1871 e il 1878. Si verificò in tale maniera un rinnovamento dell’episcopato italiano, per circa la metà, con la prevalenza di intransigenti. Restava però il problema dell’«exequatur», cioè l’obbligo per i vescovi appena nominati di far domanda alle autorità italiane per l’attribuzione dei benefici (tra cui anche l’uso del palazzo episcopale), obbligo che la legge confermava e che invece la S. Sede censurava. Solo dopo la morte di Antonelli, alla fine del 1876, Pio IX autorizzò i nuovi vescovi a presentare al governo italiano le bolle di nomina e a chiedere l’«exequatur».

Intanto, con il trasferimento della capitale italiana a Roma, erano stati incamerati parecchi edifici, sino allora sedi di conventi, come quello delle carmelitane, ben noto con il nome di Regina Coeli. Si era poi estesa a Roma, il 19 giugno 1873, la legge contro i religiosi del 1866, e di conseguenza i gesuiti erano stati espulsi dal Collegio romano. All’antica scuola confessionale si tentava di sostituire anche nell’Urbe una scuola statale, laica. Dopo il 20 settembre 1870, se da un lato cominciava il processo di normalizzazione della situazione italiana, dall’altro il papa, come riflesso nei discorsi rivolti nelle udienze a gruppi di fedeli, mantenne un atteggiamento di forte opposizione e amarezza condannando tutto il Risorgimento e coinvolgendo nell’atto di accusa anche i cattolici liberali.

Nel novembre 1876 Antonelli, con cui il papa non aveva mai avuto un’autentica amicizia, morì. Pio IX nominò subito un successore di transizione, il cardinale Giovanni Simeoni, sentendo ormai prossima la fine del pontificato.

Anche in quegli anni, Pio IX continuò a preoccuparsi degli orientali. Nel 1848, con la lettera In suprema Petri Apostoli sede e l’erezione di un patriarcato latino a Gerusalemme, era prevalsa una certa polemica con gli orientali separati, invitati semplicemente a sottomettersi, in un’ottica tipicamente romana. Dal 1850 al 1862, si avvertì un maggior rispetto, manifesto nell’erezione della sede metropolita greco-cattolica di Alba Julia, in Transilvania, annunziata nella bolla Ecclesiam Christi, del 1853, e della sezione orientale della congregazione de Propaganda Fide. Dopo il 1862, invece, sembrò prevalere una certa tendenza alla latinizzazione, se non nei riti, certo nella disciplina. Il papa tentò più volte di frustrare i tentativi del patriarca caldeo Audo di estendere la sua autorità sui cattolici del Malabar (che nei primi secoli avevano ricevuto il cattolicesimo dalla Caldea), e impose la necessaria conferma romana all’elezione del patriarca caldeo (1869). Ci furono momenti di forte tensione, minacce di scomunica, drammatiche udienze di Audo con il papa. Analoghe controversie si ebbero con gli armeni, molto contrariati dalla bolla Reversurus, del 1867, che imponeva la conferma romana alle nomine dei vescovi e dei patriarchi armeni. Solo l’equilibrio e la fedeltà del patriarca armeno Hassun riuscirono a evitare il peggio. La stessa tendenza alla latinizzazione degli orientali, appoggiata anche dal cardinale Barnabò, dinamico prefetto di Propaganda dal 1856 al 1874, appare in alcuni schemi di decreti preparati per il Vaticano I, mai approvati solo per mancanza di tempo.

Il successore di Gregorio XVI ovviamente si interessò a lungo della Polonia. Informato dalle Nunziature e dai vari ambasciatori, dall’emigrazione polacca a Parigi, dalla non rara corrispondenza clandestina che con grandi rischi arrivava a Roma, il papa, senza mai condannare le aspirazioni polacche all’indipendenza, si tenne lontano dai movimenti rivoluzionari e dal loro esponente, il principe Czartoryski, in esilio dorato a Parigi. Sognare una Polonia indipendente, in quegli anni, era utopistico. Pio IX incoraggiò invece in tutti i modi la lotta per l’indipendenza della Chiesa. Ebbe frequenti contatti con i migliori vescovi, come Hoùowiïski, di Mohilew, in Russia Bianca, si oppose alla nomina di candidati ambigui o filogovernativi, moltiplicò le note diplomatiche, ben documentate, scrisse più volte ad Alessandro II, proruppe in discorsi pieni di indignazione. Nel 1864 in un discorso attaccò Alessandro II, che opprimeva i suoi sudditi cattolici ed esiliava il vescovo di Varsavia, Feliïski. Seguirono encicliche e allocuzioni, e un ampio libro bianco vaticano sulle reiterate misure russe. Più tardi, lo zar aggravò la sua politica. Tentò di rafforzare l’autorità del Collegio ecclesiastico di Pietroburgo, come organo di controllo statale sulla Chiesa; soppresse varie diocesi polacche; tentò di introdurre la lingua russa nelle Chiese latine. Più clamoroso fu il «latrocinio di Chełm» (1875), il passaggio coatto alla Chiesa statale russa di un centinaio di migliaia di cattolici ruteni di Chełm, nella Polonia sudorientale: un buon gruppo di laici e di sacerdoti morì per la sua fedeltà a Roma. I duri, reiterati interventi della S. Sede non riuscirono a sbloccare la situazione.

La voce di Pio IX giunse con frequenza all’episcopato latino-americano, insistendo sugli stessi temi. L’episcopato locale, debole, isolato, osteggiato dai governi, non avrebbe potuto operare con efficacia senza il sostegno del papa, che d’altra parte mandò in qualche Paese, come Haiti, inviati straordinari. Pio IX incoraggiò Massimiliano d’Asburgo ad accettare la corona messicana, ma rimase presto deluso. In Brasile il papa intervenne in occasione della lotta sostenuta contro la massoneria da due vescovi energici, condannati per questo nel 1874 a quattro anni di carcere e liberati un anno più tardi, in seguito a interventi del pontefice, peraltro non sempre coerenti.

In Prussia, durante il Kulturkampf scatenato da Bismarck dopo il 1870, il papa divenne presto il sostegno dei vescovi. Se in Vaticano fino al 1870 non erano mancate diffidenze e tensioni fra Pio IX e l’episcopato di lingua tedesca, ora si avvertiva una forte concordia fra papa, vescovi e fedeli. La Germania cattolica si appoggiava a Roma, che comprendeva lo stato d’animo dei suoi corrispondenti, lo condivideva, ne faceva proprie le sofferenze. L’appoggio romano era riconosciuto dai cattolici tedeschi come uno dei mezzi più efficaci della propria indipendenza, tramite le lettere private inviate da Pio IX ai vescovi, cinque dei quali arrestati, tramite numerosi interventi solenni fra il 1873 e il 1875, tramite le istruzioni ai nunzi e infine la promozione a cardinale nel 1875 dell’arcivescovo di Gnesen-Posen Ledóchowski, arrestato in una fortezza a ovest di Gnesen dal 1874 e liberato solo nel 1876, dopo due anni di internamento.

La lotta si estese anche in Svizzera, con l’espulsione di due vescovi e un tentativo di riforme democratiche nella Chiesa. Anche a Vienna non mancarono difficoltà, per le nuove leggi del 1874 sul matrimonio e la scuola. Si ebbero missioni speciali a Roma e minacce da parte di Pio IX di censure ecclesiastiche verso Francesco Giuseppe. Dopo la caduta di Napoleone III, per qualche tempo Pio IX guardò con favore a Enrico di Chambord, ostile ai cattolici liberali, ma presto si rese conto dello scarso senso politico del pretendente, comprese che l’avvenire della Francia era ormai repubblicano e pensando alla sterile discussione sulla bandiera da scegliere osservò: «Tout ça pour une serviette». In Spagna, il papa, che aveva guardato con simpatia a Isabella II, nonostante tutte le sue traversie matrimoniali e il suo scarso senso politico, mantenne il suo favore per il figlio di Isabella, Alfonso XII, salito al potere alla fine del 1874. Si mostrò invece realisticamente scettico davanti ai carlisti. Del tutto sterile fu la lotta avviata nel 1876 in Spagna contro la moderata tolleranza verso i protestanti sancita dalla nuova costituzione di Alfonso XII. Ben più importanti e costruttive furono le nuove nomine episcopali, avvenute in quegli anni al di qua e al di là dei Pirenei, contemporanee a quelle che si erano realizzate in Italia dopo il 20 settembre. Le beatificazioni e le canonizzazioni di quegli anni rivelano un preciso indirizzo: riaffermazione di un ideale altissimo, di contrapposizione alla società del tempo, ma anche difesa della Chiesa, e impegno per l’unità dei fedeli. Non a caso proprio nel 1862 e nel 1867 Pio IX celebrò le canonizzazioni più significative: ventisei martiri del Giappone, diciannove dei Paesi Bassi, martiri di Gorkum, alla fine del Cinquecento, Giosafat Kunciewyicz, di Plock in Polonia, dell’inizio del Seicento, Pietro d’Arbues, inquisitore medievale ucciso nel Quattrocento.

Nei suoi trentadue anni di pontificato, Pio IX in ventitré tornate nominò centoventitré nuovi cardinali, dei quali solo sessanta sopravvissero alla sua morte. Particolarmente significative furono le nomine avvenute dopo il l870, con cinquantasette nuovi porporati. Il governo italiano considerò il fatto chiaro segno della piena libertà di cui godeva sempre il pontefice.

Nell’insieme, il Collegio cardinalizio in quegli anni presentava queste caratteristiche: scomparvero i cardinali vescovi di piccole città dello Stato pontificio, e per la prima volta apparve un vescovo degli Stati Uniti, McCloskey, di New York. Sparirono quasi i cardinali diaconi, che ebbero i loro ultimi rappresentanti in Matteucci, morto nel 1866, Antonelli, defunto nel 1876, e Mertel, scomparso nel 1899, a novantatré anni. Sparirono anche i cardinali divenuti sacerdoti solo per necessità di carriera. L’età media era piuttosto elevata, sopra i sessantacinque anni, e in molti dovevano la propria nomina alle origini familiari. Si avvertivano inoltre alcune assenze: a parte Pitra, mancavano i grandi intellettuali, come Newman e Hergenröther.

Il 9 gennaio 1878 dopo pochi giorni di malattia morì a Roma Vittorio Emanuele II, dopo aver pronunciato una generica dichiarazione di fedeltà alla Chiesa, sufficiente per i conforti religiosi. I funerali, celebrati al Pantheon il 17, divennero intenzionalmente una solenne celebrazione di Roma capitale d’Italia, quasi una nuova Porta Pia. Pio IX morì meno di un mese dopo, il 7 febbraio. Si contrapposero così a poca distanza di tempo due solenni funerali. Il pontificato romano e il Regno d’Italia, la Chiesa cattolica e il mondo moderno, si fronteggiavano ancora una volta.

Fonti e Bibl.: Tra i vari fondi dell’Archivio segreto Vaticano: Archivio particolare di P. IX. Oggetti vari (tra essi, l’autografo della prima redazione dell’allocuzione del 29 aprile 1848); Archivio particolare di P. IXSovrani e particolariEpistolae ad principesEpistolae Latinae. Sempre in Archivio segreto Vaticano, nel fondo Segreteria di Stato, oltre alla sezione Spogli di Cardinali e Officiali di Curia, si vedano le rubriche: 1 (Sommo Pontefice); 2 (Cardinali); 3 (arcivescovi e vescovi), 165 (notizie politiche diverse); 242 (questioni di alta diplomazia); e le rubriche 247, 248, 249, 253, 255, 256, riferite alle Nunziature di prima classe, nonché la rubrica 283 sui vescovi esteri (fra questi si intendono, dopo il 1860, anche i vescovi italiani). Si vedano ancora nell’Archivo segreto Vaticano gli archivi delle varie Nunziature e gli archivi dei dicasteri, come Congregazione del ConcilioCongregazione dei Vescovi e Regolari; Congregazione dei RegolariCongregazione dei Riti e l’Archivio del Concilio Vaticano I.

Oltre all’Archivio segreto Vaticano sono importanti a Roma l’archivio della congregazione degli Affari ecclesiastici straordinari (fondamentale per i concordati e per le controversie con i vari Stati); l’Archivio del S. Uffizio e della congregazione dell’Indice (ivi gli atti per la condanna di Rosmini nel 1849 ecc.); l’Archivio di Propaganda Fide; l’Archivio della congregazione per la Chiesa orientale.

Tra le fonti edite si citano le principali: Acta P. IX, I-IX, Roma 1846-78; A. Mercati, Raccolta di concordati su materie ecclesiastiche tra la S. Sede e le autorità civili, I, Roma 1919; I.D. Mansi, Sacrorum conciliorum nova et amplissima collectio, IL-LIII, Leipzig 1923-27. Si segnala anche, tra i diari, quello di Vincenzo Tizzani relativo al Concilio Vaticano, edito a puntate da G.M. Croce, Una fonte importante per la storia del pontificato di P. IX e del Concilio Vaticano I. I manoscritti inediti di Vincenzo Tizzani, in Archivum Historiae Pontificiae, 23 (1985), pp. 217-345; 24 (1986), pp. 273-363; 25 (1987), pp. 263-364, e successivamente pubblicato in volume anche da L. Pásztor (Il Concilio Vaticano I. Diario inedito di Vincenzo Tizzani (1869-1870), I-II, Stuttgart 1991-92). Croce ha anche cominciato la pubblicazione del manoscritto integrale del prelato, relativo agli anni precedenti e successivi al concilio. Si veda: V. Tizzani, Effemeridi romane, I: 1828-1860, a cura di G.M. Croce, Roma 2015.

Tra gli studi, ci si limita qui a citare i più notevoli, tra cui, naturalmente, R. Aubert, Il pontificato di P. IX, Torino 1970, e l’opera monumentale di G. Martina, P. IX, I-III, Roma 1974-90, la quale contiene un completo panorama bibliografico sugli studi precedenti all’opera, in parte aggiornato nella voce P. IX, a cura dello stesso autore, in Enciclopedia dei Papi, III, Roma 2000, pp. 560-575.

Sul Vaticano I: K. Schatz, Kirchenbild und päpstliche Unfehlbarkeit bei den deutschsprachigen Minoritätsbischöfen auf dem I. Vatikanum, Rom 1975; A.B. Hasler, P. IX (1846-1878), Päpstliche Unfehlbarkeit und 1. Vatikanisches Konzil. Dogmatisierung und Durchsetzung einer Ideologie, I-II, Stuttgart 1977; C.G. Patelos, Vatican I et les évêques uniates. Une étape éclairante de la politique romaine à l’égard des orientaux (1867-1870), Louvain 1981; K. Schatz, Vatikanum I., 1869-1870, I-III, Paderborn-München-Wien-Zürich 1992-94. Per gli studi relativi al concordato austriaco, al Kulturkampf, alle controversie con le Chiese armena e caldea, al patronato portoghese, alla situazione della Chiesa in Polonia e nei vari Paesi dell’America Latina, si rinvia alle indicazioni contenute nei volumi II e III su Pio IX di G. Martina e alle voci del Dictionnaire d’histoire et de géographie ecclésiastiques, Paris 1912-, (fra le altre: Audo, Bahouth, Chełm, Hassun ecc.). Sulla questione romana, tra i numerosissimi studi sull’argomento, rimandando alle voci biografiche sui diversi protagonisti contenute nel Dizionario biografico degli Italiani, si citano qui alcuni dei contributi più recenti: D. Kertzer, Prigioniero del Vaticano. P. IX e lo scontro tra la Chiesa e lo Stato italiano, Milano 2005; F. Jankowiak, La curie romaine de P. IX à Pie X. Le gouvernement central de l’Eglise et la fin des États pontificaux, Rome 2007; C. Lodolini Topputi, Sulla tacita soppressione dello Statuto di P. IX, in Rassegna storica del Risorgimento, 2007, n. 94, pp. 323-344; M. Di Gianfrancesco, Un papa federalista. P. IX propone nel 1847 la lega doganale tra gli stati italiani, in Rassegna storica del Risorgimento, 96 (2009), pp. 483-508; S. Pagano, La mancata pubblicazione dell’opera “P. IX e il Risorgimento italiano” di Giuseppe Clementi ed Edoardo Soderini, in Archivum Historiae Pontificiae, 2009, n. 47, pp. 455-467; S. Marotta, L’occupazione di Roma e della città Leonina: rapporti tra Santa Sede e autorità italiane dal 20 settembre alla vigilia del plebiscito del 2 ottobre 1870, in Cristianesimo nella storia, 2010, n. 31, pp. 33-74; E. Camurani, 1810-2010: duecento anni di liberalismo. La questione liberale e la Civiltà Cattolica, liberalismo cattolico e cattolicesimo liberale, Fidenza 2011; S. Marotta, Questione romana, in Cristiani d’Italia. Chiese, Società, Stato (1860-2011), a cura di A. Melloni, Roma 2011, pp. 641-654; I Barnabiti nel Risorgimento. Atti del Convegno 2011, a cura di F.M. Lovison, Roma 2011; Cattolici e Unità d’Italia. Tappe, esperienze, problemi di un discusso percorso, a cura di M. Paiano, Assisi 2012; Il Sillabo di P. IX, a cura di L. Sandoni, Roma 2012; S. Marotta, L’evoluzione del dibattito sul «non expedit» all’interno della Curia romana tra il 1860 e il 1888, in Rivista di storia della Chiesa in Italia, 2014, n. 1, pp. 95-164.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/pio-ix-papa-beato_(Dizionario-Biografico)


Pio IX

Bibliografia

(al secolo Giovanni Maria Mastai Ferretti). Papa (Senigallia 1792-Roma 1878) . Nato da una famiglia di piccola nobiltà provinciale, fu ordinato sacerdote nel 1819. Dopo essere stato in Cile come segretario del legato apostolico monsignor Muzi, fu fatto arcivescovo di Spoleto (1827), vescovo di Imola (1832) e cardinale (1840). Sei anni dopo salì al soglio pontificio (16 giugno 1846) succedendo a Gregorio XVI in un'Italia fermentante di ideali e aspettative neoguelfe, desiderosa di rinnovamento a ogni costo, confusamente sicura di prossime decisive riforme: e le sue prime azioni parvero confermare pienamente le attese di tutti. Dopo aver emanato un'amnistia politica (l'Editto del perdono) che suscitò straordinario entusiasmo, avviò infatti una serie di riforme (maggiore libertà di stampa, guardia civica, consulta di Stato, studi per la revisione del codice civile, trattative per l'unione doganale) che nelle sue intenzioni avrebbero dovuto essere conclusive, ma che accesero invece ulteriori speranze e lo fecero acclamare dall'esaltata opinione pubblica come liberale, riformatore e futuro capo della rinascita italiana. Quando poi all'inizio del 1848 convocò un ministero formato da ecclesiastici e laici e il 14 marzo promulgò uno statuto che prevedeva una camera dei Pari e una camera dei Deputati eletta su base censitaria, fu un delirio che travolse anche i più refrattari e sospettosi avversari. Si trattava però di un equivoco destinato a cadere ben presto. Di fronte alla guerra con l'Austria il suo supposto patriottismo rivelò gli insuperabili limiti impostigli dalla stessa natura del suo ministero di pace. E mentre i volontari di tutta Italia accorrevano in Lombardia, egli sorprese la nazione dichiarandosi assolutamente neutrale (allocuzione ai cardinali del 29 aprile). Trasformatosi in tal modo in traditore agli occhi di ogni liberale, dovette fronteggiare una serie di turbinosi avvenimenti (disordini, tumulti, assassinio di P. Rossi, assedio del Quirinale) che portarono alla sua fuga a Gaeta (24 novembre 1848), alla costituzione della Repubblica Romana e alla caduta del potere temporale (9 febbraio 1849). Rientrato in Roma (12 aprile 1850) dopo che i Francesi di Oudinot ebbero schiacciato la Repubblica (luglio 1849), lasciò mano libera alla rigorosa repressione dell'Antonelli che ricostituì un governo assolutistico ormai chiuso a ogni istanza di rinnovamento liberale. Perdute poi nel 1859 le Romagne e nel 1860 l'Umbria e le Marche che furono unite al Piemonte, Pio IX si chiuse ancor più in una netta ostilità nei confronti del movimento nazionale e, convinto di dover a ogni costo mantenere il potere temporale per salvaguardare l'indipendenza spirituale, rifiutò ogni tentativo di accomodamento diplomatico della Questione romana a cominciare da quello intrapreso da Cavour tra il novembre e il marzo del 1860-61. Spogliato infine anche di Roma (20 settembre 1870), scomunicò i partecipanti all'impresa, rifiutò la legge delle Guarentigie votata dal Parlamento nel 1871 e si serrò in Vaticano in una sorta di prigionia volontaria da dove tuttavia non rinunciò mai a tener desta la più netta opposizione dei cattolici italiani e stranieri al nuovo Stato unitario. Le vicende politiche del suo pontificato non devono però far dimenticare la sua opera nel campo più strettamente ecclesiastico. Durante il suo regno vennero costituiti duecentosei nuovi vescovati e vicariati, restaurato in Inghilterra (1850) e nei Paesi Bassi (1853) l'ordinamento gerarchico e conclusi con la Russia (1847), la Spagna (1851), l'Austria (1855), il Württemberg, il Baden e numerosi Stati sudamericani concordati e convenzioni. Nel 1854 fu proclamato il dogma dell'Immacolata Concezione. Con la condanna, infine, del liberalismo nel Sillabo (1864) e la proclamazione, nel Concilio Vaticano I (1870), dell'infallibilità pontificia, venne portato a conclusione il processo di accentramento iniziatosi da tempo in seno alla Chiesa. Dopo la promulgazione, alla fine del 1999, da parte di Giovanni Paolo II, del decreto di riconoscimento di un miracolo a lui attribuito, nel settembre 2000, a compimento di un iter avviato nel 1907 da Pio X, Pio IX veniva solennemente proclamato beato.

BIBLIOGRAFIA

P. Dalla Torre, L'opera riformatrice ed amministrativa di Pio IX fra il 1850 e il 1870, Roma, 1945; F. Hayward, Pie IX et son temps, Parigi, 1948; E. Young Hales, Pio IX. A Study in European Politics and Religion in the 19th Century, New York, 1954; A. Serafini, Pio IX. Giovanni Maria Mastai Ferretti dalla giovinezza alla morte, Città del Vaticano, 1958; G. Martina, Pio IX e Leopoldo II, Roma, 1967; idem, Pio IX (1846-1880), Roma, 1974; J. M. Clouzot, Pius IX and His World, Oxford, 1981.

SOURCE : https://www.sapere.it/enciclopedia/Pio%2BIX.html

Battista Canè  (1842–1926) , Enrico Canè. Pope Pius IX, born Giovanni Maria Mastai-Ferretti,[a] reigned from 16 June 1846 to his death in 1878. 3/4 lgth., photographic print, seated, facing slightly left; left hand under chin.

Fotografia ufficiale di Pio IX, 1871, conservata nella Libreria del Congresso degli Stati Uniti d'America. Cané, Enrico; Canè, Battista (in Italian) Catalogo Calderini, pp. 160−161


PIO IX papa

di Alberto Maria Ghisalberti - Enciclopedia Italiana (1935)

PIO IX papa

Nato a Senigallia il 13 maggio 1792, morto a Roma il 7 febbraio 1878. Uscito da famiglia marchigiana di modesta agiatezza e di modesta nobiltà, Giovanni Maria Mastai Ferretti compì i primi studî nel collegio degli scolopî a Volterra (1802-1809), donde poi passò a Roma per attendervi agli studî di filosofia e teologia. Costretto a lasciar Roma durante il periodo napoleonico (1810), vi tornò nel 1814, ma non poté farsi ricevere nel corpo delle guardie nobili pontificie, come era desiderio di suo Padre, perché soggetto ad attacchi epilettici. Allora, assecondando le proprie preferenze e le aspirazioni materne, terminò gli studî teologici, privatamente iniziati, nel Collegio romano, dove aveva fatto anche quelli di fisolofia, e il 10 aprile 1819 fu ordinato sacerdote. Profondamente buono e caritatevole d'animo, fu dapprima preposto alla direzione spirituale del popolare ospizio di Tata Giovanni; poi nel 1823 inviato nel Chile come uditore presso quel nunzio. Ma la sua carriera diplomatica non andò più oltre, e, tornato nel 1825, divenne canonico di S. Maria in Via Lata e direttore del ricovero di S. Michele, poi arcivescovo di Spoleto (21 maggio 1831), dove diede prove di tatto e di affettuosa fermezza durante i giorni della rivoluzione del 1831, consigliando anche opportune concessioni nel campo amministrativo. Il 17 febbraio 1832, Gregorio XVI lo assegnava al vescovato d'Imola, ove rimase sino al conclave che lo esaltò al pontificato.

Anche a Imola, uno dei più notevoli centri dello stato pontificio, il M. F., lontano certo da ogni solidarietà con gli elementi radicali, che vi erano particolarmente numerosi, seppe farsi apprezzare e amare da tutti i ceti sociali, andando incontro ai bisogni del popolo e dimostrandosi caritatevole e buono con tutti senza distinzione di parte. Così il M. F. (che, riservato in pectore il 23 dicembre 1839, veniva pubblicato cardinale prete dei Ss. Pietro e Marcellino il 14 dicembre 1840) non vide scossa la sua popolarità neppure negli ultimi anni del pontificato di Gregorio XVI, turbati nelle Legazioni da congiure, sommosse, repressioni e condanne; e poté mantenere contatti e rapporti con uomini di parte liberale, che ne apprezzavano lo spirito, la capacità amministrativa e la volontà di bene. Dotato di certa naturale intelligenza, conobbe allora, per mezzo di amici, il movimento neoguelfo alle primissime mosse. E forse non nascose moderate critiche all'ordinamento dello stato e ai criterî politico-amministrativi, così poco rispondenti alla promessa dei tempi nuovi, fatta all'alba del pontificato di Gregorio XVI. Anche al M. F., come ai migliori cardinali, non potevano non apparire chiari i segni della profonda crisi dello stato: erario consunto, debito pubblico accresciuto, imposte raddoppiate, anarchia legale. Ogni volontà di trasformazione e di miglioramento s'era dimostrata vana. L'eccessiva riservatezza di Gregorio XVI non gli aveva conciliato l'animo dei sudditi; e quel "muro di bronzo tra liberali e papato", di cui parla il non sospetto G. Spada, aveva impedito al govermo romano di rendersi conto delle reali necessità e delle legittime aspirazioni del popolo. Né gl'interventi stranieri potevano avere accresciuto il prestigio e l'autorità pontificia. Un'aspettazione ansiosa e un desiderio di rinnovamento a ogni costo e con qualunque mezzo erano in tutti gli animi: i ribelli di Rimini e Gli ultimi casi di Romagna, spirito di rivolta e aspirazioni moderate cooperavano allo stesso fine: indurre a mutamenti sostanziali il governo di Roma.

La scomparsa di papa Gregorio (i giugno 1846), del quale i liberali avevano fatto il rappresentante e il simbolo della reazione e dell'oscurantismo, apparve promessa certa di tempi nuovi. Fu subito un fiammeggiare di previsioni, di speranze, d'illusioni. Da ogni parte dello stato si mandarono suppliche e memoriali per far presente al conclave imminente e al papa futuro i desiderî delle popolazioni, la necessità di riforme politiche, l'opportunità di un'amnistia. Tra questo ardore d'implorazioni e di speranze, si riunì il conclave (14 giugno 1846). Tutti si aspettavano lunghi e difficili scrutini per il contrasto tra le varie fazioni cardinalizie e per le preoccupazioni dell'ora, gravi anche nel resto d'Europa, ove le divergenze tra i maggiori stati, la lotta tra l'assolutismo e il liberalismo, la crisi profonda della monarchia di Luigi Filippo erano motivi d'incertezza e di timore. Invece la decisione fu rapida, dopo breve lotta tra il Lambruschini, già segretario di stato del defunto papa, e l'arcivescovo d'Imola, che la sera del 16 giugno raggiunse 36 voti contro 10 dati al primo. E con molta riluttanza, il M.F. s'indusse ad accettare la tiara con il nome di Pio IX.

Al mattino seguente fu dato l'annuncio al popolo, che subito acclamò ed amò questo papa, che pochi conoscevano, ma del quale molti asserivano uscisse da una famiglia nella quale antico era il favore agli ordini liberi e cittadineschi, così che un fratello di lui aveva sopportato il bando nel'31. Queste voci e la dolce natura e la viva pietà del nuovo eletto incoraggiarono nell'accesa atmosfera di quei giorni le sorte speranze, e la folla, già disposta a dar nome di liberale a ogni prelato che si fosse mostrato un po' conciliante, raccogliendo e colorendo le notizie e gli aneddoti della vita di Pio IX, fece di questo un modello di virtù evangeliche e civili e creò fin dai primi momenti del regno la leggenda del papa liberale, riformista, innovatore, al quale si doveva guardare come a colui che avrebbe iniziata la rigenerazione italiana. Leggenda presto consolidata dai ricordi del contegno mite e tollerante tenuto dal M. F. a Spoleto nel 1831, dalla voce corsa di un minacciato veto austriaco alla sua elezione, del quale avrebbe dovuto essere latore il cardinale Gaysruck, e più tardi dalla notizia che si ebbe della sua amicizia per il conte G. Pasolini, dei discorsi tenuti in casa di questo e della lettura del Primato e degli Ultimi casi fatta per suo consiglio. Era, in realtà, il nuovo pontefice un pio sacerdote, animato da profondo zelo religioso, amante dei proprî sudditi e conscio, come s'è detto, delle tristi condizioni nelle quali versavano, e della necessità d'un serio riordinamento e d'una pacificazione durevole dei cuori. Non era, però, un neoguelfo.

Ma questa fama lo spingerà suo malgrado a compiere atti e affermazioni compromettenti. Alle speranze e alle voci di amnistia Pio IX rispose con l'editto del perdono del 16 luglio, che suscitò feste e tripudî grandissimi. Si dimenticarono le amnistie precedenti, non si apprezzarono le limitazioni ed esclusioni di questa, né la gravità della dichiarazione richiesta agli amnistiati, che trovava l'approvazione del vecchio Metternich, né le ammonitrici parole del papa. Ma chi poteva pensare a futuri contrasti? Non era il papa vaticinato dal Gioberti? E, da allora, il nome di Pio IX risuonò per tutta l'Italia, pretesto e segno di una cospirazione spontanea intesa a ottenere riforme da Pio IX e dagli altri principi.

Gli applausi e gli evviva popolari indussero poco per volta Pio IX, dopo un periodo di titubanza e d'incertezza (culminato nell'enciclica del 9 novembre 1846 con la quale lamentava e condannava gli attentati al cattolicismo), a concedere il 15 marzo 1847 una limitata libertà di stampa, il 15 aprile una consulta di stato, ristretta assemblea di rappresentanti delle provincie scelta dal governo, che parve allora un primo passo verso l'ordinamento parlamentare, il 5 luglio la guardia civica, il 29 dicembre un consiglio dei ministri. Naturalmente, sempre più alti gl'inni, le esaltazioni, le dimostrazioni, e anche le domande, fino a suscitare in molti elementi conservatori timori e preoccupazioni. Di qui l'ostile atteggiamento austriaco e l'occupazione di Ferrara (13 agosto 1847). Ma questa violenza, apparsa e proclamata come una violenta sopraffazione, irritò maggiormente gli animi già riscaldati, provocò le proteste del papa e diede al moto, fino allora riformistico, carattere antiaustriaco e nazionalista. Impensate solidarietà si manifestarono: Carlo Alberto, Garibaldi, Mazzini, che l'8 settembre chiedeva a Pio IX "Unificate l'Italia, la patria vostra... Diteci: l'Unità d'Italia deve essere un fatto del sec. XIX - e basterà: opereremo per Voi...". Certamente non si può negare in Pio IX l'intenzione di una coalizione politica degli stati italiani senza spargimento di sangue; a essa appunto tendeva la proposta lega doganale mandata a fondo dall'Austria, ma poi, vedendo spingersi troppo oltre le sue intenzioni, egli tentò di fermarsi, e invano l'8 febbraio 1848 cercò di guadagnar tempo, invocando le necessità dello stato, davanti ai rappresentanti del municipio. In Roma e nelle provincie, l'agitazione cresceva e la stessa allocuzione pontificia del 10 febbraio veniva interpretata come promessa di grandi, prossimi eventi. E dell'allocuzione si volle ricordare solo l'invocazione famosa: "Benedite, gran Dio, l'Italia!", e nel papa, che invocava da Dio per l'Italia il dono della conservazione della fede, si volle vedere un Giulio II benedicente la guerra. Si nominò una commissione prelatizia, incaricata di studiare "quei sistemi governativi che fossero compatibili con l'autorità del Pontefice e i bisogni dei tempi"; il 10 marzo si ebbe il primo ministero Recchi-Antonelli, nel quale entrarono liberali assai noti; il 14 fu pubblicato lo statuto. L'equivoco fondamentale continuò, aggravandosi, e gli elementi popolari vollero la partecipazione alla guerra nazionale.

Ma a questo punto il papa, al quale sgradivano quel carattere e quel nome di crociata per la civiltà e per la Chiesa, che in pubbliche manifestazioni e in articoli di giornali si davano alla guerra contro l'Austria, mutò rotta. E con l'allocuzione famosa del 29 aprile 1848, affermò di non potere, quale rappresentante del Dio di pace, far guerra a un popolo cristiano e riprese il suo ufficio naturale di padre di tutti i fedeli, rinunciando, in ritardo ma per sempre, alla parte fin qui più o meno volutamente assunta di animatore del moto nazionale italiano. Così il papato tornava alla sua funzione internazionale; ma venivano colpite a morte le illusioni neoguelfe, la concordia fattasi nel nome di Pio, la popolarità del papa. La delusione e l'ira presero il posto degli antichi entusiasmi. Il papa tentò di attenuare con un proclama (2 maggio) la gravità dell'allocuzione, lasciò di fatto le sue truppe al campo, mandò mons. Corboli Bussi a trattare con Carlo Alberto e mons. Morichini a invocare impossibili rinunzie dall'imperatore d'Austria, chiamò al potere T. Mamiani, fece aprire il parlamento. Ma la debolezza e l'incertezza del governo (al Mamiani successe il vecchio scrittore di tragedie E. Fabbri), l'invasione austriaca dell'Emilia, cui rispose l'improvvisa vampata popolare dell'8 agosto a Bologna, inasprirono gli animi. Il papa cercò di rimediare chiamando al potere Pellegrino Rossi (settembre-novembre 1848); ma i provvedimenti energici del nuovo ministro, intesi a rafforzare il governo costituzionale, la sua severità, il suo liberalismo dottrinario, guizotiano, gli eccitarono contro e l'odio degli esaltati e l'antipatia dei reazionarî, mentre la sua diffidenza per la politica piemontese (egli voleva una lega tra eguali non una confederazione dominata dal Piemonte) e l'avversione alla ripresa della guerra gli alienavano l'animo degli albertisti. Così le buone qualità dell'uomo, troppo tardi invocato, si logorarono in una fatica inutile. Il 15 novembre 1848 egli cadeva pugnalato.

Non più frenate, le passioni popolari proruppero allora in nuovi tumulti e nuovi eccessi. Un ministero democratico Muzzarelli-Galletti, con programma liberale e nazionale, fu imposto il 16 novembre al pontefice, che pochi giorni dopo (24 novembre), consigliato dall'Antonelli, fuggì a Gaeta, mentre a Roma si adunò un'Assemblea costituente che il 9 febbraio 1849 dichiarò decaduto (e fu la quarta volta in cinquant'anni) il potere temporale e proclamò la repubblica romana. Il papa invocò allora l'aiuto delle potenze cattoliche, Francia, Austria, Spagna e Napoli. Cadde la repubblica romana (luglio 1849) e il 12 aprile 1850 il papa rientrava nella sua capitale, ormai alieno da ogni concessione liberale. Con l'aiuto del suo abilissimo segretario di stato, card. G. Antonelli, cercò di lottare strenuamente contro il trionfante sentimento nazionale, che aveva trovato il suo rappresentante e la sua guida nel governo sardo. Ma gli avvenimenti del triennio 1846-49 avevano scosso le basi dello stato, la rinnovata duplice occupazione straniera indeboliva il prestigio del governo, l'atteggiamento ambiguo della Francia non giovava al mantenimento del potere temporale; all'interno dello stato, l'opposizione liberale cresceva e lo stesso viaggio del ponteficie nelle provincie (1857) rivelò al di là dell'entusiasmo ufficiale preoccupanti segni d'inquietudine. Invano uomini di parte moderata, invano il governo francese invocavano temperatissime riforme: il papa non intendeva ripetere l'esperimento liberale. Ma questo gli alienò definitivamente le simpatie dei moderati ed esasperò l'opposizione degli estremisti. Colpito a morte dallo spirito dei tempi, il potere temporale non ebbe modo di difendersi quando l'alleanza franco-piemontese provocò la caduta dei minori stati italiani e preparò le vie all'unificazione della penisola. La guerra del 1859 e la partenza degli Austriaci dall'Emilia e dalle Romagne favorirono la perdita delle provincie settentrionali dello stato (settembre 1859). Invano protestò il pontefice: il suo destino di sovrano temporale era segnato. Nel 1860 perdeva anche le Marche e l'Umbria, invano difese dal Lamoricière. La nuova Italia assorbiva lo stato pontificio. Tenace la resistenza del pontefice che rispondeva "non possumus" ad ogni tentativo d'accordo. Ma il crollo del Secondo Impero e il ritiro della guarnigione francese gli facevano perdere anche Roma (20 settembre 1870), che diveniva la capitale del regno d'Italia. Il contrasto tra il pontefice e il nuovo regno non cessò con la fine del potere temporale. Pio IX non accettò la legge delle guarentigie (15 maggio 1871), non riscuotendo la rendita assegnatagli, e respinse ogni altro tentativo di accordo.

La lotta per la difesa del potere temporale, che assorbì la più gran parte dell'attività e del pontificato di Pio IX, ha fatto spesso dimenticare altre attività e più sicure benemerenze di questo pontefice. La legislazione riformatrice dei rapporti tra Stato e Chiesa, che ebbe aspetti e momenti così drammatici in Piemonte durante i ministeri D'Azeglio e Cavour, provocò anche altrove dissidî gravi e asprezza di relazioni. Il concordato concluso col Baden nel 1859 fu revocato il 7 aprile 1860 da quel granduca, per l'opposizione protestante. Egualmente accadde nel Württemberg (13 giugno 1861). Il concordato concluso con la Russia nel 1847 non ebbe mai pratica esecuzione e non impedì le persecuzioni contro il clero polacco: tanto che nel 1866 i rapporti tra il Vaticano e Pietroburgo s'interruppero. Persino i rapporti con la cattolicissima Austria, regolati dal concordato del 18 agosto 1855, s'intorbidarono per la questione del matrimonio civile (1868); e nel 1870 fu revocato il concordato stesso da parte del governo austriaco, che quattro anni dopo avocava a sé la trattazione degli affari ecclesiastici. Era questo il tempo in cui in Germania cominciava il Kulturkampf (v.), in Svizzera si perseguitavano i vescovi cattolici e si espelleva il nunzio (1874). Migliori i rapporti con i paesi iberici dell'America latina: concordati con la Spagna (16 marzo 1851), Costarica e Guatemala (1852), San Salvador, Honduras, Venezuela, Ecuador (1862). La Colombia e il Messico, invece, obbligarono il pontefice a denunciare (1852-1860) le persecuzioni inflitte in quei paesi al clero. Grande attività fu consacrata da Pio IX a migliorare le condizioni dei cattolici nei paesi protestanti: nel 1850 fu ristabilita la gerarchia cattolica in Inghilterra, nel 1853 in Olanda, contemporaneamente all'aumento delle diocesi negli Stati Uniti d'America. E alla penetrazione del cattolicismo in America dedicò grandi cure (fondazione del collegio latino-americano a Roma nel 1853, di quello degli Stati Uniti nel 1859, incremento delle missioni). Profondamente sincero nella sua fede, Pio IX lottò tenacemente contro tutte le idee e i sistemi che gli apparvero pericolosi per la religione e per la Chiesa (enciclica Quanta cura e Syllabus errorum), ponendosi risolutamente contro lo spirito del secolo e condannando in ottanta proposizioni l'indirizzo filosofico-politico liberale (1864). Le critiche, i sarcasmi, gli attacchi contro il suo atteggiamento non lo arrestarono. Con la bolla Aeterni Patris (29 giugno 1869) convocò quel Concilio vaticano, che, interrotto dagli avvenimenti politici, il 18 luglio 1870 proclamò dogma (già l'8 dicembre 1854 Pio IX aveva proclamato quello dell'Immacolata Concezione di Maria) l'infallibilità pontificia, suscitando opposizioni vivissime tra gli stessi padri del concilio (v. vaticano, concilio).

Impetuoso e ardente, ma sinceramente buono e generoso, Pio IX, se vide durante il suo pontificato crollare il potere temporale, minato ormai da più d'un secolo, seppe insieme accrescere il prestigio della Chiesa ed estenderne l'influenza nel mondo.

Bibl.: Copiosi riferimenti bibliog. in G. Mollat, La question romaine de Pie VI à Pie XI, Parigi 1932; J. Schmidlin, Papstgeschichte der neuesten Zeit, II, Monaco 1934; I. A. Helfert, Gregor XVI. und P. IX., Praga 1895; P. Roffer, Souvenirs d'un prélat romain sur Rome et la cour pontificale aux temps de Pie IX, Parigi 1896; R. De Cesare, Roma e lo Stato del papa dal ritorno di P. IX al 20 settembre, voll. 2, Roma 1907; R. Ballerini, Le prime pagine del pontificato di P. IX, Roma 1909; F. Hayward, Le dernier siècle de la Rome pontificale, voll. 2, Parigi 1927-28; A. Monti, Pio IX nel Risorgimento italiano, Bari 1928; E. Vercesi, P. IX, Milano 1930. Sulla giovinezza di P. v. G. Pontrandolfi, Pio IX e Volterra, Volterra 1928.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/pio-ix-papa_(Enciclopedia-Italiana)/

Photographie de Pie IX, 1878


Pio IX

Dizionario di Storia (2011)

Papa (Senigallia 1792-Roma 1878). Giovanni Maria Mastai Ferretti fu eletto papa (16 giugno 1846) alla morte di Gregorio XVI; aveva fama di prete liberale e con l’amnistia per i delitti politici (1846) suscitò grandi speranze nei patrioti italiani. Il partito riformista fece di P., che sembrava incarnare gli ideali e le attese diffusi dal , la sua bandiera. Quindi il pontefice, spinto dal movimento d’opinione pubblica, concesse una limitata libertà di stampa, una consulta di Stato, la guardia civica, un Consiglio dei ministri (1847). L’Austria, allarmata dalle riforme papali, occupò Ferrara (1847) e la protesta di P. ebbe il risultato di eccitare sempre più l’opinione nazionale. Nel 1848 l’esempio degli altri sovrani costrinse il papa a concedere la Costituzione e a nominare un ministero Recchi-Antonelli, che annoverava molti elementi liberali. Ma allo scoppio della prima guerra d’Indipendenza, dopo avere deciso in un primo tempo l’intervento dello Stato pontificio accanto al Piemonte, P., con l’al;locuzione del 29 apr., si ritirò dal movimento nazionale e abbandonò Roma, dove fu proclamata la Repubblica (1849). Rifugiatosi a Gaeta, ospite di Ferdinando II di Borbone, P. sollecitò l’intervento delle potenze cattoliche (Francia, Austria, Spagna e Napoli); una volta abbattuta la Repubblica romana dal corpo di spedizione francese, P. rientrò a Roma (1850) deciso a difendere strenuamente il suo potere temporale. Perdute con le annessioni al regno di Sardegna (1859) l’Emilia e la Romagna, poi (1860) le Marche e l’Umbria, riuscì a mantenere Roma e il Lazio grazie all’appoggio di Napoleone III; ma dopo la sconfitta francese a Sedan e il crollo del Secondo impero (1870), le truppe italiane occuparono Roma (20 sett.). Quindi P. si rinchiuse nel Vaticano considerandosi prigioniero e, in una intransigente opposizione politico-religiosa al nuovo Stato italiano, si rifiutò di accettare la votata dal Parlamento. Sul piano delle relazioni con gli altri Stati, deludendo chi aveva sperato nel suo impegno per una conciliazione tra Chiesa e libertà, P. strinse accordi con quelli assolutisti (concordato con l’Austria, 1855, e con vari Stati tedeschi) e polemizzò contro la legislazione antiecclesiastica voluta da Cavour e Rattazzi in Piemonte (1855). Con l’enciclica Quanta cura e il Sillabo condannò (1864) in blocco la civiltà moderna e gli errori del secolo, fra cui il razionalismo e il liberalismo, il socialismo, la libertà di coscienza, la separazione della Chiesa dallo Stato, l’istruzione laica. Inoltre, proibì ai cattolici italiani di partecipare alla vita politica (non expedit). Eventi importanti del suo pontificato furono anche il Kulturkampf in Germania e la denuncia (1870) del concordato da parte del governo austriaco. P. proclamò (1854) il dogma dell’Immacolata concezione e, allo scopo di restaurare l’autorità papale, convocò (1869) il Concilio vaticano I, nel quale l’infallibilità pontificia fu proclamata come articolo di fede (1870). Nel 2000 P. è stato dichiarato beato.

1792

Giovanni Maria Mastai Ferretti nasce a Senigallia

1846

Eletto papa

1847

Concede una limitata libertà di stampa, una consulta di Stato, la guardia civica, un Consiglio dei ministri.

1848

Concede la Costituzione; scoppia la prima guerra d’Indipendenza; abbandona Roma

1849

Proclamata la Repubblica romana

1850

Rientra a Roma dopo che la Repubblica romana è stata abbattuta

1864

Con l’enciclica Quanta cura e il Sillabo condanna in blocco la civiltà moderna e gli errori del secolo, fra cui il razionalismo e il liberalismo, il socialismo, la libertà di coscienza

1869

Convoca il Concilio vaticano I, nel quale viene proclamata come articolo di fede l’infallibilità pontificia (1870)

1870

Le truppe italiane occupano Roma: P. si rinchiude nel Vaticano considerandosi prigioniero

1878

Muore a Roma

2000

Dichiarato beato

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/pio-ix_(Dizionario-di-Storia)