mercredi 30 juin 2021

Saint MARTIAL de LIMOGES, évêque

 

Statue de Saint-Martial dans l'église de Toulx-Sainte-Croix


Saint Martial de Limoges

Évêque de Limoges (IIIe siècle)

Nous avons sur lui deux biographies aussi fantaisistes l'une que l'autre, écrite l'une au VIIIe siècle, l'autre au XIe. Il serait le cousin de saint Pierre. Petit enfant, c'est lui que Jésus avait montré aux apôtres comme modèle sur le chemin du ciel. Il vint en Gaule prêcher cette Bonne Nouvelle qui avait marqué son enfance. La réalité historique est sans doute mieux servie si l'on considère qu'il y eut un saint Martial, évêque de Limoges dans la deuxième partie du IIIe siècle, dont on ne sait que peu de choses. La vérité est meilleure que les imaginations légendaires.

"On sait très peu de choses sur saint Martial. Originaire sans doute d'Orient, envoyé par un pontife romain, il arrive en Limousin, il prêche à Toulx-Sainte-Croix, à Ahun. Parvenu à Limoges, il s'y fixe, fonde un centre chrétien, convertit un certain nombre d'habitants appartenant notamment à la haute société, installe un sanctuaire hors de l'agglomération. Il réalise quelques voyages d'évangélisation mais pénètre peu les campagnes qui restent païennes. Il meurt à Limoges et est inhumé dans un tombeau situé hors de la ville.

La légende de Saint Martial est constituée au Xe siècle par les moines de l'Abbaye de Saint Martial qui veulent accroître les prestige de leur saint patron en en faisant un disciple du Christ, envoyé en Gaule par Saint Pierre. Cette légende est combattue au XVIIe et XIXe siècles, cependant saint Martial est bien un des premiers missionnaires de la Gaule et le fondateur de l'Église de Limoges." (source: Les débuts du christianisme en Limousin - diocèse de Limoges)

Le même jour sont fêtés Alpinien et Austriclinien qui étaient 2 de ses prêtres. Alpinien est le saint patron de la commune de Saint-Alpinien - 23200 près d'Aubusson, diocèse de Limoges.

"Saint Martial, évêque de Limoges, est un des saints les plus populaires de l'Aquitaine. Aujourd'hui encore vingt-trois villages portent son nom, et de nombreuses paroisses lui sont dédiées. Il est généralement reconnu comme évangélisateur du Limousin et comme le fondateur du siège épiscopal de Limoges. Mais on a longtemps discuté sur son origine, sur l'époque durant laquelle il a vécu et sur le déroulement des principaux événements de sa vie, en particulier sur ses relations directes avec le Christ dont il aurait été l'un des disciples. Aujourd'hui son histoire, débarrassée de légendes qui s'étaient accumulées au cours des âges, apparaît plus clairement. A la suite de Grégoire de Tours on admet qu'il fut un des sept évêques envoyés de Rome en Gaule vers les années 250. En effet les informations fournies par Grégoire de Tours ont été confirmées par les fouilles menées à Limoges en 1960-1961. Elles ont permis de retrouver la crypte de saint Martial contenant deux sarcophages monolithiques en granit, que les archéologues ont daté de la période allant du IIIe au Ve siècle: l'un serait celui de saint Martial, l'autre celui d'un des prêtres qui le secondait. Ces découvertes recoupent la chronologie établie par Grégoire dans son 'Histoire des Francs' (I,30). Saint Martial était particulièrement honoré à Bordeaux. On conservait à la basilique Saint-Seurin son bâton pastoral que l'on portait en procession durant les épidémies. Une église de la ville lui est dédiée et un village de la Gironde porte son nom." (Histoires de la sainteté en Gironde - diocèse de Bordeaux - texte en pdf)


Un internaute nous écrit: "Je me suis retrouvé de manière providentielle dans une église dédié à St Martial. Cette église se situe en Ariège, aux Cabannes sur la route de l'Andorre. Dans le chœur 5 grandes fresques murales relatent la vie de St Martial. Il est présenté effectivement comme l'enfant montré en exemple aux Apôtres, mais aussi comme celui qui tenait le panier contenant les pains et les poissons lorsqu'ils furent bénis par le Christ, mais encore comme celui qui tenait le linge servant à essuyer les pieds des Apôtres après que Jésus les ait lavés, également comme celui qui fut envoyé en Gaule par St Pierre et enfin, à un âge avancé, le Christ lui serait apparu pour lui annoncer que le soir même il l'aurait rejoint dans les cieux. J'ignore quelles sont les sources du peintre, mais il ne me semblait pas inutile de vous relater cette anecdote."

- L'église de Demigny (71) renferme un vitrail représentant St Martial.

À Limoges, vers 250, saint Martial, évêque.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1412/Saint-Martial-de-Limoges.html

Statuette représentant saint Martial, grand retable de l'église d'Allassac, Corrèze, France.


Vie de Saint Martial

Martial de Limoges ou saint Martial (IIIe siècle), également appelé l’apôtre des Gaules ou l’apôtre d'Aquitaine est le premier évêque de Limoges.

Fondateur de l'Église d'Aquitaine, fêté le 30 juin, il est le saint patron éponyme de multiples villes, villages et lieux de cultes catholiques, dont le plus renommé est l'abbaye Saint-Martial de Limoges.

Invoqué à Limoges à l’occasion du mal des ardents durant les ostensions de l’an 994, Martial obtient l'apostolicité par l'action du prédicateur Adémar de Chabannes, lors des conciles de Limoges de 1029 et 1031.

Placé au rang des apôtres par Jean XIX, saint Martial draine un courant de pèlerinages fructueux pour l’abbaye Saint-Martial de Limoges et la ville. Il reste vénéré comme apôtre jusqu'en 1850 dans la liturgie de l'Église limousine. Dénoncée dès le XVIIe siècle, cette apostolicité construite et plaidée par Adémar de Chabannes, maintenue par la sacrée congrégation des rites et confirmée par décret du 18 mai 1845 de Pie IX est abandonnée par l'Église catholique au début du XXe siècle. Son culte reste aussi très populaire en Limousin.

SOURCE : https://www.cathedrale-limoges.fr/saint-martial.html

La vie de saint Martial - Remise du bâton de saint Pierre (détail) - Voûtain est. Chapelle de saint Martial, Palais des Papes, Avignon, Vaucluse, France.


Vie de Saint Martial

Saint Martial était  originaire de Palestine; envoyé de Rome par le Pape Fabien vers l’an 250 , pour évangéliser la Gaule , traversa  le Massif Central et arriva a Limoges où il fit beaucoup de miracles et fût  nommé Evêque .

Originaire de Palestine, envoyé par le Pape Fabien vers l'an 250, celui qui devait devenir saint Martial gagna notre région par la voie romaine de Bourges à Limoges où il fit beaucoup de miracles et fût  nommé Evêque probablement à la fin du III siècle. Sidoine Apollinaire, évêque de Clermont, mort en 488, écrit que la cité des Limousins reçu saint Martial comme évêque. Grégoire de Tours précise vers 576 que, sous le consulat de DECE et de GRATUS (vers 250), saint Sernin fut envoyé dans les Gaules avec six autres évêques, dont Martial accompagné de deux prêtres orientaux Alpinien et Austriclinien qui devaient lui survivre et être enterrés auprès de lui dans une crypte basilique située à l'emplacement occupé autrefois par un cimetière gallo-romain construit suivant la coutume, hors de la ville.

C'est à Augustoritum ou plus exactement à la Civitas Lémovicium, la Cité des Lémovices, qu'il mourut et fut inhumé. Un culte se développa sur son tombeau et l'évêque de Limoges y détacha quelques clercs pour en assurer le service.

Le nom de Martial sera mentionné pour la première fois dans le testament de Saint-Yrieix en 572 au sujet d'une donation faite aux clercs desservant son tombeau.

En 848 ces clercs se firent moines. Ainsi naquit l'abbaye de Saint Martial, qui devint un grand centre de pélérinage tout au long du XIème et du XIIème siècle.

SOURCE : http://lesdeaux.free.fr/eglise/viesaint.htm

La vie de saint Martial - détails Résurrection du fils de Nerva - Voûtain sud. Chapelle de saint Martial, Palais des Papes, Avignon, Vaucluse, France.


Et Jésus l’embrassa…

Auteur : Daniel-Rops | Ouvrage : Légende dorée de mes filleuls .

C’était à Tibériade, la ravissante ville qui mirait ses palais, ses maisons, ses palmiers, dans l’eau pure du plus beau des lacs. Parmi les bandes d’enfants qu’on voyait chaque jour jouer sur la rive, comme ont toujours fait les enfants de tous les pays et de tous les temps, à lancer de fragiles esquifs sur les courtes vagues, ou à bâtir des châteaux avec du sable, l’un d’eux, depuis quelques mois, se faisait remarquer par son air étrange, grave et méditatif, bien surprenant chez un petit garçon de six ans.

Il s’appelait Martial, ce qui était un nom latin, bien que ses parents fussent d’excellente race juive, de la célèbre tribu de Benjamin. Mais son père avait servi dans les troupes auxiliaires de Rome et quand son fils était né, il avait voulu qu’il portât le nom d’un de ses compagnons de combats. Martial avait été élevé comme tous les petits garçons de son temps, c’est-à-dire fort librement. Il lui arrivait souvent, malgré son jeune âge, de partir dans la campagne, en compagnie de sa chevrette familière qui le suivait partout, et de s’en aller dans quelque belle prairie au-dessus du lac, passant des heures à cueillir des fleurs, à regarder un vol de flamants rosés tourner en criant dans le grand ciel bleu ou encore à se chanter pour lui-même de belles chansons qu’il ne répétait à personne, car personne n’aurait pu le comprendre…

Or, un jour qu’il était allé chercher des anémones — de magnifiques anémones d’un rouge sombre, au cœur violet, comme il s’en cachait dans les creux de rochers qu’il connaissait, — Martial avait fait une rencontre. Il venait de grimper sur un monticule, à quatre pattes, sa petite chèvre blanche bondissant, plus leste, à côté de lui, quand, à dix pas peut-être, il avait vu un homme, tout seul, immobile, qui se tenait les bras levés, comme en prière, et la tête tendue vers le ciel. Un instant, l’enfant était demeuré immobile, considérant attentivement l’inconnu.

Puis l’homme avait baissé la tête ; ses bras étaient retombés doucement et, à ce moment, son regard s’était posé sur Martial et, en silence, l’avait fixé. Quel regard!… Jamais l’enfant n’avait parlé à quiconque de cette rencontre, même à sa mère ou à son père. Jamais il n’avait raconté ce qui s’était passé lorsque l’inconnu lui avait fait signe d’avancer et qu’il était allé vers lui. Jamais il n’avait répété les paroles qu’il avait entendues.

Mais c’était depuis cette rencontre que Martial était mystérieusement grave, comme s’il portait dans son jeune cœur un secret immense, une image à laquelle il ne cessait de penser.

Le printemps était là, le merveilleux printemps de Palestine, tout empli d’air léger, de jeune soleil, de chants d’oiseaux. La vigne en fleurs exhalait son parfum et l’on entendait retentir dans les sycomores le roucoulement des tourterelles et des pigeons.

Dans la bande des garçons qui jouaient au bord du lac, tout heureux de barboter, pieds nus, dans l’eau si douce, les aînés parlaient beaucoup d’une histoire qu’ils avaient entendu raconter par leurs pères et qui les surexcitait fort. Ne disait-on pas qu’un prophète était apparu ? Oui, un prophète, un de ces hommes étranges, extraordinaires, que Dieu avait envoyés maintes fois à son peuple, — ainsi qu’on l’apprenait à l’école de la synagogue, — pour l’avertir, le conseiller ou le consoler. Il y avait cependant bien des années, des centaines d’années, qu’il n’avait pas été question de prophètes. Portait-il des vêtements faits de peaux de bête ? Le Seigneur lui avait-il purifié les lèvres avec un charbon ardent ? Ou, comme le grand Élie, se promenait-il dans le ciel sur un char de feu ? Car ces enfants, qui apprenaient à lire dans la Bible, connaissaient à merveille tous les épisodes du Livre Saint.

En tout cas, il avait fait des miracles, c’était certain. Il avait guéri la mère d’un des pêcheurs du lac, que tous connaissaient, le bon Simon, celui qui avait la grande barque à dix rames. Et à Capharnaüm, tout près de là, on racontait qu’un officier romain était allé le trouver pour le supplier de sauver son serviteur atteint d’une grave fièvre et que, sans même voir le malade, de loin, d’un seul mot, il l’avait remis debout. Ainsi, dans ces jeunes âmes, l’histoire du Nouveau Prophète éveillait-elle une curiosité ardente.

Aussi quand, un matin, la petite Rébecca, qui savait toujours tout, — curieuses, les filles le sont encore plus que les garçons, — accourut sur la plage en criant : « Il est là ! Je le sais ! Il est dans le champ là-haut, assis avec ses amis, dans les asphodèles. Et il parle…», pas un des enfants n’hésita une seconde à comprendre de qui il s’agissait. À toutes jambes, comme un vol d’alouettes, ils s’élancèrent, montant le chemin caillouteux que Rébecca leur indiquait.

Il y avait énormément de monde autour du prophète, tant même, que les petits, tout d’abord, ne l’aperçurent même pas. Ils ne voyaient qu’un attroupement d’hommes et de femmes, assis à terre en cercle. Mais, dans un profond silence, ils entendirent la voix du prophète qui parlait. Des lambeaux de phrases leur parvenaient : « Bienheureux ceux qui sont pauvres sur la terre, parce qu’ils posséderont le Royaume du Ciel… Bienheureux ceux qui pleurent, parce que Dieu les consolera… » Cette voix !… Martial l’avait reconnue et il lui avait semblé que son cœur cessait de battre. L’inconnu, l’inconnu du coin des anémones…

Ce fut plus fort que lui. Il n’hésita pas. Il se glissa, tout menu entre les gens assis, se faufilant : ce n’était guère commode ! Parmi ceux qu’il dérangeait, les uns ne lui disaient rien, tant ils étaient occupés à écouter ; d’autres le repoussaient d’une bourrade. Il arriva quand même pas bien loin du prophète, et il le vit. C’était lui ! Du coup, il s’arc-bouta de ses petits bras pour écarter deux solides paysans du Haurran qui lui barraient le passage et il voulut s’élancer, mais deux de ceux qui entouraient le prophète le retinrent, l’écartèrent, comme on chasse un petit chien lorsqu’il vient folâtrer au salon.

A ce moment, les yeux qu’il connaissait bien se tournèrent vers lui. Le prophète au merveilleux regard lui sourit et d’un geste ferme, faisant signe à ses amis de lâcher l’enfant, il dit :

« Laissez approcher ce petit ! »

Une seconde après, Martial était auprès de lui, et mieux même que tout près, contre Lui, entre ses genoux. Les bras du Prophète l’enveloppaient et il entendait contre son oreille la voix profonde dire des phrases qu’il ne comprenait pas toutes, mais qui lui faisaient chaud au cœur.

« Laissez venir à moi les petits enfants, car le Royaume des Cieux leur appartient. Je vous le dis en vérité, si vous ne devenez pas semblables à des enfants, innocents comme eux, vous n’entrerez pas au Paradis. Celui qui reçoit avec bonté un enfant comme ce petit que voici, c’est comme s’il me recevait moi-même, et Dieu qui m’a envoyé… »

* * *

Ces minutes extraordinaires où il avait été embrassé par le grand Prophète, où il avait été. assis sur ses genoux, Martial, de toute sa vie, ne devait les oublier. Rentré à la maison, où il se trouva une bonne dizaine de commères pour le ramener et raconter à ses parents son histoire, il n’eut de cesse ni de répit les jours suivants qu’il n’eût retrouvé le Prophète. Chaque fois qu’il entendait dire qu’il était à un endroit ou à un autre, il y courait. Les gens qui suivaient le Maître avaient pris l’habitude de voir parmi eux ce petit gamin de six ans, grave comme une grande personne, qui écoutait passionnément les plus longs discours. Et la mère de Martial s’était mise à le suivre ; elle l’accompagnait, et, elle aussi, assise dans l’herbe avec les autres, elle écoutait.

C’est ainsi que Martial se trouva au bord de l’eau le jour où Jésus, —car maintenant, il avait appris son nom, — pour échapper à la foule trop nombreuse qui l’assaillait, sauta dans la barque de Simon, la fit pousser à une petite portée d’arc du rivage, et, de là, se mit à enseigner. Il était là aussi, le soir où il y eut une si terrible tempête que tout le village s’était massé sur la petite jetée du port, attendant le retour des barques qui étaient encore au large, et il vit arriver les amis du Prophète, tout pâles, tout bouleversés, racontant à tous une étonnante histoire : « Alors que leur bateau prenait l’eau déjà et menaçait de couler, Jésus s’était levé, avait dit quelques mots à la tempête et le vent s’était apaisé et les vagues s’étaient aplanies. »

Et Martial était là encore ce jour où… Mais cela, c’était une histoire encore bien plus belle ! Comme le bruit avait couru que le prophète allait faire un grand et très beau discours, sur la montagne, de l’autre côté du lac, des milliers et des milliers de gens s’étaient précipités pour l’entendre. Il avait même fallu que les amis du prophète fissent un véritable service d’ordre, disant aux uns « asseyez-vous ici », et aux autres « mettez-vous là ! » Puis Jésus avait parlé. Martial, lui, n’avait pas bien compris. Cela lui était égal : rien qu’à entendre la voix du Maître, il se sentait si joyeux ! A un moment, comme les heures passaient, un des disciples avait dit : « II faudrait nourrir tous ces gens, car ils sont loin de chez eux et ils n’ont rien mangé depuis ce matin. » Puis un autre avait crié : « N’y a‑t-il personne parmi vous qui ait apporté de la nourriture ? » Nul ne répondit… Si, lui, Martial, il avait justement, dans la musette de toile où il mettait son repas pour l’école, des morceaux de pain et quelques petits poissons frits. Il les porta au disciple. Et brusquement dans la foule… Que se passait-il ? Pourquoi étaient-ils tous si étonnés ? Lui, cela ne lui paraissait pas si surprenant ! Ne savait-il pas que Jésus, le grand prophète, pouvait tout, savait tout ? Qu’y avait-il d’incroyable à ce qu’il eût suffi d’un mot de lui, d’un seul mot, pour que ses pauvres croûtons et ses misérables goujons frits fussent devenus des centaines et des centaines de pains, des centaines et des centaines de poissons, de quoi nourrir toute la foule ! Lui, Martial, cela ne l’étonnait pas du tout !

* * *

Une année passa ; puis on apprit dans les bourgs et les villages du bord du lac que le prophète était parti. On disait qu’il avait quitté la Galilée, la douce, la riante Galilée verte et fraîche, pour aller, à leur tour, enseigner les hommes de la Judée, là-bas, loin, du côté du midi ! Une profonde tristesse avait submergé le cœur de l’enfant, de ne plus pouvoir apercevoir son ami, de ne plus entendre la voix chaleureuse.

Mais quand le printemps revint, ses parents annoncèrent qu’ils allaient monter à Jérusalem pour y célébrer la grande fête de Pâques. On mit sur l’âne la selle la plus belle, deux couffins pleins de provisions, entre lesquels Martial et sa mère prirent place, et, le père marchant à pied, on se mit en route, avec tout un groupe d’amis, en chantant de très beaux cantiques où il était question de Dieu Tout-Puissant, du peuple avec qui il a fait Alliance et de Jérusalem la ville sainte entre toutes.

Ils arrivèrent à la Porte dorée le dimanche matin qui précédait la Pâque et ils commencèrent par aller de-ci delà par les rues, en quête d’un gîte : ce qui n’était pas commode à trouver au milieu de cette affluence. Comme ils allaient déboucher, par une voûte, sur une petite place, un grand bruit de voix les fit courir. « C’est Jésus, le prophète de Galilée. » Martial n’en écouta pas davantage. Sautant de l’âne, il se lança dans la foule, jouant des bras et des coudes, se faufilant. Il arriva ainsi au premier rang. C’était bien lui ! C’était Jésus ! Il était assis, lui aussi, sur un âne, comme n’importe lequel des paysans. Mais comme il avait l’air fort, majestueux : un prince ! un roi !

Et devant les pattes de sa bête les gens jetaient des branches vertes, de grandes palmes, et même leurs tuniques et leurs manteaux. Alors de toutes ses forces, de sa jeune voix, Martial cria :

« Vive le fils de David ! vive le Messie ! Hosanna ! gloire à Dieu ! »

Le regard du bon Maître se posa sur lui et l’enfant vit qu’il était reconnu. Mais il ne put pas s’approcher davantage ; des gens barbus, portant de grandes tresses qui leur tombaient bas sur leurs tuniques sombres, se précipitaient vers Jésus, l’air en colère… N’importe : il avait retrouvé son ami ; il se sentait heureux.

Toute la semaine il le rechercha et, plusieurs fois, le retrouva. Un soir qu’il était dans un quartier un peu écarté, toujours occupé à revoir son grand ami, il rencontra deux hommes qu’il reconnut : deux des disciples de Jésus. Il n’était pas timide, Martial : il les arrêta. « Je vous connais bien, vous êtes les amis du prophète, n’est-ce pas ? Et moi aussi, je suis son ami, je veux le suivre… » L’un des hommes le considéra avec attention.

« N’est-ce pas l’enfant que le Christ a embrassé?…

— Si, cria Martial, c’est moi. C’est moi ! Où est-il ? Je veux le revoir !

— Eh bien, viens avec nous, tu le retrouveras. »

Et c’est ainsi que l’enfant aida Simon-Pierre et Jean à préparer la salle où Jésus célébrerait la Pâque. Et c’est ainsi qu’il obtint la faveur d’être parmi les serviteurs qui porteraient les plats dans le banquet. Du coin de la salle, d’où il surveillait tout, il vit le Maître lever le pain vers le ciel, puis une coupe de vin, et il l’entendit prononcer d’étranges et belles paroles… Et aussi quand Jésus demanda : « Qu’on m’apporte de l’eau et un linge »,ce fut lui qui, plus leste que les autres, se précipita et rapporta tout ce que Jésus avait désiré. Il le vit alors se courber, presque s’agenouiller tour à tour devant ses amis et, de ses propres mains, leur laver les pieds, selon l’usage que Martial connaissait bien, selon ce qu’il avait vu maintes fois son père faire à un hôte de marque, mais ce qui lui sembla un peu étonnant, fait par un si grand prophète, par celui dont il avait entendu dire qu’il était le Fils de Dieu…

* * *

Et voulez-vous savoir ce que devint cet enfant privilégié, en qui l’amour du Christ avait été si fort depuis sa plus petite jeunesse ? Les bons poètes de notre Moyen Age aimaient à raconter qu’après la mort du Christ et sa glorieuse résurrection, Martial avait demandé au sage Simon-Pierre, devenu le chef des disciples, de lui donner le baptême, qu’il avait suivi le grand Apôtre dans toutes ses courses évangéliques durant douze ans au moins, puis qu’un jour Pierre lui avait dit : « Il y a, très loin d’ici, un pays qui se nomme la Gaule, où l’on n’a pas encore entendu parler de Jésus. Tu partiras vers ce pays ! Tu iras enseigner aux hommes qui y vivent, la Bonne Nouvelle ! Et je te donnerai deux compagnons pour t’assister ; mais en plus, je demanderai au Tout-Puissant de te faire aider par douze anges ! » Et Martial partit, et il débarqua en Gaule, et il arriva dans une grande ville qui, depuis, s’est appelée Limoges et dont il est encore le saint patron, parce que c’est lui qui y a enseigné l’Évangile. Qui sait ? Ce que racontaient les bons poètes, peut-être était-ce la vérité ?

SOURCE : https://www.maintenantunehistoire.fr/et-jesus-lembrassa/

Vitrail de Jean Besseyrias représentant saint Martial ; chœur de l'église Saint-Vaast, Villac, Dordogne, France.


Saint Martial of Limoges

Also known as

Marcial

Martialis

Marcialis

Memorial

30 June

Profile

Missionary bishop who was sent with Saint Denis of Paris to evangelize Gaul (modern France), and who settled on Limoges as his see city. Spiritual teacher of Saint Valeria and Saint Aurelian of Limoges. Worked with Saint Alpinian of Limoges and Saint Austriclinian of Limoges.

Legends arose in the Middle Ages that described him as a friend of Jesus, and a worker of extravagant miracles, who was dispatched to Gaul by Saint Peter the Apostle. Good story, but about two centuries off the mark.

Canonized

Pre-Congregation

Patronage

LimogesFrance

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Catholic Encyclopedia

Lives of the Saints, by Father Alban Butler

Roman Martyrology1914 edition

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

John Dillon

Wikipedia

images

Wikimedia Commons

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

sites en français

Fête des prénoms

Wikipedia

fonti in italiano

Cathopedia

Santi e Beati

Wikipedia

MLA Citation

“Saint Martial of Limoges“. CatholicSaints.Info. 1 February 2019. Web. 30 June 2021. <https://catholicsaints.info/saint-martial-of-limoges/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-martial-of-limoges/

Katholische Kirche l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge in Laurière im Département Haute-Vienne (Nouvelle-Aquitaine/Frankreich), Bleiglasfenster mit der Signatur: Étienne Thévenot 1860


Book of Saints – Martial

 (SaintBishop (June 30) (Date uncertain) The first Bishop of Limoges, and, according to Saint Gregory of Tours, one of the seven missionary bishops sent from Rome to preach the Gospel in Gaul in the middle of the third century. His field of work was the country round Limoges, where his memory is held in great veneration. A life of Saint Martial by Bishop Aurelian, his successor, is now regarded as spurious; but from the account it gives has arisen the popular belief that Saint Martial was sent to Gaul by Saint Peter himself, that he had been one of the seventy-two disciples chosen as missionaries by Our Lord, that he waited on Christ and His Apostles at the Last Supper, etc.

MLA Citation

Monks of Ramsgate. “Martial”. Book of Saints1921. CatholicSaints.Info. 25 November 2014. Web. 30 June 2021. <https://catholicsaints.info/book-of-saints-martial/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-martial/

Détail d'un vitrail représentant saint Martial, église Saint-Martial, Thenon, Dordogne, France.


June 30

St. Martial, Bishop of Limoges

ST. GREGORY of Tours informs us, that he was one of the first apostles of France, whither he was sent from Rome with St. Dionysius of Paris, about the year 250. He was the first bishop of Limoges, and his name is famous in ancient Martyrologies. Great miracles have been wrought at his relics. See St. Gregory of Tours, who places him in the number of holy confessors, Hist. Franc. l. 1. c. 30. l. de Glor. Confess. c. 27. the New Paris Breviary on the 1st of July. Dom. Rivet, Hist. Littér. de la France, t, 1. p. 406. and Gallia Christ. Nova, t. 2. p. 499, 553.

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume VI: June.The Lives of the Saints.  1866

SOURCE : https://www.bartleby.com/210/6/302.html

Stained-glass window in the Our Lady of the Snow church of Aurillac, Cantal, France


St. Martial

Bishop of Limoges in the third century. We have no accurate information as to the origin, dates of birth and death, or the acts of this bishop. All that we know of him we have from Gregory of Tours and it may be summed up thus: Under the consulate of Decius and of Gratus seven bishops were sent from Rome to Gaul to preach the Gospel; Gatien to Tours, Trophimus to Arles, Paul to Narbonne Saturninus to Toulouse, Denis to Paris, Austromoine to Clermont, and Martial to Limoges. Martial seems to have been accompanied by two priests brought by him from the Orient, so he himself may have been born in that region. He succeeded in converting the inhabitants of Limoges to the true Faith, and his memory has always been venerated there.

Very early, the popular imagination, which so easily creates legends, transformed Martial into an apostle of the first century. Sent into Gaul by St. Peter himself he is said to have evangelized not only the Province of Limoges but all Aquitaine. He performed many miracles, among others the raising of a dead man to life, by touching him with a rod that St. Peter had given him. A "Life of St. Martial" attributed to Bishop Aurelian, his successor, in reality the work of an eleventh-century forger, develops this legendary account. According to it Martial was born in Palestine, was one of the seventy-two disciples of Christ, assisted at the resurrection of Lazarus, was at the Last Supper, was baptized by St. Peter, etc.

This tissue of fables which fills long pages was received with favour not only by the unlettered but also by the learned of past centuries and even of modern times. For a long time however it has been exposed to well-warranted discussion that St. Martial's biography is linked with the great question of the apostolicity of certain Churches of Gaul. As to what concerns St. Martial, it has been clearly proved that we must honour in him not one of the seventy-two disciples of Christ but the first preacher of the Christian faith in the Province of Limoges, and that we should not go beyond this. Mgr Buissas, Bishop of Limoges, having petitioned the Holy See in 1853 that the most ancient of his predecessors should not be deprived of the honours so long accorded him as one of the seventy-two disciples of Christ, the Sacred Congregation, unanimously on 8 April, 1854 and Pius IX in his decree of 8 May following, refused absolutely to bestow on St. Martial the title of disciple of Christ and confined themselves to saying that the veneration that was accorded him was of very ancient origin. Two Epistles inserted in the Bibliotheca Patrum are attributed to St. Martial, but they are apocryphal. The Church celebrates his feast on 30 June.

Sources

ARBELLOT, Documents inédits sur l'apostolat de St. Martial et sur l'apostolicité des églises de France (Paris, 1860); AURÉLIEN, Vita S. Martialis apostoli, from a Manuscript in the British Museum (no place or date); COUTURE in Rev. de Gascogne, XXII. xii (Auch, 1881), 294-8; BARONIUS, Ann. (1605), 1032, 1-3; BELLET, St. Martial apôtre de Limoges (Paris, 1898); IDEM, La prose rythmée et la critique hagiographique, nouvelle réponse aux Bollandistes, suivie du texte de l'ancienne Vie de St. Martial (Paris, 1899); IDEM, L'âge de la Vie de St. Martial (Paris, 1900); BOLLANDISTS, Catal. codd. hagiogr. lat. B. N. Paris. (Paris, 1889), I, 198-209; II, 293-5, 385-92; III, 276-8, 522-8; Act. SS. (1709), June, V, 538-44; DESCHAMPS, L'apôtre S. Martial (Limoges, 1893); DUCHESNE, S. Martial de Limoges in Ann. du Midi, IV (Toulouse, 1892), 289-330; LAPLAGNE, L'apostolat de St. Martial (Limoges, 1896); THOMAS, Le plus ancien manuscrit de la Vie de St. Martial in Ann. du Midi, VI (Toulouse, 1894), 349-51; see also Analecta Bollandiana (Brussels), I, 411-46; XII, 465-6; XIII, 404-5; XIV, 328; XV, 87-8; XVI, 501-6.

Clugnet, Léon. "St. Martial." The Catholic Encyclopedia. Vol. 9. New York: Robert Appleton Company, 1910. 30 Jun. 2021 <http://www.newadvent.org/cathen/09721c.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Douglas J. Potter. Dedicated to the Immaculate Heart of the Blessed Virgin Mary.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/09721c.htm

Statue de Saint Martial de Limoges (saint patron de Lanzarote), Femés, Lanzarote.


San Marziale di Limoges Vescovo e confessore

30 giugno

sec. III

Emblema: Bastone pastorale

Martirologio Romano: A Limoges in Aquitania, in Francia, san Marziale, vescovo.

San Marziale viene tradizionalmente considerato l'evangelizzatore del Limosino, avvenuta all'incirca nel III secolo. L'antroponimo del santo indica che si trattava di un orientale, probabilmente proveniente dall'Asia Minore.

A partire dall'epoca carolingia, i monaci dell'abbazia fondata sulla tomba del santo vissero e prosperarono grazie ai doni dei pellegrini e dei devoti. Non mancarono, perciò, di sviluppare e amplificare i troppo scarni dati storici che si riferivano a san Marziale. A tal fine composero una Vita sancti Martialis, senza dubbio nel corso del IX secolo, detta Vita antiqua. Essa, piuttosto sobriamente, descrive san Marziale come l'evangelizzatore dell'Aquitania, inviato da san Pietro stesso, collocando così, per la prima volta, il santo nel I secolo. Il più antico manoscritto noto di questo testo è conservato a Karlsruhe e fu copiato entro il 846. Il testo rappresenta un insieme di residui di racconti agiografici orali. La Vita prolixior I, l'evoluzione successiva della leggenda agiografica, fu senza dubbio redatta dopo l'ostensione delle spoglie del santo patrono di Limoges organizzata nel 994 per scongiurare il Male degli Ardenti e rafforzare la propaganda per la Pace di Dio proclamata allora per la prima volta. Mai pubblicata, ci è giunta in una copia mutila, scritta in una mano databile fra il 980 ed il 1040; si tratta di uno scritto in latino rustico, con ortografia incerta e numerosi errori corretti secondariamente. Il testo venne quindi raffinato nella forma e nella lingua: diventò del tutto simile alla versione ultima, ma san Marziale rimase tuttavia confessor. Si conoscono almeno quattro copie di questa seconda versione della Vita prolixior; furono eseguite nell' XI° secolo, e testimoniano una rapida diffusione del testo. Nemmeno questa versione è mai stata pubblicata.

Una terza versione è attestata nel 1029, e si tratta precisamente della versione apostolica, nella quale san Marziale viene esplicitamente nominato come apostolus. Vista la concorrenza del pellegrinaggio a Santiago di Compostella, Ademaro di Chabannes, storico rinomato e figura intellettuale di spicco, creò ed inaugurò una nuova liturgia apostolica dedicata al santo, nel periodo 1027-1028. Tutto fa pensare che Ademaro, nella creazione del suo falso agiografico, ebbe l'appoggio non solo dei monaci, ma anche del duca e del suo vescovo. Il tentativo di accreditare e far adottare la liturgia apostolica e la Vita prolixior III fu portato avanti durante la seconda ondata di concilii per la Pace, che ebbe una intensità particolare a Limoges. Esistono a tutt'oggi circa cento manoscritti contenenti questa versione della Vita prolixior, i quali testimoniano un'attività dei copisti estesa per circa cinque secoli.

Fu stabilito di inaugurare la nuova liturgia apostolica nel giorno dell'anniversario della dedicazione, ad opera di Marziale, della cattedrale di santo Stefano, il 3 agosto 1029. Era anche il giorno in cui Marziale era diventato vescovo, 970 anni prima. Il priore Benedetto, nipote dell'abate del monastero di San Michele della Chiusa in Piemonte, intervenne però durante la cerimonia, rovinandone completamente la solennità. Benedetto, secondo il resoconto di Ademaro stesso, parlando in volgare anziché in latino per farsi meglio intendere dalla folla, denunciò la nuova liturgia apostolica come un'offesa alla chiesa, e proseguì dichiarando che la menzogna perpetrata dai monaci era un sacrilegio ed un'eresia. La folla rustica acclamò Benedetto rumoreggiando che avrebbe preferito "che Marziale fosse il primo dei confessori piuttosto che l'ultimo degli apostoli". Si suppone che l'azione di Benedetto fosse l'espressione di una corrente di ecclesiastici, probabilmente dei monasteri vicini, che si sarebbero certamente avvantaggiati di uno scandalo nel potente monastero limosino. La mattina successiva Ademaro lasciò Limoges, pieno di vergogna. Nei cinque anni successivi Ademaro si dedicò alla creazione di numerosi falsi: inserì riferimenti all'apostolo Marziale nella copia di sua mano delle Lettere Decretali dello Pseudo-Isidoro; preparò un editto, attribuibile al suo superiore, l'arcivescovo Aimone di Bourges, che sosteneva l'apostolicità di Marziale. Inoltre, i suoi sermoni sono pieni di riferimenti all'apostolo Marziale e a molti dei Padri, sia orientali che occidentali, che confermano l'apostolicità di Maziale e l'autenticità della Vita. Nel 1031, in occasione dei concilii di Bourges e di Limoges, ai quali Ademaro partecipò, egli stilò addirittura una falsa lettera di Papa Giovanni XIX, con la quale si notifocava a tutti i vescovi delle Gallie, che si poteva attribuire e san Marziale il titolo di apostolus, e che inoltre gli si dedicava un altare nella basilica di San Pietro a Roma. I suoi sforzi furono coronati dal concilio di Bourges del 1031, conclusosi con una drammatica cerimonia di anatema su coloro che si opponessero al nuovo apostolo. In tale occasione anche l'abate di San Michele della Chiusa, Benedetto II, zio del priore Benedetto di cui sopra, si pronunciò in favore dell'apostolicità; ma nel Limosino, alla fine del secolo XI, molti ancora non accettavano questa versione. Ademaro di Chabannes morì nel corso di un pellegrinaggio in Terra Santa, nel 1034, lasciando alla biblioteca del monastero di Limoges un corpus di scritti tale da convincere fino al XX secolo storici e studiosi dell'apostolicità di san Marziale.

San Marziale è venerato anche in Italia, a Colle di Val d'Elsa, dove egli operò il primo miracolo e la prima evangelizzazione. Si può ipotizzare che san Marziale, patrono di Limoges, rientri nella categoria dei santi "importati" dai pellegrini franchi e che la tradizione del suo passaggio per Colle sia sorta in seguito, aggiungendo la storia del suo primo miracolo colligiano a quella dell'evangelizzazione dell'Aquitania.

Autore: Domizia Parri

SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/60000

lundi 28 juin 2021

Saint ARGIMIRO de CABRA y de CÓRDOBA (ARGIMIR, ARGYMIRUS), moine et martyr

 

Retablo de la capilla de los Santos Mártires (Basílica de San Pedro (Córdoba), con la urna donde se guardan sus restos.

Saint Argimir

Martyr à Cordoue (+ 856)

Martyr à Cordoue en Andalousie. Après plusieurs années passées au service du roi maure, il passa au service du Christ qui est la Vie.

À Cordoue en Andalousie, l'an 856, saint Argimir, moine et martyr. Dans la persécution des Maures, sous le règne de Mohammed II, le juge le somma de renier le Christ. Lui, qui était avancé en âge, demeura persévérant dans la confession de la foi. On l'étendit vivant sur le chevalet et on l'acheva d'un coup d'épée.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1400/Saint-Argimir.html

SAINT ARGIMIR, MARTYR (856)

Argimir était né de parents chrétiens à Cabra, anciennement Egabro, dans la province de Cordoue. Le pays était sous la domination des Maures musulmans. Le roi infidèle appela Argimir à la fonction de censeur, à Cordoue : c’était un poste important. Après plusieurs années, il avait démissionné et s’était retiré dans un couvent pour servir Dieu et travailler à son salut dans le repos de la prière et de la contemplation. Il était resté à Cordoue. Les chrétiens étaient persécutés et on le dénonça. Le juge le força à abjurer, mais il refusa. On mit Argimir, malgré son grand âge, sur le chevalet. Il y mourut d’un coup d’épée le 28 juin 856 sous Mohammed II. Le corps fut exposé des jours à un gibet. Il fut enfin recueilli et déposé dans l’église de Saint-Aciscle.

SOURCE : https://present.fr/2018/06/27/saint-argimir-martyr-856/

Saint Argymirus of Cordoba

Also known as

Argimiro

Argimirus

Memorial

28 June

Profile

Government official in CordobaSpain during the Moorish occupation, but he lost his position due to being a ChristianMonk. Soon after his profession he responded to inquiries by renouncing Islam and declaring his loyalty to Christ. Martyr.

Born

CabraSpain

Died

beheaded in 856

Canonized

Pre-Congregation

Additional Information

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Roman Martyrology1914

books

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Catholic Online

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Martirologio Romano2005 edition

Santi e Beati

MLA Citation

“Saint Argymirus of Cordoba“. CatholicSaints.Info. 22 June 2017. Web. 28 June 2021. <https://catholicsaints.info/saint-argymirus-of-cordoba/>

SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-argymirus-of-cordoba/

ARGIMIR, ST.

Martyr; b. c. 785, Cabra, Spain; d. June 28, 856, Córdoba. Argimir was an elderly nobleman who had earlier held the office of censor in the Muslim government of Córdoba. He had retired from the administration of justice and withdrawn to a monastery when certain Muslims accused him of scurrilous derision of their prophet and profession of the divinity of Christ. Argimir admitted the charges before the qadi and was hung on the eculeus while still alive and finally slain by the sword. Christians buried his relics in the basilica of St. Acisclus in Córdoba. He was included in the Roman martyrology in 1586.

Feast: July 7.

Bibliography: Eulogius, Memoriale sanctorum, Patrologia Latina, ed. J. P. Migne (Paris 1878–90). 115:815–818. E. P. Colbert, The Martyrs of Córdoba, 850–859 (Washington 1962) 262–264.

[E. P. Colbert]

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/argimir-st

Martyrs of Córdoba

The Martyrs of Córdoba were forty-eight Christian martyrs living in the 9th century Muslim-ruled Al-Andalus, in what is now southern Spain; their hagiography describes in detail their executions for deliberately sought capital violations of Muslim law in Al-Andalus. The martyrdoms instanced by Eulogius took place between 851 and 859; with few exceptions, the Christians invited execution by making public statements tactically chosen to invite martyrdom: some martyrs appeared before the Muslim authorities to denounce Muhammad; others, possibly Christian children of Islamic-Christian marriages, publicly proclaimed their Christianity as apostates (Coope 1995). The lack of an interested chronicler after Eulogius' own martyrdom has given way to the misimpression that there were fewer episodes later in the 9th century.

Historical background

In 711 AD, a Muslim army from North Africa had conquered Visigoth Christian Iberia. Under their leader Tariq ibn-Ziyad, they landed at Gibraltar and brought most of the Iberian Peninsula under Islamic rule in an eight-year campaign. The Iberian Peninsula was called Al-Andalus by its Muslim rulers. When the Umayyad Caliphs were deposed in Damascus in 750, the dynasty relocated to Córdoba, ruling an emirate there; consequently the city gained in luxury and importance, as a center of Iberian Muslim culture.

Once the Muslims conquered Iberia, they governed it in accordance with Islamic shariah law.[citation needed] Christians and Jews were treated as dhimmis subject to a poll tax allowing them to live under the Islamic state. Under shariah, blasphemy against Islam, whether by Muslims or dhimmis, and apostasy from Islam are all grounds for the death penalty.

During this time, the faithful could, it is true, worship freely, and retained their churches and property on condition of paying a tribute for every parish, cathedral, and monastery; frequently such tribute was increased at the will of the conqueror, and often the living had to pay for the dead. Many of the faithful then fled to Northern Spain; others took refuge in the monasteries of Sierras, and thus the number of Christians shrank eventually to small proportions. 

Notably Reccafred, Bishop of Córdoba, taught the virtues of toleration and compromise with the Muslim authorities, which did nothing to slow the process. To the scandal of Eulogius, whose texts are the only source for these martyrdoms, and who was venerated as a saint from the 9th century, the bishop sided with Muslim authorities against the martyrs, whom he regarded as fanatics. The closures of such monasteries where some martyrs belonged begins to be recorded towards the middle of the 9th century. The monk Eulogius encouraged the martyrs as a way to reinforce the faith of the Christian community. He composed tractates and a martyrology to justify the self-immolation of the martyrs, of which a single manuscript, containing his Documentum martyriale, the three books of his Memoriale sanctorum and his Liber apologeticus martyrum, was preserved in Oviedo, in the Christian kingdom of Asturias in the far northwestern coast of Hispania. There the relics of Saint Eulogius were translated in 884.

The executions

Roderick, a priest of Cabra, executed at Córdoba, by Bartolomé Esteban Perez Murillo.

The forty-eight Christians (mostly monks) were martyred in Córdoba, between the years 850 AD and 859 AD, being decapitated for religious offences against Islam.

The detailed Acta of these martyrs were ascribed to the aptly named "Eulogius" ("blessing"), who was one of the last two to die. Although most of the martyrs of Cordoba were Hispanic, either Baeto-Roman or Visigothic, one name is from Septimania, another Arab or Berber and another of indeterminate nationality; there were also connections with the Orthodox East: one of the martyrs was Syrian, another an Arab or Greek monk from Palestine, and two others had distinctive Greek names. The Greek element recalls the Byzantine interlude of power in southernmost Hispania Baetica, until they were finally expelled in 554: representatives of the Byzantine Empire had been invited to help settle a Visigothic dynastic struggle, but had stayed on, as a hoped-for spearhead to a "Reconquest" of the far west envisaged by emperor Justinian I.

List of martyrs

Abundius

July 11, 854. A parish priest in Ananelos, a village near Córdoba. He was arrested for having maligned Mohammad. Unlike most of the other martyrs, Abundius was betrayed by others and did not volunteer to face the Emir's court. He was beheaded and his body was thrown to the dogs. His feast day is celebrated on July 11.

Adolphus and John

27 September 822 (their feast day). Two brothers born in Seville, Al-Andalus, of a Muslim father and a Christian mother. They were executed in Córdoba under Abd ar-Rahman II.

Adolphus is the saint of the fictional Kingsbridge Cathedral in the epic historical novels The Pillars of the Earth and World Without End by Ken Follett.

Amator, Peter and Louis

April 30, 855. Amator was born in Martos, near Córdoba, where he was an ordained priest. Together with a monk named Peter and a layman called Louis (Ludovicus), the brother of the previous martyr Paul, he was executed by the Emirate for blaspheming Islam.

Anastasius, Felix and Digna

June 14, 853. Anastasius was a deacon of the church of St. Acisclus in Córdoba, who became a monk at nearby Tábanos. Felix was born in Alcalá of a Berber family, became a monk in Asturias but joined the monastery at Tábanos, hoping for martyrdom. Digna belonged to the convent there.

Argymirus

(also known as Argimirus, Argimir) June 28, 856. Argimir, a nobleman from Cabra, was Emir Muhammad I's censor. He was deprived of his office on account of his faith and became a monk. He was accused by others of having insulted the prophet Muhammad and publicly proclaimed the divinity of Jesus. Argimir was offered mercy if he renounced Christianity and professed Islam; he refused, and was executed.

Aurea

(also known as Aura) July 19, 856. Born in Córdoba in Al-Andalus and a daughter of Muslim parents, in her widowhood she quietly became a Christian and a nun at Cuteclara, where she remained for more than twenty years. She was discovered by Muslim relatives, brought before a judge, and renounced her Christianity under duress. However, she regretted this, and continued to practice Christianity in secret. When her family discovered this, she was again brought before a court, refused to repent a second time, and was executed.

Benildis

June 15, 853. Anastasius' execution inspired this woman of Cordoba to choose martyrdom herself the next day. Her ashes were thrown into the Guadalquivir.

Columba

September 17, 853. Born in Córdoba and a nun at Tábanos, she was detained with the rest of the nuns, to prevent them from giving themselves up to the courts, when the Emirate closed the monastery in 852. She escaped, openly denounced Muhammad and was beheaded.

Elias, Paul and Isidore

April 17, 856. Elias, a priest in Córdoba, was executed in his old age by the Moors, together with the young monks Paul and Isidore, two of his students. According to the "Great Synaxaristes", their feast day in the Orthodox Church is on April 30.

Emilas and Jeremiah

September 15, 852. Two young men, the former of whom was a deacon, imprisoned and beheaded in Cordoba under the Emir Abderrahman.

Eulogius of Cordoba

March 11, 859. A prominent priest in Córdoba Al-Andalus during this period. Outstanding for his courage and learning, he encouraged some of the voluntary martyrs and wrote The Memorial of the Saints for their benefit. He himself was executed for hiding and protecting a young girl St. Leocritia that had converted from Islam.

Fandilas

June 13, 853. A priest and Abbot of Peñamelaria near Córdoba. He was beheaded in Córdoba by order of Muhammad I.

Flora and Maria

November 24, 851. These two women were both the offspring of marriages between a Christian and a Muslim. In addition, Maria was the sister of Walabonsus, who had been executed earlier. Flora's father, who died when she was very young, was a Muslim, and so her Christianity was legally defined as apostasy. Although Maria and Flora denounced Islam in court together, Maria was executed for blasphemy and Flora for apostasy.

George, Aurelius and Natalia, Felix and Liliosa

July 27 c. 852. Martyrs in Córdoba under Emir Abd ar-Rahman II. Aurelius and Felix, with their wives, Natalia and Liliosa, were Iberians whose family backgrounds, although religiously mixed, legally required them to profess Islam. After given four days to recant, they were condemned as apostates for revealing their previously secret Christian faith. The deacon George was a monk from Palestine who was arrested along with the two couples. Though offered a pardon as a foreigner, he chose to denounce Islam again and die with the others.

Gumesindus and Servusdei

January 13, 852. Gusemindus, a parish-priest, and Servusdei, a monk, were executed in Cordoba under Abd ar-Rahman II.

Isaac

June 3, 851. Born to a wealthy Córdoban family, he was well educated and fluent in Arabic which helped him rise quickly to the position of exceptor rei publicae in the Moorish government. He resigned in order to become a monk at his family's monastery of Tábanos, a few miles from Córdoba. During a public debate in Cordoba he denounced Mohammed and was executed for it.

Laura

October 19, 864. Born in Córdoba, as a widow she became a nun at Cuteclara. Condemned as an apostate, she was thrown into a cauldron of molten lead.

Leocritia

(also known as Lucretia) March 15, 859. A young girl in Córdoba. Her parents were Muslims, but she was converted to Christianity by a relative. On Eulogius' advice and with his aid, Leocritia escaped her home and went into hiding. Once found, both were arrested. Eulogius, after years of being in and out of prison and encouraging voluntary martyrdom, was executed for proselytization, and Leocritia for apostasy.

Leovigild and Christopher

August 20, 852. Leovigild was a monk and pastor in Córdoba and Christopher a monk of the monastery of St Martin de La Rojana near Córdoba. They were executed in Córdoba under Abd ar-Rahman II.

Nunilo and Alodia

October 22, 851. Two sisters born in Adahuesca in Huesca in Al-Andalus. Daughters of a Muslim father and Christian mother, they were raised as Christians. After the death of their father, their mother married another Muslim, who brutally persecuted them and had them imprisoned. They were finally beheaded in Huesca during the reign of Abd ar-Rahman II.

Paul of St Zoilus

July 20, 851. A deacon in Córdoba who belonged to the monastery of St Zoilus and who was very zealous in ministering to Christians imprisoned by the Muslims. He was beheaded; his relics are enshrined in the church of St Zoilus.

Peter, Walabonsus, Sabinian, Wistremundus, Habentius and Jeremiah

June 7, 851. Peter was a priest; Walabonsus, a deacon; Sabinian and Wistremundus, monks of St Zoilus in Córdoba in Al-Andalus; Habentius, a monk of St Christopher's; Jeremiah, a very old man, had founded the monastery of Tábanos, near Córdoba. For publicly denouncing Muhammad they were executed under Abderrahman in Córdoba. Jeremiah was scourged to death; the others were beheaded.

Perfectus

April 18, 850. A priest in Córdoba in Al-Andalus, beheaded for testimony against Islam and Muhammad.

Pomposa

September 19, 835. A nun at Peñamelaria near Córdoba. She was beheaded by the Emir of Córdoba.

September 19, 853. Another nun, from the monastery of San Salvador at Peñamelaria. She escaped the imprisonment of the nuns, went before the court and was executed, despite protests from her fellow nuns.

Rudericus (Roderick) and Salomon (Solomon)

March 13, 857. Roderick was a priest in Cabra who was betrayed by his Muslim brother, who falsely accused him of converting to Islam and then returning to Christianity (i.e. apostasy). In prison he met his fellow-martyr, Salomon. They were both executed in Córdoba.

Rogellus and Servus-Dei

September 16, 852. A monk and his young disciple executed in Córdoba for publicly denouncing Islam inside a mosque. They were the first Christian martyrs executed under Muhammad I.

Sancho

(also known as Sanctius, Sancius) June 5, 851. Born in Albi in Septimania (modern-day France), he was taken to Córdoba in Al-Andalus as a prisoner of war, educated at the royal court, and enrolled in the guards of the Emir. He was executed by impalement for his refusal to embrace Islam, the very model of a soldier saint.

Sandila

(also known as Sandalus, Sandolus, Sandulf) September 3 c. 855. Executed in Córdoba under the Emirate.

Sisenandus

July 16, 851. Born in Badajoz in Estremadura, he became a deacon in the church of St Acisclus in Córdoba. He was beheaded under Abd ar-Rahman II.

Theodemir

July 25, 851. A monk executed in Córdoba in Al-Andalus under Abd ar-Rahman II.

Witesindus

(also known as Witesind) 855. A Christian layman from Cabra, who had converted to Islam but later recanted; he was executed for apostasy.

SOURCE : https://saintscatholic.blogspot.com/2014/03/martyrs-of-cordoba.html

Sant' Argimiro di Cordova Martire

28 giugno

Martirologio Romano: A Córdova nell’Andalusia in Spagna, sant’Argimíro, martire, che, monaco di ormai avanzata età, durante la persecuzione dei Mori, sotto il regno di Maometto II, ricevette dal giudice l’ordine di rinnegare Cristo e, rimasto fermo nel confessare la sua fede, fu posto vivo sul cavalletto e trapassato con la spada.

Nato a Cabra da famiglia cristiana, Argimiro esercitò sotto la dominazione musulmana l'ufficio di censore a Cordova. Costretto a dimettersi dalla carica, probabilmente per sfuggire alle persecuzioni contro i cristiani, forse a quella bandita da Mohamed I, si ritirò in un convento. Denunciato, Argimiro rifiutò di abiurare. La risoluta confessione della sua fede gli valse prima il carcere e infine il supplizio: torturato sul cavalletto, fu decapitato il 28 giugno 856. Il suo corpo fu impalato, esposto in pubblico e finalmente deposto nella chiesa di Sant'Acisclo dove ne fu fatta ricognizione nel 1615. Nel Martirologio Romano la festa si celebra il 28 Giugno; a Cordova il 7 Luglio.

Autore: Pietro Altabella Gracia

SOURCE : http://santiebeati.it/dettaglio/59920

Argimiro de Cabra y de Córdoba, Santo

Mártir, 28 de junio

Por: Alban Butler | Fuente: La Vida de los Santos

Monje Mártir

Martirologio Romano: En Córdoba, en lAndalucía, España, san Argimiro, mártir, que en la persecución bajo los sarracenos en tiempo de Mohamed II, siendo monje, y ya avanzado en edad, fue invitado por el juez a negar a Cristo, pero, por peseverar en la confesión de la fe, fue atormentado en el potro y finalmente traspasado por una lanza. († 856)

Etimológicamente: Argimiro = Ejercito famoso, viene del germano

Breve Biografia

Argimiro nació de padres cristianos, en Cabra, antiguamente Egabro, en la provincia de Córdoba, Andalucía, en el sur de España, cuando el país estaba bajo la dominación de los moros musulmanes. El rey infiel llamó a Argimiro para que desempeñase la función de censor en Córdoba: era un puesto importante. Después de muchos años de servicio, presentó su dimisión por escrito, en hermoso estilo, y se retiró a un convento de la misma Córdoba para servir a Dios y ganar su salvación eterna, en el reposo de la oración y la contemplación. En la ciudad se desató la persecución contra los cristianos. No tardó Argimiro en ser denunciado y llevado ante el juez, quien le pidió que abjurase de su religión, a lo que se rehusó. Al valiente confesor, que ya estaba entrado en años, se le torturó sobre el potro y ahí mismo se le atravesó con la espada, el 28 de junio del 856, bajo el reinado de Mahoma II (852-886). El cuerpo del santo estuvo varios días expuesto en el patíbulo. Finalmente, fue recogido y sepultado en la iglesia de San Acisclo, cerca del mártir Perfecto.

VIDAS DE LOS SANTOS Edición 1965

Autor: Alban Butler (†)

Traductor: Wilfredo Guinea, S.J.

Editorial: COLLIER´S INTERNATIONAL - JOHN W. CLUTE, S. A.

SOURCE : http://es.catholic.net/op/articulos/36274/argimiro-de-cabra-y-de-crdoba-santo.html#modal

Argimiro. Cabra (Córdoba), p. s. ix – Córdoba, 28.VI.856. Monje y mártir mozárabe cordobés.

Según el cronista Ibn Űayyān, la renta anual del emirato en tiempos de al-Űakam I (796-822) era de 600.000 dinares, y pasó a un millón bajo ‘Abd al-Raűmān II (822-852), lo que supuso un incremento de la presión fiscal que, probablemente, debió de estar en la base del alzamiento mozárabe de Córdoba y en la mayor parte de las revueltas indígenas de finales del siglo ix. Los historiadores no han dejado constancia alguna de oposición mozárabe contra el poder central hasta ‘Abd al-Raűmān II, cuando alentados por las exhortaciones del clérigo Eulogio —perteneciente a una acomodada familia mozárabe— y de su amigo Álvaro de Córdoba —rico burgués cristiano, de origen judío—, se constituyó un partido de oposición formado por clérigos y laicos.

Se desató entre la comunidad cristiana de Córdoba una oleada de exaltación mística que arrastró al suplicio a numerosos mártires voluntarios —si bien la mayoría de estos aspirantes sólo fueron azotados o encarcelados—, pese al concilio reunido en Córdoba por el emir, poco antes de su muerte, presidido por el metropolitano Recafredo, que desaprobó tal conducta. Tales sucesos no concluyeron hasta el reinado de su sucesor Muűammad I (852-886).

Poco se conoce de la vida de Argimiro; al parecer, hombre noble, entrado en años y tal vez convertido al islam. Habría ejercido en su población natal algún cargo oficial de cierta importancia. Removido del mismo, se refugió en un cenobio cordobés, profesando como monje, y como esto significaba haber apostatado —lo que, en manera alguna podía hacer un mozárabe, es decir, retornar al cristianismo—, fue encerrado y aherrojado en un oscuro calabozo. Compareció ante el juez (o qādī), que comenzó halagándole para que volviera al islam, con argumentos que se desconocen, pero que no serían muy diferentes de los empleados por cierto juez, recogidos por al-Juˆsani, en parecidas circunstancias: “[d]esdichado, ¿quién te ha metido en la cabeza que tú mismo pidas tu propia muerte sin haber delinquido en nada?”. Todo fue inútil, por lo que fue llevado al cadalso y atravesado por la espada.

Días después, un monje reclamó sus restos, que fueron sepultados en la iglesia de San Acisclo, junto a los de éste y de Perfecto, uno de los primeros mártires cordobeses.

Escribieron sobre Argimiro, entre otros, Eulogio, en su Memoriale Sanctorum, redactado poco antes de su ejecución, el 11 de marzo de 859, y el norteamericano Edward P. Colbert, en su ensayo The Martyrs of Córdoba (1962).

Fuentes y bibl.: Informaciones aportadas por A. Bachs i Galí (Barcelona), periodista-investigador.

E. P. Colbert, The Martyrs of Córdoba (850-859). A study of the sources, Washington, The Catolic University of America Press, 1962; J. Vives, “Argimiro”, en Q. Aldea Vaquero, T. Marín Martínez y J. Vives Gatell (dirs.), Diccionario de Historia Eclesiástica de España, vol. I, Madrid, Consejo Superior de Investigaciones Científicas

SOURCE : http://dbe.rah.es/biografias/45730/argimiro

San Argimiro, monje y mártir

Manuel Nieto Cumplido en su libro titulado “Córdoba: patrimonio de santidad” relata la vida de este mártir cordobés destacando de él que era un varón noble, de edad avanzada cuya familia era natural de Cabra. Ejerció el cargo de censor o juez de la comunidad cristiana en Córdoba por nombramiento de Abd al Rahman II. Apartado de la Administración se retiró a un monasterio. Acusado por algunos musulmanes fue llevado ante el juez y condenado a prisión. Al no renegar de su fe fue colgado de un patíbulo vivo y finalmente le atravesaron la espada el 28 de junio del 856.

SOURCE : https://www.diocesisdecordoba.com/santo-del-dia/san-argimiro-monje-y-martir

San Argimiro de Cabra y de Córdoba, Mártir

Junio 28

Martirologio Romano: En Córdoba, en la provincia hispánica de Andalucía, san Argimiro, mártir, que en la persecución bajo los sarracenos en tiempo de Mohamed II, siendo monje, y ya avanzado en edad, fue invitado por el juez a negar a Cristo, pero, por peseverar en la confesión de la fe, fue atormentado en el potro y finalmente traspasado por una lanza (856).

Etimología: Argimiro = Ejercito famoso, viene del germano

Argimiro, nació en Egabro, actual Cabra; y murió en Córdoba, el 28 de junio de 856. Fue un religioso mozárabe en Al-Andalus, venerado como santo con el nombre de San Argimiro o San Argimiro de Cabra.

Argimiro fue durante algún tiempo censor del emirato en Egabro, y al apartarse de la administración se retiró a un monasterio en Córdoba. Fue conducido ante un juez acusado de profesión del cristianismo y haber injuriado al profeta Mahoma. Tras algunos días detenido y encerrado en prisión, fue reconducido al juez que se esforzó en convencerlo pero no lograron hacerle cambiar de parecer.

Se le condenó a que fuese decapitado, sucediendo el martirio el 28 de junio de 856, día en el que la Iglesia lo conmemora.

Su cuerpo permaneció en el patíbulo durante muchos días hasta que por orden del juez fue trasladado a la basílica de San Acisclo, cerca de su sepulcro y el de San Perfecto.

Autor: Xavier Villalta

Publicadas por Cecill Torres a la/s viernes, junio 28, 2013 

Etiquetas: Santoral de Junio

SOURCE : http://vidas-santas.blogspot.com/2013/06/san-argimiro-de-cabra-y-de-cordoba.html

La imagen de san Argimiro se recupera para el Santuario de la Virgen de la Sierra

02.02.19 - Escrito por: Redacción / @anrajimo

El Santuario de Nuestra Señora, María Santísima de la Sierra, celebra la tradicional y centenaria romería de la Candelaria presentando un altar con las imágenes de los santos egabrenses Arcesindo y Argimiro, a ambos lados del altar mayor de nuestra patrona.

Según podemos leer en la obra Vidas de los Santos de A. Butler y la cita en el Memorial de los santos de san Eulogio, san Argimiro, fue un monje nacido en Cabra a finales del siglo VIII que fue martirizado bajo el reinado de Mohamed II, en el año 856 y cuya fiesta se celebra el 28 de junio.

En la fiesta de la Candelaria una imagen de este mártir egabrense ha sido recuperada al culto en el histórico Santuario de nuestra Patrona junto a la de san Arcesindo, otro de los santos que Cabra dio al martirologio de la Iglesia católica. En varias ocasiones hemos visto representados los santos mártires egabrenses junto a la Virgen de la Sierra, como en el Mes de Mayo dedicado a Ntra. Sra. de la Sierra del padre Pedro Pedrosa García (1904) en un grabado realizado por F. Mármol, donde se representa la imagen de Nuestra Señora de la Sierra y a ambos lados los santos mártires mozárabes Arcesindo, Rodrigo, Argimiro y Witesindo. Precisamente el Día 9º de este libro está dedicado al martirio de San Witesindo, San Argimiro y San Rodrigo y termina con la jaculatoria Reina de los Mártires - ruega por nosotros dedicada a la Virgen de la Sierra.

También en un grabado atribuido a Alfonso Santiago aparece la Virgen de la Sierra con San Rodrigo y San Argimiro, lo mismo que en los cuadros que se han situado en la nave de las antiguas capillas de la parroquia de la Asunción a los lados de una de las representaciones iconográficas más antiguas de la Virgen de la Sierra.

Según podemos leer en El testigo fiel (ver enlace) Argimiro nació de padres cristianos, en Cabra, antiguamente Egabro, en la provincia de Córdoba, Andalucía, en el sur de España, cuando el país estaba bajo la dominación de los moros musulmanes. El rey infiel llamó a Argimiro para que desempeñase la función de censor en Córdoba: era un puesto importante. Después de muchos años de servicio, presentó su dimisión por escrito, en hermoso estilo, y se retiró a un convento de la misma Córdoba para servir a Dios y ganar su salvación eterna, en el reposo de la oración y la contemplación.

Pero en la ciudad se desató la persecución contra los cristianos. No tardó Argimiro en ser denunciado y llevado ante el juez, quien le pidió que abjurase de su religión, a lo que se rehusó. Al valiente confesor, que ya estaba entrado en años, se le torturó sobre el potro y ahí mismo se le atravesó con la espada, el 28 de junio del 856, bajo el reinado de Mahoma II (852-886). El cuerpo del santo estuvo varios días expuesto en el patíbulo. Finalmente, fue recogido y sepultado en la iglesia de San Acisclo, cerca del mártir Perfecto. La noticia sobre el santo proviene de san Eulogio de Córdoba.

SOURCE : http://www.laopinioncofrade.com/ampliar.php?sec=especiales&sub=colaboraciones&art=72&fbclid=IwAR0WHCG4o3K1OWpdU0oUXiuFapYJ-8-sVzG7FqcrzU1z5WFEFDqtOgALcB88

Voir aussi : http://orthodoxengland.org.uk/oecordob.htm

https://www.eltestigofiel.org/index.php?idu=sn_2164