George Peter Alexander Healy. Portrait
de Pius IX, 1871, 156 x 112, Museo Pio IX
Bienheureux Pie IX, pape
Giovanni Maria Mastai
Ferretti, évêque d'Imola, né en 1792, élu pape le 16 juin 1846, sous le nom de
Pie IX, fut le pape du dogme de l’Immaculée Conception (1854), du Syllabus
(1864) et du Concile Vatican I (1869-1870). Il dut souffrir l’exil puis
accepter de voir Rome envahie et les États pontificaux anéantis. Ayant mené à
terme le pontificat le plus long de l’histoire en des temps difficiles, il
mourut à Rome le 7 février 1878.
Bienheureux Pie IX
Pape (255 ème) de 1846 à
1878 (+ 1878)
Giovanni Maria Mastali
Ferretti, évêque d'Imola, né en 1792, élu pape le 16 Juin 1846, décédé
le 7 Février 1878.
Le 3 septembre 2000 a été
célébrée, à Rome, par le pape Jean-Paul II, la béatification de Pie IX, le Pape
du Dogme
de l’Immaculée Conception (1854), du Syllabus (1864) et du Concile
Vatican I (1869-1870), titulaire en outre du Pontificat le plus long de
l’histoire de l’Église de 1846 à 1878.
le Bienheureux Pie IX, a
proclamé le Dogme de l'Immaculée-Conception en 1854.
Protecteur
du séminaire français de Rome.
À Rome, près de saint
Laurent, en 1878, le bienheureux Pie IX, pape, qui proclama hautement la vérité
du Christ, à laquelle il était attaché de tout son cœur, établit de nombreux
sièges épiscopaux, promut le culte de la bienheureuse Vierge Marie et convoqua
le premier Concile œcuménique du Vatican.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/588/Bienheureux-Pie-IX.html
Papa
Pio IX fotografato da Adolphe Braun in commemorazione dell'83° compleanno di
Sua Santità : Adolphe Braun (1812–1877), Papa Pio
IX (Pius IX), 13 May 1875, albumen
print , Civic Photographic Archive, Milan, Castello Sforzesco, Neue
Zürcher Zeitung ([1])
Bienheureux Pie IX
– Jean Marie MASTAI FERRETTI
Nom: MASTAI FERRETTI
Prénom: Jean Marie
(Giovanni Maria)
Pape Pie IX
Pays: Italie
Naissance:
13.05.1792 à Senigallia
Mort: 07.02.1878 à
Rome
Etat: Pape
Note: Prêtre en 1819.
Evêque de Spolète en 1827, d'Imola en 1832. Cardinal en 1840. Pape le 16 juin 1846.
Exilé 17 mois à Gaète (1848-49). Dogme de l'Immaculée Conception en 1854.
Syllabus en 1864. Il convoque en 1870 le Concile Vatican I qui proclame le
dogme de l'infaillibilité pontificale. 32 ans de pontificat, le plus long de
l'histoire de l'Eglise.
Béatification:
03.09.2000 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 7 février
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 2000 n.36 p.1.6 - n.37 p.5
Réf. dans
la Documentation Catholique: 2000 n.17 p.801-803
Notice brève:
Giovanni Maria Mastaï
Ferretti naît en 1792 près de Rimini dans les Etats Pontificaux d'une famille
d'origine lombarde. Ordonné prêtre en 1819, il s'occupe avec charité d'un
orphelinat puis il accompagne un Nonce apostolique en Amérique Latine, ce qui
constitue pour lui une expérience missionnaire. Evêque de Spolète, puis
d'Imola, il trouve le moyen d'apaiser un climat politique tendu. Il passe pour
libéral quand il est élu Pape en 1846, à l'âge de 54 ans. Sa popularité est
immense, mais l'Italie cherche à faire son unité et un mouvement révolutionnaire
l'oblige à s'exiler 17 mois à Gaète (1848-49). Contre les erreurs modernes, il
publie en 1864 l'Encyclique "Quanta cura" et surtout le
"Syllabus" qui dresse l'opinion anticléricale contre lui. En cette
époque où l'Eglise est battue en brèche, il sait en revanche assurer son
expansion missionnaire. En 1854, il proclame le dogme de l'Immaculée
Conception, et en 1870, celui de l'Infaillibilité pontificale, lors du Concile
du Vatican. Mais Rome est attaquée en 1870 et Pie IX cède à la violence pour éviter
une effusion de sang. Confiné dans la Cité du Vatican, il se considère
désormais comme prisonnier, mais la piété catholique entoure d'une affection
grandissante ce pontife en butte à l'adversité. Il meurt en 1878, après un
pontificat de 32 ans, le plus long de l'histoire de l'Eglise.
Notice développée
Giovanni Maria Mastaï
Ferretti naît du comte Jérôme, du même nom, et de Catherine Solazzi, le 13 mai
1792 à Senigallia près de Rimini (Etats pontificaux). Sa famille d'origine
lombarde, a la réputation d'être 'libérale'. Lui aussi héritera de cette
réputation. Il reçoit une éducation très pieuse et studieuse, traversée par une
maladie qu'on dit être l'épilepsie, mal qui le fait renvoyer de la garde noble
pontificale où il était entré. En 1816, une mission dans sa ville à laquelle il
participe éveille en lui la vocation, mais sa maladie constitue un obstacle
canonique. Pourtant saint Vincent Pallotti lui prédit qu'il sera Pape et Pie
VII intervient personnellement pour lever l'empêchement au sacerdoce. Guéri à
Notre-Dame de Lorette, il est ordonné en 1819.
Il est d'abord recteur de
l'Institut Tata Giovanni, pour les orphelins. Il y déploie une grande charité.
En 1825, il accompagne le Nonce Apostolique au Chili et il y fait merveille. De
même en Argentine. C'est dans ces fonctions qu'il puise son amour des missions.
A 35 ans, en 1827, il est archevêque de Spolète en Ombrie. La situation
politique est déjà tendue, mais il calme le jeu et déploie un zèle pastoral
merveilleux, non sans souffrir personnellement. En 1832 il est nommé au siège
d'Imola qui fut occupé jadis par Pie VII (dont il prendra le nom comme Pape).
Sa prédication est simple et belle. Il veille au bien surnaturel et matériel de
son diocèse. Il est proche du clergé et des séminaristes, s'intéresse aux
jeunes mais aussi à la vie contemplative. Lui-même est enflammé de dévotion
pour le Sacré-Cœur et la Vierge Marie. Il se montre bienveillant, mais ferme
sur les principes.
Cardinal à 48 ans, il est
élu Pape à 54 ans, le 16 juin 1846. Il est précédé par sa réputation de
'libéral' et il est accueilli triomphalement avec des 'Hosanna'. Tout est
sympathique dans sa personne, même physiquement. Il est affable, il a un sens
aigu de l'humour, ce qui lui permet de relativiser les drames, et surtout c'est
un père plein de bonté. Il commence par une amnistie pour tous les délits
politiques (contre l'avis de ses cardinaux). On ne remarque guère que dans sa
première encyclique, il condamne déjà le socialisme. Très populaire, il accorde
plus de liberté à la presse et donne un plus grand rôle aux laïcs dans ses
Etats. (Rappelons qu'à l'époque le Pape était aussi un souverain temporel; ses
Etats, donnés au cours des âges par des princes chrétiens, occupaient toute
l'Italie centrale.) Mais, s'il est pour la libération de la tutelle
autrichienne en Italie, il n'est pas pour la République, et les ultra-libéraux
se retournent contre lui. Son chef de gouvernement, le jeune comte Pellegrino
Rossi, qui a eu le courage d'accepter le poste de premier ministre alors que la
révolte grondait, est assassiné le 15 novembre 1848 tandis qu'il se rendait à
la chambre des députés pour y présenter un train de réformes libérales
modérées. Très choqué, le Pape capitule pour arrêter l'effusion de sang et se
réfugie à Gaète où il prolongera son exil 17 mois. En 1849 le insurgés
proclament la "République romaine". En juillet une expédition
française leur reprend Rome où le Pape ne consent à rentrer qu'en avril 1850.
Il est acclamé par le peuple mais son pouvoir affaibli ne se maintient que
grâce à la présence française. Pourtant Napoléon III, ondoyant, est un allié
peu sûr.
Pie IX est attentif à
tous les secteurs de la vie de l'Église universelle. Ainsi il rétablit la
hiérarchie catholique en Angleterre et en Hollande - et plus tard en Ecosse -
malgré le tollé des Anglicans et des protestants. Il rétablit aussi le
Patriarcat latin de Jérusalem. En 1853, alors que les Catacombes sont soumises
à des déprédations inconsidérées, il crée la Commission d'archéologie
chrétienne qui arrête le massacre. Le 8 décembre 1854, il proclame le dogme de
l'Immaculée Conception. Il est ouvert à la science et à la technique (création
d'une voie ferrée aboutissant à Rome, ce à quoi s'était opposé son
prédécesseur). En 1857, malgré l'agitation créée par le 'Risorgimento', il
décide de visiter ses États: c'est la liesse, mais les problèmes politiques
demeurent. Il envoie des missionnaires en Inde, en Birmanie, en Chine et au
Japon. Les oblats de Marie Immaculée vont jusqu'au Grand Nord Canadien.
En 1863, Renan publie
"La vie de Jésus" qui obtient un grand succès. Le Pape en est très
affecté. L'année suivante, c'est l'encyclique "Quanta cura"
accompagnée du Syllabus. Les catholiques libéraux sont embarrassés, les
anticléricaux triomphent. En 1869, son Jubilé sacerdotal (50 ans) lui vaut de
multiples témoignages d'affection et le 8 décembre s'ouvre le Concile du
Vatican (Vatican I). Le 18 juillet 1870 est votée la Constitution "Pastor
Æternus" dont le chapitre IV définit l'infaillibilité pontificale. Le
lendemain 19 juillet, c'est la déclaration de guerre de la France à la Prusse.
Pie IX doit ajourner le Concile. Privés de la protection des troupes
françaises, les États pontificaux sont envahis. Rome est attaquée le 20
septembre. Après un petit combat, Pie IX désireux d'éviter l'effusion de sang
ordonne de hisser le drapeau blanc. Désormais il se considère comme prisonnier
au Vatican, refusant les concessions que lui propose le gouvernement spoliateur
de Victor Emmanuel, Roi du nouvel État Italien (Loi des garanties du 13 mai 1871).
En 1875, Pie IX consacre l'Église au Sacré-Cœur. Les catholiques italiens
peuvent-ils participer à la vie politique? La réponse en 1877 est "Non
expedit" (Il ne convient pas).
Le Pape meurt le 7
février 1878. Ainsi s'achève le plus long pontificat de l'histoire de l'Église:
presque 32 ans.
Le dimanche 3 septembre
de l'Année Sainte 2000, Jean Paul II béatifie Pie IX en même temps que Jean
XXIII, le "bon Pape Jean". On a voulu opposer ces deux Papes, mais
c'est mal connaître la profonde vénération de Jean XXIII pour son prédécesseur
dont il avait continué l'œuvre avec Vatican II. Au cours d'une retraite
spirituelle, en 1959, il écrivait dans son "Journal de l'âme":
"Je pense toujours à Pie IX de sainte et glorieuse mémoire, et l'imitant dans
ses sacrifices, je voudrais être digne d'en célébrer la canonisation".
"Profondément
aimé", Pie IX fut également "haï et calomnié". Pourtant lui-même
fit toujours preuve d'indulgence envers ses ennemis, mais dans sa politique, il
accordait "le primat absolu à Dieu et aux valeurs spirituelles". Il
disait: "Ma politique est: Notre Père qui es aux cieux". Il avait
aussi le sens relatif des choses de ce monde: IL aimait dire à ceux qui étaient
proches de lui: "Dans les choses humaines, il faut se contenter de faire
du mieux que l'on peut et pour le reste, s'abandonner à la Providence qui
palliera aux défauts et aux insuffisances de l'homme". Il eut à guider la
barque de Pierre parmi de violentes tempêtes. Au milieu de ces contradictions,
il trouva un réconfort dans l'abandon filial à la Vierge Marie et à la
Providence, s'en remettant à Dieu avec une confiance totale. Qui dit mieux?
Note sur le Syllabus
On reproche souvent à Pie
IX ce catalogue des erreurs modernes. Il faut cependant remarquer que ce
document n'avait pas été prévu pour être divulgué. D'autre part, parmi les
erreurs condamnées, on a pu voir quels furent les effets néfastes engendrés
dans le siècle suivant par certaines d'entre elles: le libéralisme, le
nationalisme, le scientisme et le communisme, par exemple. Enfin, à propos de
la liberté de conscience, visée elle aussi, il faut reconnaître le progrès
réalisé par Vatican II. Du temps de Pie IX, le thèse était: l'erreur n'a pas de
droit. Avec la Déclaration "Dignitatis humanæ" de Vatican II, on
rappelle que la foi procède d'un acte libre et qu'on ne peut forcer la
conscience, même si elle est dans l'erreur; tous cependant ont le devoir de
rechercher la vérité et l'ayant découverte, de s'y soumettre.
Note sur l'affaire
Mortara
Ce cas est également
reproché à Pie IX. Il s'agit d'un petit bébé juif en danger de mort, baptisé
par une servante catholique et qui survit. A l'âge de sept ans, les parents
veulent initier l'enfant aux rites israélites. La servante en parle à un prêtre
qui avertit le Saint-Office, lequel fait enlever l'enfant pour assurer son
éducation chrétienne. Ceci est conforme à la législation des Etats pontificaux
et au droit canon de l'époque, mais, en pareil cas, Benoît XIV, au
18e siècle, avait dit qu'il convenait de laisser l'enfant à la famille si
celle-ci promettait de n'exercer aucune pression sur lui. Le Saint-Office n'eut
pas cette sagesse, d'où une grande émotion chez les juifs et dans le monde, et
de la gêne chez les catholiques. Napoléon III demande au Pape de rendre le
petit Edgar Mortara à ses parents. Pie IX, tout en déclarant qu'il regrette la
mesure prise par le Saint-Office, se refuse à la rapporter. Quant à l'enfant,
lorsqu'il arrive à l'âge de choisir lui-même, il décide de rester catholique et
devient même prêtre. Reconnaissons toutefois qu'on n'agirait plus de la sorte
actuellement: La déclaration "Dignitatis humanae" de Vatican II dit:
"Aux parents revient le droit de décider, dans la ligne de leur propre
conviction religieuse, la formation religieuse à donner à leurs enfants…. Les
droits des parents sont violés lorsque les enfants sont contraints de
fréquenter des cours scolaires ne répondant pas à la conviction religieuse des
parents" (N.5)
Réponse de Jean Paul II
Faisant une allusion
implicite à ces difficultés et aux critiques face à la béatification de Pie IX,
Jean Paul II dit dans son homélie de béatification: "La sainteté se vit
dans l'histoire et aucun saint n'échappe aux limites et aux conditionnements
propres à notre humanité. En béatifiant l'un de ses fils, l'Église ne célèbre
pas les choix historiques particuliers qu'il a pris, mais elle le montre plutôt
comme devant être imité et vénéré pour ses vertus comme une louange à la grâce
divine qui resplendit en celles-ci".
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0491.htm
Pie IX
255e Pape de l'Église catholique
DÉBUT DU PONTIFICAT : 16,21.VI.1846
FIN DU PONTIFICAT : 7.II.1878
Bref Dives in misericordia (16
novembre 1877)
[ Italien ]
Encyclique Quae in
Patriarchatu (Rome, 1 septembre 1876)
[ Italien ]
Lettre
apostolique Graves ac diuturnae (23 mars 1875)
Encyclique Quod
nunquam (5 février 1875)
[ Italien ]
Lettre
Encyclique Gravibus Ecclesiae (24 décembre 1874)
Encyclique Omnem
sollicitudinem (Rome, 13 mai 1874)
[ Italien ]
Encyclique Vix dum a
Nobis (Roma, 7 mars 1874)
[ Italien ]
Encyclique In magnis
illis (27 décembre 1873)
[ Italien ]
Encyclique Etsi
multa (21 novembre 1873)
[ Italien ]
Encyclique Quartus
supra (Rome, 6 janvier 1873)
Lettre In
luctuosissimis (16 juin 1872)
Allocution Ordinem
Vestrum (27 octobre 1871)
Lettre
Encyclique Saepe, Venerabiles (5 août 1871)
Lettre
Encyclique Beneficia Dei (4 juin 1871)
Lettre
Encyclique Ubi Nos (15 mai 1871)
Lettre
Encyclique Ubi Prima (11 mars 1871)
Lettre Ecclesia
Dei (2 mars 1871)
Lettre
Encyclique Respicientes ea (1 novembre 1870)
Constitution
dogmatique Pastor Aeternus (18 juillet 1870)
Lettre
apostolique Quo impensiore (20 mai 1870)
Constitution
dogmatique Dei Filius (24 avril 1870)
Lettre
apostolique Apostolici ministerii (5 avril 1870)
Bulle Multiplices
inter (23 mars 1870)
[ Italien ]
Lettre
apostolique Non sine gravissimo (24 février 1870)
Lettre
apostolique Religiosas regularium (23 février 1870)
Lettre
apostolique Iam vos omnes (13 septembre 1868)
Lettre
apostolique Arcano Divinae (8 septembre 1868)
Lettre
apostolique Aeterni Patris (29 juin 1868)
Bref Ex quo
infensissimi (14 novembre 1867)
[ Italien ]
Lettre
Encyclique Levate (17 octobre 1867)
Allocution Singulari
quidem (26 juin 1867)
[ Latin ]
Lettre Meridionali
Americae (30 septembre 1865)
[ Italien ]
Allocution Multiplices
inter (25 septembre 1865)
Encyclique Quanta
cura (8 décembre 1864)
Encyclique Maximae
quidem (Castel Gandolfo, 18 août 1864)
[ Italien ]
Encyclique Ubi
urbaniano (Castel Gandolfo, 30 juillet 1864)
[ Italien ]
Bref Multis
gravissimis (28 janvier 1864)
[ Italien ]
Lettre Tuas
libenter (21 décembre 1863)
Encyclique Incredibili
afflictamur (17 septembre 1863)
[ Italien ]
Encyclique Quanto
conficiamur (Rome, 10 août 1863)
[ Italien ]
Lettre
apostolique Gravissimas inter (11 décembre 1862)
[ Latin ]
Allocution Maxima
quidem (9 juin 1862)
[ Italien ]
Encyclique Amantissimus
humani (8 avril 1862)
[ Italien ]
Allocution Iamdudum
cernimus (18 mars 1861)
[ Italien ]
Allocution Multis
gravibusque (17 décembre 1860)
[ Italien ]
Allocution Novos et
ante (28 septembre 1860)
[ Italien ]
Lettre
apostolique Dolore haud mediocri (30 avril 1860)
[ Latin ]
Bref Cum Catholica
Ecclesia (26 mars 1860)
[ Italien ]
Encyclique Nullis
certe (Rome, 19 janvier 1860)
[ Italien ]
Allocution Maximo
animi (26 septembre 1859)
[ Italien ]
Allocution Ad
gravissimum (20 juin 1859)
[ Italien ]
Encyclique Qui
nuper (Roma, 18 juin 1859)
[ Italien ]
Encyclique Cum
Sancta Mater (27 avril 1859)
[ Italien ]
Encyclique Amantissimi
Redemptoris (3 mai 1858)
[ Italien ]
Encyclique Cum
nuper (20 janvier 1858)
[ Italien ]
Lettre
apostolique Eximiam tuam (15 juin 1857)
[ Latin ]
Encyclique Singulari
quidem (Rome, 17 mars 1856)
[ Italien ]
Constitution
Apostolique Ineffabilis Deus (8 décembre 1854)
[ Italien ]
Encyclique Optime
noscitis (Rome, 20 mars 1854)
[ Italien ]
Encyclique Neminem
vestrum (2 février 1854)
[ Italien ]
Encyclique Inter
multiplices (21 mars 1853)
[ Italien ]
Encyclique Nemo
certe ignorat (25 mars 1852)
[ Italien ]
Encyclique Ex aliis
Nostris (21 novembre 1851)
[ Italien ]
Encyclique Exultavit
cor nostrum (21 novembre 1851)
[ Italien ]
Allocution Si semper
antea (20 mai 1850)
[ Italien ]
Encyclique Nostis et
nobiscum (Naples, 8 décembre 1849)
[ Italien ]
Allocution Quibus,
quantisque (20 avril 1849)
[ Italien ]
Protestation La
serie (Gaeta, 14 février 1849)
[ Italien ]
Encyclique Ubi
primum (Gaeta, 2 février 1849)
[ Italien ]
Proclamation Da
questa pacifica (1 janvier 1849)
[ Italien ]
Allocution Non
semel (29 avril 1848)
[ Italien ]
Décret Nelle
istituzioni (14 mars 1848)
[ Italien ]
Proclamation Romani,
e quanti (Roma, 14 mars 1848)
[ Italien ]
Encyclique Ubi
primum (Rome, 17 juin 1847)
[ Italien ]
Encyclique Praedecessores
Nostros (Rome, 25 mars 1847)
[ Italien ]
Encyclique Qui
pluribus (Roma, 9 novembre 1846)
[ Italien ]
Décret Nei
giorni (16 juillet 1846)
[ Italien ]
SOURCE : https://www.vatican.va/content/pius-ix/fr.html
Giacomo Conca (1787–1852),
Portrait de Pie IX, 1850
Pie IX, pape de 1846 à 1878
Giovanni Maria Mastai est né à Sinigaglia dans l’État pontifical, le 13 mai 1792.
Il commença ses études au collège des Scolopes de Volterra, mais dut les
interrompre pour cause de maladie. De 1809 à 1814, il vécut désœuvré chez lui
puis vint à Rome, où il entra en contact avec des apôtres comme Vincent
Palotti, Gaspard del Bufalo et des Jésuites. Il décida de devenir prêtre. Tout
en s’occupant de la gestion d’un hospice, il suivit des cours au Collège romain
et fut ordonné prêtre le 10 avril 1819. Peu attiré par la bureaucratie curiale,
il s’orienta vers un apostolat populaire. En 1823-1825, il accompagna le
délégué pontifical Muzi au Chili. Nommé, en 1827, évêque de Spolète, il fut
transféré, le 17 décembre 1832, au siège d’Imola. Créé cardinal en 1840, il
participa au conclave qui suivit la mort de Grégoire XVI et, le 16 juin 1846,
il fut élu pape dès le second jour du conclave.
Il avait la réputation de
«libéral» et jouit d’abord d’une immense popularité. En 1848, malgré ses
sympathies pour la cause italienne, il refusa de jouer un rôle actif dans la
guerre d’indépendance contre l’Autriche. À cause de cela et d’une crise
économique persistante, une partie de la population se souleva contre lui.
Après l’assassinat de son Premier ministre, Pellegrino Rossi, le 24 novembre
1848 le Pape s’enfuit et se réfugia à Gaète, en territoire napolitain. La
république fut proclamée à Rome. Six mois plus tard, il fut rétabli sur son
trône grâce à l’intervention du corps expéditionnaire du général Oudinot.
Par la suite, le Pape
s’opposa à l’unité de l’Italie en refusant de céder ses États. Il fut également
conservateur au point de vue doctrinal et n’a cessé de combattre le
libéralisme. Il travailla cependant avec succès à la restauration religieuse.
Son rôle personnel fut minime dans l’expansion missionnaire, mais il favorisa
le renouveau des ordres religieux et, au cours de son pontificat, s’est épanoui
un vaste courant de dévotion eucharistique, de dévotion au Sacré-Cœur et de
dévotion mariale, avec la définition en 1854 du dogme de l’Immaculée
Conception. Après 1866, il encouragea les initiatives visant à regrouper les
fidèles dans une perspective de défense catholique.
Pie IX a joui d’une sympathie particulière dans le monde catholique à la suite de ses malheurs répétés: exil à Gaète en 1848-1849 et emprisonnement volontaire au Vatican après l’occupation de Rome par les Italiens en 1870. Ceci contribua à la dévotion au Pape et à la popularité de l’ultramontanisme qui aboutit à concentrer de plus en plus autour de la papauté la direction et le contrôle de l’Église universelle. Ce mouvement fut solennellement sanctionné en 1870 lors du concile Vatican I par la définition de l’infaillibilité pontificale et la primauté de juridiction du Pape.
Pie IX menait une vie simple et était pieux. Il eut toujours le souci d’agir en
prêtre et en pasteur, en homme d’Église responsable devant Dieu de la défense
des valeurs chrétiennes menacées par les progrès de l’impiété, du laïcisme et
du rationalisme. Sa cause de canonisation, commencée sous Pie X en 1907, a
abouti à la béatification le 3 septembre 2000.
Ultramontain depuis sa
jeunesse et ses études à Saint-Sulpice, Mgr de Mazenod partagea les idées du
Pape et resta toujours en communication épistolaire avec lui. Il ne fut reçu,
semble-t-il, que cinq fois en audience: trois en 1851 lors de son voyage à Rome
avec le père Tempier pour l’approbation des modifications à la Règle et deux à
la fin de 1854 à l’occasion de la définition du dogme de l’Immaculée
Conception. Il nomme Pie IX dans près de trois cents lettres ou entrées de son
journal. Il lui a écrit au moins cinquante six lettres et en a reçu seize dont
on conserve l’original. Quelques-unes de ces lettres concernent des dispenses,
des faveurs et décorations, l’envoi de lettres pastorales, etc. Elles traitent
surtout de l’élection du Pape en 1846, du jubilé et de l’encyclique en faveur
de l’Irlande en 1847, de la fuite du Pape pour Gaète et de l’invitation à venir
à Marseille en 1848-1849, du denier de Saint-Pierre en 1849-1850, du pallium en
1851 (voir article Pallium) des journaux exagérément ultramontains en 1852-1853
(voir articles La Correspondance de Rome et L’Univers), de la chute de Pie IX
dans les catacombes en 1855, de l’introduction de la cause de Mgr Gault, évêque
de Marseille (1642-1643), et de l’ordination épiscopale de Mgr Étienne Semeria
en 1856, du passage à Marseille du cardinal Patrizi, légat papal au baptême du
prince impérial en 1856-1857, de Mgr Grandin, nommé en 1858 auxiliaire de Mgr
Taché à Saint-Boniface au Canada, de la guerre pour l’unité d’Italie et du
cardinalat en 1859 et 1860 (v. article: Cardinalat), de la maladie de Mgr de
Mazenod en 1861.
Le père Henri Verkin a
écrit un important article sur Mgr de Mazenod et Pie IX dans lequel il a
développé surtout quatre thèmes: l’élection de Pie IX, l’exil à Gaète et
l’invitation à venir à Marseille, la définition du dogme de l’Immaculée
Conception et le cardinalat. Le père Verkin termine cet article en disant:
«Nous croyons qu’il y a peu d’évêques français, durant l’époque que nous
étudions, qui ont eu autant de relations, soit directes soit indirectes, avec
Pie IX que Mgr de Mazenod. Le fait est dû, en partie, à la position
géographique de Marseille, ce qui, nous l’avons remarqué, permettait au Pape
d’appeler le bienheureux «son voisin» et parfois permettait à celui-ci de
servir d’intermédiaire, comme il arriva lors de la persécution en Espagne pour
le cardinal-archevêque de Tolède. Mais il semble bien qu’il faille aussi
l’attribuer à l’activité apostolique de Mgr de Mazenod et à son amour pour
l’Église romaine […] C’est uniquement par suite des événements politiques que
l’élévation au cardinalat n’a pas pu avoir lieu […] Le Souverain Pontife, en
dépit des fluctuations contradictoires de la politique, garda son estime pour
Mgr de Mazenod. Rien ne le prouve mieux que ce qu’il écrivit propria manu en réponse
à la lettre par laquelle Mgr Jeancard lui annonçait la mort de l’évêque de
Marseille: «Nous sommes profondément affligé de la mort de ce prélat qui,
distingué par son rare amour pour la religion, sa piété et son zèle sacerdotal,
s’honorait encore au plus haut degré par sa fidélité, son attachement et sa
respectueuse obéissance pour nous et cette chaire de Pierre…»
Yvon Beaudoin, o.m.i.
Bibliographie
Verkin, Henri, o.m.i.,
«Le bx Eugène de Mazenod et Pie IX», dans Vie Oblate Life, 35 (1976), p. 3-20,
121-152.
Aubert, R., «Pie IX», dans Catholicisme…, Paris, t. XI, 1988, col. 271-279.
SOURCE : https://www.omiworld.org/fr/lemma/pie-ix-pape-de-1846-1878-fr/
La
statue du pape Pie IX à la basilique Sainte-Marie-Majeure.
Also
known as
Giovanni Maria
Mastai-Ferretti
Profile
Son of Gerolamo Ferretti
and Caterina Solazzi, local nobles, the family’s ninth child.
Frail, intelligent and pious boy who
suffered from epilepsy when
young. Educated at
the Piarist College, Volterra, Italy from 1802 to 1809. Studied in Rome from 1809 to 1810 due
to political disturbances in the city. He returned in 1814 and
asked for admission to the Papal Noble Guard, but was turned down due to
his epilepsy. Studied theology at
the Roman Seminary from 1814 to 1818,
during which his epilepsy disappeared. Ordained on 10 April 1819 in Rome.
Spiritual director of the orphan asylum
of Tata Giovanni, Rome.
Auditor of the apostolic delegation to Chile from 1823 to 1825. Canon of
San Maria in Via Lata, Rome.
Director of San Michele hospital in Rome.
Chosen archbishop of Spoleto, Italy on 21 May 1827.
Named assistant at the Pontifical Throne on 1 June 1827. Archbishop of Imola, Italy on 17 December 1832.
Created cardinal on 23 December 1839 by Pope Gregory
XVI. Chosen 255th pope in
the conclave of 1846.
Last pope to
hold temporal power, that is, to rule a secular state. His election raised the
hopes of patriotic and liberal circles of Catholics.
One of his first acts was an amnesty for all political prisoners.
Defined the dogma of the Immaculate
Conception of the Blessed Virgin Mary on 8 December 1854.
Celebrated the First Vatican Council from 1869 to 1870,
which was interrupted by the Franco-Prussian War. This council defined the
dogma of papal infallibility.
He supported several reforms in the Papal
States, which included central Italy,
and several outlying areas, such as Assisi,
but lost the territory due to the unification of the Kingdom of Italy in 1870 and 1871.
Created 123 cardinals.
Gained a reputation for being a patriotic, and reforming Pope,
and only Saint Peter
the Apostle served longer.
Pius IX’s cause for beatification was
one of the longest and most difficult in Church history.
Begun under Pius X on 11 February 1907,
re-launched by Benedict
XV without much success, later by Pius XI,
and then by Pius
XII on 7 December 1954.
The decree on the heroic exercise of theological and cardinal
virtues was finally promulgated by the Congregation for the
Causes of Saints on 6 July 1985,
allowing his proclamation as Venerable. Among Pius IX’s most outstanding
virtues were his unconditional love for the Church,
his charity,
and his high regard for the priesthood and
for missionaries.
The miracle attributed
to him, verified by the Medical Commission on 15 January 1986,
and proclaimed definitive in December 1999,
was the inexplicable cure of a French nun.
Born
13 May 1792 in
Senigallia, Italy as Giovanni
Maria Mastai Ferretti
Papal
Ascension
7 February 1878 in
Vatican City of natural causes
buried in
the basilica of
San Lorenzo fuori le mura, Rome, Italy
6 July 1985 by Pope John
Paul II (decree on heroic virtues)
3 September 2000 by Pope John
Paul II at Saint Peter’s Square, Rome, Italy
Additional
Information
The
Holiness of the Church in the 19th Century
other
sites in english
Boston
Collaborative Encyclopedia of Western Theology
Cardinals
of the Holy Roman Church, by Salvador Miranda
images
audio
Quanta Cura – Condemning Current Errors, by Pope Pius IX, 8
December 1864
Syllabus of Errors, by Pope Blessed Pius IX, 8 December
1864
video
e-books
Life of
Pope Pius IX, by John Gilmary Shea
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
spletne
strani v slovenšcini
MLA
Citation
“Pope Blessed Pius
IX“. CatholicSaints.Info. 17 August 2022. Web. 1 February 2023. <http://catholicsaints.info/pope-blessed-pius-ix/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/pope-blessed-pius-ix/
Kath.
Pfarrkirche St. Gordian und Epimachus, Merazhofen, Stadt Leutkirch im Allgäu,
Landkreis Ravensburg. Max Bentele: Hauptdeckengemälde, Ecke: Papst Pius IX.
Pope Pius IX
(GIOVANNI MARIA
MASTAI-FERRETTI).
Pope from
1846-78; born at Sinigaglia,
13 May, 1792; died in Rome,
7 February, 1878.
Before his papacy
His early years
After receiving his
classical education at
the Piarist College in Volterra from
1802-09 he went to Rome to
study philosophy and theology,
but left there in 1810 on account of political disturbances. He returned in
1814 and, in deference to his father's wish,
asked to be admitted to the pope's Noble Guard.
Being subject to epileptic fits, he was refused admission and, following the
desire of his mother and his own inclination, he studied theology at
the Roman Seminary, 1814-18. Meanwhile his malady had ceased and he was ordained priest,
10 April, 1819. Pius
VII appointed him spiritual
director of the orphan
asylum popularly known as "Tata Giovanni", in Rome,
and in 1823 sent him, as auditor of the Apostolic
delegate, Mgr Muzi, to Chile in
South America. Upon his return in 1825 he was made canon of Santa
Maria in Via Lata and director of the large hospital of San
Michele by Leo
XII. The same pope created him Archbishop of Spoleto,
21 May, 1827. In 1831 when 4000 Italian revolutionists fled before
the Austrian army
and threatened to throw themselves upon Spoleto,
the archbishop persuaded
them to lay down their arms and disband, induced
the Austrian commander to pardon them for their treason, and
gave them sufficient money to reach their homes. On 17 February, 1832, Gregory
XVI transferred him to the more important Diocese
of Imola and, 14 December, 1840, created him cardinal
priest with the titular church of Santi Pietro e Marcellino,
after having reserved him in
petto since 23 December, 1839. He retained the Diocese
of Imola until his elevation to the papacy.
His great charity and amiability had made him beloved by the people,
while his friendship with some of the revolutionists had gained for him the
name of liberal.
His election
On 14 June, 1846, two
weeks after the death of Gregory
XVI, fifty cardinals assembled
in the Quirinal for the conclave.
They were divided into two factions, the conservatives, who favoured a
continuance of absolutism in the temporal government of the Church,
and the liberals, who were desirous of moderate political reforms. At
the fourth scrutiny, 16 June, Cardinal Mastai-Ferretti,
the liberal candidate, received three votes beyond the
required majority. Cardinal Archbishop Gaysruck of Milan had
arrived too late to make use of the right
of exclusion against his election, given him by the Austrian Government.
The new pope accepted
the tiara with
reluctance and in memory of Pius
VII, his former benefactor, took the name of Pius IX. His coronation took
place in the Basilica
of St. Peter on 21 June. His election was greeted with joy,
for his charity towards the poor, his kindheartedness, and his
wit had made him very popular.
Temporal aspect of his papacy
Within the Papal States
Conciliatory policies
(1846-1848).-- "Young Italy"
was clamouring for greater political freedom. The unyielding attitude of Gregory
XVI and his secretary of state, Cardinal
Lambruschini, had brought the papal
states to the verge of a revolution. The new pope was
in favour of a political reform. His first great political act was
the granting of a general amnesty to political exiles and prisoners on
16 July, 1846. This act was hailed with enthusiasm by the people, but
many prudent men had reasonable fears of the results.
Some extreme reactionaries denounced the pope as
in league with the Freemasons and
the Carbonari.
It did not occur to the kindly nature of Pius IX that many
of the pardoned political offenders would use their liberty to
further their revolutionary ideas.
That he was not in accord with
the radical ideas of the times he clearly demonstrated by
his Encyclical of 9 November, 1846, in which he laments the
oppression of Catholic interests, intrigues against the Holy See, machinations of secret societies, sectarian bitterness, the Bible associations, indifferentism, false philosophy, communism, and the licentious press. He
was, however, willing to grant such political reforms as he deemed
expedient to the welfare of the people and compatible with the papal sovereignty.
On 19 April, 1847, he announced his intention to establish an
advisory council (Consulta di Stato), composed of laymen from
the various provinces of the papal territory.
This was followed by the
establishment of a civic guard (Guardia Civica), 5 July, and a
cabinet council, 29 December.
Failure of appeasement
(1848-1850).-- But the more concessions the pope made,
the greater and more insistent became the demands. Secret clubs
of Rome,
especially the "Circolo Romano", under the direction of
Ciceruacchio, fanaticized the mob with their radicalism and were the
real rulers of Rome.
They spurred the people on to
be satisfied with nothing but a constitutional government, an
entire laicization of the ministry, and a declaration of war against hated and reactionary Austria.
On 8 February, 1848, a street riot extorted the
promise of a lay ministry from the pope and on 14 March he saw himself obliged to grant a constitution, but in his allocution of 29 April he solemnly proclaimed
that, as the Father of Christendom, he could never declare war against Catholic Austria.
Riot followed riot,
the pope was denounced as
a traitor to his country, his prime minister Rossi was
stabbed to death while ascending the steps of the Cancelleria,
whither he had gone to open the parliament, and on the following day the pope himself
was besieged in the Quirinal. Palma, a papal prelate,
who was standing at a window, was shot, and the pope was
forced to promise a democratic ministry. With the assistance of the Bavarian ambassador,
Count Spaur, and the French ambassador, Duc
d'Harcourt, Pius IX escaped from the Quirinal in disguise, 24
November, and fled to Gaëta where he was joined by many of the cardinals.
Meanwhile Rome was
ruled by traitors and adventurers who abolished the temporal power of
the pope,
9 February, 1849, and under the name of a democratic republic terrorized the
people and committed untold outrages. The pope appealed to France, Austria, Spain,
and Naples.
On 29 June French troops
under General Oudinot restored order in his territory. On 12 April, 1850, Pius IX returned to Rome, no longer a political liberalist.
His subsequent rule
(1850-1858).-- Cardinal
Antonelli, his secretary of state, exerted a paramount political influence
until his death on 6 November, 1876. The temporal reign of Pius IX,
up to the seizure of the last of his temporal possessions in 1870,
was one continuous struggle, on the one hand against the intrigues of the
revolutionaries, on the other against the Piedmontese ruler
Victor Emmanuel, his crafty premier Cavour, and other antipapal statesmen who
aimed at a united Italy,
with Rome as
its capital, and the Piedmontese ruler
as its king. The political difficulties of the pope were
still further increased by the double dealing of Napoleon
III, and the necessity of relying
on French and Austrian troops for the maintenance of order
in Rome and
the papal legations
in the north.
Intrigues against
the Papal States (1858-1878).-- When Pius IX visited
his provinces in the summer of 1857 he received everywhere a warm and loyal
reception. But the doom of his temporal power was sealed, when a year
later Cavour and Napoleon
III met at Plombières, concerting plans for a
combined war against Austria and
the subsequent territorial extension of the Sardinian Kingdom.
They sent their agents into various cities of the Papal
States to propagate the idea of
a politically united Italy.
The defeat of Austria at Magenta on
4 July, 1859, and the subsequent withdrawal of the Austrian troops
from the papal legations,
inaugurated the dissolution of the Papal
States. The insurrection in some of the cities of the Romagna was put forth
as a plea for annexing this province to Piedmont in
September, 1859. On 6 February, 1860, Victor Emmanuel demanded the annexation
of Umbria and the Marches and, when Pius IX resisted this unjust demand,
made ready to annex them by force. After defeating the papal army
at Castelfidardo on 18 September, and at Ancona on
30 September, he deprived the pope of
all his possessions with the exception of Rome and
the immediate vicinity. Finally on 20 September, 1870, he completed the
spoliation of the papal possessions by
seizing Rome and
making it the capital of United
Italy. The so-called Law
of Guarantees, of 15 May, 1871, which accorded the pope the rights of
a sovereign, an annual remuneration of 3¼ million lire ($650,000),
and extraterritoriality to a few papal palaces
in Rome,
was never accepted by Pius IX or his successors. (See STATES
OF THE CHURCH; ROME; LAW
OF GUARANTEES).
Outside of the Papal States
The loss of his temporal
power was only one of the many trials that filled the long pontificate
of Pius IX. There was scarcely a country, Catholic or Protestant,
where the rights of
the Church were
not infringed upon. In Piedmont the Concordat of
1841 was set aside, the tithes were
abolished, education was laicized, monasteries were
suppressed, church
property was confiscated, religious orders
were expelled, and the bishops who
opposed this anti-ecclesiastical legislation were imprisoned or
banished. In vain did Pius IX protest against such outrages in
his allocutions of
1850, 1852, 1853, and finally in 1855 by publishing to the world the numerous
injustices which the Piedmontese government
had committed against the Church and
her representatives. In Würtemberg he
succeeded in concluding a concordat with the Government, but, owing
to the opposition of the Protestant estates,
it never became a law and was revoked by a royal rescript on
13 June, 1861. The same occurred in the Grand
Duchy of Baden where the Concordat of 1859 was abolished on
7 April, 1860. Equally hostile to the Church was
the policy of Prussia and
other German states, where the anti-ecclesiastical legislations
reached their height during the notorious Kulturkampf,
inaugurated in 1873. The violent outrages committed in Switzerland against
the bishops and
the remaining clergy were solemnly denounced by Pius IX
in his encyclical letter of 21 November, 1873, and, as a result,
the papal
internuncio was expelled from Switzerland in
January, 1874. The concordat which Pius IX had concluded
with Russia in
1847 remained a dead letter, horrible cruelties were committed against
the Catholic clergy and laity after
the Polish insurrection of 1863, and all relations with Rome were
broken in 1866. The anti-ecclesiastical legislation
in Colombia was denounced in his allocution of 27
September, 1852, and again, together with that of Mexico, on 30 September,
1861. With Austria,
a concordat, very favourable to the Church,
was concluded on 18 August, 1855 ("Conventiones de rebus eccl. inter s.
sedem et civilem potestatem", Mainz, 1870, 310-318). But the Protestant agitation aginst the concordat was
so strong, that in contravention to it the emperor reluctantly
ratified marriage and school laws 25
March, 1868. In 1870
the concordat was abolished by the Austrian Government, and in 1874 laws were enacted, which placed all but the inner
management of ecclesiastical affairs in the hands of the Government.
With Spain,
Pius IX concluded a satisfactory concordat on
16 March, 1851 (Nussi, 281-297; "Acta Pii IX", I, 293-341). It was
supplemented by various articles on 25 November, 1859 (Nussi, 341-5). Other
satisfactory concordats concluded
by Pius IX were those with:
Portugal in 1857
(Nussi, 318-21);
Costa Rica,
and Guatemala, 7 Oct., 1852 (Ib., 297-310);
Nicaragua, 2 Nov., 1861
(Ib., 361-7);
San Salvador,
and Honduras, 22 April, 1862 (Ib., 367-72; 349);
Haiti, 28 March, 1860
(Ib., 346-8);
Venezuela, 26 July, 1862
(Ib., 356-61);
Ecuador,
26 Sept., 1862 (Ib., 349-56).
(See CONCORDAT: Summary
of Principal Concordats.)
Religious aspect of his papacy
His greatest achievements
are of a purely ecclesiastical and religious character.
Battle against false liberalism
It is astounding how
fearlessly he fought, in the midst of many and severe trials, against the false liberalism which
threatened to destroy the very essence of faith and religion.
In his Encyclical "Quanta
Cura" of 8 December, 1864, he condemned sixteen propositions touching
on errors of
the age. This Encyclical was
accompanied by the famous "Syllabus errorum", a table of eighty
previously censured propositions bearing on pantheism, naturalism, rationalism, indifferentism, socialism, communism, freemasonry,
and the various kinds of religious
liberalism. Though
misunderstandings and malice combined in representing
the Syllabus as a veritable embodiment
of religious narrow-mindedness and cringing servility to papal authority, it has done an inestimable service to
the Church and to society at large by unmasking the false liberalism which had begun to insinuate its subtle poison
into the very marrow of Catholicism.
Previously, on 8 January,
1857, he had condemned the philosophico-theological writings of Günther,
and on many occasions advocated a return to the philosophy and theology of St.
Thomas.
His promotion of the inner life of the Church
Through his whole life he
was very devout to the Blessed
Virgin. As early as 1849, when he was an exile at Gaëta, he issued
letters to the bishops of
the Church,
asking their views on the subject of the Immaculate
Conception, and on 8 Dec., 1854, in the presence of more than 200 bishops,
he proclaimed the Immaculate
Conception of the Blessed Virgin as a dogma of
the Church.
He also fostered the devotion
to the Sacred Heart, and on 23 Sept., 1856, extended
this feast to the whole world with the rite of a double
major. At his instance the Catholic world
was consecrated to
the Sacred Heart of Jesus on 16 June, 1875. He also promoted the
inner life of the Church by
many important liturgical regulations,
by various monastic reforms, and especially by an unprecedented
number of beatifications and canonizations.
Convocation of the Vatican Council
On 29 June, 1869, he
issued the Bull "Æterni
Patris", convoking the Vatican
Council which he opened in the presence of 700 bishops on
8 Dec., 1869. During its fourth solemn session, on 18 July, 1870,
the papal
infallibility was made a dogma of
the Church.
(See VATICAN
COUNCIL..)
Appointments and foundations
The healthy and extensive
growth of the Church during
his pontificate was chiefly due to his unselfishness. He appointed to
important ecclesiastical positions
only such men as were famous both for piety and
learning. Among the great cardinals created by
him were: Wiseman and Manning for England; Cullen for Ireland; McCloskey for
the United
States; Diepenbrock, Geissel, Reisach,
and Ledochowski for Germany; Rauscher and Franzelin for Austria; Mathieu, Donnet, Gousset,
and Pitra for France.
On 29 Sept., 1850, he re-established the Catholic
hierarchy in England by erecting the Archdiocese
of Westminster with the twelve
suffragan Sees of Beverley, Birmingham, Clifton, Hexham, Liverpool, Newport and Menevia, Northampton, Nottingham, Plymouth, Salford, Shrewsbury,
and Southwark.
The widespread commotion which this act caused among English fanatics,
and which was fomented by Prime Minister Russell and
the London "Times",
temporarily threatened to result in an open persecution of Catholics (see ENGLAND).
On 4 March, 1853, he restored
the Catholic hierarchy in Holland by erecting the Archdiocese of Utrecht and the four suffragan Sees of Haarlem, Bois-le-Duc, Roermond, and Breda (see HOLLAND).
In the United
States of America he erected
the Dioceses of: Albany, Buffalo, Cleveland,
and Galveston in 1847; Monterey, Savannah, St.
Paul, Wheeling, Santa
Fe, and Nesqually (Seattle) in 1850; Burlington, Covington, Erie, Natchitoches, Brooklyn, Newark,
and Quincy (Alton) in 1853; Portland (Maine) in 1855; Fort
Wayne, Sault Sainte Marie (Marquette) in 1857; Columbus, Grass Valley
(Sacramento) Green Bay, Harrisburg, La
Crosse, Rochester, Scranton, St.
Joseph, Wilmington in 1868; Springfield and St.
Augustine in 1870; Providence and Ogdensburg in
1872; San Antonio in 1874; Peoria in
1875; Leavenworth in 1877; the Vicariates
Apostolic of the Indian Territory and Nebraska in
1851; Northern Michigan in 1853; Florida in
1857; North Carolina, Idaho,
and Colorado in
1868; Arizona in 1869; Brownsville in Texas and
Northern Minnesota in 1874. He encouraged the convening of provincial
and diocesan synods in
various countries, and established at Rome the Latin American College in
1853, and the College of the United
States of America, at his own private expense, in 1859.
Conclusion
His was the longest
pontificate in the history of the papacy.
In 1871 he celebrated his twenty-fifth, in 1876 his thirtieth, anniversary
as pope,
and in 1877 his golden episcopal jubilee. His tomb is
in the church of San Lorenzo fuori le mura. The
so-called diocesan process
of his beatification was
begun on 11 February, 1907.
[Note: Pope Pius IX
was beatified on
September 3, 2000.]
Sources
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1854-78); Acta Sancta Sedis (Rome, 1865 sq.); RIANCEY, Recueil
des allocutions consistoriales (Paris, 1853 sq.); Discorsi del Sommo
Pont. Pio IX (Rome, 1872-8); MAGUIRE, Pius IX and his Times (Dublin,
1885); TROLLOPE, Life of Pius IX (London, 1877); SHEA, Life and
Pontificate of Pius IX (New York, 1877); BRENNAN, A Popular Life of
Our Holy Father Pope Pius IX (New York, 1877); O'REILLY, Life of Pius
IX (New York, 1878); MCCAFFREY, Hist. of the Cath. Church in the
Nineteenth Century, I (Dublin, 1909); LYONS, Dispatches resp. the
condition of the Papal States (London, 1860); BALLERINI, Les
Premières pages du pontificat de Pie IX (Rome, 1909); POUGEOIS, Histoire
de Pie IX, son pontificat et son siècle (Paris,
1877-86);VILLEGRANCHE, Pie IX, sa vie, son histoire, son
siècle (Paris, 1878); SAGÈS, SS. Pie IX, sa vie, ses écrits, sa
doctrine (Paris, 1896); ROCFER, Souvenirs d'un prélat romain sur Rome
et la cour pontificale au temps de Pie IX (Paris, 1896); VAN
DUERM, Rome et la Franc-Maçonnerie (Brussels, 1896);
GILLET, Pie IX, sa vie, et les actes de son pontificat (Paris, 1877);
RÜTJES, Leben, wirken und leiden Sr. Heiligkeit Pius IX (Oberhausen,
1870); HÜLSKAMP, Papst Pius IX in seinem Leben und Wirken (Münster,
1875); STEPPISCHNEGG, Papst Pius IX und seine Zeit (Vienna, 1879);
WAPPMANNSPERGER, Leben und Wirken des Papst Pius IX (Ratisbon, 1879);
NÜRNBERGER, Papsttum und Kirchenstaat, II, III (Mainz, 1898-1900);
MAROCCO, Pio IX (Turin, 1861-4); MOROSI, Vita di SS. Pio
papa IX (Florence, 1885-6); BONETTI, Pio IX ad Imola e Roma—Memorie
inedite di un suo famgiliare segreto (Rome, 1892); CESARE, Roma e lo
stato del Papa dal ritorno di Pio IX al 20 Settembre (Rome, 1906).
Ott,
Michael. "Pope Pius IX." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 12. New York: Robert Appleton
Company, 1911. 24 Dec.
2015<http://www.newadvent.org/cathen/12134b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by WGKofron. With thanks to St.
Mary's Church, Akron, Ohio.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. June 1, 1911. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2021 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/12134b.htm
Pius
IX. (1792-1878), Papst. Lithographie von Rudolf Hoffmann (1820-1882), nach
Nubler, ca 1860. Eigenes Foto einer Originallithographie der ÖNB (Wien)
New Catholic
Dictionary – Pope Pius IX
Article
Reigned from 16
June 1846 to 7
February 1878.
Born on 13
May 1792 Sinigaglia, Italy as
Giovanni Maria Mastai-Ferretti; died in Rome, Italy.
Director of the hospital of
San Michele. Archbishop of
Spoleto, and of Imola. Cardinal-priest.
The nineteenth century witnessed the rise of a false liberalism in almost every
nation of the world. The movement came to a climax during his long pontificate.
Pius was unable to better ecclesiastical conditions in Prussia, Russia, Germany, Switzerland, Austria, Italy,
and Mexico,
but was successful in arranging concordats with Spain, Portugal,
and the South American republics. He restored the hierarchy in England and Holland,
but in Italy his
efforts to stop the outrages committed in the name of progress against clerics
and Church property were unsuccessful. Victor Emmanuel wrested from him all the
papal dominions and in 1870 the Italian government
unlawfully seized Rome, making it the capital of United Italy. The terms of the
so-called Law of Guarantees, 1871,
intended as a recompense, were rejected by Pius, who inaugurated the voluntary
imprisonment of the popes in the Vatican, which continued until 1929 under
Pius XI. In spite of these obstacles the spiritual history of the papacy is one
co of extensive growth during this period. The Immaculate Conception of the
Blessed Virgin was proclaimed a dogma of the Church in 1854. The
philosophico-theological writings of Günther were condemned in 1857. The
Encyclical Quanta Cura was
published in 1869, accompanied by the famous Syllabus which
reiterated the condemnation of pantheism, naturalism,
socialism, communism,
freemasonry, and other forms of religious liberalism. During the Vatican
Council I of 1870 papal infallibility
was made a dogma of the Church. Among his appointees to the Sacred College were
Cardinals Wiseman, Manning, Cullen, McCloskey, Diepenbrock, Geissel, Rauscher,
Mathieu, and Donnet. He erected 36 sees and
10 vicariates Apostolic in the United States. In Rome he
founded the Latin American College in 1853,
and the College of
the United
States of America in 1859.
MLA
Citation
“Pope Pius IX”. New Catholic Dictionary. CatholicSaints.Info.
26 January 2019. Web. 1 February 2023. <https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-pius-ix/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/new-catholic-dictionary-pope-pius-ix/
The
Holiness of the Church in the Nineteenth Century – Pope Pius IX
Entry
Whenever the Church has
had to struggle through difficult times, God has always raised up great men
who, by their eminent qualities, by the holiness of their lives and their
convincing devotion to the things of God, have encouraged the timid and have
given new life to wavering faith and relaxing zeal. The nineteenth century was
to the Church an ordeal by fire. That she has come out of it unscathed and
purified is due first to the assistance of God and after this to the faithful
allegiance of the supreme pastors to whom her destinies were confided. All the
Popes of the nineteenth century were an honor to the Church, distinguished by
their virtue and learning, powerful beacons who spread wide a heavenly light
throughout the darkness of the world.
For the longest time of
all Pius IX stood out as the guardian of Sion and it was he who steered the
Bark of Peter through stormiest seas. There is scarcely any pontificate that
surpassed his in importance and which was obliged to solve such weighty
problems. But Pius IX was in every sense the man whom Christ could put in
charge of His flock during that critical period. A saint was needed in whom the
sharp eye of the enemy could not discover any fault — a man inflamed by the
zeal of faith, who would not sacrifice a single jewel of that precious heritage
which the spirit of the time sought with determined energy to drag away from
the Church. Such a man was Pius IX. Only a few facts from his virtuous and
eventful life are needed to convince us of this. The whole life of Pius IX was
pervaded and sustained by the spirit of faith, the most precious heritage he
received from his parents. He was born at Sinigaglia on May 13, 1792, son of
Count Jerome Mastai-Ferretti, and he received in baptism the name of John Mary.
Once his pious mother, kneeling before a picture of the Mother of Sorrows,
lifted up the infant John and said: “O Mary, adopt him as your son as you
adopted his patron, the beloved disciple. I consecrate him to you and give him
up wholly to you.” Thus at his mother’s breast the boy learned to know and to
love Mary and later on he was to bear witness before the whole world and to all
coming generations what a mighty flame of holy love for the pure Mother of God
had been then enkindled. We shall see how Mary on her part showed herself the
most powerful protectress of his life. To the Mother of Sorrows he had been
dedicated and the sword of sorrow would often pierce his heart.
Another trait which
manifests the true Christian spirit of the family is too touching to leave
unmentioned. It was in those sad days when the French took Pius VI a captive
into France. The mother, who said prayers in common with her children, was
accustomed to add an Our Father and a Hail Mary for the Holy Father. One
evening she told her children with tears what a hard trial had come upon the
Holy Father and that therefore they should pray for him with the greater
fervor. John, then only seven years old, knelt down weeping. When the prayers
were ended, he asked how God could permit His representative to be so
ill-treated. His mother tried to make him understand that the Pope was the
Vicar of the Crucified Saviour and on this account had to suffer very much.
“But then,” pursued the little reasoner, “they are wicked men who treat the
Holy Father so cruelly and we must pray that God may punish them.” “My child,”
was the reply, “we should never pray God to punish any one. What did Our
Saviour Himself do, even on the Cross? He prayed for His enemies; and Pius VI
surely does the same at this very moment.
Let us join him then and
pray to God, not that He should punish all these wicked men who have laid
sacrilegious hands upon the Lord’s anointed, but rather that He may enlighten
them and turn their wicked hearts toward good.” Then all of them knelt down
again and said a second “Our Father” for the welfare of the enemies of the
Pope. If the boy could have looked into the future and have known what was to
come he would have seen that it would be the chief feature of his life to be
persecuted as Christ’s Vicar by the enemies of the Cross and to implore
Heaven’s mercy in behalf of those very enemies. Joyful and happy were the days
spent in his father’s palace. We may be assured that his devout parents were
very careful to keep everything evil far from their promising boy and to plant
virtue deeply in his young heart. After making his first Holy Communion, John
Mastai in his tenth year was sent to the old mountain town of Volterra to apply
himself to higher studies in the college of the Piarists. It was not long
before he became the favorite of the whole house on account of his angelic
modesty and amiability, his piety and docility. His talents enabled him to
acquire the knowledge required of him without difficulty and his teachers could
never sufficiently praise the purity of his morals.
After six years John had
completed his college course and the youth of sixteen found himself confronted
with the weighty problem of choosing a state of life. He had hesitated between
the career of a soldier and the priesthood. But God had taken the decision into
His own hands.
Once during his boyhood
John Mastai while playing had fallen into a cold lake and was saved from
imminent death only through the presence of mind of a servant. But after that
time he became sickly and there gradually developed the dreadful disease of
epilepsy. Physicians declared that a cure was impossible. So the young man with
his splendid mental endowments was doomed to a life of inactivity. All his
bright hopes for the future were stricken from him at one blow which made him
incapable of bearing arms and unfitted him for service at the altar. But
difficulties are for the saints only the rounds of a ladder on which they
ascend to the height of their confidence in God; and young Mastai was not the
man to fold his arms in discouragement. His lively faith knew well the grand
promises held out to persevering prayer. Therefore, his resolution was quickly
made — he decided to dedicate himself to God in Holy Orders and by unremitting
prayer obtain freedom from the malady that would bar the door of the priesthood
against him. In the spring of 1809 he received the tonsure and then returned to
his home, because, for the time, he could do nothing more than to take care of
his sick body and to pray.
In the meantime grievous
trials had fallen to the lot of the successor of Saint Peter. Pius VII pined in
French captivity. But Providence exacted a terrible retribution for the crime
and in the very same castle of Fontainebleau where he had kept the Pope a
prisoner, the French Emperor was obliged to sign his abdication. The coming
home of Pius VII was like a march of triumph, so splendid as never had been
seen by a Roman emperor. The way led the Pope through Sinigaglia and here he
was the guest of Count Mastai-Ferretti. The whole event made a deep impression
on John Mastai, who was at the time twenty-two years of age. He accompanied the
Pope and entered the Eternal City with the Pontiff on that memorable day, May
24, 1814, while all Christendom rejoiced. He resided in the house of his uncle,
a canon of Saint Peter’s, and attended the lectures at the Roman University. He
undertook besides to assist the director of the orphan asylum, Tata Giovanni,
in the instruction and management of the children. Still his insidious malady
did not leave him. He now began to think that it might be better for him to
join the noble guard of the Pope. Then one day he suffered an attack in the
street more violent than any he had had before. Pius VII himself heard of it
and bade the young man to come to him, for the Pope wished to console him. Soon
after, John Mastai disappeared from Rome and remained a considerable time at
Loretto, making most fervent appeal to the Blessed Virgin. When he left
Loretto, all was bright and sunny in his heart, for he did not doubt that Mary
had heard him. His sickness speedily diminished and he immediately applied to
obtain the necessary dispensation for the reception of Holy Orders. On April 10
the goal was reached at last, and on the day following he celebrated his first
Holy Mass in the midst of the orphan boys of Tata Giovanni. What the Blessed
Virgin does, she does thoroughly. After the day of his ordination to the
priesthood all traces of epilepsy disappeared and until his death, at the
venerable age of eighty-six years, Pius IX was never seriously ill. So his
sickness was in the designs of Providence only a means to bring him to his true
vocation, to compel him to rest his confidence in God alone, and to give him an
evident proof of the favor of the Mother of God, to show him the power of her
intercession.
For a while the young
priest retained the humble position of assistant at the orphan asylum. During
this time he drew great spiritual profit from an intimate intercourse with the
noble-minded prelate, Prince Charles Odescalchi. Through the latter he became
acquainted with the Venerable Vincent Mary Strambi of the Congregation of the
Passionists. The choice of such friends shows the tendency of his own mind. The
beatification of the Venerable Strambi is not far distant. Odescalchi also died
in the repute of sanctity. In 1838, Odescalchi, then a cardinal, obtained
permission from Gregory XVI to renounce his purple and finally to realize the
vocation to which his heart had drawn him from his earliest years. He became a
member of the Society of Jesus and the former prince and cardinal took his
place with the young novices and asked to be treated in every respect as the
youngest of them. After living three years in the Society of Jesus he was
called to receive the reward of his blameless life.
In contact with these and
similarly minded men of mature spirituality and holiness, the religious life of
Father Mastai increased in depth and substantial worth while faith sank its
roots ever more firmly into his susceptible mind. The years that followed were
free from burdensome occupations. It was now his opportunity to seek intimate
and loving intercourse with God and to learn how inestimable to the priest are
the enlightenment and consolations of prayer. Else there would be danger that,
later on, his mind might be swallowed up in merely external affairs because of
the multitude of his distracting occupations and would not be able to penetrate
into the depths of the life of faith. Now he could gather fuel for the kindling
of that fire of divine love which he was afterward to spread throughout the
whole world.
It was not long before
the eminent qualities of the young priest were recognized. Toward the end of
1823 we find him in distant Chile as Socius of the papal delegate, Monsignor
Muzi. After his return, he became president of the great Hospice of Saint
Michael in 1825, was made archbishop of Spoleto in 1827, transferred to the see
of Imola in 1832, and was created a cardinal in 1840. These were years of wide
activity, very difficult affairs in his dioceses requiring settlement. With
consummate skill, however, he always made himself master of the situation. His
paternal mildness and the purity of intention on which lay the foundation of
his indefatigable zeal gained even the most obstinate hearts. The high
confidence placed in his ability was evidenced by the fact that he was elected
Pope on June 16, 1846, after a conclave of only two days, although he was one
of the youngest cardinals and the electors knew well what heavy storms the
Church was about to encounter. The Pope-elect quite broke down under an agony
of tears when he saw that the required two-thirds of the votes really bore his
name. Asked if he would accept the election, he looked up at the image of the
Crucified and said: “Lord, behold Thy unworthy servant, Thy will be done.”
In grateful memory of
Pius VII he took the name of Pius. When amidst the acclamations of an immense
multitude he was on the following day driven to the Quirinal, he said to his
companion: “To-day begins the persecution.” It was a prophetic word. The ninth
Pius was to be a martyr of the Papacy.
It would exceed the
limits of this work to picture the heroic combats and unspeakable sorrows of
the “Grand Sufferer,” Pius IX, or realistically to sketch in full effect the
grandeur of his character and the blessing his pontificate bestowed on
Christendom. His life displays traits of likeness to that of Him whose
representative he was. What most excites our reverent admiration in Our Lord
Jesus Christ is His great submission to the will of His Heavenly Father, His
love for mankind, and the excess of suffering and humiliation undergone of His
own free will. “Non possumus,” “We can not,” was the firm expression of Pius IX
when, with their shocking menaces, the foes of the Church demanded of him
anything that was against the divine law. His kindness of heart and his
ineffable meekness toward all, even toward his enemies, exercised an
overpowering charm. Yet soon after his accession to the throne of Peter, in
fear for his life, he must flee the Eternal City and hear from afar how the
holy places were profaned with the wildest abominations.
In defiance of all
international law they despoiled him of the inheritance of Saint Peter, and
among all the heads of the world’s governments not one had the courage to
protest against the crime, save only the noble Garcia Moreno, president of
Ecuador. Finally, as a prisoner, Pius IX came to the close of his thorn-crowned
life.
We shall lay particular
stress upon three events which gave a very special significance to his
pontificate; namely, the declaration of the dogma of the Immaculate Conception,
the proclamation of the Syllabus of 1864, and the definition of papal
infallibility in faith and morals.
The modern world hates
the supernatural. The doctrine of grace, of sin and redemption, is for it a
senseless puzzle. It had no understanding, therefore, of the realm of things
above nature, of the nobility of the divine sonship, of the grand meaning and
wondrous deep beauty of redemption through Christ. This is why it sinks more
and more deeply into all the sins of the flesh and seeks its happiness in
sensual delights alone. In direct opposition to this, Pius IX dared to bind the
whole world to believe in the Immaculate Conception of the ever Blessed Virgin
Mary, a fact of the supernatural order. This mystery demonstrated as none other
the high esteem God has for sinlessness. What a glorious ideal Pius IX proposed
to the sinful world! The splendid white purity of our heavenly Mother shall fix
our attention and charm us to imitation. Through Mary Pius IX hoped to save our
age from the horrible curse of impurity. His act met with enthusiastic approval
in the hearts of all true Catholics, and contributed mightily to foster love
and imitation of the Stainless Virgin.
Infidelity had cloaked
itself with the garment of science. By means of false principles it sought to
penetrate secretly into the Church and to consume the very marrow of her life.
But this treachery did not escape the watchful eye of the supreme pastor. The
Syllabus of 1864 pilloried a large number of such false teachings and the fury
of the unmasked deceivers was unbounded. They clamored about unheard-of fetters
with which the Pope had shackled science. But these fetters were none other
than the laws of truth, and he had really secured freedom to true science
against the caprice of passion and the uncertain currents of the spirit of the
age. If in anything, certainly in this, we must admire the wisdom and courage
of the Pope. And succeeding years have shown that he was right. The truth has
never yet contradicted the Faith.
The third evil of the
times was the spirit of revolt against authority. Here, too, Pius IX dared lay
his hand upon the wound. It would have been a bold deed for Gregory VII to
proclaim the Pope’s infallibility an article of faith; but now, in the
revolutionary nineteenth century, which raised the worship of self to
apotheosis, was it not to be feared that the faithful would abandon Rome in
multitudes? Many, indeed, believed so. But Pius saw further. The Church’s
enemies themselves had necessitated an authoritative declaration of this dogma
by the war they had raised against it. To be silent now would show weakness on
the part of the Church. Men prepared their plots against her, the press raged
in all countries of the globe, political powers made threats, misguided
Catholics showed themselves ready to apostatize, but Pius knew no fear when the
performance of his duty for the welfare of the Church was in question and
exceeding must be our gratitude for his constancy. No dogma shows us the divine
guidance of the Church in a clearer light than does that of papal
infallibility. In the limitless confusion about the most important questions of
our existence, it is the greatest consolation for a Catholic to know that the
Pope is the organ of the Eternal Truth Itself. The papacy under Pius IX lost
its temporal possessions; but it made immense conquests in the spiritual
domain. Through the doctrine of papal infallibility it has been interiorly
strengthened and possesses the greatest conceivable authority.
To bring all this about
Providence chose Pius IX. He was the instrument which possessed all the
qualities for the realization of the designs of God in His Church. He was as
the “Stimmen am Maria Loach” portrays him, “a character consummate in its
perfection, a great man, greater than any other of the generation in which he
lived, for no one consecrated so long a life as he to so grand an idea with
such energy and wisdom; no one bore so loftily as he the standard of truth and
justice on the cruel battle-ground of these evil days.”
A man who exhibited a
martyr’s courage in defense of the principles of faith certainly would give
life and expression to this faith in his personality. When Pius IX died on
February 17, 1878, even his bitterest enemies bestowed unreserved praise upon his
private life. No one dared call in doubt the spotless integrity of his conduct
or the sincerity of his piety. Others who are great as scholars, poets,
politicians, military leaders, and the like, are often most miserably small if
we measure their lives by the standard of Christian morality. The only thing
they found to blame in Pius IX was that he was “too Catholic.” Those who knew
him more intimately considered him a saint. Cardinal Patrizzi once said that if
he survived Pius he would immediately inaugurate the process of his
canonization.
Pius IX had all that
mildness and charming amiability which is peculiar to the saints. He was
inflexible against any encroachment on the sacred rights of the Church,
inflexible also against anything in himself which did not correspond to the
highest ideal of Christian perfection. Therefore, we find him so modest, so
angelically pure, so affable, so childlike in his piety, so fervent in zeal,
and so strong in suffering. Even during his lifetime miraculous works were related
of him, and such occurrences so increased year by year after his death that in
the year 1907 Pius X ordered the first inquiries in the process of his
canonization to be inaugurated. Let us hope that the Pontiff who placed the
diamond crown upon the brow of heaven’s Queen will himself soon win the
victor’s crown of sainthood.
MLA
Citation
Father Constantine Kempf,
SJ. “Pope Pius IX”. The Holiness of the Church in
the Nineteenth Century, 1916. CatholicSaints.Info.
28 April 2022. Web. 1 February 2023.
<https://catholicsaints.info/the-holiness-of-the-church-in-the-nineteenth-century-pope-pius-ix/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/the-holiness-of-the-church-in-the-nineteenth-century-pope-pius-ix/
Papa Pio IX
/ Pape Pie IX / Pope Pius IX,
v. 1860, photographie d'Henri Le Lieure.
B1. Pope Plus IX was
born in Senigallia, Italy, on 13 May 1792, the son of Gerolamo of the Counts
Mastai Ferretti, and Caterina Solazzi, of the local nobility. He was baptized
on the day of his birth with the name Giovanni Maria. Of delicate physical
constitution but of very lively intelligence, his childhood was marked by
little voluntary mortifications and an intense religious life.
In 1809 he moved to Rome
for higher studies. A disease not well diagnosed, which some called epilepsy,
forced him to interrupt his studies in 1812. He was accepted into the
Pontifical Noble Guard in 1815, but because of his illness he was immediately
discharged. It was at this time that St Vincent Pallotti predicted that he
would become Pope and that the Virgin of Loreto would free him eventually from
the disease.
After serving briefly in
the Tata Giovanni Educational Institute, he participated as a catechist in 1816
in a memorable mission in Senigallia and, immediately thereafter, decided to
enter the ecclesiastical state. He was ordained a priest in 1819. Conscious of
his noble rank, he committed himself to avoiding a prelatial career in order to
remain only at the service of the Church.
He celebrated his first
Mass in the Church of St Anne of the Carpenters at the Tata Giovanni Institute,
of which he was named rector, remaining there until 1823. He was immediately
recognized as assiduous in prayer, in the ministry of the Word, in the
celebration of the liturgy, in the confessional and above all in his daily
ministry at the service of the humblest and neediest. He admirably united the
active and the contemplative life: ready for pastoral needs, but always
interiorly recollected, with strong Eucharistic and Marian devotion and
fidelity to daily meditation and the examination of conscience.
In 1823 he left the
institute to serve the Apostolic Nuncio in Chile, Mons. Giovanni Muzi. There he
remained until 1825, when he was elected President of St Michael's Hospice, a
grand but complex institution in need of effective reform. To it Mastai applied
himself with more than gratifying results, but without ever neglecting his
priestly duties. Two years later, at the age of 35, he was consecrated
Archbishop of Spoleto, In 1831 the revolution which had begun in Parma and
Modena spread to Spoleto. The Archbishop did not want the shedding of blood and
repaired, as much as possible, the deleterious effects of the violence. When
calm was restored, he obtained a pardon for all, even for those who did not
merit it.
Another turbulent see
awaited Mastai in Imola, where he was transferred in 1832. He remained an
eloquent preacher, prompt in charity toward everyone, zealous for the
supernatural as well as the material well-being of his Diocese, devoted to his
clergy and seminarians, a promoter of education for the young, sensitive to the
needs of the contemplative life, devoted to the Sacred Heart and to Our Lady,
benevolent towards all but firm in his principles. In 1840 he received the
Cardinal's hat at the age of 48.
Despite having shunned
honours, on the evening of 16 June 1846 Mastai found himself burdened with the
greatest of them: he was elected Pope and took the name Pius IX.
He had a difficult
pontificate, but precisely because of that he was a great Pope, certainly one
of the greatest. Thoroughly aware of being the "Vicar of Christ" and
responsible for the rights of God and of the Church, he was clear, simple
consistent. He combined firmness and understanding, fidelity and openness.
He began with an act of
generosity and Christian sensitivity: amnesty for political crimes. His first
Encyclical was a programmatic vision, but anticipated the "Syllabus":
in it he condemned secret societies, freemasonry and communism. In 1847 he
promulgated a decree granting extensive freedom of the press and instituted a
civil guard, the municipal and communal council, the Council of State and the
Council of Ministers. From then on his interventions as Father of all nations
and temporal Prince continued unabated.
The question of Italian
independence, which he sympathized with, did not set the Prince against the
Pope, a fact that alienated the most intransigent liberals.
The situation came to a
head on 15 November when Pellegrino Rossi, the head of government, was killed
and Pius IX had to take refuge in Gaeta.
After the proclamation of
the Roman Republic (9 February 1849), he moved to Portici and later returned to
Rome (12 April 1850). He reorganized the Council of State, established the
Council for Finances, granted a new amnesty, re-established the Catholic
hierarchy in England and in Holland. In 1853 he condemned Gallican doctrines
and founded the well-known "Seminario Pio". He established the
Commission on Christian Archaeology, defined the dogma of the Immaculate
Conception on 8 December 1854 and blessed the rebuilt St Paul's Basilica which
had been destroyed by fire in 1823.
In 1856 he approved the
plan for railways in the Papal States and on 24 April 1859 inaugurated the
first section between Rome and Civitavecchia. In 1857 he visited the Papal
States and was welcomed everywhere with rejoicing. He sent missionaries to the
North Pole, India, Burma, China and Japan.
Meanwhile dark clouds
gathered over him with the Italian "Risorgimento", the Piedmontese
annexations that were dismantling the Papal States and the expropriation of the
Legations. Suffering but undaunted, he continued to show his charity and
concern for all. In 1862 he established a dicastery to deal with the concerns
of Eastern-rite Catholics; in 1864 he published his Syllabus condemning modern
errors; in 1867 he celebrated the 18th centenary of the martyrdom of Peter and
Paul; in 1869 he received the homage of the entire world for the golden jubilee
of his priestly ordination. Later that year he opened the First Vatican
Ecumenical Council, the pearl of his pontificate, and closed it on 18 July
1870.
With the fall of Rome (20
September 1870) and of the temporal power, the saddened Pontiff considered
himself a prisoner of the Vatican, resisting the "Laws of
Guarantees", but approving the "Work of Congresses". He
consecrated the Church to the Sacred Heart of Jesus, disciplined the participation
of Catholics in political life with the Non expedit and restored the
Catholic hierarchy of Scotland. Suffering from poor health, he gave his last
address to the parish priests of Rome on 2 February 1878. On 7 February the
longest pontificate in history ended with his holy death.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20190114210626/http://www.ewtn.com/library/MARY/bios2000.htm#10
Omschrijving: Plaat uit tijdschrift.
Amantissimi
Redemptoris – On Priests and the Care of Souls, by Pope Pius IX, 3 May 1858
Apostolicae
Nostrae Caritatis – Urging Prayers For Peace, by Pope Pius IX, 1 August 1854
Beneficia
Dei – On The Twenty-Fifth Anniversary of His Pontificate, by Pope Pius IX, 4
June 1871
Cum
Nuper – On Care for Clerics, by Pope Pius IX, 20 January 1858
Cum
Sancta Mater Ecclesia – Pleading for Public Prayer, by Pope Pius IX, 27 April
1859
Etsi
Multa – On the Church in Italy, Germany, and Switzerland, by Pope Pius IX, 21
November 1873
Exultavit
Cor Nostrum – On the Effects of the Jubilee, by Pope Pius IX, 21 November 1851
Graves
ac Diuturnae – On the Church in Switzerland, by Pope Pius IX, 23 March 1875
Gravibus
Ecclesiae – Proclaiming a Jubilee for 1875, by Pope Pius IX, 24 December 1874
Incredibili
– On Persecution in New Granada, by Pope Pius IX, 17 September 1863
Ineffabilis
Deus – The Immaculate Conception, by Pope Pius IX, 8 December 1854
Inter
Multiplices – Pleading for Unity of Spirit, by Pope Pius IX, 21 March 1853
Levate
– On the Afflictions of the Church, by Pope Pius IX, 21 October 1867
Maximae
Quidem – On the Church in Bavaria, by Pope Pius IX, 18 August 1864
Meridionali
Americae – On the Seminary for Native Clergy, by Pope Pius IX, 30 September
1865
Neminem
Vestrum – On The Persecution Of Armenians, by Pope Pius IX, 2 February 1854
Nemo
Certe Ignorat – On Discipline for Clergy, by Pope Pius IX, 25 March 1852
Nostis
et Nobiscum – On The Church In The Pontifical States, by Pope Pius IX, 8
December 1849
Nullis
Certe Verbis – On the Need for Civil Sovereignty, by Pope Pius IX, 19 January
1860
Omnem
Sollicitudinem – On The Greek-Ruthenian Rite, Pope Pius IX, 13 May 1874
Optime
Noscitis – On Episcopal Meetings, by Pope Pius IX, 5 November 1855
Optime
Noscitis – On The Proposed Catholic University Of Ireland, by Pope Pius IX, 20
March 1854
Praedecessores
Nostros – On Aid for Ireland, by Pope Pius IX, 25 March 1847
Probe
Noscitis Venerabiles – On the Discipline for Clergy, by Pope Pius IX, 17 May
1852
Quae
in Patriarchatu – On the Church in Chaldae, by Pope Pius IX, 16 November 1872
Quanta
Cura – Condemning Current Errors, by Pope Pius IX, 8 December 1864
Quanto
Conficiamur Moerore – On Promotion of False Doctrines, by Pope Pius IX, 10
August 1863
Quartus
Supra – On the Church in Armenia, by Pope Pius IX, 6 January 1873
Qui
Nuper – On Pontifical States, by Pope Pius IX, 18 June 1859
Qui
Pluribus – On Faith And Religion, by Pope Pius IX, 9 November 1846
Quod
Nunquam – On the Church in Prussia, by Pope Pius IX, 5 February 1875
Respicientes
– Protesting the Taking of the Pontifical States, by Pope Pius IX, 1 November
1870
Singulari
Quidem – On the Church in Austria, by Pope Pius IX, 17 March 1856
Syllabus
of Errors, by Pope Blessed Pius IX, 8 December 1864
Ubi
Nos – On Pontifical States, by Pope Pius IX, 15 May 1871
Ubi
Primum – On Discipline for Religious, by Pope Pius IX, 17 June 1847
Ubi
Primum – On The Immaculate Conception, by Pope Pius IX, 2 February 1849
Vix
Dum a Nobis – On the Church in Austria, by Pope Pius IX, 7 March 1874
SOURCE : https://catholicsaints.info/written-by-pope-pius-ix/
1. Background
Introduction
Few have embodied their
institutions and their times as well as Pope Pius IX. The longest reigning pope
in history, Pius led the See of Rome through the turbulent mid to late
nineteenth century and in the process presented the Church’s response to the
modern world. Pius is known best today as the pontiff who called for the First
Vatican Council, which defined the doctrine of papal infallibility but Pio Nono
was also the leader who led the Papal State through its first modern reforms.
Pius was, if nothing else, a complicated man who did whatever he could for the
preservation of his beloved Church. Many have noted the profound changes in his
policy and practice over the course of his long pontificate. That Pius evolved
as a Pope is without doubt, but the one constant throughout his papacy and his
life was his unquestioning devotion to the Church. Even while declaring himself
(as Pope) infallible he was a servant of the Church.
Early Life and Priesthood
Pius IX was born Giovanni
Maria Mastai-Ferretti the ninth and last child of Count Girolamo
Mastai-Ferretti and Caterina Solazzi in 1792. His family was noble but not
wealthy and on his father’s side there was a clerical tradition. Young
Mastai-Ferretti’s education began under his mother who was devoted to the
Virgin Mary. Indeed, all four of her daughters were named after the Mother of
Jesus, and her son Giovanni received the name as well (Maria). At 11, his
formal education began when he was sent to Saint Michaels School in Tuscany.
Scolopi Fathers, who like his mother were devoted to Mary, ran the school and
although known as a good school its selection probably had more to do with the
cult of the Virgin. Mastai-Ferretti suffered epilepsy (or a similar disorder)
and the priests eventually sent him home because they could not take care of
him. In 1812, his poor health helped him avoid the military draft. During his
early years, Europe was a blaze with war, revolution, and the growing pains of
the modern world. Napoleon and Pius VII contended for power over the Papal
States and there was almost constant war on the continent. (Coppa 1979, 19-22)
Mastai-Ferretti moved to
Rome to live with his uncle Paolino so he could continue his education. He
arrived there in the midst of conflict between Napoleon and Pius VII over
support for the Empire against England. Eventually the Papal States were
annexed by Napoleon and Pius VII promptly excommunicated all those involved at
which point the Emperor deported the Pope. Mastai-Ferretti’s earliest surviving
autobiographical statements come from 1810 and tell of his profound concern
over his tendencies to anger, pride, self-preoccupation, and ambition. He was
also concerned to remain chaste and worried about the purity of his thoughts,
which prompted him to avoid seeing certain things. What these “things” were is
not clear but it is abundantly clear that the young Mastai-Ferretti was
immensely concerned with personal purity and morality. (Coppa 1979, 22-25)
A spiritual crisis
between November 1815 and February 1816 led eventually to Mastai-Ferretti’s
decision to enter the priesthood. He said that his poor health made him “aware”
that there is “no happiness in this world” (Coppa 1979, 25). When Pius VII
returned from his deportation to Rome, he restored the Jesuits and Mastai-Ferretti
volunteered with them as a lay catechist working at the equivalent of an
orphanage in the Eternal City. During his work with the Jesuits and in
theological education, Mastai-Ferretti continued to suffer seizures and feared
that his epilepsy would keep him from the clerical career he had chosen. His
dramatic story made it to the ear of Pius VII who was sympathetic of the young
man’s plight. After proving himself an able teacher he was admitted to Holy
Orders by special permission of Pope Pius VII. Mastai-Ferretti was ordained
subdeacon December 1818, deacon March 1819, and priest April 10th 1819
(Holy Saturday) and he celebrated his first mass on Easter Sunday (Coppa 1979,
26).
In 1823, Mastai-Ferretti
went with a diplomatic delegation to the Roman Catholic Church in South
America. His mother attempted to keep him from going by talking to the cardinal
responsible but he went anyway when the Pope sent her a letter and saw him off
personally. The mission to South America was largely a failure, as the governments
of Chili and Peru were not interested in partnership with Rome (Coppa 1979,
27-29). The trip did however provide the future pope with personal experience
of the Church outside of Italy and Mastai-Ferretti became something of an
expert on South American affairs for the Vatican.The trip most likely had a
positive effect on his decision to include non-European bishops in the
proceedings of Vatican I (Coppa 1979, 29-30). The expedition made it impossible
for Mastai-Ferretti to ignore that the Roman Church was a world Church. Later
Mastai-Ferretti was assigned to direct the hospital of San Michele, an
impressive position usually given to a cardinal illustrating the continued
favor of the Holy See for Father Mastai-Ferretti. (Coppa 1979, 30-31)
Archbishop, Bishop, &
Cardinal
As a reward for his good
work at San Michele Mastai-Ferretti was made Archbishop of Umbria by the future
Pope Pius VIII in 1827 (Coppa 1979, 31). Mastai-Ferretti inherited a diocese in
shambles with laxed clerical discipline and poorly managed offices (Coppa 1979
32). He was well received locally and this was enhanced by political events
1831 (Coppa 1979, 33). Unrest after Pius VIII’s brief reign and two months of
an empty papacy led to an attempted revolution that was put down in Rome but the
provinces had a stronger revolutionary feeling because corruption there was
even more rampant than the capital. To quiet the insurrection Gregory XVI
called on assistance from Austria, and with their help, order was restored.
Mastai-Ferretti assisted rebels against the Austrian army to spare bloodshed by
offering money and safe passage back home. One of them was Prince Louis
Napoleon, thus beginning what would be a long and tortured relationship between
Napoleon and the future pontiff (Coppa 1979, 33).
As evidence of his
continued approval by the Holy See Mastai-Ferretti was made Bishop of Imola in
November of 1832. Despite the change from archbishop to bishop in title, the
move was a de facto promotion owing to the much larger size of the
diocese and the fact that many popes had come from Imola (Coppa 1979, 34-36).
Though neither revolutionary nor liberal Mastai-Ferretti was critical of the
papal administration. He thought that there should be more connection between
the actions of the Vatican and the needs of the people of the Papal States.
Mastai-Ferretti was not terribly politically minded and was naturally open to
any charitable proposal.
In 1840, Mastai-Ferretti
was made a cardinal and both he and his family went into debt to pay the fees
associated with admittance to the college (Coppa 1979, 36). In 1846, Pope
Gregory died and cardinal Mastai-Ferretti was named one of the ballot counters
for the conclave of cardinals who would decide the next pope by two-thirds
vote. Earlier biographies made much of the surprising nature of
Mastai-Ferretti’s election but Vatican documents reveal that he was considered
a contender all along (Coppa 1979, 41-42). The other leading candidates varied
according to their disposition toward reforming the Papal States as well as
geography (Coppa 1979, 41). It may have been that Mastai-Ferretti was thought
to be a compromise choice between the more liberal and more conservative
cardinals.
Pius the Ninth: Political
Reformer and Religious Conservative
Upon his election to the
pontificate, Mastai-Ferretti took the name Pius IX in memory of Pius VII, also
a past bishop of Imola and the deciding force in his move to the priesthood. He
was well received, but not enthusiastically so by the Romans. To celebrate the
occasion of his coronation Pius gave 6,000 scudi to the poor and
released debtors from prison (Coppa 1979, 44). Almost immediately he set about
reforming the Papal States where the people were on the verge of revolution,
railroads were forbidden, there was no equality under the law, and taxes were
unequal and unjustly collected. “Intrigue and corruption were rife and the
services provided by the state were poor” (Coppa 1979, 45). Censorship was
strict, and people had little if any access to legal recourse. On top of these
internal problems, the Papal States had few friends in Europe. To smooth out
relations Pius ordered an amnesty and released prisoners who he thought had
been seduced into insurrection by foreign liberals (Coppa 1979, 45-47). Pius
enacted numerous superficial reforms including granting limited freedom of the
press and assembly along with the creation of a Consulta of
twenty-four counselors who were to play a mostly advisory (they could pass laws
with the Pope’s approval) role in government (Heyer 153; Coppa 1999 335).Pius
thought that his people would appreciate the reforms and be satisfied. In this
Pius greatly underestimated the intensity with which the people of his States
longed for membership in the modern liberal world (Coppa 1979, 57-97; Hales
62-72). The Risorgimento (radical Italian nationalist) party among
others thought Pius’ reforms were evidence of a liberal pope and it was
commonly assumed that he was held back by the curia around him (Coppa 1979,
57-70). This perception was wrong; in fact, the new pope was not at all
interested in granting a truly liberal constitution to his people (one of the
key liberal demands along with a call for a united Italy). At the center of
Pius’ concern over maintaining the temporal authority of the papacy were his
convictions that he had a duty to pass on the office as he had received it and
that without temporal authority the pope’s ability to exercise true freedom in
spiritual matters might be compromised (Coppa 1999, 335).
Revolution
To explain the complex
political issues surrounding Pius’ reign it would be necessary to provide a
full history of nineteenth century Europe, which is well beyond the scope of
this essay (Livingston and Miller provide excellent overviews). For our
purposes, it is enough to note briefly the situation as it interacted with Pius
IX and the Church.
In 1848, Sicily revolted
against the absolute rule of the Bourbons, northern Italy rose up against
Austria, and Italian nationalist sentiments were high throughout the Papal
States (Heyer 153). These events put Pius in the difficult position of having
to balance his desire to avoid a political stance that might cause a schism
with Austria and his practical need to take an interest in the way Italy’s
future would be settled. The Pope was surrounded by conflict and international
political posturing that he dared not enter into for fear of losing his
spiritual authority (Heyer 154). The idea quickly spread throughout the
peninsula that if the Pope could not balance his duties as an Italian ruler
with those of his role as head of the Church that perhaps he should give up the
temporal power (Heyer 154). This issue known as the “Roman Question” was made
all the more immediate by the consensus that Rome be the capital of a united
Italy.
Tensions came to a head
on November 15th 1848 when Pius’ Secretary of State was murdered while
entering parliament, and the following day the Pope decided to flee Rome for
Naples, eventually ending up in Gaeta where he spent much of his time in exile
(Coppa 1979, 71-97). Foreshadowing the eventual fall of the temporal power Pius
effectively gave up control of his capital and his States out of fear for his
and others safety (he had already been largely abandoned by his staff) and
because without political stability he felt his role as pontiff threatened. The
supreme tension that he dealt with was between being the universal spiritual
leader of the Church and being the sovereign of a particular place. Given his
natural tendencies to favor the spiritual and his lack of political shrewdness,
he always opted to defend the spiritual authority.
Giuseppe Mazzini, an
Italian nationalist leader and strong advocate of republican government assumed
control in Rome and quickly attempted to bring about the liberal reforms
necessary to change the Papal States into a republic. Pius “considered him a
false prophet if not an anti-Christ” (Coppa 1979, 97).
Restoration
During his exile, Pius
appointed cardinal Antonelli his new Secretary of State and gave him the
unenviable task of restoring the Papal States. Fortunately, in many ways,
Antonelli was the politician Pius was not, and he was able to secure the papal
territories with the aid of foreign troops (Heyer 154).
The uprisings of 1848-49
were finally crushed by French troops who occupied the Papal States and pushed
for liberal democratic reforms. This convinced Pius even more of the evils of
the French Revolution and the subsequent “destruction of traditional [read
Catholic] social, moral, and religious values” (Aubert 357). After his return
to Rome in 1850 “Pius refused to negotiate on the issue of the temporal power,
which he deemed essential for the preservation of the church” (Coppa 1999,
335).
During the period of
exile, Pius retired more and more from political concerns, leaving them to his
Secretary of State. In 1849, he issued the encyclical Ubi
primum expressing his desire to define the doctrine of the Immaculate
Conception of Mary. In 1850, Pius restored the Catholic hierarchy in England
and in 1853 did the same in the Netherlands. Both actions were strongly
distrusted and resented as political affronts in Europe, but Pius refused to
yield (Coppa 1999, 335; Coppa 1979, 115). His experience of rebellion had made
him even more determined not to bend in matters of religion.
As further evidence of Pius’
turn to spiritual matters on December 8th 1854, he issued the
bull Ineffabilis Deus defining the doctrine of the Immaculate
Conception of Mary (by supernatural intervention Mary, Jesus’ mother, was
herself conceived without the stain of original sin). Ineffabilis
Deus also makes explicit the role of Mary
as Mediatrix, Conciliatrix, “Queen of heaven and earth”, and one
whose advocacy on behalf of believers is always heard by God. Many saw this
move as an exercising of papal infallibility, which was not to be defined for
many years (Coppa 122). Clearly, Pius was now determined to rule the Church
zealously without compromise, which might lead to the dangers of liberalism. He
drew the line against reform and the desolation of tradition squarely within
his office. The Pope himself would be the rock through which no corruption of
the faith would pass.
Pio Nono, Secundo
Given the popular
assumption that Pius had been a liberal during his early papacy because of his
token reforms, many reacted strongly to the “new pope” of the restoration. Pio
Nono, secundo, or Pius the ninth the second he was called as his Secretary
removed the reforms of the past and reinstituted stronger censorship and the
absolute rule of the Pope. Pius’ heart was indeed hardened, but not as much as
his subjects sometimes thought (Coppa 1979, 112-125). He had been motivated in
his reforms by a desire to quiet the masses and maintain order. It is doubtful
that he ever foresaw a liberal constitutional government in his States. Indeed,
as his first encyclical attests his religious and “mixed” (secular/religious)
views were squarely anti-liberal from the start (Qui pluribus). Any actual
change in Pius can be seen as the result of his realization that the forces of
liberalism and Italian nationalism could not be placated by anything short of
the relinquishment of the temporal power, which he had always seen as critical
to the exercise of spiritual authority.
In order “to safeguard
the church, Pius favored neo-Scholasticism and centralization” or Ultramontanism
(Coppa 1999, 335; see McCool on 19th century scholasticism esp. 25-27, and
129-144). To these ends in 1864 Pius issued his encyclical Quanta
cura with the (in)famous Syllabus of Errors attached.
Again opening with
episcopal pleasantries Pius proceeds to call the hierarchy’s attention to the
“monstrous portents of opinion which prevail…in this age” (Quanta cura 2).
Pius speaks out firmly against the separation of church and state (3, 4),
communism and socialism (4), and the subjection of the Church to civil
authority (5). He also warns that enemies of the truth use the media to their
advantage in an effort to spread their lies (7) and makes a point of lamenting
that some have been “excited by the spirit of Satan” and deny Jesus Christ as
lord (7). Pius adds with a touch of paranoia that “amid so great a conspiracy
against Catholic interests and this Apostolic See…it is necessary to approach
with confidence the throne of grace” (9), thus further signaling his move
toward the inner spiritual realm and away from the world, which to him seems
nearly overrun by evil everywhere.
The
attached Syllabus represents a list of 80 errors that Pius or his
predecessors had previously condemned, and the reasons for their issue are
complicated but predicable. Italian nationalists had annexed large sections of
the Papal States by 1860 and it was clear that the Italians wanted Rome for a
capital of the Italian State. Napoleon III recommended compromise, which
prompted Pius’ resentment of France (Coppa 1979, 139). Pius could see his
temporal power being gradually removed and he no longer had the support of the
French that he needed to hold back the Italians. Relations between Rome and
Italy as well as the rest of Europe suffered severely from the unwillingness of
the Powers to come to Pius’ aid and his equal unwillingness to make the
compromise that would make political aid possible from outside of Italy.
In 1863 liberals within
the Roman Church held congresses at Malines and Münich that advocated the
separation of church and state powers as well as the free exercise of
scholarship. Pius responded by claiming that the magisterium would absolutely
continue to censor unsound teachings and by banning any future congresses
(Livingston 331).
True to form, Pio Nono
secundo struck back at the perceived offensive against the authority of the
Pope by blasting his enemies on spiritual and moral grounds. Nowhere was this
more pronounced than in his Syllabus of Errors which condemned among
such classics as pantheism, naturalism, and rationalism the more immediately
“threatening” errors of socialism, communism, secret societies, Biblical
societies, liberal clerical societies, civil society, and church/state
relations especially as regards the temporal power of the Pope (Syllabus of
Errors in Schaff). The civil powers along with the clergy were shocked by
the blunt listing of errors sent forth by the Pope and although his Secretary
of State and others tried to smooth things over by explaining away the really
difficult portions (those regarding civil power) the damage was done (Coppa
1979, 140-153 esp. 146-7). If it had been difficult for the modern liberal
states of Europe to support Rome before the Syllabus, after it was nearly
impossible.
The Syllabus also
brought to the fore the question of the Pope’s infallibility. Was this
statement to be taken as binding dogma for the universal Church? Opinions are
mixed on Pius’ intentions in this regard but that
the Syllabus divided the Church even more than it already was can
hardly be denied (Livingston 332; Coppa 1979, 140-155).
Papal infallibility had
been debated in the Church since the Babylonian Captivity and Great Schism of
the fourteenth century. Gallicanism (the idea that ecclesial authority rests
primarily with local bishops and that political authority rests with the state
over the church) and Josephism (Gallicanism’s Austrian incarnation) were strong
forces in the Church through the later Middle Ages and into the modern period
(Livingston 328-9). As the absolute monarchs of the Nation States grew in power
support for the conciliar system (investing power in councils of bishops not
just the pope) gained popularity (Livingston 329). At the same time, however
there were those within the Church who held that the pope was preeminent in
authority and infallible in doctrine (Livingston 329). By the early nineteenth
century “forces in support of the Pope’s unique authority and infallibility
were to gain the upper hand beyond Rome” in a movement known as Ultramontanism
(Livingston 329).
By 1862, Pius had
probably decided that an ecumenical council was needed to settle the
infallibility question among other things and in 1864, he told a group of
cardinals of this desire (Coppa 1979 154). In 1865 a group of three dozen Latin
Rite bishops were asked for their opinions on what issues should be addressed
by the coming council and June 29 1868 Pius finally fixed the date for the
opening of the Vatican Council by his bull Aeterni Patris (Coppa
1979, 155). Aeterni Patris laid out for the council an agenda of saving
“the Church and society from threatening calamities” and to “correct…a number
of modern errors” as well as to institute ecclesial reforms (Coppa 1979, 157).
Anxious to bring all Christian communions under the authority of Rome Pius sent
invitations to the Orthodox bishops of the east as well as Protestant leaders,
who understandably refused to attend and submit to Catholic authority (Coppa
1979, 157). In a move interpreted by the French to be sympathetic to the
separation of church and state the Catholic princes of Europe were not invited
to the council (Coppa 1979, 157).
While earlier historians
had contended that Pius had little to do with the council once it began
documents released for study in 1967 (Coppa 1979, 225) hint at Pius’ prominent
hand in the running of the council (Coppa 1979, 156). The Council began on
December 8th (the feast of the Immaculate Conception) 1869 as planned with
nearly 200 bishops from outside of Europe in attendance proving the profound
missionary expansion of the Church since the council of Trent (Livingston 339;
Coppa 1979, 154-168).
Two dogmatic
constitutions were voted on during the council, De filius on the
relationship between faith and reason and the (in)famous Pastor
Aeternus on the centrality of the Pope’s authority and his personal
infallibility in matters of doctrine (Livingston 339; Documents of Vatican
I). De filius reinforced the supernatural view of revelation and the
Church that Pius has alluded to in his Syllabus and was passed
without a single descenting vote (Livingston 339; Documents of Vatican
I). Pastor Aeternus on the other hand had a small but initially vocal
opposition, though none of them were allowed to sit on the committee that
drafted the schema (Livingston 339). Though debate raged from May through
mid-July by July 16th an addition was made to the draft of the words, “and
not from the consent of the Church,” which signaled along with Pius’ refusal to
meet with anti-infallibilitists the impending definition (Livingston 339-40).
On July 18 when the final
vote was taken, only two voted against infallibility, although most of the
opposition had already left Rome rather than face the prospects of having voted
against dogma (Livingston 340). The final dogmatic constitution claimed that “a
primacy of jurisdiction over the whole Church of God was immediately and
directly promised to the blessed apostle Peter” (Pastor Aeternus 1.1),
that “he lives and presides and exercises judgment in his successors the
bishops of the Holy Roman See” (2.2), and that “in blessed Peter, full power
has been given by our Lord Jesus Christ to tend, rule, and govern the universal
Church” (3.1) to the Popes of Rome. Chapter four of the constitution concerns
specifically the infallibility of the pontiff and says that “when the Roman Pontiff
speaks ex cathedra, that is, when, in the exercise of his office as shepherd
and teacher of all Christians, in virtue of his supreme apostolic authority, he
defines a doctrine concerning faith or morals to be held by the whole Church,
he possesses, by the divine assistance promised him in blessed Peter, that
infallibility which the divine Redeemer willed his Church to enjoy in defining
doctrine concerning faith or morals” (4.9). In an ironic twist of fate, war
broke out between France and Prussia the next day and one month later Pius
suspended the council as Italian troops stormed Rome following French
withdrawal (Livingston 340; Coppa 1979, 169-180).
The debates over the
extent of infallibility continued to rage long after bishops had either
conformed to the doctrine or been excommunicated. Bishop Joseph Fessler put the
meaning of the doctrine of infallibility to paper in 1871. His tract The
True and the False Infallibility of the Popes was well received by Pius
himself. The reinterpreted dogma limited infallibility to statements made as
Pope, on a doctrine of faith or morality, in the form of a dogmatic definition,
in accordance with revelation, and must be intended for all believers
(Livingston 341). The resulting moderate position seems to have shown the fears
of the anti-infalibilists unfounded and the rarity with which the dogma was
used served to keep the peace (more or less) until the era of Vatican II.
From 1870 until his death
in 1878, Pius bitterly resented his abandonment by the French and refused to
recognize the Italian State that enveloped him (see the
encyclical Respicientes). He lived out his last days as the most
ecclesiastically powerful pontiff ever but without the political influence of
the temporal power. In addition to his continued strong feelings against modern
liberal errors, Pius condemned Germany’s Kulturkampf (a “clash of
cultures” aimed against the Catholic Church). Chancellor Otto von Bismarck felt
the authority of his domain threatened by the decrees of the Vatican Council and
passed laws suppressing the Jesuits (long thought to be agents of the papacy)
and making the Roman clergy subject to the authority of the state
(Gallicanism). Despite Pius’ strong resistance, other laws repressing the power
of the Roman Catholic Church were enacted and hundreds of priests were
imprisoned while many bishops were forced to run. Relations between Germany and
the Vatican did not improve until the pontificate of Pius’ successor Leo XIII
(Coppa 1979, 181-192; Miller 1997, 237). Pio Nono died in the Vatican where he
had declared himself a prisoner in 1870 on February 7th 1878 at the age of
86, having reigned as pope for 32 years, and after some 59 years of service in
the priesthood (Coppa 1999, 336).
Pius IX, Beatification,
and the Mortara Affair
In 2000, Pope John Paul
II announced the beatification of two fellow popes, Pius IX “father of Vatican
I” and John XXIII “father or Vatican II.” While the move toward canonizing
(declaring him a Saint) the pope seen as responsible for the liberation of Catholicism
met with wide acceptance, the move to do the same to Pio Nono has met with
profound resentment (Anti-Defamation League 2000; Associated Press 2000). After
his return from exile in 1850, Pius began a series of anti-Jewish programs
along the same lines as the reversals of other reforms and most infamous of all
supported the kidnapping of a Jewish boy Edgardo Mortara who had been secretly
baptized by a Catholic servant during an illness. Upon hearing that the boy was
a Catholic living with Jews the police were dispatched and in the evening of
June 23, 1858 they removed the six year old boy from the only home he had ever
known (Kertzer 3-12). He was brought eventually to the “House of Catechumens,”
a school for producing Catholics out of the raw materials of Jews, Muslims and
others. Shortly after being brought to Rome, the Pope “adopted” the boy who was
destined to become a priest (Kertzer 63-73).
International reaction to
the “kidnapping” was almost unanimously hostile. Harsh criticism came from England,
the United States, and France among others. The case lowered the already
irretrievably low opinion of the papacy (particularly in France), especially
the temporal power around the world and was taken up as a symbol by the
revolutionary forces in Italy that would eventually “liberate” the Papal States
(Kertzer 174, 320n4 speaks of the case as the coup de grace of the
temporal power). As is often the case, it is easy to think that a dramatic
story was responsible for a great revolution. However, the “kidnapping” of
Mortara provided an ideal rallying symbol for both sides of the larger conflict
over modernism, which was really at play in the loss of the temporal power.
Many histories of the Vatican (especially “Catholic” ones designated
by Nihil Obstat and Imprimatur), the Papacy, and Italy make no
mention of the case at all and this is evidence of the marginalized role played
by Jews in the agenda’s of both the revolutionaries and the pro-papists. At the
level of ideology or worldview, the case illustrates the clash between the
modern, liberal world of personal freedom, individuality, and individual
rights, and membership by assent rather than birth or ritual against the
medieval (Catholic) world of communal obligation and supernaturalism.
It is worth noting that
the scholarship is mixed and clearly partisan in regards to the relationship
between Pius and Edgardo Mortara. Debate over the incident and the pontificate
of Pius IX is likely to continue, and perhaps even intensify as the Vatican
pursues the canonization process and the case is made into a motion picture
scheduled to start shooting in 2002 (BBC News).
Conclusion
Pius can be seen as
liberal in heart and a conservative in faith. His mind was always inclined
toward the needs of his subjects and his great devotion to the Virgin Mary and
the Sacred Heart of Jesus led to revivals and official sanctioning of these
popular devotional pieties. At the same time, Pius was a strong believer in the
need for spiritual exercises and retreats and rarely missed a chance to
advocate them both to his Church. While these tendencies reveal a man of tender
affections Pius was also possessed of an unwavering conviction to the absolute
truth of Catholic dogma, such that he could stomach no changes that might
nullify any doctrine. This was the motivation he had for defending the temporal
power, and the vehemence of his objections to the modern “liberal” world.
Pius could not see how it
was possible to separate temporal or civil and ecclesial power and in this he
demonstrated his strongly medieval state of mind. Pius could not relate to the
modern world because where the later saw the world divided between secular and
religious spheres he saw it in terms of goodness and truth against evil and
error.
Pius’ reign brought about
the modern papacy by setting the anti-modern agenda firmly in dogma (Hales
xiii). All future developments within Catholicism (if not Western Christianity
as a whole) had to contend with the effects of his intense dedication to remain
true to the Church as he had received (and conceived of) it. By his repeated
accusations against the secular world, Pius IX succeeded, despite himself, in
establishing the Church as a primarily religious institution. Despite his
attempts to reverse the liberal tide the only stage of importance left to the
Popes after him was the religious (and therefore circuitously political).
Finally, by asserting the
power of his office and the Church precisely as they both lost power Pius IX
was indirectly responsible for the maintenance of an institution designed to
function in a medieval world. If the Church through Pius had not dug in its
heels against liberalism there might be no easily recognizable Catholic Church
at all. On the other hand, by so openly and forcefully condemning the modern
world the Church further isolated itself and gave up much of its relevance on
the world stage. Pio Nono is remembered both as a savior and as one who so
scorned the world (both inside the Church and out) that it was therefore (and
remains) difficult for the modern, “liberal,” democratic, West to relate to the
Roman Catholic Church and vice versa.
Qui
pluribus (1846); Ineffabilis Deus (1856); Quanta
cura (1864); Syllabus of Errors (1864); Aeterni
Patris (1868)
[Forthcoming]
Qui pluribus
To explain the religious
position of Pius early in his reign a brief look at his first
encyclical Qui pluribus is helpful. The encyclical, issued on
November 9, 1846 just months after his election to the pontificate, addressed
“faith and religion.” Beginning with the usual pleasantries of papal
communication Pius admonishes the bishops to remain constantly vigilant
“against the hateful enemy of the human race” (3, all references for
encyclicals are to the paragraph numbers found in Ihm 1990). Specifically, Pius
warns of the demonic “war against the whole Catholic commonwealth” being
carried out by heretical philosophers who teach “all sorts of prodigious
beliefs” (4). “[T]hese enemies never stop invoking the power and excellence of
human reason; they raise it up against the most holy faith of Christ, and they
blather with great foolhardiness that this faith is opposed to human reason”
(5). Other enemies are said to “want to import the doctrine of human progress
into the Catholic religion” (7) despite the fact that it was revealed by God
and therefore exists “on the strongest foundations” (8). Pius speaks of the
infallibility of the Church and especially the See of Peter, and reminds the
bishops that in contrast to the teachings of heretics the bible means only that
which the Pope says and has said it means (10). Pius warns that the enemy
“would even trample underfoot the rights both of the sacred and of the civil
power” (13) and that this is the goal of Bible Societies who commit the crime
of spreading the vernacular bible throughout the world with unauthorized
commentaries containing “perverse explanations” (14). Particularly despicable
to Pius are those who claim that it does not matter what religion one is, “as
if there could ever be any sharing between justice and iniquity” (15). He
further rails against the evils of priests lured into breaking their celibacy
vows, communism, and competing books of spirituality (16-17). Pius declares
revolution a sin, and he stresses the divine rights of the state and the need
to be obedient except when there is conflict with the will of the Church (22).
He calls for the clergy to be an example of moral excellence (23), for bishops
to see after the education of priests (28-30), and advocates spiritual
exercises to keep priests holy so that converts will be more easily won
(29-30). Pius ends the encyclical by praising the clergy (31-32) and expressing
his hope that Catholic politicians will remember their duty to protect the
Church (34). It is interesting to note that Pius refers to the Virgin Mary as
“immaculate” and our “greatest source of confidence” (36) foreshadowing the
future definition of the Immaculate Conception.
Ineffabilis Deus
[Forthcoming]
Quanta cura and the
Syllabus of Errors
[Forthcoming]
[Forthcoming]
6. Bibliography and Cited
Works
Anti-Defamation League.
2000. “Statement on Beatification of Pope Pius IX.” Press
Release dated September 3, 2000.
Aubert, Roger. 1989.
“Pius IX” Translated from French by Matthew J. O’Connell. The Encyclopedia
of Religion. Mircea Eiliade editor in chief. New York: Macmillan. 356-358.
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SOURCE : https://people.bu.edu/wwildman/bce/piusix.htm
Papa Pio IX ad
Anzio nel 1862 in occasione delle manovre militari dell’esercito pontificio,
ritratto con Francesco II delle Due Sicilie,
il generale Kanzler comandante dell’esercito, il
ministro della guerra monsignor Saviero de Mérode e il tenente
colonnello Athanase de Charette comandante degli
zuavi pontifici
Le
pape Pie IX avec le roi des Deux-Siciles François II (à gauche,
en frac, chapeau à la main) en 1862
(50) 2. MASTAI FERRETTI, Giovanni Maria (1792-1878)
Birth.
May 13, 1792, Senigaglia. Ninth child of Count Girolamo Mastai Ferretti
(1750-1833), who was several times gonfaloniere of Senigaglia between
1784 and 1807, and Caterina Solazzi di Faro (1764-1842). Nephew of Andrea
Mastai-Ferretti (1751-1822), bishop of Pesaro (1806-1822). Baptized on the same
day of his birth, his full name was Giovanni Maria Giambattista Pietro
Pellegrino Isidoro. Great-grand nephew of Cardinal Pietro Girolamo
Guglielmi (1759).
Education. Initial
studies at the Piarist College, Volterra (classical education, 1802-1809);
then, went to Rome to study philosophy and theology but had to leave in 1810
because of the political disturbances; returned in 1814; asked for admission to
the Papal Noble Guard; because of epileptic seizures, was refused admission;
studied at the Roman Seminary, Rome (theology, 1814-1818). His epileptic
condition disappeared.
Priesthood. Ordained,
April 10, 1819, Rome. Spiritual director of the orphan asylum Tata
Giovanni, Rome. Auditor of the apostolic delegation in Chile, 1823-1825. In
Rome, canon of S. Maria in Via Lata; director of San Michele hospital.
Episcopate. Elected
archbishop of Spoleto, May 21, 1827. Assistant at the Pontifical Throne, June
1, 1827. Consecrated, June 3, 1827, church of San Pietro in Vincoli, Rome, by
Cardinal Francesco Xaverio Castiglioni, bishop of Frascati, assisted by Giacomo
Sinibaldi, titular archbishop of Damietta and by Antonio Piatti, titular
archbishop of Trebisonda. Transferred to the see of Imola, with personal title
of archbishop, December 17, 1832.
Cardinalate. Created
cardinal and reserved in pectore in the consistory of December 23,
1839; published in the consistory of December 14, 1840; received the red hat and
the title of Ss. Marcellino e Pietro, December 17, 1840. Participated in
the conclave of
1846 and was elected pope.
Papacy. Elected Pope Pius
IX, June 16, 1846, Quirinal Palace, Rome. Cardinal Karl Kajetan Gaisruck,
archbishop of Milan, arrived after the election, thus too late to present the
veto of Emperor Ferdinand I of Austria against him. Crowned, June 21, 1846,
Rome. Resigned the pastoral government of the diocese of Imola, June 21, 1846.
Took possession of the patriarchal Lateran basilica, November 9, 1846. Defined
the dogma of the Immaculate Conception of the Blessed Virgin Mary, December 8,
1854. Celebrated the First Vatican Council, 1869-1870, which had to be
interrupted because of the Franco-Prussian War; during the council, the dogma
of papal infallibility was defined. Lost the territory of the Papal States
because of the unification of the Kingdom of Italy, 1870-1871. Created 123
cardinals in 23 consistories. His has been the longest pontificate after Saint
Peter's.
Death. February 7, 1878,
Vatican. Exposed and buried, on February 13, 1878, in the patriarchal Vatican
basilica; On July 13, 1881, his remains were transferred to the basilica of S.
Lorenzo fuori le mura, Rome.
Beatification. The
diocesan process of his beatification was started on February 11, 1907 by Pope
Pius X. He was beatified by Pope John Paul II on September 3, 2000, together
with Pope John XXIII. His feast is celebrated on February 7.
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effigy on a medal commemorating the First Vatican Council, 1870; his
portrait by Giovanni Battista Roberti, Collezione Cianfarani,
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lithograph by H. Jessen, Antiquariat Hille, Berlin; his
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di Porta Pia, un evento che ha cambiato la storia del Papato by Amedeo
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on possibly the greatest road not taken in papal history by John L.
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Bonner Universität zeigt Rechenmaschine von Papst Pius IX., Vatican News,
09 Juli 2022, 13:02; Vatican
II is back in the news, which begs a question: What was Vatican I? by
Carl Bunderson, Catholic News Agency, Denver Newsroom, Oct 15, 2022 / 10:00 am.
SOURCE : https://cardinals.fiu.edu/bios1839-iii.htm#Mastai
Beato Pio IX (Giovanni
Maria Mastai Ferretti) Papa
Senigallia, Ancona, 13
maggio 1792 - Roma, 7 febbraio 1878
Papa dal 21 giugno 1846
al 7 febbraio 1878
Nella sua città natale,
quando era bambino, lo chiamavano “Giovannino il buono”. Educato alla vita
cristiana dai suoi cattolicissimi genitori, giocava allegrissimo come tutti i
ragazzi, ma al venerdì, dopo il gioco, tenendo alzato tra le mani il
Crocifisso, raccoglieva sulle piazze gruppi di coetanei e predicava il Vangelo.
Spesso si fermavano ad ascoltarlo anche degli adulti, ammirati. Giovanni Maria
Mastai Ferretti era nato il 13 maggio 1792 a Senigallia (Ancona). Nel cuore gli
brillava un grande ideale: diventare sacerdote di Gesù. Gli studi li compì a
Volterra, nel Collegio degli Scolopi. Il 10 aprile 1819 fu ordinato sacerdote.
A soli 35 anni divenne vescovo di Spoleto, poi trasferito ad Imola. Cardinale
nel 1840, è sempre e innanzi tutto sacerdote, proprio come diceva di lui il
fratello Gabriele: “Gian Maria è prete. Tagliatelo a pezzi, ma ricomponendo i
pezzi, vedrete che non potrà venir fuori altro e sempre che il prete”. Dopo la
morte di Gregorio XVI, il Card. Mastai Ferretti, il 16 giugno 1846, è eletto
Papa. Prende il nome di Pio IX. Ha solo 54 anni. Durante il suo pontificato,
malgrado fosse costretto ad impegnarsi drammaticamente sul piano politico, non
dimenticò mai di assolvere i compiti spirituali convinto di essere
responsabile, di fronte a Dio, della difesa dei valori cristiani. Promosse
nuove forme di culto e di vita spirituale, come la devozione eucaristica,
quella verso il Sacro Cuore e quella mariana. Dette slancio all'attività
missionaria in Asia e in Africa. Definì il dogma dell'Immacolata Concezione
della Beata Vergine Maria e celebrò il Concilio Vaticano I, dove fu fissato il
dogma dell'infallibilità del Pontefice quando parla ex cathedra. Ripetutamente
a Roma Pio IX ebbe ad incontrare San Giovanni Bosco, approvandone la sua
opera. Il Pontefice governò la Chiesa per 32 anni, fino al 7 febbraio
1878. Fu uno dei Papi più grandi della storia, un gigante di luce e di santità.
Il 3 settembre 2000 da San Giovanni Paolo II è stato elevato alla gloria degli
altari. Diceva ai giovani di Azione Cattolica, da lui avviata: “I nemici di Dio
spariscono uno per uno, e la Chiesa resta. Saremo tribolati, ma vinti mai!”.
Martirologio
Romano: A Roma, beato Pio IX, papa, che, proclamando apertamente la verità
di Cristo, a cui aderì profondamente, istituì molte sedi episcopali, promosse
il culto della beata Vergine Maria e indisse il Concilio Ecumenico Vaticano
I.
Nella sua città natale, quando era bambino, lo chiamavano “Giovannino il buono”. Educato alla vita cristiana dai suoi cattolicissimi genitori, giocava allegrissimo come tutti i ragazzi, ma al venerdì, dopo il gioco, tenendo alzato tra le mani il Crocifisso, raccoglieva sulle piazze gruppi di coetanei e predicava il Vangelo. Spesso si fermavano ad ascoltarlo anche degli adulti, ammirati.
È nato il 13 maggio 1792 a Senigallia (Ancona), in una notte gremita di stelle,
rotta solo dallo sciabordio delle onde del mare sulla spiaggia; Si chiama
Giovanni Maria Mastai Ferretti. Nel cuore gli brillava un grande ideale:
diventare sacerdote di Gesù. Gli studi li compì a Volterra, nel Collegio degli
Scolopi. Fu brillante ed esemplare. Aveva un grandissimo amore a Gesù: sovente
si avvicinava a Lui nella Confessione e nella Comunione eucaristica. A 17 anni,
decise: “Voglio farmi prete”. Nel 1809, a Roma, iniziò gli studi nel Collegio
Romano, preparandosi a salire all’altare. In quel tempo, sacerdoti e religiosi
erano derisi e minacciati dai rivoluzionari venuti dalla Francia. Papa Pio VII
venne imprigionato e deportato in Francia da quel piccolo corso prepotente che,
chiamandosi Napoleone, credeva di essere il padrone del mondo.
Il buon Pastore
Ma una lunga malattia lo ferma in un tunnel oscuro per alcuni anni. Si affida
alla Madonna e vive da cristiano esemplare nella sua famiglia. Finalmente, nel
1814, miracolosamente guarito dopo aver pregato a lungo la Vergine SS.ma nel
santuario di Loreto, ritorna a Roma e riprende il cammino verso l’altare.
Si occupa come catechista dei ragazzi poveri dell’Istituto “Tata Giovanni”, studia e ascolta i preti santi suoi contemporanei: Vincenzo Strambi, Gaspare Del Bufalo, Vincenzo Pallotti, ardenti di amore a Gesù. Il 10 aprile 1819, don Gian Maria è ordinato sacerdote dall’Arcivescovo Mons. Caprano nella cappella di Palazzo Doria. Ha un solo desiderio: farsi santo e guadagnare a Gesù quante più anime possibile. Dirige il “Tata Giovanni”, confessa e predica nelle chiese dell’Urbe, prega intensamente. Rivolto a se stesso, nelle sue “note d’anima”, scrive: “Pensa all’amore grande che Gesù ti porta. Compi l’atto eroico della tua offerta definitiva a Lui, da cui avrà principio la tua santità. Tutto soffri in pace per Lui che tanto ama te”.
Per amore a Lui, nel 1823, rischiando la vita, accompagna come missionario il “Vicario apostolico” Mons. Muzi, inviato dal Papa in Cile. Al suo rientro a Roma, nel 1825, è posto da Papa Leone XII a dirigere il Collegio “S. Michele a Ripa”, a servizio dei giovani e degli anziani e di diverse “anime in pericolo”. La sua missione nella Chiesa sta per “esplodere”.
Il 3 giugno 1827 a soli 35 anni, è consacrato Vescovo di Spoleto dal Card.
Saverio Castiglioni (il futuro Papa Pio VIII). Per sei anni, in momenti
difficili, tra contrasti religiosi e politici e calamità naturali, è il buon
Pastore della carità, mai disgiunta dalla verità, anche quando costa dirla e
urtare qualcuno. Nel 1833, è trasferito a Imola, nella difficile Romagna,
proprio perché sappia risolvere gravi difficoltà e incoraggiare l’annuncio del
Vangelo e la vita cristiana. Il 14 dicembre 1840, apprezzatissimo da papa
Gregorio XVI per la sua opera, Mons. Mastai è insignito della porpora
cardinalizia. È sempre e innanzi tutto sacerdote, proprio come diceva di lui
appena trentenne, il fratello Gabriele: “Gian Maria è prete. Tagliatelo a
pezzi, ma ricomponendo i pezzi, vedrete che non potrà venir fuori altro e
sempre che il prete”. Un prete vero che vive di Gesù solo, che è un
“altro-Gesù”.
“Tu sei Pietro”
È il tempo in cui pubblicisti, politici e rivoluzionari, mobilitati dalla
massoneria, lavorano per scristianizzare l’Europa e l’Italia, per togliere di
mezzo
la Chiesa e annullare il Credo Cattolico, e per attrarre il Clero e la gioventù sotto la loro influenza. Il loro scopo finale –
era stato scritto fin dal 1819-20 – è quello di Voltaire e della rivoluzione francese, cioè l’annichilimento del Cattolicesimo e perfino dell’idea cristiana”.
Il Card. Mastai Ferretti ben conosce i progetti di costoro e lavora in prima linea per radicare Gesù nelle anime e nella società. Sa che Gesù regna sul mondo per mezzo di Maria SS.ma e per questo promuove e diffonde la preghiera del Rosario e le Confraternite del Cuore di Maria, con un solo fine: schiacciare la testa al serpente infernale e condurre tutti a Cristo. Dopo la morte di Gregorio XVI, il Card. Mastai-Ferretti, il 16 giugno 1846, è eletto Papa. Prende il nome di Pio IX! Ha solo 54 anni.
Preti e cristiani di Roma lo incontrano in preghiera nelle chiese e possono parlargli come a un buon parroco. Dà inizio a una serie di riforme, per le quali si grida subito dappertutto “Viva Pio IX!”, considerato da molti un Papa liberale, ma è un “evviva” interessato: sacerdote di Gesù e di nessun altro, non può essere “liberale” quando ciò significa in fondo che solo l’uomo – e non Dio – è legge per l’uomo. Nel 1848, il 10 febbraio, Pio IX prega: “Benedite, gran Dio, l’Italia e conservatele il dono di tutti il più prezioso, la Fede”. È la preghiera che dobbiamo ripetere ogni giorno anche oggi.
Tra l’estate e l’autunno del 1848, a Roma, a causa dei mestatori che vogliono sbarazzarsi del Papa, c’è forte agitazione. Il 15 novembre, Pellegrino Rossi, l’uomo che Pio IX ha chiamato al governo per rimettere ordine e garantire le buone riforme da lui avviate, viene assassinato. Il circolo massonico appare padrone della città, anche se è esigua minoranza. Il Quirinale è preso d’assalto dai rivoltosi che vogliono imporre al Papa le loro condizioni per governare. Pio IX rifiuta con calma e fermezza ciò che ripugna alla sua coscienza, che Roma e il suo stato cadano in mano a uomini nemici di Dio e della Chiesa.
Il 24 novembre 1848, vestito da semplice prete, Pio IX parte per Gaeta. A Roma,
senza alcun consenso del popolo, si instaura la “repubblica romana”, capeggiata
da Mazzini che dichiara decaduto il Papato dal governo temporale. Da Gaeta, Pio
IX chiede l’aiuto dei principi cattolici contro gli usurpatori. Sconfitta la
“repubblica romana” per intervento dei francesi, il 12 aprile 1850, il Papa è
accolto a Roma che lo acclama Padre e Maestro. Ora egli ha una coscienza ancora
più lucida del suo ministero: a costo dell’impopolarità non potrà mai avere
accordo con i negatori di Dio e i nemici di Cristo.
Il primato della Verità
La Chiesa da secoli venera Maria come Immacolata fin dal suo concepimento e Pio
IX sa che se Ella è stata preservata dal peccato originale in vista dei meriti
del Figlio suo, è perché nella Chiesa ha la missione di vincere satana in tutte
le eresie che diffonde a perdizione dei credenti. Ancora esule a Gaeta, fa
studiare la “questione” e interpella i Vescovi di tutta la Chiesa, indicendo
pubbliche preghiere per avere da Dio la luce che gli occorre.
L’8 dicembre 1854, solennità dell’Immacolata Concezione di Maria, in S. Pietro a Roma, Pio IX nella pienezza del suo potere dottrinale, definisce dogma di fede che Maria è stata concepita senza peccato d’origine ed è Tutta Santa fin dall’inizio della sua esistenza. Maria Immacolata, da lui sempre amata fin da bambino, ora sarà la “Stella fulgida” del suo pontificato e di tutta la Chiesa, così da essere giustamente chiamato “il Pontefice dell’Immacolata”. “La proclamazione di questo dogma racchiude in germe tutto il disegno di Pio IX” – dirà il card. L. M. Parocchi.
Lo “spirito del secolo” diffuso dall’illuminismo, dalla massoneria e dai negatori di Dio, afferma che l’uomo è legge assoluta per l’uomo. Pio IX, con il dogma dell’Immacolata, afferma invece che l’uomo è ferito dal peccato fin dalla sua origine e che Gesù Cristo, il Figlio di Dio incarnato e morto sulla croce in espiazione del peccato, è l’unico Salvatore dell’uomo e del mondo. Maria dunque conduce a Cristo, spezzando tutte le eresie nel mondo intero e racchiude in se stessa e nel Cristo che dona al mondo, tutta la Rivelazione.
Proprio in quegli anni, lo spirito del secolo ha disseminato a piene mani in ogni campo errori di ogni genere: se Dio non c’è o non c’entra e la terra appartiene solo all’uomo, l’uomo si organizzi come gli pare e gli piace. Ma questo è contro Dio che ha dato a Cristo ogni potestà in cielo e sulla terra (Mt 28,18). Per questo, Pio IX, l’8 dicembre 1864, ancora nella solennità dell’Immacolata, emana l’enciclica Quanta cura e il Sillabo, elenco degli errori più gravi discendenti dalla negazione di Dio e li condanna con la luce e la forza irresistibile della Verità assoluta ed eterna, contro cui nulla regge.
Negatori di tutte le risme, si scagliano con violenza contro il Papa accusandolo di oscurantismo, fanatismo, di essere contrario alla ragione e alla civiltà. È certo che il Sillabo ha colpito un’intera visione della vita e della storia, quale è comune a tutte le ideologie nate dalla negazione di Dio. Ma oggi, che vediamo il fallimento di tutte le ideologie e il suicidio di società intere costruite su quei tragici errori, Pio IX con il Sillabo appare il più grande maestro e profeta della sua ora e dell’avvenire. Se l’avessimo messo in pratica, non avremmo avuto nessuno degli orrori del secolo XX, il più empio e il più sanguinario della storia.
Lo spirito del secolo ha esaltato il potere dell’uomo e celebrato le conquiste della ragione come unica norma di verità, rifiutando la Rivelazione ma finendo nella disperazione di chi neppure sa da dove viene e dove va. L’8 dicembre 1869 – ancora una volta nella solennità dell’Immacolata – Pio IX apre a Roma il Concilio Vaticano I cui prendono parte i Vescovi di tutto il mondo. Il 24 aprile 1870, il Papa promulga la Costituzione Dei Filius, luminosa esposizione della dottrina cattolica su Dio, la Rivelazione, la vita di Fede, in opposizione al razionalismo e al naturalismo moderni, confutati e condannati in nome di Cristo, unico Signore e Maestro e Salvatore dell’umanità.
Il 18 luglio 1870, con la costituzione Pastor aeternus, Pio IX, proclama il dogma dell’infallibilità del Papa, quando come maestro della fede e della vita cristiana, insegna ex cathedra con l’autorità di Cristo.
Ora davvero la Verità è affermata nel suo primato su tutto. Le potenze dell’inferno si scatenano contro Pio IX, ma forse mai altro pontefice ebbe tanti santi a sostenerlo e fu tanto amato dagli umili e dai grandi della Chiesa e del suo tempo, primo fra tutti quel Modello e Maestro di santità che si chiama Don Bosco. Nei loro frequenti incontri a Roma, come narra lo storico don G. B. Lemoyne – Pio IX e Don Bosco si compresero in una intensissima comunione di anime con Gesù al centro: Pio IX trovò in Don Bosco il prete più ardito per le imprese più ardue nelle ore più buie; Don Bosco trovò in Pio IX il sostenitore deciso della sua opera, fino al punto di ritenerlo il 2° fondatore della Società salesiana e a profetizzarne, giustamente, dopo la sua morte, la canonizzazione.
Con questo stile, Pio IX, governò la Chiesa per 32 anni, fino al 7 febbraio 1878. Fu uno dei Papi più grandi della storia, un gigante di luce e di santità. Il 3 settembre 2000, finalmente, da Giovanni Paolo II è stato elevato alla gloria degli altari. Occorre invocarlo per la Chiesa e per il mondo di oggi, vivendo con la sua certezza, così come egli diceva ai giovani di Azione cattolica, da lui avviata: “I nemici di Dio spariscono uno per uno, e la Chiesa resta. Saremo tribolati, ma vinti mai!”.
Autore: Paolo Risso
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90012
PIO IX, papa, beato
di Giacomo Martina - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 84 (2015)
PIO IX, papa, beato. –
Giovanni Maria Mastai Ferretti nacque a Senigallia il 13 maggio 1792, ultimo
dei nove figli del conte Girolamo e di Caterina Solazzi, una famiglia di agiati
proprietari agrari della piccola nobiltà locale che contava due vescovi,
Andrea, ordinario di Pesaro, e Paolino, curiale a Roma. Verso i dieci anni il
ragazzo fu colpito da una grave forma di epilessia che, fra alti e bassi, lo
tormentò fino ai trent’anni, cessando solo nei primi anni di sacerdozio (per
l’ordinazione fu necessaria una speciale dispensa e l’obbligo di un assistente
alla messa), e gli impedì studi regolari. Nel 1816, a Roma, il giovane maturò
la decisione di farsi sacerdote, non aspirando a una carriera, ma per motivi
ascetici e pastorali. Dopo tre anni di studi al Collegio romano, nel 1819
Mastai venne ordinato e si dedicò all’assistenza in un collegio per giovani
poveri detto Ospizio di Tata Giovanni e in missioni popolari nel Lazio e nelle
Marche. Il giovane prete, sentito parlare di una spedizione per il Cile,
interpretata ingenuamente come un’iniziativa missionaria più che diplomatica,
ottenne di esservi aggregato come segretario del principale responsabile,
monsignor Muzi. La missione partì da Genova nell’ottobre 1823, e, attraverso le
Ande, giunse a Santiago nel marzo 1824, ma fallì interamente per il
giurisdizionalismo delle autorità cilene e per l’intransigenza di Muzi, che
fece ritorno a Roma nel luglio 1825. Muzi venne sostanzialmente messo da parte,
mentre Mastai conservò la fiducia della S. Sede per la prudenza e la serietà
mostrate in quei mesi. Venne così nominato nell’autunno 1825 presidente
dell’Istituto S. Michele, la più importante opera assistenziale dell’Urbe, nel
1827 vescovo di Spoleto, nel 1832 arcivescovo di Imola, alla fine del 1840
cardinale. Nel periodo romagnolo Mastai si guadagnò la simpatia di molti, anche
dei liberali moderati, per il suo carattere affabile e per le sue convinzioni
sull’inefficienza dell’amministrazione gregoriana e sulle esigenze oggettive di
un cambiamento di indirizzo. Mastai era inoltre ben informato del dibattito
politico in corso e aveva letto o scorso alcune delle opere fondamentali del
momento, come Il Primato morale e civile degli italiani (1843) di Vincenzo
Gioberti, Le Speranze d’Italia (1844) di Cesare Balbo o Degli
ultimi casi di Romagna (1846) di Massimo d’Azeglio.
Nel conclave, aperto la
sera del 14 giugno 1846 dopo tredici giorni di sede vacante, fra i cinquanta
cardinali presenti (su sessantadue) emersero subito due correnti: i
‘gregoriani’, che miravano a Lambruschini, segretario di Stato del papa defunto
e notoriamente conservatore, e i fautori di un indirizzo più conciliante, con a
capo il cardinale Polidori, amico di Mastai da decenni, e il cardinale Micara,
capo riconosciuto dell’opposizione a Lambruschini. Nei giorni di attesa,
Polidori aveva avuto contatti e raccolto adesioni in favore di Mastai, ancora
assente. Mancavano del resto altri candidati possibili. Così in due giorni si
arrivò all’elezione del vescovo di Imola. Il nuovo papa, relativamente giovane,
abbastanza esperto nell’amministrazione e nella cura pastorale, di pietà
sincera e profonda, mancava però di preparazione politica e teologica. Sarebbe
stato capace di trovare l’equilibrio necessario per realizzare la svolta
aspettata e desiderata?
L’incerta attesa dei
primi giorni durò sino al 16 luglio, quando venne proclamata l’amnistia ai
condannati politici. Il provvedimento, in sé di modeste proporzioni, costituì
l’inizio di un tragico equivoco, in parte spontaneo, in parte artificiosamente
montato da radicali e moderati. Pio IX intendeva muoversi nella linea di un
dispotismo illuminato, che prevedeva concessioni limitate e ottriate, riforme
amministrative, innovazioni (come le ferrovie che si diceva che il
predecessore, Gregorio XVI, avesse definito strumento del demonio), senza
tuttavia intaccare la forma di governo. Papa Mastai probabilmente non pensava a
una costituzione, né, tanto meno, a mettersi a capo del movimento liberale e
nazionale italiano. Tuttavia, l’entusiasmo della base salutò i primi atti del
nuovo pontefice come l’inizio di una nuova era. L’equivoco crebbe per
l’incapacità di Mastai di formulare e chiarire al pubblico un preciso programma
che dissipasse subito le illusioni, e anche a causa di alcuni gravi errori da
lui commessi sotto l’influenza delle passioni e degli entusiasmi di quei
giorni, come quei gesti e quelle frasi clamorose che, interpretate al di là
della loro portata, finirono per rafforzare il mito di un papa liberale e
nazionale. Famosa l’allocuzione del 10 febbraio 1848, «Benedite, gran Dio,
l’Italia!», che sembrò incoraggiare la lotta contro la dominazione austriaca.
Nel 1847 si realizzarono alcune riforme importanti: moderata libertà di stampa
(15 marzo), un Consiglio dei ministri (giugno), guardia civica (inizio luglio),
inaugurazione della Consulta di Stato (novembre), Consiglio comunale di Roma
(novembre), come pure si avviarono le trattative per una lega doganale con gli
Stati italiani, che apparve come la premessa per un’unificazione federale sul
modello giobertiano.
Con il 1848 gli eventi
incalzarono scelte spesso affrettate. Davanti alle rivoluzioni di Palermo
(gennaio), Parigi (febbraio), Berlino, Vienna, Milano, Venezia (marzo),
Ungheria (mesi seguenti), dove si accavallavano e fondevano istanze
nazionalistiche e sociali insieme a fattori politici, davanti alla caduta di
Metternich, l’Europa intera fu scossa e per Pio IX tutto apparve come una
manifestazione della volontà di Dio, che abbatte i superbi ed esalta gli umili.
Il papa si sentì chiamato a interpretare e mediare questa volontà (proclama del
30 marzo, segno dell’intensa partecipazione del papa alla passione nazionale di
quei giorni, ma anche della sua immaturità storica, politica, pastorale).
Contemporaneamente, sotto l’impressione degli ultimi avvenimenti, l’opinione
pubblica non si contentava più di organi consultivi, ma chiedeva la
trasformazione del regime assoluto in un sistema costituzionale. Il pontefice
comprese la portata della domanda, tentò di frenare o impedire il cambiamento
negli Stati italiani, ma finì per seguire gli studi fatti in proposito
nell’Urbe dal febbraio al marzo, in vista di uno Statuto, finalmente promulgato
il 14 marzo.
Il documento mostrava lo
sforzo di conciliare il riconoscimento abbastanza largo delle libertà politiche
con la tutela della libertà del papa nel governo della Chiesa e nelle decisioni
religioso-politiche relative al suo Stato. Si tentava un compromesso fra i
regimi assoluti e quelli costituzionali, mantenendo indirettamente, ma
chiaramente, il carattere confessionale dello Stato e varie discriminazioni
religiose, subordinando il potere legislativo delle due Camere al Concistoro.
Lo sforzo sincero, ma
inadeguato di conciliare moderazione e autorità, fedeltà alla propria missione
pastorale e sincera partecipazione alle aspirazioni italiane verso
l’indipendenza, si mostrò drammaticamente davanti allo scoppio della prima
guerra di indipendenza contro l’Austria. Pio IX, dopo aver in un primo momento inviato
le proprie truppe a sostegno del Regno di Sardegna, fu costretto a dissipare
gli equivoci con l’allocuzione chiarificatrice del 29 aprile 1848. Il documento
mostrava il dramma interiore del papa e il controllo esercitato su di lui dalla
Curia, in quel caso probabilmente dal cardinale Giacomo Antonelli. Sparivano
nel testo ufficiale le affermazioni che rivelavano la sua partecipazione alle
passioni del 1848, analoghe a quelle del proclama del 30 marzo, sostituite
dalla dichiarazione di non potere intervenire in una guerra contro un popolo
cattolico e dalla condanna del progetto neoguelfo di mettere il papa a capo di
uno Stato italiano. Tuttavia Pio IX ammetteva di non poter impedire ai propri
sudditi di partecipare come volontari alla lotta ingaggiata da Carlo Alberto.
L’allocuzione mostrava quindi il travaglio del papa, ma anche una linea
politica inadeguata e destinata a fallire. I mesi seguenti, con lo sterile
sforzo di tenere in vita un governo costituzionale salvando i principi
essenziali della democrazia, l’ordine pubblico, l’indipendenza del papa, non
raggiunsero l’obiettivo. L’esperienza liberale di Pio IX si chiuse con
l’assassinio del nuovo presidente del Consiglio, Pellegrino Rossi, il 15
novembre, con la rivoluzione del 16, con la fuga a Gaeta la notte del 24. Seguì
a Roma nel febbraio 1849 la proclamazione della fine del potere temporale e
l’avvento della Repubblica Romana.
L’amara conclusione del
triennio 1846-48 influì in modo decisivo su Pio IX, il quale, insieme
all’amarezza e alla delusione, maturò in quei mesi di esilio le convinzioni che
ispirarono il resto del lungo pontificato. Rassegnatosi presto a chiedere
l’intervento straniero per il ristabilimento del suo potere a Roma e risoluto
nel restaurare nel suo Stato un governo assoluto, il papa, dopo il fallimento
dello Statuto, si persuase soprattutto che il regime costituzionale, il sistema
parlamentare, la libertà di stampa, fossero intrinsecamente cattivi.
Accolto con rispetto, ma
senza gli entusiasmi di una volta, Pio IX tornò a Roma nell’aprile 1850.
L’amministrazione dello Stato nell’insieme restò discreta, con il pareggio del
bilancio raggiunto nel 1859, ma con una forte arretratezza nei lavori pubblici,
il latifondo incolto intorno a Roma, la cronica assenza di una industrializzazione.
Non mancarono episodi che rivelavano una situazione tesa, come il caso Mortara
(un ragazzo ebreo di Bologna, battezzato clandestinamente dalla domestica
cristiana e per questo nel 1858 sottratto alla famiglia per ricevere
un’educazione cattolica coerente con il battesimo ricevuto). L’indirizzo
conservatore, ormai chiaro a Gaeta, come pure l’influenza e le pressioni
esercitate dalla Curia su un Pio IX emotivo, stanco e amareggiato, apparvero
netti nella condanna di Delle cinque piaghe della S. Chiesa di
Antonio Rosmini, che pure aveva goduto della stima del pontefice, e de Il
gesuita moderno, di Vincenzo Gioberti, condanna quest’ultima che segnò il
cambio di passo del pontificato e l’inizio dell’assoggettamento dell’ambiente
romano alla potente influenza e all’intransigentismo dei gesuiti, di cui La
civiltà cattolica, nata proprio negli anni dell’esilio del pontefice, divenne
organo di diffusione.
Sulle pagine della
rivista si consumava anche lo scontro, condotto a nome della S. Sede, contro la
modernità e tutte le politiche giurisdizionaliste. In Piemonte, davanti al
progetto e poi al varo delle leggi Siccardi per l’abolizione del foro
ecclesiastico, Pio IX rispose con la rottura delle relazioni diplomatiche e la
scomunica ai fautori delle leggi, misura a cui il governo piemontese replicò
con l’esilio nel 1850 dell’intransigente arcivescovo di Torino, Luigi Fransoni.
Quella con Giacomo
Antonelli, prosegretario di Stato dal 6 dicembre 1848 e segretario di Stato dal
1852 alla morte nel 1876, fu una collaborazione davvero singolare e quasi
trentennale, sviluppatasi nello strano connubio fra un papa religiosissimo e di
profonda preghiera e un uomo privo di ogni autentico spirito di pietà che non
ricevette mai il sacerdozio, pur rimanendo sostanzialmente fedele ai propri
doveri religiosi essenziali di cardinale, compreso il celibato. Incapace di
condividere le preoccupazioni apostoliche del suo sovrano e assistendo da
lontano all’opera riformatrice del papa nei settori strettamente religiosi,
Antonelli si rivelò buon economista, discreto diplomatico, efficace strumento
negli altri campi del governo della Chiesa (orientamenti economici,
amministrazione quotidiana, concordati, difesa dell’indipendenza della S. Sede,
questione romana), ma conservatore, ambizioso, avido, portato ad allontanare
chiunque potesse contrastare la sua autorità, sicuro della propria abilità,
incapace di cogliere gli astuti disegni di Cavour.
Lasciata la gestione
delle relazioni politiche e del confronto Chiesa-Stato ad Antonelli, il papa concentrò
i propri sforzi sulla riforma del clero, che avvertiva come dovere gravissimo.
Moltiplicò le sue ammonizioni ai vescovi delle varie regioni italiane, rimaste
più volte poco efficaci, istituì a Roma vari seminari per le diverse nazioni
(Francia, 1853; America Latina, 1858; Stati Uniti, 1859; Lombardia, 1860), per
migliorare il livello culturale del clero, ma anche per formare un buon numero
di sacerdoti educati direttamente a quello spirito «romano» che il papa
vagheggiava come ideale. Riguardo ai religiosi, con il valido appoggio di
Giuseppe Andrea Bizzarri, poi creato cardinale, dopo la costituzione nel 1846
della congregazione «de statu regularium ordinum», si arrivò ai vari decreti
del 1848 e del 1857, che sollecitavano una più severa selezione dei candidati,
l’osservanza della vita comune e l’introduzione dei voti semplici prima di
quelli solenni, onde facilitare eventuali dimissioni. Si deve certamente agli
interventi dei vari dicasteri pontifici, seguiti sempre attentamente dal papa,
se dopo le dispersioni dei religiosi (1855 e soprattutto 1866) questi
riuscirono sostanzialmente a superare la dura prova. Riguardo ai nuovi istituti
femminili, il papa si dimostrò favorevole, pur non ritenendo opportuna in quel
momento l’introduzione di voti solenni, e contemporaneamente diffidente ed
estremamente severo davanti a pretesi fenomeni soprannaturali ostentati da
qualche suora.
Devotissimo a Maria, sin
dagli inizi del pontificato Mastai si adoperò per la definizione
dell’Immacolata Concezione. Gli interventi si moltiplicarono dal 1847, con
elogi a Giovanni Perrone, del Collegio romano, per un’opera su questo tema, e,
paradossalmente, proprio a Gaeta fra il 1848 e il 1849, quando, nell’imminenza
della proclamazione della Repubblica Romana, l’episcopato venne interpellato,
non sul modo più opportuno di resistere alla neonata repubblica, del resto
effimera, ma sulla definizione del dogma. Davanti al parere positivo della
maggioranza delle risposte ricevute, i lavori preparatori continuarono a Roma,
con l’intervento di teologi come Perrone, Carlo Passaglia e altri, portando l’8
dicembre 1854 alla definizione con la bolla Ineffabilis Deus. La
definizione costituì quasi un’anteprima dell’infallibilità pontificia, date le
modalità di proclamazione del dogma che solo limitatamente avevano coinvolto
l’episcopato.
Sul piano diplomatico,
dal 1846 al 1878 vennero conclusi diciotto concordati. Possiamo distinguerli in
quattro gruppi. Al primo appartengono i concordati in difesa della libertà
della Chiesa, come quello con la Russia del 1847. Si trattava di uno sforzo
sincero per salvare il salvabile davanti all’autocrazia e all’intolleranza
russa, con scarsi risultati, che non impedirono nuovi soprusi, come il
passaggio forzato alla Chiesa russa nel 1875 di un discreto gruppo di fedeli a
Chełm (Polonia sudorientale). Il concordato fu praticamente revocato nel 1866.
Al secondo i concordati in difesa di una società ufficialmente cristiana: con
la Toscana e la Spagna nel 1851, e varie Repubbliche latino-americane, fra le
quali l’Ecuador di García Moreno, nel 1862. Si riaffermavano i principi tipici
della cristianità, la religione di Stato e l’intolleranza, il controllo della
gerarchia sulla scuola, l’appoggio statale all’attività pastorale e, dove era
possibile, la censura preventiva episcopale sui libri religiosi, il
riconoscimento delle immunità, affidando però la nomina dei vescovi allo Stato.
La durata di questi accordi variava secondo i casi: quasi effimera in America
Latina, più stabile in Spagna, dove però non impedì la diffusione di un vivo
anticlericalismo, subendo una dura sconfitta. Al terzo gruppo appartiene il
concordato con l’Austria nel 1855. Pio IX sperava di fare dell’Austria uno
Stato cattolico, ma all’impero tipicamente giuseppinista succedeva ormai
gradualmente, fra pressioni di Vienna e resistenze di Roma, la monarchia
austroungarica, tipicamente liberale. Il concordato cadde nel 1870, dopo la
proclamazione dell’infallibilità pontificia al Concilio Vaticano I. Al quarto
gruppo appartiene il concordato sul patronato portoghese del 1857, un
compromesso, nel contrasto tra Propaganda Fide e Lisbona, che non venne mai
applicato e che non ottenne i frutti sperati.
Pio IX personalmente non
aveva nessuna simpatia per Francesco Giuseppe, che appena salito al trono nel
dicembre 1848 gli aveva rimproverato la sua politica apparentemente liberale
degli anni 1846-48; guardava invece con benevolenza a Vittorio Emanuele II,
mentre con Napoleone III si realizzò un’intesa delicata e difficile. Tuttavia
in Francia più gravi comunque erano i dissensi cronici con i cattolici
liberali, come Montalembert, de Falloux, Broglie, monsignor Dupanloup. Le
simpatie del papa andavano all’intransigente Veuillot e alla sua scuola della
rivista L’Univers, come del resto, anni più tardi, in Italia, sarebbero
andate a don Davide Albertario e al suo L’Osservatore cattolico. Il
pontefice non era troppo caldo verso l’arcivescovo di Parigi, Sibour, a causa
della sua rigidità nei confronti di Veuillot e dei suoi tentativi di
indipendenza nei confronti di Roma, mentre era piuttosto ostile verso Darboy,
che sarebbe deceduto fra gli ostaggi della Comune del 1870. I gesuiti redattori
di Études erano seguiti con sospetto nelle loro dichiarazioni, mentre
il laicato cattolico era considerato solo in funzione strumentale, come nuovo
braccio secolare della Chiesa. Lo stesso capitò del resto in Gran Bretagna
anche a Newman, che si era convertito nel 1845 e di cui Pio IX non comprese mai
l’efficace discreto apostolato e la visione ecclesiale.
In questo clima di restaurazione
maturò l’idea di una condanna degli errori moderni più diffusi. Il suggerimento
della conferenza episcopale umbra di Spoleto, del 1849, fu ben visto dalla S.
Sede, provocando in varie riprese dal 1850 una consultazione presso teologi
italiani, francesi, belgi, spagnoli. Il progetto portò a una redazione
presentata nel 1862 all’assemblea di vescovi convocati a Roma in vista di
alcune canonizzazioni, ma tutto rimase sospeso. Il discorso pronunziato da
Montalembert alla fine dell’agosto 1863 a Malines al congresso cattolico belga
affrettò i lavori ancora lontani dalla fine. L’oratore aveva affermato che
l’unica via per salvare la Chiesa era quella della libertà generale,
rivendicando cioè alla Chiesa la libertà di coscienza che il liberalismo
prometteva a tutti, e ritenendola conciliabile con il cattolicesimo. Per
Montalembert, lo Stato, pur essendo obbligato a difendere la libertà religiosa
del singolo individuo, non ha né diritto né competenza per imporre verità di
fede. In seno al S. Uffizio il discorso fu confutato dal giovane barnabita
Luigi Maria Bilio, che, apprezzato dal papa, divenne il principale estensore
del Sillabo.
Mentre a Roma arrivavano
lettere dalla Francia (Pie e, in senso opposto, Dupanloup), dal Belgio (Adolphe
Dechamps, lo stesso sovrano Leopoldo I), e Antonelli scriveva nel marzo 1864
una lettera ufficiale, ma riservata a Montalembert, con varie critiche al suo
discorso, augurandosi che potesse riparare il male fatto, Bilio lavorava
indefessamente, stendendo integralmente la Quanta cura e redigendo
l’elenco finale degli errori condannati, desunti da precedenti documenti di Pio
IX. Tra la fine di novembre e la metà di dicembre 1864 i due testi erano
pronti. L’enciclica Quanta cura, nel recuperare dichiarazioni precedenti
del papa, sottolineava le derive giuseppiniste, ripeteva la condanna
della Mirari vos sulla libertà di coscienza e vi aggiungeva il
rifiuto di una legislazione che non riservasse un trattamento giuridico
speciale al cattolicesimo. Maggior eco ebbe l’elenco di ottanta errori, passati
alla storia con il nome di Sillabo. L’elenco era molto, forse troppo,
lungo: giustapponendo questioni secondarie ed essenziali, adottava una forma
sintetica che finiva per deformare in molti casi il pensiero esatto di Pio IX,
che si doveva desumere dal documento originario. Il papa infatti non aveva mai
negato la possibilità di salvezza eterna per quanti, pur «extra ecclesiam»,
fossero in buona fede e aveva condannato non la civiltà moderna in genere, ma
la società liberale, per la sua frequente violazione dei secolari diritti della
Chiesa. Tuttavia restavano molti dubbi di interpretazione. Gli intransigenti
giudicarono il documento una condanna del liberalismo cattolico, mentre i
radicali vi scorsero invece il rifiuto della civiltà moderna in se stessa. Ebbe
notevole risonanza l’opuscolo di Dupanloup, La convention du 15 septembre
et l’encyclique du 8 décembre, uscito alla fine di gennaio 1865, cui rispose
l’anno successivo L’illusion libérale di Veuillot. Per Dupanloup, la
tolleranza, la libertà di culto, lo Stato aconfessionale non erano condannati
dal Sillabo in modo assoluto, introducendo la celebre distinzione tra
«tesi» (non esiste un diritto teorico di seguire l’errore) e «ipotesi»
(attuazione imposta dalle circostanze e, quindi, male minore) che, elogiata da
Pio IX che pure dava ragione ad ambedue le parti del dissidio
Montalembert-Bilio che si riproponeva nel confronto Dupanloup-Veuillot, rimase
uno dei punti fermi dell’insegnamento cattolico sino al Vaticano II.
L’opposizione alle tesi
del cattolicesimo liberale implicava ovviamente anche un intransigentismo sul
piano della questione romana e del mantenimento del potere temporale.
All’inizio della guerra contro l’Austria del 1859, il papa e Antonelli
sembrarono non rendersi conto della portata degli eventi. Nel settembre 1860
prestarono fede a equivoche dichiarazioni francesi e con una larga dose di
ingenuità si illusero sulla sterilità della spedizione garibaldina nel
Mezzogiorno, rimanendo convinti che l’esercito piemontese non avrebbe invaso le
Marche. Invece vennero la sconfitta dell’esercito pontificio a Castelfidardo,
la conseguente riduzione dello Stato pontificio al solo Lazio, l’assunzione il
17 marzo 1861 da parte di Vittorio Emanuele del titolo di re d’Italia, nonché i
noti discorsi su Roma capitale d’Italia rivolti da Cavour al parlamento (il
ministro morì improvvisamente il 6 giugno, assistito in punto di morte dal
francescano Giacomo da Poirino, che venne sospeso da Pio IX dalla facoltà di
ascoltare confessioni per aver impartito l’assoluzione non avendo chiesto al
morente nessuna ritrattazione). Intanto, il 18 marzo 1861, l’allocuzione Jamdudum
cernimus ribadiva la necessità del potere temporale del papa, riproponendo
del resto la posizione che già dal 1850 era espressa nei documenti ufficiali e
nei dispacci ai nunzi.
Si discusse a lungo sulla
legittimità di partecipare alle elezioni, oscillando fra la posizione negativa
del 1864-65 e quella abbastanza favorevole del 1866, sino alle reiterate
dichiarazioni sempre più contrarie del «non expedit» del 1867-78. I cattolici
italiani restavano comunque estraniati dalla politica ufficiale e, in larga
misura, dalla vita pubblica, mentre il nuovo Stato italiano attuava la sua
legislazione ecclesiastica (1866, 1867) contro i religiosi e il patrimonio
della Chiesa, introduceva il matrimonio civile, sottraeva la scuola al clero.
Vari cardinali vennero allontanati dalle loro sedi; un largo numero di vescovi
meridionali, prevalentemente filoborbonici, fu esiliato; si susseguì un
irritante stillicidio in molte questioni ecclesiastiche, dall’«exequatur» per
la nomina ai benefici all’imposizione di cerimonie religiose per feste
politiche.
Fra intransigenti più
papalini del pontefice, le masse popolari devote al papa e una classe
dirigente, espressione della borghesia liberale, spesso sinceramente cattolica,
ma avvezza ormai a non tener conto delle direttive politiche della S. Sede, il
papa rimaneva isolato, ‘prigioniero’ della questione romana come del Palazzo
Vaticano, da cui dopo il 20 settembre 1870 si rifiutò di uscire.
Intanto, nonostante
l’incerta situazione politica, negli anni dopo il 1860 lentamente maturò in Pio
IX il progetto di un nuovo concilio ecumenico. L’idea era esclusiva del papa:
Antonelli vi rimase del tutto estraneo. Mastai pensava di sviluppare con la
collaborazione dei vescovi l’opera iniziata con la definizione del 1854 e
proseguita con il Sillabo. Per il pontefice, l’Immacolata, il Sillabo,
il Concilio Vaticano dovevano costituire tre momenti successivi di una stessa
campagna, il richiamo, per gli individui e per la società, dei valori
soprannaturali, il rafforzamento dell’autorità pontificia in risposta agli
attacchi del momento. Annunziato ufficialmente nel 1867, indetto nel 1868, il
concilio si aprì l’8 dicembre 1869.
All’apertura, i circa
settecento vescovi presenti (su un totale di un migliaio) erano ormai divisi in
due gruppi. La minoranza, poco più di un quarto, composta di vescovi tedeschi,
austriaci, ungheresi, di parecchi francesi, per motivi storici (i casi di Liberio
e di Onorio), teologici (mancanza di una chiara idea sull’evoluzione del dogma,
insistenza sulla dignità e l’autorità dell’episcopato), pastorali (timore di
irritare protestanti, ortodossi, gran parte della mentalità moderna), era
contraria alla definizione dell’infallibilità come inopportuna e soggetta a
serie difficoltà di sostanza. La maggioranza, circa i tre quarti, raccoglieva
quasi tutti i vescovi di lingua spagnola, quelli provenienti dalle missioni, i
pastori belgi, svizzeri, italiani, la maggioranza dei francesi, due terzi dei
vescovi statunitensi. Essa appoggiava energicamente la definizione proposta,
ritenendola fondata su una lunga tradizione, esplicitamente condivisa dalla
maggioranza dei fedeli, rispondente all’urgente bisogno di dare una risposta
all’assalto contro il papato. Pio IX vide con simpatia il movimento favorevole
alla definizione, e lo appoggiò con tutte le sue forze, specialmente negli
ultimi giorni del concilio. Non si può tuttavia affermare che questa corrente
sia sorta per suo impulso e, contrariamente alle tesi difese specialmente dallo
svizzero August Bernhard Hasler e dal tedesco Hans Küng, non si può affermare
che egli abbia imposto di proprio arbitrio questo dogma a una Chiesa riluttante
e contraria.
Alle prime discussioni
sul progetto intorno agli errori del razionalismo, opera del gesuita Joannes
Baptista Franzelin, il testo fu giudicato negativamente, non per il suo
contenuto, ma per il modo in cui esso era esposto, prolisso, oscuro, polemico.
La commissione competente venne incaricata di preparare un’altra redazione. Fu
un colpo per il papa: il concilio si avviava per una via diversa da quella da
lui immaginata, le sue speranze di una rapida approvazione degli schemi si
stavano dileguando. Egli non volle però limitare la libertà di discussione, con
viva soddisfazione dei vescovi presenti. Lo schema venne largamente rifatto,
mentre il regolamento conciliare si adattava alla situazione, per combinare la
libertà di discussione e la rapidità dei lavori. La costituzione Dei Filius venne
così approvata definitivamente alla fine di aprile. Erano respinti il
razionalismo, ma anche il tradizionalismo, che svalutava eccessivamente la
ragione, e il fideismo, che separava radicalmente ragione e fede, negando che
la ragione, sorretta dalla grazia, prepari l’uomo alla fede. Si ribadiva la
conciliabilità tra fede e scienza e l’autonomia specifica di quest’ultima. Il
documento conciliare, frutto della collaborazione fra papato ed episcopato, a
differenza dei testi pontifici di quegli anni, si manteneva sereno,
equilibrato, ottimista, e da allora sarebbe rimasto uno dei documenti
fondamentali del magistero ecclesiastico. Si compiva un forte passo in avanti
rispetto alla Quanta cura.
Dalla metà di maggio alla
metà di luglio si discusse il progetto sul primato di giurisdizione del papa
sulla Chiesa e sulla sua infallibilità personale. Gli infallibilisti pensavano
di poter raggiungere con quella definizione una vittoria definitiva sulle
tendenze autonomistiche di alcune Chiese, specie in Francia, dove, secondo Pio
IX, il gallicanesimo manteneva ancora molti aderenti, ostili a una stretta
dipendenza dalla S. Sede. Gli antinfallibilisti ricordavano invece il ruolo che
l’episcopato aveva avuto e aveva nella storia e nella struttura della Chiesa, e
soprattutto sottolineavano che il papa nell’insegnare solennemente una dottrina
non faceva che dare maggior autorità a tesi comuni da tempo a tutta la Chiesa,
di cui era l’organo. La discussione assunse talora toni accesi, il papa, specie
negli ultimi giorni, intervenne in modo pesante, sia lamentandosi della pretesa
moderazione di Bilio, presidente della commissione che dirigeva le discussioni
e preparava i testi da sottoporre all’assemblea, sia trattando in modo talora
duro alcuni vescovi, specie orientali. Famoso il caso del bacio della pantofola
del vescovo melchita apostrofato come «Gregorio testa dura» o la frase urlata
spazientito al cardinal Guidi «La Tradizione sono io» (Martina, 1974-90, III,
pp. 187, 555 ss.). Gli ultimi tre giorni, il 15-17 luglio, il papa respinse con
fermezza le ultime pressioni contrarie, avanzate da vescovi tedeschi e
francesi, fra cui Darboy e Dupanloup.
La costituzione Pastor
aeternus, approvata definitivamente il 18 luglio dopo la significativa partenza
alla vigilia di cinquantacinque vescovi antinfallibilisti, francesi, tedeschi e
qualche raro italiano, sancì il primato di giurisdizione del papa su tutta la
Chiesa. Essa riportava alla lettera la definizione del Concilio di Firenze del
1439, ricordando però anche che l’autorità suprema del papa non annulla quella
dell’episcopato. Inoltre il documento conciliare definiva l’infallibilità
personale del papa nell’insegnare ex cathedra, cioè con la pienezza della
sua autorità, in modo solenne e irreformabile, verità di fede e di morale, e
ricordava che l’infallibilità così descritta non deriva dal consenso
dell’episcopato, costituendo una prerogativa del potere papale. Pio IX ordinò
che si inserissero le parole «ex sese, non autem ex consensu ecclesiae», che
indicavano la fonte ultima dell’infallibilità, l’autorità papale, ma
supponevano sempre che il capo della Chiesa non avrebbe insegnato e definito se
non quanto fa parte della tradizione rivelata, cioè quanto è di fatto già
ammesso e creduto da essa.
I vescovi partiti il 17
luglio in seguito aderirono uno dopo l’altro alla definizione. Soltanto uno
sparuto gruppo di discepoli di Döllinger, scavalcando il maestro e risoluti nel
voler respingere il dogma, dette vita, ancora vivo Pio IX, a una comunità
divisa sostanzialmente da Roma, i veterocattolici.
Il concilio godette di
una libertà sufficiente per la validità delle sue decisioni. È anche vero che
il pontefice dopo i primi mesi divenne teso e preoccupato, deciso a portare il
concilio alle mete che si era prefisso. Il consiglio di presidenza fu ridotto a
uno strumento esecutivo, si accentuarono le diffidenze persino nei confronti di
fedelissimi come Antonelli e Bilio, crebbe il sospetto verso la minoranza.
Eppure proprio questa portò un utile contributo, eliminando le tesi eccessive e
conducendo a un certo equilibrio. Pio IX dovette moderare le sue pretese. Nel
concilio non trionfarono le tesi massimalistiche della Civiltà cattolica,
ma opinioni più moderate, largamente accettate dalla stessa minoranza. Il papa
stesso, poco dopo la fine del concilio, in varie occasioni (1871, 1875)
distinse esplicitamente la dottrina sull’infallibilità proclamata dal Vaticano
I, relativa all’insegnamento sulla fede e la morale, dalle dichiarazioni emesse
durante il Medioevo intorno ai rapporti fra papa e principi. Le due definizioni
del 18 luglio costituiscono la conclusione logica di un processo secolare, da
Firenze (1439) in poi, di una lotta contro il gallicanesimo con i suoi quattro
articoli del 1682, e contro il febronianesimo. Per Pio IX, poi, esse
rappresentavano il coronamento di una linea costante del suo governo, con gli
sforzi rivolti a limitare e indebolire le ultime tracce del gallicanesimo e a
rafforzare l’ultramontanesimo, cioè il movimento favorevole a un’unione sempre
più stretta della Chiesa intera attorno al papa. Lo scoppio della guerra
franco-prussiana, il ritiro dell’ultimo presidio francese a Roma, la rapida
evoluzione della situazione generale, indussero presto il governo italiano alla
decisione di occupare Roma, comunicata alle varie potenze. In quelle settimane
Pio IX e Antonelli rimasero inerti nell’attesa. Influirono su
quest’atteggiamento un’ingenua e antistorica fiducia in Dio, dovuta anche ai
risultati del concilio e alle vittorie del 1867 sugli ultimi tentativi
garibaldini di prendere Roma. Non vanno dimenticati però altri fattori: una
innegabile stanchezza, uno scarso senso politico-storico, un certo
romanticismo, abbastanza diffuso anche fra gli ecclesiastici romani. Il
segretario di Stato non prese neppure i provvedimenti suggeriti dal buon senso,
cioè di trasportare dal Quirinale in Vaticano l’archivio della segreteria di
Stato o di raccogliere nelle sue mani le somme dell’obolo di S. Pietro. Il 14
settembre, il generale Kanzler, comandante dell’esiguo esercito pontificio,
ricevette l’ordine autografo del papa «di aprire le trattative per la resa ai
primi colpi di cannone». La sera del 19 le pressioni di Kanzler, fermo nella
sua visione dell’onore militare, indussero il papa a modificare l’ordine del 14
e a permettere di prolungare la resistenza, cioè di «aprire le trattative per
la resa appena aperta la breccia».
Dopo la capitolazione, in
seguito a un messaggio di Kanzler voluto da Antonelli, Cadorna occupò la città
leonina (Marotta, 2010). Il pontefice, consultati vari cardinali presenti in
città, decise di rimanere a Roma, proclamò interrotto, non chiuso, il Concilio
Vaticano I e si dichiarò «prigioniero» del palazzo vaticano. Seguì una politica
intransigente, talora irrealistica: l’apertura di un’università pontificia contrapposta
a quella statale, esperienza conclusasi presto; i vari documenti di protesta e
di scomunica; la condanna della legge delle guarentigie. Eppure il papa, dopo
quella legge, era libero di agire nella nomina dei vescovi: così un centinaio
circa venne nominato fra il 1871 e il 1878. Si verificò in tale maniera un
rinnovamento dell’episcopato italiano, per circa la metà, con la prevalenza di
intransigenti. Restava però il problema dell’«exequatur», cioè l’obbligo per i
vescovi appena nominati di far domanda alle autorità italiane per
l’attribuzione dei benefici (tra cui anche l’uso del palazzo episcopale),
obbligo che la legge confermava e che invece la S. Sede censurava. Solo dopo la
morte di Antonelli, alla fine del 1876, Pio IX autorizzò i nuovi vescovi a
presentare al governo italiano le bolle di nomina e a chiedere l’«exequatur».
Intanto, con il
trasferimento della capitale italiana a Roma, erano stati incamerati parecchi
edifici, sino allora sedi di conventi, come quello delle carmelitane, ben noto con
il nome di Regina Coeli. Si era poi estesa a Roma, il 19 giugno 1873, la
legge contro i religiosi del 1866, e di conseguenza i gesuiti erano stati
espulsi dal Collegio romano. All’antica scuola confessionale si tentava di
sostituire anche nell’Urbe una scuola statale, laica. Dopo il 20 settembre
1870, se da un lato cominciava il processo di normalizzazione della situazione
italiana, dall’altro il papa, come riflesso nei discorsi rivolti nelle udienze
a gruppi di fedeli, mantenne un atteggiamento di forte opposizione e amarezza
condannando tutto il Risorgimento e coinvolgendo nell’atto di accusa anche i
cattolici liberali.
Nel novembre 1876
Antonelli, con cui il papa non aveva mai avuto un’autentica amicizia, morì. Pio
IX nominò subito un successore di transizione, il cardinale Giovanni Simeoni,
sentendo ormai prossima la fine del pontificato.
Anche in quegli anni, Pio
IX continuò a preoccuparsi degli orientali. Nel 1848, con la lettera In
suprema Petri Apostoli sede e l’erezione di un patriarcato latino a
Gerusalemme, era prevalsa una certa polemica con gli orientali separati,
invitati semplicemente a sottomettersi, in un’ottica tipicamente romana. Dal
1850 al 1862, si avvertì un maggior rispetto, manifesto nell’erezione della
sede metropolita greco-cattolica di Alba Julia, in Transilvania, annunziata
nella bolla Ecclesiam Christi, del 1853, e della sezione orientale della
congregazione de Propaganda Fide. Dopo il 1862, invece, sembrò prevalere una
certa tendenza alla latinizzazione, se non nei riti, certo nella disciplina. Il
papa tentò più volte di frustrare i tentativi del patriarca caldeo Audo di
estendere la sua autorità sui cattolici del Malabar (che nei primi secoli
avevano ricevuto il cattolicesimo dalla Caldea), e impose la necessaria
conferma romana all’elezione del patriarca caldeo (1869). Ci furono momenti di
forte tensione, minacce di scomunica, drammatiche udienze di Audo con il papa.
Analoghe controversie si ebbero con gli armeni, molto contrariati dalla
bolla Reversurus, del 1867, che imponeva la conferma romana alle nomine
dei vescovi e dei patriarchi armeni. Solo l’equilibrio e la fedeltà del
patriarca armeno Hassun riuscirono a evitare il peggio. La stessa tendenza alla
latinizzazione degli orientali, appoggiata anche dal cardinale Barnabò, dinamico
prefetto di Propaganda dal 1856 al 1874, appare in alcuni schemi di decreti
preparati per il Vaticano I, mai approvati solo per mancanza di tempo.
Il successore di Gregorio
XVI ovviamente si interessò a lungo della Polonia. Informato dalle Nunziature e
dai vari ambasciatori, dall’emigrazione polacca a Parigi, dalla non rara
corrispondenza clandestina che con grandi rischi arrivava a Roma, il papa,
senza mai condannare le aspirazioni polacche all’indipendenza, si tenne lontano
dai movimenti rivoluzionari e dal loro esponente, il principe Czartoryski, in
esilio dorato a Parigi. Sognare una Polonia indipendente, in quegli anni, era
utopistico. Pio IX incoraggiò invece in tutti i modi la lotta per
l’indipendenza della Chiesa. Ebbe frequenti contatti con i migliori vescovi,
come Hoùowiïski, di Mohilew, in Russia Bianca, si oppose alla nomina di
candidati ambigui o filogovernativi, moltiplicò le note diplomatiche, ben
documentate, scrisse più volte ad Alessandro II, proruppe in discorsi pieni di
indignazione. Nel 1864 in un discorso attaccò Alessandro II, che opprimeva i
suoi sudditi cattolici ed esiliava il vescovo di Varsavia, Feliïski. Seguirono
encicliche e allocuzioni, e un ampio libro bianco vaticano sulle reiterate
misure russe. Più tardi, lo zar aggravò la sua politica. Tentò di rafforzare
l’autorità del Collegio ecclesiastico di Pietroburgo, come organo di controllo
statale sulla Chiesa; soppresse varie diocesi polacche; tentò di introdurre la
lingua russa nelle Chiese latine. Più clamoroso fu il «latrocinio di Chełm»
(1875), il passaggio coatto alla Chiesa statale russa di un centinaio di
migliaia di cattolici ruteni di Chełm, nella Polonia sudorientale: un buon
gruppo di laici e di sacerdoti morì per la sua fedeltà a Roma. I duri,
reiterati interventi della S. Sede non riuscirono a sbloccare la situazione.
La voce di Pio IX giunse
con frequenza all’episcopato latino-americano, insistendo sugli stessi temi.
L’episcopato locale, debole, isolato, osteggiato dai governi, non avrebbe
potuto operare con efficacia senza il sostegno del papa, che d’altra parte
mandò in qualche Paese, come Haiti, inviati straordinari. Pio IX incoraggiò
Massimiliano d’Asburgo ad accettare la corona messicana, ma rimase presto
deluso. In Brasile il papa intervenne in occasione della lotta sostenuta contro
la massoneria da due vescovi energici, condannati per questo nel 1874 a quattro
anni di carcere e liberati un anno più tardi, in seguito a interventi del
pontefice, peraltro non sempre coerenti.
In Prussia, durante
il Kulturkampf scatenato da Bismarck dopo il 1870, il papa divenne
presto il sostegno dei vescovi. Se in Vaticano fino al 1870 non erano mancate
diffidenze e tensioni fra Pio IX e l’episcopato di lingua tedesca, ora si
avvertiva una forte concordia fra papa, vescovi e fedeli. La Germania cattolica
si appoggiava a Roma, che comprendeva lo stato d’animo dei suoi corrispondenti,
lo condivideva, ne faceva proprie le sofferenze. L’appoggio romano era
riconosciuto dai cattolici tedeschi come uno dei mezzi più efficaci della propria
indipendenza, tramite le lettere private inviate da Pio IX ai vescovi, cinque
dei quali arrestati, tramite numerosi interventi solenni fra il 1873 e il 1875,
tramite le istruzioni ai nunzi e infine la promozione a cardinale nel 1875
dell’arcivescovo di Gnesen-Posen Ledóchowski, arrestato in una fortezza a ovest
di Gnesen dal 1874 e liberato solo nel 1876, dopo due anni di internamento.
La lotta si estese anche
in Svizzera, con l’espulsione di due vescovi e un tentativo di riforme
democratiche nella Chiesa. Anche a Vienna non mancarono difficoltà, per le
nuove leggi del 1874 sul matrimonio e la scuola. Si ebbero missioni speciali a
Roma e minacce da parte di Pio IX di censure ecclesiastiche verso Francesco
Giuseppe. Dopo la caduta di Napoleone III, per qualche tempo Pio IX guardò con
favore a Enrico di Chambord, ostile ai cattolici liberali, ma presto si rese
conto dello scarso senso politico del pretendente, comprese che l’avvenire
della Francia era ormai repubblicano e pensando alla sterile discussione sulla
bandiera da scegliere osservò: «Tout ça pour une serviette». In Spagna, il
papa, che aveva guardato con simpatia a Isabella II, nonostante tutte le sue
traversie matrimoniali e il suo scarso senso politico, mantenne il suo favore
per il figlio di Isabella, Alfonso XII, salito al potere alla fine del 1874. Si
mostrò invece realisticamente scettico davanti ai carlisti. Del tutto sterile
fu la lotta avviata nel 1876 in Spagna contro la moderata tolleranza verso i
protestanti sancita dalla nuova costituzione di Alfonso XII. Ben più importanti
e costruttive furono le nuove nomine episcopali, avvenute in quegli anni al di
qua e al di là dei Pirenei, contemporanee a quelle che si erano realizzate in
Italia dopo il 20 settembre. Le beatificazioni e le canonizzazioni di quegli
anni rivelano un preciso indirizzo: riaffermazione di un ideale altissimo, di
contrapposizione alla società del tempo, ma anche difesa della Chiesa, e
impegno per l’unità dei fedeli. Non a caso proprio nel 1862 e nel 1867 Pio IX
celebrò le canonizzazioni più significative: ventisei martiri del Giappone,
diciannove dei Paesi Bassi, martiri di Gorkum, alla fine del Cinquecento,
Giosafat Kunciewyicz, di Plock in Polonia, dell’inizio del Seicento, Pietro
d’Arbues, inquisitore medievale ucciso nel Quattrocento.
Nei suoi trentadue anni
di pontificato, Pio IX in ventitré tornate nominò centoventitré nuovi
cardinali, dei quali solo sessanta sopravvissero alla sua morte.
Particolarmente significative furono le nomine avvenute dopo il l870, con cinquantasette
nuovi porporati. Il governo italiano considerò il fatto chiaro segno della
piena libertà di cui godeva sempre il pontefice.
Nell’insieme, il Collegio
cardinalizio in quegli anni presentava queste caratteristiche: scomparvero i
cardinali vescovi di piccole città dello Stato pontificio, e per la prima volta
apparve un vescovo degli Stati Uniti, McCloskey, di New York. Sparirono quasi i
cardinali diaconi, che ebbero i loro ultimi rappresentanti in Matteucci, morto
nel 1866, Antonelli, defunto nel 1876, e Mertel, scomparso nel 1899, a
novantatré anni. Sparirono anche i cardinali divenuti sacerdoti solo per
necessità di carriera. L’età media era piuttosto elevata, sopra i
sessantacinque anni, e in molti dovevano la propria nomina alle origini familiari.
Si avvertivano inoltre alcune assenze: a parte Pitra, mancavano i grandi
intellettuali, come Newman e Hergenröther.
Il 9 gennaio 1878 dopo
pochi giorni di malattia morì a Roma Vittorio Emanuele II, dopo aver
pronunciato una generica dichiarazione di fedeltà alla Chiesa, sufficiente per
i conforti religiosi. I funerali, celebrati al Pantheon il 17, divennero
intenzionalmente una solenne celebrazione di Roma capitale d’Italia, quasi una
nuova Porta Pia. Pio IX morì meno di un mese dopo, il 7 febbraio. Si contrapposero
così a poca distanza di tempo due solenni funerali. Il pontificato romano e il
Regno d’Italia, la Chiesa cattolica e il mondo moderno, si fronteggiavano
ancora una volta.
Fonti e Bibl.: Tra i vari
fondi dell’Archivio segreto Vaticano: Archivio particolare di P. IX.
Oggetti vari (tra essi, l’autografo della prima redazione dell’allocuzione
del 29 aprile 1848); Archivio particolare di P. IX. Sovrani e
particolari; Epistolae ad principes; Epistolae Latinae. Sempre
in Archivio segreto Vaticano, nel fondo Segreteria di Stato, oltre alla
sezione Spogli di Cardinali e Officiali di Curia, si vedano le rubriche: 1
(Sommo Pontefice); 2 (Cardinali); 3 (arcivescovi e vescovi), 165 (notizie
politiche diverse); 242 (questioni di alta diplomazia); e le rubriche 247, 248,
249, 253, 255, 256, riferite alle Nunziature di prima classe, nonché la rubrica
283 sui vescovi esteri (fra questi si intendono, dopo il 1860, anche i vescovi
italiani). Si vedano ancora nell’Archivo segreto Vaticano gli archivi delle
varie Nunziature e gli archivi dei dicasteri, come Congregazione del
Concilio; Congregazione dei Vescovi e Regolari; Congregazione dei
Regolari; Congregazione dei Riti e l’Archivio del Concilio Vaticano I.
Oltre all’Archivio
segreto Vaticano sono importanti a Roma l’archivio della congregazione degli
Affari ecclesiastici straordinari (fondamentale per i concordati e per le
controversie con i vari Stati); l’Archivio del S. Uffizio e della congregazione
dell’Indice (ivi gli atti per la condanna di Rosmini nel 1849 ecc.); l’Archivio
di Propaganda Fide; l’Archivio della congregazione per la Chiesa orientale.
Tra le fonti edite si
citano le principali: Acta P. IX, I-IX, Roma 1846-78; A. Mercati, Raccolta
di concordati su materie ecclesiastiche tra la S. Sede e le autorità civili, I,
Roma 1919; I.D. Mansi, Sacrorum conciliorum nova et amplissima collectio,
IL-LIII, Leipzig 1923-27. Si segnala anche, tra i diari, quello di Vincenzo
Tizzani relativo al Concilio Vaticano, edito a puntate da G.M. Croce, Una
fonte importante per la storia del pontificato di P. IX e del Concilio Vaticano
I. I manoscritti inediti di Vincenzo Tizzani, in Archivum Historiae
Pontificiae, 23 (1985), pp. 217-345; 24 (1986), pp. 273-363; 25 (1987), pp.
263-364, e successivamente pubblicato in volume anche da L. Pásztor (Il
Concilio Vaticano I. Diario inedito di Vincenzo Tizzani (1869-1870), I-II,
Stuttgart 1991-92). Croce ha anche cominciato la pubblicazione del manoscritto
integrale del prelato, relativo agli anni precedenti e successivi al concilio.
Si veda: V. Tizzani, Effemeridi romane, I: 1828-1860, a cura di G.M.
Croce, Roma 2015.
Tra gli studi, ci si
limita qui a citare i più notevoli, tra cui, naturalmente, R. Aubert, Il
pontificato di P. IX, Torino 1970, e l’opera monumentale di G. Martina, P.
IX, I-III, Roma 1974-90, la quale contiene un completo panorama bibliografico
sugli studi precedenti all’opera, in parte aggiornato nella voce P.
IX, a cura dello stesso autore, in Enciclopedia dei Papi, III, Roma
2000, pp. 560-575.
Sul Vaticano I: K.
Schatz, Kirchenbild und päpstliche Unfehlbarkeit bei den deutschsprachigen
Minoritätsbischöfen auf dem I. Vatikanum, Rom 1975; A.B. Hasler, P. IX
(1846-1878), Päpstliche Unfehlbarkeit und 1. Vatikanisches Konzil.
Dogmatisierung und Durchsetzung einer Ideologie, I-II, Stuttgart 1977; C.G.
Patelos, Vatican I et les évêques uniates. Une étape éclairante de la
politique romaine à l’égard des orientaux (1867-1870), Louvain 1981; K.
Schatz, Vatikanum I., 1869-1870, I-III, Paderborn-München-Wien-Zürich
1992-94. Per gli studi relativi al concordato austriaco, al Kulturkampf,
alle controversie con le Chiese armena e caldea, al patronato portoghese, alla
situazione della Chiesa in Polonia e nei vari Paesi dell’America Latina, si
rinvia alle indicazioni contenute nei volumi II e III su Pio IX di G. Martina e
alle voci del Dictionnaire d’histoire et de géographie ecclésiastiques,
Paris 1912-, (fra le altre: Audo, Bahouth, Chełm, Hassun ecc.). Sulla questione
romana, tra i numerosissimi studi sull’argomento, rimandando alle voci
biografiche sui diversi protagonisti contenute nel Dizionario biografico
degli Italiani, si citano qui alcuni dei contributi più recenti: D.
Kertzer, Prigioniero del Vaticano. P. IX e lo scontro tra la Chiesa e lo
Stato italiano, Milano 2005; F. Jankowiak, La curie romaine de P. IX à Pie
X. Le gouvernement central de l’Eglise et la fin des États pontificaux, Rome
2007; C. Lodolini Topputi, Sulla tacita soppressione dello Statuto di P.
IX, in Rassegna storica del Risorgimento, 2007, n. 94, pp. 323-344; M. Di
Gianfrancesco, Un papa federalista. P. IX propone nel 1847 la lega
doganale tra gli stati italiani, in Rassegna storica del Risorgimento, 96
(2009), pp. 483-508; S. Pagano, La mancata pubblicazione dell’opera “P. IX
e il Risorgimento italiano” di Giuseppe Clementi ed Edoardo Soderini, in Archivum
Historiae Pontificiae, 2009, n. 47, pp. 455-467; S. Marotta, L’occupazione
di Roma e della città Leonina: rapporti tra Santa Sede e autorità italiane dal
20 settembre alla vigilia del plebiscito del 2 ottobre 1870, in Cristianesimo
nella storia, 2010, n. 31, pp. 33-74; E. Camurani, 1810-2010: duecento
anni di liberalismo. La questione liberale e la Civiltà Cattolica, liberalismo
cattolico e cattolicesimo liberale, Fidenza 2011; S. Marotta, Questione
romana, in Cristiani d’Italia. Chiese, Società, Stato
(1860-2011), a cura di A. Melloni, Roma 2011, pp. 641-654; I
Barnabiti nel Risorgimento. Atti del Convegno 2011, a cura di F.M.
Lovison, Roma 2011; Cattolici e Unità d’Italia. Tappe, esperienze,
problemi di un discusso percorso, a cura di M. Paiano, Assisi 2012; Il
Sillabo di P. IX, a cura di L. Sandoni, Roma 2012; S. Marotta, L’evoluzione
del dibattito sul «non expedit» all’interno della Curia romana tra il 1860 e il
1888, in Rivista di storia della Chiesa in Italia, 2014, n. 1, pp.
95-164.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/pio-ix-papa-beato_(Dizionario-Biografico)
Pio IX
(al secolo Giovanni
Maria Mastai Ferretti). Papa (Senigallia 1792-Roma 1878) . Nato da una famiglia
di piccola nobiltà provinciale, fu ordinato sacerdote nel 1819. Dopo essere
stato in Cile come segretario del legato apostolico monsignor Muzi, fu fatto
arcivescovo di Spoleto (1827), vescovo di Imola (1832) e cardinale (1840). Sei
anni dopo salì al soglio pontificio (16 giugno 1846) succedendo a Gregorio XVI in
un'Italia fermentante di ideali e aspettative neoguelfe,
desiderosa di rinnovamento a ogni costo, confusamente sicura di prossime
decisive riforme: e le sue prime azioni parvero confermare pienamente le attese
di tutti. Dopo aver emanato un'amnistia politica (l'Editto del perdono) che
suscitò straordinario entusiasmo, avviò infatti una serie di riforme (maggiore
libertà di stampa, guardia civica, consulta di Stato, studi per la revisione
del codice civile, trattative per l'unione doganale) che nelle sue intenzioni
avrebbero dovuto essere conclusive, ma che accesero invece ulteriori speranze e
lo fecero acclamare dall'esaltata opinione pubblica come liberale, riformatore
e futuro capo della rinascita italiana. Quando poi all'inizio del 1848 convocò
un ministero formato da ecclesiastici e laici e il 14 marzo promulgò uno
statuto che prevedeva una camera dei Pari e
una camera dei Deputati eletta su base censitaria, fu un delirio che travolse
anche i più refrattari e sospettosi avversari. Si trattava però di un equivoco
destinato a cadere ben presto. Di fronte alla guerra con l'Austria il suo
supposto patriottismo rivelò gli insuperabili limiti impostigli dalla stessa
natura del suo ministero di pace. E mentre i volontari di tutta Italia
accorrevano in Lombardia, egli sorprese la nazione dichiarandosi assolutamente
neutrale (allocuzione ai cardinali del 29 aprile). Trasformatosi in tal modo in
traditore agli occhi di ogni liberale, dovette fronteggiare una serie di
turbinosi avvenimenti (disordini, tumulti, assassinio di P. Rossi,
assedio del Quirinale) che portarono alla sua fuga a Gaeta (24 novembre 1848),
alla costituzione della Repubblica Romana e alla caduta del potere temporale (9
febbraio 1849). Rientrato in Roma (12 aprile 1850) dopo che i Francesi di Oudinot ebbero
schiacciato la Repubblica (luglio 1849), lasciò mano libera alla rigorosa
repressione dell'Antonelli che
ricostituì un governo assolutistico ormai chiuso a ogni istanza di rinnovamento
liberale. Perdute poi nel 1859 le Romagne e nel 1860 l'Umbria e le Marche che
furono unite al Piemonte, Pio IX si chiuse ancor più in una netta ostilità nei
confronti del movimento nazionale e, convinto di dover a ogni costo mantenere
il potere temporale per salvaguardare l'indipendenza spirituale, rifiutò ogni
tentativo di accomodamento diplomatico della Questione romana a cominciare da
quello intrapreso da Cavour tra
il novembre e il marzo del 1860-61. Spogliato infine anche di Roma (20
settembre 1870), scomunicò i partecipanti all'impresa, rifiutò la legge
delle Guarentigie votata dal Parlamento nel 1871 e si serrò in
Vaticano in una sorta di prigionia volontaria da dove tuttavia non rinunciò mai
a tener desta la più netta opposizione dei cattolici italiani e stranieri al
nuovo Stato unitario. Le vicende politiche del suo pontificato non devono però
far dimenticare la sua opera nel campo più strettamente ecclesiastico. Durante
il suo regno vennero costituiti duecentosei nuovi vescovati e vicariati,
restaurato in Inghilterra (1850) e nei Paesi Bassi (1853) l'ordinamento
gerarchico e conclusi con la Russia (1847), la Spagna (1851), l'Austria (1855),
il Württemberg, il Baden e numerosi Stati sudamericani concordati e
convenzioni. Nel 1854 fu proclamato il dogma dell'Immacolata
Concezione. Con la condanna, infine, del liberalismo nel Sillabo (1864)
e la proclamazione, nel Concilio
Vaticano I (1870), dell'infallibilità
pontificia, venne portato a conclusione il processo di accentramento
iniziatosi da tempo in seno alla Chiesa. Dopo la promulgazione, alla fine del
1999, da parte di Giovanni
Paolo II, del decreto di riconoscimento di un miracolo a lui attribuito,
nel settembre 2000, a compimento di un iter avviato nel 1907 da Pio X, Pio IX veniva
solennemente proclamato beato.
BIBLIOGRAFIA
P. Dalla
Torre, L'opera riformatrice ed amministrativa di Pio IX fra il 1850 e il
1870, Roma, 1945; F. Hayward, Pie IX et son temps, Parigi, 1948; E. Young
Hales, Pio IX. A Study in European Politics and Religion in the 19th
Century, New York, 1954; A. Serafini, Pio IX. Giovanni Maria Mastai
Ferretti dalla giovinezza alla morte, Città del Vaticano, 1958; G.
Martina, Pio IX e Leopoldo II, Roma, 1967; idem, Pio IX (1846-1880),
Roma, 1974; J. M. Clouzot, Pius IX and His World, Oxford, 1981.
SOURCE : https://www.sapere.it/enciclopedia/Pio%2BIX.html
Battista
Canè (1842–1926) , Enrico Canè. Pope
Pius IX, born Giovanni Maria Mastai-Ferretti,[a] reigned from 16 June 1846 to
his death in 1878. 3/4 lgth., photographic print, seated, facing slightly left;
left hand under chin.
Fotografia
ufficiale di Pio IX, 1871, conservata nella Libreria del Congresso
degli Stati Uniti d'America. Cané, Enrico;
Canè, Battista (in Italian) Catalogo Calderini, pp. 160−161
PIO IX papa
di Alberto Maria
Ghisalberti - Enciclopedia Italiana (1935)
PIO IX papa
Nato a Senigallia il 13
maggio 1792, morto a Roma il 7 febbraio 1878. Uscito da famiglia marchigiana di
modesta agiatezza e di modesta nobiltà, Giovanni Maria Mastai Ferretti compì i
primi studî nel collegio degli scolopî a Volterra (1802-1809), donde poi passò
a Roma per attendervi agli studî di filosofia e teologia. Costretto a lasciar
Roma durante il periodo napoleonico (1810), vi tornò nel 1814, ma non poté
farsi ricevere nel corpo delle guardie nobili pontificie, come era desiderio di
suo Padre, perché soggetto ad attacchi epilettici. Allora, assecondando le
proprie preferenze e le aspirazioni materne, terminò gli studî teologici,
privatamente iniziati, nel Collegio romano, dove aveva fatto anche quelli di
fisolofia, e il 10 aprile 1819 fu ordinato sacerdote. Profondamente buono e
caritatevole d'animo, fu dapprima preposto alla direzione spirituale del
popolare ospizio di Tata Giovanni; poi nel 1823 inviato nel Chile come uditore
presso quel nunzio. Ma la sua carriera diplomatica non andò più oltre, e,
tornato nel 1825, divenne canonico di S. Maria in Via Lata e direttore del
ricovero di S. Michele, poi arcivescovo di Spoleto (21 maggio 1831), dove diede
prove di tatto e di affettuosa fermezza durante i giorni della rivoluzione del
1831, consigliando anche opportune concessioni nel campo amministrativo. Il 17
febbraio 1832, Gregorio XVI lo assegnava al vescovato d'Imola, ove rimase sino
al conclave che lo esaltò al pontificato.
Anche a Imola, uno dei
più notevoli centri dello stato pontificio, il M. F., lontano certo da ogni
solidarietà con gli elementi radicali, che vi erano particolarmente numerosi,
seppe farsi apprezzare e amare da tutti i ceti sociali, andando incontro ai
bisogni del popolo e dimostrandosi caritatevole e buono con tutti senza
distinzione di parte. Così il M. F. (che, riservato in pectore il 23
dicembre 1839, veniva pubblicato cardinale prete dei Ss. Pietro e Marcellino il
14 dicembre 1840) non vide scossa la sua popolarità neppure negli ultimi anni
del pontificato di Gregorio XVI, turbati nelle Legazioni da congiure, sommosse,
repressioni e condanne; e poté mantenere contatti e rapporti con uomini di
parte liberale, che ne apprezzavano lo spirito, la capacità amministrativa e la
volontà di bene. Dotato di certa naturale intelligenza, conobbe allora, per
mezzo di amici, il movimento neoguelfo alle primissime mosse. E forse non
nascose moderate critiche all'ordinamento dello stato e ai criterî
politico-amministrativi, così poco rispondenti alla promessa dei tempi nuovi,
fatta all'alba del pontificato di Gregorio XVI. Anche al M. F., come ai migliori
cardinali, non potevano non apparire chiari i segni della profonda crisi dello
stato: erario consunto, debito pubblico accresciuto, imposte raddoppiate,
anarchia legale. Ogni volontà di trasformazione e di miglioramento s'era
dimostrata vana. L'eccessiva riservatezza di Gregorio XVI non gli aveva
conciliato l'animo dei sudditi; e quel "muro di bronzo tra liberali e
papato", di cui parla il non sospetto G. Spada, aveva impedito al govermo
romano di rendersi conto delle reali necessità e delle legittime aspirazioni
del popolo. Né gl'interventi stranieri potevano avere accresciuto il prestigio
e l'autorità pontificia. Un'aspettazione ansiosa e un desiderio di rinnovamento
a ogni costo e con qualunque mezzo erano in tutti gli animi: i ribelli di Rimini
e Gli ultimi casi di Romagna, spirito di rivolta e aspirazioni moderate
cooperavano allo stesso fine: indurre a mutamenti sostanziali il governo di
Roma.
La scomparsa di papa
Gregorio (i giugno 1846), del quale i liberali avevano fatto il
rappresentante e il simbolo della reazione e dell'oscurantismo, apparve
promessa certa di tempi nuovi. Fu subito un fiammeggiare di previsioni, di
speranze, d'illusioni. Da ogni parte dello stato si mandarono suppliche e
memoriali per far presente al conclave imminente e al papa futuro i desiderî
delle popolazioni, la necessità di riforme politiche, l'opportunità di
un'amnistia. Tra questo ardore d'implorazioni e di speranze, si riunì il
conclave (14 giugno 1846). Tutti si aspettavano lunghi e difficili scrutini per
il contrasto tra le varie fazioni cardinalizie e per le preoccupazioni
dell'ora, gravi anche nel resto d'Europa, ove le divergenze tra i maggiori
stati, la lotta tra l'assolutismo e il liberalismo, la crisi profonda della
monarchia di Luigi Filippo erano motivi d'incertezza e di timore. Invece la
decisione fu rapida, dopo breve lotta tra il Lambruschini, già segretario di
stato del defunto papa, e l'arcivescovo d'Imola, che la sera del 16 giugno
raggiunse 36 voti contro 10 dati al primo. E con molta riluttanza, il M.F.
s'indusse ad accettare la tiara con il nome di Pio IX.
Al mattino seguente fu
dato l'annuncio al popolo, che subito acclamò ed amò questo papa, che pochi
conoscevano, ma del quale molti asserivano uscisse da una famiglia nella quale
antico era il favore agli ordini liberi e cittadineschi, così che un fratello
di lui aveva sopportato il bando nel'31. Queste voci e la dolce natura e la
viva pietà del nuovo eletto incoraggiarono nell'accesa atmosfera di quei giorni
le sorte speranze, e la folla, già disposta a dar nome di liberale a ogni
prelato che si fosse mostrato un po' conciliante, raccogliendo e colorendo le
notizie e gli aneddoti della vita di Pio IX, fece di questo un modello di virtù
evangeliche e civili e creò fin dai primi momenti del regno la leggenda del
papa liberale, riformista, innovatore, al quale si doveva guardare come a colui
che avrebbe iniziata la rigenerazione italiana. Leggenda presto consolidata dai
ricordi del contegno mite e tollerante tenuto dal M. F. a Spoleto nel 1831,
dalla voce corsa di un minacciato veto austriaco alla sua elezione, del quale
avrebbe dovuto essere latore il cardinale Gaysruck, e più tardi dalla notizia
che si ebbe della sua amicizia per il conte G. Pasolini, dei discorsi tenuti in
casa di questo e della lettura del Primato e degli Ultimi
casi fatta per suo consiglio. Era, in realtà, il nuovo pontefice un pio
sacerdote, animato da profondo zelo religioso, amante dei proprî sudditi e
conscio, come s'è detto, delle tristi condizioni nelle quali versavano, e della
necessità d'un serio riordinamento e d'una pacificazione durevole dei cuori.
Non era, però, un neoguelfo.
Ma questa fama lo
spingerà suo malgrado a compiere atti e affermazioni compromettenti. Alle
speranze e alle voci di amnistia Pio IX rispose con l'editto del
perdono del 16 luglio, che suscitò feste e tripudî grandissimi. Si
dimenticarono le amnistie precedenti, non si apprezzarono le limitazioni ed
esclusioni di questa, né la gravità della dichiarazione richiesta agli
amnistiati, che trovava l'approvazione del vecchio Metternich, né le
ammonitrici parole del papa. Ma chi poteva pensare a futuri contrasti? Non era
il papa vaticinato dal Gioberti? E, da allora, il nome di Pio IX risuonò per
tutta l'Italia, pretesto e segno di una cospirazione spontanea intesa a
ottenere riforme da Pio IX e dagli altri principi.
Gli applausi e gli evviva
popolari indussero poco per volta Pio IX, dopo un periodo di titubanza e
d'incertezza (culminato nell'enciclica del 9 novembre 1846 con la quale
lamentava e condannava gli attentati al cattolicismo), a concedere il 15 marzo
1847 una limitata libertà di stampa, il 15 aprile una consulta di stato,
ristretta assemblea di rappresentanti delle provincie scelta dal governo, che
parve allora un primo passo verso l'ordinamento parlamentare, il 5 luglio la
guardia civica, il 29 dicembre un consiglio dei ministri. Naturalmente, sempre
più alti gl'inni, le esaltazioni, le dimostrazioni, e anche le domande, fino a
suscitare in molti elementi conservatori timori e preoccupazioni. Di qui l'ostile
atteggiamento austriaco e l'occupazione di Ferrara (13 agosto 1847). Ma questa
violenza, apparsa e proclamata come una violenta sopraffazione, irritò
maggiormente gli animi già riscaldati, provocò le proteste del papa e diede al
moto, fino allora riformistico, carattere antiaustriaco e nazionalista.
Impensate solidarietà si manifestarono: Carlo Alberto, Garibaldi, Mazzini, che
l'8 settembre chiedeva a Pio IX "Unificate l'Italia, la patria vostra...
Diteci: l'Unità d'Italia deve essere un fatto del sec. XIX - e basterà:
opereremo per Voi...". Certamente non si può negare in Pio IX l'intenzione
di una coalizione politica degli stati italiani senza spargimento di sangue; a
essa appunto tendeva la proposta lega doganale mandata a fondo dall'Austria, ma
poi, vedendo spingersi troppo oltre le sue intenzioni, egli tentò di fermarsi,
e invano l'8 febbraio 1848 cercò di guadagnar tempo, invocando le necessità
dello stato, davanti ai rappresentanti del municipio. In Roma e nelle
provincie, l'agitazione cresceva e la stessa allocuzione pontificia del 10
febbraio veniva interpretata come promessa di grandi, prossimi eventi. E
dell'allocuzione si volle ricordare solo l'invocazione famosa: "Benedite,
gran Dio, l'Italia!", e nel papa, che invocava da Dio per l'Italia il dono
della conservazione della fede, si volle vedere un Giulio II benedicente la
guerra. Si nominò una commissione prelatizia, incaricata di studiare "quei
sistemi governativi che fossero compatibili con l'autorità del Pontefice e i
bisogni dei tempi"; il 10 marzo si ebbe il primo ministero
Recchi-Antonelli, nel quale entrarono liberali assai noti; il 14 fu pubblicato
lo statuto. L'equivoco fondamentale continuò, aggravandosi, e gli elementi
popolari vollero la partecipazione alla guerra nazionale.
Ma a questo punto il
papa, al quale sgradivano quel carattere e quel nome di crociata per la civiltà
e per la Chiesa, che in pubbliche manifestazioni e in articoli di giornali si
davano alla guerra contro l'Austria, mutò rotta. E con l'allocuzione famosa del
29 aprile 1848, affermò di non potere, quale rappresentante del Dio di pace,
far guerra a un popolo cristiano e riprese il suo ufficio naturale di padre di
tutti i fedeli, rinunciando, in ritardo ma per sempre, alla parte fin qui più o
meno volutamente assunta di animatore del moto nazionale italiano. Così il
papato tornava alla sua funzione internazionale; ma venivano colpite a morte le
illusioni neoguelfe, la concordia fattasi nel nome di Pio, la popolarità del
papa. La delusione e l'ira presero il posto degli antichi entusiasmi. Il papa
tentò di attenuare con un proclama (2 maggio) la gravità dell'allocuzione,
lasciò di fatto le sue truppe al campo, mandò mons. Corboli Bussi a trattare
con Carlo Alberto e mons. Morichini a invocare impossibili rinunzie dall'imperatore
d'Austria, chiamò al potere T. Mamiani, fece aprire il parlamento. Ma la
debolezza e l'incertezza del governo (al Mamiani successe il vecchio scrittore
di tragedie E. Fabbri), l'invasione austriaca dell'Emilia, cui rispose
l'improvvisa vampata popolare dell'8 agosto a Bologna, inasprirono gli animi.
Il papa cercò di rimediare chiamando al potere Pellegrino Rossi
(settembre-novembre 1848); ma i provvedimenti energici del nuovo ministro,
intesi a rafforzare il governo costituzionale, la sua severità, il suo
liberalismo dottrinario, guizotiano, gli eccitarono contro e l'odio degli
esaltati e l'antipatia dei reazionarî, mentre la sua diffidenza per la politica
piemontese (egli voleva una lega tra eguali non una confederazione dominata dal
Piemonte) e l'avversione alla ripresa della guerra gli alienavano l'animo degli
albertisti. Così le buone qualità dell'uomo, troppo tardi invocato, si
logorarono in una fatica inutile. Il 15 novembre 1848 egli cadeva pugnalato.
Non più frenate, le
passioni popolari proruppero allora in nuovi tumulti e nuovi eccessi. Un
ministero democratico Muzzarelli-Galletti, con programma liberale e nazionale,
fu imposto il 16 novembre al pontefice, che pochi giorni dopo (24 novembre),
consigliato dall'Antonelli, fuggì a Gaeta, mentre a Roma si adunò un'Assemblea
costituente che il 9 febbraio 1849 dichiarò decaduto (e fu la quarta volta in
cinquant'anni) il potere temporale e proclamò la repubblica romana. Il papa
invocò allora l'aiuto delle potenze cattoliche, Francia, Austria, Spagna e
Napoli. Cadde la repubblica romana (luglio 1849) e il 12 aprile 1850 il papa
rientrava nella sua capitale, ormai alieno da ogni concessione liberale. Con
l'aiuto del suo abilissimo segretario di stato, card. G. Antonelli, cercò di
lottare strenuamente contro il trionfante sentimento nazionale, che aveva
trovato il suo rappresentante e la sua guida nel governo sardo. Ma gli
avvenimenti del triennio 1846-49 avevano scosso le basi dello stato, la
rinnovata duplice occupazione straniera indeboliva il prestigio del governo,
l'atteggiamento ambiguo della Francia non giovava al mantenimento del potere
temporale; all'interno dello stato, l'opposizione liberale cresceva e lo stesso
viaggio del ponteficie nelle provincie (1857) rivelò al di là dell'entusiasmo ufficiale
preoccupanti segni d'inquietudine. Invano uomini di parte moderata, invano il
governo francese invocavano temperatissime riforme: il papa non intendeva
ripetere l'esperimento liberale. Ma questo gli alienò definitivamente le
simpatie dei moderati ed esasperò l'opposizione degli estremisti. Colpito a
morte dallo spirito dei tempi, il potere temporale non ebbe modo di difendersi
quando l'alleanza franco-piemontese provocò la caduta dei minori stati italiani
e preparò le vie all'unificazione della penisola. La guerra del 1859 e la
partenza degli Austriaci dall'Emilia e dalle Romagne favorirono la perdita
delle provincie settentrionali dello stato (settembre 1859). Invano protestò il
pontefice: il suo destino di sovrano temporale era segnato. Nel 1860 perdeva
anche le Marche e l'Umbria, invano difese dal Lamoricière. La nuova Italia
assorbiva lo stato pontificio. Tenace la resistenza del pontefice che
rispondeva "non possumus" ad ogni tentativo d'accordo. Ma il crollo
del Secondo Impero e il ritiro della guarnigione francese gli facevano perdere
anche Roma (20 settembre 1870), che diveniva la capitale del regno d'Italia. Il
contrasto tra il pontefice e il nuovo regno non cessò con la fine del potere
temporale. Pio IX non accettò la legge delle guarentigie (15 maggio 1871), non
riscuotendo la rendita assegnatagli, e respinse ogni altro tentativo di
accordo.
La lotta per la difesa
del potere temporale, che assorbì la più gran parte dell'attività e del
pontificato di Pio IX, ha fatto spesso dimenticare altre attività e più sicure
benemerenze di questo pontefice. La legislazione riformatrice dei rapporti tra
Stato e Chiesa, che ebbe aspetti e momenti così drammatici in Piemonte durante
i ministeri D'Azeglio e Cavour, provocò anche altrove dissidî gravi e asprezza
di relazioni. Il concordato concluso col Baden nel 1859 fu revocato il 7 aprile
1860 da quel granduca, per l'opposizione protestante. Egualmente accadde nel
Württemberg (13 giugno 1861). Il concordato concluso con la Russia nel 1847 non
ebbe mai pratica esecuzione e non impedì le persecuzioni contro il clero
polacco: tanto che nel 1866 i rapporti tra il Vaticano e Pietroburgo
s'interruppero. Persino i rapporti con la cattolicissima Austria, regolati dal
concordato del 18 agosto 1855, s'intorbidarono per la questione del matrimonio
civile (1868); e nel 1870 fu revocato il concordato stesso da parte del governo
austriaco, che quattro anni dopo avocava a sé la trattazione degli affari
ecclesiastici. Era questo il tempo in cui in Germania cominciava il Kulturkampf
(v.), in Svizzera si perseguitavano i vescovi cattolici e si espelleva il
nunzio (1874). Migliori i rapporti con i paesi iberici dell'America latina:
concordati con la Spagna (16 marzo 1851), Costarica e Guatemala (1852), San
Salvador, Honduras, Venezuela, Ecuador (1862). La Colombia e il Messico,
invece, obbligarono il pontefice a denunciare (1852-1860) le persecuzioni
inflitte in quei paesi al clero. Grande attività fu consacrata da Pio IX a
migliorare le condizioni dei cattolici nei paesi protestanti: nel 1850 fu
ristabilita la gerarchia cattolica in Inghilterra, nel 1853 in Olanda,
contemporaneamente all'aumento delle diocesi negli Stati Uniti d'America. E
alla penetrazione del cattolicismo in America dedicò grandi cure (fondazione
del collegio latino-americano a Roma nel 1853, di quello degli Stati Uniti nel
1859, incremento delle missioni). Profondamente sincero nella sua fede, Pio IX
lottò tenacemente contro tutte le idee e i sistemi che gli apparvero pericolosi
per la religione e per la Chiesa (enciclica Quanta
cura e Syllabus errorum), ponendosi risolutamente contro lo spirito
del secolo e condannando in ottanta proposizioni l'indirizzo
filosofico-politico liberale (1864). Le critiche, i sarcasmi, gli attacchi
contro il suo atteggiamento non lo arrestarono. Con la bolla Aeterni
Patris (29 giugno 1869) convocò quel Concilio vaticano, che, interrotto
dagli avvenimenti politici, il 18 luglio 1870 proclamò dogma (già l'8 dicembre
1854 Pio IX aveva proclamato quello dell'Immacolata Concezione di Maria)
l'infallibilità pontificia, suscitando opposizioni vivissime tra gli stessi
padri del concilio (v. vaticano, concilio).
Impetuoso e ardente, ma
sinceramente buono e generoso, Pio IX, se vide durante il suo pontificato
crollare il potere temporale, minato ormai da più d'un secolo, seppe insieme
accrescere il prestigio della Chiesa ed estenderne l'influenza nel mondo.
Bibl.: Copiosi
riferimenti bibliog. in G. Mollat, La question romaine de Pie VI à Pie XI,
Parigi 1932; J. Schmidlin, Papstgeschichte der neuesten Zeit, II, Monaco
1934; I. A. Helfert, Gregor XVI. und P. IX., Praga 1895; P.
Roffer, Souvenirs d'un prélat romain sur Rome et la cour pontificale aux
temps de Pie IX, Parigi 1896; R. De Cesare, Roma e lo Stato del papa dal
ritorno di P. IX al 20 settembre, voll. 2, Roma 1907; R. Ballerini, Le
prime pagine del pontificato di P. IX, Roma 1909; F. Hayward, Le dernier
siècle de la Rome pontificale, voll. 2, Parigi 1927-28; A. Monti, Pio IX
nel Risorgimento italiano, Bari 1928; E. Vercesi, P. IX, Milano 1930.
Sulla giovinezza di P. v. G. Pontrandolfi, Pio IX e Volterra, Volterra
1928.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/pio-ix-papa_(Enciclopedia-Italiana)/
Photographie de Pie IX, 1878
Pio IX
Dizionario di Storia (2011)
Papa (Senigallia 1792-Roma 1878). Giovanni Maria Mastai Ferretti fu eletto papa
(16 giugno 1846) alla morte di Gregorio XVI; aveva fama di prete liberale e con
l’amnistia per i delitti politici (1846) suscitò grandi speranze nei patrioti
italiani. Il partito riformista fece di P., che sembrava incarnare gli ideali e
le attese diffusi dal , la sua bandiera. Quindi il pontefice, spinto dal
movimento d’opinione pubblica, concesse una limitata libertà di stampa, una consulta
di Stato, la guardia civica, un Consiglio dei ministri (1847). L’Austria,
allarmata dalle riforme papali, occupò Ferrara (1847) e la protesta di P. ebbe
il risultato di eccitare sempre più l’opinione nazionale. Nel 1848 l’esempio
degli altri sovrani costrinse il papa a concedere la Costituzione e a nominare
un ministero Recchi-Antonelli, che annoverava molti elementi liberali. Ma allo
scoppio della prima guerra d’Indipendenza, dopo avere deciso in un primo tempo
l’intervento dello Stato pontificio accanto al Piemonte, P., con l’al;locuzione
del 29 apr., si ritirò dal movimento nazionale e abbandonò Roma, dove fu
proclamata la Repubblica (1849). Rifugiatosi a Gaeta, ospite di Ferdinando II
di Borbone, P. sollecitò l’intervento delle potenze cattoliche (Francia,
Austria, Spagna e Napoli); una volta abbattuta la Repubblica romana dal corpo
di spedizione francese, P. rientrò a Roma (1850) deciso a difendere
strenuamente il suo potere temporale. Perdute con le annessioni al regno di
Sardegna (1859) l’Emilia e la Romagna, poi (1860) le Marche e l’Umbria, riuscì
a mantenere Roma e il Lazio grazie all’appoggio di Napoleone III; ma dopo la
sconfitta francese a Sedan e il crollo del Secondo impero (1870), le truppe
italiane occuparono Roma (20 sett.). Quindi P. si rinchiuse nel Vaticano
considerandosi prigioniero e, in una intransigente opposizione
politico-religiosa al nuovo Stato italiano, si rifiutò di accettare la votata
dal Parlamento. Sul piano delle relazioni con gli altri Stati, deludendo chi
aveva sperato nel suo impegno per una conciliazione tra Chiesa e libertà, P.
strinse accordi con quelli assolutisti (concordato con l’Austria, 1855, e con
vari Stati tedeschi) e polemizzò contro la legislazione antiecclesiastica
voluta da Cavour e Rattazzi in Piemonte (1855). Con l’enciclica Quanta
cura e il Sillabo condannò (1864) in blocco la civiltà moderna e
gli errori del secolo, fra cui il razionalismo e il liberalismo, il socialismo,
la libertà di coscienza, la separazione della Chiesa dallo Stato, l’istruzione
laica. Inoltre, proibì ai cattolici italiani di partecipare alla vita politica
(non expedit). Eventi importanti del suo pontificato furono anche
il Kulturkampf in Germania e la denuncia (1870) del concordato da
parte del governo austriaco. P. proclamò (1854) il dogma dell’Immacolata
concezione e, allo scopo di restaurare l’autorità papale, convocò (1869) il
Concilio vaticano I, nel quale l’infallibilità pontificia fu proclamata come
articolo di fede (1870). Nel 2000 P. è stato dichiarato beato.
1792
Giovanni Maria Mastai
Ferretti nasce a Senigallia
1846
Eletto papa
1847
Concede una limitata
libertà di stampa, una consulta di Stato, la guardia civica, un Consiglio dei
ministri.
1848
Concede la Costituzione;
scoppia la prima guerra d’Indipendenza; abbandona Roma
1849
Proclamata la Repubblica
romana
1850
Rientra a Roma dopo che
la Repubblica romana è stata abbattuta
1864
Con
l’enciclica Quanta cura e il Sillabo condanna in blocco la
civiltà moderna e gli errori del secolo, fra cui il razionalismo e il
liberalismo, il socialismo, la libertà di coscienza
1869
Convoca il Concilio
vaticano I, nel quale viene proclamata come articolo di fede l’infallibilità
pontificia (1870)
1870
Le truppe italiane
occupano Roma: P. si rinchiude nel Vaticano considerandosi prigioniero
1878
Muore a Roma
2000
Dichiarato beato
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/pio-ix_(Dizionario-di-Storia)