Ivette de Huy (parfois appelée Ivette de Liège) représentée sur cette gravure à l'eau forte de Thomas de Leu (1560-1612). L'oeuvre montre la sainte recluse dans une cabane. Les lépreux qu'elle soigne sont représentés à gauche de l'estampe. Sur un promontoire, à l'emplacement de la citadelle actuelle, la représentation d'un château dont il est déjà fait mention au IXe siècle. (Collection Philcotof - Liege).
Sainte Yvette
Jutte, recluse à
Huy (+ 1228)
Néerlandaise, née en
1158, vénérée dans la région de Liège.
Mariée à treize ans, mère
de 2 enfants, veuve à dix-huit, elle vécut trente ans recluse dans une cellule
accolée à l'église de Huy en Belgique, priant Dieu et soignant les lépreux.
À Huy près de Liège, en
1228, la bienheureuse Jutte, veuve, qui se consacra à soigner les lépreux et
finit sa vie près d’eux, en recluse.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/422/Sainte-Yvette.html
SAINTE YVETTE
L’ange gardien de Huy
La vie de sainte Yvette
nous est parvenue grâce à son confesseur et biographe, un chanoine prémontré du
nom de Hugues de Floreffe*.
Yvette est née en 1158, à
Huy, dans une famille de haute bourgeoisie; son père administrait les domaines
de l’évêque de Liège. Malgré son désir de se consacrer à Dieu, elle est donnée
en mariage à l’âge de 13 ans à Henri de Stenay, fils d’un grand bourgeois de
Huy. Elle ne peut s’y opposer puisque c’est la coutume du temps. Mal préparée
au mariage, Yvette prend en horreur la vie conjugale. Mais petit à petit, elle
en vint à accepter son état et à aimer son mari.
Yvette donnera naissance
à trois enfants, dont le premier mourra en bas âge. Après cinq ans de mariage,
son mari meurt la laissant veuve à l’âge de 18 ans. Son père cherchera à la
remarier mais, cette fois, Yvette s’y oppose réussissant à entrer dans l’Ordre
des Veuves grâce à l’appui de l’évêque. Tout en veillant à l’éducation de
ses deux fils, elle fera de sa maison un lieu où tous sont bienvenus: pauvres,
pèlerins, voyageurs.
Dévouée aux lépreux
À l’âge de 24 ans, Yvette
se met au service des lépreux dans une léproserie à Statte sur les hauteurs de
la ville de Huy. Pendant dix ans, elle se consacrera corps et âme aux soins de
ces exclus sans négliger aucun effort. Pendant ce temps, le désir de se
consacrer à Dieu mûrit en elle, à tel point qu’elle disposera tranquillement de
ses biens au grand dam de son père, toujours opposé au choix de vie de sa
fille.
À 34 ans, Yvette se fait
recluse dans une cellule attenante à la chapelle de la léproserie. Elle n’en
sortira plus jamais. C’est alors qu’une troisième vie commence. Du haut de la
colline, Yvette deviendra l’ange gardien de Huy. À la veille de son entrée en
réclusion, elle recevra une grande grâce: la conversion de son père. Il était
alors veuf et décida de se faire cistercien à L’Abbaye de Villiers-en-Brabant.
Vie en réclusion
Avant même de devenir
recluse, la vie d’Yvette suscitait déjà l’admiration. On venait la voir pour
lui demander conseil et implorer son intercession. Selon son biographe, Yvette
avait reçu des dons mystiques, en particulier, celui de lire dans les consciences.
Le nombre de ses disciples augmentera mais sa clairvoyance provoquera aussi des
mécontents, car elle disait tout haut ce qu’on aurait voulu garder tout bas.
Avec les aumônes reçues,
la recluse de Huy fit construire, pour les lépreux, un hôpital avec une grande
église. De son réclusoir, elle dirigea elle-même la construction. Plusieurs
jeunes filles se regroupèrent autour d’elle et devinrent ses disciples. Pendant
ce temps, elle veillait sur ses deux fils. Le premier deviendra moine à
l’Abbaye d’Orval et en sera l’abbé; le deuxième, après avoir mené une vie
désordonnée, se convertira et deviendra aussi moine cistercien à l’Abbaye des
Trois-Fontaines.
Le 13 janvier 1228, après
plus de 37 ans de réclusion, Yvette meurt dans sa cellule à l’âge de 70 ans.
Une grande vénération entoure son corps et de nombreux fidèles demandèrent la
reconnaissance de la sainteté de l’ange gardien de Huy.
*Le chanoine Hugues,
prémontré dans l’Abbaye de Floreffe (diocèse de Namur), a écrit la vie de
sainte Yvette vers 1230 en latin médiéval. Il a également écrit la vie de
Sainte Ide de Nivelle ainsi que celle de sainte Ide de Leuwe, religieuse de
l’Ordre de Cîteaux en Brabant.
SOURCE : https://reclusesmiss.org/wp/les-recluses-dans-lhistoire-sainte-yvette/
Ivette ou Jutta de HUY (1157-1228)
Originaire d’une famille
fortunée, elle est promise en mariage à l’âge de 13 ans. Elle ne voulait pas se
marier, mais elle y consent à la suite des pressions de la famille et de ses
amis. En 1181, à 23 ans, après 5 ans de mariage, après la mort de son mari,
elle distribue ses biens et quitte la maison et ses trois fils pour servir une
léproserie à Huy, ensuite connue comme l’hôpital des grands malades. Elle y
reste pendant 10 ans avec une petite communauté d’hommes e de femmes à sa
suite. Par après, en 1190, elle décide de se faire emmurer par l’Abbé d’Orval
dans une cellule près de la léproserie.
Son père, gestionnaire
des biens de la principauté de Liège et d’autres hommes suivent son exemple
comme laïcs sans disposer d’une règle approuvée. Le Prémontré Hugo de
Floreffe a raconté sa vie. « Elle vécut selon les principes des
proto-béguines en compagnies de pieuses consœurs, pour se cloîtrer ensuite des
dizaines d’années durant dans une vrai cellule où elle expira en 1228 »
(p.23 Van Aerschot). Elle fut en rapport avec Julienne de Cornillon. (Lemmens
p.107) et bien qu’anachorète elle instruisait ses compagnes, comme écrit dans
sa Vita (Simons, p.81). Elle se qualifiait elle-même de béguine.
Sources :
Van Aerschot Suzanne & Michiel Heriman, Les béguinages de Flandre, Service des monuments et sites du Ministère de la Région Flamande, Editions Racine, 2001
Lemmens Joseph, Une révolution du monachisme en Belgique, XIIIe-XVIIe siècles, Le cri histoire, Bruxelles, 2009, (chpitre IV : les Béguines et les Beguins)
Simons Walter, Cities of Ladies. Beguine communities in the Medieval
Low Countries. 1200-1565, University of Pennsylvania Press, 2001
SOURCE : https://beguines.info/?page_id=2327
Also
known as
Ivetta of Liege
Ivette of…
Juette of…
Jufta of…
Jutta of…
Yvette of…
Profile
Born to family that was
wealthy but indifferent to the faith.
Forced into an arranged marriage at
age 13. Mother of
three, though one died in childhood. Widowed at
age 18. She turned away all suitors to care for lepers for
eleven years while she raised her children.
Had an ongoing dispute with her father over
her charitable spending,
which he considered excessive. With her children grown,
she retired from the world to become an anchoress her
remaining years. Had mystical gifts
including the ability to read hearts and visions of distant events. Miraculously received Communion.
She converted her father and
two surviving sons to the faith;
one of them became a Cistercian monk,
the other was Blessed Eustachius
of Huy.
Born
13 January 1228 at Huy, Belgium,
of natural causes
woman in religious habit with
a red-hot tripod nearby
Additional
Information
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites
en français
fonti
in italiano
spletne
strani v slovenšcini
MLA
Citation
“Blessed Ivetta of
Huy“. CatholicSaints.Info. 21 September 2021. Web. 12 January 2023.
<https://catholicsaints.info/blessed-ivetta-of-huy/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-ivetta-of-huy/
Blessed Ivetta of Huy,
Widow (AC)
(also known as Jutta)
Died 1228. Blessed Ivetta
was a Dutch mystic, who was widowed at age 18 with three children. Consecrating
her widowhood to God, she nursed lepers in a lazaretto for ten years before she
took to the solitary life, in which she spent more than forty years. She is
famous for her gifts of the discernment of spirits and counsel (Benedictines,
Gill). Blessed Ivetta is portrayed in art in widow's weeds or religious habit
with a red-hot tripod. Sometimes she may be shown kneeling in ecstasy in a hut
or tending lepers. She is venerated in the Netherlands (Roeder).
SOURCE : https://web.archive.org/web/20190921234408/http://www.saintpatrickdc.org/ss/0113.shtml
Today, January 13, we
celebrate the feast of Blessed Yvette of Huy (also known as Jutta of
Huy, 1158-1228). Blessed Yvette has never been formally canonized, but by
many—especially those in the region of Belgium in which she lived—consider her
a saint. Yvette was graced with charisms and abilities which she used to infuse
her simple life, caring for those in need and demonstrating the surpassing love
of the Lord to all she encountered.
Yvette was born into a
wealthy family that lived in Huy, near Liege (modern day Belgium). From an
early age she was drawn to the religious life, which was encouraged by the
Bishop of Liege. However, her parents had other plans for her, and she was
married at age 13 in an arranged marriage. Ever obedient, Yvette followed her parents’
wishes, and then upon marriage, her husband’s. With him, she produced three
children in five years (one of which died as an infant), and was left a widow
at the age of 18.
Yvette’s hand was
sought by many suitors following the death of her husband, due to both her
heavenly beautiful and gentle spirit. However, she would have none of them,
embracing her call to the Lord’s service. For the next eleven years of her
life, while she raised her children, Yvette dedicated herself to caring for
those in need, especially lepers who were despised and ostracized by society,
and confined to a decrepit hospital outside the town. To them—and to all who
came to her for aid—she gave all she had, including her love, which radiated
through her from the Lord.
After eleven years of service, during which her zeal for the Lord continued to grow, Yvette left her children in the care of their grandfather, and lived as an anchoress (having herself enclosed into a cell) near the leper’s hospital. There, in her cell, she was graced with visions, prophesies, and many mystical experiences. She began to receive countless pilgrims, seeking spiritual direction, prayers, and counsel. Through these visits, many miracles were wrought through her, increasing the number who sought her out. Based upon her prayers—prayers which she composed and became famous for-- many converted or returned to the faith, including her father and one of her children.
Blessed Yvette lived as an anchoress for thirty-six years. During that time, she never left her cell, receiving the Eucharist through the small window that allowed her to speak with her visitors. She is recognized as a prominent figure in the development of the mysticism movement which spread throughout the Low Countries at that time.
The life of Blessed
Yvette is noteworthy in the fact that she was given a second chance to serve
the Lord. After demonstrating her obedience to her parents and marrying,
despite her wishes to fully serve God, Yvette found herself in the position to
demonstrate the love of God to all she encountered. Never hesitating, she
turned from what would have been a live of privilege, and embraced this service
with those most in need. As her love deepened, so did her desire to serve, and
so did her charismatic gifts. We are given second, third, fourth
chances—countless chances—every day to serve the Lord by serving others. How
many chances do we need before we fully act upon them?
I came to You late, O
Beauty so ancient and new. I came to love You late. You were within me and I was
outside where I rushed about wildly searching for You like some monster loose
in Your beautiful world. You were with me but I was not with You. You called
me, You shouted to me, You wrapped me in Your Splendour, You broke past my
deafness, You bathed me in Your Light, You sent my blindness reeling. You gave
out such a delightful fragrance and I drew it in and came breathing hard after
You. I tasted, and it made me hunger and thirst; You touched me, and I burned
to know Your Peace.
Saint Augustine of Hippo
SOURCE : http://365rosaries.blogspot.ca/2011/01/january-13-blessed-yvette-of-huy.html
Santa Ivetta
(Iutta) di Huy Vedova
XIII sec.
Martirologio
Romano: Presso Huy nel territorio di Liegi, santa Ivetta, vedova, che si
dedicò alla cura dei lebbrosi e visse alla fine segregata accanto a loro.
Ivetta fa parte di quel
gruppo di pie donne, favorite dai più straordinari carismi, rappresentanti
dello sviluppo del misticismo nel secolo XIII nella diocesi di Liegi, quali
Giuliana di Cornillon, Eva di San Martino, Isabella di Huy, Maria d'Oignes, Ida
di Léau, Ida di Nivelles, Ida di Lovanio, Cristina di St-Trond, Lutgarda di
Tongres, Margherita di Ypres. Figlia di un funzionario episcopale di Liegi,
Ivetta visse in matrimonio per cinque anni ed ebbe diversi figli. Rimasta
vedova, si dedicò per undici anni alla cura dei malati del lebbrosario dei
Grands Malades di Huy, posto a circa millecinquecento metri dalla città, sulla
riva sinistra della Mosa, sul margine della strada di Amay, e con grande zelo
vi costruì nuovi edifici e una grande chiesa.
Durante gli ultimi
trentasei anni della sua vedovanza, si attenne alla più stretta clausura e,
rimanendo reclusa nelle vicinanze del lebbrosario, divenne celebre per le sue
preghiere e i suoi miracoli. La Vita fu redatta verso il 1230 da Ugo, canonico
di Floreffe.
La sua festa di celebra
il 13 gennaio.
Autore: Albert
D'Haenens
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/37470
Sainte Yvette, l'ange
gardien de Huy : http://www.reclusesmiss.org/mb/recluses/yvette.pdf
Yvette von Huy
auch: Jutta, Ivetta,
Jutha, Juvena, Juetta, Jueta
Gedenktag katholisch: 13.
Januar
Name bedeutet: aus
Eibenholz (althochdt. - französ.)
Reklusin
* 1157/1158 in Huy in Belgien
† 13. Januar 1228 daselbst
Yvette wurde mit 18
Jahren Witwe und widmete sich der Erziehung ihrer beiden Söhne, die Zisterziensermönche
wurden. Sie pflegte zehn Jahre lang im Spital in Huy Aussätzige
und ließ das Haus erweitern. 1191 ließ sie sich als Reklusin nahe
des Spitals durch den Zisterzienserabt von Orval - dem heutigen Villers-devant-Orval -
in eine Zelle sperren, in der sie 36 Jahre lang lebte. Gerühmt wurden ihre Gabe
der Beschauung und der Herzenskenntnis. Als sie starb, wurde sie in der Kirche
des Leprosenhauses bestattet.
Attribut: glühender
Dreifuß in der Hand
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Unser Reise-Blog:
Reisen zu den Orten, an denen die
Heiligen lebten und verehrt werden.
Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 15.01.2018
Quellen:
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl. Bd. 5. Herder, Freiburg im Breisgau 1996
• Michael Tilly. In: Friedrich-Wilhelm Bautz (Hg.):
Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon, Bd. II, Hamm 1990
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Yvette von Huy, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienY/Yvette_Jutta.htm, abgerufen am 12. 1. 2023
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
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bibliografische Daten sind im Internet über http://d-nb.info/1175439177 und http://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienY/Yvette_Jutta.htm
Voir aussi : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienY/Yvette_Jutta.htm