Saint Mutien Marie
Wiaux, religieux
Il était originaire de
Mellet en Belgique où son père était forgeron. Devenu frère des Ecoles
Chrétiennes, il fut un grand éducateur pendant cinquante ans, avec patience,
humilité et respect de la personnalité spirituelle de ses élèves. Il mourut au
collège Saint Berthuin de Malonne en 1917.
SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/01/30/2265/-/saint-mutien-marie-wiaux-religieux
Saint Mutien Marie Wiaux
Frère des Ecoles
Chrétiennes (+ 1917)
Il était originaire de
Mellet en Belgique où son père était forgeron. Devenu frère des Ecoles
Chrétiennes, il fut un grand éducateur pendant cinquante ans, avec patience,
humilité et respect de la personnalité spirituelle de ses élèves. Il mourut au
collège Saint Berthuin de Malonne et fut béatifié en octobre 1977 puis canonisé
en 1989 par Jean-Paul II.
Site Internet du Vatican:
Canonisation le 10 décembre 1989 de Mutien Marie Wiaux, F.S.C. (1841-1917)
À Malonne en Belgique,
l’an 1917, saint Mucien-Marie (Louis Wiaux), frère des Écoles chrétiennes, qui
consacra presque toute sa vie à l’éducation des jeunes avec une extrême
persévérance et une ardeur continuelle.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5429/Saint-Mutien-Marie-Wiaux.html
Saint Mutien-Marie WIAUX
Nom: WIAUX
Prénom: Louis - Joseph
Nom de religion:
Mutien-Marie
Pays: Belgique
Naissance:
20.03.1841 à Mellet prs de Gosselies (Belgique)
Mort: 30.01.1917 à
Malonne
Etat: Frère des Ecoles
chrétiennes
Note: 58 ans au collège
de Malonne comme surveillant et enseignant dans des charges secondaires et un
humble dévouement.
Béatification:
30.10.1977 à Rome par Paul VI
Canonisation:
10.12.1989 à Rome par Jean Paul II
Fête: 30 janvier
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1989 n.51
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1977 p.954 - 1990 p.59-60
Notice
Louis-Joseph Wiaux naît
en 1841 à Mellet près de Grosselies, dans le Hainaut belge. En 1856, à 15 ans,
il entre chez les Frères des Écoles chrétiennes (de Saint Jean-Baptiste de la
Salle). Vu son inaptitude à l'enseignement, il manque de se faire renvoyer.
Néanmoins en 1859, il est assigné au collège de Malonne (Hainaut). Son nom de
religion est Mutien-Marie. Et ce jeune frère, peu doué pour les arts, grâce à
sa persévérance, arrive à jouer correctement de un ou deux instrument de
musique dans la fanfare du collège. Il tient honorablement sa modeste place
d'adjoint aux maîtres de musique et de dessein. Il accomplit dans l'ombre
d'autres tâches subalternes nécessitées par la vie d'un pensionnat. Dans ce
collège, pendant plus d'un demi-siècle, il fera l'édification des Frères de
l'Institut et des élèves, par sa régularité, sa piété et son humilité.
Régularité, car il
pratique les observances avec une entière générosité. Pour lui, rien de plus
important que l'obéissance. Piété, piété mariale notamment. C'est une
silhouette familière pour les élèves que celle de ce Frère toujours avec son
chapelet. On l'a appelé "l'apôtre de l'Ave Maria". Il écrit par
exemple dans une lettre: "Pour arriver à une intime union avec le
Seigneur, prenez le chemin de Marie." (1914). Humilité, il se considère
comme faible et pauvre, et cela le rend naturellement proche de tous ceux qui
se confient à lui. Bref, "une sainteté au quotidien" (Jean Paul II).
Après 58 années passées au collège, il y meurt le 30 janvier 1917.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0146.htm
Le Frère Mutien
Marie (Louis Joseph Wiaux) que l'Église élève aujourd'hui au rang des
Saints, naquit le 20 mars 1841 à Mellet, en Belgique, et fut baptisé le jour
même. Ayant reçu de ses parents une éducation profondément chrétienne, appuyée
d'exemples, il devint vite lui-même un modèle pour ses compagnons,
particulièrement par sa dévotion à la Vierge.
Après ses études
primaires, il alla travailler à l'atelier de son père, forgeron de Mellet. Peu
de mois après, le Seigneur l'appela à une vie toute consacrée à son service.
A quinze ans, le 7 avril
1856, il entre au noviciat des Frères des Ecoles Chrétiennes. Le jour de la
fête de la Visitation, il revêt l'habit religieux et reçoit le nom de Frère
Mutien Marie.
Le champ de son premier
apostolat catéchétique et pédagogique fut une classe d'enfants à Chimay.
Pendant un an, il enseigne à Bruxelles. En 1859, il est transféré au Collège de
Malonne: il y restera jusqu'à sa mort survenue en 1917.
Ayant trouvé des
difficultés d'ordre professionnel, attribuables à son jeune âge et à son
inexpérience, il court le risque d'être écarté de la Congrégation comme inapte
à l'apostolat de l'école. Après cette dure épreuve, il est affecté à des
activités humbles et cachées dans des fonctions plutôt modestes: surveillances,
leçons élémentaires de dessin et de musique, sans être particulièrement doué
pour ces deux disciplines.
Toujours obéissant et
serviable, il s'applique à l'étude du piano, de l'harmonium et des autres
instruments, et il puise dans l'amour de Dieu, la force d'une constante assiduité
au travail, et cela pendant plus de cinquante ans! Se rappelant que sa
Congrégation a été fondée pour l'"éducation chrétienne des pauvres",
il demande aux Supérieurs la faveur de se rendre à l'école gratuite, annexée au
Collège, pour enseigner le catéchisme aux enfants de la classe populaire, dont
il se sent très proche: pendant de longues années, il se consacra avec une
ardeur extraordinaire à leur faire découvrir les richesses de la Foi.
Pour tous ses élèves,
riches ou pauvres, grands ou petits, le Frère Mutien est un modèle, un signe de
la présence de Dieu et de sa bonté. Le bien qu'il réalise est incalculable: les
jeunes dont il s'est occupé en témoignent.
Le trait caractéristique
du Frère Mutien est une obéissance, poussée jusqu'à l'héroïsme, à toutes les
prescriptions de la Règle. Un des Frères qui vécut de longues années avec lui
en communauté donne de lui ce témoignage: "Prenez la Règle, du premier
Chapitre jusqu'au dernier, et, sous chaque article, écrivez: le Frère Mutien
l'a observé à la lettre! Ce sera sa biographie la plus fidèle!". Dans une
sereine et confiante adhésion à la volonté des Supérieurs, pendant plus de
cinquante ans, il exécute fidèlement les tâches qui lui sont confiées. le Frère
Mutien s'est fixé un choix précis: faire en tout et avec la plus grande
perfection, la volonté de Dieu.
Conformément aux
enseignements de son Fondateur, il se laisse guider par la Foi, qui lui fait
voir Dieu en toutes ses actions. le nouveau Saint vit constamment avec le
Seigneur sans jamais perdre le sentiment de sa présence. A quatre heures et
demie du matin, il est déjà à genoux devant le Tabernacle. Puis, il se rend à
l'autel de Marie. Pendant la journée, il égrène son chapelet: le mouvement de
ses lèvres révèle sa prière continuelle. Ses visites au Saint Sacrement sont
fréquentes pendant la journée; il y ajoute les pèlerinages à la grotte de la
Vierge de lourdes et à d'autres lieux de dévotion.
Les élèves, témoins de
son admirable piété, l'appellent "le Frère qui prie toujours". Il
leur recommande avec insistance la dévotion à l'Eucharistie et à la Très Sainte
Vierge, et tous savent que l'invitation résulte d'une pratique personnelle
journalière et persévérante. En toute humilité et avec une extrême gratitude,
il dira, à la fin de sa vie: "Qu'on est heureux quand on est, comme moi,
sur le bord de la tombe, d'avoir toujours eu une grande dévotion à la Très
Sainte Vierge!". Ce fut le dernier message de sa vie, alors qu'il entrait
en agonie.
Au matin du 30 janvier
1917, il rendit sa belle âme à Dieu. Le jour même de sa mort, on signalait des
faveurs, attribuées à son intercession. Et, bientôt, se fut un défilé de
pèlerins venant prier sur sa tombe. les miracles se multiplient.
Six ans plus tard, un
tribunal ecclésiastique est établi pour la procédure canonique en vue de la
Béatification et de la Canonisation. le Pape Paul VI en 1977 proclame
Bienheureux, cet humble religieux dont la vie fut toute de prière, d'humilité,
de travail et d'obéissance. Aujourd'hui —10 décembre 1989 — Jean
Paul II le présente comme modèle à tous les chrétiens et, tout
particulièrement, à ses confrères et aux éducateurs, auxquels est confiée la
tâche délicate de former des citoyens honnêtes pour les réalités terrestres et
des élus pour le ciel.
SOURCE : www.vatican.va
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/mutien_marie_wiaux.htm
Frère Mutien-Marie, le
saint des petits riens
Anne Bernet - publié
le 29/01/24
Il était bon à rien, et
les Frères des écoles chrétiennes de sa communauté de Namur ne savaient pas
quoi faire de lui. Mais sa prière était d’une efficacité redoutable : on venait
de partout pour lui confier ses intentions ! Canonisé en 1989, l'Église le fête
le 30 janvier.
C’est une erreur de
s’imaginer qu’il faut faire de grandes choses pour devenir un grand saint. La très simple histoire
du petit frère Mutien-Marie démontre le contraire. Heureusement car, sans cela,
l’excuse serait trop facile pour ne rien essayer afin de devenir saint sous
prétexte que le Ciel ne nous en a pas fourni l’occasion.
Louis-Joseph Wiaux est né
à Mellet, dans le Hainaut, le 20 mars 1841. Cette région de Belgique est
catholique, ancrée dans la foi et la pratique religieuse. Chez les Wiaux — lui
est forgeron, elle tient l’unique boutique du village, mercerie, épicerie et
estaminet — on élève six enfants, on assiste à la messe tous les jours, on a
une profonde dévotion eucharistique, on dit le chapelet au moindre instant
libre. Loin d’apparaître une corvée à Louis-Joseph, ces usages sont pour lui
source de joie et d’équilibre, ce qui explique pourquoi le petit garçon, scolarisé,
se révèle ardent zélateur du Sacré Cœur et du culte marial.
Trop aux yeux de certains
camarades de classe qui le surnomment « saint Louis de Gonzague »,
allusion au jeune saint jésuite donné en exemple par les
éducateurs catholiques. Est-ce cela, ou plus sûrement le fait qu’un de ses
frères aînés soit entré au juvénat de la Compagnie, mais, à la fin de ses
études primaires, le garçon pense aux Fils de saint Ignace, vocation que son
curé balaie d’un revers de main, ne le croyant pas capable de répondre à leurs
exigences. Certain, cependant, que Louis-Joseph a entendu l’appel divin, ce
prêtre l’oriente vers les Frères des écoles chrétiennes, éducateurs, eux aussi,
mais dont les ambitions intellectuelles correspondent mieux aux capacités de
l’adolescent.
Que faire d’un tel
incapable ?
En 1856, Louis-Joseph est
admis au noviciat lasallien de Chimay, puis poursuit sa formation au collège
Saint-Georges de Bruxelles. Le 11 septembre 1859, il est envoyé de Malonnes
près de Saint-Berthuin, établissement scolaire qu’il ne quittera plus jusqu’à
sa mort. Pourtant, bien qu’il ait prononcé ses vœux temporaires dès le 14
septembre, ce jeune homme de 17 ans qui prend en religion le nom de Frère
Mutien-Marie se révèle aussitôt inapte à la vocation vers laquelle on l’a orienté.
Les Frères des écoles chrétiennes, dit familièrement « frères quatre
bras » à cause des manches de leur habit qu’ils laissent flotter, sont des
enseignants et, même s’ils se dévouent essentiellement à la formation primaire
d’enfants de milieux modestes qui seront tôt déscolarisés, il faut cependant
des capacités d’enseignant et frère Mutien-Marie n’en a pas… Est-il trop jeune,
sa formation a-t-elle été insuffisante ? Les supérieurs, découragés, envisagent
de le renvoyer, ne voyant quoi faire d’un tel incapable… La décision de le
chasser, qui le bouleverse, est quasiment prise lorsque l’un des professeurs,
touché de sa détresse, convainc les responsables de le garder en le cantonnant
à des tâches à la mesure de son manque de talents. Il est incapable d’enseigner,
certes, et c’est fâcheux, mais il peut assurer la surveillance des études.
Certaines matières secondaires comme l’apprentissage de la musique ou du dessin
dans les petites classes seraient dans ses cordes. On ne tardera pas à
constater que Mutien-Marie n’a pas de dispositions artistiques mais déborde de
bonne volonté.
J’ai demandé à la
bienheureuse Vierge Marie de m’accompagner toujours et partout, de sorte que je
reste toujours à ses côtés. Elle m’a fait cette grâce.
On lui dit d’étudier la
musique : il s’y attelle, apprend à jouer de l’harmonium, de l’orgue, du
bombardon, et d’autres instruments, ce qui lui permet de tenir un rôle
important dans la chorale et l’orchestre du collège. Il obtient car, en ce
domaine, il est doué, la permission d’enseigner le catéchisme, ce qu’il fait
deux fois par semaine au village mais aussi pour les enfants pauvres qui
bénéficient au collège d’une scolarité gratuite, charisme de l’Institut que
certains dédaignent. On lui confie aussi la tâche de réveiller la communauté
chaque matin à 4h30, tâche ingrate qui l’oblige à se lever plus tôt que les
autres mais qu’il remplit tant que sa santé le lui permet.
« Le frère qui prie
tout le temps »
Ce qui frappe ses
supérieurs, c’est sa totale obéissance à leurs exigences, même quand elles ne
correspondent pas à ses aspirations. Plus tard, l’un de ses compagnons dira que
l’on pouvait prendre un à un tous les articles de la Règle : il ne s’en
trouverait pas un que le frère Mutien-Marie n’ait observé à la lettre tout au
long de sa vie. C’est déjà en soi admirable.
Qu’on est heureux quand
on est comme moi sur le bord de la tombe, d’avoir toujours eu une grande
dévotion à la Très Sainte Vierge Marie.
L’autre fait remarquable
est qu’estimant avoir des loisirs puisqu’il n’enseigne pas, Mutien-Marie se
voue à la prière. Les enfants ne s’y trompent pas qui le surnomment « le
frère qui prie tout le temps » ! Il passe des heures devant le Saint
Sacrement, défile interminablement les dizaines du rosaire, appartient à la Garde d’honneur qui vénère le Sacré Cœur, construit
jusqu’à la réplique de la Grotte de Lourdes installée
près du collège. Sa prière constante frappe ceux qui en sont témoins et bientôt
des gens viennent lui confier leurs intentions et se recommander à ses prières.
Le bruit court qu’elles sont très souvent exaucées. À la fin de ses jours,
Mutien-Marie dira : « J’ai demandé à la bienheureuse Vierge Marie de
m’accompagner toujours et partout, de sorte que je reste toujours à ses côtés.
Elle m’a fait cette grâce. » Tel est le secret de cette prière constante
dont cet humble est le seul à ne pas mesurer les fruits de grâce.
Le temps de la gloire
En 1912, ses forces
déclinent, obligeant à le décharger de ses occupations, hormis la prière.
L’hiver 1917, en Belgique occupée, est très froid, les privations immenses.
Mutien-Marie tombe malade. Fin janvier, il est perdu. La veille de sa mort, il
dit à son confesseur : « Qu’on est heureux quand on est comme moi sur le
bord de la tombe, d’avoir toujours eu une grande dévotion à la Très Sainte Vierge
Marie… » Il s’éteint dans la matinée du 30 janvier. On l’enterre
humblement mais, en 1926, il faut déplacer sa tombe tant l’afflux des pèlerins
y est ahurissant, au point de nuire à leur sécurité. On parle des guérisons, de
miracles. La gloire du frère qui prie tout le temps se répand à travers le
monde. Il est canonisé en 1989 sans avoir jamais rien fait de ces merveilles
extraordinaires que l’on imagine nécessaires à la sainteté.
Lire aussi :Guillaume-Joseph Chaminade, le prêtre qui s’allia avec la Vierge
Marie pour rechristianiser la France
Lire aussi :Les recettes courtes et efficaces des grands saints… pour
devenir saint
Lire aussi :Remi de Reims a-t-il sauvé le catholicisme ?
Saint Mutien-Marie : le
Frère qui ne cessait de prier
Par La rédaction
Publié le 30 janvier
2014 - Modifié le 08 janvier 2024
3 min
Aujourd’hui, nous
commémorons saint Mutien-Marie. Un Belge qui rejoignit les Frères des Ecoles
Chrétiennes en 1856. Septuagénaire, ses forces commencèrent à le trahir et il
décéda le 30 janvier 1917. En 1977, il fut béatifié par le pape Paul VI. C’est
en 1989 qu’il fut canonisé par le pape Jean-Paul II.
Louis Jospeh Wiaux, futur
saint-Mutien Marie, naquit à Mellet, dans le Hainaut le 20 mars 1841. Après
l’école primaire, il travailla en tant qu’apprenti à la forge paternelle. A
l’âge de 15 ans, il se sentit assez mûr pour suivre les pas de son frère et entrer
chez les Pères Jésuites.
Le curé de Mellet, l’abbé
Sallié, ne vit pas les choses de la même façon. Il fit découvrir à Louis
l’existence des Frères des Ecoles Chrétiennes, qui, de leur côté, venaient
d’inaugurer une école à Gosselies. Finalement, Louis entra au Noviciat des
Frères à Namur en avril 1856, et reçut l’habit religieux trois mois plus tard.
Il devint Frère Mutien-Marie.
Sa personnalité, gaie et
agréable, était très appréciée de ses Frères. En septembre 1857, il partit
enseigner auprès de la jeunesse de Chimay. Son apostolat le mènera ensuite à
l’Institut Saint-Georges de Bruxelles. En 1859, il arriva
finalement à Malonne où il passera 58 ans, jusqu’à sa mort le 30 janvier
1917.
Un modèle d’éducateur
chrétien
Durant ces années, il
enseigna essentiellement le catéchisme et assura bon nombre de surveillances.
Prenant le temps pour ses élèves, il veillait à ce que chaque camarade se sente
compris et accompagné. Les jeunes pensionnaires l’avaient surnommé "le
Frère qui prie toujours". C’est vrai qu’il vivait en présence de
Dieu, de Jésus mais aussi de Marie qu’il aimait appeler "Bonne
Mère". "J'ai demandé à la Bonne Mère de m'accorder sa présence
et de m'accompagner partout et toujours, de sorte que je me sente toujours à
ses côtés, et Elle m'a fait cette grâce", lança-t-il un jour.
Toujours disponible et
s’attelant à ses tâches avec rigueur et fidélité, Mutien-Marie était un homme
profondément bon. Son sourire illuminait son visage qui traduisait l’expression
d’un bonheur vrai.
A l’âge de 70 ans, son
corps commença à faiblir et il dut s’aliter cinq années plus tard. Dès qu’il se
sentit un rien mieux, il voulu retrouver le rythme des horaires de sa
communauté. Malgré sa faiblesse, il continuait de s’agenouiller pour la prière.
Ses dernières forces le quittèrent le 30 janvier 1917. C’est dans la paix qu’il
partit rejoindre la "Bonne Mère".
Il fut proclamé
"Bienheureux" par le pape Paul VI en 1977 à Rome. Citant sa vie
exemplaire consacrée à la prière et son humilité quotidienne, Jean-Paul
II le canonisa en 1989.
Dans la liturgie, saint
Mutien-Marie est commémoré le 30 janvier. Au sanctuaire de Malonne, par contre,
il est fêté le 11 septembre.
S.T.
SOURCE : https://www.cathobel.be/2014/01/saint-mutien-marie-le-frere-qui-ne-cessait-de-prier/
MUTIEN MARIE WIAUX
Also known as
Louis Wiaux; Mutien
Marie; The Praying Brother
Memorial
Profile
One of six chidren of a blacksmith whose family was noted for
piety. Attended a small country school, and then helped in his father's shop. Joined the Brothers of
Christian Schools on 7 April 1852 at age 11, taking the name Muiten
Marie. Taught at several elementary schools near Brussels; he was so easy on his students that his classes were known for
getting out of hand. Reassigned to music and art classes so he could work with small
classes, and work individually with students. He soon became an excellent fine
arts teacher, and the one-to-one work led many young
people to see and follow his excellent example of a holy life devoted to
prayer.
Born
20 March 1841 in Belgium as Louis Wiaux
Died
30 January 1917 of natural causes
Beatified
30 October 1977 by Pope Paul VI
Canonized
10 December 1989 by Pope John Paul II
Additional Information
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SOURCE : https://web.archive.org/web/20051207190537/http://www.catholic-forum.com/saints/saintm0p.htm
Mucian Mary Wiaux (RM)
Born at Mellet, Belgium,
on March 20, 1841; died Malonne, Belgium, on January 30, 1917; canonized by
John Paul II on December 10, 1989. Louis Joseph Wiaux was the son of a deeply
devout blacksmith and his equally fervent wife, who was an innkeeper. He became
a Christian Brother at Namur in 1856 (age 15) and took the name of an obscure
Roman martyr of unknown date, Mucian, who was killed with an unknown boy and
another named Mark. After short times at Chimay and then Brussels, in 1858,
Mucian Mary was moved to the college at Malonne, where he remained the balance
of his life.
It must have been
difficult for Brother Mucian: He found himself in a teaching order but had
little talent for it. Thus, he was given marginal subjects and assigned to
those tasks that required no special teaching skills. Although he was no
success in passing on book knowledge, Brother Mucian had that much prized skill
of "bringing even the least gifted to the limit of their abilities."
What a wonderful present God placed in the lives who knew Mucian! Here was a
man who could lead others to share the charisms with which God had endowed
them. Of course, the ability to bring out the best in those around him, made
Brother Mucian much loved. His gentleness and holiness of life also served as a
model to those who saw "the brother who is always praying."
Visits to his tomb began
immediately after his death. In Belgium he is known as a great intercessor
before God, which led to his cause being open in 1936, less than 20 years after
his death. At Mucian Mary's canonization, Pope John Paul II called him
"the light of Belgium and the glory of his congregation." The Belgian
bishops wrote that Mucian Mary "left no theological or spiritual treatise,
nothing to bring his name out of the shadows. . . . [he] accomplished nothing
out of the ordinary. . . . He was a man of prayer, an apostle among the
students and went about his daily taks with holiness. . . . hurting none and
forgiving all" (Walsh).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0130.shtml#savi
San
Muziano Maria Wiaux Religioso
Mellet,
Belgio, 20 marzo 1841 - 30 gennaio 1917
"Prendete
la regola dal primo all'ultimo capitolo e sotto ogni articolo scrivete pure:
fratel Muziano l'ha osservato alla lettera". Così un confratello che lo
aveva conosciuto descrisse l'obbedienza del religioso belga san Muziano Maria
Wiaux al carisma dei Fratelli delle scuole cristiane. Nato come Luigi Giuseppe
- nel 1841 nella famiglia di un fabbro a Mellet - era entrato nella
congregazione a 15 anni. Fu catechista e maestro a Chimay, Bruxelles e Malonne,
dove rimase fino alla morte, avvenuta nel 1917. Giovane e inesperto, corse
il rischio di essere allontanato dall'apostolato scolastico per
incapacità. Ma lui non si diede per vinto e continuò, dando lezioni
complementari di musica (suonava pianoforte e armonium). Ricordando il carisma
originario di "educazione cristiana dei poveri" si fece assegnare dai
superiori alla scuola gratuita per i meno abbienti. Fu maestro di vita
evangelica, tanto da essere chiamato dai ragazzi "il fratello che prega
sempre". (Avvenire)
Martirologio Romano: A Malonne in Belgio, san Muziano Maria (Luigi) Wiaux, fratello
delle Scuole Cristiane, che con somma costanza e assidua sollecitudine dedicò
quasi tutta la vita all’educazione dei giovani.
Una
vita più umile, semplice ed obbediente di così è difficile anche solo
immaginarla. Luigi Giuseppe Viaux nasce in Belgio nel 1841 ed il suo futuro
sembra già segnato dalla nascita: essere fabbro come papà , ma per questo
mestiere non ha né il fisico né la predisposizione. A 15 anni entra nella
Congregazione dei Fratelli delle Scuole Cristiane, inizia il Noviziato, gli affibbiano
il nome di Fratel Muziano ed a 18 anni gli affidano una classe a Malonne, in un
grande collegio in cui è proibito fallire. E lui fallisce, perché giovane e
inesperto. Anzi, è giudicato così fallimentare che i superiori pensano sia
meglio per tutti, soprattutto per il buon nome del collegio, chiedere a Fratel
Muziano di lasciare la Congregazione e tornarsene a casa. Lo salva in extremis
un confratello, che lo prende sotto la sua ala protettrice perchè forse
intravede le doti spirituali di quel “maestro fallito”. Così viene così
“affidato” alle mani esperte di Fratel Massenzio, che da un giorno all’altro lo
trasforma da insegnante in assistente di musica e disegno. Non sono materie per
le quali Muziano senta particolari predisposizioni, ma in nome di santa
obbedienza incomincia a disegnare e far disegnare, a schizzar paesaggi e a
delineare animali. E questo per 50 anni, umilmente e docilmente come gli
altri hanno deciso per lui. Ad un certo punto si decide che Muziano debba
iniziare a suonare l’armonium ed anche se entrare nel mondo della musica è
l’ultima delle cose a cui egli possa pensare, eccolo digitare sulla tastiera
con tenacia e umiltà fino a diventar capace di insegnare musica agli alunni
delle Magistrali. E questo fino alla morte. Non solo, perché gli altri
così decidono, impara anche a suonare il flauto, il pianoforte, il
contrabbasso; solo nell’organo non riesce a sfondare, perché l’uso della
pedaliera continua ad essere per lui un ostacolo insormontabile. Gli affidano
il suono della campanella alle 4 e trenta di ogni mattina e con puntualità
invidiabile lo fa per 58 anni, fino a due giorni prima della morte: e solo quel
giorno i confratelli si accorgono del servizio umile che egli ha svolto con
assoluta fedeltà. Dove va tutte le mattine Muziano, dalle 9 alle 10, anche ora
che ha 75 anni suonati? Ad esercitarsi all’armonium, secondo l’ordine ricevuto
55 anni prima: semplicemente perché nessuno si è ricordato di modificare
quell’ordine. Cosa fa nel cortile tutto solo, ad ore fisse, anche sotto la
tormenta o una tempesta di neve? Sorveglianza agli alunni, come gli è stato
ordinato , semplicemente perché nessuno quel giorno ha modificato quell’ordine.
Non è uno sprovveduto o un “semplice”: è uno che l’obbedienza la programma ogni
mattina, passando ore e ore inginocchiato davanti al tabernacolo e poi davanti
alla statua della Madonna. Muore il 30 gennaio 1917 e già da quel giorno si
segnalano miracoli ottenuti per sua intercessione: Fratel Muziano, come al
solito, continua ad “obbedire” a chi gli chiede qualcosa. Paolo VI lo beatifica
nel 1977 e Giovanni Paolo II lo proclama santo nel 1989.
Autore: Gianpiero Pettiti
Voir aussi : http://www.lasalle.org/fr/qui-sommes-nous/saintete-lasallienne/saint-mutien-marie-wiaux/