mardi 13 janvier 2015

Sainte YVETTE de HUY (JUTTE, JUTTA, IUTTA), veuve, recluse et mystique

Ivette de Huy (parfois appelée Ivette de Liège) représentée sur cette gravure à l'eau forte de Thomas de Leu (1560-1612). L'oeuvre montre la sainte recluse dans une cabane. Les lépreux qu'elle soigne sont représentés à gauche de l'estampe. Sur un promontoire, à l'emplacement de la citadelle actuelle, la représentation d'un château dont il est déjà fait mention au IXe siècle. (Collection Philcotof - Liege).


Sainte Yvette

Jutte, recluse à Huy (+ 1228)

Néerlandaise, née en 1158, vénérée dans la région de Liège.

Mariée à treize ans, mère de 2 enfants, veuve à dix-huit, elle vécut trente ans recluse dans une cellule accolée à l'église de Huy en Belgique, priant Dieu et soignant les lépreux.

À Huy près de Liège, en 1228, la bienheureuse Jutte, veuve, qui se consacra à soigner les lépreux et finit sa vie près d’eux, en recluse.

Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/422/Sainte-Yvette.html

SAINTE YVETTE

L’ange gardien de Huy

La vie de sainte Yvette nous est parvenue grâce à son confesseur et biographe, un chanoine prémontré du nom de Hugues de Floreffe*.

Yvette est née en 1158, à Huy, dans une famille de haute bourgeoisie; son père administrait les domaines de l’évêque de Liège. Malgré son désir de se consacrer à Dieu, elle est donnée en mariage à l’âge de 13 ans à Henri de Stenay, fils d’un grand bourgeois de Huy. Elle ne peut s’y opposer puisque c’est la coutume du temps. Mal préparée au mariage, Yvette prend en horreur la vie conjugale. Mais petit à petit, elle en vint à accepter son état et à aimer son mari.

Yvette donnera naissance à trois enfants, dont le premier mourra en bas âge. Après cinq ans de mariage, son mari meurt la laissant veuve à l’âge de 18 ans. Son père cherchera à la remarier mais, cette fois, Yvette s’y oppose réussissant à entrer dans l’Ordre des Veuves grâce à l’appui de l’évêque. Tout en veillant à l’éducation de ses deux fils, elle fera de sa maison un lieu où tous sont bienvenus: pauvres, pèlerins, voyageurs.

Dévouée aux lépreux

À l’âge de 24 ans, Yvette se met au service des lépreux dans une léproserie à Statte sur les hauteurs de la ville de Huy. Pendant dix ans, elle se consacrera corps et âme aux soins de ces exclus sans négliger aucun effort. Pendant ce temps, le désir de se consacrer à Dieu mûrit en elle, à tel point qu’elle disposera tranquillement de ses biens au grand dam de son père, toujours opposé au choix de vie de sa fille.

À 34 ans, Yvette se fait recluse dans une cellule attenante à la chapelle de la léproserie. Elle n’en sortira plus jamais. C’est alors qu’une troisième vie commence. Du haut de la colline, Yvette deviendra l’ange gardien de Huy. À la veille de son entrée en réclusion, elle recevra une grande grâce: la conversion de son père. Il était alors veuf et décida de se faire cistercien à L’Abbaye de Villiers-en-Brabant.

Vie en réclusion

Avant même de devenir recluse, la vie d’Yvette suscitait déjà l’admiration. On venait la voir pour lui demander conseil et implorer son intercession. Selon son biographe, Yvette avait reçu des dons mystiques, en particulier, celui de lire dans les consciences. Le nombre de ses disciples augmentera mais sa clairvoyance provoquera aussi des mécontents, car elle disait tout haut ce qu’on aurait voulu garder tout bas.

Avec les aumônes reçues, la recluse de Huy fit construire, pour les lépreux, un hôpital avec une grande église. De son réclusoir, elle dirigea elle-même la construction. Plusieurs jeunes filles se regroupèrent autour d’elle et devinrent ses disciples. Pendant ce temps, elle veillait sur ses deux fils. Le premier deviendra moine à l’Abbaye d’Orval et en sera l’abbé; le deuxième, après avoir mené une vie désordonnée, se convertira et deviendra aussi moine cistercien à l’Abbaye des Trois-Fontaines.

Le 13 janvier 1228, après plus de 37 ans de réclusion, Yvette meurt dans sa cellule à l’âge de 70 ans. Une grande vénération entoure son corps et de nombreux fidèles demandèrent la reconnaissance de la sainteté de l’ange gardien de Huy.

*Le chanoine Hugues, prémontré dans l’Abbaye de Floreffe (diocèse de Namur), a écrit la vie de sainte Yvette vers 1230 en latin médiéval. Il a également écrit la vie de Sainte Ide de Nivelle ainsi que celle de sainte Ide de Leuwe, religieuse de l’Ordre de Cîteaux en Brabant.

SOURCE : https://reclusesmiss.org/wp/les-recluses-dans-lhistoire-sainte-yvette/

Ivette ou Jutta de HUY (1157-1228)

Originaire d’une famille fortunée, elle est promise en mariage à l’âge de 13 ans. Elle ne voulait pas se marier, mais elle y consent à la suite des pressions de la famille et de ses amis. En 1181, à 23 ans, après 5 ans de mariage, après la mort de son mari, elle distribue ses biens et quitte la maison et ses trois fils pour servir une léproserie à Huy, ensuite connue comme l’hôpital des grands malades. Elle y reste pendant 10 ans avec une petite communauté  d’hommes e de femmes à sa suite. Par après, en 1190, elle décide de se faire emmurer par l’Abbé d’Orval dans une cellule près de la léproserie.

Son père, gestionnaire des biens de la principauté de Liège et d’autres hommes suivent son exemple comme laïcs sans disposer d’une règle approuvée.  Le Prémontré Hugo de Floreffe a raconté sa vie. « Elle vécut selon les principes des proto-béguines en compagnies de pieuses consœurs, pour se cloîtrer ensuite des dizaines d’années durant dans une vrai cellule où elle expira en 1228 » (p.23 Van Aerschot). Elle fut en rapport avec Julienne de Cornillon. (Lemmens p.107) et bien qu’anachorète elle instruisait ses compagnes, comme écrit dans sa Vita (Simons, p.81). Elle se qualifiait elle-même de béguine.

Sources :

Van Aerschot Suzanne & Michiel Heriman, Les béguinages de Flandre, Service des monuments et sites du Ministère de la Région Flamande, Editions Racine, 2001

Lemmens Joseph, Une révolution du monachisme en Belgique, XIIIe-XVIIe siècles, Le cri histoire, Bruxelles, 2009, (chpitre IV : les Béguines et les Beguins)

Simons Walter, Cities of Ladies. Beguine communities in the Medieval Low Countries. 1200-1565, University of Pennsylvania Press, 2001

SOURCE : https://beguines.info/?page_id=2327

Blessed Ivetta of Huy

Also known as

Ivetta of Liege

Ivette of…

Juette of…

Jufta of…

Jutta of…

Yvette of…

Memorial

13 January

Profile

Born to family that was wealthy but indifferent to the faith. Forced into an arranged marriage at age 13. Mother of three, though one died in childhoodWidowed at age 18. She turned away all suitors to care for lepers for eleven years while she raised her children. Had an ongoing dispute with her father over her charitable spending, which he considered excessive. With her children grown, she retired from the world to become an anchoress her remaining years. Had mystical gifts including the ability to read hearts and visions of distant events. Miraculously received Communion. She converted her father and two surviving sons to the faith; one of them became a Cistercian monk, the other was Blessed Eustachius of Huy.

Born

1158 at HuyBelgium

Died

13 January 1228 at HuyBelgium, of natural causes

Patronage

brides

parents of large families

widows

Representation

woman in an ecstasy in a hut

woman in religious habit with a red-hot tripod nearby

woman in widow‘s weeds

woman tending to lepers

Additional Information

Saints of the Day, by Katherine Rabenstein

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

Wikipedia

webseiten auf deutsch

Wikipedia

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

sites en français

La fête des prénoms

Ökumenisches Heiligenlexikon

Wikipedia

fonti in italiano

Santi e Beati

spletne strani v slovenšcini

Svetniki

MLA Citation

“Blessed Ivetta of Huy“. CatholicSaints.Info. 21 September 2021. Web. 12 January 2023. <https://catholicsaints.info/blessed-ivetta-of-huy/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-ivetta-of-huy/

Blessed Ivetta of Huy, Widow (AC)

(also known as Jutta)

Died 1228. Blessed Ivetta was a Dutch mystic, who was widowed at age 18 with three children. Consecrating her widowhood to God, she nursed lepers in a lazaretto for ten years before she took to the solitary life, in which she spent more than forty years. She is famous for her gifts of the discernment of spirits and counsel (Benedictines, Gill). Blessed Ivetta is portrayed in art in widow's weeds or religious habit with a red-hot tripod. Sometimes she may be shown kneeling in ecstasy in a hut or tending lepers. She is venerated in the Netherlands (Roeder).

SOURCE : https://web.archive.org/web/20190921234408/http://www.saintpatrickdc.org/ss/0113.shtml

Today, January 13, we celebrate the feast of Blessed Yvette of Huy (also known as Jutta of Huy, 1158-1228). Blessed Yvette has never been formally canonized, but by many—especially those in the region of Belgium in which she lived—consider her a saint. Yvette was graced with charisms and abilities which she used to infuse her simple life, caring for those in need and demonstrating the surpassing love of the Lord to all she encountered.

Yvette was born into a wealthy family that lived in Huy, near Liege (modern day Belgium). From an early age she was drawn to the religious life, which was encouraged by the Bishop of Liege. However, her parents had other plans for her, and she was married at age 13 in an arranged marriage. Ever obedient, Yvette followed her parents’ wishes, and then upon marriage, her husband’s. With him, she produced three children in five years (one of which died as an infant), and was left a widow at the age of 18.

 Yvette’s hand was sought by many suitors following the death of her husband, due to both her heavenly beautiful and gentle spirit. However, she would have none of them, embracing her call to the Lord’s service. For the next eleven years of her life, while she raised her children, Yvette dedicated herself to caring for those in need, especially lepers who were despised and ostracized by society, and confined to a decrepit hospital outside the town. To them—and to all who came to her for aid—she gave all she had, including her love, which radiated through her from the Lord.

After eleven years of service, during which her zeal for the Lord continued to grow, Yvette left her children in the care of their grandfather, and lived as an anchoress (having herself enclosed into a cell) near the leper’s hospital. There, in her cell, she was graced with visions, prophesies, and many mystical experiences. She began to receive countless pilgrims, seeking spiritual direction, prayers, and counsel. Through these visits, many miracles were wrought through her, increasing the number who sought her out. Based upon her prayers—prayers which she composed and became famous for-- many converted or returned to the faith, including her father and one of her children.

Blessed Yvette lived as an anchoress for thirty-six years. During that time, she never left her cell, receiving the Eucharist through the small window that allowed her to speak with her visitors. She is recognized as a prominent figure in the development of the mysticism movement which spread throughout the Low Countries at that time.

The life of Blessed Yvette is noteworthy in the fact that she was given a second chance to serve the Lord. After demonstrating her obedience to her parents and marrying, despite her wishes to fully serve God, Yvette found herself in the position to demonstrate the love of God to all she encountered. Never hesitating, she turned from what would have been a live of privilege, and embraced this service with those most in need. As her love deepened, so did her desire to serve, and so did her charismatic gifts. We are given second, third, fourth chances—countless chances—every day to serve the Lord by serving others. How many chances do we need before we fully act upon them?

I came to You late, O Beauty so ancient and new. I came to love You late. You were within me and I was outside where I rushed about wildly searching for You like some monster loose in Your beautiful world. You were with me but I was not with You. You called me, You shouted to me, You wrapped me in Your Splendour, You broke past my deafness, You bathed me in Your Light, You sent my blindness reeling. You gave out such a delightful fragrance and I drew it in and came breathing hard after You. I tasted, and it made me hunger and thirst; You touched me, and I burned to know Your Peace.

Saint Augustine of Hippo

SOURCE : http://365rosaries.blogspot.ca/2011/01/january-13-blessed-yvette-of-huy.html

 Santa Ivetta (Iutta) di Huy Vedova

13 gennaio

XIII sec.

Martirologio Romano: Presso Huy nel territorio di Liegi, santa Ivetta, vedova, che si dedicò alla cura dei lebbrosi e visse alla fine segregata accanto a loro.

Ivetta fa parte di quel gruppo di pie donne, favorite dai più straordinari carismi, rappresentanti dello sviluppo del misticismo nel secolo XIII nella diocesi di Liegi, quali Giuliana di Cornillon, Eva di San Martino, Isabella di Huy, Maria d'Oignes, Ida di Léau, Ida di Nivelles, Ida di Lovanio, Cristina di St-Trond, Lutgarda di Tongres, Margherita di Ypres. Figlia di un funzionario episcopale di Liegi, Ivetta visse in matrimonio per cinque anni ed ebbe diversi figli. Rimasta vedova, si dedicò per undici anni alla cura dei malati del lebbrosario dei Grands Malades di Huy, posto a circa millecinquecento metri dalla città, sulla riva sinistra della Mosa, sul margine della strada di Amay, e con grande zelo vi costruì nuovi edifici e una grande chiesa.

Durante gli ultimi trentasei anni della sua vedovanza, si attenne alla più stretta clausura e, rimanendo reclusa nelle vicinanze del lebbrosario, divenne celebre per le sue preghiere e i suoi miracoli. La Vita fu redatta verso il 1230 da Ugo, canonico di Floreffe.

La sua festa di celebra il 13 gennaio.

Autore: Albert D'Haenens

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/37470

Sainte Yvette, l'ange gardien de Huy : http://www.reclusesmiss.org/mb/recluses/yvette.pdf

Yvette von Huy

auch: Jutta, Ivetta, Jutha, Juvena, Juetta, Jueta

Gedenktag katholisch: 13. Januar

Name bedeutet: aus Eibenholz (althochdt. - französ.)

Reklusin

* 1157/1158 in Huy in Belgien

† 13. Januar 1228 daselbst

Yvette wurde mit 18 Jahren Witwe und widmete sich der Erziehung ihrer beiden Söhne, die Zisterziensermönche wurden. Sie pflegte zehn Jahre lang im Spital in Huy Aussätzige und ließ das Haus erweitern. 1191 ließ sie sich als Reklusin nahe des Spitals durch den Zisterzienserabt von Orval - dem heutigen Villers-devant-Orval - in eine Zelle sperren, in der sie 36 Jahre lang lebte. Gerühmt wurden ihre Gabe der Beschauung und der Herzenskenntnis. Als sie starb, wurde sie in der Kirche des Leprosenhauses bestattet.

Attribut: glühender Dreifuß in der Hand

Acta Sanctorum

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Autor: Joachim Schäfer - zuletzt aktualisiert am 15.01.2018

Quellen:

• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl. Bd. 5. Herder, Freiburg im Breisgau 1996

• Michael Tilly. In: Friedrich-Wilhelm Bautz (Hg.): Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon, Bd. II, Hamm 1990

korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Yvette von Huy, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienY/Yvette_Jutta.htm, abgerufen am 12. 1. 2023

Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über http://d-nb.info/1175439177 und http://d-nb.info/969828497 abrufbar.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienY/Yvette_Jutta.htm

Voir aussi : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienY/Yvette_Jutta.htm