mardi 31 janvier 2012

Saint GIOVANNI (JEAN) BOSCO, prêtre, éducateur, confesseur et fondateur de la Société de Saint-François de Sales et de l'Institut des Filles de Marie-Auxiliatrice


Saint Jean Bosco, prêtre

Fils de pauvres paysans piémontais, devenu prêtre à force de sacrifices, il se dévoue aux jeunes ouvriers de Turin abandonnés à eux-mêmes. Il crée pour eux un centre de loisirs, un patronage, puis un centre d'accueil, puis des ateliers. Ses "enfants" seront bientôt des centaines. Très marqué par la spiritualité de saint François de Sales, Jean Bosco invente une éducation par la douceur, la confiance et l'amour. Pour ses garçons, il fonde l'Oratoire, l'Oeuvre, qui sera à l'origine de la congrégation des prêtres salésiens. Pour les filles, il fonde la congrégation de Marie-Auxiliatrice. Don Bosco mourra, épuisé, en 1888, entouré de ses disciples.

Saint Jean Bosco

Fondateur et éducateur (+ 1888)

Fondateur de la société de Saint-François-de-Sales et de l'Institut des Filles de Marie-Auxiliatrice.

C'était un fils de pauvres paysans piémontais. Adolescent, il joue à l'acrobate pour distraire sainement les garnements de son village. Devenu prêtre à force de sacrifices, il se dévoue aux jeunes ouvriers de Turin abandonnés à eux-mêmes. Il crée pour eux un centre de loisirs, un patronage, puis un centre d'accueil, puis des ateliers. Rien de tout cela n'était planifié à l'avance, mais ce sont les besoins immenses qui le pressent. Jamais il ne refuse d'accueillir un jeune, même si la maison est petite, même si l'argent manque. Plutôt que de refuser, il multipliera les châtaignes comme son maître multipliait les pains en Palestine. Sa confiance absolue en la Providence n'est jamais déçue. Ses "enfants" seront bientôt des centaines et tous se feraient couper en morceaux pour Don Bosco. Sa mère, Maman Marguerite, vient s'installer près de lui et jusqu'à sa mort, elle leur cuira la polenta et ravaudra leurs vêtements. Très marqué par la spiritualité de saint François de Sales, Jean Bosco invente une éducation par la douceur, la confiance et l'amour. Pour ses garçons, il fonde l'Oratoire, l’œuvre, qui sera à l'origine de la congrégation des prêtres salésiens. Pour les filles, il fonde la congrégation de Marie-Auxiliatrice. Don Bosco mourra, épuisé, en butte à l'hostilité de son évêque qui ne le comprend pas, mais entouré de ses disciples.

Site des religieux Salésiens de Don Bosco.

Don Bosco par thèmes - Pour découvrir la pédagogie et la spiritualité salésienne, il y a aussi la "méthode Don Bosco"...

Portail de la Famille Salésienne de Don Bosco.

ADAFO, Bureau de Planification et Développement, Afrique francophone occidentale.

Bicentenaire Don Bosco, Histoire, Pédagogie, Spiritualité, 1815-2015, un songe qui continue... L'Oratoire salésien... changer le monde par l'éducation... (vidéo)

Mémoire de saint Jean Bosco, prêtre. Il connut une enfance pauvre et dure, et après son ordination, il mit à Turin toute son énergie à l'éducation des jeunes et fonda la Société de Saint-François de Sales et, avec l'aide de sainte Marie-Dominique Mazzarello, l'Institut des Filles de Marie Auxiliatrice, pour enseigner aux jeunes un métier et la vie chrétienne. Après avoir réalisé tant de projets, il mourut à Turin en 1888.

Martyrologe romain

Le salésien "saisit les valeurs du monde et refuse de gémir sur son temps: il retient tout ce qui est bon, surtout si cela plaît aux jeunes. Celui qui est toujours prêt à se plaindre n'a pas le véritable esprit salésien"

Article 22 - L'optimisme et la joie de l'espérance

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/534/Saint-Jean-Bosco.html



Jean Bosco est né le 16 août 1815, sur la colline des Becchi, un petit hameau près de Castelnuovo d'Asti, aujourd'hui Castelnuovo Don Bosco. Issu d'une famille pauvre, orphelin à l'âge de 2 ans, il fut élevé par sa mère Marguerite, ainsi que son frère aîné Joseph et son demi frère Antoine.

Travaillant dur et ferme, il s'est préparé à la mission qui lui avait été indiquée dans un songe, alors qu'il avait à peine 9 ans, et qu'il s'est vu confirmer par la suite à maintes reprises, de manière extraordinaire.Il a étudié à Chieri, tout en apprenant divers métiers. Il est ordonné prêtre à 26 ans. Arrivé à Turin, il est immédiatement frappé par le spectacle des enfants et des jeunes livrés à eux-mêmes, sans travail et sans guide. Il prend alors la décision de consacrer sa vie aux jeunes pour les sauver.

Le 8 décembre 1841, dans l'église St François d'Assise, Don Bosco rencontrait un pauvre garçon, nommé Barthélemy Garelli, le premier d'une multitude de jeunes. C'est ainsi que commence l'Oratoire, itinérant au début, puis, dès Pâques 1846, définitivement installé au Valdocco, faubourg malfamé, qui deviendra la maison mère de toutes les œuvres salésiennes.Les garçons affluent par centaines : ils étudient et apprennent un métier dans les ateliers que Don Bosco a construit pour eux. En 1859, Don Bosco invite ses premiers collaborateurs à se joindre à lui dans la Congrégation Salésienne : ainsi, rapidement, devaient se multiplier partout des « oratoires » (centres de loisirs et de formation humaine et chrétienne pour les jeunes), des écoles professionnelles, des collèges, des centres de vocations (sacerdotales, religieuses, missionnaires), des paroisses, des centres en pays de mission... Ainsi, en 1875, son action déborde l'Italie, une première expédition missionnaire s'embarque pour l'Argentine, et les salésiens ouvrent leur première œuvre en France, à Nice .Les filles et les laïcs aussiEn 1872, Don Bosco fonde l'institut des Filles de Marie Auxiliatrice (Sœurs salésiennes) qui travailleront pour les jeunes filles dans des œuvres variées, avec le même esprit et la même pédagogie. La cofondatrice et première supérieure a été Marie Dominique Mazzarello (1837-1881), canonisée par le pape Pie XII le 21 juin 1951.Mais Don Bosco a su s'entourer de nombreux laïcs pour partager avec les Salésiens et les Salésiennes son projet éducatif. Dès 1869, il fondait l'Association des Coopérateurs, qui font partie à part entière de la Famille Salésienne, se mettant au service de l'Eglise à la manière de Don Bosco.A 72 ans, épuisé par le travail, Don Bosco avait réalisé ce qu'il avait déclaré un jour : « J'ai promis à Dieu que tant qu'il me resterait un souffle de vie, ce serait pour mes chers enfant. » Il meurt à Turin, au Valdocco, à l'aube du 31 janvier 1888. Béatifié le 2 juin 1929 et proclamé saint par le pape Pie XI, le dimanche de Pâques 1er avril 1934, Don Bosco est considéré, à juste titre, comme un des plus grands éducateurs.

SOURCE :
http://www.salesien.com/index.php/don-bosco-un-saint/9-themes-historiques/50-don-bosco-courte-biographie



Saint Jean Bosco

Prêtre, confesseur, fondateur des Salésiens

(1815-1888)

Jean Bosco naquit en 1815 dans un village du Piémont. Ses parents étaient de pauvres paysans; mais sa mère, demeurée veuve avec trois enfants, était une sainte femme. Le caractère jovial de Jean lui donnait une grande influence sur les enfants de son âge. Il les attirait par ses manières aimables et il entremêlait avec eux les divertissements et la prière. Doué d'une mémoire extraordinaire, il se plaisait à leur répéter les sermons qu'il avait entendus à l'église. C'étaient là les premiers signes de sa vocation apostolique. Son coeur, soutenu par celui de sa mère et d'un bon vieux prêtre, aspirait au sacerdoce. La pauvreté, en l'obligeant au travail manuel, semblait lui interdire l'étude. Mais, par la grâce de Dieu, son courage et sa vive intelligence surmontèrent tous les obstacles.

En 1835, il était admis au grand séminaire. "Jean, lui dit sa mère, souviens-toi que ce qui honore un clerc, ce n'est pas l'habit, mais la vertu. Quand tu es venu au monde je t'ai consacré à la Madone; au début de tes études je t'ai recommandé d'être Son enfant; sois à Elle plus que jamais, et fais-La aimer autour de toi."

Au grand séminaire, comme au village et au collège, Jean Bosco préludait à sa mission d'apôtre de la jeunesse et donnait à ses condisciples l'exemple du travail et de la vertu dans la joie. Prêtre en 1841, il vint à Turin. Ému par le spectacle des misères corporelles et spirituelles de la jeunesse abandonnée, il réunit, le dimanche, quelques vagabonds qu'il instruisait, moralisait, faisait prier, tout en leur procurant d'honnêtes distractions. Mais cette oeuvre du dimanche ne suffisait pas à entretenir la vie chrétienne, ni même la vie corporelle, de ces pauvres enfants.

Jean Bosco, bien que dépourvu de toute ressource, entreprit donc d'ouvrir un asile aux plus déshérités. Il acheta pour 30.000 francs une maison payable dans la quinzaine. "Comment! lui dit sa mère devenue son auxiliaire, mais tu n'as pas un sou vaillant!" -- "Voyons! reprit le fils, si vous aviez de l'argent, m'en donneriez-vous? Eh bien, mère, croyez-vous que la Providence, qui est infiniment riche, soit moins bonne que vous?"

Voilà le trésor divin de foi, d'espérance et de charité dans lequel Jean Bosco, malgré toutes les difficultés humaines, ne cessa de puiser, pour établir ses deux Sociétés Salésiennes de Religieux et de Religieuses, dont la première dépasse le nombre de 8 000, et la seconde celui de 6 000, avec des établissements charitables multipliés aujourd'hui dans le monde entier.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950


JEAN BOSCO

Prêtre, Fondateur, Saint

1815-1888

EXTRAIT BIOGRAPHIQUE

Dans une ferme, au cœur du Piémont agricole, à Morialdo, hameau de Castelnuovo, naît Jean Bosco, fils d'un petit métayer, en août 1815. Son père François, meurt deux ans plus tard, laissant sa veuve, Marguerite éduquer ses trois enfants. Ce sont trois garçons, dont l'aîné, Antoine, qui n'a que 10 ans, va très vite s'occuper de la ferme avec sa mère. Le second, Joseph, a 4 ans. La maman Marguerite apprit elle même les prières du chrétien à ses trois enfants qui priaient tous ensemble matin et soir. C'est dans cette ambiance chrétienne et rurale que le petit Jean fit, dans cette chambre, un rêve vers l'âge de neuf ans. Ce rêve lui laissa pour toute la vie une profonde impression. Le lendemain il s'empressa de le raconter à sa famille. Bien des années plus tard, il en comprit la signification profonde, et le redit souvent à ses enfants et à ses disciples les salésiens.

C'est devenu un texte fondateur :

« A neuf ans j'ai fait un songe qui m'est resté profondément gravé dans l'esprit pendant toute ma vie. Dans ce songe, il me semblait que j'étais près de notre maison dans une cour très spacieuse où étaient rassemblés une foule d'enfants qui jouaient. Les uns riaient, beaucoup blasphémaient. En entendant ces blasphèmes je me suis tout de suite jeté au milieu d'eux, donnant du poing et de la voix pour les faire taire.

A ce moment, apparut un Homme imposant, noblement vêtu. Son visage était si lumineux qu'on ne pouvait pas le regarder en face. Il m'appela par mon nom et me dit : “Ce n'est pas avec des coups mais avec la douceur et la charité que tu devras faire d'eux tes amis. Commence dont tout de suite à leur parler de la laideur du péché et de la valeur de la vertu”.

Intimidé, craintif, je répondis que j'étais un pauvre enfant ignorant. Alors, les garçons, cessant de se battre et de crier, se groupèrent tous autour de Celui qui parlait. Comme si je ne savais plus ce que je disais, je demandai :

“Qui êtes-vous pour m'ordonner des choses impossibles ?

– C'est justement parce que ces choses te paraissent impossibles que tu devras les rendre possibles en obéissant et en acquérant la science.

– Comment pourrai-je acquérir la science ?

– Je te donnerai une institutrice. Sous sa conduite, tu pourras devenir savant.

– Mais qui êtes-vous ?

– Je suis le Fils de cette Femme que ta mère t'a appris à prier trois fois par jour. Mon nom, demande-le à ma Mère.”

Aussitôt, je vis à ses côtés une Dame d'aspect majestueux, vêtue d'un manteau qui resplendissait comme le soleil. S'approchant de moi tout confus, elle me fit signe d'avancer et me prit par la main avec bonté :

“Regarde ! dit-elle”.

En regardant, je m'aperçus que les enfants avaient tous disparu. A leur place je vis une multitude de cabris, de chiens, de chats, d'ours et beaucoup d'autres animaux.

“Voilà ton domaine ! Voilà où tu devras travailler. Deviens humble, courageux, et vigoureux : et ce que tu vois arriver en ce moment à ces animaux, tu le feras pour mes enfants”.

Je tournai donc les yeux et voilà qu'à la place des bêtes sauvages apparurent autant de paisibles agneaux qui sautaient, couraient, bêlaient autour de cet Homme et de cette Femme comme pour leur rendre hommage.

Alors, toujours dans mon rêve, je me mis à pleurer et je priai cette Dame de vouloir bien s'expliquer d'une façon plus claire, car je ne comprenais pas ce que tout cela signifiait.

Elle posa sa main sur ma tête et me dit :

“Tu comprendras tout au moment voulu”.

Elle avait à peine dit cela qu'un bruit me réveilla. Tout avait disparu. J'étais abasourdi. J'avais l'impression que les mains me faisaient mal à cause des coups de poings que j'avais distribués et que le visage me cuisait d'avoir reçu des gifles de tous ces galopins.

Le matin, j'ai raconté le songe d'abord à mes frères qui se mirent à rire, puis à ma mère et à la grand-mère. Chacun donnait son interprétation : “Tu deviendras berger”, dit Joseph. “Chef de brigands”, insinua perfidement Antoine. Ma mère : “Qui sait si tu ne deviendras pas prêtre”. C'est la grand-mère qui prononça le jugement définitif : “Il ne faut pas s'occuper des rêves”. J'étais de l'avis de l'aïeule et pourtant je ne réussis jamais à m'ôter tout cela de l'esprit. »

Toutes les années qui suivirent furent profondément influencées par ce songe. Maman Marguerite avait compris (et Jean le comprit aussi très vite) que ce songe indiquait une direction. (Don Bosco, Souvenirs Autobiographiques)

Ayant fini ses cours primaires, Jean Bosco vient à Chieri suivre ses études secondaires. A la fin de celles-ci, il rentre au séminaire de Chieri. Il a 19 ans .Six ans d'étude à nouveau, mais avec de bons compagnons et de bons professeurs. Pendant les vacances, il revient aux Becchi. Il aide à la ferme familiale. Il s'occupe aussi des jeunes du village. Il enseigne le catéchisme à beaucoup d'entre eux qui à 16 ou 17 ans étaient totalement ignares des vérités de la foi. Il leur demande aussi l'assiduité aux offices, et la confession mensuelle. Quelques uns abandonnèrent, mais beaucoup continuèrent. Une fois devenu prêtre, on lui proposa plusieurs postes, mais rien ne l'attirait. Don Cafasso, son confesseur, lui conseilla de rester avec lui pour continuer des études de spiritualité. Il lui fit découvrir aussi la vie dans les banlieues pauvres de Turin. Étant aumônier de prison il lui fait rencontrer des condamnés à mort, et surtout beaucoup de jeunes dont certains étaient déjà des criminels endurcis. Il décida alors de se consacrer à la jeunesse en péril. Le dimanche, les jeunes apprentis de Turin viennent de plus en plus nombreux chez Don Bosco. Après le catéchisme, il leur apprend à lire et à écrire. Don Bosco renonce à s'occuper des filles du refuge de la marquise Barollo, pour se consacrer à ses garçons de la rue. C'est l'époque du patronage volant, où il se fait chasser de partout avec sa bande bruyante de jeunes. Pendant plusieurs mois, il doit changer de lieu sans cesse. Il est surveillé par la police, mais aussi par le clergé de Turin qui veut le faire interner, le croyant devenu fou. En 1847, une occasion se présente enfin : Don Bosco loue un local appartenant à un certain Pinardi, et le terrain qui l'entoure. Le dimanche suivant, les petits maçons, plâtriers et autres ouvriers du bâtiment commencent les travaux avec un enthousiasme indescriptible. Dans la semaine, Don Bosco passe les voir chez leurs patrons, sur leurs chantiers, et prend leur défense quand ils sont exploités. Plusieurs fois, il obtient même d'établir un contrat de travail. Cette fois, l'œuvre semble stabilisée. Don Bosco a 32 ans. Mais il s'est trop dépensé, une bronchite infectieuse se déclare, pendant plusieurs jours il est entre la vie et la mort. Une fois rétabli, les médecins envoient Don Bosco en convalescence dans son village natal. Quand il revient, il n'est pas seul. Il a convaincu sa mère de l'accompagner, car ses enfants ont besoin d'une maman. Elle fait la cuisine pour tout le monde. Surtout qu'il arrive de recueillir des jeunes mis à la porte par leurs parents... Un internat commence. Don Bosco se souvenant de ce qu'il avait appris pendant son enfance, reprise les vêtements usages, entaille d'autres, et enseigne cela à plusieurs jeunes, créant ainsi ses premiers cours professionnels !

Abandonné par ses aides bénévoles à la suite des troubles politiques de 1848, Don Bosco se souvient du songe de son enfance : les jeunes loups qui se transformaient en agneaux et certains en bergers. C'est parmi ses jeunes qu'il trouvera ses collaborateurs. Il propose à Rua de partager les responsabilités avec lui ; à 17 ans il lui confie un nouveau patronage à l'autre bout de la ville. Buzetti se chargera des finances et Cagliero de l'animation du Valdocco. Plusieurs de ces jeunes demandent alors à devenir prêtres comme Don Bosco. Don Bosco achète la maison Pinardi en 1851, lui fait construire une aile, et bâtit une chapelle. Ces bâtiments deviennent de nouvelles classes professionnelles, et des classes de latin, car Don Bosco veut former lui-même ses futurs collaborateurs. Mais Don Bosco a de nombreux ennemis chez les anticléricaux et les vaudois. Il lutte contre eux sur le terrain de la presse, créant ses propres journaux catholiques : “le Bulletin Salésien” et les “Lectures catholiques”. Pour cela, il fonde sa propre imprimerie, avec des cours de typographie et une formation aux métiers du livre. Il échappe de justesse à plusieurs attentats. Plusieurs fois sur le chemin désert du Valdocco il eut la vie sauvée par la présence d'un gros chien gris qui l'accompagnait. Aux difficultés extérieures et au manque d'argent s'ajoutent les épreuves internes. Maman Marguerite meurt en 1856. La maman de Michel Rua vient la remplacer pour l'internat, la cuisine et le rôle de maman des jeunes du Valdocco. L'œuvre est fragile. Don Bosco cherche une solution pour stabiliser son oeuvre. Il rédige un projet de constitution, et le soumet au pape Pie IX, qui le reçoit avec beaucoup d'intérêt. Après diverses modifications, elles deviennent les Constitutions de la Société de Saint François de Sales. Don Bosco attend encore 18 mois pour en parler à ses jeunes animateurs. Après une discussion très agitée, 16 jeunes répondent à l'appel de Don Bosco, et le prient de devenir leur supérieur.

Maintenant Don Bosco peut se consacrer à un autre projet. En songe, la Vierge lui a demandé de construire à Turin une basilique dédiée à Marie Auxiliatrice. Il n'a pas d'argent, mais organise loteries, quêtes, etc. La basilique sera consacrée en 1867. Don Bosco était venu prêcher à Mornèse en 1864. Il y avait rencontré une jeune fille qui apprenait la couture à quelques jeunes pauvres de son village. Or le Pape demande à Don Bosco de faire quelque chose pour les filles. L'équipe de Mornèse accepte. 15 jeunes filles prennent l'habit à la suite de Marie Dominique Mazzarello. Don Bosco leur donne des constitutions inspirées de celles des salésiens. Elles prennent le nom de Filles de Marie Auxiliatrice (FMA) ou salésiennes. En 1875 partit la première mission salésienne en Amérique, suivie de plusieurs autres. L'évangélisation de la Patagonie commençait. Don Bosco est maintenant connu dans toute l'Italie. Malgré les multiples tracasseries de la police et du gouvernement, il multiplie écoles et patronages. Les premiers appels lui viennent de l'Europe. En 1880, le nouveau pape Léon XIII convoque Don Bosco. Alors que celui-ci, fatigué, voudrait s'occuper de l'organisation de ses œuvres, il reçoit mission de construire à Rome une église dédiée au Sacré-Coeur. Mais Don Bosco a épuisé la générosité de ses bienfaiteurs italiens. Il va s'adresser à la France. En 1883, son voyage dure 4 mois, c'est un vrai triomphe. On se bouscule pour le voir. On coupe des morceaux de sa soutane pour faire des reliques. Il fait des miracles. sa prière obtient des guérisons. Tout Paris veut l'entendre. Il passe son temps à recevoir des gens, aussi bien l'ouvrier que le prince. Un saint traversa la France... et la basilique du Sacré-Cœur fut achevée 4 ans plus tard. En 1886, Don Bosco fait un dernier voyage en Espagne. Il déchaîne encore plus d'enthousiasme qu'à Paris. Il entrait dans la gloire de son vivant. Mais à son retour il est totalement épuisé. Le 3 décembre 1887, il ne peut dire la messe. Le 23 il renonce à recevoir. Il s'éteint le 31 janvier 1888, à Turin.

Vénérable le 20 février 1927, il fut béatifié le 2 juin 1929 et enfin canonisé le 1er avril 1934.

SOURCE : http://voiemystique.free.fr/jean_bosco_extrait.htm

Jean Bosco, l’homme aux rêves prophétiques

Anne Bernet - publié le 30/01/23

Connu pour son génie d’éducateur, saint Jean Bosco l’est moins pour ses prédispositions aux rêves prophétiques. En pleine tempête politique italienne, il prévint par exemple le roi des dangers auquel celui-ci s’exposait en s’attaquant à l’Église.

Même si Jésus annonce qu’à la fin des temps, « les vieillards prophétiseront et les jeunes gens auront des songes », l’Église a toujours pris soin de ne pas trop encourager à croire aux rêves. Il arrive toutefois que certains saints, tel Joseph dans l’Ancien Testament, méchamment surnommé « l’homme aux songes » par ses frères jaloux, soient avertis dans leur sommeil d’événements à venir qui, en effet, se réalisent. En ce domaine, Jean Bosco est un champion hors catégorie mais ce don, qu’il a lui-même longtemps regardé avec méfiance, ne lui a pas toujours simplifié la vie…

Des visions pas toujours plaisantes

Il est un garçon de neuf ans au caractère déjà prononcé et violent quand il se voit en rêve au milieu d’une vaste troupe d’enfants qui s’insultent, se disputent et en viennent aux mains ; les entendant blasphémer, Giovanni, indigné, se précipite dans la mêlée, décidé à ramener l’ordre à coups de poings. Le Christ apparaît alors et lui dit : « Ce n’est pas par la violence mais par la douceur que tu devras conquérir tes amis. » Ce rêve prémonitoire en plusieurs phases qui aboutissent à la transformation des jeunes sauvages en doux agneaux, est connu, comme celui dit des « trois blancheurs » où Don Bosco voit l’Église, sous la forme d’un navire amiral entouré d’une flottille éparpillée aux prises avec une flotte ennemie qui menace de la détruire. Deux colonnes surgissent alors de la mer, l’une portant une hostie rayonnante, l’autre l’Immaculée, auxquelles l’homme en blanc, le Pape, peut arrimer solidement sa nef en détresse. Célèbre aussi le songe de 1857 où Giovanni voit le jeune Dominique Savio, décédé depuis peu, s’avancer vers lui au milieu d’un paysage magnifique, l’assurer qu’il est au Ciel et lui expliquer que les merveilles entrevues sont une pauvre représentation d’une réalité autrement plus belle mais impossible à appréhender par les vivants.

Le problème est que ces visions ne sont pas toujours plaisantes. Le monde onirique de Don Bosco est peuplé de créatures monstrueuses qui, sous la forme de chats énormes et terrifiants, d’éléphants féroces, de crapauds horribles ou d’un cheval rouge emballé, celui d’un des cavaliers de l’Apocalypse, menacent les âmes ou dévastent la chrétienté. Beaucoup, à commencer par le romancier italien Eugenio Corti, qui intitulera justement Le Cheval rouge son terrible récit de l’engagement des troupes du régime fasciste en Russie aux côtés des Allemands, identifieront la cavale écarlate au communisme. C’est aussi l’interprétation d’Irène Corona dans Les Prophéties de Don Bosco (Éd. du Parvis, 2013).

Si personne ne fait pénitence…

Pour Don Bosco, cet avenir, révélé dans un songe de 1870 annonciateur de cataclysmes pour l’Italie, l’Europe et l’Église, est conjurable, à condition que le clergé prenne l’avertissement au sérieux : « Mais vous, les prêtres, pourquoi ne courez-vous pas pleurer entre le vestibule et l’autel pour invoquer la suspension des fléaux ? Pourquoi ne saisissez-vous pas le bouclier de la foi et n’allez-vous pas sur les toits, dans les maisons, sur les routes, les places et en tous lieux, même inaccessibles, pour porter la semence de ma Parole ? Ne savez-vous pas qu’elle est l’épée terrible à deux tranchants qui abat mes ennemis et apaise la colère de Dieu et des hommes ? » Mais, si personne ne fait pénitence pour, comme le roi de Ninive, empêcher l’accomplissement de ces maux, alors « ces choses, inexorablement, se produiront une à une ». Don Bosco ne sera pas plus entendu, hélas, que Notre-Dame ne l’a été rue du Bac en 1830, à La Salette en 1846, à Fatima en 1917, et ailleurs encore… 

Pourtant, à l’instar de la Vierge du Rosaire annonçant : « À la fin, mon cœur immaculé triomphera », Giovanni prédit l’apparition d’un « soleil lumineux » annonciateur du feu du Saint-Esprit sur le monde. Dieu, et Il ne cesse de le redire à l’humanité par la voix de Marie et des saints, ne veut pas la mort des pécheurs mais qu’ils se convertissent et vivent. Cela implique de leur part un retour sur eux-mêmes. Dans le cas contraire, la justice divine frappera, en effet. C’est ce que le prêtre visionnaire annonce, en décembre 1854, au roi Victor-Emmanuel II.

La suppression des ordres contemplatifs

Nous sommes au cœur de la crise qui durera jusqu’à la chute de Rome en septembre 1870, opposant partisans de l’unité italienne et défenseurs des États pontificaux qui font du pape un souverain temporel aussi bien que spirituel. L’unification de l’Italie implique la disparition de cette souveraineté, ce à quoi Pie IX ne veut, ni ne peut, consentir. Le jeune Victor-Emmanuel II, qui ambitionne de régner sur des possessions plus vastes que celles léguées par ses aïeux en Savoie, Piémont et Sardaigne, est entré, contre promesse de la couronne italienne, dans le jeu d’une gauche révolutionnaire, franc-maçonne, décidée à renverser les monarchies catholiques des Bourbons-Sicile à Naples ou des Habsbourg en Lombardie et Vénétie ; décidée, surtout, à en finir, non seulement avec le pouvoir temporel de la papauté, incarnée par les États pontificaux, mais avec le catholicisme.

Cette année 1854, le roi a donné des gages aux adversaires de l’Église en acceptant le projet de loi Ratazzi qui prévoit la suppression dans son royaume de tous les ordres religieux contemplatifs et la confiscation de leurs biens, ne laissant subsister que ceux voués à l’enseignement, la prédication et les œuvres de charité. Pour faire passer la pilule auprès de la hiérarchie catholique piémontaise, la loi Ratazzi affirme que l’argent ainsi récupéré sera attribué aux paroisses pauvres et à l’entretien des édifices cultuels. Don Bosco, à l’instar des promoteurs de la loi qui, eux, ne mésestiment pas la puissance de la prière et du sacrifice, sait que détruire les ordres contemplatifs, c’est priver l’Église de ses troupes d’élite et la livrer désarmée ou presque à l’Ennemi…  

Morts annoncées

Seul le roi peut arrêter le processus en opposant son veto ; Victor-Emmanuel, emporté par l’ambition, n’en a pas l’intention. Fin novembre 1854, Don Bosco fait un rêve : il se trouve au palais royal entouré d’autres prêtres. Soudain, un valet déboule dans la salle ; il crie : « Grande nouvelle ! » « Laquelle ? » demande Don Bosco et l’autre de répondre : « Grand enterrement à la Cour ! » Giovanni ne se rendort pas : « J’en ai été malade le reste de la nuit … » Il est si frappé qu’il écrit au roi afin de l’avertir. À cinq jours de là, il refait le même songe, à un détail près ; le domestique crie : « Pas un mais plusieurs grands enterrements à la Cour ! » Don Bosco réécrit à Victor-Emmanuel ; il l’avertit que, s’il signe la loi, il attirera sur la Maison royale de Savoie de grands malheurs.

Je n’ai écrit au roi que la vérité ; je regrette de l’avoir fâché mais j’ai fait cela pour son bien et celui de l’Église.

Ce n’est pas un avertissement à prendre à la légère. Don Bosco a déjà prophétisé des drames, accidents, morts, en en précisant souvent la date ; toujours, les faits lui ont donné raison dans les délais indiqués. Victor-Emmanuel, plus frappé qu’il l’admet, envoie l’un de ses proches rencontrer Giovanni. Cet envoyé s’emporte : « Croyez-vous raisonnable de mettre de la sorte la Cour sens dessus dessous ? Le roi est furieux, très impressionné, très troublé ! » Le message est clair ; il faut arrêter de vaticiner. Imperturbable, Don Bosco rétorque : « Je n’ai écrit au roi que la vérité ; je regrette de l’avoir fâché mais j’ai fait cela pour son bien et celui de l’Église. » Victor-Emmanuel ne recule pas, de peur d’être ridicule en prêtant foi à ce prêtre tenu par son ministre de l’Intérieur pour un dangereux réactionnaire. Le 5 janvier 1855, la loi passe en première lecture au parlement. Dans la soirée, la reine mère tombe brusquement très malade et meurt. Elle avait 54 ans.

« Ouvre les yeux ! »

C’est un coup très dur pour le roi, le premier. Le jour des obsèques, sa femme, accouchée huit jours plus tôt, et qui paraît très bien se remettre de la naissance, est emportée par des complications inattendues. Don Bosco, à l’annonce du premier décès, a envoyé un dernier courrier au souverain : « Une personne éclairée du Ciel prévient : ouvre les yeux. Si la loi passe, de grands malheurs s’abattront sur ta famille car ceci n’est que le début des maux… » En vain… Après les deux reines, c’est le frère de Victor-Emmanuel, le duc de Gênes qui meurt le 11 février. Le roi ne bouge pas. Mi-mai, alors que le processus législatif touche à son terme son dernier-né succombe à une maladie infantile. Son père signe malgré tout le décret qui supprime 334 couvents de son royaume. Dans des notes personnelles, Don Bosco écrit : « La famille qui vole Dieu subira maintes tribulations et ne passera pas la quatrième génération. »

La prédiction se réalisera. Le successeur de Victor-Emmanuel, Umberto Ier, est assassiné. Son fils, Victor-Emmanuel III, qui a déjà perdu l’essentiel de son pouvoir au profit de Mussolini, abdique en 1946, son fils est contraint d’en faire avant de quitter l’Italie avec sa famille, frappé par la loi d’exil. La Maison de Savoie ne règnera pas au-delà de cette quatrième génération marquée par le Ciel… 

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SOURCE : https://fr.aleteia.org/2023/01/30/jean-bosco-lhomme-aux-reves-prophetiques/?utm_campaign=Web_Notifications&utm_medium=notifications&utm_source=onesignal

Firenze, chiesa della Sacra Famiglia


PREMIÈRE PARTIE

LA VIE DE SAINT JEAN BOSCO

1-L’enfance

2-La jeunesse

3-Un remarquable conseiller: Don Cafasso

4-Une vocation exceptionnelle

5-D’autres missions pour don Bosco

6-Le développement des principales œuvres de Don Bosco

7-Don Bosco constructeur d’églises

8-Les épreuves

9-Les dernières années

10-La mort de don Bosco

DEUXIÈME PARTIE
LES FAITS EXTRAORDINAIRES DE LA VIE DE SAINT JEAN BOSCO

1-Les songes

2-Les prémonitions et les visions

3-Les miracles

4-Le voyant

5-Don Bosco et la mort

TROISIÈME PARTIE
SAINT JEAN BOSCO - L’HOMME

1-Les talents de don Bosco

2-Don Bosco et l’argent

3-Don Bosco et les autorités

4-Don bosco éducateur

5-Don Bosco confesseur

6-Les amis de don Bosco

QUATRIÈME PARTIE
LA SPIRITUALITÉ DE DON BOSCO

INTRODUCTION

1-L’homme

2-Le fondateur d’ordres religieux

3-La pédagogie de don Bosco

4-La spiritualité de don Bosco

5-La dévotion à Marie

6-L’imitation de Jésus-Christ

7-Don Bosco et la mort

8-Conseils aux prêtres

ANNEXES

Annexe 1-Maman Marguerite

Annexe 2-Résurrection d’un adolescent

Annexe 3-Vie de Dominique Savio

Annexe 4-Quelques repères chronologiques

Annexe 5-Les œuvres écrites de don Bosco

Bibliographie

SOURCE : http://voiemystique.free.fr/jean_bosco_bio_tab.htm

Mala (Sant'Orsola Terme, Trentino) - Chiesa di San Michele Arcangelo, interno - Affresco sul soffitto raffigurante don Bosco

Mala (Sant'Orsola Terme, Trentino, Italy) - Saint Michael church, interior - Fresco on the ceiling portraying Don Bosco


QUELQUES REPÈRES CHRONOLOGIQUES

1815-(16 août): Naissance de Jean Bosco aux Becchi (Asti-Piémont).

1817-Jean perd son père à l’âge de deux ans.

1825-Jean voit en songe la préfiguration de sa mission.

1835 Jean Bosco reçoit la soutane et entre au séminaire.

1837-(9 mai) : Naissance à Mornese de Marie Dominique Mazzarello, cofondatrice des FMA. (Filles de Marie Immaculée)

1841-(5 juin): Jean Bosco est ordonné prêtre à Turin.

1841-(8 décembre): Don Bosco débute par une leçon de catéchisme son apostolat auprès des jeunes à Turin.

1842-(2 avril) : Naissance de Dominique Savio.

1845-Don Bosco lance les cours du soir.

1846-(12 avril): Don Bosco s’établit au Valdocco.

1847-Don Bosco ouvre un deuxième Oratoire à Turin-Porta Nuova.

1848-Don Bosco est pris pour un fou par ceux à qui il confie son projet apostolique.

1852-(31 mars) : Don Bosco est officiellement reconnu par son évêque comme directeur des trois Oratoires de Turin.

1853-Don Bosco ouvre des écoles professionnelles dans ses internats, crée sa première fanfare et lance les “Lectures Catholiques”, sa première revue populaire.

1854-(26 janvier) : Don Bosco donne le nom de “Salésiens” à ses premiers assistants.

1854-(2 octobre) : Rencontre entre don Bosco et Dominique Savio.

1855-(25 mars) : Naissance de la Société Salésienne: l’abbé Michel Rua émet les voeux privés en présence de Don Bosco.

1855-Don Dominique Pestarino fonde à Mornese (Alessandria-Piémont) une association qui deviendra l’Institut des Filles de Marie Auxiliatrice.

1856-(25 novembre) : Décès de Maman Marguerite.

1857-(9 mars) : Mort de Dominique Savio.

1858-Première visite de Don Bosco à Rome et au Pape.

1859-(9 décembre) : Don Bosco annonce sa décision de fonder la Congrégation Salésienne.

1859-(18 décembre) : Don Bosco installe le premier Chapitre Supérieur salésien.

1860-(12 juin) : 26 salésiens adoptent les Règles de la Congrégation.

1860-Don Bosco accepte parmi les salésiens le premier laïc: le coadjuteur Joseph Rossi.

1861-Don Bosco ouvre la première typographie.

1862-(14 mai) : les 22 premiers salésiens émettent leurs voeux en présence de don Bosco.

1863-(20 octobre) : Don Bosco ouvre la première maison hors de Turin (à Mirabello Monferrato).

1864-(23 juillet) : La Congrégation Salésienne reçoit la première reconnaissance du Saint-Siège (Décret de louange).

1864-(octobre) : Don Bosco rencontre Marie Mazzarello à Mornese.

1865-(13 novembre) : Premier diplôme obtenu par un salésien (Don Jean Baptiste Francesia).

1868-(9 juin) : Consécration de la basilique Marie Auxiliatrice à Turin.

1869-(18 avril) : Don Bosco fonde à Turin l'Archiconfrérie de Marie Auxiliatrice.

1870-(septembre) : Ouverture de la première maison hors du Piémont (à Alassio, province de Savona).

1872-(5 août) : Fondation à Mornese de l'Institut des FMA.

1874-(3 avril) : Le Saint-Siège approuve les Constitutions salésiennes.

1875-(11 novembre) : La première expédition missionnaire salésienne part pour l'Amérique.

1875-(21 novembre) : Ouverture de la première maison salésienne hors d’Italie (Nice, France)

1876-(9 mai) : Le Saint-Siège approuve l'Association des Salésiens Coopérateurs.

1877-(5 septembre) : Les Salésiens tiennent leur premier Chapitre Général.

1877-(14 novembre) : Les 6 premières FMA partent d’Italie pour les missions d’Amérique.

1879-Premier contact des missionnaires salésiens avec les Indiens de Patagonie.

1880-Salésiens et FMA ouvrent les premières œuvres missionnaires en Patagonie (Argentine).

1881-(14 mai) : Mort de Mère Marie Mazzarello.

1883-(février-mai) : Visite de Don Bosco en France.

1884-(7 décembre) : Premier salésien évêque (Mgr Jean Cagliero).

1886-Visite de Don Bosco à Barcelone.

1887-(14 mai) : Consécration de la Basilique du Sacré Coeur à Rome.

1888-(31 janvier) : Mort de Don Bosco (il laisse 773 Salésiens et 393 FMA).

1890-Ouverture du procès de canonisation de Don Bosco.

1897-(septembre): Début de l’œuvre salésienne en Amérique Centrale.

1915 Premier cardinal salésien (Mgr Jean Cagliero)

1929-(2 juin): Béatification de Don Bosco.

1934-(1 avril): Canonisation de Don Bosco.

1938-(20 novembre) : Béatification de Mère Marie Mazzarello.

1946-(24 mai) : Don Bosco est déclaré patron des éditeurs catholiques.

1950-Les missionnaires expulsés de Chine transplantent l'œuvre salésienne aux Philippines, au Vietnam, à Taiwan et en Corée du Sud.

1950-(5 mars) : Béatification de Dominique Savio.

1951-(24 juin) : Canonisation de Mère Marie Mazzarello.

1954-(12 juin) : Canonisation de Dominique Savio.

1972-(29 octobre) : Béatification de don Michel Rua.

1988-Premier centenaire de la mort de Don Bosco. Une "année de grâces" enrichies d’indulgences par le pape Jean-Paul II, est ouverte le 31 janvier par une célébration solennelle à Turin, en présence du Recteur Majeur et du Conseil Général, quatre cardinaux et 58 évêques salésiens.

1989-(24 janvier) : Le Pape Jean-Paul II proclame officiellement don Bosco “Père et Maître de la jeunesse”.

SOURCE : http://voiemystique.free.fr/jean_bosco_bio_25.htm

Bild der Heiligen Giovanni Melchiorre Bosco ("Don Bosco") in der Kirche in Fontanella im Großen Walsertal in VorarlbergÖsterreich.

Painting of the Holy Giovanni Melchiorre Bosco ("Don Bosco") in the church in Fontanella in the "Grossen Walsertal" (valley) in VorarlbergAustria.


LES ŒUVRES ÉCRITES DE JEAN BOSCO

Écrits de caractère scolaires

            Système métrique décimal (1849)[1] 

            Histoire de l’Église (1845)

            Histoire Sainte (1847)

            Histoire d’Italie (1855)

Biographies :

            Saint Martin de Tours (1855)

            Saint Pancrace martyr (1856)

            Saint Pierre apôtre (1856)

            Saint Paul (1857)

            Les papes des trois premiers siècles (1857-1865)

            La bienheureuse Marie des Anges, carmélite (1865)

            Louis Comollo (1844)

            Saint Dominique Savio (1859)

            Michel Magon (1861)

            François Besucco (1864)

            Joseph Cafasso (1864)

            Charles-Louis de Haller, protestant converti (1855)

            Les mémoires de l’Oratoire Saint François de Sales (de 1815 à 1855)

Récits “agréables”

            La conversion d’une vaudoise (1854)

            Pierre ou la force de la bonne éducation (1855)

            Récit agréable d’un vieux soldat de Napoléon 1er (1862) etc. ...

Doctrine, apologétique, dévotion

            Avis aux catholiques (1850)

            Le catholique instruit dans sa religion (1853)

            Une dispute entre un avocat et un ministre protestant (1853)

            L’Église catholique et sa hiérarchie (1869)

            Les conciles généraux et l’Église catholique (1869)

Œuvres mariales

            Le mois de mai (1858)

            Neuf jours consacrés à l’auguste Mère du Sauveur sous le titre de Marie Auxiliatrice (1870), etc. ...

Sur l’œuvre salésienne

            Règlements de l’Oratoire (1877)

            Les Coopérateurs Salésiens (1876)

            Constitutions de la Société de saint François de Sales (à partir de 1867)

À cela il faut ajouter la revue intitulée “Les Lectures Catholiques” à partir de 1853...

Enfin, sur l’ordre exprès du pape Pie IX, don Bosco écrivit aussi ses Souvenirs autobiographiques.

BIBLIOGRAPHIE

A. Auffray. Un grand Éducateur, Saint Jean Bosco (1815-1888)Édité chez Emmanuel Vitte en 1929

Don Bosco. Souvenirs autobiographiquesAgence internationale Salésienne d’Information

(www.sdb.org).

Jean Bosco - Écrits spirituelsTextes présentés par Joseph Aubry. Édité par Nouvelle Cité  en 1979

[1] Les nombres entre parenthèses sont les dates de la première parution

SOURCE : http://voiemystique.free.fr/jean_bosco_bio_26.htm



Qui est Don Bosco ?

30 janvier 2021 à 10:00

Un prêtre éducateur du XIXe siècle qui a donné sa vie aux jeunes abandonnés de la ville de Turin… Voici résumer en quelques mots la vie d’une personne qui aura marqué son époque et aura laissé un trésor pour aimer les jeunes : le système préventif. Son projet a conquis des jeunes et des adultes de son temps… et aujourd’hui, ils sont des centaines de milliers, dans plus de 130 pays, à vivre du style d’éducation proposé par Don Bosco.

voir une vidéo sur Don Bosco

Son enfance

Né le 16 août 1815 aux Becchi, un hameau situé à 30 kilomètres au sud de Turin, Jean Bosco est le troisième fils d’un couple de paysans. Très tôt orphelin de père, il est forcé d’aider sa mère aux travaux des champs pour ne pas mourir de faim. Malgré cela, il trouve le temps de s’instruire, et fait profiter de ses connaissances aux garçons de son âge. Enfant joyeux, mais impulsif, il doit quitter le foyer familial à l’âge de onze ans du fait de sa mésentente avec l’un de ses frères. Après avoir effectué plusieurs petits métiers, il bénéficie de l’enseignement d’un prêtre, Don Calosso, ce qui nourrit en lui la vocation de rentrer dans les ordres.

Attentif aux jeunes

Ordonné prêtre le 5 juin 1841, Don Bosco est invité par Don Cafasso à arpenter les fau­bourgs de Turin. Il y découvre une jeunesse livrée à elle-même, en proie à la misère et à l’exploitation. Il faut dire qu’à cette époque, la capitale piémontaise est en pleine effer­vescence industrielle, et les jeunes constituent, pour les patrons, une main d’oeuvre bon marché et corvéable à merci. Ses visites dans les prisons finissent de le convaincre d’agir rapidement. C’est ainsi qu’il conçoit le projet du Valdocco (littéralement : « val des occis» en italien, puisque c’était dans ce quartier de Turin que les exécutions avaient lieu), un centre de jeunes qui ouvre en 1846.

Au Valdocco, Don Bosco fait construire une chapelle, dédiée à Saint-François de Sales. Parallèlement, il met en place des ateliers pour former ses jeunes aux métiers de l’indus­trie : menuiserie, cordonnerie, reliure, etc. Sur les chantiers, il fait signer aux patrons des contrats de travail en bonne et due forme, ce qui n’est pas monnaie courante à l’époque. Enfin, il tient à créer une ambiance familiale au sein du centre et, pour cela, persuade sa mère de le rejoindre.

Avec l’aide des éducateurs, laïcs et prêtres, Don Bosco assure une présence permanente auprès des garçons qu’il accueille : il joue avec eux, mange avec eux, veille à leur bien-être. Le succès du centre est retentissant : en six ans, les effectifs passent de 17 à plus de 600 ! Du coup, un deuxième oratoire est ouvert dès 1853, dans le quartier de Porta Nuova. Ce succès, cependant, ne fait pas que des heureux, et son refus catégorique de voir ses jeunes s’enrôler dans la révolution qui secoue le Piémont attise le ressentiment. Don Bosco est ainsi la cible de tentatives d’attentats, auxquels il échappe miraculeusement.

Développer son oeuvre

En 1859, il propose à 17 garçons, parmi les plus âgés, de l’aider à fonder une congrégation. Les Salésiens sont nés. En 1872, sa rencontre avec Marie-Dominique Mazzarello aboutit à la fondation des « Filles de Marie Auxiliatrice », appelées aussi Salésiennes de Don Bosco. Enfin, en 1875, il conçoit le projet des Coopérateurs, qui rassemble laïcs, prêtres et reli­gieux soucieux de l’éducation des jeunes dans leurs lieux de vie. La même année, les premiers missionnaires embarquent pour l’Argentine, première étape de l’internationalisation de la jeune congrégation.

Don Bosco s’éteint le 31 janvier 1888 à Turin, à 73 ans. Il est proclamé Saint par Pie XI en 1934, et nommé « Père et maître de la jeunesse » par Jean-Paul II en janvier 1988. Son élève et disciple Dominique Savio (1842-1857) est, lui, canonisé en 1954 par Pie XII, et nommé Saint-patron des enfants et des adolescents.

SOURCE : https://www.don-bosco.net/actualites/famille-salesienne/qui-est-don-bosco/


Salesian church in Nazareth, photographie de Don Bosco et inscriptions en arabe

À l'école de Don Bosco, être toujours dans la joie

Edifa - Publié le 30/01/21

Proclamé "patron des apprentis" par le pape Pie XII, Jean Bosco était un éducateur hors du commun. Fêté ce 31 janvier, il pourrait aussi être le protecteur des parents, des catéchistes et des enseignants.

Don Bosco est né le 16 août 1815, dans un petit hameau du nord de l’Italie. Il fut ordonné prêtre le 5 juin 1841. Comme un songe le lui avait fait pressentir durant sa jeunesse, l’essentiel de son ministère fut consacré aux jeunes, qu’il accueillit par centaines à l’Oratoire saint François-de-Sales, les sauvant ainsi de la misère matérielle et surtout spirituelle à laquelle ils étaient livrés. Éducateur hors pair, il sert encore aujourd’hui d’exemple aux parents et à tous ceux qui travaillent avec les enfants.

Être toujours dans la joie et garder confiance

La joie est vraiment la tonalité de la vie de Don Bosco : une joie puisée à la source de la prière et des sacrements, une joie qui s’incarne très concrètement. Agé d’une douzaine d’années, il fait le pitre sur une corde tendue à la manière des funambules de foire, histoire d’attirer des spectateurs qu’il invite ensuite à prier ! Plus tard, avec les garçons de l’Oratoire, il passe des heures à jouer et à raconter des histoires. Et quand le petit Dominique Savio, qui est son élève, se croit obligé de rester sérieux par amour du Seigneur, Don Bosco lui fait très vite comprendre qu’« un saint triste est un triste saint ».

« Ayons confiance en Dieu, quoi qu’il arrive » : ce sont les derniers mots du père de Jean, qui meurt alors que ce dernier n’a pas deux ans. Cette confiance restera la règle de Don Bosco. Il aime à répéter à ses jeunes : « Gardez confiance ». Avec sa mère, venue travailler avec lui à Turin, il vit cette confiance au quotidien, qu’il s’agisse de trouver un toit pour ses garçons, de les nourrir, ou de rassembler des fonds pour construire une église. Don Bosco et « Maman Marguerite » ne s’appuient pas sur le contenu de leur porte-monnaie (vide, le plus souvent !), mais sur Dieu seul. Et Dieu ne les déçoit jamais. Nous pouvons demander à Jean Bosco de nous apprendre la confiance lorsque les factures à payer s’amoncellent, ou que le chômage met en péril les finances familiales. Don Bosco fit tant de fois l’expérience d’avoir plus de bouches à nourrir que d’argent pour acheter du pain, que l’on peut certainement le choisir comme protecteur des fins de mois difficiles.

Dieu a besoin d’hommes et de femmes bien formés du corps, du cœur et de l’intelligence

Développez vos talents et profitez de toutes les occasions pour apprendre : telle est la leçon que nous donne la vie de Don Bosco. Certes, il était doué et sans doute plus que d’autres : il jouissait d’une mémoire prodigieuse, chantait à merveille, était souple et agile, habile de ses mains, etc. Mais il sut développer tous ces dons, pour les mettre au service de Dieu. Tout jeune, il ne perd pas une minute pour étudier « afin, disait-il, de devenir prêtre », ce qui ne l’empêche pas de travailler aux champs ou de s’exercer à diverses acrobaties et jongleries !

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Lorsqu’il est collégien, il n’a pas de quoi payer sa pension. Qu’à cela ne tienne : puisqu’il habite chez un tailleur, il lui propose de travailler pour lui après l’école, acquérant ainsi une compétence qui lui sera précieuse lorsqu’il s’agira de ravauder les vêtements usés de ses garçons. Il apprendra ensuite la menuiserie, la reliure, la serrurerie, la cordonnerie. Jean Bosco nous rappelle qu’il ne faut perdre aucune occasion de développer ses compétences, surtout lorsqu’on est jeune. Sa vie nous rappelle que Dieu a besoin de bons ouvriers pour sa moisson, d’hommes et de femmes solides, bien formés dans tous les domaines du corps, du cœur et de l’intelligence.

Conduire les enfants à Dieu avec une fermeté qui n’exclut jamais la miséricorde

Faites-vous aimer, attirez l’affection des enfants pour les conduire à Dieu : voilà comment Don Bosco éduqua les jeunes qui lui furent confiés. Il les conduisait par la douceur, avec une fermeté qui n’excluait jamais la miséricorde. Il faisait aimer le Bon Dieu parce que lui-même était bon. Quand il voyait les fautes de ses garçons – et il avait reçu le don de lire avec clairvoyance dans leurs âmes – , il ne les accablait pas de reproches, mais cherchait avec beaucoup de délicatesse et de bienveillance à les conduire jusqu’au pardon de Dieu.

« Dites à mes enfants que je les attends tous au Paradis, et recommandez-leur toujours une grande dévotion à l’Eucharistie et à la Sainte Vierge. Ainsi, ils n’auront jamais rien à craindre ».  Ces ultimes conseils de Don Bosco, mort le 31 janvier 1888, ne tracent-ils pas un beau programme pour toutes les familles chrétiennes ?

Christine Ponsard

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中文(台灣)‎: 天主教台北總教區聖若望鮑思高天主堂的聖若望鮑思高雕像。

Statue of Don Bosco at St. John Bosco Parish Church, Taipei, Taiwan

Statue de Saint Jean Bosco à l'église Saint Jean Bosco à Taipei,  Taiwan.. Photographie :
Bernard Gagnon


Saint Jean BOSCO

Mort en 1888. Canonisé en 1934. Fête en 1936.

Leçon des Matines 1960

Troisième leçon. Jean Bosco naquit d’une humble famille ; après une enfance éprouvée et pure, il fit ses études à Chieri et fut estimé pendant ce temps pour son intelligence et pour ses vertus. Ordonné prêtre, il vint à Turin, où il se fit tout à tous ; mais c’est surtout à aider les adolescents pauvres et abandonnés qu’il consacra ses efforts. Par une éducation libérale, des écoles professionnelles, des patronages il s’employa de toutes ses forces à préserver l’enfance des poisons de l’erreur et du vice : à cette fin, il suscita dans l’Église deux instituts, l’un d’hommes, l’autre de vierges. Il publia de nombreux livres, riches de sagesse chrétienne. Il contribua aussi au salut des infidèles en envoyant ses religieux en mission. L’âme constamment élevée vers Dieu, cet homme très saint ne semblait être ni effrayé par les menaces, ni fatigué par les labeurs, ni accablé par les soucis, ni troublé par l’adversité. Il mourut en 1888, dans sa soixante-treizième année. Il fut inscrit au nombre des saints par le Souverain Pontife Pie XI.



Saint Jean Bosco

De l'éducation des enfants

Je consacrerai ma vie aux enfants. Je les aimerai et m'en ferai aimer. Quand ils tournent mal, c'est que personne ne s'est occupé d'eux. Je me dépenserai sans mesure pour eux.

Si vous voulez vraiment faire du bien à l'âme de vos enfants et les plier au devoir, il faut vous rappeler, sans cesse, que vous tenez la place de leurs parents. Si vous vous regardez comme les pères de cette jeunesse, vous en prendrez le cœur... Un cœur, c'est une citadelle inexpugnable, dit saint Grégoire ; seules l'affection et la douceur la peuvent forcer : fermeté à vouloir le bien et empêcher le mal, mais douceur et prudence pour atteindre cette double fin.

Les maîtres qui ne pardonnent rien aux enfants sont ceux qui se pardonnent tout à eux-mêmes. Pour apprendre à commander, commençons par apprendre à obéir, et cherchons à nous faire aimer avant de nous faire craindre.

Avant toute chose, voici ce qui importe : attendez pour punir d'être maître de vous-même.

Second principe aussi important que le premier : ne punissez jamais un enfant à l'instant de sa faute.

Oublier et faire oublier l'heure de la faute est l'art suprême du bon éducateur. Où lisons-nous que Notre Seigneur ait rappelé ses écarts à Marie-Madeleine ? Et avec quelle paternelle délicatesse le Sauveur fit confesser et expier sa faute à Pierre ! Après son pardon, l'enfant veut se persuader que son maître nourrit l'espoir de son retournement : rien ne l'aide autant à reprendre la route du devoir.

Rappelons-nous toujours que la force punit la faute, mais ne guérit pas le coupable. La culture d'une plante ne doit jamais être violente, et l'on n'éduque pas la volonté en l'écrasant sous un joug excessif.

Rappelez-vous que l'éducation est une affaire de cœur : Dieu seul est le maître de cette place forte ; s'il ne nous enseigne l'art de la forcer, s'il ne nous en livre les clefs, nous perdons notre temps.

Saint Jean Bosco



Manière facile d’apprendre l’Histoire Sainte (1850)

Les adultes qui vivent et meurent séparés de l’Eglise catholique ne peuvent pas se sauver, parce que celui qui n’est pas avec l’Eglise catholique n’est pas avec Jésus-Christ ; et qui n’est pas avec lui est contre lui, dit l’Évangile

Saint Jean Bosco

Brochure sur le centenaire de saint Pierre (1867)

Heureux les peuples qui sont unis à Pierre dans la personne des papes ses successeurs. Ils marchent sur la route du salut. tandis que tous ceux qui se trouvent hors de cette route et n’appartiennent pas à l’union de Pierre n’ont aucun espoir de salut. Car Jésus-Christ nous assure que la sainteté et le salut ne se peuvent trouver que dans l’union avec Pierre, sur qui repose le fondement inamovible de son Eglise.

Saint Jean Bosco


Don Bosco la Barcelona (Spania), 1886


Lettre à ses confrères

Avant tout, si nous voulons nous montrer les amis du vrai bien de nos élèves et les amener à faire leur devoir, nous ne devons jamais oublier que nous représentons les parents de cette chère jeunesse qui fut toujours le tendre sujet de mes occupations, de mes études, de mon ministère sacerdotal, et de notre congrégation salésienne.

Que de fois, mes chers fils, dans ma longue carrière, j'ai dû me persuader de cette grande vérité ! Il est toujours plus facile de s'irriter que de patienter, de menacer un enfant, que de le persuader. Je dirai même qu'il est plus facile, pour notre impatience et pour notre orgueil, de châtier les récalcitrants que de les corriger, en les supportant avec fermeté et douceur.

Je vous recommande la charité que saint Paul employait envers les nouveaux convertis à la religion du Seigneur, et qui le faisait souvent pleurer et supplier quand il les voyait peu dociles et répondant mal à son zèle.

Ecartez tout ce qui pourrait faire croire qu'on agit sous l'effet de la passion. Il est difficile, quand on punit, de conserver le calme nécessaire pour qu'on ne s'imagine pas que nous agissons pour montrer notre autorité ou pour décharger notre emportement.

Considérons comme nos enfants ceux sur lesquels nous avons un pouvoir à exercer. Mettons-nous à leur service, comme Jésus qui est venu pour obéir, non pour commander. Redoutons ce qui pourrait nous donner l'air de vouloir dominer, et ne les dominons que pour mieux les servir.

C'est ainsi que Jésus se comportait avec ses apôtres, supportant leur ignorance, leur rudesse et même leur manque de foi. Il traitait les pécheurs avec gentillesse et familiarité, au point de susciter chez les uns l'étonnement, chez d'autres le scandale, et chez beaucoup l'espoir d'obtenir le pardon de Dieu. C'est pourquoi il nous a dit d'apprendre de lui à être doux et humbles de cœur.

Puisqu'ils sont nos enfants, éloignons toute colère, quand nous devons corriger leurs manquements, ou du moins modérons-la pour qu'elle semble tout à fait étouffée.

Pas d'agitation dans notre cœur, pas de mépris dans nos regards, pas d'injures sur nos lèvres. Ayons de la compassion pour le présent, de l'espérance pour l'avenir : alors vous serez de vrais pères, et vous accomplirez un véritable amendement.

Dans les cas très graves, il vaut mieux vous recommander à Dieu, lui adresser un acte d'humilité, que de vous laisser aller à un ouragan de paroles qui ne font que du mal à ceux qui les entendent, et d'autre part ne procurent aucun profit à ceux qui les méritent.


Estatua de Don Bosco, La Coruña


Saint John Bosco


Also known as

  • Don Bosco
  • Giovanni Bosco
  • Giovanni Melchior Bosco
  • John Melchoir Bosco

Memorial

Profile

Son of Venerable Margaret Bosco. John’s father died when the boy was two years old; and as soon as he was old enough to do odd jobs, John did so to helps support his family. Bosco would go to circuses, fairs and carnivals, practice the tricks that he saw magicians perform, and then put on one-boy shows. After his performance, while he still had an audience of boys, he would repeat the homily he had heard earlier that day in church.

He worked as a tailorbakershoemaker, and carpenter while attending college and seminaryOrdained in 1841. A teacher, he worked constantly with young people, finding places where they could meet, play and prayteaching catechism to orphans and apprenticesChaplain in a hospice for girlsWrote short treatises aimed at explaining the faith to children, and then taught children how to print them. Friend of Saint Joseph Cafasso, whose biography he wrote, and confessor to Blessed Joseph Allamano. Founded the Salesians of Don Bosco (SDB) in 1859priests who work with and educate boys, under the protection of Our Lady, Help of Chistians, and Saint Francis de Sales. Founded the Daughters of MaryHelp of Christians in 1872, and Union of Cooperator Salesians in 1875.

Born

Died

Venerated

Beatified

Canonized

Patronage

Additional Information

Readings

Fly from bad companions as from the bite of a poisonous snake. If you keep good companions, I can assure you that you will one day rejoice with the blessed in Heaven; whereas if you keep with those who are bad, you will become bad yourself, and you will be in danger of losing your soul. – Saint John Bosco

When tempted, invoke your Angel. he is more eager to help you than you are to be helped! Ignore the devil and do not be afraid of him: He trembles and flees at the sight of your Guardian Angel. – Saint John Bosco

Enjoy yourself as much as you like – if only you keep from sin. – Saint John Bosco

Do you want our Lord to give you many graces? Visit him often. Do you want him to give you few graces? Visit him seldom. Visits to the Blessed Sacrament are powerful and indispensable means of overcoming the attacks of the devil. Make frequent visits to Jesus in the Blessed Sacrament and the devil will be powerless against you. – Saint John Bosco

My sons, in my long experience very often I had to be convinced of this great truth. It is easier to become angry than to restrain oneself, and to threaten a boy than to persuade him. Yes, indeed, it is more fitting to be persistent in punishing our own impatience and pride than to correct the boys. We must be firm but kind, and be patient with them. See that no one finds you motivated by impetuosity or willfulness. It is difficult to keep calm when administering punishment, but this must be done if we are to keep ourselves from showing off our authority or spilling out our anger. Let us regard those boys over whom we have some authority as our own sons. Let us place ourselves in their service. Let us be ashamed to assume an attitude of superiority. Let us not rule over them except for the purpose of serving them better. This was the method that Jesus used with the apostles. He put up with their ignorance and roughness and even their infidelity. He treated sinners with a kindness and affection that caused some to be shocked, others to be scandalized and still others to hope for God’s mercy. And so he bade us to be gentle and humble of heart. – from a letter by Saint John Bosco

All past persecutors of the Church are now no more, but the Church still lives on. The same fate awaits modern persecutors; they, too, will pass on, but the Church of Jesus Christ will always remain, for God has pledged His Word to protect Her and be with Her forever. – Saint John Bosco

Most Holy Virgin Mary, Help of Christians, how sweet it is to come to your feet imploring your perpetual help. If earthly mothers cease not to remember their children, how can you, the most loving of all mothers forget me? Grant then to me, I implore you, your perpetual help in all my necessities, in every sorrow, and especially in all my temptations. I ask for your unceasing help for all who are now suffering. Help the weak, cure the sick, convert sinners. Grant through your intercessions many vocations to the religious life. Obtain for us, O Mary, Help of Christians, that having invoked you on earth we may love and eternally thank you in heaven. Amen. – Saint John Bosco

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  • “Saint John Bosco“. CatholicSaints.Info. 18 December 2020. Web. 31 January 2021. <https://catholicsaints.info/saint-john-bosco/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-john-bosco/



La basilique Don Bosco, Asti

Also known as Don Bosco or Giovanni Melchior Bosco, he was the founder of the Salesian Society. Born of poor parents in a little cabin at Becchi, a hill-side hamlet near Castelnuovo, Piedmont, Italy, 16 August, 1815; died January 31, 1888; declared Venerable by Pius X, July 21, 1907.

When he was little more than two years old his father died, leaving the support of three boys to the mother, Margaret Bosco. John’s early years were spent as a shepherd and he received his first instruction at the hands of the parish priest. He possessed a ready wit, a retentive memory, and as years passed his appetite for study grew stronger. Owing to the poverty of the home, however, he was often obliged to turn from his books to the field, but the desire of what he had to give up never left him. In 1835 he entered the seminary at Chieri and after six years of study was ordained priest on the eve of Trinity Sunday by Archbishop Franzoni of Turin.

Leaving the seminary, Don Bosco went to Turin where he entered zealously upon his priestly labours. It was here that an incident occurred which opened up to him the real field of effort of his afterlife. One of his duties was to accompany Don Cafasso upon his visits to the prisons of the city, and the condition of the children confined in these places, abandoned to the most evil influences, and with little before them but the gallows, made such a indelible impression upon his mind that he resolved to devote his life to the rescue of these unfortunate outcasts.

On the eighth of December 1841, the feast of the Immaculate Conception, while Don Bosco was vesting for Mass, the sacristan drove from the Church a ragged urchin because he refused to serve Mass. Don Bosco heard his cries and recalled him, and in the friendship which sprang up between the priest and Bartollomea Garelli was sown the first seed of the “Oratory”, so called, no doubt, after the example of St. Philip Neri and because prayer was its prominent feature. Don Bosco entered eagerly upon the task of instructing thus first pupil of the streets; companions soon joined Bartholomeo, all drawn by a kindness they had never known, and in February 1842, the Oratory numbered twenty boys, in March of the same year, thirty, and in March 1846, four hundred.

As the number of boys increased, the question of a suitable meeting-place presented itself. In good weather walks were taken on Sundays and holidays to spots in the country to spots in the country about Turin where lunch was eaten, and realizing the charm which music held for the untamed spirits of his disciples Don Boso organized a band for which some old brass instruments were procured. In the autumn of 1844 he was appointed assistant chaplain to the Rifugio, where Don Borel entered enthusiastically into his work. With the approval of Archbishop Franzoni, two rooms were secured adjoining the Rifugio and converted into a chapel, which was dedicated to St. Francis de Sales. The members of the Oratory now gathered at the Rifugio, and numbers of boys from the surrounding district applied for admission. It was about this time (1845) that Don Bosco began his night schools and with the closing of the factories the boys flocked to his rooms where he and Don Borel instructed them in rudimentary branches.

The success of the Oratory at the Rifugio was not of long duration. To his great distress Don Bosco was obliged to give up his rooms and from this on he was subjected to petty annoyances and obstacles which, at times, seemed to spell the ruin of his undertaking. His perseverance in the face of all difficulties led many to the conclusion that he was insane, and an attempt was even made to confine him in an asylum. Complaints were lodged against him, declaring his community to be a nuisance, owing to the character of the boys he befriended. From the Rifugio the Oratory was moved to St. Martin’s, to St. Peter’s Churchyard, to three rooms in Via Cottolengo, where the night schools were resumed, to an open field, and finally to a rough shed upon the site of which grew up an Oratory that counted seven hundred members, Don Bosco took lodgings nearby, where he was joined by his mother. “Mama Margaret”, as Don Bosco’s mother came to be known, gave the last ten years of her life in devoted service to the little inmates of this first Salesian home. When she joined her son at the Oratory the outlook was not bright. But sacrificing what small means she had, even to parting with her home, its furnishings, and her jewelry, she brought all the solicitude and love of a mother to these children of the streets. The evening classes increased and gradually dormitories were provided for many who desired to live at the Oratory. Thus was founded the first Salesian Home which now houses about one thousand boys.

The municipal authorities by this time had come to recognize the importance of the work which Don Bosco was doing, and he began with much success a fund for the erection of technical schools and workshops. These were all completed without serious difficulty. In 1868 to meet the needs of the Valdocco quarter of Turin, Don Bosco resolved to build a church. Accordingly a plan was drawn in the form of a cross covering an area of 1,500 sq. yards. He experienced considerable difficulty in raising the necessary money, but the charity of some friends finally enabled him to complete it at a cost of more than a million francs (about 200,000). The church was consecrated 9 June, 1868, and placed under the patronage of Our Lady, Help of Christians. In the same year in which Don Bosco began the erection of the church fifty priests and teachers who had been assisting him formed a society under a common rule which Pius IX, provisionally in 1869, and finally in 1874, approved.

Any attempt to explain the popularity of the Oratory among the classes to which Don Bosco devoted his life would fail without an appreciation of his spirit which was its life. For his earliest intercourse with poor boys he had never failed to see under the dirt, the rags, and the uncouthness the spark which a little kindness and encouragement would fan into a flame. In his vision or dream which he is said to have had in his early boyhood, wherein it was disclosed to him what his lifework would be, a voice said to him: “Not with blows, but with charity and gentleness must you draw these friends to the path of virtue.” And whether this be accounted as nothing more than a dream, that was in reality the spirit with which he animated his Oratory. In the earlier days when the number of his little disciples was slender he drew them about him by means of small presents and attractions, and by pleasant walks to favorite spots in the environs of Turin. These excursions occurring on Sunday, Don Bosco would say Mass in the village church and give a short instruction on the Gospel; breakfast would then be eaten, followed by games; and in the afternoon Vespers would he chanted, a lesson in Catechism given, and the Rosary recited. It was a familiar sight to see him in the field surrounded by kneeling boys preparing for confession.

Don Bosco’s method of study knew nothing of punishment. Observance of rules was obtained by instilling a true sense of duty, by removing assiduously all occasions for disobedience, and by allowing no effort towards virtue, how trivial soever it might be, to pass unappreciated. He held that the teacher should be father, adviser, and friend, and he was the first to adopt the preventive method. Of punishment he said: “As far as possible avoid punishing, try to gain love before inspiring fear.” And in 1887 he wrote: “I do not remember to have used formal punishment; and with God’s grace I have always obtained, and from apparently hopeless children, not alone what duty exacted, but what my wish simply expressed.” In one of his books he has discussed the causes of weakness of character, and derives them largely from a misdirected kindness in the rearing of children. Parents make a parade of precocious talents: the child understands quickly, and his sensitiveness enraptures all who meet him, but the parents have only succeeded in producing all affectionate, perfected, intelligent animal. The chief object should be to form the will and to temper the character.

In all his pupils Don Bosco tried to cultivate a taste for music, believing it to be a powerful and refining influence. “Instruction”, he said, “is but an accessory, like a game; knowledge never makes a man because it does not directly touch the heart. It gives more power in the exercise of good or evil; but alone it is an indifferent weapon, wanting guidance.” He always studied, too, the aptitudes and vocations of his pupils, and to an almost supernatural quickness and clearness of insight into the hearts of children must be ascribed to no small part of his success. In his rules lie wrote: “Frequent Confession, frequent Communion, daily Mass: these are the pillars which should sustain the whole edifice of education.” Don Bosco was an indefatigable confessor, devoting days to the work among his children. He recognized that gentleness and persuasion alone were not enough to bring to the task of education. He thoroughly believed in play as a means of arousing childish curiosity — more than this, he places it among his first recommendations, and for the rest he adopted St. Philip Neri’s words: “Do as you wish, I do not care so long as you do not sin.”

At the time of Don Bosco’s death in 1888 there were 250 houses of the Salesian Society in all parts of the world, containing 130,000 children, and from which there annually went out 18,000 finished apprentices. In the motherhouse, Don Bosco had selected the brightest of his pupils, taught them Italian, Latin, French, and mathematics, and this band formed a teaching corps for the new homes which quickly grew up in other places. Up to 1888 over six thousand priests had gone forth from Don Bosco’s institutions, 1,200 of whom had remained in the society. The schools begin with the child in his first instruction and lead, for those who choose it, to seminaries for the priesthood. The society also conducts Sunday schools, evening schools for adult workmen, schools for those who enter the priesthood late in life, technical schools, and printing establishments for the diffusion of good reading in different languages. Its members also have charge of hospitals and asylums, nurse the sick, and do prison work, especially in rural districts.



St. Giovanni Melchior Bosco

(Or St. John Bosco; Don Bosco.)

Founder of the Salesian Society. Born of poor parents in a little cabin at Becchi, a hill-side hamlet near Castelnuovo, Piedmont, Italy, 16 August, 1815; died 31 January 1888; declared Venerable by Pius X, 21 July, 1907. Note: Pope Pius XI beatified him in 1929 and canonized him in 1934.

When he was little more than two years old his father died, leaving the support of three boys to the mother, Margaret Bosco. John's early years were spent as a shepherd and he received his first instruction at the hands of the parish priest. He possessed a ready wit, a retentive memory, and as years passed his appetite for study grew stronger. Owing to the poverty of the home, however, he was often obliged to turn from his books to the field, but the desire of what he had to give up never left him. In 1835 he entered the seminary at Chieri and after six years of study was ordained priest on the eve of Trinity Sunday by Archbishop Franzoni of Turin.

Leaving the seminary, Don Bosco went to Turin where he entered zealously upon his priestly labours. It was here that an incident occurred which opened up to him the real field of effort of his afterlife. One of his duties was to accompany Don Cafasso upon his visits to the prisons of the city, and the condition of the children confined in these places, abandoned to the most evil influences, and with little before them but the gallows, made such a indelible impression upon his mind that he resolved to devote his life to the rescue of these unfortunate outcasts. On the eighth of December, 1841, the feast of the Immaculate Conception, while Don Bosco was vesting for Mass, the sacristan drove from the Church a ragged urchin because he refused to serve Mass. Don Bosco heard his cries and recalled him, and in the friendship which sprang up between the priest and Bartolomeo Garelli was sown the first seed of the "Oratory", so called, no doubt, after the example of St. Philip Neri and because prayer was its prominent feature. Don Bosco entered eagerly upon the task of instructingthis first pupil of the streets; companions soon joined Bartolomeo, all drawn by a kindness they had never known, and in February, 1842, the Oratory numbered twenty boys, in March of the same year, thirty, and in March, 1846, four hundred.

As the number of boys increased, the question of a suitable meeting-place presented itself. In good weather walks were taken onSundays and holidays to spots in the country about Turin where lunch was eaten, and realizing the charm which music held for the untamed spirits of his disciples Don Bosco organized a band for which some old brass instruments were procured. In the autumn of 1844 he was appointed assistant chaplain to the Rifugio, where Don Borel entered enthusiastically into his work. With the approval of Archbishop Franzoni, two rooms were secured adjoining the Rifugio and converted into a chapel, which was dedicated to St. Francis de Sales. The members of the Oratory now gathered at the Rifugio, and numbers of boys from the surrounding district applied for admission. It was about this time (1845) that Don Bosco began his night schools and with the closing of the factories the boys flocked to his rooms where he and Don Borel instructed them in rudimentary branches.

The success of the Oratory at the Rifugio was not of long duration. To his great distress Don Bosco was obliged to give up his rooms and from this on he was subjected to petty annoyances and obstacles which, at times, seemed to spell the ruin of his undertaking. His perseverance in the face of all difficulties led many to the conclusion that he was insane, and an attempt was even made to confine him in an asylum. Complaints were lodged against him, declaring his community to be a nuisance, owing to the character of the boys he befriended. From the Rifugio the Oratory was moved to St. Martin's, to St. Peter's Churchyard, to three rooms in Via Cottolengo, where the night schools were resumed, to an open field, and finally to a rough shed upon the site of which grew up an Oratory that counted seven hundred members. Don Bosco took lodgings nearby, where he was joined by his mother. "Mama Margaret", as Don Bosco's mother came to be known, gave the last ten years of her life in devoted service to the little inmates of this first Salesian home. When she joined her son at the Oratory the outlook was not bright. But sacrificing what small means she had, even to parting with her home, its furnishings, and her jewelry, she brought all the solicitude and love of a mother to these children of the streets. The evening classes increased and gradually dormitories were provided for many who desired to live at the Oratory. Thus was founded the first Salesian Home which now houses about one thousand boys.

The municipal authorities by this time had come to recognize the importance of the work which Don Bosco was doing, and he began with much success a fund for the erection of technical schools and workshops. These were all completed without serious difficulty. In 1868 to meet the needs of the Valdocco quarter of Turin, Don Bosco resolved to build a church. Accordingly a plan was drawn in the form of across covering an area of 1,500 sq. yards. He experienced considerable difficulty in raising the necessary money, but the charity of some friends finally enabled him to complete it at a cost of more than a million francs (about 200,000). The church was consecrated 9 June, 1868, and placed under the patronage of Our Lady, Help of Christians. In the same year in which Don Bosco began the erection of the church fifty priests and teachers who had been assisting him formed a society under a common rule which Pius IX, provisionally in 1869, and finally in 1874, approved.

Character and growth of the oratory

Any attempt to explain the popularity of the Oratory among the classes to which Don Bosco devoted his life would fail without an appreciation of his spirit which was its life. For his earliest intercourse with poor boys he had never failed to see under the dirt, the rags, and the uncouthness the spark which a little kindness and encouragement would fan into a flame. In his vision or dream which he is said to have had in his early boyhood, wherein it was disclosed to him what his life work would be, a voice said to him: "Not with blows, but with charity and gentleness must you draw these friends to the path of virtue." And whether this be accounted as nothing more than adream, that was in reality the spirit with which he animated his Oratory. In the earlier days when the number of his little disciples was slender he drew them about him by means of small presents and attractions, and by pleasant walks to favorite spots in the environs ofTurin. These excursions occurring on Sunday, Don Bosco would say Mass in the village church and give a short instruction on the Gospel; breakfast would then be eaten, followed by games; and in the afternoon Vespers would be chanted, a lesson in Catechism given, and theRosary recited. It was a familiar sight to see him in the field surrounded by kneeling boys preparing for confession.

Don Bosco's method of study knew nothing of punishment. Observance of rules was obtained by instilling a true sense of duty, by removing assiduously all occasions for disobedience, and by allowing no effort towards virtue, how trivial soever it might be, to pass unappreciated. He held that the teacher should be father, adviser, and friend, and he was the first to adopt the preventive method. Of punishment he said: "As far as possible avoid punishing . . . . try to gain love before inspiring fear." And in 1887 he wrote: "I do not remember to have used formal punishment; and with God's grace I have always obtained, and from apparently hopeless children, not alone what duty exacted, but what my wish simply expressed." In one of his books he has discussed the causes of weakness of character, and derives them largely from a misdirected kindness in the rearing of children. Parents make a parade of precocious talents: the child understands quickly, and his sensitiveness enraptures all who meet him, but the parents have only succeeded in producing an affectionate, perfected, intelligent animal. The chief object should be to form the will and to temper the character. In all his pupils Don Bosco tried to cultivate a taste for music, believing it to be a powerful and refining influence. "Instruction", he said, "is but an accessory, like a game; knowledge never makes a man because it does not directly touch the heart. It gives more power in the exercise of good orevil; but alone it is an indifferent weapon, wanting guidance." He always studied, too, the aptitudes and vocations of his pupils, and to an almost supernatural quickness and clearness of insight into the hearts of children must be ascribed no small part of his success. In his rules he wrote: "Frequent Confession, frequent Communion, daily Mass: these are the pillars which should sustain the whole edifice ofeducation." Don Bosco was an indefatigable confessor, devoting days to the work among his children. He recognized that gentleness and persuasion alone were not enough to bring to the task of education. He thoroughly believed in play as a means of arousing childish curiosity — more than this, he places it among his first recommendations, and for the rest he adopted St. Philip Neri's words: "Do as you wish, I do not care so long as you do not sin."

Statistics

At the time of Don Bosco's death in 1888 there were 250 houses of the Salesian Society in all parts of the world, containing 130,000 children, and from which there annually went out 18,000 finished apprentices. In the motherhouse Don Bosco had selected the brightest of his pupils, taught them Italian, Latin, French, and mathematics, and this band formed a teaching corps for the new homes which quickly grew up in other places. Up to 1888 over six thousand priests had gone forth from Don Bosco's institutions, 1,200 of whom had remained in the society. The schools begin with the child in his first instruction and lead, for those who choose it, to seminaries for the priesthood. The society also conducts Sunday schools, evening schools for adult workmen, schools for those who enter the priesthood late in life, technical schools, and printing establishments for the diffusion of good reading in different languages. Its members also have charge ofhospitals and asylums, nurse the sick, and do prison work, especially in rural districts. The society has houses in the following countries:Italy, Spain, Portugal, France, England, Belgium, Switzerland, Austria, Palestine, and Algiers; in Central America, Mexico, in South America,Patagonia, Terra del Fuego, Ecuador, Brazil, Paraguay, The Argentine Republic, Bolivia, Uruguay, Chile, Peru, Venezuela, and Colombia. In the United States the Salesians have four churches: Sts. Peter and Paul and Corpus Christi in San Francisco, California; St. Josephs in Oakland, California; and the Transfiguration in New York City. Very Rev. Michael Borghino, Provincial for America, resides in San Francisco.

Saxton, Eugene. "St. Giovanni Melchior Bosco." The Catholic Encyclopedia. Vol. 2. New York: Robert Appleton Company,1907. 31 Jan. 2016 <http://www.newadvent.org/cathen/02689d.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Matthew Dean.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.


John Bosco, Priest Founder (RM)

Born at Becchi (near Turin), Piedmont, Italy, August 15, 1815; died in Turin on January 31, 1888; both beatified in 1929 and canonized April 1, 1934, by Pope Pius XI as the "Father and Teacher of Youth."


John Melchoir Bosco was a great lover of children, and such was the gentleness and sweetness of his life that Pius XI, in proclaiming him a saint, said that "in his life the supernatural almost became the natural and the extraordinary ordinary." Born of peasant stock, his father died when John was two, leaving his valiant wife Margaret to care for her stepson, Antonio, and her own two sons, Giovanni (John) and Giuseppe (Joseph), and her mother-in-law. She raised the children vigorously and lovingly in the poor cottage.

At age nine John had a dream in which he saw himself changing children from beasts into lambs. He decided immediately to become a priest and devote his life to children, and began at once. He haunted every circus and fair; learned to walk tight-ropes, do acrobatics, and become a conjurer at the cost of an often broken nose. He was then able to provide fascinating entertainment that would end with the rosary and a verbatim repetition of the previous Sunday's sermon.

In addition to his physical prowess, John Bosco possessed great mental acumen, a formidable memory, good looks, a sense of humor, and charm. These also attracted others. As a young man, he was of medium height with curly, chestnut hair. He had his problems, too. He was a passionate young man and, like Saint Peter, impetuous. He judged himself so full of pride that he feared he would use his position as a parish priest to feed his cravings for prestige. Yet he learned to control his passions so that calmness and peacefulness characterized his whole life and his relationships with others.

Having set his sights on the priesthood, John also learned his lessons well. John left home at age 13 to earn money for his schooling. He hired himself out to farmers, then a tailor, and later worked in a confectionery. These trades served him well later in life.

When he entered the seminary at Chieri at 20 (some say 16), he wore clothes and shoes that were provided by charity. He was ordained in 1841 by Archbishop Fransoni. He had retained his irrepressible gaiety, despite the stiff, semi-Jansenism of his professors. The young priest had thought of becoming a missionary but Saint Joseph Cafasso, the rector of the seminary and John's spiritual director for over twenty years, persuaded him to remain in Italy. He is reported to have said, "Don Bosco, you can't even take a coach ride without getting an upset stomach. How will you ever be a missionary? No, you will not go; but you will send out many to preach and teach the word of God." Father Cafasso eventually introduced John to the wealthy who would support his work with children, and showed him the immense harvests to be gathered among the slums of Turin.

Shortly after his ordination, the archbishop approved Bosco for an intensive five-year course of post-graduate theological study at Turin's Ecclesiastical College. While finishing his education, John also studied the slums of Turin, where many peasant and orphaned lads had come to try their luck. Their degradation was appalling. He could achieve no contact until one day a sacristan smacked the head of a big oaf who stood staring and had answered that he didn't know how to serve the Mass John was about to offer. "I won't have my friends treated like that," John exclaimed. "Your friend?" "The moment anyone is ill-used he becomes my friend." The lad was brought back; next Sunday he fetched others; in but a few months over a hundred were arriving. For three years this uproarious horde had the courtyard of the college for a playground.

At first he brought the boys together only on Sundays in one church or another in Turin or near by; he prayed with them, gave them brief, trenchant instruction in the Christian faith, prepared them to receive the sacraments, then allowed them to romp in the open countryside. An early disciple reminisced, "At the end of each Sunday excursion, Don Bosco always told us to plan for the next Sunday. He gave us advice as to our conduct and asked us, if we had any friends, to invite them, too. Joy reigned among us. Those happy days are engraved in our memories and influenced our lives.

"Arriving at some church in the outskirts of town, Don Bosco would ask permission of the parish priest to play. The permission was always granted, and then at a signal the noisy band gathered together. Catechism followed breakfast: the grass and rocks supplied the plates and tables. It is true, bread failed now and then, but cheerfulness, never. We sang while walking, and at sunset we marched back again into Turin. We were fatigued, but our hearts were content."

Don Bosco believed in the value, especially for deprived urban boys, both of contact with natural beauty and the uplifting power of music. That worked well during the summer, the winter was a different story. In winter, Father John had difficulty finding accommodation for the hundreds of boys who "went to don Bosco's."

Other sites were offered and soon withdrawn. No less than ten people within a space of five months had offered John the use of their facilities. Every one of them, after a few experiences, withdrew the promise. Imagine 400 young, energetic boys gathered in one place! No wonder it seemed impossible to accommodate them all. Finally he rented a roomy old shed. The number of boys at Easter time in 1846 was about 800.

Some spread the rumor that don Bosco was organizing a political conspiracy. In the unstable political climate of northern Italy, such an assumption was not unreasonable. To add to the suspicions, anti-clericalism had been rising in the wake of the desire for unification of the seven Italian states and the ousting of the Austrian and French royal houses, while the unarmed papal states benefitted from the occupation of the Austrian army. So, Don Bosco was watched by police. But the police were converted rather than Don Bosco being arrested.

When he visualized and announced what the future held, others said he was a megalomaniac. Well-meaning friends tried to have him committed to an asylum. Two priests were sent as an escort but Bosco intuited their errand. He followed them to their carriage, politely allowed them to enter first, slammed the door, and called out to the driver: "To the asylum." Well, it took a while to get the poor men out (personally, I know that Italians have a caustic sense of humor). Don Bosco had scored.

In 1844, Don Bosco was appointed chaplain of Saint Philomena's Hospice for girls, and housed his boys in an old building on the grounds of the hospice. When they became too unruly he was ordered to give up his care of the boys or resign as chaplain. He resigned and was forced to leave his apartment.

Thus, remembering Palm Sunday of 1846, when John felt his work might come to an end, he wrote: "As I looked at the crowd of children, the thought of the rich harvest they promised, I felt my heart was breaking. I was alone, without helpers. My health was shattered, and I could not tell where to gather my poor little ones anymore."

John urged the urchins to pray, and God answered the cry of the poor. Mr. Pinardi offered to rent John a piece of property in Turin's marshy Valdocco area, which had a small hayshed that could be used as a chapel. They had to dig out the floor so that John could stand upright in the shed, but it worked. Easter Mass was celebrated in the new chapel.

Three months later the exhausted young priest contracted pneumonia. Leaders sprung up among the young men who kept watch outside the hospital. They organized all-night prayer vigils, hounding heaven with sincere promises, fasting, and other penances. The boys were determined to wrestle Don Bosco from death's grip by their prayers and penances. When death seemed inevitable, John's friend Father Borel whispered: "John, these children need you. Ask God to let you stay. Please, say this prayer after me, 'Lord, if it be your good pleasure, cure me. I say this prayer in the name of my children.'" After the prayer, John's fever broke and he recovered.

When John Bosco left the hospital, like his Master before him, he had no place to lay his head. He went to his mother's farm to recuperated. Finally, in November 1846, Mr. Pinardi offered to rent John four rooms on the property in an unseemly neighborhood for a priest living alone. He asked his mother to give up her beloved farm and come with him to the city. Believing it was God's will, Margaret Bosco followed her son. They walked the 20 miles into the city because they had no money for transportation. Thus, with his mother's help, John Bosco established himself in the slum- center of Valdocco and started what he called his oratory. Until then working with the youths was extracurricular, now he could devote himself to his true apostolate.

With his mother as housekeeper and later renting the whole house, he opened a boarding-house for 40 destitute apprentices, who lived with them. This ministry began on a cold rainy night in May 1847, when Mama Margaret welcomed a youngster, chilled to the bones, who stood trembling on the doorstep. She immediately took him in and cared for "the boy who came to dinner." Mama Margaret seems to me to be a saint herself. She toiled endlessly to care for these children. When she was exhausted and frustrated, ready to return to the quiet life of the farm, she would persist for love of Jesus and the sacrifice He made for her.

Soon hundreds of waifs were crowded in the center that Don Bosco opened for instruction in the faith, for training in the crafts, and for recreation. The most gifted pupils were given additional instruction in languages and mathematics and became teachers of the others. And, of course, they were taught music, because, he said, "an Oratory without singing is like a body without a soul." If a child had a vocation for the priesthood, the way with smoothed for him.

It was a turbulent time (does Italy know any other?) and several attempts were made on the saint's life. Once a man shot him through the window as he sat teaching. The bullet passed under his arm, ripping the cloth. "A pity," said he, "it is my best cassock." And he continued the lesson. He also had a mongrel, stray dog named Grigio, who several times saved his life. No one ever saw the dog eating anything, and no one knew where it slept.

The oratory was so successful that another had to be founded, even though there was no money. That never worried Don Bosco; he knew that God would provide. And so He did. Two workshops for shoemakers and tailors were opened in 1853. By 1856, the 40 boys became 150 residents with four workshops, 10 priests, and a group of 400 of the roughest lads attached to the oratories. John's schools were considered among the best in Turin. A distinguished professor explained Bosco's success, "His love shone forth from his looks and his words so clearly, and all felt it and could not doubt it. . . . They experienced an immense joy in his presence."

In order to pay for this work, Don Bosco preached in numerous places, his reputation for oratory increasing daily as the stories spread of miraculous cures attributed to his prayers and intercession; and in addition, wrote numerous pamphlets and nearly 100 book that were distributed throughout Italy. He cured a man with paralysis and another who was blind. Another time, when there were not enough Hosts for the large crowd going to Communion, the Blessed Sacrament was miraculously multiplied so that all the people were able to receive our blessed Lord.

One of Don Bosco's greatest problems was getting help in his work, and to solve that difficulty, in 1859, he opened a religious seminary (later to be called the Society of Saint Francis de Sales or the Salesians). In 1874 this group received the approbation of the Holy Father, and before the founder's death, there were 768 members with 26 houses in the New World and 38 in the Old. Today there are almost 40,000 Salesian fathers, brothers, and sister working in 120 countries. They specialize in pastoral work and schools of all kinds. They staff 220 orphanages, 219 clinics and hospitals, 864 nurseries, and 3,104 schools (287 are technical schools and 59 are agricultural schools).

Another great work begun by Don Bosco was the foundation of a religious order for women. Together with a peasant woman from near Genoa, Saint Mary Mazzarello, in 1872, he began the congregation called Daughters of Our Lady Help of Christians, dedicated to working with poor girls--specializing in elementary schools, instruction centers in the faith, and the like.

A radical idea of Don Bosco, and one which shocked many of his contemporaries was his attitude toward corporal punishment of children. "I do not remember ever to have used formal punishment," he wrote. "By God's grace I have always been able to get not only observance of rules but even of my bare wishes." His educational method, still employed by the Salesians, tries to eliminate conditions leading to delinquency, to influence the pupils by good example and trust, and to make goodness attractive through religious motives, and easy to practice by religious means. "Frequent confession, daily Mass, these are the pillars supporting the whole structure of education," said the saint.

Such was Don John's unique power over the human heart that, having after great difficulty obtained permission to take 300 convicts, to whom he had preached a retreat, on a whole day's excursion to the country as a reward for good behavior, without any guards whatsoever, not a single one made any attempt to escape.

Towards the end of his life don Bosco's missionary spirit developed two special interests: one was England, to which the Salesians came in 1887, and the other was Latin America--he sent ten missionaries to Argentina in 1875. So, while he remained in Italy to work in the slums of Turin, he actually established the framework for the missionary work he originally wanted to undertake.

The Salesians arrived in Argentina at an important time. Many Italians had been migrating to the country during the last quarter of the 19th century, and there were not enough churches and schools to meet their needs. Half of the group travelled south to minister to the indigenous people whose land had been confiscated by the immigrants and led to war. They were instrumental in bringing about a peace, in addition to establishing schools and evangelizing as far south as Puente del Fuego.

Why did such homage surround his last years? In 1883, Pope Leo XIII asked Don Bosco to beg for funds to complete the construction of Sacro Cuore (Sacred Heart Basilica) in Rome. John readily agreed because it would provide him with an opportunity to serve and to visit his spiritual sons who had already spread into France as well as Spain (where he preached a similar mission later). Everywhere he was greeted by warm, enthusiastic crowds who responded generously.

When he was in Lyons the poor cabdriver lost his temper at the encroaching crowds, saying, "I had rather drag the devil than drive a saint." And in Paris the Church of Our Lady of Victories was crammed two hours before the Mass he came to say in that "refuge of sinners," and a poor woman exclaimed to a questioner: "You see, it is the Mass for sinners, and it is to be offered by a saint. . . ."

Don Bosco's health was giving way under the demands of so many well-wishers. His right eye pained him terribly and continuously. Although he was only in his 60's, he was so troubled by phlebitis that two Salesians had to steady him as he meandered through the crowds blessing and greeting people.

As his health continued to deteriorate, his doctors urged Don Bosco to rest. He always responded that he had too much work to do. Until the moment of his death, Don Bosco, supported by two Salesian companions, would journey through Turin visiting the poor, begging from the rich, cheering the hearts of the sad. When he knew his death was imminent, he would say, "I want to go to heaven for there I shall be able to work much better for my children. On earth I can do nothing more for them." His famous sense of humor did not fade with his body: Gasping for breath, he whispered to a son anxiously bending over him, "Do you know where there is a good bellowsmaker?" "Why?" came the puzzled response. "Because I need a new pair of lungs, that's why!"

His successor Don Rua requested that every Salesian try to come to Turin to say farewell to Don Bosco. They entered his room two-by- two to receive his blessing--the priests, the brothers, the farmers and street urchins that had been helped by him to grow into a deep, abiding love of God.

In a way Bosco lived in four worlds simultaneously--the exterior one, symbolized by the town into which his Turin Oratory had grown, the world of dreams (an exact scientific study of which would be infinitely more valuable to psychologists than that of diseased mentalities in Viennese hospitals), the world of souls into which he read with an accuracy far beyond telepathy, and the world of God.

His purity, perfect to the very roots of his thought, enabled him, as our Lord promised, to "see God," and therefore, perhaps, to read so clearly within his fellow-men; his total trust was such that he literally built up his entire life's work out of nothing; his lovable sarcasms that never hurt; his transparent simplicity; his bluff gaiety, despite terrific work (he never slept for more than five hours) and great physical pain and complete self-denial--all this was not an matter of temperament or merely talent, but a gift from God.

He wrote a little, including biographies of Saint Joseph Cafasso and Saint Dominic Savio, one of Bosco's pupils whom Bosco hoped to train to be a helper in his work, but the boy died at age 15.

Church-builder, reformer, educator, leader of the young and of religious working for the young: when Don Bosco died on January 31, 1888, he left all of Europe startled with his accomplishments-- deeds of lasting and heroic importance. Forty thousand (Martindale reports 100,000) people visited his body as it lay in the church at Turin, and the entire city assembled to see him carried to his grave. It is said that more than 200,000 people at his funeral prayed to him rather than for him (Attwater, Benedictines, Bentley, Butler, Delaney, Encyclopedia, Farmer, Karp, Martindale, Melady, Salesian, Schamoni, Sheppard).

SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0131.shtml

Estatua de Don Bosco frente a la Parroquia de María Auxiliadora (PP Salesianos) en Orense (Galicia, España)


Saint John Bosco, by Edward Fitzgerald SDB

A point of view

The acrobat doubled up with laughter. A challenge was one thing, but a challenge from an upstart teenager obviously still green behind the ears was too much. And all because a crowd of kids preferred to watch his show rather than go to church! He looked at John, sized him up again and promptly accepted.

There were to be four contests and they fixed the stakes for the first. To his amazement John beat him at running and, after doubling the bets, won again at jumping. He was absolutely furious when John managed to beat him at juggling, so in an all-ornothing bid he set about climbing the elm-tree.

Up and up he went until he began to feel the tree bend under his weight. Finally he reached the top and it was obvious to everyone that it was impossible to climb any higher. He got a tremendous round of applause.

Happy again, he watched condescendingly as John shinned up the tree. Up and up he went until the tree bent under his weight too. Then the boy did an extraordinary thing: he stopped climbing just short of the top and proceeded to do a daring hand-stand so that his feet extended well above the top of the tree. He had won again!

It was a costly afternoon for the acrobat; he had lost both his money and his pride. However, everything turned out all right when John invited him to have a meal with some of his friends, all members of his ‘Cheerful Club’. After paying for the meal out of the prize-money, John then gave him back what he had lost.

This incident is typical of the life and work of Saint John Bosco, affectionately known as Don Bosco after his ordination. It contains many of the elements which were to characterize his life-style: his love of God, his concern for the spiritual welfare of young people, his skill and quick thinking, his courage in facing opposition, his generosity to rivals or enemies, his good humour, his oneness with and openness to his boys, his use of sport and games to bring youngsters to God, and his practical commonsense approach to problems and situations as they arose.

Numerous other incidents in his life would have illustrated these just as well, and no special importance need be attached to the one we have just related. But it is always well worth taking such a typical incident and attempting to get behind it to ask the question: ‘Why?’

This is particularly necessary when dealing with a life such as Don Bosco’s, which is full of incident and a wide variety of activities. Otherwise one can become very confused indeed. A person’s life-long undertakings are likely to appear meaningless to us unless we keep in mind the guiding principles of his life. We need a unifying principle which will link these things together and give us a kind of bird’s-eye view of his life.

Naturally, this is not at all an easy thing to determine, and almost certainly there will be a number of such guiding principles at work. But this should not stop us from making the attempt.

What, then, was the unifying factor in Don Bosco’s life and work? Certainly one needs to single out his deep love of God and of our Lady. These motivated all his actions. But, in particular terms, we could perhaps underline the following: Don Bosco was above all a man of action, who so cared for the material and spiritual welfare of poor boys that he was ready and willing to meet the problems and needs of the moment with whatever good means he had at his immediate disposal. He used to say later on in life, ‘The better is the enemy of the good,’ and would undoubtedly have supported Chesterton’s remark that if a thing is worth doing, it is worth doing badly.

He was never one to remain inactive until a perfect solution to a problem presented itself. ‘If I can’t get over an obstacle,’ he pointed out, ‘I simply try to go around it.’

Don Bosco was a very practical, down-to-earth saint. He did not hesitate to adopt a short-term solution to a problem rather than sit back and do nothing at all and so allow the situation to deteriorate. This was an outlook which was to shape and colour his whole ministry. Predictably, it was also one which annoyed his critics.

Early life and difficulties

John Bosco was born on 16 August 1815 in Becchi, in the parish of Castlenuovo in Northern Italy. His father, Francis Bosco, was a poor farmer, who died when John was only two years old.

His mother, Margaret, still only twenty-nine, was then left with the burden of caring for her two sons, John and his older brother Joseph, and also for her aged mother-in-law and Anthony, her husband’s son by his first marriage. It was from his mother, who was herself quite unable to read, that John learned many of the things which were to stay with him for the rest of his life, above all his reverence for the Eucharist, his devotion to Mary, and his spirit of hard work.

Life was difficult for the Bosco family after the death of John’s father. From the age of four John had to work hard, drawing water from the well, feeding the cows, and collecting fruit. But he also knew how to play, and when he went to the nearby fairs with his mother on market days he eagerly watched the jugglers and acrobats, scrutinizing their acts so as to find out their secrets. Then, at home, he would practise hard until eventually he could walk the tight-rope, do somersaults and perform various conjuring tricks and feats of strength. With these, and his ability to read stories from books, John entertained his friends regularly, making sure that they either started or finished with some prayers. Even at this early age he was making use of a technique which he was to perfect later on in life.

When he was nine John had a dream which was so decisive and prophetical that it conditioned his whole way of doing things in his work with young people. It is worth noting that Don Bosco was always cautious when speaking of his ‘dreams’; he refused to be drawn on the question of whether they were of divine origin or simply the normal outcome of his concern for educating the young. It was Pius IX who later commanded him to write them down, and as a result of this insistence we now have more than a hundred of Don Bosco’s dreams recorded.

Anyway, in his dream John found himself in a large yard with a crowd of boys who were playing together. Some of them were laughing and having a good time, but others were cursing and swearing. John tried to stop them by shouting, but when that failed he, waded into them with his fists.

Then a man appeared, majestic in appearance, who called him and said: ‘You will only make them your friends with gentleness and love, not with blows. Teach them the beauty of virtue and the ugliness of sin.’ When John replied that he had not the necessary knowledge to do this, the man said : ‘My mother will be your teacher.’

John then saw a beautiful lady standing beside him. She took him by the hand. ‘Look,’ she said. When he did so he found that the boys had vanished and in their place was a herd of wild animals. ‘This is your work,’ she went on. ‘Be humble and strong. I will show you now what you must do.’ As she spoke the wild animals disappeared and in their place John saw gentle lambs gambolling about. He began to cry, and asked what it all meant. ‘You will understand it later’, the lady replied, and with that the dream was over.

John told his mother of his dream and she thought it might be a sign that he was meant to be a priest. At that time many priests were puritanical and Jansenistic in outlook, and kept themselves aloof from the working classes and in particular from dirty street-urchins. Such was the gap between the sacred and the secular that, in their minds, mixing with the common people was seen as a kind of profanation or contamination.

John was very hurt when his greetings were not returned and priests passed him by without a word. Later on he said: ‘I used to cry about this and told my friends that if I ever became a priest I certainly wouldn’t act like that. I’d talk to the boys and try to give them some good advice.’ In fact, this was also his criticism of life in the seminary, where he was to spend six years studying for the priesthood. His teachers were mostly distant and forbidding figures who never mixed with their students. As soon as class was over they disappeared. It was almost impossible to get near them to ask for their advice.

But the kind of spiritual loneliness which John experienced, the lack of care and affection on the part of his superiors, only served to increase his desire to become a priest who would spend his whole life with needy boys, so that, in getting to know them better, he would be in a better position to help them in all their troubles.

Fortunately, there were some priests who were prepared to take an interest in him, and it was well that there were. His stepbrother was resentful and badtempered, and adamantly opposed John’s going to school. But, happily for John, when he was eleven he met a kindly old parish priest, Don Calosso, who decided to help him.

Much to Anthony’s annoyance, it was arranged that John should go to the old priest each morning to study Latin and then work in the fields for the rest of the day. However, the arguments continued at home, and finally John’s mother decided that the only thing to do was to put a stop to the lessons and send John away for a while. At thirteen he found himself away from home, working as a farmer’s boy for a pittance of a wage.

Eventually his uncle made peace of a sort with Anthony, and John was able to go back. But trouble broke out again, and in the end Margaret decided to divide the property. As a result, Anthony set up on his own and John was able to continue his lessons under Don Calosso. However, the good priest soon suffered an apoplectic stroke and died.

So, John had to go to school at Castlenuovo. At first he made the journey to the village twice a day, and often travelled the distance (about thirteen miles) barefooted, so as not to wear out his boots, which he slung over his shoulder. But when winter came he was so worn out himself that his mother arranged for him to board with a tailor, and paid for his keep with eggs and corn. As the tailor was also a musician and sang in the parish choir, John soon learned how to play the violin and the harmonium and the essentials of plain-chant, as well as how to cut cloth, stitch, sew and turn out a decent pair of trousers. All of these skills he put to good use in his later ministry.

In November 1831, when he was sixteen, he commenced his studies at the local grammar school in Chieri. He was much older than the other children and badly dressed, so they did not spare him their taunts. However, he not only survived but overcame these difficulties, and due to his excellent memory and serious application he advanced at the rate of two classes a year until by July 1833 he had finished his course.

During these years in Chieri he stayed with a baker, sleeping and studying by candlelight in a dark cupboard under the stairs. Although the tuition at the school was free, John had to work hard to pay for his board and lodging, his clothes and text-books, as his mother could not afford to pay for everything herself.

The baker owned a restaurant which John swept and scrubbed before going to school in the morning. After school he used to score for the billiard-players long into the night. Only then did he get a chance to do his own studies, often cold and very hungry in the bare space under the stairs. But even here he managed to learn another skill : how to bake cakes and make pastry. His cheerfulness and good nature made him a firm favourite with his school-friends, and he used his acrobatic and other skills to draw them to God. This, in fact, was the period when the incident with the acrobat took place.

John still wanted with all his heart to become a priest so that he could, as he himself put it to the old priest Don Calosso, ‘teach the truths of religion to other boys, who are not bad, but who will get into trouble if no one takes care of them.’ Now another saintly priest took a hand in his training. This time it was the young Don Cafasso, then only twenty-three. He counselled John to enter the seminary, which he did in October 1835. Six years later, on 5 June 1841, he was ordained in Turin at the age of twenty-six. His troubles had only just begun.

Portrait of a young priest

The hardships and open opposition which Don Bosco had to face as a child were to continue to be the pattern of his life as a priest.

After his ordination, he was offered a position as a teacher and posts in two parishes, but on the advice of his friend Don Cafasso he decided to continue his studies at the college in Turin (population then about 136,000), where young priests had a chance of deepening their knowledge of theology and obtaining first-hand pastoral experience of the problems of people in a large city. Under the guidance of Don Cafasso and others they carried out their studies and exercised a fruitful ministry visiting poor people in slums, hospitals, prisons and reformatories. Don Bosco stayed there for three years (1841-1844) free of charge.

On 8 December 1841, the feast of the Immaculate Conception, he intervened to rescue a scruffy, sixteenyear-old bricklayer’s apprentice from an irritable and unsympathetic sacristan. The boy was an orphan who could neither read nor write and knew nothing about his faith, not even how to bless himself. In this he was typical of the many poor and homeless boys who came to Turin in search of work and roamed around the city neglected and unwanted.

With patience and gentleness, Don Bosco began to talk with him about God, and when he had finished, invited the boy to come again and bring some of his friends with him. The following Sunday he came back with six of his mates, and Don Cafasso had picked up three more. A couple of months later there were eighty.

The problem, of course, was in finding a place for them to meet. Fortunately, for the three years he was at the college, Don Bosco was allowed to use the courtyard, in spite of the noise and the liveliness of the meetings. But when he finished his pastoral studies he had to search for a place to go. He became chaplain to an orphanage for young girls which had been founded by a charitable noblewoman, and was allowed to hold his meetings in the courtyard there. However, after eight months the good woman could no longer endure the noise and, although Don Bosco still remained chaplain, he again had to find a meeting place where he could organize games and catechism classes and hear confessions.

For the next year and a half he and his boys wandered up and down the city, unable to stay in one spot for very long. It makes a marvellous picture : there he was, a small, squarely-built priest of thirty, only five-foot four in height, with an untidy mop of dark brown hair on his head and an unruly mob of 400 young hooligans at his heels. Small wonder that no sooner had they settled down in one spot than they were firmly asked to move on to another! Not even the deserted cemetery next to the church of Saint Peter in Chains was to be a refuge for very long.

Complaints poured in and he was eventually summoned to the town hall, where the mayor tried to persuade him to disband his group. When he refused, the mayor attempted to put pressure on the archbishop, but he got no satisfaction there either. He retaliated by putting Don Bosco under police surveillance, but the policemen who were detailed for the job were soon admitting that if they had much more of it they would probably be going to confession themselves!

For the most part the clergy, too, viewed his work with suspicion. Some of them even thought he was mad and arranged for two canons to have him taken by carriage to the nearby asylum for examination. But Don Bosco was no fool. He neatly turned the tables on them by politely allowing them to get into the carriage first, then slamming the door and telling the driver to head for the asylum as fast as ever he could!

Saints, like prophets, have a way of going unrecognized in their own time and country. Everyday holiness frequently goes undetected; sometimes it is mistaken for madness. But in spite of all the heartbreak and disappointment, Don Bosco and his boys continued their nomadic existence, the little priest hiding his grief and joining in their sports and games. They, in their turn, were happy to attend his services and religious devotions, often in the open air. There was no compulsion about it; they knew him and loved him as a priest who radiated the love of God, and they spontaneously accepted his invitation to praise God as something which was right for them to do together.

But God was not to be outdone in generosity. He finally rewarded them with a home of their own – a wooden shed with a leaky roof which was so near the ground that they had to dig out a couple of feet and make a new floor. But on Easter Sunday (ia April), 1846, Don Bosco blessed the shed which had now become their chapel. His work grew up and developed around that site and spread out from it to the furthest parts of the globe.

The work expands

No sooner had he found a secure base than he redoubled his efforts. He organized evening classes so that those who were working all day could have an opportunity to learn. He solved his staff problem by recruiting some of his more promising boys as pupilteachers under his guidance and also by persuading a few friends in the city to lend a hand. He continued with his catechism classes and, when he found that there was no suitable Bible history-book, promptly wrote one himself.

At that time workers were cruelly exploited, disgracefully treated, shamefully underpaid, and often arbitrarily sacked. With no civil law to protect them they were completely defenceless. Don Bosco knew all this and did his best to put a stop to it. He walked around from factory to factory, either begging work for those who had none or trying to improve conditions for those who had. He drew up labour contracts for the young apprentices, an idea which was later adopted universally. He even managed to secure a fortnight’s holiday a year for the boys, which was astonishing when one considers the times in which he lived.

Cardinal Cardijn, the founder of the Young Christian Workers movement, once remarked: ‘Don Bosco was the first person in the Catholic Church to dedicate himself entirely to working-class youth.’ In fact, Pius XII and John XXIII both proclaimed him patron of the young apprentices of various countries.

The strain of all this unceasing activity was, understandably, too much and one Sunday in July he fainted. He was found to have pneumonia and was soon in a critical condition. His boys received the news with shock and consternation. They had an intense affection for him and day and night prayed fervently for him. He did recover, but had to go back home to Becchi for three months to convalesce. Meanwhile some of his faithful friends kept his work going and quickly found out how difficult it was.

However, Don Bosco was anxious to be back with his boys. He had managed to rent four rooms in a house not far from his converted shed, but there were at least two brothels nearby, so he had to have someone to guarantee his good name. He asked his mother to give up her old home in the country, with its peace and quiet, and help him look after his 600 undisciplined, noisy youngsters in the city. That she accepted at all was a measure of her love for God and her belief in the work her son was doing.

The two of them set out on 3 November 1846 with their bundles of linen and kitchen utensils, and walked the entire six-hour journey to the city. Margaret was then sixty-six, and Don Bosco himself, still weak from his illness, was suffering from varicose veins which were to cause him much pain for the rest of his busy life. For the remaining ten years of her life, Margaret became a mother to his boys and an invaluable help to him in his work.

Typical of this period was the way in which Don Bosco trusted entirely in divine providence and the intercession of our Lady to meet his growing needs. The time came, for instance, when he had to buy the famous shed and the plot of land. After some bargaining he agreed on a price. It came to almost £1,200 and he did not have a penny in his pocket. He calmed his anxious mother with the simple statement : ‘God will provide.’ Sure enough, he had the money within a week.

It was this confidence in God and in Mary, Help of Christians, which kept him going despite setbacks and disappointments, which occasioned many astounding events and cures too numerous to detail, and which led to his undertaking new and dynamic initiatives at a time when his friends counselled caution and consolidation.

By 1851 the improvised chapel in the shed was much too small. He needed a new one, so he laid the first stone and then set about collecting the money. He begged from everybody (including the royal family!) and organized the first of his great lotteries (rather like our sweepstake draws). Within a year the church of Saint Francis of Sales was built and completely paid for – a major achievement even today. But, not content with that, he built a school nearby with room for sixty-five boys. Whenever it was needed, Don Bosco put up another building.

His two greatest achievements in this field were undoubtedly the building of the Basilica of Mary, Help of Christians, in Turin and the construction of the Basilica of the Sacred Heart in Rome. When Leo XIII asked him to build the church in Rome, Don Bosco was already old and worn-out – his eyesight was bad, his legs gave him so much pain that he had to use small steps to get in and out of bed, and he suffered from chronic eczema. But in spite of his exhaustion he heroically completed the task, making long fund-raising journeys to France and Spain in order to finance the building.

Salesians of Don Bosco

Don Bosco, however, was not content to build in bricks and mortar. Even as a young priest he wanted his work to live on in dedicated followers. So he began to train some of the boys who seemed to respond best to his ideals. Sadly, they all left him. But failure and disappointment were not new to him, so he made five more attempts before he eventually succeeded. On 26 January 1854 he held a meeting in his room. That evening his little group of four followers decided to bind themselves with a promise, which could later be changed to a vow. They called themselves ‘Salesians’, after Saint Francis of Sales, whose characteristic virtues of charity, gentleness and patience Don Bosco wanted them to imitate.

In 1859 he disclosed his intention to found a religious congregation – with a mere seventeen followers! The first elections were held on 18 December 1859, and the Salesian Society came into being, though it took ten years of patient negotiations before it was eventually approved by the Holy See.

Encouragement and opposition had both come from unexpected quarters. The Minister of Justice, Rattazzi, an anti-clerical, who was directly responsible for the existing oppressive laws against religious orders, recommended that he form a society of helpers and showed him how to get round the laws as they stood. On the other hand, the two archbishops of Turin during this period were opposed to his projects, and it was largely due to his confident trust in Mary, Help of Christians, and to the fatherly advice and kindness of his great friend Pius IX that he finally managed to win through. In 1863 there were just 39 Salesians; by 1874, when the Rule was definitively approved, there were 320; when Don Bosco died in 1888 there were 768; today they number 20,000.

As the Salesian work for poor boys grew and flourished, Don Bosco saw the need for a similar work for young girls, and so with the help of the saintly Mary Mazzarello he founded the Salesian Sisters. On 5 August 1872 the first fifteen Sisters made their vows, and Don Bosco gave them their official title: Daughters of Mary, Help of Christians. From that small beginning they too have spread throughout the world and now number 19,000.

In 1876 a third family, the Salesian Co-operators, was added to the first two. This predominantly lay association was intended by Don Bosco to shake Christians out of their lethargy into an active apostolate on behalf of the Church. He meant them to be ready to take on every good work of charity, especially those which concerned poor and neglected youth. He constantly taught that sanctity was not the prerogative of any particular class or minority but that every Christian was called to holiness. Pius XII was so enthusiastic about the work of the Salesian Co-operators that he called Don Bosco one of the founders of the modern lay apostolate.

Although he himself never went as a missionary to far-off countries, Don Bosco was able to fulfil his lifelong desire to send his sons to spread the gospel in the remotest parts of the world. During his lifetime he organized a total of eight missionary expeditions. His successors followed up the programme which he had started, so that seventy-five years after the first expedition it was calculated that more than 6,ooo priests and brothers had actually undertaken the missionary task. The Salesians were the first to make contact with many savage tribes, particularly in Patagonia, and a number laid down their lives as martyrs for the faith. Today the Salesians are active in seventy-two different countries.

A great educator

It has now become clear that Don Bosco was one of the very great educators of modern times. He used to say, jokingly, in his own dialect: ‘You can’t teach a boy through the seat of his trousers,’ and this became a hallmark of his own loving approach to education in what he called his ‘Preventive System’.

He was convinced that the business of a child’s education began with the need to win his affection and trust. ‘Give your boys confidence. To this end you must make yourself loved . . . ,’ he advised his Salesians. To be feared or respected was not enough. Love was the key. But in addition to love, there were two other indispensable elements : reason and religion. He believed that a child’s immaturity was no obstacle to his recognizing the reasonableness of the demands made upon him, provided that the reasoning was adapted to his youthful understanding. He found that authority supported by reason and not by imposition was welcomed by the young and then became a positive factor in their education.

He wanted discipline to come from within, not from without, so that, once the pupil was persuaded to want to be good, his education could be said to be secure. But to obtain this he was convinced that religion was necessary: ‘Without a great deal of prayer, no rules would be of any use.’ He maintained that the celebration of the Eucharist, frequent Communion and the regular reception of the sacrament of penance were vital to any system of education which would dispense with all repressive measures. We have already mentioned how Don Bosco wrote a Bible history-book to meet a particular need. However, his ability as a writer, editor and publisher did not end there. He foresaw the urgency of providing good literature in language the average reader could understand, and decided to do something about it. Here, as elsewhere, his faith was such that he was able to make a start where others would have waited for means which would never come.

As a writer he can be ranked with the best-sellers of all time, though not every one of his 150 published books and pamphlets became a best-seller. His prayer-book, Companion of Youth, first published in 1847, had reached its 100th printing (six million copies) twenty-five years later. His monthly, 100-page digest, Catholic Readings, which he started in March 1853, soon had over 14,000 subscribers – an extraordinary circulation by the standards of the time. He wrote on everything from arithmetic and history to religion and oenology – the science of wines!

When he found that it was more fruitful to have his own presses he made a start in 1861 with two second-hand machines which worked on the old pressure system, and soon had a first-class printing works. In this way he not only provided good literature, but also the opportunity for his boys to become skilled printers, compositors and bookbinders. In 1883 he confided to Pius IX: ‘Where the press is concerned Don Bosco wants to be always in the vanguard of progress.’ For doing just that Pius XII declared him Patron of Catholic Publishers in 1946.

On one occasion a book of his was conditionally placed on the Index on the grounds of a passing remark in an appendix. This caused him much personal anguish until his great friend, Pius IX, intervened on his behalf.

But the hazards of attempting to provide ‘a press against the press’ were much more immediate and ominous than that. For some time a sectarian minority had been using the press to issue anti-Catholic tracts and seriously to mislead the public on religious issues. Don Bosco’s answer was to beat them at their own game and obtain massive popular support for his witty and intelligent paperbacks. His opponents resented this success and resorted to libellous articles and vitriolic cartoons; when the lies and lampoons in the press proved ineffective, they attempted to silence him in other ways.

His would-be assassins used everything from pistols and poison to clubs and carving-knives in their attempts on his life. He was waylaid several times, and summoned to phoney sick calls, but on each occasion he escaped safely, helped by his good sense, his own strength and his confident trust in divine providence. Even the humour in the situation was not lost. One Sunday morning, for example, when he was teaching catechism, someone took a shot at him through the window. The bullet passed under his arm, making a hole in his cassock. It was a narrow escape, but, after checking the damage, he made the boys laugh by complaining that it had been his best cassock! For a long time, too, he was protected by a mysterious grey dog who seemed to materialize whenever his life was threatened.

Last years

Don Bosco had lived under six Popes, and at least two of them (Pius IX and Leo XIII) were among his closest friends. At a time when Rome and the State were in constant conflict he had managed, with much patience and skill, to achieve the seemingly impossible balance between fidelity to the Holy See and loyalty to the State. He made himself all things to all men so that, whenever it was necessary, he could be an influence for good. In fact, he acted several times as an unofficial intermediary between the Papacy and the Government. ‘My politics,’ he used to say, ‘are those of the Our Father.’

Don Bosco was a visionary and a tactician, a man of God who implemented his dreams with pastoral inventiveness and bold improvisation. But he was also deeply conscious of the central role of Mary in his life. As an old man he could point to the statue of our Lady on top of the Basilica of Mary, Help of Christians, and, with tears in his eyes, say to the two Salesians who were supporting him at the time: ‘Everything I have ever done, everything we shall all ever do, is through her.’

When it came, Don Bosco’s death was not the result of an assassin’s bullet but the culmination of a life dedicated entirely to building up the kingdom of God, especially among poor and neglected children. Worn out by constant work, his health gradually deteriorated. He celebrated Mass for the last time on 11 December 1887. Paralysis gradually spread over his body and eventually, surrounded by his spiritual sons and mourned by thousands, he died on 31 January 1888, at 4.45 a.m. He was 72. There were over 100,000 people at his funeral. Pius XI canonized him on Easter Sunday, 1934.

Of his life and work one could truly say: ‘Those who instruct others unto justice shall shine as stars for all eternity’ (Daniel 12:3).

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-john-bosco-by-edward-fitzgerald-sdb/



Don Bosco un apostolo della stampa

Questo sito è dedicato al santo dei giovani, Giovanni Bosco.

Vissuto nel XIX secolo, è diventato famoso per la sua opera a favore della gioventù povera ed abbandonata di Torino e dei dintorni, in un periodo difficile, di profonde trasformazioni sociali e politiche.

Il suo metodo educativo e la sua attività ispirata dall’autentica carità cristiana si è estesa in tutto il mondo, arrivando anche nei paesi di tradizione non cristiana. Il perdurare e il moltiplicarsi delle sue opere, lo hanno fatto conoscere e studiare, tanto che oggi disponiamo di un’abbondante bibliografia sulla sua persona e sul suo stile educativo. Meno noti invece sono i suoi scritti, nonostante la sua predilezione per questo tipo di apostolato, cioè quello della stampa.

Don Bosco scrisse non perché cercava fama o perché doveva allinearsi alla moda del tempo, ma perché aveva la certezza che era questa la volontà divina.

Le necessità del tempo lo richiedevano per la cresciuta alfabetizzazione tra il popolo, la mancanza di libri adatti alle persone semplici e l'aumento della mala stampa. Gli incoraggiamenti venuti dal Papa e dai vescovi, i ringraziamenti di tante persone, i consensi ricevuti e la rapida diffusione delle sue pubblicazioni lo confermarono in questa impresa.

I destinatari della sua opera furono principalmente i giovani, ma non trascurò gli altri ceti di persone di diverse condizioni sociali, che erano bisognosi della buona stampa.

Lo scopo delle pubblicazioni era quello di fare del bene attraverso la parola fissata per iscritto, e per lui, che aveva chiesto nella sua prima messa l’efficacia della parola, un mezzo più adatto per farla ancora conoscere e diffondere non poteva essere altro che la stampa.

Don Bosco non solo ha scritto, ma ha fatto anche scrivere per il bene dei giovani e del ceto popolare in genere, contribuendo lui stesso, non poche volte, a queste iniziative. Degne di ricordo sono le diverse collane pubblicate per molti anni, che hanno avuto un successo non comune a quel tempo: Letture Cattoliche, Biblioteca della Gioventù Italiana, Selecta ex Latinis Scriptoribus, Latini Christiani Scriptores, Bollettino Salesiano, Letture Ascetiche, Letture Drammatiche, Letture Amene, Bibliotechina dell’Operaio.

Proponiamo in questo sito gli scritti di don Bosco, iniziando con quelli che sono stati raccolti nella edizione delle Opere Edite.

SOURCE : http://www.donboscosanto.eu/

San Giovanni Bosco con il Beato Michele Rua, 1885


San Giovanni Bosco Sacerdote


Castelnuovo d’Asti, 16 agosto 1815 – Torino, 31 gennaio 1888

Grande apostolo dei giovani, fu loro padre e guida alla salvezza con il metodo della persuasione, della religiosità autentica, dell’amore teso sempre a prevenire anziché a reprimere. Sul modello di san Francesco di Sales il suo metodo educativo e apostolico si ispira ad un umanesimo cristiano che attinge motivazioni ed energie alle fonti della sapienza evangelica. Fondò i Salesiani, la Pia Unione dei cooperatori salesiani e, insieme a santa Maria Mazzarello, le Figlie di Maria Ausiliatrice. Tra i più bei frutti della sua pedagogia, san Domenico Savio, quindicenne, che aveva capito la sua lezione: “Noi, qui, alla scuola di Don Bosco, facciamo consistere la santità nello stare molto allegri e nell’adempimento perfetto dei nostri doveri”. Giovanni Bosco fu proclamato Santo alla chiusura dell’anno della Redenzione, il giorno di Pasqua del 1934. Il 31 gennaio 1988 Giovanni Paolo II lo dichiarò Padre e Maestro della gioventù, “stabilendo che con tale titolo egli sia onorato e invocato, specialmente da quanti si riconoscono suoi figli spirituali”.

Patronato: Educatori, Scolari, Giovani, Studenti, Editori

Etimologia: Giovanni = il Signore è benefico, dono del Signore, dall'ebraico

Martirologio Romano: Memoria di san Giovanni Bosco, sacerdote: dopo una dura fanciullezza, ordinato sacerdote, dedicò tutte le sue forze all’educazione degli adolescenti, fondando la Società Salesiana e, con la collaborazione di santa Maria Domenica Mazzarello, l’Istituto delle Figlie di Maria Ausiliatrice, per la formazione della gioventù al lavoro e alla vita cristiana. In questo giorno a Torino, dopo aver compiuto molte opere, passò piamente al banchetto eterno. 

Giovanni Bosco nasce il 16 agosto 1815 in una modesta cascina nella frazione collinare “I Becchi” di Castelnuovo d’Asti (oggi Castelnuovo Don Bosco): è figlio dei contadini Francesco Bosco (1784-1817) e Margherita Occhiena (1788-1856).

Quando Giovanni aveva due anni, il padre contrasse una grave polmonite che lo condusse alla morte il 12 maggio 1817, a soli 33 anni. Francesco Bosco lasciò la moglie vedova a 29 anni, con tre figli da crescere: Antonio (1808-1849, figlio della prima moglie), Giuseppe (1813-1862) e Giovanni; inoltre la madre dovette provvedere al mantenimento e all’assistenza della suocera: Margherita Zucca (1752-1826), anziana e inferma.

Erano anni di carestia e “Mamma Margherita”, come sarà sempre chiamata dai Salesiani, dovette lottare e lavorare i campi con grande sacrificio per assicurare il sostentamento alla famiglia e anche per assecondare i talenti scolastici di Giovanni, malvisto dal fratellastro Antonio, il quale considerava tempo e denaro gettati quell’occuparsi di libri, mentre lui era costretto a zappare la terra.

A nove anni il piccolo Giovanni fece un sogno e da allora, fino alla fine dei suoi giorni, continuerà ad essere visitato da sogni-rivelazioni che gli indicheranno la sua strada e lo faranno portavoce di profezie dirette ai singoli, alle società, ai suoi amati giovani, alla Congregazione salesiana, alla Chiesa. Lui stesso definì “profetico” quello dei nove anni e che più volte raccontò ai ragazzi del suo Oratorio: gli pareva di essere vicino a casa, in un cortile molto vasto, dove si divertiva una gran quantità di ragazzi. Alcuni ridevano, altri giocavano, non pochi bestemmiavano. Al sentire le bestemmie, egli si lanciò in mezzo a loro, cercando di arrestarli usando pugni e parole. Ma in quel momento apparve un uomo maestoso, nobilmente vestito: il suo viso era così luminoso che egli non riusciva a guardarlo. Lo chiamò per nome e gli ordinò di mettersi a capo di tutti quei ragazzi. Giovanni gli chiese chi fosse colui che gli comandava cose impossibili: “Io sono il figlio di colei che tua madre ti insegnò a salutare tre volte al giorno”. In quel momento apparve, vicino a lui, una donna maestosa, e in quell’istante, al posto dei giovani, c’era una moltitudine di capretti, cani, gatti, orsi e parecchi altri animali. La Madonna gli disse: “Ecco il tuo campo, ecco dove devi lavorare. Cresci umile, forte e robusto, e ciò che adesso vedrai succedere a questi animali, tu lo dovrai fare per i miei figli”. Fu così che, al posto di animali feroci, comparvero altrettanti agnelli mansueti, che saltellavano, correvano, belavano, facevano festa.

Proprio dopo questo sogno (i sogni, come don Bosco li chiamava, possono definirsi anche “visioni”, come ha dichiarato il suo primo biografo, Giovanni Battista Lemoyne S.D.B., 1839-1916), nel giovane Bosco si accese la vocazione.

Per avvicinare i ragazzini alla preghiera e all’ascolto della Santa Messa imparò i giochi di prestigio e le acrobazie dei saltimbanchi, attirando in tal modo coetanei e contadini, i quali venivano da lui invitati a recitare il Santo Rosario e alla lettura del Vangelo. Il 26 marzo 1826 Giovanni prese la Prima Comunione. 

Divenuta insostenibile la convivenza con Antonio Bosco, Margherita fu costretta ad allontanare il figlio dai Becchi, mandandolo a vivere, come garzone, a Moncucco Torinese, presso la cascina dei coniugi Luigi e Dorotea Moglia, dove rimase dal febbraio 1827 al novembre 1829. Nel settembre di quello stesso 1829 era arrivato a Morialdo il cappellano don Giovanni Melchiorre Calosso (1759-1830), sacerdote settantenne, il quale, dopo aver constatato quanto intelligente e desideroso di studiare fosse il giovane, decise di accoglierlo nella propria casa per insegnargli la grammatica latina e prepararlo così alla vita sacerdotale. Un anno dopo, precisamente il 21 novembre del 1830, don Calosso fu colpito da apoplessia e, moribondo, diede al giovane amico la chiave della sua cassaforte, dove erano conservate 6000 mila lire, che avrebbero permesso a Giovanni di studiare ed entrare in Seminario. Ma il giovane preferì non accettare il regalo del maestro e consegnò l’eredità ai parenti del defunto.

Quando il 21 marzo 1831 il fratellastro si sposò, la madre decise di dividere l’asse patrimoniale affinché Giovanni potesse  tornare a casa e riprendere da settembre gli studi a Castelnuovo, con la possibilità di una semi-pensione presso Giovanni Roberto, sarto e musicista del paese, dal quale apprese tali arti. Imparò anche altri mestieri, come quello del falegname e del fabbro, e con queste abilità riuscirà a fondare diversi laboratori artigianali per i ragazzi dell’Oratorio di Valdocco. 

Per continuare a studiare a Chieri lavorò come garzone, cameriere, addetto alla stalla. Alla scuola chierese fondò la “Società dell’Allegria”, attraverso la quale, in compagnia di alcuni bravi giovani, tentava di far avvicinare alla preghiera i coetanei, divertendoli con i suoi giochi di prestigio e i suoi numeri acrobatici. 

In quegli anni strinse forte amicizia con Luigi Comollo (1817-1839), nipote del parroco di Cinzano. Il giovane era sovente oggetto, per bontà e innocenza, dei maltrattamenti dei compagni: veniva insultato e picchiato, ma egli accettava con un sorriso o una parola di perdono queste sofferenze. Il giovane Bosco, dal canto suo, non sopportava di vedere l’amico subire in questo modo, perciò con la sua notevole forza fisica, lo difendeva, azzuffandosi con gli aggressori. L’amicizia d’anima che si stabilì fra Luigi e Giovanni divenne fondamentale per la santità di quest’ultimo. Don Bosco stesso affermerà nelle sue Memorie: «Posso dire che da lui ho cominciato a imparare a vivere da cristiano» e comprese quanto fosse essenziale la salvezza dell’anima, tanto che il suo programma di vita, ispirato a Gn. 14,21, fu sempre: «Da mihi animas, coetera tolle» (“Dammi le anime, prenditi tutto il resto”) e questo motto era scritto a grossi caratteri su un cartello che teneva nella sua camera a Valdocco.

Nell’autunno del 1832 iniziò la terza Grammatica. Nei due anni seguenti frequentò le classi di Umanità (1833-34) e Retorica (1834-35), dimostrandosi un allievo eccellente, di sorprendente memoria e appassionato di libri. Nel marzo 1834, mentre si avviava a terminare l’anno di Umanità, presentò ai Francescani la domanda per essere accettato nel loro ordine, ma cambiò idea prima di andare in convento, seguendo sia un sogno, contrario a questa scelta,  sia il consiglio di don Giuseppe Cafasso (1811-1860); perciò il 30 ottobre 1835 si presentò nel Seminario di Chieri. dove rimase fino al 1841, studiando Dogmatica (lo studio delle verità cristiane), Morale (la legge che il cristiano deve osservare), Sacra Scrittura (la parola di Dio), Storia ecclesiastica (storia della Chiesa dalle origini del Cristianesimo all’età contemporanea).

In Seminario Giovanni Bosco incontrò nuovamente il carissimo amico Comollo, ma questi, il 2 aprile del 1837, già debole fisicamente, si spense a soli 22 anni. Nella notte fra il 3 e il 4 aprile, secondo una testimonianza diretta di Giovanni Bosco e dei suoi venti compagni di camera, alunni del corso teologico, l’amico apparve, come un rombo di tuono e sotto forma di una luce che, per tre volte consecutive, disse: “Bosco! Bosco! Bosco! Io sono salvo!”. Il giovane chierico, profondamente scosso e turbato, da quel momento in poi decise di porre la salvezza eterna al di sopra di tutto.

Il 29 marzo 1841 ricevette l’ordine del diaconato e il 5 giugno 1841 venne ordinato sacerdote nella Cappella dell’Arcivescovado di Torino. Don Bosco, dopo aver rifiutato una serie di incarichi, su invito di colui che continuerà ad essere suo stimato e amato direttore spirituale, don Cafasso, decise di entrare, i primi di novembre del 1841, nel Convitto Ecclesiastico di San Francesco d’Assisi di Torino, fondato nel 1817 da don Luigi Guala (1775-1848) e dal venerabile Pio Brunone Lanteri (1759-1830), perché, constatando gli errori seminati fra il clero dal Giansenismo e il vuoto formativo in cui erano lasciati i neo-sacerdoti, essi desideravano offrire una sana formazione ecclesiastica. La linea teologica adottata da Lanteri e da Guala era di stampo ignaziano ed alfonsiano, più benigna, misericordiosa e positiva rispetto a quella rigorista insegnata alla Facoltà teologica dell’Università di Torino. Gli allievi del Convitto, nel quale don Cafasso entrò nel 1834, venivano anche avviati all’attività pastorale con diverse esperienze nelle parrocchie della città. Si curavano poi, in modo particolare, la vita spirituale e la preghiera. 

Nella terra subalpina prendono vita i moti risorgimentali e la Chiesa, duramente perseguitata sotto Napoleone (1769-1821), ora si appresta, dopo il Regno del cattolico Carlo Alberto (1798-1849), salito al trono nel 1831 (molto attento alla riforma del clero, avendo stabilito un fecondo accordo con Papa Gregorio XVI, 1798-1849) a ricevere feroci attacchi dal governo liberale e massonico. 

In seguito alla tragica guerra dichiarata dall’Illuminismo e dalla Rivoluzione Francese alla Chiesa, sorse un’energica risposta di ricristianizzazione: l’Amicizia Cristiana, fondata dallo svizzero Nikolaus Joseph Albert von Diessbach (1732-1798), un militare al servizio di Casa Savoia che, dopo la conversione dal Calvinismo, entrò nella Compagnia di Gesù. L’Amicizia Cristiana, iniziativa che, seppur segreta, ebbe ampia risonanza in tutta Europa, sorse fra il 1779 e il 1780 a Torino. L’eredità di padre Diessbach venne raccolta da Brunone Lanteri, fondatore degli Oblati di Maria, il quale, contro i seminatori della menzogna e dell’eresia, fece sorgere l’Amicizia Cattolica (1817). Con lui altri amici, devoti del Sacro Cuore di Gesù, sostennero la Chiesa e lo fecero leggendo e studiando testi di sant’Ignazio di Loyola (1491-1556), sant’Alfonso Maria de’ Liguori (1696-1787), san Francesco di Sales (1567-1622), santa Teresa d’Avila (1515-1582).

La preparazione di don Giovanni Bosco nel Convitto durò tre anni. Proprio in quel tempo avvenne il fatto che gli aprì la strada alla missione che fin da bambino desiderava realizzare: essere sacerdote fra i giovani e insegnare loro a conoscere la dottrina cattolica, ad amare il Signore e la Madonna, indicando la strada per la salvezza dell’anima.

Bartolomeo Garelli, muratore di 16 anni, arrivato da Asti, orfano, analfabeta, povero, indifeso, si presentò, l’8 dicembre 1841, nella sacrestia della Chiesa di San Francesco d’Assisi e fu il primo ad essere istruito da don Bosco: egli è il prototipo di tutti i giovani, di tutte le famiglie e di tutti i popoli che san Giovanni Bosco ha evangelizzato. Proprio con Garelli nacque l’Oratorio di San Francesco di Sales e, dopo pochi giorni, giunsero con lui sei ragazzini e altri si aggiunsero, mandati da don Cafasso. Qual era lo scopo dell’Oratorio fondato da don Bosco? Si dice che don Bosco si occupò della gioventù povera per sollevarla dalla miseria e dall’ignoranza, offrendo anche la possibilità di qualificarsi con un lavoro per mantenersi dignitosamente nella vita. Ma, in realtà, l’unico vero fine dell’azione “sociale” di don Bosco fu quello di portare il maggior numero di anime in Paradiso, partendo proprio da quelle che la Provvidenza gli affidava. 

[…] Don Bosco, come tutti i santi, era animato da un fuoco di carità, vale a dire dall’amore adorante verso Dio e, per amorosa obbedienza all’Onnipotente, da un fuoco d’amore verso il prossimo; tutto ciò che fece per gli altri fu unicamente riflesso del suo amore verso la Trinità e il suo amore verso il prossimo ebbe sempre un unico intento, salvare le anime, di cui tutto il resto fu strumento.

Il fondatore dei Salesiani insegnava, prima di tutto, a trattare con il mondo senza farsi schiavi del mondo ed è proprio questa libertà che respirarono e vissero i suoi giovani, i quali, attraverso gli occhi e le amabili parole di don Bosco, compresero davvero il significato delle parole Paradiso ed Inferno. 

Nel corso dell’inverno 1841-1842 egli si adoperò a consolidare il piccolo Oratorio, ospitato nel Convitto, dove si teneva il catechismo festivo con il consenso dell’Arcivescovo di Torino, Monsignor Luigi Fransoni (1789-1862).

Don Bosco cercava, per le vie della capitale subalpina, i bambini e i ragazzi che vivevano di espedienti e di delinquenza: si recava a Porta Palazzo e in piazza San Carlo, catturando questa povera gioventù con la sua santità e la sua simpatia: scalpellini, muratori, stuccatori, selciatori, quadratori… immigrati dalle campagne in cerca di un’occupazione in città e, non conoscendo nessuno, erano come degli orfani, esposti a mille pericoli. Molto buoni ed onesti erano, invece, i piccoli spazzacamini, che il fondatore dei Salesiani difendeva dagli abusi di chi era più prepotente di loro.

Insieme a don Cafasso iniziò a visitare anche le carceri e inorridì di fronte al degrado nel quale vivevano giovani dai 12 ai 18 anni, rosicchiati dagli insetti e desiderosi di mangiare anche un misero tozzo di pane. Dopo diversi giorni i carcerati decisero di avvicinarsi al sacerdote, raccontandogli le loro vite e i loro tormenti. Don Bosco sapeva che quei ragazzi sarebbero andati alla rovina senza una guida e quindi si fece promettere che, non appena fossero usciti di galera, lo raggiungessero alla Chiesa di San Francesco.

La seconda domenica di ottobre del 1844 diede l’annuncio ai suoi giovani che l’Oratorio si sarebbe trasferito da San Francesco d’Assisi al Rifugio, fondato dalla marchesa Giulia Colbert Falletti di Barolo (1786-1864) a favore delle ragazze a rischio prostituzione. Qui don Bosco divenne cappellano dell’Ospedaletto di Santa Filomena, un’istituzione sanitaria per le bambine povere e disabili, anch’essa fondata dalla marchesa di Barolo.

Coadiuvato dal teologo don Giovanni Borel (1801-1873), riuscì a proseguire l’Oratorio festivo, la cui vita, però, non era semplice in quanto la Marchesa lamentava la presenza dei tanti ragazzi di don Bosco in una realtà che era prettamente femminile e, per di più, pericolante. Inoltre la salute del sacerdote, anche a motivo del suo indefesso lavoro, era molto provata: sputava sangue.

Dopo un periodo trascorso all’aperto, finalmente, il 12 aprile 1846, giorno di Pasqua, don Bosco trovò un posto per i suoi ragazzi, una tettoia con un pezzo di prato: la tettoia Pinardi a Valdocco. Qui, oltre all’Oratorio festivo, presero avvio la realtà educativa, le scuole serali, la scuola di musica-canto, i laboratori per dare una professione ai suoi amati figli e nel 1854 don Bosco diede inizio alla Società Salesiana, con la quale assicurò la stabilità delle sue opere. Dieci anni dopo porrà, come aveva visto in sogno, la prima pietra del santuario di Maria Ausiliatrice: ancora oggi è visibile, nella cappella delle reliquie della basilica, il punto preciso dove la Madonna indicò il sito dove sarebbe sorta.

Nel 1872, con santa Maria Domenica Mazzarello (1837-1881), fondò l’Istituto delle Figlie di Maria Ausiliatrice, con lo scopo di educare, con il medesimo spirito salesiano, la gioventù femminile. 

Il metodo educativo di don Bosco, che si prefiggeva di formare degli «onesti cittadini e dei buoni cristiani», e la sua attività ispirata dall’autentica carità cristiana hanno raggiunto tutto il mondo, arrivando anche nei Paesi di tradizione non cristiana. Il perdurare e il moltiplicarsi delle sue opere lo hanno fatto conoscere e studiare, tanto che oggi disponiamo di un’abbondante bibliografia sulla sua persona e sul suo stile educativo. Meno noti, invece, i suoi scritti, nonostante la sua predilezione per questo genere di apostolato, necessario per la cresciuta alfabetizzazione fra il popolo, per la mancanza di libri idonei alle persone semplici e per l’aumento della stampa anticattolica e anticlericale. Per lui, che aveva chiesto nella sua prima Santa Messa l’efficacia della parola, un mezzo più adatto non poteva esistere. 

Sono da ricordare le diverse collane pubblicate per molti anni, che hanno avuto un grande successo: Letture Cattoliche, Biblioteca della Gioventù Italiana, Selecta ex Latinis Scriptoribus, Latini Christiani Scriptores, “Bollettino Salesiano”, Letture Ascetiche, Letture Drammatiche, Letture Amene, Bibliotechina dell’Operaio. Don Giovanni Bosco condivideva l’opinione del cardinale Louis-Edouard Pie (1815-1880), modello e punto di riferimento di san Pio X (1835-1914): «Quando tutta una popolazione, fosse anche la più devota e assidua alla Chiesa e alle prediche, non leggesse che giornali cattivi in meno di trent’anni diventerebbe un popolo di empi e di rivoltosi. Umanamente parlando non vi è predicazione di sorta che valga contro la forza della stampa cattiva». 

Per confutare i protestanti si servì sempre della roccia della Tradizione, attingendo particolarmente alle fonti dei Padri e Dottori della Chiesa. L’autore sosteneva che i protestanti facevano ogni sforzo per imitare gli gnostici nel muovere guerra agli insegnamenti della Chiesa Cattolica. Don Bosco combatté tenacemente contro le idee protestanti e contro i disegni liberali e massonici del Risorgimento; avvertì e ammonì lo stesso Vittorio Emanuele II (il sovrano che tradì la cattolicità di Casa Savoia, apparentandosi alle leggi massoniche): con una profezia gli annunciò che, se avesse firmato la legge Rattazzi (approvata il 2 marzo 1855), per la soppressione degli Ordini religiosi e l’incameramento dei loro beni da parte dello Stato, ci sarebbero stati “grandi funerali a corte” e che “La famiglia di chi ruba a Dio è tribolata e non giunge alla quarta generazione”: si avverarono entrambi i vaticini. 

Egli rientra, a pieno titolo, fra i protagonisti della storia della Chiesa militante. Attraverso libri e articoli, omelie e conferenze lottò, divenendo anche oggetto di vilipendi e di attentati (si salvò sempre grazie all’intervento celeste e al “Grigio”, il misterioso e grosso cane grigio che compariva al bisogno per poi sparire nel nulla), per difendere la Fede, Santa Romana Chiesa, il Sommo Pontefice, diventando anche confidente di Pio IX (1792-1878), il quale chiese a lui consiglio per la nomina dei nuovi vescovi da collocare nelle diocesi vacanti, dove era passata la persecuzione liberal-massonica.

Tre furono i suoi “Amori bianchi”: l’Eucarista, la Madonna, il Papa. Celebre il cosiddetto “Sogno delle due colonne”, considerato profetico per il futuro della Chiesa: il sogno, raccontato dal santo la sera del 30 maggio 1862, descrive una terribile battaglia sul mare, scatenata da una moltitudine di imbarcazioni contro un’unica grande nave, che simboleggia la Chiesa con il suo comandante, il Sommo Pontefice. La nave, colpita ripetutamente, viene guidata dal Papa ad ancorarsi, sicura e vittoriosa, fra due alte colonne emerse dal mare: quella dell’Eucaristia, simboleggiata da una grande Ostia con la scritta “Salus credentium”, e quella della Madonna, simboleggiata da una statua dell’Immacolata, con la scritta “Auxilium Christianorum”. 

Specialissima la sua devozione per Maria Vergine, in particolare per Maria Ausiliatrice e per Maria Immacolata. Dopo san Pio V (1504-1572), con la vittoria dei Cristiani nella Battaglia di Lepanto del 1571, Innocenzo XI (1611-1689), con la liberazione di Vienna dall’assedio dei Turchi (1683), e Pio VII (1742-1823), che stabilì la festa di Maria Ausiliatrice il 24 maggio 1815, in ringraziamento a Maria Santissima per la sua liberazione dalla ormai quinquennale prigionia napoleonica, il grande diffusore della devozione a Maria Auxilium Christianorum, alla quale la Chiesa attribuisce la sconfitta di tutte le eresie, è stato proprio san Giovanni Bosco.

Con una solenne celebrazione, nella basilica di Maria Ausiliatrice di Torino, l’11 novembre 1875 si diede a battesimo la prima spedizione missionaria salesiana, diretta in Argentina e preconizzata da don Bosco. Guidati da don Giovanni Cagliero (1838-1926), che diventerà il primo vescovo e il primo cardinale salesiano, i missionari si imbarcarono dal porto di Genova il 14 novembre. 

San Giovanni Bosco morì all’alba del 31 gennaio 1888 e venne sepolto nell’Istituto salesiano “Valsalice”, sulla precollina torinese, per venire poi, con la beatificazione, traslato nel santuario di Maria Ausiliatrice. Il 2 giugno 1929 Pio XI lo beatificò, dichiarandolo santo il 1º aprile 1934, giorno di Pasqua. 

[…]

Don Bosco indica al cattolico, allora come oggi, la strada da percorrere per vivere in sancta laetitia su questa terra e per godere la beatitudine eterna dopo la morte. 

Tutta la sua esistenza, di profonda umiltà, si dipana fra gli arcani del cielo e le realizzazioni dei progetti divini in terra: l’anima autentica di questo uomo di Dio, orgoglioso della sua divisa di ministro dell’altare, è imbevuta di misticismo. Il sogno, la visione e il realismo nell’esistenza di questo padre e maestro dei giovani si sorreggono a vicenda, nutrendosi reciprocamente. Con la Croce di Cristo, pronto a condividerla con le mortificazioni e le penitenze che non lesinava, ha redento migliaia e migliaia di persone. Un santo sacerdote che ha sperimentato ciò che può realizzare la Grazia e che fu in grado di infondere nei suoi figli il segreto dell’esistenza: «Tutto passa: ciò che non è eterno è niente!». 

Il demonio veniva spesso a fargli visita nelle ore notturne, per non farlo riposare ed egli accettava, al fine di distrarre il maligno dalle anime dei suoi ragazzi. Scrutatore dei cuori, taumaturgo (moltiplicava ostie, pane, castagne; resuscitò anche un morto), profezie, sogni, visioni, miracoli, bilocazioni «di cui Dio aveva arricchito il suo Servo, resero universale l’opinione che, per provvidentissima disposizione divina, allo scopo di promuovere la restaurazione cristiana dell’umana società, deviata dal sentiero della verità, Dio avesse appunto inviato Giovanni Bosco, l’uomo cioè che, di umili natali, ignoto e povero, senza alcuna ambizione e cupidigia, ma sospinto dalla sola carità verso Dio e verso il prossimo, zelantissimo della gloria di Dio, benemerentissimo della civiltà e della religione, riempì il mondo del suo nome» (Lettera decretale di Pio XI Geminata Laetitia che proclama Santo Giovanni Bosco. Roma, San Pietro 1° aprile 1934). 

Come nel Medioevo, dopo le orde barbariche, i monaci avevano gettato le fondamenta di una civiltà cristiana, culturalmente, artisticamente, scientificamente ed economicamente solida, così don Bosco, contemporaneamente alla nefasta azione delle orde rivoluzionarie, lanciò contro di essa una sfida difensiva e offensiva di travolgente dimensione, puntando sul centro nevralgico e strategicamente decisivo per la costruzione di una società, ovvero l’educazione della gioventù, la quale avrebbe dovuto seguire tre linee (pedagogia preventiva): la ragione, la religione, l’amorevolezza.

Autore: Cristina Siccardi

 
Dipinto raffigurante il sogno profetico di don Bosco sul futuro della Chiesa


San Giovanni Bosco è indubbiamente il più celebre santo piemontese di tutti i tempi, nonché su scala mondiale il più famoso tra i santi dell’epoca contemporanea: la sua popolarità è infatti ormai giunta in tutti i continenti, ove si è diffusa la fiorente Famiglia Salesiana da lui fondata, portatrice del suo carisma e della sua operosità, che ad oggi è la congregazione religiosa più diffusa tra quelle di recente fondazione.

Don Bosco fu l’allievo che diede maggior lustro al suo grande maestro di vita sacerdotale, nonché suo compaesano, San Giuseppe Cafasso: queste due perle di santità sbocciarono nel Convitto Ecclesiastico di San Francesco d’Assisi in Torino.

Giovanni Bosco nacque presso Castelnuovo d’Asti (oggi Castelnuovo Don Bosco) in regione Becchi, il 16 agosto 1815, frutto del matrimonio tra Francesco e la Serva di Dio Margherita Occhiena.
Cresciuto nella sua modesta famiglia, dalla santa madre fu educato alla fede ed alla pratica coerente del messaggio evangelico. A soli nove anni un sogno gli rivelò la sua futura missione volta all’educazione della gioventù. Ragazzo dinamico e concreto, fondò fra i coetanei la “società dell’allegria”, basata sulla “guerra al peccato”.

Entrò poi nel seminario teologico di Chieri e ricevette l’ordinazione presbiterale nel 1841. Iniziò dunque il triennio di teologia morale pratica presso il suddetto convitto, alla scuola del teologo Luigi Guala e del santo Cafasso. Questo periodo si rivelò occasione propizia per porre solide basi alla sua futura opera educativa tra i giovani, grazie a tre provvidenziali fattori: l’incontro con un eccezionale educatore che capì le sue doti e stimolo le sue potenzialità, l’impatto con la situazione sociale torinese e la sua straordinaria genialità, volta a trovare risposte sempre nuove ai numerosi problemi sociali ed educativi sempre emergenti.

Come succede abitualmente per ogni congregazione, anche la grande opera salesiana ebbe inizi alquanto modesti: l’8 dicembre 1841, dopo l’incontro con il giovane Bartolomeo Garelli, il giovane Don Bosco iniziò a radunare ragazzi e giovani presso il Convitto di San Francesco per il catechismo. Torino era a quel tempo una città in forte espansione su vari aspetti, a causa della forte immigrazione dalle campagne piemontesi, ed il mondo giovanile era in preda a gravi problematiche: analfabetismo, disoccupazione, degrado morale e mancata assistenza religiosa. Fu infatti un grande merito donboschiano l’intuizione del disagio sociale e spirituale insito negli adolescenti, che subivano il passaggio dal mondo agricolo a quello preindustriale, in cui si rivelava solitamente inadeguata la pastorale tradizionale.

Strada facendo, Don Bosco capì con altri giovani sacerdoti che l’oratorio potesse costituire un’adeguata risposta a tale critica situazione. Il primo tentativo in tal senso fu compiuto dal vulcanico Don Giovanni Cocchi, che nel 1840 aveva aperto in zona Vanchiglia l’oratorio dell’Angelo Custode. Don Bosco intitolò invece il suo primo oratorio a San Francesco di Sales, ospite dell’Ospedaletto e del Rifugio della Serva di Dio Giulia Colbert, marchesa di Barolo, ove dal 1841 collaborò con il teologo Giovanni Battista Borel. Quattro anni dopo trasferì l’oratorio nella vicina Casa Pinardi, dalla quale si sviluppò poi la grandiosa struttura odierna di Valdocco, nome indelebilmente legato all’opera salesiana.

Pietro Stella, suo miglior biografo, così descrisse il giovane sacerdote: “Prete simpatico e fattivo, bonario e popolano, all’occorrenza atleta e giocoliere, ma già allora noto come prete straordinario che ardiva fare profezie di morti che poi si avveravano, che aveva già un discreto alone di venerazione perché aveva in sé qualcosa di singolare da parte del Signore, che sapeva i segreti delle coscienze, alternava facezie e confidenze sconvolgenti e portava a sentire i problemi dell’anima e della salvezza eterna”.

Spinto dal suo innato zelo pastorale, nel 1847 Don Bosco avviò l’oratorio di San Luigi presso la stazione ferroviaria di Porta Nuova. Nel frattempo il cosiddetto Risorgimento italiano, con le sue articolate vicende politiche, provocò anche un chiarimento nell’esperienza degli oratori torinesi, evidenziando due differenti linee seguite dai preti loro responsabili: quella apertamente politicizzata di cui era fautore Don Cocchi, che nel 1849 aveva tentato di coinvolgere i suoi giovani nella battaglia di Novara, e quella più religiosa invece sostenuta da Don Bosco, che prevalse quando nel 1852 l’arcivescovo mons. Luigi Fransoni lo nominò responsabile dell’Opera degli Oratori, affidando così alle sue cure anche quello dell’Angelo Custode.

La principale preoccupazione di Don Bosco, concependo l’oratorio come luogo di formazione cristiana, era infatti sostanzialmente di tipo religioso-morale, volta a salvare le anime della gioventù. Il santo sacerdote però non si accontentò mai di accogliere quei ragazzi che spontaneamente si presentavano da lui, ma si organizzò al fine di raggiungerli ed incontrarli ove vivevano.

Se la salvezza dell’anima era l’obiettivo finale, la formazione di “buoni cristiani ed onesti cittadini” era invece quello immediato, come Don Bosco soleva ripetere. In tale ottica concepì gli oratori quali luoghi di aggregazione, di ricreazione, di evangelizzazione, di catechesi e di promozione sociale, con l’istituzione di scuole professionali.

L’amorevolezza costituì il supremo principio pedagogico adottato da Don Bosco, che faceva notare come non bastasse però amare i giovani, ma occorreva che essi percepissero di essere amati. Ma della sua pedagogia un grande frutto fu il cosiddetto “metodo preventivo”, nonché l’invito alla vera felicità insito nel detto: “State allegri, ma non fate peccati”.

Don Bosco, sempre attento ai segni dei tempi, individuò nei collegi un valido strumento educativo, in particolare dopo che nel 1849 furono regolamentati da un’opportuna legislazione: fu così che nel 1863 fu aperto un piccolo seminario presso Mirabello, nella diocesi di Casale Monferrato.

Altra svolta decisiva nell’opera salesiana avvenne quando Don Bosco si sentì coinvolto dalla nuova sensibilità missionaria propugnata dal Concilio Ecumenico Vaticano I e, sostenuto dal pontefice Beato Pio IX e da vari vescovi, nel 1875 inviò i suoi primi salesiani in America Latina, capeggiati dal Cardinale Giovanni Cagliero, con il principale compito di apostolato tra gli emigrati italiani. Ben presto però i missionari estesero la loro attività dedicandosi all’evangelizzazione delle popolazioni indigene, culminata con il battesimo conferito da Padre Domenico Milanesio al Venerabile Zeffirino Namuncurà, figlio dell’ultimo grande cacico delle tribù indios araucane.

Uomo versatile e dotato di un’intelligenza eccezionale, con il suo fiuto imprenditoriale Don Bosco considerò la stampa un fondamentale strumento di divulgazione culturale, pedagogica e cristiana. Scrittore ed editore, tra le principali sue opere si annoverano la “Storia d’Italia”, “Il sistema metrico decimale” e la collana “Letture Cattoliche”. Non mancarono alcune biografie,tra le quali spicca quella del più bel frutto della sua pedagogia, il quindicenne San Domenico Savio, che aveva ben compreso la sua lezione: “Noi, qui, alla scuola di Don Bosco, facciamo consistere la santità nello stare molto allegri e nell’adempimento perfetto dei nostri doveri”. Scrisse inoltre le vite di altri due ragazzi del suo oratorio, Francesco Besucco e Michele Magone, nonché quella di un suo indimenticabile compagno di scuola, Luigi Comollo.

Pur essendo straordinariamente attivo, Don Bosco non avrebbe comunque potuto realizzare personalmente dal nulla tutta questa immane opera ed infatti sin dall’inizio godette del prezioso ausilio di numerosi sacerdoti e laici, uomini e donne. Al fine di garantire però una certa continuità e stabilità a ciò che aveva iniziato, fondò a Torino la Società di San Francesco di Sales (detti “Salesiani”), congregazione composta di sacerdoti, e nel 1872 a Mornese con Santa Maria Domenica Mazzarello le Figlie di Maria Ausiliatrice.

L’opinione pubblica contemporanea apprezzò molto la preziosa opera di promozione sociale da lui svolta, anche se la stampa laica gli fu sempre avversa, tanto che alla sua morte la Gazzetta del Popolo si limitò a citarne cognome, nome ed età nell’elenco dei defunti, mentre la Gazzetta Piemontese (l’odierna “La Stampa”) gli riservò l’articolo redazionale dosando accuratamente meriti e demeriti del celebre sacerdote: “Il nome di Don Bosco è quello di un uomo superiore che lascia e suscita dietro di sé un vivo contrasto di apprezzamenti e opposti giudizi e quasi due opposte fame: quello di benefattore insigne, geniale, e quello di prete avveduto e procacciate”.

Personalità forte ed intraprendente, bisognosa di particolare autonomia nella sua azione a tutto campo, non lasciava affatto indifferenti coloro che gli erano per svariati motivi a contatto. Ciò costituisce inoltre una spiegazione ai ripetuti scontri che ebbe con ben due arcivescovi torinesi: Ottaviano Riccardi di Netro e soprattutto Lorenzo Gastaldi. Lo apprezzò e lo appoggiò invece costantemente e senza riserve papa Pio IX, che con la sua potente intercessione permise all’opera salesiana di espandersi non solo a livello locale, sorte invece subita da numerosissime altre minute congregazioni.

Giovanni Bosco morì in Torino il 31 gennaio 1888, giorno in cui è ricordato dal Martyrologium Romanum e la Chiesa latina ne celebra la Memoria liturgica. Alla guida della congregazione gli succedette il Beato Michele Rua, uno dei suoi primi fedeli discepoli. La sua salma fu in un primo tempo sepolta nella chiesa dell’istituto salesiano di Valsalice, per poi essere trasferita nella basilica di Maria Ausiliatrice, da lui fatta edificare. Il pontefice Pio XI, suo grande ammiratore, beatificò Don Bosco il 2 giugno 1929 e lo canonizzò il 1° aprile 1934. La città di Torino ha dedicato alla memoria del santo una strada, una scuola ed un grande ospedale. Nel centenario della morte, nel 1988 Giovanni Paolo II, recatosi in visita ai luoghi donboschiani, lo dichiarò Padre e Maestro della gioventù, “stabilendo che con tale titolo egli sia onorato e invocato, specialmente da quanti si riconoscono suoi figli spirituali”.

La venerazione che Don Bosco ebbe, in vita ed in morte, per sua madre fu trasmessa alla congregazione, che negli anni ’90 del XX secolo ha pensato di introdurre finalmente la causa di beatificazione di Mamma Margherita. Merita infine ricordare la prolifica stirpe di santità generata da Don Bosco, tanto che allo stato attuale delle cause, la Famiglia Salesiana può contare ben 5 santi, 51 beati, 8 venerabili ed 88 servi di Dio.

DALLE “LETTERE” DI SAN GIOVANNI BOSCO

Se vogliamo farci vedere amici del vero bene dei nostri allievi, e obbligarli a fare il loro dovere, bisogna che voi non dimentichiate mai che rappresentate i genitori di questa cara gioventù, che fu sempre tenero oggetto delle mie occupazioni, dei miei studi, del mio ministero sacerdotale, e della nostra Congregazione salesiana. Se perciò sarete veri padri dei vostri allievi, bisogna che voi ne abbiate anche il cuore; e non veniate mai alla repressione o punizione senza ragione e senza giustizia, e solo alla maniera di chi vi si adatta per forza e per compiere un dovere.

Quante volte, miei cari figliuoli, nella mia lunga carriera ho dovuto persuadermi di questa grande verità! E’ certo più facile irritarsi che pazientare: minacciare un fanciullo che persuaderlo: direi ancora che è più comodo alla nostra impazienza e alla nostra superbia castigare quelli che resistono, che correggerli col sopportarli con fermezza e con benignità. La carità che vi raccomando è quella che adoperava san Paolo verso i fedeli di fresco convertiti alla religione del Signore, e che sovente lo facevano piangere e supplicare quando se li vedeva meno docili e corrispondenti al suo zelo. 

Difficilmente quando si castiga si conserva quella calma, che è necessaria per allontanare ogni dubbio che si opera per far sentire la propria autorità, o sfogare la propria passione.

Riguardiamo come nostri figli quelli sui quali abbiamo da esercitare qualche potere. Mettiamoci quasi al loro servizio, come Gesù che venne a ubbidire e non a comandare, vergognandoci di ciò che potesse aver l’aria in noi di dominatori; e non dominiamoli che per servirli con maggior piacere. Così faceva Gesù con i suoi apostoli, tollerandoli nella loro ignoranza e rozzezza, nella loro poca fedeltà, e col trattare i peccatori con una dimestichezza e familiarità da produrre in alcuni lo stupore, in altri quasi scandalo, e in molti la Santa speranza di ottenere il perdono da Dio. Egli ci disse perciò di imparare da lui ad essere mansueti e umili di cuore (4r.Mt 11,29).

Dal momento che sono i nostri figli, allontaniamo ogni collera quando dobbiamo reprimere i loro falli, o almeno moderiamola in maniera che sembri soffocata del tutto. Non agitazione dell’animo, non disprezzo negli occhi, non ingiuria sul labbro; ma sentiamo la compassione per il momento, la speranza per l’avvenire, e allora voi sarete i veri padri e farete una vera correzione.

In certi momenti molto gravi, giova più una raccomandazione a Dio, un atto di umiltà a lui, che una tempesta di parole, le quali, se da una parte non producono che male in chi le sente, dall’altra parte non arrecano vantaggio a chi le merita.

Ricordatevi che l’educazione è cosa del cuore, e che Dio solo ne è il padrone, e noi non potremo riuscire a cosa alcuna, se Dio non ce ne insegna l’arte, e non ce ne mette in mano le chiavi.

Studiamoci di farci amare, di insinuare il sentimento del dovere, del santo timore di Dio, e vedremo con mirabile facilità aprirsi le porte di tanti cuori e unirsi a noi per cantare le lodi e le benedizioni di colui, che volle farsi nostro modello, nostra via, nostro esempio in tutto, ma particolarmente nell’educazione della gioventù.

NOVENA A SAN GIOVANNI BOSCO

1° giorno - O gloriosissimo San Giovanni Bosco, per l'amore ardente che portasti a Gesù nel Santissimo Sacramento e per lo zelo con cui ne propagasti il culto, soprattutto con l'assistenza alla Santa Messa, con la Comunione frequente e con la visita quotidiana, ottienici di crescere sempre più nell'amore, nella pratica di queste sante devozioni e di terminare i nostri giorni rinvigoriti e confortati dal cibo celeste della Santa Eucaristia. Gloria al Padre...

2° giorno - O gloriosissimo San Giovanni Bosco, per l'amore tenerissimo che portasti alla Vergine Ausiliatrice che fu sempre tua Madre e Maestra, ottienici una vera e costante devozione alla nostra dolcissima Mamma, affinché possiamo meritare la sua potentissima protezione durante la nostra vita e specialmente nell'ora della morte. Gloria al Padre...

3° giorno - O gloriosissimo San Giovanni Bosco, per l'amore filiale che portasti alla Chiesa e al Papa, di cui prendesti costantemente le difese, ottienici di essere sempre degni figli della Chiesa Cattolica e di amare e venerare nel Sommo Pontefice l'infallibile vicario di Nostro Signore Gesù Cristo. Gloria al Padre...

4° giorno - O gloriosissimo San Giovanni Bosco, per il grande amore con cui amasti la gioventù, della quale fosti Padre e Maestro e per gli eroici sacrifici che sostenesti per la sua salvezza, fa' che anche noi amiamo con amore santo e generoso questa parte eletta dei Cuore di Gesù e che in ogni giovane sappiamo vedere la persona adorabile del nostro Salvatore Divino. Gloria al Padre...

5° giorno - O gloriosissimo San Giovanni Bosco che per continuare ad estendere sempre più il tuo santo apostolato fondasti la Società Salesiana e l'istituto delle Figlie di Maria Ausiliatrice, ottieni che i membri delle due Famiglie Religiose siano sempre pieni del tuo spirito e fedeli imitatori delle tue eroiche virtù. Gloria al Padre...

6° giorno - O gloriosissimo San Giovanni Bosco che per ottenere nel mondo più abbondanti frutti di fede operosa e di tenerissima carità istituisti l'Unione dei Cooperatori Salesiani, ottieni che questi siano sempre modelli di virtù cristiane e sostenitori provvidenziali delle tue Opere. Gloria al Padre...
7° giorno - O gloriosissimo San Giovanni Bosco che amasti con amore ineffabile tutte le anime e per salvarle mandasti i tuoi figli fino agli estremi confini della terra, fa' che anche noi pensiamo continuamente alla salvezza della nostra anima e cooperiamo per la salvezza di tanti nostri poveri fratelli. Gloria al Padre...

8° giorno - O gloriosissimo San Giovanni Bosco che prediligesti con amore particolare la bella virtù della purezza e la inculcasti con l'esempio, la parola e gli scritti, fa' che anche noi, innamorati di così indispensabile virtù, la pratichiamo costantemente e la diffondiamo con tutte le nostre forze. Gloria al Padre...

9° giorno - O gloriosissimo San Giovanni Bosco che fosti sempre tanto compassionevole verso le sventure umane, guarda a noi tanto bisognosi dei tuo aiuto. Fa' scendere su di noi e sulle nostre famiglie le materne benedizioni di Maria Ausiliatrice; ottienici tutte le grazie spirituali e temporali che ci sono necessarie; intercedi per noi durante la nostra vita e nell'ora della morte, affinché possiamo giungere tutti in Paradiso e inneggiare in eterno alla Misericordia divina. Gloria al Padre...

PREGHIERA A SAN GIOVANNI BOSCO

O San Giovanni Bosco, padre e maestro della gioventù,
che tanto lavorasti per la salvezza delle anime,
sii nostra guida nel cercare il bene delle anime nostre e la salvezza dei prossimo;
aiutaci a vincere le passioni e il rispetto umano;
insegnaci ad amare Gesù Sacramentato, Maria Ausiliatrice e il Papa;
e implora da Dio per noi una buona morte,
affinché possiamo raggiungerti in Paradiso. Amen.

ORAZIONE DAL MESSALE

O Dio, che in san Giovanni Bosco
hai dato alla tua Chiesa un padre e un maestro dei giovani,
suscita anche in noi la stessa fiamma di carità
a servizio della tua gloria per la salvezza dei fratelli.
Per il nostro Signore Gesù Cristo, tuo Figlio, che è Dio,
e vive e regna con Te, nell’unità dello Spirito Santo,
per tutti i secoli dei secoli. Amen.

Autore: 
Fabio Arduino

Note: Per segnalare grazie o favori ricevuti per sua intercessione, oppure per informazioni, rivolgersi al Postulatore Generale della Famiglia Salesiana: postulatore@sdb.org


House of John Bosco, Ronda (Spain)

 Dieser modernistische Palast wurde Anfang des 20. Jahrhunderts gebaut. Das Gebäude liegt am Schluchtfelsen im Zentrum des historischen Stadtviertels von Ronda. Es gehörte der Familie Granadinos, die es als Erbe dem Salesianerorden überlassen hatte, um als Krankenhaus für kranke und alte Ordenspriester zu dienen. Die Gärten sind wegen ihrer Lage sehr interessant; sie befinden sich auf einem natürlichen Balkon des Gebirgslandes. Aufnahme von 2018


Scritti di don Bosco

Opere edite

1844: Cenni storici sulla vita del chierico Luigi Comollo, Biografia, Opere Edite, Ed. LAS (Libreria Ateneo Salesiano), I,1

1845: Il divoto dell'Angelo Custode, Novena, OE I,2

1845: Storia Ecclesiastica, Storia, OE I,3

1846: Giordano Felice, Cenni istruttivi di perfezione, Biografia, OE II,1

1846: Esercizio di divozione alla misericordia di Dio, Devozionario, OE II,2

1847: Il giovane provveduto, Educazione alla fede, OE II,3

1847: Storia Sacra ad uso delle scuole utile ad ogni stato di persone / arricchita di analoghe incisioni, I ed. Torino, Speirani e Ferrero; ora: Storia Sacra - in: Storia, OE III,1

1848: Il Cristiano guidato alla virtù ed alla civiltà, Catechismo, OE III,2

1848: L'Amico della Gioventù, Articoli, OE XXXVIII, 3

1849: Il Sistema metrico decimale, Sistema metrico, OE IV,1

1849: L'Armonia (1849-1863), Articoli, OE XXXVIII, 1

1850: Società di mutuo soccorso, Regolamento, OE IV,2

1850: Breve ragguaglio della festa fattasi nel distribuire il regalo di Pio IX, Papa, OE IV,3

1850: La Chiesa cattolica-apostolica-romana, Chiesa, OE IV,4

1852: Catalogo degli oggetti offerti per la Lotteria, Lotteria, OE IV,5

1853: Avvisi ai Cattolici, Catechismo, OE IV,6

1853: Il Cattolico istruito nella sua religione, Catechismo, OE IV,7

1853: Notizie storiche intorno al miracolo del SS. Sacramento, Racconto, OE V,1

1853: Fatti contemporanei, Racconto, OE V,2

1853: Dramma. Una disputa tra un avvocato e un ministro protestante, Dramma, OE V,3

1853: Vita di Santa Zita e di Sant'Isidoro, Agiografia, OE V,4

1853: Vita infelice di un novello apostata, Racconto, OE V,5

1853: Il Galantuomo pel 1854, Almanacco, OE V,6

1854: Il Giubileo, Giubileo, OE V,10

1854: Catechismo cattolico sulle rivoluzioni, Catechismo, OE V,7

1854: Conversione di una valdese, Racconto, OE V,8

1854: Raccolta di curiosi avvenimenti contemporanei, Racconto, OE V,9

1854: Il Galantuomo pel 1855, Almanacco, OE VI,1

1854: Ai Contadini, Galateo, OE VI,2

1855: Maniera facile per imparare la Storia Sacra, Storia, OE VI,3

1855: Conversazioni tra un avvocato e un curato di campagna, Catechismo, OE VI,4

1855: La forza della buona educazione, Racconto, OE VI,5

1855: Vita di San Martino vescovo di Tours, Agiografia, OE VI,6

1855: Il Galantuomo pel 1856, Almanacco, OE VI,7

1855: La Storia d'Italia, Storia, OE VII,1

1856: La chiave del Paradiso, Educazione alla fede, OE VIII,2

1856: Vita di S. Pancrazio martire, Agiografia, OE VIII,3

1856: Vita di San Pietro, principe degli Apostoli e primo Papa dopo Gesù Cristo, OE VIII,4

1856: Il Galantuomo pel 1857, Almanacco, OE VIII,5

1856: Avvisi alle figlie cristiane, Educazione alla fede, OE VIII,6

1857: Catalogo degli oggetti posti in lotteria, Lotteria, OE IX,1

1857: Due conferenze intorno al Purgatorio, Catechismo, OE IX,2

1857: Vita di S. Paolo apostolo, Agiografia, OE IX,3

1857: Vita de' Sommi Pontefici S. Lino, S. Cleto, S. Clemente Papa, Papa, OE IX,4

1857: Vita de' Sommi Pontefici S. Anacleto, S. Evaristo, S. Alessandro I Papa, Papa, OE IX,5

1857: Vita de' Sommi Pontefici S. Sisto, S. Telesforo, S. Igino, S. Pio I Papa, Papa, OE X,1

1857: Vita di S. Policarpo, Agiografia, OE X,2

1857: Il Galantuomo pel 1858, Almanacco, OE X,3

1858: Vita de' Sommi Pontefici S. Aniceto, S. Sotero, S. Eleutero, S. Vittore e S. Zefirino, Papa, OE X,4

1858: Il mese di maggio consacrato a Maria SS. Immacolata, Maria, OE X,5

1858: Porta teco cristiano, Educazione alla fede, OE XI,1

1858: Vita del Sommo Pontefice S. Callisto I Papa, Papa, OE XI,2

1858: Il Galantuomo pel 1859, Almanacco, OE XI,3

1859: Vita del giovanetto Savio Domenico, OE XI,4

1859: Vita del Sommo Pontefice S. Urbano I Papa, Papa, OE XI,5

1859: Vita dei Sommi Pontefici S. Ponziano, S. Antero e S. Fabiano Papa, Papa, OE XI,6

1859: La persecuzione di Decio e il pontificato di San Cornelio I Papa, OE XII,1

1859: Il Galantuomo pel 1860, Almanacco, OE XII,2

1860: Frassinetti Giuseppe, Industrie spirituali, Educazione alla fede, OE XII,3

1860: Vita e martirio de' Sommi Pontefici San Lucio I e S. Stefano I Papa, Papa, OE XII,4

1860: Il pontificato di San Sisto II e le glorie di San Lorenzo martire, Papa, OE XII,5

1860: Biografia del sacerdote Giuseppe Cafasso, Biografia, OE XII,6

1860: Il Galantuomo pel 1861, Almanacco, OE XII,7

1860: Angelina o la buona fanciulla, Educazione alla fede, OE XIII,1

1861: Esempi edificanti, Racconto, OE XIII,2

1861: Una famiglia di martiri, Agiografia, OE XIII,3

1861: Cenno biografico sul giovanetto Magone Michele, Biografia, OE XIII,4

1861: Il pontificato di S. Dionigi Papa, Papa, OE XIII,5

1861: Il Galantuomo pel 1862, Almanacco, OE XIII,6

1862: Il pontificato di S. Felice primo e di S. Eutichiano Papi e Martiri, Papa, OE XIII,7

1862: Una preziosa parola ai figli ed alle figlie, Educazione alla fede, OE XIII,8

1862: Cenni storici intorno alla vita della B. Caterina De-Mattei da Racconigi, Agiografia, OE XIV,1

1862: Elenco degli oggetti graziosamente donati a beneficio degli Oratorii, Lotteria, OE XIV,2

1862: Novella amena di un vecchio soldato di Napoleone I, Racconto, OE XIV,3

1862: Le due orfanelle, Educazione alla fede, OE XIV,4

1862: Germano l'ebanista, Educazione alla fede, OE XIV,5

1862: Specchio della dottrina cristiana cattolica, Catechismo, OE XIV,6

1863: Il giovane provveduto [nuova edizione], Educazione alla fede, OE XIV,7

1863: Il pontificato di S. Caio Papa e Martire, Papa, OE XIV,8

1864: Il pontificato di S. Marcellino e di S. Marcello Papi e Martiri, Papa, OE XV,1

1864: Episodi ameni e contemporanei, Racconto, OE XV,2

1864: Il cercatore della fortuna, Varietà, OE XV,3

1864: Il pastorello delle Alpi ovvero vita del giovane Besucco Francesco, Biografia, OE XV,4

1864: Il Galantuomo pel 1865, Almanacco, OE XV,5

1864: L'Unità Cattolica (1864-1888), Articoli, OE XXXVIII,2

1865: La casa della fortuna, Dramma, OE XVI,1

1865: Dialoghi intorno all'istituzione del Giubileo, Giubileo, OE XVI,2

1865: La pace della Chiesa ossia il Pontificato di S. Eusebio e S. Melchiade, Papa, OE XVI,3

1865: Lotteria d'oggetti, Lotteria, OE XVI,4

1865: Boccalandro Pietro, Storia dell'inquisizione, Storia, OE XVI,5

1865: Vita della Beata Maria degli Angeli, Agiografia, OE XVI,6

1865: Il Galantuomo pel 1866, Almanacco, OE XVI,7

1866: Elenco degli oggetti graziosamente donati a beneficio degli Oratorii, Lotteria, OE XVII,1

1866: Card. Wiseman, La perla nascosta, Dramma, OE XVII,2

1866: Marchale Vittorio, Una parola da amico all'esercito, Racconto, OE XVII,3

1866: Metti Giulio, Daniele e i tre suoi compagni, Dramma, OE XVII,4

1866: Valentino o la vocazione impedita, Vocazione, OE XVII,5

1866: Chi è D. Ambrogio?! Dialogo tra un barbiere ed un teologo, Racconto, OE XVII,6

1866: Pratiche devote per l'adorazione del SS. Sacramento, Devozionario, OE XVII,7

1867: Vita di S. Giuseppe, Agiografia, OE XVII,8

1867: Novelle e racconti, Racconto, OE XVII,9

1867: Il Centenario di S. Pietro Apostolo, Papa, OE XVIII,1

1867: Vita di San Pietro, Papa, OE XVIII,2

1867: Societas Sancti Francisci Salesii, Società Salesiana, OE XVIII,3

1867: Lettera del Sacerdote D. Giovanni Bosco al P. Alessandro Checcucci, Lettera, OE XVIII,4

1867: Il Galantuomo pel 1868, Almanacco, OE XVIII,5

1868: Il cattolico provveduto per le pratiche di pietà, Catechismo, OE XIX,1

1868: I Papi da S. Pietro a Pio IX, Papa, OE XVIII,6

1868: Notizie storiche intorno al Santuario di nostra Signora della Pieve in vicinanza di Ponzone, Storia, OE XVIII,7

1868: Notitia brevis Societatis Sancti Francisci Salesii, Società Salesiana, OE XVIII,8

1868: Severino, Racconto, OE XX,1

1868: Maraviglie della Madre di Dio, Maria, OE XX,2

1868: Vita di S. Giovanni Battista, Agiografia, OE XX,3

1868: Bonetti Giovanni, Vita del giovane Saccardi Ernesto, Biografia, OE XX,4

1868: Rimembranza di una solennità in onore di Maria Ausiliatrice, Maria, OE XXI,1

1868: Il Galantuomo pel 1869, Almanacco, OE XXI,2

1869: La Chiesa Cattolica e la sua gerarchia, Chiesa, OE XXI,3

1869: Associazione de' divoti di Maria Ausiliatrice, Maria, OE XXI,4

1869: I Concili generali e la Chiesa Cattolica, Chiesa, OE XXII,1

1869: Angelina o l'orfanella degli Appennini, Educazione alla fede, OE XXII,2

1869: Il Galantuomo pel 1870, Almanacco, OE XXII,3

1870: Nove giorni consacrati all'Augusta Madre del Salvatore sotto al titolo di Maria Ausiliatrice, Maria, OE XXII,4

1870: Lemoyne G. B., Biografia del giovane Mazzarello Giuseppe, Biografia, OE XXII,5

1870: Il Galantuomo pel 1871, Almanacco, OE XXII,6

1871: Apparizione della Beata Vergine sulla montagna di La Salette, Maria, OE XXII,7

1871: Corona dei sette dolori di Maria, Maria, OE XXIII,1

1871: Fatti ameni della vita di Pio IX, Papa, OE XXIII,2

1871: Storia Ecclesiastica [quarta edizione migliorata], Storia, OE XXIV,1

1871: Il Galantuomo pel 1872, Almanacco, OE XXIV,2

1872: Società di S. Francesco di Sales. Anno 1872, Società Salesiana, OE XXIV,3

1872: Fondamenti della Cattolica Religione, Catechismo, OE XXIV,4

1872: Il Galantuomo pel 1873, Almanacco, OE XXV,1

1873: Vita di S. Pancrazio [quarta edizione], Agiografia, OE XXV,2

1873: Regulae Societatis S. Francisci Salesii, Costituzioni, OE XXV,3

1873: Le maraviglie della Madonna di Lourdes - (Ai benemeriti nostri corrispondenti e lettori), Maria, OE XXV,4

1873: Societas S. Francisci Salesii. De Societate S. Francisci Salesii brevis notitia, Società Salesiana, OE XXV,7

1874: Regulae Societatis S. Francisci Salesii (Typis de Propaganda Fide, I), Costituzioni, OE XXV,10

1874: Regulae Societatis S. Francisci Salesii (Typis de Propaganda Fide, II), Costituzioni, OE XXV,11

1874: Congregazione particolare dei Vescovi e Regolari, sopra l'approvazione delle Costituzioni della Società Salesiana (marzo 1874), Società Salesiana, OE XXV,12

1874: Sagra Congregazione de' Vescovi e Regolari, Consultazione per una Congregazione particolare (marzo 1874), Società Salesiana, OE XXV,13

1874: Unione cristiana, Regolamento, OE XXV,14

1874: Regulae seu Constitutiones Societatis S. Francisci Salesii juxta approbationis decretum die 3 aprilis 1874 (Augustae Taurinorum 1874), Costituzioni, OE XXV,15

1874: Società di S. Francesco di Sales. Anno 1874, Società Salesiana, OE XXV,16

1874: Il Galantuomo pel 1875, Almanacco, OE XXV,17

1874: Belasio Antonio Maria, Della vera scuola per ravviare la società, Scuola, OE XXV,5

1874: Il Galantuomo pel 1874, Almanacco, OE XXV,6

1874: Massimino, Racconto, OE XXV,8

1874: Cenno istorico sulla Congregazione di S. Francesco di Sales, Società Salesiana' OE XXV,9

1875: Associazione di opere buone (Unione cristiana), Regolamento, OE XXV,18

1875: Il giovane provveduto (quarantesima seconda edizione), Educazione alla fede, OE XXVI,1

1875: Il Giubileo del 1875, Giubileo, OE XXVI,2

1875: Maria Ausiliatrice col racconto di alcune grazie, Maria, OE XXVI,3

1875: Opera di Maria Ausiliatrice per le vocazioni allo stato ecclesiastico, Vocazioni, OE XXVII,1

1875: Regole o Costituzioni della Società di S. Francesco di Sales secondo il decreto di approvazione del 3 aprile 1874, Costituzioni, OE XXVII,2

1875: Sagra Congregazione de' Vescovi e Regolari, Consultazione per la Congregazione speciale, Società Salesiana, OE XXVII,3

1875: Il Galantuomo pel 1876, Almanacco, OE XXVII,4

1875: Ioannis Tamietti, Sancti Hieronymi De Viris illustribus, Agiografia, OE XXVII,5

1876: Brevi biografie dei confratelli salesiani, Necrologio, OE XXVII,6

1876: Storia Sacra (edizione decima), Storia, OE XXVII,7

1876: Il cercatore della fortuna (seconda edizione), Varietà, OE XXVII,8

1876: Il cristiano guidato alla virtù ed alla civiltà (edizione seconda), Catechismo, OE XXVIII,1

1876: Cooperatori Salesiani ossia un modo pratico per giovare al buon costume ed alla civile società, Cooperatori, OE XXVIII,2

1876: Chiala Cesare, Da Torino alla Repubblica Argentina. Lettere dei missionari salesiani, Missioni, OE XXVIII,3

1876: Il Galantuomo pel 1877, Almanacco, OE XXVIII,4

1877: Opera di Maria Ausiliatrice per le vocazioni allo stato ecclesiastico, Vocazioni, OE XXIX,1

1877: Regolamento dell'Oratorio di S. Francesco di Sales per gli esterni, Regolamento, OE XXIX,2

1877: Regolamento per le case della Società di S. Francesco di Sales, Regolamento, OE XXIX,3

1877: Regole o Costituzioni della Società di S. Francesco di Sales secondo il decreto di approvazione del 3 aprile 1874, Costituzioni, OE XXIX,4

1877: Bareris Giulio, La Repubblica Argentina e la Patagonia. Lettere dei Missionari Salesiani, Missioni, OE XXIX,5

1877: Il Galantuomo pel 1878, Almanacco, OE XXIX,6

1877: Società di S. Francesco di Sales. Anno 1877, Società Salesiana, OE XXIX,7

1877: Capitolo Generale della Congregazione Salesiana da convocarsi in Lanzo nel prossimo settembre 1877, Società Salesiana, OE XXVIII,5

1877: Cooperatori Salesiani ossia un modo pratico per giovare al buon costume ed alla civile società, Cooperatori, OE XXVIII,6

1877: Inaugurazione del Patronato di S. Pietro in Nizza a mare, Avvenimento, OE XXVIII,7

1877: La nuvoletta del Carmelo, Maria, OE XXVIII,8

1878: Deliberazioni del Capitolo Generale della Pia Società Salesiana tenuto in Lanzo-Torinese nel settembre 1877, Società Salesiana, OE XXIX,8

1878: Il più bel fiore del Collegio Apostolico ossia la elezione di Leone XIII, Papa, OE XXX,1

1878: Regole o Costituzioni per l'Istituto delle Figlie di Maria SS. Ausiliatrice, Costituzioni, OE XXX,2

1878: Società di S. Francesco di Sales. Anno 1878, Società Salesiana, OE XXX,3

1878: Arrigotti Francesco, Notizie storiche sul convento e sul Santuario di Santa Maria delle Grazie presso Nizza Monferrato, Storia, OE XXX,4

1878: Il Galantuomo pel 1879, Almanacco, OE XXX,5

1878: Lotteria di doni diversi a favore dei poveri giovanetti dell'Ospizio di S. Vincenzo de' Paoli in S. Pier d'Arena, Lotteria, OE XXX,6

1879: Le scuole di beneficenza dell'Oratorio di S. Francesco di Sales in Torino, Società Salesiana, OE XXX,7

1879: Società di S. Francesco di Sales. Anno 1879, Società Salesiana, OE XXXI,1

1879: Il Galantuomo pel 1880, Almanacco, OE XXXI,2

1879: Lemoyne G. Batt., L'arca dell'alleanza, Maria, OE XXXI,3

1879: Esposizione alla S. Sede dello stato morale e materiale della Pia Società di S. Francesco di Sales, Società Salesiana, OE XXXI,4

1879: L'Oratorio di S. Francesco di Sales, Società Salesiana, OE XXXI,5

1879: Scelta di laudi sacre ad uso delle Missioni, Lodi, OE XXXI,6

1880: Letture amene ed edificanti ossia biografie salesiane, Biografia, OE XXXI,7

1880: Società di S. Francesco di Sales. Anno 1880, Società Salesiana, OE XXXI,8

1880: Il Galantuomo pel 1881, Almanacco, OE XXXI,9

1881: Breve notizia sullo scopo della Pia Società Salesiana, Società Salesiana, OE XXXII,1

1881: Biografie. Confratelli chiamati da Dio alla vita eterna nell'anno 1880, Necrologio, OE XXXII,2

1881: Eccellentissimo Consigliere di Stato, Lettera, OE XXXII,3

1881: Esposizione del sacerdote Giovanni Bosco agli eminentissimi Cardinali della Sacra Congregazione del Concilio, Società Salesiana, OE XXXII,4

1881: Favori e grazie spirituali concessi dalla Santa Sede alla Pia Società, Società Salesiana, OE XXXII,5

1881: L'aritmetica ed il sistema metrico (settima edizione), Sistema metrico, OE XXXII,6

1881: Arpa cattolica o raccolta di laudi sacre in onore dei santi e delle sante, Lodi, OE XXXII,8

1881: Arpa cattolica o raccolta di laudi sacre in onore di Gesù Cristo, di Maria Santissima e dei santi, Lodi, OE XXXII,9

1882: Biografie 1881, Necrologio, OE XXXII,10

1882: Biographie du jeune Louis Fleury Antoine Colle, Biografia, OE XXXII,11

1882: Arpa cattolica o raccolta di laudi sacre sulla passione sulle feste principali e sui novissimi, Lodi, OE XXXII,7

1882: Deliberazioni del secondo Capitolo Generale della Pia Società Salesiana, Società Salesiana, OE XXXIII,1

1882: Il Galantuomo pel 1883, Almanacco, OE XXXIII,2

1883: Biografie dei Salesiani defunti nel 1882, Necrologio, OE XXXIII,3

1883: La figlia cristiana provveduta (quarta edizione), Educazione alla fede, OE XXXIII,4

1883: Il cattolico nel secolo [terza edizione], Catechismo, OE XXXIV,1

1883: Il Galantuomo pel 1884, Almanacco, OE XXXIV,2

1884: Cenni sulla vita del giovane Luigi Comollo [seconda edizione], Biografia, OE XXXV,1

1884: Il Galantuomo pel 1885, Almanacco, OE XXXV,2

1885: Il giovane provveduto (101ª edizione), Educazione alla fede, OE XXXV,3

1885: Breve notizia sullo scopo della Pia Società Salesiana, Società Salesiana, OE XXXVI,1

1885: Biografie dei Salesiani defunti negli anni 1883 e 1884, Necrologio, OE XXXVI,2

1886: Il Galantuomo pel 1886, Almanacco, OE XXXVI,3

1887: Deliberazioni del secondo Capitolo Generale delle Figlie di Maria SS. Ausiliatrice, Società Salesiana, OE XXXVI,4

1887: Deliberazioni del terzo e quarto Capitolo Generale della Pia Società Salesiana, Società Salesiana, OE XXXVI,5

1887: La Storia d'Italia (18ª edizione), Storia, OE XXXVII,1

1888: Elenchus privilegiorum, Società Salesiana, OE XXXVII,2

Epistolario

Eugenio Ceria, Epistolario di San Giovanni Bosco, volumi quattro. Dall'anno 1835 al 1880, SEI, Torino 1955-1959;

Epistolario. 1., 1835-1863. (1-726), introduzione, testi critici e note a cura di Francesco Motto, Roma, LAS, 1991;

Epistolario. 2., 1864-1868. (727-1263), introduzione, testi critici e note a cura di Francesco Motto, Roma, LAS, 1996;

Epistolario. 3., 1869-1872, (1264-1714), introduzione, testi critici e note a cura di Francesco Motto, Roma, LAS, 1999;

Epistolario. 4., 1873-1875, (1715-2243), introduzione, testi critici e note a cura di Francesco Motto, Roma, LAS, 2003;

SOURCE : https://it.wikipedia.org/wiki/Giovanni_Bosco

Don Bosco (1815-1888; photo taken at his request) - Michele Schemboche (Italian photographer, active c. 1860-1906), novembre 1875. Archivo Central Salesiano - Sede Inspectorial (Buenos Aires, Argentina). En la imagen, sentados de izquierda a derecha, Juan Cagliero (1838-1926), Juan Bosco (1815-1888), y el cónsul argentino en Savona, Giovanni Battista Gazzolo (1825-1895). Don Bosco solicitó personalmente que se le saque esta fotografía para dejar constancia histórica de la partida de los primeros salesianos hacia la Argentina. Recurrió a Michele Schemboche, el fotógrafo más cualificado en Turín, quien desarrolló su carrera profesional entre c.1860 y 1906, y posó en su estudio junto a los misioneros y el cónsul. En la fotografía, Don Bosco ofrece a Cagliero un libro: son las reglas de la Sociedad Salesiana. (Ref: Soldà, Giuseppe (1987) Don Bosco nella fotografia dell’800. 1861-1888,


GIOVANNI Bosco, santo

di Pietro Stella - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 55 (2001)

GIOVANNI Bosco, santo. - Stando ai propri ricordi personali G. nacque il 15 ag. 1815, festa religiosa dell'Assunta e perciò beneaugurante secondo la mentalità ecclesiastica; stando ai registri parrocchiali di Castelnuovo d'Asti (dal 1930 Castelnuovo Don Bosco) nacque dalle seconde nozze di Francesco con Margherita Occhiena il 16 agosto, festa di s. Rocco, ugualmente propizio secondo la mentalità contadina, e fu battezzato il giorno successivo con i nomi di Giovanni Melchiorre.

Il padre era affittuario dei Biglione, famiglia borghese in difficoltà economiche originaria di Mondovì, e abitava in una loro cascina ai Becchi nel territorio di Morialdo, frazione di Castelnuovo; in quell'area di frastagliata proprietà contadina aveva in proprio qualche sparso appezzamento di terre a vigna e pascolo e alcuni capi di bestiame. Stroncato da una polmonite l'11 maggio 1817, lasciò alle cure della moglie e dei parenti i suoi tre figli: Antonio, nato nel 1808 dalla prima moglie Margherita Cagliero, Giuseppe, nato nel 1813, e Giovanni.

La famigliola, traslocata in una casetta rustica riadattata ad abitazione, trascorse anni duri in tempi di congiunture sfavorevoli per il mondo contadino. G., date le strettezze familiari e le tensioni con il fratellastro a motivo della proprie inclinazioni allo studio, fu mandato garzone presso famiglie amiche: alla cascina Càmpora per poche settimane nell'autunno 1827 e alla cascina Moglia dal febbraio 1828 al novembre 1829. Rientrato in famiglia, grazie all'appoggio del vecchio cappellano don G. Calosso, gli fu consentito di proseguire gli studi elementari a Castelnuovo e quelli umanistici nel regio collegio di Chieri.

Ventenne, nel 1835, fece la scelta decisiva: entrò nel seminario vescovile di Chieri che era stato istituito pochi anni prima (1829) dall'arcivescovo C. Chiaveroti nell'intento di allontanare i propri chierici dai fermenti culturali e patriottici che fervevano a Torino. La formazione seminaristica di G. risentì in effetti di queste tendenze conservatrici, sicché quelli del seminario furono per lui anni di travaglio spirituale, se non altro perché l'ambiente disciplinato e l'insegnamento teologico morale rigoristeggiante contrastavano con il suo temperamento portato alla libertà espansiva e all'inventiva in campo operativo. Poté contare tuttavia sulla conoscenza di don Giuseppe Cafasso, nativo anch'egli di Castelnuovo e collaboratore del teologo G. Guala a Torino nel convitto ecclesiastico di S. Francesco d'Assisi per il perfezionamento del giovane clero nella pratica pastorale. Ordinato sacerdote a Torino dall'arcivescovo L. Fransoni il 5 giugno 1841, trascorse l'estate successiva e l'autunno tra i Becchi e Castelnuovo in aiuto del parroco. Nel novembre preferì tornare a Torino nel convitto ecclesiastico per compiervi il triennio di perfezionamento teorico e pratico. Oltre a seguire la discussione di "casi di morale" e la loro soluzione sulla base della teologia tendenzialmente benignista di s. Alfonso Maria de Liguori (canonizzato nel 1839), G. si dedicò all'istruzione catechistica di gruppi giovanili e usò accompagnare don Cafasso nell'assistenza spirituale di giovani rinchiusi nelle carceri cittadine.

Il convitto aveva nelle sue ascendenze gli orientamenti politici e religiosi antirivoluzionari e filolegittimisti dell'Amicizia cattolica. La cerchia di simpatie e di appoggi del Guala erano in effetti più sul versante di J. de Maistre, dei gesuiti e di C. Solaro della Margarita che non su quello dei seguaci di A. Rosmini Serbati e di V. Gioberti. Questo complesso di fattori si rifletté su G., che tra le famiglie amiche ebbe stabilmente anche quella dei Maistre.

Nell'ottobre 1844 grazie ai buoni uffici del Cafasso G. ottenne un impiego dapprima come cappellano dell'opera del rifugio e poi dell'ospedaletto di S. Filomena: due istituti femminili fondati da Giulia Colbert, marchesa di Barolo, entrambi a nordovest della città, non distanti dalla Piccola Casa della Divina Provvidenza del canonico G. Cottolengo e non discosti da Porta Palazzo, il grande mercato cittadino. Nella nuova residenza G. accolse i giovani che gli si erano affezionati al convitto: garzoni, apprendisti, studenti e ragazzi marginali della zona affluirono dunque in numero sempre crescente. Grazie alle proprie capacità personali G. li intratteneva impegnandosi direttamente nei loro svaghi e ottenendone la partecipazione discreta a momenti d'istruzione religiosa e di culto. A quelle riunioni tenute al rifugio diede il nome di catechismo e poi stabilmente quello di oratorio di S. Francesco di Sales (il santo della affabilità e dello zelo pastorale). Data l'incompatibilità con le istituzioni femminili, fu posto dalla marchesa di Barolo nell'alternativa tra l'oratorio o l'ufficio di cappellano a tempo pieno; di conseguenza preferì trasmigrare. L'oratorio divenne itinerante tra il 1845 e il 1846 pur gravitando nella zona tra i prati di Valdocco, degradanti verso la Dora Riparia, e Porta Palazzo, dove era più facile contattare ragazzi. A Valdocco G. si stabilì definitivamente nella primavera 1846, dapprima in poche stanze e una tettoia adattata a cappella che prese in affitto in una costruzione di estrema periferia (la casa Pinardi); poi con l'acquisto dell'intero edificio e del terreno adiacente (19 febbr. 1851), operazione resa possibile dai sostegni economici procurati in buona parte da don Cafasso. Sicuramente già in quegli anni diede rilievo al motto "Da mihi animas caetera tolle" (che usò tradurre: "O Signore, datemi anime e prendetevi tutte le altre cose") e lo ritenne tanto importante ed emblematico da farlo riprodurre in un cartello che tenne affisso nella propria stanza fino agli ultimi giorni di vita.

L'oratorio di Valdocco s'ispirava a quello corrispettivo dell'Angelo custode aperto nel 1840 da don G. Cocchi (un prete nativo di Druento) nella zona malfamata e degradata del Moschino, ai margini del borgo cittadino di Vanchiglia. Dato il favore ottenuto dai due primi oratori, un terzo intitolato a S. Luigi Gonzaga fu aperto nel 1847 sotto la direzione dello stesso G. nella zona di Porta Nuova, allora periferica ma con lo sviluppo assicurato dallo scalo ferroviario; e un oratorio femminile fu impiantato a borgo S. Donato da G. Saccarelli, teologo dell'Università e cappellano di corte. Il complesso di questi oratori torinesi si distingueva da altri tradizionali lombardi o romani perché non era circoscritto a comunità scolastiche o parrocchiali, ma si rivolgeva indistintamente alla gioventù cittadina; gli oratori torinesi insomma già negli anni Quaranta avevano caratteri di novità e di modernità virtualmente in sintonia con la cultura e gli ordinamenti politici liberali.

G. cominciò a distinguersi anche con la pubblicazione di alcune operette destinate ai giovani e più volte riedite: La storia ecclesiastica ad uso delle scuole (Torino 1845), la Storia sacra per uso delle scuole (ibid. 1847), Il giovane provveduto per la pratica de' suoi doveri (ibid. 1847), Il sistema metrico decimale ridotto a semplicità (ibid. 1849). In clima neoguelfo fu anche direttore responsabile del periodico L'Amico della gioventù, giornale religioso, morale e politico, di cui a partire dal 21 ott. 1848 uscirono sessantuno numeri (oggi purtroppo irreperibili a eccezione del primo): travolto il periodico dagli eventi, G. ebbe strascichi processuali a motivo del deficit finanziario e delle insolvenze con lo stampatore.

Anche per gli oratori il '48 fu un periodo di crisi. Don Cocchi fu propenso a condividere gli entusiasmi patriottici dei giovani; G. si mantenne più cauto e più attento alla linea di opposizione assunta dall'arcivescovo Fransoni. Nel febbraio 1849 il Cocchi tentò di portarsi a Novara con un drappello di giovani, ma giunto a Vercelli ebbe notizia della disfatta subita dai Piemontesi. L'oratorio di Vanchiglia dovette chiudere i battenti, senza dubbio per intervento dall'arcivescovo. Quello di G. quasi si svuotò. La ripresa fu possibile attorno al 1850, grazie alla tenacia di ecclesiastici e laici che collaboravano sia con G. sia con don Cocchi (tra essi, il teologo G.B. Borel e i cugini Roberto e Leonardo Murialdo). Per iniziativa del Fransoni, ormai in esilio a Lione, G. fu nominato nel 1852 "direttore capo spirituale" dei tre oratori maschili di Valdocco, Porta Nuova e Vanchiglia, mentre don Cocchi e altri ecclesiastici ne attivarono un quarto a Porta Palazzo (intitolato a S. Martino) e avviarono una Società di carità a pro dei giovani poveri e abbandonati (1850). Dato l'aumento dell'affluenza giovanile agli oratori, con il sostegno della popolazione e quello ufficiale delle autorità cittadine G. poté sostituire alla tettoia-cappella di Valdocco una chiesa più ampia intitolata a S. Francesco di Sales (1851-52), e poi impegnarsi nell'acquisto di nuovi terreni e nella costruzione di una "Casa annessa all'oratorio" per l'accoglienza e l'istruzione sia di giovani studenti sia di apprendisti in alcuni mestieri più promettenti: calzolai e sarti (1853), legatori (1854), falegnami (1856), tipografi (1861), fabbri e ferrai (1862). Dopo l'anno del colera (1854), la popolazione giovanile ospitata nelle scuole-convitto di Valdocco superò rapidamente il centinaio e giunse fino a oltre ottocento individui nel 1868. In quest'anno per iniziativa e impegno di G. venne inaugurata sul terreno dell'oratorio di Valdocco un'ampia chiesa dedicata a Maria Ausiliatrice (Auxilium christianorum) destinata ai giovani e alle necessità spirituali del quartiere. L'insieme di queste realizzazioni permise a G. di lanciare gli appelli più vari nell'intento di mobilitare consensi e sostegni finanziari a prescindere da schieramenti politici. Grazie senza dubbio ai suggerimenti di banchieri cattolici vicini anche al Cavour (G. Cotta, M. Gonella e altri), a partire dal 1853 organizzò lotterie di beneficenza in periodi per lo più di sicura fluidità monetaria ottenendo introiti che gli permisero di allargare e migliorare gli edifici degli oratori e di accogliere, gratuitamente o quasi, giovani artigiani e studenti delle classi ginnasiali. Persino A. Brofferio nel 1857 diede il suo obolo alle opere di G. con l'acquisto di biglietti della lotteria. Nei suoi confronti furono larghi di sussidi U. Rattazzi e A. Ferrero della Marmora negli anni in cui furono rispettivamente ministro dell'Interno e della Guerra.

In appelli indirizzati in genere alla popolazione G. dichiarava di volere formare "onesti cittadini e buoni cristiani". Quando si rivolgeva alle autorità politiche e amministrative chiedeva sostegni e sussidi per opere che miravano "unicamente" a prevenire la delinquenza minorile, togliere dalla strada giovani che altrimenti sarebbero finiti nelle carceri, formare cittadini utili alla società. Erano formule che poi si coagularono nel suo scritto pedagogico più noto: Il sistema preventivo nella educazione della gioventù (Torino 1877).

Nonostante i suoi limiti e sebbene si riferisca non all'oratorio o al dinamismo dei ceti popolari, ma all'educazione entro i confini di un convitto, l'opuscolo contiene alcuni elementi pregnanti che aprono alla comprensione del sistema educativo da G. messo in pratica e proposto. I fondamenti del metodo sono sintetizzati nell'espressione: "Questo sistema si appoggia tutto sopra la ragione, la religione e sopra l'amorevolezza"; vale a dire, poggia, secondo G., sulla massima intesa intellettuale tra educatore ed educando, sulla loro piena sintonia affettiva e sull'efficacia attribuita alla religiosità vissuta nel cattolicesimo.

Nel marzo 1853, con il sostegno del vescovo d'Ivrea L. Moreno, G. iniziò la pubblicazione delle "Letture cattoliche", collana di fascicoletti periodici di piccolo formato, in media sul centinaio di pagine, a carattere monografico, scritti in stile facilmente accessibile a lettori di prima alfabetizzazione del mondo artigiano e contadino.

Si trattava di una iniziativa che colmava una lacuna entro il ventaglio di pubblicazioni auspicate dai vescovi della provincia ecclesiastica torinese riunitisi a Villanovetta nel 1849: a fianco di giornali politici come L'Armonia e di collane - destinate al clero, come la "Biblioteca ecclesiastica", o per i lettori di media cultura come la "Collezione di buoni libri" -, le "Letture cattoliche" indirizzavano i loro messaggi religiosi e implicitamente politici verso le aree sociali che apparivano più fedeli alla Chiesa, ma nel contempo, dal punto di vista della gerarchia ecclesiastica, anche più vulnerabili. Negli anni 1854-55 furono pubblicate le corrispettive "Lectures catholiques" che davano in versione francese i testi già editi in italiano ed erano destinate alle valli di Pinerolo, alla Val d'Aosta e alla Savoia. Nelle "Letture cattoliche" G. usò riversare la gran parte dei suoi scritti apologetici, catechistici, devozionali e agiografici mirando appunto a presentare positivamente la Chiesa cattolica, il Papato, l'opera degli oratori: Avvisi ai cattolici (Torino 1853), Il cattolico istruito (ibid. 1853-54) d'indole nettamente antivaldese, Conversione di una valdese (ibid. 1854), Maniera facile per imparare la storia sacra (ibid. 1855), La forza della buona educazione (ibid. 1855), Vita di s. Pietro (ibid. 1856), Vita di s. Paolo (ibid. 1857), Vite de' sommi pontefici s. Lino, s. Cleto, s. Clemente (ibid., 1857), le vite dei papi successivi dei primi tre secoli (1857-65), che perciò avevano coronato con il martirio la loro fede e il loro ministero nella Chiesa, Il mese di maggio consacrato a Maria SS. Immacolata (ibid. 1858), Vita del giovanetto Savio Domenico allievo dell'oratorio di S. Francesco di Sales (ibid. 1859). Varie edizioni ebbe una Storia d'Italia raccontata alla gioventù, pubblicata a parte la prima volta nel 1855, dove sono evidenti gl'intenti educativi e moralistici, ma dove anche trapela una presentazione positiva del dominio temporale del papa e della sua funzione "provvidenziale" a tutela del ministero del romano pontefice nel governo universale della Chiesa.

Soprattutto nel corso del primo decennio, data la gestione collettiva e la partecipazione di vari ecclesiastici nella scelta dei fascicoli da pubblicare, apparvero tra le "Letture cattoliche" libretti violentemente antirivoluzionari e avversi alla linea del governo, come la ristampa del Catechismo cattolico sulle rivoluzioni (1854) del gesuita S. Sordi, I beni della Chiesa: come si rubino e quali siano le conseguenze, del barone di Nilinse [J.-A. Collin de Plancy] con appendice sulle vicende particolari del Piemonte (Torino 1855). Impiantata la tipografia e la libreria all'oratorio di Valdocco, nel 1862-63 con una sorta di colpo di mano G. si dichiarò unico proprietario e direttore delle "Letture cattoliche". Ne seguì una controversia che si chiuse con la rinunzia del vescovo Moreno a ogni rivendicazione; il fatto segnò la fine di una proficua amicizia, ma non ci furono ripercussioni negative sulla rete di sostegni che G. e le sue opere avevano nel Canavese; si ebbe anzi un ulteriore impulso alla diffusione delle "Letture cattoliche" che dalle 3000 copie iniziali passarono nel decennio dopo l'Unità a una tiratura di circa 12.000 copie e servirono di modello a pubblicazioni consimili: le "Letture cattoliche" di Roma, quelle di Napoli e le altre di Padova, le "Piccole letture cattoliche" di Bologna. La rete dei distributori, per lo più composta da parroci, e la diffusione sempre più vasta dei fascicoletti contribuirono ad allargare la base di simpatie e a far crescere l'afflusso di giovani nelle istituzioni che facevano capo a don Bosco.

La legge Casati (1859) disponendo l'obbligo dell'organizzazione scolastica nei Comuni offrì a G. l'occasione per allargare il campo delle sue iniziative. Dopo l'esperimento di piccoli seminari vescovili gestiti sotto la propria responsabilità (Giaveno, in diocesi di Torino, nel 1859, e Mirabello Monferrato, in diocesi di Casale, nel 1863, trasferito nel 1870 a Borgo San Martino), si spinse con più decisione sul terreno delle scuole pubbliche offrendosi alla gestione sotto la propria responsabilità di collegi-convitti municipali; fu la volta di Lanzo Torinese (1864), Cherasco (1869), Alassio (1870), Varazze (1871), Vallecrosia (1875), istituti ai quali venne di norma affiancato l'oratorio e che si aggiungevano a quelli che a vario titolo erano legalmente riconosciuti come ospizi di beneficenza o scuole private (nel 1872 Genova-Sampierdarena, ecc.).

Chiuso per ordine di mons. Fransoni il seminario metropolitano (1848), G., così come gli oratoriani di S. Filippo Neri e i lazzaristi (i padri della missione), diede ospitalità a chierici diocesani che comunque in città seguivano le lezioni impartite dai professori del seminario. A questi chierici era naturale che si aggiungessero quei ragazzi degli oratori che entravano nella carriera ecclesiastica. Tali circostanze si prolungarono fin oltre il 1860 e consentirono a G. di avere un personale più stabile e più in sintonia con i propri metodi educativi per gli oratori e le scuole. Maturò così il disegno di sostituire alla Società o Congregazione degli oratori, formata per lo più da ecclesiastici e laici di buona volontà, un gruppo reclutato tra i suoi chierici e collaboratori laici. Si era negli anni del dibattito politico che portò negli Stati sardi alla soppressione di ordini religiosi e di altri enti ecclesiastici. Seguendo il consiglio di U. Rattazzi, egli adombrò un'associazione di individui che senza rinunziare ai diritti civili si proponessero finalità di bene pubblico, e cioè più in concreto l'educazione della gioventù specialmente più povera e abbandonata. Ma, all'interno del gruppo, G. dava coesione alle finalità comuni con vincoli religiosi: il voto a Dio di dedicarsi a opere di carità verso i giovani attorno al 1854, i tre voti religiosi tradizionali e la vita comune secondo il modello delle congregazioni canonicamente riconosciute attorno al 1858. Per i suoi salesiani elaborò pertanto la formula: "cittadini di fronte allo Stato; religiosi di fronte alla Chiesa". Recatosi a Roma nel febbraio-aprile 1858, venne accolto con simpatia da chi lo conosceva come direttore delle "Letture cattoliche" e di fiorenti oratori giovanili o anche con la fama di santo sacerdote e taumaturgo. Ottenuta qualche udienza pontificia, entrò in sintonia con Pio IX e ne ricevette caldi incoraggiamenti per tutti i suoi progetti. Il 18 dic. 1859 con altri diciotto ecclesiastici e laici diede inizio ufficiale alla Società di S. Francesco di Sales.

Non mancarono già in quegli anni critiche all'interno della curia arcivescovile: ci si interrogava sulla sorte dei chierici che stavano all'oratorio di Valdocco o altrove sotto la direzione di G. e che erano di norma incardinati nelle diocesi più varie. Un abbozzo di regole della Società salesiana fu inviato da G. all'arcivescovo e da questo rispedito a Torino perché fosse esaminato da suoi deputati; non poche riserve furono mosse dal padre lazzarista M. Durando, autorevole consultore vescovile. Morto l'arcivescovo a Lione (1862), si profilò per la diocesi torinese un periodo incerto sotto la gestione del vicario generale G.B. Zappata. G. ruppe ogni indugio. Nel 1864 ottenne da Roma il decretum laudis per la Pia Società di S. Francesco di Sales e l'avvio delle pratiche per il corrispettivo esame delle regole o costituzioni. Suffragato dalle commendatizie di molti vescovi subalpini, ebbe nel 1869 l'approvazione pontificia definitiva della Società salesiana e nel 1874 quella delle Regulae seu constitutiones mentre intanto a Torino si profilavano nuove difficoltà. Non era evidente infatti la figura istituzionale della Società salesiana: se era da ritenere una pura e semplice associazione diocesana ovvero una congregazione religiosa di diritto pontificio con il privilegio di esenzione dall'autorità vescovile.

Riaperto il seminario nel 1863, il vicario capitolare Zappata pazientò nel richiedere che i chierici di G. risiedessero con gli altri entro il seminario metropolitano. Insediato nel 1867 mons. A. Riccardi di Netro come arcivescovo, la situazione divenne più tesa. L'abate G. Tortone, incaricato d'affari della S. Sede, inviò da Torino una relazione che evidenziava quelli che considerava i difetti dell'ecclesiastico formato nell'oratorio di Valdocco, dove i chierici erano trattati con familiarità dai giovani educandi e perciò non erano adeguatamente formati al decoro necessario nel sacro ministero. In controluce era possibile vedere piuttosto la modernità del modello posto in pratica da G., che era in controtendenza con quanto si proponevano un po' dappertutto i vescovi e la stessa S. Sede, recisamente inclini alla chiusura totale dei chierici negli anni di formazione sacerdotale e a una certa separatezza tra clero e popolo. La divergenza divenne conflitto, quando al Riccardi di Netro (morto nel 1870) successe come arcivescovo L. Gastaldi (1871), che pure in passato era stato ammiratore, collaboratore e benefattore di don Bosco.

Il Gastaldi mosse dal presupposto che la Società salesiana fosse diocesana, perciò a pieno titolo sotto l'autorità vescovile. Intervenne pertanto pressantemente su G. e presso la S. Sede perché fossero prese decisioni nel senso da lui voluto. G. intanto toccava con mano la rapida espansione delle opere da lui promosse anche al di là dei confini della diocesi torinese. Il contrasto s'inasprì quando nel 1878-79 furono pubblicati a Torino cinque libelli che criticavano duramente la gestione diocesana dell'arcivescovo, il suo rosminianesimo e il trattamento da lui usato a don Bosco. Il Gastaldi se ne lamentò con la S. Sede, insinuando che di essi era ispiratore l'indocile fondatore dei salesiani. Su richiesta di Leone XIII, G. dovette piegarsi a un atto di scusa con l'arcivescovo e a un documento di "concordia" (16 giugno 1882); ma il gelo tra i due rimase e si ripercosse a lungo nell'atteggiamento sia del clero diocesano sia dei salesiani. Morto il Gastaldi (25 marzo 1883), nella sede di Torino gli successe G. Alimonda. Appena l'anno dopo G. ottenne il decreto di estensione ai salesiani dei privilegi concessi dalla S. Sede ai padri redentoristi, incluso perciò quello dell'esenzione dalla giurisdizione vescovile (28 giugno 1884). Rimasero così appianate le difficoltà e affermata la linea di sviluppo mondiale per la quale G. si era battuto tenacemente.

Frattanto fu attento a coltivare i sostegni che era possibile sollecitare entro i quadri della monarchia e dello Stato liberale. Nelle lotterie, tra i premi posti in lizza c'erano puntualmente quelli offerti da qualche membro della casa regnante; nel 1865 ottenne che il principe Amedeo di Savoia presenziasse alla posa della prima pietra dell'erigenda chiesa a Maria Auxilium christianorum. Trasferito il governo a Firenze, continuò a inoltrare richieste di sussidi dai fondi ministeriali a favore delle sue opere per la gioventù povera. Nel 1866-67 G. Lanza, autorevole esponente della Destra, fece ricorso anche a lui nelle vertenze tra S. Sede e governo sulla nomina di vescovi alle sedi vescovili vacanti; un certo ruolo G. ebbe anche nel corso della missione romana di M. Tonello. Negli anni 1870-71 fu coinvolto da G. Lanza nella questione dell'exequatur che dopo la legge delle guarentige il governo rivendicava per autorizzare i vescovi nominati dal papa a prendere possesso della loro sede. G. colse queste occasioni per ribadire il duplice ruolo che attribuiva a se stesso, cioè la sincera fedeltà al papa e allo Stato. Al Lanza scriveva l'11 febbr. 1872: "Assicuro che, mentre mi professo sacerdote cattolico ed affezionato al capo della cattolica religione, mi sono pur sempre mostrato affezionatissimo al governo, per i sudditi del quale ho costantemente dedicate le deboli mie sostanze e le forze e la vita". Tuttavia non scese mai a carezzare esplicitamente proposte politiche concrete, come invece fecero altri ecclesiastici piemontesi a lui noti, tra i quali G. Audisio e L. Murialdo, propensi a una sovranità territoriale pontificia ritagliata a Trastevere. Ancora nel 1873, con un messaggio di tono profetico all'imperatore Francesco Giuseppe, G. si mostrò proclive piuttosto a un intervento austriaco; ma tutto questo rimase coperto dalla massima riservatezza. Pochi anni dopo si mostrò ben lontano dall'intransigentismo politico più rigido: il 6 ag. 1876, per esempio, ospitò nel collegio salesiano di Lanzo gli esponenti della Sinistra A. Depretis, G. Zanardelli e G. Nicotera, venuti per l'inaugurazione del tratto ferroviario locale; nel 1878 indirizzò a F. Crispi un memoriale in cui illustrava i pregi del proprio sistema preventivo prospettandone i vantaggi in ordine alla pubblica utilità.

Proprio durante l'episcopato del Gastaldi egli era riuscito a fondare le Figlie di Maria Ausiliatrice (1872), cioè una famiglia religiosa femminile destinata ad affiancare i salesiani nelle loro opere e che singolarmente aveva come superiore supremo lo stesso G., rettor maggiore dei salesiani. Anziché rivolgersi a Roma, G. fece approvare le sue religiose e le loro regole dal vescovo di Acqui G.M. Sciandra, creando un precedente per approvazioni analoghe da altri vescovi. Con il sostegno delle istituzioni pubbliche e private più varie poté aprire oratori, collegi, ospizi, scuole agricole, oltre che in Italia, in varie parti dell'Europa: Nizza Mare (1874), La Navarre (1878), Marsiglia (1878), Saint-Cyr (1880), Parigi (1884) in Francia; Utrera (1880), Barcellona-Sarriá (1884) in Spagna; Battersea (1887) in Inghilterra; Liegi (1887) in Belgio. Intanto, sull'onda dell'emigrazione europea e in risposta alla domanda sociale e politica d'istruzione, poté inviare i salesiani e le figlie di Maria Ausiliatrice in vari paesi dell'America Latina: Buenos Aires (1875), San Nicolás de los Arroyos (1876), Carmen de Patagones e Viedma (1879), Santa Cruz (1885) in Argentina; Montevideo (1876) in Uruguay; Niterói (1883) e San Paolo (1884) nel Brasile; Quito (1885) in Ecuador; Concepción e Punta Arenas (1887) nel Cile; Malvine Falkland (1887). Le imprese di alcuni pionieri salesiani tra gli indios della Patagonia e della Terra del Fuoco, riverberandosi epicamente in Europa, accrescevano gli entusiasmi e mobilitavano vocazioni missionarie entro il mondo giovanile salesiano, stimolato oltre tutto dalla narrazione che G. faceva confidenzialmente di "sogni profetici" sull'avvenire dei salesiani nei cinque continenti.

Sensibile al clima di riorganizzazione delle forze sociali cattoliche in Italia, nel 1874 G. fondò l'Unione dei cooperatori salesiani ispirata al principio "vis unita fortior". Ne risultò un più ampio coinvolgimento dell'opinione pubblica e di vari strati della popolazione. G. non ebbe scrupoli a inviare l'iscrizione tra i cooperatori anche a notori liberali e persino a non cristiani, come all'ebreo G. Malvano, alto funzionario del ministero degli Esteri italiano. La rete dei cooperatori venne coltivata con apposite conferenze e con il lancio del mensile Bollettino salesiano a partire dal 1877. Il Bollettino, inviato gratuitamente anche a non cooperatori, giovò ad allargare simpatie e anche a procurare finanziamenti per le imprese che G. andava promuovendo. All'edizione italiana furono affiancate quelle in lingua francese (1879) e spagnola (1886); seguirono, nell'intento di raggiungere i paesi più vari di tutti i continenti, quella inglese (1892), tedesca (1895), fiamminga (1913).

Nonostante l'età avanzata e la malferma salute, negli ultimi anni di vita non cessò di viaggiare a sostegno delle proprie iniziative. Nel 1883 fu accolto da folle di ammiratori a Parigi; lo stesso anno si recò a Frohsdorf (Austria) in visita al pretendente al trono francese Henri-Charles de Chambord; nel 1884 e 1885 a Marsiglia; nel 1886 a Barcellona; nel maggio 1887 per l'ultima volta a Roma.

Si spense a Torino nell'oratorio di Valdocco il 31 genn. 1888, e il capo del governo, F. Crispi, ne autorizzò la sepoltura nel collegio salesiano di Torino-Valsalice. Beatificato il 2 giugno 1929, fu proclamato santo il 1° apr. 1934.

Fonti e Bibl.: Roma, Archivio salesiano centrale, in particolare: fondo Don Bosco, riprodotto quasi tutto in microschede e computerizzato. Lettere di G. e la documentazione più varia si trovano presso molti archivi pubblici e privati; a titolo di esempio si veda l'utilizzazione che, nel pubblicarne l'Epistolario, F. Motto fa di materiali conservati nella Città del Vaticano, quali l'Arch. segreto Vaticano, l'Arch. degli Affari ecclesiastici straordinari, l'Arch. della S. Penitenzieria, l'Arch. della S. Congregazione dei Vescovi e Regolari, l'Arch. della S. Congregazione per le cause dei santi; in Roma, l'Arch. centr. dello Stato e l'Arch. stor. del ministero degli Affari Esteri; a Torino, l'Arch. di Stato e l'Arch. stor. del Comune; a Stresa, l'Arch. stor. dell'Istituto di carità; archivi salesiani di Torino, Bahía Blanca, Buenos Aires, Montevideo ecc. Tra le edizioni di scritti di G. si vedano Opere e scritti ed. e ined., I-VI (i soli pubblicati), a cura di A. Caviglia, Torino 1929-63; Opere edite, Roma 1976-77, divise in prima serie (Libri e opuscoli, in ristampa anastatica), voll. I-XXXVII, e seconda serie (Contributi su giornali e periodici, contenente articoli su L'Armonia L'Unità cattolica, in composizione tipografica, e L'Amico della gioventù, numero superstite in ristampa anastatica), vol. XXXVIII (è in preparazione una ulteriore serie che comprenderà la ristampa anastatica delle Lettere circolari a stampa); Epistolario, a cura di E. Ceria, I-IV, Torino 1955-59, e in ed. critica a cura di F. Motto, in corso di pubblicazione, I-III, Roma 1991-99 (dal 1835 al 1872).

G.B. Lemoyne - A. Amadei - E. Ceria, Memorie biografiche di don (del beato…, di san…) Giovanni Bosco, I-XX, San Benigno Canavese-Torino 1898-1948 (trad. spagnola, I-XX, Madrid 1981-98; inglese, I-XX, New Rochelle [NY] 1965-98); F. Desramaut, Les "Memoires I" de Giovanni Battista Lemoyne. Étude d'un ouvrage fondamental sur la jeunesse de saint Jean B., Lyon 1962; P. Stella, Gli scritti a stampa di san G., Roma 1977; Id., G.B. nella storia della religiosità cattolica, I-III, Roma 1979-88 (prima ed. dei voll. I-II, Zürich 1968-69); Id., G. B. nella storia economica e sociale 1815-1870, Roma 1980; G. Soldà, G. B. nella fotografia dell'800: 1861-1888, Torino 1987; G. B. nella Chiesa a servizio dell'umanità. Studi e testimonianze, a cura di P. Braido, Roma 1987; G. B. nella storia della cultura popolare, a cura di F. Traniello, Torino 1987; P. Scoppola - M. Guasco - F. Traniello, G. B. e le sfide della modernità, Torino 1988; Torino e G. B., a cura di G. Bracco, I-II, Torino 1989; G. B. e la sua esperienza pedagogica: eredità, contesti, sviluppi, risonanze, a cura di C. Nanni, Roma 1989; G. B. nella storia. Atti del I congr. internaz. di studi su G. B., Roma… 1989, a cura di M. Midali, Roma 1990; A. Miscio, Firenze e G. B. 1848-1888, Firenze 1991; J.M. Prellezo, Valdocco nell'Ottocento tra reale e ideale (1866-1889). Documenti e testimonianze, Roma 1992; F. Desramaut, G. B. en son temps (1815-1888), Torino 1996; P. Stella, Juan B. en la historia de la educación, Madrid 1996. Sugli oratori nel quadro sociale torinese: E. Reffo, Don Cocchi e i suoi artigianelli, Torino 1896; A. Castellani, Leonardo Murialdo, I-II, Roma 1966-68, ad indices; M. Carrozzino, Don Guanella e G. Bosco. Storia di un incontro e di un confronto, Roma 1989; G. Dotta, La nascita del movimento cattolico a Torino e l'Opera dei congressi (1870-1891), Casale Monferrato 1999, ad indicem. Sul conflitto tra G. e L. Gastaldi: G. Tuninetti, Lorenzo Gastaldi 1815-1883, II, Casale Monferrato 1988, pp. 259-290. Circa la nomina dei vescovi si vedano le puntualizzazioni di G. Martina, G. B. e i suoi interventi nella scelta dei vescovi e nella "battaglia" per gli exequatur, in Id., Pio IX (1867-1878), Roma 1990, pp. 581-583. Sul sistema educativo di G.: N. Endres, G. Bosco. Erzieher und Psychologe, München 1966; P. Braido, Il sistema preventivo di G. B., Zürich 1964 (prima ed., Torino 1955); R. Weinschenk, Grundlagen der Pädagogik Don B.s, München 1987; Éducation et pédagogie chez don Bosco. Colloque interuniversitaire, Lyon… avril 1988, Paris 1989; L'impegno dell'educare, a cura di J.M. Prellezo, Roma 1991; G. B. educatore. Scritti e testimonianze, a cura di P. Braido, Roma 1997; Id., Prevenire non reprimere. Il sistema educativo di G. B., Roma 1999; P. Cavaglià, El sistema preventivo en la educación de la mujer…, Madrid 1999.

L'Istituto storico salesiano di Roma, che sta curando edizioni critiche e studi, pubblica dal 1982 il periodico Ricerche storiche salesiane e la collana di "Studi", cui si sono aggiunte la "Piccola biblioteca dell'Istituto storico salesiano" (dal 1984) e, dal 1995, le "Bibliografie". L'Institute of Salesian Studies (Berkeley, CA) pubblica dal 1990 il Journal of Salesian Studies.

SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-giovanni-bosco_(Dizionario-Biografico)