mardi 30 mai 2023

Bienheureux OTTO NEURURER, prêtre et martyr

 

Der Selige Pfr. Otto Neururer, 1922

Błogosławiony ks. Otto Neururer, 1922


Bienheureux Othon Neururer

Prêtre et martyr en camp de concentration (+ 1940)

Othon ou Otto Neururer, prêtre autrichien

Béatifié le 24 novembre 1996

Aux pèlerins venus à Rome pour les béatifications de Otto Neururer, Jacob Gapp et Catherine Jarrige, Jean-Paul II, 25 novembre 1996

Au camp de concentration de Buchenwald en Thuringe, l'an 1940, la passion du bienheureux Othon Neururer, prêtre et martyr. Ayant dissuadé une jeune catholique de simuler un mariage avec un partisan du régime nazi déjà marié, il fut jeté en prison, où, à travers toutes sortes de sévices, il poursuivit en secret son ministère, jusqu'à ce qu'il achève son martyre, pendu par les pieds.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/11756/Bienheureux-Othon-Neururer.html

Bienheureux Otto NEURURER

Nom: NEURURER

Prénom: Otto

Pays: Autriche

Naissance: 25.03.1882  à Piller (Tyrol autrichien)

Mort: 30.05.1940  à Buchenwald (Camp de concentration)

Etat: Prêtre - Martyr

Note: Dans le Tyrol. Prêtre: aumônier, catéchiste. Prêtre à Gœtzens, près d'Innsbruck. Là il est arrêté. Premier prêtre tué dans un camp. Modèle comme témoin courageux de la vérité du Christ et défenseur du mariage chrétien.

Béatification: 24.11.1996  à Rome  par Jean Paul II

Canonisation:

Fête: 30 mai

Réf. dans l’Osservatore Romano: 1996 n.48 p.2-3 / n.49 p.9

Réf. dans la Documentation Catholique: 1997 n.1 p.1-2

Notice

Otto Neururer naît en 1882 à Piller dans le Tyrol autrichien, dernier de douze enfants. Son père, meunier, meurt prématurément et c'est leur mère, très chrétienne, qui doit assurer seule leur éducation. Après avoir suivi le petit et le grand séminaire, il est ordonné prêtre. Ouvert au mouvement social chrétien dans la ligne de 'Rerum novarum', il rencontre de nombreuses difficultés avec ses supérieurs. En 1938, les Nazis occupent le Tyrol et une persécution religieuse brutale s'abat sur la région. A ce moment-là, il exerce son ministère de curé à Gœtzens près d'Innsbruck. Ayant déconseillé à une jeune fille d'épouser un divorcé, ami des nazis, il est arrêté pour 'diffamation du mariage germanique'. Il est déporté au camp de concentration de Dachau, puis à celui de Buchenwald où il subit la torture. Conscient de ses devoirs, il enseigne la religion bien que ce fût formellement interdit par la direction du camp. Sachant qu'il risque d'être trahi, il accepte de baptiser un prisonnier. Effectivement, deux jours plus tard, il est conduit au 'Bunker' du camp, et , le 30 mai 1940, il est pendu la tête en bas jusqu'à ce que mort s'ensuive. Ses cendres reposent à l'église de Gœtzens.

Il nous laisse "le témoignage d'une loyauté à l'égard de la vérité du Christ qui n'accepte pas de compromis". Un autre prêtre autrichien, martyr du nazisme, a été béatifié le même jour, Jakob Gapp  2. Jean Paul II nous les propose tous les deux comme "intercesseurs célestes en tant que Patrons de l'annonce courageuse de la sainteté du mariage et du service sacerdotal".

SOURCE : https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=http%3A%2F%2Fwww.abbaye-saint-benoit.ch%2Fhagiographie%2Ffiches%2Ff0394.htm#federation=archive.wikiwix.com&tab=url

Otto Neururer, Gedenkplakette im Innsbrucker Dom quadratisch. Plakette zum Gedenken an Pfarrer von Götzens und NS-Opfer Otto Neururer, der 1996 von Papst Johannes Paul II. selig gesprochen wurde.


Bienheureux Otto Neururer

Otto Neururer naît en 1882 à Piller dans le Tyrol autrichien, dernier d'une famille de douze enfants. Son père, meunier, meurt prématurément et c'est leur mère, très chrétienne, qui doit assurer seule leur éducation. Un peu dépressive, Otto hérite d'elle une timidité qui ne semblait pas le prédestiner à devenir un grand résistant. Après avoir suivi le petit et le grand séminaire, il est ordonné prêtre et est envoyé dans plusieurs paroisses successives dans le Tyrol. En 1932, il est nommé curé de Goetzens près d'Innsbruck. Dans la ligne de l'encyclique Rerum novarum de Léon XIII, il adhère au mouvement social chrétien de l'époque.

En 1938, les Nazis occupent le Tyrol et une persécution religieuse brutale s'abat sur la région.  Ayant déconseillé à une jeune fille d'épouser un divorcé, ami des nazis (en particulier du Gauleiter, chef des Nazis au Tyrol), il est arrêté pour 'diffamation du mariage germanique'.

Il est déporté au camp de concentration de Dachau, puis à celui de Buchenwald où il subit la torture. Conscient de ses devoirs, il enseigne la religion bien que ce fût formellement interdit par la direction du camp. Sachant qu'il risque d'être trahi, il accepte de baptiser un prisonnier. Effectivement, deux jours plus tard, il est conduit au 'Bunker' du camp (lieu de tortures), et , le 30 mai 1940, il y est pendu la tête en bas jusqu'à ce que mort s'ensuive. Ses cendres reposent à l'église de Gœtzens.

Il a été béatifié par Jean-Paul II en 1996. Il est le premier prêtre assassiné en camp de concentration.

Son décret de martyre déclare explicitement qu'il le fut en raison de sa défense du mariage chrétien.

Sa fête liturgique est le 30 mai.

SOURCE : http://www.confraternite.fr/pages/exemples-edifiants/bienheureux-otto-neururer.php

Das Bronzerelief befindet sich am Götzner Dorfplatz vor der Pfarrkirche. Das Denkmal wurde von Manuel Schmid geschaffen und im Sommer 2015 vorstellt [1].

Das Bronzerelief befindet sich am Götzner Dorfplatz vor der Pfarrkirche. Das Denkmal wurde von Manuel Schmid geschaffen und im Sommer 2015 vorstellt [1].

Das Bronzerelief befindet sich am Götzner Dorfplatz vor der Pfarrkirche. Das Denkmal wurde von Manuel Schmid geschaffen und im Sommer 2015 vorstellt [1].


VOCATIONS

Saints prêtres : le bienheureux Otto Neururer

Le bienheureux Otto Neururer a été le premier prêtre à être tué dans un camp de concentration nazi, Buchenwald. Sa réputation de sainteté a été soulignée par le fait qu'il partageait ses maigres rations alimentaires avec les prisonniers les plus faibles, parmi de nombreux autres actes héroïques.

Pedro José María Chiesa-25 mars 2022

RELATEDLes saints prêtres : Saint John Henry NewmanSaints prêtres : Saint Maximilien Kolbe

Le couple autrichien Alois Neururer et Hildegar Streng, modestes agriculteurs exploitant un moulin en Autriche, a eu douze enfants. Le dernier d'entre eux était le bienheureux Otto Neururer. Le père du bienheureux que nous évoquons aujourd'hui est mort alors qu'il n'avait que huit ans.

Otto s'est préparé à la prêtrise avec les "Vincentiens" et a été ordonné prêtre lors de la solennité de la Saint Pierre en 1907. Il a ensuite voulu rejoindre les Jésuites pour travailler dans leurs missions lointaines dans diverses parties du monde, mais sa santé fragile les a empêchés de l'accepter. 

Pendant quinze ans, il a été vicaire paroissial de St James (1917-1932), où il a travaillé comme professeur de religion dans les écoles paroissiales. 

Nommé curé de la paroisse de Goetzens (1932), outre le soin spécifique des âmes de sa paroisse (Saints Pierre et Paul Apôtres), il assurait le service spirituel de la population de la ville. Mouvement social chrétien (en accord avec la récente et puissante encyclique Rerum Novarum), ce qui lui valut le mécontentement de ses supérieurs qui n'appréciaient pas les fondements de la Doctrine sociale naissante de l'Église, et un risque élevé de mort lors de l'annexion de l'Autriche par les nazis (1938), qui entraîna l'arrestation et le meurtre de nombreux prêtres.

Une fois dans sa paroisse, avec un zèle apostolique courageux, il a conseillé de manière décisive à une jeune fille de ne pas épouser un homme divorcé, athée et dissolu. Non seulement la jeune femme n'a pas suivi les conseils du curé, mais elle l'a fait savoir à son amant. Cet homme, un ami personnel de Franz Hofer, le chef de district nazi, fait arrêter Neururer le 15 décembre 1938 sous l'accusation de "diffamation du mariage germanique". En donnant ses conseils, Neururer était conscient des risques. 

Puis, peu après le début de la guerre, en septembre 1939, il est transféré au camp de concentration de Buchenwald (pratiquement un camp d'extermination, en raison des cruautés et des fusillades massives dont sont victimes de nombreux prisonniers). 

Pour avoir été un prêtre (in odium fidei), il a souvent été torturé ; sa réputation de sainteté a été soulignée par le fait qu'il partageait ses maigres rations alimentaires avec les prisonniers les plus faibles ; et surtout, lorsqu'un prisonnier lui a demandé de se faire baptiser, malgré de nombreux signes indiquant qu'il pouvait s'agir d'un piège (l'action était punie de mort), en raison de sa conscience de sa mission sacerdotale, il a accepté. C'était en effet un piège. 

L'événement a eu lieu à la fin du mois d'avril 1940. En guise de punition, après plusieurs tortures, il a été pendu nu la tête en bas un mois plus tard. Il y souffrit cruellement, sans se plaindre le moins du monde, priant pour ses bourreaux, jusqu'à sa mort après 34 heures d'agonie (30 mai 1940). Il a été le premier prêtre à être assassiné dans un camp de concentration nazi. Le prêtre qui l'a assisté dans ses tourments, Alfred Berchtold (mort en 1985), a témoigné que, pendant sa pendaison, il ne s'est jamais plaint et a toujours prié pour ses bourreaux, en marmonnant des prières. Sa cruelle condamnation à mort a été ordonnée directement par le célèbre sergent-major sadique Martin Sommer, le "bourreau de Buchenwald".

Il a été béatifié comme martyr in odium fideiSes restes ont été brûlés dans un crématorium civil pour effacer les traces de ses tortures brutales. Sa dépouille a été sauvagement incinérée dans un crématorium civil afin d'effacer les traces de ces tortures brutales. Les nazis ont prétendu qu'il était mort d'un problème cardiaque. Heureusement, ses fidèles ont retrouvé ses cendres, qui reposent aujourd'hui sous l'autel de la paroisse qu'il présidait.

Aujourd'hui, l'Église catholique le propose comme intercesseur pour les prédicateurs, pour la sainteté du mariage chrétien et pour l'esprit du service sacerdotal. Le bienheureux Neururer, comme les Saints Innocents, a prêché l'Évangile. non loquendo sed moriendo. D'autre part, si l'on considère que saint François d'Assise a dit "Prêchez l'Évangile, si nécessaire avec des mots", Neururer a suivi ce conseil de manière exemplaire, ce qui fait de lui un digne intercesseur pour les prédicateurs. Il est également un digne défenseur de la sainteté du mariage et de l'indissolubilité, tout comme saint Thomas More. Et en ce qui concerne l'esprit du service sacerdotal, sa mort en administrant un baptême risqué met au défi tous les prêtres de ne pas valoriser la vie physique comme le bien suprême, ou du moins pas au-dessus de la vie spirituelle des fidèles eux-mêmes.

Remarquables furent les paroles du saint Pape Jean-Paul II, dans l'homélie de sa béatification : "Aujourd'hui, en tant que Pontife romain, j'ai l'honneur de béatifier l'un des fils les plus fidèles de l'Église ; et ce faisant, j'honorerai sa noble décision de préférer la mort à l'agenouillement devant la Bête et son image (Apocalypse 13, 1). Avec sa mort, Neururer a fait briller un rayon souverain de la royauté du Christ sur l'histoire face à l'obscurité du relativisme contemporain qui affecte tant le mariage". En 2019 a été promu un film qui raconte la vie et le meurtre de ce vénérable prêtre qui, s'il était vivant aujourd'hui, préférerait sûrement mourir par meurtre plutôt que de plier le genou devant la Bête et son image contemporaine la plus visible, l'idéologie du genre, et qui préférerait également mourir par exécution plutôt que de plier le genou devant toutes les propositions visant à annuler ou à affaiblir l'indissolubilité et l'hétérosexualité du mariage chrétien.

L'AUTEUR

SOURCE : https://omnesmag.com/fr/focus/pretres-saints-beato-otto-neuriers/

DISCOURS DU SAINT-PÈRE JEAN-PAUL II
AUX PÈLERINS VENUS À ROME POUR LA BÉATIFICATION
D'OTTO NEURURER, JAKOB GAPP ET CATHERINE JARRIGE

Salle Paul VI
Lundì, 25 novembre 1996

Liebe Mitbrüder im Bischofsamt,
Liebe Schwestern und Brüder!

Euch allen, die Ihr heute, ein Tag nach der Seligsprechung von Pfarrer Otto Neururer, Pater Jakob Gapp und Schwester Catherine Jarrige zu dieser Audienz zusammengekommen seid, gilt mein herzlicher Gruß. Besonders grüße ich Euch, liebe Mitbrüder im Bischofsamt, sowie alle Priester und Ordensleute und Euch, liebe Pilger, die Ihr so zahlreich vor allem aus Nord, Ost- und Südtirol gekommen seid. Herzlich grüße ich die Pilger aus Watten, dem Geburtsort von Pater Jakob Gapp, sowie aus Piller, dem Geburtsort von Pfarrer Otto Neururer, und aus Götzens, wo er begraben liegt.

Die neuen Seligen sprechen zu uns in besonderer Weise mit der Sprache des Kreuzes, weil sie uns in Gedanken in Zeiten zurückführen, in denen die Christen verfolgt wurden. Sie haben uns ein heroisches Opfer hinterlassen; in ihnen »kämpfen Tod und Leben einen unbegreiflichen Zweikampf« (Ostersequenz). Obgleich in den Augen der Menschen der Tod gesiegt zu haben scheint, so haben sie nach dem göttlichen Heils-plan der Erlösung die Fülle des Lebens als Geschenk erhalten.

Alle Brüder und Schwestern, die um ihres Glaubens willen leiden, haben in einzigartiger Weise am Kreuz Christi teil. Das Kreuz trägt mit seinem tödlichen Zugriff den Leib Christi, bis »alles vollbracht« ist. Dieses Geheimnis setzt sich in der Geschichte der Welt fort. Ebenso setzt sich die herrliche Erlösung fort, die auf immer an das Kreuz von Kalvaria gebunden sein wird. Durch dieses Kreuz wird Gott in der Geschichte des Menschen niemals sterben!

Eine Seligsprechungsfeier ist immer etwas Tröstliches und Erhebendes. Sie ist gleichsam ein Vorspiel zum endgültigen Sieg Christi am Ende der Zeiten. Nehmt etwas von dieser endzeitlichen Hoffnung mit nach Hause; denn es wäre in der Tat zu wenig, wenn nichts zurückbliebe als eine schöne Erinnerung an die Tage in Rom und ein Datum im liturgischen Kalender, an dem wir der Seligen gedenken. Die Märtyrer Jakob Gapp und Otto Neururer verkörpern einen Appell an unseren Alltag als Christen, sie wollen als mitreißendes Beispiel in unser Leben hineinwirken.

Pater Jakob Gapp wird uns ein bleibendes Vorbild für das unerschrockene Zeugnis der Wahrheit sein. Sein Leben und hat etwas von Johannes dem Täufer, der unerschrocken zum Tyrannen sagte: »Es ist dir nicht erlaubt« und dafür in den Tod ging. Pater Gapp ist das Vorbild des unbequemen Mahners, wenn es um die von Christus geoffenbarte Wahrheit geht

Pfarrer Otto Neururer wird uns immer an die Heiligkeit der Ehe erinnern, für die er ins Gefängnis ging, und an die Treue zum priesterlichen Dienst, weswegen er ermordet wurde. Sein Zeugnis berührt somit zwei Säulen des christlichen Lebens.

Wenn Ihr Euch nun wieder nach Hause begebt:, bitte ich Euch, die Erinnerung, das Beispiel und die Botschaft dieser beiden großen Persönlichkeiten im Herzen zu bewahren im Vertrauen, daß sie uns mit ihrer Fürbitte nahe sein werden. Euch allen und Euren lieben Angehörigen zu Hause erteile ich von ganzem Herzen den Apostolischen Segen.

Bienvenue à vous, chers Frères et Sœurs qui, avec votre pasteur, Monseigneur René Séjourné, êtes venus du centre de la France pour prendre part à la béatification d'une enfant de votre terre. Bienvenue à vous, pèlerins de langue française et à vous, fils et filles de la grande famille dominicaine dont l'une des aînées dans la foi a pris place dans l'immense foule des saints et des bienheureux qui entourent le Christ Roi de l'univers.

Comme vous le savez, Catherine Jarrige était surnommée Catinon-Menette, la « menette des pauvres ». « Menette » signifie « moniale »: elle était effectivement consacrée, femme de l'Unique Amour, de l'amour qui englobe, transcende et vivifie tous les autres, l'amour du Christ ressuscité.

Sa charité se déploya constamment auprès des plus démunis. Les pauvres, les prisonniers, les malades, les mourants la voyaient venir avec soulagement, car de leur apportait réconfort et consolation dans l'épreuve. Que, parmi vous, ceux et celles qui se consacrent à leur service trouvent ici l'expression de ma gratitude et de celle de l'Église tout entière. Qu'ils continuent avec persévérance à apaiser les souffrances du corps et de l'âme!

Par exemple de sa vie, par l'exercice de son métier, par son esprit de prière et par son généreux service du prochain, Catherine Jarrige se donna tout entière au Seigneur. Qu'elle soit désormais auprès de vous, chers Frères et Sœurs, une amie véritable, une inspiratrice et un guide vers le Christ Sauveur! Je lui confie votre vie chrétienne, votre apostolat, et je lui demande, ainsi qu'aux bienheureux Otto Neururer et Jakob Gapp, de vous accompagner sur les chemins du Royaume.

À chacun d'entre vous, à vos familles et à ceux qui vous sont unis par la pensée, je donne de grand cœur ma Bénédiction Apostolique.

© Copyright 1996 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/1996/november/documents/hf_jp-ii_spe_19961125_beatificazioni.html

Interior of Herz-Jesu-Kirche (Weimar)


Blessed Otto Neururer

Also known as

Ottone Neururer

Memorial

30 May

Profile

Twelfth and youngest child of a peasant family, Otto grew up on a small farm with a mill. His father died when the boy was still young. His mother was devout, but suffered periodic bouts of depression. Otto was known as a brilliant but timid young man who also battled depression. He attended seminary at BrixenItalyPriestCurate and religion teacher in several places in the diocese.

At the turn of the 20th century, ideological and social tensions arose in Tyrol, both in political and ecclesiastical circles. Otto joined the Christian Social Movement which caused problems with his more conservative superiors.

Nazis occupied the Tirol in 1938, at a time when Otto Neururer was parish priest in Gotzens, Austria. The occupation triggered a bloody persecution of the Church in Austria. Thousands of the faithful were harassed, interrogated by the Gestapo, imprisoned, thrown into concentration camps, and/or murdered.

Father Otto counseled a girl in his parish not to marry a divorced man who was leading a dissolute life. The man was a personal friend of the Gauleiter, the highest Nazi authority in the Tyrol, and Otto’s intervention brought down the wrath of the Nazis. Neururer was arrested for “slander to the detriment of German marriage,” and imprisoned in Dachau and Buchenwald. He suffered the abuse that was standard in these places, and was routinely tortured, but ministered to his new flock of fellow sufferers, even sharing his scant rations with prisoners weaker than himself. In Buchenwald he was approached by a prisoner who asked to be baptized. Otto suspected a trap, but felt he could not refuse. Two days later he was transferred to the “bunker”, the place of extreme punishment, where he was hanged upside down until he died, the first priest killed in a concentration camp.

Born

25 March 1881 at Piller, Tyrol, Austria

Died

30 May 1940 at Buchenwald, Thuringia, Germany

relics (urn of his ashes) at Gotzens, Austria

Venerated

12 January 1996 by Pope John Paul II (decree of martyrdom)

Beatified

24 November 1996 by Pope John Paul II

Additional Information

other sites in english

Hagiography Circle

L’Osservatore Romano

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Martirologio Romano2005 edition

Santi e Beati

MLA Citation

“Blessed Otto Neururer“. CatholicSaints.Info. 12 August 2022. Web. 27 May 2023. <https://catholicsaints.info/blessed-otto-neururer/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-otto-neururer/

Reliquiar des Seligen Pfarrers Otto Neururer am Kreuzaltar im de:Innsbrucker Dom, enthalten Asche des im de:KZ Buchenwald ermordeten und verbrannten seligen Märtyrers


The first of the priests killed by the Nazis

Larry Peterson - published on 09/03/19

First he defended marriage, then he defended baptism ... and was made to die a bit like St. Peter.

e might often think of the millions who perished under the Nazis, but it is difficult to think of them as individuals unless some story grabs our attention, such as The Diary of Anne Frank, The Devil’s Arithmetic, or some biography of St. Maximilian Kolbe or St. Teresa Benedicta of the Cross (Edith Stein).

One of the individuals who died in the camps was a simple, humble priest who simply loved his God, his Faith, and his fellow man. His name was Father Otto Neururer.

Otto Neururer was born in Tyrol, Austria, on March 25, 1881. He was the 12th and youngest child of a peasant farmer, Alois Neururer, and his wife, Hildegard. When Otto was 8, his dad died. His mom, a devout Catholic, began suffering bouts of depression. Otto was a bit frail and also timid and, like his mom, also began experiencing bouts of depression. Nevertheless he had a brilliant mind and recognized his vocation to the priesthood. He followed his calling and was able to enter the seminary when he was 21 years old.

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He was ordained to the priesthood in 1907 and celebrated his first Mass in his hometown. He wanted to join the Jesuits and do missionary work, but his frail health prevented that. He served as a parish priest and teacher, and was finally assigned as pastor to St. Peter and Paul Parish in Innsbruck. 

In 1938, while he was still pastor, a young woman came to him for advice. She wanted his opinion on whether or not she should marry a divorced man. Father Neururer knew of this man, that he was a philanderer and a con artist. He advised the woman against marrying him. She told her “fiancé” that she could not marry him and why. This man, though, was good friends with the Nazi party leader in the area and reported Father Otto to him. On December 15, 1938, Father Otto was arrested and charged with “slander to the detriment of German marriage.” 

On March 3, 1939, Father Otto was sent to Dachau, the first concentration camp established by the Nazis, to a section known as the “priests’ barracks.” Here he was routinely tortured, but this would not be his last stop. On September 26, 1939, he was sent to Buchenwald, which was under the command of Martin Sommer, aka “the Hangman of Buchenwald.” This would be Father’s last stop.

A prisoner came to Father Otto and asked for baptism. The priest could not decline and performed the sacrament as requested. Father Otto suspected that it might be a set-up, but he couldn’t refuse administering baptism, in case it wasn’t. Indeed, though, it was a set-up, and Sommer decided to make an example of the priest. He ordered him taken to the “punishment block” and hanged upside down. 

The chaplain who witnessed Father Otto’s torturous death reported that he never complained. The priest lived for 34 hours, and even toward the end, he could be heard mumbling his prayers. He died on May 30, 1940. He was 58 years old. He was the first of more than 2,600 Catholic priests killed under the Nazis.

Father Otto Neururer died “in odium fidei” and was beatified at St. Peter’s Basilica on November 24, 1996, by Pope St. John Paul II. 

Blessed Otto Neururer, please pray for us all.

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Meet the nun beheaded by Nazis for hanging crucifixes

SOURCE : https://aleteia.org/2019/09/03/the-first-of-the-priests-killed-by-the-nazis/

BL. OTTO NEURURER was born on 25 March 1882 in Piller, Austria, the 12th and last child of a family of peasants. In that region life has always been hard. Otto's father died when he was still a young boy and so responsibility for raising the children as well as for their small farm and mill was left entirely to the mother. She was a devout and good woman, but suffered occasional periods of depression. To some extent Neururer inherited this tendency. He had brilliant intellectual talents but was rather timid. By temperament he did not seem destined to the life of a hero.

His formation was similar to that of many others born in the mountain villages who had the opportunity to pursue higher studies. At Brixen (Bressanone) he first attended the minor seminary and then entered the diocesan major seminary. After completing his studies he celebrated his first Mass in his native village.

Otto Neururer was a curate and teacher of religion in many places. At the beginning of the century ideological and social tensions arose in Tirol both in political and ecclesiastical circles. Fr Neururer, who had fully understood the message or Rerum novarum, joined the Christian Social Movement. This decision caused problems with his higher superiors who in general adhered to more conservative views. The difficulties which resulted caused Fr Neururer acute suffering but they never affected his great priestly zeal.

In 1938 the Nazis occupied Tirol. Their take-over triggered the first bloody persecution of the Church in the history of Austria. This persecution was particularly brutal because the Nazis sensed a strong ideological resistance on the part of the Tirolean faithful. Thousands of people were harassed, had their civil rights curtailed, were subjected to interrogation by the Gestapo and were thrown into prisons and concentration camps. Many priests were condemned to death or killed.

At that time Otto Neururer was parish priest in Gotzens, a village near Innsbruck. Moved by a strong sense of priestly responsibility, he advised a girl not to marry a divorced man who was leading a notoriously dissolute life. This intervention of the parish priest brought the revenge of the Nazi authorities. The man who had been rejected by the girl happened to be a personal friend of the Gauleiter, i.e., the highest Nazi authority in Tirol.

Neururer was arrested on the charge of "slander to the detriment of German marriage" and interned first in the concentration camp of Dachau and later in Buchenwald. The sadistic tortures to which he was subjected caused incredible suffering, but even so he shared his scarce food rations with prisoners who were even weaker than himself. In the Buchenwald camp he was approached by a prisoner who asked to be baptized. Perhaps he was an agent provocateur. Neururer suspected that the request could be a trap, but his sense of duty did not allow him to refuse. Two days later he was transferred to the much feared "bunker", which in concentration camps was the place of extreme punishment. There he was hanged upside down until he died on 30 May 1940.

Neururer was the first priest killed in a concentration camp and this explains why his mortal remains were brought to a private crematorium. The ashes, placed in an urn and sent to Gotzens by this crematorium, are authentic, as further painstaking investigations also show. The urn, in a gold mounting, will now be placed under the altar of the parish church of Gotzens.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20180929233226/https://www.ewtn.com/library/MARY/bios96.htm#neururer

NEURURER, OTTO, BL.

First priest martyred by the Nazis; b. March 25, 1882, Piller, Oberinntal, Austria; d. May 30, 1940 at Buchenwald concentration camp near Weimar. Otto, the youngest of twelve children of peasants, attended the Vincentian minor seminary and diocesan major seminary in Brixen (Bressanone), South Tyrol. He was ordained priest on June 29, 1907 by Archbishop Altenweisel. His first assignment was in Urdens (Zillertal), then he served in parishes in Fiß (Oberinntal), Kappl (Paznautal), and Innsbruck, among others.

During Neururer's final assignment at SS. Peter and Paul in Götzens, the Nazis occupied Tyrol and subjected the Church to persecution. Neururer was arrested for interfering with a "German marriage" after he advised a girl against marrying a dissolute, divorced man who was a friend of the Tyrolean Gauleiter, the highest local Nazi official. He was tortured in Dachau concentration camp, then sent to Buchenwald, where he catechized other inmates, despite severe prohibition. A camp spy reported the priest's actions, and Neururer was hanged by his ankles.

His cremated remains are enshrined under the altar of his parish church at Götzens. In his beatification homily (Nov. 24, 1996), Pope John Paul II praised Neururer for "defending the sanctity of Christian marriage in the most difficult and dangerous circumstances." He is the patron of preachers, marriage, and priestly service.

Feast: May 30.

Bibliography: J. Gelmi, Kirchengeschichte Tirols (Innsbruck 1986): 198, 257, 260. H. Tschol, Pfarrer Neururer-Priester und Blutzeuge (Innsbruck 1963); Otto Neururer (Innsbruck 1982). L'Osservatore Romano, English edition, no. 48 (1996): 1–3.

[K. I. Rabenstein]

New Catholic Encyclopedia

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/neururer-otto-bl

OTTO NEURURER

A HUMBLE MAN

Otto Neururer, born on 25 March 1882 in the village of Piller in the Pitztal valley, was the parish priest in Götzens from 1932 until 1938. His contemporaries described him as a humble man who avoided political confrontation but who, with critical foresight, recognised the anti-clerical ideology of the Nazi regime.

In 1938, when a young woman from his parish wanted to marry a divorced Nazi stormtrooper, Neururer, as a responsible pastor, advised her against it. The rejected man took revenge on the priest by reporting him to the Gestapo. Neururer was arrested and taken to the Buchenwald concentration camp, where he continued fulfilling his priestly duties despite being forbidden from doing so. This gave many prisoners solace, help and strength. He placed his own fate in God’s hands and his pastoral activities landed him in the dreaded “bunker”, where he was executed on 30 May 1940. The urn containing his ashes was sent to Götzens in late June of 1940. The funeral of the popular priest turned into a powerful demonstration of faith and Neururer was revered as a martyr from then on.

In 2015, a memorial designed by Manuel Schmid was erected in front of the church to mark the 75th anniversary of Otto Neururer’s death.

SOURCE : https://web.archive.org/web/20190213005530/https://www.innsbruck.info/en/regions/western-holiday-villages/goetzens/otto-neururer.html

Blessed Otto Neururer

One of the individuals who died in the Nazi concentration camps was a simple, humble priest who simply loved his God, his Faith, and his fellow man. Otto Neururer was born in Tyrol, Austria, in 1881. A bit frail and also timid, at a young age he began experiencing bouts of depression. Nevertheless he had a brilliant mind and recognized his vocation to the priesthood. He wanted to join the Jesuits and do missionary work, but his frail health prevented that. He was ordained to the priesthood in 1907.

In 1938, while pastor of Sts. Peter and Paul in Innsbruck, he advised a young woman against marrying a divorced man whom he knew was a philanderer as well as a con man. The man had ties to the Nazi party and reported the priest, who was sent to the concentration camp at Dachau for “slander to the detriment of German marriage.” At Dachau he was routinely tortured.

The following year he was moved to Buchenwald, which was under the command of Martin Sommer, “the hangman of Buchenwald”. There another prisoner asked him for Baptism.  Father Otto suspected that it might be a set-up, but he couldn’t refuse in case it wasn’t. But it was, indeed, and the camp commander ordered him taken to the “punishment block” and hanged upside down. The priest lived for 34 hours, while still murmuring his prayers. Fr. Otto died on May 30, 1940, the first of more than 2,600 Catholic priests killed under the Nazis in hatred of the faith.

Fr. Otto Neururer was beatified by St. John Paul II in 1996. May he intercede for us.

SOURCE : https://sthughmiami.org/church/blessed-otto-neururer/

Das Otto-Neururer-Denkmal geschaffen 1999 von Harald Köll befindet sich in Zwischenwegen, Birgitz.

Das Otto-Neururer-Denkmal geschaffen 1999 von Harald Köll befindet sich in Zwischenwegen, Birgitz.

Das Otto-Neururer-Denkmal geschaffen 1999 von Harald Köll befindet sich in Zwischenwegen, Birgitz.


Beato Ottone Neururer Sacerdote e martire

30 maggio

Fliess, Austria, 25 marzo 1882 – Buchenwald, Germania, 3 giugno 1940

Otto Neururer nacque il 25 marzo 1882 nel comune di Fliess, più precisamente nel villaggio di Piller, nella regione austriaca del Tirolo. Studiò nel Seminario di Bressanone e venne ordinato sacerdote il 29 giugno 1907. Per quindici anni, dal 1917 al 1932, fu cooperatore e insegnante di religione nella parrocchia di San Giacomo, ora cattedrale di Innsbruck. Nel 1932 fu nominato parroco nel paese di Götzens, non molto lontano da Innsbruck. Più volte dichiarò di amare tutti gli esseri umani, compresi gli ebrei. Nel dicembre 1938, quando l’Austria era già stata annessa alla Germania nazista, sconsigliò a una ragazza del suo paese di sposare un uomo divorziato e sostenitore del partito nazionalsocialista e della sua ideologia. Il pretendente, respinto, denunciò il fatto alla Gestapo, la polizia segreta. Don Otto venne arrestato il 15 dicembre 1938. Fu condotto in carcere a Innsbruck, dove restò fino al 3 marzo 1939, quando venne trasferito al campo di concentramento di Dachau. Da lì, il 26 giugno seguente, fu destinato al campo di Buchenwald, in Germania, dove esercitò clandestinamente il ministero. Nel 1940 gli fu annunciato che sarebbe tornato in Tirolo, ma in quello stesso istante un prigioniero berlinese gli si accostò per chiedergli di aiutarlo a diventare cattolico. Don Otto si fidò di lui, ma pochi giorni dopo venne tradito: fu condotto, insieme a un altro sacerdote, nel bunker del campo. Morì il 3 giugno 1940, dopo essere stato appeso a testa in giù, ma il suo fisico era stato anche fiaccato dai lavori forzati. Fu beatificato il 24 novembre 1996 dal Papa san Giovanni Paolo II. I suoi resti mortali sono venerati presso la chiesa dei Santi Pietro e Paolo a Götzens.

Emblema: Palma

Martirologio Romano: Nel campo di prigionia di Buchenwald nella Turingia in Germania, passione del beato Ottone Neururer, sacerdote e martire, che, avendo dissuaso una giovane cattolica dal prestarsi ad una forma solo apparente di matrimonio con un uomo già sposato e seguace dell’empio regime nemico di Dio e degli uomini allora in vigore, fu messo in carcere, dove tuttavia tra difficoltà di ogni genere proseguì clandestinamente il suo ministero, finché coronò il suo martirio, lasciato morire sospeso per i piedi a testa in giù.

Otto Neururer nacque il 25 marzo 1882 a Piller, un piccolo villaggio di montagna nella regione austriaca del Tirolo, nel comune di Fliess. Era il dodicesimo figlio di Peter Neururer, mugnaio, e di Hildegard Streng.

Fin da ragazzo sentì la chiamata al sacerdozio: su raccomandazione del suo parroco, nel 1895 venne accolto nel Seminario Minore di Bressanone. Nel 1902 passò al Seminario Maggiore. Venne ordinato sacerdote il 29 giugno 1907 e subito fu nominato vicario cooperatore in sette successive parrocchie del Tirolo del Nord.

Per quindici anni, dal 1917 al 1932, fu cooperatore e insegnante di religione nella parrocchia di San Giacomo, ora cattedrale di Innsbruck. Nel 1932 fu nominato parroco nel paese di Götzens, situato nei dintorni di Innsbruck stessa.

Nonostante le nubi di tempi politici difficili che si addensavano sull’Austria, svolse il suo apostolato con grande zelo fra i fedeli di Götzens, che lo amarono come un padre. Più volte dichiarò di amare tutti gli esseri umani e che tra questi, contrariamente a quanto dichiarava l’ideologia nazista, erano compresi anche gli ebrei.

A metà anno 1938, l’Austria fu annessa alla Germania nazista. Nel dicembre dello stesso anno, don Otto consigliò a una giovane della sua parrocchia di non sposare un uomo di trent’anni più anziano, divorziato e apostata, nonché membro e sostenitore del partito nazionalsocialista. La ragazza, ascoltando il consiglio, rifiutò il pretendente. Quest’ultimo, per vendetta, denunciò il parroco alla polizia segreta, la Gestapo, per aver impedito un «matrimonio tedesco».

Pertanto don Otto venne arrestato il 15 dicembre 1938. Fu condotto in carcere a Innsbruck, dove restò fino al 3 marzo 1939, quando venne trasferito al campo di concentramento di Dachau. Da lì, il 26 giugno seguente, fu destinato al campo di Buchenwald, presso Weimar in Germania.

Nel periodo in cui fu tenuto prigioniero, non smise, per quel che poteva, di sostenere e confortare con coraggio i suoi compagni di sventura. Sopportò con grande pazienza i disagi e le sofferenze del campo di concentramento e le umiliazioni cui era fatto oggetto.

Nella primavera del 1940, i capi del campo gli annunciarono che sarebbe presto tornato in Tirolo. Nello stesso istante, gli si avvicinò un altro prigioniero, un berlinese, che gli domandò di aiutarlo a convertirsi al cattolicesimo. Gli amici del sacerdote temevano che quell’uomo avrebbe potuto denunciarlo, ma lui gli diede fiducia: insieme a un confratello, gli insegnò il catechismo, poi lo assolse dai suoi peccati.

Poco tempo dopo, don Otto venne tradito: il 28 maggio 1940, col confratello, venne imprigionato nel bunker del campo. Nella stessa cella fu appeso a testa in giù e lasciato morire lentamente e dolorosamente, anche perché il suo fisico era rimasto fiaccato dai lavori forzati e dalle privazioni.

La morte sopraggiunse il 3 giugno 1940, ma ne fu data notizia il 30 maggio. Secondo il certificato ufficiale, avvenne per «acuta debolezza cardiaca». Il suo corpo venne bruciato nei forni crematori del campo, ma fu possibile recuperarne le ceneri, che vennero portate nella chiesa dei Santi Pietro e Paolo a Götzens.

La fama di santità e di martirio di don Otto portò all’apertura della sua causa di beatificazione e canonizzazione. Ottenuto il nulla osta dalla Santa Sede il 23 maggio 1983, si svolse l’inchiesta diocesana, presso la diocesi di Innsbruck, dal 20 novembre 1983 all’8 dicembre 1986. Il decreto di convalida degli atti dell’inchiesta venne emesso il 14 giugno 1995.

La “Positio super martyrio” fu esaminata dai Consultori Teologi della Congregazione delle Cause dei Santi, che il 19 maggio 1995 si pronunciarono a favore dell’effettivo martirio in odio alla fede. Il 21 novembre successivo, anche i cardinali e i vescovi membri della stessa Congregazione diedero il proprio parere positivo.

Il 12 gennaio 1996, il Papa san Giovanni Paolo II autorizzò la promulgazione del decreto con cui don Otto veniva dichiarato martire. Lo stesso Pontefice lo beatificò il 24 novembre 1996 in piazza San Pietro a Roma, insieme ad altri due candidati agli altari.

Autore: Antonio Borrelli ed Emilia Flocchini

SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/91641

DISCORSO DI GIOVANNI PAOLO II
AI PELLEGRINI CONVENUTI A ROMA PER LA BEATIFICAZIONE
DI OTTO NEURURER, JAKOB GAPP E CATHERINE JARRIGE

Aula Paolo VI - Lunedì, 25 novembre 1996


Cari Fratelli nell’Episcopato,

Care Sorelle e cari Fratelli,

Saluto di cuore tutti voi che oggi, il giorno dopo la beatificazione del Parroco Otto Neururer, del Padre Jakob Gapp e della suora Catherine Jarrige, siete venuti a questa udienza. In particolare, saluto voi, cari Fratelli nell’Episcopato, così come i sacerdoti e i religiosi, e voi, cari pellegrini che così numerosi siete giunti soprattutto dal Tirolo del Nord, dell’Est e del Sud. Saluto di cuore i pellegrini di Wattens, luogo d’origine di Padre Jakob Gapp, coloro che provengono da Piller, paese natale del Parroco Otto Neururer e da Götzens, dove è stato sepolto.

I nuovi Beati ci parlano in particolare con il linguaggio della Croce, poiché ci riportano indietro ai tempi nei quali i cristiani venivano perseguitati. Ci hanno lasciato un sacrificio eroico; in loro “la morte e la vita si affrontano in un prodigioso duello” (sequenza pasquale). Anche se la morte sembra aver trionfato, essi, secondo il divino disegno salvifico di liberazione, hanno ricevuto in dono la pienezza della vita.

Tutti i fratelli e tutte le sorelle, che hanno sofferto a causa della propria fede, hanno partecipato in maniera eccezionale alla croce di Cristo. La croce porta con il suo intervento di morte il corpo di Cristo, fino a quando “tutto è compiuto”. Questo mistero continua nella storia del mondo. Allo stesso modo continua la splendida liberazione che sempre sarà legata alla croce del calvario. Attraverso questa croce Dio non morirà mai nella storia dell’uomo!

Una celebrazione di beatificazione ha sempre in sé qualcosa di triste e di solenne. Essa è un esempio della vittoria definitiva di Cristo alla fine dei tempi. Portate a casa un po’ di questa speranza; poiché di fatto sarebbe troppo poco se non rimanesse nient’altro che un bel ricordo di una giornata trascorsa a Roma e una data sul calendario liturgico, nella quale ricordiamo i beati. I martiri Jakob Gapp e Otto Neururer incarnano un appello alla nostra quotidianità di cristiani; essi intendono essere un esempio entusiasmante per la nostra vita.

Padre Jakob Gapp costituisce per noi un modello grazie alla sua coraggiosa testimonianza della verità. La sua vita e la sua morte hanno qualcosa di Giovanni Battista, che con coraggio disse al tiranno: “Non puoi...” e per questo venne ucciso. Padre Gapp è il modello dell’esortatore scomodo, quando si tratta della verità rivelata da Cristo. Il parroco Otto Neururer ci ricorda sempre la santità del matrimonio cristiano, per la quale andò in prigione, e la fedeltà al servizio sacerdotale, per il quale venne ucciso.

La sua testimonianza concerne pertanto due pilastri della vita cristiana. Quando tornerete a casa, vi prego di custodire nel vostro cuore il ricordo, l’esempio e il messaggio di questi due grandi personaggi, fiduciosi che essi ci saranno vicini mediante la loro intercessione. A voi tutti e ai vostri cari imparto di cuore la Benedizione Apostolica.

Un benvenuto a voi, cari Fratelli e care Sorelle che, con il vostro Pastore, Monsignor René Séjourné, siete venuti dal centro della Francia per partecipare alla beatificazione di una figlia della vostra terra. Un benvenuto a voi, pellegrini di lingua francese e a voi, figli e figlie della grande famiglia domenicana, una delle cui primogenite nella fede ha preso posto nell’immensa folla dei santi e dei beati che circondano Cristo Re dell’universo.

Come sapete, Catherine Jarrige era soprannominata Catinon-Menette, la “suorina dei poveri”. “Menette” significa “monaca di clausura”; era di fatto consacrata, sposa dell’Unico Amore, dell’amore che racchiude, trascende e vivifica tutti gli altri, l’amore di Cristo risorto.

La sua carità si manifestò costantemente presso i più bisognosi. I poveri, i prigionieri, i malati, i morenti la vedevano arrivare con sollievo, poiché ella portava loro conforto e consolazione nella prova. Che quanti fra voi si consacrano al loro servizio trovino qui l’espressione della mia gratitudine e di quella dell’intera Chiesa! Che continuino con perseveranza ad alleviare le sofferenze del corpo e dell’anima!

Attraverso l’esempio della sua vita, l’esercizio della sua professione, il suo spirito di preghiera e il suo generoso servizio al prossimo, Catherine Jarrige si donò interamente al Signore. Che ella sia in mezzo a voi, cari Fratelli e care Sorelle, un’amica vera, un’ispiratrice e una guida verso Cristo Salvatore! Le affido la vostra vita cristiana, il vostro apostolato e le chiedo, così come chiedo ai beati Otto Neururer e Jakob Gapp, di accompagnarvi lungo le vie del Regno.

A ognuno di voi, alle vostre famiglie e a quanti sono uniti a voi con il pensiero, imparto di tutto cuore la mia Benedizione Apostolica.

© Copyright 1996 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/it/speeches/1996/november/documents/hf_jp-ii_spe_19961125_beatificazioni.html

Otto Neururer Denkmal. Daniel Furxer- Diözese Innsbruck


Otto Neururer

Gedenktag katholisch: 30. Mai

gebotener Gedenktag im Bistum Innsbruck

nicht gebotener Gedenktag im Bistum Bozen-Brixen

nicht gebotener Gedenktag im Erzbistum München und Freising: 12. Juni

Name bedeutet: der Besitzer des Erbgutes (germanisch - althochdt)

Priester, Märtyrer

* 25. März 1882 in Piller bei Landeck in Österreich

† 30. Mai 1940 im KZ Buchenwald bei Weimar in Thüringen

Passbild aus dem Jahr 1932 

Otto Neururer wurde als zwölftes Kind einer ärmlichen Müllers- und Bauernfamilie geboren; das Kind war so schwächlich, dass es von der Hebamme die Nottaufe erhielt. Als er acht Jahre alt war, starb sein 70-jähriger Vater, die Mutter musste nun allein die große Familie versorgen. Otto war ein etwas schüchterner, aber hochintelligenter Junge, so dass seine Lehrer eine höhere Schule empfahlen. Sein vermögender Onkel und weitere Gönner ermöglichten die Ausbildung in Brixen, wo er 1903 am fürstbischöflichen k.u.k.

Otto wäre gerne Jesuit geworden, um als Missionar zu wirken, aber seine schwächliche Gesundheit verhinderte die Aufnahme. So erfolgte auch das Studium und 1907 die Priesterweihe im Dom in Brixen. Nach einigen Einsätzen in verschiedenen Pfarreien war er ab 1914 als Religionslehrer am Gymnasium der Franziskaner in Hall in Tirol tätig und schloss sich der Christlichsozialen Bewegung an, was Konflikte mit seinen Vorgesetzten zur Folge hatte. 1918 wurde er nach Innsbruck an die Stadtpfarrkirche St. Jakob - den heutigen Dom - berufen, 1932 wurde er Pfarrer in Götzens in Tirol.

Otto Neururer wird als eher ängstlicher, bescheidener und zurückhaltender Mensch beschrieben, dem niemand Heldentaten zugetraut hätte. Aber schon um 1932 sagte er: Es heißt jetzt, gut ist, was dem deutschen Volk nützt, schlecht ist, was dem deutschen Volk schadet. Damit wird deutsches Blut und deutsche Rasse an die Stelle Gottes gesetzt, der allein die Norm für gut und schlecht ist und dem allein das zusteht. Darum ist das eine Irrlehre. Später erklärte er: Es ist Pflicht des Christen, alle Menschen zu lieben. Und zu allen Menschen gehören auch die Juden.. Im Religionsunterricht bezog er auch das Alte Testament in den Lehrstoff ein, was von den Nationalsozialisten verboten war.

In Götzens blieb besonders seine Verehrung des Herzens Jesu und eine von ihm organisierte Volksmission durch Jesuiten in Erinnerung, an der 99% der Bevölkerung teilnahm.

Nach dem Anschluss Österreichs an das nationalsozialistische Deutschland 1938 verklagte ein SA-Mann und Freund des nationalsozialistischen Gauleiters Pfarrer Neururer bei der Gestapo mit dem Argument, Neururer habe eine deutsche Ehe verhindert, weil er einer jungen Frau erfolgreich von der Eheschließung mit diesem aus der Kirche ausgetretenen, wesentlich älteren und geschiedenen SA-Mann abriet und die sakramentale Trauung ablehnte. Neururer wusste, dass das für ihn Konsequenzen haben wird: Die Schwierigkeiten, die ich daraus bekommen werde, will ich nicht auf andere abwälzen. Es ist meine Pflicht. Am 15. Dezember 1938 wurde er festgenommen, war zunächst im Gestapo-Gefängnis in Innsbruck, dann im Konzentrationslager Dachau, an September 1939 im Konzentrationslager Buchenwald bei Weimar. Eine Petition seiner Gemeindeglieder an den Führer Adolf Hitler blieb erfolglos.

Dort kam ein Mitgefangener mit der Bitte, ihn zu taufen; Neururer witterte eine Falle, entzog sich aber dennoch nicht dieser Aufgabe. Tatsächlich wurde er dann zwei Tage später zur verschärften Haft in den Bunker verbracht und mit dem Kopf nach unten aufgehängt. Er starb daran nach einem 34 Stunden währenden, schmerzhaften Todeskampf als erster katholischer Priester, der von den Nationalsozialisten ermordet wurde.

Zeugnis des Mithäftlings Albert Hölzler, Maurermeister i.R., im Jahr 1984:

Pfarrer Neururer hat nie geschimpft, er hat alles so genommen, wie es gekommen ist. Ich konnte nie verstehen, dass er nie traurig oder unwillig war. … Er war ein kleiner, schmächtiger Mann, Haut und Beine, aber mutig, wie ich es sonst bei keinem gesehen habe. Wo wir anderen verzweifelt sind und Angst hatten, dass uns diese Unmenschen umbringen, hatte er ungebrochenen Mut. … Er war gehalten von seinem Glauben, hat andere noch mitgerissen. Er hat mich so beeindruckt, dass ich der Meinung war, das ist ein Heiliger. Neben ihm habe ich mich wohlgefühlt, er hat alle aufgemuntert. Die Mithäftlinge haben ihn für einen außergewöhnlichen Menschen gehaten. Auch die Kommunisten haben ihn geschätzt, die Fernstehenden hatten den Eindruck, dass er ein religiöser Mann ist. … Er hat sich allen Lagerschikanen gefügt, hat nie versucht auszukommen. Er hat alles aus seinem gläubigen Geist her überwunden … Er hat uns immer wieder Mut gemacht und uns getröstet. Dadurch, dass ich auf der Pritsche neben Otto war, habe ich mich nicht mehr so richtig im Lager gefühlt.

In der Todesanzeige in Götzens vom 31. Mai 1940 war zu lesen: Wir kannten Herrn Pfarrer Neururer als einen Mann vorbildlicher Pflichterfüllung und ganzer Hingabe an seine Seelsorgsaufgabe. Sein Leben unter uns und sein Sterben werden wir nie vergessen. Dies führte zur Verhaftung des dafür verantwortlichen Mitbruders Carl Lampert, der ebenfalls ins KZ kam und getötet wurde.

Die Urne mit Otto Neururers Asche wurde im Juni 1940 mit der Post nach Innsbruck geschickt und von seiner Haushälterin nach Götzens gebracht und dort unter großer Anteilnahme der Bevölkerung in der Pfarrkirche beigesetzt; heute ruht sie dort unter dem Volksaltar; auch an 30 weiteren Orten werden Teile seiner Asche verehrt. In Buchenwald gibt es in der Todeszelle des ehemaligen Bunkers eine Gedenkstätte für Otto Neururer.

Kanonisation: Otto Neururer wurde am 24. November 1996 zusammen mit Jakob Gapp von Papst Johannes Paul II. seliggesprochen.
Patron der Familien

Worte des Seligen

Es heißt jetzt: Gut ist was dem deutschen Volk nützt, schlecht ist, was dem deutschen Volk schadet. Damit wird deutsches, Blut und deutsche Rasse an die Stelle Gottes gesetzt, der allein die Norm für gut und schlecht ist und dem allein das zusteht. Darum ist das eine Irrlehre.

Im Sommer 1938, nach dem sog. Anschluss Österreichs an das Deutsche Reich, sagte er zu einem Freund, dem späteren Bischof Geisler: Betet für uns, dass wir nicht alle Märtyrer werden! Es kommen schwere Verfolgungen. Für mich beginnt jetzt der Kreuzweg. Ich bin bereit, nur bitte ich Gott, dass er mir die Zeit abkürze.

Es ist Pflicht des Christen, alle Menschen zu lieben. Und zu allen Menschen gehören auch die Juden.

Pfarrer Anton Kirchner berichtet: Wir kamen auch auf die Nazi zu sprechen. Er sagte recht ernstlich und nachdenklich: Ich werde auch den Märtyrertod sterben.

Bei der Verhaftung: Für die andern muss man sich opfern, damit sie sehend werden.

Der Herrgott hat's geschickt, er wird es auch tragen helfen.

Meine Herren! Machen Sie keine Umschweife! Es geht nicht so sehr gegen mich als gegen die Kirche und die Religion. Ich habe nur meine Pflicht getan. Wenn das Unrecht sein soll, dann bin ich bereit, dafür auch zu sterben.

Zu einer Lehrerin, die ihn vor dem Abtransport ins KZ Dachau noch besuchen darf, sagte er: Seien sie nicht verzagt! Was kommt, muss man nehmen als vom Herrgott geschickt! … Tun Sie fest beten, dass ich nicht kleinmütig werde; es wird allerhand kommen, aber man muss alles ertragen.

Zu einem Mitgefangenen im KZ: Ich habe dem Werkzeugwart ein Stückchen [von meinem Brot] geschenkt. Sei mir nicht bös! Er hat mir mit so traurigen Augen zugesehen. Ich konnte nichts anders; es hätte mir gar nicht geschmeckt, wenn ich dem anderen nichts gegeben hätte.

Quelle: http://www.selige-kzdachau.de/portfolio/otto-neururer

zusammengestellt von Abt em. Dr. Emmeram Kränkl OSB,
Benediktinerabtei Schäftlarn,
für die Katholische SonntagsZeitung

Bilder aus Otto Neururers Wirkungsort Götzens

Martyrologium Romanum Flori-Legium

Die 1965 eröffnete Gedenkstätte Konzentrationslager Dachau ist täglich von 9 Uhr bis 17 Uhr zur Besichtigung geöffnet, der Eintritt ist frei. (2020)

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Autor: Joachim Schäfer - zuletzt aktualisiert am 03.07.2021

Quellen:

• Verein der Freunde der Wallfahrtskirche Götzens (Hg.:): Im Gewöhnlichen außergewöhnlich gut. Der selige Pfarrer Otto Neururer. Neu-Götzens 2004

• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 7., Herder, Freiburg im Breisgau 1998

korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Otto Neururer, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienO/Otto_Neururer.htm, abgerufen am 27. 5. 2023

Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte bibliografische Daten sind im Internet über http://d-nb.info/1175439177 und http://d-nb.info/969828497 abrufbar.

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienO/Otto_Neururer.htm

Lourdeskapelle in Jerzens


Otto Neururer

30. Mai

Machen wir uns dieser Macht der Gemeinschaft der Heiligen wieder bewusst! Leben wir sie! Sie bitten für uns, rufen wir sie an!

Apostel, Glaubensbote in Indien (?), Märtyrer (?)

* 25. März 1882 in Piller bei Landeck in Österreich

† 30. Mai 1940 im KZ Buchenwald bei Weimar in Thüringen

Otto Neururer 

Wer ist dieser österreichische Landpfarrer, der als eher ängstlicher, sehr bescheidener und zurückhaltender Mensch beschrieben wird und dem niemand Heldentaten zugetraut hätte? Ist er zur Ehre der Altäre erhoben worden, weil er von den Nationalsozialisten im Konzentrationslager ermordet wurde? So wie viele hundert andere, die nicht selig gesprochen wurden? Allein im KZ Dachau starben von 2720 Priestern 1034 für ihre Berufung! Nein, es muss etwas ganz Herausragendes gewesen sein: „Pfarrer Otto Neururer wird uns immer an die Heiligkeit der Ehe erinnern, für die er ins Gefängnis ging, und an die Treue zum priesterlichen Dienst, weswegen er ermordet wurde“, so Papst Johannes Paul II. Schauen wir, was hinter diesen Worten verborgen ist!

Kurz seine Vita: Am 25. März 1882 wird Otto als 12. Kind einer Kleinbauernfamilie in der alten Mühle im Tiroler Dörfchen Piller geboren. Durch die Förderung seines Pastors werden ihm eine höhere Schulbildung und der Weg zum Priesteramt ermöglicht. Otto Neururer studiert am Vincentinum in Brixen Theologie. Während des Studiums fühlt er sich zur Spiritualität des hl. Ignatius von Loyola hingezogen, denkt an Missionsarbeit und möchte bei den Jesuiten eintreten. Der Orden lehnt seine Aufnahme jedoch wegen seiner schwachen Gesundheit ab.

„Es geht gegen den Glauben.“

1907 wird er zum Diözesanpriester geweiht. Mit großem Engagement tritt Neururer in die Pfarrseelsorge ein. Vom Juli 1907 bis zum Oktober 1932 führt ihn der lange priesterliche Weg durch neun Seelsorgestellen, an denen er als Kooperator (Kaplan) oder als Pfarrprovisor wirkt. Zeitweise arbeitet er auch als sehr beliebter Katechet in Innsbruck. Im Juli 1932 wird er Pfarrer der Mittelgebirgsgemeinde Götzens, wo er durch seine außergewöhnlich engagierte Seelsorgearbeit auffällt.

Am 15. Dezember 1938 wird Neururer von der Gestapo in seinem Pfarrhaus verhaftet. Die Anklage wirft ihm die „besonders hinterhältige Verhinderung einer deutschen Ehe“ vor. Neururer dazu beim Verhör im Gestapogebäude in Innsbruck: „Meine Herren! Machen Sie keine Umschweife, es geht nicht so sehr gegen mich als gegen den Glauvon  ben und die Kirche in unserem Land“. Am 3. März 1939 wird er ins Konzentrationslager Dachau überstellt. Als er Ende September 1939 ins KZ Buchenwald verlegt wird, wird er in der Liste der prominenten Häftlinge mit der folgenden Bemerkung geführt: „Katholischer Priester, hartnäckiger und hinterlistiger Gegner der NSDAP.“ Ende Mai wird er in den berüchtigten Todesbunker gesperrt. An den Füßen aufgehängt - die Füße wurden mit Lammfellen umwickelt, um die Gewaltspuren zu verschleiern - stirbt er nach stundenlangem Todeskampf am 30. Mai um 15 Uhr, gemäß der offiziellen Todesmeldung an Herzschwäche. Die Beisetzung der Urne dieses ersten Priesters, der in einem KZ umgebracht wurde, findet am 30. Juni

1940 in Götzens unter der Leitung des apostolischen Provikars und späteren Märtyrers Carl Lampert statt. 1983 wird in Innsbruck der Seligsprechungsprozess eröffnet, am 24. November 1996 wird Pfarrer Otto Neururer in Rom selig gesprochen. Soweit in Kürze seine Lebensgeschichte. Carl Lampert wurde am 13. November 2011 selig gesprochen. Er ging während des NS - Regimes einen überaus schweren Leidensweg, der mit seiner Hinrichtung am 13. November 1944 endete.

„Das ist eine Irrlehre.“

Was sind nun die Hintergründe für sein Martyrium?

Schon früh fällt in seinem priesterlichen Wirken auf, dass er dem Nationalsozialismus mit großer Skepsis gegenübersteht. 1932 notiert er: „Es heißt jetzt: gut ist, was dem deutschen Volk nützt, schlecht ist, was dem deutschen Volk schadet. Damit wird deutsches Blut und deutsche Rasse an die Stelle Gottes gesetzt, der allein die Norm für gut und schlecht ist und dem allein das zusteht. Darum ist das eine Irrlehre.“

Doch wie Johannes Paul II. in seiner oben zitierten Predigt andeutet, sind es zwei besondere Situationen, in denen Pfarrer Neururer ein herausragendes Bekenntnis seiner priesterlichen Verantwortung gibt. Beide Male sieht er sich in der Pflicht als Verwalter und Beschützer der Sakramente, zugleich im tapferen Bewusstsein, sein Leben aufs Spiel zu setzen! Wir wollen diese beiden Situationen genauer betrachten.

Es gibt keine größere Liebe, als wenn einer sein Leben für seine Freunde hingibt. Joh 15,13

Das erste ist sein massives Einschreiten zur Verhinderung der Ehe einer jungen Frau mit einem geschiedenen, aus der Kirche ausgetretenen, charakterlosen und fanatischen SA-Mann. Die schlichte,  recht einfältige Bauerntochter Liese aus seiner Pfarrei wird schwanger von einem verheirateten Bauern, bei dem sie wohnt und arbeitet. Um einen Skandal zu vermeiden und sie loszuwerden, verkuppelt er Liese an den SA-Mann, der ebenfalls ein Verhältnis mit ihr hat. Weil dieser glaubt, sie sei von ihm schwanger geworden, will er sie heiraten.

Die junge Liese - auf zweifache Weise ein völlig überfordertes Opfer - sieht in der schnellen Heirat einen Rettungsanker. Sie weiß nichts von der Vergangenheit des SA-Mannes und auch nichts von seinem unzuverlässigen Charakter. Sie weiß auch nicht, dass die von ihr erhoffte kirchliche Trauung allein schon wegen seiner Scheidung niemals stattfinden kann. Durch Pfarrer Neururer aufgeklärt, zieht sie ihr Heiratsversprechen zurück. Neururer muss seine Intervention mit der Verhaftung bezahlen.

Entscheidend für ihn ist der Schutz der Ehe als Sakrament. Obwohl Pf. Neururer weiß, dass seine Intervention für ihn schwere Konsequenzen haben wird, muss er so handeln: „Die Schwierigkeiten, die ich daraus bekommen werde, will ich nicht auf andere abwälzen. Es ist meine Pflicht.“

Die zweite Situation, die den Schergen im KZ Buchenwald den Vorwand gibt, ihn umzubringen, obwohl von Innsbruck aus ein Begnadigungsverfahren mit guten Chancen betrieben wird: Ein junger Mithäftling, der als Kommunist aus der Kirche ausgetreten war, bittet ihn um Hilfe; er wolle sich mit der Kirche versöhnen. Bis heute ist unklar, ob dieser Mann ehrlichen Herzens priesterlichen Beistand gesucht oder eine Falle gestellt hat. Otto Neururer erteilt dem jungen Mann, in der treuen Verpflichtung auf seinen priesterlichen Dienst, dennoch den gewünschten Glaubensunterricht, gibt ihm die Absolution und nimmt ihn wieder in die Kirche auf. Unmittelbar darauf wird sein Wirken verraten und er in den Todesbunker gesperrt!

Vater, vergib ihnen, denn sie wissen nicht, was sie tun. Lk 23,34

Der priesterlicher Leidensgenosse Kanonikus Steinwender, der überlebte, beschreibt die Situation: „Ein Häftling war an ihn herangetreten mit der Bitte, mit der Kirche ausgesöhnt zu werden oder wieder in die Kirche eintreten zu dürfen. Neururer war in Zweifel, ob er die nötigen Vollmachten habe und wollte sich mit mir darüber beraten. Da aber jeder Schutzhäftling im KZ in ständiger Todesgefahr schwebte, war darüber kein vernünftiger Zweifel möglich. Ich machte den seeleneifrigen Kameraden noch aufmerksam, ob er auch gewiss sei, mit wem er es zu tun habe, ob ihm nicht irgendjemand eine Falle gelegt habe, um eine Unterstützung zu erhalten, oder vielleicht noch Schlimmeres plane. Lächelnd schaute er mich mit seinen treuen Augen an und sagte in seinem priesterlichen Eifer und in der Freude über einen großen Erfolg priesterlichen Wirkens: ‘Ich bin mir ganz sicher.‘ Ich wünschte ihm Glück und ahnte nicht, dass er mir zum letzten Mal die Hand gedrückt hatte“

(Leonhard Steinwender, Christus im KZ, Salzburg 1946).

Die Systematik des Bösen überwinden

Es gibt eine Menge Zeugnisse von Mitbrüdern, die Pfarrer Neururer in der Gefangenschaft begegnet sind und überlebt haben. Ihre persönliche Erfahrung hilft uns, diesen Menschen tiefer zu verstehen; einen  Menschen, der einerseits eher ängstlich wirkt, andererseits aber konsequent bis in den Tod seiner Berufung folgt. Der österreichische Pfarrer Rieser, der schon vor ihm in Dachau eingeliefert war, erinnert sich: „Als Neururer kam, dachte ich mir, du armes kleines Pfarrerle, diese Hölle wirst du nicht aushalten.“ Ganz ähnlich ist der Eindruck des Münchner Priesters Alfred Berchtold: „Wie ratlos blickten seine guten und hellen Augen auf all das Elend und die Qual, auf all die Bosheit und Gemeinheit, die ihm im Lager begegneten. Er konnte die teuflische Bosheit nicht fassen, der er sich plötzlich ausgeliefert sah. Er konnte es einfach nicht glauben, und wenn er es zehnmal selber erleben musste. Er war so zutiefst von der Güte der Menschen überzeugt, dass er immer glaubte, er müsse plötzlich aus diesem hässlichen, furchtbaren Traum erwachen. Immer wieder sagte er mit einem ungläubigen kindlichen Staunen: ‘Ja, können die Menschen so schlecht sein?’”

„Er hat ums immer wieder Mut gemacht.“

Albert Hölzler war Zeuge im Seligsprechungsprozess 1984. Er schlief neben Otto Neururer in Buchenwald auf der Pritsche, bis dieser in den Todesbunker geholt wurde.

„Wo wir anderen verzweifelt sind und Angst hatten, dass uns diese Unmenschen umbringen, hatte er ungebrochenen Mut. Er war gehalten von seinem Glauben, hat andere noch mitgerissen. Er hat mich so beeindruckt, dass ich der Meinung war: Das ist ein Heiliger!

Neben ihm habe ich mich wohlgefühlt, er hat alle aufgemuntert. Die Mithäftlinge haben ihn für einen außergewöhnlichen Menschen gehalten. Auch die Kommunisten haben ihn geschätzt. Die Fernstehenden hatten den Eindruck, dass er ein religiöser Mann ist. Er hat alle aufgemuntert.

Er hat sich allen Lagerschikanen gefügt, hat nie versucht auszukommen. Er hat alles aus seinem gläubigen Geist her überwunden. Er hat uns immer wieder Mut gemacht und uns getröstet. Dadurch, dass ich auf der Pritsche neben Otto war, habe ich mich nicht mehr so richtig im Lager gefühlt.“

Bis zum bitteren Ende kann Pfarrer Neururer die Systematik des Bösen nicht begreifen. Dass er immer wieder zu Unrecht bestraft wird, das kann er nicht fassen. Er glaubt auch dann noch an Missverständnisse. Er möchte stets das Gute vermuten. Zumindest soweit es ihn selber betrifft, kann er das Dämonische des Nazi-Terrors nicht für wahr halten. Der folgende Dialog zwischen Neururer und Pfarrer Berchtold zeigt uns dies sehr deutlich.

Weil er mit letzter Kraft geschuftet hatte, verlassen ihn die Kräfte gerade in dem Moment, als ein Aufseher vorbei kommt: Neururer muss über Mittag ‚Strafe stehen‘ und bekommt kein Essen. Er ist traurig. Aber ihn schreckt nicht die Strafe, sondern er steht der Ungerechtigkeit fassungslos gegenüber. Berchtold fragt ihn: „Otto? Glaubst Du in Dachau an Gerechtigkeit? Der Kapo ist doch gekommen, um ein Opfer zu suchen. Nun bist du eben eines geworden.“ „Du glaubst nicht, dass er meint, dass ich faul bin?“

„Ob du faul oder fleißig bist, ist ihm ganz egal. Wenn er zu einem Arbeitskommando kommt, will er ein paar Opfer haben. Da wartet er so lange, bis einer auffällt. Dann ist er befriedigt.“ „Geh, so schlecht kann ein Mensch doch gar nicht sein!“

Mit weltlichem Blick möchte man annehmen, dass Neururer unter einem totalen, krankhaften Realitätsverlust leidet, wenn er in der Hölle des Konzentrationslagers immer noch an ‚das Gute‘ in seinen Peinigern glauben will. Doch wir dürfen tiefer schauen. Der Theologe Jozef Niewiadomski, Professor an der Universität Innsbruck, findet den Schlüssel für Neururers Einstellung ganz nahe zum bis in den Tod am Kreuz gehetzten, unschuldig gepeinigten Jesus: Es ist die Liebe für den Sünder! „Vater, vergib ihnen, denn sie wissen nicht, was sie tun…“ Ja, das Bemühen, bis in sein Martyrium hinein als unerschütterlicher Seelsorger selbst im schlimmsten Peiniger noch etwas Positives zu sehen, das ist eine ganz besondere Gnade Gottes. Er schenkt Neururer diese grenzenlose Bereitschaft zur Versöhnung. Otto Neururer, dieser so demütige Priester, erkennt wie Jesus auch im größten Sünder noch ein Opfer der Verblendung. Das ist der tiefste Grund für seine Heiligkeit!

Zeugnis des Mithäftlings Albert Hölzler, Maurermeister i.R., im Jahr 1984:

Pfarrer Neururer hat nie geschimpft, er hat alles so genommen, wie es gekommen ist. Ich konnte nie verstehen, dass er nie traurig oder unwillig war. ... Er war ein kleiner, schmächtiger Mann, Haut und Beine, aber mutig, wie ich es sonst bei keinem gesehen habe. Wo wir anderen verzweifelt sind und Angst hatten, dass uns diese Unmenschen umbringen, hatte er ungebrochenen Mut. ... Er war gehalten von seinem Glauben, hat andere noch mitgerissen. Er hat mich so beeindruckt, dass ich der Meinung war, das ist ein Heiliger. Neben ihm habe ich mich wohlgefühlt, er hat alle aufgemuntert. Die Mithäftlinge haben ihn für einen außergewöhnlichen Menschen gehaten. Auch die Kommunisten haben ihn geschätzt, die Fernstehenden hatten den Eindruck, dass er ein religiöser Mann ist. ... Er hat sich allen Lagerschikanen gefügt, hat nie versucht auszukommen. Er hat alles aus seinem gläubigen Geist her überwunden ... Er hat uns immer wieder Mut gemacht und uns getröstet. Dadurch, dass ich auf der Pritsche neben Otto war, habe ich mich nicht mehr so richtig im Lager gefühlt.

Das Lamm erlöste die Schafe.

Christus, ohne Schuld,

versöhnte die Sünder mit dem Vater.

Tod und Leben stritten im

unbegreiflichen Kampf,

wie nie einer war:

Der Fürst des Leben, der starb,

regiert als Lebendiger!

Sag uns, Maria:

Was hast du auf dem Wege gesehen?

„Ich sah das Grab Christi, der lebt,

und die Herrlichkeit des

Auferstandenen.

Ich sah die Engel, die mir Kunde

gaben; das Schweißtuch und die

Linnen.

Auferstanden ist Christus, meine

Hoffnung. Er geht euch nach Galiläa

voran.“

Wir wissen:

Christus ist wahrhaft von den Toten

erstanden. Du Sieger, König,

erbarme dich unser.

Amen. Halleluja!

Aus der Ostersequzenz

Ihr Heiligen Gottes
Bittet für uns!
 Amen.

Weiterführende Themen: 

Gemeinschaft der Heiligen

SOURCE : https://www.gottliebtuns.com/hl_otto_neururer.htm

ANSPRACHE VON JOHANNES PAUL II.
AN DIE ZUR SELIGSPRECHUNG VON OTTO NEURURER, JAKOB GAPP UND CATHERINE JARRIGE NACH ROM GEREISTEN PILGER

Audienzenhalle
Montag, 25. November 1996

Liebe Mitbrüder im Bischofsamt,
Liebe Schwestern und Brüder!

Euch allen, die Ihr heute, ein Tag nach der Seligsprechung von Pfarrer Otto Neururer, Pater Jakob Gapp und Schwester Catherine Jarrige zu dieser Audienz zusammengekommen seid, gilt mein herzlicher Gruß. Besonders grüße ich Euch, liebe Mitbrüder im Bischofsamt, sowie alle Priester und Ordensleute und Euch, liebe Pilger, die Ihr so zahlreich vor allem aus Nord, Ost- und Südtirol gekommen seid. Herzlich grüße ich die Pilger aus Watten, dem Geburtsort von Pater Jakob Gapp, sowie aus Piller, dem Geburtsort von Pfarrer Otto Neururer, und aus Götzens, wo er begraben liegt.

Die neuen Seligen sprechen zu uns in besonderer Weise mit der Sprache des Kreuzes, weil sie uns in Gedanken in Zeiten zurückführen, in denen die Christen verfolgt wurden. Sie haben uns ein heroisches Opfer hinterlassen; in ihnen »kämpfen Tod und Leben einen unbegreiflichen Zweikampf« (Ostersequenz). Obgleich in den Augen der Menschen der Tod gesiegt zu haben scheint, so haben sie nach dem göttlichen Heils-plan der Erlösung die Fülle des Lebens als Geschenk erhalten.

Alle Brüder und Schwestern, die um ihres Glaubens willen leiden, haben in einzigartiger Weise am Kreuz Christi teil. Das Kreuz trägt mit seinem tödlichen Zugriff den Leib Christi, bis »alles vollbracht« ist. Dieses Geheimnis setzt sich in der Geschichte der Welt fort. Ebenso setzt sich die herrliche Erlösung fort, die auf immer an das Kreuz von Kalvaria gebunden sein wird. Durch dieses Kreuz wird Gott in der Geschichte des Menschen niemals sterben!

Eine Seligsprechungsfeier ist immer etwas Tröstliches und Erhebendes. Sie ist gleichsam ein Vorspiel zum endgültigen Sieg Christi am Ende der Zeiten. Nehmt etwas von dieser endzeitlichen Hoffnung mit nach Hause; denn es wäre in der Tat zu wenig, wenn nichts zurückbliebe als eine schöne Erinnerung an die Tage in Rom und ein Datum im liturgischen Kalender, an dem wir der Seligen gedenken. Die Märtyrer Jakob Gapp und Otto Neururer verkörpern einen Appell an unseren Alltag als Christen, sie wollen als mitreißendes Beispiel in unser Leben hineinwirken.

Pater Jakob Gapp wird uns ein bleibendes Vorbild für das unerschrockene Zeugnis der Wahrheit sein. Sein Leben und hat etwas von Johannes dem Täufer, der unerschrocken zum Tyrannen sagte: »Es ist dir nicht erlaubt« und dafür in den Tod ging. Pater Gapp ist das Vorbild des unbequemen Mahners, wenn es um die von Christus geoffenbarte Wahrheit geht

Pfarrer Otto Neururer wird uns immer an die Heiligkeit der Ehe erinnern, für die er ins Gefängnis ging, und an die Treue zum priesterlichen Dienst, weswegen er ermordet wurde. Sein Zeugnis berührt somit zwei Säulen des christlichen Lebens.

Wenn Ihr Euch nun wieder nach Hause begebt:, bitte ich Euch, die Erinnerung, das Beispiel und die Botschaft dieser beiden großen Persönlichkeiten im Herzen zu bewahren im Vertrauen, daß sie uns mit ihrer Fürbitte nahe sein werden. Euch allen und Euren lieben Angehörigen zu Hause erteile ich von ganzem Herzen den Apostolischen Segen.

Bienvenue à vous, chers Frères et Sœurs qui, avec votre pasteur, Monseigneur René Séjourné, êtes venus du centre de la France pour prendre part à la béatification d'une enfant de votre terre. Bienvenue à vous, pèlerins de langue française et à vous, fils et filles de la grande famille dominicaine dont l'une des aînées dans la foi a pris place clans l'immense foule des saints et des bienheureux qui entourent le Christ Roi de l'univers.

Comme vous le savez, Catherine Jarrige était surnommée Catinon-Menette, la «menette des pauvres». «Menette» signifie « moniale »: elle était effectivement consacrée, femme de l'Unique Amour, de l'amour qui englobe, transcende et vivifie tous les autres, l'amour du Christ ressuscité.

Sa charité se déploya constamment auprès des plus démunis. Les pauvres, les prisonniers, les malades, les mourants la voyaient venir avec soulagement, car de leur apportait réconfort et consolation dans l'épreuve. Que, parmi vous, ceux et celles qui se consacrent à leur service trouvent ici l'expression de ria gratitude et de celle de l'Église tout entière. Qu'ils continuent avec persévérance à apaiser les souffrances du corps et de l'âme!

Par exemple de sa vie, par l'exercice de son métier, par son esprit de prière et par son généreux service dis prochain, Catherine jar lige se donna tout entière au Seigneur. Qu'elle soit désormais auprès de vous, chers Frères et Sœurs, une amie véritable, une inspiratrice et un guide vers le Christ Sauveur! Je lui confie votre vie chrétienne, votre apostolat, et je lui demande, ainsi qu'aux bienheureux Otto Neururer et Jakob Gapp, de vous accompagner sur les chemins du Royaume.

À chacun d'entre vous, à vos familles et à ceux qui vous sont unis par la pensée, je donne de grand cœur ma Bénédiction Apostolique.

© Copyright 1996 - Libreria Editrice Vaticana

Copyright © Dicastero per la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana

SOURCE : https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/de/speeches/1996/november/documents/hf_jp-ii_spe_19961125_beatificazioni.html