Intérieur de la chapelle des Martyrs d'Avrillé
Bienheureuse Renée Feillatreau, martyre
Renée Feillatreau, veuve Dumont, née le 8 février 1751 à Angers, était une laïque du diocèse d'Angers, qui, sous la Révolution française, à cause de sa fidélité à l’Église catholique, fut guillotinée le 28 mars 1794 à Angers.
Bienheureuse Renée Feillatreau
Martyre sous la révolution française (✝ 1794)
«Vous souffririez donc la mort pour la défense de votre religion?» – «Oui». Ainsi parlent ces quatre-vingts femmes, qu’on ne peut accuser de rébellion armée! Certaines avaient déjà exprimé auparavant le désir de mourir pour le nom de Jésus plutôt que de renoncer à la religion (Renée Feillatreau). (source: homélie de Jean-Paul II pour la béatification des martyrs d'Angers)
Renée Feillatreau, épouse Dumont - laïque du diocèse d'Angers - mariée - née le 8 février 1751 à Angers, Maine-et-Loire - martyrisée le 28 mars 1794, à Angers, Maine-et-Loire - béatifiée avec les Bienheureux Martyrs d'Angers le 19 février 1984.
À Angers, en 1794, la bienheureuse Renée-Marie Feillatreau, veuve et martyre, qui, sous la Révolution française, à cause de sa fidélité à l’Église catholique, fut guillotinée.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11544/Bienheureuse-Renee-Feillatreau.html
Renée-Marie Feillatreau
1751-1794
Renée-Marie était née le 8 février 1751 à Angers (Maine-et-Loire).
Ayant épousé le sieur Dumont, elle avait élevé dix enfants, puis fut veuve.
Admirable chrétienne, elle rendait de grands services à l’Eglise. Son attachement aux pauvres et aux prêtres réfractaires, au nom de la foi chrétienne, ne fait aucun doute.
Le 5 décembre 1793, elle se trouvait dans la maison d’un chanoine de la cathédrale d’Angers, qui avait péri dans les noyades de Nantes.
C’est là qu’elle fut arrêtée et internée au château.
Le 18 mars suivant, elle comparut devant le Comité révolutionnaire, qui s’était installé dans les locaux de l’évêché. Elle déclara alors qu’elle préférait mourir que renoncer à sa religion.
Le 28 mars 1794, elle fut traduite devant la
Commission militaire, qui la condamna à mort.
Elle fut guillotinée le jour même.
Renée-Marie fut béatifiée en 1984.
SOURCE : http://www.samuelephrem.eu/page/400
CÉRÉMONIE DE BÉATIFICATION DES MARTYRS
D'ANGERS ET DE PÈRE GIOVANNI MAZZUCCONI
HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II
Basilique Vaticane
Dimanche 19 février 1984
Chers Frères et Sœurs,
1. « Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ? » (Rom 8, 35).
Telle est la question que posait autrefois l’apôtre Paul dans sa lettre aux Romains. Il avait alors devant les yeux les souffrances et les persécutions de la première génération des disciples, témoins du Christ. Les mots de détresse, d’angoisse, de faim, de dénuement, de danger, de persécution, de supplice, de massacre « comme des moutons d’abattoir » décrivaient des réalités très précises, qui étaient – ou allaient être – l’expérience de beaucoup de ceux qui s’étaient attachés au Christ, ou plutôt qui avaient accueilli dans la foi l’amour du Christ. Lui-même aurait pu énumérer les épreuves qu’il avait déjà subies (2 Cor 6, 4-10), en attendant son propre martyre ici, à Rome. Et l’Eglise aujourd’hui, avec les martyrs du XVIIIème et du XIXème siècle, se demande à son tour: « Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ? ».
Saint Paul s’empresse de donner une réponse certaine a cette question: « Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ Notre Seigneur », rien, ni la mort, ni les forces mystérieuses du monde, ni l’avenir, ni aucune créature (Rom 8, 38-39).
Puisque Dieu a livré son Fils unique pour le monde, puisque ce Fils a donné sa vie pour nous, un tel amour ne se démentira pas. Il est plus fort que tout. Il garde dans la vie éternelle ceux qui ont aimé Dieu au point de donner leur vie pour lui. Les régimes qui persécutent passent. Mais cette gloire des martyrs demeure. « Nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés » (Ibid. 8, 37).
2. C’est la victoire qu’ont remportée les martyrs élevés aujourd’hui à la gloire des autels par la béatification.
a) Ce sont d’abord les très nombreux martyrs qui, au diocèse d’Angers, au temps de la Révolution française, ont accepté la mort parce qu’ils voulaient, selon le mot de Guillaume Repin, « conserver leur foi et leur religion », fermement attachés à l’Eglise catholique et romaine; prêtres, ils refusaient de prêter un serment jugé schismatique, ils ne voulaient pas abandonner leur charge pastorale; laïcs, ils restaient fidèles à ces prêtres, à la messe célébrée par eux, aux signes de leur culte pour Marie et les saints. Sans doute, dans un contexte de grandes tensions idéologiques, politiques et militaires, on a pu faire peser sur eux des soupçons d’infidélité à la patrie, on les a, dans les « attendus » des sentences, accusés de compromission avec « les forces anti-révolutionnaires »; il en est d’ailleurs ainsi dans presque toutes les persécutions, d’hier et d’aujourd’hui. Mais pour les hommes et les femmes dont les noms ont été retenus – parmi beaucoup d’autres sans doute également méritants –, ce qu’ils ont répondu aux interrogatoires des tribunaux, ne laisse aucun doute sur leur détermination à rester fidèles – au péril de leur vie – à ce que leur foi exigeait, ni sur le motif profond de leur condamnation, la haine de cette foi que leurs juges méprisaient comme « dévotion insoutenable » et « fanatisme ». Nous demeurons en admiration devant les réponses décisives, calmes, brèves, franches, humbles, qui n’ont rien de provocateur, mais qui sont nettes et fermes sur l’essentiel: la fidélité à l’Eglise. Ainsi parlent les prêtres, tous guillotinés comme leur vénérable doyen Guillaume Repin, les religieuses qui refusent même de laisser croire qu’elles ont prêté serment, les quatre hommes laïcs: il suffit de citer le témoignage de l’un d’eux (Antoine Fournier): « Vous souffririez donc la mort pour la défense de votre religion? » – « Oui ». Ainsi parlent ces quatre-vingts femmes, qu’on ne peut accuser de rébellion armée! Certaines avaient déjà exprimé auparavant le désir de mourir pour le nom de Jésus plutôt que de renoncer à la religion (Renée Feillatreau).
Véritables chrétiens, ils témoignent aussi par leur refus de haïr leurs bourreaux, par leur pardon leur désir de paix pour tous: « Je n’ai prié le Bon Dieu que pour la paix et l’union de tout le monde » (Marie Cassin). Enfin, leurs derniers moments manifestent la profondeur de leur foi. Certains chantent des hymnes et des psaumes jusqu’au lieu du supplice; « ils demandent quelques minutes pour faire à Dieu le sacrifice de leur vie, qu’ils faisaient avec tant de ferveur que leurs bourreaux eux-mêmes en étaient étonnés ». Sœur Marie-Anne, Fille de la Charité, réconforte ainsi sa Sœur: « Nous allons avoir le bonheur de voir Dieu, et de le posséder pour toute l’éternité... et nous en serons possédées sans crainte d’en être séparées » (Tèmoignage de l'Abbé Gruget).
Aujourd’hui ces quatre-vingt-dix-neuf martyrs d’Angers sont associés, dans la gloire de la béatification, au premier des leurs, l’Abbé Noël Pinot, béatifié depuis presque 60 ans.
Oui, les paroles de l’Apôtre Paul se vérifient ici avec éclat: « Nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés ».
b) Analoga testimonianza di fede adamantina e di carità ardente è stata data alla Chiesa e al mondo dal padre Giovanni Mazzucconi, che consumò nel martirio la sua giovane esistenza di sacerdote e di missionario. Membro, tra i primi, del Pontificio Istituto Missioni Estere di Milano, sentiva che le missioni erano « il segreto desiderio » del suo cuore. All’orizzonte della sua vita egli intravedeva un’unione ancora più profonda con il Cristo, unione che lo avrebbe accomunato alle sofferenze e alla croce del suo Signore e Maestro, proprio a motivo del suo impegno instancabile per l’evangelizzazione: « Beato quel giorno in cui mi sarà dato di soffrire molto per una causa sì santa e sì pietosa, ma più beato quello in cui fossi trovato degno di spargere per essa il mio sangue e incontrare fra i tormenti la morte ».
Sennonché il messaggio cristiano, che il Mazzucconi proclamava agli indigeni di Woodlark, era un’aperta condanna della loro condotta che giungeva fino agli orrori dell’infanticidio. E nonostante l’immensa carità e l’indefessa dedizione dal beato, la sua predicazione provocava irritazione e odio. Ma egli era soprannaturalmente sereno, in mezzo ai disagi, alle febbri, alle opposizioni, perché viveva intimamente unito a Dio. Parafrasando le parole di san Paolo, poteva scrivere: « So che Dio è buono e mi ama immensamente. Tutto il resto: la calma e la tempesta, il pericolo e la sicurezza, la vita e la morte, non sono che espressioni mutevoli e momentanee del caro Amore immutabile, eterno ».
3. Per tutti questi martiri, di epoche diverse, si sono adempiute le parole del Cristo agli apostoli: « Guardatevi dagli uomini, perché vi consegneranno ai loro tribunali . . . Sarete condotti davanti ai governanti . . . per causa mia . . . Il fratello darà morte al fratello . . . E sarete odiati da tutti a causa del mio nome » (Mt 10, 17-22). Difatti molti tra i martiri d’Angers sono stati arrestati nella loro casa o nel loro nascondiglio, perché altri li avevano denunciati. Ci si è accaniti contro di loro, uomini e donne senza difesa, con un disprezzo difficilmente comprensibile. Hanno conosciuto l’umiliazione della rappresaglia e delle prigioni insalubri; hanno affrontato tribunali ed esecuzioni sommarie.
Il Padre Mazzucconi, poi, ricevette il colpo mortale di scure da un indigeno, che, salito sulla nave e avvicinatosi, facendo finta di salutarlo amichevolmente gli porgeva la mano da stringere.
Tutto questo avverrà – diceva Gesù – « per dare una testimonianza a loro e ai pagani ». Sì, i nostri martiri hanno potuto render testimonianza di fronte ai loro giudici, ai loro carnefici, e davanti a coloro che assistevano come spettatori al loro supplizio, al punto che costoro « non potevano trattenersi dall’essere stupiti e dal dire, allontanandosi, che c’era in quelle morti qualcosa di straordinario, che solo la religione può ispirare negli ultimi istanti » (Diario del sacerdote Simon Gruget). Gesù aveva annunciato tale mistero: « Chi persevererà sino alla fine sarà salvato » (Mt 10, 22). E come persevererà? « Non preoccupatevi di come o di che cosa dovrete dire, perché vi sarà suggerito in quel momento ciò che dovrete dire . . . È lo Spirito del padre vostro che parla in voi » (Mt 10, 19-20). Sì, quelli che restano fedeli allo Spirito Santo sono sicuri di poter contare sulla sua forza, nel momento di render testimonianza in una maniera che sconcerta gli uomini.
4. È mediante la potenza di Dio che i martiri hanno riportato la vittoria. Essi hanno contemplato la forza dell’amore di Dio: « Se Dio è per noi, chi sarà contro di noi? » (Rm 8, 31). Essi hanno fissato il loro sguardo sul sacrificio di Cristo: « Dio . . . ha dato il proprio Figlio per tutti noi; come non ci donerà ogni cosa insieme con lui? » (Rm 8, 32).
In una parola, essi hanno partecipato al mistero della Redenzione, che consumato dal Cristo sul Calvario, si prolunga nel cuore degli uomini lungo il corso della loro storia. Ho recentemente invitato tutti i fedeli della Chiesa a meditare su questa sofferenza redentrice. Per i martiri, la croce di Cristo è stata, nello stesso tempo, la sorgente misteriosa del loro coraggio, il senso della loro prova, il modello per rendere testimonianza all’amore del Padre, mediante il loro sacrificio, unito a quello del Cristo, e per giungere con lui alla risurrezione.
5. La sicurezza dei martiri era così espressa dall’autore ispirato del Libro della Sapienza (cf. Sap 3, 1-9): « Le anime dei giusti . . . sono nelle mani di Dio . . . la loro fine fu ritenuta una sciagura, la loro dipartita da noi una rovina, ma essi sono nella pace. Anche se agli occhi degli uomini subiscono castighi, la loro speranza è piena di immortalità . . . Dio li ha provati e li ha trovati degni di sé ». Nel 1793 e 1794, per i beati compagni di Guglielmo Repin; nel 1855, per il beato Giovanni Mazzucconi, coloro che li facevano morire, e un certo numero dei loro compatrioti, pensavano a un castigo e a un annientamento; si credeva che le fosse in cui erano stati ammucchiati alla rinfusa sarebbero state dimenticate per sempre. Ma essi « sono nelle mani di Dio ». « Li ha graditi come un olocausto. Nel giorno del loro giudizio risplenderanno; come scintille nella stoppia correranno qua e là. Governeranno le nazioni . . . e il Signore regnerà per sempre su di loro » (Sap 3, 6-8). La memoria della Chiesa non li ha dimenticati: molto presto sono stati venerati, si è ascoltato il loro messaggio, sono stati invocati, si è avuta fiducia nella loro intercessione presso Dio. E oggi essi risplendono, scintillano ai nostri occhi, perché la Chiesa sa che essi sono beati, e che « vivranno presso Dio nell’amore » (cf. Sap 3, 9).
6. Cette béatification sera une étape nouvelle pour nous tous, pour l’Eglise, et en particulier pour les évêques, les prêtres, les religieuses et les fidèles des diocèses de l’ouest de la France auxquels ont appartenu ces bienheureux, comme pour l’Institut pontifical des Missions Etrangères, pour la cité de Lecco et tout l’archidiocèse de Milan, sans oublier la Papouasie-Nouvelle Guinée. C’est pour tous une joie profonde de savoir auprès de Dieu ceux qui leur sont proches par le sang ou le pays, de pouvoir admirer la foi et le courage de leurs compatriotes et de leurs confrères. Mais ces martyrs nous invitent aussi à penser à la multitude des croyants qui souffrent la persécution aujourd’hui même, à travers le monde, d’une façon cachée, lancinante tout aussi grave, car elle comporte le manque de liberté religieuse, la discrimination, l’impossibilité de se défendre, l’internement, la mort civile, comme je le disais à Lourdes au mois d’août dernier: leur épreuve a bien des points communs avec celle de nos bienheureux. Enfin, nous devons demander pour nous-mêmes le courage de la foi, de la fidélité sans faille à Jésus-Christ, à son Eglise, au temps de l’épreuve comme dans la vie quotidienne. Notre monde trop souvent indifférent ou ignorant attend des disciples du Christ un témoignage sans équivoque, qui équivaut à lui dire, comme les martyrs célébrés aujourd’hui: Jésus-Christ est vivant; la prière et l’Eucharistie nous sont essentiels pour vivre de sa vie, la dévotion à Marie nous maintient ses disciples; notre attachement à l’Eglise ne fait qu’un avec notre foi; l’unité fraternelle est le signe par excellence des chrétiens; la véritable justice, la pureté, l’amour, le pardon et la paix sont les fruits de l’Esprit de Jésus; l’ardeur missionnaire fait partie de ce témoignage; nous ne pouvons garder cachée notre lampe allumée.
7. Cette béatification a lieu au cœur de l’année jubilaire de la Rédemption. Ces martyrs illustrent la grâce de la Rédemption qu’ils ont eux-mêmes reçue. Que toute la gloire en soit à Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit! « Dieu nous te louons . . . C’est Toi dont témoigne la lignée des martyrs ».
Loué soit Dieu de raviver ainsi l’élan de notre foi, de notre action de grâce, de notre vie! Aujourd’hui, c’est avec le sang de nos bienheureux que sont écrites pour nous les paroles inspirées de saint Paul: « Qui nous séparera de l’amour du Christ? Ni la vie, ni la mort . . . ni le présent, ni l’avenir . . . ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ Notre Seigneur! ». Amen.
© Copyright 1984 - Libreria Editrice Vaticana
Blessed
Renée-Marie Feillatreau épouse Dumont
2
January as one of the Martyrs
of Anjou
Profile
Married lay woman of the diocese of Angers, France. Martyred in the persecutions of the French Revolution.
Born
8
February 1751 in Angers,
Maine-et-Loire, France
28
March 1794 in Angers,
Maine-et-Loire, France
9
June 1983 by Pope John
Paul II (decree of martyrdom)
19
February 1984 by Pope John
Paul II at Rome, Italy
if you have information relevant to the canonization of Blessed Renee-Marie,
contact
Diocèse d’Angers
8, Place Monseigneur-Rumeau
B.P. 246
49002 Angers CEDEX 01, FRANCE
SOURCE : http://catholicsaints.info/blessed-renee-marie-feillatreau-epouse-dumont/
Blessed Renée-Marie Feillatreau
French revolutionary martyr
Wife, Mother, and Martyr (1751-1794)
+ Renee-Marie was born in Angers, France.
+ During the French Revolution, which targeted
Catholic priests and religious faithful to the Pope, Renee-Marie was arrested
for the “crime” of hiding vestments and sacred vessels used for Mass. She was
accused of stealing wealth from the Republic.
+ At her trial, Renee-Marie was condemned to death,
but she declared to her judges that she would rather die than deny her Catholic
Faith. She was guillotined on March 28, 1794. Her only crime had been her
strong devotion to the Church and her willingness to protect hunted priests.
+ Blessed Renee-Marie Feillatreua was beatified with
other martyrs of the French Revolution in 1984.
Spiritual bonus
Wednesday of Holy Week is often called “Spy” or
“Traitor” Wednesday as a way of recalling the reading
from the Gospel proclaimed today, in which Judas Iscariot goes to the
Sanhedrin and agrees to betray Jesus to them for 30 pieces of silver.
Quote
“Sometimes, reading the stories of so many of
yesterday’s and today’s martyrs, — who are more numerous than the martyrs of
the early days — we are amazed at the strength with which they have faced the
supreme trial. This strength is a sign of the great hope that
animated them: the certain hope that nothing and no one could separate them
from God’s love given to us in Jesus Christ (cf. Rom 8:38-39).”—Pope Francis
Prayer
(from The Roman Missal: Collect for Wednesday of
Holy Week)
Saint profiles prepared by Brother Silas Henderson,
S.D.S.
Access our archives of daily saint biographies here
SOURCE : https://aleteia.org/daily-prayer/wednesday-march-28/
OMELIA DI GIOVANNI PAOLO II
Basilica Vaticana - Domenica, 19 febbraio 1984
Cari fratelli e sorelle.
1. “Chi ci separerà dall’amore di Cristo?” (Rm 8,
35).
Questa è la domanda posta un tempo dall’apostolo Paolo
nella sua lettera ai Romani. Aveva allora davanti agli occhi le sofferenze e le
persecuzioni della prima generazione di discepoli, testimoni di Cristo. Le
parole di tribolazione, angoscia, fame, nudità, pericolo, persecuzione,
supplizio, massacro “come pecore da macello” descrivevano realtà molto precise,
che erano - o sarebbero state - l’esperienza di molti di coloro che si erano
uniti a Cristo, o piuttosto che avevano accolto nella fede l’amore di Cristo.
Egli stesso avrebbe potuto enumerare le prove che aveva già subito (cf. 2
Cor 6, 4-10), mentre attendeva il suo martirio qui, a Roma. E oggi la
Chiesa, con i martiri dal XVIII e del XIX secolo, si domanda a sua volta “chi
ci separerà dall’amore di Cristo?”.
San Paolo si affretta a dare una risposta certa a
questa domanda: “Niente ci separerà dall’amore di Cristo che è in Gesù Cristo
nostro Signore”, niente, neppure la morte, né le forze misteriose del mondo, né
l’avvenire, né alcuna creatura (cf. Rm 8, 38-39).
Poiché Dio ha dato il suo unico Figlio per il mondo,
poiché questo Figlio ha dato la sua vita per noi, un tale amore non verrà mai
meno. È più forte d’ogni cosa. Custodisce nella vita eterna coloro che hanno
amato Dio al punto da dare la loro vita per lui. I regimi di persecuzione
passano. Ma questa gloria dei martiri rimane. “Noi siamo più che vincitori per
virtù di colui che ci ha amati” (Rm 8, 37).
2. Questa è la vittoria che hanno riportato i martiri
elevati oggi alla gloria degli altari con la beatificazione.
a) Essi sono innanzitutto i numerosissimi martiri
che, nella diocesi di Angers, ai tempi della Rivoluzione francese, hanno
accettato la morte poiché volevano, secondo le parole di Guillaume Repin,
“conservare la loro fede e la loro religione”, fortemente uniti alla Chiesa
cattolica e romana; sacerdoti, rifiutarono di prestare un giuramento giudicato
scismatico, non vollero abbandonare il loro incarico pastorale; laici, rimasero
fedeli a questi sacerdoti; alla messa celebrata da loro, ai segni del loro
culto a Maria e ai santi. Senza dubbio, in un contesto di grandi tensioni
ideologiche, politiche e militari, si è potuto far pesare su di loro dei
sospetti di infedeltà alla patria, li si è, nelle “motivazioni” delle sentenze,
accusati di compromissione con “le forze anti-rivoluzionarie”; è del resto così
in quasi tutte le persecuzioni, di ieri e di oggi. Ma per gli uomini e le donne
i cui nomi sono stati ricordati - tra molti altri senza dubbio parimenti
meritevoli - quello che hanno realmente vissuto, quello che hanno risposto agli
interrogatori dei tribunali non lascia alcun dubbio sulla loro determinazione a
restare fedeli - a rischio della loro vita - a ciò che la loro fede esigeva, né
sul motivo profondo della loro condanna, l’odio per questa fede che i loro
giudici disprezzavano come “devozione insostenibile” e “fanatismo”. Noi
rimaniamo ammirati davanti alle risposte decisive, calme, brevi, franche,
umili, che non hanno niente di provocatorio, ma che sono nette e ferme
sull’essenziale: la fedeltà alla Chiesa. Così parlano i sacerdoti, tutti
ghigliottinati come il loro venerabile decano Guillaume Repin, i religiosi che
rifiutano persino di far credere di aver prestato giuramento, i quattro laici:
è sufficiente citare la testimonianza di uno di loro (Antoine Fournier): “Voi
vi sottoporreste dunque alla morte in difesa della vostra religione?”. “Sì”.
Così parlano le ottanta donne che non si è potuto accusare di ribellione
armata! Alcune avevano già espresso prima il desiderio di morire per il nome di
Gesù piuttosto che rinunciare alla religione (Renée Feillatreau).
Veri cristiani, testimoniano così, col loro rifiuto di
odiare i loro carnefici, con il loro perdono, il loro desiderio di pace per
tutti: “Non ho pregato il buon Dio che per la pace e l’unità di tutto il mondo”
(Marie Cassin). Infine, i loro ultimi momenti manifestavano la profondità della
fede. Alcuni cantavano inni e salmi fino al luogo del supplizio. “Essi chiesero
alcuni minuti per rendere a Dio il sacrificio della loro vita, che essi fecero
con tanto fervore che i loro carnefici stessi ne rimasero stupiti”. Suor
Marie-Anne, Figlia della carità, conforta così la sua consorella: “Noi avremo
la felicità di vedere Dio e di possederla per tutta l’eternità . . . e ne
saremo posseduti senza paura di esserne separati” (testimonianza dell’abate
Gruget).
Oggi questi novantanove martiri d’Angers sono
associati, nella gloria della beatificazione, al primo di loro, l’abate Noël
Pinot, beatificato da circa sessant’anni.
Sì, le parole dell’apostolo Paolo trovano qui
splendido riscontro: “Noi siamo più che vincitori per virtù di colui che ci ha
amati”.
b) Analoga testimonianza di fede adamantina e di
carità ardente è stata data alla Chiesa e al mondo dal padre Giovanni
Mazzucconi, che consumò nel martirio la sua giovane esistenza di sacerdote e di
missionario. Membro, tra i primi, del Pontificio Istituto per le Missioni Estere
di Milano, sentiva che le missioni erano “il segreto desiderio” del suo cuore.
All’orizzonte della sua vita egli intravedeva un’unione ancora più profonda con
il Cristo, unione che lo avrebbe accomunato alle sofferenze e alla croce del
suo Signore e Maestro, proprio a motivo del suo impegno instancabile per
l’evangelizzazione: “Beato quel giorno in cui mi sarà dato di soffrire molto
per una causa sì santa e sì pietosa, ma più beato quello in cui fossi trovato
degno di spargere per essa il mio sangue e incontrare fra i tormenti la morte”.
Sennonché il messaggio cristiano, che il Mazzucconi
proclamava agli indigeni di Woodlark, era un’aperta condanna della loro
condotta che giungeva fino agli orrori dell’infanticidio. E nonostante
l’immensa carità e l’indefessa dedizione dal beato, la sua predicazione
provocava irritazione e odio. Ma egli era soprannaturalmente sereno, in mezzo
ai disagi, alle febbri, alle opposizioni, perché viveva intimamente unito a
Dio. Parafrasando le parole di san Paolo, poteva scrivere: “So che Dio è buono
e mi ama immensamente. Tutto il resto: la calma e la tempesta, il pericolo e la
sicurezza, la vita e la morte, non sono che espressioni mutevoli e momentanee
del caro Amore immutabile, eterno”.
3. Per tutti questi martiri, di epoche diverse, si
sono adempiute le parole del Cristo agli apostoli: “Guardatevi dagli
uomini, perché vi consegneranno ai loro tribunali . . . Sarete condotti davanti
ai governanti.. per causa mia . .. Il fratello darà morte al fratello . . . E
sarete odiati da tutti a causa del mio nome (Mt 10, 17-22). Difatti molti
tra i martiri d’Angers sono stati arrestati nella loro casa o nel loro
nascondiglio, perché altri li avevano denunciati. Ci si è accaniti contro di
loro, uomini e donne senza difesa, con un disprezzo difficilmente
comprensibile. Hanno conosciuto l’umiliazione della rappresaglia e delle
prigioni insalubri; hanno affrontato tribunali ed esecuzioni sommarie.
Il padre Mazzucconi, poi, ricevette il colpo mortale
di scure da un indigeno, che, salito sulla nave e avvicinatosi, facendo finta
di salutarlo amichevolmente gli porgeva la mano da stringere.
Tutto questo avverrà - diceva Gesù - “per dare una
testimonianza a loro e ai pagani”. Sì, i nostri martiri hanno potuto render
testimonianza di fronte ai loro giudici, ai loro carnefici, e davanti a coloro
che assistevano come spettatori al loro supplizio, al punto che costoro “non
potevano trattenersi dall’essere stupiti e dal dire, allontanandosi, che c’era
in quelle morti qualcosa di straordinario, che solo la religione può ispirare
negli ultimi istanti” (Diario del sacerdote Simon Gruget). Gesù aveva
annunciato tale mistero: “Chi persevererà sino alla fine sarà salvato” (Mt 10,
22). E come persevererà? “Non preoccupatevi di come o di che cosa dovrete dire,
perché vi sarà suggerito in quel momento ciò che dovrete dire . . . È lo
Spirito del padre vostro che parla in voi” (Mt 10, 19-20). Sì, quelli
che restano fedeli allo Spirito Santo sono sicuri di poter contare sulla sua forza,
nel momento di render testimonianza in una maniera che sconcerta gli uomini.
4. È mediante la potenza di Dio che i
martiri hanno riportato la vittoria. Essi hanno contemplato la forza dell’amore
di Dio: “Se Dio è per noi, chi sarà contro di noi?” (Rm 8, 31). Essi hanno
fissato il loro sguardo sul sacrificio di Cristo: “Dio... ha dato il proprio
Figlio per tutti noi; come non ci donerà ogni cosa insieme con lui?” (Rm 8,
32).
In una parola, essi hanno partecipato al mistero
della Redenzione, che consumato dal Cristo sul Calvario, si prolunga nel cuore
degli uomini lungo il corso della loro storia. Ho recentemente invitato tutti i
fedeli della Chiesa a meditare su questa sofferenza redentrice. Per i martiri,
la croce di Cristo è stata, nello stesso tempo, la sorgente misteriosa del loro
coraggio, il senso della loro prova, il modello per rendere testimonianza
all’amore del Padre, mediante il loro sacrificio, unito a quello del Cristo, e
per giungere con lui alla risurrezione.
5. La sicurezza dei martiri era così espressa
dall’autore ispirato del Libro della
Sapienza (cf. Sap 3, 1-9): “Le anime dei giusti . . . sono
nelle mani di Dio . . . la loro fine fu ritenuta una sciagura, la loro
dipartita da noi una rovina, ma essi sono nella pace. Anche se agli occhi degli
uomini subiscono castighi, la loro speranza è piena di immortalità . . . Dio li
ha provati e li ha trovati degni di sé”. Nel 1793 e 1794, per i beati compagni
di Guglielmo Repin; nel 1855, per il beato Giovanni Mazzucconi, coloro che li
facevano morire, e un certo numero dei loro compatrioti, pensavano a un castigo
e a un annientamento; si credeva che le fosse in cui erano stati ammucchiati
alla rinfusa sarebbero state dimenticate per sempre. Ma essi “sono nelle mani
di Dio”. “Li ha graditi come un olocausto. Nel giorno del loro giudizio
risplenderanno; come scintille nella stoppia correranno qua e là. Governeranno
le nazioni . . . e il Signore regnerà per sempre su di loro” (Sap 3, 6-8).
La memoria della Chiesa non li ha dimenticati: molto presto sono stati
venerati, si è ascoltato il loro messaggio, sono stati invocati, si è avuta
fiducia nella loro intercessione presso Dio. E oggi essi risplendono,
scintillano ai nostri occhi, perché la Chiesa sa che essi sono beati, e che
“vivranno presso Dio nell’amore” (cf. Sap 3, 9).
6. Questa beatificazione sarà una tappa nuova per
tutti noi, per la Chiesa, e in particolare per i vescovi, i sacerdoti, i
religiosi e i fedeli delle diocesi della Francia occidentale alle quali sono
appartenuti questi beati, come per il Pontificio istituto per le missioni
estere, per la città di Lecco e per tutta l’arcidiocesi di Milano, senza
dimenticare la Papuasia-Nuova Guinea. È per tutti loro una gioia profonda
sapere presso Dio coloro che sono loro vicini per sangue o nazionalità, poter
ammirare la fede e il coraggio dei loro compatrioti e dei loro confratelli. Ma
questi martiri ci invitano anche a pensare alla moltitudine di credenti che
vengono perseguitati anche oggi, nel mondo, in modo nascosto, lancinante, ancor
più grave, perché comporta la mancanza di libertà religiosa, la
discriminazione, l’impossibilità di difendersi, l’internamento, la morte civile,
come dicevo a Lourdes lo scorso mese d’agosto: la loro prova ha punti in comune
con quella dei nostri beati. Infine, dobbiamo domandare per noi stessi il
coraggio della fede, della completa fedeltà a Gesù Cristo, alla sua Chiesa, nel
momento della prova come nella vita quotidiana. Il nostro mondo troppo spesso
indifferente o inconsapevole attende dai discepoli di Cristo una testimonianza
inequivocabile, cioè, come quella dei martiri celebrati oggi: Gesù Cristo è
vivo; la preghiera e l’Eucaristia ci sono essenziali per vivere della sua vita
e la devozione a Maria ci mantiene suoi discepoli; il nostro attaccamento alla
Chiesa è tutt’uno con la nostra fede; l’unità fraterna è il segno per
eccellenza dei cristiani; la vera giustizia, la purezza, l’amore, il perdono e
la pace sono frutti dello Spirito di Gesù; l’ardore missionario fa parte di
questa testimonianza; noi non possiamo tenere nascosta la nostra lampada
accesa.
7. Questa beatificazione ha luogo nel cuore dell’Anno
Giubilare della Redenzione. Questi martiri illustrano la grazia della
Redenzione che hanno essi stessi ricevuto. Ne sia resa gloria a Dio, Padre,
Figlio e Spirito Santo. “Noi ti lodiamo Dio . . . È te che la stirpe dei
martiri testimonia”.
Sia lodato Dio che ravviva così la nostra fede, la nostra azione la nostra vita! Oggi è col sangue dei nostri beati che sono scritte per noi le ispirate parole di san Paolo: “Chi ci separerà dall’amore di Cristo? Né la vita, né la morte . . . né presente, né avvenire . . . né alcun’altra creatura, niente potrà mai separarci dall’amore di Dio, in Cristo Gesù nostro Signore”. Amen.
© Copyright 1984 - Libreria Editrice Vaticana
Beata Renata Maria Feillatreau Martire
>>> Visualizza la Scheda del
Gruppo cui appartiene
Angers, Francia, 8 febbraio 1751 – 28 marzo 1794
Renée-Marie
Feillatreau (épouse Dumont), laica coniugata della diocese di Angers, morì nel
tragico contesto della Rivoluzione Francese. E’ stata beatificata da Papa
Giovanni Paolo II il 19 febbraio 1984.
Martirologio
Romano: Ad Angers in Francia, beata Renata Maria Feillatreau, martire,
che, sposata, durante la rivoluzione francese, morì ghigliottinata per la sua
fedeltà alla Chiesa cattolica.
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/47590.html
Voir aussi : http://newsaints.faithweb.com/martyrs/MFR04.htm