Saint Arnold Janssen
Prêtre et fondateur de la
Congrégation du Verbe Divin (+ 1909)
Né en 1837 à Goch en
Allemagne. Prêtre et fondateur de la Congrégation du Verbe Divin à Steyl dans
les Pays-Bas.
Canonisé le 5 octobre
2003 par Jean-Paul II.
À Steyl en Hollande, l’an
1909, saint Arnold Janssen, prêtre, fondateur de la Société du Verbe Divin
destinée à propager la foi en terres de missions.
Martyrologe romain
Le Seigneur lance le défi
à notre foi pour faire quelque chose de neuf, précisément à un moment où tant
de choses dans l'Église sont en train de s'écrouler
Arnold Janssen
(1837-1909)
Arnold Janssen est né le
5 Novembre 1837 à Goch, une petite ville de la Basse Rhénanie en Allemagne. Le
deuxième d'une famille de dix enfants, il a appris de son père l'amour du
travail et une profonde piété. Ordonné prêtre le 15 août 1861 pour le diocèse de
Munster, il fut envoyé comme professeur des sciences naturelles et des
mathématiques dans une école secondaire à Bocholt, où il se révéla un éducateur
exigeant et loyal. En raison de sa grande dévotion pour le Sacré Cœur de Jésus,
il fut nommé Directeur diocésain pour l'Apostolat de la Prière. Ce ministère a
aida Arnold à s'ouvrir aux chrétiens d'autres confessions.
Arnold se rendit alors
compte de besoins spirituels des personnes au-delà des limites de son propre
diocèse; et il se développa en lui un grand souci pour la mission de l'Église
universelle. Il décida de se consacrer entièrement à l'éveil de l'Église de
l'Allemagne à sa responsabilité missionnaire. Dans cette intention, en 1873, il
présenta la démission de son poste d'enseignement pour bientôt fonder la revue
«Le Messager du Sacré Cœur». Dans ce magazine mensuel populaire il
publiait des nouvelles sur les activités missionnaires et motivait les
catholiques de la langue allemande à s'engager davantage pour soutenir les
missions.
Cependant, les temps
étaient difficiles pour l' Église catholique en Allemagne. En effet, le
chancelier Otto von Bismarck déclenchait le «Kulturkampf» avec une série de
mesures anti-catholiques, entre autres l'expulsion de prêtres et de religieux,
et même l'emprisonnement de plusieurs évêques. Dans cette situation chaotique,
Arnold Janssen proposa d'envoyer certains de ces prêtres expulsés en mission
ou, tout au moins, de collaborer à la préparation de missionnaires.
Le temps passait et il
n'y eut personne pour répondre à son idée de fonder un « séminaire missionnaire
allemand ». Lentement, mais aussi poussé par le Vicaire Apostolique de
Hongkong, Arnold découvrit que lui-même était l'homme que Dieu appelait à
réaliser cette tâche difficile. Plusieurs réagirent disant qu'Arnold Janssen
n'était pas la personne indiquée pour un tel travail, et que les temps
n'étaient pas favorables pour pareil projet. Arnold répondait que «Le Seigneur
lance le défi à notre foi pour faire quelque chose de neuf, précisément à un
moment où tant de choses dans l'Église sont en train de s'écrouler».
Avec le soutien de
quelques évêques, Arnold inaugurait, le 8 septembre 1875, dans une vieille
auberge qu'il avait achetée à Steyl, la première maison missionnaire allemande.
Les Missionnaires du Verbe Divin considèrent cette date comme le jour de leur
fondation.
Conscient de l'importance
des publications pour attirer des vocations et recueillir des fonds, Arnold
commença une imprimerie seulement quatre mois après l'inauguration de la
maison. Des milliers des laïcs généreux consacrèrent leur temps et leurs
efforts à l'éveil d'un esprit missionnaire dans les pays d'expression allemande
par la distribution des magazines de Steyl. La jeune congrégation se développa
dès le début comme une communauté de prêtres et de frères.
Les aides bénévoles à la
maison missionnaire n'étaient pas uniquement des hommes. Dès le début, un
groupe de femmes s'était mis au service de la maison. Leur désir était de
servir la mission comme des religieuses. Ce désir, la fidélité et le
désintéressement dans le service librement offert de ces femmes, et la
conscience de l' importance du rôle des femmes pour les missions ont amené
Arnold à fonder, le 8 Décembre 1889, la congrégation des «Servantes du Saint
Esprit». En 1895, les premières soeurs partent en Argentine.
En 1896, le Père Arnold
fonda avec quelques Soeurs choisies une branche cloîtrée, les «Servantes du
Saint Esprit de l'Adoration Perpétuelle», SSpSAP, en sigle. Leur service
missionnaire consistait à prier jour et nuit pour l'Église et particulièrement
pour les deux autres congrégations missionnaires, dans un service ininterrompu
d'adoration devant le Saint Sacrement.
Arnold Janssen mourut le
15 Janvier 1909. Sa vie fut une recherche permanente de la volonté de Dieu, de
confiance dans la Providence divine et d'un travail dur. Le développement que
les congrégations fondées par lui ont pris, témoigne que son œuvre fut bénie
par Dieu : Plus de 6000 Missionnaires du Verbe Divin travaillent dans 63 pays.
Les Servantes du Saint Esprit sont plus de 3.800 et les Servantes du Saint
Esprit de l'Adoration perpétuelle plus de 400.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20031005_janssen_fr.html
CHAPELLE PAPALE POUR LA
CANONISATION DE 3 BIENHEUREUX
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL
II
Dimanche 5 octobre 2003
1. "Proclamez
l'Evangile à toute la création" (Mc 16, 15). C'est avec ces
paroles que le Ressuscité, avant l'Ascension, confia le mandat missionnaire
universel aux Apôtres. Immédiatement après, il les assura que dans cette
mission exigeante ils auraient pu compter sur son assistance constante
(cf. Mc 16, 20).
Ces mêmes paroles ont
retenti, de façon éloquente, au cours de la célébration d'aujourd'hui. Elles
constituent le message que nous renouvellent ces trois nouveaux
saints: Daniel
Comboni, Évêque, Fondateur de la Congrégation des Missionnaires comboniens
du Coeur de Jésus et des Soeurs missionnaires comboniennes Mères pies de la Négritude; Arnold
Janssen, prêtre, Fondateur de la Société du Verbe divin, de la Congrégation
des Soeurs missionnaires servantes de l'Esprit et de la Congrégation des Soeurs
servantes de l'Esprit Saint de l'Adoration perpétuelle; Josef
Freinademetz, prêtre, de la Société du Verbe divin.
Leur existence met en
évidence que l'annonce de l'Evangile "constitue le premier service que
l'Eglise peut rendre à chaque homme et à l'humanité tout entière" (Redemptoris
missio, n. 2). L'évangélisation, nous enseignent ces nouveaux saints, outre
des interventions de promotion humaine, parfois même risquées, comme en
témoigne l'expérience de tant de missionnaires, comporte toujours une annonce
explicite du Christ. Voilà l'exemple et l'héritage précieux que les trois
saints, élevés aujourd'hui aux honneurs des autels, laissent en particulier à
leurs familles religieuses. La première tâche des Instituts missionnaires est
la mission "ad gentes", qui ne doit passer après aucun autre
engagement, même nécessaire, à caractère social et humanitaire.
2. "Tous les
peuples verront la gloire du Seigneur". Le Psaume responsorial, que nous
venons de chanter, souligne l'urgence de la mission "ad gentes",
également à notre époque. Il y a besoin d'évangélisateurs ayant l'enthousiasme
et la passion apostolique de l'Evêque Daniel
Comboni, apôtre du Christ parmi les Africains. Il utilisa les ressources de
sa riche personnalité et de sa solide spiritualité pour faire connaître et
accueillir le Christ en Afrique, un continent qu'il aimait profondément.
Comment ne pas tourner le
regard avec affection et inquiétude, aujourd'hui aussi, vers ces chères
populations? Terre riche de ressources humaines et spirituelles, l'Afrique
continue à être marquée par de nombreuses difficultés et problèmes. Puisse la
Communauté internationale l'aider activement à construire un avenir d'espérance.
Je confie mon appel à l'intercession de saint Daniel Comboni, éminent
évangélisateur et protecteur du Continent noir.
3. "Les nations
marcheront à ta lumière" (Is 60, 3). L'image prophétique de la
nouvelle Jérusalem, qui diffuse la lumière divine sur tous les peuples,
illustre bien la vie et l'inlassable apostolat de saint Arnold
Janssen. Son activité sacerdotale fut pleine de zèle pour diffuser la
Parole de Dieu, en utilisant les nouveaux moyens de communication de masse, en
particulier la presse.
Il ne perdit
pas courage face aux obstacles. Il aimait répéter:
"L'annonce de la Bonne Nouvelle est la première et principale expression
de l'amour du prochain". A présent, du ciel, il aide sa Famille religieuse
à poursuivre fidèlement dans le sillon qu'il a tracé, qui témoigne de la valeur
permanente de la mission évangélisatrice de l'Eglise.
4. "Ils s'en
allèrent prêcher en tout lieu" (Mc 16, 20). C'est ainsi que
l'évangéliste Marc conclut son Evangile. Il ajoute ensuite que le Seigneur ne
cesse d'accompagner l'activité des Apôtres par la puissance de ses prodiges. A
ces paroles de Jésus, font écho celles pleines de foi de saint Josef
Freinademetz: "Je ne considère pas la vie missionnaire comme un
sacrifice que j'offre à Dieu, mais comme la plus grande grâce que Dieu pouvait
me donner". Avec la ténacité caractéristique des gens de la montagne, ce
généreux "témoin de l'amour" fit don de sa personne aux populations
chinoises du Shandong méridional. Il embrassa, par amour et avec amour, leurs
conditions de vie, selon le conseil que lui-même donnait à ses
missionnaires: "Le travail missionnaire est vain si l'on n'aime pas
et que l'on n'est pas aimé". Modèle exemplaire d'inculturation
évangélique, ce saint imita Jésus, qui a sauvé les hommes en partageant
jusqu'au bout leur existence.
5. "Allez dans
le monde entier". Les trois saints, que nous honorons avec joie
aujourd'hui, rappellent la vocation missionnaire de chaque baptisé. Chaque
chrétien est envoyé en mission mais pour être d'authentiques témoins du Christ,
il faut constamment tendre à la sainteté (cf. Redemptoris
missio, n. 90).
Très chers frères et
soeurs, accueillons cette invitation qui nous vient de la suggestive
célébration d'aujourd'hui. Que la Reine des Saints, Etoile de la nouvelle
évangélisation, nous illumine du ciel. Nous nous adressons à Elle avec
confiance, en particulier au cours de ce mois d'octobre, consacré au Rosaire et
aux missions. Très Sainte Vierge Marie, Reine des Missions, prie pour nous!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Gedenkbild
hl. Arnold Janssen († 1909) mit Berührungsreliquie, 1938, 7 x 11 cm
Saint Arnold JANSSEN
Nom: JANSSEN
Prénom: Arnold
Nom de religion: Arnold
Pays: Allemagne –
Pays-Bas
Naissance:
05.11.1837 à Goch (Diocèse de Münster)
Mort: 15.01.1909 à
Steyl (Pays-Bas)
Etat: Prêtre - Religieux
- Fondateur
Note: Prêtre en 1861. En
1875, il fonde à Steyl (Pays-Bas) la première maison missionnaire allemande
pour la formation des membres de la société qui, en 1886, prit le nom de
"Société du Verbe divin", et dont il fut élu supérieur général en
1885.
Béatification:
19.10.1975 à Rome par Paul VI
Canonisation:
05.10.2003 à Rome par Jean Paul II
Fête: 15 janvier
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 2003 n.40 p.1-3
Réf. dans la Documentation
Catholique: 1975 p.1040
Notice brève
Arnold Janssen naît en
1837 à Goch en basse Rhénanie (Allemagne). Jeune prêtre, il sent naître en lui
une vocation missionnaire. Conscient de l’influence des médias, il fonde une
revue : “Le messager du Sacré-Cœur”, puis, comme il n’existe pas encore de
séminaire missionnaire allemand, et que le “Kulturkampf” l’empêche d’en fonder
un sur place, il le fait à Steyl en Hollande, tout près de la frontière
allemande. Beaucoup de volontaires laïcs l’aident pour ses constructions, car
les vocations affluent pour sa Congrégation appelée “Société du Verbe divin”
(Verbites). Pour les femmes, il crée celle des “Servantes du Saint-Esprit” à
laquelle il joint plus tard une branche contemplative vouée à l’adoration
perpétuelle du Saint-Sacrement. En avance sur son époque, il est soucieux
d’inculturer (comme on dit maintenant) le message évangélique dans les pays de
mission. Il meurt en 1909.
Notice développée
« L’activité de
saint Arnold Janssen fut pleine de zèle pour diffuser la Parole de Dieu, en
utilisant les nouveaux moyens de communication de masse, en particulier la
presse » (Jean-Paul II).
Arnold Janssen naît le 5
novembre 1837 à Goch, petite ville de la basse Rhénanie (Allemagne). Il est le
deuxième d’une famille de dix enfants. Ordonné prêtre le 15 août 1861, dans le
diocèse de Münster, il commence son apostolat comme professeur à Bocholt. Peu à
peu, il prend conscience des besoins de la mission universelle. Il décide alors
de consacrer sa vie à éveiller l’Église allemande à sa responsabilité
missionnaire.
Afin de poursuivre cet
objectif, il renonce en 1873 à son poste d’enseignant et fonde la revue
"Le messager du Sacré-Cœur". Cette revue publie des nouvelles sur les
activités missionnaires et encourage les catholiques allemands à aider les
missions. A cette époque, la vie est difficile pour l’Église catholique
d’Allemagne. Le parti politique au pouvoir la regarde avec suspicion et
travaille à éliminer son influence en matière civile. Le chancelier Bismarck
lance le "Kulturkampf" (guerre de culture) qui se signale par une
série de lois anti-catholiques, l’expulsion de nombreux prêtres et religieux,
et l’emprisonnement de plusieurs évêques.
Le Père Janssen propose
alors aux prêtres expulsés d’aller dans les missions étrangères, ou encore de
prêter main forte à la préparation de futurs missionnaires. L'Allemagne ne
possède pas de centres spécialisés pour la formation de missionnaires. Après
avoir fait appel à d’autres, Arnold découvre l’appel de Dieu à entreprendre
lui-même cette tâche difficile. Plusieurs sont d’avis qu’il n’est pas la
personne adéquate pour ce projet, mais le Père Arnold ne perd jamais courage
face aux obstacles.
Avec l’appui de quelques
évêques, il collecte des fonds afin de trouver un endroit adéquat pour son
projet. La situation politique de l’Allemagne l’oblige à trouver une maison à
Steyl, en Hollande, mais tout près de la frontière allemande. Le 8 septembre
1875, le nouveau centre est inauguré. Cette date est considérée comme celle de
fondation pour les Missionnaires du Verbe Divin. Le 2 mars 1879, les deux
premiers missionnaires partent pour la Chine, notamment le Père Joseph Freinademetz 2
qui sera béatifié et canonisé avec le Père Janssen.
Conscient du rôle majeur
de la presse missionnaire, quatre mois après l’ouverture à Steyl, le Père
Janssen met sur pied une imprimerie. Des milliers de personnes généreuses
contribuent à propager cet effort d’animation missionnaire, en distribuant les
revues de Steyl à travers les pays de langue allemande : Allemagne,
Suisse, Autriche, etc. De nombreux volontaires viennent prêter main forte au
Père Arnold, désireux de consacrer leur vie à cet effort missionnaire, non pas
comme religieux, mais à travers leur propre profession. C’est un
chantier ! L’afflux continuel des volontaires l’oblige à construire sans
cesse. Et cela jusqu’à la fin.
La congrégation se
développe alors rapidement en tant que communauté de prêtres et de frères. En
1885 la nouvelle communauté reçoit le statut de congrégation religieuse sous le
nom de Societatis Verbi Divini (SVD), Société du Verbe Divin. L’objectif
prioritaire des Verbites, comme on les appelle, est de se consacrer à la
proclamation de l’Évangile, particulièrement parmi les non-chrétiens. Le Père
Arnold aime à répéter : « L’annonce de la Bonne Nouvelle est la
première et principale expression de l’amour du prochain ». Des femmes
font partie des bénévoles de la maison et leur service généreux, plein
d’enthousiasme, en même temps que leur désir d’être religieuses, pousse le Père
Arnold à fonder la congrégation missionnaire des "Servantes du Saint
Esprit", le 8 décembre 1889. Les premières religieuses partent pour
l’Argentine en 1895. Mais, ce n’est pas tout. Le Père désire qu’il y ait des
religieuses qui se consacrent à la prière et à l’adoration incessante du
Saint-Sacrement pour soutenir la mission universelle de l’Église et en
particulier celle de leur congrégation. C’est pourquoi, en 1896, il fonde une
branche cloîtrée, sous le nom de "Servantes du Saint Esprit de l’adoration
perpétuelle".
Longtemps avant de parler
de "l‘aide au développement", Arnold Janssen encourage ses
missionnaires à répondre à des problèmes sociaux, par des écoles, des hôpitaux,
des ateliers etc. Il a à cœur que ses frères et sœurs aient les compétences
nécessaires. Bien avant aussi qu’on parle d “inculturation” il considère la
connaissance solide des religions, des cultures et des langues des peuples à
évangéliser comme une condition incontournable d’une annonce vraie de
l’évangile. Ainsi favorise-t-il l’étude des religions, des langues et de la
missiologie. A son époque une telle exigence est exceptionnelle dans les congrégations
missionnaires.
Après une vie de dur
travail, le Père Arnold meurt le 15 janvier 1909. Du ciel, il veille encore sur
sa Famille religieuse, toujours florissante.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0200.htm
Standbild
des Heiligen Arnold Janssen vorm Missionsshaus St. Arnold im Kreis Steinfurt,
aufgenommen im Juni 2008. Das Standbild stammt vom Bildhauer Joseph Krautwald
und wurde 1954 eingeweiht.
Statue
of Arnold Janssen, monastery St. Arnold in district of Steinfurt, Germany,
statue made by Joseph Krautwald.
Standbild
des Heiligen Arnold Janssen vorm Missionsshaus St. Arnold im Kreis Steinfurt,
aufgenommen im Juni 2008. Das Standbild stammt vom Bildhauer Joseph Krautwald
und wurde 1954 eingeweiht.
Statue
of Arnold Janssen, monastery St. Arnold in district of Steinfurt, Germany,
statue made by Joseph Krautwald.
Profile
Arnold felt an early call
to the priesthood,
and was ordained in
August 1861.
Well educated,
he taught science
and catechism for
twelve years. Chaplain and
director of the Ursuline convent at
Kempen in 1873.
Director of the diocesan Apostleship
of Prayer in 1874. Editor of
a journal about missionary work
in 1873.
He established the
religious congregation Society
of the Divine Word in Steyl, Netherlands in 1875;
it received papal approval
in 1901.
The Society,
which soon had houses in the
Netherlands, Austria,
and Germany,
was composed of missionary priests who
worked in Tonga, New Guinea, Japan, Paraguay,
and throughout North America.
In 1889,
Arnold founded the Missionary
Sisters, Servants of the Holy Ghost to assist the priests in
their mission.
The Sisters serve
as teachers in mission lands,
especially of young girls.
With the help of Blessed Maria
Virgo, Arnold formed the sisters a contemplative branch named Sister
Servants of the Holy Spirit of Perpetual Adoration who devote themselves
to adoration of the Blessed Sacrament, and prayer for
the success of missionary efforts.
These sisters are nicknamed Pink Sisters because of the color of
their habit.
Born
5 November 1837 at
Goch, North Rhein-Westphalia, Germany
his Baptismal patron
was Saint Arnold
of Arnoldsweiler
15 January 1909 in
Steyl, Netherlands of
natural causes
10 May 1973 by Pope Paul
VI (decree of heroic
virtues)
19 October 1975 by Pope Paul
VI
5 October 2003 by Pope John
Paul II
Additional
Information
Roman Martyrology
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
images
videos
webseiten
auf deutsch
Arnold
Janssen, Gründer des Steyler Missionswerkes
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
websites
in nederlandse
nettsteder
i norsk
sites
em português
spletne
strani v slovenšcini
MLA
Citation
“Saint Arnold
Janssen“. CatholicSaints.Info. 11 February 2022. Web. 15 January 2023.
<https://catholicsaints.info/saint-arnold-janssen/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-arnold-janssen/
Grave
of Saint Arnoldus Janssen in the lower chapel of St. Michael's Monastery in
Steyl, Limburg, the Netherlands.
Benedenkapel Kloosterkerk Missiehuis St-Michaël, Steyl
Grave
of Saint Arnoldus Janssen in the lower chapel of St. Michael's Monastery in
Steyl, Limburg, the Netherlands.
Benedenkapel Kloosterkerk Missiehuis St-Michaël, Steyl
Arnold Janssen
Founder and first
superior-general of the Society
of the Divine Word, b. at Goch in the Rhine Province, Germany,
5 Nov., 1837; d. at Steyl, Holland,
15 Jan., 1909. At a very tender age he manifested an inclination for the priesthood.
After completing his Classical studies at the diocesan college of
Gaesdonck in the northern Rhine Province, he took up the study of philosophy at
the Academy of Munster, and then entered the University
of Bonn. Having completed his theological studies
at Bonn and
at Munster, he was ordained,
15 Aug., 1861. He devoted some years to pastoral work and the teaching of Christian
doctrine, in 1873 becoming chaplain and
director at the Ursuline convent of
Kempen. As diocesan president
of the Apostleship
of Prayer he laboured for the propagation of that association, and in
this capacity felt called to found a missionary centre for Germany.
The result was the establishment of the Mission House of St. Michael at
Steyl, Holland,
8 Sept., 1875. Out of this grew the Society
of the Divine Word, which received canonical approbation in
1901. The congregation now has flourishing missions in all parts of the world,
and, besides that at Steyl, has four mission houses in Germany and Austria and
two in the United
States. The institution at Techny, Ill., called St. Mary's Mission House,
was opened 2 Feb., 1909, and was followed by another mission house, opened
September, 1912, at Girard, Pa., the object of both institutions is to educate priests for
the heathen missions
in charge of the society.
The spirit of the founder lives also in the many educational
institutions conducted by the members of the Society
of the Divine Word. In conjunction with his missionary work Father Janssen
in 1889 founded the congregation of the Servant Sisters of the Holy Ghost, who
assist the priests in
their missionary undertakings. This congregation numbers some 600 sisters,
who have a home for the aged at Techny, Ill. In 1912 Father Janssen's society numbered
625 priests,
1250 students for the priesthood,
and 800 lay
brothers.
Note: Arnold Janssen
was beatified by
Pope Paul VI in 1975.
Richarz,
Herman. "Arnold Janssen." The Catholic Encyclopedia. Vol.
16 (Index). New York: The Encyclopedia Press, 1914. 15 Jan.
2023 <http://www.newadvent.org/cathen/16047a.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Herman F. Holbrook. Credo
quidquid dixit Dei Filius, nil hoc Verbo veritatis verius.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. March 1, 1914. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2021 by Kevin Knight. Dedicated
to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/16047a.htm
Detail
of a photo montage of monasteries of the Society of the Divine Word
(Latin: Societas Verbi Divini,
abbreviated SVD), founded by Arnold Janssen. Collection of Missiemuseum Steyl,
Steyl-Tegelen, Limburg, the Netherlands.
Arnold Janssen
(1837-1909)
Arnold Janssen was born
on November 5, 1837 in Goch, a small city in lower Rhineland (Germany). The
second of ten children, his parents instilled in him a deep devotion to
religion. He was ordained a priest on August 15, 1861 for the diocese of
Muenster and was assigned to teach natural sciences and mathematics in a
secondary school in Bocholt. There he was known for being a strict but just
teacher. Due to his profound devotion to the Sacred Heart of Jesus, he was
named Diocesan Director for the Apostleship of Prayer. This apostolate
encouraged Arnold to open himself to Christians of other denominations.
Little by little he
became more aware of the spiritual needs of people beyond the limits of his own
diocese, developing a deep concern for the universal mission of the church. He
decided to dedicate his life to awaking in the German church its missionary
responsibility. With this in mind, in 1873 he resigned from his teaching post
and soon after founded The Little Messenger of the Sacred Heart. This
popular monthly magazine presented news of missionary activities and it
encouraged German-speaking Catholics to do more to help the missions.
These were difficult
times for the Catholic Church in Germany. Bismark unleashed the “Kulturkampf»
with a series of anti-Catholic laws, which led to the expulsion of priests and
religious and to the imprisonment of many bishops. In this chaotic situation
Arnold Janssen proposed that some of the expelled priests could go to the
foreign missions or at least help in the preparation of missionaries. Slowly
but surely, and with a little prodding from the Apostolic Vicar of Hong Kong,
Arnold discovered that God was calling him to undertake this difficult task.
Many people said that he was not the right man for the job, or that the times
were not right for such a project. Arnold's answer was, “The Lord challenges
our faith to do something new, precisely when so many things are collapsing in
the Church.”
With the support of a
number of bishops, Arnold inaugurated the mission house on September 8, 1875 in
Steyl, Holland, and thus began the Divine Word Missionaries. Already on March
2, 1879 the first two missionaries set out for China. One of these was
Joseph Freinademetz.
Aware of the importance
of publications for attracting vocations and funding, Arnold started a printing
press just four months after the inauguration of the house. Thousands of
generous lay persons contributed their time and effort to mission animation in
German-speaking countries by helping to distribute the magazines from Steyl.
From the beginning the new congregation developed as a community of both
priests and Brothers.
The volunteers at the
mission house included women as well as men. From practically the very
beginning, a group of women, including Blessed Maria Helena Stollenwerk, served
the community. But their wish was to serve the mission as Religious Sisters.
The faithful, selfless service they freely offered, and a recognition of the
important role women could play in missionary outreach, urged Arnold to found
the mission congregation of the “Servants of the Holy Spirit,” SSpS, on
December 8, 1889. The first Sisters left for Argentina in 1895.
In 1896 Fr. Arnold
selected some of the Sisters to form a cloistered branch, to be known as
“Servants of the Holy Spirit of Perpetual Adoration”, SSpSAP. Their service to
mission would be to maintain an uninterrupted adoration of the Blessed
Sacrament, praying day and night for the church and especially for the other
two active missionary congregations.
Arnold died on January
15, 1909. His life was filled with a constant search for God's will, a great
confidence in divine providence, and hard work. That his work has been blessed
is evident in the subsequent growth of the communities he founded: more than 6,000
Divine Word Missionaries are active in 63 countries, more than 3,800 missionary
Servants of the Holy Spirit, and more than 400 Servants of the Holy Spirit of
Perpetual Adoration.
SOURCE : http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20031005_janssen_en.html
CANONIZATION OF THREE
BLESSEDS
HOMILY OF JOHN PAUL II
Sunday, 5 October 2003
1. "Preach the
Gospel to the whole creation" (Mk 16:15). With these words before the
Ascension the Risen One entrusted the universal missionary mandate to the
Apostles. Immediately afterwards, he assured them that in this demanding
mission they would always be able to count on his help (cf. Mk 16: 20).
These same words rang out
eloquently at today's solemn celebration. They constitute the message that
these three new Saints renew for us: Daniel
Comboni, Bishop, founder of the Congregation of the Comboni
Missionaries of the Heart of Jesus and of the Comboni Missionary Sisters; Arnold
Janssen, priest, founder of the Society of the Divine Word and of the
Congregation of Missionary Sisters Servants of the Holy Spirit and the Sister
Servants of the Holy Spirit of Perpetual Adoration; Joseph
Freinademetz, priest, of the Society of the Divine Word.
Their lives show clearly
that the proclamation of the Gospel "is the primary service which the
Church can render to every individual and to all humanity" (Redemptoris
Missio, n. 2). These new Saints teach us that evangelization always
involves an explicit proclamation of Christ in addition to
contributing to human advancement that has sometimes even proven dangerous, as
the experience of so many missionaries shows. This is the example, the
precious heritage that the three Saints, raised today to the glory of the
altars, have bequeathed, especially to their religious families. The
priority of missionary institutes is the mission "ad gentes", which
must come before any other social or humanitarian commitment, however
necessary.
2. "All the
peoples will see the glory of the Lord". The Responsorial Psalm, which we
have just sung, emphasizes the urgency of the mission "ad
gentes", even in our time. We need evangelizers with the enthusiasm
and apostolic outreach of Bishop Daniel
Comboni, an apostle of Christ among the Africans. He relied on the
resources of his rich personality and solid spirituality to make Christ known
and welcomed in Africa, a continent he loved deeply.
How could we fail, also
today, to turn our gaze with affection and concern to those beloved peoples?
Africa, a land rich in human and spiritual resources, continues to be scarred
by many difficulties and problems. May the international community actively
help it build a future of hope. I entrust my appeal to the
intercession of St Daniel
Comboni, an outstanding evangelizer and protector of the "Black
Continent".
3. "Nations
shall come to your light" (Is 60: 3). The prophetic image of the new Jerusalem
that spreads divine light on all the peoples clearly illustrates the life and
tireless apostolate of St Arnold
Janssen. He zealously carried out his priestly work, spreading the
Word of God by means of the new mass media, especially the press.
Obstacles did not dismay
him. He liked to repeat: "Proclamation of the Good News is the first and
most significant expression of love for one's neighbour". He now helps his
religious family from Heaven, to continue faithfully along the tracks he marked
out that witness to the permanent value of the Church's evangelizing mission.
4. "And they
went forth and preached everywhere" (Mk 16: 20). The Evangelist Mark
ends his Gospel with these words. He then adds that the Lord never ceases to
accompany the activity of the Apostles with the power of his miracles. Echoing
these words of Jesus, the words of St Joseph
Freinademetz are filled with faith: "I do not consider
missionary life as a sacrifice I offer to God, but as the greatest grace that
God could ever have lavished upon me". With the tenacity typical of
mountain people, this generous "witness of love" made a gift of
himself to the Chinese peoples of southern Shandong. For love and with
love he embraced their living conditions, in accordance with his own advice to
his missionaries: "Missionary work is useless if one does not love and is
not loved". An exemplary model of Gospel inculturation, this
Saint imitated Jesus, who saved men and women by sharing their existence to the
very end.
5. "Go into all
the world". The three Saints whom we joyfully honour today remind us of
the missionary vocation of every baptized person. All Christians are sent on
mission, but to be authentic witnesses of Christ, one must strive
constantly for holiness (cf. Redemptoris
Missio, n. 90).
Dear Brothers and
Sisters, let us accept this invitation that comes to us from today's evocative
celebration. May the Queen of the Saints, the Star of the New Evangelization,
shine upon us from Heaven. We turn to her with trust, especially in this month
of October, dedicated to the Rosary and to the missions. Mary Most Holy, Queen
of Missions, pray for us!
© Copyright 2003 -
Libreria Editrice Vaticana
Missionshaus
St. Augustin der Steyler Missionare in Sankt
Augustin, Bleiglasfenster der Kirche, Darstellung: Arnold
Janssen und Josef Freinademetz
Saint Arnold Janssen,
SVD
(1837-1909)
Arnold Janssen was
born on November 5, 1837 in Goch, a small city in lower Rhineland (Germany).
The second of ten children, his parents instilled in him a deep devotion to
religion. He was ordained a priest on August 15, 1861 for the diocese of
Muenster and was assigned to teach natural sciences and mathematics in a
secondary school in Bocholt. There he was known for being a strict but just
teacher. Due to his profound devotion to the Sacred Heart of Jesus, he was
named Diocesan Director for the Apostleship of Prayer. This apostolate
encouraged Arnold to open himself to Christians of other denominations.
Little by little he
became more aware of the spiritual needs of people beyond the limits of his own
diocese, developing a deep concern for the universal mission of the church. He
decided to dedicate his life to awaking in the German church its missionary
responsibility. With this in mind, in 1873 he resigned from his teaching post
and soon after founded The Little Messenger of the Sacred Heart. This popular
monthly magazine presented news of missionary activities and it encouraged
German-speaking Catholics to do more to help the missions.
These were difficult
times for the Catholic Church in Germany. Bismark unleashed the “Kulturkampf»
with a series of anti-Catholic laws, which led to the expulsion of priests and
religious and to the imprisonment of many bishops. In this chaotic situation
Arnold Janssen proposed that some of the expelled priests could go to the
foreign missions or at least help in the preparation of missionaries. Slowly
but surely, and with a little prodding from the Apostolic Vicar of Hong Kong,
Arnold discovered that God was calling him to undertake this difficult task.
Many people said that he was not the right man for the job, or that the times
were not right for such a project. Arnold's answer was, “The Lord challenges
our faith to do something new, precisely when so many things are collapsing in
the Church.”
With the support of a
number of bishops, Arnold inaugurated the mission house on September 8, 1875 in
Steyl, Holland, and thus began the Divine Word Missionaries. Already on March
2, 1879 the first two missionaries set out for China. One of these
was Joseph
Freinademetz.
Aware of the importance
of publications for attracting vocations and funding, Arnold started a printing
press just four months after the inauguration of the house. Thousands of
generous lay persons contributed their time and effort to mission animation in
German-speaking countries by helping to distribute the magazines from Steyl.
From the beginning the new congregation developed as a community of both
priests and Brothers.
The volunteers at the
mission house included women as well as men. From practically the very
beginning, a group of women, including Blessed
Maria Helena Stollenwerk, served the community. But their wish was to serve
the mission as Religious Sisters. The faithful, selfless service they freely
offered, and a recognition of the important role women could play in missionary
outreach, urged Arnold to found the mission congregation of the “Servants of
the Holy Spirit,” SSpS, on December 8, 1889. The first Sisters left for
Argentina in 1895.
In 1896 Fr. Arnold
selected some of the Sisters to form a cloistered branch, to be known as
“Servants of the Holy Spirit of Perpetual Adoration”, SSpSAP. Their service to
mission would be to maintain an uninterrupted adoration of the Blessed
Sacrament, praying day and night for the church and especially for the other
two active missionary congregations.
Source: Vatican's
News Services
SOURCE : http://www.svdcuria.info/public/histtrad/founders/founders.htm
Sant' Arnoldo
Janssen Sacerdote e fondatore
Goch, Germania, 5
novembre 1837 - Steyl, Olanda, 15 gennaio 1909
Arnold Janssen, prete e
insegnante tedesco, iniziò nel 1873 un'attività di apostolato missionario
dapprima fondando un mensile, il "Piccolo Messaggero del Sacro Cuore di
Gesù", poi nel 1875 la Società del Verbo Divino (Verbiti). A causa delle
leggi anticattoliche bismarckiane (Kulturkampf) la casa madre sorse a Steyl, in
Olanda. La prima missione fu nella Cina meridionale, ma presto i Verbiti si
diffusero in tutti i continenti. Nacquero anche un ramo femminile, le Serve
dello Spirito Santo e uno contemplativo, le Serve dello Spirito Santo
dell'Adorazione perpetua. «Dinanzi alla luce del Verbo e allo Spirito della
grazia recedano le tenebre del peccato e la notte del paganesimo. E il Cuore di
Gesù viva nel cuore degli uomini», è la preghiera che il fondatore faceva
recitare al termine di ogni riunione. Janssen - morto a Steyl nel 1909 a 72
anni - è stato canonizzato il 5 ottobre 2003 insieme a uno dei primi Verbiti,
l'altoatesino Josef Freinademetz, morto in Cina 13 giorni dopo di lui, e a
Daniele Comboni. (Avvenire)
Etimologia: Arnoldo
= potente come aquila, dall'antico tedesco
Martirologio
Romano: Nel villaggio di Steyl in Olanda, sant’Arnoldo Janssen, sacerdote,
che fondò la Società del Verbo Divino per diffondere la fede nelle missioni.
Papa Giovanni Paolo II ha
canonizzato il 5 ottobre 2003, in Piazza S. Pietro in Roma, tre grandi santi
apostoli missionari del XIX secolo; il vescovo Daniele Comboni, Josef
Freinademetz missionario in Cina e Arnold Janssen fondatore di Congregazioni
Missionarie, del quale parliamo in questa scheda.
Arnold Janssen nacque il 5 novembre 1837 a Goch (Münster) in Germania,
secondogenito degli undici figli di Gerardo Janssen e Anna Caterina Wellesen,
genitori di profonda fede cattolica. Studiò nel collegio vescovile agostiniano
di Gaesdonk, nel collegio Borromeo di Münster e all’Università di Bonn; nel
1859 entrò nel seminario maggiore di Münster e il 15 agosto del 1861 fu
ordinato sacerdote.
Iniziò il suo apostolato come insegnante nella scuola secondaria di Bocholt dove fu maestro esigente ma giusto; essendo molto devoto al Sacro Cuore di Gesù, venne nominato direttore diocesano dell’Apostolato della Preghiera, dove ebbe l’opportunità di contattare anche cristiani di altre confessioni; nell’ottobre 1873 accettò l’incarico di rettore del convento delle Orsoline in Kempen, che gli lasciava abbastanza tempo libero per le altre attività di apostolato.
Man mano maturava in lui la convinzione che la Chiesa tedesca doveva prendere coscienza della propria responsabilità missionaria, cioè andare incontro alle necessità spirituali delle persone oltre i confini delle proprie diocesi, nel contesto della missione universale della Chiesa.
Nel 1873 lasciò l’insegnamento e fondò un periodico mensile il cui primo numero uscì nel gennaio 1874 con il titolo di “Piccolo Messaggero del Cuore di Gesù” per informare i fedeli sui bisogni delle missioni in patria e all’estero.
In quegli anni la Germania attraversava un periodo di contrapposizioni tra il governo, che voleva mettere tutti gli aspetti ecclesiastici sotto il dominio del potere civile e la Chiesa tedesca che si opponeva, ciò portò all’espulsione e anche alla prigionia di sacerdoti e vescovi, subendo le leggi anti-cattoliche derivanti dalla “Kulturkampf” (lotta per la cultura) di Bismarck.
Arnold Janssen pensò che questi sacerdoti potessero essere inviati in missione o perlomeno aiutare nella formazione di missionari, tenendo presente che in Germania mancava un Centro che avesse questo scopo.
Il tempo passava e nessuno prendeva quest’iniziativa, allora Arnold Janssen consigliato e sostenuto dal vescovo di Hong-Kong mons. Raimondi e dal parroco von Essen dalle idee missionarie, capì che la persona adatta era proprio lui e che il Signore lo chiamava a quest’opera, avvalendosi anche del periodico che dirigeva e pubblicava, con il quale prese a raccogliere fondi monetari.
Non potendo fondare una Congregazione in Germania a causa della “Kulturkampf” in vigore, si spostò in Olanda, accolto benevolmente dal parroco di Tegelen e con l’approvazione del vescovo di Roermond; il 16 giugno 1875 acquistò a Steyl una casa, che divenne il centro della nuova fondazione della Congregazione del Verbo Divino, inaugurata l’8 settembre 1875, così iniziò la formazione dei missionari.
Gli edifici si moltiplicarono e nel mezzo sorse la chiesa dedicata a S. Michele Arcangelo, inoltre si mise in moto la tipografia missionaria, che stampava migliaia di copie del “Piccolo Messaggero del Cuore di Gesù” ed il “Calendario di S. Michele” per la propaganda missionaria.
Nel 1878 entrarono i primi tre fratelli laici e il 2 marzo 1879 partirono i primi due missionari per la Cina, G. B. Anzer e Josef Freinademetz (1852-1909) della diocesi di Bressanone, che come detto all’inizio, quest’ultimo sarà canonizzato insieme al fondatore.
Iniziò con l’attività missionaria dei ‘Verbiti’ nello Shantung meridionale, prima missione della nuova Congregazione “Società del Verbo Divino”, approvata prima dal vescovo di Roermond e poi dalla Santa Sede il 25 gennaio 1901.
Intanto la Congregazione cresceva con gran numero di fratelli collaboratori (non previsti inizialmente) e di studenti aspiranti missionari; nel 1885 Arnold Janssen fu nominato primo Superiore generale.
Sorsero nuove Case: il Collegio di S. Raffaele a Roma nel 1888 per preparare gli insegnanti della Società; S. Gabriele a Mödling presso Vienna nel 1889; S. Croce in Slesia nel 1892; S. Vendelino nella Saar (1898); S. Ruperto a Biscofshofen presso Salisburgo nel 1906; e a Techny (Chicago).
Fra i volontari che aiutavano nelle Case, vi erano parecchie donne, che dopo un certo tempo al servizio della Società del Verbo Divino, espressero il desiderio di diventare delle religiose consacrate; allora padre Arnold Janssen, convinto dell’importanza della donna nelle terre di missione, fondò l’8 dicembre 1889 la Congregazione delle “Serve dello Spirito Santo”, la cui Regola venne approvata nel 1893 dal vescovo di Roermond; le prime suore partirono per l’Argentina nel 1895.
Il fervoroso fondatore non si fermò qui; affinché l’attività missionaria fosse sostenuta dalla preghiera di anime consacrate a tale scopo, scelse alcune suore adatte e fondò nel 1890 una Congregazione di clausura: le “Serve dello Spirito Santo dell’Adorazione Perpetua” con lo scopo specifico di adorazione ininterrotta al Santissimo Sacramento e la preghiera incessante per la Chiesa e per le altre due Congregazioni missionarie.
Nel venticinquesimo delle fondazioni i membri delle Comunità erano 208 sacerdoti, 549 fratelli, 190 suore, 99 studenti di teologia, 731 studenti delle classi inferiori.
Nel luglio 1907 papa s. Pio X volle dimostrare ad Arnold Janssen la sua personale riconoscenza e quella della Chiesa dicendogli: “ Io ti ringrazio ed ora voglio benedirti, figlio carissimo”.
Nei 34 anni che guidò le sue Opere, le nuove fondazioni si diffusero in Cina, Africa, Nuova Guinea, Giappone, America Latina; insistette che i suoi missionari fossero educati nelle scienze sociali, in modo che potessero studiare sistematicamente le culture e le lingue di altre nazioni, così da apprezzare la ricchezza culturale della popolazione con la quale dovevano lavorare.
La sua vita fu una permanente ricerca della volontà di Dio, di fiducia nella Divina Provvidenza e di duro lavoro; volle intitolare la sua fondazione al Verbo Divino, memore della predilezione dei pii genitori verso il prologo del Vangelo di S. Giovanni “In principio era il Verbo…”, che veniva recitato ogni sera in famiglia.
Al termine di ogni riunione dei suoi figli volle far recitare questa preghiera: “Dinanzi alla luce del Verbo e alla Spirito della grazia, recedano le tenebre del peccato e la notte del paganesimo. Ed il Cuore di Gesù viva nel cuore degli uomini”.
Come tutti i fondatori anche Arnold Janssen conobbe le difficoltà, che nel suo caso provenivano proprio dai vescovi tedeschi, i quali erano allarmati dall’aumento dei giovani che si votavano all’ideale missionario, confluendo nella “Società del Verbo Divino”, con il pericolo reale della diminuzione delle vocazioni per il clero diocesano.
La sua saggezza e spiritualità riuscì a trovare la mediazione giusta per le necessità ambedue prioritarie, dell’apostolato interno e di quello missionario, perché la parola di Cristo: “Andate in tutto il mondo e predicate!” deve essere eseguita.
Il venerato fondatore morì a Steyl in Olanda il 15 gennaio 1909; la causa per la beatificazione fu introdotta il 10 luglio 1942. È stato beatificato da papa Paolo VI il 19 ottobre 1975, insieme al suo primo missionario verbita Josef Freinademetz, morto 13 giorni dopo di lui in Cina, con il quale è stato poi anche canonizzato nel 2003.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/30900
Varone
(Riva del Garda, Trentino) - Busto di padre Arnold Janssen presso l'istituto
dei padri verbiti
Varone
(Riva del Garda, Trentino, Italy) - Bust of Arnold Janssen at the verbite
fathers institute
CAPPELLA PAPALE PER LA
CANONIZZAZIONE DI 3 BEATI
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO
II
Domenica, 5 ottobre 2003
1. "Predicate il Vangelo ad ogni creatura" (Mc 16,15).
Con
queste parole il Risorto, prima dell’Ascensione, affidò agli Apostoli l’universale
mandato missionario. Subito dopo, li assicurò che in tale impegnativa missione
avrebbero potuto contare sulla sua costante assistenza (cfr Mc 16,20).
Queste stesse parole sono
risuonate, in modo eloquente, nell’odierna solenne celebrazione. Esse costituiscono
il messaggio che ci rinnovano questi tre nuovi Santi: Daniele
Comboni, Vescovo, fondatore della Congregazione dei Missionari Comboniani
del Cuore di Gesù e delle Suore Missionarie Comboniane Pie Madri della
Nigrizia; Arnold
Janssen, presbitero, fondatore della Società del Verbo Divino, della Congregazione
delle Suore Missionarie Serve dello Spirito e della Congregazione delle Suore
Serve dello Spirito Santo dell’Adorazione Perpetua; Josef
Freinademetz, presbitero, della Società del Verbo Divino.
La loro esistenza mette
in evidenza che l'annuncio del Vangelo "costituisce il primo servizio che
la Chiesa può rendere a ciascun uomo e all’intera umanità" (Redemptoris
missio, 2).
L’evangelizzazione,
insegnano questi nuovi Santi, oltre a interventi di promozione umana, talora
persino rischiosi come testimonia l’esperienza di tanti missionari, comporta
sempre un esplicito annuncio di Cristo. Questo è l’esempio e questa è
l’eredità preziosa che i tre Santi, elevati oggi alla gloria degli altari,
lasciano specialmente alle loro famiglie religiose. Primo compito degli
Istituti missionari è la missione ad gentes, da non posporre a nessun
altro impegno, pur necessario, di carattere sociale e umanitario.
2. "Tutti i popoli
vedranno la gloria del Signore". Il Salmo responsoriale, che poc’anzi
abbiamo cantato, sottolinea l’urgenza della missione ad gentes anche in
questi nostri tempi. Sono necessari evangelizzatori dall’entusiasmo e dalla
passione apostolica del Vescovo Daniele
Comboni, apostolo di Cristo tra gli africani. Egli impiegò le risorse della
sua ricca personalità e della sua solida spiritualità per far conoscere ed
accogliere Cristo in Africa, continente che amava profondamente.
Come non volgere, anche
quest’oggi, lo sguardo con affetto e preoccupazione a quelle care popolazioni?
Terra ricca di risorse umane e spirituali, l’Africa continua ad essere segnata
da tante difficoltà e problemi. Possa la Comunità internazionale aiutarla
attivamente a costruire un futuro di speranza. Affido questo mio appello
all’intercessione di san Daniele
Comboni, insigne evangelizzatore e protettore del Continente Nero.
3. „Völker wandern
zu deinem Licht" (Jes 60, 3). Das prophetische Bild des neuen
Jerusalems, läßt über allen Völkern das göttliche Licht erstrahlen. Es
beleuchtet gut das Leben und das unermüdliche Apostolat des heiligen Arnold
Janssen. Sein priesterliches Wirken war erfüllt vom Eifer, das Wort Gottes
zu verbreiten. Dazu setzte er auch die neuen Kommunikationsmittel, besonders
die Pressearbeit, ein.
Trotz vieler Hindernisse
verlor er nicht den Mut. Gerne sagte er: „Die Verkündigung der Frohen
Botschaft ist das erste und höchste Werk der Nächstenliebe". Vom Himmel
aus hilft er nun seiner Ordensfamilie, auf seinen Spuren treu weiterzugehen und
die bleibende Gültigkeit des Evangelisierungsauftrags der Kirche zu bezeugen.
4. „Sie aber zogen
aus und predigten überall" (Mk 16, 20). So beschließt der
Evangelist Markus sein Evangelium. Dann fügt er hinzu, daß der Herr nicht
aufhörte, das Wirken der Apostel mit der Macht seiner Zeichen zu begleiten.
Diesen Worten Jesu entspricht das glaubenserfüllte Zeugnis des heiligen Josef
Freinademetz: „Missionar zu sein betrachte ich nicht als ein Opfer,
das ich Gott bringe, sondern als die größte Gnade, die Gott mir geschenkt
hat." Mit einer Zähigkeit, die für Menschen aus den Bergen typisch
ist, hat dieser hochherzige „Zeuge der Liebe" sich selbst der
chinesischen Bevölkerung in Süd-Shantung zum Geschenk gemacht. Aus Liebe und in
Liebe nahm er die Lebensbedingungen dieser Menschen an. Dabei folgte er dem
Rat, den er selbst seinen Missionaren gab: „Die Missionsarbeit ist umsonst,
wenn man nicht liebt und nicht geliebt wird." Als Vorbild einer
evangeliumsgemäßen Inkulturation ahmte dieser Heilige Jesus nach, der die
Menschen rettete, indem er ganz und gar ihr Leben teilte.
Traduzione italiana delle
parti pronunciate in lingua tedesca:
3. "Cammineranno i
popoli alla tua luce" (Is 60,3). L’immagine profetica della nuova
Gerusalemme, che diffonde la luce divina su tutti i popoli, illustra bene la
vita e l'instancabile apostolato di sant'Arnold
Janssen. La sua attività sacerdotale fu piena di zelo nel diffondere la
Parola di Dio utilizzando i nuovi mezzi di comunicazione di massa, specialmente
la stampa.
Non si perse d’animo
dinanzi agli ostacoli. Amava ripetere: "L'annuncio della Buona Novella è
la prima e principale espressione dell'amore del prossimo". Dal Cielo ora
egli aiuta la sua Famiglia religiosa a proseguire fedelmente nel solco da lui
tracciato, che testimonia la permanente validità della missione
evangelizzatrice della Chiesa.
4. "Allora essi partirono
e predicarono dappertutto" (Mc 16,20). Così l’evangelista Marco
conclude il suo Vangelo. Aggiunge poi che il Signore non cessa di accompagnare
l’attività degli apostoli con la potenza dei suoi prodigi. A queste parole di
Gesù fanno eco quelle piene di fede di san Josef
Freinademetz: "Non considero la vita missionaria come un sacrificio
che offro a Dio, ma come la più grande grazia che Dio avrebbe mai potuto darmi".
Con la tenacia tipica della gente di montagna, questo generoso "testimone
dell’amore" fece dono di se stesso alle popolazioni cinesi dello
Shandong meridionale. Abbracciò per amore e con amore le loro condizioni di
vita, secondo il consiglio che egli stesso dava ai suoi missionari: "Il
lavoro missionario è vano se non si ama e non si è amati". Modello
esemplare di inculturazione evangelica, questo Santo imitò Gesù, che ha salvato
gli uomini condividendone fino in fondo l’esistenza.
5. "Andate in tutto
il mondo". I tre Santi, che con gioia oggi onoriamo, ricordano la
vocazione missionaria di ogni battezzato. Ogni cristiano è inviato in missione,
ma per essere autentici testimoni di Cristo occorre tendere costantemente
alla santità (cfr Redemptoris
missio, 90).
Accogliamo, carissimi
Fratelli e Sorelle, quest’invito che ci viene dall’odierna suggestiva celebrazione.
Ci illumini dal Cielo la Regina dei Santi, Stella della nuova evangelizzazione.
A Lei ci rivolgiamo con fiducia specialmente in questo mese di ottobre,
dedicato al Rosario e alle missioni. Maria Santissima, Regina delle missioni,
prega per noi!
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
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Den hellige Arnold
Janssen (1837-1909)
Minnedag: 15.
januar
Den hellige Arnold
Janssen ble født den 5. november 1837 i Goch, en liten by i bispedømmet Münster
i Niederrhein i Tyskland, nær den nederlandske grensen. Han var det andre av
elleve barn av Gerhard Johann Janssen og hans hustru Anna Katarina. I barndommen
ble Arnold kalt «Nölleken». Han beskrev senere sine foreldre som «enkle», hans
far var en småbonde som også drev med transport, mens moren kombinerte jobben
med å ta seg av den tallrike familien og dyrene på gården med et iherdig
bønneliv. Atmosfæren i familien var sterkt religiøs og strengt patriarkalsk,
med faren som leste søndagens evangelium og en kommentar til det etter
måltidene, og eksaminerte barna nøye i katekismen. Han hadde for vane å
regelmessig resitere med høy stemme prologen til Johannesevangeliet (Joh
1,1-18).
I 1847 ble det åpnet en
middelskole i Goch, og den første rektoren overtalte Arnolds familie til å
sende ham dit. Halvannet år senere flyttet han til bispedømmets
gutteseminar Collegium Augustinianum i Gaesdonck, tre kilometer fra
Goch, og i 1855 begynte han på filosofiske og teologiske studier på
Borromeo-kollegiet i Münster, som var etablert året før. I en alder av 19 år
hadde han fullført filosofien, men han var for ung til å begynne på
presteseminaret. Derfor dro han til universitetet i Bonn for å studere
matematikk og naturvitenskap med sikte på å bli lærer. Han besto sine eksamener
og ble tilbudt en lærerpost i Berlin. Men han avslo den og vendte i stedet
tilbake til Münster for å studere teologi. Han ble viet til subdiakon den 16.
mars og til diakon den 25. mars 1861, og den 15. august 1861 ble han presteviet
i domkirken i Münster.
De neste 12 årene
tilbrakte han som realskolelærer i Bocholt nær nedre Rhinen i Tyskland, hvor
han spesialiserte seg i matematikk og naturfag. Han ble kjent som en streng,
men rettferdig lærer. På grunn av sin dype hengivenhet for Jesu hellige Hjerte
ble han i 1867 utnevnt til bispedømmet Münsters direktør for Bønneapostolatet.
Men etter å ha deltatt på Generalkongressen for katolske organisasjoner i
Tyskland og Østerrike i Innsbruck i 1867, søkte han videre åndelige horisonter
og utviklet en interesse for misjonen. Han bestemte seg for å vie sitt liv for
å vekke den tyske Kirken når det gjaldt dens misjonsansvar.
Han sluttet i 1873 som
lærer og ble kapellan for et kloster for ursulinner i Kempen. I juli 1874
startet han et misjonsblad: Kleiner Herz-Jesu-Bote, «Jesu Hjertes lille
Budbringer». Der inneholdt rapporter fra misjonen ute og hjemme og ble et
redskap for hans egne ideer. Med dette bladet ville den engasjerte kirkemannen
vinne støtte for åpningen av en skole for å utdanne hedningemisjonærer.
Dette var vanskelige
tider for Den katolske kirke i Tyskland. Bismarcks lanserte sin Kulturkampf med
en rekke anti-katolske lover, noe som førte til utvisning av prester og
ordensfolk og til fengsling av mange biskoper. I denne kaotiske situasjonen
foreslo Arnold Janssen at noen av de utviste prestene kunne dra utenlands som
misjonærer, eller i det minste hjelpe til i utdannelsen av misjonærer. Sakte men
sikkert, og med litt oppildning fra den apostoliske vikaren av Hong Kong, Msgr.
Raimoldi, oppdaget Arnold at Gud kalte ham til å ta på seg den vanskelige
oppgaven. Mange mennesker sa at han ikke var rette mann til jobben, eller at
tiden ikke var moden for et slikt prosjekt. Arnolds svar var: «Herren utfordrer
vår tro til å gjøre noe nytt, nettopp når så mange ting kollapser i Kirken».
På grunn av kulturkampen
var det forbudt med slike skoler i Tyskland på den tiden, så slike
grunnleggelser og kongregasjoner måtte slå seg ned utenfor landets grenser.
Arnold var til slutt overbevist om at skulle det bli noe tysk misjonshus, måtte
han grunnlegge det selv. Som mange andre kastet han blikket mot Nederland. Den
3. desember 1874 fikk han tillatelse til å grunnlegge et misjonshus i
bispedømmet Roermond. Biskop Paredis sa i den forbindelse til sine dekaner:
«Herr Jansen, rektor for ursulinnene i Kempen, har vært hos meg. Han vil
grunnlegge et misjonshus, og tenk dere, han har ingen ting! Enten er han en
helgen, eller så er han en narr».
Etter å ha fått en
blanding av oppmuntring og avskrekking fra kirkelige myndigheter, ble han den
30. juni 1875 i stand til å kjøpe et gammelt vertshus i Steyl ved elva
Maas/Meuse i Nederland. Med støtte fra 32 nederlandske, tyske og østerrikske
biskoper innviet han den 8. september 1875 misjonshuset St. Mikael Erkeengelen,
det første tyske huset for utdannelse av misjonærer. Snart var det ni menn som
bodde der, og Arnolds bror Wilhelm, kapusinerbroder Junipero som hadde blitt
utvist fra Münster, kom som kokk. Kommuniteten tok som motto Vivat cor
Iesu in cordibus hominum, «Måtte Jesu hjerte leve i menneskenes hjerter». Folk
i Steyler sa: «Det blir snart en ekte prøyssisk bankerott».
Dette var begynnelsen på
kongregasjonen «Det guddommelige ords selskap» (Societas Verbi Divini -
SVD), som kalles Steyler Misjonsselskap, Steyler-misjonærer eller verbitter.
Arnold definerte seminarets to oppgaver til å lære opp misjonærer og dyrkingen
av kristen vitenskap, noe som ikke appellerte til alle. Til tross for skepsis
og motstand blomstret prosjektet, og innen fem år hadde det vokst til mange
ganger sin opprinnelige størrelse. Arnold bygde på prinsippet om at «pengene er
allerede der, i lommene på gode mennesker som vil gi dem til deg på et passende
tidspunkt!» Denne svært praktiske tillit til Det guddommelige forsyn fortsatte
å bringe resultater, og ved grunnleggerens død var Steyl vokst til et stort
kompleks, utvidet i troen på at alt som var nødvendig, kunne bli gjort. Det ble
en «apostolisk skole», en slags misjonshøyskole, og i motsetning til andre
religiøse institusjoner tok den imot elever fra fattige familier og huset dem
gratis.
Arnold var raskt ute med
å anerkjenne kraften til det trykte ord som «et sverd brukt i åndelige slag»,
og han etablerte en trykkpresse for å trykke «Budbringeren». Publikasjonen
viste seg virkelig å bli katalysatoren for seminarets resultater. Han startet
et nytt magasin, Stadt Gottes, «Guds by», som fortsatt er det største
illustrerte katolske familiemagasinet i Tyskland. Det økende behovet for hjelp
i trykkeriarbeidet førte til dannelsen av «Det guddommelige ords
misjonsbrødre», som innen 1900 talte flere enn prestene i ordenen og alltid var
gjenstand for Arnolds spesielle oppmerksomhet.
Arnold ble valgt til
kongregasjonens generalsuperior i 1885, og i slutten av mai 1886 ble det første
generalkapitlet holdt. Det regnes som den offisielle stiftelsen av
kongregasjonen. Kapitlet bestemte at dens formål var «forkynnelsen av Guds Ord
på jorden gjennom misjonsaktivitet blant de ikke-katolske folk hvor denne
aktiviteten virker mest suksessrik. Her tenker vi først og fremst på de
ikke-kristne folk, særlig i Det fjerne østen». Denne definisjonen er en perfekt
oppsummering av Arnold Janssens blanding av tilsynelatende blind tro og dyp
praktisk sans. Kongregasjonen ble formelt godkjent i 1901. Verbittene er
fortsatt en av den katolske kirkes viktigste misjonsordener.
I 1876 kom «Søstrene av
Det guddommelige forsyn», som var utvist fra Tyskland, til Steyl for å ta seg
av kjøkkenet og vaskeriet. Men innen 1881 begynte kvinner å søke
misjonærutdannelse, og snart var det bruk for søstre i Det guddommelige Ords
misjonsgrunnleggelser i Argentina. For Arnold Janssen var dette det tegnet fra
Gud som han hadde ventet på. Sammen med den salige Helena Stollenwerk og
Hendrina Stenmanns grunnla han i 1889 «Misjonsselskapet av Den Hellige Ånds
tjenerinner» (Congregatio Missionalis Servarum Spiritus Sancti -
SSpS), også kalt Steyler Missionsschwestern. Arnold ikledde de første 16
postulantene drakten i 1892, og de første søstrene dro til Argentina i 1895. I
1896 grunnla han en kontemplativ gren av ordenen, «Den Hellige Ånds tjenerinner
av den evige Tilbedelse» (SSpSAP). De kalles Steyler Klausurschwestern eller
Tilbedelsessøstrene, men også «De rosa søstrene» etter deres ordensdrakt. Deres
oppgave var å «be for verdens store anliggender».
Allerede i 1879 var
Arnold i stand til å sende de to første misjonærene til Kina. De skulle assistere
Hong Kongs biskop Raimoldi, som først hadde oppmuntret ham. Johann Baptist von
Anzer skulle senere bli biskop, og den hellige Josef Freinademetz skulle
både bli saligkåret og helligkåret sammen med Arnold selv. Flere
verbittmisjonærer til Det fjerne østen fulgte: Til det sørlige Shantung i
Kina - «Dette store land av Jesu lengsel» som Arnold kalte det, i 1881,
senere spredning over hele Kina, til Togo i 1892, Papua Ny-Guinea i 1896 og Japan
i 1907. Bønnfallelser fra Latin-Amerika ble møtt med misjoner til Argentina i
1889, Ecuador i 1893 (senere forlatt), Brasil i 1895 og Chile i 1900. Arnolds
overbevisning om at misjonærene skulle utdannes i naturvitenskapene, bar frukt
i utgivelsen av magasinet Anthropos, som dekket feltene lingvistikk og
etnologi, med et korresponderende institutt hvis medlemmer er verbittmisjonærer
fra hele verden.
Flere grunnleggelser
fulgte: I Roma, hvor Arnold sendte prester for å studere teologi, og i Mödling
nær Wien i 1889, noe som krevde lange forhandlinger og audienser hos keiseren,
samt at Arnold ble østerriksk statsborger, i Neisse (nå Nysa i Polen) i 1892, i
St. Wendel (1898) og Bischofshofen i Østerrike i 1904. Da den prøyssiske
regjeringen gikk tilbake på Bismarcks Kulturkampf, tilbød de ham eneretten
til å etablere misjonsseminarer og drive misjonsarbeid i tyske kolonier. Dette
førte til opprettelsen av Det hellige Kors i Schlesien, som i dag tilhører den
polske provinsen, St. Wendel i Saarland og St. Rupert ved Salzburg. Få uker før
sin død godkjente Arnold utvidelsen av ordenens misjon til USA, som førte til
byggingen av St. Mary misjonsseminar i Techny ved Chicago i Illinois. Som et
svar på behovet for misjon blant den svarte befolkningen («afroamerikanerne»),
ble Bay St. Louis-seminaret åpnet i 1922, og derfra har det siden blitt
utdannet godt over hundre svarte prester, hvorav seks har blitt biskoper.
Arnold engasjerte seg i
bønnens apostolat, og i tillegg til verdensmisjonen var de kristnes gjenforening
et viktig anliggende for ham. Han innså pressens og retrettenes store betydning
for misjonsarbeidet. Pengene som trengtes for å understøtte hans arbeid, kom
fra Misjonstrykkeriet. «Det du ikke klarer å gjennomføre, er ikke Guds vilje»,
erklærte Arnold. Han var forbløffende suksessrik i å utnytte menneskelige
anstrengelser til Guds vilje, men han insisterte på at ytre resultater ikke kan
oppnås uten en indre ånd av offer.
Arnold Janssen var
fortsatt frisk og aktiv i en alder av 70 år. Men i 1908 ble han rammet av en
snikende lammelse, og han døde fredelig i Steyl den 15. januar 1909, 71 år
gammel. Den hellige pave Pius X (1903-14)
kalte ham en helgen. Ved hans død hadde ordenen 2000 medlemmer som arbeidet i
ti land.
Informasjonsprosessen for
hans saligkåring ble innledet i 1935, og informativprosessen i bispedømmet
Roermond i Nederland (hvor han døde) ble åpnet den 28. november 1938. Dekretet
om sakens innledning i Roma er datert den 10. juli 1944. Den 10. mai 1973 kom
dekretet som anerkjente hans heroiske dyder, noe som ga ham tittelen Venerabilis,
«Ærverdig». Den 23. mai 1975 undertegnet pave Paul VI (1963-78) dekretet fra
Helligkåringskongregasjonen som anerkjente et mirakel på hans forbønn. Han ble
saligkåret sammen med Josef Freinademetz på Misjonssøndagen, den 19. oktober
1975 av pave Paul VI.
Undersøkelsen av den
angivelige mirakuløse helbredelsen av Pamela Avellanosa fant sted i det
apostoliske vikariatet Baguio City på Filippinene fra 25. juni til 20. oktober
1999 og fra august til november 2000. Den medisinske kommisjonen erklærte den
18. april 2002 at helbredelsen var plutselig, fullstendig, varig og
vitenskapelig uforklarlig. Den 20. desember 2002 undertegnet pave Johannes Paul
II dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som anerkjente denne helbredelsen
som et mirakel på den salige Arnold Janssens forbønn. Han ble helligkåret
sammen med Josef Freinademetz og Daniel Comboni den 5. oktober 2003 av
pave Johannes Paul II på Petersplassen i Roma. Hans minnedag er dødsdagen 15.
januar.
I dag er det mer enn
6.000 Steyler-misjonærer som er aktive i 63 land, mer enn 3.800
Steyler-misjonssøstre og mer enn 400 Tilbedelsessøstre. Generalatet hadde sete
i Steyl til 1928, siden har det vært i Roma. Hans barndomshjem i Goch er i dag
Arnold-Janssen-Museum.
Kilder:
Attwater/Cumming, Butler (I), Benedictines, Delaney, Bunson, Day,
Schauber/Schindler, Beck, Index99, CE, CSO, Patron Saints SQPN, Infocatho,
Bautz, Heiligenlexikon, Abbaye Saint-Benoît, stthomasirondequoit.com,
vatican.va, svd.org, steyler.de, rom2004de, arnoldianer.de,
freinademetz/pressemappe - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2008-01-15 11:27
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/ajanssen
Detail
of a welcome sign at the entrance of the Holy Spirit Monastery in Steyl,
Limburg, the Netherlands. The photos are of Arnold Janssen and Adolfine
Tönnies, founders of the RC Congregation of the Holy Spirit Adoration Sisters (Servarum
Spiritus Sancti de Adoratione Perpetua, SSpSAP).
Arnold Janssen, Steyl,
Limburg, Nederland; stichter; † 1909.
Feest 15 januari.
Arnold Janssen werd op 5 november1837 geboren te Goch aan de Rijn als zoon van een gewone transportondernemer. Hij werd piester in het bisdom Münster. Hij was gegrepen door het ideaal van de missie. In deze lijkt hij op zijn Franse tijdgenote Theresia van Lisieux: hoewel zij hun eigen land nooit verlaten hebben, leefde hun hart in verre landen overzee. Daar lag dan ook precies de roeping van Pater Arnold Janssen. In 1875 richtte hij in het Limburgse plaatsje Steyl een missiehuis op dat ten doel had religieuzen te vormen voor de missie: de Sociëteit van het Goddelijk Woord (afgekort: SVD), meestal eenvoudig aangeduid met Missionarissen van Steyl. Vier jaar later vertrokken de eerste twee missionarissen naar China.
Naast deze mannencongregatie richtte hij ook twee vrouwencongregaties op: in
1889, met de hulp van Josepha Stenmanns († 1903; feest 20 mei), de Dienaressen
van de Heilige Geest voor actief missiewerk en in 1896, geholpen door Maria
Stollenwerk († 1900; feest 3 februari) een gelijknamige congregatie van
eeuwigdurende aanbidding ter ondersteuning van het missiewerk. In de loop van
die jaren gingen er mannen en vrouwen naar Argentinië, Togo, Brazilië,
Nieuw-Guinea, Chili en Noord-Amerika. Hoewel hij zelf nooit één van die landen
met eigen ogen heeft gezien, probeerde hij er door studie zo'n goed mogelijk
beeld van te krijgen; met des te meer energie kon hij zo zijn studenten voor
hun toekomstige werk toerusten en enthousiast maken zonder de realiteit uit het
oog te verliezen.
Bij zijn dood waren er ruim 5000 Missionarissen van Steyl over de wereld verspreid aan het werk. Zij hebben daar mede het geloof uitgezaaid, dat nu is opgebloeid in talloze plaatselijke kerken.
Op wereldmissiedag 1975, honderd jaar na de opening van het eerste missiehuis
in Steyl, werd Pater Janssen door Paus Paulus VI († 1978) officieel zalig
verklaard. In 2003 werd hij door Paus Johannes Paulus II heilig verklaard.
Tekst op devotieprentje
Op 5 november 1837 te Goch geboren. Na zijn priesterwijding in 1861 te Münster
zette hij zich uit alle kracht in voor de missionaire taak van de Kerk.
Stichtte in 1875 de Congregatie van het Goddelijk Woord voor pater- en
broedermissionarissen; en twee congregaties voor dienaressen van de Heilige
Geest: in 1889 voor de missiezusters en in 1896 voor slot- en
aanbiddingzusters. Hij stierf op 15 januari 1909 te Steyl.
[000»jrb; 111p:32; 124p:26-27; 126p:144; 129p:12.128; 180p:51; 217p:20; 237;
288; 306p:65; 500; Dries van den Akker s.j./2007.12.23]
© A. van den Akker
s.j.
SOURCE : http://heiligen-3s.nl/heiligen/01/15/01-15-1909-arnold.php
Gedenktafel
an Arnold Janssens Geburtshaus
Arnoldo Janssen (1837-1909)
Arnoldo Janssen nació el
5 de noviembre de 1837 en Goch, una pequeña ciudad de la Baja Renania
(Alemania). Segundo entre diez hermanos, aprendió de sus padres la dedicación
al trabajo y una profunda religiosidad.
El 15 de agosto de 1861
fue ordenado sacerdote para la diócesis de Münster y fue asignado a enseñar
ciencias naturales y matemáticas en la escuela secundaria de Bocholt, donde
adquirió fama de maestro estricto pero justo. Por su profunda devoción al
Sagrado Corazón de Jesús fue nombrado director diocesano del Apostolado de la
Oración. Desde este apostolado, Arnoldo buscó abrirse también a cristianos de
otras denominaciones.
Poco a poco creció su
conciencia de las necesidades espirituales de la gente aún más allá de los
límites de su propia diócesis, hasta convertirse en preocupación por la misión
universal de la Iglesia. Decidió dedicar su vida a despertar en la iglesia
alemana la conciencia de su responsabilidad misionera. Con este objetivo en
mente, en 1873 renunció a su cargo docente y fundó «El pequeño mensajero del
Corazón de Jesús». En esta revista mensual ofrecía noticias misionales y
animaba a los católicos de lengua alemana a hacer más por las misiones.
Eran tiempos difíciles
para la iglesia en Alemania. Bismark había desatado el «Kulturkampf» («batalla
por la cultura»), que implicaba una serie de leyes anti-católicas, la expulsión
de sacerdotes y religiosos y aún el encarcelamiento de varios obispos.
En esa situación caótica,
Arnoldo Janssen sugirió que tal vez algunos de los sacerdotes expulsados
podrían ser enviados a las misiones o ayudar en la preparación de misioneros.
Poco a poco, y animado por el vicario apostólico de Hong Kong, Arnoldo fue
descubriendo que era a él a quien Dios llamaba para esta difícil tarea. Muchos
opinaban que no era el hombre indicado, o que los tiempos no estaban maduros. «El
Señor desafía nuestra fe a realizar algo nuevo, precisamente cuando tantas
cosas se están derrumbado en la Iglesia», fue la respuesta de Arnoldo.
Con el apoyo de varios
obispos, Arnoldo inauguró la casa misional en Steyl (Holanda) y dio comienzo a
la Congregación de los Misioneros del Verbo Divino. Ya el dos de marzo de 1879
partieron los dos primeros misioneros hacia China. Uno de ellos era José
Freinademetz.
Consciente de la
importancia de las publicaciones para atraer vocaciones y fondos, Arnoldo
estableció la propia imprenta sólo cuatro meses después de inaugurada la casa.
Miles de laicos generosos dedicaron tiempo y esfuerzos a la animación misional
en los países de habla alemana distribuyendo las revistas de Steyl. De esta
manera, la nueva congregación se desarrolló ya desde su inicio como comunidad
de sacerdotes y hermanos.
Los voluntarios que
ayudaron en la casa misional no sólo fueron hombres. Prácticamente desde el
comienzo, un grupo de mujeres se puso al servicio de la comunidad. Su deseo era
servir a la misión como religiosas. Este deseo, los años de fiel servicio, y la
conciencia de la importancia de las mujeres en las misiones, llevaron a Arnoldo
a fundar la congregación de las «Siervas del Espíritu Santo» el 8 de diciembre
de 1889. Las primeras Hermanas partieron hacia Argentina en 1895.
En 1896, el P. Arnoldo
eligió a algunas de las Hermanas para formar una rama de clausura, las «Siervas
del Espíritu Santo de Adoración Perpetua». Su servicio a la misión sería la de
rezar día y noche por la Iglesia y especialmente por las otras dos
congregaciones misioneras, manteniendo un servicio ininterrumpido de adoración
al Santísimo Sacramento.
Arnoldo murió el 15 de
enero de 1909. Su vida fue una permanente búsqueda de la voluntad de Dios, de
confianza en la providencia divina y de duro trabajo. Testimonio de la
bendición divina sobre su obra es el ulterior desarrollo de la misma: más de
6.000 misioneros del Verbo Divino trabajan hoy en 63 países. Las misioneras
Siervas del Espíritu Santo son más de 3.800 hermanas y más de 400 las Siervas
del Espíritu Santo de Adoración Perpetua.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20031005_janssen_sp.html
Klooster Van De Missiezusters, Borstbeeld van de stichter Arnoldus Janssen op sokkel - Steijl
CEREMONIA DE CANONIZACIÓN
DE 3 BEATOS
1. "Predicad el
Evangelio a toda la creación" (Mc 16, 15). Con estas palabras el
Resucitado, antes de la Ascensión, encomendó a los Apóstoles el mandato
misionero universal. Inmediatamente después, les aseguró que en esa ardua
misión contarían con su constante asistencia (cf. Mc 16, 20).
Estas mismas palabras han
resonado, de modo elocuente, en esta solemne celebración. Constituyen el
mensaje que nos renuevan estos tres nuevos santos: Daniel
Comboni, obispo, fundador de la congregación de los Misioneros Combonianos
del Corazón de Jesús y de las religiosas Misioneras Combonianas Pías Madres de
la Nigricia; Arnoldo
Janssen, presbítero, fundador de la Sociedad del Verbo Divino, de la
congregación de las Misioneras Siervas del Espíritu Santo y de la congregación
de las religiosas Siervas del Espíritu Santo de la Adoración Perpetua; y José
Freinademetz, presbítero, de la Sociedad del Verbo Divino.
Su existencia pone de
manifiesto que el anuncio del Evangelio "constituye el primer servicio que
la Iglesia puede prestar a cada hombre y a la humanidad entera" (Redemptoris
missio, 2). La evangelización, enseñan estos nuevos santos, además de
intervenciones de promoción humana, a veces incluso arriesgadas, como
testimonia la experiencia de tantos misioneros, conlleva siempre un
anuncio explícito de Cristo. Este es el ejemplo y esta es la valiosa herencia
que los tres santos elevados hoy a la gloria de los altares dejan especialmente
a sus familias religiosas. La primera tarea de los institutos misioneros
es la misión "ad gentes", que no se ha de posponer a ningún otro
compromiso, aunque sea necesario, de carácter social y humanitario.
2. "Todos los
pueblos verán la gloria del Señor". El salmo responsorial, que acabamos de
cantar, destaca la urgencia de la misión "ad gentes" también
en nuestro tiempo. Hacen falta evangelizadores que tengan el entusiasmo y el
celo apostólico del obispo Daniel Comboni, apóstol de Cristo entre los
africanos. Él empleó los recursos de su rica personalidad y de su sólida
espiritualidad para dar a conocer a Cristo y hacer que fuera acogido en África,
continente que amaba profundamente.
¿Cómo no dirigir, también
hoy, la mirada con afecto y preocupación a aquellas queridas poblaciones?
África, tierra rica en recursos humanos y espirituales, sigue marcada por
muchas dificultades y problemas. Ojalá que la comunidad internacional la ayude
activamente a construir un futuro de esperanza. Encomiendo este
llamamiento mío a la intercesión de san Daniel Comboni, insigne evangelizador y
protector del continente negro.
3. "Caminarán
los pueblos a tu luz" (Is 60, 3). La imagen profética de la nueva
Jerusalén, que difunde la luz divina sobre todos los pueblos, ilustra bien la
vida y el incansable apostolado de san Arnoldo Janssen. En su actividad
sacerdotal mostró gran celo por la difusión de la palabra de Dios, utilizando
los nuevos medios de comunicación social, especialmente la prensa.
No se desanimó ante los
obstáculos. Solía repetir: "El anuncio de la buena nueva es la
primera y principal expresión del amor al prójimo". Desde el cielo ayuda
ahora a su familia religiosa a proseguir fielmente en el camino por él trazado,
que testimonia la permanente validez de la misión evangelizadora de la Iglesia.
4. "Ellos
fueron y proclamaron el Evangelio por todas partes" (Mc 16, 20). Así
concluye su evangelio el evangelista san Marcos. Y luego añade que el Señor no
deja de acompañar la actividad de los Apóstoles con el poder de sus prodigios.
De esas palabras de Jesús se hacen eco estas, llenas de fe, de san José
Freinademetz: "No considero la vida misionera como un sacrificio que
ofrezco a Dios, sino como la mayor gracia que Dios habría podido darme".
Con la tenacidad típica de la gente de montaña, este generoso "testigo del
amor" se entregó a sí mismo a las poblaciones chinas de la
región meridional de Shandong. Abrazó por amor y con amor su condición de vida,
según el consejo que él mismo daba a sus misioneros: "El trabajo
misionero es vano si no se ama y no se es amado". Este santo, modelo
ejemplar de inculturación evangélica, imitó a Jesús, que salvó a los hombres
compartiendo hasta el fondo su existencia.
5. "Id al mundo
entero". Los tres santos, que honramos hoy con alegría, recuerdan la
vocación misionera de todo bautizado. Todo cristiano es enviado en misión,
pero, para ser testigos auténticos de Cristo, es preciso tender
constantemente a la santidad (cf. Redemptoris
missio, 90).
Acojamos, amadísimos
hermanos y hermanas, esta invitación que nos propone la sugestiva celebración
de hoy. Que nos ilumine desde el cielo la Reina de los santos, Estrella de la
nueva evangelización. A ella nos dirigimos con confianza especialmente en este
mes de octubre, dedicado al rosario y a las misiones. ¡María santísima, Reina
de las misiones, ruega por nosotros!
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la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
Büste
von Pater Arnold Janssen mit Gedenktafel in der kath. Pfarrkirche St. Maria Magdalena,in Goch
Bust
and plaque of Saint Arnold Janssen in the Catholic Saint Mary Magdalene Church
in Goch, Germany
Arnaldo Janssen
(1837-1909)
Arnaldo Janssen nasceu no
dia 5 de Novembro de 1837 em Goch, uma pequena cidade da Baixa Renânia
(Alemanha). Era o segundo de 10 filhos e os pais incutiram nele uma grande
dedicação ao trabalho e uma profunda religiosidade.
Foi ordenado sacerdote a
15 de Agosto de 1861 pela Diocese de Münster e foi destinado a trabalhar numa
escola secundária em Bocholt, onde se distinguiu como um professor exigente mas
justo. Em virtude da sua profunda devoção ao Sagrado Coração de Jesus, foi
nomeado Director Diocesano do Apostolado da Oração. Este apostolado encorajou
Arnaldo a abrir-se aos cristãos de outras denominações.
Ele foi um homem
consciente das necessidades espirituais de outros povos, para além dos limites
da sua diocese e preocupou-se pela Missão Universal da Igreja. Decidiu dedicar
a sua vida despertando a Igreja da Alemanha para as suas responsabilidades
missionárias. Com tal propósito, ele resignou do seu lugar de professor e, logo
em seguida, fundou o «Mensageiro do Sagrado Coração». Esta revista mensal
dava notícias da missão e animava os católicos de língua alemã a trabalhar mais
pelas missões.
Os tempos eram
particularmente difíceis na Alemanha. Bismarck havia declarado a «Kulturkampf»
com uma série de leis contra os Católicos, a expulsão de religiosos e
sacerdotes e a prisão de muitos bispos. Nesta situação caótica, Arnaldo Janssen
propôs a alguns dos sacerdotes expulsos do país a ida para as missões ou que
pelo menos ajudassem na formação de missionários.
Devagar mas com segurança
e com a palavra de encorajamento do Vigário Apostólico de Hong-Kong, Arnaldo
descobriu que Deus o chamava para enfrentar essa difícil tarefa. Muitos diziam
que ele não era o homem indicado para tal e que os tempos não eram propícios
para a fundação. A resposta de Arnaldo foi: «O Senhor desafia a nossa fé e
incentiva-nos a fazer algo novo, precisamente quando tantas coisas implodem na
Igreja».
Com a ajuda de alguns
bispos, Arnaldo inaugurou no dia 8 de Setembro de 1875 em Styel (Holanda) a
casa missionária e esta data é considerada o dia da fundação da Congregação do
Verbo Divino. No dia 2 de Março de 1879, partiram os dois primeiros
missionários para a China. Um deles era José Freinadmetz.
Consciente da importância
dos meios de comunicação social para atrair vocações e meios económicos,
Arnaldo Janssen abriu, 4 meses após a inauguração da casa, uma tipografia.
Milhares de leigos generosos ofereceram o seu tempo e esforço na distribuição
das revistas de Steyl, contribuindo assim para a animação missionária nos países
de língua alemã.
Desta forma, a
comunidade, muito em breve, era composta de sacerdotes e irmãos.
Entre os voluntários da
casa missionária não estavam só homens. Praticamente desde o começo, um grupo
de mulheres se pôs ao serviço da comunidade. Estas mulheres desejavam servir a
missão como religiosas. O fiel e dedicado serviço que elas ofereciam livremente
e o reconhecimento da importância do papel, que a mulher poderia desempenhar na
missão, levaram Arnaldo a fundar, no dia 8 de Dezembro de 1889, a Congregação
Missionária das Servas do Espírito Santo (SSpS). As primeiras Irmãs foram
enviadas para a Argentina em 1895.
Em 1896 o P. Arnaldo
decidiu escolher algumas Irmãs para formar o ramo contemplativo, que seria
conhecido como «Servas do Espírito Santo da Adoração Perpétua», SSpSAP. O seu
serviço missionário consistiria em manter a adoração permanente do Santíssimo
Sacramento, rezando dia e noite pela Igreja e especialmente pelas outras duas
Congregações dedicadas ao serviço missionário activo.
Arnaldo faleceu no dia 15
de janeiro de 1909. A sua vida foi uma permanente procura da realização da
vontade de Deus, confiança na divina providencia e trabalho árduo. O
crescimento contínuo das comunidades por ele fundadas é a prova evidente de que
o seu trabalho foi abençoado. Presentemente, há mais de 6.000 missionários do
Verbo Divino trabalhando em 63 países. As missionárias Servas do Espírito Santo
são mais de 3.800, e 400 as Servas do Espírito Santo de Adoração Perpétua.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20031005_janssen_po.html
San
Arnoldo Janssen, estatua en la Basílica del Espiritú Santo, Buenos Aires,
Argentina
Saint
Arnold Janssen, statue in Espiritú Santo Basilica, Buenos Aires, Argentina
HOMILIA DO PAPA JOÃO
PAULO II
Domingo, 5 de Outubro de
2003
1. "Pregai o
Evangelho a toda criatura" (Mc 16, 15). Foi com estas palavras
que o Ressuscitado, antes da Ascensão, confiou aos Apóstolos o mandato
missionário universal. Imediatamente em seguida, assegurou-lhes que nessa missão
empenhativa poderiam contar com a sua assistência constante (cf. Mc 16,
20).
Estas mesmas palavras
ressoaram, de modo eloquente, na solene celebração de hoje. Elas constituem a
mensagem que nos renovam estes três novos Santos: Daniel
Comboni, Bispo, fundador da Congregação dos Missionários do Coração de
Jesus e da Congregação das Irmãs Missionárias Combonianas; Arnaldo
Janssen , presbítero, fundador da Sociedade do Verbo Divino, da
Congregação das Irmãs Missionárias Servas do Espírito e da Congregação das
Irmãs Servas do Espírito Santo da Adoração Perpétua; e José
Freinademetz , presbítero, da Sociedade do Verbo Divino.
A sua assistência põe em
evidência o facto de que o anúncio do Evangelho "constitui o primeiro
serviço que a Igreja pode prestar a cada homem e a toda a humanidade" (Redemptoris
missio, 2). A evangelização, ensinam estes novos Santos, além das
intervenções de promoção humana, muitas vezes até mesmo arriscadas, como
testemunha a experiência de muitos missionários, comporta sempre um anúncio
explícito de Cristo. Este é o exemplo e esta é a herança preciosa que os três
Santos, hoje elevados à glória dos altares, deixam especialmente às suas
Famílias religiosas. O primeiro dever dos Institutos missionários é a
missão ad gentes, que não devemos antepor a qualquer outro empenho,
mesmo necessário, de carácter social e humanitário.
2. "Todas as nações
verão a glória do Senhor". O Salmo responsorial, que cantamos há pouco,
sublinha a urgência da missão ad gentes, mesmo nestes nossos tempos.
São necessários evangelizadores com entusiasmo e com a paixão apostólica do
Bispo D. Daniel Comboni, apóstolo de Cristo entre os africanos. Ele empregou os
recursos da sua rica personalidade e de uma sólida espiritualidade para tornar
conhecido e acolhido Cristo na África, continente que ele amava profundamente.
Como não volver, também hoje, o olhar com afecto e preocupação para aquelas
queridas populações? Terra rica de recursos humanos e espirituais, a África continua
a ser assinalada por muitas dificuldades e problemas. Possa a Comunidade
internacional ajudá-la activamente a construir um futuro de esperança. Confio
este meu apelo à intercessão de São Daniel Comboni, insigne evangelizador e
protector do Continente negro.
3. "As nações
caminharão à tua luz" (Is 60, 3). A imagem profética da Nova
Jerusalém, que difunde a luz divina sobre todos os povos, ilustra bem a vida e
o apostolado incansável de Santo Arnaldo Janssen. A sua actividade sacerdotal
foi cheia de zelo pela difusão da Palavra de Deus, utilizando os novos meios de
comunicação de massa, especialmente a imprensa.
Ele não desanimava diante
dos obstáculos. E gostava de repetir: "O anúncio da Boa Nova é a primeira
e principal expressão de amor ao próximo". Do céu, agora, ajuda a sua
Família religiosa a prosseguir fielmente no sulco por ele traçado, que
testemunha a validade permanente da missão evangelizadora da Igreja.
4. "Então, eles
partiram e pregaram por toda a parte" (Mc 16, 20). Assim o
Evangelista Marcos conclui o seu Evangelho. Acrescenta, em seguida, que o
Senhor não cessa de acompanhar a actividade dos Apóstolos com o poder dos seus
prodígios. Destas palavras de Jesus fazem eco as palavras cheias de fé de São
José Freinademetz: "Não considero a vida missionária como um sacrifício
que ofereço a Deus, mas como a maior graça que Deus me poderia ter dado".
Com a tenacidade típica de um montanhês, esta generosa "testemunha do
amor" fez de si mesmo um dom às populações chineses no Shandong
meridional. Abraçou por amor e com amor a sua condição de vida, segundo o
conselho que ele mesmo dava aos seus missionários: "O trabalho missionário
será em vão, se não amarmos e se não formos amados". Modelo exemplar de
inculturação evangélica, este Santo imitou Jesus, que salvou os homens
compartilhando profundamente a sua existência.
5. "Ide por todo o
mundo". Os três Santos, que com alegria hoje honramos, recordam a vocação
missionária de cada um dos baptizados. Todo o cristão é enviado em missão, mas
para ser testemunha autêntica de Cristo deve procurar constantemente a
santidade (cf. Redemptoris
missio, 90).
Acolhamos, caríssimos
Irmãos e Irmãs, este convite que nos vem da hodierna sugestiva celebração.
Ilumine-nos do céu a Rainha dos Santos, Estrela da nova evangelização.
Voltemo-nos para Ela com confiança, especialmente neste mês de Outubro,
dedicado ao Rosário e às Missões. Maria Santíssima, Rainha das missões, roga
por nós.
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der Büste des Heiligen Arnold Janssen vor der Arnold-Janssen-Kirche in Goch,
aufgenommen am 24.6.2007 von Peter Bouss.
Photo of the Bust of Saint Arnold Janssen in Goch, Germany.
Arnold Janssen
(1837-1909)
Arnold Janssen wurde am
05. November 1837 in Goch, einer Kleinstadt am Niederrhein (Deutschland), als
zweiter von zehn Geschwistern geboren. Er zeichnete sich durch
Gewissenhaftigkeit bei der Arbeit aus und übernahm von den Eltern eine tiefe Religiosität.
Am 15. August 1861 wurde
er zum Priester der Diözese Münster geweiht und für die Lehrtätigkeit am
Gymnasium in Bocholt bestimmt, wo er sich den Ruf eines strengen, aber
gerechten Lehrers erwarb. Seine tiefe Verehrung des Heiligsten Herzens Jesu
ließ ihn schnell zum Leiter des Gebetsapostolates in seiner Diözese werden.
Dieses Apostolat öffnete Arnold Janssen auch gegenüber Christen anderer
Konfessionen.
Allmählich erwachte in
ihm das Bewusstsein für den spirituellen Hunger der Menschen auch jenseits der
Diözesangrenzen, das schließlich zur Sorge für die weltweite Mission der Kirche
wurde. Er beschloss, sein ganzes Leben in den Dienst der missionarischen
Bewusstseinsbildung in Deutschland zu stellen. Deshalb verzichtete er 1873 auf
seine Lehrtätigkeit und gab bald darauf ein Magazin unter dem Namen »Der kleine
Herz-Jesu-Bote« heraus. In dieser volkstümlichen Monatszeitschrift
veröffentlichte er Nachrichten aus der Mission und ermunterte die Katholiken
des deutschsprachigen Raumes, sich mehr für die Mission und ihre Bedürfnisse
einzusetzen.
Es waren schwere Zeiten
für die Kirche in Deutschland. Der damalige Reichskanzler Otto von Bismarck
entfesselte den »Kulturkampf«, in dessen Folge eine Reihe von antikatholischen
Gesetzen erlassen, Priester und Ordensleute ausgewiesen und etliche Bischöfe
inhaftiert wurden. In dieser chaotischen Lage schlug Arnold Janssen vor, einige
der Priester in die Mission zu schicken oder sie wenigstens bei der
Vorbereitung von Missionaren einzusetzen.
Doch die Zeit verging,
ohne dass irgendjemand auf seine Idee einging, ein »deutsches Missionshaus« zu
gründen. Nach und nach, nicht zuletzt angeregt vom Apostolischen Vikar von
Hongkong, erkannte er, dass er selbst es war, den Gott für diese Aufgabe
berief. Viele meinten, er sei nicht der richtige Mann dafür, oder die Zeit sei
dazu noch nicht reif. »Der Herr fordert unseren Glauben heraus, etwas Neues zu
verwirklichen, gerade weil so vieles innerhalb der Kirche zusammenbricht«,
lautete die Antwort Arnolds.
Mit dem Segen einiger
Bischöfe weihte er selbst am 08. September 1875 ein altes Wirtshaus, das er in
Steyl gekauft hatte, zum ersten Missionshaus; es war die Geburtsstunde der
»Gesellschaft des Göttlichen Wortes«.
Zu den freiwilligen
Helfern im Missionshaus gehörten auch einige Frauen. Ihr Ziel war, als
Missionarinnen der Verkündigung des Evangeliums zu dienen. Dieser Wunsch und
ihre jahrelange treue Mitarbeit, sowie die Einsicht, dass Frauen für die
Mission notwendig waren, veranlassten Arnold Janssen zur Gründung der Kongregation
der »Dienerinnen des Hl. Geistes« (Servae Spiritus Sancti, SSpS) am 08.
Dezember 1889. Schon sechs Jahre später, 1895 brachen die ersten Schwestern
nach Argentinien auf.
1896 wählte P. Arnold
einige der Schwestern aus, um einen kontemplativen Zweig zu gründen, die
Kongregation der »Dienerinnen des Hl. Geistes von der ewigen Anbetung“ (Servae
Spiritus Sancti de Adoratione perpetua, SSpSAP). Ihr missionarischer Dienst
sollte das immerwährende Gebet vor dem Allerheiligsten für die Anliegen der
Kirche und besonders der beiden anderen Missionsgemeinschaften sein.
Arnold Janssen starb am
15. Januar 1909. Sein Leben kennzeichnete eine inständige Suche nach dem Willen
Gottes, ein tiefes, unerschütterliches Vertrauen in die göttliche Vorsehung und
harte Arbeit. Dass sein Werk immer vom Segen Gottes begleitet wurde, belegt
auch die gegenwärtige Entwicklung: mehr als 6.000 Missionare des Göttlichen
Wortes arbeiten in 63 verschiedenen Ländern. 3.800 Dienerinnen des Hl. Geistes
arbeiten in 41 Ländern in den verschiedenen Bereichen der Verkündigung der
Frohen Botschaft, und 400 Dienerinnen des Hl. Geistes von der Ewigen Anbetung
in zehn Ländern begleiten die Schwestern und Brüder mit ihrem Gebet.
SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20031005_janssen_ge.html
EUCHARISTIEFEIER MIT
HEILIGSPRECHUNG VON 3 SELIGEN
PREDIGT VON JOHANNES PAUL
II.
Sonntag, 5. Oktober 2003
1. »Verkündet das Evangelium
allen Geschöpfen!« (Mk 16,15). Mit diesen Worten gab der Auferstandene den
Aposteln vor seiner Himmelfahrt den universalen Missionsauftrag. Er versicherte
ihnen gleich danach, daß sie bei dieser anspruchsvollen Sendung immer auf
seinen Beistand zählen konnten.
Bei diesem Gottesdienst
sind auf vielsagende Weise eben diese Worte erklungen. Sie enthalten die
Botschaft, die uns die drei neuen Heiligen übermitteln: Daniel
Comboni, Bischof und Gründer der Kongregation der Comboni-Missionare vom
Herzen Jesu und der Comboni-Missionsschwestern »Pie Madri della
Nigrizia«; Arnold
Janssen, Priester und Gründer der Gesellschaft des Göttlichen Wortes, der
Kongregation der Missionsschwestern Dienerinnen des Heiligen Geistes und der
Kongregation der Schwestern Dienerinnen des Heiligen Geistes von der Ewigen
Anbetung; Josef
Freinademetz, Priester der Gesellschaft des Göttlichen Wortes.
Ihr Leben zeigt deutlich,
daß die Verkündigung des Evangeliums der Dienst ist, »den die Kirche jedem
Menschen und der ganzen Menschheit von heute erweisen kann« (Redemptoris
missio, 2).
Die neuen Heiligen lehren
uns, daß die Evangelisierung neben den Initiativen zur menschlichen Förderung,
die manchmal Gefahren in sich bergen, wie die Erfahrung vieler Missionare
lehrt, immer mit einer unmißverständlichen Verkündigung Christi einhergeht.
Das ist das Vorbild und das wertvolle Erbe, das die heute zur Ehre der Altäre
erhobenen drei Heiligen insbesondere ihren Ordensfamilien hinterlassen. Erste
Aufgabe der Missionsinstitute ist die Sendung »ad gentes«, zu den Völkern, die
keiner anderen wenn noch so dringenden sozialen und humanitären Verpflichtung
nachgestellt werden darf.
2. »Alle Völker werden
die Herrlichkeit des Herrn schauen.« Der Antwortpsalm, den wir gerade gesungen
haben, unterstreicht die Dringlichkeit der Mission »ad gentes«, zu
den Völkern, auch heute in unserer Zeit. Wir brauchen Boten und Verkünder des
Evangeliums mit einer Begeisterung und apostolischen Leidenschaft wie die des
Bischofs Daniel Comboni, des Apostels Christi unter den Afrikanern. Er setzte
alle Fähigkeiten seiner dynamischen Persönlichkeit und seiner gesunden
Spiritualität ein, um Christus in Afrika, das er aufrichtig liebte, bekannt zu
machen und Ihm zur Aufnahme zu verhelfen.
Wie könnte man nicht auch
heute mit Zuneigung und Sorge auf diese geliebten Völker schauen? Afrika ist
reich an menschlichen und geistlichen Kräften, aber es hat weiterhin viele
Schwierigkeiten und Probleme zu bewältigen. Möge die internationale
Gemeinschaft diesem Kontinent tatkräftig helfen, eine Zukunft der Hoffnung zu
bauen. Ich vertraue diesen meinen Aufruf der Fürsprache des hl. Daniel Comboni
an, des großen Verkünders des Evangeliums und Schutzherrn des Schwarzen
Kontinents. [Der Papst hatte in italienischer Sprache begonnen und sagte dann
auf deutsch:]
3. „Völker wandern
zu deinem Licht" (Jes 60, 3). Das prophetische Bild des neuen
Jerusalems, läßt über allen Völkern das göttliche Licht erstrahlen. Es
beleuchtet gut das Leben und das unermüdliche Apostolat des heiligen Arnold
Janssen. Sein priesterliches Wirken war erfüllt vom Eifer, das Wort Gottes zu
verbreiten. Dazu setzte er auch die neuen Kommunikationsmittel, besonders die
Pressearbeit, ein.
Trotz vieler Hindernisse
verlor er nicht den Mut. Gerne sagte er: „Die Verkündigung der Frohen
Botschaft ist das erste und höchste Werk der Nächstenliebe". Vom Himmel
aus hilft er nun seiner Ordensfamilie, auf seinen Spuren treu weiterzugehen und
die bleibende Gültigkeit des Evangelisierungsauftrags der Kirche zu bezeugen.
4. „Sie aber zogen
aus und predigten überall" (Mk 16, 20). So beschließt der
Evangelist Markus sein Evangelium. Dann fügt er hinzu, daß der Herr nicht
aufhörte, das Wirken der Apostel mit der Macht seiner Zeichen zu begleiten.
Diesen Worten Jesu entspricht das glaubenserfüllte Zeugnis des heiligen Josef
Freinademetz: „Missionar zu sein betrachte ich nicht als ein Opfer, das
ich Gott bringe, sondern als die größte Gnade, die Gott mir geschenkt
hat." Mit einer Zähigkeit, die für Menschen aus den Bergen typisch
ist, hat dieser hochherzige „Zeuge der Liebe" sich selbst der
chinesischen Bevölkerung in Süd-Shantung zum Geschenk gemacht. Aus Liebe und in
Liebe nahm er die Lebensbedingungen dieser Menschen an. Dabei folgte er dem
Rat, den er selbst seinen Missionaren gab: „Die Missionsarbeit ist umsonst,
wenn man nicht liebt und nicht geliebt wird." Als Vorbild einer
evangeliumsgemäßen Inkulturation ahmte dieser Heilige Jesus nach, der die
Menschen rettete, indem er ganz und gar ihr Leben teilte.
5. »Geht in alle Welt!«
Die drei Heiligen, die wir heute voll Freude ehren, erinnern an die
missionarische Berufung jedes Getauften. Jeder Christ ist in die Mission
gesandt, aber um wahre Zeugen Christi zu sein, muß man immer nach der
Heiligkeit streben (vgl. Redemptoris
missio, 90).
Liebe Brüder und
Schwestern, nehmen wir diese Einladung an, die von dem eindrucksvollen
Gottesdienst auf uns zukommt. Es erleuchte uns vom Himmel her die Königin der
Heiligen, der Stern der Neuevangelisierung. Wir wenden uns vertrauensvoll an
sie, besonders jetzt im Monat Oktober, der dem Rosenkranz und den Missionen
geweiht ist. Heilige Maria, Königin der Missionen, bitte für uns!
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Society
of the Divine Word, ~Nazareth Missionary House and Saint Arnold Spirtiual
Practise House / Saint Arnold Retreat House - 3-5 Bajcsy-Zsilinszky Street,
Budatétény neighbourhood, District XXII of Budapest.
Isteni Ige Társasága (SVB) Názáret
Missziósház és Szent Arnold Lelkigyakorlatos Ház 2006-ban nyitott
(wikipedia szerint: 1924-ben nyitott) - Budapest, XXII. kerület, Budatétény városrész,
Bajcsy-Zsilinszky utca 3-5.
Voir aussi : http://www.svdcuria.org/public/histtrad/founders/aj/ajen.htm
http://steyl.eu/index.php?id=50&L=7