de:Klosterkirche Maria Medingen (Mariä Himmelfahrt) in Mödingen (Landkreis
Dillingen an der Donau) des ehemaligen Dominikanerinnenklosters (heute Provinz
Maria Medingen der Dillinger Franziskanerinnen), Grab von Margareta Ebner in
der Ebnerkapelle
Bienheureuse
Marguerite Ebner
Mystique
dominicaine allemande (+ 1351)
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12644/Bienheureuse-Marguerite-Ebner.html
Margareta Ebner, Mystikerin, † 20. Juni 1351 in Mödingen in Bayern, 1750, Stadtarchiv Nürnberg E 17/II Nr. 640 Stadtarchiv Nürnberg
Marguerite Ebner, nommée aussi Ebnerin dans les vieux
livres, naquit en 1291, à Donauworth, de famille noble. Elle entra toute jeune
au monastère dominicain de Maria-Medingen, situé à deux heures de
Dìllingen. Là, sa vie fut accidentée d'épreuves diverses, de maladies
longues ; mais elle était consolée et fortifiée par les extases, les
visions et les communications divines. A partir de 1322 et jusqu'à la fin de sa
vie, il y eut entre elle et le dominicain Henri de Nordling, une de ces amitiés
spirituelles comme saint Dominique en avait eu avec la bienheureuse Diane,
comme le bienheureux Suso en avait à la même époque avec Elisabeth Stagel,
comme saint François de Sales en eut plus tard avec sainte Chantal. Henri de
Nordling fit écrire à Marguerite ses révélations ; après être restées longtemps
enfouies dans les manuscrits, elles ont été publiées récemment, en même temps
que la correspondance de Henri avec la religieuse dominicaine c'est un monument
d'érudition allemande qui intéresse l'histoire, les mœurs du temps et aussi la
mystique. Le grand Tauler vénérait Marguerite et l'avait visitée à
Medingen ; il fut le père spirituel et l'ami d'Henri de Nordling.
Après avoir eu pendant longtemps les douleurs
stigmatiques, Marguerite reçut les stigmates visibles en 1339. Grande dévote à
la Passion, elle ne pouvait pas regarder un crucifix sans verser un torrent de
larmes. — Elle composa des lieder ou cantiques et fait
bonne figure dans cette pléiade de poètes qui s'était formée à l'ombre des
monastères dominicains et dont Mgr Greith nous a esquissé
l'histoire. — Elle fut admise à boire à la plaie sacrée du Côté. Un
vieux manuscrit dit qu'elle fut communiée de la main du Seigneur. On la voyait
souvent dans ses ravissements s'élever au-dessus de terre. Grande fut sa
dévotion pour l'Enfant Jésus : ce qui lui valut une vision ravissante
qu'elle raconte dans ses Offenbarungen. Elle avait reçu en cadeau un
bel enfant Jésus de Vienne, entouré de quatre anges dorés. Or, une nuit
l'Enfant fit du bruit, réveilla Marguerite : il s'amusait dans son
berceau : « Pourquoi ne restes-tu pas tranquille, lui dit-elle ;
j'avais pourtant bien fait ton lit. — Je veux que tu me
prennes », lui répondit l'Enfant. — Et Marguerite le prit dans
ses bras en lui disant : « Eh bien, embrasse-moi, puisque tu m'as
ravi mon sommeil. »
C'est le 20 juin 1351 que mourut Marguerite Ebner,
dans une grande réputation de sainteté. Elle a laissé un tombeau vénéré jusqu'à
ce jour ; au siècle dernier, on recueillait dans un livre les nombreux
miracles qui s'y étaient opérés depuis plus de trois cents ans. En 1687,
l'évêque d'Augsbourg approuva tacitement son culte, en attendant l'approbation
formelle de Rome qui n'a pas encore été donnée. Chaque année, au 20 juin, les
populations catholiques de la Bavière continuent à se rendre en nombreux
pèlerinages à Medingen, pour prier la Bienheureuse sur la pierre qui recouvre
ses ossements et sur laquelle on lit : Beata Margarita Ebner obiit
anno Domini MCCCLI, die proximo post festnm sanctorum Gervasii et Protasii.
SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/marguerite_ebner.htm
Moniale dominicaine (1291-1351), elle a connu Tauler
et sans doute également Suso. Sa vie intérieure est marquée par des
révélations.
Connaître la bienheureuse Marguerite Ebner
SOURCE : https://www.moniales-op.ch/spiritualite/spiritualite-dominicaine/mystiques-rhenans
Marguerite Ebner (1291-1351), du couvent de Maria-Mödingen, près de Dillingen dans la Sarre, qui vit en songe son union au Cœur du Christ sur la croix. Elle passa sa vie dans de grandes souffrances corporelles. Ses Révélations ont été éditées à Fribourg en Brisgau en 1882 par Strauch, après celle d'Adélaïde Langmann. Sa Vie, et celle de sa tante Christine (cf. ci-dessous), ont été publiées en allemand par le P. Lochner O.S.B.. En 1334, le jour de l'Octave du Saint-Sacrement, Marguerite voit le Christ se pencher vers elle : "Il me sembla que je me trouvais devant cette image avec le désir que j'ai toujours d'elle, et comme je me tenais en sa présence, voilà que mon Seigneur Jésus-Christ se pencha vers moi et, du haut de sa croix, il me donna son Cœur à baiser, il m'y fit boire son sang comme dans une coupe, et je reçus ainsi grande et forte grâce, douceur qui persévérèrent longtemps en moi". On lui doit également cette prière : "Je te demande, ô mon Sauveur, par cette souffrance de la blessure de ton Cœur, de laisser ce Cœur s'imprimer comme un sceau d'amour dans tout cœur droit, et d'autant plus profondément que plus intense fut ta bonté, qui nous l'a donné".
· Christine Ebner (1277-1356), tante de la précédente, religieuse au monastère d'Engelthal près de Nuremberg, qui priait ainsi : "O Seigneur, si j'avais la voix de tous les hommes, je voudrais te louer ; si j'avais à ma portée toutes les pénitences qu'ils peuvent faire, je voudrais te les offrir ; si j'avais le sang de tous les martyrs, je voudrais te le donner ; et si j'avais l'amour de tous les cœurs, je voudrais m'en servir pour t'aimer", s'entendit répondre du Seigneur : "Si, au lieu de toutes ces choses, tu m'offrais une seule pensée de mon Cœur, tu m'enrichirais davantage".
· Adélaïde Langmann (†1375), religieuse au même couvent que
Marguerite Ebner, favorisée de communications célestes, qui note dans
le Diarium ce que lui dit un jour le Seigneur : "Mon Cœur
divin est ouvert pour toi. Choisis toi-même ce que tu désires. Quoi que tu me
demandes, si grand soit-il, je t'accorderai mille fois davantage. Incline-toi
vers moi, et repose sur mon Cœur comme saint Jean".
Ses Révélations ont été publiées en 1879 par Strauch.
SOURCE : http://www.spiritualite-chretienne.com/s_coeur/resume_c.html
Une prière de la Bienheureuse Marguerite Ebner
Also known as
Margaret
Margaretha
Margrete
Mystic of
Mödingen
Profile
Born wealthy. Received a thorough classical education
at home. Dominican nun at
Maria-Medingen, Germany convent in 1306.
Dangerously ill from 1312 to 1322 during
which time she was sent home to recover, and during which she began
receiving visions,
revelations and prophies. Visited by the Infant Christ. Spiritual student
of Father Henry
of Nördlingen from 1332 to
her death.
Their correspondence is the first collection of its kind in German. At his
command she wrote a
full account of her mystic experiences.
Born
c.1291 at
Donauwörth, Bavaria, Germany
20 July 1351 at
Mödingen, Bavaria, Germany of
natural causes
24
February 1979 by Pope John
Paul II (cultus
confirmation)
the first beatification of John
Paul‘s pontificate
Additional Information
books
Book of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
nettsteder i norsk
O God, source of all goodness, you enkindled within
Blessed Margaret the fire of the Holy
Spirit and drew her into the secrets of your divine love. By the help
of her prayers and filled with that same Spirit may we come to you by the paths
of Christ, who lives and reigns with you and the Holy Spirit,
one God, for ever and ever. – General Calendar of the Order of Preachers
MLA Citation
“Blessed Margareta Ebner“. CatholicSaints.Info. 1
February 2019. Web. 19 June 2021.
<http://catholicsaints.info/blessed-margareta-ebner/>
SOURCE : http://catholicsaints.info/blessed-margareta-ebner/
Margaretha Ebner
Born of rich parents at
Donauworth, 1291; died 20 June, 1351. She received a thorough classical education in her
home, and later entered the Dominican convent at
Maria-Medingen near Dillingen,
where she was solemnly professed
in 1306. In 1312 she was dangerously ill for three years, and subsequently for
a period of nearly seven years she was most of the time at the point of death.
Hence she could exercise her desire for penance only by abstinence from wine,
fruit, and the bath. On her return from home, whither she had gone during the campaign
of Louis the Bavarian,
her nurse died, and Margaretha grieved inconsolably, until Henry of Nördlingen assumed
her spiritual
direction in 1332. The correspondence that passed between them is the
first collection of this kind in the German language. At his
command she wrote with her own hand a full account of all her revelations and
intercourse with the Infant Christ, as also all answers which she received from
Him even in her sleep. This diary is preserved in a manuscript of the
year 1353 at Medingen. From her letters and diary we learn that she never
abandoned her adhesion to Louis the Bavarian, whose soul she learned in
a vision had been saved.
Schwertner, Thomas. "Ebner." The
Catholic Encyclopedia. Vol. 5. New York: Robert Appleton
Company, 1909. 19 Jun.
2021 <http://www.newadvent.org/cathen/05244a.htm>.
Transcription. This article was transcribed for
New Advent by Gerald M. Knight.
Ecclesiastical approbation. Nihil
Obstat. May 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M.
Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/05244a.htm
BLESSED MARGARET EBNER, O.P. (1306-1351)
Margaret's spirituality as almost entirely
Christocentric and was profoundly influenced by the cycle of the liturgical
year. One of her favorite invocations (which shows also her sense of Dominican
identity) was: "Jesus, pure Truth, teach me the truth." Among her
writings are her Spiritual Journal or autobiography, and also a
treatise on the Lord's Prayer. She died on June 20, 1351, and she was beatified
by Pope John Paul II on February 24, 1979.
Recent years have seen a real surge of interest and
publications on Bl. Margaret Ebner and the Rhineland mystics, the most notable
being Margaret
Ebner: Major Works, edited by Leonard Hindsley (Paulist Press, 1993).
Several interesting articles on Margaret and her fellow Rhineland mystics can
be found on-line, including "Life in
Abundance: Meister Eckhart and the German Dominican Mystics of the the Century:
The Importance of Dominican Sisters in German Mysticism" by
Gundolf M. Gieraths, O.P. (Spirituality Today, 1986) and "Dominican
Spirituality in the Rhineland."
SOURCE https://www.summitdominicans.org/blog/2005/06/blessed-margaret-ebner-o-p-1306-1351
EBNER, MARGARETHA, BL.
Mystic, Dominican virgin; b. c. 1291,
Donauwörth (near Nuremberg), Bavaria, Germany; d. June 20, 1351, Medingen,
Bavaria, Germany. A child of the nobility, Margaretha received a classical
education at home. She was solemnly professed (1306) at the Dominican convent
at Maria-Medingen near Dillingen. Dangerously ill for many years, Ebner offered
penances—abstinence from wine, fruit, and the bath—for those who had died in
the war devastating the countryside. She was suddenly cured, but then forced
with the other sisters to leave the convent during the campaign of Ludwig the
Bavarian. Shortly thereafter the death of her nurse, to whom she was
emotionally attached, caused Margaretha to grieve inconsolably. But in 1332 she
regained her composure through the efforts of Henry of Nördlingen, who then
assumed her spiritual direction. The correspondence between them is the first
collection of this kind in German. Under his tutelage, she wrote with her own
hand a full account of all her revelations and conversations with the Infant
Jesus, including the answers she received from him, even in her sleep. This
diary is preserved at Medingen in a manuscript that dates to 1353. From her
letters and diary we learn that she remained loyal to the excommunicated Ludwig
the Bavarian, whose soul she learned in a vision had been saved. Among her
other correspondents were many contemporary spiritual leaders, including Johannes
Tauler. She is considered one of the leaders of the Friends of God. Her
body now rests in a chapel built in 1755 in the Maria-Medingen Convent church.
Pope John
Paul II praised Ebner, the first person he beatified (Feb. 24, 1979),
for her perseverance.
Feast: June 20 (Dominicans).
Bibliography: M. Ebner, Major Works, tr.
& ed. L. P. Hindsley (New
York 1993). M. Grabmann, Neuaufgefundene lateinische Werke
deutscher Mystiker (Munich 1922). P. Strauch, Margeretha Ebner und
Heinrich von Nördlingen (Amsterdam 1966). A. Walz, "Gottesfreunde und
Margarete Ebner," in Historisches Jahrbuch (1953), 72:253–265. L. Zoepf, Die mystikerin Margaretha Ebner (Berlin 1914).
[K. I. Rabenstein]
Saint of the Day: Bl. Margaret Ebner
“Embrace me with your pure truth.”
Dominican Nun and Mystic (1291-1351)
Her life
+ Margaret was born into an aristocratic family in
Donauwörth, Swabia (in modern-day Germany). Around the year 1305 she entered
the Kloster Mödingen, a monastery of Dominican Nuns, professing religious vows
in 1306.
+ From 1312 to 1325 Margaret suffered an extended
illness which ultimately led her into a deeper relationship with God. The year
before her illness began, she received the first of a series of visions of
Christ. These were later recorded in her Revelations.
+ Blessed Margaret Ebner died on June 20, 1351, and
she was beatified by Pope Saint John Paul II in 1979.
For prayer and reflection
“Feed me with your sweet grace, strengthen me with
your pure love, surround me with your boundless mercy, embrace me with your
pure truth.”—Blessed Margaret Ebner
Spiritual bonus
On June 20, the Church also remembers Blessed
Francisco Pacheco. Born in Portugal, Francisco, a Jesuit priest, served in
India before being missioned to Japan in 1604. Although he had been exiled from
Japan when a persecution of Christians began, he returned to assist the
missionaries who remained to support the lay Christians. He was ultimately
arrested and executed for his Christian faith on June 20, 1626, in Nagasaki,
Japan. Blessed Francisco Pacheco was beatified with other Japanese martyrs in
1867.
Prayer
O God, who called your handmaid blessed Margaret to
seek you before all else, grant that, serving you, through her example and
intercession, with a pure and humble heart, we may come at last to your eternal
glory. Through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you
in the unity of the Holy Spirit, God, for ever and ever. Amen.
Saint profiles prepared by Brother Silas Henderson,
S.D.S.
SOURCE : https://aleteia.org/daily-prayer/sunday-june-20/
JUN 20 – MERCY
& THE DARK NIGHT OF THE SOUL
JANUARY 6, 2016 TECHDECISIONS LEAVE A COMMENT
Beati are memorialized on the anniversary of their
death, if possible, and if the Curia do not alter for some viable reason over
the centuries; seen as more important than their physical birthday into this
temporal world, a second birthday into eternal life.
“[During the night], before matins, my Lord Jesus
Christ placed me into such indescribable misery and a feeling of abandonment
that it seemed as if I had never experienced the grace of our Lord in my whole
life. I had lost complete trust in His mercy. Whatever I had received was taken
from me totally. The true Christian faith—which is in me at all times—became
darkened. And what was more painful to me than any previous suffering—worse too
than any martyr’s death—was doubt. I began to doubt against my will and
wondered whether He and His works were acting in me or not. Indeed, it remained
for me only to want to suffer willingly, patiently for His sake. And that
seemed right to me because of my sense of guilt. And then I felt an inner,
deeper humility and out of these depths I cried out to the Lord and desired
that He show me His mercy, which He had shown me so lovingly before, and to
show me truly by some authentic sign whether it was He and His work acting in
me.
Since His Spirit gives witness to our spirits that we
are children of God, so my Lord is good and merciful and cannot ignore the
desire of the poor and humble. He came like a friend after matins… and gave me
His true help. This is the natural virtue of the Lord: to whomever He gives
sorrow and pain, He then comforts. Whomever He afflicts, He then makes glad.
And in His holy suffering He gave me the sweetest delight and the greatest pain
and the most incomparably severe sorrow…. When that finally left me I was
granted sweet grace and with this I recognized in truth without any doubt that
it was He alone who worked His merciful deeds in me. What I had wished to know
earlier in my suffering He now revealed.”
Born in Donauwörth, Swabia, in 1291, Margareta was a
member of the aristocratic Ebner family and she received a thorough education
in her home. In about 1305, she entered the Monastery of Mary the Mother of
Jesus (German) of the Dominican Second Order nuns at Maria Medingen, near
Dillingen.
From 1312 onward she was dangerously ill for three
years. In her later Revelations she describes how she had “no control over
herself”, laughing or crying continuously for days at a time. This illness was
the stimulus for her conversion to a deeper mystical life of devotion.
Subsequently, for a period of nearly seven years, she was mostly at the point
of death. Even when she partially recovered, for the next thirteen years
Margaret had to remain in bed for six months each year, and was subject to
further bouts of illness for the rest of her life. She could exercise her
desire for penance and mortification only by abstinence from wine, fruit and
bathing, which were considered some of the greatest pleasures of life in that
era.
During this period of the Great Schism in the Catholic
Church, when there were three different claimants to the papal throne, the nuns
of the monastery were loyal adherents of the Pope in Rome. As a result, the
community was forced to disperse during the military campaign of the Holy Roman
Emperor Louis IV against papal forces. Margareta took refuge at her family
home. Upon return, her nurse died, and Margaretha grieved inconsolably until the
secular priest Henry of Nördlingen assumed her spiritual direction in 1332.
Eventually Master Henry had to flee Germany due to his
personal allegiance to the Avignon Papacy. The correspondence that passed
between them is the first collection of this kind in the German language. At
his command, beginning during the Advent of 1344, she began to write with her
own hand a full account of all her Revelations (German: Offenbarungeng) and her
conversation with the Infant Jesus, as well as all answers she had received
from Him, even in her sleep. From the intimate nature of her interaction with
the Divine Child, she has become a leading example of what is termed
“mother-mysticism”. She wrote her visions in the Swabian dialect.
This journal is preserved in a manuscript of the year
1353 at Medingen. She also had extensive correspondence with the noted
Dominican theologian and preacher, Friar Johannes Tauler, OP. He was considered
the leader of a lay spiritual movement known as the Friends of God. Through her
connection with him, she has become identified as part of this movement. From
her letters and diary we learn that she never abandoned her compassion for the
Emperor Louis, whose soul she learned in a vision had been saved.
Blessed Margaret Ebner, OP was beatified by Pope John
Paul II on 24 February 1979.
SOURCE : https://soul-candy.info/2016/01/mercy-the-dark-night-of-the-soul/
Beata Margherita Ebner Domenicana
Donauworth, Baviera, 1291 - Medingen, 1351
Entrò nel monastero di Maria S.ma a Medingen, nella
diocesi di Augusta, dove, specialmente dal 1314 al 1326 patì diverse infermità,
che la condussero più volte in fin di vita. A causa della guerra la comunità
monastica si disperse e Margherita ritornò alla casa paterna, qui continuò a
vivere in gran ritiro e preghiera. Tornata in clausura, nel 1332 conobbe il
sacerdote Enrico di Nordlingen, che divenne presto il suo direttore spirituale.
Dopo dure prove, il 1° novembre 1347, ebbe la grazia del matrimonio spirituale
con Gesù Cristo. Fu una figura centrale nel movimento spirituale tedesco degli
"amici di Dio". La sua spiritualità segue l'anno liturgico e si
concentra sulla persona di Gesù. E’ arrivato fino a noi il suo diario
spirituale scritto dal 1312 al 1348, che svela la vita umile, devota,
caritatevole e confidente in Dio di una religiosa provata da molte pene e
malattie.
Martirologio Romano: Nel monastero di Medingen
nella Baviera, in Germania, beata Margherita Ebner, vergine dell’Ordine dei
Predicatori, che, pur provata per Cristo da molteplici infermità, condusse una
vita salutare per lei, mirabile agli occhi altrui e gradita a Dio, e molto
scrisse sull’esperienza mistica.
Tra i grandi mistici domenicani del 1300 splende soave la figura di questa claustrale domenicana che si conquistò l’appellativo di “imitatrice fedele della Umanità di Gesù”. Di nobile famiglia, a soli quindici anni vestì l’Abito Domenicano nel monastero di Medingen. La sua mirabile vita trascorse in un perfetto nascondimento, sebbene il profumo delle sue virtù varcasse i confini del chiostro, tanto che subito dopo la sua morte fu onorata di culto pubblico e fervidamente invocata. La bellezza di quest’anima fu tutta interiore. Dalle relazioni di coscienza, che essa fece per obbedienza, e da altri suoi scritti, ci è dato conoscere quali tesori di grazia Dio avesse versato nella sua anima innocente. La Santa Umanità di Gesù fu il divino oggetto della sua costante e amorosa contemplazione ed essa ne rivisse i vari misteri nell’esercizio delle virtù, nell’olocausto ininterrotto di tutta se stessa, nelle sofferenze interne ed esterne, tutte accettate ed offerte con Gesù, per Gesù e in Gesù. Raggiunse la somma unione dell’anima con Lui nel 1347. “Tutta la mia forza e tutto il mio potere, scrisse, riposano esclusivamente nella sua dolcissima Umanità, nella sua vita di verità, e nella sua santa ed amara Passione. Tutto il mio desiderio di vivere e di morire non s’ispira ad altro”. E come visse nell’amore, così mori nell’amore, fidente nell’assicurazione, ricevuta da Gesù stesso: “Io non posso separarmi da te in nessuna cosa”. Morì il 20 giugno 1351 a Medingen, dove è sepolta. Il 24 febbraio 1979 Papa Giovanni Paolo II ha ratificato e confermato il culto resole “ab immemorabili”.
Autore: Franco Mariani
SOURCE : http://santiebeati.it/dettaglio/90782
Kloster Maria Medingen, Kloster Moedingen (Mödingen)
Den salige Margareta Ebner (~1291-1351)
Minnedag: 20.
juni
Den hellige
Margareta Ebner (Margarete, Margrete) ble født rundt 1291 i Donauwörth i Bayern
i Sør-Tyskland, rundt fem mil nord for Augsburg. Hun kom fra en
fornem og velstående familie som var blant byens ledende, og hun fikk en
grundig klassisk utdannelse i hjemmet. I en alder av femten år trådte hun inn
hos de kontemplative dominikanerinnene (Ordo Fratrum Praedicatorum -
OP) i klosteret Maria-Medingen i nærheten av Dillingen, hvor hun avla sine
løfter i 1306. En av hennes tanter var allerede trådt inn i dette klosteret, og
andre slektninger fulgte. Mange av dem fikk embeter i ordenen, men ikke
Margareta, åpenbart på grunn av hennes dårlige helse Hun levde i klosteret i
førti år.
Hun gjennomgikk to lengre perioder med alvorlig sykdom
og gjorde flere mystiske erfaringer. Fra 1312 var hun lenket til sengen i
fjorten år, de første tre årene svært alvorlig syk og deretter på dødens
terskel i syv år. I denne tiden vendte hun seg stadig mer mot Gud. Hun ofret
sine lidelser for sjelene til dem som døde i den krigen som da la landsbygda
øde. Sykdommen gjorde at hun bare kunne tilfredsstille sin lengsel etter
botsøvelser gjennom å avstå fra vin, frukt og bading. Visjoner og nådebevis ble
henne til del, og hun skrev dem ned med hjelp fra sin åndelige leder og
skriftefar fra 1332, Henrik av Nördlingen (d. 1350). Deres brev etter at han
dro i eksil til Basel i 1338, er blant de eldste eksempler på tyskspråklig
korrespondanse.
På slutten av de mange årene med lidelser ble hun
plutselig helbredet, og hun kunne vende tilbake til kommunitetens ordinære liv.
Men gleden var kortvarig, for i 1324 måtte huset rømmes på grunn av kampene
mellom Ludvig av Bayern, konge fra 1314 og keiser 1328-47, og dem som mente han
ikke hadde noen rett til tronen. Margareta og en legsøster dro til Nürnberg for
å bo hos hennes familie til krisen var over. Her var hennes bønneprogram som
vanlig, og hun holdt en så å si ubrutt taushet. Klosteret åpnet så snart som
mulig, og søstrene vendte tilbake etter to år.
Av politiske grunner ble Ludvig lyst i bann av paven i
1328 og Tyskland ble lagt under interdikt. Dette betydde at sakramentene ikke
kunne forvaltes. Selv om interdiktet i begynnelsen stort sett ble ignorert, ble
det senere respektert, og for nonner som har sitt liv sentrert om sakramentet,
var dette en hard prøvelse. Etter ti år svarte Ludvig på interdiktet ved å
«velge» sin egen pave, og han ga prestene i Tyskland ordre om å forvalte
sakramentene eller dra i eksil. Henrik av Nördlingen valgte eksilet i 1338, men
i motsetning til ham var Margareta en ivrig tilhenger av Ludvig av Bayern, også
etter at han ble lyst i bann. Etter hans død fikk hun en visjon om at hans sjel
var frelst.
Margareta Ebner regnes blant de mest kjente
Rhinlandsmystikere og var en venn og veileder for mange berømtheter i
mystikkens historie. Hun var en samtidig av dominikanerne Johannes Tauler og
den salige Henrik
Suso, som begge kjente og verdsatte henne. Sammen med dem var hun en av
lederne for «Gudsvennene», som var en from mystikerbevegelse spredt over hele
Rhinlandsområdet, fra Basel til Köln, og som appellerte til mange legfolk.
Margaretas spiritualitet er nærmest fullstendig Kristosentrisk og dypt påvirket
av det liturgiske år. Om dette vitner hennes åndelige dagbok, som var en
selvbiografi påbegynt i 1344. Hun har skrevet to verker: Die
Offenbarungen (En åndelig dagbok 1311-1348) og Pater
Noster. Begge er skrevet på middel høytysk.
Resten av sitt liv skulle Margareta være en kilde for
velsignelse og et sentrum for kontroverser. Hun var nestekjærlig og vennlig mot
alle, og det var vanskelig å finne feil ved hennes villighet til å hjelpe de
syke og plagede. Men trolig er det vanskelig å leve normalt sammen med noen som
faller i ekstase på et øyeblikks varsel og blir værende der i flere dager.
Margareta døde den 20. juni 1351 i Mödingen i Bayern,
60 år gammel, og det gikk bud over hele Bayern om at «en hellig er død». Hun er
gravlagt i Margareta-kapellet i klosteret Maria-Medingen. Kapellet ble bygd
1751-55 og er viet til henne. Hennes grav er fortsatt valfartsmål for mange
troende.
Margareta ble saligkåret ved at hennes kult ble stadfestet den 24. februar 1979 av pave Johannes Paul II, noe som var hans første saligkåring. Hennes minnedag er dødsdagen 20. juni. Hun fremstilles som dominikanerinne med bok, lilje og botsredskaper.
fra Margaret
Ebner Majors works, The Classics of Western Spirituality. Translated
and edited by Leonard P. Hindsley 1993. Oversatt fra engelsk av Sr Merete-Maria
av Eukaristien, O.P., Lunden
kloster.
Verket er skrevet på middel høytysk. Eldste bevarte
manuskript er fra 1353.
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/mebner
Margareta Ebner
auch: M. von Maria Medingen
Name bedeutet: die Perle (griech.)
Margareta Ebner
auf einem Ex voto in der ihr geweihten Kapelle in der Klosterkirche Maria Medingen in Mödingen
Margareta Ebner stammte aus einem Patriziergeschlecht.
Sie trat im Alter von 15 Jahren ins Dominikanerinnenkloster Maria
Medingen in Mödingen bei Dillingen ein. Gerühmt werden ihre Gottes-
und Nächstenliebe. Von 1312 bis 1326 war sie durch eine schwere Lähmung ans
Bett gefesselt; geduldig ertrug sie die Krankheit, immer wieder gestärkt durch
die von ihr besonders verehrte Eucharistie.
Dabei wurden ihr Visionen zuteil. 1332 lente sie ihren Seelenführer, den Weltpriester Heinrich
von Nördlingen kennen,
der sie als Prophetin betrachtete; er leitete er sie an, ab 1344 die ihr zuteil
gewordenen Offenbarungen schriftlich festzuhalten. Margarethas Briefwechsel mit
ihm - 56 Briefe von ihm an Margarete sind erhalten - und anderen Mystikern
wie Johannes
Tauler ist die älteste erhaltene Briefsammlung in deutscher Sprache
und ein Zeugnis der Kontakte der mystisch-gottesfreundlichen Kreise
untereinander.
Margareta Ebners
Grab in der ihr geweihten Kapelle in der Klosterkirche Maria Medingen in Mödingen
Margareta Ebner verehrte besonders den Namen Jesu,
seine Kindheit und sein Leiden, wobei sie auch gegenständliche Andachtshilfen
benutzte; erhalten sind ihr hölzernes Christkind und die Wiege. Mystische
Begnadungen erhielt sie v. a. im Gebet durch Auditionen, Glossolallie,
eingegossene Süße und die Stigmatisierung, worüber sie in schlichten Formulierungen
ohne liturgischen Anspruch berichtete. Gegen den Papst setzte sie sich für den
1346 wegen der Auseiandersetzungen um die Herrschaft in Oberitalien gebannten
Kaiser Ludwig IV. ein.
Margaretas Grab in der nach ihr benannten Kapelle in
der Klosterkirche
Medingen ist bis heute Wallfahrtsziel,
viele Krankenheilungen werden bezeugt.
Worte der Seligen
Quelle: Wolf Brixner: Die Mystiker - Leben und Werk.
Weltbild Verlag, Augsburg 1987, S.336 - 338, 340f
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienM/Margarete_Ebner.html
Ebner, Margareta
Dominikanerin, Mystikerin, * um 1291
Donauwörth, † 20.6.1351 Mödingen bei Dillingen.
Leben
E. lebte als Dominikanerin im Kloster Mödingen
(Maria Mödingen). Ihre mystische Begnadung begann nach dem 20. Lebensjahr. Auf
dem physischen Leidensweg der Reinigung – E. war fast zeitlebens
krank – gelangte sie, durch Visionen und innere Tröstungen gestärkt, zur
völligen Hingabe an Gott. Mit Heinrich von Nördlingen verband sie eine tiefe
Seelenfreundschaft. Ihre mit ihm und anderen geführte Korrespondenz, die erste
uns erhaltene deutsche Briefsammlung, ist nicht nur theologisch, sondern auch
kirchen- und kulturgeschichtlich von großer Bedeutung. Auf Wunsch Heinrichs
schrieb sie seit 1344 ihre Offenbarungen nieder, die eine an der Liturgie des
Kirchenjahres ausgerichtete Braut- und Passionsmystik aufweisen und einen
wertvollen Beitrag zur deutschen Frauenmystik bilden.
Werke
H. Wilms, Der sel. M. E. Offenbarungen u. Briefe übertragen u. eingel., 1928; Hss.: Perg.hs. v. 1353 u. 3 spätere Kopien (Klosterbibl. Mödingen);
Cod.Add. 11430 (London, Brit. Mus.);
Hs. v. 1735 (Kopie d. Vorlage d. 1. Mödinger Hs.) (Schloßbibl. Mayhingen);
Cgm 480 (München, Staatsbibl.);
Hs. Nr. 278 (Einsiedeln).
Literatur
ADB 20 (unter Margareta E.); Ph. Strauch, M. E. u. Heinr. v. Nördlingen, 1882;
A. Pummerer, in: Stimmen aus Maria Laach 81, 1911, S. 1 ff., 132 ff., 244 ff.;
L. Zoepf, Die Mystikerin M. E., = Btrr. z. Kulturgesch. d. MA u. d. Renaissance 16, 1914 (L);
A. Schauenberg, Leben d. gottsel. M. E., 1914;
F. Schulze-Maizier, Myst. Dichtungen aus 7Jhh., 1925;
M. Grabmann, Ma. Geistesleben I, 1926, S. 480 ff.;
O. Karrer, Die große Glut, 1926, S. 232 ff.;
W. Oehl, Dt. Mystikerbriefe, 1931, S. 333 ff. (L);
F. W. Wentzlaff-Eggebert, Dt. Mystik zw. MA u. Neuzeit, 21947, S. 53 ff., 297 f.;
F. Zoepfl, Lb. Bayer. Schwaben II, 1953, S. 60-70 (L, P);
A. Walz, Gottesfreunde um M. E., in: HJb. 72, 1953, S. 253 ff.;
R. Bauerreiß, KG Bayerns IV, 1953, S. 68 ff.;
H. Tüchle, KG Schwabens II, 1954, S. 143 ff.;
E. Krebs,
in: Vf.-Lex.
d. MA I, Sp. 482-84 (L), V, Sp. 161 (L).
Portraits
Grabplatte (Mödingen, Klosterkirche;
Foto Marburg), Abb. b. Zoepfl, s. L.
Autor/in
Empfohlene Zitierweise
Gieraths OP, Paul-Gundolf, "Ebner,
Margareta" in: Neue Deutsche Biographie 4 (1959), S. 262 [Online-Version];
URL: https://www.deutsche-biographie.de/pnd11868759X.html#ndbcontent
SOURCE : https://www.deutsche-biographie.de/gnd11868759X.html#ndbcontent
Margaret Ebner, visionäre Nonne im
Dominikanerinnenkloster zu Maria Medingen, zwei Stunden nördlich von Dillingen,
entstammte einer Donauwörther Patrizierfamilie, ist um das Jahr 1291 geboren
und starb am 20. Juni 1351. Das Jahr ihres Klostereintritts wissen wir nicht, sie
sagt nur, daß sie bis zu ihrem 20. Lebensjahre ohne tieferes Bewußtsein ihrer
selbst lebte, aber stets Gottes väterlichen Schutz empfunden habe. In Folge
schwerer Krankheit in den Jahren 1312–1315 ordnete sie sich ganz dem göttlichen
Willen unter, zog sich von jedem Verkehr so viel als möglich zurück und selbst
nach den Gottesfreunden zeigte sie anfangs kein Verlangen. Auch ihr weiteres
Leben gestaltete sich zu einer fast ununterbrochenen Leidensgeschichte. Von
1314–1326 war sie mehr als die Hälfte des Jahres bettlägerig. Gegen Ende dieser
Zeit, im J. 1324/25, als Ludwig der Baier, für den sie warme Sympathien
hegte, das nahe gelegene Burgau belagerte, da drang auch der Kriegslärm bis
Medingen und die leidende M. kehrte zeitweise in die Heimath zurück. Aber sie
war jetzt gegen die Ihrigen unzugänglicher als sie es je im Kloster gewesen, wo
sie längere Zeit nur mit einer Schwester inniger verkehrt zu haben scheint.
Nach Margareta’s Rückkehr nach Medingen häuften sich die Gnadenbeweise Gottes
an ihr, aber sie wurde andererseits auch wieder schwer geprüft durch den Tod
verschiedener befreundeter Schwestern und es bedurfte längere Zeit für sie, um
den Verlust zu überwinden. Erst als der Weltpriester Meister Heinrich von Nördlingen (s. d.) im
October 1332 mit M. in Berührung trat, wurde dieser Schmerz durch seine
tröstlichen Worte gelindert. Heinrich, der in den Offenbarungen Margaretas
stets nur als „der getreue Freund Gottes“ erscheint, muß gleich beim ersten
Besuch einen bedeutenden Eindruck auf M. gemacht haben; sie versprach sich
nichts Besonderes von der Begegnung, wurde aber durch sie um so nachhaltiger an
Heinrich gefesselt. Die Verwandtschaft ihrer Naturen kettete beide fest
aneinander und M. wurde bald die Seelenfreundin und Beichttochter Heinrichs,
auf den sie alle Gnadenbeweise, deren Gott sie selbst theilhaftig macht, deren
sie sich aber unwürdig fühlt, herabwünscht. Wiederholt nennt M. ihn ihren
Lehrer, von Gott [333] ihr zum Trost gegeben; er ist es, dem sie
allein ihre göttlichen Eingebungen anvertraut, der ihr bei jedem Besuche als
ein getreuer Arzt neuen Trost in ihren mannigfachen Leiden zu spenden weiß,
durch dessen Nähe sie sich geistig wie körperlich so leicht fühlt, daß sie der
Erde entrückt zu sein meint. Heinrichs wiederholte Besuche in Medingen sind
stets für sie eine Zeit der Erquickung und Stärkung in ihrem leidgeprüften
Leben; zudem empfängt sie selbst oft durch Gott Eingebungen über die hohe
Begnadigung Heinrichs. – Von ihrer Leidensgeschichte und ihrem geistigen
Verkehr mit Heinrich von Nördlingen gibt uns M. in ihren Offenbarungen einen
treuen Bericht nach regelmäßig geführten, gelegentlich von Heinrich
durchgesehenen Tagebüchern, die sie später (1344/45) auf Heinrichs Bitten zu
größerer Einheit verband. Als Schreiberin diente ihr bei der Sammlung ihrer
Offenbarungen eine befreundete Klosterschwester Elsbeth Schepach (seit 1345
Priorin von Medingen) und es kam der Theil der Offenbarungen zu Stande, der uns
Margareta’s visionäres Leben in den Jahren 1312–1344 in chronologischer
Reihenfolge schildert. Ergänzend fügte M. Notizen über ihre Lebensweise hinzu
sowie außer einigen weiteren Offenbarungen und Eingebungen die Gründe, die sie
zur Aufzeichnung veranlaßten. Heinrich von Nördlingen begrüßte Margareta’s
Schrift mit überschwänglichem Lobe. Kein Wort, so schrieb er ihr, würde er
weder in lateinischer noch in deutscher Sprache daran zu ändern wagen, ehe er
sie nicht nochmals und zwar zusammen mit M. gelesen hätte. Er ermunterte sie
wiederholt zu weiterem Schreiben, etwa Vergessenes nachzuholen, Neues
hinzuzufügen und M. verzeichnete nun regelmäßig bis ins Jahr 1348 ihre
Gesichte. Im Moment der Aufzeichnung waren Margareten ihre geistigen Erlebnisse
jedesmal wieder in gleicher Weise gegenwärtig, als sie ihr zuerst eingegeben
wurden und zwar war diese Vergegenwärtigung so eindringlich, daß die eine
Begebenheit die andere zu verdrängen schien: sie konnte nicht schnell genug
schreiben vor der Fülle der Erinnerungen. In den Erlebnissen selbst wie auch in
der Art ihrer schriftlichen Fixirung liegt es zum Theil, wenn Margaretas
Schilderungen monoton sind und viele Wiederholungen aufweisen, die um so mehr
ermüden, da M. nicht im Stande ist, durch die Darstellung den eng begrenzten
Inhalt ihres visionären Lebens wenigstens äußerlich zu beleben. Ihr Stil ist
trotz gelegentlich eingeflochtenen Reimen und Assonanzen höchst ungewandt und
schwingt sich nur einmal zu bildlicher Redeweise auf. Dennoch enthalten ihre
Aufzeichnungen als Beiträge zur Kenntniß der mittelalterlichen Frauenbildung
und des mystischen Lebens in den weiblichen Klöstern manche nicht
uninteressante Züge, sie sind in gewissem Sinne auch medicinisch lehrreich, da
M. sich wiederholt eingehend über ihre körperlichen Zustände während ihres
visionären Lebens ausläßt: so litt sie insbesondere häufig an der gebundenen
swige, einer Lähmung, die sich aber nicht nur auf die Zunge beschränkte,
sondern auch alle anderen Glieder zeitweise befiel. – Weichheit der Empfindung,
angeborene Bescheidenheit und gottvertrauendes Entsagen bilden den Grundton in
Margaretas Wesen, sie war von tiefer Friedens- und Wahrheitsliebe durchdrungen.
Nur einmal scheint die Schwere des körperlichen Leidens vorübergehend ihren
Glauben an Gottes Barmherzigkeit erschüttert zu haben. Ihr äußeres Leben suchte
sie dem inneren anzupassen. Sie übte Askese in Speise und Trank, kürzte sich
den Schlaf und beschränkte ihre Rede. Auch das Waschen und Baden unterließ sie,
ohne daß es ihr geschadet hätte; aber Unsauberkeit in Kleidung, Speise und
Trank konnte sie nicht ertragen. Gegen Zierrat und Putz sowie gegen jegliche
Bequemlichkeit des Lebens hatte sie besondere Abneigung. Neben manchen
überschwänglichen, höchst naiven Schilderungen dieser Art, für deren
Verständniß unserer Zeit kaum mehr die dazu erforderliche Phantasie zu Gebote
steht, begegnen wir Stellen, die wirklich zart und poetisch empfunden sind. Die
Lebens- und Leidensgeschichte [334] Christi bildet vorzugsweise den
Gegenstand der Visionen. Viel wichtiger aber als ihr Seelenverkehr mit Gott
sind für uns ihre Beziehungen zur Zeitgeschichte. Sie nimmt innigen Antheil an
der Bedrängniß der Christenheit, auf der das Interdict schwer lastet; die
Abendmahlsfrage ist ihr ein Gegenstand ernstester Erwägung. Besonders
erwähnenswerth ist Margaretas Interesse für Ludwig den Baier. Für ihn zeigt sie
in directem Gegensatz zu Heinrich von Nördlingen die aufrichtigste Theilnahme.
Sie betet für ihn um Erlösung von äußeren und inneren Nöthen und erwirkt ihm
durch ihr Gebet ein längeres Leben. Im Traume sieht sie ihn wandeln unter dem
Schutze Gottes, der ihn nicht verlassen will weder hier auf Erden noch dort im
Himmel und sie vernimmt über ihn die Worte: „Adorabunt eum omnes reges,
omnes gentes servient ei“. Die glückliche Rückkehr des Kaisers von seinem
Römerzuge (1327–1330) wird ihr voraus verkündet. Bei seinem Tode bittet sie für
seine Seele und erhält von Gott für sie trotz großer Schuld die Verheißung auf
ein ewiges Leben, weil Ludwig ihn lieb gehabt und im Herzen getragen habe:
„menschliches Urtheil sei nicht immer das richtige“. Auch von Ludwigs treuestem
Helfer Konrad von Schlüsselberg († 14. September 1347) ward ihr die Eingebung,
seine Seele habe die „ewige Sicherheit“ empfangen, doch liege er noch so tief
in der Strafe, daß er ihren Gebeten unerreichbar wäre. Ueber das gemeine
Sterben im J. 1348 wird ihr offenbart, Gott habe es über die Menschen verhängt
wegen der großen Gebrechen und Sünden in der Christenheit; daß die Juden
zunächst die Schuldigen und Anstifter des Sterbens waren, stand auch für M.
fest. – Es begreift sich, daß der Ruf der hohen Begnadigung Margareta’s nicht
auf die Klosterräume Medingens beschränkt blieb: auch Auswärtige empfahlen sich
in ihr Gebet und „die Freunde unseres Herren“, wie Tauler, Abt Ulrich III. von Kaisheim (s.
unter Adelheid Langmann) und Margareta zum
Goldenen Ring in Basel suchten ihren Verkehr und traten mit ihr in
Briefwechsel. Keiner aber hat so nachhaltig Margaretas Leben beeinflußt wie
Heinrich von Nördlingen, der selbst wieder zu ihr wie zu einer Prophetin
aufschaute. Seine Correspondenz mit M. ist zugleich die wichtigste Quelle über
die Lebensverhältnisse dieses Mystikers (s. u.). – Im J. 1744 wurden die
Aufzeichnungen der Ebnerin, die im 17. und Anfang des 18. Jahrhunderts
wiederholt auszugsweise gedruckt wurden, in lateinischer Uebersetzung nach Rom
zur Prüfung gesandt, von der ihre kirchliche Anerkennung abhängen sollte. Es
kam aber nicht dazu, da man in Rom an nicht wenigen Punkten der Offenbarungen
Margaretas, insbesondere wegen ihres Verhältnisses zu Ludwig dem Baier, Anstoß
nahm.
Vgl. Ph. Strauch, M. Ebner und H. v. Nördlingen. Ein
Beitrag zur Geschichte der deutschen Mystik. Freiburg und Tübingen 1882.
Preger, Gesch. der deutschen Mystik im Mittelalter II, 277 ff., 289 ff.
SOURCE : https://de.wikisource.org/wiki/ADB:Ebner,_Margareta