mercredi 29 avril 2015
Saint ADJUTRE (ADJUTOR), confesseur
Saint ERCONWALD (ERKONWALD) de LONDRES, évêque et confesseur
Saint Erconwald
Évêque
de Londres (✝ v. 693)
À Barking en Angleterre, l’an 693, le trépas de saint Erconwald, évêque de Londres, qui fonda deux monastères, l’un pour les hommes, à Barking, qu’il gouverna lui-même, l’autre pour les femmes, à qui il donna pour abbesse sa sœur sainte Éthelburge.
Né dans l'Est-Anglie; né au Ciel à Barking, le 30 avril, vers 686-693; deuxième jour de fête le 13 mai. Erconwald était de sang royal, fils d'Annas ou Offa. En 675, Saint Théodore de Canterbury nomma Erconwald Evêque des Saxons de l'Est avec Londres pour siège, et s'étendant jusqu'à l'Essex et Middlesex. Son épiscopat fut le plus important dans ce diocèse entre celui de Saint Mellitus et celui de Saint Dunstan. Son tombeau dans la Cathédrale Saint-Paul était un des nombreux lieux de pèlerinage visités durant le Moyen-Age, où des miracles ont été rapportés par les papistes jusqu’au XVI° siècle, bien qu'on ne sache plus que peu de sa vie, sinon qu'il fonda un monastère à Chertsey dans le Surrey, qu'il gouverna, et un couvent à Barking dans l'Essex où il installa sa soeur Ethelburge comme Abbesse.
Erconwald est en partie l'auteur de la réconciliation entre Saint Théodore et Saint Wilfrid. A l'époque de Saint Bède, ces miracles furent rapportés à la suite du toucher du lit qu'Erconwald utilisa dans ses dernières années. A sa naissance céleste, les reliques d'Erconwald furent réclamées par Barking, Chertsey, et Londres; il fut finalement enterré dans la Cathédrale Saint-Paul de Londres, qu'il avait agrandie. Les reliques échappèrent à l'incendie de 1087 et furent placées dans la crypte. Le 14 novembre 1148, il y eut une nouvelle translation faite par les papistes vers un nouveau tombeau derrière le maître-autel, vers où elles furent à nouveau déplacées le 1er février 1326.
Dans l'art, on dépeint Erconwald comme un Evêque dans un petit 'char' (l'équivalent saxon d'un fauteuil roulant) dans lequel il a voyagé à cause de sa goutte. Parfois il y a une femme le touchant ou il peut être montré avec Sainte Ethelburge de Barking.
ou
On pense qu'il fut un des premiers convertis de la mission menée par Saint Mellitus. Erconwald fonda deux maisons religieuses, une sur chaque rive de la Tamise, selon un modèle qui sera ultérieurement adopté par Saint Benoît Biscop, quand il construira les Monastères jumeaux de Saint-Pierre, Moine Wearmouth et Saint-Paul, Jarrow. Erconwald devint Abbé de l'abbaye qu'il construisit à Chertsey, mais l'autre, à Barking, il la donna à sa soeur Sainte Ethelburge, rappelant Sainte Hildelid de France pour qu'elle l'entraîne à la vie religieuse et la direction d'un monastère double, de Moines et de Moniales. Sa soeur resta très proche à lui et plus tard, quand il deviendra Evêque de Londres, l'accompagnera régulièrement dans ses périples. Sur le tard, il sera handicapé par une crise de goutte et devra être aidé par un siège à roulettes, ancêtre du fauteuil roulant, et dont les restes sont conservés dans l'ancien Saint-Paul et montrés comme Reliques.
Lorsque Saint Cedd trépassa de la peste en 664, Erconwald, qui descendait de la maison d'Uffa, une famille royale des Angles d'Est, fut recommandé par le Roi Sebbi, à l'Archevêque Théodore, pour devenir le nouvel Evêque de Londres. Son ministère durant les onze années suivantes fut celui de la réconciliation. Il y avait encore quelques Bretons dans son diocèse, qui étaient restés après que les terres aient été envahies par les Saxons, mais les envahisseurs étaient la population prédominante. Ils avaient reçu la Foi chrétienne tout d'abord par le clergé romain envoyé par Saint Grégoire [le Grand], mais elle avait été affermie par les Moines de Lindisfarne sous Saint Cedd, qui étaient de l'Eglise celte, ce qui fait que son siège avait une tradition mixte. De plus, il y avait une certaine résistance aux réformes introduites par Saint Théodore, et Erconwald mena une action de guérison des divisions de l'Eglise anglaise dans son ensemble, à un point tel que la querelle entre Wilfrid et Théodore fut finalement réglée dans la maison d'Erconwald immédiatement avant la naissance au Ciel de l'Archevêque.
La sainteté et le tempérament d'artisan de paix d'Erconwald lui ont valu une place de prédilection dans le coeur des Londoniens. On rapporte aussi nombre de miracles. Un curieux récit a été conservé sur comment, pendant la reconstruction de Saint-Paul, un cercueil fut découvert contenant le corps d'un homme portant une couronne et avec un sceptre dans sa main. Il n'y avait pas d'indication sur qui était cet homme en parfait état de conservation et, le lendemain, Saint Erconwald célébra la Divine Liturgie pour lui, puis demanda au cadavre qui il était. Le cadavre lui répondit aussitôt qu'il avait été juge de New Troy, un nom légendaire pour Londres, et parce qu'il était si renommé pour ses jugements exemplaires il avait reçut le nom de roi des Juges. L'Evêque lui demanda où il était maintenant, et le juge répondit que parce qu'il était mort sans le Baptême, il s'était vu refuser l'entrée dans la Ville Eternelle. Saint Erconwald en fut si affligé qu'il commença à pleurer, disant combien il aurait souhaité pouvoir le baptiser au Nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. Une partie des larmes tombèrent sur la face du juge vertueux, et d'un grand cri de joie, il remercia le Saint de l'avoir libéré de son état terrestre par le lavement avec les larmes au Nom de la Trinité, et aussitôt son corps se désintégra en poussière.
Saint Erconwald s’endormit dans le Seigneur à l'Abbaye de sa soeur à Barking, et il y eut une dispute entre les Prêtres de Saint-Paul et les Moines de Barking concernant le lieu où il fallait l'ensevelir. Un grand orage éclata au dehors, la rivière déborda, mais le soleil perça à travers les nuages, indiquant un chemin doré vers la Cathédrale. Son corps fut enterré dans la crypte, mais quand l'église fut reconstruite en 1148, il y eut une translation par les papistes dans un tombeau derrière le Maître-Autel. C'était un des lieux de pèlerinage préférés par les papistes jusqu'au seizième siècle. On conserva son jour de fête au 30 avril, avec grand faste. Le 14 novembre, on fête la Translation de ses Saintes Reliques.
April 30
St. Erkonwald, Bishop of London, Confessor
According to an ancient epitaph, Erconwald ruled the Diocese of London for eleven years. He is said to have eventually retired to the convent of his sister in Barking, where he died 30 April. He was buried in St. Paul's, and his tomb became renowned for miracles. The citizens of London had a special devotion to him, and they regarded with pride the magnificence of his shrine. During the burning of the cathedral in 1087 it is related that the shrine and its silken coverings remained intact. A solemn translation of St. Erconwald's body took place 14 Nov., 1148, when it was raised above the high altar. The shrine was robbed of its jewels and ornaments in the sixteenth century; and the bones of the saint are said to have been then buried at the east end of the choir. His feast is observed by English Catholics on 14 November. Prior to the Reformation, the anniversaries of St. Erconwald's death and translation of his relics were observed at St. Paul's as feasts of the first class, according to an ordinance of Bishop Braybroke in 1386.
Saint Erconwald of London
Also known as
- Earconvaldo
- Erkenwald
- Erkenwold
- Erkonwald
- The Light of London
- 13 May
- 14
November translation of his relics
- 24
April on some calendars
- 30
April on some calendars
Born
Died
- c.686
in London,
England
- interred
in Saint Paul’s Cathedral,
London
- re-interred
in the crypt following the fire of 1087
- relics
translated to a new shrine
on 14
November 1148
- relics
translated to a new shrine
on 1
February 1326
Patronage
Representation
- bishop
in a small chariot, which he used for travelling
his diocese
- with Saint
Ethelburga
of Barking
Erconwald of London, OSB B
(also known as Erkenwald)
Born in East Anglia; died in London, c. 686; second feast day on April 30. In 675, Saint Theodore of Canterbury appointed Erconwald bishop of the East Saxons with his see in London. His shrine in Saint Paul's Cathedral was a much visited pilgrimage site during the Middle Ages, but little is known of his life except that he founded a monastery at Chertsey in Surrey and a convent at Barking in Essex. He appointed his sister, Ethelburga, abbess of the latter, while he governed the former. Erconwald took some part int he reconciliation of Saint Theodore with Saint Wilfrid (Attwater, Benedictines, Encyclopedia). Erconwald is portrayed in art as a bishop in a small 'chariot' (the Saxon equivalent of a bath chair) in which he travelled because of his gout. Sometimes there is a woman touching it or he may be shown with Saint Ethelburga of Barking (Roeder). Erconwald is invoked against gout (Roeder).
SOURCE :
http://www.saintpatrickdc.org/ss/0513.shtml
Erconwald's Feast Day is 30 April, with translations being celebrated on 1 February and 13 May. He is the patron saint against gout.
Saint Erconwald
Saint MARIEN, lecteur, saint JACQUES, diacre, de LAMBÈSE, et leurs compagnons martyrs
Lambese. Photographie : Dan Sloan
et ses compagnons, martyrs à Lambèse, en Numidie (✝ 259)
et ses compagnons martyrs.
Martyr en Afrique avec saint Jacques. Selon les Actes de leur martyre "la vie de la grâce était si intense chez ces témoins de Dieu qu'il leur semblait trop peu de verser leur sang précieux."
Il exerçait la fonction de lecteur dans la communauté chrétienne de Circé (actuellement Constantine en Algérie). Il fut arrêté sous Valérien avec beaucoup d'autres chrétiens de cette région. Ils furent réunis sur le flanc d'une colline, eurent les yeux bandés et furent mis en rang. Les bourreaux passèrent au milieu d'eux, les décapitant ou les égorgeant les uns après les autres.
À Lambèse en Numidie, l’an 259, les saints martyrs Marien, lecteur, et Jacques, diacre. Le premier avait déjà triomphé des rigueurs de la persécution de Dèce en confessant le Christ. Il fut pris une seconde fois avec son illustre collègue, et tous deux, après des supplices cruels, mais fortifiés par la grâce divine, périrent enfin par l’épée avec beaucoup d’autres.
Martyr en Numidie sous Valérien
Fête le 30 avril
† près de Cirta [auj. Constantine, Algérie] 6 mai 259
Groupe « Marien et Jacques de Lambèse »
Jacques et Marien, diacre et lecteur, furent martyrisés en Numidie, près de Cirta, sous le règne de l’empereur romain Valérien Ier (253-260).
Saints Marian and James of Lambesa (Lambaesis, Numidia)
30 April
Santi Mariano e Giacomo Martiri
di Lambesa
Martiri a Cirta e Lambesa (Numidia)
nel 259
Scampati
alla persecuzione di Decio, i due giovani chierici cristiani Mariano e Giacomo
– il primo diacono e il secondo lettore – subiscono il martirio nel 259 a
Lambèse, in Numidia, l’attuale Algeria, di cui erano originari. A tradirli,
l’esortazione ai compagni a restare saldi nella fede.
Martirologio
Romano: A Lambèse in Numidia, nell’odierna Algeria, santi martiri Mariano,
lettore, e Giacomo, diacono: il primo aveva già da tempo superato indenne le
vessazioni della persecuzione di Decio per aver confessato la fede in Cristo;
nuovamente arrestato insieme al dilettissimo compagno, entrambi, dopo crudeli
supplizi, confortati dalla grazia divina, morirono insieme a molti altri
trafitti con la spada.
SANTI MARTIRI DI LAMBESA
Agapio, Secondino, Giacomo, Mariano, Tertulla, Antonia, Emiliano e compagni
Martiri a Cirta e Lambesa (Numidia) nel 259
Si tratta di un gruppo di martiri africani, che l’ultima edizione del
Martirologio Romano celebra in due distinti giorni; Agapio, Secondino,
Tertulla, Antonia, Emiliano il 4 maggio e Giacomo e Mariano il 6 maggio.
In effetti pur avendo subito il martirio in giorni e luoghi diversi, essi furono accomunati nel racconto dell’antica ‘Passio’ e così si è andato avanti nei successivi testi storici, fra i quali gli ‘Atti dei Martiri’ e la ‘Bibliotheca Sanctorum’.
La ‘Passio’ dei santi martiri denominati “di Lambesa”, fu scritta da un altro cristiano arrestato insieme a loro e il cui nome è rimasto sconosciuto; per questa comunanza di sofferenza, il testo in XV capitoli, riflette la reale situazione prima del martirio, fornendo particolari della massima attendibilità, cosa abbastanza rara nelle ‘Passio’ degli antichi martiri, compilate in tempi successivi ed integrate per lo più da elementi leggendari.
Nella ‘Passio’ suddetta, il ruolo di protagonisti è coperto dal diacono Giacomo e dal lettore Mariano compagni del cronista; i tre cristiani mentre erano in viaggio attraverso la Numidia (provincia romana dal I secolo), sembra provenienti dall’Africa proconsolare, si fermarono a Mugnae, sobborgo di Cirta (odierna Costantina in Algeria) prendendo alloggio in una villa.
Nello stesso luogo sopraggiunsero due vescovi Agapio e Secondino, che il preside della provincia aveva richiamato dall’esilio, inflitto loro a seguito del primo editto di Valeriano (Valeriano Publio Licinio, imperatore romano dal 253 al 260, successore di Emilio, emanò due editti contro i cristiani, nel 257 e nel 258).
A causa del secondo editto che condannava a morte, subito e senza processo, vescovi, preti e diaconi, i due vescovi, che ebbero l’opportunità di esortare al martirio i due giovani chierici e gli altri cristiani lì radunati per essere interrogati, furono trasferiti a Cirta per essere giudicati dai magistrati civili.
Dopo la loro partenza, qualche giorno dopo la villa fu circondata e Mariano, Giacomo e lo sconosciuto scrittore, furono arrestati insieme ad altri; i due chierici in effetti si erano traditi per aver esortato gli altri alla fermezza nella fede.
Portati davanti ai magistrati di Cirta e sottoposti ad interrogatorio, Giacomo confessò il suo stato di diacono, mentre Mariano fu sottoposto a tortura perché non fu creduto che fosse un semplice lettore, qualificandosi così per salvarsi la vita.
I due giovani chierici cristiani avevano già sofferto per la persecuzione precedente, la settima, ordinata nel 249 dall’imperatore romano Decio (200-251); la loro grandezza d’animo e il loro desiderio di martirio, traspariva dall’atteggiamento nobile e sereno, in occasione dell’arresto e dei tormenti cui furono sottoposti in seguito, nel capitolo V è detto che furono sospesi per le dita delle mani con due pesi ai piedi; nel capitolo XIII l’autore sottolinea l’eroico comportamento della madre di Mariano, che pur angosciata, esultò quando vide il figlio avviarsi al martirio.
Durante il periodo del carcere, il diacono Giacomo vide in sogno Agapio, che già aveva subito il martirio, il quale si mostrava lieto fra i convitati di un’agape fraterna cui partecipavano ex compagni di carcere e di tormenti già martirizzati, mentre dal gruppo si staccava un bambino per annunciare a Mariano e Giacomo, il martirio che avrebbero subito il giorno dopo.
Durante la loro permanenza in carcere, molti altri cristiani, pur non essendo vescovi, preti o diaconi, subirono il martirio, infine il 6 maggio 259 anche i due chierici Giacomo e Mariano, furono decapitati sull’alto di una rupe a strapiombo sul torrente che attraversava Lambesa, capitale della Numidia e dove risiedeva il legato imperiale; i tronchi dei loro corpi furono precipitati nelle acque.
Ai due vescovi Agapio e Secondino, secondo la ‘Passio’ scritta dal cristiano che evidentemente scampò alla morte, sono associate due fanciulle Tertulla e Antonia, che Agapio aveva in custodia.
Il vescovo ormai prossimo a lasciarle sole, pregò ripetutamente il Signore che facesse loro il dono del martirio; ebbe una rivelazione particolare nella quale udì una voce che diceva: “Perché chiedi con tanta insistenza ciò che hai già ottenuto con una sola delle tue preghiere?” (cap. XI).
Nella medesima ‘Passio’ è ricordato anche il soldato Emiliano cavaliere cinquantenne, che per tutta la vita aveva conservato una pura continenza della carne; egli aveva un fratello rimasto pagano che era solito prenderlo in giro per la sua professione cristiana.
Mentre era in carcere, Emiliano sognò il fratello che con voce canzonatoria gli domandava come si trovassero lui e gli altri nelle tenebre del carcere; essendogli stato risposto che per il cristiano splende una chiara luce anche nelle tenebre, insistette chiedendo se per tutti i martiri vi sarebbe stata un’uguale corona in cielo o, altrimenti, a chi tra i presenti sarebbe spettato un premio maggiore.
Gli fu replicato che le stelle sono tutte luminose, anche se diverse fra loro, e che tra i martiri sarebbe stato destinato a splendere di più, chi più fortemente e lungamente avesse sofferto.
Il Martirologio Romano porta al 4 maggio, la commemorazione dei santi martiri Agapio e Secondino vescovi, Emiliano soldato e Tertulla e Antonia vergini, che subirono il martirio a Cirta in Numidia; la data del martirio è posta fra l’anno 258 e 259, il 4 maggio deve essere stato inserito per avvicinare precedendola, la data certa del 6 maggio 659, quando furono martirizzati Giacomo e Mariano; in realtà fra le due esecuzioni dovettero passare dei mesi.
Infine la ‘Passio’ al capitolo X, fa menzione di numerosi martiri laici, caduti prima e dopo i quattro ecclesiastici ricordati, riportando alcuni nomi e fra loro c’erano anche dei bambini: Floriano, Secondino, Gabro, Postumo, Gaiano, Mommino, Quintiano, Cassio, Fasilo, Fiorenzo, Demetrio, Gududo, due Crispino, Donato, e Zeone.
Il culto dei martiri di Lambase dovette essere molto diffuso, se s. Agostino tenne un celebre sermone in loro onore (Sermo, 380); le vicissitudini politiche che nei secoli investirono il Nord Africa, fecero sì che le reliquie di alcuni dei martiri di Lambesa, dalla Numidia, furono trasferite dai profughi verso l’Italia dove si diffuse il loro culto.
Le reliquie dei santi Giacomo e Mariano, approdarono - forse tra il V e il VI secolo - a Gubbio e deposte nella cattedrale a loro intitolata.
Il culto per i due santi, in parallelo con l’importanza assunta dalla città, ebbe larga diffusione e intensità in tutto il Medioevo, tanto che s. Pier Damiani (1007-1072) vescovo e cardinale, ne scisse, fra le tante sue opere, una narrazione approfondita di due episodi (due visioni) della loro ‘Passio’, in occasione della solennità annuale dei due martiri.
Ad ogni modo il gruppo dei martiri africani di Lambesa, fu sempre inserito in tutti i ‘Martirologi’ e negli ‘Acta Sanctorum’ editi lungo i secoli; le date della ricorrenza però furono varie e diverse da un testo all’altro; nel Martirologio Geronimiano i martiri sono commemorati in parte il 30 aprile e in parte il 6 maggio, mentre precedenti edizioni del Martirologio Romano li celebravano il 29 e 30 aprile; ma come già detto, i due gruppi subirono il martirio in giorni diversi e solo per Giacomo e Mariano, il Calendario Cartaginese indica con certezza il 6 maggio.
Autore: Antonio Borrelli