Statue
de sainte Émerentienne (ou Émerance)Église de Villedieu-les-Poêles (Manche, 50)
Statue of Saint Emerentiana Villedieu-les-Poêles (France, Normandy)
Sainte Emérentienne
Vierge, martyre (+ 304)
Selon la légende,
Emérentienne ou Emerance serait la "soeur de lait" de Sainte Agnès.
Catéchumène, elle est morte martyre, lapidée sur la tombe de sainte Agnès.
Sainte Emerance a une chapelle à La Pouëze (Maine et Loire) et Emerentienne est
le nom de la chapelle de l'Institut Notre Dame de Vie (Vénasque - Vaucluse).
Sa statue à la Pouëze la
représente avec, dans son tablier, les pierres qu'elle a reçues dans le ventre.
Même représentation plus moderne à l'Institut Séculier Notre Dame de Vie.
En Anjou, le dicton
invoque "Ste Emerance qui guérit du mal de la panse".
À Rome, au cimetière
majeur sur la voie Nomentane, sainte Émérentienne, martyre.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9933/Sainte-Emerentienne.html
Saint-Emerentienne's
chapel in Venasque (Vaucluse, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France).
La
chapelle Sainte-Emérentienne à Venasque (Vaucluse, Provence-Alpes-Côte d'Azur,
France).
La petite sainte qui
laisse un parfum de joie intérieure
L’amie de sainte Agnès et
du père Marie-Eugène
JANVIER 22, 2014 00:00ANITA BOURDINSPIRITUALITÉ
Le martyrologe romain
fera mémoire, demain, jeudi 23 janvier, de la jeune martyre romaine, sainte
Emérentienne.
On a émis des doutes sur
le lieu et l’époque du martyre d’Emérentienne, la date du 23 janvier
n’apparaissant qu’au VIIIe s. Mais son culte est très ancien à Rome.
Elle était sœur de lait
de sainte Agnès. Elle devait aussi être catéchumène au moment du martyre
d’Agnès, et elle vint prier auprès de son tombeau, sur la via Nomentana, au
nord est de Rome.
Elle y fut lapidée par
les païens. Ses reliques ont été transférées avec celles d’Agnès, au IXe s.,
dans la basilique Sainte-Agnès-hors-les-murs.
Il faut descendre dans la
crypte de la basilique pour aller se recueillir auprès du coffret renfermant
ses reliques. Là, on peut lire, en différentes langues, la prière à sainte
Emérentienne écrite par le carme français, le père Marie-Eugène de l’Enfant
Jésus, fondateur de l’Institut Notre-Dame de Vie. Il s’était rendu compte de
recevoir des grâces spéciales le 23 janvier et c’est ainsi qu’il a découvert
sainte Emérentienne.
Il disait d’elle :
« Petite fille, elle ne fait pas de discours, elle exprime son message par
des actes. »
Le site de Notre-Dame
de Vie explique cette découverte d’une jeune amie au Ciel, qui passait
dans sa vie laissant un « parfum de joie intérieure » :
« Durant un certain nombre d’années, le Père Marie-Eugène s’aperçut
qu’à la date du 23 janvier, il recevait un cadeau inattendu : c’était une
faveur, la réponse à une préoccupation du moment, un événement providentiel… Il
percevait alors une présence du ciel. Ce n’était pas celle d’un grand
personnage, il le sentait bien, mais plutôt celle d’une enfant qui, après avoir
fait son petit cadeau, disparaît discrètement en riant, sur la pointe des
pieds…
« Son parfum de joie intérieure demeurait dans l’âme du Père. Il découvrit
alors que l’Eglise fêtait, à cette date, une petite martyre des premiers
siècles, à Rome, Sainte Emérentienne, esclave et amie de Sainte
Agnès. Emérentienne avait servi Agnès humblement. Elle l’avait vue vivre,
prier, mourir. Elle n’était rien, et avait tout reçu d’elle, surtout sa foi, et
son amour pour Jésus. Dans sa fidélité héroïque, Emérentienne suivit Agnès
jusqu’au bout. Elle fut lapidée alors qu’elle se rendait sur son tombeau, dans
une catacombe le long de la Via Nomentana, dans la campagne romaine.
« Pour le Père
Marie-Eugène, son message était lumineux, non seulement pour lui et les membres
de l’Institut Notre-Dame de Vie, mais pour ceux qui, à la suite de Sainte
Emérentienne, marchent par un chemin ordinaire, enfouis dans le monde et dans
toutes les situations professionnelles et sociales : accepter de laisser
la puissance de Dieu se déployer dans la faiblesse, attendre tout de lui seul,
se livrer sans réserve à sa volonté, dans la situation et à la place qu’il
choisit pour chacun , jusqu’au sacrifice complet. »
JANVIER 22, 2014 00:00SPIRITUALITÉ
Anita Bourdin
SOURCE : https://fr.zenit.org/2014/01/22/la-petite-sainte-qui-laisse-un-parfum-de-joie-interieure/
Catedral
de Santa María de Mediavilla, Teruel. Capilla de Santa Emerenciana
Sainte Émérentienne,
métamorphose d’une martyre romaine
Anne Bernet - publié
le 22/01/22
La véritable
Émérentienne, compagne de sainte Agnès, n’est pas celle qui est vénérée dans
les provinces de l’Ouest. Découvrez son histoire, et celle que nos anciens
priaient comme la "Mère Ancienne".
Si l’on connaît bien
l’histoire de sainte Agnès, celle, qui lui est pourtant étroitement liée,
de sainte Émérentienne, est beaucoup moins populaire. Cette jeune martyre
romaine a été longtemps très vénérée dans l’Ouest, mais au prix d’une étonnante
substitution. Agnès, jeune fille de la bonne société, est suppliciée à Rome le
21 janvier 304, à l’apogée de la grande persécution de Dioclétien. Si, parmi
tant de victimes, celle-ci reste dans les mémoires, c’est qu’il s’agit d’une
enfant de douze ans et qu’elle a couru, avec un héroïsme effronté et la sublime
insolence qui vient à ceux qui parlent sous la motion du Saint Esprit, au
devant du bourreau. Qu’elle ait été dénoncée comme chrétienne par un prétendant
éconduit désireux de se venger, la chose est alors banale, ou qu’elle soit
allée, comme le dit une autre version, non moins crédible, assister à la
comparution d’accusés chrétiens, manifestant si hautement sa foi qu’elle se fit
arrêter, importe peu. Ce qui compte, c’est l’attitude de cette toute jeune
fille face à ses juges, au demeurant très embarrassés d’avoir à trancher du cas
de cette gamine.
Agnès, une gamine
indomptable
Même si la passion
de sainte Agnès, telle qu’elle nous est parvenue, est un
document tardif et remanié, à utiliser avec précaution, l’essentiel du déroulement
du procès apparaît clairement, et certaines répliques de la martyre semblent
incontestablement authentiques. Horrifié de devoir appliquer la loi dans toute
sa rigueur à cette fillette insolente, le magistrat commence par la traiter en
enfant irresponsable, incapable de mesurer la gravité de ses actes et de ses
propos et, après lui avoir dit que, s’il était son père, elle recevrait une
bonne correction avant d’être réexpédiée à la maison, il lui conseille de
retourner jouer à la poupée. Agnès lui répond sur un tel ton que le pauvre
homme, la découvrant plus adulte qu’il le pensait, change de discours et lui
dit qu’il s’en voudrait, jolie comme elle est, de la vouer à une mort trop
précoce ; elle rencontrera bientôt l’amour, le mariage et la maternité la
détourneront de ses folies puériles. Agnès le toise et réplique qu’elle a voué
sa virginité au Christ, jamais elle ne se mariera et elle ajoute, péremptoire :
« Périsse plutôt ce corps que peuvent désirer des yeux que je n’agrée pas
! »
En désespoir de cause et
ne parvenant pas à faire abjurer sainte Agnès, il fallut bien se résoudre à la
faire périr. On l’égorgea.
Recourant alors à une
procédure tristement banale, parce qu’il est arrivé que des chrétiennes
épouvantées apostasient pour y échapper, le juge la condamne au lupanar. Potius
leo quam leno ! « Plutôt le lion que le maquereau ! » dit-on
dans la primitive Église en faisant allusion à cette pratique qui condamne les
chrétiennes, de préférence des consacrées à la prostitution. Il est arrivé qu’à
cette perspective, des malheureuses, par fidélité à leurs vœux de virginité, se
suicident, péché porté au crédit de l’ignorance et absoute puisque les saintes
Pélagie, Domnina, Bérénice sont assimilées à d’authentiques martyres et
vénérées comme telles. Mais Agnès est instruite des lois ecclésiastiques sur la
question et, à l’énoncé de cette sentence, elle répond : « Si j’aime le
Christ, je suis vierge. » À en croire la Tradition, exposée nue dans la
maison de passes, l’adolescente en serait ressortie indemne, soit que, comme le
dit le passionnaire, et, après tout, pourquoi ne pas le croire ? son ange
gardien l’ait préservée, soit que, comme cela arrivait fréquemment, les
clients, écœurés du procédé, n’aient pas voulu la toucher. Quoiqu’il en soit,
en désespoir de cause et ne parvenant pas à la faire abjurer, il fallut bien se
résoudre à la faire périr. On l’égorgea.
Le baptême du sang
Ce dénouement avait
frappé Rome de stupeur. Cette trop jeune victime avait ému, son courage avait
troublé et, le 22 janvier, ses proches eurent la surprise de voir se presser
aux obsèques de leur fille une foule énorme pas uniquement composée de
chrétiens, de sorte que les funérailles ressemblèrent à une manifestation. On
la dispersa sans ménagement et il fut interdit de se rendre sur la tombe de la
martyre, dans une des propriétés familiales, via Nomentana, là où s’élève la
basilique Sainte-Agnès-hors-les-murs. Pour plus de précaution, on fit garder
l’endroit.
Or, le lendemain,
contrevenant aux ordres, une adolescente brava l’interdit et vint prier sur la
tombe. Elle se nommait Émérentienne et elle était la sœur de lait d’Agnès, la
fille de sa nourrice. L’esclave et la patricienne, nourries et élevées
ensemble, étaient inséparables et, converties par sa maîtresse, Émérentienne se
préparait au baptême. Quand ils découvrirent sa présence sur la tombe, les
soldats de garde commencèrent par la sommer de s’en aller mais, doucement
obstinée, elle aussi, la petite refusa et demeura en prière. L’altercation
avait attiré le voisinage et, là où la police hésitait à sévir, la foule,
facilement violente et haineuse, n’eut pas tant de scrupules : elle lapida
Émérentienne sur la tombe de son amie, lui conférant le baptême du sang à
défaut de celui de l’eau.
La grand-mère de Marie
Telle est l’histoire
authentique de sainte Émérentienne, vierge et martyre que rien ne semblait
destiner à trouver des dévots dans l’Ouest de la France où ses images et ses
statues sont fréquentes. La raison en est simple, et touchante. La sainte
Émérentienne vénérée dans ces provinces, en dépit des apparences, n’est pas la
vierge martyre romaine. Dans ces régions profondément mariales, le bon peuple,
dans son immense attachement à Notre-Dame, cherchait tous les moyens de
l’honorer, et avec elle, sa parenté. Si, grâce aux évangiles apocryphes, l’on
connaissait les noms de ses père et mère, Joachim et Anne, l’on ne savait rien
des générations précédentes.
À l’époque, l’on ne
parlait pas de grand-mère, ni même de mère-grand, comme dans les contes de
fées, mais de « mère ancienne », de Mamm goz comme on dit
en Bretagne. Sainte Émérentienne devint ainsi pour de pieux fidèles sainte Mère
Ancienne, vocable qui désignait l’aïeule maternelle de Marie. Ainsi donc, si
dans une église de l’ouest, vous rencontrez une statue d’Émérentienne, au
demeurant conforme aux représentations traditionnelles puisqu’elle porte la
palme du martyre, ne vous méprenez pas. Malgré les apparences, ce ne fut jamais
la petite vierge romaine que l’on vénéra sous cette apparence et ce vocable
trompeur mais la mère de sainte Anne.
Lire aussi :En images : les pires supplices des saints martyrs
Lire aussi :Biblis, la sainte apostate et martyre de la foi
Lire aussi :L’édifiant martyre de saint Cassien, greffier de l’armée romaine
SOURCE : https://fr.aleteia.org/2022/01/22/sainte-emerentienne-metamorphose-dune-martyre-romaine/
La Vie de sainte Agnès,
vierge et martyre (291 - 305) et de sainte Emérentienne sa soeur de lait
Sainte Agnès, vierge très
sage, avait treize ans lorsqu’elle perdit la mort et trouva la vie. Elle était
jeune d’années, mais mûre d’esprit et d’âme ; elle était belle de visage,
mais plus belle de cœur. Le fils d’un préfet, la voyant revenir de l’école, se
prit d’amour pour elle. Il lui promit des diamants et de nombreuses richesses
si elle consentait à être sa femme. Mais Agnès lui répondit :
« Éloigne-toi de moi, aiguillon du péché, aliment du crime, poison de
l’âme, car je me suis déjà donnée à un autre amant ! » Elle se mit à
lui faire l’éloge de son amant et fiancé, vantant chez lui les cinq qualités
que les fiancées estiment le plus chez leurs fiancés, à savoir : la
noblesse de race, la beauté, la richesse, le courage uni à la force, et enfin
l’amour. Et elle dit : « Celui que j’aime est plus noble que toi, le
soleil et la lune admirent sa beauté, ses richesses sont inépuisables, il est
assez puissant pour faire revivre les morts, et son amour dépasse tout amour.
Il a mis son anneau à mon doigt, m’a donné un collier de pierres précieuses, et
m’a vêtue d’une robe tissée d’or. Il a posé un signe sur mon visage, pour
m’empêcher d’aimer aucun autre que lui, et il a arrosé mes genoux de son sang.
Déjà je me suis donnée à ses caresses, déjà son corps s’est mêlé à mon
corps ; et il m’a fait voir un trésor incomparable qu’il m’a promis de me
donner si je persévérais à l’aimer. » Ce qu’entendant, le jeune homme
devint malade d’amour, en danger de mort. Son père va trouver la jeune fille,
au nom de son fils ; mais Agnès lui répond qu’elle ne peut violer la foi
promise à son premier fiancé ! Alors le préfet lui demande quel est ce
fiancé, et comme quelqu’un lui fait entendre que c’est le Christ qu’elle
appelle son fiancé, il se met d’abord à la questionner doucement, puis la
menace de la punir si elle refuse de répondre. Mais Agnès lui dit :
« Fais ce que tu voudras, je ne te livrerai pas mon secret ! »
Alors le préfet : « Choisis entre deux partis ! Ou bien sacrifie
à Vesta avec les vierges de la déesse, si tu tiens à ta virginité, ou bien je
te ferai enfermer avec des prostituées ! » Mais elle : « Je
ne sacrifierai pas à tes dieux, et cependant je ne me laisserai pas souiller,
car j’ai près de moi un gardien de mon corps, un ange du Seigneur ! »
Alors le préfet la fit dépouiller de ses vêtements, et conduire toute nue dans
une maison de débauche. Mais Dieu lui fit pousser des cheveux en telle
abondance que ces cheveux la couvraient mieux que tous les vêtements. Et, quand
elle entra dans le mauvais lieu, elle y trouva un ange qui l’attendait, tenant
une tunique d’une blancheur éclatante. Et ainsi le lupanar devint pour elle un
lieu de prière, et l’ange l’éclaira d’une lumière surnaturelle.
Or, le fils du préfet
vint dans ce lieu avec d’autres jeunes gens, et invita ses compagnons à jouir
d’abord de la jeune fille. Mais, en pénétrant dans la chambre d’Agnès, ils
furent si effrayés de la vue de cette lumière qu’ils s’enfuirent auprès du fils
du préfet ; et lui, les traitant de lâches, se rua dans la chambre, plein de
fureur. Mais aussitôt le diable l’étrangla, Dieu l’ayant abandonné. Alors le
préfet, tout en larmes, se rendit auprès d’Agnès, et l’interrogea sur la mort
de son fils. Et Agnès : « Celui dont il voulait réaliser la volonté a
reçu pouvoir sur lui, et l’a tué. » Et le préfet lui dit : « Si
tu ne veux pas que je croie que c’est toi qui l’as tué par des artifices
magiques, demande et obtiens qu’il ressuscite ! » Et, sur la prière
d’Agnès, le jeune homme ressuscita, et se mit à confesser publiquement le
Christ.
Mais alors les prêtres des dieux, soulevant le peuple, s’écrièrent :
« À mort la magicienne, qui, par sorcellerie, change les âmes et pervertit
les cerveaux ! » Cependant le préfet, en présence d’un tel miracle,
aurait voulu la délivrer ; mais, craignant la proscription, il se retira
tristement, et laissa Agnès sous la garde d’un lieutenant. Et celui-ci, dont le
nom était Aspasius, fit jeter la jeune fille dans un feu ardent ; mais la
flamme, se séparant en deux, brûlait la foule des païens sans toucher Agnès. Alors
Aspasius lui fit plonger un poignard dans la gorge : et c’est ainsi que le
fiancé céleste la prit pour épouse, après l’avoir ornée de la couronne du
martyre. Ce martyre eut lieu, à ce que l’on croit, sous le règne de Constantin
le Grand, qui régnait vers l’an 309. Et comme les parents de sainte Agnès et
les autres chrétiens l’ensevelissaient avec joie, à grand’peine ils échappèrent
à la pluie de pierres que les païens lançaient contre eux.
II. Sainte Agnès avait
une sœur de lait nommée Émérantienne, vierge pleine de sainteté, et qui se
préparait à recevoir le baptême. Or cette jeune fille se tint debout devant le
sépulcre d’Agnès, et se mit à invectiver les païens qui l’avaient tuée, jusqu’à
ce que ces païens la tuèrent elle-même à coups de pierres. Aussitôt la terre
trembla, et la foudre de Dieu s’abattit sur ce lieu, tuant bon nombre de
païens : de telle sorte que, depuis lors, on laissa les fidèles
s’approcher du tombeau sans leur faire aucun mal. Et le corps d’Émérantienne
fut enseveli auprès de celui de sainte Agnès. Et, huit jours après, comme les
parents de celle-ci veillaient autour du tombeau, ils virent un chœur de
vierges en robes d’or ; et parmi elles ils virent la bienheureuse Agnès,
ayant à côté d’elle un agneau plus blanc que la neige. Et elle leur dit :
« Voyez, afin que vous ne me pleuriez pas comme morte, mais que vous vous
réjouissiez avec moi et vous félicitiez avec moi ; car j’ai été admise
désormais à siéger au milieu de cette troupe de lumière ! » C’est à
cause de cette vision que l’Église célèbre, huit jours après la fête de sainte
Agnès, l’octave de cette fête.
III. La nouvelle de cette vision parvint jusqu’à Constance, fille de Constantin, qui était affligée d’une lèpre très maligne. Aussitôt la jeune princesse se rendit au tombeau de la sainte, et là, après avoir prié, elle vit en rêve sainte Agnès lui disant : « Constance, sois constante ! Crois au Christ et tu seras guérie ! » Se réveillant soudain, Constance se trouva guérie ; elle reçut le baptême, fit élever une basilique sur le tombeau de la sainte, et y rassembla autour d’elle de nombreuses vierges qui, comme elle, vécurent toute leur vie dans la chasteté.
IV. Certain prêtre de l’église de sainte Agnès, nommé Paulin, commença un jour
à être tourmenté d’une terrible tentation de la chair ; et, comme il ne
voulait pas offenser Dieu, il demanda au souverain pontife la permission de
prendre femme. Mais le pape, qui connaissait sa bonté et sa simplicité, lui
remit un anneau orné d’une émeraude, et lui dit de s’adresser avec la même
demande à une belle statue de sainte Agnès qui se trouvait dans son église. Et
comme le prêtre demandait à sainte Agnès de l’autoriser à se marier, la statue
étendit tout à coup vers lui son doigt annulaire, y passa l’anneau donné par le
pape, puis retira sa main ; et, sur-le-champ, le prêtre fut délivré de
toutes ses tentations. Telle est, dit-on, l’origine de l’anneau qui se voit
aujourd’hui encore au doigt de la statue. Mais d’autres disent que cet anneau
fut donné par le pape à un prêtre qui se trouva chargé, en même temps, de
veiller sur la basilique de sainte Agnès comme sur une épouse ; car, faute
de soins, le temple vénérable tombait en ruines ; et la statue de la
sainte aurait passé l’anneau à son doigt en signe d’acceptation de ces
fiançailles.
Le Bienheureus Jacques de
Voragine. La Légendre dorée. Paris, 1905. Traduit par Teodor de Wyzewa
SOURCE : https://www.atelier-st-andre.net/fr/pages/oeuvres/agnes.html
Martyrdom
of Saint Emerentiana. Red chalk drawing.
Sainte Émérentienne
Culte cimétérial au Ve
siècle, citée d’abord au 16 septembre avec d’autres martyrs de la Via
Nomentana, c’est St Bède le Vénérable qui déplaça sa date au martyrologe pour
la rapprocher de Ste Agnès. Au IXe siècle, ses reliques sont transférées dans
la basilique de Ste Agnès. Fête au XIIe siècle.
Leçons des Matines avant
1960
Neuvième leçon.
Émérentienne, vierge romaine, sœur de lait de la bienheureuse Agnès, et encore
catéchumène, était animée d’une foi et d’une charité ardentes. Comme elle
reprochait avec véhémence aux adorateurs des idoles les violences qu’ils
exerçaient contre les Chrétiens, elle fut lapidée par une multitude ameutée.
Priant au milieu de ses souffrances, elle fut baptisée dans son propre sang,
qu’elle répandit courageusement pour le Christ et rendit son âme à Dieu près du
tombeau de sainte Agnès.
Dom Guéranger, l’Année
Liturgique
Le troisième jour n’est
pas écoulé depuis le martyre de sainte Agnès ; et la Liturgie, fidèle à
recueillir toutes les traditions, nous rappelle à son tombeau. Voici que la
Vierge Émérentienne, amie et sœur de lait de notre héroïne de treize ans, s’en
est allée prier et pleurer sur le lieu où repose celle qui lui a été si tôt et
si cruellement ravie. Émérentienne n’a pas encore été régénérée dans les eaux
du Baptême ; elle suit encore les exercices du catéchuménat ; mais son cœur est
déjà au Christ par la foi et par le désir.
Tandis que la jeune fille
épanche ses regrets et son admiration sur la tombe d’Agnès, des païens
surviennent ; insultant à sa douleur, ils veulent troubler ces hommages rendus
à leur victime. C’est alors que Émérentienne, enflammée du désir de se réunir
au Christ, et d’être bientôt dans les bras de sa douce compagne, puisant un
mâle courage sur ce sépulcre glorieux, se tourne vers les barbares, et,
confessant Jésus-Christ, maudissant les idoles, leur reproche l’atroce cruauté
dont l’innocente Agnès est tombée victime.
La férocité païenne
s’indigne dans les cœurs de ces hommes asservis au culte de Satan, et à peine
la jeune fille a cessé de parler, qu’elle tombe sur le sépulcre de son amie,
accablée sous les pierres meurtrières que lui lancent ceux qu’elle a osé
défier. Baptisée dans son propre sang, Émérentienne laisse sur la terre sa
dépouille sanglante ; et son âme s’envole sur le sein de l’Emmanuel, pour jouir
éternellement de ses embrassements divins, et de la chère présence d’Agnès.
Unissons-nous à l’Église,
qui recueille avec tant d’amour de si touchants souvenirs ; demandons à
Émérentienne la grâce d’être réunis à Jésus et à Agnès, et saluons son triomphe
par les prières de la sainte Liturgie.
Bhx Cardinal
Schuster, Liber Sacramentorum
Station dans le «
Coemeterium maius », ad Caprea, sur la voie Nomentane.
Cette sœur de lait de
sainte Agnès, n’étant encore que catéchumène, fut mise à mort près de la tombe
même de la célèbre martyre. Son natale est mentionné dans de nombreux
manuscrits du Sacramentaire Grégorien et dans l’Antiphonaire de Saint-Pierre du
XIIe siècle, mais il manque dans les calendriers plus anciens, comme d’ailleurs
celui d’un grand nombre d’autres martyrs des voies Salaria et Nomentane.
Toutefois le culte de sainte Émérentienne est attesté dès l’antiquité. Bien
plus, ses reliques, ensevelies d’abord dans le Coemeterium maius, près de
l’agellum d’Agnès, furent transférées ensuite dans une basilique supérieure, où
elles furent vénérées par les pèlerins du VIIIe siècle. Plus tard, les
ossements de la Martyre furent rapprochés de ceux de sa collactanea, et le 7
octobre 1605 le cardinal Sfondrati en fit la reconnaissance canonique et plaça
les deux corps dans une même urne d’argent.
La messe est celle du
Commun des vierges martyres, comme le 2 décembre, sauf la première collecte : «
Que votre bienheureuse Vierge et martyre Émérentienne implore, Seigneur, notre
pardon ; elle vous fut toujours agréable, non seulement par le parfum de sa
pureté, mais aussi par la force qu’elle montra avoir reçue de vous. »
Le Hiéronymien annonce
aussi la fête de sainte Émérentienne le 16 septembre, avec celle de Papias,
Maur, Victor, Félix et Alexandre, c’est-à-dire tout le groupe des martyrs
ensevelis dans le « Cimetière Majeur » de la voie Nomentane. Il est toutefois
possible que la date du 23 janvier soit vraiment celle de la mort de sainte
Émérentienne, d’autant plus qu’elle est mentionnée à cette date dans le
laterculus de Berne : Romae, Emerentiani martyris.
Dom Pius Parsch, le Guide
dans l’année liturgique
Sainte Émérentienne. —
Jour de mort : 23 janvier au IIIe s. Tombeau : à Rome, dans l’église de
Sainte-Agnès. Image : On la représente comme une vierge, avec une palme et des
pierres (instrument de son supplice). Sa vie : Émérentienne, vierge romaine et
sœur de lait de sainte Agnès, se faisait déjà remarquer -comme catéchumène par
sa foi et son amour pour le -Christ. Un jour qu’elle reprochait vivement aux
idolâtres leur rage contre les chrétiens, elle fut assaillie de coups de
pierres par la foule furieuse ; elle s’endormit dans le Seigneur, en priant
près du tombeau de sainte Agnès, baptisée dans son propre sang qu’elle versait
courageusement pour le Christ. Son corps fut découvert au XVIe siècle dans
l’église de Sainte Agnès et Paul V l’y fit solennellement ensevelir.
Pratique : Nous avons, en
sainte Émérentienne, un exemple de baptême du sang. Elle n’était pas encore
baptisée et son martyre lui tint lieu de baptême. Comme elle désirait le
baptême véritable ! Cultivons en nous notre conscience de baptisés.
SOURCE : http://www.introibo.fr/23-01-Ste-Emerentienne-martyre
Sœur de lait de sainte
Agnès, la vierge Émérentienne, encore catéchumène, pleurait sur le tombeau
de son amie qui venait d’être martyrisée. Des païens insultèrent à sa douleur.
Sainte Émérentienne, pleine de la vertu divine dont Jésus est la source,
reprocha aux adorateurs des idoles leur cruauté à l’égard de sainte Agnès.
Ceux-ci, irrités, la lapidèrent sur le tombeau même de son amie. Baptisée dans
son sang, elle alla s’unir éternellement à son Époux et à sa sœur (vers l’an
304).
Also
known as
Emerentia
Emerenziana
16 September (Martyrologium Hieronymianum)
confined to local
calendars since 1969
Profile
Foster-sister of Saint Agnes
of Rome. Catechumen.
While on her way to pray at Saint Agnes‘s
grave a few days after her sister‘s martyrdom,
she was confronted by an angry mob of pagans.
Emerentiana professed her Christianity and
her relationship to Agnes. Martyr.
Born
Roman
stoned
to death c.304 at Rome, Italy
buried in
the cemetery at Via Nomentana
relics later
translated to the Basilica of Saint Agnes
girl with stones in
her lap and holding a palm of martyrdom or lily of a
holy death
girl being
stoned by a mob near the tomb of Saint Agnes
of Rome
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
spletne
strani v slovenšcini
MLA
Citation
“Saint
Emerentiana“. CatholicSaints.Info. 4 October 2021. Web. 22 January 2023.
<https://catholicsaints.info/saint-emerentiana/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-emerentiana/
H. Agnes en H. EmerantianaRomeinse martelaressen (serietitel) Imagini di moltes vergini Rom nel martirio (serietitel). 1565-1630
Emerentiana VM (RM)
(also known as Emerentia)
Died 304 (?). According to the Roman Martyrology, Saint Emerentiana was the
foster sister of Saint Agnes. While she was still a catechumen, Emerentiana was
discovered by a pagan mob praying at the tomb of her recently martyred sister,
and was stoned to death. There was, indeed, a real Roman martyr named
Emerentiana, whose cultus is very ancient, as testified by its inclusion in the
martyrologies of Jerome, Bede, and others, but not even the date of her death
is known. She may have suffered with Saints Victor, Felix, and Alexander. It is
claimed by Alban Butler that her relics were recovered with those of her sister
in Christ near the Church of Saint Agnes on the Via Nomentana when it was being
restored during the reign of Pope Paul V. Farmer reports that they were found
nearby. Her connection with Saint Agnes ensured her popularity (Attwater2,
Benedictines, Coulson, Encyclopedia, Farmer, Husenbeth). Saint Emerentiana is
pictured as a young maiden with a stone or being stoned by a mob at Saint
Agnes's tomb (Roeder). She is invoked against colic and stomach ache
(Roeder).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0123.shtml
Sainte
Emerantiana et sainte Constancia, église Saint-Géraud, Aurillac, Cantal,
France.
St. Emerentiana
Virgin and martyr,
d. at Rome in
the third century. The old Itineraries to
the graves of the Roman martyrs,
after giving the place of burial on
the Via Nomentana of St.
Agnes, speak of St. Emerentiana. Over the grave of St. Emerentiana a church
was built which, according to the Itineraries, was near the church erected over
the place of burial of St. Agnes, and somewhat farther from the city wall. In
reality Emerentiana was interred in
the coemeterium majus located in this vicinity not far from the coemeterium
Agnetis. Armellini believed that he had found the original burial chamber of
St. Emerentiana in the former coemeterium. According to the legend of St.
Agnes Emerentiana was her foster-sister. Some days after the burial of St.
Agnes Emerentiana, who was still a catechumen,
went to the grave to pray,
and while prayingshe
was suddenly attacked by the pagans and killed with
stones. Her feast is
kept on 23 January. In the "Martyrologium Hieronymianum" she is
mentioned under 16 September, with the statement: In coemeterio maiore. She
is represented with stones in her lap, also with a palm or lily.
Kirsch, Johann
Peter. "St. Emerentiana." The Catholic Encyclopedia. Vol.
5. New York: Robert Appleton Company, 1909. 25 Jan.
2019 <http://www.newadvent.org/cathen/05401b.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Gerald M. Knight.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. May 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John
M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2021 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/05401b.htm
Lapidació
de Santa Emerenciana, a la Copa de Santa Agnès (Museu Britànic).
The Royal
Gold Cup or Saint Agnes Cup is a solid gold covered cup lavishly
decorated with enamel and pearls. It was made for the French royal family at
the end of the 14th century, and later belonged to several English monarchs,
before spending nearly 300 years in Spain. Since 1892 it has been in the British Museum, and is generally agreed to be
the outstanding survival of late medieval French plate.
Sant' Emerenziana Vergine
e martire
m. 304 circa
Secondo un racconto della
passione di sant'Agnese, Emerenziana era tra i fedeli che parteciparono ai
funerali della giovane martire. Un'improvvisa aggressione da parte di pagani
fanatici disperse i cristiani accorsi per accompagnare Agnese alla sepoltura. Emerenziana,
invece di fuggire, apostrofò coraggiosamente gli assalitori, finendo però
lapidata. I genitori di sant'Agnese ne seppellirono il corpo nei pressi sui
limiti della loro proprietà. Purtroppo il racconto non è attendibile. Gli unici
elementi del racconto relativi a Emerenziana sono il nome della santa, il suo
martirio, quale che ne sia stata la forma, la sua sepoltura nei pressi del
sepolcro di sant'Agnese.
Emblema: Giglio,
Palma
Martirologio
Romano: A Roma sulla via Nomentana nel cimitero Maggiore, santa
Emerenziana, martire.
Un ignoto autore del sec. V aggiunse alla passio latina di s. Agnese, scritta dallo pseudo-Ambrogio, un terzo capitolo che si dilunga sui funerali della santa, sulla sua apparizione ai genitori, otto giorni dopo la morte, e sulla fondazione della basilica in suo onore da parte di Costanza, figlia di Costantino.
Tra i fedeli accorsi ai funerali di Agnese è ricordata anche "Emerentiana, quae fuerat collactanea eius, virgo sanctissima, licet cathecumena". Un'improvvisa aggressione da parte di pagani fanatici disperse i cristiani. Emerenziana, invece di fuggire, apostrofò coraggiosamente gli assalitori, finendo però lapidata. I genitori di s. Agnese ne seppellirono il corpo nei pressi: "in confinio agelli beatissimae virginis Agnetis", cioè sui limiti della loro proprietà. Non c'è dubbio, conclude l'autore, enunciando la dottrina sul Battesimo di sangue, che Emerenziana sia stata battezzata nel suo sangue, essendo morta per la difesa della giustizia, confessando il Signore. Purtroppo però tutto il terzo capitolo della passio Agnetis è giudicato assai severamente dalla critica. Ignorato da s. Massimo di Torino (423), che pur utilizza largamente la passio, e pieno di inesattezze sull'epoca di Costantino, 3i rivela manifestamente opera tardiva e cervellotica.
Gli unici elementi del racconto relativi ad Emerenziana per altra via documentabili sono il nome della santa, il suo martirio, quale che ne sia stata la forma, la sua sepoltura nei pressi del sepolcro di s. Agnese. Secondo parecchi critici un altro elemento ancora potrebbe essere accettato, sia pure con riserva, che cioè la santa fosse davvero ancora catecumena allorché fu uccisa. Esso infatti non fa parte del solito repertorio dei fabbricanti di passiones e potrebbe ben essere l'eco d'una ininterrotta tradizione. Una determinazione cronologica del martirio è impossibile. Di solito si pensa all'epoca di Diocleziano.
Indipendentemente dalla passio, e prima di essa, E. è con sicurezza attestata dal Martirologio Geronimiano che nella sua redazione più antica la ricorda in un gruppo di martiri del Coemeterium Maius sulla Via Nomentana e da un'epigrafe proveniente dallo stesso cimitero.
Il Geronimiano al 16 settembre reca: "Romae, via Nomentana ad Capream, in cimiterio maiore Victoris, Felicis, Alexandri, Papiae, Emerentianetis"; lo stesso elogio meno qualche nome si ritrova al 20 aprile, ma per una incomprensibile migrazione. L'epigrafe, trovata mutila dal De Rossi presso Ponte Rotto e solo recentemente completata del frammento mancante ritrovato negli scavi del Coemeterium Maius, fa eco alla commemorazione liturgica del martirologio.
Emerenziana non sembra avere una posizione di particolare rilievo nel gruppo che fa capo a Vittore. È solo sotto l'influsso della passio che viene ad acquistarvi una preminenza, proprio perché unita alla martire Agnese della cui straordinaria popolarità partecipa. Un segno evidente del cambiamento si ha nella istituzione di una speciale commemorazione liturgica in onore di Emerenziana al 23 gennaio, due giorni dopo la festa di s. Agnese, avvenuta nel sec. VIII, registrata nel Martirologio di Beda, nei codici tardivi del Geronimiano e nel Sacramentario Gelasiano del sec. VIII, donde poi passò nel Messale e nel Martirologio Romano.
Anche nella iconografia dello stesso Cimitero Maggiore, Emerenziana appare costantemente in gruppo con gli altri martiri nelle raffigurazioni più antiche. Così su due pitture assai guaste e su una transenna votiva scoperte nel 1855 si trovano cinque santi riuniti. Lo stesso doveva essere per l'epigrafe dipinta nell'abside di una cripta del medesimo cimitero, scoperta nel 1873 dall'Armellini e da lui considerata la sepoltura primitiva di Emerenziana, solo perché era riuscito a decifrare soltanto il suo nome tra gli altri completamente sbiaditi. Più tardi, invece, sembra sia stata raffigurata sola, se si deve identificarla nella giovane santa con due devoti ai piedi di una pittura scoperta nel 1933 in un piccolo cubiculum dello stesso cimitero. Nei musaici di S. Apollinare Nuovo a Ravenna, della prima metà dei sec. VI, Emerenziana splende nella teoria delle vergini tra s. Paolina e s. Daria.
Una riprova dell'awenuto cambiamento si ha negli itinerari del sec. VII, che ricordano Emerenziana in primo luogo tra i martiri del Coemeterium Maius, testimoniando anche della ecclesia o basilica, eretta sul suo sepolcro.
L'Itinerarium Salisburgense, parlando della via Nomentana, reca: "et postea vadis ad orientem, quousque pervenies ad s. Emerenziana martyrem, quae pausat in ecclesia sursum et duo martyres in spelunca deorsum, Victor et Alexander".
E l'Epitome de locis sanctorum: "Basilica s. Agnes... propeque ibi soror eius Emerentiana, in alia tamen basilica dormit. Ibi quoque in singulari ecclesia Constantia Constantini filia requiescit sanctusque Alexander, s. Felicis, s. Papia, s. Victor et alii multi dormiunt .
E la notizia di Guglielmo di Malmesbury: "Iuxta viam s. Agnetis et ecclesia et corpus, in altera ecclesia s. Emerentiana et martyres Alexander, Felix, Papias".
Sul sepolcro della martire che doveva trovarsi all'iniz~o della zona, al livello del suolo, era stata dunque eretta una chiesa e il Liber Pontificalis ci fa sapere che essa fu restaurata da Adriano I (772-95).
Le reliquie di Emerenziana furono trasferite nel sec. IX nella basilica di S. Agnese. Paolo V nel 1615 ordinò un'artistica cassa d'argento, in cui fece racchiudere i corpi delle due sante e che fu collocata sotto l'altare maggiore. Altre chiese in Roma hanno conservato il ricordo della martire: S. Agnese a Piazza Navona, dove le fu dedicato un altare nel 1123; S. Pietro in Vincoli, dove sarebbe conservata la testa; S. Maria in Campitelli, dove si mostra un suo dito. Recentemente le è stata intitolata una nuova grande parrocchia nel quartiere Nomentano. In Spagna, in Germania, a Bruxelles, si pretende di avere sue reliquie. Secondo le Vies des Saints (cit. in bibl.), in Francia, nella regione dell'Anjou, nel sec. XII, esisteva una cappella a lei dedicata che il re Luigi XI dotò di alcune sue reliquie nel 1472. Poiché tardive leggende complicarono il martirio di Emerenziana raccontando che le era stato squarciato il ventre, ella fu invocata, specialmente in Francia, contro il mal di ventre.
Autore: Benedetto Cignitti
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/38500
Francisco de Zurbarán (1598–1664).
Saint Emerentiana (Santa Emerenciana), between circa 1635 and circa
1640 , 171,5 x 105,5, Hispanic Society of America
Santa Emerenziana Vergine
e Martire
23 gennaio
(m. 304 circa)
Il 23 gennaio la catecumena Emerenziana si reca a pregare sulla tomba di Agnese martirizzata ed uccisa due giorni prima, il 21 gennaio[1], nello stadio di Domiziano[2] per aver professato la sua fede cristiana.
Emerenziana, come Agnese, ha soltanto 13 anni. Dopo l’uccisione i genitori di Agnese trasportano il corpo e lo seppelliscono in un cimitero[3] al II miglio[4] della via Nomentana[5]. Mentre Emerenziana, che è sorella di latte di Agnese, sta pregando sulla tomba fanno irruzione alcuni pagani che insultano e dileggiano i presenti per la loro fede cristiana. Emerenziana coraggiosamente li rimprovera ed è uccisa a colpi di pietra; è in tal modo battezzata col suo stesso sangue.
I genitori di Agnese seppelliscono Emerenziana “in confinio agelli beatissimae
virginis Agnes” cioè nel coemeterium maius[6], a poche centinaia di metri dal
luogo dove era stata deposta la loro figlia.
Accertata la zona di sepoltura di Emerenziana è tuttora difficile stabilire l’anno esatto della sua morte e di quella di S.Agnese. Infatti per la mancanza di documenti in seguito alla distruzione dei testi sacri ordinata dall’imperatore Diocleziano ci si affida alla tradizione ed alle leggende. Una prima ipotesi è che il martirio delle due giovani sia avvenuto sotto la persecuzione dell’imperatore Decio (249), la seconda invece sotto quella di Diocleziano (304).
Quest’ultima ipotesi sembra la più plausibile. Diocleziano fu proclamato imperatore nel 284 all’età di 44 anni essendo nato a Salona, nei presi dell’odierna Spalato, nel 240. È un imperatore destinato a lasciare il segno in tutta la storia imperiale romana non solo per le sue idee riformatrici, ma anche per le ultime feroci persecuzioni contro i cristiani.
Con l’editto di Milano del 313 Costantino concederà ai cristiani libertà di culto, comincerà nel 320 la costruzione della prima basilica di S. Pietro consacrata da papa Silvestro I (314–335) nel 326. La figlia Costantina o Costanza, convertitasi al cristianesimo, costruirà la prima basilica di S. Agnese vicino al luogo in cui era sepolta la santa ed anche il suo mausoleo ora detto di S. Costanza in seguito ad un antichissimo errore di interpretazione di un’iscrizione che trasforma Costantina in una vergine malata di lebbra e guarita per intercessione di S. Agnese.
Nel 390 saranno vietati a Roma i culti pagani. Diocleziano pone l’accento sulla pace, ottenuta dopo una serie di guerre vittoriose ottenute in seguito alla protezione degli dei, attua riforme economiche, nell’impero regna la pace religiosa, turbata occasionalmente da obiezioni di coscienza dei soldati di fede cristiana che non esita a stroncare ferocemente[7]. All’improvviso scatta la grande persecuzione contro i cristiani.
Secondo la tradizione, motivo occasionale è il fallimento di un rito sacrificale fatto da Diocleziano al ritorno da un viaggio in Egitto nel 303. Diocleziano ne attribuisce la colpa ai cristiani. All’inizio del 304 l’imperatore proibisce ufficialmente le riunioni cristiane, stabilisce la distruzione degli edifici di culto e la messa al bando dei testi sacri. A tutti è imposto l’obbligo di sacrifici agli dei pagani: altrimenti pena di morte o lavori forzati.
Ed è in questo quadro che si inserisce il martirio delle due giovani.
L’identificazione del luogo di sepoltura di S. Emerenziana è avvenuto quasi per caso.
Nel 1883 durante i lavori di demolizione della piccola chiesa di S. Salvatore
de pede pontis in Trastevere, nei pressi di Ponte Emilio, meglio noto come
Ponte Rotto, fu trovata la seguente epigrafe marmorea:
XVI . KAL OCTOB .
MARTURORO /TERU MAIORE VICTORIS . FELI /EMERENTIANETIS ET ALEXAN
L’epigrafe, custodita nei
musei capitolini, fu così interpretata dagli studiosi: il 16 settembre in
questo cimitero maggiore si commemora la sepoltura dei santi Vittore, Felice,
Emerenziana ed Alessandro.
Negli anni cinquanta la Pontifica Commissione di Archeologia Sacra fece
ulteriori scavi sotto villa Leopardi, nella quale si trova il coemeterium
maius, trovando altre cripte e numerose epigrafi risalenti al III e IV secolo.
Fra esse il pezzo mancante di quella proveniente dalla demolita chiesa
trasteverina che confermò l’iniziale interpretazione con l’aggiunta del martire
Papia. Unendo le due parti dell’epigrafe si potè leggere:
XVI . KAL OCTOB . MARTURORO
. H(i)C IN CIMI/TERU MAIORE VICTORIS . FELICIS PAPIANTIS/EMERENTIANETIS ET
ALEXANDRI
Sulla tomba di S. Emerenziana fu costruita una piccola basilica sub divo, cioè a cielo aperto, restaurata per l’ultima volta da Adriano I (772-795) e di cui ora non resta più alcuna traccia. Fra gli affreschi del Cimitero maggiore vi è una “prostratio” in cui sono raffigurate Agnese ed Emerenziana. In un arcosolio è rappresentata invece Emerenziana che prega fra il Buon Pastore ed un pastore in atto di mungere.
I papi Liberio (352-366) e Simmaco (498-514) restaurano il sepolcro di S. Agnese. Papa Onorio I (625 – 638) pose mano al restauro della basilica costantiniana di S. Agnese, abbellendola con mosaici, marmi e metalli preziosi, ed a quello della piccola basilica di S. Emerenziana.
Nelle guide ai santuari romani del VII secolo, intitolati Notitia ecclesiarum Urbis Romae e De locis sanctis Martyrum quae sunt foris civitatis Romae[8] dopo aver fatto rilevare la bellezza della basilica di S. Agnese aggiungono: “Et iuxta eandem viam (Numentanam) basilica sanctae Agnes mirae pulchritudinis, ubi ipsa corpore iacet, propeque ibi soror eius Emerentiana, in alia tamen basilica dormit.”
L’altare maggiore della basilica onoriana, come l’attuale, era stato costruito
in modo da ricoprire totalmente il luogo della sepoltura della santa. Fino
a tutto il secolo VIII sotto quest’altare vi erano soltanto le reliquie di S.
Agnese. Nel corso del secolo IX pare sia stato portato dal vicino
coemeterim maius il corpo di S. Emerenziana e posto accanto a quello di S.
Agnese. Questa traslazione sembra si debba attribuire a Pasquale I
(817-824) poiché si sa che il predetto papa ne portò una parte a S. Prassede.
La tomba di S. Emerenziana era venerata in una basilichetta sub divo, cioè a
cielo scoperto, e dopo il restauro di Onorio I fu restaurata per l’ultima volta
da Adriano I (772-795).
I pellegrini del sec. VII, dopo la visita al santuario della Santa, scendevano nelle sottostanti gallerie per venerare in due distinti santuari un gruppo di martire il cui dies natalis collettivo ricorreva il 16 settembre (v. iscrizione). In occasione della traslazione l’altare maggiore della basilica di S. Agnese venne rifatto e le reliquie chiuse in una cella sotterranea che ritornò alla luce in seguito alla ricognizione del cardinale Paolo Emilio Sfrondati nel 1605.
Il vecchio altare fu distrutto per poter accedere alla ricognizione delle
reliquie. Nella relazione “dell’invenzione fatta alli 7 d’ottobre dell’anno
1605 delli corpi di S. Agnese gloriosissima sotto l’altare maggiore della
medesima chiesa posta nella via numentana, et s. Emerentiana sua collactanea”…
divelte le lastre dell’altare furono trovati “li due ssmi corpi di santa
Agnese, et Emerentiana distesi sopra due lastre” lunghe sette palmi.
Il giorno seguente, sabato 8, il cardinale Sfrondati ordinò che fosse fabbricata una cassa “longa sei palmi, et larga quattro, fodrata di raso cremisino dintro et fuori con trine d’oro”.
Domenica 9 il cardinale pose i due corpi dentro la cassa “involti distintamente et separatamente”.
In due vasi di marmo fece porre separatamente “il resto di quelle ossa disfatte e polverizzate”. Nella relazione è anche detto che “fra il posto della testa dell’uno e dell’altro (corpo) si trovarono molti pezzi di un sottilissimo velo consumato dal tempo”. Le teste delle due sante erano state tolte da Pasquale I (817 – 824). Quella di S. Agnese fu posta in una teca e trasferita nel Sancta Sanctorum del Laterano e dal 1908 per volontà di S. Pio X (1903 – 1914) in S. Agnese in Agone.
Il capo di S. Emerenziana si trova attualmente, e per ora non è stato accertato
il perché, nella chiesa di S. Pietro in Vincoli; tuttavia fino al 1425 figurava
fra le reliquie della basilica di S. Agnese. Terminata la ricognizione Paolo V
(1605 – 1621) fece preparare un artistico reliquario in argento, pesante 225
libbre e delle misure di m. 1,30 per 0,50 per 0,40, in cui ripose personalmente
il 14 giugno 1615 i resti delle due martiri. Sul coperchio c’è la seguente
iscrizione:
PAULUS V PONT. MAX UT SS.
AGNETIS ET EMERENTIANAE CORPORA HONORIFICENTIUS CONDERENTUR ARCAM HANC
ARGENTEAM FIERI IUSSIT IN EAQ(UE) SACRAS RELIQUIAS COLLOCAVIT A. D. MDCXV
PON(T). XI
Sul lato della cassa visibile ai fedeli, con al centro lo stemma di Paolo V, è scritto S.AGNETI VIRG. ET MART. S.EMERENTIANA VIRG. ET MART. La cassa fu poi calata in una cella sotto il nuovo altare inaugurato il 21 gennaio 1621 da Paolo V. In seguito a lavori fatti nel 1949 in cui fu costruito un passaggio sotterraneo inaugurato il 26 febbraio 1950 oggi è possibile ammirare comodamente il prezioso reliquario.
La basilica di Onorio non aveva cappelle laterali. Il 17 marzo 1256 Alessandro IV (1254-1261) – come ricorda la lapide commemorativa all’inizio dello scalone – consacrò tre altari dedicati rispettivamente a S. Giovanni Battista, a S. Giovanni Evangelista ed a S. Emerenziana.
Quest’ultimo altare era “in pede ecclesiae, contra chori ostium, dicunt
lapidatam fuisse beatam Emerentianam” come riporta fra Mariano da
Firenze[9]. Attualmente nella basilica esistono sei cappelle tre per lato.
Le più antiche sono a destra. Nella relazione alla Sagra visita apostolica del
1824 si ricorda in una di quelle cappelle (terza?) un “altare con immagine di
S. Emerenziana” (copia del Guercino – Galleria Colonna).
Il sacerdote Ludovico
Emerenziano Le Bourgeois, devoto della Santa, provvide a restaurarla
completamente; nel 1895 la dotò di un altare nuovo; nel 1896 incaricò
l’architetto Carlo Busiri Vici di un ripristino architettonico e al pittore
Eugenio Cisterna (1862 – 1933) affidò l’esecuzione di tre pannelli: la Santa,
come pala dell’altare, il Martirio ed il Funerale, fissati alle pareti che
sostituirono la copia del Guercino. L’interno della basilica fu ornato di
pitture nei secoli XII – XIII – XIV – XVII e XIX fra le storie di S. Agnese ve
ne era una raffigurante S. Emerenziana lapidata al sepolcro di s. Agnese. Pio
IX (1846-1978) affidò nel 1855 lavori di restauro all’architetto Andrea Busiri
Vici.
Pietro Gagliardi affrescò la grande scena del martirio di S. Agnese sulla fronte dell’abside in sostituzione di tre pseudo stendardi fatti dipingere dal cardinale Fabrizio Veralli(1620)raffiguranti rispettivamente a destra il martirio di S. Agnese al centro la SS. Trinità nell’atto di incoronare Maria Santissima e a sinistra S. Emerenziana.
Nella canonica detta di Pio IX, perché da lui restaurata, fra i dipinti superstiti ve ne è uno raffigurante Agnese, Emerenziana, Giovanni Battista e Giovanni Evangelista.
Infine nel campanile restaurato dal genio civile nel 1973 vi sono tre campane funzionanti ora elettricamente.
Sulla campana piccola vi è la seguente iscrizione Iesus. Maria. Agnes. A.D.
MDCCLXIX; la campana più antica è del 1707 e quella più recente, benedetta dal
cardinale Ugo Poletti vicario di Roma, è del 1973 ed è stato posta dopo il
restauro.
La devozione popolare ha accostato il nome di S. Emerenziana alle pietre e per questo dal nord al sud d’Italia sono sorti piccoli santuari a lei dedicati. In quella che oggi è una frazione di Bardonecchia (Torino) nella valle del rio Valfredda, nel gennaio 1706 una frana distrusse 47 abitazioni provocando inoltre la morte di 14 persone.
In quell’occasione gli abitanti elessero S.Emerenziana loro patrona. Nel
Trentino un eremo è dedicato alla Santa nel parco dell’Adamello–Brenta, ed una
chiesetta gotica risalente al 1500 si trova nel comune di Tuenno, di cui la
santa insieme con S.Orsola è patrona, lungo la strada che porta al lago di
Tovel. A Spormaggiore nell’ex parrocchiale di S. Luigi, costruita nel 1309 ed
ampliata e rimaneggiata nel 1530, è una pala di Martino Teofilo Polacco del
1614 che raffigura l'incoronazione di Maria e la gloria dei Santi; fra essi S.
Vigilio rappresentato in abito pontificale, S. Romedio vicino all'orso e
S.Emerenziana, con la palma ed una pietra. Ma anche il sud non è da meno. A
Tortorici (Messina) una chiesa è dedicata a S.Emerenziana e storicamente è
stato accertato che essa esisteva già nel 1607. Essa sorge su uno sperone di
roccia e non è stata travolta dall’alluvione del 1682 che distrusse 470 case su
980.
Note
[1] Il più antico
calendario della Chiesa risalente al 336 fissa a tale giorno il dies natalis
cioè il giorno della morte e la contemporanea nascita ad una nuova vita.
[2] Il luogo del martirio
è identificato nella zona dello stadio agonale in piazza Navona dove sorge
l’attuale chiesa a lei dedicata (S. Agnese in Agone).
[3] Tutte le tombe sia pagane che cristiane per ragioni igieniche erano poste fuori le mura della città. Falsamente le catacombe sono state ritenute a lungo luoghi segreti che venivano utilizzati per nascondigli o riunioni dai cristiani in quanto la loro ubicazione era perfettamente a conoscenza delle autorità romane che avevano concesso i luoghi per l’inumazione. Subito dopo la pace costantiniana (313) sorsero presso le aree cimiteriali numerose basiliche (fuori le mura) aventi lo scopo preciso di commemorare un martire fra cui quella di S. Agnese. Tali edifici vennero detti martyria da martyr (testimone), quindi luoghi della testimonianza. Il martyrium, a differenza delle altre basiliche, venne inizialmente attribuito alla sola liturgia funeraria.
Il nome catacomba, termine derivante dalla località ad catacumbas, in greco
katà kumben, presso la cavità, venne inizialmente usato a Roma come appellativo
della depressione di fronte al circo di Massenzio sulla via Appia tra le due
colline ove oggi si trovano la tomba di Cecilia Metella ed il cimitero di S.
Callisto. Era dunque un termine generico che nella seconda metà del III secolo
passò a designare il cimitero in questione; il nome in seguito perse il valore
di toponimo e indicò genericamente l’escavazione di tipo funerario. Cimitero, a
sua volta deriva dal verbo greco Komau che significa dormire, e sta quindi a
significare a differenza della necropoli che coloro che vi sono si sveglieranno
il giorno del giudizio.
[4] Un miglio romano è
pari a 1480 metri.
[5] È la strada che porta
a Nomentum, l’odierna Mentana.
[6] L’ingresso è in via
Asmara 6; il cimitero si sviluppa sotto villa Leopardi ed è visitabile su
richiesta.
[7] Nella chiesa di S.
Maria Scala Coeli nel complesso abbaziale delle Tre Fontane una lapide ricorda
il martirio di 10203 soldati romani di fede cristiana e del loro comandante
Zenone. Era il 9 luglio 298. Diocleziano fece arrivare a Roma da tutte le
legioni dell’impero migliaia di soldati cristiani perché lavorassero come
schiavi alla costruzione delle terme, le più grandiose di Roma di fronte alla
Stazione Termini utilizzate in parte come Museo Nazionale Romano ed in parte
trasformati nella chiesa di S. Maria degli Angeli. Quelli non più adatti al
lavoro e che non rinnegarono la fede cristiana furono portati “apud aquas
salvias” ed uccisi.
[8] Riportati da Amato
Pietro Frutaz il complesso monumentale di S. Agnese
[9] Itinerarium urbis
Romae 1518 ed E. Bulletti Roma 1931.