mardi 8 janvier 2013

Saint LUCIEN de BEAUVAIS, prêtre, missionnaire et martyr

Saint Lucien dans la cathédrale de Beauvais.


Saint Lucien de Beauvais

Martyr en Beauvaisis (+ 290)

On pense qu'il fut l'un des prêtres romains qui vinrent évangéliser la Gaule au début du troisième siècle et qui donnèrent leur vie pour le Christ. Saint Lucien évangélisa la région de Beauvais et si grande fut son action qu'elle permit à la légende de la rendre plus vivante.

"Saint Lucien est honoré comme apôtre du Beauvaisis. Après qu'il eut appelé à la foi et au baptême de nombreux habitants de cette région, une persécution s'ensuivit; il fut arrêté et décapité. Sa Passion lui adjoint deux disciples, Maxien (Maximien) et Julien, martyrisés avec lui sur la colline de Montmille (fin du IIIe siècle)."

(source: diocèse de Beauvais)

À Beauvais, vers 290, les saints Lucien, Maximien et Julien, martyrs.

Martyrologe romain

Sa devise:

"Je crois de cœur et je confesse de bouche, que Jésus-Christ est le fils de Dieu."



Statue de Saint Lucien de Beauvais, Cathédrale de Beauvais, Oise, France



Saint Lucien.

Il est issu d’une illustre famille de Rome. Prénommé Lucius comme son père, il se convertit à la suite d’une prédication de saint Pierre et prend alors le prénom de Lucien.

Jeune, il parcourt l’Italie travaillant à la délivrer des superstitions du paganisme.

Vers 250 le pape saint Clément le consacre évêque et l’envoie dans les Gaules avec saint Denis et saint Rieul entre autres, afin d’évangéliser ces contrées.

Prêchant près de Parme il est le premier en bute à la persécution. Pris, accablé de mauvais traitements, il est jeté dans une obscure prison. Pour peu de temps. La nuit même, de pieux chrétiens que comptent déjà l’Eglise en cette contrée, le font évader. Réuni à ses compagnons ils continuent leur périple à travers l’Italie et séjournent quelque temps à Pavie où ils convertissent de nombreux païens.

Ils arrivent à Arles où s’arrête Rieul. Denis et Lucien continuent alors vers Lutèce. Denis s’y installe. Lucien poursuit seul vers Beauvais, alors Cesaromagus.

Cette contrée est au pouvoir des Romains. Ennemis du christianisme qui condamne leurs préjugés et leurs coutumes, ces derniers sont un puissant obstacle à la volonté du saint. De plus il doit faire face à l’ignorance des Gaulois mais aussi au fanatisme sanguinaire des druides.

Lucien choisit Beauvais pour le centre et le siège de sa mission. Il habite une maison située près de l’emplacement occupé plus tard par la collégiale de Saint-Nicolas. Denis et Rieul devenu évêque de Senlis viennent souvent lui rendre visite.

Plein d’espoir dans son apostolat, il oppose bientôt les vertus du christianisme, la charité, la loi du pardon, la douceur à la religion païenne, l’égoïsme, les emportements de haine, l’idolâtrie.

Il mortifie son corps, s’offrant en victime d’expiation pour les péchés de ce peuple. Selon Rolandus (acta Sancti Luciani) il se retirait sur une montagne voisine de la ville entre le Nord et le couchant, vivant en ce lieu dans les jeûnes, les vigiles, ne se nourrissant le plus souvent que d’herbe et d’eau. Rapidement Lucien obtient un grand nombre de conversion, " trente mille cinq cent hommes " d’après Louvet, tant et si bien qu’il s’adjoint deux jeunes hommes, Maxien et Julien pour l’aider dans son œuvre.

Il ne se contente pas des murs de Beauvais, il parcourt la campagne, les bourgades, le moindre des hameaux où ses exemples, ses prédications, ses miracles font reculer l’idolâtrie. On peut citer Montmille, Breteuil, Ourcel-Maison.

Vers 290, L’empereur Dioclétien et son administration imposent une persécution dans tout l’Empire. le préfet, ayant appris les conquêtes de l’Evangile dans le Beauvaisis, décide d’y mettre un terme. Il donne l’ordre à Latinus, Jarius et Antor de tuer Lucien. Averti, celui-ci quitte la ville avec Maxien et Julien et se dirige vers une colline, nommée Montmille. Rattrapés par les Romains ses deux compagnons sont décapités ; lui est battu de verges puis devant son refus persistant de renier sa foi, un soldat lui tranche la tête.

Maxien et Julien sont inhumés sur place.

L’abbaye Saint Lucien.

Après sa mort Lucien est enterré dans le cimetière du Thil. La fin de la persécution permet ensuite de construire sur son tombeau une église à laquelle on donne le nom de saint Pierre et saint Lucien. Elle est détruite au Vième siècle.

Vers 583, c’est à la sollicitation de Dodon, évêque de Beauvais et de saint Evrou (St Evrost), que le roi, Chilpéric 1er fonde une nouvelle basilique et un monastère au lieu même qui avait servi de berceau au christianisme dans le Beauvaisis. Dodon consacre l’église comme l’ancienne, sous l’invocation de saint Pierre et de saint Lucien et saint Evrou prend la direction du monastère de l’ordre des bénédictins.

L’abbaye disparaît à nouveau en 845 pendant la dévastation du Beauvaisis par les Normands.

Jusque vers la fin du XIIième siècle l’abbaye, une nouvelle fois reconstruite, sert aussi de sépulture aux chanoines de la cathédrale. En 1537, François Ier donne la commende de l’abbaye à Odet de Coligny, cardinal de Châtillon.

Parmi les plus célèbres commendataires on peut citer Richelieu, Mazarin et Bossuet. Ce dernier s’occupe d’ailleurs de l’abbaye beaucoup plus que ses prédécesseurs. Il y vient plusieurs fois, fait réparer les bâtiments et se montre toujours bienveillant dans les traités qu’il passe avec les religieux pour le partage des revenus.

En 1790 par application des décrets de la Constituante, l’inventaire de l’abbaye est dressé par le maire de Notre-Dame-du-Thil. Les dix moines qui y vivent, sont priés de s’en aller.

Le 5 janvier 1791 l’abbaye est mise en vente et achetée par un riche négociant de Paris. Les objets du culte sont transportés à l’église de Notre-Dame du-Thil, les stalles sont en partie au musée de Cluny, en partie à la basilique de Saint-Denis.

La basilique et le monastère sont démolis entre 1795 et 1819. Du monastère il ne reste qu’une tour ronde et le mur d’enceinte partiellement gardé.

Les reliques de Saint Lucien.

Au milieu de l’abbaye se trouvait l’église bâtie au XIIième siècle, brûlée en 1346 et reconstruite peu après. Elle renfermait le mausolée de Saint-Lucien.

En l’an 1261 sous le pontificat de Guillaume de Grès les reliques des trois martyrs sont déposés dans de nouvelles châsses. Celle de Lucien avait six pieds de long deux de large et trois de haut. Elle avait la forme d’une église appuyée par des arcs-boutants. Une pyramide terminée en flèche évidée et ciselée s’élevait de trois pieds au dessus du toit. La translation a lieu en présence de Saint Louis, roi de France, de Thibaut, roi de Navarre et de beaucoup de gens de noblesse. Le souvenir de cette translation a été consacré par une fête solennelle que l’on célébrait autrefois dans l’abbaye de saint Lucien sous le nom de fête des Corps Saints . Malheureusement le 20 novembre 1793 les reliques sont livrées aux flammes.

Toutefois, il se pourrait qu’une partie des restes des corps martyrs, soient à l’église Notre-Dame du Thil à Beauvais, suite à une translation faite avant l’incendie fait par les révolutionnaires.

Lucien et sa tête

Lorsque le corps du saint fut étendu par terre tous les assistants le virent environné de lumière ; et l’on entendit une voix qui disait : " Courage, bon et fidèle serviteur, qui n’a pas craint de verser ton sang pour moi, viens recevoir la couronne qui ta été promise. "

En même temps, ainsi qu’il est écrit dans les actes de son martyre, Lucien se leva, prit sa tête dans ses mains, et marcha vers la ville de Beauvais. Ayant traversé la rivière du Thérain à Miauroy sur un drap miraculeusement raidi sous ses pieds, il s’arrêta à environ un quart de lieue de Beauvais, semblant indiquer ainsi l’emplacement où il voulait que son corps fût inhumé.

Là, de pieux fidèles lui donnèrent une honorable sépulture. Les anges, eux-mêmes, disent plusieurs auteurs assistèrent aux funérailles du saint et embaumèrent les airs de parfum célestes.

Selon une tradition locale sur les lieux où coula son sang il poussa des rosiers produisant des roses vermeilles.

Pour Louvet " c’est une chose véritable que les gouttes de sang engendrèrent ….. quantité de rosiers garnis de roses vermeilles…… le lieu du martyr s’appelle encore la rosière. " A Miauroy lieu de son passage on éleva plus tard une chapelle.


Tavernier de Jonquières  (1742–), Beauvais. Vuë de l'abbayie de Saint-Lucien, circa 1778, Dessin à la plume et encre brune, lavis à l'encre de Chine, 17,5 x 24,4, Bibliothèque nationale de France


SAINT LUCIEN

APÔTRE DU BEAUVAISIS, PREMIER ÉVÊQUE ET PATRON PRINCIPAL DU DIOCÈSE.

Sa devise :
"Je crois de cœur
et je confesse de bouche,
que Jésus-Christ
est le fils de Dieu."

En bref

Saint Lucien est honoré comme apôtre du Beauvaisis. Après qu’il eut appelé à la foi et au baptême de nombreux habitants de cette région, une persécution s’ensuivit ; il fut arrêté et décapité. Sa passion lui adjoint deux disciples, Maxien (Maximien) et Julien, martyrisés avec lui sur la colline de Montmille (fin du IIIe siècle). Nous le fêtons le 8 janvier.

Il a dit :

- (se sachant poursuivi par ses ennemis) : "Frères et fils bien-aimés, Dieu veut que bientôt je me sépare de vous. Demeurez fermes dans votre foi : Que les menaces des princes, pas plus que leurs flatteries et leurs promesses, ne vous fassent oublier la sainte religion que vous avez embrassée."

- "Je montre au peuple la voie de la vérité ; et je lui fais connaître Jésus-Christ, mon maître, venu en ce monde pour racheter sa créature et la détourner du culte des démons… Jésus-Christ a daigné mourir sur la croix pour le salut de tous ; à lui seul nous devons fidélité, obéissance et amour."

- "Dieu, fils de Dieu, qui fut toujours avec son Père et pour la réhabilitation du genre humain, à la fin des temps, avait voulu être fait véritablement homme d'une vierge, afin qu'il fut vrai Dieu et vrai homme en même temps ; un Christ vrai fils de Dieu et d'un homme; venus Dei et hominis filius."

Ils ont dit de lui :

"Que la foi de saint Lucien soit pour nous plus précieuse que l'or."

André Sabatier, curé de Valdampierre

Prière

Dieu de miséricorde,
Par la prédication de saint Lucien
Et de ses compagnons martyrs,
Tu as appelé nos pères à la foi :
Accorde-nous, à leur prière,
De marcher dans la vérité de l’Evangile
Afin de parvenir jusqu’à la splendeur de ta gloire.

Biographie

1/ Sa vie de prédication

La vie du premier évêque de Beauvais nous est très peu connue…

Il est issu d’une illustre famille de Rome. Prénommé Lucius comme son père, il se convertit à la suite d’une prédication de saint Pierre et prend alors le prénom de Lucien.

Jeune, il parcourt l’Italie travaillant à la délivrer des superstitions du paganisme.

Vers 250 le pape saint Clément le consacre évêque et l’envoie dans les Gaules avec saint Denis et saint Rieul entre autres, afin d’évangéliser ces contrées.

Prêchant près de Parme il est le premier en bute à la persécution. Pris, accablé de mauvais traitements, il est jeté dans une obscure prison. Pour peu de temps. La nuit même, de pieux chrétiens que comptent déjà l’Eglise en cette contrée, le font évader. Réuni à ses compagnons ils continuent leur périple à travers l’Italie et séjournent quelque temps à Pavie où ils convertissent de nombreux païens.

Ils arrivent à Arles où s’arrête Rieul. Denis et Lucien continuent alors vers Lutèce. Denis s’y installe. Lucien poursuit seul vers Beauvais, alors Cesaromagus 
 

2/ Evangélisation du Beauvaisis

Cette contrée est au pouvoir des Romains. Ennemis du christianisme qui condamne leurs préjugés et leurs coutumes, ces derniers sont un puissant obstacle à la volonté du saint. De plus il doit faire face à l’ignorance des Gaulois mais aussi au fanatisme sanguinaire des druides.

Lucien choisit Beauvais pour le centre et le siège de sa mission. Il habite une maison située près de l’emplacement occupé plus tard par la collégiale de Saint-Nicolas. Denis et Rieul devenu évêque de Senlis viennent souvent lui rendre visite.

Plein d’espoir dans son apostolat, il oppose bientôt les vertus du christianisme, la charité, la loi du pardon, la douceur à la religion païenne, l’égoïsme, les emportements de haine, l’idolâtrie.

Il mortifie son corps, s’offrant en victime d’expiation pour les péchés de ce peuple. Selon Rolandus (acta Sancti Luciani) il se retirait sur une montagne voisine de la ville entre le Nord et le couchant, vivant en ce lieu dans les jeûnes, les vigiles, ne se nourrissant le plus souvent que d’herbe et d’eau.

Rapidement Lucien obtient un grand nombre de conversion, « trente mille cinq cent hommes » d’après Louvet, tant et si bien qu’il s’adjoint deux jeunes hommes, Maxien et Julien pour l’aider dans son œuvre.

Il ne se contente pas des murs de Beauvais, il parcourt la campagne, les bourgades, le moindre des hameaux où ses exemples, ses prédications, ses miracles font reculer l’idolâtrie. On peut citer Montmille, Breteuil, Ourcel-Maison.
3/ Sa mort

Vers 290, l’empereur Dioclétien et son administration imposent une persécution dans tout l’Empire. Le préfet, ayant appris les conquêtes de l’Evangile dans le Beauvaisis, décide d’y mettre un terme. Il donne l’ordre à Latinus, Jarius et Antor de tuer Lucien. Averti, celui-ci quitte la ville avec Maxien et Julien et se dirige vers une colline, nommée Montmille. Rattrapés par les Romains ses deux compagnons sont décapités ; lui est battu de verges puis devant son refus persistant de renier sa foi, un soldat lui tranche la tête.

Maxien et Julien sont inhumés sur place.

(Illustration : Martyr, vu par les hagiographes)

L'abbaye de Saint-Lucien

Après sa mort Lucien est enterré dans le cimetière du Thil. La fin de la persécution permet ensuite de construire sur son tombeau une église à laquelle on donne le nom de saint Pierre et saint Lucien. Elle est détruite au Ve siècle.

Vers 583, c'est à la sollicitation de Dodon, évêque de Beauvais et de saint Evrou (saint Evrost), que le roi, Chilpéric Ier fonde une nouvelle basilique et un monastère au lieu même qui avait servi de berceau au christianisme dans le Beauvaisis. Dodon consacre l'église comme l'ancienne, sous l'invocation de saint Pierre et de saint Lucien et saint Evrou prend la direction du monastère de l'ordre des bénédictins.

L'abbaye disparaît à nouveau en 845 pendant la dévastation du Beauvaisis par les Normands. Jusque vers la fin du XIIe siècle l'abbaye, une nouvelle fois reconstruite, sert aussi de sépulture aux chanoines de la cathédrale. En 1537, François Ier donne la commende de l'abbaye à Odet de Coligny, cardinal de Châtillon.

Parmi les plus célèbres commendataires on peut citer Richelieu, Mazarin et Bossuet. Ce dernier s'occupe d'ailleurs de l'abbaye beaucoup plus que ses prédécesseurs. Il y vient plusieurs fois, fait réparer les bâtiments et se montre toujours bienveillant dans les traités qu'il passe avec les religieux pour le partage des revenus.
En 1790 par application des décrets de la Constituante, l'inventaire de l'abbaye est dressé par le maire de Notre-Dame-du-Thil. Les dix moines qui y vivent, sont priés de s'en aller.

Le 5 janvier 1791 l'abbaye est mise en vente et achetée par un riche négociant de Paris. Les objets du culte sont transportés à l'église de Notre-Dame du-Thil, les stalles sont en partie au musée de Cluny, en partie à la basilique de Saint-Denis. La basilique et le monastère sont démolis entre 1795 et 1819.

Du monastère il ne reste qu'une tour ronde et le mur d'enceinte partiellement gardé.

Les reliques 

Au milieu de l'abbaye se trouvait l'église bâtie au XIIe siècle, brûlée en 1346 et reconstruite peu après. Elle renfermait le mausolée de Saint-Lucien.

En l'an 1261, sous le pontificat de Guillaume de Grès, les reliques des trois martyrs sont déposés dans de nouvelles châsses. Celle de Lucien avait six pieds de long deux de large et trois de haut. Elle avait la forme d'une église appuyée par des arcs-boutants. Une pyramide terminée en flèche évidée et ciselée s'élevait de trois pieds au dessus du toit. La translation a lieu en présence de saint Louis, roi de France, de Thibaut, roi de Navarre et de beaucoup de gens de noblesse. Le souvenir de cette translation a été consacré par une fête solennelle que l'on célébrait autrefois dans l'abbaye de saint Lucien sous le nom de fête des corps saints.

Malheureusement le 20 novembre 1793 les reliques sont livrées aux flamme.

Montmille 

Une chapelle dite de la Rosière indiquait autrefois l'emplacement même du martyr.

La sépulture de saint Lucien près de Beauvais ne fit pas oublier la colline arrosée du sang de nos martyrs.

On éleva dans les premiers temps une chapelle souterraine qui servit de tombeaux à Maxen et Julien (avant que saint Evrou ne les transfère dans l'abbaye de Saint-Lucien en 585).

Plus tard une église dédiée à saint Maxien s'éleva sur cette crypte et les religieux de Saint-Lucien y ajoutèrent un prieuré.

L'église actuelle est donc celle de l'ancien prieuré Saint-Maxien qui dépendait de l'abbaye Saint-Lucien.

 On accède par 17 marches dans cette crypte souterraine formée de deux travées carrées simples, à voûtes d'arêtes méplates sans aucune trace d'ornement.

Il y a trois petites fenêtres à plein-cintre dont une seule sous la ligne médiane est restée ouverte - la hauteur sous voûte est à peine de 3 mètres - l'autel est en pierre cubique ou à peu près.

On est venu en pèlerinage à Montmille pendant tout le Moyen-Age. Durant neuf jours, fin mars, les pèlerins affluaient pour prier dans la crypte et y baiser la relique du bras de saint Lucien.

 Et si la Révolution a pu détruire les reliques et le tombeau elle n'a pu anéantir le culte. Mgr Gignoux a rétabli le pèlerinage de Montmille. De nos jours, il a lieu un dimanche de septembre [organisé par la Paroisse St Lucien du Haut-Beauvaisis]

Controverse 

La légende, dit M. Delettre dans Histoire du diocèse de Beauvais, qui a constamment servi pour l'office public de la cathédrale sous nos premiers pontifes donnait à saint Lucien le nom d'évêque."

Certains écrivains ont essayé de ravir à l'église de Beauvais la gloire de leur origine apostolique. C'est Odon évêque de Beauvais au IXe siècle et auteur d'une vie de saint Lucien qui lui donne le premier la qualification d'évêque.

Mais on sait aussi qu'autrefois les évêques de Beauvais avant de prendre possession de leur siège, allaient passer une nuit dans l'abbaye auprès du tombeau de saint Lucien, indiquant par là qu'ils se regardaient comme ses successeurs. D'ailleurs en 1357 l'un d'eux Philippe d'Alençon ayant négligé de s'y rendre l'abbé de saint Lucien lui rappela que par respect pour saint Lucien qui fut le premier évêque de Beauvais il devait se conformer à cette ancienne coutume.

La légende

Lorsque le corps du saint fut étendu par terre tous les assistants le virent environné de lumière ; et l'on entendit une voix qui disait : "Courage, bon et fidèle serviteur, qui n'a pas craint de verser ton sang pour moi, viens recevoir la couronne qui ta été promise."

En même temps, ainsi qu'il est écrit dans les actes de son martyre, Lucien se leva, prit sa tête dans ses mains, et marcha vers la ville de Beauvais. Ayant traversé la rivière du Thérain à Miauroy sur un drap miraculeusement raidi sous ses pieds, il s'arrêta à environ un quart de lieue de Beauvais, semblant indiquer ainsi l'emplacement où il voulait que son corps fût inhumé.

Là, de pieux fidèles lui donnèrent une honorable sépulture. Les anges, eux-mêmes, disent plusieurs auteurs assistèrent aux funérailles du saint et embaumèrent les airs de parfum célestes.

Selon une tradition locale sur les lieux où coula son sang il poussa des rosiers produisant des roses vermeilles.

Pour Louvet : "c'est une chose véritable que les gouttes de sang engendrèrent […] quantité de rosiers garnis de roses vermeilles […] le lieu du martyr s'appelle encore la rosière."

26 lieux dédiés à saint Lucien dans le diocèse

24 églises :

Ansacq / Avrechy  / Buicourt  / Bury  / Caisnes / Catillon-Fumechon / Courcelles-Epayelles / Elencourt / Fontaine-Saint-Lucien / Godenville  / Litz  / Loconville / Maulers / Méru / Muidorge / Nivillers / Noailles / Pont-Ste-Maxence / Rothois / Rue-Saint-Pierre (la) / Troussencourt / Verderel-Les-Sauqueuse / Villers-sur-Auchy / Warluis

2 paroisses :

Beauvais Nord (Argentine et N.D du Thil)  en Beauvaisis 
Haut-Beauvaisis (Marseille et Songeons)  en Oise-Normande                         > Lien vers paroisses

Les sources

Vie de saint Lucien, Odon
Vie des saints du diocèse, Sabatier
Histoire du diocèse de Beauvais, Delettre
Beauvais Hier et aujourd'hui, Lemaire Robert
Canton de Beauvais, Graves


Textes et photos recueillis par Martine Mainguy.

SOURCE : https://oise.catholique.fr/archives/rubriques/droite/art-culture-et-foi/notre-histoire/temoins-dhier/saint-lucien/saint-lucien


Verrière "Saint Lucien" (Ott Frères, 1947). Église Saints-Pierre-et-Paul dite Sainte-Richarde (PA00084587, IA00115010). Alsace, Bas-Rhin, Andlau,


Lucian of Beauvais, Maximian, and Julian MM (RM)

Died c. 290 (?). Saint Lucian was a priest martyred at Beauvais, France, at a very early date. No reliable particulars of him are known, but his name nevertheless occurs in the calendar of the Book of Common Prayer. The three are alleged to have been missionaries from Rome, who were all martyred at Beauvais (Attwater, Benedictines, Encyclopedia, Gill). 


Église Saint-Lucien, Litz (60), vue depuis le nord-ouest


Saint Lucian of Beauvais

Also known as

Lucien

Lucius

Memorial

8 January

3 June (Eastern Church)

15 September (translation of relics)

16 October (consecrated of his church)

21 October on some calendars

Profile

PriestMissionary from RomeItaly to BeauvaisFrance. Worked with Saint PiatonMartyred with Saint Julian of Beauvais and Saint Maximian of Beauvais.

Born

RomeItaly

Died

290 at BeauvaisFrance

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

BeauvaisFrance, city of

Beauvais-Noyon-SenlisFranceDiocese of

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

Lives of the Saints, by Sabine Baring-Gould

Roman Martyrology1914 edition

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

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Den katolske kirke

MLA Citation

“Saint Lucian of Beauvais“. CatholicSaints.Info. 18 September 2021. Web. 8 January 2022. <https://catholicsaints.info/saint-lucian-of-beauvais/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-lucian-of-beauvais/

Église Saint-Lucien de Fontaine-Saint-Lucien en France, le 11 juillet 2015

Saint Lucian church in Fontaine-Saint-LucienFrance


Butler’s Lives of the Saints – Saint Lucian, Apostle of Beauvais, in France, Martyr

Article

He preached the gospel in Gaul, in the third century; came from Rome, and was probably one of the companions of Saint Dionysius of Paris, or at least of Saint Quintin. He sealed his mission with his blood at Beauvais, under Julian, vicar or successor to the bloody persecutor Rictius Varus, in the government of Gaul, about the year 290. Maximian, called by the common people Messien, and Julian, the companions of his labours, were crowned with martyrdom at the same place a little before him. His relics, with those of his two colleagues, were discovered in the seventh age, as Saint Owen informs us in his life of Saint Eligius. They are shown in three gilt shrines, in the abbey which bears his name, and was founded in the eighth century. Rabanus Maurus says, that these relics were famous for miracles in the ninth century.

Saint Lucian is styled only martyr, in most calendars down to the sixteenth century, and in the Roman Martyrology, and the calendar of the English protestants, in all which it is presumed that he was only priest; but a calendar compiled in the reign of Lewis le debonnaire, gives him the title of bishop, and he is honoured in that quality at Beauvais. See Bollandus; though the two lives of this saint, published by him, and thought to be one of the ninth, the other of the tenth, age, are of little or no authority.

MLA Citation

Father Alban Butler. “Saint Lucian, Apostle of Beauvais, in France, Martyr”. Lives of the Fathers, Martyrs, and Principal Saints1866. CatholicSaints.Info. 7 January 2013. Web. 9 January 2019. <https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saint-lucian-apostle-of-beauvais-in-france-martyr/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/butlers-lives-of-the-saints-saint-lucian-apostle-of-beauvais-in-france-martyr/

Église Saint-Lucien de Crillon


Baring-Gould’s Lives of the Saints – Saint Lucian, Bishop Martyr at Beauvais

Article

[Roman, Gallican, and Anglican Martyrologies; Bede, Ado, Notker, and others. His date uncertain. As little is known of this Saint Lucian, it is prob- able that the so-called Reformers retained his name in the Anglican Calendar by mistake, confusing him with the Saint Lucian of Antioch, January 7th, a much better known Saint.]

There is much uncertainty about this martyr. Some writers maintain that he was a disciple of Saint Peter. Others say that he was sent into Gaul by Saint Clement, Bishop of Rome, at the end of the first century, and suffered death under the reign of Domitian. It is certain, however, that he came into Gaul to preach the faith to the pagan inhabitants, and that he finished his labours at Beauvais, by the death of a martyr. There is good reason to believe that he was of noble Roman blood, and that he accompanied Saint Denys of Paris, or Saint Quentin of Amiens, on his mission, about the year 245. Saint Lucian was accompanied by his friends, Maximian and Julian. They suffered in different places, and on different days; but they were laid by faithful disciples in one tomb, and are commemorated together. Saint Lucian is called in some calendars a priest; but in an ancient one of the ninth century, he is styled a bishop, and such has been the constant tradition at Beauvais.

In art, he is represented holding his head in his hands.

MLA Citation

Sabine Baring-Gould. “Saint Lucian, Bishop Martyr at Beauvais”. Lives of the Saints1897. CatholicSaints.Info. 7 January 2014. Web. 9 January 2019. <https://catholicsaints.info/baring-goulds-lives-of-the-saints-saint-lucian-bishop-martyr-at-beauvais/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/baring-goulds-lives-of-the-saints-saint-lucian-bishop-martyr-at-beauvais/

Église Saint-Lucien, Bury (60), façade sud-ouest


Book of Saints – Lucian, Maximian and Julian

Article

(January 8) (SaintsMartyrs (Date uncertain) Saints stated to have been companions of Saint Denis of Paris, and consequently as to whose date there is much dispute, whether of the Apostolic Age or of two centuries later. They were the Apostles of the country round Beauvais, of which city some say that Saint Lucian was the first Bishop. It is agreed that in the end they were put to death as Christians. A modern view holds that there were two Saints, by name Lucian, at Beauvais, and places the second of them as late as the time of Julian the Apostate, in the latter half of the fourth century.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Lucian, Maximian and Julian”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 8 November 2014. Web. 9 January 2019. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-lucian-maximian-and-julian/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-lucian-maximian-and-julian/

Église Saint-Lucien, Avrechy (60), vue depuis le nord-est



Santi Luciano, Massimiano e Giuliano Martiri di Beauvais


† Beauvais, Francia, 290 circa

Luciano, Massimiano e Giuliano furono tre missionari inviati da Roma da papa San Clemente I attorno alla metà del III secolo d.C. per evangelizzare la regione di Beauvais, nelle Gallie. Qui subirono il martirio durante le persecuzioni dell'imperatore Diocleziano. Luciano, in quanto capo della spedizione, è considerato fondatore e primo vescovo della diocesi di Beauvais, di cui è patrono.
Martirologio Romano: A Beauvais in Francia, santi Luciano, Massimiano e Giuliano, martiri. 

Il nome di Luciano ha figurato per lungo tempo in testa alla lista dei vescovi di Beauvais: si tratta tuttavia di un errore di cui possiamo spiegare l'origine. La Vita s. Eligii riferisce della invenzione del corpo di s. Luciano a Beauvais insieme a quella di alcuni altri ed a questo proposito integra degli elementi ispirati alle passiones di questi martiri che presentano i loro eroi come i primi evangelizzatori del paese in cui morirono.

Luciano avrebbe fatto parte dunque di un gruppo di dodici « missionari » inviati in Gallia con s. Dionígi. Giunti a Parigi si separarono: mentre s. Fuscano si dirigeva verso Amiens, Luciano venne a Beauvais. Questo documento, peraltro, non dice che egli fosse vescovo.

In una recensione posteriore della sua passio, conservata in ms. di Corbie (sec. VIII) Luciano è prete; arrestato con due compagni, Massimiano e Giuliano, durante una persecuzione alla fine del sec. III, viene martirizzato a Montville, presso Beauvais, ed i fedeli lo seppelliscono ai confini della città nel luogo dove, nel sec. VII, sorse una basilica a lui dedicata.

In un'ultima redazione composta dal vescovo di Beauvais, Odone (sec. IX), Luciano per la prima volta, vi figura come vescovo. L'epíscopato di questo martire è certamente un'aggiunta apocrifa; la sua esistenza negli ultimi decenni del sec. III, il suo martirio ed il culto, invece, sono attestati con certezza assai prima del sec. IX.

La festa di Luciano e dei suoi pretesi compagni si celebra l'8 gennaio, data in cui il Baronio, attingendo alla favolosa passio, li iscrisse nel Martirologio Romano.

Autore: René Wasselynck


Église Saint-Lucien, Warluis (60), vue depuis l'ouest


Lucian von Beauvais

französischer Name: Lucien
auch: Lucius

 Gedenktag katholisch: 8. Januar
Übertragung der Gebeine: 15. Oktober, 16. Oktober
Niederlegung der Gebeine: 11. Juli (?)

 Gedenktag orthodox: 3. Juni

 Name bedeutet: der Leuchtende (latein.)

Priester, Glaubensbote, Bischof von Beauvais (?), Märtyrer
* in Rom (?)
† um 300 in Beauvais in Frankreich

Der Priester Lucian kam der Überlieferung nach zusammen mit Maximian (Maxian) und Julian als Missionar nach Frankreich. Sie starben demnach als Märtyrer in Beauvais.

Lucian wird in der Lebensgeschichte des Eligius von Noyon genannt - dort noch als Lucius -, denn Eligius schuf ihm im 7. Jahrhundert einen Schrein. Um 800 entstanden zwei eigenstänige Lebensgeschichten. In der von Odo I. von Beauvais Ende des 9. Jahrhunderts verfassten Leidensgeschichte wurde Lucian zum ersten Bischof von Beauvais und zum Schüler des Apostels Petrus, demnach war Maximian Priester und Julian Diakon. Lucian wird aber auch mit Todesjahr 312 als Gefährte von Dionysius von Paris und Quintinius von Saint-Quentin beschrieben.

Nach Lucian wurde die im 7. Jahrhundert in Beauvais gegründete - 1792 aufgelöste - Benediktinerabtei benannt.

 Patron des Bistums Beauvais

 Acta Sanctorum

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Autor: Joachim Schäfer - zuletzt aktualisiert am 02.01.2021

Quellen:

• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 6. Herder, Freiburg im Breisgau 1997

korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Lucian von Beauvais, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienL/Lucian_von_Beauvais.html, abgerufen am 8. 1. 2022

Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über http://d-nb.info/1175439177 und http://d-nb.info/969828497 abrufbar.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienL/Lucian_von_Beauvais.html

Église Saint-Lucien, Courcelles-Epayelles


† ca 290  Lucianus van Beauvais

Lucianus (ook Lucien) van Beauvais, Frankrijk; priester (&eerste bisschop aldaar?) & martelaar met Maxianus (ook Massianus, Maximianus en Messianus) en Julianus; † ca 290.

Feest 8 januari & 3 juni (oosterse kerk) & 15 september (overbrenging relieken) & 16 (inwijding kerk) & 21 oktober.

Met Sint Dionysius van Parijs († ca 250; feest 9 oktober), Sint Quentin van St-Quentin († ca 290; feest 31 oktober), Sint Chrysolius van Armenië († 3e eeuw; feest 7 februari) en Sint Piatus van Doornik († ca 286; feest 1 oktober) behoorde hij tot de eerste generatie geloofsverkondigers die in de loop van de 3e eeuw waarschijnlijk door paus Fabianus († 250; feest 20 januari) naar Gallië werden gestuurd om er het evangelie te brengen. Zijn levensbeschrijving werd in de 9e eeuw voor het eerst vastgelegd door een monnik Odo, waarschijnlijk op basis van oudere documenten. Zij draagt een sterk legendarisch karakter, omdat Lucianus moet voldoen aan de normen van een heilige uit de tijd van de schrijver. Zo voert Odo Lucianus' zending terug op Petrus zelf.

Uit de plaatselijke bevolking sloten zich leerlingen bij hem aan, van wie Maximianus en Julianus met name bekend zijn, omdat zij enige tijd vóór hem hun leven gaven voor het evangelie. Net als van Dionysius en Chrysolius wordt van Lucianus verteld dat hij na onthoofd te zijn zijn hoofd opnam en ermee in zijn handen wandelde tot de plaats waar hij begraven wenste te worden. Op die plek verheft zich tot op de dag van vandaag de kerk die aan hem is toegewijd.

Patronaten
Hij wordt vereerd als patroonheilige van de stad Beauvais en van de abdij St-Lucien ter plaatse.

Bronnen
[AAS.18--01.08&10.16»praetermissi; Adr.19--/1»01.08; Bei.1983/1p:47; EnE.1951p:11; Gby.1991p:206; Gué.1880/1p:206; Lin.1999; Kib.1990/7Kol:420; Mül.1860p:9; Pra.1988; Rge.1942; Rge.1989; Rgf.1991; Rld.1963; SHC.1985»06.03; Sme.1808p:89-93; Dries van den Akker s.j./2010.12.21]

© A. van den Akker s.j.

SOURCE : http://heiligen-3s.nl/heiligen/01/08/01-08-0290-lucianus.php

Église Saint-Lucien, Ansacq (60), façade occidentale


Voir aussi :