Statue de Saint-Martial dans l'église de Toulx-Sainte-Croix
Saint Martial de Limoges
Évêque de Limoges (IIIe siècle)
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/1412/Saint-Martial-de-Limoges.html
Statuette représentant saint Martial, grand retable de
l'église d'Allassac, Corrèze, France.
Vie de Saint Martial
SOURCE : https://www.cathedrale-limoges.fr/saint-martial.html
La vie de saint Martial - Remise du bâton de saint
Pierre (détail) - Voûtain est. Chapelle de saint Martial, Palais des Papes,
Avignon, Vaucluse, France.
Vie de Saint Martial
Saint Martial était originaire de Palestine; envoyé
de Rome par le Pape Fabien vers l’an 250 , pour évangéliser la Gaule ,
traversa le Massif Central et arriva a Limoges où il fit beaucoup de
miracles et fût nommé Evêque .
Originaire de Palestine, envoyé par le Pape Fabien
vers l'an 250, celui qui devait devenir saint Martial gagna notre
région par la voie romaine de Bourges à Limoges où il fit beaucoup de
miracles et fût nommé Evêque probablement à la fin du III siècle.
Sidoine Apollinaire, évêque de Clermont, mort en 488, écrit que la cité des
Limousins reçu saint Martial comme évêque. Grégoire de Tours précise vers 576
que, sous le consulat de DECE et de GRATUS (vers 250), saint Sernin fut envoyé
dans les Gaules avec six autres évêques, dont Martial accompagné de deux
prêtres orientaux Alpinien et Austriclinien qui devaient lui survivre et être
enterrés auprès de lui dans une crypte basilique située à l'emplacement occupé
autrefois par un cimetière gallo-romain construit suivant la coutume, hors de
la ville.
C'est à Augustoritum ou plus exactement à la Civitas
Lémovicium, la Cité des Lémovices, qu'il mourut et fut inhumé. Un culte se
développa sur son tombeau et l'évêque de Limoges y détacha quelques clercs pour
en assurer le service.
Le nom de Martial sera mentionné pour la première fois
dans le testament de Saint-Yrieix en 572 au sujet d'une donation faite aux
clercs desservant son tombeau.
En 848 ces clercs se firent moines. Ainsi naquit
l'abbaye de Saint Martial, qui devint un grand centre de pélérinage tout au
long du XIème et du XIIème siècle.
SOURCE : http://lesdeaux.free.fr/eglise/viesaint.htm
La vie de saint Martial - détails Résurrection du fils de Nerva - Voûtain sud. Chapelle de saint Martial, Palais des Papes, Avignon, Vaucluse, France.
Et Jésus l’embrassa…
Auteur : Daniel-Rops | Ouvrage
: Légende
dorée de mes filleuls .
C’était à Tibériade, la ravissante ville qui
mirait ses palais, ses maisons, ses palmiers, dans l’eau pure du plus beau des
lacs. Parmi les bandes d’enfants qu’on voyait chaque jour jouer sur la rive,
comme ont toujours fait les enfants de tous les pays et de tous les temps,
à lancer de fragiles esquifs sur les courtes vagues, ou à bâtir des
châteaux avec du sable, l’un d’eux, depuis quelques mois, se faisait remarquer
par son air étrange, grave et méditatif, bien surprenant chez un petit garçon
de six ans.
Il s’appelait Martial, ce qui était un nom latin, bien
que ses parents fussent d’excellente race juive, de la célèbre tribu de
Benjamin. Mais son père avait servi dans les troupes auxiliaires de Rome et
quand son fils était né, il avait voulu qu’il portât le nom d’un de ses
compagnons de combats. Martial avait été élevé comme tous les petits garçons de
son temps, c’est-à-dire fort librement. Il lui arrivait souvent, malgré son
jeune âge, de partir dans la campagne, en compagnie de sa chevrette familière
qui le suivait partout, et de s’en aller dans quelque belle prairie au-dessus
du lac, passant des heures à cueillir des fleurs, à regarder un vol
de flamants rosés tourner en criant dans le grand ciel bleu ou encore à se
chanter pour lui-même de belles chansons qu’il ne répétait à personne, car
personne n’aurait pu le comprendre…
Or, un jour qu’il était allé chercher des
anémones — de magnifiques anémones d’un rouge sombre, au cœur violet, comme il
s’en cachait dans les creux de rochers qu’il connaissait, — Martial avait fait
une rencontre. Il venait de grimper sur un monticule, à quatre pattes, sa
petite chèvre blanche bondissant, plus leste, à côté de lui, quand,
à dix pas peut-être, il avait vu un homme, tout seul, immobile, qui se
tenait les bras levés, comme en prière, et la tête tendue vers le ciel. Un
instant, l’enfant était demeuré immobile, considérant attentivement l’inconnu.
Puis l’homme avait baissé la tête ; ses bras
étaient retombés doucement et, à ce moment, son regard s’était posé sur
Martial et, en silence, l’avait fixé. Quel regard!… Jamais l’enfant n’avait
parlé à quiconque de cette rencontre, même à sa mère ou à son
père. Jamais il n’avait raconté ce qui s’était passé lorsque l’inconnu lui
avait fait signe d’avancer et qu’il était allé vers lui. Jamais il n’avait
répété les paroles qu’il avait entendues.
Mais c’était depuis cette rencontre que Martial était
mystérieusement grave, comme s’il portait dans son jeune cœur un secret
immense, une image à laquelle il ne cessait de penser.
Le printemps était là, le merveilleux printemps de
Palestine, tout empli d’air léger, de jeune soleil, de chants d’oiseaux. La
vigne en fleurs exhalait son parfum et l’on entendait retentir dans les
sycomores le roucoulement des tourterelles et des pigeons.
Dans la bande des garçons qui jouaient au bord du lac,
tout heureux de barboter, pieds nus, dans l’eau si douce, les aînés parlaient
beaucoup d’une histoire qu’ils avaient entendu raconter par leurs pères et qui
les surexcitait fort. Ne disait-on pas qu’un prophète était apparu ? Oui,
un prophète, un de ces hommes étranges, extraordinaires, que Dieu avait envoyés
maintes fois à son peuple, — ainsi qu’on l’apprenait à l’école de la
synagogue, — pour l’avertir, le conseiller ou le consoler. Il y avait
cependant bien des années, des centaines d’années, qu’il n’avait pas été
question de prophètes. Portait-il des vêtements faits de peaux de bête ?
Le Seigneur lui avait-il purifié les lèvres avec un charbon ardent ? Ou,
comme le grand Élie, se promenait-il dans le ciel sur un char de feu ? Car
ces enfants, qui apprenaient à lire dans la Bible, connaissaient
à merveille tous les épisodes du Livre Saint.
En tout cas, il avait fait des miracles, c’était
certain. Il avait guéri la mère d’un des pêcheurs du lac, que tous
connaissaient, le bon Simon, celui qui avait la grande barque à dix rames.
Et à Capharnaüm, tout près de là, on racontait qu’un officier romain était
allé le trouver pour le supplier de sauver son serviteur atteint d’une grave
fièvre et que, sans même voir le malade, de loin, d’un seul mot, il l’avait
remis debout. Ainsi, dans ces jeunes âmes, l’histoire du Nouveau Prophète
éveillait-elle une curiosité ardente.
Aussi quand, un matin, la petite Rébecca, qui savait
toujours tout, — curieuses, les filles le sont encore plus que les garçons, — accourut
sur la plage en criant : « Il est là ! Je le sais ! Il est
dans le champ là-haut, assis avec ses amis, dans les asphodèles. Et il parle…»,
pas un des enfants n’hésita une seconde à comprendre de qui il s’agissait.
À toutes jambes, comme un vol d’alouettes, ils s’élancèrent, montant le
chemin caillouteux que Rébecca leur indiquait.
Il y avait énormément de monde autour du
prophète, tant même, que les petits, tout d’abord, ne l’aperçurent même pas.
Ils ne voyaient qu’un attroupement d’hommes et de femmes, assis à terre en
cercle. Mais, dans un profond silence, ils entendirent la voix du prophète qui
parlait. Des lambeaux de phrases leur parvenaient : « Bienheureux
ceux qui sont pauvres sur la terre, parce qu’ils posséderont le Royaume du
Ciel… Bienheureux ceux qui pleurent, parce que Dieu les consolera… » Cette voix
!… Martial l’avait reconnue et il lui avait semblé que son cœur cessait de
battre. L’inconnu, l’inconnu du coin des anémones…
Ce fut plus fort que lui. Il n’hésita pas. Il se
glissa, tout menu entre les gens assis, se faufilant : ce n’était guère
commode ! Parmi ceux qu’il dérangeait, les uns ne lui disaient rien, tant
ils étaient occupés à écouter ; d’autres le repoussaient d’une
bourrade. Il arriva quand même pas bien loin du prophète, et il le vit. C’était
lui ! Du coup, il s’arc-bouta de ses petits bras pour écarter deux solides
paysans du Haurran qui lui barraient le passage et il voulut s’élancer, mais
deux de ceux qui entouraient le prophète le retinrent, l’écartèrent, comme on chasse
un petit chien lorsqu’il vient folâtrer au salon.
A ce moment, les yeux qu’il connaissait bien se
tournèrent vers lui. Le prophète au merveilleux regard lui sourit et d’un geste
ferme, faisant signe à ses amis de lâcher l’enfant, il dit :
« Laissez approcher ce petit ! »
Une seconde après, Martial était auprès de lui, et mieux même que tout près, contre Lui, entre ses genoux. Les bras du Prophète l’enveloppaient et il entendait contre son oreille la voix profonde dire des phrases qu’il ne comprenait pas toutes, mais qui lui faisaient chaud au cœur.
« Laissez venir à moi les petits enfants,
car le Royaume des Cieux leur appartient. Je vous le dis en vérité, si vous ne
devenez pas semblables à des enfants, innocents comme eux, vous n’entrerez
pas au Paradis. Celui qui reçoit avec bonté un enfant comme ce petit que voici,
c’est comme s’il me recevait moi-même, et Dieu qui m’a envoyé… »
* * *
Ces minutes extraordinaires où il avait été embrassé
par le grand Prophète, où il avait été. assis sur ses genoux, Martial, de toute
sa vie, ne devait les oublier. Rentré à la maison, où il se trouva une
bonne dizaine de commères pour le ramener et raconter à ses parents son
histoire, il n’eut de cesse ni de répit les jours suivants qu’il n’eût retrouvé
le Prophète. Chaque fois qu’il entendait dire qu’il était à un endroit ou
à un autre, il y courait. Les gens qui suivaient le Maître avaient
pris l’habitude de voir parmi eux ce petit gamin de six ans, grave comme une
grande personne, qui écoutait passionnément les plus longs discours. Et la mère
de Martial s’était mise à le suivre ; elle l’accompagnait, et, elle
aussi, assise dans l’herbe avec les autres, elle écoutait.
C’est ainsi que Martial se trouva au bord de l’eau le
jour où Jésus, —car maintenant, il avait appris son nom, — pour échapper
à la foule trop nombreuse qui l’assaillait, sauta dans la barque de Simon,
la fit pousser à une petite portée d’arc du rivage, et, de là, se mit
à enseigner. Il était là aussi, le soir où il y eut une si terrible tempête
que tout le village s’était massé sur la petite jetée du port, attendant le
retour des barques qui étaient encore au large, et il vit arriver les amis du
Prophète, tout pâles, tout bouleversés, racontant à tous une étonnante
histoire : « Alors que leur bateau prenait l’eau déjà et menaçait de
couler, Jésus s’était levé, avait dit quelques mots à la tempête et le
vent s’était apaisé et les vagues s’étaient aplanies. »
Et Martial était là encore ce jour où… Mais cela,
c’était une histoire encore bien plus belle ! Comme le bruit avait couru
que le prophète allait faire un grand et très beau discours, sur la montagne,
de l’autre côté du lac, des milliers et des milliers de gens s’étaient
précipités pour l’entendre. Il avait même fallu que les amis du prophète
fissent un véritable service d’ordre, disant aux uns « asseyez-vous
ici », et aux autres « mettez-vous là ! » Puis Jésus avait
parlé. Martial, lui, n’avait pas bien compris. Cela lui était égal : rien
qu’à entendre la voix du Maître, il se sentait si joyeux ! A un
moment, comme les heures passaient, un des disciples avait dit : « II
faudrait nourrir tous ces gens, car ils sont loin de chez eux et ils n’ont rien
mangé depuis ce matin. » Puis un autre avait crié : « N’y a‑t-il
personne parmi vous qui ait apporté de la nourriture ? » Nul ne
répondit… Si, lui, Martial, il avait justement, dans la musette de toile où il
mettait son repas pour l’école, des morceaux de pain et quelques petits
poissons frits. Il les porta au disciple. Et brusquement dans la foule… Que se
passait-il ? Pourquoi étaient-ils tous si étonnés ? Lui, cela ne lui
paraissait pas si surprenant ! Ne savait-il pas que Jésus, le grand
prophète, pouvait tout, savait tout ? Qu’y avait-il d’incroyable à ce
qu’il eût suffi d’un mot de lui, d’un seul mot, pour que ses pauvres croûtons
et ses misérables goujons frits fussent devenus des centaines et des centaines
de pains, des centaines et des centaines de poissons, de quoi nourrir toute la
foule ! Lui, Martial, cela ne l’étonnait pas du tout !
* * *
Une année passa ; puis on apprit dans les bourgs
et les villages du bord du lac que le prophète était parti. On disait qu’il
avait quitté la Galilée, la douce, la riante Galilée verte et fraîche, pour
aller, à leur tour, enseigner les hommes de la Judée, là-bas, loin, du
côté du midi ! Une profonde tristesse avait submergé le cœur de l’enfant,
de ne plus pouvoir apercevoir son ami, de ne plus entendre la voix chaleureuse.
Mais quand le printemps revint, ses parents
annoncèrent qu’ils allaient monter à Jérusalem pour y célébrer la
grande fête de Pâques. On mit sur l’âne la selle la plus belle, deux couffins
pleins de provisions, entre lesquels Martial et sa mère prirent place, et, le
père marchant à pied, on se mit en route, avec tout un groupe d’amis, en
chantant de très beaux cantiques où il était question de Dieu Tout-Puissant, du
peuple avec qui il a fait Alliance et de Jérusalem la ville sainte entre
toutes.
Ils arrivèrent à la Porte dorée le dimanche matin
qui précédait la Pâque et ils commencèrent par aller de-ci delà par les rues,
en quête d’un gîte : ce qui n’était pas commode à trouver au milieu
de cette affluence. Comme ils allaient déboucher, par une voûte, sur une petite
place, un grand bruit de voix les fit courir. « C’est Jésus, le prophète
de Galilée. » Martial n’en écouta pas davantage. Sautant de l’âne, il se
lança dans la foule, jouant des bras et des coudes, se faufilant. Il arriva
ainsi au premier rang. C’était bien lui ! C’était Jésus ! Il était
assis, lui aussi, sur un âne, comme n’importe lequel des paysans. Mais comme il
avait l’air fort, majestueux : un prince ! un roi !
Et devant les pattes de sa bête les gens jetaient des
branches vertes, de grandes palmes, et même leurs tuniques et leurs manteaux.
Alors de toutes ses forces, de sa jeune voix, Martial cria :
« Vive le fils de David ! vive le Messie !
Hosanna ! gloire à Dieu ! »
Le regard du bon Maître se posa sur lui et l’enfant
vit qu’il était reconnu. Mais il ne put pas s’approcher davantage ; des
gens barbus, portant de grandes tresses qui leur tombaient bas sur leurs
tuniques sombres, se précipitaient vers Jésus, l’air en colère…
N’importe : il avait retrouvé son ami ; il se sentait heureux.
Toute la semaine il le rechercha et, plusieurs fois,
le retrouva. Un soir qu’il était dans un quartier un peu écarté, toujours
occupé à revoir son grand ami, il rencontra deux hommes qu’il
reconnut : deux des disciples de Jésus. Il n’était pas timide,
Martial : il les arrêta. « Je vous connais bien, vous êtes les amis
du prophète, n’est-ce pas ? Et moi aussi, je suis son ami, je veux le
suivre… » L’un des hommes le considéra avec attention.
« N’est-ce pas l’enfant que le Christ
a embrassé?…
— Si, cria Martial, c’est moi. C’est moi ! Où
est-il ? Je veux le revoir !
— Eh bien, viens avec nous, tu le retrouveras. »
Et c’est ainsi que l’enfant aida Simon-Pierre et Jean
à préparer la salle où Jésus célébrerait la Pâque. Et c’est ainsi qu’il
obtint la faveur d’être parmi les serviteurs qui porteraient les plats dans le
banquet. Du coin de la salle, d’où il surveillait tout, il vit le Maître lever
le pain vers le ciel, puis une coupe de vin, et il l’entendit prononcer
d’étranges et belles paroles… Et aussi quand Jésus demanda : « Qu’on
m’apporte de l’eau et un linge »,ce fut lui qui, plus leste que les autres,
se précipita et rapporta tout ce que Jésus avait désiré. Il le vit alors se
courber, presque s’agenouiller tour à tour devant ses amis et, de ses
propres mains, leur laver les pieds, selon l’usage que Martial connaissait
bien, selon ce qu’il avait vu maintes fois son père faire à un hôte de
marque, mais ce qui lui sembla un peu étonnant, fait par un si grand prophète,
par celui dont il avait entendu dire qu’il était le Fils de Dieu…
* * *
Et voulez-vous savoir ce que devint cet enfant privilégié, en qui l’amour du Christ avait été si fort depuis sa plus petite jeunesse ? Les bons poètes de notre Moyen Age aimaient à raconter qu’après la mort du Christ et sa glorieuse résurrection, Martial avait demandé au sage Simon-Pierre, devenu le chef des disciples, de lui donner le baptême, qu’il avait suivi le grand Apôtre dans toutes ses courses évangéliques durant douze ans au moins, puis qu’un jour Pierre lui avait dit : « Il y a, très loin d’ici, un pays qui se nomme la Gaule, où l’on n’a pas encore entendu parler de Jésus. Tu partiras vers ce pays ! Tu iras enseigner aux hommes qui y vivent, la Bonne Nouvelle ! Et je te donnerai deux compagnons pour t’assister ; mais en plus, je demanderai au Tout-Puissant de te faire aider par douze anges ! » Et Martial partit, et il débarqua en Gaule, et il arriva dans une grande ville qui, depuis, s’est appelée Limoges et dont il est encore le saint patron, parce que c’est lui qui y a enseigné l’Évangile. Qui sait ? Ce que racontaient les bons poètes, peut-être était-ce la vérité ?
SOURCE : https://www.maintenantunehistoire.fr/et-jesus-lembrassa/
Vitrail de Jean Besseyrias représentant saint
Martial ; chœur de l'église Saint-Vaast, Villac, Dordogne, France.
Also known as
Marcial
Martialis
Marcialis
Profile
Missionary bishop who
was sent with Saint Denis
of Paris to evangelize Gaul (modern France),
and who settled on Limoges as
his see city.
Spiritual teacher of Saint Valeria and Saint Aurelian
of Limoges. Worked with Saint Alpinian
of Limoges and Saint Austriclinian
of Limoges.
Legends arose in the Middle Ages that described him as
a friend of Jesus, and a worker of extravagant miracles,
who was dispatched to Gaul by Saint Peter
the Apostle. Good story, but about two centuries off the mark.
Additional Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Roman
Martyrology, 1914 edition
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
images
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
sites en français
fonti in italiano
MLA Citation
“Saint Martial of Limoges“. CatholicSaints.Info.
1 February 2019. Web. 30 June 2021.
<https://catholicsaints.info/saint-martial-of-limoges/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-martial-of-limoges/
Katholische Kirche
l'Assomption-de-la-Très-Sainte-Vierge in Laurière im
Département Haute-Vienne (Nouvelle-Aquitaine/Frankreich), Bleiglasfenster mit
der Signatur: Étienne Thévenot 1860
(Saint) Bishop (June 30)
(Date uncertain) The first Bishop of Limoges, and, according to Saint Gregory
of Tours, one of the seven missionary bishops sent
from Rome to preach the Gospel in Gaul in the middle of the third century. His
field of work was the country round Limoges, where his memory is held in great
veneration. A life of Saint Martial by Bishop Aurelian, his successor, is now
regarded as spurious; but from the account it gives has arisen the popular
belief that Saint Martial was sent to Gaul by Saint Peter himself, that he had
been one of the seventy-two disciples chosen as missionaries by Our Lord, that
he waited on Christ and His Apostles at the Last Supper, etc.
MLA Citation
Monks of Ramsgate. “Martial”. Book
of Saints, 1921. CatholicSaints.Info.
25 November 2014. Web. 30 June 2021.
<https://catholicsaints.info/book-of-saints-martial/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-martial/
Détail d'un vitrail représentant saint Martial, église Saint-Martial, Thenon, Dordogne, France.
June 30
St. Martial, Bishop of Limoges
ST. GREGORY of Tours informs us, that he was
one of the first apostles of France, whither he was sent from Rome with St.
Dionysius of Paris, about the year 250. He was the first bishop of Limoges, and
his name is famous in ancient Martyrologies. Great miracles have been wrought at
his relics. See St. Gregory of Tours, who places him in the number of holy
confessors, Hist. Franc. l. 1. c. 30. l. de Glor. Confess. c. 27. the New Paris
Breviary on the 1st of July. Dom. Rivet, Hist. Littér. de la France, t, 1. p.
406. and Gallia Christ. Nova, t. 2. p. 499, 553.
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume
VI: June.The Lives of the Saints. 1866
SOURCE : https://www.bartleby.com/210/6/302.html
Stained-glass window in the Our Lady of the Snow
church of Aurillac, Cantal, France
St. Martial
Bishop of Limoges in the
third century. We have no accurate information as to the origin, dates of birth
and death, or the acts of this bishop. All that we know
of him we have from Gregory
of Tours and it may be summed up thus: Under the consulate of Decius and of
Gratus seven bishops were
sent from Rome to
Gaul to preach the Gospel; Gatien to Tours, Trophimus to
Arles, Paul to Narbonne Saturninus to Toulouse, Denis to Paris, Austromoine
to Clermont, and
Martial to Limoges. Martial seems to have been accompanied by two priests brought by
him from the Orient, so he himself may have been born in that region. He
succeeded in converting the inhabitants of Limoges to
the true Faith,
and his memory has always been venerated there.
Very early, the popular imagination, which so
easily creates legends, transformed Martial into an apostle of the first
century. Sent into Gaul by St. Peter himself he is said to have evangelized not
only the Province of Limoges but
all Aquitaine. He performed many miracles, among others
the raising of a dead man to life, by touching him with a rod that St. Peter
had given him. A "Life of St. Martial" attributed to Bishop Aurelian,
his successor, in reality the work of an eleventh-century forger, develops this
legendary account. According to it Martial was born in Palestine, was one of
the seventy-two disciples of Christ, assisted at the
resurrection of Lazarus,
was at the Last
Supper, was baptized by
St. Peter, etc.
This tissue of fables which fills long pages was
received with favour not only by the unlettered but also by the learned of past
centuries and even of modern times. For a long time however it has been exposed
to well-warranted discussion that St. Martial's biography is linked with the
great question of the apostolicity of
certain Churches of Gaul. As to what concerns St. Martial, it has been
clearly proved that
we must honour in
him not one of the seventy-two disciples of Christ but the first preacher of
the Christian faith in
the Province of Limoges,
and that we should not go beyond this. Mgr Buissas, Bishop of Limoges, having
petitioned the Holy
See in 1853 that the most ancient of his predecessors should not be
deprived of the honours so long accorded him as one of the seventy-two
disciples of Christ,
the Sacred Congregation, unanimously on 8 April, 1854 and Pius IX in
his decree of
8 May following, refused absolutely to bestow on St. Martial the title of
disciple of Christ and confined themselves to saying that the veneration that
was accorded him was of very ancient origin. Two Epistles inserted in the
Bibliotheca Patrum are attributed to St. Martial, but they are apocryphal. The Church celebrates
his feast on
30 June.
Sources
ARBELLOT, Documents inédits sur l'apostolat de
St. Martial et sur l'apostolicité des églises de France (Paris, 1860);
AURÉLIEN, Vita S. Martialis apostoli, from a Manuscript in the
British Museum (no place or date); COUTURE in Rev. de Gascogne, XXII.
xii (Auch, 1881), 294-8; BARONIUS, Ann. (1605), 1032, 1-3;
BELLET, St. Martial apôtre de Limoges (Paris, 1898); IDEM, La
prose rythmée et la critique hagiographique, nouvelle réponse aux Bollandistes,
suivie du texte de l'ancienne Vie de St. Martial (Paris, 1899);
IDEM, L'âge de la Vie de St. Martial (Paris, 1900);
BOLLANDISTS, Catal. codd. hagiogr. lat. B. N. Paris. (Paris, 1889),
I, 198-209; II, 293-5, 385-92; III, 276-8, 522-8; Act. SS. (1709),
June, V, 538-44; DESCHAMPS, L'apôtre S. Martial (Limoges, 1893);
DUCHESNE, S. Martial de Limoges in Ann. du Midi, IV
(Toulouse, 1892), 289-330; LAPLAGNE, L'apostolat de St.
Martial (Limoges, 1896); THOMAS, Le plus ancien manuscrit de la Vie
de St. Martial in Ann. du Midi, VI (Toulouse, 1894), 349-51; see
also Analecta Bollandiana (Brussels), I, 411-46; XII, 465-6; XIII,
404-5; XIV, 328; XV, 87-8; XVI, 501-6.
Clugnet, Léon. "St. Martial." The
Catholic Encyclopedia. Vol. 9. New York: Robert Appleton
Company, 1910. 30 Jun.
2021 <http://www.newadvent.org/cathen/09721c.htm>.
Transcription. This article was transcribed for
New Advent by Douglas J. Potter. Dedicated to the Immaculate Heart of the
Blessed Virgin Mary.
Ecclesiastical approbation. Nihil
Obstat. October 1, 1910. Remy Lafort, Censor. Imprimatur. +John
M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2020 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : https://www.newadvent.org/cathen/09721c.htm
Statue de Saint Martial de Limoges (saint patron de
Lanzarote), Femés, Lanzarote.
San Marziale di Limoges Vescovo e confessore
sec. III
Emblema: Bastone pastorale
Martirologio Romano: A Limoges in Aquitania, in
Francia, san Marziale, vescovo.