dimanche 20 juin 2021

Bienheureuse MARGARETA EBNER, vierge religieuse dominicaine et mystique

 


Grab der Margareta Ebner in der Klosterkirche Maria Medingen 

de:Klosterkirche Maria Medingen (Mariä Himmelfahrt) in Mödingen (Landkreis Dillingen an der Donau) des ehemaligen Dominikanerinnenklosters (heute Provinz Maria Medingen der Dillinger Franziskanerinnen), Grab von Margareta Ebner in der Ebnerkapelle


Bienheureuse Marguerite Ebner

Mystique dominicaine allemande (+ 1351)

Margaretha Ebner, née en 1291 en Bavière, entre au couvent dominicain de Medigen en 1306. En 1311, elle tombe malade et dit que c'est de ce moment que date sa vraie conversion au Christ. Sa vie de souffrance continue et de prière l'amène à la contemplation et à l'union avec Dieu. Grande mystique, connue et admirée par ses frères dominicains Jean Tauler et Henri Suso, sa spiritualité centrée sur le Christ était influencée par les temps liturgique; une de ses invocations était 'Jésus, pure vérité, enseigne-moi la vérité'. Elle mourut le 20 juin 1351.


Illustration: tombe de la bienheureuse dans l'église du monastère de Maria Medingen.

Kloster Maria Medingen - 89426 Mödingen - site en allemand - monastère et centre spirituel où aujourd'hui encore des personnes inquiètes et préoccupées viennent prier.

Elle est la première bienheureuse déclarée par Jean-Paul II.

Au monastère de Medingen en Bavière, l'an 1351, la bienheureuse Marguerite Ebner, vierge de l'Ordre des Prêcheurs. En supportant pour le Christ de nombreuses afflictions, elle mena une vie qui lui fut salutaire, remarquable pour tous et agréable à Dieu. Elle a laissé de nombreux écrits sur la mystique.

Martyrologe romain

SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/12644/Bienheureuse-Marguerite-Ebner.html

Margareta Ebner, Mystikerin, † 20. Juni 1351 in Mödingen in Bayern, 1750, Stadtarchiv Nürnberg E 17/II Nr. 640 Stadtarchiv Nürnberg


« Jésus, pure vérité, enseigne-moi la vérité »

MARGUERITE EBNER

Dominicaine, Mystique, Bienheureuse

1291-1351

Marguerite Ebner, nommée aussi Ebnerin dans les vieux livres, naquit en 1291, à Donauworth, de famille noble. Elle entra toute jeune au monastère dominicain de Maria-Medingen, situé à deux heures de Dìllingen. Là, sa vie fut accidentée d'épreuves diverses, de maladies longues ; mais elle était consolée et fortifiée par les extases, les visions et les communications divines. A partir de 1322 et jusqu'à la fin de sa vie, il y eut entre elle et le dominicain Henri de Nordling, une de ces amitiés spirituelles comme saint Dominique en avait eu avec la bienheureuse Diane, comme le bienheureux Suso en avait à la même époque avec Elisabeth Stagel, comme saint François de Sales en eut plus tard avec sainte Chantal. Henri de Nordling fit écrire à Marguerite ses révélations ; après être restées longtemps enfouies dans les manuscrits, elles ont été publiées récemment, en même temps que la correspondance de Henri avec la religieuse dominicaine c'est un monument d'érudition allemande qui intéresse l'histoire, les mœurs du temps et aussi la mystique. Le grand Tauler vénérait Marguerite et l'avait visitée à Medingen ; il fut le père spirituel et l'ami d'Henri de Nordling.

Après avoir eu pendant longtemps les douleurs stigmatiques, Marguerite reçut les stigmates visibles en 1339. Grande dévote à la Passion, elle ne pouvait pas regarder un crucifix sans verser un torrent de larmes. — Elle composa des lieder ou cantiques et fait bonne figure dans cette pléiade de poètes qui s'était formée à l'ombre des monastères dominicains et dont Mgr Greith nous a esquissé l'histoire. — Elle fut admise à boire à la plaie sacrée du Côté. Un vieux manuscrit dit qu'elle fut communiée de la main du Seigneur. On la voyait souvent dans ses ravissements s'élever au-dessus de terre. Grande fut sa dévotion pour l'Enfant Jésus : ce qui lui valut une vision ravissante qu'elle raconte dans ses Offenbarungen. Elle avait reçu en cadeau un bel enfant Jésus de Vienne, entouré de quatre anges dorés. Or, une nuit l'Enfant fit du bruit, réveilla Marguerite : il s'amusait dans son berceau : « Pourquoi ne restes-tu pas tranquille, lui dit-elle ; j'avais pourtant bien fait ton lit. — Je veux que tu me prennes », lui répondit l'Enfant. — Et Marguerite le prit dans ses bras en lui disant : « Eh bien, embrasse-moi, puisque tu m'as ravi mon sommeil. »

C'est le 20 juin 1351 que mourut Marguerite Ebner, dans une grande réputation de sainteté. Elle a laissé un tombeau vénéré jusqu'à ce jour ; au siècle dernier, on recueillait dans un livre les nombreux miracles qui s'y étaient opérés depuis plus de trois cents ans. En 1687, l'évêque d'Augsbourg approuva tacitement son culte, en attendant l'approbation formelle de Rome qui n'a pas encore été donnée. Chaque année, au 20 juin, les populations catholiques de la Bavière continuent à se rendre en nombreux pèlerinages à Medingen, pour prier la Bienheureuse sur la pierre qui recouvre ses ossements et sur laquelle on lit : Beata Margarita Ebner obiit anno Domini MCCCLI, die proximo post festnm sanctorum Gervasii et Protasii.

SOURCE : http://nouvl.evangelisation.free.fr/marguerite_ebner.htm

Moniale dominicaine (1291-1351), elle a connu Tauler et sans doute également Suso. Sa vie intérieure est marquée par des révélations.

Connaître la bienheureuse Marguerite Ebner

Je te remercie, Seigneur Jésus Christ
de ce que tu t'es fait homme.
Je te rappelle ma grande peine,
je t’ouvre mon cœur,
Verses-y ton martyre
Afin qu’il pénètre mon âme.
Avec ton sang, lave-moi
Dans ta Passion, purifie-moi ;
Par tes douleurs, tourmente-moi ;
Par tes coups, corrige-moi ;
Par tes plaies, guéris-moi ;
Déchire mon cœur par tes piqûres,
Par ta lance, tes clous et ta couronne, fortifie-moi ;
Dans ton amertume place-moi ;
Par ta soif rafraîchis-moi ;
Par tes attraits, attire-moi ;
Dans ton amour, liquéfie-moi ;
Dans ta mort, ensevelis-moi ;
Dans ta résurrection, renouvelle-moi ;
Dans ton ascension, élève-moi ;
Dans l’éternité, reçois-moi ;
Dans ta douceur, enivre-moi ;
Afin que je te loue avec tous les saints.

SOURCE : https://www.moniales-op.ch/spiritualite/spiritualite-dominicaine/mystiques-rhenans

Marguerite Ebner (1291-1351), du couvent de Maria-Mödingen, près de Dillingen dans la Sarre, qui vit en songe son union au Cœur du Christ sur la croix. Elle passa sa vie dans de grandes souffrances corporelles. Ses Révélations ont été éditées à Fribourg en Brisgau en 1882 par Strauch, après celle d'Adélaïde Langmann. Sa Vie, et celle de sa tante Christine (cf. ci-dessous), ont été publiées en allemand par le P. Lochner O.S.B.. En 1334, le jour de l'Octave du Saint-Sacrement, Marguerite voit le Christ se pencher vers elle : "Il me sembla que je me trouvais devant cette image avec le désir que j'ai toujours d'elle, et comme je me tenais en sa présence, voilà que mon Seigneur Jésus-Christ se pencha vers moi et, du haut de sa croix, il me donna son Cœur à baiser, il m'y fit boire son sang comme dans une coupe, et je reçus ainsi grande et forte grâce, douceur qui persévérèrent longtemps en moi". On lui doit également cette prière : "Je te demande, ô mon Sauveur, par cette souffrance de la blessure de ton Cœur, de laisser ce Cœur s'imprimer comme un sceau d'amour dans tout cœur droit, et d'autant plus profondément que plus intense fut ta bonté, qui nous l'a donné".

· Christine Ebner (1277-1356), tante de la précédente, religieuse au monastère d'Engelthal près de Nuremberg, qui priait ainsi : "O Seigneur, si j'avais la voix de tous les hommes, je voudrais te louer ; si j'avais à ma portée toutes les pénitences qu'ils peuvent faire, je voudrais te les offrir ; si j'avais le sang de tous les martyrs, je voudrais te le donner ; et si j'avais l'amour de tous les cœurs, je voudrais m'en servir pour t'aimer", s'entendit répondre du Seigneur : "Si, au lieu de toutes ces choses, tu m'offrais une seule pensée de mon Cœur, tu m'enrichirais davantage".

· Adélaïde Langmann (†1375), religieuse au même couvent que Marguerite Ebner, favorisée de communications célestes, qui note dans le Diarium ce que lui dit un jour le Seigneur : "Mon Cœur divin est ouvert pour toi. Choisis toi-même ce que tu désires. Quoi que tu me demandes, si grand soit-il, je t'accorderai mille fois davantage. Incline-toi vers moi, et repose sur mon Cœur comme saint Jean". Ses Révélations ont été publiées en 1879 par Strauch.

SOURCE : http://www.spiritualite-chretienne.com/s_coeur/resume_c.html

Une prière de la Bienheureuse Marguerite Ebner

Blessed Margareta Ebner

Also known as

Margaret

Margaretha

Margrete

Mystic of Mödingen

Memorial

20 June

Profile

Born wealthy. Received a thorough classical education at home. Dominican nun at Maria-Medingen, Germany convent in 1306. Dangerously ill from 1312 to 1322 during which time she was sent home to recover, and during which she began receiving visions, revelations and prophies. Visited by the Infant Christ. Spiritual student of Father Henry of Nördlingen from 1332 to her death. Their correspondence is the first collection of its kind in German. At his command she wrote a full account of her mystic experiences.

Born

c.1291 at Donauwörth, BavariaGermany

Died

20 July 1351 at Mödingen, BavariaGermany of natural causes

Beatified

24 February 1979 by Pope John Paul II (cultus confirmation)

the first beatification of John Paul‘s pontificate

Additional Information

Catholic Encyclopedia

books

Book of Saints, by the Monks of Ramsgate

Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints

other sites in english

Hagiography Circle

New Catholic Encyclopedia

Soul Candy

Wikipedia

sitios en español

Martirologio Romano2001 edición

fonti in italiano

Cathopedia

Santi e Beati

nettsteder i norsk

Den katolske kirke

Prayers

O God, source of all goodness, you enkindled within Blessed Margaret the fire of the Holy Spirit and drew her into the secrets of your divine love. By the help of her prayers and filled with that same Spirit may we come to you by the paths of Christ, who lives and reigns with you and the Holy Spirit, one God, for ever and ever. – General Calendar of the Order of Preachers

MLA Citation

“Blessed Margareta Ebner“. CatholicSaints.Info. 1 February 2019. Web. 19 June 2021. <http://catholicsaints.info/blessed-margareta-ebner/>

SOURCE : http://catholicsaints.info/blessed-margareta-ebner/

Margaretha Ebner

Born of rich parents at Donauworth, 1291; died 20 June, 1351. She received a thorough classical education in her home, and later entered the Dominican convent at Maria-Medingen near Dillingen, where she was solemnly professed in 1306. In 1312 she was dangerously ill for three years, and subsequently for a period of nearly seven years she was most of the time at the point of death. Hence she could exercise her desire for penance only by abstinence from wine, fruit, and the bath. On her return from home, whither she had gone during the campaign of Louis the Bavarian, her nurse died, and Margaretha grieved inconsolably, until Henry of Nördlingen assumed her spiritual direction in 1332. The correspondence that passed between them is the first collection of this kind in the German language. At his command she wrote with her own hand a full account of all her revelations and intercourse with the Infant Christ, as also all answers which she received from Him even in her sleep. This diary is preserved in a manuscript of the year 1353 at Medingen. From her letters and diary we learn that she never abandoned her adhesion to Louis the Bavarian, whose soul she learned in a vision had been saved.

Schwertner, Thomas. "Ebner." The Catholic Encyclopedia. Vol. 5. New York: Robert Appleton Company, 1909. 19 Jun. 2021 <http://www.newadvent.org/cathen/05244a.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Gerald M. Knight.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. May 1, 1909. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.

Copyright © 2020 by Kevin Knight. Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.

SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/05244a.htm

BLESSED MARGARET EBNER, O.P. (1306-1351)

TODAY IS THE FEAST OF BLESSED MARGARET EBNER, a Nun of the Order of Preachers. Bl. Margaret was born in 1291 at Donauworth in Bavaria and made profession in the Dominican monastery at Maria Medingen in 1306. By her own account, her true conversion to God began in 1311, when she was twenty years old. Shortly thereafter she fell seriously ill and remained bedridden for nearly thirteen years. This life of continual suffering and prayer brought her to the heights of contemplative union with God. She became one of the most prominent of the Rhineland mystics, known and admired by her Dominican brothers, John Tauler and Henry Suso.

Margaret's spirituality as almost entirely Christocentric and was profoundly influenced by the cycle of the liturgical year. One of her favorite invocations (which shows also her sense of Dominican identity) was: "Jesus, pure Truth, teach me the truth." Among her writings are her Spiritual Journal or autobiography, and also a treatise on the Lord's Prayer. She died on June 20, 1351, and she was beatified by Pope John Paul II on February 24, 1979.

Recent years have seen a real surge of interest and publications on Bl. Margaret Ebner and the Rhineland mystics, the most notable being Margaret Ebner: Major Works, edited by Leonard Hindsley (Paulist Press, 1993). Several interesting articles on Margaret and her fellow Rhineland mystics can be found on-line, including "Life in Abundance: Meister Eckhart and the German Dominican Mystics of the the Century: The Importance of Dominican Sisters in German Mysticism" by Gundolf M. Gieraths, O.P. (Spirituality Today, 1986) and "Dominican Spirituality in the Rhineland."

SOURCE  https://www.summitdominicans.org/blog/2005/06/blessed-margaret-ebner-o-p-1306-1351

EBNER, MARGARETHA, BL.

Mystic, Dominican virgin; b. c. 1291, Donauwörth (near Nuremberg), Bavaria, Germany; d. June 20, 1351, Medingen, Bavaria, Germany. A child of the nobility, Margaretha received a classical education at home. She was solemnly professed (1306) at the Dominican convent at Maria-Medingen near Dillingen. Dangerously ill for many years, Ebner offered penances—abstinence from wine, fruit, and the bath—for those who had died in the war devastating the countryside. She was suddenly cured, but then forced with the other sisters to leave the convent during the campaign of Ludwig the Bavarian. Shortly thereafter the death of her nurse, to whom she was emotionally attached, caused Margaretha to grieve inconsolably. But in 1332 she regained her composure through the efforts of Henry of Nördlingen, who then assumed her spiritual direction. The correspondence between them is the first collection of this kind in German. Under his tutelage, she wrote with her own hand a full account of all her revelations and conversations with the Infant Jesus, including the answers she received from him, even in her sleep. This diary is preserved at Medingen in a manuscript that dates to 1353. From her letters and diary we learn that she remained loyal to the excommunicated Ludwig the Bavarian, whose soul she learned in a vision had been saved. Among her other correspondents were many contemporary spiritual leaders, including Johannes Tauler. She is considered one of the leaders of the Friends of God. Her body now rests in a chapel built in 1755 in the Maria-Medingen Convent church. Pope John Paul II praised Ebner, the first person he beatified (Feb. 24, 1979), for her perseverance.

Feast: June 20 (Dominicans).

Bibliography: M. Ebner, Major Works, tr. & ed. L. P. Hindsley (New York 1993). M. Grabmann, Neuaufgefundene lateinische Werke deutscher Mystiker (Munich 1922). P. Strauch, Margeretha Ebner und Heinrich von Nördlingen (Amsterdam 1966). A. Walz, "Gottesfreunde und Margarete Ebner," in Historisches Jahrbuch (1953), 72:253–265. L. Zoepf, Die mystikerin Margaretha Ebner (Berlin 1914).

[K. I. Rabenstein]

SOURCE : https://www.encyclopedia.com/religion/encyclopedias-almanacs-transcripts-and-maps/ebner-margaretha-bl

Saint of the Day: Bl. Margaret Ebner

“Embrace me with your pure truth.”

Dominican Nun and Mystic (1291-1351)

Her life

+ Margaret was born into an aristocratic family in Donauwörth, Swabia (in modern-day Germany). Around the year 1305 she entered the Kloster Mödingen, a monastery of Dominican Nuns, professing religious vows in 1306.

+ From 1312 to 1325 Margaret suffered an extended illness which ultimately led her into a deeper relationship with God. The year before her illness began, she received the first of a series of visions of Christ. These were later recorded in her Revelations.

+ Blessed Margaret Ebner died on June 20, 1351, and she was beatified by Pope Saint John Paul II in 1979.

For prayer and reflection

“Feed me with your sweet grace, strengthen me with your pure love, surround me with your boundless mercy, embrace me with your pure truth.”—Blessed Margaret Ebner

Spiritual bonus

On June 20, the Church also remembers Blessed Francisco Pacheco. Born in Portugal, Francisco, a Jesuit priest, served in India before being missioned to Japan in 1604. Although he had been exiled from Japan when a persecution of Christians began, he returned to assist the missionaries who remained to support the lay Christians. He was ultimately arrested and executed for his Christian faith on June 20, 1626, in Nagasaki, Japan. Blessed Francisco Pacheco was beatified with other Japanese martyrs in 1867.

Prayer

O God, who called your handmaid blessed Margaret to seek you before all else, grant that, serving you, through her example and intercession, with a pure and humble heart, we may come at last to your eternal glory. Through our Lord Jesus Christ, your Son, who lives and reigns with you in the unity of the Holy Spirit, God, for ever and ever. Amen.

Saint profiles prepared by Brother Silas Henderson, S.D.S.

SOURCE : https://aleteia.org/daily-prayer/sunday-june-20/

JUN 20 – MERCY & THE DARK NIGHT OF THE SOUL

JANUARY 6, 2016 TECHDECISIONS LEAVE A COMMENT

Beati are memorialized on the anniversary of their death, if possible, and if the Curia do not alter for some viable reason over the centuries; seen as more important than their physical birthday into this temporal world, a second birthday into eternal life.

“Everything in [Jesus Christ] speaks of mercy. Nothing in Him is devoid of compassion.”

-Pope Francis, Misericordiae Vultus, §8

From the Revelations of Bl. Margaret Ebner, OP: Blessed Margaret Ebner, OP (1291-  Jun 20 1351) was a Dominican nun at Kloster Maria Medingen (Mary, the Mother of Jesus Monastery), Germany, and a prominent figure among the Rhineland mystics. Her aunt, Christina Ebner, was also a Dominican nun and mystic. In addition to an account of her spiritual experiences, Bl. Margaret wrote a treatise on the Lord’s Prayer.

“[During the night], before matins, my Lord Jesus Christ placed me into such indescribable misery and a feeling of abandonment that it seemed as if I had never experienced the grace of our Lord in my whole life. I had lost complete trust in His mercy. Whatever I had received was taken from me totally. The true Christian faith—which is in me at all times—became darkened. And what was more painful to me than any previous suffering—worse too than any martyr’s death—was doubt. I began to doubt against my will and wondered whether He and His works were acting in me or not. Indeed, it remained for me only to want to suffer willingly, patiently for His sake. And that seemed right to me because of my sense of guilt. And then I felt an inner, deeper humility and out of these depths I cried out to the Lord and desired that He show me His mercy, which He had shown me so lovingly before, and to show me truly by some authentic sign whether it was He and His work acting in me.

Since His Spirit gives witness to our spirits that we are children of God, so my Lord is good and merciful and cannot ignore the desire of the poor and humble. He came like a friend after matins… and gave me His true help. This is the natural virtue of the Lord: to whomever He gives sorrow and pain, He then comforts. Whomever He afflicts, He then makes glad. And in His holy suffering He gave me the sweetest delight and the greatest pain and the most incomparably severe sorrow…. When that finally left me I was granted sweet grace and with this I recognized in truth without any doubt that it was He alone who worked His merciful deeds in me. What I had wished to know earlier in my suffering He now revealed.”

Born in Donauwörth, Swabia, in 1291, Margareta was a member of the aristocratic Ebner family and she received a thorough education in her home. In about 1305, she entered the Monastery of Mary the Mother of Jesus (German) of the Dominican Second Order nuns at Maria Medingen, near Dillingen.

From 1312 onward she was dangerously ill for three years. In her later Revelations she describes how she had “no control over herself”, laughing or crying continuously for days at a time. This illness was the stimulus for her conversion to a deeper mystical life of devotion. Subsequently, for a period of nearly seven years, she was mostly at the point of death. Even when she partially recovered, for the next thirteen years Margaret had to remain in bed for six months each year, and was subject to further bouts of illness for the rest of her life.  She could exercise her desire for penance and mortification only by abstinence from wine, fruit and bathing, which were considered some of the greatest pleasures of life in that era.

During this period of the Great Schism in the Catholic Church, when there were three different claimants to the papal throne, the nuns of the monastery were loyal adherents of the Pope in Rome. As a result, the community was forced to disperse during the military campaign of the Holy Roman Emperor Louis IV against papal forces. Margareta took refuge at her family home. Upon return, her nurse died, and Margaretha grieved inconsolably until the secular priest Henry of Nördlingen assumed her spiritual direction in 1332.

Eventually Master Henry had to flee Germany due to his personal allegiance to the Avignon Papacy. The correspondence that passed between them is the first collection of this kind in the German language. At his command, beginning during the Advent of 1344, she began to write with her own hand a full account of all her Revelations (German: Offenbarungeng) and her conversation with the Infant Jesus, as well as all answers she had received from Him, even in her sleep. From the intimate nature of her interaction with the Divine Child, she has become a leading example of what is termed “mother-mysticism”. She wrote her visions in the Swabian dialect.

This journal is preserved in a manuscript of the year 1353 at Medingen. She also had extensive correspondence with the noted Dominican theologian and preacher, Friar Johannes Tauler, OP. He was considered the leader of a lay spiritual movement known as the Friends of God. Through her connection with him, she has become identified as part of this movement. From her letters and diary we learn that she never abandoned her compassion for the Emperor Louis, whose soul she learned in a vision had been saved.

Blessed Margaret Ebner, OP was beatified by Pope John Paul II on 24 February 1979.

Love, and always praying for & receiving His Mercy!!!
Matthew

SOURCE : https://soul-candy.info/2016/01/mercy-the-dark-night-of-the-soul/


Klosterkirche Maria Medingen - Deckenfresko in der Ebnerkapelle (1755): Margareta Ebner hört das "Regina coeli" der Engel


Beata Margherita Ebner Domenicana

20 giugno

Donauworth, Baviera, 1291 - Medingen, 1351

Entrò nel monastero di Maria S.ma a Medingen, nella diocesi di Augusta, dove, specialmente dal 1314 al 1326 patì diverse infermità, che la condussero più volte in fin di vita. A causa della guerra la comunità monastica si disperse e Margherita ritornò alla casa paterna, qui continuò a vivere in gran ritiro e preghiera. Tornata in clausura, nel 1332 conobbe il sacerdote Enrico di Nordlingen, che divenne presto il suo direttore spirituale. Dopo dure prove, il 1° novembre 1347, ebbe la grazia del matrimonio spirituale con Gesù Cristo. Fu una figura centrale nel movimento spirituale tedesco degli "amici di Dio". La sua spiritualità segue l'anno liturgico e si concentra sulla persona di Gesù. E’ arrivato fino a noi il suo diario spirituale scritto dal 1312 al 1348, che svela la vita umile, devota, caritatevole e confidente in Dio di una religiosa provata da molte pene e malattie.

Martirologio Romano: Nel monastero di Medingen nella Baviera, in Germania, beata Margherita Ebner, vergine dell’Ordine dei Predicatori, che, pur provata per Cristo da molteplici infermità, condusse una vita salutare per lei, mirabile agli occhi altrui e gradita a Dio, e molto scrisse sull’esperienza mistica.

Tra i grandi mistici domenicani del 1300 splende soave la figura di questa claustrale domenicana che si conquistò l’appellativo di “imitatrice fedele della Umanità di Gesù”. Di nobile famiglia, a soli quindici anni vestì l’Abito Domenicano nel monastero di Medingen. La sua mirabile vita trascorse in un perfetto nascondimento, sebbene il profumo delle sue virtù varcasse i confini del chiostro, tanto che subito dopo la sua morte fu onorata di culto pubblico e fervidamente invocata. La bellezza di quest’anima fu tutta interiore. Dalle relazioni di coscienza, che essa fece per obbedienza, e da altri suoi scritti, ci è dato conoscere quali tesori di grazia Dio avesse versato nella sua anima innocente. La Santa Umanità di Gesù fu il divino oggetto della sua costante e amorosa contemplazione ed essa ne rivisse i vari misteri nell’esercizio delle virtù, nell’olocausto ininterrotto di tutta se stessa, nelle sofferenze interne ed esterne, tutte accettate ed offerte con Gesù, per Gesù e in Gesù. Raggiunse la somma unione dell’anima con Lui nel 1347. “Tutta la mia forza e tutto il mio potere, scrisse, riposano esclusivamente nella sua dolcissima Umanità, nella sua vita di verità, e nella sua santa ed amara Passione. Tutto il mio desiderio di vivere e di morire non s’ispira ad altro”. E come visse nell’amore, così mori nell’amore, fidente nell’assicurazione, ricevuta da Gesù stesso: “Io non posso separarmi da te in nessuna cosa”. Morì il 20 giugno 1351 a Medingen, dove è sepolta. Il 24 febbraio 1979 Papa Giovanni Paolo II ha ratificato e confermato il culto resole “ab immemorabili”.

Autore: Franco Mariani

SOURCE : http://santiebeati.it/dettaglio/90782

Kloster Maria Medingen, Kloster Moedingen (Mödingen)



Den salige Margareta Ebner (~1291-1351)

Minnedag: 20. juni

Den hellige Margareta Ebner (Margarete, Margrete) ble født rundt 1291 i Donauwörth i Bayern i Sør-Tyskland, rundt fem mil nord for Augsburg. Hun kom fra en fornem og velstående familie som var blant byens ledende, og hun fikk en grundig klassisk utdannelse i hjemmet. I en alder av femten år trådte hun inn hos de kontemplative dominikanerinnene (Ordo Fratrum Praedicatorum - OP) i klosteret Maria-Medingen i nærheten av Dillingen, hvor hun avla sine løfter i 1306. En av hennes tanter var allerede trådt inn i dette klosteret, og andre slektninger fulgte. Mange av dem fikk embeter i ordenen, men ikke Margareta, åpenbart på grunn av hennes dårlige helse Hun levde i klosteret i førti år.

Hun gjennomgikk to lengre perioder med alvorlig sykdom og gjorde flere mystiske erfaringer. Fra 1312 var hun lenket til sengen i fjorten år, de første tre årene svært alvorlig syk og deretter på dødens terskel i syv år. I denne tiden vendte hun seg stadig mer mot Gud. Hun ofret sine lidelser for sjelene til dem som døde i den krigen som da la landsbygda øde. Sykdommen gjorde at hun bare kunne tilfredsstille sin lengsel etter botsøvelser gjennom å avstå fra vin, frukt og bading. Visjoner og nådebevis ble henne til del, og hun skrev dem ned med hjelp fra sin åndelige leder og skriftefar fra 1332, Henrik av Nördlingen (d. 1350). Deres brev etter at han dro i eksil til Basel i 1338, er blant de eldste eksempler på tyskspråklig korrespondanse.

På slutten av de mange årene med lidelser ble hun plutselig helbredet, og hun kunne vende tilbake til kommunitetens ordinære liv. Men gleden var kortvarig, for i 1324 måtte huset rømmes på grunn av kampene mellom Ludvig av Bayern, konge fra 1314 og keiser 1328-47, og dem som mente han ikke hadde noen rett til tronen. Margareta og en legsøster dro til Nürnberg for å bo hos hennes familie til krisen var over. Her var hennes bønneprogram som vanlig, og hun holdt en så å si ubrutt taushet. Klosteret åpnet så snart som mulig, og søstrene vendte tilbake etter to år.

Av politiske grunner ble Ludvig lyst i bann av paven i 1328 og Tyskland ble lagt under interdikt. Dette betydde at sakramentene ikke kunne forvaltes. Selv om interdiktet i begynnelsen stort sett ble ignorert, ble det senere respektert, og for nonner som har sitt liv sentrert om sakramentet, var dette en hard prøvelse. Etter ti år svarte Ludvig på interdiktet ved å «velge» sin egen pave, og han ga prestene i Tyskland ordre om å forvalte sakramentene eller dra i eksil. Henrik av Nördlingen valgte eksilet i 1338, men i motsetning til ham var Margareta en ivrig tilhenger av Ludvig av Bayern, også etter at han ble lyst i bann. Etter hans død fikk hun en visjon om at hans sjel var frelst.

Margareta Ebner regnes blant de mest kjente Rhinlandsmystikere og var en venn og veileder for mange berømtheter i mystikkens historie. Hun var en samtidig av dominikanerne Johannes Tauler og den salige Henrik Suso, som begge kjente og verdsatte henne. Sammen med dem var hun en av lederne for «Gudsvennene», som var en from mystikerbevegelse spredt over hele Rhinlandsområdet, fra Basel til Köln, og som appellerte til mange legfolk. Margaretas spiritualitet er nærmest fullstendig Kristosentrisk og dypt påvirket av det liturgiske år. Om dette vitner hennes åndelige dagbok, som var en selvbiografi påbegynt i 1344. Hun har skrevet to verker: Die Offenbarungen (En åndelig dagbok 1311-1348) og Pater Noster. Begge er skrevet på middel høytysk.

Resten av sitt liv skulle Margareta være en kilde for velsignelse og et sentrum for kontroverser. Hun var nestekjærlig og vennlig mot alle, og det var vanskelig å finne feil ved hennes villighet til å hjelpe de syke og plagede. Men trolig er det vanskelig å leve normalt sammen med noen som faller i ekstase på et øyeblikks varsel og blir værende der i flere dager.

Margareta døde den 20. juni 1351 i Mödingen i Bayern, 60 år gammel, og det gikk bud over hele Bayern om at «en hellig er død». Hun er gravlagt i Margareta-kapellet i klosteret Maria-Medingen. Kapellet ble bygd 1751-55 og er viet til henne. Hennes grav er fortsatt valfartsmål for mange troende.

Margareta ble saligkåret ved at hennes kult ble stadfestet den 24. februar 1979 av pave Johannes Paul II, noe som var hans første saligkåring. Hennes minnedag er dødsdagen 20. juni. Hun fremstilles som dominikanerinne med bok, lilje og botsredskaper.

Pater Noster

fra Margaret Ebner Majors works, The Classics of Western Spirituality. Translated and edited by Leonard P. Hindsley 1993. Oversatt fra engelsk av Sr Merete-Maria av Eukaristien, O.P., Lunden kloster.

Verket er skrevet på middel høytysk. Eldste bevarte manuskript er fra 1353.

Herre,
i din høyeste kjærlighet og i din aller største og mildeste barmhjertighet
slik de noensinne strømmet ut av din evige Guddom fra himmel til jord,
anbefaler jeg i oppriktighet våre sjeler, i renhet våre hjerter, i sann uskyld alle våre liv og i ren sannhet alle våre begjær og alle våre hensikter.
Til dette må Jesus Kristus,
din grenseløse barmhjertighet, forberede oss,
og din fullkomne kjærlighet tvinge oss
så vi oppnår den milde nåde og aller sanneste kjærlighet
som du har utvalgt dine aller kjæreste venner til -
i livet, i døden og i evigheten.

Jeg ber deg, Herre,
at du i din rene kjærlighet gir oss en trygg forening med det høyeste gode som er deg, Gud selv.
Og jeg ber deg, Herre,
ved den store hjelp du har gitt oss i ditt hellige menneskeliv - med alle dine kjærlighetsgjerninger - at du lar oss få merke ditt nærvær med en
mild berøring,
så vi merker hva sann inderlig kjærlighet til deg er.
La oss utelukkende ha vår glede i din hellige lidelse og i dine hellige sakramenter,
og skjenk oss gjennom dem ekte forsakelse av verden,
fullstendig ringeakt av oss selv og ren erkjennelse av våre synder
så vi i sann kjærlighet kan angre dem og avsverge dem.
Og gi oss stor sorg over all vår spilte tid i tanker, ord og gjerning
og i enhver overseelse av din milde nåde.

Gi oss, Herre,
i din inderlige kjærlighet stadig aktpågivenhet overfor oss selv,
og et stort tegn på seier over all ondskap.
Og gi oss, Herre,
den sannhet som vi kan kjenne og elske deg i.
Gi oss også, din grenseløse barmhjertighet
som lar oss vokse oss lutret og renset fra alle våre synder
slik at vi foran ditt guddommelige ansikts lysende speil
fremstår like rene
som den gang vår sjel ble støpt inn i vårt legeme
og vårt legeme ble løftet opp fra dåpens vann.

Jeg ber deg, min Herre Jesus Kristus,
at du ved din fullkomne nåde hjelper oss å følge din vilje i alt,
om det så går oss godt eller dårlig.
Måtte din veldige kraft binde oss og din milde kjærlighet tvinge oss til dette
så vi i oss ikke blott har et naturlig liv,
men slik at du Jesus Kristus, lever i oss med all din nåde;
og måtte vi leve for deg alene i rett sannhet.
Og jeg ber deg å fullende i oss med stor kraft
de aller edleste gjerninger som du av indre fryd har virket i dine utvalgte venner
inntil vi får merke hva rett kjærlighet til deg er,
så vi, når vårt livs siste øyeblikk kommer,
med himmelsk fryd selv får merke
hvilken ren forening det er mellom deg og en trengende sjel
som du har prydet med din guddom,
som du har steget ned i med hele ditt guddommelige adelskap,
og som du med stor kraft kjærlighetsfullt har preget deg selv i,
slik at et bilde av din Hellige Treenighet er kommet tilsyne i den
i guddommelig klarhet.

Jeg ber deg, Herre,
at du lar ditt hjertes sorger trenge dypt inn i oss
så de kan bli tegn på din inderlige kjærlighet
som overgår alt hva du hittil har skjenket noe sant kjærlighetsbegjærende hjerte.

Gi oss, min Herre,
en mild, indre lengsel fra et rent hjerte
etter ditt legemes levende føde,
og en elskende tørst
etter å få motta deg i samstemmighet med din innerste barmhjertighet;
utvirk i oss med mildhet et nådefylt barmhjertighetsarbeide
så vi i oss selv virkelig får merke
den skjulte kraft fra dine hellige sakramenter,
stadig få vinne mer dyd
og stadig vokse i nåde.

Og jeg ber deg, min Herre,
at du denne dag nærer oss i forening med den aller verdigste prest,
som i dag mottar deg på jorden,
så vi ble like godt fylt av det hellige sakraments nåde
som om vi hadde mottatt deg direkte fra hans hender
og med den samme lengsels verdighet som han selv måtte inneha.
Gi at vi ved ditt nærværs nåde,
ikke må føle at vi står uten deg
som følge av kristenhetens bedrøvelige tilstand,
og at vi heller ikke ved ondskap, skader den rene Sannhet
som er deg Gud selv, i hvem all sannhet skues.
Og måtte vi fremtre for ditt guddommelige ansikt
uskyldige i denne synd og i alle synder
og rikt smykket av nådens fylde.
Måtte vi bli styrket av din levende føde
så vi vokser i lidenskapelig kjærlighet,
måtte vi bli omgitt av din grenseløse barmhjertighet mot alt ondt,
og måtte vi bli omfavnet av din rene sannhet.
Måtte hele din nåde omgi oss og alltid vokse i oss
og aldri mer bli tatt ifra oss inntil det evige liv,
og måtte den være oss en evig belønning, en evig glede, og en evinnelig fryd i deg.
Hjelp oss, min Herre,
slik at vi kan dø av ren kjærlighet,
og slik at du kan bli gitt oss av den samme kjærlighet
som tillot deg å dø på korset i kjærlighet til oss,
så vi, mens vi ennå lever, kan vende oss til den evige salighet vi har i vente hos deg.
Hjelp oss også å bære all elendighet med sann glede
så vår sjel, når denne elendigheten er til ende,
aldri mer kjenner sorg eller trengsel,
og hjelp oss å aldri lide ditt savn.
Og måtte det av din uendelige barmhjertighets innerste godhet,
kun være deg selv som for oss,
blir den evige fryd og evige belønning som pryder oss,
så vi kan nyte din hellige guddom i den reneste klarhet -
slik du gir deg selv til dine aller kjæreste venner.

Nå ber jeg deg, Herre,
at du ved den store hjelp
du har gitt oss i din hellige menneskelighet og i din hellige og virkningsfulle lidelse,
kjærlig og barmhjertig ivaretar alle våre ønsker.

Jeg ber deg, Herre,
at du gir oss deg selv med den samme berusende nåde
som da du gav deg selv til dine kjæreste venner,
og at du med din tilstedeværenhet frir oss fra alt det onde.
Hva er det onde? Alt, Herre, som ikke er deg.

Og skjenk oss gjennom hjertet og inn i sjelen,
et kyss av din evige fred,
med den samme milde fornemmelse
som den din rene sjel i sann elskende glede noensinne kan ha kjent eller mottatt;
det milde kyss fra et rent hjerte
som et pant på din brennende kjærlighet,
som en hjelp av din uendelige miskunn,
som forsterkning i ren sannhet,
og som undervisning i sann kristen tro i liv og død,
det ekte og sanne håps bekreftelse.

Min Herre,
måtte din forklarede, nådefylte menneskelighet, Jesus Kristus,
være min innerste kraft,
en renselse for mitt hele liv,
og gi mine sanser opplysning til å erkjenne den rene og rette sannhet.
Herre,
på den rette sannhets vei er vår sikreste vei til deg,
det sanne lys fra ditt rene treogtredve-årige jordeliv,
dine ydmyke gjerninger,
din saktmodige vandel,
din kraftfulle lidelse,
din kjærlighetsfylte død,
dine sanndrue ord.

Min Herre,
gi meg en mild forvissning om frelse i fylden av din nåde,
en elskende slutt i riktig forfatning,
en evig nytelse av din kjærlighet alene,
der du alene, min Herre, er Herre og ingen annen.
og der din ære er vår evige føde og din kraft vår evige glede;
der din klare tilsynekomst er vår evige rettesnor,
og der all sorg er til ende,
og all glede er sikret ved en kilde levende vann.
Hvor strømmer det fra? Fra Faderens hjerte, det Evige Ord,
av kjærlighet til oss nedlagt i Jomfruens skjød i pur renhet.

Maria, Guds mor,
måtte din renhet og din rene fødsel rense oss.
Måtte din moderlige hjelp og alle helgeners og alle englers hjelp åpne kilden til all barmhjertighet,
den som ingen noensinne er blitt nektet å forsyne seg av.
Min Herre,
måtte du helle deg selv i oss og dine rike gaver over oss i full nåde!
Rens oss og lutre oss fra alle våre synder ved det Hellige Blod fra dine hellige sår,
og still vår tørste, Herre, med det vann som du, Evige Visdom og Sannhet, har sagt man aldri blir tørst igjen etter å ha drukket av.
Måtte våre sjelers tørste raskt slukkes med renhet.
Måtte din elskende glede fullendes i oss
og måtte din pris økes i oss, min Herre,
til din evige glede.
Jesus, gi oss disse ting ved kraften av din innerste kjærlighet,
hvorfra all din evige velsignelse har strømmet til oss.
Av den overstrømmende kraft fra din hellige lidelse,
gis det oss en grenseløs barmhjertighet
som du med all din nåde bruker
for å forberede oss til din kjæreste vilje.
Måtte du i særdeleshet pryde oss med nåden av sann indre og ytre fred,
med sann ydmykhet, og med det sanne skinnende lys av sann kristen tro.

Og gi oss, min Herre,
en sann vekst i all din nåde inntil vi når dit
hvor din guddommelige nåde er våre evige glede og vår evigvarende belønning.
Amen.
Deo gratias!

SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/mebner

Margareta Ebner

auch: M. von Maria Medingen

 Gedenktag katholisch: 20. Juni

nicht gebotener Gedenktag im Bistum Augsburg und im Dominikanerorden

 Name bedeutet: die Perle (griech.)

Nonne, Mystikerin

* um 1291 in Donauwörth in Bayern

† 20. Juni 1351 im Kloster Maria Medingen in Mödingen in Bayern

Margareta Ebner auf einem Ex voto in der ihr geweihten Kapelle in der Klosterkirche Maria Medingen in Mödingen 

Margareta Ebner stammte aus einem Patriziergeschlecht. Sie trat im Alter von 15 Jahren ins Dominikanerinnenkloster Maria Medingen in Mödingen bei Dillingen ein. Gerühmt werden ihre Gottes- und Nächstenliebe. Von 1312 bis 1326 war sie durch eine schwere Lähmung ans Bett gefesselt; geduldig ertrug sie die Krankheit, immer wieder gestärkt durch die von ihr besonders verehrte Eucharistie. Dabei wurden ihr Visionen zuteil. 1332 lente sie ihren Seelenführer, den Weltpriester Heinrich von Nördlingen kennen, der sie als Prophetin betrachtete; er leitete er sie an, ab 1344 die ihr zuteil gewordenen Offenbarungen schriftlich festzuhalten. Margarethas Briefwechsel mit ihm - 56 Briefe von ihm an Margarete sind erhalten - und anderen Mystikern wie Johannes Tauler ist die älteste erhaltene Briefsammlung in deutscher Sprache und ein Zeugnis der Kontakte der mystisch-gottesfreundlichen Kreise untereinander.

Margareta Ebners Grab in der ihr geweihten Kapelle in der Klosterkirche Maria Medingen in Mödingen 

Margareta Ebner verehrte besonders den Namen Jesu, seine Kindheit und sein Leiden, wobei sie auch gegenständliche Andachtshilfen benutzte; erhalten sind ihr hölzernes Christkind und die Wiege. Mystische Begnadungen erhielt sie v. a. im Gebet durch Auditionen, Glossolallie, eingegossene Süße und die Stigmatisierung, worüber sie in schlichten Formulierungen ohne liturgischen Anspruch berichtete. Gegen den Papst setzte sie sich für den 1346 wegen der Auseiandersetzungen um die Herrschaft in Oberitalien gebannten Kaiser Ludwig IV. ein.

Margaretas Grab in der nach ihr benannten Kapelle in der Klosterkirche Medingen ist bis heute Wallfahrtsziel, viele Krankenheilungen werden bezeugt.

 Kanonisation: Der Kult wurde 1979 approbiert.

Kloster Maria Medingen in Mödingen 

Worte der Seligen

In mittelalterlich getönter Sprache schreibt Margareta Ebner von ihrer Beziehung zu Jesus Christus:

Mir kommt bisweilen so große Lieb und Minne gegen Gott, dass ich in diesen Zeiten nicht glauben kann, dass einem andern Menschen je Gott gleich lieb erschien, es sei denn unsere zarte, liebe Frau und sein geminnter [geliebter] Jünger Sankt Johannes, die beide ich billig ausnehmen will. Auch weiß mein Herre wohl, dass mir zu dieser Zeit gegeben war, wenn ich das Leiden unsers Herrn eitel nennen hörte, das tat mir so gar weh und ich bedachte, dass wir nicht würdig wären, mit rechter Andacht Mahnung zu empfangen. Da wider ward mir dann gegeben und ist mir heute noch, wenn ich den Namen Jesus nennen hörte, wo ich auch ging, so überkam mich allergrößte Freude und wünschte selig den, von dem ichs hörte, und wäre ich auch nicht befriedigt in dem Kloster, ich sollte doch gern darin sein, damit ich Jesu Namen recht oft nennen hörte.

Die nächste Fastenzeit ward mir gegeben, wenn ich das heilige Leiden meines Herren hörte in Predigt oder frommer Lesung und wo immer ich es nennen hörte, da schoss es mir so kräftig in mein Herz und teilte sich all meinen Gliedern mit und so ward ich gefangen und gebunden inwendig und auswendig, dass ich mich nicht mehr regen konnte. … Wiederum in der Zeit ward mir gegeben eines Nachts, dass ich an mir erschaute die heiligen fünf Minnezeichen an Händen, Füßen und im Herzen, und davon kam mir allergrößte Gnade, wenn ich daran gedachte.

Margareta verspürte in sich die starke Berufung, vor allem für die armen Seelen zu beten:

Große Begierde hieß mich beten für die armen Seelen. Die gaben mir viel Trost in allen Dingen und offenbarten mir, was ich zu wissen [be]gehrte von mir und ihnen. …

Ich freute mich allzeit auf Allerseelentag, da kam mir ein besonderer Trost von ihnen. Sie sandten eine Seele da zu mir, die eine Schwester unseres Konventes war; sie dankte mir für alles, was ich ihnen zu gute tat. Da wollte ich von ihnen wissen, ob mein Gebet denn keiner Seele noch zum Guten verholfen habe. Da ward mir Antwort, dass ich vielen Seelen schon geholfen hätte. Sie stärkten mein Vertrauen auf Gottes Güte, dass ihm mein Leben wohl gefiele und sonderlich, dass ihm das allerliebste an mir wäre die große Demut. Viel sagten sie mir davon, was Gottes Gütigkeit gewirkt an ihnen, und sonderlich in ihren jüngsten Nöten. Auch suchten viel Seelen mich, die ich nicht kannte, und gaben mir ihr Leben zu erkennen und baten mich um ein Gedenken.

Aus dem Paternoster [Vaterunser] Margarete Ebners:

Ich bitte dich, mein Herr, dass du uns in deiner lautern Minne verleihest eine sichere Vereinung in das innerste Gut, das du Gott selber bist. Und ich bitte dich, mein Herr, durch die kräftige Hilfe, die du uns in deinem heiligen menschlichen Leben gegeben hast in allen deinen Minnewerken, dass wir inne werden in deiner Gegenwart, sichtbar und ungesehen mit süßer Berührung - dass wir inne werden, was rechte herzliche Liebe gegen dich sei, dass unsre Lust nirgends sei als in dem heiligen Leiden und in deinen heiligen Sakramenten, und dass du darin uns verleihest wahre Abgeschiedenheil von aller dieser Welt und ein Hinwegziehen unseres Selbst, eine lautere Erkenntnis unserer Sünden, um in rechter Minne sie zu bereuen und davon abzulassen, und ein bittres Leid um alle Zeit, die wir verloren in Gedanken, in Worten, in Werken und in aller Saumsal trotz deiner süßen Gnade.

Gib uns, mein Herr, eine beständige Warnung unser selbst in deiner herzlichen Liebe und ein kräftiges Siegzeichen wider alles Böse. Und gib uns, mein Herr, die lautere Wahrheit, in der wir dich kennen und minnen werden; und auch deine grundlose Erbarmnis, in der wir geläutert und gereinigt werden von allen unsern Schulden, damit wir also lauter erscheinen vor dem Spiegelglanz deines göttlichen Antlitzes wie damals, da unsre Seele in unsern Leib eingegossen wurde und unser Leib aus der Taufe gehoben ward. Ich bitte dich, mein Herr Jesu Christe, durch deine vollkommene Gnade, dass du uns helfest, dass wir in allem deinem Willen folgen, es geschehe uns dabei Lieb oder Leid, und dass uns deine starke Gewalt dazu binde und deine süße Minne dazu zwinge, dass wir kein natürlich Leben an uns haben, außer du, Jesus Christus, lebest in uns mit all deiner Gnade, und dass wir dir allein leben in rechter Wahrheit und dass du kräftiglich in uns wirkest die allersüßesten Werke, die du aus innerer Lust in deinen auserwählten Freunden gewirkt hast, bis dass wir inne werde, was rechte Liebe zu dir sei, bis dass wir zum letzten Augenblick unseres Endes kommen, dass wir dann innewerden in den himmlischen Freuden, was eine reine Vereinigung sei zwischen dir und einer bedürftigen Seele.

Quelle: Wolf Brixner: Die Mystiker - Leben und Werk. Weltbild Verlag, Augsburg 1987, S.336 - 338, 340f

zusammengestellt von Abt em. Dr. Emmeram Kränkl OSB,

Benediktinerabtei Schäftlarn,

SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienM/Margarete_Ebner.html

Ebner, Margareta

Dominikanerin, Mystikerin, * um 1291 Donauwörth, † 20.6.1351 Mödingen bei Dillingen.

Leben 

E. lebte als Dominikanerin im Kloster Mödingen (Maria Mödingen). Ihre mystische Begnadung begann nach dem 20. Lebensjahr. Auf dem physischen Leidensweg der Reinigung – E. war fast zeitlebens krank – gelangte sie, durch Visionen und innere Tröstungen gestärkt, zur völligen Hingabe an Gott. Mit Heinrich von Nördlingen verband sie eine tiefe Seelenfreundschaft. Ihre mit ihm und anderen geführte Korrespondenz, die erste uns erhaltene deutsche Briefsammlung, ist nicht nur theologisch, sondern auch kirchen- und kulturgeschichtlich von großer Bedeutung. Auf Wunsch Heinrichs schrieb sie seit 1344 ihre Offenbarungen nieder, die eine an der Liturgie des Kirchenjahres ausgerichtete Braut- und Passionsmystik aufweisen und einen wertvollen Beitrag zur deutschen Frauenmystik bilden.

Werke 

H. Wilms, Der sel. M. E. Offenbarungen u. Briefe übertragen u. eingel., 1928; Hss.: Perg.hs. v. 1353 u. 3 spätere Kopien (Klosterbibl. Mödingen);

Cod.Add. 11430 (London, Brit. Mus.);

Hs. v. 1735 (Kopie d. Vorlage d. 1. Mödinger Hs.) (Schloßbibl. Mayhingen);

Cgm 480 (München, Staatsbibl.); 

Hs. Nr. 278 (Einsiedeln).

Literatur 

ADB 20 (unter Margareta E.); Ph. Strauch, M. E. u. Heinr. v. Nördlingen, 1882;

A. Pummerer, in: Stimmen aus Maria Laach 81, 1911, S. 1 ff., 132 ff., 244 ff.;

L. Zoepf, Die Mystikerin M. E., = Btrr. z. Kulturgesch. d. MA u. d. Renaissance 16, 1914 (L);

A. Schauenberg, Leben d. gottsel. M. E., 1914;

F. Schulze-Maizier, Myst. Dichtungen aus 7Jhh., 1925;

M. Grabmann, Ma. Geistesleben I, 1926, S. 480 ff.;

O. Karrer, Die große Glut, 1926, S. 232 ff.;

W. Oehl, Dt. Mystikerbriefe, 1931, S. 333 ff. (L);

F. W. Wentzlaff-Eggebert, Dt. Mystik zw. MA u. Neuzeit, 21947, S. 53 ff., 297 f.;

F. Zoepfl, Lb. Bayer. Schwaben II, 1953, S. 60-70 (L, P);

A. Walz, Gottesfreunde um M. E., in: HJb. 72, 1953, S. 253 ff.;

R. Bauerreiß, KG Bayerns IV, 1953, S. 68 ff.;

H. Tüchle, KG Schwabens II, 1954, S. 143 ff.; 

E. Krebs, in: Vf.-Lex. d. MA I, Sp. 482-84 (L), V, Sp. 161 (L).

Portraits 

Grabplatte (Mödingen, Klosterkirche;

Foto Marburg), Abb. b. Zoepfl, s. L.

Autor/in 

Gundolf Gieraths OP

Empfohlene Zitierweise 

Gieraths OP, Paul-Gundolf, "Ebner, Margareta" in: Neue Deutsche Biographie 4 (1959), S. 262 [Online-Version]; URL: https://www.deutsche-biographie.de/pnd11868759X.html#ndbcontent

SOURCE : https://www.deutsche-biographie.de/gnd11868759X.html#ndbcontent

Margaret Ebner, visionäre Nonne im Dominikanerinnenkloster zu Maria Medingen, zwei Stunden nördlich von Dillingen, entstammte einer Donauwörther Patrizierfamilie, ist um das Jahr 1291 geboren und starb am 20. Juni 1351. Das Jahr ihres Klostereintritts wissen wir nicht, sie sagt nur, daß sie bis zu ihrem 20. Lebensjahre ohne tieferes Bewußtsein ihrer selbst lebte, aber stets Gottes väterlichen Schutz empfunden habe. In Folge schwerer Krankheit in den Jahren 1312–1315 ordnete sie sich ganz dem göttlichen Willen unter, zog sich von jedem Verkehr so viel als möglich zurück und selbst nach den Gottesfreunden zeigte sie anfangs kein Verlangen. Auch ihr weiteres Leben gestaltete sich zu einer fast ununterbrochenen Leidensgeschichte. Von 1314–1326 war sie mehr als die Hälfte des Jahres bettlägerig. Gegen Ende dieser Zeit, im J. 1324/25, als Ludwig der Baier, für den sie warme Sympathien hegte, das nahe gelegene Burgau belagerte, da drang auch der Kriegslärm bis Medingen und die leidende M. kehrte zeitweise in die Heimath zurück. Aber sie war jetzt gegen die Ihrigen unzugänglicher als sie es je im Kloster gewesen, wo sie längere Zeit nur mit einer Schwester inniger verkehrt zu haben scheint. Nach Margareta’s Rückkehr nach Medingen häuften sich die Gnadenbeweise Gottes an ihr, aber sie wurde andererseits auch wieder schwer geprüft durch den Tod verschiedener befreundeter Schwestern und es bedurfte längere Zeit für sie, um den Verlust zu überwinden. Erst als der Weltpriester Meister Heinrich von Nördlingen (s. d.) im October 1332 mit M. in Berührung trat, wurde dieser Schmerz durch seine tröstlichen Worte gelindert. Heinrich, der in den Offenbarungen Margaretas stets nur als „der getreue Freund Gottes“ erscheint, muß gleich beim ersten Besuch einen bedeutenden Eindruck auf M. gemacht haben; sie versprach sich nichts Besonderes von der Begegnung, wurde aber durch sie um so nachhaltiger an Heinrich gefesselt. Die Verwandtschaft ihrer Naturen kettete beide fest aneinander und M. wurde bald die Seelenfreundin und Beichttochter Heinrichs, auf den sie alle Gnadenbeweise, deren Gott sie selbst theilhaftig macht, deren sie sich aber unwürdig fühlt, herabwünscht. Wiederholt nennt M. ihn ihren Lehrer, von Gott [333] ihr zum Trost gegeben; er ist es, dem sie allein ihre göttlichen Eingebungen anvertraut, der ihr bei jedem Besuche als ein getreuer Arzt neuen Trost in ihren mannigfachen Leiden zu spenden weiß, durch dessen Nähe sie sich geistig wie körperlich so leicht fühlt, daß sie der Erde entrückt zu sein meint. Heinrichs wiederholte Besuche in Medingen sind stets für sie eine Zeit der Erquickung und Stärkung in ihrem leidgeprüften Leben; zudem empfängt sie selbst oft durch Gott Eingebungen über die hohe Begnadigung Heinrichs. – Von ihrer Leidensgeschichte und ihrem geistigen Verkehr mit Heinrich von Nördlingen gibt uns M. in ihren Offenbarungen einen treuen Bericht nach regelmäßig geführten, gelegentlich von Heinrich durchgesehenen Tagebüchern, die sie später (1344/45) auf Heinrichs Bitten zu größerer Einheit verband. Als Schreiberin diente ihr bei der Sammlung ihrer Offenbarungen eine befreundete Klosterschwester Elsbeth Schepach (seit 1345 Priorin von Medingen) und es kam der Theil der Offenbarungen zu Stande, der uns Margareta’s visionäres Leben in den Jahren 1312–1344 in chronologischer Reihenfolge schildert. Ergänzend fügte M. Notizen über ihre Lebensweise hinzu sowie außer einigen weiteren Offenbarungen und Eingebungen die Gründe, die sie zur Aufzeichnung veranlaßten. Heinrich von Nördlingen begrüßte Margareta’s Schrift mit überschwänglichem Lobe. Kein Wort, so schrieb er ihr, würde er weder in lateinischer noch in deutscher Sprache daran zu ändern wagen, ehe er sie nicht nochmals und zwar zusammen mit M. gelesen hätte. Er ermunterte sie wiederholt zu weiterem Schreiben, etwa Vergessenes nachzuholen, Neues hinzuzufügen und M. verzeichnete nun regelmäßig bis ins Jahr 1348 ihre Gesichte. Im Moment der Aufzeichnung waren Margareten ihre geistigen Erlebnisse jedesmal wieder in gleicher Weise gegenwärtig, als sie ihr zuerst eingegeben wurden und zwar war diese Vergegenwärtigung so eindringlich, daß die eine Begebenheit die andere zu verdrängen schien: sie konnte nicht schnell genug schreiben vor der Fülle der Erinnerungen. In den Erlebnissen selbst wie auch in der Art ihrer schriftlichen Fixirung liegt es zum Theil, wenn Margaretas Schilderungen monoton sind und viele Wiederholungen aufweisen, die um so mehr ermüden, da M. nicht im Stande ist, durch die Darstellung den eng begrenzten Inhalt ihres visionären Lebens wenigstens äußerlich zu beleben. Ihr Stil ist trotz gelegentlich eingeflochtenen Reimen und Assonanzen höchst ungewandt und schwingt sich nur einmal zu bildlicher Redeweise auf. Dennoch enthalten ihre Aufzeichnungen als Beiträge zur Kenntniß der mittelalterlichen Frauenbildung und des mystischen Lebens in den weiblichen Klöstern manche nicht uninteressante Züge, sie sind in gewissem Sinne auch medicinisch lehrreich, da M. sich wiederholt eingehend über ihre körperlichen Zustände während ihres visionären Lebens ausläßt: so litt sie insbesondere häufig an der gebundenen swige, einer Lähmung, die sich aber nicht nur auf die Zunge beschränkte, sondern auch alle anderen Glieder zeitweise befiel. – Weichheit der Empfindung, angeborene Bescheidenheit und gottvertrauendes Entsagen bilden den Grundton in Margaretas Wesen, sie war von tiefer Friedens- und Wahrheitsliebe durchdrungen. Nur einmal scheint die Schwere des körperlichen Leidens vorübergehend ihren Glauben an Gottes Barmherzigkeit erschüttert zu haben. Ihr äußeres Leben suchte sie dem inneren anzupassen. Sie übte Askese in Speise und Trank, kürzte sich den Schlaf und beschränkte ihre Rede. Auch das Waschen und Baden unterließ sie, ohne daß es ihr geschadet hätte; aber Unsauberkeit in Kleidung, Speise und Trank konnte sie nicht ertragen. Gegen Zierrat und Putz sowie gegen jegliche Bequemlichkeit des Lebens hatte sie besondere Abneigung. Neben manchen überschwänglichen, höchst naiven Schilderungen dieser Art, für deren Verständniß unserer Zeit kaum mehr die dazu erforderliche Phantasie zu Gebote steht, begegnen wir Stellen, die wirklich zart und poetisch empfunden sind. Die Lebens- und Leidensgeschichte [334] Christi bildet vorzugsweise den Gegenstand der Visionen. Viel wichtiger aber als ihr Seelenverkehr mit Gott sind für uns ihre Beziehungen zur Zeitgeschichte. Sie nimmt innigen Antheil an der Bedrängniß der Christenheit, auf der das Interdict schwer lastet; die Abendmahlsfrage ist ihr ein Gegenstand ernstester Erwägung. Besonders erwähnenswerth ist Margaretas Interesse für Ludwig den Baier. Für ihn zeigt sie in directem Gegensatz zu Heinrich von Nördlingen die aufrichtigste Theilnahme. Sie betet für ihn um Erlösung von äußeren und inneren Nöthen und erwirkt ihm durch ihr Gebet ein längeres Leben. Im Traume sieht sie ihn wandeln unter dem Schutze Gottes, der ihn nicht verlassen will weder hier auf Erden noch dort im Himmel und sie vernimmt über ihn die Worte: „Adorabunt eum omnes reges, omnes gentes servient ei“. Die glückliche Rückkehr des Kaisers von seinem Römerzuge (1327–1330) wird ihr voraus verkündet. Bei seinem Tode bittet sie für seine Seele und erhält von Gott für sie trotz großer Schuld die Verheißung auf ein ewiges Leben, weil Ludwig ihn lieb gehabt und im Herzen getragen habe: „menschliches Urtheil sei nicht immer das richtige“. Auch von Ludwigs treuestem Helfer Konrad von Schlüsselberg († 14. September 1347) ward ihr die Eingebung, seine Seele habe die „ewige Sicherheit“ empfangen, doch liege er noch so tief in der Strafe, daß er ihren Gebeten unerreichbar wäre. Ueber das gemeine Sterben im J. 1348 wird ihr offenbart, Gott habe es über die Menschen verhängt wegen der großen Gebrechen und Sünden in der Christenheit; daß die Juden zunächst die Schuldigen und Anstifter des Sterbens waren, stand auch für M. fest. – Es begreift sich, daß der Ruf der hohen Begnadigung Margareta’s nicht auf die Klosterräume Medingens beschränkt blieb: auch Auswärtige empfahlen sich in ihr Gebet und „die Freunde unseres Herren“, wie Tauler, Abt Ulrich III. von Kaisheim (s. unter Adelheid Langmann) und Margareta zum Goldenen Ring in Basel suchten ihren Verkehr und traten mit ihr in Briefwechsel. Keiner aber hat so nachhaltig Margaretas Leben beeinflußt wie Heinrich von Nördlingen, der selbst wieder zu ihr wie zu einer Prophetin aufschaute. Seine Correspondenz mit M. ist zugleich die wichtigste Quelle über die Lebensverhältnisse dieses Mystikers (s. u.). – Im J. 1744 wurden die Aufzeichnungen der Ebnerin, die im 17. und Anfang des 18. Jahrhunderts wiederholt auszugsweise gedruckt wurden, in lateinischer Uebersetzung nach Rom zur Prüfung gesandt, von der ihre kirchliche Anerkennung abhängen sollte. Es kam aber nicht dazu, da man in Rom an nicht wenigen Punkten der Offenbarungen Margaretas, insbesondere wegen ihres Verhältnisses zu Ludwig dem Baier, Anstoß nahm.

Vgl. Ph. Strauch, M. Ebner und H. v. Nördlingen. Ein Beitrag zur Geschichte der deutschen Mystik. Freiburg und Tübingen 1882. Preger, Gesch. der deutschen Mystik im Mittelalter II, 277 ff., 289 ff.

SOURCE : https://de.wikisource.org/wiki/ADB:Ebner,_Margareta