Bienheureux
Joseph Nascimbeni
Fondateur
de l’Institut des Petites Sœurs de la Sainte Famille (+ 1922)
Une vie toute simple au
service de l'Église et de l'éducation des jeunes. Originaire de Vérone en
Italie du Nord, il devint prêtre en 1874. Il fonda l'Institut des Pauvres Sœurs
et de la Sainte Famille et termina sa vie comme curé d'une humble paroisse, à
Castelletto en Vénétie. Il fut béatifié en 1988.
À
Castelletto del Garda aux confins de la Vénétie, en 1922, le bienheureux Joseph
Nascimbeni, prêtre, fondateur de l’Institut des Petites Sœurs de la Sainte
Famille.
Martyrologe
romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/5320/Bienheureux-Joseph-Nascimbeni.html
L'incroyable
transformation d'un village de la Vénétie
Grâce
à son curé, le bx Joseph Nascimbeni
Rome, 22 janvier 2013 (Zenit.org) Anita
Bourdin
Le martyrologe romain
fait aujourd’hui mémoire du bienheureux Joseph Nascimbeni, prêtre italien
(1851-1922), béatifié par Jean-Paul II en 1988.
Enfant vif et malicieux,
il était aussi généreux au point de donner ses souliers à une petite fille
pauvre, alors que sa famille, établie à Torri del Benaco, dans la province de
Vérone, était de condition modeste.
En 1874, il est ordonné
prêtre et obtient bientôt le diplôme d'instituteur. Il se dévoue alors à
l'enseignement et à l'éducation des jeunes, tout en épaulant le curé de
Saint-Pierre de Lavagno dans ses tâches pastorales.
Trois ans plus tard, il
est envoyé seconder un autre prêtre à Castelletto, où il contracte le typhus.
Pourtant, il se remet, tandis que le curé succombe à son tour, mais à une
pneumonie.
Les paroissiens adressent
alors à l'évêque une pétition réclamant don Giuseppe (Joseph) comme nouveau
curé, ce que l'évêque accepte sans difficulté. Le bienheureux ne quittera
jamais ses quelque mille fidèles auxquels il se dévoue sans compter.
Aux initiatives en faveur
des jeunes, des malades et des pauvres, s'ajoutent des interventions efficaces
pour l'installation d'une poste, du télégraphe, la constitution d'une caisse
rurale et la construction d'un aqueduc.
Il fonda l'Institut
des Petites Soeurs de la Sainte Famille et il s’éteignit le 21
janvier 1922, après avoir répété: "Vive la mort, car c'est le début de la
vie".
(22 janvier 2013) ©
Innovative Media Inc.
SOURCE : http://www.zenit.org/fr/articles/l-incroyable-transformation-d-un-village-de-la-venetie
Bienheureux Joseph
NASCIMBENI
Nom: NASCIMBENI
Prénom: Joseph (Giuseppe)
Pays: Italie
Naissance:
22.03.1851 à Tori di Benaco (Vérone)
Mort: 21.01.1922 à
Castelletto di Brenzone del Garda
Etat: Prêtre - Fondateur
Note: Prêtre le
09.08.1874. Ministère paroissial. Fonde avec la bienheureuse Marie
Dominique Mantovani 2
l'Institut des Petites Sœurs de la Sainte Famille pour soutenir son action
pastorale.
Béatification:
17.04.1988 à Vérone par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 21 janvier
Réf. dans l’Osservatore Romano: 1988 n.16& 18
Réf. dans la Documentation Catholique: 1988 p.586
Notice
Giuseppe Luigi (Joseph
Louis) Nascimbeni naît le 22 mars 1851 à Torri del Benaco dans le diocèse et la
province de Vérone, en Vénétie (Italie). Le médecin qui assiste à sa naissance,
voyant sa vie en danger, le baptise lui-même, séance tenante. Il est fils
unique d’Antonio Nascimbeni, menuisier, et d’Amedea Sartori. Il subit
particulièrement l’influence de sa mère très pieuse. Dès l’enfance, il aime
jouer au prêtre et son père lui fabrique un petit autel. A l’école, il réussit
très bien et obtient la mention ‘éminent’, ce qui lui permet de continuer sa
scolarité et lui ouvre les portes d’un collège pour enfants pauvres, mais là,
il est moins apprécié et se décourage un moment. Heureusement, il peut continuer
à étudier dans un troisième collège, celui des acolytes de la cathédrale. Tout
le monde reconnaît ses excellentes dispositions et donc son aptitude à
s’engager sur la voie du sacerdoce, mais lui hésite, plus par crainte
religieuse devant une si haute fonction que par indécision. Prêtre, il le
devient encore très jeune, à 22 ans, le 9 août 1874. Dans son village natal, il
dit sa première messe le 15 août, fête de l’Assomption.
Il est vicaire dans un
premier village pendant 3 ans, puis à Castelletto di Brenzone sur le lac de
Garde, avec un curé âgé et malade qui lui fait totalement confiance. La
paroisse compte un peu moins de 1’000 habitants. Elle est très pauvre et
délaissée à tous points de vue. Avec des jeunes, le vicaire restaure la vieille
église. Il implique les laïcs dans l’apostolat en créant ou revivifiant
associations et confréries. Avec la même énergie, il travaille pour le
développement social, créant une institution pour les orphelins, un hospice
pour personnes âgées, une caisse rurale, une bonneterie pour donner aux jeunes
filles du travail sur place, une fabrique d’huile et une minoterie, un bureau
postal. De plus il favorise l’installation de l’électricité et l’adduction
d’eau potable. Pour toutes les dépenses que cela entraîne, il fait confiance à
la Providence. A la mort de son curé et sur la demande des paroissiens, il est
nommé curé par l’évêque, en janvier 1885. Il aurait besoin d’aide pour
accomplir une telle œuvre et cherche à faire venir des sœurs, mais ses
conditions sont si exigeantes que toutes les congrégations déclinent l’offre.
Alors il se tourne vers l’évêque auxiliaire qui lui répond : « Si on
ne donne rien, agissez vous-même ». Prenant les choses en main, il envoie
pour se former quatre premières candidates à la vie religieuse, dont la
bienheureuse Marie
Dominique Mantovani 2 ,
chez les “Tertiaires franciscaines de saint Bernardin”, à Vérone. Elles
prennent l’habit le 4 novembre 1892 et s’installent à Castelletto. Le nom de
l’Institut est “Petites Sœurs de la Sainte Famille”, ce qui marque le souci
primordial de la pastorale familiale du fondateur. Son intention est
que l’Institut propage la dévotion à la famille de Nazareth, modèle
de vie et de sainteté pour toutes les familles chrétiennes. Les Sœurs seront
approuvées en 1903 et, 25 ans après leur fondation, en 1917, elles seront déjà
545.
La source du zèle de cet
homme de Dieu est l’Eucharistie. Il ne prend jamais aucune décision sans passer
de longs moments agenouillé sur le sol devant le Saint-Sacrement. Mais, une
fois que sa décision est prise, il est inébranlable. Soucieux de la formation
spirituelle des fidèles qui laisse beaucoup à désirer, il multiplie les
prédications, compose des hymnes et fait des processions. Par exemple chaque
premier Vendredi du mois, il y a une procession en réparation des blasphèmes et
jurons. Il catéchise volontiers les enfants. Pour les jeunes, il crée des
‘oratoires’ masculins et féminins (genres de patronages chrétiens). Partout,
don Nascimbeni dit son chapelet sans se cacher et sans se soucier des
quolibets.
Comme on se pose la
question de savoir comment il peut poursuivre de front tant de choses et en
même temps prier beaucoup, il répond : « Mes patrons sont le crucifix
et la montre. Du crucifix, nous apprenons à souffrir, de la montre, la valeur
du temps ». Il exige aussi cette ponctualité de la part des sœurs au point
de demander un jour à l’une d’elles, qui avait eu un moment de retard, de
s’agenouiller avec une sonnette au coup. Il ne se lasse pas de répéter :
« D’abord l’horaire puis les oraisons, d’abord le travail et puis les
extases ». Plein de sollicitude pour les orphelines, il les appelle
petites tourterelles et petites colombes ("tortorelle" e
"colombelle"). Près des malades de la paroisse, il passe des nuits
entières, ne les laissant manquer de rien.
En 1912, le pape saint
Pie X le nomme ‘protonotaire apostolique’ à la plus grande confusion de celui
qui se nomme ‘l’âne de la montagne’ (musso montanaro). Pendant la guerre, il se
dévoue beaucoup, ce qui lui vaudra plusieurs distinctions. En 1916, il a, en
pleine messe, une première attaque d’apoplexie dont il se remet lentement. Puis
une seconde en 1919. Le jour de sa mort, le 21 janvier 1922, il dit à plusieurs
reprises : “Vive la mort”. On lui demande pourquoi. “Parce que c’est le début
de la vie”.
A l’occasion de sa
béatification, Jean-Paul II a visité l’hôpital “Citadelle de la charité” fondé
par saint Jean
Calabria 2,
béatifié en même temps que lui et tenu par les Petites sœurs de la Sainte
Famille qui sont alors 1400 réparties dans 190 maisons, en Italie, Suisse, Brésil,
Uruguay et Paraguay.
SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/hagiographie/fiches/f0295.htm
Bienheureux
Joseph Nascimbeni
Fondateur
de l'Institut des Petites Soeurs de la Sainte Famille (+ 1922)
Giuseppe Luigi (Joseph
Louis) Nascimbeni naît le 22 mars 1851 à Torri del Benaco dans le diocèse et la
province de Vérone, en Vénétie (Italie). Le médecin qui assiste à sa naissance,
voyant sa vie en danger, le baptise lui-même, séance tenante. Il est fils
unique d’Antonio Nascimbeni, menuisier, et d’Amedea Sartori. Il subit
particulièrement l’influence de sa mère très pieuse. Dès l’enfance, il aime
jouer au prêtre et son père lui fabrique un petit autel. A l’école, il réussit
très bien et obtient la mention ‘éminent’, ce qui lui permet de continuer sa
scolarité et lui ouvre les portes d’un collège pour enfants pauvres, mais là,
il est moins apprécié et se décourage un moment. Heureusement, il peut
continuer à étudier dans un troisième collège, celui des acolytes de la
cathédrale. Tout le monde reconnaît ses excellentes dispositions et donc son
aptitude à s’engager sur la voie du sacerdoce, mais lui hésite, plus par
crainte religieuse devant une si haute fonction que par indécision. Prêtre, il
le devient encore très jeune, à 22 ans, le 9 août 1874. Dans son village natal,
il dit sa première messe le 15 août, fête de l’Assomption.
Il est vicaire dans un
premier village pendant 3 ans, puis à Castelletto di Brenzone sur le lac de
Garde, avec un curé âgé et malade qui lui fait totalement confiance. La
paroisse compte un peu moins de 1’000 habitants. Elle est très pauvre et
délaissée à tous points de vue. Avec des jeunes, le vicaire restaure la vieille
église. Il implique les laïcs dans l’apostolat en créant ou revivifiant
associations et confréries. Avec la même énergie, il travaille pour le
développement social, créant une institution pour les orphelins, un hospice
pour personnes âgées, une caisse rurale, une bonneterie pour donner aux jeunes
filles du travail sur place, une fabrique d’huile et une minoterie, un bureau
postal. De plus il favorise l’installation de l’électricité et l’adduction
d’eau potable. Pour toutes les dépenses que cela entraîne, il fait confiance à
la Providence. A la mort de son curé et sur la demande des paroissiens, il est
nommé curé par l’évêque, en janvier 1885. Il aurait besoin d’aide pour
accomplir une telle œuvre et cherche à faire venir des sœurs, mais ses
conditions sont si exigeantes que toutes les congrégations déclinent l’offre. Alors
il se tourne vers l’évêque auxiliaire qui lui répond : « Si on ne donne rien,
agissez vous-même ». Prenant les choses en main, il envoie pour se former
quatre premières candidates à la vie religieuse, dont la bienheureuse Marie Dominique Mantovani 2 , chez les “Tertiaires franciscaines de saint Bernardin”,
à Vérone. Elles prennent l’habit le 4 novembre 1892 et s’installent à
Castelletto. Le nom de l’Institut est “Petites Sœurs de la Sainte Famille”, ce
qui marque le souci primordial de la pastorale familiale du fondateur. Son
intention est que l’Institut propage la dévotion à la famille de Nazareth,
modèle de vie et de sainteté pour toutes les familles chrétiennes. Les Sœurs
seront approuvées en 1903 et, 25 ans après leur fondation, en 1917, elles
seront déjà 545.
La source du zèle de cet
homme de Dieu est l’Eucharistie. Il ne prend jamais aucune décision sans passer
de longs moments agenouillé sur le sol devant le Saint-Sacrement. Mais, une
fois que sa décision est prise, il est inébranlable. Soucieux de la formation
spirituelle des fidèles qui laisse beaucoup à désirer, il multiplie les
prédications, compose des hymnes et fait des processions. Par exemple chaque
premier Vendredi du mois, il y a une procession en réparation des blasphèmes et
jurons. Il catéchise volontiers les enfants. Pour les jeunes, il crée des
‘oratoires’ masculins et féminins (genres de patronages chrétiens). Partout,
don Nascimbeni dit son chapelet sans se cacher et sans se soucier des
quolibets.
Comme on se pose la
question de savoir comment il peut poursuivre de front tant de choses et en
même temps prier beaucoup, il répond : « Mes patrons sont le crucifix et la
montre. Du crucifix, nous apprenons à souffrir, de la montre, la valeur du
temps ». Il exige aussi cette ponctualité de la part des sœurs au point de
demander un jour à l’une d’elles, qui avait eu un moment de retard, de
s’agenouiller avec une sonnette au coup. Il ne se lasse pas de répéter : «
D’abord l’horaire puis les oraisons, d’abord le travail et puis les extases ».
Plein de sollicitude pour les orphelines, il les appelle petites tourterelles
et petites colombes ("tortorelle" e "colombelle"). Près des
malades de la paroisse, il passe des nuits entières, ne les laissant manquer de
rien.
En 1912, le pape saint
Pie X le nomme ‘protonotaire apostolique’ à la plus grande confusion de celui
qui se nomme ‘l’âne de la montagne’ (musso montanaro). Pendant la guerre, il se
dévoue beaucoup, ce qui lui vaudra plusieurs distinctions. En 1916, il a, en
pleine messe, une première attaque d’apoplexie dont il se remet lentement. Puis
une seconde en 1919. Le jour de sa mort, le 21 janvier 1922, il dit à plusieurs
reprises : “Vive la mort”. On lui demande pourquoi. “Parce que c’est le début
de la vie”.
A l’occasion de sa
béatification, Jean-Paul II a visité l’hôpital “Citadelle de la charité” fondé
par saint Jean Calabria 2, béatifié en même temps que lui et tenu par les Petites
sœurs de la Sainte Famille qui sont alors 1400 réparties dans 190 maisons, en
Italie, Suisse, Brésil, Uruguay et Paraguay.
SOURCE : https://www.paroisselimogne.fr/post/bienheureux-joseph-nascimbeni
Castelletto
di Brenzone, frazione del comune sparso di Brenzone sul Garda: chiesa parrocchiale di San
Carlo Borromeo, interno, l'altare, il primo a sinistra, dedicato ai beati Maria
Domenica Mantovani e Don Giuseppe Nascimbeni.
Also
known as
Joseph Nascimbeni
Profile
Son of a carpenter. Franciscan tertiary. Priest in
the diocese of Verona, Italy, ordained in 1874.
Elementary school teacher at San
Pietro di Lavagano, Italy for
three years. Parish priest at Castelletto
del Garda, Italy,
an area that was poor and
very removed from the modern world. He worked to improve living conditions,
bringing in better plumbing and electrical service, connecting them to the
outside world by mail and telegraph,
and started a craft school;
he even did part of the brick work on the new parish church.
Founded the Little Sisters of the Holy Family to help with his work
when the Ursulines were
unable to work in his parish;
when the Little Sisters received papal approval
in 1909,
they already had 64 houses and 320 sisters working with the sick and elderly;
they continue their good work today in several countries. Father Giuseppe
suffered from a stroke in 1916,
and spent his final five years in a wheelchair.
Born
22
March 1851 in Torri
del Benaco, Verona, Italy
22
January 1922 in Castelletto
del Garda, Verona, Italy of
natural causes
17
February 1984 by Pope John
Paul II (decree on heroic virtues)
17
April 1988 by Pope John
Paul II
Additional
Information
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
spletne
strani v slovenšcini
MLA
Citation
“Blessed Giuseppe
Nascimbeni“. CatholicSaints.Info. 23 September 2021. Web. 22 January 2022.
<https://catholicsaints.info/blessed-giuseppe-nascimbeni/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-giuseppe-nascimbeni/
NASCIMBENI,
GIUSEPPE, BL.
Priest, founder of the Little Sisters of the Holy
Family (Piccole Suore della Sacra Famiglia); b. March 22, 1851, Torri del
Benaco, Italy; d. Jan. 21, 1922, Castelletto del Garda, northern Italy.
Giuseppe, the son of
Antonio Nascimbeni and Amidaea Sartori, completed his seminary training at
Verona, Venetia. Following his ordination in 1874, he taught and served as
priest in the parish of San Pietro di Lavagno. On Nov. 2, 1877, Nascimbeni was
sent to the small village of Castelletto, where he remained the rest of his
life as a teacher and associate, then as pastor.
He was an exemplary
parish priest, created protonotary apostolic by Pius X in 1911, who was active
in advancing modernization in the area. He helped establish the local bank and
post office, promoted the olive
oil industry, urged the installation of modern utilities, and oversaw
the construction of the parish church (1905–08), an oratory, a nursery
school, an orphanage, and a nursing home.
After trying and failing
to persuade several congregations to send nuns to the area, on the advice of
his bishop, Cardinal Bartolomeo Bacilieri, he founded (Nov. 6,1892) the
institute of Little Sisters of the Holy Family with four sisters, including
Maria Mantovani. The congregation works in hundreds of institutes in Italy and
abroad training girls, caring for the elderly, and teaching.
Nascimbeni, who cared for
his flock spiritually and materially, died after a stroke (1916) and long
illness. His mausoleum is in the chapel of the institute at Castelletto.
Pope John
Paul II, praising Father Giuseppe as a pastor of consummate charity and
virtue, beatified him at Verona, April 17, 1988.
Feast: Jan. 20.
Bibliography: A. Pronzato, Il diritto di chiamarsi padre: profilo di
mons. Giuseppe Nascimbeni, fondatore delle Piccole suore della Sacra Famiglia (Turin
1980). Acta Apostolicae Sedis (1988)
586. L'Osservatore Romano, English
edition, 15 (1988) 2,5.
[K. I. Rabenstein]
Blessed
Giuseppe Nascimbeni
Torri
del Benaco, Verona, March 22, 1851 – Castelletto di Brenzone, Verona, January
21, 1922
Roman Martyrology: In
Castelletto del Garda in Veneto, Blessed Joseph Nascimbeni, priest, founder of
the Little Sisters of the Holy Family.
A pearl of a priest and a
pastor treasure: this is in a nutshell the activities and mission of Don
Giuseppe Nascimbeni proclaimed blessed by Pope John Paul II in 1988. Born in
1851 in the province of Verona: his mother provided, along with the milk, a
sense of order and precision, from Dad he learned the love of work and the
liveliness of character, he inherited from both a religious sensibility. His
vocation is born slowly and not without internal conflict, however, at 23 years
and was ordained a priest he graduated master. Three years after sending in
Castelletto di Brenzone thousand souls on Lake Garda in a country that seemed
forgotten by God and men, he did not know that he would stop for 45 years until
his death. For some years he collaborated with the senior pastor and his death
happens, because the heads of the country do not want to go on. He dived into a
pastoral swirling, using all his talents, with a real explosion of initiatives,
but the country is in a disastrous situation: neglected children, young people
without education and religious people living alone without care, families
disrupted by a large-scale emigration to find a job that the country can not
offer.
To complete the picture,
here are other deficiencies: the country was connected to the rest of the world
only by ferry, was free of roads, electricity and potable water. A poor priest
could only load so many problems and even don Giuseppe after seven years threw
in the towel. ” He appeared in the bishopric with a letter of resignation in
his pocket, let off steam beacuse his bishop was unable to find even two
sisters who were willing to support his pastoral activities and to cooperate in
the parish. He was told “If you nissuni gives (the sisters) fevele vu as
flights.” Don Joseph was struck by this proposal: straccia to the letter of
resignation, he returned to parish, gathered the first four girls willing to
embrace the religious life, to send to the novitiate in Verona and prepared for
a Convent in their country.
Hence the “Little Sisters
of the Sacred Family”, why Don Joseph wants “a family” for the family; he was
convinced that the reorganization of the company passes only through a strong
family, that can discover the real values. The new foundation put the wings to
his imagination and his creativity; he buildt a road, lead the country in light
of acetylene and drinking water; founded a Cassa Rurale to stamp wear, opened
shelters for children who all’alpeggio are organizing home-based care of people
living alone, opened a kindergarten, a school for orphaned and a hospice would
be “invented” a knitwear and a tiografia .. Condendo everything by prayer,
seeking and encouraging the cooperation of the laity. Paralysis stopped him on
December 31, 1916 and the blocks for the next five years in a prayer. He died
January 21, 1922, while his sisters spread around the world, from Albania to
Angola, from Paraguay to Brazil, always at the service of the family, always
close to the poor poorer. As he wanted.
He was Beatified by
Pope John Paul, II on April 17, 1988
Source: Santi
e Beati, The
Holy See
SOURCE : https://theblackcordelias.wordpress.com/2009/01/22/blessed-giuseppe-nascimbeni-january-22/
Beato Giuseppe
Nascimbeni Sacerdote
Torri
del Benaco, Verona, 22 marzo 1851 - Castelletto di Brenzone, Verona, 21 gennaio
1922
Etimologia: Giuseppe
= aggiunto (in famiglia), dall'ebraico
Martirologio
Romano: A Castelletto del Garda in Veneto, beato Giuseppe Nascimbeni,
sacerdote, fondatore dell’Istituto delle Piccole Suore della Sacra Famiglia.
Una perla di prete e un
tesoro di parroco: ecco in estrema sintesi l’attività e la missione di don
Giuseppe Nascimbeni, proclamato beato dal Papa nel 1988. Nasce nel 1851 in
provincia di Verona: da mamma succhia, insieme al latte, il senso dell’ordine e
della precisione; da papà impara l’amore al lavoro e la vivacità del carattere;
da entrambi eredita una grande sensibilità religiosa. La vocazione nasce in lui
a poco a poco e non senza contrasti interiori, comunque a 23 anni è ordinato
sacerdote e si diploma maestro. Quando tre anni dopo lo mandano a Castelletto
di Brenzone, mille anime sul Lago di Garda in un paese che sembra dimenticato
da Dio e dagli uomini, non sa che vi si fermerà per 45 anni, fino alla morte.
Per qualche anno collabora con l’anziano parroco e alla sua morte gli succede,
perché i capifamiglia del paese non vogliono che vada via. Si tuffa in
un’attività pastorale vorticosa, mette in campo tutte le sue doti, è un’autentica
esplosione di iniziative, ma il paese è in una situazione disastrosa: bambini
trascurati, giovani senza istruzione scolastica e religiosa, anziani soli senza
assistenza, famiglie disgregate da una forte emigrazione per cercare un lavoro
che il paese non può offrire. A completare il quadro, ecco le altre carenze: il
paese è collegato al resto del mondo soltanto da un traghetto, è privo di
strade, luce e acqua potabile. Un povero prete solo non può caricarsi così
tanti problemi e anche don Giuseppe dopo sette anni “getta la spugna”. Si
presenta in vescovado con la lettera di dimissioni in tasca, sfogandosi con il
suo vescovo di non essere riuscito a trovare neppure due suore disposte a
sostenere la sua attività pastorale ed a collaborare in parrocchia. Si sente
rispondere “Se nissuni ve le dà (le suore) fevele vu come voli”. Don Giuseppe è
come folgorato da questa proposta: straccia la lettera di dimissioni, ritorna
in parrocchia, raduna le prime quattro ragazze disposte ad abbracciare la vita
religiosa, le manda a fare il noviziato a Verona e prepara per loro un
conventino in paese. Nascono così le “Piccole Suore della Sacra Famiglia”,
perché don Giuseppe vuole “una famiglia” per la famiglia., convinto com’è che
il risanamento della società passa soltanto attraverso una famiglia solida, che
sappia riscoprire i valori autentici. La nuova fondazione mette le ali alla sua
fantasia e alla sua creatività: fa costruire una strada, porta in paese
l’illuminazione ad acetilene e l’acqua potabile; fonda una Cassa Rurale per
stroncare l’usura, apre case di accoglienza per i ragazzi che vanno
all’alpeggio, organizza l’assistenza domiciliare degli anziani soli, apre un
asilo, una scuola per orfani e un ospizio; si “inventa” anche un maglificio e
una tiografia.. Condendo tutto con la preghiera, cercando e spronando la
collaborazione dei laici. Una paralisi lo ferma il 31 dicembre 1916 e lo blocca
per i successivi cinque anni in una preghiera incessante. Muore il 21 gennaio
1922, mentre le sue suore si diffondono nel mondo, dall’Albania all’Angola, dal
Paraguay al Brasile, sempre a servizio della famiglia , sempre accanto ai
poveri più poveri. Come voleva lui.
Autore: Gianpiero Pettiti
Lo ha battezzato d’urgenza il medico, poco dopo la nascita: la sua vita era in pericolo. Unico figlio del falegname Antonio e di Amedea Sartori, dopo le elementari in paese, continua gli studi a Verona; e nel 1874, a 22 anni, è ordinato sacerdote. Ha inoltre il diploma di maestro, e subito viene mandato a San Pietro di Lavagno (Vr) come coadiutore del parroco e insegnante. Tre anni dopo passa coadiutore a Castelletto di Brenzone, mille abitanti. Quando il vecchio parroco muore, i capifamiglia ottengono che gli succeda lui (gennaio 1885).
Tra le mille anime del paesino affacciato sul Lago di Garda, don Giuseppe esplode. Ridà slancio alla vita religiosa, stimolando l’attività e valorizzando i talenti dei laici con associazioni e confraternite. E con la stessa energia lavora per lo sviluppo civile. Crea asili, scuole per orfani, l’ospizio. Poi fa nascere un laboratorio di maglieria per le ragazze, impianta una tipografia, promuove la creazione di un oleificio, fa arrivare la cassa rurale, s’impegna per dare al paese l’ufficio postale, l’elettricità, l’acqua potabile... Così impegnato, non si capisce come riesca a pregare ogni giorno per tante ore. Lui si spiega con un motto: "Crocifisso e orologio", fede e puntualità. Prega anche in viaggio, con la corona del Rosario bene in vista, e nessuna derisione o insulto lo scompone. Così come non fa una piega nell’attraversare scalzo il suo paese, perché ha dato le sue scarpe a un mendicante.
Ha bisogno di suore per i bambini, i vecchi e i malati, per la parrocchia. Ma non ne trova, e in vescovado si sente dire: "Se nisun ve dà le suore, févele vu come le volì". Prontissimo, il parroco si fa pure fondatore, partendo da quattro ragazze che arriveranno alla vestizione nel novembre 1892. Da esse, nel tempo, prenderà vita la congregazione delle Piccole Suore della Sacra Famiglia, che oggi è presente in Italia, Svizzera, Albania, Angola, Argentina, Paraguay, Uruguay e Brasile, al servizio della povertà e della sofferenza, in pace e in guerra.
Colpito da emiplegia il 31 dicembre 1916, resta invalido fino alla morte: cinque anni di sofferenza e preghiera. Giovanni Paolo II lo beatifica nel 1988 a Verona. La salma è custodita a Castelletto, nella Casa Madre delle Piccole Suore.
Autore: Domenico Agasso
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/38350
Voir aussi : http://www.brenzone-sul-garda.it/beato-giuseppe-nascimbeni.htm