vendredi 30 août 2019

Bienheureux ALFREDO ILDEFONSO SCHUSTER, moine et abbé bénédictin, évêque et cardinal



Bienheureux Alfred-Ildefonso Schuster

Évêque de Milan et cardinal (+ 1954)

Nommé archevêque de Milan et cardinal en 1929. 

On lui doit en particulier de nombreux livres sur la liturgie eucharistique où il commente les textes bibliques des liturgies. Il quitta la terre pour le ciel et sa Divine Liturgie au séminaire de Venegono, près de Varèse en Lombardie.

Proclamé bienheureux par Jean-Paul II en Italie le 12 mai 1996.

À Venegano, près de Varèse en Lombardie, l'an 1954, le trépas du bienheureux Alfred-Ildefonse Schuster, évêque de Milan. Moine dès sa jeunesse, puis abbé de Saint-Paul-hors-les-murs à Rome, il fut appelé à occuper le siège de saint Ambroise. Homme de doctrine et de sagesse, il mit toutes ses forces à remplir son rôle de pasteur pour le bien de son peuple.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10335/Bienheureux-Alfred-Ildefonso-Schuster.html

Photographie de Mgr Schuster parue dans L'Illustration, hors série de février 1939.


CARDINAL ILDEFONSO SCHUSTER

Alfredo Schuster naît à Rome  le 18 Janvier 1880 par une famille bavaroise.

Orphelin de père quand il était agé de onze ans il entra le Monastère de Saint Paul – hors les Murs où après il reçu l’habit bénédictin et il prononça la profession monastique ou reçevant le prénom de Ildefonso.

Pendant les années du noviciat il serra des rapports avec le bienheureux Placido Riccardi qui le façonne dans une forte spiritualité fondée sur la vertu de l’humilité et sur l’abandon absolu à la divine volonté.

Le 19 mars 1904 il est ordonné prêtre dans la Basilique de Saint Jean de Latran. Agé de 38 ans il fut nommé Abbé.

Le 21 juillet 1929 le Pape Pie XI le consacra évêque pour l’Église de Milan après l’avoir élever à la dignité cardinalice.

Il se inspira constamment à Saint Charles Borromeo duquel il imita la charité envers les malheureux , la ferme défense de l’intégrité de la foi et de la liberté de l’Église, l’empressement pour l’accroissement de la participation aux Sacrements et à la doctrine chrétienne, l’assidue présence parmi son peuple surtout à travers la visite pastorale effectuée presque cinq fois dans tout le Diocèse.

Pendant le deuxième conflit mondial il resta dans sa ville occupée par son intervention il conjura la destruction de Milan et il porta secours, Sans distinction de partie, aux nombreuses souffrances et misères causées par la guerre.

Son passionné zèle est témoigné par la convocation de cinq synodes diocésains et d’un Concile Provinciale, la édification et la dédicace de lieux pour le culte, les nombreuses et ponctuelles lettre au clergé et au peuple, le renouvellement de la vie liturgique, l’impulsion donnée aux oratoires des paroisses et aux centres culturels, le relan du quotidien catholique et l’appui offert à l’engagement social chrétien.

Dans 1942 il a institué la Piense Association «Pro-Séminaire» et nomma Ezia Fiorentino secrétaire diocésaine.

La fête de Pentecȏte du 1945 avec Ezia Fiorentino il a donné vie à l’Institut Séculier des Missionnaires du Sacerdoce Royal de Christ dont il écrit le premier Statut. Ezia Fiorentino Président, assistant spirituel diocésain Père Rainero Boga.

Le 14 Août 1954 à cause de l’ordre péremptoire des médecins il dut quitter Milan pour se concéder quelque jour de repos chez le Séminaire de Venegono Inferiore où, à l’aube du 30 Août il conclu sa laborieuse existence terraine.

Sa dépouille mortelle fut portée à Milan au milieu d’un double ininterrompu haie de foule qui au passage du char funèbre se agenouillait, pleurait, priait tout émue. Les industries étaient fermées et toutes les cloches sonnaient le glas.

Une très grande foule remplit, le jour et la nuit, le Dȏme jour saluer la vénérée dépouille mortelle.

Le 30 Août 1957, dans le troisième anniversaire de sa mort, son successeur, le cardinal Giovanni Montini, a commencé le Procès de information pour la cause de béatification du saint Archevêque qui Giovanni Paolo II proclama bienheureux le 12 mai 1996 par une solennelle célébration en Saint Pierre. 

EZIA FIORENTINO

Fondatrice de l’Institut Séculier des Missionnaires du Sacerdoce Royal de Christ, avec le Bienheureux Cardinal Alfredo Ildefonso Schuster.

Alfredo Schuster naît à Rome  le 18 Janvier 1880 par une famille bavaroise.

Orphelin de père quand il était agé de onze ans il entra le Monastère de Saint Paul – hors les Murs où après il reçu l’habit bénédictin et il prononça la profession monastique ou reçevant le prénom de Ildefonso.

Pendant les années du noviciat il serra des rapports avec le bienheureux Placido Riccardi qui le façonne dans une forte spiritualité fondée sur la vertu de l’humilité et sur l’abandon absolu à la divine volonté.

Le 19 mars 1904 il est ordonné prêtre dans la Basilique de Saint Jean de Latran. Agé de 38 ans il fut nommé Abbé.

Le 21 juillet 1929 le Pape Pie XI le consacra évêque pour l’Église de Milan après l’avoir élever à la dignité cardinalice.

Il se inspira constamment à Saint Charles Borromeo duquel il imita la charité envers les malheureux , la ferme défense de l’intégrité de la foi et de la liberté de l’Église, l’empressement pour l’accroissement de la participation aux Sacrements et à la doctrine chrétienne, l’assidue présence parmi son peuple surtout à travers la visite pastorale effectuée presque cinq fois dans tout le Diocèse.

Pendant le deuxième conflit mondial il resta dans sa ville occupée par son intervention il conjura la destruction de Milan et il porta secours, Sans distinction de partie, aux nombreuses souffrances et misères causées par la guerre.

Son passionné zèle est témoigné par la convocation de cinq synodes diocésains et d’un Concile Provinciale, l’édification et la dédicace de lieux pour le culte, les nombreuses et ponctuelles lettre au clergé et au peuple, le renouvellement de la vie liturgique, l’impulsion donnée aux oratoires des paroisses et aux centres culturels, le relan du quotidien catholique et l’appui offert à l’engagement social chrétien.

Dans 1942 il a institué la Piense Association «Pro-Séminaire» et nomma Ezia Fiorentino secrétaire diocésaine.

La fête de Pentecȏte du 1945 avec Ezia Fiorentino il a donné vie à l’Institut Séculier des Missionnaires du Sacerdoce Royal de Christ dont il écrit le premier Statut. Ezia Fiorentino Président, assistant spirituel diocésain Père Rainero Boga.

Le 14 Août 1954 à cause de l’ordre péremptoire des médecins il dut quitter Milan pour se concéder quelque jour de repos chez le Séminaire de Venegono Inferiore où, à l’aube du 30 Août il conclut sa laborieuse existence terraine.

Sa dépouille mortelle fut portée à Milan au milieu d’un double ininterrompu haie de foule qui au passage du char funèbre s’agenouillait, pleurait, priait tout émue. Les industries étaient fermées et toutes les cloches sonnaient le glas.

Une très grande foule remplit, le jour et la nuit, le Dȏme jour saluer la vénérée dépouille mortelle.

Le 30 Août 1957, dans le troisième anniversaire de sa mort, son successeur, le cardinal Giovanni Montini, a commencé le Procès de information pour la cause de béatification du saint Archevêque qui Giovanni Paolo II proclama bienheureux le 12 mai 1996 par une solennelle célébration en Saint Pierre.

“Jésus Prêtre Éternel Ressuscité, vainqueur de la morte, reçoive-la dans la lumière de ton Royaume”.

SOURCE : http://www.missrc.it/fondateurs/?lang=fr

Bienheureux Cardinal Ildefonse SCHUSTER

Nom: SCHUSTER

Prénom: Alfred (Alfredo Ludovico Luigi)

Nom de religion: Alfred Ildephonse (Ildefonso)

Pays: Italie

Naissance: 18.01.1880  à Rome

Mort: 30.08.1954  à Venegono Inferiore (province de Varèse, diocèse de Milan)

Etat: Evêque - Bénédictin - Cardinal

Note: Au Monastère de Saint-Paul-hors-les-murs depuis l'âge de 11 ans. 1899 Vœux simples: Ildefonso. 1904 Prêtre. 1918 Abbé. 1929 Archevêque de Milan et Cardinal.

Béatification: 12.05.1996  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation:

Fête: 30 août

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1996 n.20 p.1 - n.21 p.4-5

Réf. dans la Documentation Catholique: 1996 n.12 p.551-553

Notice

Alfredo Ludovico Luigi Schuster naît à Rome en 1880. Dès l'âge de 11 ans, il entre au monastère bénédictin de Saint-Paul-hors-les-murs, à Rome. Il y prendra le nom d'Ildefonso. Maître des novices en 1904, il est élu Abbé en 1918. Cette préparation à l'école de Saint Benoît forge en lui une âme de prière et de contemplation. Elle l'ouvre à "l'amour de Dieu qui est le fondement de la communion fraternelle et de l'apostolat" (Jean Paul II). En 1929, il est nommé Archevêque de Milan par Pie XI, et la même année, il est créé Cardinal. C'est dans la prière et la méditation quotidienne des Ecritures que ce 'frêle moine' trouve le secret qui lui permet d'occuper le devant de la scène à l'époque troublée du fascisme. Pendant la seconde guerre mondiale, il fait preuve d'une grande charité. Ce savant qui avait publié les 10 volumes du 'Liber sacramentorum' (1919-1923) crée une école de musique ainsi que des centres de culture catholique. Il a le souci de son clergé pour qui il est un exemple vivant de la façon dont peuvent être harmonisées la contemplation et l'action pastorale. Il recommande la participation des laïcs à la vie paroissiale. Il tient cinq Synodes diocésains. Pour conclure la vie de cet 'Evêque intrépide et de cet apôtre infatigable', on peut emprunter ses propres paroles: "A la fin, ce qui compte pour la véritable grandeur de l'Eglise et de ses fils, c'est l'amour". Il meurt en 1954 à Venegono Inferiore (province civile de Varèse, diocèse de Milan), au Séminaire Archiépiscopal Pie XI, où il était de passage. Lui succède sur son Siège un ami des bénédictins, Jean-Baptiste Montini (futur Pape Paul VI), qui introduit sa cause de béatification en 1957.

SOURCE : https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/hagiographie/fiches/f0379.htm

BIENHEUREUX ALFRED-ILDEFONSO SCHUSTER, ÉVÊQUE DE MILAN ET CARDINAL

31 août

«Les gens semblent ne plus se laisser convaincre par notre prédication, mais ils croient encore à la sainteté; ils se mettent encore à genoux et prient. Les gens semblent vivre en ignorant les réalités surnaturelles, indifférents aux problèmes du salut. Mais si un Saint authentique, vivant ou mort, passe, tous accourent à son passage».

C’est dans cette sorte de testament spirituel laissé aux séminaristes, peu de temps avant sa mort, que se trouve toute l’essence de la sainteté de Alfred Schuster, moine dans le cœur bien avant d’être pasteur des âmes dans la ville de Milan, où l’avait ensuite conduit l’Eglise. C’est deux jours après ces paroles, que justement tous se sont unis au cortège funéraire qui accompagnait son cercueil de Venegono à Milan, accourant comme on le fait au passage d’un Saint.

Un vrai fils de saint Benoît

Né à Rome, fils d’un maître tailleur des zouaves pontificaux, Idelphonse comme enfant de chœur sert la Messe près du Vatican. Resté orphelin de père, il effectue ses études à Saint-Paul-hors-les- Murs où il a comme maîtres le Bienheureux Placide Riccardi et le Père Bonifacio Oslander. Eduqué à la prière, au silence et à l’ascèse, il désire se faire moine bénédictin dans la même abbaye. En peu de temps il devient maître des novices, puis prieur du cloître et Abbé ordinaire; c’est la période des années d’études, au cours desquelles, sans négliger ses devoirs, il parvient aussi à se consacrer à l’étude de l’Art sacré, de l’archéologie et de l’histoire monastique et liturgique dont il était grandement passionné. Docteur en philosophie au Collège de saint Anselme et en théologie, il est ordonné prêtre en 1904 et on lui confié aussitôt des charges les plus lourdes, comme le rectorat de l’Institut pontifical Oriental et la mission de visiteur apostolique en Lombardie, Campanie et Calabre. En 1926 il prêche aussi la retraite spirituelle à l’alors archevêque Roncalli, futur Jean XXIII, qui présidera ses funérailles.

Le moine-cardinal

En 1929 Pie XI le place à la tête de l’archidiocèse ambrosien et le crée cardinal et il est le premier à prêter serment de fidélité devant Victor Emmanuel III, comme le prévoit le nouveau Concordat à peine signé entre l’Italie et le Saint Siège. Milan l’accueille à bras ouverts, malgré les années difficiles sui se profilent à l’horizon. A Milan, Idelphonse qui s’inspire de son plus illustre prédécesseur, saint Charles Borromée, fonde l’Union diocésaine des décorés pontificaux qui regroupe des personnalités religieuses et laïques ayant reçu une décoration pontificale. Il est vrai pasteur, il ne se ménage jamais: en 25 ans il fait cinq fois le tour des paroisses du territoire de son diocèse, il écrit des lettres pastorales à son peuple et au clergé dans lesquelles il prend la défense de la pureté de la foi, et établit des prescriptions liturgiques; il promeut des synodes diocésains et des congrès eucharistiques et s’occupe de la construction de nouveaux séminaires comme celui de Venegono où il mourra. Les gens le sentent proche d’eux et le lui rendent par leur affection; personne, en l’écoutant, ne peut rester indifférent à ses paroles, mais c’est surtout par l’exemple qu’Idelphonse transmet les enseignements de l’Eglise.

Le difficile rôle de l’Eglise durant la guerre.

Entre temps, s’est instauré en Italie le régime fasciste. Idelphonse, en toute bonne foi, croit qu’à travers la collaboration entre le gouvernement et l’Eglise le fascisme pourra devenir une idéologie évangélisatrice, profondément et solidement chrétienne. Il n’en sera pas ainsi. Idelphonse s’en aperçoit déjà en 1938, avec la promulgation des lois raciales; au cours d’une homélie restée historique, il qualifie le racisme qui se propage «une hérésie». En 1939 il participe au conclave qui élit Pape le cardinal Pacelli qui devient Pie XII. Ensuite, éclate la guerre. En 1945, à la chute de République Sociale Italienne, il propose une rencontre et des négociations entre les représentants des partisans et Mussolini, mais ce dernier préfère la fuite. Quand Mussolini et les siens seront tués et leurs corps exposés à la place Lorette, l’archevêque bénit les corps, car on doit du respect «à tout cadavre». Après la guerre il sera le premier président de la Conférence épiscopale italienne et en 1954, déjà épuisé, il se retire à Venegono où il meurt le 31 août. Il a été béatifié par Jean-Paul II en 1996

SOURCE : https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/08/31/bienheureux-alfred-ildefonso-schuster-eveque-de-milan-et-cardina.html

jeudi 31 août 2023

Alfredo Ildefonso Schuster : un bon et saint évêque

De Dawn Beutner sur The Catholic World Report :

Les leçons de la vie d'un bon et saint évêque : le bienheureux Alfredo Schuster

L'archevêque de Milan (de 1929 à 1954) était par nature un érudit, en particulier dans le domaine de la liturgie. Mais il accordait une attention particulière aux pauvres, notamment aux réfugiés, et tentait de convaincre Mussolini de se repentir de ses péchés et de se rendre.

29 août 2023

La ville italienne de Milan a été bénie par de nombreux bergers saints au cours des siècles. De saint Ambroise au quatrième siècle à saint Paul VI au vingtième siècle, de nombreux archevêques de Milan ont été acclamés comme saints.(1) Le bienheureux Alfredo Ildefonso Schuster (1880-1954), dont la fête est célébrée le 30 août, est l'un des derniers saints hommes à avoir dirigé l'Église de Milan, et il nous enseigne ce qu'il faut faire pour être un bon et saint évêque.

Son nom de famille trahit son ascendance : ses deux parents étaient autrichiens. Mais Alfredo est né et a vécu toute sa vie en Italie. Son père a même travaillé au Vatican, mais en tant que maître tailleur. Avant d'épouser la mère d'Alfredo, son père avait été marié deux fois, et il avait trente ans de plus que sa femme. C'est donc avec tristesse, mais sans surprise, que le père d'Alfredo meurt alors qu'il n'a que neuf ans.

Heureusement, un colonel de la Garde suisse avait été un ami proche du père d'Alfredo. Il a généreusement fait en sorte qu'Alfredo soit scolarisé dans une école bénédictine. C'était le choix idéal pour le petit garçon studieux, qui décida d'entrer dans ce même ordre une fois adulte, en prenant le nom religieux d'Ildefonso.

Ildefonso est ordonné prêtre, obtient des diplômes en théologie et en philosophie, devient prieur et abbé de son monastère bénédictin et se voit même confier d'importantes missions par le pape. Personne n'a été surpris lorsqu'il a été nommé archevêque de Milan et cardinal.

L'intelligence et le sens de l'administration sont des qualités utiles pour tout dirigeant, et Ildefonso possédait ces deux qualités. Mais ces capacités ne suffisent pas à faire d'un évêque efficace un saint. Outre la grâce de Dieu et la coopération de l'homme avec cette grâce, cet évêque doit répondre aux défis spécifiques auxquels il est confronté, à la fois avec le cœur du Christ et les dons que Dieu lui a donnés.

Benito Mussolini et son parti fasciste ont pris le contrôle de l'Italie en 1922 et le fascisme a régné jusqu'en 1945. Les partisans du fascisme et les catholiques fidèles ont débattu et se sont battus pendant des années, dans les journaux et dans les rues, obtenant des améliorations occasionnelles dans le traitement de l'Église par le gouvernement.

Ildefonso est devenu prêtre en 1904 et archevêque de Milan en 1929, ce qui lui a valu d'être confronté aux politiques et aux dirigeants fascistes pendant de nombreuses années. En général, il a suivi l'exemple du pape, qui s'est exprimé avec force sur les droits des laïcs catholiques contre les persécutions fascistes, mais qui s'est efforcé d'éviter de prendre parti dans la politique.

Ayant grandi dans un foyer simple, Ildefonso se préoccupe des besoins des pauvres, en particulier des nombreux réfugiés qui se sont retrouvés sans abri pendant et après la Seconde Guerre mondiale. Il a utilisé les ressources de l'archevêché pour les aider, par exemple en organisant un réseau de réfugiés et en construisant de nouveaux immeubles d'habitation.

Ildefonso est souvent accusé à tort d'avoir coopéré avec le fascisme. Cependant, son principal délit semble avoir été d'assister à des célébrations de fêtes publiques et de bénir les personnes présentes, parmi lesquelles se trouvaient des membres de l'armée fasciste. On peut facilement imaginer qu'il priait Dieu de convertir les cœurs de tous les anti-catholiques présents lorsqu'il les bénissait. Enfin, en décembre 1945, Ildefonso a passé trois heures à rencontrer personnellement Mussolini, essayant de le convaincre de se repentir de ses péchés et de se rendre. Ildefonso échoua dans cette tâche. Il Duce refusa, s'enfuit et fut tué peu après.

Ildefonso était par nature un érudit. Outre de nombreux articles et livres, il a écrit une biographie de saint Benoît de Nurcie, ce qui n'était pas une tâche facile étant donné que peu de détails biographiques ont survécu depuis le sixième siècle. Mais son chef-d'œuvre est son Liber Sacramentorum, communément appelé The Sacramentary en anglais. Cet énorme commentaire en plusieurs volumes sur la messe tout au long de l'année liturgique était basé sur ses notes de cours sur la liturgie, mais il comprenait également des discussions sur des sujets tels que l'art sacré et l'architecture, les portraits de la Vierge trouvés à Rome et l'initiation chrétienne. Ce commentaire a été traduit dans de nombreuses langues lors de la première publication des volumes en 1924-1930, et il a été récemment réédité en anglais.

La dévotion d'Ildefonso pour la musique sacrée et la liturgie a été l'une de ses forces en tant qu'évêque. Il ne s'est pas contenté d'examiner la liturgie comme un sujet érudit. Il a proposé plusieurs changements à la liturgie - des décennies avant le Concile Vatican II - en raison de son souci pastoral pour son troupeau. Par exemple, il a suggéré que les prières utilisées lors des services du Vendredi saint soient modifiées pour refléter une plus grande sensibilité à l'égard du peuple juif. (Ildefonso a lancé des actions œcuméniques auprès d'autres églises chrétiennes bien avant que les pères du Concile ne le recommandent dans Unitatis Redintegratio). 

Il a suggéré que la messe soit traduite en langue vernaculaire parce que, comme tous les autres vrais amoureux de la sainte liturgie, il voulait que les catholiques prient chaque messe de tout leur cœur.

Le bienheureux Alfredo Ildefonso Schuster était un dirigeant fort qui a mené son peuple à travers une période de persécution gouvernementale et une guerre mondiale. Mais plus que cela, c'était un saint homme.

Pour nous tous, être saint signifie simplement tout donner au Christ. Si vous êtes passionné par la recherche (comme Ildefonso), le sport ou la cuisine, trouvez un moyen de le lui donner. Offrez aussi patiemment à Dieu tous les aspects désagréables de votre vocation, ce qui sera probablement plus facile que d'essayer de convertir un dictateur fasciste. Demandez à l'Esprit Saint de vous donner des idées sur la manière dont vous pouvez mieux servir ceux dont vous avez la charge, qu'il s'agisse de vos enfants, de vos employés ou de vos amis.

Ou de votre troupeau. Être un bon berger des âmes humaines n'est pas une tâche pour les âmes sensibles. Mais tous les évêques devraient imiter le Bon Pasteur, et nous pouvons tout particulièrement demander au bienheureux Ildefonso de prier pour les nôtres en sa fête.

Note en fin de texte :

1 Les autres saints archevêques de Milan formellement reconnus par l'Église sont : Les saints Anathalon (IIe siècle), Calimerius (IIe siècle), Caius (IIIe siècle), Castritian (IIIe siècle), Mona (mort vers 300), Mirocles (mort après 314), Eustorgius Ier (mort vers 355), Protasius (mort vers 356), Dionysius (mort vers 361), Maternus (IVe siècle), Simplicien (mort vers 361), Maternus (IVe siècle). c. 356), Dionysius (d. c. 361), Maternus (IVe siècle), Simplician (d. 401), Venerius (d. 409), Martinian (d. après 431), Eusebius (d. c. 462), Benignus (d. c. 470), Geruntius (d. c. 472), Senator (d. c. 480), Lazarus (cinquième siècle), Marolus (cinquième siècle), Eustorgius II (d. 518), Datius (d. 552), Honoratus (d. 570), Auxanus (d. c. 589), Magnus (sixième siècle), Jean le Bon (d. c. 660), Antonin (d. c. 661), Mansuetus (d. 680), Benoît (d. 725), Galdinus (d. 1176), Charles Borromée (1538-1584) et le bienheureux Andrea Carlo Ferrari (1850-1921).

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COMMENTAIRES

"Il a suggéré que la messe soit traduite en langue vernaculaire parce que, comme tous les autres vrais amoureux de la sainte liturgie, il voulait que les catholiques prient chaque messe de tout leur cœur": "traduite" - c'était fait dans les Missels -ou "célébrée"??? Si c'est "célébrée", c'est la première fois que j'entends cela du Cardinal dont j'ai étudié la vie et les écrits.

Écrit par : Abbé Gruber 09h01 - jeudi 31 août 2023

SOURCE : http://www.belgicatho.be/archive/2023/08/31/alfredo-ildefonso-schuster-un-bon-et-saint-eveque.html


Blessed Alfredo Ildefonso Schuster

Also known as

Alfredo Ludovico Luigi Schuster

Memorial

30 August

Profile

Educated at Saint-Paul-Outside-the-Walls abbeyRomeItaly from age 11. Entered the Cassinese Benedictine monastic noviate in 1896, taking the name Ildefonso. Made his formal monastic confession on 13 November 1900Ordained on 19 March 1904 in Rome.

Novice master of his house from 1908 to 1916Prior of the abbey from 1916 to 1918. Procurator general of the Congregation of Monte Cassino from 1914 to 1929Abbot-ordinary of abbey nullius of Saint-Paul-Outside-the-Walls on 6 April 1918. President of the Pontifical Oriental Institute from 7 October 1919 to 4 July 1922, and teacher at several colleges and institutes. Consultor to the Sacred Congregation of Rites in the sections for the Liturgy and for the Causes of Saints. Censor of the Academy of Sacred Liturgy. President of the Commission for Sacred Art Apostolic Visitor to seminaries of Lombardy and Calabria. Appointed Archbishop of Milan on 26 June 1929 by Pope Pius XI. Created cardinal on 15 July 1929Papal legate to several events and congresses in Europe. Participated in the conclave of 1939. Founded the Institute of Amrosian Chant and Sacred Music and the Ambrosianeum and Didascaleion cultural centres, and wrote for the daily publication L’Italia.

There was some controversy during the investigation of his Cause as some claimed he was sympathetic to Fascism. Evidence, however, shows that he denounced Fascism’s meddling with the youth organization Catholic Action, refused to participate in ceremonies involving Mussolini, and condemned racist legislation. The cardinal was primarily concerned with the spiritual well-being of his flock, the physical needs of the poor, assistance to newly married couples in order to create strong marriages, and with the administration of the Archdiocese.

Born

18 January 1880 at RomeItaly as Alfredo Ludovico Luigi Schuster

Died

30 August 1954 at Venegono, Italy of natural causes

buried in Metropolitan CathedralMilanItaly

Venerated

26 March 1994 by Pope John Paul II (decree of heroic virtues)

Beatified

12 May 1996 by Pope John Paul II

Additional Information

other sites in english

Hagiography Circle

L’Osservatore Romano

Wikipedia

images

Wikimedia Commons

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Dicastero delle Cause dei Santi

Santi Beati

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nettsteder i norsk

Den katolske kirke

Wikipedia

Readings

You want something to remember me by. All I can leave you is an invitation to holiness. – Blessed Alfredo’s parting words to the seminarians at Venegono a few days before his death

The Church’s Liturgy may…be considered as a sacred poem, in the framing of which both heaven and earth have taken part, and by which our humanity, redeemed in the blood of the Lamb without spot, rises on the wings of the Spirit even unto the throne of God himself. This is more than a mere aspiration, for the Sacred Liturgy not only shows forth and expresses the ineffable and the divine, but also, by means of the sacraments and of its forms of prayer, develops and fulfils the supernatural in the souls of the faithful, to whom it communicates the grace of redemption. It may even be said that the very source of holiness of the Church is fully contained in her Liturgy; for, without the holy sacraments, the Passion of our Lord, in the existing dispensation instituted by almighty God, we would have no efficacy in us, since there would be no channels capable of conveying its treasure to our souls. – Blessed ldefonso Schuster, The Sacramentary1923

MLA Citation

“Blessed Alfredo Ildefonso Schuster“. CatholicSaints.Info. 4 July 2023. Web. 29 March 2024. <https://catholicsaints.info/blessed-alfredo-ildefonso-schuster/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-alfredo-ildefonso-schuster/

Targa affissa sulla facciata esterna dell'ingresso della chiesa di San Quirico (Angera), in memoria della visita del cardinale Schuster.


SCHUSTER, ALFREDO ILDEFONSO, BL.

Cardinal archbishop of Milan, Cassinese Benedictine, liturgist; b. Jan. 18, 1880, Rome, Italy; d. Aug. 30, 1954, at Venegono Seminary near Milan, Italy.

Although his father, Johannes (d. 1888), a tailor in Rome, was born in Bavaria, and his pious mother, Anna Maria (Tutzer), came from Bolzano in the Austrian South Tyrol, Alfredo Ludovico Schuster grew up a thorough Roman. He was accepted as a Benedictine monk by the Roman Abbey of St. Paul-outside-the-Walls at the age of 11 in 1891, and given the name Ildefonso; he made his monastic profession on Nov. 13, 1899. After priestly studies at Sant'Anselmo, Rome, he was ordained on March 19, 1904. He then developed into a model religious, thanks in large measure to the counsel of his saintly confrère (Bl.) Placido riccardi, O.S.B. Schuster served his abbey as master of novices (1904–16) and as prior (1916–18). From 1914 to 1929 he was procurator-general of the Benedictine Cassinese Congregation. On April 6, 1918, he was elected abbot-ordinary of the abbey nullius of St. Paul-outside-the-Walls.

Recognizing his talents, the popes gave him various assignments, including consultorships on the Congregation of Rites (Liturgy, Causes of Saints) and the Congregation for the Oriental Church. Additionally, he was censor of the Academy of Sacred Liturgy, president of the Commission for Sacred Art and Apostolic Visitator for Italian seminaries. Pius XI named him archbishop of Milan on June 26, 1929, created him cardinal priest of SS. Silvestroe Martino ai Monti on July 15, 1929, and personally consecrated him on July 21, 1929. The frail ascetic, with a spirit worthy of a successor of St. Charles Borromeo and St. Ambrose, embarked upon a tireless episcopal career notable for both its liturgical emphasis and its contemporary pastoral awareness. He emphasized catechetics and promoted the role of the laity in parishes and in Catholic Action. During the German military occupation of Lombardy (1943–45), the cardinal gave his flock strong and provident guidance, and the advice to surrender that he gave to the German commandant in 1945 had a decisive influence.

From 1938 on Schuster had stood firm against the racist views and other "Germanizations" of Italian Fascism. Prior to that, however, he had shown public benevolence toward the Fascist regime, to the particular chagrin of many Catholics in other lands. Whether rightly or wrongly—and he was content to let history judge—he had chosen this course for pastoral, not political, reasons. He also interpreted strictly the pledge of loyalty that he, before his consecration, had made to the king, pursuant to art. 20 of the Lateran Concordat of 1929. He was the first Italian prelate to be affected by that rule. Had he not maintained his punctilious personal concern for Mussolini, he might never have had that last interview of April 25, 1945, at which he urged the dictator to make peace with God and man. Unfortunately, Mussolini spurned the admonition, to his own quick disaster.

Although his spirituality is best characterized by his intense prayer life; his opposition to racism was simply a manifestation of his egalitarian spirit: He believed that the goal of all Christians is holiness. He worked toward this ideal by seeking justice during and after World War II and founding the Institute of Ambrosian Chant and Sacred Music to inspire the faithful through beautiful liturgy. Schuster also won great esteem as a liturgical and monastic historian. During his lifetime he wrote many scholarly articles and several books. Among the books were Storia di San Benedettoe dei suoi tempi (Viboldone 1943), which was translated into English as St. Benedict and His Times (St. Louis 1951), and the classic Liber Sacramentorum (9 v. Turin 1919–29). The latter, a most influential work, has been translated into several languages [Eng. ed., The Sacramentary: Historical and Liturgical Notes on the Roman Missal (5 v. New York 1925–31)].

Having tended his flock through nine turbulent postwar years, Schuster died in 1954 with a reputation for high sanctity. He was entombed in the metropolitan cathedral of Milan. The diocesan process for his canonization was initiated in 1957 by his successor, Giovanni Battista Montini, who became Pope Paul VI. A miracle attributed to his intercession was approved on July 11, 1995.

During Schuster's beatification on May 12, 1996, Pope John Paul II observed: "Schuster's pastoral ministry was motivated by the spirit of prayer and contemplation proper to the Benedictine tradition. His monastic spirituality, nourished by daily meditation on Sacred Scripture, thus expanded into active collaboration with the Holy See and into his generous service to the Ambro-sian community, edified and consoled by him until the very end by the regular, devoted celebration of the sacred mysteries and by the example of a clear and consistent life" (Ambrosian Missal, Preface of the Memorial).

Feast: Aug. 30.

See Also: lateran pacts.

Bibliography: L'Osservatore Romano, English edition. no. 29: 5. L'epistolario card. Schuster-don Calabria, ed. A. Majo and L. Piovan (Milan 1989). Scritti del Cardinale A. Ildefonso Schuster, ed. G. Oggioni (Varese 1959); Gli ultimi tempi di un regime, 2d ed. (Milan 1946). Ildefonso Schuster: Cenni biografici (Viboldone 1958). G. Basadonna, Cardinal Schuster. Un monaco vescovo nella dinamica Milano (Milan 1996). D. A. Binchy, Church and State in Fascist Italy (New York 1941). A. M. Bozzone, "Schuster, A.I.," in A. Mercati and A. Pelzer, Dizionario ecclesiastico, 3 v. (Turin 1954–58) 3:756. E. Cavaterra, Salvate Milano! La mediazione del cardinale Schuster nel 1945 (Milan 1995). G. Judica Cordiglia, Il mio Cardinale (Milan 1955); Così sorrideva il Cardinale Schuster (Milan 1957). A. M. Fortuna, Incontro all'Archivescovado (Florence 1971). A. Majo, Gli anni difficili dell'episcopato del card. A. I. Schuster (Milan 1978); Schuster: una vita per Milano (Milan 1994); with G. Rumi, Il cardinal Schustere il suo tempo (Milan 1979).

[R. F. McNamara]

New Catholic Encyclopedia

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/schuster-alfredo-ildefonso-bl

Lapide per la consacrazione del nuovo altare maggiore da parte del cardinale Idelfonso Schuster, (1937) all'interno della chiesetta neogotica di San Camillo a Milano fu costruita nel 1902 su progetto dell'ingegnere/sacerdote Spirito Maria Chiappetta. Foto di Giovanni Dall'Orto, 18-10-2007.

Plaque for the consecration of the new main altar made by cardinal Idelfonso Schuster (1937), inside the Gothic-revival style church of San Camillo in Milan, Italy. It was built in 1902 by engineer/priest Spirito Maria Chiappetta. Picture by Giovanni Dall'Orto, October 18 2007.


The Feast of Blessed Alfredo Ildefonso Cardinal Schuster, OSB

08/30/2021 

August 30th: Blessed Alfredo Ildefonso Cardinal Schuster, OSB

Bailiff Grand Cross of Honor and Devotion of the Sovereign Military Hospitaller Order of Saint John of Jerusalem, of Rhodes and of Malta

Memorial

He was born in Rome of Bavarian parents on January 18, 1880 and was baptized Alfredo Ludovico Luigi. He entered the Benedictine monastery of St Paul-Outside-the-Walls when he was 11, and in 1896 began his novitiate, taking the name of Ildefonso. He made his solemn profession in 1902. After studying philosophy at Sant’ Anselmo in Rome and theology at St Paul’s Abbey, he was ordained a priest in 1904. He was appointed Archbishop of Milan by Pope Pius XI on June 26, 1929 and created a Cardinal on July 15th. In 1933, he was invested Bailiff in the Order of Malta. A few days before he died, he withdrew to Venegono Seminary. His last, moving words were to the seminarians: “You want something to remember me by. All I can leave you is an invitation to holiness…”. He died a few days later on August 30, 1954. His cause for canonization was introduced in 1957 by his successor, Archbishop Giovanni Battista Montini, the future Pope Paul VI. When his tomb was opened on January 28, 1985, his body was found to be intact. He was beatified on May 12, 1996.

Collect

Almighty God, through your grace, Blessed Alfredo Ildefonso, by his exemplary virtue built up the flock entrusted to him. Grant that we, under the guidance of the Gospel, may follow his teaching and walk in sureness of life, until we come to see you face to face in your eternal kingdom. We ask this through our Lord Jesus Christ your Son, who lives and reigns with you and the Holy Spirit, one God, for ever and ever. Amen.

This information was provided by Fra’ James-Michael von Stroebel. Click here to view the complete Calendar of Liturgical Celebrations Proper to the Order.

SOURCE : https://orderofmaltaamerican.org/2021/08/30/feast-blessed-alfredo-ildefonso-cardinal-schuster-osb/

Lapide sulla controfacciata della chiesa di Santa Maria del Carmine a Milano, per la riconsacrazione da parte del card. Idelfonso Schuster, nel dicembre 1937. Foto di Giovanni Dall'Orto, 3-1-2008.

Plaque in Santa Maria del Carmine church, in Milan, Italy, commemorating the re-consecration made by Idelfonso Schuster, in december 1937. Picture by Giovanni Dall'Orto, January 3 2008.


BL. ALFREDO ILDEFONSO SCHUSTER, O.S.B. was born in Rome on 18 January 1880 and baptized Alfredo Ludovico Luigi. He entered the Benedictine monastery of St Paul-Outside-the-Walls when he was 11, and in 1896 began his novitiate, taking the name of Ildefonso. He made his solemn profession in 1902. After studying philosophy at Sant' Anselmo and theology at St Paul's Abbey, he was ordained a priest in 1904. He served his own community in various offices until he was elected abbot in 1918.

He taught at several pontifical institutes and served as consultor to the Sacred Congregation of Rites in the sections for the Liturgy and for the Causes of Saints, and in addition to being censor of the Academy of Sacred Liturgy, president of the Commission for Sacred Art and Apostolic Visitator for Italian seminaries.

He was singled out by Pope Pius XI, who appointed him Archbishop of Milan on 26 June 1929, created him a Cardinal on 15 July and consecrated him on 21 July.

Beginning his ministry, in his own words as "errand boy" of the Ambrosian Church, he gave priority to catechesis and promoted the role of the laity in the parish and in Catholic Action. He was the first Italian Bishop, following the Concordat, to swear allegiance to the King. He denounced Fascist interference in Catholic Action. Later, he refused to solemnly bless Milan Central Station, obliging both the King and Mussolini to be absent from its inauguration. He condemned the racial laws in 1938: "A kind of heresy has been born in foreign countries which is spreading everywhere ... it is called racism". He championed the cause of the poor during the Second World War and after it founded the Domus Ambrosiana, inexpensive housing for newly-married couples.

He closely followed the growth of the Catholic University, founded the Institute of Amrosian Chant and Sacred Music and the Ambrosianeum and Didascaleion cultural centres. He also blessed the Mary Immaculate Institute for priests, and contributed articles to the daily, L'Italia. Above all, he proposed holiness as a goal for all, and the only means to human happiness. A few days before he died, he withdrew to Venegono Seminary. His last, moving words were to the seminarians: "You want something to remember me by. All I can leave you is an invitation to holiness...". He died a few days later on 30 August 1954. His cause for canonization was introduced in 1957 by his successor, Archbishop Giovanni Battista Montini, the future Pope Paul VI.

Taken from:

L'Osservatore Romano
Weekly Edition in English
Various dates and pages in 1996

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SOURCE : https://web.archive.org/web/20180929233226/https://www.ewtn.com/library/MARY/bios96.htm#schuster

Navata di sinistra della Basilica di Sant'Ambrogio a Milano. Lapide latina che ricorda la riconsacrazione, da parte del cardinale Idelfonso Schuster, dell'altare, dopo i restauri del 1932. Foto di Giovanni Dall'Orto, 25-4-2007.

Left-side nave of Sant'Ambrogio basilica in Milan, Italy. Latin plaque commemorating the rededication of the altar, by cardinal Idelfonso Schuster, after its restoration in 1932. Picture by Giovanni Dall'Orto, April 25 2007.


SCHUSTER, O.S.B., Alfredo Ildefonso

(1880-1954)

Birth. January 18, 1880, at Ospedale Santissimo Salvatore, Rome, Italy. Son of Giovanni Schuster and Maria Ana Tutzer. The father, twice a widower, was from Bavaria and thirty years older than the mother. He had a sister, Giulia, who entered the Order of Sisters of Charity of S. Vincenzo di Paul; and three half siblings from his father's second marriage. He was baptized two days after his birth with the name Alfredo Ludovico. He was kidnapped when he was a small child and returned quickly; the kidnapper was immediately arrested. As a boy, he served mass at the church of Teutonic Cemetery, next to St. Peter's basilica.

Education. Initial studies, ginnasiali and liceali at S. Paolo fuori le mura, November 1891; joined the order of St. Benedict at the novitiate of the monastery of S. Paolo fuori le mura, Rome, and took the name Ildefonso, November 13, 1898; professed, November 13, 1900; Pontifical Academy of S. Anselmo, Rome obtained a doctorate in philosophy, June 14, 1903; and shortly after, a doctorate in theology).

Priesthood. Ordained, March 19, 1904, patriarchal Lateran basilica, Rome, by Cardinal Pietro Respighi, archpriest of that basilica and vicar general of Rome. Community member of S. Paolo fuori le mura, 1904-1908; master of novices, 1908-1916; prior, 1916-1918. Procurator general of the Congregation of Monte Cassino, 1914-1929. Elected abbot-ordinary of the abbey nullius of S. Paolo fuori le Mura, Rome, April 6, 1918; received the abbatial blessing from Cardinal Basilio Pompilj, bishop of Velletri, vicar general of Rome, April 14, 1918, S. Paolo fuori le Mura. President of the Pontifical Oriental Institute, October 7, 1919 to July 4, 1922. Apostolic visitor to the seminaries of Lombardy Campania and Calabria, 1924-1928; recommended to Pope Pius XI the foundation of a major seminary for the archdiocese of Milan in Venegono. Between the end of November and beginning of December 1926, Abbot Schuster preached the spiritual exercises to Archbishop Angelo Giuseppe Roncalli, future cardinal, pope and blessed, at S. Paolo fuori le mura.

Episcopate. Elected archbishop of Milan, June 26, 1929. On July 13, 1929, he took the oath of loyalty to the Italian State before King Vittorio Emmanuele III, according to the new concordat between Italy and the Holy See; he was the first Italian bishop to take the oath.

Cardinalate. Created cardinal priest in the consistory of July 15, 1929; received the red hat and the title of Ss. Silvestro e Martino ai Monti, July 18, 1929. Consecrated, July 21, 1929, Sistine chapel, at the Vatican, by Pope Pius XI, assisted by Carlo Cremonesi, titular archbishop of Nicomedia, privy almoner of His Holiness, and by Agostino Zampini, O.S.A., titular bishop of Porfireone, sacristan of His Holiness. Papal legate to the centennial celebration of Our Lady of Caravaggio, August 15, 1932; to the 10th centennial celebration of Einsiedeln Abbey, Switzerland, March 21, 1934; to the inauguration of the new facade of Desio's cathedral, September 15, 1937. He was invested as a bailiff grand cross of honor and devotion of the Sovereign Order of Malta in 1933. Participated in the conclave of 1939, which elected Pope Pius XII. Papal legate to the National Eucharistic Congress, Assisi, Italy, August 2, 1951. Cardinal protopriest, June 12, 1952.

Death. Monday August 30, 1954, at 4:15 a.m., of heart ailment, Archiepiscopal Seminary Pio XI, Venegono Inferiore, near Milan. The funeral was celebrated by Cardinal Angelo Giuseppe Roncalli, patriarch of Venice, future Pope John XXIII and blessed. Buried on September 2, 1954 in the metropolitan cathedral of Milan, next to his two immediate predecessors, Cardinals Andrea Carlo Ferrari and Eugenio Tosi, O.SS.C.A.

Beatification. The diocesan process was opened, August 30, 1957, by Giovanni Battista Montini, archbishop of Milan, future Pope Paul VI; it was concluded on October 31, 1963. When his tomb was opened for the recognition of the body, on January 28, 1985, it was found to be intact. He was beatified on May 12, 1996 by Pope John Paul II.

Bibliography. Basadonna, Giorgio. Cardinal Schuster. Un monaco vescovo nella dinamica Milano. Milan: Edizione Paoline, 1996; Belski Lagazzi, Ines. Il Cardinale Schuster. Torino Edizioni Paoline 1965; Il Cardinale Alfredo Ildefonso Schuster : avvio allo studio. Milano : Nuove edizioni Duomo, 1979. (Archivio ambrosiano; 38.); Il Cardinale Ildefonso Schuster, cenni biografici. Milano: Abbazia di Viboldone 1954; Cavaterra, Emilio. Salvate Milano : la mediazione del cardinale Schuster nel 1945. Milan : Mursia, 1995. (Testimonianze fra cronaca e storia ; 223); Cazzani, Eugenio. Vescovi e arcivescovi di Milano. Nuova ed./ a cura di Angelo Majo, 2. ed. Milano : Massimo : NED, 1996. Note: Originally published 1955, now enlarged and updated, p. 289-292; Crippa, Luigi. Il servo di Dio A. Ildefonso Card. Schuster O.S.B. nel quarantesimo della morte, 1954-1994. Roma : Benedictina Editrice, 1994. (Sezione monastica ; 8). Contents: Alfredo Ildefonso Card. Schuster O.S.B saggio bibliografico / Luigi Crippa -- In margine alla biografia schusteriana: l'Abate Ildefonso Schuster nei ricordi di D. Anselmo Lentini monaco di Montecassino, novizio a S. Paolo fuori le mura (1919-20) / Mariano Dell'Omo -- Schuster-Lazzati: un esemplare rapporto spirituale / Armando Oberti -- Ritratto monastico di Ildefonso Schuster allo specchio delle sue "Lettere dell'amicizia" / Giuseppe Anelli -- Uso e ruolo della S. Scrittura nel pensiero del Card. Schuster / Agostino Rznzato -- La prima e la seconda dedicazione dellas Chiesa monastica delle Benedettine del SS. Sacramento di Milano nell'esperienza spirituale del Card. A. Ildefonso Schuster / Annamaria Valli -- Vita monastica, studio e lavoro nel pensiero del Card. Schuster / Massimo Lapponi -- L'opera del Cardinale Schuster nella storiografia monastica del novecento / Gregorio Penco -- Ildefonso Schuster storico di Farfa e della Sabina / Tersilio Leggio -- Il Card. Ildefonso Schuster: Santa Vittoria e Farfensi nel Piceno / Giuseppe Crocetti; Crivelli, Luigi. Schuster : un monaco prestato a Milano. Prefazione di Indro Montanelli. Cinisello Balsamo, Milan : San Paolo, 1996. (Tempi e figure ; 25); Garzonio, Marco. Schuster. Casale Monferrato : Piemme, 1996; Judica Cordiglia, Giovanni. Il mio cardinale. Milan: Istituto de Propaganda Libraria, 1955; Leccisotti, Tommaso. Il Cardinale Schuster. 2 vols. Milan: Scuola Tipografica S. Benedetto, 1969; Majo, Angelo. Storia della chiesa ambrosiana. 5 vols. 2nd ed. Milano : NED, 1983-1986, V, 19-24, 23, 37, 38, 45-48, 50-52, 54-69, 71-73, 76, 77, 80, 84, 88, 89, 91-93. 95, 98, 105 and 140; Nobili, Elena. "L'azione pastorale del Card. Schuster dalla guerra d'Etiopia alle leggi razziali".Terra ambrosiana, n. 5, 2005; Nobili, Elena. La parabola di un'illusione. Il cardinal Schuster dalla guerra d'Etiopia alle leggi razziali. Milano: NED, 2005; Nobili, Elena. "Vescovi lombardi e consenso alla guerra: il cardinal Schuster", in L'Impero fascista. Italia ed Etiopia (1935-1941). A cura di Riccardo Bottoni. Bologna : Il Mulino, 2008. Convegno internazionale di studio su "L'Italia e l'Etiopia 1935-1941, a settant'anni dall'impero fascista" (2006 : Milan, Italy). Note: Proceedings of the conference held in Milan, Italy, Oct. 5-7, 2006; Quattrocchi, Paul B. Al di sopra dei Gagliardetti : l'Arcivescovo Schuster : un asceta benedettino nella Milano dell'"èra fascista". Casale Monferrato, AL : Marietti, 1985; Rumi, Giorgio and Majo, Angelo. Il cardinal Schuster e il suo tempo. Introduzione di Virginio Rognoni. Milan : Massimo, 1979. (Collana Problemi del nostro tempo ; n. 44).

Links. Photographs and biography, in English; photographs amd biography, in Italian, Wikipedia; photographs and biography, in Spanish, Wikipedia; photograph and biography, in Italian, Institut f|r Grenzgebiete der Wissenschaft; his photograph and arms, Araldica Vaticana; Serie cronologica dei vescovi di Milano (III-XXI secolo), in Italian, archdiocese of Milan.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20140104001717/http://www2.fiu.edu/~mirandas/bios-s.htm#Schuster

INCORRUPTIBLES

Saint of the Day – 30 August – Blessed Alfredo Ildefonso Schuster OSB (1880-1954)

Posted on August 30, 2019

Saint of the Day – 30 August – Blessed Alfredo Ildefonso Schuster OSB (1880-1954) aged 74 Cardinal, Archbishop of Milan, Benedictine Monk and Abbot, Writer, Liturgical scholar – born Alfredo Ludovico Luigi Schuster on 18 January 1880 at Rome, Italy and died on 30 August 1954 at Venegono, Italy of natural causes.   Patronage – Archdiocese of Milan.   His body is incorupt.

Alfredo Ludovico Schuster was born on 18 January 1880 in Rome, Italy, the son of Giovanni (Johann) Schuster, a Bavarian tailor and double widower and Maria Anna Tutzer.   Schuster’s sister, Giulia, entered the Daughters of Charity of Saint Vincent de Paul.   Schuster also had three half-siblings from his father’s second marriage.   As a young child, Schuster was briefly kidnapped.   He served as an altar boy at the church of the German Cemetery, next to St. Peter’s Basilica.

Schuster completed his secondary-level studies at the Basilica of Saint Paul Outside the Walls in November 1891.   On 13 November 1898, he joined the Order of St Benedict at the novitiate of the monastery community of Saint Paul Outside the Walls, when he took the name Ildefonso and later professed monastic vows on 13 November 1900.   He graduated as a Doctor of Philosophy on 14 June 1903 and later received a doctorate in theology from the Pontifical Atheneum of St Anselm in Rome.

He was ordained on 19 March 1904 at the patriarchal Lateran Basilica in Rome by Cardinal Pietro Respighi, its archpriest and Vicar general of Rome.   He returned to the Basilica of Saint Paul Outside the Walls in 1904 and became Master of novices in 1908, prior in 1916 and was elected abbot-ordinary of the abbey on 6 April 1918.

On 26 June 1029 he was elected Archbishop of Milan.   On the following 13 July, he took the oath of loyalty to the Italian state in front of King Victor Emmanuel III of Italy, the first Italian bishopto do so, as required by the Lateran Treaty.

He was created Cardinal priest by Pope Pius XI on 15 July 1929, receiving the titular church of Santi Silvestro e Martino ai Monti on 18 July 1929.   He was consecrated on 21 July 1929 in the Sistine Chapel by Pope Pius personally.    Cardinal Schuster served as a papal legate on several occasions.   On 15 August 1932, he was appointed legate to the celebration of Our Lady of Caravaggio;  on 21 March 1934, to the millennial anniversary of Einsiedeln Abbey in Switzerland;  on 15 September 1937, to the inauguration of the new facade of the cathedral of Desio;  and on 2 August 1951, to the National Eucharistic Conference in Assisi.   Bl Alfredo participated in the papal conclave of 1939, which elected Pope Pius XII on the eve of World War II.

There were claims during the process for Schuster’s beatification that he was sympathetic to Italian Fascism.   While there is evidence of some support for Italy’s military ambitions, there is also evidence that he denounced the anti-Christian element of Fascist philosophy.   He reportedly refused to participate in ceremonies involving Mussolini and condemned racist legislation during the Fascist period.

Schuster was an enthusiastic supporter of the Italian invasion of Ethiopia in 1935, comparing it to the Crusades and viewing it as a potential source of converts. On 28 October 1935, while celebrating Mass in the Cathedral of Milan, he asked God to protect the Italian troops as “they open the door of Ethiopia to the Catholic faith and Roman civilisation” and blessed the banners of the departing troops.   In 1938, Bl Alfredo’s views changed sharply, after the annexation of Austria by Nazi Germany and the introduction of German racial doctrines into Italy with the Italian Racial Laws.   During World War II the Cardinal was attacked by the Fascist and Nazi press without suffering any loss of esteem among his people.   In the postwar years, Cardinal Schuster frequently emphasised the danger of totalitarianism inspired either by Fascism or Communism.Although the cardinal sought Mussolini out on 25 April 1945 and urged him to make his peace with God and his fellow man, Mussolini spurned the admonition and was assassinated within a week.

Bl Alredo died on 30 August 1954 in the Archiepiscopal Seminary Pio XI near Milan. Cardinal Angelo Giuseppe Roncalli (the future St Pope John XXIII) celebrated his funeral. He was buried on 2 September 1954 in the metropolitan cathedral of Milan, next to his two immediate predecessors.   He was honoured with the Order of the Holy Sepulchre.

The diocesan process of his cause for sainthood was opened on 30 August 1957 by Archbishop Giovanni Battista Montini (the future St Pope Paul VI) and concluded on 31 October 1963.   After his tomb was opened on 28 January 1985, his body was found to be intact.   Schuster was declared Venerable on 26 March 1994 by St Pope John Paul II and Beatified on 12 May 1996, after acceptance of a miracle involving the curing of an eye disease.

As a Liturgical scholar. his mosst famous work Liber Sacramentorum, known in its English translation as The Sacramentary, was written while he was still a Benedictine monk of the Roman Rite and although dated in some respects, remains an invaluable reference point for liturgical scholarship.   When he was appointed Archbishop of Milan by Pope Pius XI, (who was himself Milanese and had held that office for six months before his Papal election), he embraced the Ambrosian liturgy wholeheartedly, and as the ex-officio head of the Congregation for the Ambrosian Rite, strongly defended and promoted the authentic uses of that tradition.   He also oversaw important new editions of the Ambrosian musical books, which are still used in both the Ordinary and Extraordinary Form of the Rite to this day.    He wrote:

“The Church’s Liturgy may…be considered as a sacred poem, in the framing of which both heaven and earth have taken part and by which our humanity, redeemed in the blood of the Lamb without spot, rises on the wings of the Spirit even unto the throne of God Himself.   This is more than a mere aspiration, for the Sacred Liturgy not only shows forth and expresses the ineffable and the divine but also, by means of the sacraments and of its forms of prayer, develops and fulfils the supernatural in the souls of the faithful, to whom it communicates the grace of redemption.   It may even be said, that the very source of holiness of the Church is fully contained in her Liturgy; for, without the holy sacraments, the Passion of our Lord, in the existing dispensation instituted by almighty God, we would have no efficacy in us, since there would be no channels capable of conveying its treasure to our souls.”

                     Ildefonso Schuster, The Sacramentary, vol. I 

Almighty God, through Your grace,
Blessed Alfredo Ildefonso Schuster,
by his exemplary virtue, built up the flock entrusted to him.
Grant that we, under the guidance of the Gospel,
may follow his teaching and walk in sureness of life,
until we come to see You face-to-face in Your eternal kingdom.
We ask this through our Lord Jesus Christ,
Your son, who lives and reigns with You
and the Holy Spirit, one God, forever and ever.
Amen

Author: AnaStpaul

Passionate Catholic. Being a Catholic is a way of life - a love affair "Religion must be like the air we breathe..."- St John Bosco Prayer is what the world needs combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ. This site, which is now using the Traditional Calendar, will mainly concentrate on Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in Heaven, the Saints who went before us and the great blessings the Church provides in our Catholic Monthly Devotions. This Site is placed under the Patronage of my many favourite Saints and especially, St Paul. "For the Saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use them, it is they who move us and lead us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal Journet (1891-1975) This site adheres to the Catholic Church and all her teachings. PLEASE ADVISE ME OF ANY GLARING TYPOS etc - In June 2021 I lost 95% sight in my left eye and sometimes miss errors. Thank you and I pray all those who visit here will be abundantly blessed. Pax et bonum! VIEW ALL POSTS

SOURCE : https://anastpaul.com/2019/08/30/saint-of-the-day-30-august-blessed-alfredo-ildefonso-schuster-osb-1880-1954/


Statua, Duomo di Milano


Beato Alfredo Ildefonso Schuster Cardinale, arcivescovo di Milano

30 agosto

Roma, 18 gennaio 1880 – Venegono Inferiore, Varese, 30 agosto 1954

Nacque a Roma il 18 gennaio 1880, divenne monaco esemplare e, il 19 marzo 1904, venne ordinato sacerdote nella basilica di San Giovanni in Laterano. Gli furono affidati incarichi gravosi, che manifestavano però la stima e la fiducia nei suoi confronti. A soli 28 anni era maestro dei novizi, poi procuratore generale della Congregazione cassinese, poi priore claustrale e infine abate ordinario di San Paolo fuori le mura. L'amore per lo studio, che fanno di lui un vero figlio di san Benedetto, non verrà meno a causa dei suoi impegni che sempre più occuperanno il suo tempo e il suo ministero. Grande infatti fu la sua passione per l'archeologia, l'arte sacra, la storia monastica e liturgica. Il 15 luglio1929 fu creato cardinale da papa Pio XI e il 21 luglio fu consacrato arcivescovo di Milano nella suggestiva cornice della Cappella Sistina. Ebbe inizio così il suo ministero di vescovo nella Chiesa ambrosiana fino al 30 agosto 1954, data della sua morte, avvenuta presso il seminario di Venegono, da lui fatto costruire come un'abbazia in cima ad un colle. Fu proclamato beato da Giovanni Paolo II il 12 maggio 1996. (Avvenire)

Etimologia: Alfredo = guidato dagli elfi, dall'anglosassone

Emblema: Bastone pastorale

Martirologio Romano: A Venegono vicino a Varese, transito del beato Alfredo Ildefonso Schuster, vescovo, che, da abate di San Paolo di Roma elevato alla sede di Milano, uomo di mirabile sapienza e dottrina, svolse con grande sollecitudine l’ufficio di pastore per il bene del suo popolo. 

Aveva ragione lui, a sostenere che i santi, quando passano da vivi o da morti, fanno accorrere le folle. Lo si è visto nel 1954, quando una folla oceanica accorse per fare ala al passaggio del suo feretro da Venegono Inferiore, dove era morto, a Milano dove si svolsero gli imponenti funerali; e lo si vede ancora oggi, con l’afflusso di turisti, curiosi e fedeli nel Duomo di Milano, di fronte all’urna che custodisce i suoi resti mortali.

Non è milanese e neppure lombardo: figlio del caposarto degli zuavi pontifici, nasce a Roma nel 1880. Orfano di papà a 11 anni, entra nel convento di San Paolo fuori le mura grazie ad un benefattore, che ammira la sua intelligenza e la sua pietà.

Monaco esemplare, viene ordinato sacerdote a 24 anni e subito gli vengono affidati incarichi delicati e gravosi. A 28 anni è già maestro dei novizi, poi procuratore generale della Congregazione, infine abate di San Paolo fuori le mura; nel 1929 Pio XI lo nomina arcivescovo di Milano e cardinale.

Inizia il suo ministero milanese prendendo come modello il suo più illustre predecessore, Carlo Borromeo, e si sforza di imitarlo, soprattutto nella sua passione per il popolo, nel suo coraggio per difendere la purezza delle fede, nel suo donarsi completamente senza risparmio, come testimoniano le numerose lettere al clero e al popolo, le assidue visite pastorali, i frequenti sinodi diocesani, i due congressi eucaristici.

Sotto la porpora continua tuttavia a battere il cuore del monaco, affascinato da Dio, innamorato della preghiera, portato per natura al silenzio ed alla contemplazione. Dal fisico esile e fragile, sotto le vesti liturgiche diventa un gigante: «Si vedeva un santo a colloquio con l’invisibile potenza di Dio», ricordano i testimoni, «non si poteva guardarlo senza essere scossi da un brivido religioso».

Dai suoi sacerdoti esige la santità della vita, perché «pare che la gente non si lasci più convincere dalla nostra predicazione, ma di fronte alla santità, ancora crede, ancora si inginocchia e prega». Oltre che pastore di anime, è un fine studioso di storia, di catechesi, di archeologia e di arte, ma prima di tutto è un liturgo, convinto che la liturgia «è per eccellenza la preghiera della Chiesa», l’unica vera “devozione” di ogni cristiano, che non deve andare in cerca di altre “devozioni”. 

E neppure cedere alla tentazione del sentimentalismo, del superattivismo e dell’appariscente perché «è inutile e pericoloso sfruttare il cuore, quando la fede manca dei suoi preamboli razionali… Purtroppo, noi ci prestiamo a tale svuotamento della Religione e ci accontentiamo facilmente delle folle oceaniche, dei nostri Congressi, delle processioni, delle Feste Centenarie».

Muore, quasi improvvisamente, il 30 agosto 1954 nel seminario di Venegono, dove i medici lo hanno mandato a recuperare le forze, logorate dal suo generoso e continuo donarsi. E che non avesse solo predicato, ma prima di tutto vissuto la santità in un personale sforzo quotidiano ed eroico, si è avuto conferma il 12 maggio 1996, quando Giovanni Paolo II ha proclamato beato Alfredo Ildefonso Schuster, il monaco-cardinale fermamente convinto che «il diavolo non ha paura dei nostri campi sportivi e dei nostri cinematografi, ha paura invece della nostra santità».

Autore: Gianpiero Pettiti

Consacration Plaque of Santa Maria Annunciata in Chiesa Rossa (Milan, Italy), commemorating the consecration made by Cardinal Archbishop Idelfonso Schuster on December 21st, 1932

Targa commemorativa della consacrazione della Chiesa di Santa Maria Annunciata in Chiesa Rossa (Milano) a opera del Cardinale Ildefonso Schister il 21 dicembre 1932


Nato a Roma il 18 gennaio 1880 da Giovanni, caposarto degli zuavi pontifici, e da Maria Anna Tutzer, fu battezzato il 20 gennaio. Rimasto all’età di undici anni orfano di padre, e viste le sue doti per studio e la sua pietà, fu fatto entrare dal barone Pfiffer d’Altishofen nello studentato di S. Paolo fuori le mura. Ebbe come maestri il Beato Placido Riccardi e don Bonifacio Oslander che l’educarono alla preghiera , all’ascesi e allo studio (si laureò in filosofia al Collegio Pontificio di Sant’Anselmo a Roma). 

Fu monaco esemplare e il 19 marzo 1904 venne ordinato sacerdote in San Giovanni in Laterano. Gli furono affidati incarichi gravosi, che manifestavano però in se la stima e la fiducia nei suoi confronti. A soli 28 anni era maestro dei novizi, poi procuratore generale della Congregazione Cassinese, successivamente priore claustrale e infine abate ordinario di San Paolo fuori le mura (1918). L’amore per lo studio, che fanno di lui un vero figlio di San Benedetto, non verrà meno a causa dei suoi innumerevoli impegni che sempre più occuperanno il suo tempo e il suo ministero. Grande infatti fu la sua passione per l’archeologia, l’arte sacra, la storia monastica e liturgica.

Gli infiniti impegni lo porteranno dalla cattedra di insegnante alla visita, come Visitatore Apostolico, dei Seminari. Il 26 giugno 1929 fu nominato da papa Pio XI arcivescovo di Milano; il 15 luglio lo nomina cardinale e il 21 luglio lo consacra vescovo nella suggestiva cornice della Cappella Sistina. Ebbe inizio così il suo ministero di vescovo nella Chiesa Ambrosiana. Prese come modello il suo predecessore il Santo vescovo Carlo Borromeo e di lui imitò anzitutto lo zelo nel difendere la purezza della fede, nel promuovere la salvezza delle anime, incrementandone la pietà attraverso la vita sacramentale e la conoscenza della dottrine cristiana. A testimonianza di ciò sono le numerose lettere al clero e al popolo, le assidue visite pastorali, le minuziose e dettagliate prescrizioni specialmente in ordine al decoro del culto divino, i frequenti sinodi diocesani e i due congressi eucaristici. La sua presenza tra il popolo fu continua e costante. Per questo non mancò mai ai riti festivi in Duomo, moltiplicò le consacrazioni di chiese e altari, le traslazioni di sacre reliquie, eccetera. Allo stremo delle forze si era lasciato persuadere dai medici di trascorrere un periodo di riposo. Scelse come luogo il seminario di Venegono, da lui fatto costruire come un’abbazia in cima ad un colle, mistica cittadella di preghiera e studio. 

Qui si spense il 30 agosto 1954 congedandosi dai suoi seminaristi con queste parole: “ Voi desiderate un ricordo da me. Altro ricordo non ho da darvi che un invito alla santità. La gente pare che non si lasci più convincere dalla nostra predicazione, ma di fronte alla santità, ancora crede, ancora si inginocchia e prega. La gente pare che viva ignara delle realtà soprannaturali, indifferente ai problemi della salvezza. Ma se un Santo autentico, o vivo o morto, passa, tutti accorrono al suo passaggio. Ricordate le folle intorno alla bara di don Orione? Non dimenticate che il diavolo non ha paura dei nostri campi sportivi e dei nostri cinematografi. ha paura, invece, della nostra santità”.

Pochi giorni dopo, l’impressionante corteo che accompagnava la salma del cardinale Schuster da Venegono a Milano confermava che “ quando passa un Santo, tutti accorrono al suo passaggio”. Il processo di beatificazione ebbe inizio nel 1957 e si concluse nel 1995 con l’approvazione del miracolo ottenuto per sua intercessione: la guarigione di suor Maria Emilia Brusati, da glaucoma bilaterale. La proclamazione solenne di beatificazione è del 12 maggio 1996. La memoria liturgica è il 30 agosto.

Bibliografia

- Lecisotti, Il Cardinale Schuster, 2 voll., Abbazia di Viboldone

- Beltrame Quattrocchi, Al di sopra dei gagliardetti..., Marietti

- Suor Amalia, Schuster. Racconti come fioretti, Istituto di Propaganda Libraria.

- Majo, Schuster. Una vita per Milano, NED

- Schuster, Al diletto popolo..., EP

- Schuster, La nostalgia del chiostro..., Piemme

- Apeciti, Ciò che conta è amare..., ITL Centro Ambrosiano.

PREGHIERA

Padre origine di ogni bene, noi ti lodiamo e ti ringraziamo perché nel beato cardinale Alfredo Ildefonso Schuster ci hai donato e fatto conoscere un pastore mansueto e infaticabile, uomo “tutto preghiera”, testimone della pace che tu solo sai donare. 

Signore Gesù, Figlio di Dio, tu sei stato per il cardinal Schuster modello di vita: 

per tuo amore fu servo appassionato di tutti, consumando ogni giorno della sua esistenza perché ciascuno potesse trovare te, Signore della vita, della pace e della gioia. Il suo esempio ci stimoli e la sua preghiera ci accompagni , perché anche noi doniamo la vita al servizio di ogni essere umano.

Spirito dell’amore, che ci rendi santi, concedici di raccogliere il suo invito alla santità. Rendici capaci, come lui lo è stato, di amare i poveri, i dimenticati, i perseguitati; donaci la forza di dialogare con tutti, con la fiducia di scoprire in ogni cuore il seme germogliante del tuo amore. Amen.

Autore: Don Marco Grenci

SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/90231.html


Monumento a Schuster presso Verano Brianza.


DISCORSO DI GIOVANNI PAOLO II

AI PELLEGRINI CONVENUTI A ROMA PER LA BEATIFICAZIONE
DEL CARDINALE ALFREDO ILDEFONSO SCHUSTER

Aula Paolo VI - Lunedì, 13 maggio 1996


Signor Cardinale,

Venerati Fratelli nell’Episcopato e nel Sacerdozio,

Fratelli e Sorelle nel Signore!

1.

Sono lieto di incontrarvi in questa occasione festosa ed insieme familiare, il giorno dopo la solenne Beatificazione del Cardinale Alfredo Ildefonso Schuster. Porgo a tutti il mio cordiale benvenuto. Saluto in modo particolare il vostro Arcivescovo, il Signor Cardinale Carlo Maria Martini, i Presuli presenti e, con loro, i Sacerdoti, i Religiosi e le Religiose, il Sindaco, le Autorità civili e tutti coloro che, in vario modo, hanno collaborato alla buona riuscita del vostro pellegrinaggio.

L’odierna circostanza vi offre l’opportunità di ritornare con grata memoria alla vita di colui che per 25 anni è stato amato e venerato Pastore della vostra Chiesa, sedendo sulla Cattedra episcopale che fu del santo patrono Ambrogio, del quale vi state preparando a celebrare solennemente il 16° centenario della morte, il 4 aprile del prossimo anno.

Del Card. Schuster tracciò un profilo incisivo il successore, l’allora Arcivescovo Giovanni Battista Montini, in occasione del suo ingresso nell’Arcidiocesi ambrosiana: "Noi, - disse - avidi di conforto e di speranza, rievochiamo ora la tutelare figura di lui, gracile e forte; assorto continuamente "nei pensieri contemplativi", ma rapido e sicuro a decifrare l’essenziale d’ogni scena esteriore; proteso sempre e frettoloso all’opera sua, ma sempre dolce e indulgente per ogni ricorso al suo consiglio e alla sua autorità; austero e libero".

2.

Il Beato Alfredo Ildefonso fu uomo "austero e libero" insieme, grazie alla profonda e solida spiritualità maturata alla scuola di san Benedetto, del quale assunse il programma: "Ora, labora et noli contristari". Sotto la guida del Beato Placido Riccardi, egli formò la propria vita come studente, novizio, monaco ed abate nel più genuino spirito benedettino. Col passare degli anni la preghiera divenne sempre più importante per lui, consentendogli di immergersi in quel Dio che solo poteva colmare la sua sete di amore. Quando era davanti al tabernacolo, il suo sguardo era come rapito. Da questa unione con il Signore egli traeva forza per sostenere la fatica da cui era scandita la sua giornata e dare il meglio di sé in ogni momento. Ebbe a scrivere: "Non vi è altra cosa su questa terra che attendere all’unione con Dio. Tutto il resto è nulla" (Schuster, Lettere dell’amicizia, 83).

Egli si distinse anche per un’intensa capacità di lavoro: ne è testimonianza la dedizione agli studi di storia e liturgia, che continuò a coltivare anche tra gli impegni incalzanti del ministero episcopale. Tutto avveniva in un clima di profonda serenità e gioia, atteggiamento interiore al quale egli, da vero figlio di san Benedetto, attribuiva un significato soprannaturale.

Sorge quasi naturale la domanda: come ha egli potuto conciliare attività e contemplazione e conservare un armonico equilibrio tra ansia apostolica e pace interiore? Ciò fu possibile perché egli riconobbe il primato di Cristo, al cui amore - secondo la massima della Regola - nulla si deve anteporre (cf. 4,21; 72,11). Si comprende allora l’ampio spazio da lui dato alla contemplazione e, in modo speciale, alla Liturgia e al Testo Sacro, la cui lettura assidua - la "lectio divina"! -non si stancava di raccomandare soprattutto ai sacerdoti e alle persone consacrate.

3.

Il programma di san Benedetto "Ora, labora et noli contristari" può essere assunto come traccia per interpretare il suo lungo ministero episcopale a servizio del popolo ambrosiano.

"Ora", innanzitutto: la preghiera intensa, diffusa nella giornata, nutrita di respiro ecclesiale divenne il fondamento del suo instancabile ministero. Il popolo, vedendolo pregare, sentiva di trovarsi di fronte ad un santo.

L’altro punto del programma era il benedettino "labora": il Beato Alfredo Ildefonso volle che la sua vita fosse consumata dallo zelo pastorale, espresso in molteplici forme e modalità. Ricordo le cinque visite pastorali alle numerose parrocchie della vasta Arcidiocesi milanese; la partecipazione alla Santa Messa Capitolare della Cattedrale in ogni domenica e solennità; i cinque sinodi diocesani; il concilio provinciale nono; i sinodi minori, celebrati quasi ogni anno; i congressi eucaristici, mariani, catechistici, liturgici, delle Confraternite del Santissimo Sacramento e degli Oratori, vere testimonianze corali di fede; la celebrazione di particolari centenari, mezzo per appropriate catechesi; la presenza ovunque ci fosse da consolare o da portare aiuto, anche mediante concrete iniziative caritative ed assistenziali, soprattutto, ma non solo, durante il secondo conflitto mondiale, per la cui conclusione si adoperò con fiducioso coraggio e cristiana pietà; la costruzione di parecchie nuove chiese, per le necessità religiose sempre crescenti del popolo di Dio.

Sostenitore convinto del ruolo formativo degli oratori e della necessità dell’insegnamento della dottrina cristiana, volle che lo stesso zelo pastorale animasse il clero ed i laici, soprattutto coloro che appartenevano all’Azione Cattolica, da lui difesa con fermezza da ogni tentativo di ingerenza politica. Un’amorevole e vigile attenzione dedicò al Seminario diocesano, la cui sede principale di Venegono Inferiore, da lui voluta ed inaugurata, conserva con venerazione la stanza in cui concluse la sua vita terrena, stanza in cui anch’io ho avuto la grazia di sostare nel 1983.

Terzo elemento della sua spiritualità fu il "noli contristari": la gioia, la fiducia, la speranza, furono le componenti di un atteggiamento spirituale in lui così evidente da "contagiare" anche chi gli si avvicinava. Giunto al termine della sua laboriosa giornata terrena, scriveva ai giovani dell’Azione Cattolica: "Che dirvi, miei cari giovani, che già non vi ho detto? ... Dio ci benedica tutti e siate sempre ottimisti" ("Rivista Diocesana Milanese" 43 (1954), 269).

4.

Tutta la sua esistenza si potrebbe riassumere nell’immagine di un cammino verso la santità. Ai seminaristi, pochi giorni prima della sua pia morte, disse: "La gente pare che non si lasci più convincere dalla nostra predicazione; ma di fronte alla santità, ancora crede, ancora si inginocchia e prega" (Scritti del Card. A. Ildefonso Schuster, Venegono Inferiore, 1959, 25). Ed i funerali, ai quali il popolo milanese prese parte in massa con commosso raccoglimento, offrirono delle sue parole un’eloquente testimonianza.

Carissimi Fratelli e Sorelle, possa la Beatificazione di questo figlio di Roma e Pastore della Chiesa Ambrosiana costituire per voi e per l’intera vostra Comunità Arcidiocesana uno straordinario evento di gioia. Sia spinta a sempre più coraggioso rinnovamento spirituale, per il quale non vi mancherà certo l’intercessione del nuovo Beato.

Ritornando alla vostra terra, al vostro bel Duomo che ne custodisce le spoglie mortali, insieme a quelle del mio e vostro patrono san Carlo Borromeo, del Beato Andrea Carlo Ferrari e di altri santi Vescovi milanesi, partecipate a tutti la gioia sperimentata in questi giorni. Soprattutto imitate la vita, lo spirito di preghiera, l’amore generoso, lo zelo apostolico del Cardinale Schuster.

Con questi auspici, imparto di cuore a voi ed alla veneranda ed attiva Arcidiocesi Ambrosiana una speciale Benedizione Apostolica.

Prima di concludere, vorrei ancora ringraziare il Cardinale Carlo Maria Martini, vostro Arcivescovo e successore del Cardinale Schuster, per aver voluto rievocare la misericordia divina manifestatasi, riguardo alla mia persona, quindici anni fa. Era il 13 maggio, come oggi.

© Copyright 1996 - Libreria Editrice Vaticana 

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/speeches/1996/may/documents/hf_jp-ii_spe_19960513_pilgrims-beatif.html

The body of Blessed Cardinal Ildefonso Schuster, Interior of the Duomo, Milan

Le corps du Bienheureux Alfred Idelfonse Schuster dans la cathédrale de Milan

The body of Blessed Cardinal Ildefonso Schuster, Interior of the Duomo, Milan

Le corps du Bienheureux Alfred Idelfonse Schuster dans la cathédrale de Milan

The body of Blessed Cardinal Ildefonso Schuster, Interior of the Duomo, Milan

Le corps du Bienheureux Alfred Idelfonse Schuster dans la cathédrale de Milan


UFFICIO DELLE CELEBRAZIONI LITURGICHE DEL SOMMO PONTEFICE

INTERVENTO DI S.E. MONS. PIERO MARINI
AL CONGRESSO DI STUDI STORICI NEL 50° ANNIVERSARIO
DELLA MORTE DEL BEATO ALFREDO ILDEFONSO SCHUSTER
PRESSO L'ABBAZIA DI FARFA

6 novembre 2004


ALCUNI SGUARDI

AL MONACO-ARCIVESCOVO ALFREDO ILDEFONSO SCHUSTER

Il 30 agosto 1954

Il 30 agosto 1954, giorno in cui morì il Beato Schuster, avevo appena dodici anni e  non era ancora trascorso un anno da quando ero entrato nel seminario di Bobbio. Ricordo la notizia piuttosto come un fatto di cronaca che come emozione legata ad un avvenimento vissuto. Il ricordo di Schuster tuttavia negli anni del seminario rimase sempre vivo in me grazie ad un compagno di studi, Mons. Elia Volpi attualmente Parroco nella Chiesa della Candelaria a Rio de Janeiro, innamorato del monaco-arcivescovo di Milano. Egli spesso mi mostrava qualche ricordino e qualche foto dello Schuster che conservava gelosamente. Mi è pertanto rimasto sempre impresso nella memoria il suo volto esile, delicato, sereno e trasparente che comunicava profonda serenità e invitava alla interiorità e allo spirituale. In quegli anni la mia conoscenza di Schuster era tutta racchiusa nell’immagine di quel volto: di lui sapevo solo che era stato Arcivescovo di Milano e monaco benedettino.

Il 12 maggio 1996

In occasione della Beatificazione del Servo di Dio, domenica 12 maggio 1996, ho avuto modo di soffermarmi di nuovo sul suo volto. Dai vari incontri preparatori e dalla  biografia del nuovo Beato mi sono reso conto che il volto conosciuto da bambino non era solo quello di un Arcivescovo e di un monaco, ma anche di un liturgo, di un pastore d’anime, di uno studioso di liturgia, di storia, di catechesi, di spiritualità, di archeologia e di arte. La conoscenza tuttavia venne contenuta entro i limiti imposti dall’occupazione per i vari servizi inerenti la preparazione del Rito, e dalla dispersione della attenzione che doveva essere rivolta anche ad altri cinque Servi di Dio beatificati insieme con lo Schuster.

Il 6 novembre 2004

L’invito a partecipare al Convegno di Farfa, 6-7 novembre 2004, è stata per me una ulteriore provvidenziale occasione per approfondire la conoscenza della ricchezza umana e spirituale della personalità di Schuster.

Predilezione per la Badia benedettina di Farfa

Anzitutto, dalla lettura di alcuni suoi scritti ho potuto conoscere la predilezione che Schuster aveva per il monastero di Farfa, ed ho compreso il motivo della scelta della sede del convegno. La predilezione per Farfa era motivata non solo dalla pace e dalla solitudine che Schuster amava tanto e che caratterizzava il monastero, ma anche e soprattutto dai rapporti umani e spirituali che erano nati tra lui e alcune realtà del monastero. Qui viveva il suo confratello il Beato Placido Riccardi, custode del Santuario di Maria; qui il caro amico morì assistito con tanto amore e con tanta fede dall’abate Schuster. Il secondo amore che legava Schuster a Farfa era quello tenero e filiale verso l’immagine bizantina della Vergine venerata nel Santuario; per questo egli amava chiamare i monaci di Farfa  “i monaci di Maria”.

L’amore di Schuster per Farfa si manifestò anche con atti e gesti concreti. Basta ricordare la pubblicazione: L’Imperiale abbazia di Farfa: contributo alla storia del Ducato romano nel Medioevo,  Roma 1921, e l’invio a Farfa, nello stesso anno, di un gruppo di 9 monaci da parte di Schuster, allora abate di San Paolo, per ridare vita al monastero.

Problematiche liturgico-ecclesiali

Più interessanti sono alcune problematiche e alcuni interrogativi di Schuster sulla Liturgia e sulla Chiesa. Si tratta infatti di interrogativi e di problematiche che, a quaranta anni dal Concilio, sono tornate di attualità e si impongono a tutti noi e alla vita odierna della Chiesa.

Indico alcune tematiche e riporto alcuni testi dello Schuster di particolare attualità (1).

- Liturgia e devozioni

“La Sacra Liturgia non solo rappresenta ed esprime l’ineffabile e il divino, ma per mezzo dei sacramenti e delle sue formule eucologiche lo produce, a dir così, e lo compie nelle anime dei fedeli…” (p. 15-16).

“C’è… una preghiera speciale che è per eccellenza la preghiera della Chiesa, ed ha quindi anche un nome particolare: essa si chiama Liturgia…” (p. 36).

“Prima di ogni altra cosa, anzi sopra ogni altra cosa, o Venerabili Confratelli, noi siamo essenzialmente degli adoratori: Sic nos existimet homo ut ministros Christi (1 Cor 4,1)… appresso dobbiamo essere parimenti i ministri del popolo, il sale della terra, i pescatori d’uomini, ecc.; ma prima fa d’uopo assolutamente che siamo dei veri servi di Dio: Ministros Christi… in iis quae sunt ad Deum (Eb 5, 1).

Questo divinum servitium, ovvero Opus Dei… comprende tutto quel complesso di sacrifici, di salmodie, di sacramenti e di preghiere che fanno parte della S. Liturgia e che rappresentano ciò che propriamente si potrebbe chiamare la pietà o la devozione della chiesa” (p. 36, 37, 38).

“Discrezione colle devozioni! Le devozioni non sono sinonimo di pietà, la quale invece si identifica colla Devozione. Le devozioni stanno alla devozione come i frutti stanno all’albero”  (p. 118).

“E’ inutile e pericoloso sfruttare il cuore, quando la fede manca dei suoi preamboli razionali…Pur troppo, noi ci prestiamo a tale svuotamento della Religione, e ci accontentiamo facilmente delle folle oceaniche, dei nostri Congressi, delle processioni, delle Feste Centenarie” (p. 140).

- Chiesa e Santità

“Altro ricordo non ho da darvi che un invito alla santità. La gente pare che non si lasci più convincere dalla nostra predicazione; ma di fronte alla santità, ancora crede, ancora si inginocchia e prega…Non dimenticate che il diavolo non ha paura dei nostri campi sportivi e dei nostri cinematografi: ha paura invece della nostra santità” (2).

“Perché la bufera non travolga la barca, non giovano né la diplomazia, né le ricchezze, né la potenza secolare, ma solo la santità apostolica, tacita come il lievito, umile, povera” (pag. 138).

“Gli Ordini religiosi vivono dei loro ricordi storici. I Seminari di molta parte d’Italia mancano di veri educatori. Si sente il bisogno di vaste riforme, ma bisogna pregare perché Dio ne faccia sentire la necessità ai Supremi Piloti della Nave”  (p. 136).

“L’atmosfera di Dio è quella della Fede, della grazia, dell’orazione, mentre ora, anche i Religiosi, preferiscono un’atmosfera di razionalità, di attivismo, di accomodamento allo spirito del secolo. [Don Giovanni Calabria] Dica ai suoi di rimanere sempre pusillus grex. Sintanto che i soldati di Gedeone furono troppi, Dio non se ne volle servire” (pag. 145).

Schuster: epifania corporea della Liturgia

Il Convegno che celebriamo è occasione per fissare di nuovo il nostro sguardo sulla figura esile e delicata del Beato Schuster. Guardare a lui significa riprendere l’interesse e lo studio per la liturgia, e collocarla sempre più al centro della nostra vita, dando il primato alla interiorizzazione, alla contemplazione e alla riscoperta della autentica spiritualità liturgica. Guardare a lui significa dunque amare la Liturgia, amare la Chiesa ed avere il coraggio della verità perché la Liturgia come la Chiesa “sempre est reformanda”.

Guardare a lui rivestito delle vesti sacre della celebrazione significa interrogarci sulla nostra testimonianza come liturghi e adoratori addetti al divinum servitium nella comunità cristiana.

La grandezza di Schuster infatti più che nei suoi scritti, consiste nella sua testimonianza di maestro della preghiera della Chiesa e nella sua capacità di manifestare attraverso il corpo e di estendere alla vita quotidiana lo spirito attinto nella liturgia celebrata.

“Si vedeva un santo a colloquio con l’invisibile potenza di Dio. Non si poteva guardalo senza essere scossi da un brivido religioso” (testimonianza di Giovanni Colombo, Scritti del Card. A. Ildefonso Schuster, Hildephonsiana - La Scuola Cattolica, Vengono Inferiore (VA) 1959, 28-29).

“La gente semplice accorreva… a contemplare quest’uomo esiguo e fragile che, nelle vesti del liturgo, diventava un gigante... la sua testimonianza sacerdotale, diventava per tutti la più autentica e valida delle mistagogie” (testimonianza di Giacomo Biffi, p. 14-15).

«Sono stato “affascinato” dalla sua personalità soprattutto quando celebrava la Liturgia. Tuttora, è come se avessi nella mente e nel cuore un album di fotografie che ritraggono l’Arcivescovo in diversi atteggiamenti: quando sedeva in trono, quando predicava avendo dinnanzi il messale cui si ispirava nell’omelia, quando mi amministrò la Cresima, quando parlò ai chierici, qualche giorno prima di morire» (testimonianza di Luigi Manganini, p. 9-10).

Il Beato Schuster, aiuti tutti noi, sommersi da tanti documenti e distratti da tante parole, a fare del nostro pregare e del nostro celebrare una vera e autentica epifania del primato di Dio nella nostra vita e nella santa Chiesa.

+ Piero Marini

 (1) I testi qui citati si possono leggere nel volume di Inos Biffi, Pagine vive su la liturgia, la catechesi e la spiritualità, ed.  NED, Milano 2004.

(2) Ufficio delle Celebrazioni Liturgiche Pontificie, Beatificazione, piazza S. Pietro, 12 maggio 1996, p. 107.

SOURCE : https://www.vatican.va/news_services/liturgy/2004/documents/ns_lit_doc_20041106_marini-schuster_it.html

Monza (Lombardia), chiesa di San Rocco nuova - Targa in memoria della benedizione della chiesa

Monza (Lombardy, Italy), new Saint Roch church - Plaque about the blessing of the church


Sull’esempio del cardinale Schuster, chiamati alla testimonianza

Presiedendo in Duomo, la celebrazione in memoria del beato Schuster, il cardinale Scola ne ha ripercorso la figura, indicando lo come modello per credenti e non credenti. Pensiero e preghiera anche per i cristiani provati in Egitto e per la Siria

di Annamaria BRACCINI

Le sue spoglie e la sua effigie, sono lì, a pochi metri di distanza dalla Cattedra che per quasi 25 anni fu la sua in Duomo, morì, infatti, nel Seminario di Venegono solo una settimana prima di “compierli” come Arcivescovo di Milano.

È indimenticato proprio perché è indimenticabile, il cardinale Alfredo Ildefonso Schuster, il beato, il benedettino che qualcuno pensava inadatto a guidare la grande diocesi ambrosiana e che invece nei tempi, prima difficili della dittatura, poi neri in tutti i sensi, della guerra e della Repubblica sociale, seppe essere “Defensor Civitatis”: per la cronaca l’unica autorità riconosciuta da tutti, rimasta nella città sventrata dai bombardamenti dell’agosto 1943 e poi nei giorni terribili del 25 aprile 1945.

E, allora, a ricordare la figura Schuster, che definisce ’esemplare’, é oggi, nel 59esimo anniversario del ritorno alla Casa del Padre del predecessore, il cardinale Scola, che prendendo avvio dalla lettura del Libro del Siracide – “Il Signore lo scelse perché compisse l’espiazione per il popolo” -, dice: «Sappiamo quanto difficili e dolorosi furono gli anni dal 1929 al ’54, in cui il cardinale Schuster fu arcivescovo di Milano». E fu appunto la dedizione pastorale totale di quest’uomo di Dio in apparenza fragile, vissuta «sull’esempio di san Carlo che prese a modello», che lo rende ancora così presente nella memoria dei milanesi, per la preghiera – che per il monaco Schuster fu incessante – come nella ascesi, per la pratica di Pastore con le sue Visite pastorali all’intera diocesi, come nel governo episcopale.

Grande beato – nota, infatti, il Cardinale, citando il Prefazio della liturgia del giorno, «acceso di pietà viva. Nel ministero del cardinal Schuster vissero inscindibilmente uniti lo zelo pastorale per la salvezza del gregge a lui affidato e la preoccupazione per il bene della comunità civile. Davvero la sua testimonianza di persona consacrata totalmente a Dio ne ha fatto un punto di riferimento sicuro per credenti e non credenti».

Testimonianza, quella dell’Arcivescovo beato, che non passa con gli anni e che ci rende consapevoli come cristiani scelti dal Signore, ciascuno secondo il proprio ruolo e carisma, di una responsabilità precisa, l’annuncio del Vangelo, perché “il campo è il mondo”.

Un mondo che nell’epoca attuale si costruisce anche e, forse, soprattutto, nel dialogo, di cui è stato momento importante il XIII Simposio intercristiano, svoltosi presso l’Università Cattolica del Sacro Cuore, promosso dall’Istituto Francescano di Spiritualità della Pontificia Università Antonianum di Roma e dalla Facoltà di Teologia dell’Università Aristotele di Tessalonica, i cui relatori partecipano alla Messa in Cattedrale. Significativamente accanto all’Arcivescovo sono oltre cinquanta i sacerdoti che concelebrano, tra loro mons. Ioannis Spiteris, Arcivescovo di Corfù e Vicario Apostolico di Tessalonica, il Vicario generale mons. Delpini e il Vescovo Mascheroni, gli appartenenti alla delegazione ortodossa e cattolica al Congresso, i Canonici del Duomo, i Vicari episcopali. Appunto a significare la felice coincidenza delle date nella memoria liturgica del beato Schuster e nell’occasione del Simposio che, non a caso, si svolge a Milano nell’Anno Costantiniano.

Il pensiero del Cardinale va alla visita recente di Sua Santità Bartolomeo I e, richiamando anche la presenza in quei giorni del maggio scorso nella nostra diocesi, del patriarca copto Tawadros II, sottolinea: «A tutti i fedeli cristiani provati fino al martirio e al popolo egiziano va oggi la nostra speciale preghiera. Invochiamo da Dio pace per la Siria e liberazione da ogni guerra, anche da quelle, molte, che sono dimenticate».

Così, il titolo dell’Anno Costantiniano, “Liberi per credere”, diviene anche la cifra interpretativa del ministero schusteriano: in una parola suggerisce l’Arcivescovo, «non è possibile vivere in modo privato la nostra fede».

E, d’altra parte, ben lo sapeva Schuster, quando poco prima di morire ai seminaristi nell’amatissimo seminario di Venegono da lui voluto, disse: “Altro ricordo non ho da darvi che un invito alla santità. La gente pare che non si lasci più convincere dalla nostra predicazione, ma di fronte alla santità, ancora crede, ancora si inginocchia. La gente pare che viva ignara delle realtà soprannaturali, indifferente ai problemi della salvezza. Ma se un santo, vivo o morto passa, tutti accorrono al suo passaggio”.

Quando, dopo che, al termine dell’Eucaristia, lo stesso cardinale e i concelebranti si sono portati per un’ultima benedizione presso la sepoltura del beato Schuster, la presenza di tanti fedeli, rimasti a lungo in preghiera è stata l’’immagine più bella di quanto allora come oggi sia forte e convincente la santità.

SOURCE : https://www.chiesadimilano.it/news/chiesa-diocesi/sullesempio-del-cardinale-schuster-chiamati-alla-testimonianza-88995.html

Targa all'interno della chiesa di Sant'Ambrogio (Monte, La Valletta Brianza), affissa sul lato destro accanto all'ingresso. Ricorda la consacrazione da parte del Cardinale Arcivescovo Ildefonso Schuster.


SCHUSTER, Alfredo

Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 91 (2018)

Alfredo Canavero

(in religione Ildefonso). – Nacque a Roma il 18 gennaio 1880, primogenito di Giovanni, zuavo pontificio di origine bavarese, e della sua terza moglie, Maria Anna Tutzer di Bolzano, e fu battezzato coi nomi di Alfredo Ludovico.

Alla morte del padre, nel 1899, la famiglia ebbe difficoltà economiche, e solo grazie all’aiuto del colonnello delle guardie svizzere, Pfiffer d’Altishofen, Schuster poté frequentare le scuole elementari a Roma presso l’Istituto privato parificato Domenico Sacchi. Nel 1891 entrò nel collegio del monastero di S. Paolo fuori le mura, tenuto dai benedettini, dove compì gli studi ginnasiali e liceali.

In estate passava le vacanze al monastero di Farfa, dove entrò in contatto con il rettore, dom Placido Riccardi, e dove nacque e si sviluppò la sua vocazione monastica. Il 12 novembre 1898 iniziò il noviziato a S. Paolo, prendendo il nome di Ildefonso. L’anno successivo ricevette gli ordini minori e proseguì gli studi presso il Collegio benedettino di S. Anselmo sull’Aventino, dove si formavano monaci preparati specialmente per l’apostolato in Oriente. Nel 1903 si laureò in filosofia e l’anno successivo, il 19 marzo, fu ordinato sacerdote. Appassionato di studi archeologici e storici, pubblicò numerosi articoli sul Nuovo Bullettino di archeologia cristiana e sulla Rivista storica benedettina, segnalandosi tra i più promettenti giovani dell’Ordine benedettino. Il 15 maggio 1908 fu nominato maestro dei novizi nel monastero di S. Paolo, con l’incarico di insegnare filosofia, ebraico, sacra scrittura, patrologia, latino, greco e archeologia. Attratto dalla liturgia orientale e alla ricerca di elementi comuni tra la tradizione latina e quella orientale, acquisì una notevole competenza nel settore, tanto che Pio X lo volle tra i censori della rivista Roma e l’Oriente, fondata nel 1910 dall’abate Arsenio Pellegrini per favorire il ritorno all’unità delle Chiese separate, dove erano stati pubblicati alcuni articoli ritenuti non del tutto ortodossi.

Personalità dai molteplici interessi culturali, nel 1911 Schuster fu chiamato a insegnare storia delle melodie gregoriane nella Scuola superiore di musica sacra. Era convinto che la musica sacra, e in particolare il canto gregoriano, poteva essere occasione di una maggiore partecipazione dei fedeli alla liturgia.

Partecipò al movimento liturgico, collaborò con la Rivista liturgica e nel 1919 pubblicò il primo volume del Liber sacramentorum..., in cui ripercorse la storia delle preghiere liturgiche e tradusse in italiano le parti della messa, mettendo in luce la differenza tra la partecipazione al rito degli antichi cristiani e quella dei contemporanei.

«A differenza dei moderni, che in chiesa, senza intender nulla, si contentano d’unirsi in spirito al sacerdote che prega, gli antichi volevano che l’actio fosse veramente sociale, collettiva, eminentemente drammatica, così che non soltanto il vescovo, ma il presbiterio, i diaconi, il clero, i cantori, il popolo, ciascuno avesse la propria parte distinta da rappresentare» (Liber sacramentorum..., I, 1919, p. 7).

Schuster era a favore della cosiddetta messa dialogata e della distribuzione dell’eucarestia infra missam e non al termine della celebrazione e si trovò indirettamente coinvolto in una polemica tra benedettini e gesuiti, nata dalla pubblicazione del libro del francese dom Maurice Festugière, La liturgie catholique, in cui gli esercizi spirituali di s. Ignazio erano considerati la causa dell’allontanamento dei fedeli dalla pratica liturgica. Schuster si adoperò per smorzare la polemica, che avrebbe potuto danneggiare gravemente il movimento liturgico con un’accusa di modernismo. All’inizio del 1914 fu nominato consultore della S. congregazione dei Riti, sezione liturgia. La sua nomina ne accrebbe il prestigio presso i benedettini, che il 22 settembre 1915 lo elessero, a soli 35 anni, procuratore generale della Congregazione cassinese, una carica normalmente riservata a prelati più anziani ed esperti. Tre anni dopo, il 26 marzo 1918, a soli 38 anni, fu eletto abate di S. Paolo succedendo all’appena scomparso dom Giovanni Del Papa.

Nel corso della prima guerra mondiale Schuster, riformato alla visita di leva, si occupò della formazione dei chierici mechitaristi, che a causa degli eventi bellici avevano dovuto abbandonare l’isola di San Lazzaro nella laguna di Venezia e trasferirsi a Roma. Anche per questo motivo Benedetto XV, quando istituì il Pontificio istituto orientale (15 ottobre 1917) per permettere una maggiore conoscenza dell’Oriente cristiano, vi chiamò Schuster a insegnare liturgia orientale e, in seguito (3 ottobre 1919), a ricoprire la carica di preside. Benedetto XV gli affidò anche la stesura dell’enciclica Principi apostolorum Petro (5 ottobre 1920), con la quale si proclamava s. Efrem il siro, particolarmente venerato in Oriente, santo della Chiesa latina e si auspicava la fine della separazione dalla Chiesa ortodossa. Come abate di S. Paolo Schuster fu anche responsabile di una piccola diocesi, che comprendeva i comuni di Leprignano (dal 1933 Capena), Civitella San Paolo e Nazzano Romano. Fedele alle sue concezioni liturgiche, invitò gli arcipreti a tradurre il Vangelo in italiano e a spiegarlo durante la messa, precisando che tutto ciò non doveva eccedere i dieci minuti. Nei giorni festivi i parroci, aiutati da laici preparati, dovevano poi insegnare catechismo non solo ai giovani, ma anche agli adulti in modo semplice, chiaro e adeguato alla comprensione dei fedeli. Dette inoltre impulso all’Azione cattolica, per una migliore preparazione dei laici. Nelle sue lettere pastorali contestò l’ingerenza dello Stato nel campo dell’educazione e parlò contro il socialismo. Nel 1924, in vista delle elezioni politiche, ordinò al proprio clero di astenersi da ogni partecipazione a eventi di carattere politico, ma il 30 marzo benedisse il gagliardetto del fascio del quartiere ostiense, concedendo la benedizione «nella misura della vostra fede e dei vostri desideri» (Beltrame Quattrocchi, 1985, p. 66). Schuster riteneva doveroso l’ossequio all’autorità civile, e quindi anche al regime fascista, poiché il potere derivava da Dio. La violazione dei principi della Chiesa da parte del fascismo, in particolare sulla questione dell’educazione dei giovani, avrebbe però cambiato le cose. In tal caso, disse, non si sarebbe più trattato di «fascismo genuino, quale è inteso dal Governo, ma vero settarismo ricoperto d’una camicia nera» (p. 90). «Lasci [lo Stato] che la Chiesa educhi spiritualmente i suoi Balilla, le sue giovani Italiane, gli avanguardisti, i fascisti. Al contatto della santità della Madre Comune dei Fedeli, tutti codesti figlioli riusciranno più puri, più forti, e perciò stesso più fascisti nel senso più vero della parola» (Nobili, 2011, p. 183).

Nel 1926 Pio XI lo inviò come visitatore apostolico nelle diocesi di Milano, Bergamo, Brescia, Crema, Cremona, Mantova, Lodi e Pavia. A Milano contribuì a far edificare il nuovo seminario che, secondo i desideri del pontefice, sorse a Venegono (Varese). Alla morte dell’arcivescovo di Milano, il cardinale Eugenio Tosi, Pio XI nominò Schuster. La nomina fu perfezionata il 26 giugno 1929. Il 15 luglio fu creato cardinale e fu consacrato vescovo dallo stesso pontefice il 21 luglio. L’11 febbraio erano stati firmati i Patti lateranensi e Schuster fu il primo vescovo a prestare giuramento di fedeltà allo Stato italiano, a San Rossore di fronte al re Vittorio Emanuele III (13 luglio). L’8 settembre fece il suo ingresso ufficiale a Milano, prendendo possesso di una diocesi che dai tempi del cardinale Ferrari non aveva avuto una guida sicura: troppo breve era stato l’episcopato di Achille Ratti e troppo debole quello del cardinale Tosi, anziano e malato. Si adoperò quindi innanzitutto per riprendere in mano con vigore la situazione. Nel suo ministero episcopale Schuster compì ben cinque visite pastorali alle più di novecento parrocchie della diocesi, non mancando di prendere provvedimenti disciplinari anche drastici, che dispiacquero a una parte del clero.

I suoi riferimenti pastorali furono Ambrogio e Carlo Borromeo, visti non come remoti predecessori da onorare, ma come personalità da cui ricavare suggerimenti per l’azione. La Rivista diocesana milanese divenne lo strumento privilegiato per trasmettere i suoi messaggi al clero, ma anche per pubblicare articoli sulla liturgia e sulla storia della diocesi. Un altro importante strumento di diffusione del suo pensiero fu il quotidiano L’Italia, con cui si poteva raggiungere un pubblico più vasto e differenziato. Schuster riteneva che dopo la Conciliazione fosse possibile cristianizzare la società italiana nel quadro dello Stato fascista e che quindi si dovesse collaborare con esso, ma solo se non fossero toccati gli spazi e le prerogative della Chiesa. All’atto della nomina il guardasigilli Alfredo Rocco lo aveva descritto come «persona degnissima sotto ogni riguardo e simpatizzante del regime» (Ferrari, 1982, p. 587). In effetti alcune espressioni di Schuster davano l’impressione di una profonda adesione al fascismo. Un suo biglietto inviato il 21 marzo 1930 al segretario federale di Milano per l’anniversario della fondazione dei Fasci di combattimento in cui si parlava di «missione di salvezza» affidata al duce (Beltrame Quattrocchi, 1985, p. 129), provocò sconcerto tra alcuni fedeli e una lettera aperta del gruppo guelfo, che sottolineava l’essenza anticattolica del fascismo e la sua irriducibilità al cristianesimo. Anche la S. Sede ritenne eccessive le parole di Schuster e gli fece pervenire un garbato richiamo. La crisi del 1931 per l’Azione cattolica rappresentò un momento di tensione fra Schuster e il regime e indusse l’arcivescovo a non presenziare all’inaugurazione della stazione centrale di Milano, a cui di conseguenza non intervennero neppure il re e Benito Mussolini. Superata la crisi, Schuster ebbe ancora parole di elogio per il regime che secondo lui aveva avuto il merito di restaurare la nazione cattolica in quella che riteneva una missione del regime stesso. Celebrò quindi, con frasi giudicate eccessive dallo stesso Pio XI, l’impresa di Etiopia, che secondo Schuster avrebbe spezzato «le catene degli schiavi» e spianate «le strade ai missionari del Vangelo» (28 ottobre 1935). Le polemiche suscitate in quell’occasione indussero Schuster a dare il minimo risalto alla cerimonia della benedizione delle fedi donate alla patria, ma in seguito non mancarono altre sue manifestazioni di adesione alla missione sacra dell’impero di Roma.

Il suo atteggiamento cambiò con l’approvazione delle leggi razziali (1938-39). Il 13 novembre 1938 pronunziò in duomo un’omelia in cui condannò il mito della razza, definendola «un’eresia antiromana». Qualche mese dopo, nel corso del sinodo minore diocesano, affermò che lo «Stato egheliano [sic], totalitario, autoritario, sovrano» era in «irriducibile antinomia» col cristianesimo (Beltrame Quattrocchi, 1985, p. 263) in un discorso che tuttavia non fu reso pubblico. Di fronte all’entrata in guerra dell’Italia, nel 1940, Schuster mantenne una posizione defilata, senza ripetere i toni entusiastici del 1935. Dopo l’8 settembre 1943 diede direttive ai sacerdoti di mantenere la Chiesa al di fuori e al di sopra delle diverse parti politiche e di operare con carità verso tutti. Nel periodo della Resistenza non ostacolò la partecipazione dei sacerdoti e condannò invece don Tullio Calcagno e la sua pubblicazione fascista Crociata Italica. Si adoperò poi per la liberazione di detenuti e condannati per motivi politici. Già nei primi mesi del 1945 Schuster aveva cercato di trattare sia coi tedeschi, impegnandoli a non causare danni a persone o cose al momento della ritirata, sia coi partigiani perché non ne ostacolassero il rientro in Germania. L’azione di Schuster a difesa della città fu continua e portò, il 25 aprile 1945, al noto incontro in arcivescovado con Mussolini, che in un primo momento fu tentato di consegnarsi all’arcivescovo, ma poi cambiò idea e andò incontro al suo destino.

Nel dopoguerra Schuster si adoperò per la ricostruzione morale e materiale della diocesi. Istituì la Domus Ambrosiana per dare un alloggio alle famiglie povere e due istituzioni culturali: il Didascaleion per i sacerdoti e l’Ambrosianeum per i laici. Sostenne le ACLI (Associazioni Cristiane Lavoratori Italiani) e favorì la nascita di centri sportivi per la gioventù. Analogo sostegno dette alla Charitas Ambrosiana, diretta da monsignore Giuseppe Bicchierai, e alla Pro Juventute, fondata da don Carlo Gnocchi. Tra il 1952 e il 1953 fu il primo presidente della Conferenza episcopale italiana. Tra il 1946 e il 1951 aveva portato a compimento la sua quarta visita pastorale e iniziato immediatamente la quinta, che restò incompiuta per la sua morte, avvenuta il 30 agosto 1954 a Venegono. Il 12 maggio 1996 è stato proclamato beato da Giovanni Paolo II.

Opere. Liber sacramentorum. Note storiche e liturgiche sul messale romano, I-IX, Torino 1919-1929; Gli ultimi tempi di un regime, Milano 1946 (ed. Milano 1995 a cura di A. Majo - G. Rumi); Scritti del card. A. I. S., a cura di G. Oggioni, Venegono Inferiore 1959; Lettere dell’amicizia: d. I. S. rivelato nell’epistolario a d. Giuseppe Piccinino (1904-1918), a cura di U. Frasnelli, Milano 1965; Lettere di I. S. e altri saggi, a cura di I. Biffi, Milano 2011.

Fonti e Bibl.: Fonti per la prima parte della sua vita si trovano a Roma presso: Archivio del monastero di S. Paolo fuori le mura; Archivio segreto Vaticano; Archivio del Collegio di S. Anselmo; Archivio del pontificio Collegio greco; Archivio del Pontificio Istituto di musica sacra; Archivio della Congregazione per le Chiese orientali. La documentazione sul suo episcopato ambrosiano è nell’Archivio storico della diocesi di Milano; ricco di documenti per il periodo fino al 1945 è P. Beltrame Quattrocchi, Al di sopra dei gagliardetti: l’arcivescovo S.: un asceta benedettino nella Milano dell’«era fascista», Casale Monferrato 1985.

Le prime opere a lui dedicate sono di taglio agiografico: G. Judica Cordiglia, Il mio cardinale, Milano 1955; E. Terraneo, Il servo di Dio card. S. arcivescovo di Milano: brevi cenni biografici, Milano 1962; I. Belski Lagazzi, Il Card. S., Modena 1965; T. Leccisotti, Il cardinale S., I-II, Milano 1969; le opere seguenti superano l’impostazione puramente apologetica e danno un’immagine molto più articolata di Schuster, con luci e ombre: G. Rumi - A. Majo, Il cardinal S. e il suo tempo, Milano 1979; Il cardinal Alfredo Ildelfonso Schuster, avvio allo studio, Milano 1979; A. Ferrari, S., I., in Dizionario storico del movimento cattolico, II, Casale Monferrato 1982, pp. 586-591; L. Crivelli, S.: un monaco prestato a Milano, Milano 1996; la prima fase della sua vita è ricostruita da E. Nobili, Ildelfonso Schuster e il rinnovamento cattolico (1880-1929), con ampia bibliografia degli scritti di Schuster, Milano 2011. Dedicate ad argomenti particolari sono: A. Majo, Gli anni difficili dell’episcopato del card. Alfredo Ildelfonso Schuster, Milano 1978; E. Nobili, La parabola di un’illusione. Il cardinal S. dalla guerra d’Etiopia alle leggi razziali, Milano 2005; U. Dell’Orto, Pio XI e la visita apostolica dell’Abate S. al Seminario di Milano (1926-28), in La Scuola cattolica, CXXXIV (2006), pp. 527-540; L. Ceci, Il papa non deve parlare. Chiesa, fascismo e guerra d’Etiopia, Bari-Roma 2010, ad ind.; D. Premoli, Più efficace della parola è l’opera. Cattolicesimo a Saronno durante l’episcopato del card. S. (1929-1954), Tricase 2016.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/alfredo-schuster_%28Dizionario-Biografico%29/

Targa a ricordo della consacrazione della Chiesa di Santa Maria Nascente (Paderno, Paderno Dugnano)


Den salige Alfred Ildefons Schuster (1880-1954)

Minnedag: 30. august

Den salige Ildefons (it: Ildefonso) ble født som Alfred Aloisius Schuster (it: Alfredo Luigi) den 18. januar 1880 i Roma i Italia. Faren Johann Schuster (1819-88) stammet fra Deggendorf i Niederbayern i Sør-Tyskland, mens hans andre hustru og Alfreds mor var Anna Maria Tutzer (1849-1912) fra Bozen/Bolzano i Sør-Tyrol, italiensk av statsborgerskap, men østerriksk av kultur. Alfreds far trådte i 1845 inn i den pavelige hæren i Roma, og han ble underoffiser i det korpset som var grunnlagt i 1860 og overveiende besto av franske og belgiske frivillige til forsvar for Kirkestaten (oppløst i 1871). Deretter ledet han militærskredderiet og lagde uniformer og emblemer til den pavelige Sveitsergarden.

Alfred og hans yngre søster Julia, som senere ble nonne, kom altså fra en beskjeden familie. Da han var åtte år gammel, døde hans far. Moren formidlet til ham en dyp kjærlighet til Jomfru Maria, og som barn ble han helbredet fra en sykdom på hennes forbønn etter at legene hadde oppgitt ham. Lenge led han som barn av en hardnakket øyelidelse. Etter barnehagen gikk Alfred på den offentlige grunnskolen frem til femte klasse. I november 1891 ble han som 11-åring opptatt ved middelskolen i benediktinerklosteret ved basilikaen San Paolo fuori le Mure i Roma.

Den 13. november 1896 trådte han selv inn i novisiatet i San Paolo hos benediktinerne (Ordo Sancti Benedicti – OSB) i deres kassinske kongregasjon. Han tok klosternavnet Ildefons etter den hellige Ildefons av Toledo, som hans mor satte svært høyt. Etter tre år avla han den 13. november 1899 sine høytidelige klosterløfter. Deretter studerte han filosofi ved ordenshøyskolen Sant'Anselmo (Anselmianum) og teologi i San Paolo. I 1903 tok han doktorgraden i filosofi og senere også doktorgraden i teologi.

På festen for den hellige Josef den 19. mars 1904 ble han presteviet i Laterankirken av kardinal Respighi, pavens vikar for bispedømmet Roma. Etter prestevielsen studerte han arkeologi, liturgi og ordenshistorie. Hans brev i de neste få årene vitner om hans studier i historie (han arbeidet med en historie om Farfa på fritiden) og kunst i tillegg til hans besluttsomme søken etter hellighet. Han var novisemester i sitt kloster fra 1908 til 1916.

Hans ry for lærdom og hengivenhet vokste, og i 1910 fikk han den første av mange undervisningsposter da han foreleste i liturgi på høyskolen for kirkemusikk. Hans lidenskapelige interesse for temaet gjorde ham til en leder for den liturgiske bevegelsen i Italia og forfatter av en massiv Liber Sacramentorum, hvor det første bindet kom i 1919. Det skulle komme i nitten utgaver og bli oversatt til åtte språk, inkludert engelsk.

Fra 1913 underviste han i kirkehistorie ved det benediktinske fakultetet Sant'Anselmo, i 1914 ble han liturgisk konsulent for Rituskongregasjonens seksjoner for liturgi og for helligkåringer og i 1917 ble han utnevnt til en ny stilling som foreleser i liturgi ved Det pavelige orientalske instituttet, som nylig var åpnet av pave Benedikt XV (1914-22). I tillegg var han sensor for Liturgiakademiet. Alt dette kom i tillegg til hans eksisterende plikter. Fra 7. oktober 1919 til 4. juli 1922 var han president for Det pavelige orientalske instituttet.

Innen ordenen fikk han også stadig flere oppgaver og embeter. Han var sekretær for generalkapitlet i den kassinske kongregasjonen som ble holdt i 1915, deretter generalprokurator for kongregasjonen frem til 1929. I 1916 ble han valgt til prior i San Paolo. Da abbeden i San Paolo døde i 1918, var Ildefons det opplagte valget til å etterfølge ham, og han ble enstemmig valgt den 6. april 1918. Ved innsettelsen som abbed ble han velsignet av kardinal Basilio Pompilj, biskop av Velletri og pavens vikar for Roma. Som abbed åpnet han klosteret i helgene for grupper av studenter og retrettdeltakere, en fast gruppe ble ledet av Giovanni Battista Montini, den senere pave Paul VI (1963-78).

Pave Benedikt XV satte Ildefons høyt, og det samme gjorde pave Pius XI (1922-39), som i 1920 utnevnte ham til president for Den pavelige kommisjonen for kirkekunst og sendte ham rundt i Italia som apostolisk visitator for presteseminarene. I 1926 fikk han ansvaret for kontrollen av seminarene i kirkeprovinsen Milano.

Da erkebiskopen av Milano, kardinal Eugenio Tosi OSsCA, døde i januar 1929, pekte avisene på Schuster som hans opplagte etterfølger. Pave Pius XI, som selv hadde vært erkebiskop av Milano (1921-22), utnevnte da også Schuster den 26. juni 1929 til erkebiskop av Milano og kreerte ham den 15. juli til kardinalprest av Ss Silvestro e Martino ai Monti. Den 18. juli mottok han titularkirken og den røde hatten, og den 21. juli bispeviet paven ham personlig i Det sixtinske kapell. Den 8. september tok han erkebispedømmet høytidelig i besittelse. Etter konkordatet mellom Italia og Vatikanet i 1929 var kardinal Schuster den første biskopen som presenterte seg for kong Viktor Emmanuel III (1900-46) og sverget troskap til staten i henhold til konkordatets bestemmelser.

Da Ildefons begynte sin tjeneste i Milano, var det slutten på tretti års monastisk liv. Han overtok det største erkebispedømmet i Italia, som dekket fem provinser med tre millioner innbyggere betjent av nesten 2.000 prester, på en tid da konkordatet lovte en ny æra av samarbeid mellom Kirken og staten. Denne staten var i fascismens grep under Il Duce, Benito Mussolini, men Milano hadde en sterk venstreorientert industriell tradisjon. Bare rundt 15 % av arbeiderne støttet fascismen, og bare åtte av prestene var kjente sympatisører.

Ildefons kalte seg selv «en visergutt»i den ambrosianske Kirken, men han ble mottatt med en stor folkelig entusiasme, selv om fascistpressen snart sluttet å melde om hans aktiviteter. Han startet med en serie hyrdebrev, det første var om seminarene, katolsk journalistikk og liturgien. Han plasserte seg offentlig i tradisjonen til de hellige AmbrosiusKarl Borromeus og den salige Andreas Ferrari og begynte allerede den 6. januar 1930 på en kontinuerlig rekke av visitasjoner. Han viet alle dager som ikke var festdager, til sine 900 sogn, slik at hver visitasjonsrunde tok mellom tre og seks år. Han var i gang med den femte runden da han døde. Han besøkte bysognene om vinteren og de landsens sognene i de andre årstidene. I fjellområdene var det bare mulig å komme frem til fots eller på muldyr. Noen ganger gikk han åtte mil til fots på tre dager. I løpet av sine 25 år på erkebispestolen vigslet han 280 kirker og 170 altere, hovedsakelig på visitasjonsreisene.

Kardinal Schusters budskap var strengt. Han fordømte «profan» lesning, kinoer, teater og dans på samme måte som den hellige Johannes Maria Vianney, Curé d'Ars. Han var hensynsløs i å fordømme «synden» som skyldig i nedgangen i religiøs observans og for folkets lidelser. Han prioriterte katekese og fremmet legfolkets rolle i menighetene. Han støttet strukturer som Katolsk Aksjon, som var under angrep fra staten. Han fordømte det fascistiske innblanding i Katolsk Aksjon. I den liturgiske renhetens navn la han vekt på eukaristien som det sentrale. Han insisterte på at hans prester ikke bare skulle forkynne Guds ord, men leve opp til dets krav på alle måter. De som han mente mislyktes i dette, fjernet han fra deres stillinger.

Hans utrettelige pastorale aktiviteter ga ham fortsatt tid til å skrive på historien om Ambrosius' bispedømme. Han viet sin oppmerksomhet til forberedelsene til to store anledninger, 400-årsjubileet for Karl Borromeus og 1600-årsjubileet for Ambrosius. Han startet to månedsmagasiner, som var viet til studier av hver av de to helgenene.

Han tok kirkeretten av 1918 som det grunnleggende instrumentet for reform i erkebispedømmet. Han gjeninnførte bispedømmesynodene som var startet av Karl Borromeus, men stilt i bero siden 1914. Han var vant til å leve etter en regel og prøvde å anvende prinsippene på sitt enorme bispedømme. På sin første synode, Milanos 41., som ble holdt fra 22. til 23. september 1931, etablerte han fire «pilarer»som bispedømmet skulle hvile på: tidebønnene, den hellige Thomas Aquinas, kirkeretten og Bibelen som den egentlige støtte under dem alle.

Hans andre synode i 1935 konsentrerte seg om liturgien, mens den tredje i 1941 stadfestet prinsippene fra den første. Den tredje synoden i 1946, da han kom til slutten på den tredje runden med visitasjoner, konsentrerte seg om eukaristien etter at Milano hadde holdt en triumferende eukaristisk kongress. Hans femte og siste synode ble holdt i 1953 og var hans siste testamente til erkebispedømmet, konsentrert om den pastorale ånd som måtte herske i lovgivningen: «Færre lover og mer observans». Synodene ble fulgt opp av hyrdebrev til prestene med en måneds mellomrom fra 1930 til 1940. Fra 3. til 5. september 1934 holdt han også et konsil for den lombardiske kirkeprovinsen, bispedømmene Milano, Bergamo, Brescia, Como, Crema, Cremona, Lodi, Mantova og Pavia.

Han fant samtidig tid til å reformere Milanos «egen» liturgi, den ambrosianske ritus. Deretter vendte han sin oppmerksomhet mot reformene av kirkekunsten. Han oppsummerte målene for alle sine reformer i et notat adressert til sine sogneprester i 1939 i anledning sitt tiårsjubileum. Han var pavelig legat fire ganger: For Pius XI ved hundreårsfeiringen av Maria-åpenbaringen i Caravaggio ved Bergamo den 15. mai 1932 og ved tusenårsfeiringen for abbediet Einsiedeln i Sveits den 21. mars 1934, for Pius XII (1939-58) ved den eukaristiske kongress i Assisi i september 1951 og to måneder før sin død, i Salerno den 8. juli 1954, i anledning autentifiseringen av relikviene til den hellige pave Gregor VII (1073-85).

Lik flertallet av italienske katolikker hilste han konkordatet av 1929 velkommen som «å gi Italia tilbake til Gud og Gud tilbake til Italia» (Pius XI). Hans monastiske bakgrunn fikk ham også til å se all legitim autoritet som i en viss forstand hellig. Hans forbindelser med regimet varierte. Årene 1929-38 kan ses på som år med generell enighet, mens perioden 1938-43 var en prosess med å distansere seg, fulgt av direkte opposisjon da han så resultatene av krigen. I de tidlige årene svingte han mellom servil lovprisning av Mussolini og handlinger som motsa denne: han nektet å feire messe for en svartskjortesamling og han nektet å velsigne den nye sentralbanestasjonen i Milano i 1931 og tvang kongen og Mussolini til å være fraværende ved åpningen av storverket som ble hyllet som en fascistisk triumf.

Lavpunktet i hans karriere kom i oktober 1935, da han entusiastisk støttet invasjonen av Abyssinia (Etiopia), som han ganske enkelt så på som et korstog som brakte evangeliet tilbake til et land som hadde kjent det for lenge siden, men hadde vendt ryggen til det. Han beskrev krigen som en «nasjonal og katolsk misjon for det gode». Et år senere hyllet han den italienske intervensjonen i den spanske borgerkrigen, som han så på som forårsaket av bolsjevismen, som fornyet det angrepet mot det katolske Spania som var startet av maurerne på 700-tallet. Kardinalen hyllet de medlemmene av Den blå divisjonen som ble drept i Spania, som martyrer.

Han trodde imidlertid på ingen måte helhjertet på fascismen. På et møte med Mussolini i 1936 ba han Il Duce om å bruke sin innflytelse hos Hitler til å modifisere hans politikk, og til det svarte Mussolini at han ville prøve, men at han var maktesløs. I 1939 forsvarte kardinal Schuster sine forbindelser med regimet som et forsøk på å kristne fascismen og spurte: «Hvis Kirken i Italia ikke kunne gjøre det (...), hvem kunne det da?» Til slutt måtte han innse at dette var en umulig utopi.

I 1938 begynte jøder å flykte fra Tyskland, og et stort antall dukket opp i Milano og ba om å bli døpt for å komme i sikkerhet. Schuster fikk dem bort fra denne dåpen under press og fant tilflukt for dem i sogn og ordenshus. Om høsten holdt han en tale til sine prester, som klokt og forsiktig nok ikke ble trykt før i 1951, hvor han sa: «En form for kjetteri er blitt født i fremmede land og sprer seg over alt (...) det kalles rasisme». Han angrep rasismen som «et internasjonalt onde som ikke er mindre enn bolsjevismen». Pave Pius XI støttet ham åpent.

Da pave Pius XI døde den 10. februar 1939, feiret kardinal Schuster den siste av de tre romerske rekviemmesser (18., 19. og 20. februar) i Det sixtinske kapell. I L'Osservatore Romano den 12. februar ble han nevnt som en av favorittene til å bli ny pave. Han deltok i konklavet, som valgte statssekretær Eugenio Pacelli til ny pave som Pius XII.

Han så på utbruddet av Andre verdenskrig i 1939 som en katastrofe og støttet Italias opprinnelige standpunkt om ikke-innblanding mens han oppfordret sin flokk til et asketisk liv. Da Italia av ren opportunisme gikk med i krigen med å erklære Frankrike krig den 10. juni 1940, erklærte Schuster det som «svik mot Frankrike» og nektet å velsigne soldater som dro til fronten. Da Italia gikk inn i krigen, skar han ned på pastoralbesøkene for å tilbringe mer tid i Italia sammen med sitt folk, og han gjorde et poeng av å besøke de sårede som snart ble brakt tilbake til byen.

Da fascistregimet falt i juli 1943, anklaget han det for å ha forrådt Italia. I den forvirrede situasjonen som fulgte, konsentrerte han seg om å gi sitt folk praktisk hjelp. Men han så også på krigen og de vanskelighetene og lidelsene den førte med seg, som noe rensende, som Guds dom over byenes umoral. På den praktiske siden åpnet han en «garderobe» for de fattige og ofre for bombing i erkebiskopens residens. Da tyskerne okkuperte Italia, fordømte han dette som «det største svik i historien».

Da Mussolini mistet makten i Italia, var Schuster borte på et pastoralbesøk, og han ble rådet til å dra rett tilbake til Milano for å forhindre et folkelig opprør. Han fant folkemengder som fjernet fascistiske slagord fra veggene og rev ned og knuste statuer av Il Duce. Bombingen av Milano ble mer intens og kulminerte med et raid fra over 480 britiske og amerikanske bombefly om natten den 13. august 1944. Kardinalen ga ut et hyrdebrev som ba Gud og de allierte om ikke å redusere den hjelpeløse befolkningen til total desperasjon.

Han visste at den tyske overkommandoen hadde en plan om å trekke seg tilbake gjennom Lombardia og etterlate «brent jord» etter seg og bruke Milano som en siste bastion. Milano var fanget mellom Mussolinis fascistiske «Republikken Salò», tyske okkupantstyrker og de fremrykkende allierte. Forsøkene på å redde det som var igjen av Italias andre religiøse og kulturelle hovedstad, ble Schusters overordnede oppgave. Han korresponderte med de allierte gjennom oberst Dulles i Sveits og appellerte personlig til Mussolini om å overgi seg.

Den 25. april 1945 kom Mussolini og hans ministre til erkebiskopens residens for et møte ansikt til ansikt, arrangert av Schuster, med representanter for de italienske partisanene. Schuster tryglet diktatoren om å undertegne et overgivelsesdokument og forberede seg på et liv i bot som politisk fange. Men da Mussolini fant ut at han ble bedt om å undertegne et dokument som det på forhånd var oppnådd enighet om med tyskerne, erklærte han at han var blitt forrådt, mistet besinnelsen og stormet ut fra møtet. Den kvelden tok han veien mot Como-sjøen, hvor han kjørte inn i et partisanbakhold, ble tatt og skutt. Fire år senere bekreftet Schuster offentlig at han hadde vært i sentrum for intense multilaterale forhandlinger med det mål å spare Milano for ytterligere ødeleggelse, og at dette møtet var en del av disse forhandlingene.

Da krigen var over, vendte kardinal Schuster gang på gang tilbake til det temaet at det var nødvendig med både en åndelig og materiell gjenoppbygging, og han bebreidet de nasjonene som var innblandet, for ikke å lytte til Kirkens røst. Han organiserte en velkomst og veldedig assistanse for hjemvendte soldater og gjorde mer og mer av det som var igjen av erkebiskopens residens, om til et lager for mat og klær. Han måtte møte anklager om fascistsympatier fra mange mennesker, og den nye sivile regjeringen var relativt fiendtlig. Hans svar var at Kirken ikke skulle ta politisk side, men måtte frelse alle, «spesielt de største synderne». Han understreket Kirkens verslige misjon til fordel for de fattige, og han fordømte kommunismen direkte som materialistisk, totalitær og ateistisk. Han fortalte katolikker at de ikke kunne stemme på kommunistene. I dette ble han støttet av en erklæring fra Det hellige Officium (Inkvisisjonen) i 1949.

For Schuster måtte gjenoppbyggingen av det italienske samfunnet være en restaurering av et kristent byggverk, Men han var klok nok til å skille kommunistisk ideologi fra dens praktiske manifestasjoner med det mål å forbedre forholdene for de fattige, noe han uttrykte støtte til. Da det i 1946 ble holdt folkeavstemming om Italia skulle fortsette som monarki eller skulle bli republikk, sa han at dette var et rent politisk spørsmål hvor Kirken ikke hadde noen preferanser og ville lojalt støtte all legitim autoritet som bunnet i folkets vilje.

Kardinal Schusters fjerde runde med pastoralbesøk, som var strukket ut i tid på grunn av krigen, ble avsluttet sent i 1946, og han satte straks i gang med den femte runden. I den sa han til sine prester at den nye situasjonen med massiv bevegelse bort fra kirkelig praksis krevde av dem at de var heroiske apostler. Han hadde organisert en stor og triumferende eukaristisk kongress i Monza i september 1945, som han hevdet at var besøkt på et eller annet tidspunkt av halvparten av innbyggerne i erkebispedømmet. Denne ble fulgt av en intens serie av misjoner i Milano for å «demme opp for den anti-kristne bølgen». Deretter kom en mariansk kongress i 1947.

Hans utrettelige aktiviteter fortsatte med misjoner i sognene, oppmuntring av Katolsk aksjon og en liturgisk kongress i bispedømmet. Hans mest praktiske tiltak var da han etter krigen grunnla Domus Ambrosiana, som sørget for enkle og rimelige boliger for nygifte par og alle dem som i stadig større antall strømmet nordover fra det fattige Sør-Italia på jakt etter arbeid. Han sørget også for at det var tilgjengelige midler for å bygge en ny kirke i hvert nytt boligområde.

Kardinal Schuster fulgte ivrig det katolske universitets vekst, grunnla Instituttet for ambrosiansk sang og kirkemusikk og kultursentrene Ambrosianeum og Didascaleion. Han velsignet også instituttet Maria Immaculata for prester og skrev artikler i dagsavisen L'Italia. Fremfor alt satte han opp hellighet som et mål alle måtte strebe mot og den eneste måten å oppnå menneskelig lykke på.

I 1950 fylte Schuster 70 år, og han begynte å føle alderen tynge. Han ble mer engstelig for nye utfordringer enn å ønske dem velkommen. Men han sa: «I dag er det verken tilrådelig eller mulig for Kirken å forlate den verdslige verden. Vi må derfor gå til massene for å gjenkristne dem». Han foreslo til og med behovet for et konsil for å håndtere dette. Men han syntes fanget i et tradisjonelt svar i praksis: presteutdannelse, Katolsk aksjon, motstand mot kommunismen og dens sympatisører. I 1952 kunngjorde han opprettelsen av et presteseminar for sene kall (sacerdoti novensili).

Hans siste år var i stigende grad vanskelige. Han følte at han ikke lenger forsto verden, Kirken eller «hva Herren ønsket av ham». Han så at det var nødvendig med en endring, selv i hans erkebispedømme. Den sosiale innsatsen i erkebispedømmet ble stadig større og strakte seg ut over dets grenser, og det samme gjorde hans ry. Kirken overøste ham med hedersbevisninger. Men Vatikanet ga også ordre om en grundig inspeksjon av det største seminaret med antydninger om at dets lære ikke var tilstrekkelig ortodoks. Selv om seminaret besto prøven med glans, gjorde hendelsen ham deprimert.

Kardinalen hadde lange hatt hjerteproblemer, og tidlig i 1954 var det åpenbart at hans helsetilstand raskt ble dårligere. Få dager før sin død trakk han seg tilbake til seminaret i Venegono i provinsen Varese. Hans siste gripende ord til sine prestestudenter var: «Dere vil ha noe å huske meg for? Alt jeg kan etterlate dere, er et kall til hellighet...». Få dager senere døde han, den 30. august 1954 i Venegono, 74 år gammel. Nyheten om hans død spredte seg raskt og tusener strømmet til seminaret med enorme mengder blomster, mest fattige mennesker som hadde med seg beskjedne markblomster. Hans legeme ble brakt til Milano to dager senere, og under hans begravelse den 2. september sto hele byen stille med gråtende menneskemengder oppstilt langs gatene. Gravtalen (elogio funebre) ble holdt av patriark Roncalli av Venezia, den senere pave Johannes XXIII (1958-63). Han ble gravlagt ved alteret for Virgo Potens i høyre sideskip i katedralen i Milano, ved siden av sine forgjengere Ferrari og Tosi, en plass han selv hadde bestemt.

De første skrittene for en saligkåringsprosess ble tatt nesten umiddelbart av erkebispedømmet og benediktinerne. Men en bisarr episode holdt på å ødelegge prosessen året etter. Folies Bergères turnerte i Italia, og erkebiskop Mimmi av Napoli, som hadde fått en rapport om showets art, ringte L'Osservatore Romano for å protestere mot dets nærvær og enda mer mot at det var forslått at showet skulle fortsette til Roma. Noen husket da at showet hadde opptrådt i Milano to år før Schusters død uten noen protest fra ham. Denne slappheten var ikke til noen hjelp for hans sak. Hendelsen ble rapportert til pave Pius XII (1939-58), men hans reaksjon var å spørre om Josephine Baker(«la Baker» for ham) fortsatt var med showet. Det var hun, og han hadde mottatt henne i audiens flere år tidligere og var henrykt over henne. Showet fortsatte til Roma med mindre modifikasjoner, og dette hinderet for Schusters sak ble fjernet.

Hans saligkåringsprosess ble innledet i 1957 av hans etterfølger som erkebiskop av Milano, Giovanni Battista Montini, den senere pave Paul VI (1963-78). I 1977 ba sakens daværende generalpromotor om en dyptgående granskning av Schusters forbindelser med fascismen, og i 1983 stanset saken opp av den grunn. Men den fortsatte igjen, og hans heroiske dyder ble anerkjent den 26. mars 1994, og han fikk dermed tittelen Venerabilis, «Ærverdig». Den 11. juli 1995 undertegnet pave Johannes Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som anerkjente et mirakel på hans forbønn. Det var en blind nonne som hadde fått synet tilbake på hans forbønn. Han ble saligkåret av paven den 12. mai 1996 på Petersplassen i Roma. Hans minnedag er dødsdagen 30. august. Hans legeme ligger i et glasskrin i domkirken i Milano med en sølvmaske over ansiktet.

Kardinal Schuster var erkebiskop av Milano, det største bispedømmet i Italia, gjennom fascisttiden, Andre verdenskrig og den vanskelige perioden umiddelbart etter krigen, da han en tid i praksis var guvernør i Milano. Hans offentlige karriere førte ham uvegerlig inn på den politiske arena. De spørsmålene som dette reiser i forbindelse med hans saligkåring, kan kanskje bare løses ved å akseptere at saligkåringen mer hadde med hans personlige kvaliteter å gjøre enn hans offentlige aktiviteter og ved å anerkjenne den ekstraordinære bredden i hans tjenester for Kirken.

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Kilder: Butler (VIII), Rufus, Index99, Patron Saints SQPN, Bautz, Abbaye Saint-Benoît, EWTN/OR, stthomasirondequoit.com, holysepulchre.net, Miranda - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden - Sist oppdatert: 2005-07-03 15:17

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/aschuste

Voir aussi : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/bibliotheque-monastique/bibliotheque/saints/hagiographie/fiches/f0379.htm