L'abbaye de Maredsous, panoramio
Bienheureux Colomba (Joseph) Marmion, abbé
Né en Irlande, devenu
moine prêtre puis abbé bénédictin (troisième abbé de Maredsous, en Belgique),
il se rendit illustre comme père de ses moines et directeur spirituel, par sa
sainteté de vie, sa doctrine spirituelle et son éloquence. Il mourut en 1923.
L'enseignement oral de Dom Marmion a été conservé sous la forme de trois livres
dont Le Christ, vie de l'âme.
Joseph Marmion naît en
1858 à Dublin (Irlande), d'un père irlandais et d'une mère française. Trois de
ses sœurs deviendront religieuses. Lui-même entre au séminaire à 16 ans. Il
finit ses études à Rome au Collège de la Propagande de la Foi et il est ordonné
en 1881. Passant au retour par Maredsous, il est séduit par ce jeune monastère
belge fondé en 1872 par les deux frères Placide (l'Abbé) et Maur Wolter venus
de l'Abbaye allemande de Beuron, et il voudrait bien y rester. Mais son évêque,
en Irlande, lui demande de surseoir et le nomme vicaire, puis professeur au
Grand Séminaire (1882-1886). Il s'initie notamment à la direction spirituelle,
ce qui se révélera plus tard l'un de ses grands charismes.
En 1886, il entre à
Maredsous. Noviciat laborieux pour ce prêtre de 30 ans qui doit changer de
coutumes et de langue. Après sa profession solennelle en 1891, dom Columba
seconde le Maître des novices et prêche avec succès dans les paroisses
alentour. Il participe à la fondation de l'Abbaye du Mont-César à Louvain et
prêche des retraites en Belgique et au Royaume-Uni. Il devient le confesseur de
Mgr Mercier, le futur Cardinal. Dom Hildebrand de Hemptinne, 2e Abbé de
Maredsous étant nommé par Léon XIII premier Abbé Primat de la Confédération
bénédictine en 1893, il finit par renoncer à mener les deux charges de front
pour se consacrer uniquement à celle d'Abbé Primat. En 1909, Dom Marmion est
élu 3e Abbé de Maredsous à la tête d'une communauté d'une centaine de
moines, avec deux écoles et des publications, en particulier la Revue
bénédictine. Il aide les moines anglais de Caldey qui veulent passer au
catholicisme. Lorsque éclate la guerre de 1914, il envoie ses jeunes moines en
Irlande et lui-même souffre beaucoup dans sa santé déjà éprouvée. Mais il
continue son activité de prédicateur et de directeur spirituel. Ainsi écrit-il
à un jeune qui se prépare à l'ordination: "La meilleure des
préparations à l'ordination est de vivre chaque jour dans l'amour, partout où
l'obéissance et la Providence nous placent" (1915). Son secrétaire
rassemble, pour les publier, ses conférence en trois livres et un quatrième
posthume qui connaîtront un grand succès. Il meurt en 1923. "Puisse le
Bienheureux Columba Marmion nous aider à vivre toujours plus intensément et à
comprendre toujours plus profondément notre appartenance à l'Eglise, corps
mystique du Christ!" (Jean Paul II)
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/columba_marmion.htm
Dom Columba Marmion
(1858-1923)
22. Se livrer aux autres,
ou plutôt se livrer au Christ dans la personne de ses membres, c'est la Vraie
preuve de l'amour.
Columba Marmion -
Quarantenaire
Dom Columba Marmion est
né à Dublin (Irlande) le 1er avril 1858 et fut baptisé sous le nom de Joseph.
Il devient prêtre du diocèse de Dublin en 1881 après des études théologiques
brillantes à Rome. Il découvre la vie bénédictine lors d'un passage à Maredsous,
abbaye fondée en 1872, un des centres qui amplifierait dans l'Eglise catholique
le retour aux sources bibliques, liturgiques, patristiques, oecuméniques. Idéal
attirant pour ce jeune Irlandais à l'âme missionnaire et contemplative. Moine
de Maredsous en 1888, dom Columba sera envoyé à Louvain (Leuven) en 1899 pour
aider à la fondation de l'Abbaye de Mont César (Keizersberg). Il y développe
ses dons de prédicateur et de directeur spirituel, devenant notamment le
confesseur, confident et ami de celui qui allait devenir le Cardinal Mercier,
primat de Belgique.
Comme Abbé de Maredsous
(de septembre 1909 à sa mort le 30 janvier 1923), il devra gérer avec prudence
tous les problèmes d'un grand monastère en pleine expansion. Dès 1917, on
publie une version écrite de ses conférences spirituelles Christ, vie de
l'âme, suivie d'autre comme Le Christ dans ses mystères, Le Christ
idéal du moine, qui auront une influence considérable sur la formation
spirituelle des séminaristes, du clergé, des religieux, des religieuses et des
laïcs.
Le coeur de son message:
nous faire mieux prendre conscience que nous pouvons devenir tout de suite et
réellement des enfants (fils et fille) de Dieu en Jésus.
SOURCE : http://www.marmion.be/marm1000.html
L'abbaye de Maredsous et son église.
Bienheureux Columba
MARMION
Nom: MARMION
Prénom: Joseph
Nom de religion: Columba
Pays: Irlande - Belgique
Naissance:
01.04.1858 à Dublin
Mort: 30.01.1923 à
Maredsous
Etat: Prêtre - Abbé
bénédictin
Note: Etudes à Dublin et
Rome. Prêtre en 1881 à Rome. Professeur à Dublin. Entre à Maredsous en 1886.
Profession solennelle en 1891. Prédicateur, confesseur. Abbé en 1909. Écrits
spirituels très répandus.
Béatification:
03.09.2000 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 30 janvier
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 2000 n.36 p.1.9 - n.37 p.5
Réf. dans la Documentation
Catholique: 2000 n.17 p.801-803
Notice
Joseph Marmion naît en
1858 à Dublin (Irlande), d'un père irlandais et d'une mère française. Trois de
ses sœurs deviendront religieuses. Lui-même entre au séminaire à 16 ans. Il
finit ses études à Rome au Collège de la Propagande de la Foi et il est ordonné
en 1881. Passant au retour par Maredsous, il est séduit par ce jeune monastère
belge fondé en 1872 par les deux frères Placide (l'Abbé) et Maur Wolter venus
de l'Abbaye allemande de Beuron, et il voudrait bien y rester. Mais son évêque,
en Irlande, lui demande de surseoir et le nomme vicaire, puis professeur au
Grand Séminaire (1882-1886). Il s'initie notamment à la direction spirituelle,
ce qui se révélera plus tard l'un de ses grands charismes. En 1886, il entre à
Maredsous. Noviciat laborieux pour ce prêtre de 30 ans qui doit changer de
coutumes et de langue. Après sa profession solennelle en 1891, dom Columba
seconde le Maître des novices et prêche avec succès dans les paroisses
alentour. Il participe à la fondation de l'Abbaye du Mont-César à Louvain et
prêche des retraites en Belgique et au Royaume-Uni. Il devient le confesseur de
Mgr Mercier, le futur Cardinal. Dom Hildebrand de Hemptinne, 2e Abbé de
Maredsous étant nommé par Léon XIII premier Abbé Primat de la Confédération
bénédictine en 1893, il finit par renoncer à mener les deux charges de front
pour se consacrer uniquement à celle d'Abbé Primat. En 1909, Dom Marmion est
élu 3e Abbé de Maredsous à la tête d'une communauté d'une centaine de moines,
avec deux écoles et des publications, en particulier la Revue bénédictine. Il
aide les moines anglais de Caldey qui veulent passer au catholicisme. Lorsque
éclate la guerre de 1914, il envoie ses jeunes moines en Irlande et lui-même
souffre beaucoup dans sa santé déjà éprouvée. Mais il continue son activité de
prédicateur et de directeur spirituel. Ainsi écrit-il à un jeune qui se prépare
à l'ordination: "La meilleure des préparations à l'ordination est de vivre
chaque jour dans l'amour, partout où l'obéissance et la Providence nous
placent" (1915). Son secrétaire rassemble, pour les publier, ses
conférence en trois livres et un quatrième posthume qui connaîtront un grand
succès. Il meurt en 1923. "Puisse le Bienheureux Columba Marmion nous
aider à vivre toujours plus intensément et à comprendre toujours plus
profondément notre appartenance à l'Eglise, corps mystique du Christ!"
(Jean Paul II)
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0495.htm
Vie et écrits des Saints
Le Bienheureux Dom Columba Marmion (1858 – 1923), Abbé de Maredsous. Un guide
spirituel pour notre temps
Dom Columba Marmion peut
être décrit comme un guide unique pour l’âme qui cherche le Christ. Moine
bénédictin qui a exercé une influence énorme sur la spiritualité du 20ème siècle,
il a été béatifié par le pape Jean-Paul II le 3 septembre 2000, en même temps
que Pie IX, le Père Guillaume de Chaminade, et Jean XXIII (?).
Nous donnons ici une
courte biographie, puis quelques pages extraites de son
chef-d’oeuvre : Le Christ Vie de l’âme.
Né à Dublin en 1858 d'un
père irlandais et d'une mère française, Joseph Marmion, ses études secondaires
terminées, fut reçu au séminaire de Clonliffe. Il acheva sa formation
sacerdotale à Rome. Ordonné prêtre dans la Ville éternelle en 1881, il fut
nommé vicaire à Dundrum, puis professeur de philosophie au séminaire de Clonliffe.
Une visite faite à Maredsous lors de son retour d'Italie fut l'occasion de
l'appel à la vie monastique. En 1886, il vint frapper à l'abbaye belge pour y
être reçu en qualité de novice. Admis à la profession, il débuta dans
différentes charges; bientôt nommé professeur de philosophie, puis en 1899
envoyé comme prieur et professeur de théologie au Mont-César à Louvain, il y
resta dix ans ; il fut nommé abbé de Maredsous en 1909 où il mourut le 30
janvier 1923 laissant un grand souvenir de contemplatif et d'apôtre.
Les conférences
spirituelles de Dom Columba Marmion sont réunies en trois volumes: Le
Christ Vie de l'âme, paru en 1918 ; Le Christ dans ses
mystères, publié en 1919 et Le Christ idéal du moine, sorti des
presses en 1922. Ces livres ont été rangés parmi « les classiques de la
spiritualité chrétienne 1» et ils ont valu à leur auteur, de la part de
théologiens et d'écrivains spirituels appartenant à des écoles diverses, le
titre de « maître » et même de « docteur» de la vie spirituelle. Des évêques et
des princes de l'Église ratifièrent ces jugements; Benoît XV (pour employer les
paroles mêmes du pape) « s'en servait pour sa vie spirituelle »; et
s'adressant à Mgr Szepticky, archevêque de Lemberg, le Vicaire du Christ lui
disait: « Lisez cela: c'est la pure doctrine de l'Église. Aussi bien la
diffusion de ses ouvrages a-t-elle été extrêmement rapide.
« Cet accueil unanime de
la catholicité » (R. P. Doncœur, S. J.), se justifie par un ensemble de
qualités que l'on rencontre rarement réunies à ce point: l'œuvre de dom Marmion
est basée tout entière sur le dogme et la théologie catholique; elle en est une
synthèse organique et vivante. Et comme la doctrine et la piété chrétienne
s'organisent autour de la personne et de l'œuvre du Christ, l'auteur n'a
d'autre ambition que de faire rayonner en pleine lumière et dans tout son
relief la divine figure du Verbe incarné.
Dans ce but, il recourt
constamment aux Écritures, ou plutôt c'est le Livre Saint lui-même qui est la
source d'où jaillit le développement harmonieux et la fructueuse application de
la doctrine. De là le parfum de prière qui émane de ses livres. Le cardinal
Mercier, qui avait pris dom Marmion comme confesseur, disait: « Dom Columba
fait toucher Dieu » ; toujours, il baigne dans une atmosphère
surnaturelle, une atmosphère de prière. De là aussi la lumière, la sécurité et
la paix.
A cette trilogie se
joignent deux volumes; une biographie: Un
maître de la vie spirituelle, et un recueil de lettres: L'union à Dieu d'après les lettres spirituelles
de dom Marmion. Ces volumes, en nous faisant entrer dans l'intimité du
Docteur de la vie spirituelle, ajoutent à la doctrine une nouvelle séduction et
une nouvelle force.
De la biographie on s'est
plu à répéter que l'œuvre est magnifique, émouvante; qu'il s'en dégage une
connaissance plus complète, plus profonde de la vie intime de Dom Columba.
Contentons-nous de ce témoignage: « Cet ouvrage bien composé, élégamment et
sobrement écrit et par ailleurs si plein de bonne moelle doctrinale, soutient
avantageusement la comparaison avec maint « Traité de la Perfection
chrétienne. »
Couronnant ces œuvres, le
recueil des lettres spirituelles nous révèle avec plus de spontanéité encore
l'âme de celui dont le Christ fut réellement la vie. Ces pages où dom Marmion
se montre particulièrement comme un directeur spirituel éminent, constituent
avant tout un trésor doctrinal. On y retrouve aussi un caractère profondément
spirituel qui ne se dément jamais et découle de l'abondance du cœur et de
l'expérience. Cette expérience, jointe à une pénétration psychologique peu
ordinaire ainsi qu'à la charité la plus compréhensive, la plus suave, lui fait
trouver le chemin des cœurs. De cet ouvrage on a pu écrire: « Dans l'art
délicat de la lettre spirituelle, dom Marmion excellait. Comme sa doctrine
était fort simple et très profonde, sa direction fixait l'âme dans la
conviction, la clarté et la paix. Ce bienfait de sa parole, le recueil des
lettres de dom Marmion le dispensera abondamment. Il complète admirablement le
« corpus asceticum» (des œuvres spirituelles de dom Marmion)
désormais classique 2. »
1. P. François JANSEN S.
J., Nouvelle Revue Théologique, 1930,
p. 614.
2. D. Bernard
Capelle. Questions Liturgiques et
Paroissiales, Février 1934.
SOURCE : http://fsspx.com/Communicantes/Aug2001/French/Columba_Marmion.htm
L'église
abbatiale.abbaye de Maredsous
Dom Columba Marmion: Un
saint pour notre temps !
«Un homme vaut par ce
qu’il cherche». Cette petite phrase résume bien la vie de ce grand maître de
vie spirituelle, réformateur de Maredsous, béatifié par Jean-Paul II le 3
septembre, célébré par la Belgique durant ce mois d’octobre. Portrait.
de Juliette Savary
Joseph Marmion naît à Dublin le 1er avril 1858, septième enfant d’une famille qui en comptera neuf. Son père, William Marmion, est Irlandais; sa mère, Herminie Cordier, est française. Reçu par ses parents comme un don de Dieu après le décès en bas âge de deux autres garçons, Joseph sera promis à Dieu dès sa naissance et habillé en noir dès sa plus tendre enfance: «Si cela nous paraît aujourd’hui abusif, explique le frère Ferdinand Poswick, moine de Maredsous, n’oublions pas que c’était pratique courante au siècle dernier, dans les familles catholiques et que les Marmion étaient particulièrement dévots».
Au sein d’une famille honnête, paisible et pieuse, cajolé par ses quatre sœurs aînées, le jeune Joseph va peu à peu découvrir sa vocation propre: non le sacerdoce, mais la vie religieuse monacale, bénédictine en particulier. Il entre au séminaire diocésain de Dublin à l’âge de 16 ans et finira brillamment ses études de théologie à Rome. «Ses aspirations monacales rencontrent des résistances, raconte Ferdinand Poswick, tant chez ses parents que chez ses supérieurs. On lui demande d’achever sa prêtrise classique et d’entamer un service paroissial afin d’éprouver la vocation monacale qu’il prétend être sienne».
Il obéit et est ordonné prêtre à Rome le 16 juin 1881. Mais, sur le trajet de retour vers son Irlande natale, il passe saluer un compagnon de cours dans la toute jeune abbaye bénédictine de Maredsous, près de Namur. Il est immédiatement séduit par l’atmosphère liturgique du lieu, fondé par les frères Wolter de Beuron en 1872 «dans un esprit de retour à la pureté des sources de la foi et du monachisme». Il veut entrer dans ce monastère, mais son évêque lui demande d’attendre et le nomme vicaire à Dundrum, puis professeur au grand séminaire de Clonliffe.
Ces charges lui permettront, suite au décès de son père, d’assumer les frais
des études de médecine de son frère cadet. Mais sa vocation est ailleurs. En
attendant, il devient le chapelain d’un couvent de Rédemptoristines et
l’aumônier d’une prison de femmes. Il apprend ainsi à guider les âmes, à
confesser, à conseiller et à aider les religieuses mourantes. A la mi-novembre
1886, son évêque lui donne enfin la permission de s’engager dans la vie
monacale.
Moine à Maredsous
Il quitte volontairement une carrière ecclésiastique qui s’annonçait prometteuse. Il est reçu à Maredsous par l’abbé Dom Placide Wolter et commence son noviciat sous le nom de frère Columba. A trente ans, il ne lui sera pas toujours facile de prendre sa place au milieu d’une bande de jeunes novices. La tâche sera d’autant plus ardue qu’il doit changer de coutumes, de culture et de langue, mais comme il affirme être au monastère pour chercher l’obéissance, il ne peut que serrer les dents et se laisser former à la discipline monastique, à la vie fraternelle et à la prière chorale jusqu’à sa profession solennelle, le 10 février 1891. «L’ombre du cloître, déclare Ferdinand Poswick, ne pouvait longtemps dissimuler une personnalité si attachante, mais comme la vérité finit toujours par éclater, un tempérament aussi expansif, alliant la spiritualité la plus profonde, la plus exigeante à une exubérance toute juvénile, ne pouvait que passer par-delà les murs de la clôture».
Au plan du caractère, il possède un solide humour, hérité de son Irlande natale et une tête bien faite, formée à la philosophie et à la théologie la plus classique, nourries à l’Écriture Sainte. Il aide souvent le maître des novices, donne cours aux élèves du collège et surtout prêche avec succès quand on lui demande d’aller aider le clergé dans les paroisses proches de Maredsous. Ces différentes missions révéleront aux supérieurs les dons particuliers du Frère Columba, conseiller spirituel doué d’une authentique autorité morale personnelle. «Les responsables de l’abbaye ne vont pas laisser longtemps sous le boisseau un moine pourvu d’un tel charisme! Maredsous, vingt ans après sa fondation, était une abbaye en pleine expansion où les novices affluaient. Elle pouvait donc songer à faire une première fondation. Et Columba Marmion est désigné pour faire partie du petit groupe de moines qui vont fonder l’abbaye du Mont-César à Louvain».
Bien que ce soit un arrachement pour lui, il se donne à fond dans son travail, et se voit vite confier le rôle de prieur, de responsable spirituel et de professeur de tous les jeunes moines qui viennent à Louvain étudier la philosophie ou la théologie. C’est là qu’il consacrera de plus en plus de temps à la prédication de retraites et qu’il assurera un grand nombre de directions spirituelles.
C’est également à cette époque qu’il devient le confesseur de Mgr Joseph
Mercier, le futur primat de Belgique, une relation qui deviendra, au fil des
ans, une véritable amitié, fondée en particulier sur leur connaissance et leur
appréciation des œuvres de saint Thomas d’Aquin.
Animateur de la célèbre
abbaye
Pendant cette période,
l’abbaye de Maredsous est gouvernée par Dom Hildebrand de Hemptinne, son
deuxième abbé. Ce dernier deviendra en 1893, à la demande du pape Léon XIII, le
premier primat de la confédération bénédictine et les fréquents séjours à Rome
que lui imposent ses fonctions finissent par requérir son remplacement. Le 28
septembre 1909, Dom Columba est donc élu troisième abbé de Maredsous. A 51 ans,
il se trouve ainsi à la tête d’une communauté de plus de cent moines, avec, à
leur charge, un collège secondaire, une école de métiers d’art et une grande
ferme ! Il doit en plus préserver et nourrir la réputation déjà bien
établie de l’abbaye en poursuivant recherches et travaux sur les sources de la
foi et en continuant de nombreuses publications, notamment la revue
bénédictine.
Des années difficiles
Deux mois plus tard, malgré le zèle missionnaire dont il témoigne, Columba Marmion se verra contraint, à cause de ces nombreuses activités, de renoncer à l’offre, de la part du gouvernement belge, de la mission du Katanga, qui sera finalement confiée à l’abbaye naissante de Saint-André à Zevenkerken. Il continue à prêcher des retraites, se consacre à de nombreuses directions spirituelles et aide les moines anglicans de Caldey qui désirent passer au catholicisme.
Mais l’épreuve la plus dure pour l’abbé qui a alors 56 ans et a déjà connu de nombreux problèmes de santé, sera la guerre de 14-18. Sa décision de mettre les jeunes moines à l’abri en Irlande pour leur permettre de poursuivre paisiblement leur formation, engendrera chez lui une surcharge de travail, de voyages périlleux et de soucis. Cette décision suscitera également l’incompréhension et des dissensions naîtront entre les deux générations de cette communauté secouée par la guerre. Des frères allemands, présents à Maredsous, devront rentrer en Allemagne dès le début des hostilités malgré le vœu de stabilité et dès la fin de la guerre, il faudra envoyer en catastrophe un petit groupe de moines au monastère de la Dormition à Jérusalem pour y remplacer les moines allemands écartés par les autorités britanniques.
Durant cette période difficile, sa seule consolation sera la prédication et la
direction spirituelle; la reine Elisabeth de Belgique, qui le considère une
référence spirituelle et doctrinale, le consulte longuement et régulièrement,
et son secrétaire, Dom Raymond Thibaut, rassemble ses conférences spirituelles
sous les titres: Le Christ, vie de l’âme, Le Christ dans ses
mystères et Le Christ, idéal du moine.
Sur les autels
Lorsqu’il meurt, victime d’une épidémie de grippe, le 30 janvier 1923, sa réputation de sainteté est déjà établie vis-à-vis de ses contemporains. Dom Thibaut confirmera ce fait dans la biographie de Dom Marmion qu’il publie en 1928. Les livres du célèbre abbé seront traduits dans plus de 113 langues et dès 1936, on prie pour sa béatification, la véritable procédure canonique ne commençant qu’après 1954, sous l’impulsion de Mgr Montini, futur pape Paul VI.
A partir de ce moment, les différentes étapes se succéderont : procès diocésain à Namur, procès sur ses écrits à Rome, transfert de son corps en l’église abbatiale pour faciliter l’accès à sa sépulture ainsi que le réclamaient de nombreux fidèles, biographie critique pour le procès à Rome qui conclura à l’héroïcité de ses vertus et enfin le procès sur une guérison inexpliquée d’un cancer, retenue miraculeuse par Rome le 25 janvier 2000.
Ferdinand Poswick résume ainsi en quelques traits la figure du saint moine : « Dom Marmion a ramené les catholiques vers les sources bibliques et liturgiques de leur foi et leur a fait prendre conscience, avec réalisme, de leur vie d’enfants de Dieu animés par l’esprit, humbles et simples dans leur appel à la miséricorde et à l’amour du père».
Cette vision s’accompagnait chez lui d’un grand sens de la participation au corps du Christ dans l’Eucharistie et d’une solide piété mariale qui demandait à la Mère de Jésus de former le Christ en ceux qui recouraient à elle. En béatifiant Dom Columbia Marmion, l'Église a voulu reconnaître la valeur d’une vie, simple et modeste dans son déroulement, mais entièrement tendue vers le service du Christ.
Dom Marmion n’avait rien d’un surhomme. Il était un homme bien de son temps,
avec ses faiblesses physiques et psychologiques, mais aussi un moine et un
abbé, bien ancré dans une quête de Dieu, qui accepte les arrachements et n’a
pas peur d’assumer ses responsabilités.
SOURCE : http://www.messagerdesaintantoine.com/messaggero/pagina_articolo.asp?IDX=132IDRX=44
CHAPELLE PAPALE POUR LA
BÉATIFICATION DE 5 SERVITEURS DE DIEU
HOMÉLIE DU SAINT PÈRE
JEAN PAUL II
Dimanche 3 septembre 2000
1. Dans le contexte
de l'Année jubilaire, c'est avec une joie profonde que j'ai déclaré bienheureux
deux Pontifes, Pie IX et Jean XXIII, et trois autres serviteurs de l'Evangile,
dans le ministère et dans la vie consacrée: l'Archevêque de Gênes,
Tommaso Reggio, le prêtre diocésain, Guillaume-Joseph Chaminade, le moine
bénédictin, Columba Marmion.
Cinq personnalités
différentes, ayant chacune son caractère et sa mission, mais toutes rassemblées
par l'aspiration à la sainteté. C'est précisément leur sainteté que nous
reconnaissons aujourd'hui: une sainteté qui est une relation profonde et
bouleversante avec Dieu, construite et vécue dans l'engagement quotidien
d'adhésion à sa volonté. La sainteté vit dans l'histoire et aucun saint
n'échappe aux limites et aux conditionnements propres à notre humanité. En
béatifiant l'un de ses fils, l'Eglise ne célèbre pas les choix historiques
particuliers qu'il a pris, mais elle l'indique plutôt comme devant être imité
et vénéré pour ses vertus, comme une louange à la grâce divine qui resplendit
en celles-ci.
J'adresse un salut
respectueux aux délégations officielles d'Italie, de France, d'Irlande, de
Belgique, de Turquie, de Bulgarie, rassemblées ici en cette circonstance
solennelle. Je salue également les parents des nouveaux bienheureux, ainsi que
les cardinaux, les évêques, les autorités civiles et religieuses qui ont voulu
pendre part à cette célébration. Enfin, je vous salue tous, chers frères et
soeurs, qui êtes venus en grand nombre pour rendre hommage aux serviteurs de
Dieu que l'Eglise inscrit aujourd'hui dans l'Album des bienheureux.
2. En écoutant les
paroles de l'acclamation à l'Evangile: "Seigneur, guide-nous sur le
droit chemin", notre pen-sée s'est tournée spontanément vers la vie
humaine et religieuse du Pape Pie IX, Giovanni Maria Mastai Ferretti.
Face aux événements tourmentés de son temps, il fut un exemple d'adhésion
inconditionnée au dépôt immuable des vérités révélées. Fidèle en toute
circonstance aux engagements de son ministère, il sut toujours accorder la
primauté absolue à Dieu et aux valeurs spirituelles. Son très long pontificat
ne fut vraiment pas facile et il dut beaucoup souffrir en accomplissant sa
mission au service de l'Evangile. Il fut profondément aimé, mais également haï
et calomnié.
Mais ce fut précisément
au milieu de ces contradictions que brilla plus vivement la lumière de ses
vertus: des épreuves prolongées renforcèrent sa confiance dans la
Providence divine, dont il ne douta jamais de la domination souveraine sur
l'histoire humaine. C'est de là que naissait la profonde sérénité de Pie IX,
même face aux incompréhensions et aux attaques de tant de personnes hostiles.
Il aimait dire à ceux qui étaient proches de lui: "Dans les choses
humaines, il faut se contenter de faire du mieux que l'on peut et pour le reste,
s'abandonner à la Providence, qui palliera aux défauts et aux insuffisances de
l'homme".
Soutenu par cette
conviction intérieure, il lança le Concile oecuménique Vatican I, qui éclaircit
avec une autorité magistérielle certaines questions alors débattues, confirmant
l'harmonie entre la foi et la raison. Dans les moments d'épreuve, Pie IX trouva
un soutien en Marie, pour laquelle il éprouvait une grande dévotion. En
proclamant le dogme de l'Immaculée Conception, il rappela à tous que dans les
tempêtes de l'existence humaine, la lumière du Christ brille dans la Vierge,
plus forte que le péché et la mort.
3. "Tu es bon
et prêt au pardon" (Antienne d'ouverture). Nous contemplons aujourd'hui
dans la gloire du Seigneur un autre Pontife, Jean XXIII, le Pape qui
frappa le monde par son comportement affable, duquel transparaissait sa
singulière bonté d'âme. Les desseins divins ont voulu que cette béatification
rassemble deux Papes ayant vécu dans des contextes historiques très différents,
mais liés, au-delà des apparences, par de nombreuses ressemblances sur le plan
humain et spirituel. On connaît la profonde vénération que le Pape Jean XXIII
avait pour Pie IX, dont il souhaitait la béatification. Au cours d'une retraite
spirituelle, en 1959, il écrivait dans son Journal: "Je pense
toujours à Pie IX de sainte et glorieuse mémoire, et l'imitant dans ses
sacrifices je voudrais être digne d'en célébrer la canonisation" (Journal
de l'Ame, Ed. San Paolo, 2000, p. 560).
Le Pape Jean a laissé
dans le souvenir de tous l'image d'un visage souriant et de deux bras ouverts
pour embrasser le monde entier. Combien de personnes ont été conquises par la
simplicité de son âme, liée à une vaste expérience des hommes et des choses! Le
souffle de nouveauté qu'il apporta ne concernait pas la doctrine, mais plutôt
la façon de l'exposer; sa façon de parler et d'agir possédait un style nouveau,
l'attitude de sympathie avec laquelle il approchait les personnes communes et
les puissants de la terre était nouvelle. Ce fut dans cet esprit qu'il lança le
Concile oecuménique Vatican II, avec lequel il ouvrit une nouvelle page de l'histoire
de l'Eglise: les chrétiens se sentirent appelés à annoncer l'Evangile
avec un courage renouvelé et une plus grande attention aux "signes"
des temps. Le Concile fut véritablement une intuition prophétique de ce Pontife
âgé qui inaugura, au milieu de nombreuses difficultés, une saison d'espérance
pour les chrétiens et pour l'humanité.
Lors des derniers moments
de son existence terrestre, il confia son testament à l'Eglise: "Ce
qui compte le plus dans la vie est Jésus-Christ béni, sa Sainte Eglise, son
Evangile, la vérité et la bonté". Nous voulons aujourd'hui accueillir nous
aussi ce testament, alors que nous rendons gloire à Dieu pour nous l'avoir
donné comme Pasteur.
4. "Mettez la
parole en pratique. Ne soyez pas seulement des auditeurs" (Jc 1, 22).
L'existence et l'apostolat de Tommaso Reggio, prêtre et journaliste,
devenus par la suite Evêque de Vintimille et enfin Archevêque de Gênes, fait
penser à ces paroles. Ce fut un homme de foi et de culture et, en tant que
Pasteur, il sut être un guide attentif de ses fidèles en chaque circonstance. Sensible
aux multiples souffrances et à la pauvreté de son peuple, il prit la
responsabilité de fournir une aide appropriée dans toutes les situations de
besoin. C'est précisément dans cette perspective qu'il créa la Famille
religieuse des Soeurs de Sainte Marthe, en leur confiant la tâche de prêter
leur aide aux pasteurs de l'Eglise, en particulier dans le domaine caritatif et
éducatif.
Son message peut être
résumé en deux mots: vérité et charité. La vérité, tout d'abord, qui
signifie une écoute attentive de la Parole de Dieu et un élan courageux pour
défendre et diffuser les enseignements de l'Evangile. Puis, la charité, qui
pousse à aimer Dieu et, par amour de lui, à embrasser chacun, car nous sommes
frères dans le Christ. Si Tommaso Reggio manifesta une préférence dans ses
choix, ce fut pour ceux qui se trouvaient en difficulté et qui souffraient.
Voilà pourquoi il est proposé aujourd'hui comme modèle aux évêques, aux prêtres
et aux laïcs, ainsi qu'à ceux qui font partie de sa famille spirituelle.
5. La béatification,
durant l'année jubilaire, de Guillaume-Joseph Chaminade, fondateur des
marianistes, rappelle aux fidèles qu'il leur appartient d'inventer sans cesse
des manières nouvelles d'être témoins de la foi, notamment pour rejoindre ceux
qui sont loin de l'Eglise et qui n'ont pas les moyens habituels de connaître le
Christ. Guillaume-Joseph Chaminade invite chaque chrétien à s'enraciner dans
son Baptême, qui le conforme au Seigneur Jésus et lui communique l'Esprit
Saint.
L'amour du Père Chaminade
pour le Christ, qui s'inscrit dans la spiritualité de l'Ecole française, le
pousse à poursuivre inlassablement son oeuvre par des fondations de familles
spirituelles, dans une période troublée de l'histoire religieuse de France. Son
attachement filial à Marie l'a maintenu dans la paix intérieure en toute
circonstance, l'aidant à faire la volonté du Christ. Son souci de l'éducation
humaine, morale et religieuse est pour toute l'Eglise un appel à une attention
renouvelée pour la jeunesse, qui a besoin tout à la fois d'éducateurs et de
témoins pour se tourner vers le Seigneur et prendre sa part dans la mission de
l'Eglise.
6. Aujourd'hui,
l'Ordre bénédictin se réjouit de la béatification d'un de ses plus illustres
fils, Dom Columba Marmion, moine et Abbé de Maredsous. Dom Marmion nous a
légué un authentique trésor d'enseignement spirituel pour l'Eglise de notre
temps. Dans ses écrits, il enseigne un chemin de sainteté, simple et pourtant
exigeant, pour tous les fidèles, que Dieu par amour a destinés à être ses fils
adoptifs dans le Christ Jésus (cf. Ep 1, 5). Jésus-Christ, notre
Rédempteur et source de toute grâce, est le centre de notre vie spirituelle,
notre modèle de sainteté.
Avant d'entrer dans
l'Ordre bénédictin, Columba Marmion consacra quelques années au soin pastoral
des âmes en tant que prêtre de son archidiocèse natal de Dublin. Tout au long
de sa vie, le bienheureux Columba fut un directeur spirituel hors pair, prenant
un soin particulier de la vie intérieure des prêtres et des religieux. A un jeune
homme se préparant à l'ordination, il écrivit un jour: "La meilleure
des préparations à l'ordination est de vivre chaque jour dans l'amour, partout
où l'obéissance et la Providence nous placent" (Lettre, 27 décembre 1915).
Puisse une vaste redécouverte des écrits spirituels du bienheureux Columba
Marmion aider les prêtres, les religieux et les laïcs à croître dans l'union
avec le Christ et lui apporter un témoignage fidèle à travers l'amour ardent de
Dieu et le service généreux à leurs frères et soeurs.
7. Nous demandons
avec confiance aux nouveaux bienheureux Pie IX, Jean XXIII, Tommaso Reggio,
Guillaume-Joseph Chaminade et Columba Marmion de nous aider à vivre de façon
toujours plus conforme à l'Esprit du Christ. Que leur amour pour Dieu et pour
leurs frères soit une lumière pour nos pas en cette aube du troisième
millénaire!
Kerk
klooster Maredsous binnenkant
Bibliographie de et sur
Dom Columba Marmion
● Abbot Marmion, an
Irish Tribute, edited by the Monks of Genstal, Cork, The Mercier Press
Ltd, 1948.
● Actes du Procès en
vue de la béatification de Dom Columba Marmion à Namur, 1959-1961, Archives
Marmion, Maredsous (pro manuscripto).
● XXVième anniversaire de
la mort de Dom Columba Marmion, 30 janvier 1923-1948, Témoignages, Abbaye de
Maredsous, 1948.
● BALL (Ann), Modern
Saints, Their Lives and Faces, Book Two, Rockford, Illinois, Tan Books and
Publishers, Inc, Pages 325 à 342: "Servant of God Dom Columba
Marmion".
● CARDOLLE
(Chanoine), Aux Jeunes. Et toi Connais-tu le Christ, vie de ton âme?,
Extraits choisis de l'oeuvre de Dom Columba Marmion, Bruges, Desclée de
Brouwer, 1949.
● CHAMBELLAND
(J), Saint François de Sales et Dom Columba Marmion. Leur parenté
spirituelle, Thonon, Imprimerie du Château, 1940.
● DAYEZ
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d'un anniversaire, dans "Lettre de Maredsous", 1998, No 1, pages 3-7.
● DAYEZ
(Nicolas), Le Vénérable Dom Columba Marmion, En lisant les Lettres
anglaises, dans "Lettre de Maredsous", 1998, No 1, pages 3-7.
● de BONNEVILLE
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Marmion, Numéro 151, Abbaye de Maredsous, 1958, pages 145-159.
● de BONNEVILLE
(Eve), Le Remplaçant, Mézières, Editions de la Société des Ecrivains
Ardennais, sans date.
DELFORGE
(Thomas), Columba Marmion Serviteur de Dieu, Maredsous, 1963.
● DELFORGE
(Thomas), Columba Marmion Servant of God, translated by Richard L.
Stewart, St. Louis, Missouri, USA, B. Herder Book CO, 1965
● DELFORGE
(Thomas), Marmion (Columba), dans "Dictionnaire de
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"Catholicisme", tome huitième, Paris, Letouzey et Ané, 1979, col.
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● DOLLEN
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● Dom Columba
Marmion, sa vie, sa doctrine, son rayonnement spirituel, Abbaye de
Maredsous, Paris, Desclée de Brouwer, 1938.
● Dom Marmion, Notes
et documents inédits sur sa vie et sa doctrine publiés à l'occasion du
centenaire de sa naissance, 1858-1958, Abbaye de Maredsous, 1958.
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maître de la spiritualité, "Vie Spirituelle", Numéro 325,
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Marmion, A Short Biography, The Columba Press, 2000
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SOURCE : http://www.marmion.be/marm1300.html
Prière de Dom Columba
Marmion
Voici la
Prière : « Dilate ton âme, et je la remplirai » de Dom
Columba Marmion (1858-1923), Troisième Abbé Bénédictin de l'Abbaye de Maredsous
en Belgique béatifié par Jean-Paul II en 2000.
La Prière de Dom Columba
Marmion « Dilate ton âme, et je la remplirai » :
« Dans
l'Eucharistie, tous les fruits de la Rédemption y sont renfermés pour devenir
nôtres. Notre-Seigneur veut nous en faire part, mais il veut que nous dilations
nos coeurs par le désir et la confiance. Ouvre ta bouche et je la remplirai,
nous dit-il, comme jadis Dieu au psalmiste. Ouvre-toi par la foi, par l'amour,
par l'abandon à moi, et je te remplirai. – « De quoi, Seigneur ? » -
« De moi-même ». Je me donnerai à toi tout entier, avec le mérite de mes
travaux et le prix de ma passion. Je descendrai en toi, comme jadis sur la terre,
pour y ruiner l'oeuvre du démon; pour y rendre à mon Père, avec toi, de divins
hommages; je te ferai part des trésors de ma divinité, de la vie éternelle que
je tiens de mon Père et qu'il veut que je te communique pour que tu sois
semblable à moi; je te comblerai de ma grâce pour devenir moi-même ta sagesse,
ta sanctification, ta voie, ta vérité, ta vie. Tu seras un autre moi-même,
objet, comme moi et à cause de moi, des complaisances de mon Père. Dilate ton
âme, et je la remplirai. Ainsi soit-il. »
Bienheureux Dom Columba
Marmion (1858-1923)
SOURCE : http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-Dom-Columba-Marmion-au-Christ
Vue
de l'abbaye bénédictine de Maredsous, en Belgique.
Also
known as
Joseph Marmion
Joseph Aloysius Marmion
3 October on
some calendars
Profile
Son of an Irish father,
William Marmion, and French mother,
Herminie Cordier. He entered the seminary in Dublin, Ireland in 1874,
and studied at
the College for the Propagation of the Faith in Rome, Italy from 1876. Ordained in Rome on 16 June 1881.
He dreamed of becoming
a missionary monk in Australia,
but spent several years as a parish priest in Dublin. Curate in
Dundrum, and professor at
the seminary at
Clonliffe from 1882 to 1886. Chaplain and
spiritual director of a Redemptorist convent and
a women‘s prison.
In 1886 he
renounced his promising ecclesiastical career, and entered the Benedictine Abbey of
Maredsous in Belgium,
taking the name Columba. Nearly 30 at the time of his noviate,
and forced to learn a new language at the same time, he persevered and made his
solemn profession on 10
February 1891.
Helped found the abbey of
Mont César at Leuven, Belgium;
served as its prior,
spiritual director, and professor of theology and philosophy to
younger monks.
Began preaching retreats in Belgium and
Britain. Spiritual director to communities of Carmelite nuns.
Researcher and editor of
several publications, including Revue Bénédictine. Elected abbot of
Maradsous on 28
September 1909,
a position he held the rest of his life.
During his time as abbot,
Maredsous, famous for its beer and
cheese, became a focal point for spiritual thinking in Europe.
Worked for the union of Anglican Benedictine houses
with Rome,
and helped a house of Anglican monks who converted to Catholicism.
Counselor to Queen Elisabeth
of Belgium.
While the walls stood,
World War I effectively destroyed his abbey. German lay-brothers,
who had been there for years, were expelled from Belgium.
Columba sent young monks to
study in Ireland;
they would be safer there, but the remaining brothers, including Columba, had
to shoulder more work. After the war, a group of the brothers were sent to
the Monastery of the Dormitian in Jerusalem,
which had been left nearly deserted when the British expelled German monks.
Amidst it all, Columba continued to preach retreats,
guide the lost, and write.
The investigation for his
Cause began on 7
February 1957,
and the healing of
a Minnesota woman in 1966 was
performed through his intercession.
Born
1 April (Holy
Thursday) 1858 at
57 Queen Street, Dublin, Ireland as Joseph
Aloysius Marmion
30
January 1923 at
Maredsous Abbey,
Denée, Namur, Belgium of
influenza
28 June 1999 by Pope John
Paul II
3
September 2000 by Pope John
Paul II at Saint Peter‘s
Basilica, Rome, Italy
Additional
Information
books
Blessed Columba Marmion: A Short Biography, by Mark
Tierney, OSB
other
sites in english
Postulation of the Cause of
Blessed Columba
Vultus Christi: A Master of Prayer
Vultus Christi: Memorial of Blessed Columba Marmion
Vultus Christi: Blessed Abbot Marmion on the Rosary
Vultus Christi: A Life in the Trinity
Vultus Christi: Sicut Filii Carissimi in Dilectione
images
video
works
and ebooks on other sites
Abbot Columba Marmion, A Master of the Spiritual Life, by
Dom Raymund Thibaut
Christ in His Mysteries (1919)
Christ
the Ideal of the Monk (1922)
Christ
the Life of the Soul (1917)
Fire
of Love: Abbot Marmion’s Published Writings on the Holy Spirit, by Father
Charles Dollen
Growth in Christ
The Virgin Consecrated to
Christ
Joyful and Glorious
Mysteries
The Structure of God’s
Plan
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
O Lord, our God, You have
given Your servant, Columba, to understand so well that by our Baptism we
are Your adopted children and
brothers and sisters of Jesus Christ: as a good Father graciously hear
the prayers which
we address to You to obtain through his intercession this favor. Teach us by
his example and doctrine how to live generously as true Christians with
a childlike confidence and a simplicity abounding in love. Likewise, is such is
Your pleasure, show clearly by miracles,
how pleasing Your servant is to You, so that Holy Mother Church may be able to
declare him a Saint. Through Jesus Christ our Lord. Amen. – prayer for
the Canonization of
Dom Columba Marmion
MLA
Citation
“Blessed Columba
Marmion“. CatholicSaints.Info. 17 August 2022. Web. 1 October 2022.
<https://catholicsaints.info/blessed-columba-marmion/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-columba-marmion/
Bl. COLUMBA MARMION
Bl. Columba Marmion was
born in Dublin, Ireland, on 1 April 1858 to an Irish father (William Marmion)
and a French mother (Herminie Cordier). Given the name Joseph Aloysius at
birth, he entered the Dublin diocesan seminary in 1874 and completed his
theological studies at the College of the Propagation of the Faith in Rome. He was ordained a priest at St Agatha of the Goths on
16 June 1881.
He dreamed of becoming a
missionary monk in Australia, but was won over by the liturgical atmosphere of
the newly founded Abbey of Maredsous in Belgium, which he visited on his return
to Ireland in 1881. His Bishop asked him to wait and appointed him curate in
Dundrum, then professor at the major seminary in Clonliffe (1882-86). As the chaplain at a convent of Redemptorist nuns and
at a women's prison, he learned to guide souls, to hear confessions, to counsel
and to help the dying.
In 1886 he received his
Bishop's permission to become a monk. He voluntarily renounced a promising
ecclesiastical career and was welcomed at Maredsous by Abbot Placidus Wolter.
His novitiate, under the iron rule of Dom Benoît D'Hondt
and among a group of young novices (when he was almost 30), proved
all the more difficult because he had to change habits, culture and language. But saying that he had entered the monastery to learn
obedience, he let himself be moulded by monastic discipline, community life and
choral prayer until his solemn profession on 10 February 1891.
He received his first
"obedience" or mission when he was assigned to the small group of
monks sent to found the Abbey of Mont César in Louvain. Although it distressed
him, he gave his all to it for the sake of obedience. There he was entrusted with the task of Prior beside
Abbot de Kerchove, and served as spiritual director and professor to all the
young monks studying philosophy or theology in Louvain.
He started to devote more
time to preaching retreats in Belgium and in the United Kingdom, and gave
spiritual direction to many communities, particularly those of Carmelite nuns.
He become the confessor of Mons. Joseph
Mercier, the future Cardinal, and the two formed a lasting friendship.
During this period,
Maredsous Abbey was governed by Dom Hildebrand de Hemptinne, its second Abbot,
who in 1893 would become, at the request of Leo XIII, the first Primate of the
Benedictine Confederation. His frequent stays in Rome required that he be
replaced as Abbot of Maredsous, and it is Dom Columba Marmion who was elected
the third Abbot of Maredsous on 28 September 1909, receiving the abbatial
blessing on 3 October. He was placed at the head of a community of more than
100 monks, with a humanities college, a trade school and a farm to run. He also had to maintain a well-established reputation
for research on the sources of the faith and to continue editing various
publications, including the Revue Bénédictine.
His ongoing care of the
community did not stop Dom Marmion from preaching retreats or giving regular
spiritual direction. He was asked to help the Anglican monks of Caldey when
they wished to convert to Catholicism. His greatest ordeal was the First World
War. His decision to send the young monks to Ireland so that they could
complete their education in peace led to additional work, dangerous trips and
many anxieties. It also caused misunderstandings and conflicts between the two
generations within this community shaken by the war. German lay brothers, who
had been present since the monastery's foundation by Beuron Abbey, had to be
sent home (despite the Benedictine vow of stability) at the outbreak of
hostilities. After the war was over, a small group of monks was urgently
dispatched to the Monastery of the Dormition in Jerusalem to replace the German
monks expelled by the British authorities. Finally, the Belgian monasteries were separated from
the Beuron Congregation, and in 1920 the Belgian Congregation of the
Annunciation was set up with Maredsous, Mont César and St André of Zevenkerken.
His sole comfort during
this period was preaching and giving spiritual direction. His secretary, Dom
Raymond Thibaut, prepared his spiritual conferences for publication: Christ
the Life of the Soul (1917), Christ in His Mysteries (1919)
and Christ the Ideal of the Monk (1922). He was already considered an outstanding Abbot (Queen
Elisabeth of Belgium consulted with him at length) and a great spiritual
author.
He died during a flu
epidemic on 30 January 1923.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20000903_columba-marmion_en.html
Portal
of the Abbaye de Maredsous, Belgium
Blessed Columba Marmion: A Deadly Serious Spiritual
Writer | Christopher Zehnder
http://www.ignatiusinsight.com/features2006/czehnder_bmarmion_sept06.asp
About forty years
ago, Patricia Bitzen of St. Cloud, Minnesota, the mother of seven, received
very bad news. Doctors told her she had cancer. She underwent a double
masectomy, but the cancer was found to have spread to her lungs and lymph
gland. She was given three months to live. Her brother, a Benedictine monk at
St. John's Abbey in Collegeville, Minnesota, suggested she go to the Abbey of
Maredsous in Belgium, to pray at the tomb of Dom Columba Marmion. She did.
"She literally
staggered into the abbey church on her last legs," said Fr. Mark Tierney,
a monk of Glenstal Abbey in Ireland and vice-postulator for Blessed Columba's
canonization cause. But when she touched the tomb, she turned to her husband and
said, "I feel grand!" Back in the United States, doctors examined her
and found no cancer. This was in August 1966.
"Now she is about
78," said Fr. Tierney, "plays golf every day, and has no sign of
cancer at all. Rome was very
impressed by her case."
Indeed Rome was, for Patricia Bitzen's healing
provided the needed miracle for Dom Columba Marmion's beatification on
September 3, 2000, 77 years after his death.
Patricia Bitzen is not
the only recipient of what Fr. Tierney prefers to call Blessed Columba Marmion's
"favors." "People have prayed to Marmion for various
reasons," Fr. Tierney said. "For instance, I'm getting letters from
as far away as Greece from people who, having been married for ten, fifteen
years, could not have children -- and then they prayed to Marmion, and they had
a child. Even during his life, he would meet a lady who didn't have a child,
and he would say, 'by this time next year, you'll have a child.'" And she
did. "That was
very embarrassing during his lifetime," said Fr. Tierney, "but now
that he's dead, it's still happening.
"Marmion is still alive and well and doing great
things for people."
But perhaps Marmion will
now grant far greater favors, for English speakers at least, through the
publication of a new translation of what some have called his greatest
spiritual work, Christ,
the Life of the Soul. Blessed
Columba Marmion, whom Fr. Benedict Groeschel calls "this great and original spiritual
writer," has much to teach Catholics of the 21st century about their true
dignity -- their adoption as sons by God the Father through Our Lord Jesus
Christ.
A Son of Ireland
Interest in, and
knowledge of, Dom Columba Marmion has waned over the past forty years. Who was
he?
The son of an Irish
father and a French mother, Joseph Aloysius Marmion was born on April 1, 1858
in Dublin, Ireland. In 1874, he entered the Dublin diocesan seminary, and after
completing his studies at the College of the Propagation of the Faith in Rome,
was ordained a priest on June 16, 1881. As the name of the Roman college
indicates, Marmion's ambition was to become a missionary monk, in Australia;
but after visiting the Benedictine Abbey of Maredsous in Belgium, Marmion felt
a calling to the cloister. His bishop, however, asked him to wait, and in
subsequent years, Fr. Marmion served in Ireland as a curate, a professor at his
diocese's major seminary in Clonliffe, and as a chaplain for Redemptorist nuns
and at a woman's prison. Finally,
in 1886, Marmion's bishop permitted him to enter Maredsous as a monk.
Taking the religious name
of Columba, after the great Irish missionary saint of the sixth century,
Marmion followed the difficult path of monastic discipline and community life,
making his solemn profession on February 10, 1891. As a monk, he joined a group
of monks from Maredsous in founding an abbey in Louvain, where he was made
Prior and where he served as a professor at the university there and as
spiritual director for young monks. In addition to these duties, Marmion
preached retreats in Belgium and in the United Kingdom and was spiritual
director for many religious communities. On September 28, 1909, Dom Columba was elected third
Abbot of Maredsous, where he directed the life of over 100 monks as well as
overseeing a humanities college, a trade school, and a farm.
Despite these cares,
which would be enough for most men, Dom Columba continued to give retreats and
serve as a spiritual director. He even advised Belgium's Queen Elizabeth.
Indeed, as Pope John Paul II pointed out in the homily for Marmion's
beatification, amid the trials of the First World War, Dom Columba's "sole
comfort ... was preaching and giving spiritual direction." Dom Columba
died during a flu epidemic on January 30, 1923. He was 65 years old.
A Look at His Books
It was Dom Columba's retreat conferences that formed
the basis for the enduring legacy of his published works: Christ the Life
of the Soul (1917), Christ in His Mysteries (1919), Christ
the Ideal of the Monk (1922), and the posthumously published, Christ the Ideal of the Priest.
For Fr. Benedict
Groeschel, Marmion's books provided a unique source of spiritual insight and
nourishment in the pre-Vatican II era. "In those days [the 1950s] there
was not much interesting Catholic theology around in the United States,
anything that would engage you," said Fr. Groeschel. "It was a
theological wasteland. It wasn't wrong, but it was utterly uncreative. The soul
was looking for something really intelligent and attractive, and a powerfully
Christological reading and interpretation of the Catholic faith. And that's
where Abbot Marmion comes in. Abbot Marmion was not a particularly
philosophical person at all. But he was deeply imbued with the Church Fathers,
and particularly St. Augustine. He
built everything on the Church Fathers and offered to us a very beautiful
foundation."
Though Marmion was not
opposed to the more abstract theological mode of St. Thomas Aquinas and the
scholastics, he had a different point of departure, said Fr. Groeschel.
"Abbot Marmion in some ways was the beginning of a movement that became
known, under Popes John Paul II and Benedict XVI, as the 'New Evangelization.'
That movement begins theological and religious investigation with the
self," an approach that "comes directly from the great statement of
St. Augustine: 'You have made us for yourself, O God, and our hearts are
restless until they rest in you.' It relates to how a person experiences their need for God."
"One of the things
about Abbot Marmion," Fr. Groeschel added, "is that he ain't fooling.
He's a deadly serious spiritual writer."
Divine Adoption
This seriousness is
reflected in the theme of Divine adoption that forms the great motif of
Marmion's works: because God became man, men can become adopted sons of God.
The doctrine of Divine adoption is, of course, found in the New Testament, and
has always been taught by the Church, but Marmion brought a special depth of
insight to its expression. Indeed,
some of Marmion's admirers believe he will one day be declared a Doctor of the
Church -- the Doctor of Divine Adoption.
According to Fr. Tierney,
"A lot of the Eastern fathers wrote about the idea of Divine adoption, but
they put it into technical language. Marmion brought it down to the level of
the ordinary man. Marmion's definition of grace is that it is nothing more than
the life of Christ in the soul. That is why he chose the title, Christ,
the Life of the Soul. Grace
is the life of Christ in the soul, which we get at baptism and which we build
on right on up to the day we die."
A Simple Approach to Prayer and Doctrine
Marmion's understanding of
the centrality of Divine adoption in turn influenced his approach to prayer.
For Marmion, according to Fr. Tierney, the "definition of prayer is quite
simple -- just spending time with God. He didn't go into all the logistics of
prayer; he tried to simplify things. He was one of the first to insist that
holiness, contemplation, and prayer are open to anyone, whereas in his day,
many people thought it was just for monks and nuns and priests. The main
contribution of Marmion to modern spirituality is that he opened the door to
everyone and anyone. He said God does not limit Himself to the holiest of holy
people but [comes] to everybody and that sinners are capable of reaching great
heights as well as anyone else. He's got the theology of hope, which he picked
up when he was a chaplain in a woman's prison in Dublin as a young priest, when
he was dealing with very hardened criminals, people who had no hope. He was able to give them some hope for their future
and also for the fact that they were not condemned by God, even though they
were condemned by man."
Marmion's gift for
simplifying things extended to all aspects of Catholic doctrine. Indeed, much
of his popularity as an author arose from his special gift for simplifying
complex doctrines, and making them accessible to the average Catholic.
"Marmion had this wonderful facility for synthesizing all aspects
of God's message -- the liturgical, scriptural, and theological," Fr.
Tierney noted. "For example, he was quite a devotee of St. Thomas Aquinas.
But he also incorporated much
from the greatest writers of devotional spirituality, such as St. Francis De
Sales, who was one of his principal heroes."
Alan Bancroft, the
translator of the new edition of Christ, the Life of the Soul, spoke of
Marmion's approach in more personal terms. Marmion, he said, "demonstrates
to me is that it is possible undeviatingly to follow the words of the Gospels
and Epistles and yet at the same time to present them in a way that often makes
you blink and say, 'of course!' In speaking of the Holy Spirit's delicate
guidance of souls, Marmion gives this description: 'you read a text of Holy
Scripture; you may have read and re-read it many a time without its really
having struck your mind; but one day, all of a sudden, a light flashes out, so
to speak, illuminating to its very depths the truth stated in that text.'
Marmion's words have that effect on me. What he had received from his long and deep
meditation, he was able to pass on to us."
Reading Marmion Today
Mr. Bancroft, not a theologian
(he is a lawyer), thinks one needs "no high level of sophistication to
benefit from reading Marmion." He noted that Fr. Tierney asked him
"to produce an English translation that, with no sacrifice of completeness
and accuracy, would be accessible to modern readers." And Fr. Tierney
feels he achieved that. In particular, Marmion's frequent Latin quotations -
always a challenge to those not well-versed in that language - have been
translated into English for the new edition. Mr. Bancroft is currently working on a translation of
Dom Columba's Christ in His Mysteries.
From Fr. Tierney's
perspective, Marmion "is for everyone." But, he cautioned, "it's
not something that you would read like a novel. If you've read three or four
pages, that's enough. It's something to be dipped into, to be savored or
relished. Marmion said his books were written in prayer and can only be
understood in a mentality of prayer. I've seen groups in Ireland, Belgium,
France, that meet and read only three or four pages of Marmion and discuss it. People get not only to the stage of knowing Marmion,
but loving him."
The Relevance of Marmion
It may be that more
Catholics should read Marmion. Fr. Groeschel believes that Marmion offers
"a marvelous antidote to the appalling Christologies of our moment. Abbot
Marmion is rich in the writings on the Trinity, the Incarnation, and the
Mysteries of Christ. He
is a tremendous antidote to the shenanigans in our time."
And the 21st century may
prove to be Marmion's time. After the Second Vatican Council, said Fr.
Groeschel, "everything that was traditional was kind of overlooked as
irrelevant. It was true in society in general. There was a general cultural
explosion, and Marmion was one of the casualties." But Fr. Groeschel said he
senses a change. "Marmion's a classic, and a classic writer is one who has
relevance to any intelligent time. Now, when times are not intelligent, they
will not accept any classics -- and that's what happened in the latter part of
the 20th century. Now there is a beginning of a rebuilding of the classics. That era in world history, when everything in the past
had no significance, that rather silly era is coming to its own silly
conclusion.
"We've had the age
of barbarism without Attila the Hun; do-it-yourself barbarism," said Fr.
Groeschel. "I think
we're coming out of the doldrums."
And Blessed Columba Marmion may be part of the
recovery.
[This article was
published in a slightly different version in The Wanderer in January
2006.]
SOURCE : http://www.ignatiusinsight.com/features2006/print2006/czehnder_bmarmion_sept06.html
Vue
de l'abbaye bénédictine de Maredsous, en Belgique.
Dom Columba Marmion
+1923
Born in Dublin in 1858 of an Irish father and a French
mother, Joseph Marmion, his secondary studies finished, was received at the
seminary of Clonliffe. He completed his preparation for the priesthood in Rome.
Ordained priest in the Eternal City in 1881, he was appointed professor of
philosophy at Clonliffe Seminary. A visit to Maredsous on returning from Italy
was the occasion of his call to the monastic life. In 1886 he sought admittance
to this Belgian Abbey as a novice. Admitted to profession, different charges were
assigned to him; he was soon named professor of philosophy, then in 1899 sent
as prior and professor of theology to Mont-Cesar at Louvain, where he remained
ten years. He was appointed Abbot of Maredsous in 1909, where he died on January
30th, 1923, leaving behind him the memory of a great monk of intense inner
life, of a consummate theologian, and of a contemplative and apostle of
indefatigable zeal.
Dom Columba Marmion's spiritual conferences are
gathered up in three volumes: Le Christ,
vie de l'âme, appeared in 1917; Le Christ dans ses mysteres> was
published in 1919, and Le Christ, ideal
du moine issued from the press in 1922. These books rank "among the
classics of Christian spirituality"[1] and they have won for their author,
from theologians and spiritual writers belonging to divers schools, the title
of "master" and even of "doctor" of the spiritual life.
Bishops and princes of the Church have ratified these judgments; the Sovereign
Pontiff Benedict XV used Dom Marmion's conferences (to employ the Pope's own
words) "for his spiritual life"; and speaking toMgr. Szepticky,
Archbishop of Lemberg, the Vicar of Christ said, pointing to one of the volumes:
" Read that; it is the pure doctrine of the Church." Thus the
diffusion of his works has been extremely rapid.
" This unanimous welcome given by the Catholic
world" (R. P. Doncoeur, S.J.) is justified by a sum total of qualities
rarely met with to such a degree: Dom Marmion's work is entirely based on dogma
and Catholic theology; it is an organic and living synthesis. And as Christian
doctrine and doctrine and piety gravitate around the Person and work of Christ,
the author has no other ambition than to make the Divine Figure of the
Incarnate Word stand out in full light and in strong relief.
With this end in view, he has constant recourse to the
Holy Scriptures, or rather it is thesacred book itself which is the source
whence springs the harmonious development and fruitful application of his
teaching. Hence the fragrance of prayer which emanates from his books. Cardinal
Mercier, who had taken Dom Marmion as his confessor, said: " Dom Columba
makes one touch God." Always, at each of his pages, he is bathed in a spiritual
atmosphere, an atmosphere of prayer. Hence also light, security and peace.
To this biology two volumes are joined: a biography: Abbot Columba Marmion, A Master of the
Spiritual Life, and a collection of letters, Union with God, according to the letters of direction of Dom Marmion.
These volumes, by making us enter into the
intimacy of this Doctor of the spiritual life, add fresh strength to his
doctrine.
Of the biography, readers delight in repeating that it
is a splendid, inspiring work; that from
it may be gained a more complete and deeper knowledge of Dom Marmion's inner life. We will content ourselves
with the following testimony: " This well composed work, written with distinction and sobriety, and moreover
so full of good doctrinal pith, bears
advantageous comparison with many a 'Treatise on Christianperfection'."[2]
Crowning these works the collection of spiritual
letters reveals to us with yet further spontaneity
the soul of whom Christ was truly the life. These pages, wherein Dom Marmion shows himself especially as an
eminent spiritual director, constitute above all things a treasury of doctrine. We here find once more a work of a
deeply spiritual character which is
never at fault and flows from the abundance of the heart and of experience. This experience, joined to
a psychological penetration beyond the common as well as to the most comprehensive and gentlest charity, makes
his words find their way to the
heart. Of this work it could be written: "Dom Marmion excelled in the delicate art of letter-writing. As his
doctrine was very simple and very deep, his
direction established the soul in conviction, light and peace. This
collection of Dom Marmion's Letters
will abundantly diffuse the boon of his teaching. It is a boon which admirably completes the '<corpus
asceticum>' (of Dom Marmion's spiritual works) henceforth become classics."[3]
ENDNOTES
1 D. Bernard CAPELLE, Questions Liturgiques et Paroissiales,
February, 1934.
2 DE GUIDERT, S.J., Revue
d'ascétique et de mystique, April 1930, P. 204.
3 P. Francois JANSEN,
S.J., Nouvelle Revue Theologique, 1930, p. 614.
Taken from "Words of
Life" by D. Columba Marmion, published by B. Herder Book Co.
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SOURCE : http://www.ewtn.com/library/HOMELIBR/MARMION.TXT
Abbot Columba Marmion was a priest of Dublin
diocese who became a Benedictine monk and eventually abbot at Maredsous,
Belgium. He was beatified in 2000. His writings, especially his Christ the
Life of the Soul, show the reader how to become transformed into Christ. Dom
Placid Murray OSB outlines his story and his legacy.
Introduction
Ireland has contributed a great deal to modern
Benedictine history – and indeed to the church at large – in the person and
spiritual teaching of Blessed Columba Marmion (1858-1923), who was beatified by
Pope John Paul II on 3 September 2000. During the beatification ceremony the
Pope singled our Marmion’s writings as ‘an authentic treasure of spiritual
teaching for the church of our time’ and he prayed for ‘a rediscovery’ of
Marmion’s spiritual teaching (1). Any such attempt at rediscovery cannot hope
to recapture the ‘age of innocence’ that first welcomed his books so
enthusiastically (2). Marmion currently is not so much out of date as out of
fashion (3). The prevailing spiritual fashion nowadays is the urge on all
sides to achieve self-realisation, to build up self-esteem. All is centred on
the self, on the ‘me’. Marmion, by contrast, invites the contemporary
Christian to a liberation from the self by rediscovering the ‘unsearchable
riches of Christ’ (4). Marmion’s was a prayed spirituality, chanted with
his monastic brethren in the daily liturgical round of the Divine Office and
Mass. It was there that he discovered the message that he preached in so many
retreats and which found a permanent expression in his books. It was a
‘seeking for Christ in his mysteries’ rather than a ‘quest for the historical
Jesus’, a faith trying to understand, rather than an intellect looking for
faith. If in fact this has turned out to be Marmion’s ‘mission’ in the church,
how then did he understand his original and personal ‘vocation’ to become an
Irish Benedictine?
His origins and background: Dublin and Rome
Marmion was born on 1 April 1858, the seventh child of
William Marmion and his French wife, Herminie. Baptised Joseph on 6 April in St
Paul’s Church, Arran Quay, his early life was passed entirely inside a few
square miles of his native Dublin. The Marmion household was devoutly
Catholic and three of Marmion’s sisters later entered the Congregation of
the Sisters of Mercy. In 1868 he attended the primary school run by the
Augustinian Friars in St John’s Lane, Dublin, before proceeding, in January
1869, to the Jesuit-run Belvedere College, where he received an excellent
grounding in Greek and Latin. In 1874, at the age of fifteen years and nine
months, he entered Holy Cross College, Clonliffe, the Dublin diocesan seminary,
and commenced his studies for the diocesan priesthood. In 1877, having
completed his studies in philosophy, he was conferred with the Bachelor of Arts
degree by the Catholic University, Dublin. In 1879 he proceeded to Rome to
complete his theological training living in the Pontifical Irish College and
studying at the College of Propaganda Fide for eighteen months. Here he was
recognised as a brilliant student, being awarded the gold medal for academic
excellence in 1881. Although invited by the college authorities to present
himself for the doctorate programme, he turned the offer down for health
reasons, on account of the extra year in Rome that this would have entailed. He
received minor orders in February 1881, was ordained subdeacon on 12 March,
deacon on 15 April and, at the early age of twenty three years and two months,
was ordained priest on 16 June. He returned to Ireland in July 1881, with his
theological course completed and with a reputation for brilliance, but without
any experience of studying at a secular university, and with little direct
knowledge of adult lay life outside his own family. In September 1881 he was
appointed curate in Dundrum parish in Dublin, where he remained for a year
until his appointment as Professor of Metaphysics and French in Holy Cross
College, Clonliffe in September 1882. He was also appointed chaplain to the
enclosed nuns of the Redemptoristine convent at Drumcondra, a position he
retained until 1886. He served for a short period in 1886 as chaplain to
the women’s prison in Mountjoy in Dublin.
The Monte Cassino experience: anima naturaliter
benedictina
It was while he was a student at Rome that Marmion
felt for the first time the call from God to the Benedictine life.
Appropriately enough, it happened at Monte Cassino, although the occasion
itself was simply a return journey from Naples to Rome from a summer outing
with some fellow students from the Irish College in 1880, when Marmion was aged
twenty-two (5). This experience shows that Marmion’s vocation, even in
his seminary days, was never that of a clear cut call to the diocesan
priesthood, so much so that he could later write about Msgr Kirby, who ordained
him: ‘… I fear he looks on me as a kind of apostate for having left the secular
mission. However I heard the words Magister adest et vocat te and I
obeyed (6). It was in front of a painting in the Monte Cassino abbey
refectory, depicting St Benedict at prayer in the Sacro Speco (of Subiaco),
that the divine call appeared to him to be beyond doubt. However, the
realisation of the call came in a roundabout way, and only six years later,
through his friendship with Francois Moreau, a Belgian student in Propaganda,
who was fired with enthusiasm for the combination of Benedictine and missionary
ideals promoted by Dom Salvado, founder of the monastery of New Norcia in
Western Australia. Shortly before his ordination to the priesthood, Marmion
wrote a long letter from Rome to Dom Salvado, in which he traced the history of
his vocation. He began by saying that he wished to make known to Dom Salvado
‘what I believe is my vocation to your mission of Western Australia’. Although
in the event he did not join the Australian venture, nevertheless one passage
in the letter is worth quoting in full, since it shows clearly that he was
already considering becoming a Benedictine before his ordination, albeit with
some misgiving:
Even though I had always felt a great desire for the
religious state, I used to feel however at the same time a certain unease or
scruple as regards becoming a Benedictine, seeing that God had given me an
immense desire to work for the salvation of souls; and I used always feel
deeply moved when I used to hear or read something about those thousands of
human beings for whom Jesus had shed his blood, and who die without knowing
him. And so, when I read the details concerning your mission, I realised that
it was exactly that to which I was called, because I should satisfy my desire
to be a religious, and at the same time work for the most forsaken souls,
and in obedience (7).
The first Maredsous period
On 25 October 1886 Marmion received permission to join
the Benedictine Order from Dr William Walsh, the newly appointed Archbishop of
Dublin. On 21 November 1886 he entered the newly founded Belgian abbey of
Maredsous, with which, by virtue of his Benedictine vow of stability, he was to
be associated for the rest of his life. The first thirteen years of his monastic
life (1886-99) were spent at Maredsous itself, beginning with a particularly
exacting novitiate under Dom Benoit D’Hondt. After a rather unsuccessful start
in the abbey school as surveillant (a kind of housemaster to the junior boys),
he found his feet within the community through more congenial work, notably the
teaching of Thomistic philosophy to the junior monks. He also gradually built
up a reputation in the surrounding district as a spiritual guide, through the
exercise of ministry on a small scale. Throughout his protracted exile in
Belgium he remained unmistakably, although not defensively, Irish in person and
character, even after French had become the language of his daily life.
Furthermore, though he became a member of the German Beuronese Congregation (by
virtue of his vow of stability for Maredsous), nevertheless the local people
around the abbey quickly christened him ‘the Irish Father’. Such was Marmion’s
lot – to be a solitary Irish Benedictine on the continent before his time.
The Louvain period
At some stage between 1896 and 1899 Marmion had
already worked out his distinctive understanding of the doctrine of divine
adoption, which was later on to be the kernel of his published works. Dom
Idesbald Ryelandt (8) once described to the present writer how it had been a
soul-searing experience for him to have lived for years alongside Marmion, a
man whose whole life was dominated by the intuition of that one line from St
John, The Word was made Flesh. Marmion did not preach from a written
script; Dom Idesbald described his style as a freely ranging concatenatio,
pouring out from an interior abundance. Marmion disclaimed all originality in
what he had to say. The Dominican writer, Père M. M. Philipon, has preserved a
remark made by Marmion during a retreat he preached in 1916, ‘The doctrine is
not mine, non est mea doctrina. I have drawn it from the Gospels, the
Epistles, from tradition and the Holy Rule (9). In a letter of May 1917 he wrote,
‘It was in the liturgy that I learned to know Saint Paul and the Gospels (10).
In 1899 he was sent as one of the founding monks from Maredsous to the
monastery of Mont-Cesar in Louvain. He remained in Louvain for ten years,
during which time he fulfilled the duties of prior, prefect of clerics and
professor of dogmatic theology. This decade in Louvain provided a wide outlet
for his matured spiritual doctrine, through his lectures on dogmatic theology
in Mont-César, his retreats to priests and religious, and his wide private
correspondence.
Marmion the writer
Marmion published little throughout his life, unlike
most writers who gradually build up a reputation by continuous publications.
He was in his late fifties when Christ, the Life of the Soul first
appeared in 1916. At that time, as abbot, he was weighed down by the cares of
office, with little leisure for literary pursuits, and censorship under German
occupation during World War I made it necessary to alter the date of
publication. The immediate and phenomenal success of the book has been
described by Dom Bernard Capelle as a silent plebiscite (11). This was
followed by Christ in his Mysteries (1919), Christ the Ideal of
the Monk (1922), and Sponsa Verbi (1923). The books were able to
appear in rapid succession because they were compiled from notes taken down
during his weekly conferences to his monastic community. The final editing was
done by Dom Raymond Thibaut, and was in each case authenticated by Marmion,
who even remarked about the text of Christ, the Ideal of the Monk, ‘c’est
bien moi’.
The abbacy 1909-23
The third and final phase of his monastic life began
when the Chapter of Maredsous elected him as its third abbot in 1909. As abbot,
over and above the spiritual guidance of his community and of many individual
correspondents, Marmion was involved in four major public events. The first
was the invitation by the Belgian government in 1909-10 to undertake a
Benedictine foundation in Katanga, which was part of the Belgian colony of the
Congo. In spite of pressure from government quarters, the chapter of Maredsous
refused the offer, and Marmion, who would have favoured such a foundation,
accepted this negative decision. The next important external event occurred in
1913 when nearly the whole community of Anglican Benedictines of Caldey Island,
off Tenby in Wales, transferred their allegiance from Canterbury to Rome.
Marmion became deeply involved in the spiritual and canonical process of the
reception of the community into the Catholic Church. The outbreak of the Great
War in 1914 ushered in four years of grave anxiety for Marmion. Unlike the
military situation in World War II, Belgium was able to retain its sovereignty
over a small coastal strip of its own territory. This enabled those young monks
of Maredsous for whom Marmion had found a temporary home at Edermine in County
Wexford, to travel to and from the front, where they acted as brancardiers (stretcher
bearers). Marmion made every effort to maintain the bond of community between
those monks who had remained behind in Maredsous under German occupation, and
those based in Edermine, even travelling in disguise through the German lines
to reach Ireland. One final piece of important monastic, ecclesiastical and
even political business absorbed much of Marmion’s later energies, although
strictly speaking it was not of his remit. His strenuous efforts to install
Belgian monks in Dormition Abbey in Jerusalem (12) following the internment of
the original German community by the victorious British forces, were of no
avail, the question being finally settled by the re-installation of the German
(Beuronese) monks in 1921. The anti-German sentiment in Belgium after World War
I made it impossible for Maredsous and the other Belgian houses to remain in
the German Beuronese Congregation. Marmion played a central role in the process
of withdrawal, to this end visiting the other Belgian houses after the
Armistice in November 1918. On 23 December 1918 the monastic chapter in
Maredsous voted in favour of separation from Beuron and in February 1920 the
Belgian Benedictine Congregation of the Annunciation was formally erected.
Throughout this period, and in spite of failing health, Marmion maintained his
hectic schedule of retreats and sermons and his extensive correspondence. He
died at Maredsous on Tuesday 3° January 1923 after a brief illness which
originated in a chill and developed into bronchial pneumonia. He would have
been sixty-five on the following 1 April.
NOTES
L’Osservatore Romano, weekly edn., 6 Sept, 2000, p 8.
Placid Murray, ‘A blessed Dubliner’ in Studies,
lxxxix (2000), pp 380-8.
Marmion is not included in the survey by William P.
Loewe, ‘From rhe humanity of Christ to the historical Jesus’ in Theological
Studies, 61 (2000), pp 314-31.
Ephesians 3:8.
Dom Raymond
Thibaut, Un Maître de fa vie spirituelle: Dom Columba Marmion, Abbé de
Maredsous (1858-1923), (Maredsous, 1953) p 27.
Idem, Abbot Columba Marmion: a master of the
spiritual life (London, 1932), p 40. The Latin sentence is from John 11
:28 ‘The Master is here and is calling you.’
Full (French) text in Thibaut, Maître, pp 29-30.
This is Marmion’s earliest extant letter.
Dom Idesbald Ryelandt (1878-1971), monk and prior of
Maredsous, prior of Glenstal (1938-45) and noted spiritual writer.
M. M. Philipon OP, The spiritual doctrine of Dom
Marmion, (London, 1956), p 79.
Thibaut, Maître, p
404.
Dam Bernard Capelle
in La Vie Spirituelle, no 325, Jan 1948, p 127.
Nikolaus Egender, ‘Belgische Benediktiner in der
Dormitio in Jerusalem 1918-1920′ in Erbe und Auftrag, xxvii (2001), pp
155-64.
This article is taken from Ed. Martin Browne OSB &
Colmán Ó Clabaigh OSB, The Irish Benedictines: A History published by
The Columba Press 2005.
SOURCE : http://www.catholicireland.net/saintoftheday/blessed-columba-marmion-osb-1858-1923/
Beato Columba
(Giuseppe) Marmion Abate benedettino
Dublino, Irlanda, 1
aprile 1858 - Maredsous, Belgio, 30 gennaio 1923
Nasce a Dublino
(Irlanda), è ordinato sacerdote nel 1881 a Roma, svolge la sua attività
ministeriale in Belgio. Nel 1886 entra nell'Abbazia di Maredsous (Belgio) dove
prende il nome di Columba. Dal 1899 fa parte della fondazione di Mont-Cesar
(Lovanio) iniziando una lunga serie di attività pastorali oltre che in Belgio
anche in Gran Bretagna. Nel 1909 è eletto abate di Maredsous (nota per le sue
attività umanistiche con la famosta 'Revue Benedictine'). Nel 1920 crea la
Congregazione belga dell'Annunciazione.
Martirologio
Romano: Nel monastero di San Benedetto a Maredsous sempre in Belgio, beato
Columba (Giuseppe) Marmion: nato in Irlanda, ordinato sacerdote e divenuto poi
abate nell’Ordine di San Benedetto, eccelse come padre del cenobio e guida di
anime, per santità di vita, dottrina spirituale ed eloquenza.
Joseph-Aloysius Marmion nacque a Dublino da padre irlandese,William Marmion, e da madre francese, Herminie Cordier, il 1°aprile 1858. Tre delle sue sorelle diventeranno religiose presso leSuore della Misericordia.
Considerato dai genitori
come un dono di Dio, dopo la morteprematura di altri due fratelli, Joseph
"viene promesso a Dio".
Entra nel Seminario
diocesano di Dublino all'età di 16 anni(nel 1874) e finirà brillantemente i
suoi studi di teologia alCollegio di Propaganda Fide a Roma.
È ordinato sacerdote
nella chiesa di Sant'Agata dei Goti,il 16 giugno 1881.
Egli sognava di essere
monaco-missionario in Australia, ma rimaneaffascinato dall'atmosfera liturgica
della "neonata" Abbazia diMaredsous in Belgio (fondata dai fratelli
Wolter, di Beuron, nel1872) dove era passato a salutare un compagno di studi,
tornando daRoma nel 1881. Voleva entrare in questo monastero, ma il suo
Vescovogli chiede di aspettare e lo nomina vicario a Dundrun, poi professoreal
Seminario Maggiore di Clonliffe (18821886). Cappellano di unconvento di Suore
Redentoriste e cappellano presso una prigionefemminile, impara a guidare le
anime, a confessare, a consigliare, eperfino, ad aiutare le moribonde.
A metà novembre dell'86,
ottiene dal Vescovo il permesso dipartire per farsi monaco; si stacca così
volontariamente dauna carriera ecclesiastica che si annunciava promettente. A
Maredsousviene accolto da Dom Placido Wolter, primo Abate di questo
monasteroancora in costruzione.
Il suo noviziato, vissuto
sotto la guida austera di DomBenoît D'Hondt, Maestro dei novizi severo e
rigido, e con unbel gruppo di novizi giovani (mentre Marmion aveva già quasi30
anni), sarà tanto più arduo per il fatto che egli sitrova a cambiare abitudini,
cultura, lingua. Ma dato che affermava diessere entrato in monastero per
cercarvi l'ubbidienza, non puòfare a meno di stringere i denti e di lasciarsi
formare alladisciplina monastica, alla vita fraterna e alla preghiera corale
finoalla professione solenne, emessa il 10 febbraio 1891. Da allora egliaiuta
il Maestro dei novizi, dà lezioni nel Collegio, esoprattutto comincia a
predicare con successo quando gli èpermesso di andare in aiuto al clero nelle
parrocchie vicine aMaredsous.
La sua prima grande
ubbidienza, egli la riceve quando ènominato a far parte del gruppetto di monaci
che devono fondarel'Abbazia del Mont-César a Lovanio. Anche se
questaseparazione è uno strazio per lui, egli vi si donacompletamente, in nome
dell'ubbidienza. Presto si vede affidato ilruolo di Priore, accanto al Padre
Abate de Kerchove, nonché diresponsabile spirituale e di professore di tutti i
giovani monaci chesi recano a Lovanio per studiare filosofia e teologia.
È lì che si dedica a una
fitta predicazione diritiri, in Belgio e in Gran Bretagna, e nello stesso tempo
a un grannumero di direzioni spirituali (soprattutto presso comunità
diCarmelitane). Diventerà presto confessore del Vescovo Mons.Joseph Mercier, il
futuro Cardinale.
Columba Marmion avrà pure
un'intensa corrispondenza didirezione spirituale. Egli rappresenta anche un
punto di riferimentosignificativo presso alcune facoltà ed
istitutidell'Università di Lovanio, dove viene consultato per la
suaautorevolezza.
In questo periodo,
l'Abbazia di Maredsous è sotto ilgoverno di Dom Hildebrand de Hemptine, suo
secondo Abate, chediventerà nel 1893, su domanda di Leone XIII, il primo
Primatedella Confederazione benedetta. Per le frequenti permanenze a Roma
sifinirà poi col richiedere la sua sostituzione come Abate. EDom Columba
Marmion viene eletto terzo Abate di Maredsous il 28settembre 1909 e benedetto
il 3 ottobre. Egli si trova dunque a capodi una comunità di più di 100 monaci,
con una Suola diUmanesimo, una Suola di Arti applicate, una grande fattoria e
unafama consolidata nelle ricerche e negli studi sulle origini dellafede, con
la "Revue Bénédictine" in particolare,e con varie altre
pubblicazioni.
Queste molteplici
attività locali costringeranno ColumbaMarmion, nonostante il suo zelo
missionario, a rinunciare all'offertaavanzata dal Governo Belga a Maredsous di
aprire una missione nelKatanga.
La cura della comunità
non impedisce tuttavia a Dom Marmiondi portare avanti sia il suo intenso
apostolato con la predicazionedi ritiri quanto le numerose e regolari direzioni
spirituali. Nonc'è da stupirsi dunque che gli si chieda di aiutare i
monacianglicani di Caldey desiderosi di diventare cattolici e di
assicurarespiritualmente e canonicamente questa migrazione.
La grande prova
dell'Abate Marmion (che in questo periodo ha 56anni e accusa diversi problemi
di salute) sarà la guerra del'14-'18. La sua decisione di mettere i giovani
monaci al riparo inIrlanda, in modo che possano proseguire tranquillamente
nella loroformazione, provocherà gravosi impegni, viaggi
pericolosi,preoccupazioni e incomprensioni fra le due generazioni di
unacomunità scossa e divisa dalla guerra. Nel 1920 fu necessariocreare la
Congregazione belga dell'Annunciazione (Maredsous,Mont-César, St-Andié de
Zevenkerken).
Dom Marmion è considerato
inoltre come un grande Abate e unpunto di riferimento spirituale e dottrinale.
Quando muore, durante
un'epidemia d'influenza, il 30 gennaio 1923alle 10 di sera, la sua fama di
santità si è giàaffermata presso numerosi contemporanei. Un nuovo monastero
prende ilsuo nome già nel 1933: Marmion Abbey (U.S.A.).
Per tutta una generazione
di cattolici, ma piùparticolarmente di sacerdoti, religiosi e religiose, Dom
ColumbaMarmion è stato un maestro di vita spirituale. Riportando icattolici
alle fonti bibliche (soprattutto a s. Paolo), e liturgichedella loro fede, li
ha resi coscienti realmente della loro vita difigli di Dio, animati dallo
Spirito, umili e semplici nel ricorrerealla misericordia e all'amore del Padre.
Questa visione si accompagnaa un grande senso della partecipazione al Corpo di
Cristonell'Eucaristia e a una forte pietà mariana che chiede allaMadre di Gesù
di formare Cristo in tutti coloro che a leiricorrono.
Oggi la Chiesa attira
l'attenzione di tutti i fedeli sullafecondità spirituale della dottrina di
Columba Marmion.
Fonte: |
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Santa Sede |
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/72625
Voir aussi : http://www.marmion.be/
http://www.clairval.com/lettres/fr/2001/11/01/5311001.htm
http://www.radio-silence.org/Sons/2014/LSM/pdf/lsm20141003.pdf
http://www.osb.org/gen/marmbibl.html
http://www.ewtn.com/library/MARY/MARMHIDD.HTM