mardi 27 janvier 2015

Bienheureuse ROSALIE du VERDIER de la SORINIÈRE, vierge religieuse de la Congrégation des Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire et martyre

Stained glass window of the Saint-Pierre church in Chemillé, representing the arrest of the Sorinière sisters by the French revolutionary soldiers in Longeron, on January 19, 1794

Vitrail de l'église Saint-Pierre de Chemillé réalisé par Jean Clamens en 1917 représentant Rosalie du Verdier de La Sorinière et sa belle-sœur Marie de La Dive montant à l'échafaud.

Stained glass window of the Saint-Pierre church in Chemillé (1917), representing the execution of Rosalie du Verdier de la Sorinière and her sisterin law in Angers on January 26-28, 1794


Bienheureuse Rosalie du Verdier de la Sorinière, vierge et martyre

Marie-Louise du Verdier de la Sorinière (sœur Rosalie) était une jeune religieuse de la Congrégation des Sœurs du Calvaire, en Anjou quand elle fut arrêtée, durant la Révolution. Elle fut condamnée à mort en haine de la foi. A Angers, sur le chemin de son exécution, elle eut le temps de remettre la pelisse qu'elle avait sur elle à une pauvre femme grelottant de froid qui l'implorait. C’était en 1794.

SOURCE : http://www.paroisse-saint-aygulf.fr/index.php/prieres-et-liturgie/saints-par-mois/icalrepeat.detail/2015/01/27/1975/-/bienheureuse-rosalie-du-verdier-de-la-soriniere-vierge-et-martyre

Bienheureuse Rosalie du Verdier de la Sorinière

Martyre sous la révolution française (+ 1794)

Marie-Louise du Verdier de la Sorinière (sœur Rosalie) était une jeune religieuse de la Congrégation des Sœurs du Calvaire en Anjou quand elle fut arrêtée, durant la Révolution. Elle fut condamnée à mort. Sur le chemin de son exécution, elle eut le temps de remettre la pelisse qu'elle avait sur elle à une pauvre femme grelottant de froid qui l'implorait.

Elle fut béatifiée en 1984, avec les 98 martyrs d'Avrillé, près d'Angers.

À Angers, en 1794, la bienheureuse Rosalie du Verdier de la Sorinière, vierge du monastère du Calvaire de cette ville, et martyre. Sous la Révolution française, elle fut guillotinée en haine de la religion chrétienne.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5438/Bienheureuse-Rosalie-du-Verdier-de-la-Soriniere.html

UNE MARTYRE DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

Née le 12 août 1745 au château de la Sorinière, Rosalie du Verdier de la Sorinière entre en 1763 au monastère d’Angers. De 1780 à 1790, elle est envoyée à Orléans où il reste seulement deux sœurs jansénistes très âgées.

Madame de la Sorinière (belle-sœur de Rosalie) décide de ne pas émigrer lorsqu’éclate la Révolution. Elle reste avec ses filles près d’Angers où sœur Rosalie-Céleste les rejoint en 1792, à la fermeture de sa communauté.

En mars 1793, la guerre de Vendée est déclarée, le peuple Vendéen se soulève contre les républicains et refuse de répondre au décret ordonnant la levée de 300 000 hommes. Au Longeron, la famille de la Sorinière pratique l’hospitalité envers ceux qui réclament aide et réconfort.

La terreur se répand en Vendée et en Anjou, les républicains voulant éliminer tout germe de révolte contre la Convention. Le 19 janvier 1794, quatre membres de la famille de la Sorinière et la domestique Françoise Fonteneau sont arrêtés. Sœur Rosalie subit deux interrogatoires, elle est enfermée au Couvent des Jacobins à Angers. Avant d’être condamnée, elle subit un interrogatoire public.

Elle est finalement guillotinée le 27 janvier 1794 à Angers, place du Ralliement.

Béatification

Le 19 février 1984, à Saint-Pierre de Rome, Sœur Rosalie-Céleste du Verdier de la Sorinière est béatifiée par Jean-Paul II, avec 99 autres martyrs de la Révolution. Les prieures de toutes les communautés partent à Rome avec le diocèse d’Angers participer à la célébration de béatification.

Mère Marie-Clotilde Filiâtre, Prieure Générale, offre au Saint Père une icône de Marie, Reine des Martyrs, réalisée au monastère du Mont des Oliviers. Le pape Jean-Paul II appose ses mains sur la tête de notre Mère Générale et donne sa bénédiction à la Congrégation des Bénédictines de Notre-Dame du Calvaire.

SOURCE : https://benedictines-prailles.fr/Sr-Rosalie.html

CÉRÉMONIE DE BÉATIFICATION DES MARTYRS
D'ANGERS ET DE PÈRE GIOVANNI MAZZUCCONI

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

Basilique Vaticane

Dimanche 19 février 1984


Chers Frères et Sœurs,

1. « Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ? » (Rom 8, 35).

Telle est la question que posait autrefois l’apôtre Paul dans sa lettre aux Romains. Il avait alors devant les yeux les souffrances et les persécutions de la première génération des disciples, témoins du Christ. Les mots de détresse, d’angoisse, de faim, de dénuement, de danger, de persécution, de supplice, de massacre « comme des moutons d’abattoir » décrivaient des réalités très précises, qui étaient – ou allaient être – l’expérience de beaucoup de ceux qui s’étaient attachés au Christ, ou plutôt qui avaient accueilli dans la foi l’amour du Christ. Lui-même aurait pu énumérer les épreuves qu’il avait déjà subies (2 Cor 6, 4-10), en attendant son propre martyre ici, à Rome. Et l’Eglise aujourd’hui, avec les martyrs du XVIIIème et du XIXème siècle, se demande à son tour: « Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ? ».

Saint Paul s’empresse de donner une réponse certaine a cette question: « Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ Notre Seigneur », rien, ni la mort, ni les forces mystérieuses du monde, ni l’avenir, ni aucune créature (Rom 8, 38-39).

Puisque Dieu a livré son Fils unique pour le monde, puisque ce Fils a donné sa vie pour nous, un tel amour ne se démentira pas. Il est plus fort que tout. Il garde dans la vie éternelle ceux qui ont aimé Dieu au point de donner leur vie pour lui. Les régimes qui persécutent passent. Mais cette gloire des martyrs demeure. « Nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés » (Ibid. 8, 37).

2. C’est la victoire qu’ont remportée les martyrs élevés aujourd’hui à la gloire des autels par la béatification.

a) Ce sont d’abord les très nombreux martyrs qui, au diocèse d’Angers, au temps de la Révolution française, ont accepté la mort parce qu’ils voulaient, selon le mot de Guillaume Repin, « conserver leur foi et leur religion », fermement attachés à l’Eglise catholique et romaine; prêtres, ils refusaient de prêter un serment jugé schismatique, ils ne voulaient pas abandonner leur charge pastorale; laïcs, ils restaient fidèles à ces prêtres, à la messe célébrée par eux, aux signes de leur culte pour Marie et les saints. Sans doute, dans un contexte de grandes tensions idéologiques, politiques et militaires, on a pu faire peser sur eux des soupçons d’infidélité à la patrie, on les a, dans les « attendus » des sentences, accusés de compromission avec « les forces anti-révolutionnaires »; il en est d’ailleurs ainsi dans presque toutes les persécutions, d’hier et d’aujourd’hui. Mais pour les hommes et les femmes dont les noms ont été retenus – parmi beaucoup d’autres sans doute également méritants –, ce qu’ils ont répondu aux interrogatoires des tribunaux, ne laisse aucun doute sur leur détermination à rester fidèles – au péril de leur vie – à ce que leur foi exigeait, ni sur le motif profond de leur condamnation, la haine de cette foi que leurs juges méprisaient comme « dévotion insoutenable » et « fanatisme ». Nous demeurons en admiration devant les réponses décisives, calmes, brèves, franches, humbles, qui n’ont rien de provocateur, mais qui sont nettes et fermes sur l’essentiel: la fidélité à l’Eglise. Ainsi parlent les prêtres, tous guillotinés comme leur vénérable doyen Guillaume Repin, les religieuses qui refusent même de laisser croire qu’elles ont prêté serment, les quatre hommes laïcs: il suffit de citer le témoignage de l’un d’eux (Antoine Fournier): « Vous souffririez donc la mort pour la défense de votre religion? » – « Oui ». Ainsi parlent ces quatre-vingts femmes, qu’on ne peut accuser de rébellion armée! Certaines avaient déjà exprimé auparavant le désir de mourir pour le nom de Jésus plutôt que de renoncer à la religion (Renée Feillatreau).

Véritables chrétiens, ils témoignent aussi par leur refus de haïr leurs bourreaux, par leur pardon leur désir de paix pour tous: « Je n’ai prié le Bon Dieu que pour la paix et l’union de tout le monde » (Marie Cassin). Enfin, leurs derniers moments manifestent la profondeur de leur foi. Certains chantent des hymnes et des psaumes jusqu’au lieu du supplice; « ils demandent quelques minutes pour faire à Dieu le sacrifice de leur vie, qu’ils faisaient avec tant de ferveur que leurs bourreaux eux-mêmes en étaient étonnés ». Sœur Marie-Anne, Fille de la Charité, réconforte ainsi sa Sœur: « Nous allons avoir le bonheur de voir Dieu, et de le posséder pour toute l’éternité... et nous en serons possédées sans crainte d’en être séparées » (Tèmoignage de l'Abbé Gruget).

Aujourd’hui ces quatre-vingt-dix-neuf martyrs d’Angers sont associés, dans la gloire de la béatification, au premier des leurs, l’Abbé Noël Pinot, béatifié depuis presque 60 ans.

Oui, les paroles de l’Apôtre Paul se vérifient ici avec éclat: « Nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés ».

b) Analoga testimonianza di fede adamantina e di carità ardente è stata data alla Chiesa e al mondo dal padre Giovanni Mazzucconi, che consumò nel martirio la sua giovane esistenza di sacerdote e di missionario. Membro, tra i primi, del Pontificio Istituto Missioni Estere di Milano, sentiva che le missioni erano « il segreto desiderio » del suo cuore. All’orizzonte della sua vita egli intravedeva un’unione ancora più profonda con il Cristo, unione che lo avrebbe accomunato alle sofferenze e alla croce del suo Signore e Maestro, proprio a motivo del suo impegno instancabile per l’evangelizzazione: « Beato quel giorno in cui mi sarà dato di soffrire molto per una causa sì santa e sì pietosa, ma più beato quello in cui fossi trovato degno di spargere per essa il mio sangue e incontrare fra i tormenti la morte ».

Sennonché il messaggio cristiano, che il Mazzucconi proclamava agli indigeni di Woodlark, era un’aperta condanna della loro condotta che giungeva fino agli orrori dell’infanticidio. E nonostante l’immensa carità e l’indefessa dedizione dal beato, la sua predicazione provocava irritazione e odio. Ma egli era soprannaturalmente sereno, in mezzo ai disagi, alle febbri, alle opposizioni, perché viveva intimamente unito a Dio. Parafrasando le parole di san Paolo, poteva scrivere: « So che Dio è buono e mi ama immensamente. Tutto il resto: la calma e la tempesta, il pericolo e la sicurezza, la vita e la morte, non sono che espressioni mutevoli e momentanee del caro Amore immutabile, eterno ».

3. Per tutti questi martiri, di epoche diverse, si sono adempiute le parole del Cristo agli apostoli: « Guardatevi dagli uomini, perché vi consegneranno ai loro tribunali . . . Sarete condotti davanti ai governanti . . . per causa mia . . . Il fratello darà morte al fratello . . . E sarete odiati da tutti a causa del mio nome » (Mt 10, 17-22). Difatti molti tra i martiri d’Angers sono stati arrestati nella loro casa o nel loro nascondiglio, perché altri li avevano denunciati. Ci si è accaniti contro di loro, uomini e donne senza difesa, con un disprezzo difficilmente comprensibile. Hanno conosciuto l’umiliazione della rappresaglia e delle prigioni insalubri; hanno affrontato tribunali ed esecuzioni sommarie.

Il Padre Mazzucconi, poi, ricevette il colpo mortale di scure da un indigeno, che, salito sulla nave e avvicinatosi, facendo finta di salutarlo amichevolmente gli porgeva la mano da stringere.

Tutto questo avverrà – diceva Gesù – « per dare una testimonianza a loro e ai pagani ». Sì, i nostri martiri hanno potuto render testimonianza di fronte ai loro giudici, ai loro carnefici, e davanti a coloro che assistevano come spettatori al loro supplizio, al punto che costoro « non potevano trattenersi dall’essere stupiti e dal dire, allontanandosi, che c’era in quelle morti qualcosa di straordinario, che solo la religione può ispirare negli ultimi istanti » (Diario del sacerdote Simon Gruget). Gesù aveva annunciato tale mistero: « Chi persevererà sino alla fine sarà salvato » (Mt 10, 22). E come persevererà? « Non preoccupatevi di come o di che cosa dovrete dire, perché vi sarà suggerito in quel momento ciò che dovrete dire . . . È lo Spirito del padre vostro che parla in voi » (Mt 10, 19-20). Sì, quelli che restano fedeli allo Spirito Santo sono sicuri di poter contare sulla sua forza, nel momento di render testimonianza in una maniera che sconcerta gli uomini.

4. È mediante la potenza di Dio che i martiri hanno riportato la vittoria. Essi hanno contemplato la forza dell’amore di Dio: « Se Dio è per noi, chi sarà contro di noi? » (Rm 8, 31). Essi hanno fissato il loro sguardo sul sacrificio di Cristo: « Dio . . . ha dato il proprio Figlio per tutti noi; come non ci donerà ogni cosa insieme con lui? » (Rm 8, 32).

In una parola, essi hanno partecipato al mistero della Redenzione, che consumato dal Cristo sul Calvario, si prolunga nel cuore degli uomini lungo il corso della loro storia. Ho recentemente invitato tutti i fedeli della Chiesa a meditare su questa sofferenza redentrice. Per i martiri, la croce di Cristo è stata, nello stesso tempo, la sorgente misteriosa del loro coraggio, il senso della loro prova, il modello per rendere testimonianza all’amore del Padre, mediante il loro sacrificio, unito a quello del Cristo, e per giungere con lui alla risurrezione.

5. La sicurezza dei martiri era così espressa dall’autore ispirato del Libro della Sapienza (cf. Sap 3, 1-9): « Le anime dei giusti . . . sono nelle mani di Dio . . . la loro fine fu ritenuta una sciagura, la loro dipartita da noi una rovina, ma essi sono nella pace. Anche se agli occhi degli uomini subiscono castighi, la loro speranza è piena di immortalità . . . Dio li ha provati e li ha trovati degni di sé ». Nel 1793 e 1794, per i beati compagni di Guglielmo Repin; nel 1855, per il beato Giovanni Mazzucconi, coloro che li facevano morire, e un certo numero dei loro compatrioti, pensavano a un castigo e a un annientamento; si credeva che le fosse in cui erano stati ammucchiati alla rinfusa sarebbero state dimenticate per sempre. Ma essi « sono nelle mani di Dio ». « Li ha graditi come un olocausto. Nel giorno del loro giudizio risplenderanno; come scintille nella stoppia correranno qua e là. Governeranno le nazioni . . . e il Signore regnerà per sempre su di loro » (Sap 3, 6-8). La memoria della Chiesa non li ha dimenticati: molto presto sono stati venerati, si è ascoltato il loro messaggio, sono stati invocati, si è avuta fiducia nella loro intercessione presso Dio. E oggi essi risplendono, scintillano ai nostri occhi, perché la Chiesa sa che essi sono beati, e che « vivranno presso Dio nell’amore » (cf. Sap 3, 9).

6. Cette béatification sera une étape nouvelle pour nous tous, pour l’Eglise, et en particulier pour les évêques, les prêtres, les religieuses et les fidèles des diocèses de l’ouest de la France auxquels ont appartenu ces bienheureux, comme pour l’Institut pontifical des Missions Etrangères, pour la cité de Lecco et tout l’archidiocèse de Milan, sans oublier la Papouasie-Nouvelle Guinée. C’est pour tous une joie profonde de savoir auprès de Dieu ceux qui leur sont proches par le sang ou le pays, de pouvoir admirer la foi et le courage de leurs compatriotes et de leurs confrères. Mais ces martyrs nous invitent aussi à penser à la multitude des croyants qui souffrent la persécution aujourd’hui même, à travers le monde, d’une façon cachée, lancinante tout aussi grave, car elle comporte le manque de liberté religieuse, la discrimination, l’impossibilité de se défendre, l’internement, la mort civile, comme je le disais à Lourdes au mois d’août dernier: leur épreuve a bien des points communs avec celle de nos bienheureux. Enfin, nous devons demander pour nous-mêmes le courage de la foi, de la fidélité sans faille à Jésus-Christ, à son Eglise, au temps de l’épreuve comme dans la vie quotidienne. Notre monde trop souvent indifférent ou ignorant attend des disciples du Christ un témoignage sans équivoque, qui équivaut à lui dire, comme les martyrs célébrés aujourd’hui: Jésus-Christ est vivant; la prière et l’Eucharistie nous sont essentiels pour vivre de sa vie, la dévotion à Marie nous maintient ses disciples; notre attachement à l’Eglise ne fait qu’un avec notre foi; l’unité fraternelle est le signe par excellence des chrétiens; la véritable justice, la pureté, l’amour, le pardon et la paix sont les fruits de l’Esprit de Jésus; l’ardeur missionnaire fait partie de ce témoignage; nous ne pouvons garder cachée notre lampe allumée.

7. Cette béatification a lieu au cœur de l’année jubilaire de la Rédemption. Ces martyrs illustrent la grâce de la Rédemption qu’ils ont eux-mêmes reçue. Que toute la gloire en soit à Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit! « Dieu nous te louons . . . C’est Toi dont témoigne la lignée des martyrs ».

Loué soit Dieu de raviver ainsi l’élan de notre foi, de notre action de grâce, de notre vie! Aujourd’hui, c’est avec le sang de nos bienheureux que sont écrites pour nous les paroles inspirées de saint Paul: « Qui nous séparera de l’amour du Christ? Ni la vie, ni la mort . . . ni le présent, ni l’avenir . . . ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ Notre Seigneur! ». Amen.

© Copyright 1984 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/homilies/1984/documents/hf_jp-ii_hom_19840219_beatificazione-repin-mazzucconi.html

Blessed Rosalie du Verdier de la Sorinière

Also known as

Sœur Saint Celeste

Memorial

27 January

2 January as one of the Martyrs of Anjou

Profile

Our Lady of Calvary Benedictine nun of the diocese of AngersFranceMartyred in the persecutions of the French Revolution.

Born

12 August 1745 in Saint-Pierre de Chemillé, Maine-et-Loire, France

Died

guillotined on 27 January 1794 in Angers, Maine-et-Loire, France

Venerated

9 June 1983 by Pope John Paul II (decree of martyrdom)

Beatified

19 February 1984 by Pope John Paul II at RomeItaly

Additional Information

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

Hagiography Circle

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Martirologio Romano2005 edition

Santi e Beati

Santi e Beati

MLA Citation

“Blessed Rosalie du Verdier de la Sorinière“. CatholicSaints.Info. 31 August 2022. Web. 15 April 2023. <https://catholicsaints.info/blessed-rosalie-du-verdier-de-la-soriniere/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-rosalie-du-verdier-de-la-soriniere/

Bl. Rosalie du Verdier de la Soriniere

Feastday: January 27

Birth: 1745

Death: 1794

Beatified: Pope John Paul II

Rosalie du Verdier de la Soriniere was a Our Lady of Calvary Benedictine nun and martyr during the French Revolution

SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7657

Beata Rosalia du Verdier de la Soriniere Vergine e martire

27 gennaio

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Saint-Pierre de Chemillé, Francia, 12 agosto 1745 - Angers, Francia, 27 gennaio 1794

In religione “Suor Celeste”, religiosa professa delle Monache Benedettina di Notre-Dame du Calvaire, ghigliottinata durante la Rivoluzione Francese. Fu beatificata il 19 febbraio 1984 da Papa Giovanni Paolo II insieme con altri martiri della diocesi di Angers.

Martirologio Romano: Ad Angers in Francia, beata Rosalía du Verdier de la Sorinière, vergine nel monastero del Calvario di questa città e martire, condannata a morte mentre infuriava la rivoluzione francese in odio alla fede cristiana.

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/38830

SOLENNE RITO DI BEATIFICAZIONE DEI MARTIRI
D'ANGERS E DI P.GIOVANNI MAZZUCCONI

OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II

Basilica Vaticana -  Domenica, 19 febbraio 1984


Cari fratelli e sorelle,

1. “Chi ci separerà dall’amore di Cristo?” (Rm 8, 35).

Questa è la domanda posta un tempo dall’apostolo Paolo nella sua lettera ai Romani. Aveva allora davanti agli occhi le sofferenze e le persecuzioni della prima generazione di discepoli, testimoni di Cristo. Le parole di tribolazione, angoscia, fame, nudità, pericolo, persecuzione, supplizio, massacro “come pecore da macello” descrivevano realtà molto precise, che erano - o sarebbero state - l’esperienza di molti di coloro che si erano uniti a Cristo, o piuttosto che avevano accolto nella fede l’amore di Cristo. Egli stesso avrebbe potuto enumerare le prove che aveva già subito (cf. 2 Cor 6, 4-10), mentre attendeva il suo martirio qui, a Roma. E oggi la Chiesa, con i martiri dal XVIII e del XIX secolo, si domanda a sua volta “chi ci separerà dall’amore di Cristo?”.

San Paolo si affretta a dare una risposta certa a questa domanda: “Niente ci separerà dall’amore di Cristo che è in Gesù Cristo nostro Signore”, niente, neppure la morte, né le forze misteriose del mondo, né l’avvenire, né alcuna creatura (cf. Rm 8, 38-39).

Poiché Dio ha dato il suo unico Figlio per il mondo, poiché questo Figlio ha dato la sua vita per noi, un tale amore non verrà mai meno. È più forte d’ogni cosa. Custodisce nella vita eterna coloro che hanno amato Dio al punto da dare la loro vita per lui. I regimi di persecuzione passano. Ma questa gloria dei martiri rimane. “Noi siamo più che vincitori per virtù di colui che ci ha amati” (Rm 8, 37).

2. Questa è la vittoria che hanno riportato i martiri elevati oggi alla gloria degli altari con la beatificazione.

a) Essi sono innanzitutto i numerosissimi martiri che, nella diocesi di Angers, ai tempi della Rivoluzione francese, hanno accettato la morte poiché volevano, secondo le parole di Guillaume Repin, “conservare la loro fede e la loro religione”, fortemente uniti alla Chiesa cattolica e romana; sacerdoti, rifiutarono di prestare un giuramento giudicato scismatico, non vollero abbandonare il loro incarico pastorale; laici, rimasero fedeli a questi sacerdoti; alla messa celebrata da loro, ai segni del loro culto a Maria e ai santi. Senza dubbio, in un contesto di grandi tensioni ideologiche, politiche e militari, si è potuto far pesare su di loro dei sospetti di infedeltà alla patria, li si è, nelle “motivazioni” delle sentenze, accusati di compromissione con “le forze anti-rivoluzionarie”; è del resto così in quasi tutte le persecuzioni, di ieri e di oggi. Ma per gli uomini e le donne i cui nomi sono stati ricordati - tra molti altri senza dubbio parimenti meritevoli - quello che hanno realmente vissuto, quello che hanno risposto agli interrogatori dei tribunali non lascia alcun dubbio sulla loro determinazione a restare fedeli - a rischio della loro vita - a ciò che la loro fede esigeva, né sul motivo profondo della loro condanna, l’odio per questa fede che i loro giudici disprezzavano come “devozione insostenibile” e “fanatismo”. Noi rimaniamo ammirati davanti alle risposte decisive, calme, brevi, franche, umili, che non hanno niente di provocatorio, ma che sono nette e ferme sull’essenziale: la fedeltà alla Chiesa. Così parlano i sacerdoti, tutti ghigliottinati come il loro venerabile decano Guillaume Repin, i religiosi che rifiutano persino di far credere di aver prestato giuramento, i quattro laici: è sufficiente citare la testimonianza di uno di loro (Antoine Fournier): “Voi vi sottoporreste dunque alla morte in difesa della vostra religione?”. “Sì”. Così parlano le ottanta donne che non si è potuto accusare di ribellione armata! Alcune avevano già espresso prima il desiderio di morire per il nome di Gesù piuttosto che rinunciare alla religione (Renée Feillatreau).

Veri cristiani, testimoniano così, col loro rifiuto di odiare i loro carnefici, con il loro perdono, il loro desiderio di pace per tutti: “Non ho pregato il buon Dio che per la pace e l’unità di tutto il mondo” (Marie Cassin). Infine, i loro ultimi momenti manifestavano la profondità della fede. Alcuni cantavano inni e salmi fino al luogo del supplizio. “Essi chiesero alcuni minuti per rendere a Dio il sacrificio della loro vita, che essi fecero con tanto fervore che i loro carnefici stessi ne rimasero stupiti”. Suor Marie-Anne, Figlia della carità, conforta così la sua consorella: “Noi avremo la felicità di vedere Dio e di possederla per tutta l’eternità . . . e ne saremo posseduti senza paura di esserne separati” (testimonianza dell’abate Gruget).

Oggi questi novantanove martiri d’Angers sono associati, nella gloria della beatificazione, al primo di loro, l’abate Noël Pinot, beatificato da circa sessant’anni.

Sì, le parole dell’apostolo Paolo trovano qui splendido riscontro: “Noi siamo più che vincitori per virtù di colui che ci ha amati”. 

b) Analoga testimonianza di fede adamantina e di carità ardente è stata data alla Chiesa e al mondo dal padre Giovanni Mazzucconi, che consumò nel martirio la sua giovane esistenza di sacerdote e di missionario. Membro, tra i primi, del Pontificio Istituto per le Missioni Estere di Milano, sentiva che le missioni erano “il segreto desiderio” del suo cuore. All’orizzonte della sua vita egli intravedeva un’unione ancora più profonda con il Cristo, unione che lo avrebbe accomunato alle sofferenze e alla croce del suo Signore e Maestro, proprio a motivo del suo impegno instancabile per l’evangelizzazione: “Beato quel giorno in cui mi sarà dato di soffrire molto per una causa sì santa e sì pietosa, ma più beato quello in cui fossi trovato degno di spargere per essa il mio sangue e incontrare fra i tormenti la morte”.

Sennonché il messaggio cristiano, che il Mazzucconi proclamava agli indigeni di Woodlark, era un’aperta condanna della loro condotta che giungeva fino agli orrori dell’infanticidio. E nonostante l’immensa carità e l’indefessa dedizione dal beato, la sua predicazione provocava irritazione e odio. Ma egli era soprannaturalmente sereno, in mezzo ai disagi, alle febbri, alle opposizioni, perché viveva intimamente unito a Dio. Parafrasando le parole di san Paolo, poteva scrivere: “So che Dio è buono e mi ama immensamente. Tutto il resto: la calma e la tempesta, il pericolo e la sicurezza, la vita e la morte, non sono che espressioni mutevoli e momentanee del caro Amore immutabile, eterno”.

3. Per tutti questi martiri, di epoche diverse, si sono adempiute le parole del Cristo agli apostoli: “Guardatevi dagli uomini, perché vi consegneranno ai loro tribunali . . . Sarete condotti davanti ai governanti.. per causa mia . .. Il fratello darà morte al fratello . . . E sarete odiati da tutti a causa del mio nome (Mt 10, 17-22). Difatti molti tra i martiri d’Angers sono stati arrestati nella loro casa o nel loro nascondiglio, perché altri li avevano denunciati. Ci si è accaniti contro di loro, uomini e donne senza difesa, con un disprezzo difficilmente comprensibile. Hanno conosciuto l’umiliazione della rappresaglia e delle prigioni insalubri; hanno affrontato tribunali ed esecuzioni sommarie.

Il padre Mazzucconi, poi, ricevette il colpo mortale di scure da un indigeno, che, salito sulla nave e avvicinatosi, facendo finta di salutarlo amichevolmente gli porgeva la mano da stringere.

Tutto questo avverrà - diceva Gesù - “per dare una testimonianza a loro e ai pagani”. Sì, i nostri martiri hanno potuto render testimonianza di fronte ai loro giudici, ai loro carnefici, e davanti a coloro che assistevano come spettatori al loro supplizio, al punto che costoro “non potevano trattenersi dall’essere stupiti e dal dire, allontanandosi, che c’era in quelle morti qualcosa di straordinario, che solo la religione può ispirare negli ultimi istanti” (Diario del sacerdote Simon Gruget). Gesù aveva annunciato tale mistero: “Chi persevererà sino alla fine sarà salvato” (Mt 10, 22). E come persevererà? “Non preoccupatevi di come o di che cosa dovrete dire, perché vi sarà suggerito in quel momento ciò che dovrete dire . . . È lo Spirito del padre vostro che parla in voi” (Mt 10, 19-20). Sì, quelli che restano fedeli allo Spirito Santo sono sicuri di poter contare sulla sua forza, nel momento di render testimonianza in una maniera che sconcerta gli uomini.

4. È mediante la potenza di Dio che i martiri hanno riportato la vittoria. Essi hanno contemplato la forza dell’amore di Dio: “Se Dio è per noi, chi sarà contro di noi?” (Rm 8, 31). Essi hanno fissato il loro sguardo sul sacrificio di Cristo: “Dio... ha dato il proprio Figlio per tutti noi; come non ci donerà ogni cosa insieme con lui?” (Rm 8, 32).

In una parola, essi hanno partecipato al mistero della Redenzione, che consumato dal Cristo sul Calvario, si prolunga nel cuore degli uomini lungo il corso della loro storia. Ho recentemente invitato tutti i fedeli della Chiesa a meditare su questa sofferenza redentrice. Per i martiri, la croce di Cristo è stata, nello stesso tempo, la sorgente misteriosa del loro coraggio, il senso della loro prova, il modello per rendere testimonianza all’amore del Padre, mediante il loro sacrificio, unito a quello del Cristo, e per giungere con lui alla risurrezione.

5. La sicurezza dei martiri era così espressa dall’autore ispirato del Libro della Sapienza (cf. Sap 3, 1-9): “Le anime dei giusti . . . sono nelle mani di Dio . . . la loro fine fu ritenuta una sciagura, la loro dipartita da noi una rovina, ma essi sono nella pace. Anche se agli occhi degli uomini subiscono castighi, la loro speranza è piena di immortalità . . . Dio li ha provati e li ha trovati degni di sé”. Nel 1793 e 1794, per i beati compagni di Guglielmo Repin; nel 1855, per il beato Giovanni Mazzucconi, coloro che li facevano morire, e un certo numero dei loro compatrioti, pensavano a un castigo e a un annientamento; si credeva che le fosse in cui erano stati ammucchiati alla rinfusa sarebbero state dimenticate per sempre. Ma essi “sono nelle mani di Dio”. “Li ha graditi come un olocausto. Nel giorno del loro giudizio risplenderanno; come scintille nella stoppia correranno qua e là. Governeranno le nazioni . . . e il Signore regnerà per sempre su di loro” (Sap 3, 6-8). La memoria della Chiesa non li ha dimenticati: molto presto sono stati venerati, si è ascoltato il loro messaggio, sono stati invocati, si è avuta fiducia nella loro intercessione presso Dio. E oggi essi risplendono, scintillano ai nostri occhi, perché la Chiesa sa che essi sono beati, e che “vivranno presso Dio nell’amore” (cf. Sap 3, 9).

6. Questa beatificazione sarà una tappa nuova per tutti noi, per la Chiesa, e in particolare per i vescovi, i sacerdoti, i religiosi e i fedeli delle diocesi della Francia occidentale alle quali sono appartenuti questi beati, come per il Pontificio istituto per le missioni estere, per la città di Lecco e per tutta l’arcidiocesi di Milano, senza dimenticare la Papuasia-Nuova Guinea. È per tutti loro una gioia profonda sapere presso Dio coloro che sono loro vicini per sangue o nazionalità, poter ammirare la fede e il coraggio dei loro compatrioti e dei loro confratelli. Ma questi martiri ci invitano anche a pensare alla moltitudine di credenti che vengono perseguitati anche oggi, nel mondo, in modo nascosto, lancinante, ancor più grave, perché comporta la mancanza di libertà religiosa, la discriminazione, l’impossibilità di difendersi, l’internamento, la morte civile, come dicevo a Lourdes lo scorso mese d’agosto: la loro prova ha punti in comune con quella dei nostri beati. Infine, dobbiamo domandare per noi stessi il coraggio della fede, della completa fedeltà a Gesù Cristo, alla sua Chiesa, nel momento della prova come nella vita quotidiana. Il nostro mondo troppo spesso indifferente o inconsapevole attende dai discepoli di Cristo una testimonianza inequivocabile, cioè, come quella dei martiri celebrati oggi: Gesù Cristo è vivo; la preghiera e l’Eucaristia ci sono essenziali per vivere della sua vita e la devozione a Maria ci mantiene suoi discepoli; il nostro attaccamento alla Chiesa è tutt’uno con la nostra fede; l’unità fraterna è il segno per eccellenza dei cristiani; la vera giustizia, la purezza, l’amore, il perdono e la pace sono frutti dello Spirito di Gesù; l’ardore missionario fa parte di questa testimonianza; noi non possiamo tenere nascosta la nostra lampada accesa. 

7. Questa beatificazione ha luogo nel cuore dell’Anno Giubilare della Redenzione. Questi martiri illustrano la grazia della Redenzione che hanno essi stessi ricevuto. Ne sia resa gloria a Dio, Padre, Figlio e Spirito Santo. “Noi ti lodiamo Dio . . . È te che la stirpe dei martiri testimonia”.

Sia lodato Dio che ravviva così la nostra fede, la nostra azione la nostra vita! Oggi è col sangue dei nostri beati che sono scritte per noi le ispirate parole di san Paolo: “Chi ci separerà dall’amore di Cristo? Né la vita, né la morte . . . né presente, né avvenire . . . né alcun’altra creatura, niente potrà mai separarci dall’amore di Dio, in Cristo Gesù nostro Signore”. Amen.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/homilies/1984/documents/hf_jp-ii_hom_19840219_beatificazione-repin-mazzucconi.html

Beati 99 Martiri di Angers durante la Rivoluzione Francese

1 febbraio

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† Angers, Francia, 1793/1794

Dal 30 ottobre 1793 al 14 ottobre 1794, nel corso del periodo del Terrore della Rivoluzione francese, furono ghigliottinate centosettantasette vittime ad Angers. Dal gennaio 1794 al 16 aprile 1794, invece, circa duemila persone vennero fucilate ad Avraillé. La diocesi di Angers promosse ricerche per avviare la causa di beatificazione, arrivando a selezionare novantanove nomi. Si trattava per la maggior parte di donne, anche se non mancavano sacerdoti che non avevano voluto prestare giuramento di fedeltà alla Costituzione Civile del Clero: tutti, comunque, preferirono morire che tradire la Chiesa cattolica. A capo del gruppo fu posto il più anziano dei sacerdoti uccisi, don Guillaume Repin. La loro beatificazione fu celebrata dal Papa san Giovanni Paolo II il 19 febbraio 1984, nella basilica di San Pietro a Roma. È stato impossibile identificare i resti mortali dei novantanove martiri, ma la cappella sorta sul luogo della fucilazione ad Avraillé, poi denominata Campo dei Martiri, è il loro memoriale.

Nel 1791 fu richiesto il giuramento di fedeltà alla Costituzione Civile del Clero da parte degli ecclesiastici francesi. Quanti non aderirono furono denominati “preti refrattari” e perseguitati.

Dopodiché, il 14 agosto 1792, la Convenzione Nazionale, richiese il giuramento “Liberté - Égalité”, rendendolo obbligatorio per tutti i funzionari e poi, il 2 settembre, per tutti i cittadini. Anche a questo nuovo giuramento non aderirono molte persone; fra loro, molti sacerdoti e religiosi, spesso sfuggiti alla persecuzione, dopo il rifiuto del precedente giuramento.

Per tale ragione, dal 30 ottobre 1793 al 14 ottobre 1794, furono ghigliottinate centosettantasette vittime ad Angers, sulla piazza poi detta “du Ralliement” (il “Ralliement”, ovvero “Riallineamento”, è l’adesione dei cattolici francesi alla Terza Repubblica), mentre dal gennaio 1794 al 16 aprile 1794 circa duemila persone vennero fucilate ad Avraillé.

S’ignora dove furono sepolte tutte queste persone. Successivamente si scoprirono delle fosse comuni, ma i resti ritrovati, per le loro condizioni, non furono mai identificati. Sul luogo della fucilazione ad Avraillé, ormai denominato Campo dei Martiri, fu però eretta una cappella come memoriale.

In seguito gli studiosi, esaminando i documenti ed i verbali degli interrogatori, conservati nell’archivio dipartimentale di Maine-et-Loire, poterono evidenziare per novantanove persone, la motivazione religiosa della condanna e la loro accettazione.

I presunti martiri furono identificati da una speciale Commissione, nominata nel 1905 dal vescovo di Angers Joseph Rumeau. A capo del gruppo fu posto don Guillaume Repin, il più anziano dei sacerdoti diocesani uccisi, che aveva ottantacinque anni.

Il gruppo comprendeva dodici sacerdoti del clero diocesano di Angers, una monaca Benedettina di Nostra Signora del Calvario e due Figlie della Carità di San Vincenzo de’ Paoli. I fedeli laici erano invece ottantaquattro, di cui ben ottanta donne, in età compresa fra i quaranta e sessantadue anni; non costituivano certamente un pericolo per il nuovo governo. Fra di esse sono rappresentati tutti gli ambienti sociali: artigiane, operaie, contadine, negozianti, una educatrice, un chirurgo, tre nobildonne, dieci damigelle nobili, sei borghesi.

Di tutti e novantanove, senza alcuna eccezione, si ha la prova che si opposero perché il nuovo potere rivoluzionario voleva imporre con la forza un nuovo clero non più ubbidiente alla Chiesa di Roma.

Nel 1910 venne aperto il processo informativo, il quale fu sospeso a causa della guerra nel 1915; ripreso poi nel 1918, fu concluso nel 1919. Il decreto sul martirio venne promulgato il 9 giugno 1983. Il Papa san Giovanni Paolo II li beatificò nella basilica di San Pietro a Roma il 19 febbraio 1984.

La memoria liturgica dei novantanove Beati Martiri di Angers cade il 1° febbraio, giorno della nascita al cielo di quarantotto di essi, ossia Marie-Anne Vaillot e compagne. Il Martirologio Romano commemora invece, nel giorno della loro nascita al Cielo, i gruppi di martiri uccisi nella stessa data e quelli che non hanno avuto compagni di martirio.

Discorso di Giovanni Paolo II ai pellegrini d'Angers

in occasione della beatificazione di Guglielmo Repin e i suoi compagni

Lunedì, 20 febbraio 1984

Cari Fratelli e Sorelle, della diocesi d'Angers e delle diocesi dell'ovest,

1. Dopo la celebrazione solenne di ieri, durante la quale sono stati proclamati beati i martiri del vostro Paese, sono lieto di ritrovarvi qui, in questo quadro più familiare, e di salutarvi tutti, con i vostri vescovi e le personalità civili che vi hanno accompagnato. Molti fra voi hanno con i martiri dei veri legami di sangue, o almeno di parentela, e comprendo la loro emozione. E siete in molti a condividere la gioia e la fierezza di appartenere alla parrocchia di alcuni dei martiri: siete venuti qui in delegazione e vi proponete di prolungare nei vostri paesi questa celebrazione. So che la Rivoluzione francese - soprattutto nel periodo del “terrore” - ha fatto da voi, all’Ovest, molte altre vittime, a migliaia, ghigliottinate, fucilate, annegate, morte nella prigione di Angers. Dio solo conosce i meriti, i loro sacrifici, la loro fede. La diocesi e la Santa Sede hanno potuto esaminare soltanto un numero ristretto di casi, nei quali la testimonianza del martirio era conosciuta in modo più approfondito, ed era più trasparente per quanto concerne le motivazioni religiose. Il primo dei cento nomi ricordati, Noël Pinot, era già stato beatificato nel 1926, ed è immortalato nella memoria dei fedeli nell’immagine del prete che sale al patibolo vestito come per il sacrificio della Messa. Ma qualunque sia il legame personale che avete con uno o l’altro di coloro che sono stati beatificati - cosa di cui vi rallegrate ma che inoltre vi impegna maggiormente - li celebrerete soprattutto comunitariamente, specialmente nel “Campo dei martiri” (Champ des martyrs) di Avrillé e nella cattedrale; tutti voi siete loro fratelli e loro eredi a causa della fede che vi hanno lasciato in eredità.

A quanto ho detto ieri nell’Omelia, riguardo al martirio, frutto dell’amore di Cristo, in riferimento ai testi liturgici, aggiungo oggi alcune riflessioni, per meglio collocare la testimonianza dei beati nel contesto della Rivoluzione francese e soprattutto nella Chiesa di quel tempo, così da recepirne il messaggio per la nostra vita. So bene che le varie tappe di questo pellegrinaggio che avete preparato molto bene, vi permetteranno, con i vostri pastori, di riconoscerne tutte le ricchezze. Come successore di Pietro, evocherò soltanto alcuni aspetti che mi stanno a cuore.

2. La storia di questi novantanove martiri ci mostra un intero popolo cristiano. Le vocazioni sono diverse, la fede solida e ben radicata. Insieme ai loro sacerdoti, i laici occupano un posto importante, soprattutto le donne, da qualunque ceto provengano e a qualunque professione appartengano. Persone dell’aristocrazia, della borghesia, del popolo, commercianti e contadini, si sono avviati insieme al martirio. Il quadro presentato alla cerimonia di beatificazione presentava questo popolo in cammino attorno a un sacerdote e in ascesa verso il cielo. Quello che colpisce è la semplicità della testimonianza. Essi non cercavano di passare da eroi, di sbalordire, di provocare; il martirio è venuto come per sovrappiù, richiesto dalla fedeltà; talvolta, i preti soprattutto, hanno dovuto nascondersi, fino al momento in cui sono stati denunciati. Ma, venuto il momento, rispondono com’è necessario, semplicemente, senza evitare le domande compromettenti, senza nuocere agli altri.

Il loro arresto, la loro condanna, si situano certamente in un contesto politico di contestazione del regime che, a quell’epoca, rifiutava tanti valori religiosi. Anche se questo movimento storico era stato ispirato da sentimenti generosi - libertà, uguaglianza, fraternità - e dal desiderio di riforme necessarie, ha finito con l’essere trascinato in un susseguirsi di rappresaglie, di violenze, di odio religioso. È un fatto. Non dobbiamo noi qui giudicare questa evoluzione politica. Lasciamo agli storici il compito di dare un giudizio su questi eccessi. Ma noi conserviamo nella memoria l’esempio dei nostri martiri. Per essi, l’accettazione della morte aveva un significato di fedeltà religiosa. Giustamente avevano visto, nel primo giuramento che si esigeva sulla costituzione civile del clero, un rischio di scisma, che abbandonava la Chiesa alla buona volontà del potere civile, e interpretavano il secondo giuramento, di per sé molto vago, nel contesto del primo.

Quello che volevano era rimanere fedeli alla Chiesa. Non potevano concepire di separare la fede in Dio, in Cristo, dall’attaccamento alla Chiesa, ai suoi pastori legittimi, in comunione con il Papa; e, per essi, la religione comprendeva la possibilità di attingere liberamente alle sorgenti di grazia offerte da questa Chiesa, l’Eucaristia, i pellegrinaggi, il culto del Sacro Cuore e della Santa Vergine. Avevano intuito che, allontanandosi da tutto questo, ben presto si sarebbe arrivati a tradire l’essenziale, e purtroppo l’esperienza l’ha dimostrato. Che la costituzione fosse repubblicana o altro, non aveva importanza, i martiri volevano soprattutto “che la religione fosse libera”, come diceva una martire. Volevano la pace per tutti i loro compatrioti, senza preoccupazione, senza odio, ma nel perdono e nella preghiera.

3. Ora, dobbiamo leggere questa testimonianza nel contesto dei nostri giorni. La beatificazione di questi martiri ci immerge nel mondo immenso dei perseguitati di tutti i tempi e soprattutto di coloro che soffrono oggi per la loro fede. A Lourdes, ho voluto prestare loro la mia voce, ho voluto abbracciarli tutti, con il cuore della Chiesa, con il cuore della Madre di Dio che la Chiesa venera come propria Madre e Regina dei martiri. Guardiamoci dal dimenticarli! Per parte mia, che confidenze commoventi ricevo riguardo ad essi! Portateli con me nella preghiera.

Il loro caso è diverso da quello dei tempi della Rivoluzione francese, ma si tratta pressappoco dello stesso processo. Si comincia sempre con l’accusare di una compromissione politica, di mancanza di patriottismo. Li si vuole staccare dalla Chiesa unita al Papa, facendo credere loro che potranno continuare a praticare la loro fede in piena indipendenza. Si vorrebbe sfociare in una Chiesa staccata dalla Sede Apostolica e dall’insieme della comunità cattolica. Li si vuole forzare a dei compromessi che li trascinerebbero ancora più lontano, e in giudizi da cui non hanno la possibilità di difendersi veramente. Dio soltanto conosce il loro numero e il loro sacrificio!

A dire il vero, se loro hanno bisogno della nostra solidarietà e della nostra preghiera, noi dobbiamo loro soprattutto un’immensa gratitudine. Nel segreto, essi portano a compimento l’ottava beatitudine. Sono il cuore della Chiesa. È attraverso di loro, attraverso lo Spirito Santo che è in loro, che la Chiesa riceve misteriosamente luce e vigore, nella solidarietà che unisce i discepoli di Cristo, come ha così bene illustrato Georges Bernanos nella celebre opera “I dialoghi delle carmelitane”. Allora si realizza quel che già diceva l’apostolo Paolo: “Dio ha scelto ciò che nel mondo è debole per confondere i forti”. Ciò che è debolezza di Dio è più forte degli uomini” (1 Cor 1, 27.25).

4. La testimonianza dei beati di Angers interpella noi stessi in quei Paesi dell’Occidente in cui la persecuzione non infierisce, ma dove l’indifferenza religiosa, il materialismo, il dubbio, l’incredulità e il clima di permissivismo morale fanno vacillare i cristiani. Malgrado la buona volontà e la generosità che rimangono e si esprimono talvolta con forza e intelligenza, questa atmosfera rischia di soffocare o di paralizzare la fede di molti giovani e adulti. I nostri martiri ci chiamano a un “sussulto”. Ci mostrano come comportarci nel mondo.

Prima di tutto, è evidente, vivere nella carità, nell’unione fraterna, senza settarismi, senza condannare gli altri, senza inutili provocazioni, senza odio, ma in un dialogo che sia insieme benevolo, umile, realista e chiaro. Senza rifuggire questo mondo, senza ripiegarci su noi stessi, senza attardarci a rifiutare il passato. Si tratta di vivere in questo mondo, di portarvi una testimonianza, che non sia rintanata, nascosta, ma che abbia il sapore del sale, che sia come la luce sopra il moggio.

Soprattutto, siamo invitati ad avere il coraggio della fede, per affermarla, esprimerla nei sacramenti, darne testimonianza nella vita: in famiglia, per risvegliarla nei più giovani, nel mondo della scuola, per fondare le basi della comunità cristiana, nei luoghi di lavoro, per restituire la sua dimensione completa all’opera umana. Dobbiamo aspettarci una certa indifferenza, delle incomprensioni, delle derisioni. Siamo segni di contraddizione! Impariamo a soffrire per la fede.

Facciamo attenzione, l’infedeltà può cominciare in ambiti che non scuotono più un ambiente indifferente o tiepido: un modo di criticare la Chiesa come un’istituzione vista dal di fuori e di criticarla senza essere solidali con essa, una scelta soggettiva nella verità della fede, l’abbandono delle pratiche religiose, l’affrancamento da certe esigenze morali. Ora, la fedeltà forma un tutto unico. L’allontanamento nei confronti della Chiesa ben presto degenera in una rottura con il Cristo stesso.

Ma dove trovare la forza della fedeltà? Nella certezza dell’amore di Dio, nel mistero di Cristo. È il nocciolo della fede, della Buona Novella, di cui parlavo ieri. Potessimo dire, con i martiri di tutti i tempi, e specialmente con quelli d’Angers: io so in chi credo! Gesù Cristo è vivo! Non è un’idea di cui si potrebbe sempre discutere. Non è un modo di dire. Non è soltanto una tradizione, un’abitudine. È qualcuno. Io l’amo. Io lo adoro. Io lo seguo incondizionatamente. Darei la mia vita per lui. Ho sete della sua Eucaristia che la Chiesa mi offre. Prego la Vergine Maria di conservarmi suo discepolo.

Avete notato che ho parlato dell’Eucaristia. Sapete quale posto occupava la partecipazione alla Messa nella vita dei vostri martiri - la Messa celebrata da sacerdoti in comunione con la Chiesa - e questo a rischio della loro vita. Che ognuno si interroghi sul valore che attribuisce all’Eucaristia: essa è indispensabile al cuore di tutta la vita cristiana. E anche al valore della preghiera familiare, quotidiana a Maria, che è così necessaria per avvicinarci al Cristo, nella Chiesa.

5. Questa esigenza del coraggio della fede è rivolta a ciascuno nella diversità delle vocazioni, dei ministeri. La Chiesa ha bisogno di personalità ben temperate, animate dallo Spirito Santo, capaci di rispondere a una chiamata personale, senza attendere di esservi costretti dall’ambiente. Tuttavia non si ricostruirà il tessuto cristiano nella società se non agendo insieme, in seno al popolo di Dio. Non ricreando tale e quale la cristianità di ieri. Ancor meno conformandoci a questo mondo. Ma con un popolo cristiano che si affermi, solidale, unito attorno al suo vescovo, nell’affermazione della fede. Esso deve poter accettare, nel suo seno, delle sensibilità differenti, come i martiri di Angers, di ambienti diversi, e deve manifestare anche la benevolenza, senza condannare i fratelli. Ma deve anche rivaleggiare nel bene, cercare il meglio, apprezzare il coraggio di coloro che stanno “in prima linea”, accogliere i richiami di coloro che vivono fino in fondo la loro vocazione cristiana, adempiendo con gioia il proprio ministero di sacerdozio, il carisma di religiose, il proprio ruolo di laici cristiani, di sposi, di padri e madri di famiglia, di vergini, i diversi servizi della comunità cristiana, la loro funzione di catechisti, l’apostolato di testimoni del Vangelo nel cuore stesso della realtà del lavoro, della promozione sociale, dell’azione per la pace, il loro impegno di missionari sensibili ai bisogni della Chiesa universale.

La parola “martire” ha il significato originario di “testimone”. Gesù ha detto: con l’aiuto dello Spirito Santo, voi sarete miei testimoni . . . fino agli estremi confini della terra (cf. At 1, 8).

Tale è la Chiesa che io vi incoraggio a formare, cari fratelli e sorelle delle diocesi di Angers, di Luçon, di Nantes, di Poitiers, di Les Mans, di Laval. Sì, i vostri martiri - beatificati ieri, uniti al beato Noël Pinot - vi invitano a risvegliarvi alla speranza. Che essi intercedano per voi! Per voi, testimoni adulti che trasmettete la fede, per voi, giovani generazioni che preparate l’avvenire cristiano delle vostre regioni! Che la Vergine Maria, pregata da quei martiri con estrema confidenza, accompagni il vostro cammino! E di tutto cuore io prego il Signore, Padre, Figlio e Spirito Santo di benedire voi e tutti coloro che rappresentate.

L’elenco

75640 - Jean-Michel Langevin, sacerdote della diocesi di Angers

† Angers, 30 ottobre 1793

36030 - René Lego, sacerdote della diocesi di Angers; fratello di Jean Lego

36030 - Jean Lego, sacerdote della diocesi di Angers; fratello di René Lego

† Angers, 1° gennaio 1794

91915 - Guillaume Repin, sacerdote della diocesi di Angers

93486 - Laurent Bâtard, sacerdote della diocesi di Angers

† Angers, 2 gennaio 1794

36370 - Jacques Ledoyen, sacerdote della diocesi di Angers

36370 - François Peltier, sacerdote della diocesi di Angers

36370 - Pierre Tessier, sacerdote della diocesi di Angers

† Angers, 5 gennaio 1794

36370 - Antoine Fournier, laico coniugato della diocesi di Angers

† Avrillé, 12 gennaio 1794

38280 - Victoire Gusteau, laica della diocesi di Angers

38280 - Charlotte Lucas, laica della diocesi di Angers

38280 - Monique Pichery, laica della diocesi di Angers

38280 - Félicité Pricet, laica della diocesi di Angers

† Avrillé, 18 gennaio 1794

38740 - Marie de la Dive, vedova du Verdier de la Sorinière, laica coniugata della diocesi di Angers; madre di Catherine du Verdier de la Sorinière e Marie-Louise du Verdier de la Sorinière; sorella di Rosalie du Verdier de la Sorinière

† Angers, 26 gennaio 1794
 
38830 - Rosalie du Verdier de la Sorinière [Suor Celeste], Monaca Benedettina di Nostra Signora del Calvario; sorella di Marie de la Dive, zia di Catherine du Verdier de la Sorinière e Marie-Louise du Verdier de la Sorinière

† Angers, 27 gennaio 1794

39330 - Marie-Anne Vaillot e 46 compagne

- Marie-Anne Vaillot, Figlia della Carità di San Vincenzo de’ Paoli

- Odile Baumgarten, Figlia della Carità di San Vincenzo de’ Paoli

- Gabrielle Androuin, laica della diocesi di Angers; sorella di Perrine e Suzanne Androuin

- Perrine Androuin, laica della diocesi di Angers; sorella di Gabrielle e Suzanne Androuin

- Suzanne Androuin, laica della diocesi di Angers; sorella di Gabrielle e Perrine Androuin

- Victoire Bauduceau, coniugata Révélière, laica coniugata della diocesi di Angers

- Françoise Bellanger, laica della diocesi di Angers

- Perrine Besson, laica della diocesi di Angers

- Madeleine Blond, laica della diocesi di Angers

- Françoise Bonneau, laica della diocesi di Angers

- Jeanne Bourigault, laica della diocesi di Angers

- Renée Cailleau, coniugata Girault, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Cassin, coniugata Moreau, laica coniugata della diocesi di Angers

- Simone Chauvigné, vedova Charbonneau, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie-Jeanne Chauvigné, coniugata Rorteau, laica coniugata della diocesi di Angers

- Catherine Cottanceau, laica della diocesi di Angers

- Charlotte Davy, laica della diocesi di Angers

- Louise Déan de Luigné, laica della diocesi di Angers

- Anne-Françoise de Villeneuve, laica della diocesi di Angers

- Marie Fausseuse, coniugata Banchereau, laica coniugata della diocesi di Angers

- Jeanne Fouchard, coniugata Chalonneau, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Gallard, coniugata Quesson, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Gasnier, coniugata Mercier, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Grillard, laica della diocesi di Angers; sorella di Renée Grillard

- Renée Grillard, laica della diocesi di Angers; sorella di Marie Grillard

- Perrine Grille, laica della diocesi di Angers

- Jeanne Gruget, vedova Doly, laica coniugata della diocesi di Angers

- Anne Hamard, laica della diocesi di Angers

- Perrine Ledoyen, laica della diocesi di Angers

- Marie Lenée, coniugata Lepage de Varancé, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Leroy, coniugata Brevet, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Leroy, laica della diocesi di Angers

- Renée Martin, coniugata Martin, laica coniugata della diocesi di Angers

- Françoise Michau, laica della diocesi di Angers

- Jacquine Monnier, laica della diocesi di Angers

- Françoise Pagis, coniugata Railleau, laica coniugata della diocesi di Angers

- Madeleine Perrotin, vedova Rousseau, laica coniugata della diocesi di Angers

- Perrine-Charlotte Phelippeaux, coniugata Sailland D’epinatz, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Anne Pichery, coniugata Delahaye, laica coniugata della diocesi di Angers

- Rose Quenion, laica della diocesi di Angers

- Louise-Olympe Rallier De La Tertinière, vedova Déan De Luigné, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marguerite Rivière, coniugata Huau, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Rouault, coniugata Bouju, laica coniugata della diocesi di Angers

- Perrine Sailland D’Epinatz, laica della diocesi di Angers; sorella di Jeanne e Madeleine Sailland D’Epinatz

- Jeanne Sailland D’Epinatz, laica della diocesi di Angers; sorella di Perrine e Madeleine Sailland D’Epinatz

- Madeleine Sailland D’Epinatz, laica della diocesi di Angers; sorella di Perrine e Jeanne Sailland D’Epinatz

- Renée Valin, laica della diocesi di Angers

† Avrillé, 1° febbraio 1794

40420 - Pierre Fremond e 5 compagne

- Louise Bessay de la Voute, laica della diocesi di Angers

- Catherine du Verdier de la Sorinière, laica della diocesi di Angers; sorella di Marie-Louise du-Verdier de la Sorinière, figlia di Marie de la Dive, nipote di Rosalie du Verdier de la Sorinière

- Marie-Louise du Verdier de la Sorinière, laica della diocesi di Angers; sorella di Catherine du Verdier de la Sorinière, figlia di Marie de la Dive, nipote di Rosalie du Verdier de la Sorinière

- Pierre Frémond, laico della diocesi di Angers

- Marie-Anne Hacher Du Bois, laica della diocesi di Angers

- Louise Poirier, coniugata Barré, laica coniugata della diocesi di Angers

† Avrillé, 10 febbraio 1794
   
46490 - François Chartier, sacerdote della diocesi di Angers

† Angers, 22 marzo 1794  
   
47590 - Renée-Marie Feillatreau, coniugata Dumont, laica coniugata della diocesi di Angers

† Angers, 28 marzo 1794  

49640 - Pierre Delépine, Jean Ménard e 24 compagne

- Pierre Delépine, laico della diocesi di Angers

- Jean Ménard, laico coniugato della diocesi di Angers

- Renée Bourgeais, vedova Juret, laica coniugata della diocesi di Angers

- Perrine Bourigault, laica della diocesi di Angers

- Madeleine Cady, coniugata Desvignes, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Forestier, laica della diocesi di Angers

- Marie Gingueneau, vedova Coiffard, laica coniugata della diocesi di Angers

- Jeanne Gourdon, vedova Moreau, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Lardeux, laica della diocesi di Angers

- Perrine Laurent, laica della diocesi di Angers

- Jeanne Leduc, coniugata Paquier, laica coniugata della diocesi di Angers

- Anne Maugrain, laica della diocesi di Angers

- Françoise Micheneau, vedova Gillot, laica coniugata della diocesi di Angers

- Jeanne Onillon, vedova Onillon, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie Piou, coniugata Supiot, laica coniugata della diocesi di Angers

- Perrine Pottier, coniugata Turpault, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marie-Genevieve Poulain De La Forestrie, laica della diocesi di Angers

- Marthe Poulain De La Forestrie, laica della diocesi di Angers

- Renée Rigault, coniugata Papin, laica coniugata della diocesi di Angers

- Marguerite Robin, laica della diocesi di Angers

- Marie Rechard, laica della diocesi di Angers

- Marie Roger, vedova Chartier, laica coniugata della diocesi di Angers

- Madeleine Sallé, coniugata Havard, laica coniugata della diocesi di Angers

- Renée Sechet, vedova Davy, laica coniugata della diocesi di Angers

- Françoise Suhard, vedova Ménard, laica coniugata della diocesi di Angers

- Jeanne Thomas, vedova Delaunay, laica coniugata della diocesi di Angers

† Avrillé, 16 aprile 1794
 
49990 - Joseph Moreau, sacerdote della diocesi di Angers

† Angers, 18 aprile 1794

67380 - André Fardeau, sacerdote della diocesi di Angers

† Angers, 24 agosto 1794

74170 - Jacques Laigneau de Langellerie, sacerdote della diocesi di Angers

† Angers, 14 ottobre 1794

Autore: Emilia Flocchini

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/91916

SOLENE RITO DE BEATIFICAÇÃO DE 99 MÁRTIRES DA DIOCESE DE ANGERS (FRANÇA)
 E DO PADRE GIOVANNI MAZZUCCONI

HOMILIA DO PAPA JOÃO PAULO II

Basílica Vaticana

Domingo, 19 de Fevereiro de 1984

Caros Irmãos e Irmãs

1. "Quem poderá separar-nos do amor de Cristo?" (Rom. 8, 35).

Tal é a pergunta expressa certa vez pelo Apóstolo Paulo na sua carta aos Romanos. Tinha ele então diante dos olhos os sofrimentos e as perseguições da primeira geração de discípulos, testemunhas de Cristo. As palavras de tribulação, de angústia, de fome, de nudez, de perigo, de perseguição, de suplício, de massacre "como ovelhas destinadas ao matadouro" descreviam realidades bem precisas, que eram — ou iam ser — a experiência de muitos dos que tinham aderido a Cristo, ou melhor que tinham acolhido na fé o amor de Cristo. Ele mesmo teria podido enumerar as provas pelas quais tinha passado (cf. 2 Cor. 6, 4-10), ao esperar o seu próprio martírio aqui, em Roma. E a Igreja hoje, com os mártires dos séculos XVIII e XIX, pergunta-se por sua vez "quem poderá separar-nos do amor de Cristo?".

São Paulo apressa-se em dar uma resposta certa a esta pergunta: "Nada poderá separar-nos do amor de Deus que está em Jesus Cristo, Nosso Senhor"; nada, nem a morte, nem as forças misteriosas do mundo, nem o futuro, nem criatura alguma (cf. Rom. 8, 38-39).

Dado que Deus entregou o seu Filho unigénito pelo mundo, e este Filho deu a sua vida por nós, um tal amor não será desmentido. Ele é mais forte do que tudo. Conservará na vida eterna aqueles que amaram a Deus a ponto de darem a sua vida por Ele. Os regimes que perseguem, passam. Mas esta glória dos mártires perdura. "Em tudo isto, somos nós mais que vencedores por Aquele que nos amou" (Rom. 8, 37).

2. Esta é a vitória obtida pelos mártires elevados hoje à gloria dos altares pela beatificação.

a) São eles, em primeiro lugar, os numerosíssimos mártires que, na diocese de Angers, durante a Revolução francesa, aceitaram a morte porque queriam, segundo a palavra de Guillaume Repin, "conservar a sua fé e a sua religião", firmemente apegados à Igreja católica e romana: sacerdotes, eles recusavam prestar um juramento considerado cismático, não queriam abandonar o seu encargo pastoral; leigos, eles permaneciam fiéis a estes sacerdotes, a missa celebrada por eles, aos sinais do seu culto a Maria e aos santos. Sem dúvida, num contexto de grandes tensões ideológicas, políticas e militares, pôde-se fazer pesar sobre eles suspeitas de infidelidade à pátria, tento sido, à espera das sentenças, acusados de compromissos com "as forças contra-revolucionárias"; é, aliás, o que ocorre em quase todas as perseguições, de ontem e de hoje. Mas para os homens e as mulheres cujos nomes foram marcados — entre muitos outros sem dúvida de igual modo merecedores —, o que eles verdadeiramente viveram, o que responderam aos interrogatórios dos tribunais, não deixa dúvida alguma sobre a determinação de permanecerem fiéis — com o perigo da própria vida — ao que a fé exigia deles, nem sobre o motivo profundo da sua condenação, o ódio a esta fé que os seus juízes desprezavam como "devoção insustentável" e "fanatismo". Ficamos admirados diante das respostas decisivas, calmas, breves, sinceras, humildes, que nada têm de provocatório, mas são nítidas e firmes a respeito do essencial: a fidelidade à Igreja. Assim falam os sacerdotes, todos guilhotinados como o seu venerável decano Guillaume Repin, as religiosas que não consentem mesmo deixar crer que tenham prestado juramento, os quatro homens leigos: é suficiente citar o testemunho de um deles (Antoine Fournier): "Sofreríeis, portanto, a morte em defesa da vossa religião? — Sim". De igual modo falam as oitenta mulheres, que não podem ser acusadas de rebelião armada! Alguns tinham já manifestado o desejo de antes morrer pelo nome de Jesus do que renunciar à religião (Rene Feillatreau),

Verdadeiros cristãos, eles dão testemunho também pela sua recusa de odiar os seus algozes, pelo seu perdão, pelo seu desejo de paz para todos: "Não pedi ao Bom Deus senão pela paz e a união do mundo inteiro" (Marie Cassin). Enfim, os derradeiros momentos deles manifestam a profundidade da própria fé. Alguns cantam hinos e salmos ate ao lugar do suplício; "pedem alguns minutos para fazer a Deus o sacrifício da própria vida, o que por eles era feito com tanto fervor que os seus próprios algozes se admiravam disto", Irmã Marie-Anne, Filha da Caridade, assim reconforta a sua Co-irmã: "Vamos ter a felicidade de ver a Deus, e de O possuir por toda a eternidade.. e seremos possuídas por Ele sem temor de estarmos separadas d'Ele" (testemunho do Padre Gruget).

Hoje, estes noventa e nove mártires de Angers são associados, na glória da beatificação, ao primeiro deles, o Padre Noel Pinot, beatificado há quase sessenta anos.

Sim, as palavras do Apóstolo Paulo verificam-se aqui com evidência: "Em tudo isto, somos nós mais que vencedores por Aquele que nos amou ".

b) Análogo testemunho de fé adamantina e de caridade ardente foi dado à Igreja e ao mundo pelo Padre Giovanni Mazzucconi, que consumou no martírio a sua jovem existência de sacerdote e de missionário, membro, entre os primeiros, do Pontifício Instituto para as Missões Estrangeiras; sentia que as missões eram "o secreto desejo" do seu coração. No horizonte da sua vida entrevia uma união ainda mais profunda com Cristo, união que o teria associado aos sofrimentos e à cruz do seu Senhor e Mestre, precisamente, por causa do seu empenho incansável na evangelização: "Feliz o dia em que me será dado sofrer muito por uma causa tão santa e tão piedosa, mas ainda mais feliz aquele em que fosse achado digno de derramar por ela o meu sangue e encontrar no meio dos tormentos a morte".

Mas, a mensagem cristã, que Mazzucconi proclamava aos indígenas de Woodlark, era uma aberta condenação da conduta deles que chegava até aos horrores do infanticídio. E, apesar da imensa caridade e da assídua dedicação do beato, a sua pregação provocava irritação e ódio. Mas ele estava sobrenaturalmente sereno, no meio das dificuldades, das febres das oposições, porque vivia intimamente unido a Deus. Parafraseando palavras de São Paulo, podia escrever: "Sei que Deus é bom e me ama imensamente. Todo o resto: a calmaria e a tempestade, o perigo e a segurança, a vida e a morte, não são senão expressões mutáveis e momentâneas do querido Amor imutável e eterno".

3. Para todos estes mártires, de épocas diversas, cumpriram-se as palavras de Cristo aos apóstolos: "Tende cuidado com os homens: hão-de entregar-vos aos tribunais...; sereis levados perante governadores... por Minha causa... O irmão entregará o seu irmão à morte... E vós sereis odiados por todos, por causa do Meu nome" (Mt. 10, 17-22). De facto, muitos dos mártires de Angers foram aprisionados na própria casa ou no seu esconderijo, porque outros os tinham denunciado. Enfureceram-se contra eles, homens e mulheres sem defesa, com um desprezo dificilmente compreensível. Conheceram a humilhação da represália e das prisões insalubres; enfrentaram tribunais e execuções sumárias.

O Padre Mazzucconi, depois, recebeu o golpe mortal de machado de um indígena, que, tendo subido à nave e aproximando-se, fingindo saudá-lo com amizade, lhe estendia a mão para ser apertada.

Tudo isto acontecerá — dizia Jesus — "para dar um testemunho a eles e aos pagãos". Sim, os nossos mártires puderam dar testemunho perante os seus juízes e os seus algozes, e diante daqueles que assistiam como espectadores ao suplício deles, a tal ponto que estes "não podiam conter-se de estar admirados e de dizer, afastando-se, que havia naquelas mortes algo de extraordinário, que só a religião pode inspirar nos últimos instantes" (Diário do Padre Simon Gruget). Jesus anunciara tal mistério: "Aquele que se mantiver firme até ao fim será salvo" (Mt. 10, 22). "E como perseverar?". Não vos preocupeis nem com o que haveis de falar nem com o que haveis de dizer; nesta altura, ser-vos-á inspirado o que tiverdes de dizer... É o Espírito do vosso Pai que falará por vós" (Mt, 10, 19-20). Sim, os que permanecem fiéis ao Espírito Santo estão seguros de poder contar com a sua força, no momento de dar testemunho de uma maneira que desconcerta os homens.

4. É mediante o poder de Deus que os mártires obtiveram vitória. Eles contemplaram a força do amor de Deus: "Se Deus é por nós, quem será contra nós?" (Rom. 8, 31). Eles fixaram o seu olhar no sacrifício de Cristo: "Deus... entregou o próprio Filho por todos nós; como não havia de nos dar também, com Ele, todas as coisas?" (Rom. 8, 32).

Numa palavra, eles participaram no mistério da Redenção, que, consumado por Cristo no Calvário, se prolonga no coração dos homens ao longo do curso da sua história. Convidei recentemente todos os fiéis da Igreja a meditarem neste sofrimento redentor. Para os mártires, a Cruz de Cristo foi, ao mesmo tempo, a fonte misteriosa da sua coragem, o sentido da sua prova, o modelo para testemunharem o amor do Pai mediante o próprio sacrifício, unido ao de Cristo, e para chegarem com Ele à ressurreição.

5. A segurança dos mártires era assim expressa pelo inspirado Autor do Livro da Sabedoria (cf. Sab. 3, 1-11): "As almas dos justos estão na mão de Deus... a sua saída deste mundo foi considerada uma desgraça, a sua morte como uma destruição: mas eles estão em paz. Se eles, aos olhos dos homens, foram atormentados, a sua esperança está cheia de imortalidade... Porque Deus, que os provou, achou-os dignos de Si". Em 1793 e 1794, para os beatos companheiros de Guillaume Repin; em 1855, para o Beato Giovanni Mazzucconi, aqueles que os faziam morrer, e em certo número dos seus compatriotas, pensavam num castigo e num aniquilamento; acreditava-se que as fossas em que tinham sido lançados em desordem seriam esquecidas para sempre. Mas eles "estão na mão de Deus". "Deus aceitou-os como holocausto. No tempo da sua recompensa os justos resplandecerão e propagar-se-ão como centelhas na palha. Dominarão os povos.., e o Senhor reinará sobre eles para sempre" (Sab. 3, 6-8). A memória da Igreja não os esquecerá: muito cedo foram venerados, escutou-se a mensagem deles, foram invocados, depositou-se confiança na intercessão deles junto de Deus. E hoje eles resplandecem, brilham aos nossos olhos, porque a Igreja sabe que são Beatos, e "habitarão com Deus no amor" (cf. Sab. 3, 9).

6. Esta Beatificação será uma etapa nova para todos nós, para a Igreja, e em particular para os Bispos, os sacerdotes, as religiosas e os fiéis das dioceses do Oeste da França, às quais pertencem estes bem-aventurados, bem como para o Pontifício Instituto para as Missões Estrangeiras, para a cidade de Lecco e para toda a Arquidiocese de Milão, sem esquecer a Papuásia-Nova Guiné. É para todos uma alegria profunda saber estarem junto de Deus os que lhes são próximos pelo sangue ou país, poder admirar a fé e a coragem dos seus compatriotas e dos seus co-irmãos. Mas estes mártires convidam-nos também a pensar na multidão de crentes que sofrem a perseguição ainda hoje, no mundo, de um modo oculto, lancinante, de igual modo tão grave, pois ela comporta a falta de liberdade religiosa, a discriminação, a impossibilidade de se defender, o internamento, a morte civil, como eu dizia em Lourdes em Agosto passado: a provação deles tem muitos pontos comuns com a dos nossos bem-aventurados. Enfim, devemos pedir para nós mesmos a coragem da fé, da fidelidade indefectível a Jesus Cristo, à sua Igreja, tanto no tempo de prova como na vida quotidiana. O nosso mundo muitas vezes indiferente ou ignorante espera dos discípulos de Cristo um claro testemunho, que equivale a dizer-lhe, como os mártires hoje celebrados: Jesus Cristo está vivo; a oração e a Eucaristia são essenciais para vivermos da sua vida, a devoção a Maria mantém-nos discípulos seus; a nossa adesão à Igreja não faz senão uma só coisa com a nossa fé; a unidade fraterna é o sinal por excelência dos cristãos; a verdadeira justiça, a pureza, o amor, o perdão e a paz são os frutos do Espírito de Jesus; o ardor missionário faz parte deste testemunho; não podemos conservar escondida a nossa lâmpada acesa.

7. Esta beatificação tem lugar no coração do Ano Jubilar da Redenção. Estes mártires ilustram a graça de Redenção que eles próprios receberam. Seja dada toda a glória a Deus, Pai, Filho e Espírito Santo! "Deus, nós Vos louvamos... De Vós dá testemunho a estirpe dos mártires".

Louvado seja Deus por reavivar deste modo o entusiasmo da nossa fé, da nossa acção de graças, da nossa vida! Hoje, é com o sangue dos nossos Beatos que são escritas para nós as inspiradas palavras de São Paulo: "Quem poderá separar-nos do amor de Cristo? Nem a vida, nem a morte... nem o presente, nem o futuro.., nem criatura alguma, nada poderá separar-nos do amor de Deus que está em Jesus Cristo, Nosso Senhor!

Amém.

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SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/pt/homilies/1984/documents/hf_jp-ii_hom_19840219_beatificazione-repin-mazzucconi.html

Voir aussi : http://newsaints.faithweb.com/martyrs/MFR04.htm