Saints François Gil et
Matthieu Alphonse
Dominicains espagnols
martyrs au Tonkin (+ 1745)
"C'est au cours de
la persécution de 1744 que furent martyrisés François Gil de Frederich et
Matthieu-Alphonse Leziniana. Tous deux espagnols, ils avaient reçu leur
formation apostolique à Manille, avant d'être envoyés au Tonkin. Ils avaient
l'un et l'autre 42 ans quand ils furent arrêtés et jetés en prison ; là, dans
la mesure où leurs gardiens le leur permettaient, ils continuèrent leur
ministère apostolique auprès des chrétiens qui venaient les visiter. François
fut condamné à mort, Matthieu à la prison perpétuelle, mais il insista pour
partager le sort de son frère et tous deux furent décapités le 22 janvier 1745,
en exhortant les chrétiens à demeurer fidèles."
(source: Saint
François Gil de Frederich et les bienheureux martyrs du Tonkin, 1744-1883)
Ils font partie des martyrs
du Vietnam (+1745-1862) canonisés en 1988 (béatifiés par saint Pie X
en 1906).
Au Tonkin , en 1745, les
saints martyrs François Gil de Federich et Matthieu Alonso de Leziniano,
prêtres dominicains. Sous le règne de Trinh Doanh, après avoir prêché
l’Évangile sans discontinuer et même dans les chaînes, ils furent frappés du
sabre, allant glorieusement à la mort pour le Christ.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11379/Saints-Francois-Gil-et-Matthieu-Alphonse.html
Saints François Gil de
Frederich et Matthieu Alphonse de Leziniana, prêtres et martyrs
Matthieu Alphonse
Leziniana était né à Tortosa en Espagne. Envoyé aux Philippines puis au Tonkin
(Vietnam), où il retrouva François Gil de Frederich, dominicain comme lui, il
évangélisa avec beaucoup de persuasion. Ils furent tous deux emprisonnés plusieurs
années et décapités à Checo, sous le règne de l'empereur Tinh-Doanh en 1745.
Au Tonkin, en 1745, les
saints martyrs François Gil de Federich et Matthieu Alonso de Leziniano,
prêtres dominicains. Sous le règne de Trinh Doanh, après avoir prêché
l’Évangile sans discontinuer et même dans les chaînes, ils furent frappés du
sabre, allant glorieusement à la mort pour le Christ.
SOURCE : https://www.societaslaudis.org/liturgie/martyrologe/20260122/
1906
Prayer Card commemorating the beatification of the martyrs (now saints) of
Vietnam officiated by Pope Pius X.
Saint François Gil de
Frederich et les bienheureux martyrs du Tonkin († 1744-1883)
Les huit martyrs
dominicains que nous célébrons dans la même fête ont été béatifiés ensemble par
saint Pie X en 1906. Martyrisés à des époques différentes, ils appartiennent
tous à la province des Philippines.
L'évangélisation de la
péninsule indochinoise remonte au XVIe siècle, avec le passage de quelques
missionnaires portugais, mais date en réalité de la prédication des jésuites et
notamment du Père de Rhodes qui connut de tels succès que les mandarins
obtinrent son expulsion en 1630. Trente ans plus tard, les Missions Etrangères
de Paris étaient chargées de reprendre le travail ; leurs missionnaires
trouvent des chrétientés vivantes, soumises à l'alternative des persécutions et
des périodes de calme. Même s'il faut mettre un point d'interrogation devant le
chiffre de 300.000 chrétiens tonkinois avancés par les rapports du P. de
Rhodes, c'est au Tonkin que la situation du catholicisme est la plus prospère.
Les dominicains des
Philippines y arrivèrent vers 1680 ; le vicariat du Tonkin oriental leur fut
attribué en 1693. Durant tout le XVIIIe siècle, la sécurité des catholiques fut
toujours précaire ; des flambées de persécutions violentes y firent des ravages
en 1696, 1713, 1721, 1736, 1744... C'est au cours de la persécution de 1744 que
furent martyrisés François Gil de Frederich et Matthieu-Alphonse Leziniana.
Tous deux Espagnols, ils avaient reçu leur formation apostolique à Manille,
avant d'être envoyés au Tonkin. Ils avaient l'un et l'autre 42 ans quand ils
furent arrêtés et jetés en prison; là, dans la mesure où leurs gardiens le leur
permettaient, ils continuèrent leur ministère apostolique auprès des chrétiens
qui venaient les visiter. François fut condamné à mort, Matthieu à la prison
perpétuelle, mais il insista pour partager le sort de son frère et tous deux
furent décapités le 22 janvier 1745, en exhortant les chrétiens à demeurer
fidèles.
Nouvelle persécution,
plus longue, de 1773 à 1778. Hyacinthe Castaneda, Espagnol, âgé de 30 ans,
prêchait depuis cinq ans quand il fut arrêté en 1773 et enfermé dans une cage
de roseaux où il devait se tenir recroquevillé. Un autre dominicain, indigène
celui-là, Vincent Liem de la Paix, fut à son tour arrêté et enfermé dans une
cage semblable. Hyacinthe fut condamné à mort. Vincent pouvait se dérober, car,
d'après l'édit de persécution, les indigènes étaient exempts de la peine
capitale. Il supplia cependant qu'on lui laissât partager le martyre de celui
dont il avait partagé l'apostolat. Ils eurent tous deux la tête tranchée le 7
novembre 1773.
À la fin du XVIIIe
siècle, la France, et notamment Mgr Pigneau de Béhaine, soutient un roi exilé,
Nguyen-Anh. Grâce à son appui, il réunit entre ses mains l'Annam, la
Cochinchine et le Tonkin et les gouverna jusqu'à sa mort en 1821, sous le nom
de Gia Long. Il assura alors la paix religieuse. Son fils, oubliant les services
rendus à son père par les missionnaires, ouvrit de nouveau l'ère des
persécutions en 1833. Les martyrs se succédèrent sur tout le territoire. La
plus violente des persécutions fut celle de l'empereur Tu-Duc, à partir de
1858. Dans les vicariats confiés aux Missions Etrangères de Paris, 68 prêtres
annamites, une centaine de religieuses, quelques 10.000 chrétiens furent mis à
mort, 40.000 périrent des mauvais traitements et de la misère où les jeta le
ravage de leurs villages. Dans les vicariats confiés aux Dominicains, 47
prêtres et 3 évêques furent assassinés.
Jérôme Hermosilla,
dominicain espagnol du couvent de Valence, ordonné prêtre aux Philippines, fut
nommé vicaire apostolique du Tonkin oriental. Il revenait du long voyage à pied
qu'il avait effectué en se cachant pour recevoir la consécration épiscopale,
quand il fut arrêté. Une rançon le libéra. En septembre 1861, à nouveau
poursuivi, il se cacha pendant trois semaines dans des barques de pêcheurs
chrétiens. Trahi et capturé, il fut décapité; il avait 61 ans et travaillait
depuis 30 ans au Tonkin. En même temps que lui fut arrêté son catéchiste
indigène Joseph Khang âgé de 29 ans. Ce n'était pas un modèle de vertu (il
aimait un peu trop le vin des Occidentaux!), mais quand on vint arrêter son évêque,
il voulut le défendre et reçut trois coups d'épée. Il refusa de marcher sur le
crucifix et mourut avec lui.
Valentin Berrio Ochoa
était, comme Jérôme, du diocèse de Logrono en Espagne. Entré chez les
dominicains en 1853, il était arrivé au Tonkin au début de la persécution de
Tu-Duc en 1858. Son évêque était vicaire apostolique du Tonkin central. Il le
secondait quand les persécuteurs mirent l'évêque à mort. Valentin lui succéda.
La persécution redoublant, il s'enfuit au Tonkin oriental et se cacha chez des
pêcheurs. Là, quatre jours après la capture de Jérôme Hermosilla et de Joseph
Khang, il fut trahi par un médecin païen et pris le 25 octobre en même temps
que son frère en saint Dominique, Pierre Almato, un catalan qui était au Tonkin
depuis 1855. On lui commanda de fouler aux pieds un crucifix: il l'adora à
genoux. Il avait 31 ans et Valentin 34 : ils furent ensemble décapités.
Un an après leur mort, le
traité de Saïgon (1862) assura aux chrétiens quelques années d'accalmie. Puis
la persécution reprit de plus belle en 1883, sous le successeur de Tu-Duc, le
cruel Nguyen-Van-Tuong. La conquête du Tonkin par la France fut le signal d'un
massacre général des chrétiens ; plus de 50.000 périrent jusqu'à ce que la paix
eût été imposée par la victoire française.
Soixante-dix ans plus
tard, en 1953, les chrétientés vietnamiennes étaient les plus florissantes de
tout l'Orient. Les seize vicariats apostoliques du Vietnam comptaient un
million et demi de chrétiens sur 20 millions d'habitants. Les dominicains
espagnols évangélisaient les trois vicariats de Bui-Chu, Haïphong et Bao-Ninh ;
ils étaient environ 80, assistés de 400 prêtres indigènes et un millier de
religieuses pour 700.000 baptisés. Ceux de la province de Lyon avaient la
Préfecture apostolique de Lang-Son et Cao-Bang, le long de la frontière de
Chine : 16 pères, 32 prêtres indigènes, une cinquantaine de religieuses et
quelques 5.000 catholiques (c'était une mission de broussse montagneuse, de
création récente).
La révolution communiste
a tout emporté de ces territoires. Six cent mille chrétiens préférèrent
abandonner leurs villages du Vietnam Nord (où se situaient nos missions) plutôt
que de vivre sous le régime communiste, et cela pour des raisons religieuses. Ceux
qui restèrent furent évangélisés par le clergé indigène, tous les missionnaires
étrangers ayant été expulsés. Le Vietnam Sud vit, du coup, tripler sa
population chrétienne : plus d'un million. C'est là que travaillent les
Pères français, tandis que les Espagnols sont partis en d'autres pays.
SOURCE : http://www.dominicains.ca/Histoire/Figures/tonkin.htm
Saint Alphonse Leziniana
Dominicain
Espagnol (+ 1745)
Ce dominicain espagnol
était le compagnon de saint François Gil. Il était né à Tortosa en Espagne.
Envoyé aux Philippines puis au Tonkin (Vietnam), il évangélisa avec beaucoup de
persuasion. Il fut ensuite emprisonné plusieurs années et décapité à Checo, sous
le règne de l'empereur Tinh-Doanh. Il fut canonisé en 1988.
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/5270/Saint-Alphonse-Leziniana.html
Martyrs du Vietnam (+1745-1862)
- Andrea Dung-Lac, prêtre
- Tommaso Thien et Emanuele Phung, laïcs
- Girolamo Hermosilla, Valentino Berrio Ochoa, O.P. et six autres évêques
- Teofano Venard, prêtre M.E.P. et 105 compagnons, martyrs
L'EGLISE AU VIETNAM
FÉCONDÉE PAR LE SANG DES MARTYRS
L'oeuvre de
l'évangélisation, entreprise dès le début, du XVIème siècle, puis établie dans
les deux premiers Vicariats Apostoliques du Nord (Dâng-Ngoâi) et du Sud
(Dâng-Trong) en 1659, a connu au cours des siècles un admirable développement.
A l'heure actuelle, les Diocèses sont au nombre de 25 (10 au Nord, 6 au Centre
et 9 au Sud). Les catholiques sont environ 6 millions (presque 10% de la
population). La hiérarchie catholique vietnamienne a été érigée par le Pape
Jean XXIII le 24 novembre 1960.
Ce résultat est dû aussi
au fait que, dès les premières années de l'évangélisation, la semence de la Foi
a été mêlée sur la terre vietnamienne au sang abondamment versé des Martyrs,
tant du clergé missionnaire que du clergé local et du peuple chrétien du
Viêt-Nam. Tous ont supporté ensemble les fatigues de l'œuvre apostolique et ont
d'un même cœur affronté aussi la mort pour rendre témoignage à la vérité
évangélique. L'histoire religieuse de l'Eglise du Viêt-Nam enregistre qu'il y a
eu en tout 53 Décrets, signés par les Seigneurs TRINH et NGUYEN et par les
Empereurs qui, pendant trois siècles XVIIème, XVIIIème, XIXème: exactement 261
ans (16251886), ont promulgué contre les chrétiens des persécutions l'une plus
violente que l'autre. On compte environ 130.000 victimes tombées un peu partout
sur le territoire du Viêt-Nam.
Au cours des siècles, ces
Martyrs de la Foi ont été ensevelis d'une manière anonyme, mais leur mémoire
est restée toujours vivante dans l'esprit de la communauté catholique.
Dès le début du XX
siècle, dans cette foule de héros, 117 personnes - dont les épreuves sont
apparues les plus cruelles - ont été choisies et élevées aux honneurs des
autels par le Saint-Siège en 4 séries de Béatifications:
en 1900, par le Pape LÉON XIII, 64 personnes
en 1906, par le Pape S. PIE X, 8 personnes
en 1909, par le Pape S. PIE X, 20 personnes
en 1951, par le Pape PIE XII, 25 personnes
Ces Bienheureux peuvent être classés comme suit:
11 Espagnols: tous de l'Ordre des Frères Prêcheurs (Dominicains): 6 Evêques et 5 Prêtres.
10 Français: tous de la Société des Missions Etrangères de Paris: 2 Evêques et 8 Prêtres.
96 Viêtnamiens: 37 Prêtres (dont 11 Dominicains), 59 Laïcs (parmi eux 1
Séminariste, 16 Catéchistes, 10 du Tiers Ordre Dominicain et 1 femme).
" Tous ceux-là
viennent de la grande épreuve: ils ont lavé leurs vêtements, ils les ont
purifiés dans le sang de l'Agneau " (Apoc 7, 13-14), et leur martyre a eu
lieu aux différentes périodes:
2 ont subi le martyre au
temps de TRINH-DOANH (1740-1767)
2 ont subi le martyre au temps de TRINH-SAM (1767-1782)
2 ont subi le martyre au temps de CANH-TRINH (1782-1802)
58 ont subi le martyre au temps de l'Empereur MINH-MANG (1820-1840)
3 ont subi le martyre au temps de l'Empereur THIEU-TRI (1840-1847)
50 ont subi le martyre au temps de l'Empereur TU-DUC (1847-1883)
Sur le lieu de supplice
l'Edit royal, placé à coté de chaque martyr, a précisé le mode de sentence:
75 condamnés à la décapitation,
22 condamnés à l'étranglement,
6 condamnés à être brûlés vifs,
5 condamnés à être écartelés,
9 sont morts en prison des suites des tortures.
ANNUAIRE DES 117 MARTYRS
DU VIETNAM
(N., Nom, Qualification, Martyr) selon la date du martyre
1 Andrea DUNG-LAC, Prêtre
21-12-1839
2 Domenico HENARES, Evêque O.P. 25-06-1838
3 Clemente Ignazio DELGADO CEBRIAN, Evêque O.P. 12-07-1838
4 Pietro Rosa Ursula BORIE, Evêque M.E.P. 24-11-1838
5 Giuseppe Maria DIAZ SANJURJO, Evêque O.P. 20-07-1857
6 Melchior GARCIA SAMPEDRO SUAREZ, Evêque O.P. 28-07-1858
7 Girolamo HERMOSILLA, Evêque O.P. O1-11-1861
8 Valentino BERRIO OCHOA, Evêque O.P. 01-11-1861
9 Stefano Teodoro CUENOT, Evêque M.E.P. 14-11-1861
10 Francesco GIL DE FEDERICH, Prêtre O.P. 22-O1-1745
11 Matteo ALONSO LECINIANA, Prêtre O.P. 22-O1-1745
12 Giacinto CASTANEDA, Prêtre O.P. 07-11-1773
13 Vincenzo LE OUANG LIEM, Prêtre O.P. 07-11-1773
14 Emanuele NGUYEN VAN TRIEU, Prêtre 17-09-1798
15 Giovanni DAT, Prêtre 28-10-1798
16 Pietro LE TuY, Prêtre 11-10-1833
17 Francesco Isidoro GAGELIN, Prêtre M.E.P. 17-10-1833
18 Giuseppe MARCHAND, Prêtre M.E.P. 30-11-1835
19 Giovanni Carlo CORNAY, Prêtre M.E.P. 20-09-1837
20 Vincenzo Do YEN, Prêtre O.P. 30-06-1838
21 Pietro NGUYEN BA TUAN, Prêtre 15-07-1838
22 Giuseppe FERNANDEZ, Prêtre O.P. 24-07-1838
23 Bernardo VU VAN DUE, Prêtre 01-08-1838
24 Domenico NGUYEN VAN HANH (DIEU), Prêtre O.P. 01-08-1838
25 Giacomo Do MAI NAM, Prêtre 12-08-1838
26 Giuseppe DANG DINH (NIEN) VIEN, Prêtre 21-08-1838
27 Pietro NGUYEN VAN Tu, Prêtre O.P. 05-09-1838
28 Francesco JACCARD, Prêtre M.E.P. 21-09-1838
29 Vincenzo NGUYEN THE DIEM, Prêtre 24-11-1838
30 Pietro Vo BANG KHOA, Prêtre 24-11-1838
31 Domenico Tuoc, Prêtre O.P. 02-04-1839
32 Tommaso DINH VIET Du, Prêtre O.P. 26-11-1839
33 Domenico NGUYEN VAN (DOAN) XUYEN, Prêtre O.P. 26-11-1839
34 Pietro PHAM VAN TIZI, Prêtre 21-12-1839
35 Paolo PHAN KHAc KHOAN, Prêtre 28-04-1840
36 Giuseppe Do QUANG HIEN, Prêtre O.P. 09-05-1840
37 Luca Vu BA LOAN, Prêtre 05-06-1840
38 Domenico TRACH (DOAI), Prêtre O.P. 18-09-1840
39 Paolo NGUYEN NGAN, Prêtre 08-11-1840
40 Giuseppe NGUYEN DINH NGHI, Prêtre 08-11-1840
41 Martino TA Duc THINH, Prêtre 08-11-1840
42 Pietro KHANH, Prêtre 12-07-1842
43 Agostino SCHOEFFLER, Prêtre M.E.P. 01-05-1851
44 Giovanni Luigi BONNARD, Prêtre M.E.P. 01-05-1852
45 Filippo PHAN VAN MINH, Prêtre 03-07-1853
46 Lorenzo NGUYEN VAN HUONG, Prêtre 27-04-1856
47 Paolo LE BAo TINH, Prêtre 06-04-1857
48 Domenico MAU, Prêtre O.P. 05-11-1858
49 Paolo LE VAN Loc, Prêtre 13-02-1859
50 Domenico CAM, Prêtre T.O.P. 11-03-1859
51 Pietro DOAN LONG QUY, Prêtre 31-07-1859
52 Pietro Francesco NERON, Prêtre M.E.P. 03-11-1860
53 Tommaso KHUONG, Prêtre T.O.P. 30-01-1861
54 Giovanni Teofano VENARD, Prêtre M.E.P. 02-02-1861
55 Pietro NGUYEN VAN Luu, Prêtre 07-04-1861
56 Giuseppe TUAN, Prêtre O.P. 30-04-1861
57 Giovanni DOAN TRINH HOAN, Prêtre 26-05-1861
58 Pietro ALMATO RIBERA, Prêtre O.P. 01-11-1861
59 Paolo TONG VIET BUONG, Laïc 23-10-1833
60 Andrea TRAN VAN THONG, Laïc 28-11-1835
61 Francesco Saverio CAN, Catéchiste 20-11-1837
62 Francesco Do VAN (HIEN) CHIEU, Catéchiste 25-06-1838
63 Giuseppe NGUYEN DINH UPEN, Catéchiste T.O.P. 03-07-1838
64 Pietro NGUYEN DicH, Laïc 12-08-1838
65 Michele NGUYEN HUY MY, Laïc 12-08-1838
66 Giuseppe HOANG LUONG CANH, Laïc T.O.P. 05-09-1838
67 Tommaso TRAN VAN THIEN, Séminariste 21-09-1838
68 Pietro TRUONG VAN DUONG, Catéchiste 18-12-1838
69 Paolo NGUYEN VAN MY, Catéchiste 18-12-1838
70 Pietro VU VAN TRUAT, Catéchiste 18-12-1838
71 Agostino PHAN VIET Huy, Laïc 13-06-1839
72 Nicola Bui Duc THE, Laïc 13-06-1839
73 Domenico (Nicola) DINH DAT, Laïc 18-07-1839
74 Tommaso NGUYEN VAN DE, Laïc T.O.P. 19-12-1839
75 Francesco Saverio HA THONG MAU, Catéchiste T.O.P. 19-12-1839
76 Agostino NGUYEN VAN MOI, Laïc T.O.P. 19-12-1839
77 Domenico Bui VAN UY, Catéchiste T.O.P. 19-12-1839
78 Stefano NGUYEN VAN VINTI, Laïc T.O.P. 19-12-1839
79 Pietro NGUYEN VAN HIEU, Catéchiste 28-04-1840
80 Giovanni Battista DINH VAN THANH, Catéchiste 28-04-1840
81 Antonio NGUYEN HUU (NAM) QUYNH, Laïc 10-07-1840
82 Pietro NGUYEN KHAC Tu, Catéchiste 10-07-1840
83 Tommaso TOAN, Catéchiste T.O.P. 21-07-1840
84 Giovanni Battista CON, Laïc 08-11-1840
85 Martino THO, Laïc 08-11-1840
86 Simone PHAN DAc HOA, Laïc 12-12-1840
87 Agnese LE THi THANH (DE), Laïc 12-07-1841
88 Matteo LE VAN GAM, Laïc 11-05-1847
89 Giuseppe NGUYEN VAN Luu, Catéchiste 02-05-1854
90 Andrea NGUYEN Kim THONG (NAM THUONG), Catéchiste 15-07-1855
91 Michele Ho DINH HY, Laïc 22-05-1857
92 Pietro DOAN VAN VAN, Catéchiste 25-05-1857
93 Francesco PHAN VAN TRUNG, Laïc 06-10-1858
94 Domenico PHAM THONG (AN) KHAM, Laïc T.O.P. 13-01-1859
95 Luca PHAM THONG (CAI) THIN, Laïc 13-01-1859
96 Giuseppe PHAM THONG (CAI) TA, Laïc 13-01-1859
97 Paolo HANH, Laïc 28-05-1859
98 Emanuele LE VAN PHUNG, Laïc 31-07-1859
99 Giuseppe LE DANG THI, Laïc 24-10-1860
100 Matteo NGUYEN VAN (NGUYEN) PHUONG, Laïc 26-05-1861
101 Giuseppe NGUYEN DUY KHANG, Catéchiste T.O.P. 06-11-1861
102 Giuseppe TUAN, Laïc 07-01-1862
103 Giuseppe TUC, Laïc 01-06-1862
104 Domenico NINH, Laïc 02-06-1862
105 Domenico TORI, Laïc 05-06-1862
106 Lorenzo NGON, Laïc 22-05-1862
107 Paolo (DONG) DUONG, Laïc 03-06-1862
108 Domenico HUYEN, Laïc 05-06-1862
109 Pietro DUNG, Laïc 06-06-1862
110 Vincenzo DUONG, Laïc 06-06-1862
111 Pietro THUAN, Laïc 06-06-1862
112 Domenico MAO, Laïc 16-06-1862
113 Domenico NGUYEN, Laïc 16-06-1862
114 Domenico NHI, Laïc 16-06-1862
115 Andrea TUONG, Laïc 16-06-1862
116 Vincenzo TUONG, Laïc 16-06-1862
117 Pietro DA, Laïc 17-06-1862
O.P. : Ordine dei Predicatori - Ordre des Frères Prêcheurs (Dominicains)
T.O.P.: Terziario dell'Ordine dei Predicatori - Tiers Ordre Dominicain
M.E.P.: Società delle Missioni Estere di Parigi - Société des Missions
Etrangères de Paris
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19880619_martiri_vietnam_fr.html
Francesc
Gil de Federic, Basilica Santa Maria del Mar, Barcelona
Saint Francesc
Gil de Federich de Sans
7 February 2009, 12:42 pm
24
November as one of the Martyrs
of Vietnam
Profile
Educated in Barcelona, Spain where
he joined the Dominicans. Priest. Missionary to
the Philippines. Missionary to Vietnam in 1732.
Spent nine years in prison for
his faith during
which he converted fellow prisoners and
supervised evangelists on
the outside. One of the Martyrs
of Vietnam.
Born
14
December 1702 in
Tortosa, Spain
beheaded on 22
January 1745 in
Thang Long, Hanoi, Vietnam
27
April 1904 by Pope Saint Pius
X (decree on martyrdom)
20 May 1906 by Pope Saint Pius
X
19
June 1988 by Pope John
Paul II
Additional
Information
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Francesc Gil de
Federich de Sans“. CatholicSaints.Info. 3 October 2021. Web. 20 May 2022.
<http://catholicsaints.info/tag/martyrs-of-vietnam/page/11/>
Tags: Beatified by
Pope Pius X, Beatified in 1906, Born in 1702, Born in Spain, Canonized
by Pope John Paul II, Canonized in 1988, Died by Beheading, Died in 1745, Died in Vietnam, Martyred by
the Vietnamese, Martyrs of Vietnam, Member of the
Dominicans, Name
Francesc, Saints who were
Martyrs, Saints who
were Missionaries, Saints who were
Priests, Venerated
in 1904
Category: Saints
Beati and Venerables | Comments Off
SOURCE : http://catholicsaints.info/tag/martyrs-of-vietnam/page/11/
Blessed Francis Gil de Federich, OP M (AC)
Born in Tortosa, Spain, in 1702; died in Checo, Tonkin, in 1744; beatified in 1906. (He and Matthew Lenziana may have been among the Martyrs of Vietnam canonized in 1988, but I have no verification of that as yet.) During the first 200 years of Christianity in the area now called Vietnam--Tonkin, Annam, and Cochin-China--it is believed that about 100,000 were martyred. The records of most of these witnesses to the faith have been lost. The earliest martyrs of whom there is substantial documentation are the Spanish Preacher Friars, Francis Gil and Alonzo Lenziana. Blessed Francis became a Dominican in Barcelona and was sent to the Philippines. From there he was sent to Tonkin, where after long apostolic labors, he was arrested and imprisoned. Gil directed a fruitful apostolate during the nine years of confinement before his decapitation at Checo (Benedictines, Farmer).
Saint Mateo Alonso de
Leciñana
Also
known as
Alfonso Leciniana
Alonso Leciniana
Mateo Alonso de Leciñana
y Alonso
Matthew Alonso Leziniana
24
November as one of the Martyrs
of Vietnam
Profile
Dominican priest. Missionary to
the Philippines,
and then to Vietnam. Martyr.
One of the Martyrs
of Vietnam.
Born
26
November 1702 in
Nava del Rey, Valladolid, Spain
beheaded on 22
January 1745 in
Thang Long, Hanoi, Vietnam
27
April 1904 by Pope Saint Pius
X (decree on martyrdom)
20 May 1906 by Pope Saint Pius
X
19
June 1988 by Pope John
Paul II
Additional
Information
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
fonti
in italiano
Martirologio Romano, 2005 edition
nettsteder
i norsk
MLA
Citation
“Saint Mateo Alonso de
Leciñana“. CatholicSaints.Info. 3 October 2021. Web. 20 May 2022.
<http://catholicsaints.info/tag/martyrs-of-vietnam/page/11/>
Tags: Canonized
by Pope John Paul II, Martyrs of Vietnam, Member of the
Dominicans, Saints who
were Missionaries
Category: Saints
Beati and Venerables | Comments Off
SOURCE : http://catholicsaints.info/tag/martyrs-of-vietnam/page/11/
Blessed Matthew Alonso Leziniana, OP M (AC)
Born at Navas del Rey (diocese of Valladolid), Spain; died in Tonkin in 1745; beatified in 1906 (possibly canonized in 1988?). After his profession as a Dominican and ordination as a priest, Blessed Alonzo was sent to the Philippines and, like Blessed Francis Gil, then on to Tonkin. Though he was a fugitive for 13 years, he managed to minister faithfully, though furtively, to the native Christians until his own beheading (Benedictines, Farmer).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0122.shtml
Santi Francesco Gil
de Federich e Matteo Alfonso de Leciniana Sacerdoti domenicani, martiri
>>> Visualizza la
Scheda del Gruppo cui appartiene
† Thang Long, Vietnam, 22
gennaio 1745
Emblema: Palma
Martirologio
Romano: Nel Tonchino, ora Viet Nam, santi Francesco Gil de Federich e
Matteo Alonso de Leziniana, sacerdoti dell’Ordine dei Predicatori e martiri:
sotto il regno di Trịn Doanh, dopo una incessante predicazione del Vangelo,
continuata anche in carcere, trafitti con la spada morirono gloriosamente per
Cristo.
Francisco Gil de Federich
de Sans
Francisco Gil de Federich de Sans nacque il 14 dicembre 1702 a Tortosa, nella
regione della Catalogna in Spagna, da illustri genitori. All’età di quindici
anni fu ammesso al noviziato domenicano di Villa de Exemplo con il nome di
Francesco. Emise poi la professione solenne nel convento di Santa Caterina in
Barcellona. Nel corso della sua formazione religiosa aveva maturato il
desiderio di darsi all’evangelizzazione dei pagani e dunque nel 1724, ancora
studente in teologia a Orihuela, chiese di unirsi ad alcuni missionari
domenicani diretti alle Isole Filippine. Solo dopo l’ordinazione presbiterale,
avvenuta nel 1727, e la nomina a maestro dei frati studenti, nel 1730 ottenne di
porter partire missionario con ventiquattro altri compagni, tra i quali Padre
Matteo Alfonso de Leciniana.
Giunto a Manila, Francisco Gil fu assegnato alla provincia di Pangasinan, di cui fu eletto segretario, ma non cessò di chiedere ai superiori che lo lasciassero partire per il Tonchino, regione vietnamita sconvolta dalla persecuzione del re Vuéh-Hun. Studiò con tanto impegno la lingua annamita che dopo soli cinque mesi fu in grado di prendersi cura di una quarantina di cristiani, noncurante della pena di morte decretata per i missionari e dei pericoli cui sarebbe stato esposto. Due volte all’anno, dalla quaresima alla stagione delle messi e dalla festa di San Domenico all’Avvento, si recava ad amministrare i sacramenti ai suoi fedeli, noncurante del caldo o del freddo, delle febbri o dei rischi che correva di essere sequestrato per ricevere un riscatto. Era solito dedicarsi alle confessioni sino a mezzanotte. Padre Francesco conduceva una vita molto austera, praticava l’astinenza dalle carni tutto l’anno ed in quaresima non mangiava che una volta al giorno. Pur essendo di temperamento serio, si mostrava affabile con chiunque. Tutti infatti lo amavano come un padre, poiché si rivelava sempre pronto ad aiutare quanti si trovavano in diverse impellenti necessità. Alla carità il santo sacerdote sapeva però accoppiare un giusto rigore. Quando per esempio i suoi domestici cadevano in colpe gravi, egli mai esitava ad imporre loro di mangiare per terra soltanto un po’ di riso con sale. Inoltre non permetteva loro di abbigliarsi con troppa cura, d’intrattenersi con donne o di introdurle in casa, e più in generale di perdere tempo in vario modo. Egli stesso, quando non era occupato a predicare e a confessare, inpiegava il suo tempo pregando e studiando.
Il 3 agosto 1737, dopo ben due anni di fecondo apostolato, Padre Francesco fu arrestato dai soldati a Luc-Thuy ed imprigionato a Ket-Cho, allora capitale del regno. Una anziana signora pagana, desiderosa di ricevere il battesimo, si prese cura di lui, ormai incapace di reggersi in piedi a causa della malattia. Corrompendo le guardie con delle mance, ella ottenne che il prigioniero potesse trascorrere prima alcune ore e poi intere giornate a casa sua, al fine di poter curare le sue piaghe. Padre Gil ne approfittò per poter studiare, ricevere i numerosi fedeli che giungevano a visitarlo e rispondere ai missionari che a lui si rivolgevano in cerca di consiglio. Ogni volta che veniva condotto dinnanzi ai giudici era rattristato dall’irriverenza nei confronti della corce, a cui tentava di porre rimedio. La signora Ba-Gao, impietosita dalle sue precarie condizioni di salute, riuscì ad ottenergli la libertà anche per le ore notturne ed egli ne approfittò allora per intensificare il suo ministero pastorale, confessare e celebrare l’Eucaristia nel cuore della notte in attesa di una fine che si prospettava sicuramente tragica.
Quando apprese di essere stato condannato a morte per decapitazione, il 24 novembre 1738 scrisse al Vicario Apostolico, Fra’ Ilario di Gesù: “Il Signore mi conceda di giungere a tanta gloria”. A Padre Matteo Alfonso de Lecianiana, ancora libero, confidò un mese dopo di non vedere l’ora di “uscire dai peccati e dalle miserie di questo mondo” e si raccomandò alle sue preghiere per ottenere da Dio “umiltà, pazienza e costanza”. Poiché però la conferma della sentenza di morte tardava a venire, scrisse ancora al vicario provinciale: “Iddio è assai offeso da molti miei peccati e ingratitudini, motivo per cui non ottenni ancora quello che la mia superbia si era promesso”. La ribellione nel frattempo scoppiata contro la famiglia regnante ritardò la fine del processo contro il missionario, ma gli interrogatori continuarono lo stesso, anche se i giudici non riuscirono a sapere da lui dove era stato e chi lo aveva aiutato a propagare la fede nel Tonchino. Ostinandosi a tacere, gli fu ordinato di percuotere gli oggetti religiosi che gli avevano sequestrato, ma al suo ennesimo rifiuto l’empio Thay-Thinh ebbe l’ordine d’infrangere sotto gli occhi del prigioniero il crocifisso di metallo, la statuetta in avorio della Madona e di calpestare l’immagine della Madonna del Rosario. Fu tanto il dolore che il santo missionario provò che fu immediatamente assalito dal vomito e da una nuova emorragia.
Siccome a causa dei problemi di politica interna il processo ancora non giungeva al termine, Padre Francesco ne approfittò nuovamente per intensificare il suo ministero dentro e fuori la capitale, ove circa seimila fedeli erano rimasti senza privi di assistenza spirituale. Riceveva annualemnte migliaia di confessioni ed amministrava centinaia di battesimi. Nel 1743 fu di nuovo chiamato dinnanzi al tribunale, ma non volendo fare dichiarazioni sulla sua cattura per non compromettere degli innocenti, gli fu imposto di calpestare la corona che portava al collo con due medaglie. Essendosi per l’ennesima volta rifiutato, il gesto sacrilego fu compiuto da Thay-Thinh, servo del magistrato, ma il santo li ammonì dicendo che il Tonchino era sconvolto dalle ribellioni, dalla fame e dalle pestilenze a causa delle ingiuste pestilenze perpetrate verso i cirstiani.
Tra tante tribolazioni, Padre Francesco venne a sapere nel dicembre 1743 che il
suo confratello Padre Matteo Alfonso de Leciniana, tradito da un uomo pagano,
era stato arrestato nella Casa di Dio di Luc-Thuy: i soldati avevano fatto
irruzione nella cappella mentre il sacerdote celebrava la Messa e questi tentò
di fuggire verso la cucina portando l’ostia consacrata con sé. Avendo però
dimenticato il calice sull’altare, un pagano se ne impadronì e subito rovesciò
a terra il vino consacrato.
Mateo Alonso de Leciniana
Ripercorriamo in breve anche la vita di Mateo Alonso de Leciniana, nato
anch’egli in Spagna il 26 novembre 1702 presso Nava del Rey. Entrato nel
convento domenicano di Santa Croce a Segovia, emise i voti nel 1723 e compì gli
studi letterari e teologici. Nella pace del chiostro sentì nascere in sé una
vocazione missionaria e domandò perciò di essere inviato nelle Filippine, ove
giunse insieme a Francisco Gil de Federich nel 1730. Due anni dopo con altri
due confratelli salpò per il Tonchino orientale e per ben undici anni si dedicò
all’evangelizzazioni in mezzo a difficoltà di ogni sorta, senza fissa dimora.
Più volte sfuggì miracolosamente alla cattura ordinata dal sacerdote pagano
Thay-Thinh ed i domestici talvolta cercavano di dissuaderlo dal recarsi in quei
villaggi ove i cristiani erano minoranza, ma egli soleva rispondere loro: “Se
dovessi tralasciare di recarmi ad amministrare i sacramenti per timore di
essere preso, a che scopo sarei venuto in questo regno?” Non di rado si
incamminò da solo perché tutti rifiutavano di seguirlo per timore di morire e,
pur di essere utile ai fedeli, era disposto ad affrontare ogni fatica. Non era
cosa rara che trascorresse notti intere in confessionale e teneva sempre presso
con sé una borsa di denaro per le necessità dei bisognosi. In tempo di carestia
i poveri accorrevanoa lui numerosi sapendo che avrebbero ricevuto per lo meno
una scodella di riso.
Dopo la cattura, Padre Matteo fu spogliato e percosso a sangue, poi fu condotto dal sottoprefetto che risiedeva a Vi-Hoang. Costui credeva che il prigioniero fosse uno dei ribelli al giovane re Can-Hung ed invece si accorse di avere dinnanzi “un maestro della fede portoghese”. Anziché imprigionarlo, lo lasciò esposto al pubblico affinchè i cristiani potessero avvicinarlo. Una suora terziaria, fingendosi un’accattona, poté così prendersi cura di lui, finchè dopo una quindicina di giorni il futuro martire fu chiamato a comparire davanti al tribunale della capitale. Mentre pazientemente attendeva di essere giudicato, subì ogni sorta di tortura e, come già l’altro suo confratello, dovette intervenire la profanazione della croce. Per fortuna non mancarono anche i curiosi, che gli rivolsero domande sulla sua persona e sulla sua religione.
Il governatore della capitale, che aveva preso in consegna il missionario, gli
domandò: “Giacché il re vieta la tua legge nel regno, per quale ragione sei
venuto qui e ti sei esposto a tante fatiche e pericoli?”. Questi prontamente gli
rispose: “Per poter predicare la Legge di Dio, Signore del cielo, ed esortare
gli uomini ad essere veraci, a battere la strada della virtù e ad allontanarsi
da quella dei vizi”. Padre Francesco, non appena apprese che il suo confratello
si trovava nelle prigioni del governatore, si affrettò a scrivergli
consigliandogli di non rivelare il luogo ove era stato catturato onde evitare
di compromettere i cristiani di Luc-Thay. Padre Matteo da parte sua non
desiderava altro che poter rivedere Padre Francesco per potersi confessare, in
quanto si riteneva un grande peccatore e che in tutta la sua vita mai era
riuscito a compiere progressi in materia di santità.
Insieme verso il martirio
Ai due martiri fu concesso di incontrarsi in un’abitazione privata fuori del
carcere e consolarsi così reciprocamente. I cristiani, insieme con i superiori
dei due missionari, sarebbero stati disposti a sborsare volentieri un’ingente
somma di denaro pur di ottenere la loro liberazione. Negli interrogatori anche
a Padre Matteo furono rivolte domande sulle immagini sacre, gli arredi ed i
libri liturgici che gli erano stati sequestrati, ed egli seppe rispondere in
maniera da illuminarli sulle principali verità di fede e di morale, sui
sacramenti e sulle principali preghiere cristiane. Dopo la condanna alla
decapitazione, gli fu concesso di trascorrere gli ultimi mesi di vita assieme a
Padre Francesco e di beneficiare così anch’egli dell’assistenza della signora
Ba-Gao, celebrare l’Eucaristia e confortare spiritualmente i fedeli che accorrevano
nella loro casa.
Poiché le calamità continuavano ad affliggere il regno, il sovrano, dubbioso che il cielo potesse essere adirato per le condanne di cotanti innocenti, ordinò che fossero riesaminate definitivamente tutte le cause ancora pendenti. Fu così che nel 1744 per Francisco Gil fu chiesta la pena di morte, mentre per Mateo Alonso il carcere perpetuo anziché la decapitazione. Appena la notizia si diffuse, molti cristiani fecero visita ai due missionari per ricevere da loro le ultime raccomandazioni, baciare piangendo le loro catene e supplicarli di chiedere la grazia al re. Padre Francesco, però, non ne volle sapere e dichiarò di non essere disposto a dare “la minima moneta per essere sottratto alla morte”. Padre Matteo, invece, per conto suo aveva preparato un’istanza a tal fine, ma il confratello lo dissuase dall’inoltrarla al sovrano dicendogli: “Mi trovo da otto anni in carcere. Dio si è mosso a compassione di me permettendomi di soffrire per lui, e voi vorreste impedirlo?”.
A mezzogiorno del 22 gennaio 1745, in presenza del popolo, fu di nuovo letta la condanna a morte del Padre Francesco ed alcuni soldati si avvicinarono a Padre Matteo per suggerirgli di chiedere la grazia al re per il suo compagno. Egli però reagì bruscamente e gridò: “Siamo fratelli e chiediamo di vivere o di morire insieme. Se s’indulge con uno, s’indulga anche con l’altro; se uno è condotto a morte, si uccida anche l’altro; soltanto così saremo contenti”. I magistrati allora condannarono anch’egli alla decapitazione.
Giunti al luogo del supplizio, un mandarino pose dinanzi agli occhi dei due condannati a morte, assorti in preghiera, una croce fatta di canne e li esortò: “Vi lasceremo liberi se calpesterete questa croce; diversamente sarete decapitati”. I due, intrepidi testimoni della divinità di Cristo Gesù, replicarono: “Fa’ come meglio ti pare; noi non calpesteremo la croce”. Consegnarono invece ad un cristiano seicento monete affinché le donasse ai loro carnefici, si diedero reciprocamente l’assoluzione ed infine si lasciarono legare ai pali. Le loro teste caddero contemporaneamente al segnale del comandante. I soldati furono impotenti a trattenere la folla, che si riversò con pannolini e bambagia a raccogliere il sangue delle vittime. I corpi dei due martiri furono traslati e seppelliti in pompa magna presso Luc-Thuy.
Papa Giovanni Paolo II, che nel suo lungo pontificato si è rivelato grande cultore delle molteplici vicende di martirio nel corso dei secoli, ha canonizzato questi due missionari spagnoli il 19 giugno 1988, insieme con altri 115 testimoni della fede in terra vietnamita. La celebrazione comene di questo gruppo è fissata dal calendario liturgico latino al 24 novembre sotto la denominazione “Santi Andrea Dung-Lac e compagni”, mentre il Martyrologium Romanum commemora i soli Francesco Gil de Federich e Matteo Alfonso de Leciniana nell’anniversario della loro nascita al cielo.
Autore: Fabio Arduino
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/90887.html
SS. FRANCESCO GIL DE
FEDERICH e MATTEO ALFONSO LECINIANA (1702-1745)
8
Gennaio 2006 calogeroVite di Santi,
Beati, Venerabili...
Sono i primi martiri
domenicani del Tonchino orientale (Vietnam) ai quali fu decretato il titolo di
Beati da S. Pio X il 15-4-1906.
Francesco nacque il 14-12-1702 a Tortosa, nella Catalogna (Spagna) da illustri genitori. A quindici anni fu ammesso al noviziato di Villa de Exemplo dei Frati Predicatori con il nome di Francesco, e alla professione solenne nel convento di Santa Caterina in Barcellona. Nel corso della sua formazione religiosa aveva concepito il disegno di darsi all’evangelizzazione dei pagani. Nel 1724, ancora studente in teologia a Orihuela, chiese di unirsi ad alcuni missionari domenicani diretti alle Isole Filippine. Ottenne di andarvi con ventiquattro compagni, tra cui P. Matteo Leciniana, soltanto nel 1730 dopo che, ordinato sacerdote (1727) era stato nominato per le sue virtù e l’intelligenza maestro dei frati studenti.
A Manila fu assegnato alla provincia di Pangasinan, di cui fu eletto segretario, ma non cessò di chiedere ai superiori che lo lasciassero partire per il Tonchino anche se sconvolto dalla persecuzione del re Vuéh-Hun ad istigazione del sacerdote pagano Thay-Thinh. Nella Casa di Dio di Luc-Thuy, specie di seminario in cui vivevano tutte le persone addette alla missione, studiò con tanto impegno la lingua annamita che dopo cinque mesi fu in grado di prendersi cura di una quarantina di cristiani, noncurante della pena di morte decretata per i missionari e dei pericoli cui doveva esporsi per visitarle. Un giorno, quantunque malato, volle recarsi al capezzale di un morente dicendo a chi cercava di dissuaderlo: “Quando Gesù in croce stava per morire, assolve dai peccati il buon ladrone; quanto più io che non mi trovo in così duromento, devo accorrere al capezzale dell’infermo”.
Due volte all’anno, dalla quaresima alla stagione delle messi, e dalla festa di S. Domenico all’Avvento, si recava ad amministrare i sacramenti ai suoi fedeli noncurante del caldo o del freddo, delle febbri o delle insidie dei pagani bramosi di catturare i missionari non tanto per ottemperare agli ordini del re, quanto per il lucro che si ripromettevano dal loro riscatto. Nella residenza P. Francesco attendeva sovente alle confessioni fino a mezzanotte. Di vita molto austera, praticava l’astinenza tutto l’anno, in quaresima non mangiava che una volta al giorno. Pur essendo di temperamento serio e grave si mostrava affabile con gli inferiori. Tutti lo amavano come un padre perché era sempre pronto ad aiutare quanti si trovavano in necessità per le carestie, le pestilenze e le sollevazioni. Alla carità il Santo sapeva accoppiare un giusto rigore. Quando i suoi domestici cadevano in colpe gravi, non esitava ad imporre loro di mangiare per terra soltanto un po’ di riso con sale. Non permetteva loro che si abbigliassero con troppo cura, che s’intrattenessero con donne o le introducessero in casa o che perdessero tempo. Egli stesso quando non era occupato a predicare e a confessare pregava o studiava.
Il 3-8-1737, dopo due anni di fecondo apostolato, in seguito alla delazione del sacerdote pagano Thuy-Thinh, P. Francesco fu arrestato dai soldati a Luc-Thuy e tradotto alle prigioni di Ket-Cho (Hanoi), capitale del regno. Una vecchia pagana desiderosa del battesimo, si prese cura di lui incapace di reggersi in piedi a causa delle febbri e degli stenti. Con mance date alle guardie, ella ottenne che il prigioniero potesse trascorrere in principio alcune ore in casa sua, e poi tutto il giorno. Poté così curare le piaghe che gli si erano formate alle gambe e ai piedi. Il Santo ne approfittò per attendere alto studio, ricevere i fedeli che accorrevano a visitarlo e rispondere ai missionari che gli si rivolgevano per consiglio.
Ogni volta che P. Francesco veniva condotto davanti ai giudici, la plebaglia si divertiva a fabbricare croci di canna, a calpestarle alla sua presenza o a gettargliele addosso. Il Santo, rattristato da quei gesti sacrileghi, prendeva quelle croci, le baciava e cercava di disfarle per impedire altre irriverenze. La Ba-Gao, mossa a pietà dalle tristi condizioni di salute del missionario prostrato dalle ulceri e dalle emorroidi, riuscì a ottenergli la libertà anche per le ore notturne. Il martire ne approfittò per intensificare il suo ministero pastorale, confessare e celebrare la Messa nel cuore della notte in attesa della decapitazione.
Quando seppe di essere stato condannato a morte, scrisse il 24-11-1738 al Vicario Apostolico, Fra Ilario di Gesù, il quale gli aveva concesso tutte le facoltà necessarie per amministrare i sacramenti: “Il Signore mi conceda di giungere a tanta gloria”. Al P. Matteo, ancora libero, confidò un mese dopo di non vedere l’ora di “uscire dai peccati e dalle miserie di questo mondo” e si raccomandò alle sue preghiere per ottenere da Dio “umiltà, pazienza e costanza”. Poiché la conferma della sentenza di morte tardava a venire, egli scrisse al vicario provinciale: “Iddio è assai offeso da molti miei peccati e ingratitudini, motivo per cui non ottenni ancora quello che la mia superbia si era promesso”.
La ribellione scoppiata contro la famiglia regnante ritardò la fine del processo del missionario. Gl’interrogatori continuarono lo stesso, ma i giudici non riuscirono a sapere da lui dove era stato e chi lo aveva aiutato a propagare la fede nel Tonchino, nonostante fosse stato minacciato di essere battuto fino alla frattura delle ossa. Giacché si ostinava a tacere, gli fu ordinato di percuotere con un mazzuolo gli oggetti religiosi che gli avevano sequestrato. Il martire, indignato, prese lo strumento e lo scagliò lontano da sé. L’empio Thay-Thinh ebbe l’ordine di raccoglierlo e d’infrangere, sotto gli occhi del prigioniero, il crocifisso di metallo, la statuetta in avorio della Vergine SS. e di calpestare l’immagine della Madonna del Rosario. Fu tanto il dolore che il Santo ne provò che fu assalito da vomito e da nuova emorragia.
Giacché a causa dei rivolgimenti politici il processo non si concludeva, P. Francesco ne approfittò per intensificare il suo ministero dentro e fuori la capitale a favore di circa 6.000 fedeli rimasti senza assistenza spirituale. Erano migliaia le confessioni che riceveva ogni anno e centinaia i battesimi che amministrava. Nel 1743 fu di nuovo chiamato davanti al giudice. Non volendo fare dichiarazioni sulla sua cattura per non compromettere degli innocenti, gli fu imposto di calpestare la corona che portava in dosso con due medaglie. Essendosi egli rifiutato, il gesto sacrilego fu compiuto da Thay-Thinh. P. Francesco cercò di impedirglielo, ma fu trattenuto dal servo del magistrato che lo afferrò brutalmente per i capelli. Il Santo allora non temette di dire che il Tonchino era sconvolto dalle ribellioni e dalla fame e dalle pestilenze perché si perseguitavano ingiustamente i cristiani.
***
Tra tante tribolazioni, P. Francesco venne a sapere nel mese di dicembre 1743 che il suo confratello, P. Matteo Leciniana, tradito da un letterato pagano da lui beneficato, era stato arrestato nella Casa di Dio di Luc-Thuy. I soldati fecero irruzione nella cappella mentre celebrava la santa Messa. P. Matteo cercò di fuggire verso la cucina portando l’ostia consacrata con sé. Avendo però dimenticato il calice sull’altare, un pagano se ne appropriò e rovesciò il vino consacrato per terra.
Il P. Leciniana nacque il 26-11-1702 a Nava del Rey, nella diocesi di Valladolld (Spagna). Si fece domenicano noi convento di Santa Croce a Segovia, dove emise i voti nel 1723 e compi gli studi letterari e teologici. Nella pace del chiostro sentì nascere in sé la vocazione missionaria. Chiese perciò di essere aggregato alla provincia domenicana del SS. Rosario delle Filippine, dove giunse con P. Francesco nel 1730. Dopo due anni salpò con altri due confratelli per il Tonchino orientale.
Per undici anni il Santo annunzio il Vangelo in mezzo a difficoltà di ogni genere, senza residenza fissa, sfuggendo più volte miracolosamente alla cattura ordita dal sacerdote pagano Thay-Thinh, I domestici talvolta cercavano di dissuaderlo dal recarsi in certi villaggi dove i cristiani erano in minoranza, ma egli rispondeva loro: “Se dovessi tralasciare di recarmi ad amministrare i sacramenti per timore di essere preso, a che scopo sarei venuto in questo regno?” Non di rado si mise in cammino da solo perché i suoi familiari si rifiutavano di seguirlo per timore della vita. Pur di essere utile ai fedeli affrontava fatiche di ogni genere. Una volta si salvò dalla cattura fuggendo attraverso i campi ancora rivestito dei sacri paramenti. Trascorreva notti intere seduto al tribunale della penitenza. Teneva sempre presso di sé una borsa di denaro per il sollievo dei bisognosi. In tempo di carestia i poveri accorrevano numerosi a lui perché sapevano di ricevere per lo meno una scodella di riso.
Dopo la cattura, P. Matteo fu spogliato delle vesti e percosso fino al sangue. Per campi e per ruscelli fu condotto all’alloggio del sottoprefetto che risiedeva a Vi-Hoang. Costui credeva che il prigioniero fosse uno dei ribelli al giovane re Can-Hung, ed invece si accorse di avere in mano “un maestro della fede portoghese”, cioè un missionario. Non lo fece imprigionare, ma lo lasciò esposto al pubblico affinchè i cristiani potessero avvicinarlo a piacimento. Una suora terziaria, fingendosi un’accattona, si prese cura di lui che ora era custodito in una barca, ora era lasciato allo scoperto sopra un poco di paglia, legato ad un palo e con il ceppo ad un piede.
Dopo una quindicina di giorni il martire fu tradotto con la canga al collo davanti al tribunale della capitale. Mentre pazientemente attendeva di essere giudicato, i monelli gli tiravano la barba e i capelli o gli facevano il solletico; gli adulti, invece, lo molestavano gettandogli addosso delle eroe fatte di canna che egli prendeva, baciava e s’ingegnava di disfare per impedirne la profanazione. Non mancarono i curiosi che gli rivolsero domande sulla sua persona e sulla sua religione, ed egli proclamò davanti a tutti di essere “maestro della legge”, cioè un banditore del Vangelo.
Il governatore della capitale, che aveva preso il missionario in consegna gli domandò: “Poiché il re vieta la tua legge nel regno, per qual ragione e è venuto e ti sei esposto a tali fatiche e pericoli?”. Il Santo gli rispose: “Per poter predicare la Legge di Dio, Signore del cielo, ed esortare gli uomini ad essere veraci, a battere la strada della virtù e ad allontanarsi da quella dei vizi”. P. Francesco appena seppe che il suo confratello si trovava nelle prigioni del governatore si affrettò a scrivergli di usare riguardi a non rivelare il luogo in cui era stato catturato per non compromettere i cristiani di Luc-Thay. P. Matteo gli rispose di stare tranquillo perché un fervente cristiano di quel villaggio si era dichiarato pronto ad attestare di avere chiamato il missionario in casa sua la notte prima della cattura per assistere un infermo.
Sulla terra P. Matteo non desiderava altra grazia che quella di rivedere il P. Francesco per confessarsi, giacché riteneva di non avere mai fatto nessun progresso nel servizio di Dio durante la vita. Ai due martiri fu dato di vedersi in una casa fuori del carcere e consolarsi reciprocamente. I cristiani con i superiori dei due missionari avrebbero pagato volentieri una forte somma di denaro pur di ottenere che P. Matteo fosse rimesso in libertà. Negli interrogatori anche a lui furono fatte domande sulle immagini sacre, gli arredi ed i libri liturgici che gli erano stati sequestrati, ed egli rispose in maniera da illuminare quei pagani sulle principali verità della fede e della morale, sui sacramenti e sulle più belle preghiere cristiane.
Dopo che P. Matteo fu condannato alla decapitazione, gli fu concesso di passare gli ultimi mesi di vita con P. Francesco e beneficiare cosi dell’assistenza della caritatevole Ba-Gao, celebrare la Messa e confortare spiritualmente i fedeli che da tutte le parti accorrevano nella casa di lei. Siccome le calamità continuavano ad affliggere il regno, il sovrano, convinto che il cielo fosse corrucciato per la condanna di tanti innocenti, volle che fossero riesaminate definitivamente le cause ancora pendenti. Nel 1744 per P. Francesco fu chiesta la pena di morte e per il P. Matteo il carcere perpetuo anziché la decapitazione.
Appena la notizia si diffuse tra i cristiani, essi fecero visita ai due martiri per ricevere da loro le ultime raccomandazioni, baciare piangendo le loro catene e supplicarli che chiedessero grazia al re. P. Francesco non ne volle sapere. Dichiarò, infatti, di non essere disposto a dare “la minima moneta per essere sottratto alla morte”. P. Matteo per conto suo aveva preparato un’istanza, ma il confratello lo dissuase dall’inoltrarla al re dicendogli: “Mi trovo da otto anni in carcere. Dio si è mosso a compassione di me permettendomi di soffrire per lui, e voi vorreste impedirlo?”
A mezzogiorno del 22-1-1745 alla presenza del popolo fu di nuovo letta la condanna a morte del P. Francesco. Allora alcuni soldati si avvicinarono al P. Matteo per dirgli che era giunto il momento di chiedere grazia al re per il compagno, ma egli si mise a gridare: “Siamo fratelli e chiediamo di vivere o di morire insieme. Se s’indulge con uno, s’indulga anche con l’altro; se uno è condotto a morte, si uccida anche l’altro; soltanto così saremo contenti”.
I magistrati condannarono anche lui alla decapitazione, ma avrebbero preferito che entrambi chiedessero grazia al re perché gliela avrebbe concessa. I due campioni della fede approfittarono invece di quel momento per rendere testimonianza della divinità di Cristo Gesù.
Giunti al luogo del supplizio, un mandarino pose dinanzi agli occhi dei due condannati a morte, assorti in preghiera, una croce fatta di canne, e disse: “Vi lasceremo andare liberi se calpesterete questa croce; diversamente vi decapiteremo”. I due intrepidi martiri gli risposero: “Fa’ come meglio ti pare; noi non calpesteremo la croce”. Consegnarono ad un cristiano 600 monete perché le donasse ai loro carnefici, si diedero reciprocamente l’assoluzione e poi, mansueti come agnelli, si lasciarono legare ai pali. Le loro teste caddero contemporaneamente ad un segnale del comandante, mentre i cristiani gridavano: “Ah, padri! Ah, padri!”.
I soldati furono impotenti a trattenere la folla che si riversò con pannolini e
bambagia a raccogliere il sangue delle vittime, i cui corpi furono trasportati
e seppelliti a Luc-Thuy con grande solennità. I due martiri sono stati
canonizzati da Giovanni Paolo II nel 1988 con altri 115 testimoni della fede
nel Vietnam.
Sac. Guido Pettinati SSP,
I Santi canonizzati del giorno, vol. 1, Udine: ed. Segno, 1991, pp. 266-271.
http://www.edizionisegno.it/
SOURCE : https://www.paginecattoliche.it/SS-FRANCESCO-GIL-DE-FEDERICH-e-MATTEO-ALFONSO-LECINIANA-17021745/
Den hellige Frans Gil de
Federich (1702-1745)
Minnedag: 24.
november
En av 117 hellige martyrer
fra Vietnam
Den hellige Frans
(Francisco) Gil de Federich ble født i 1702 i Tortosa i Catalonia i Spania. Han
ble dominikaner i Barcelona og ble sendt til Filippinene. Derfra ble han sendt
til Tonkin i Vietnam i 1732, hvor han etter flere års apostolisk arbeid ble
arrestert. Men også i sine ni år i fengsel ledet han et fruktbart apostolat,
før han ble halshogd den 22. januar 1745 i Thang Long i Checo i Tonkin sammen
med sin medbror Alfonso Leciniana.
Disse to spanske dominikanerne er de tidligste martyrene i Vietnam som det
finnes noe særlig dokumentasjon om.
Frans ble saligkåret den
20. mai 1906 av den hellige pave Pius X og
helligkåret som en av 117 martyrer fra Vietnam (Andreas Dung-Lac og ledsagere)
den 19. juni 1988 av pave Johannes Paul II. Martyrene har felles minnedag i
verdenskirken den 24. november, men Frans kan også minnes på dødsdagen 22.
januar.
Kilder: Farmer, Benedictines,
Butler (II), KIR, Bloomfield, Vietcatholic.net - Kompilasjon og
oversettelse: p. Per
Einar Odden - Sist oppdatert: 1999-10-31 23:56
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/ffederic
Den hellige Alfonso
(Alonso) Leciniana (1702-1745)
Minnedag: 24.
november
En av 117 hellige martyrer
fra Vietnam
Den hellige Alfonso
(Alonso; egentlig Matteo Alonso) Leciniana ble født i 1702 i Navas del Rey i
bispedømmet Valladolid i Spania. Etter at han hadde avlagt løftene som
dominikaner og blitt presteviet, ble han sendt til Filippinene. Derfra ble han
i likhet med medbroren Frans Gil de
Federich sendt videre til Tonkin i Vietnam. Leciniana levde som
omflakkende flyktning i landet i 13 år, men likevel tjente han de innfødte
kristne trofast, men i hemmelighet. Til slutt ble han likevel tatt, og sammen
med Frans Gil de Federich ble han halshogd den 22. januar 1745 i Thang Long i
Checo i Tonkin. Disse to spanske dominikanerne er de tidligste martyrene i
Vietnam som det finnes noe særlig dokumentasjon om.
Alfonso ble saligkåret
den 20. mai 1906 av den hellige pave Pius X og
helligkåret som en av 117 martyrer fra Vietnam (Andreas Dung-Lac og ledsagere)
den 19. juni 1988 av pave Johannes Paul II. Martyrene har felles minnedag i
verdenskirken den 24. november, men Alfonso kan også minnes på dødsdagen 22.
januar.
Kilder: Farmer,
Benedictines, Butler (II), KIR, Bloomfield, Vietcatholic.net - Kompilasjon
og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 1999-10-30 23:41
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/alecinia
Voir aussi : https://nominis.cef.fr/contenus/witnessesdominicainscanada.pdf
https://santosepulcro.co.il/en/saints/st-matthew-alonso-leziniana/