jeudi 23 avril 2015

Bienheureux EGIDIO (GILLES) d'ASSISI, religieux franciscain et confesseur

Bienheureux Gilles

Un des six premiers compagnons de saint François d'Assise ( 1262)

Confesseur. 

A l'âge de vingt ans, frère Égide ou Gilles d'Assise, quitte ses bœufs pour suivre le Poverello dont il est la quatrième recrue. Il voyagea d'abord beaucoup. Il se rendit à Tunis où les Maures le renvoyèrent en Italie au lieu de lui donner la couronne du martyre qu'il désirait. Nous le trouvons sur les routes de la Terre Sainte, pèlerin gagnant son pain comme journalier dans les fermes ou comme fossoyeur dans les cimetières. Les trente dernières années de sa vie se passèrent dans les ermitages franciscains des environs de Pérouse où le pape Grégoire IX et des cardinaux venaient prendre conseil de lui. Les "fioretti" de saint François ont recueilli de lui une centaine de propos toujours pleins de profondeur et souvent pleins d'humour, raillant les dissertations cérébrales des théologiens comme des "secrétions sans importance." Saint Bonaventure, le grand théologien, qui l'avait connu disait de lui: "Cet illettré pratiqua la vertu à un degré sublime et mérita d'être élevé aux sommets de la contemplation. Je l'ai vu ravi en extase. Il semblait mener ici-bas une vie angélique plutôt qu'humaine."


À Pérouse en Ombrie, l’an 1263, le bienheureux Gilles d’Assise, religieux de l’Ordre des Mineurs. Compagnon de saint François, il brilla dans ses pérégrinations par sa foi intrépide et son admirable simplicité.


Martyrologe romain

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1026/Bienheureux-Gilles.html

Bienheureux Gilles dAssise religieux

Bienheureux Gilles d’Assise, religieux
Né à Assise vers 1190, Gilles fut le troisième compagnon à rejoindre saint François, en 1209, après Bernard de Quintavalle et Pierre Cattani : le 23 avril, le saint le revêt à son tour d’une pauvre bure. Immédiatement, celui qu’il appelait « le Chevalier de notre Table Ronde » suivit le Poverello pour prêcher dans les Marches d’Ancône. Il accompagne encore le saint à Rome en 1209 pour entendre le pape Innocent III donner la première approbation orale à la première règle franciscaine. Et c’est alors qu’il reçoit la tonsure monastique. Il fit part de son désir de partir en pèlerinage et ainsi se rendit successivement à Saint-Jacques de Compostelle vers 1212 et en Terre Sainte, sans argent ni provisions, vivant uniquement d’aumônes ou du fruit de son travail : on le voit tour à tour faire des paniers, transporter l’eau, enterrer les morts, couper du bois, travailler au pressoir, récolter des dattes, etc. Observateur avisé des hommes et des événements, il acquit dans ses voyages de nombreuses connaissances et de précieuses expériences, ne perdant aucune occasion de prêcher au peuple, de manière brève, cordiale et pleine de bon sens. Il manifestait toujours son inquiétude de voir avec quel empressement chacun prenait soin de son corps sans prendre la peine d’entretenir son âme par une vraie vie spirituelle. Après plusieurs dizaines d’années de pérégrinations à l’étranger et en Ombrie, saint François lui assigna l’ermitage de Monteripido, près de Pérouse où il mena une vie de contemplation et d’extases jusqu’à sa mort le 23 avril 1262. Tenu déjà pour un saint, les habitants de Pérouse envoyèrent, lorsqu’il tomba malade, des hommes armés pour le garder, craignant que son corps ne leur fût enlevé après. Son culte qui ne se démentit jamais fut reconnu par le pape Pie VI qui le béatifia en 1777.


Bienheureux Egide d’Assise (ou Gilles) – ( † 1262)

Egide était un paysan des environs d’Assise dont on ignore tout jusqu’à son entrée dans le petit groupe des disciples de François, peu de temps après l’accueil des tout premiers compagnons (Bernard de Quintavalle, Pierre de Catane et Sylvestre ) . On pense qu’il fut le quatrième compagnon et rejoignit François le 23 avril 1208. Il fit partie de la première troupe qui accompagna François pour demander au Pape Innocent III la reconnaissance de la fraternité des pénitents d’Assise, par l’approbation orale de la règle de vie. Il reçut la tonsure cléricale et l’autorisation de prêcher la pénitence. François admirait sa simplicité et sa générosité et l’appelait le « chevalier de la Table ronde ». Il accompagna François dans ses tournées de prédication dans la Marche d’Ancône et dans l’Italie du Nord. Toute sa vie il fut un grand itinérant et accomplit divers pèlerinages lointains : en 1212 à Saint Jacques de Compostelle, en Espagne, avec le frère Bernard de Quintavalle , plus tard, à Jérusalem, pour visiter les lieux saints. En Italie il vénéra aussi Saint-Michel du mont Gargano, et le tombeau de saint Nicolas à Bari. Il observait une très stricte pauvreté, n’hésitant pas à mendier sa nourriture, mais le plus souvent à travailler de ses mains en échange de la table et du gîte. Il confectionnait des paniers, travaillait dans les champs, se faisait porteur d’eau en ville, ensevelissait les morts, et n’était rebuté par aucune humiliation qu’il recherchait plutôt. Bien que n’ayant pas fait d’études, il prêchait avec assurance et grande sagesse sur l’évangile, et émaillait ses discours de comparaisons, d’exemples pris dans la vie quotidienne, avec beaucoup de bonhomie et de bienveillance pour ses auditeurs. Comme François, il se retirait parfois dans les ermitages pour prier et retrouver la vie avec les frères. Finalement, voyant son attrait pour la prière, François l’envoya dans l’ermitage de Fabriano où il passa de nombreuses années dans la solitude, le silence et la contemplation. Après la mort de François, il fut le gardien farouche de l’idéal primitif de stricte pauvreté, en communion avec sainte Claire d’Assise qu’il visitait parfois. Les frères le considéraient comme un mystique gratifié d’extases et de faveurs surnaturelles. Beaucoup venaient le consulter pour leur édification et acceptaient volontiers ses conseils, y compris des dignitaires ecclésiastiques. Le ministre général, saint Bonaventure vint le visiter et s’entretint avec lui sur les origines de l’Ordre, malgré les paroles sévères qu’avaient eu Egide, sur l’évolution de l’Ordre vers les études. Lors d’un séjour à Pérouse, le Pape Grégoire IX le fit venir auprès de lui pour l’écouter et prendre conseil. Frère Egide mourut dans l’ermitage de Monteripido, près de Pérouse, le 23 avril 1262. Plus tard, le Pape Pie VI confirma son culte.

Après sa mort, les disciples et compagnons d’Egide regroupèrent ses paroles, ses entretiens et ses conseils dans une anthologie connue sous le nom des Dicts de Frère Egide, écrite en latin, mais très souvent traduite et publiée en divers pays. Les éditeurs franciscains de Quarrachi en ont donné une édition critique en 1905.


Le Bienheureux Frère Gilles
Frère Gilles le bienheureux, Saint Bonaventure disait de ce saint religieux que tous ceux qui l’invoquent pour les choses qui regardent l’affaire de leur salut, sont exaucés.
On l’invoque contre tous les dérangements de la bile.

Le bienheureux frère Gilles suivit saint François et sa règle d’obéissance et de pauvreté. Son désir d’être le dernier de tous n’avait d’égal que sa très grande piété. Il portait toujours les robes les plus rapiécées et faisaient toutes sortes de travaux humbles. Dieu le ravit en extase à plusieurs reprises et son zèle s’en trouvait à chaque fois ravivé s’il en était besoin.

Le Bienheureux Frère Gilles cheminait priant et louant Dieu. Il prêchait la confiance totale en Dieu et ne possédant rien ne manqua jamais de rien.

Lorsque Le Bienheureux Frère Gilles mourut, en 1272, une grande lumière environna son pauvre corps mis à vif par le cilice qu’il portait toujours.

INVOCATION

Nous vous supplions, ô Dieu tout-puissant, de nous placer tout particulièrement sous la protection du bienheureux Gilles, afin que ce saint Religieux, si zélé pour le salut des âmes, fasse croître en nous l’Esprit de piété, le désir ardent de vous servir parfaitement. Délivrez-nous, par son intercession, de tout ce qui mettrait notre salut éternel en danger, et nous ferait perdre le bonheur éternel que vous nous destinez, ô Dieu notre Sauveur. Ainsi soit-il.

Bienheureux saint Gilles, qui avez une grâce spéciale pour assurer notre salut éternel, veillez sur nous et assistez-nous sans cesse.

ORAISON


Oh mon Jésus, roi des rois, maître et vie de mon âme, puisse mon cœur être uni avec votre cœur et avec toutes ses douleurs! En vous, ô mon Sauveur, est l’abondance du salut, l’abîme inépuisable des miséricordes divines, et la plus pure béatitude. Oh glorieux dominateur, puissant protecteur de vos fidèles, vous êtes le plus précieux joyau de la dignité humaine; vous êtes l’habile artisan de notre rénovation spirituelle; vous êtes le docteur le plus compatissant, le plus sage conseiller, le meilleur défenseur, le plus fidèle ami, et le bonheur le plus doux de ceux qui vous aiment. Ainsi soit-il.

SOURCE : http://prier.retz.fr/prieres-saintes-en-francais/principales-prieres/bienheureux-frere-gilles/

Prière du Bienheureux Frère Gilles d'Assise


Voici la Prière « Ô mon Dieu, que votre Amour est grand pour ceux qui se séparent de toutes les choses de la terre » du Bienheureux Frère Gilles ou Egide d'Assise (1190-1262), l’un des premiers compagnons de St François d'Assise qu'il accompagna pour demander au Pape Innocent III la reconnaissance de la Fraternité des Pénitents d’Assise qui vont devenir les Franciscains.
La Prière du Bienheureux Frère Egide d'Assise « Ô mon Dieu, que votre Amour est grand pour ceux qui se séparent de toutes les choses de la terre » :

« Ô mon Seigneur Jésus-Christ, que la Sainteté et la Pureté ont d'excellence, que ces vertus toutes célestes ont de charmes et d'attraits ! Quelles Grâces ne faites-Vous pas à ceux qui les possèdent ! Quelle place ne leur donnez-Vous pas en la compagnie des anges ! Quelle récompense ne leur préparez-Vous pas dans la Gloire éternelle ! Que ces âmes Vous sont agréables, ô mon Dieu, que votre Amour est grand pour ceux qui se séparent de toutes les choses de la terre, et qui quittent père, mère, parents, amis et toutes les autres choses créées, pour votre Gloire ! »

Ainsi soit-il.

Bienheureux Frère Gilles d'Assise (1190-1262)



Blessed Giles of Assisi, OFM (AC)


(also known as Egidius)

Born in Assisi, Italy; died at Perugia, Italy, 1262. One of the first and liveliest companions of Saint Francis, Giles is described delightfully as the "Knight of the Round Table" in the Fioretti . After receiving the habit from Francis in 1208, Giles accompanied Francis on many of his missions around Assisi. He made pilgrimages to Compostella, the Holy Land, and Rome, then went to preach to the Saracens in Tunis. His mission was a failure; the Christians of Tunis, fearful of the repercussions of his religious fervor, forced him back on a boat as soon as he had landed.


The rest of his life he spent in Italy, being eagerly consulted by all sorts of people on spiritual matters. From about 1243, Giles could be found at the Monte Rapido hermitage on the outskirts of Perugia. He experienced ecstasies, had a vision of Christ at Cetona, and is considered the most perfect example of the primitive Franciscan. Known for his austerity and silence, Giles' The Golden Sayings of Brother Giles is noted for its humor, deep understanding of human nature, and optimism (Benedictines, Delaney, Gill).

Bl. Aegidius of Assisi

One of the original companions of St. Francis. He is also known as Blessed Giles, and holds the foremost place among the companions of St. Francis, "The Knight of our Round Table" St. Francis called him. Of his antecedents and early life nothing certain is known. In April, 1209, moved by the example of two leading fellow Assisians, who became the first followers of St. Francis, he begged permission to join the little band. and on the feast of St. George was invested in a poor habit St. Francis had begged for him. Almost immediately afterwards he set out with St. Francis to preach in the Marches of Ancona. He accompanied the saint to Rome when the first Rule was approved orally by Innocent III, and appears to have then received the clerical tonsure. About 1212 Aegidius made a pilgrimage to the tomb of St. James at Compostella, in Spain. Shortly after his return to Assisi he started for Jerusalem, to venerate the Holy Places, visiting on his way home the Italian shrines of St. Michael, at Monte Gargano, and St. Nicholas, at Bari. We next find him in Rome and still later at Tunis. In these journeys Aegidius was ever at pains to procure by manual labour what food and shelter he needed. At Ancona he made reed baskets; at Brindisi he carried water and helped to bury the dead; at Rome he cut wood, trod the wine-press, and gathered nuts; while the guest of a cardinal at Rieti he insisted on sweeping the house and cleaning the knives. A keen observer of men and events, Aegidius acquired in the course of these travels much valuable knowledge and experience, which he turned to good account. For he lost no occasion of preaching to the people. His sermons, if such they can be called, were brief and heartfelt talks, replete with homely wisdom; he never minced his words, but spoke to all with apostolic freedom. After some years of activity Aegidius was assigned by St. Francis to the hermitage of Fabriano, where he began that life of contemplation and ecstasy which continued with very visible increase until his death. It was in 1262, on the fifty-second anniversary of his reception into the Order of Friars Minor, that Aegidius passed away, already revered as a saint. His immemorial cultus was confirmed by Pius VI, and his feast is celebrated on the twenty-third of April.

Aegidius was a stranger to theological and classical learning, but by constant contemplation of heavenly things, and by the divine love with which he was inflamed, he acquired that fullness of holy wisdom which filled his contemporaries with wonder, and which drew men of every condition, even the Pope himself, to Perugia to hear from Aegidius' lips the Word of Life. The answers and advice these visitors received were remembered, talked over, and committed to writing, and thus was formed a collection of the familiar "Dicta" or "Sayings" of Aegidius, which have often been edited in Latin and translated into different languages. St. Bonaventure held these "Sayings" in high esteem, and they are cited in the works of many subsequent ascetical writers. They are short, pithy, popular counsels on Christian perfection, applicable to all classes. Saturated with mysticism, yet exquisitely human and possessing a picturesque vein of originality, they faithfully reflect the early Franciscan spirit and teaching. The latest and best edition of the "Dicta" is that published at Quaracchi, in 1905. There is a critical English translation of the same: "The Golden Words of the Blessed Brother Giles", together with a sketch of his life, by the writer of this article (Philadelphia, 1906); also a new German version, "Der selige Aegidius von Assisi, sein Leben und seine Sprüche", by Gisbert Minge (Paderborn, 1905).

Sources

Acta SS., III, April, 220 sqq.: Chronica XXIV Generalium (Quaracchi, 1897), 74-115; Vita Beati Aegidii Assisiatis (Quaracchi, 1901); Fratini, Vita del B. Egidio d'Assisi (Assisi, 1898); Sabatier, Actus B. Francisci et sociorum ejus (Paris, 1902), Robinson, The Blessed Giles of Assisi in Franciscan Monthly (London, Jan.-June, 1906).

Robinson, Paschal. "Bl. Aegidius of Assisi." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 23 Apr. 2015 <http://www.newadvent.org/cathen/01170d.htm>.

Transcription. This article was transcribed for New Advent by Nicolette Ormsbee.

Ecclesiastical approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.

Blessed Giles of Assisi


(Bl Gilles d’ Assise)


Feast Day – April 23

Two companions from Assisi had already joined St Francis when Giles, a well-to-do young man of the town, heard that young men were joining St Francis. Blessed Giles of Assisi repaired to the poor hermitage yard by Assisi, which the three occupied.

Prostrate upon his knees, Blessed Giles begged St Francis to accept him into his company. Francis presented him to the other two, saying: "See here a good brother whom almighty God has sent us." This was on April 23, 1209. On the same day, both went to Assisi, where Giles begged in God's name for a bit of cloth to make a habit. Blessed Giles of Assisi divided his entire fortune among the poor.

Blessed Giles of Assisi was plain and simple in mind, of a mild temperament, but also full of power and energy when it served to accomplish anything good.

Recognizing humility as the necessary foundation for perfection, Giles sought humiliation and contempt, but fled from honors. Once when Blessed Giles of Assisi was passing through the March of Ancona with the holy Founder and at some places special honor was shown to them, he said, "O my Father, I fear we shall lose the true honor if we are honored by men."

Blessed Giles of Assisi entertained a great desire to make a pilgrimage to the Holy Places, and since Francis knew that he did much good everywhere by his holy example, he gladly granted his desire. Giles visited the tomb of the Apostle James at Compostela in Spain, and then went to the Holy Places of the Passion of Christ in Jerusalem. He also visited the sanctuary of the holy Archangel Michael on Mt. Gargano in Italy, and the town of Bari, there to honor St. Nicholas.

His whole appearance preached poverty, humility, and piety. He also utilized every opportunity to encourage penance and love of God. He endeavored to earn his livelihood mainly through manual work; whatever he obtained over and above his immediate needs, he at once gave to the poor; if he lacked necessities, he begged them for God's sake. Once a poor woman who was dressed in the barest necessaries asked Brother Giles for an alms. As he had nothing to offer her, he compassionately took off his capuche and gave it to her.

In the year 1219, at the great chapter of 5,000 brothers, St. Francis commissioned Giles to go to Africa with several companions, to preach the gospel to the Mohammedans. But they did not achieve their purpose. As soon as they landed in Africa, the Christians there, who feared a general persecution, led them by force to another ship which brought them back to Italy. At this time Brother Giles was sent to the quiet convent of Perugia, which remained his abode until his death. He lived practically only for God. Even at his work, thoughts of the last judgment, of eternity, and of the glory of heaven constantly occupied his mind.

Once when two distinguished gentlemen asked him to pray for them, he said: "Oh you do not need my prayers." "Why not?" they asked. Blessed Giles of Assisi answered, "You live among all the comforts of the world and still believe that you will get to heaven; but I, a poor human being, spend my days in labor and penance, and yet I fear I will be damned."

When he reflected on the joys of heaven, Blessed Giles of Assisi was beside himself with longing. Often when the children in the street called out to him the mere word "paradise," he was rapt in ecstasy.

Pope Gregory IX had heard of the contemplative gift of Brother Giles, and being just then in the neighborhood of Perugia, he sent for him. When the pope began to speak to Giles about divine and heavenly matters, Giles at once went into an ecstasy. When he came to again, he humbly begged the Holy Father's forgiveness -- it was his weakness, he said, that he was immediately beside himself. The pope required that he give him some good advice for the administration of his burdensome duties.

Quite confounded, Giles excused himself saying that he could not advise the head of the Church. But when the pope commanded him in obedience, he said, "Holy Father, you must have two eyes in your soul. The right eye must be kept on heavenly things; the left one, on the things of this earth, which you must regulate."

St Bonaventure considered himself fortunate to have lived at the time when he could still see and speak with Brother Giles. When he came to Perugia as provincial of the order, Giles said to him one day," My Father, God has accorded you great kindness, since you are so learned and can, therefore, serve God so perfectly; but we unlearned ones, how shall we correspond to the goodness of God and arrive at heaven?"

The learned general of the order answered him: "My brother, in order to get to heaven, it suffices that one love God, and a poor unlearned woman can love God as well as, maybe even better than, a great theologian."

Thereupon Giles ran out into the garden that led to the street, and filled with joy, cried aloud, "Come, ye simple and unlearned men, and ye poor women! You can love God as well as, and perhaps even more than, Brother Bonaventure and the greatest theologians."

A religious of great learning, who, however, was much troubled with doubts concerning the virginity of Mary, came to Brother Giles for advice. The holy brother cried out, as he struck the earth with a stick, "Yes! yes! She was a virgin before the birth of Jesus!" and immediately a beautiful lily sprouted forth. Giles struck anew and said, "She was a virgin during the birth," and again a lily sprouted forth. Then he beat a third time upon the earth, saying the words, "She was a virgin after the birth," and the third lily sprouted forth.

Finally, pure as a lily, the soul of Brother Giles went to the vision of things divine, which he had so often contemplated. He died on April 22, 1262, on the anniversary of his entrance into the order, to which he had belonged for 53 years. His grave in the Franciscan church at Perugia is highly venerated. Pope Pius VI sanctioned the veneration accorded Blessed Giles of Assisi from time immemorial.

*from: The Franciscan Book of Saints, ed. by Marion Habig, ofm.


Blessed Giles of Assisi

Humility and simplicity.

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Blessed Giles, one of the first companions of St. Francis, was received into the order on the feast of St. George, April 23, 1208.  Francis called him his Knight of the Round Table.  The spiritual teachings of Blessed Giles are similar to those of the early Desert Fathers and can be found in the book "The Golden Sayings".  Giles made many notable pilgrimages which are recorded in the Little Flowers of St. Francis.  Wherever he stayed, Giles insisted upon earning his keep by manual labor.   Brother Giles was eventually assigned by St. Francis to the hermitage of Fabriano, where he died in 1262.
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"Once when St. Bonaventure came to Perugia, Giles asked him if an ignorant person could love God as much as a scholar. Bonaventure, one of the leading theologians from the University of Paris and at the time minister general of the friars, responded, 'A little old woman can love God even more than a master of theology.' Giles immediately ran out, met an old woman and told her, 'O poor little old woman, though you are simple and uneducated, just love the Lord God and you can be greater than Brother Bonaventure.'" - Source
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Giles before the Pope.
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"Pope Gregory IX, the former Cardinal Hugolino and a great admirer of St. Francis, once brought Giles to Viterbo in order to experience his holiness firsthand. They began speaking of heaven, and Giles twice went into ecstasy for long periods of time. The pope was convinced. Another time the pope asked Giles for some advice about fulfilling his duties as pope. Giles told him that he should have two eyes in his soul: one to contemplate heavenly things and the other to direct earthly things. As the pope and Bonaventure agreed, Giles was a master of the spiritual life." - Source
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April 23

Blessed Giles of Assisi

d.1262
Two companions from Assisi had already joined St. Francis when Giles, a well-to-do young man of the town, heard about it.  He repaired to the poor hermitage yard by Assisi, which the three occupied, and prostrate upon his knees, he begged St. Francis to accept him into his company.  Francis presented him to the other two, saying: “See here a good brother whom almighty God has sent us.”  This was on April 23, 1209.  On the same day, both went to Assisi, where Giles begged in God’s name for a bit of cloth to make a habit.  Giles divided his entire fortune among the poor.  He was plain and simple in mind, of a mild temperament, but also full of power and energy when it served to accomplish anything good.

Recognizing humility as the necessary foundation for perfection, Giles sought humiliation and contempt, but fled from honours.  Once when he was passing through the March of Ancona with the holy Founder and at some places special honour was shown to them, he said, “O my Father, I fear we shall lose the true honour if we are honoured by men.”
Giles entertained a great desire to make a pilgrimage to the Holy Places, and since Francis knew that he did much good everywhere by his holy example, he gladly granted his desire.  The Apostle James at Compostela in Spain, then to the Holy Places of the Passion of Christ in Jerusalem.  He also visited the sanctuary of the holy Archangel Michael on Mt. Gargano in Italy, and the town of Bari, there to honour St. Nicholas.

His whole appearance preached poverty, humility, and piety.  He also utilized every opportunity to encourage penance and love of God.  He endeavoured to earn his livelihood mainly through manual work; whatever he obtained over and above his immediate needs, he at once gave to the poor; if he lacked necessities, he begged them for God’s sake.  Once a poor woman who was dressed in the barest necessaries asked Brother Giles for an alms. As he had nothing to offer her, he compassionately took off his capuche and gave it to her.

In the year 1219, at the great chapter of 5,000 brothers, St. Francis commissioned Giles to go to Africa with several companions, to preach the gospel to the Mohammedans.  But they did not achieve their purpose.  As soon as they landed in Africa, the Christians there, who feared a general persecution, led them by force to another ship which brought them back to Italy.

At this time Brother Giles was sent to the quiet convent of Perugia, which remained his abode until his death.  He lived practically only for God. Even at his work, thoughts of the last judgment, of eternity, and of the glory of heaven constantly occupied his mind.  Once when two distinguished gentlemen asked him to pray for them, he said: “Oh you do not need my prayers.”  “Why not?” they asked.  Giles answered, “You live among all the comforts of the world and still believe that you will get to heaven; but I, a poor human being, spend my days in labour and penance, and yet I fear I will be damned.”  When he reflected on the joys of heaven, he was beside himself with longing.  Often when the children in the street called out to him the mere word “paradise,” he was rapt in ecstasy.

Pope Gregory IX had heard of the contemplative gift of Brother Giles, and being just then in the neighbourhood of Perugia, he sent for him.  When the pope began to speak to Giles about divine and heavenly matters, Giles at once went into an ecstasy.  When he came to again, he humbly begged the Holy Father’s forgiveness -- it was his weakness, he said, that he was immediately beside himself.  The pope required that he give him some good advice for the administration of his burdensome duties.  Quite confounded, Giles excused himself saying that he could not advise the head of the Church.  But when the pope commanded him in obedience, he said, “Holy Father, you must have two eyes in your soul.  The right eye must be kept on heavenly things; the left one, on the things of this earth, which you must regulate.”

St. Bonaventure considered himself fortunate to have lived at the time when he could still see and speak with Brother Giles.  When he came to Perugia as provincial of the order, Giles said to him one day,” My Father, God has accorded you great kindness, since you are so learned and can, therefore, serve God so perfectly; but we unlearned ones, how shall we correspond to the goodness of God and arrive at heaven?”  The learned general of the order answered him: “My brother, in order to get to heaven, it suffices that one love God, and a poor unlearned woman can love God as well as, maybe even better than, a great theologian.”  Thereupon Giles ran out into the garden that led to the street, and filled with joy, cried aloud, “Come, ye simple and unlearned men, and ye poor women!  You can love God as well as, and perhaps even more than, Brother Bonaventure and the greatest theologians.
A religious of great learning, who, however, was much troubled with doubts concerning the virginity of Mary, came to Brother Giles for advise.  The holy brother cried out, as he struck the earth with a stick, “Yes! yes! She was a virgin before the birth of Jesus!” and immediately a beautiful lily sprouted forth.  Giles struck anew and said, “She was a virgin during the birth,” and again a lily sprouted forth.  Then he beat a third time upon the earth, saying the words, “She was a virgin after the birth,” and the third lily sprouted forth.

Finally, pure as a lily, the soul of Brother Giles went to the vision of things divine, which he had so often contemplated.  He died on April 22, 1262, on the anniversary of his entrance into the order, to which he had belonged for 53 years.  His grave in the Franciscan church at Perugia is highly venerated.  Pope Pius VI sanctioned the veneration accorded him from time immemorial.

CONCERNING THE GOOD INTENTION

1.  What the divinely enlightened brother said to the pope and observed so faithfully himself, we, too, must observe.  The right eye of our soul must be directed to things of heaven, while the left eye looks at the things of this earth which we have to deal with, that is, amid all our occupations the higher regard of our soul should be directed towards God, so that we may do everything according to His good pleasure and with good intention. Yes, the Apostle warns us always to bear about in our hearts the best, the most perfect intention, which desires nothing but the honour of God:” whether you eat or drink, or whatsoever else you do, do all to the glory of God” (1 Cor 10:31).  If we do everything as God wants it, and because it pleases God, we thereby promote His honour.  Have you always been thus minded at your work?

2.  Consider how precious in the sight of God our dealings become through our good intention.  In order to make our good intention most perfectly, we should unite it with that of the Sacred Heart of Jesus.  The first thing in the morning it is well to make the intention which Pope Leo XIII prescribed for the members of the Apostleship of Prayer, offering up all our works, prayers, and sufferings of the day, and everything else we do, for the purpose with which the Son of God, Jesus Christ, offers Himself to the heavenly Father in all the holy Masses of the day.  What value our works must thereby acquire in the sight of God!  United with the sacrifice of His Divine Son, they appear as a part of the holy sacrifice of His Divine Son, they appear as a part of the holy Sacrifice itself, and as He once assured St. Gertrude, God hardly knows how to reward such gifts sufficiently. Should that not inspire us never to forget this good intention and to renew it often during the day?

3.  Consider how a good and pure intention in our actions preserves us in tranquility of heart and interior peace.  That is it, in fact, that makes so many people restless and tortures them at their work but the thought of what people will say about them, or what success they will have in the eyes of the world.  “If God were always the only object of our desires we should not easily be disturbed,” says Thomas a Kempis (1.14).  Let people think of us what they may, and let us not be fearful about the results which so often are not in our control.  Doing what is assigned to us, and directing our whole intention towards God, we shall always preserve interior peace.

PRAYER OF THE CHURCH

O God, who didst deign to raise Thy blessed confessor Giles to the height of extraordinary contemplation, grant through his intercession that in our actions we may always direct our intention to Thee, and through it arrive at the peace which surpasses all understanding.  Through Christ our Lord. 
Amen.

Blessed Giles of Assisi

22 April 2012, 8:46 am

Also known as
  • Aegidius
Profile

Friend and third follower of Saint Francis of Assisi. Sent as a missionary to Muslims in Tunis, but had no success. Upon his return, he lived at various places in Italy where for the rest of his days he was in demand as a spiritual advisor; his “Sayings” have been printed in many editions. Assigned later to the hermitage of Fabriano where he led a life of quiet contemplation.

Born

SOURCE : http://catholicsaints.info/tag/name-giles/


Beato Egidio d’Assisi Religioso dei Frati Minori


† Monteripido, Assisi, 23 aprile 1262

Egidio fu il terzo compagno di san Francesco e si associò a lui nel 1208. Condusse una vita semplice e mite. Spinto da vera devozione peregrinò ai più noti santuari, tra cui quello del sepolcro di Cristo. Nei viaggi a piedi, si guadagnava da vivere prestando la sua opera ai contadini. In seguito si ritirò nei romitori dell’Umbria e da ultimo in quello di Monteripido fuori Perugia. Fu consigliere di Papi e di prelati. Papa Pio VI ne approvò il culto nel 1777.

Martirologio Romano: A Perugia, beato Egidio da Assisi, religioso dell’Ordine dei Minori, che fu compagno di san Francesco e rifulse nelle sue peregrinazioni per la fede intrepida e la mirabile semplicità.

E' il terzo compagno di san Francesco d’Assisi, dopo i concittadini Bernardo di Quintavalle e Pietro Cattani. Entrambi benestanti e colti, i due hanno lasciato tutto una settimana prima di lui, per vivere col Poverello nella zona boscosa della Porziuncola, in capanne singole di tronchi e rami, mangiando di solito pane e olive.

Egidio li raggiunge il 23 aprile 1208, e non aveva nulla da abbandonare. È un bracciante analfabeta, padrone solo di un mantello: ma anche questo gli dura poco, perché dopo alcuni giorni lo regala a un mendicante. Ha tre passioni: viaggiare, predicare, lavorare. Va a giornata dai contadini dove e quando è possibile, e così procura cibo ai primi confratelli. Cerca di istruirsi, fa l’apprendistato accompagnando Bernardo, e a volte con lui prende botte, perché la gente li scambia per “ribaldi”.

Nella primavera del 1209, con una decina di confratelli, accompagna Francesco a Roma, dove il papa Innocenzo III  approva la prima regola dei frati Minori, ma solo a voce. Nel 1212-1213 va pellegrino a Santiago de Compostela, a San Michele al Gargano, a San Nicola di Barie poi in Terrasanta. Sempre lavorando anche qui, perché conosce tutti i mestieri delle campagne.

Francesco chiede ai suoi frati di predicare innanzitutto “attraverso le azioni”, ossia col loro comportamento. Ma quando ci sono problemi di lingua, si predica “con le azioni”, anche in senso letterale. Ad esempio, Francesco si copre il capo di cenere quando invita alla penitenza. Pure Egidio si aiuta con azioni mimiche: inscena la disperazione dei dannati con gesti delle braccia e con movimenti del corpo; oppure “illustra” la beatitudine dei giusti con gli atti di chi suona campane celesti. Una predicazione che stupisce, attrae, ma a volte provoca le reazioni aggressive di chi non capisce. Nell’ottobre1226, lui e frate Bernardo, i due primi compagni (Pietro Cattani è già morto), sono accanto a Francesco morente, che vorrebbe benedire Bernardo ma, essendo cieco, pone dapprima la mano sul capo di Egidio. Nel ricordo dei frati Minori, questi è il confratello limpido e laborioso, il portatore di gioia. I Fioretti ricordano la sua visita a frate Bernardo morente: «Venne quello ierarchico e divino frate Egidio, il quale veggendo frate Bernardo, con grande allegrezza disse: “Sursum corda, frate Bernardo, sursum corda!”». Sempre nei Fioretti troviamo un episodio di pura fantasia, mai avvenuto, che tuttavia rivela l’amore di tutto l’Ordine per questo generoso pioniere: vi si racconta che il re Luigi IX diFrancia sarebbe accorso come pellegrino a Perugia, soltanto per conoscerlo, e per stare con lui "per grande spazio...,senza dirsi parole insieme".

La vita di frate Egidio si conclude nel convento francescano di Monteripido presso Perugia, dove il lavoratore instancabile si ritira nel silenzio. Nel 1777, il pontefice Pio VI conferma il culto di lui come beato. Il Martirologio romano ne ricorda "l’intrepida fede e la meravigliosa semplicità".

Autore: 
Domenico Agasso




EGIDIO di Assisi
di Silvana Vecchio - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 42 (1993)

EGIDIO di Assisi. - Era originario di Assisi, ed era molto probabilmente illetterato, ma nulla sappiamo della sua famiglia e della sua vita fino al momento in cui, il 23 apr. 1209, decise di seguire s. Francesco. Colpito dalla notizia della conversione di Bernardo da Quintavalle e di Pietro Cattani, i quali pochi giorni prima, il 16 aprile, avevano distribuito tutti i loro beni ai poveri per condividere la vita che Francesco aveva iniziato già da due anni, E. si presentò a S. Maria della Porziuncola, dove, accolto nella piccola comunità, ne adottò il primitivo stile di vita.
I frati, a coppie, iniziarono il loro apostolato itinerante, ed E. accompagnò Francesco nella Marca d'Ancona, dove non teneva vere e proprie prediche, ma si limitava ad esortare con molta semplicità all'amore di Dio e alla penitenza; E. confermava le sue parole ed ammoniva gli ascoltatori a prestargli fede. Quando i frati ebbero raggiunto il numero di sette, Francesco li inviò, sempre a coppie, in varie direzioni; E. con Bernardo si recò a Santiago di Compostella. Il viaggio, compiuto probabilmente nell'autunno del 1209, fu assai duro, sia per i disagi materiali, sia per l'incomprensione e lo scherno di cui i pellegrini erano oggetto. Di ritorno ad Assisi fu certamente a Roma nella primavera del 1210 con Francesco e i compagni, ormai diventati dieci, per ottenere dal papa Innocenzo III la conferma della primitiva regola. Un altro soggiorno romano, probabilmente più lungo, è collocabile nell'autunno del 1211; alloggiato nel monastero dei Ss. Quattro coronati vicino al Laterano, E. si procurava da vivere svolgendo ogni genere di lavoro.
Di fatto tutte le biografie sottolineano come la prima parte della vita di E. sia scandita da una sorta di attivismo frenetico, in cui l'esigenza del lavoro manuale si associa alla continua peregrinazione verso luoghi di devozione o terre di missione. Le fonti più antiche non consentono di stabilire con precisione la cronologia e la successione dei suoi viaggi, ma ne indicano quanto meno le tappe: prima del 1212 E. si recò a S. Michele del Gargano e a S. Nicola di Bari; immediatamente prima o dopo di questi pellegrinaggi si colloca un viaggio in Terrasanta, con una breve sosta ad Acri, dove E. si guadagnò da vivere svolgendo lavori di piccolo artigianato o umili servizi. Il secondo viaggio in Oriente, che alcuni biografi collocano nel 1219, e altri fanno risalire al 1214, è invece contrassegnato da un marcato desiderio di martirio: E. ed i suoi compagni tentarono in ogni modo di convertire mediante la predicazione i saraceni e non si arrestarono neppure di fronte alle più aperte ostilità; il martirio fu evitato soltanto grazie alla precipitosa ritirata delle navi sulle quali i frati si trovavano.
Il 1215 segna una tappa fondamentale nella vita di E.: il frate, al quale Francesco aveva concesso la più ampia libertà di movimento, chiese invece di essere vincolato ad una più stretta obbedienza e venne inviato nel romitorio di Favarone presso Perugia. Tutte le biografie segnalano a questo punto un mutamento nella sua vita: la predicazione itinerante dei primi anni lasciò il posto ad una vita di penitenza e di preghiera in cui si verificò per la prima volta l'esperienza dell'estasi mistica; la contemplazione dei misteri celesti si alternava a frequenti ed estenuanti vessazioni diaboliche. Dopo questa esperienza le peregrinazioni dei frate cessarono quasi completamente: tra il giugno 1225 e il gennaio 1226 lo troviamo a Rieti, ospite del cardinale Niccolò, vescovo di Tuscolo, presso il quale manifestò l'antico attaccamento al lavoro manuale svolgendo i servizi più umili; nel febbraio successivo si rifugiò a Deruta su una collina deserta, dove passò la quaresima con un confratello nella preghiera e nella penitenza; il 3 ottobre si trovava alla Porziuncola, dove assistette alla morte di Francesco.
Questo evento sanci definitivamente la scelta eremitica di E. e segnò l'inizio di un progressivo intensificarsi delle estasi mistiche: preannunciata da una visione avuta a Cibottola, l'esperienza mistica si manifestò per più giorni nel romitorio di Cetona vicino Chiusi, dove E. si era rifugiato con un compagno, identificabile forse con quel frate Giovanni, suo socio e confessore, cui accennano alcune fonti. Nelle visioni che si susseguirono dall'antivigilia di Natale fino all'Epifania e che culminarono nella contemplazione diretta del Signore, E. sperimentò sensazioni ineffabili che stordirono i suoi sensi e la sua mente; la coscienza di non essere più padrone di se stesso, ma strumento inerte nelle mani di Dio, si accompagnava al desiderio di conservare in tutti i modi la particolarissima grazia ricevuta attraverso una vita di penitenza sempre più rigida.
Le tappe della sua biografia dopo il 1227 sono contraddistinte da una predilezione per i luoghi solitari e per la vita ascetica: a Spoleto E. subi nuovamente le molestie diaboliche; ad Agello nei pressi del lago Trasimeno intrattenne i compagni con una conferenza spirituale; tornato ad Assisi nel 1230, probabilmente in occasione della traslazione del corpo di s. Francesco nella basilica fatta costruire da frate Elia, manifestò con sagace ironia la propria disapprovazione per il lusso del convento; nella stessa occasione, presente anche s. Chiara, imparti una lezione di umiltà ad un maestro francescano inglese (per lo più identificato con Alessandro di Hales), interrompendo il suo sermone e prendendo la parola al suo posto.
Dal 1234 E. si stabili appena fuori Perugia, nel romitorio di Monteripido, dove visse fino alla morte. Verso il 1240 gli venne affidato come compagno frate Graziano, testimone degli episodi della sua vita riportati nella biografia di frate Leone; compagni a Monteripido furono pure frate Iacopo e frate Andrea di Borgogna, ai quali E. non si stancava di narrare l'episodio dell'apparizione divina di Cetona e di magnificare la santità di quei luoghi dove il Signore in persona era apparso. Nonostante il progressivo isolamento, che lo spingeva ormai a fuggire non solo la frequentazione dei laici, ma i suoi stessi confratelli, l'esperienza estatica di E. non poté più essere nascosta: nel 1234, a Perugia, papa Gregorio IX, raggiunto dalla fama della sua santità, lo fece chiamare nel suo palazzo ed assistette ad uno dei suoi rapimenti mistici; la scena si ripeté a Monteripido, dove il papa lo visitò in più occasioni; sempre a Perugia lo vide in estasi Iacopa dei Settesoli, la nobildonna romana legata da grande amicizia a s. Francesco. A Monteripido assistettero ai suoi rapimenti cinque ministri provinciali e, nel 1260, lo stesso ministro generale Bonaventura, recatosi da lui per raccogliere testirnonianze sulla vita di Francesco. A questi episodi alcune fonti aggiungono il racconto di altre visite assai più improbabili: l'incontro con Gerardo di Borgo San Donnino, con il quale l'illetterato E. avrebbe intavolato una lunga disputa per convincerlo dei suoi errori dottrinali, seguita immediatamente da un rapimento estatico, e la visita del re di Francia Luigi IX, durante la quale i due santi uomini si sarebbero abbracciati senza parlare, manifestandosi reciprocamente nel silenzio le intenzioni più riposte del cuore.
Gli ultimi anni della vita di E. furono tormentati da frequenti attacchi diabolici che si alternavano alle dolcezze della contemplazione. Estenuato da queste esperienze e duramente provato nel fisico, E., non più in grado di muoversi da solo, espresse il desiderio di essere sepolto alla Porziuncola. Ma i Perugini, vedendolo vicino alla morte e temendo di perdere una preziosa reliquia, mandarono una scorta armata a proteggere il moribondo. E., appreso il fatto, preannunciò che per lui non ci sarebbe stata alcuna canonizzazione né grandi miracoli.
Il 23 apr. 1262 E. si spense e venne deposto in un sarcofago antico adorno di sculture con la storia di Giona. Salimbene da Parma, passato da Perugia nel 1265, accenna nella Cronica (a cura di G. Scalia, Bari 1966, II, p. 810) all'urna di marmo contenente il corpo del frate e riporta le voci secondo le quali E. avrebbe chiesto al Signore la grazia di non fare miracoli dopo la morte. La notizia., riferita anche da Ubertino da Casale, trova conferma nelle prime redazioni della Vita, che parlano genericamente di alcuni miracoli, senza ulteriori specificazioni. Nella biografia di frate Leone la santità di E. è attestata, più che dai miracoli, dalle sette virtù che egli possedeva in misura straordinaria e che si sono via via accresciute nel corso della vita. Secondo Leone E. era fedele e cattolico, pieno di reverenza, devoto, pio e caritatevole, operoso, obbediente, riconoscente. Solo più tardi, intorno al 1390, Bartolomeo da Pisa aggiunse alla biografia una collezione di venti miracoli e ventidue ne elenca l'anonimo trattato De miraculis riportato in appendice alla Vita pubblicato negli Acta sanctorum (April., III, Parisiis-Romae 1866, pp. 244-249).
Di fatto nessun processo di canonizzazione fu intrapreso, e le tracce di un primitivo culto popolare sembrano svanire nel corso del secolo XIV. Il sarcofago di E., quasi dimenticato per molti anni, fu oggetto di una ricognizione da parte del Comune di Perugia nel 1439. Solo nel 1777 Pio VI riconobbe il culto del beato Egidio. Tra il 1872 ed il 1930 le reliquie subirono una serie di spostamenti tra Perugia e Monteripido, finché, nel 1936, furono definitivamente sistemate nell'oratorio di S. Bernardino alle porte di Perugia.
La biografia egidiana è resa particolarmente incerta da una complessa questione di fonti. Della Vita Aegidii, documento base per la ricostruzione della biografia, possediamo tre redazioni:
1) La Vita breve: potrebbe trattarsi della biografia composta da frate Leone, secondo la testimonianza di Salimbene, sulla base delle notizie fornite da frate Graziano, compagno di E. più volte ricordato nella Vita. L'attribuzione a Leone compare anche in alcuni manoscritti. Di questa redazione esiste un'edizione critica (R. B. Brooke, Scripta LeonisRufini et Angeli sociorum sFrancisci, Oxford 1970, pp. 307-349), nonché tre precedenti edizioni fatte sulla base di tre mss. differenti (L. Lemmens, Documenta antiqua franciscana, I, ad Claras Aquas 1901, pp. 37-63; H. Bulletti, De vita bAegidii Assisiensisauctore fratre Leoneiuxta novum codicem, in Archfranchist., VIII [1915], pp. 12-22; W. Seton, Blessed Giles ofAssisi, Manchester 1918, pp. 52-88); - e l'edizione di due brevi compendi (F. M. d'Araules, in Archfranchist., I [1908], pp. 267-277; L. Lemmens, op. cit., pp. 66-72). In questa biografia è segnalato in termini nettissimi lo stacco tra la prima fase della vita di E., contrassegnata dalla predicazione itinerante e dal lavoro manuale, e la seconda fase, tutta improntata invece all'eremitismo ascetico e dominata dall'esperienza mistica.
2) Una redazione "intermedia", contenuta in un ms. quattrocentesco del convento di S. Francesco di Perugia, ora perduto, e riportata negli Acta sanctorum (Apr., III, Parisii s. Romae 1866, pp. 222-227). Il ms., oltre alla Vita Aegidii, ai Dicta e ai Miracula, conteneva anche il cosiddetto Anonimus Perusinus, una delle leggende francescane, imparentata con la Legenda trium sociorum. Con l'Anonimus Perusinus la Vita Aegidii concorda in alcuni passaggi. Questa redazione, considerata per lo più un'abbreviazione della Vita lunga, è ritenuta invece dal Di Fonzo (L'anonimo perugino …): opera autonoma, attribuibile, come l'intero contenuto del ms. perugino, a frate Giovanni, primo compagno di E., morto nel 1270.
3) La redazione "lunga" della Vita è riportata nella Chronica XXIV generalium Ordinis minorum (Analecta franc., III, ad Claras Aquas 1897, pp. 74-115). Il testo incorpora buona parte delle due redazioni precedenti, variando la successione degli avvenimenti, aggiungendo una serie di episodi edificanti ed introducendo nel tessuto biografico anche parte dei Dicta. Questa redazione è stata in parte inserita nel De conformitate vitae bFrancisci ad vitam Domini Iesu di Bartolomeo da Pisa (Analfranc., IV, ad Claras Aquas 1906, pp. 205-213). Ne esistono anche due volgarizzamenti della seconda metà del XV secolo, uno di Giacomo Oddi di Perugia (La Franceschina, a cura di N. Cavanna, I, Firenze 1931, pp. 259-292) ed uno di Feo Belcari (Prose di Feo Belcari edite ed inedite … raccolte epubblicate da OGigli, Roma 1843, II, pp. 161-294).
Ovviamente presente in tutta la letteratura francescana delle origini, la figura di E. tende tuttavia ad essere presentata in maniera ambivalente, sottolineando ora l'una ora l'altra delle fasi della sua vita. In alcune delle fonti francescane E. è ricordato come il terzo "cavaliere della tavola rotonda", compagno della predicazione e dei viaggi di Francesco, pellegrino con frate Bernardo e, sempre con Bernardo, testimone della morte del santo (cfr. Thomas de Celano, Vita prima sFrancisci, in Analfrancisc., X, ad Claras Aquas 1926-1941, pp. 21, 24; Legenda triumsociorum, a cura di Th. Desbonnets, in Archfranchist., LXVII [1974], pp. 89, 113 s., 117-120; CompilatioAssisiensis, a cura di M. Bigaroni, Assisi 1975, pp. 34, 268-271; Le "Speculum Perfectionisou mémoiresdefrère Léon, a cura di P. Sabatier, Manchester 1928, pp. 96, 254, 305).
Con la Legenda diBonaventura tutta l'esperienza apostolica di E. viene trascurata a beneficio dell'immagine del puro contemplativo. Le frequenti estasi del frate, cui Bonaventura asserisce di avere personalmente assistito, trasformano quest'uomo illetterato e semplice in creatura quasi angelica, in grado di raggiungere i vertici della contemplazione (Legenda sancti Francisci, III, 4, in Opera, ad Claras Aquas 1882-1902, VIII, p. 510). L'immagine di E. puro contemplativo si impone anche nelle compilazioni posteriori, che attingono ormai a piene mani dagli episodi della VitaAegidii (cfr. Actus beati Francisci et sociorum eius, a cura di P. Sabatier, Paris 1902, pp. 3, 22, 106, 138-145, 216 s.; I Fioretti di sFrancesco, a cura di B. Bughetti, Firenze 1925, pp. 26 s., 45, 109 s., 128 s., 166 s.; Speculum vitae beati Francisci et sociorum eius, Venetiis 1504, ff. 25v, 107r-109r, 158r-166v, 172r), mentre nella letteratura spirituale la figura di E. appare investita della funzione di coscienza critica dell'Ordine e profeta della sua inarrestabile decadenza. Ubertino da Casale ne fa in qualche modo un simbolo: E. grida come un pazzo per la distruzione della regola, schernisce i frati desiderosi di scienza, disprezza il lusso dei nuovi conventi. l'attivismo e l'umiltà che hanno contraddistinto la prima fase della sua vita cedono il passo nella seconda fase alla pura contemplazione e alla santa follia, che suonano rimprovero vivente per un Ordine che ha abbandonato la semplicità originaria (Arbor vitae crucifixae Iesu, Venetiis 1485 [rist. anast., Torino 1961], pp. 433 s.). Angelo Clareno riconosce in E. il testimone del passato francescano ed il profeta delle future tribolazioni: E. saluta con gioia l'elezione di Giovanni da Parma a ministro generale, ma sa che è troppo tardi per ricondurre l'Ordine alla purezza delle origini; per i "veri" francescani non resta che la fuga dal mondo e la ricerca della salvezza individuale (Chronicon seu Historia septem tribulationum Ordinis minorum, a cura di A. Ghinato, Roma 1959, pp. 97, 1165.).
L'intricata situazione testuale che contraddistingue le biografie egidiane coinvolge anche quelli che la tradizione ha tramandato come Dicta beati Aegidii. I Dicta, risultato delle annotazioni prese dai compagni del frate nel corso della sua vita eremitica, sono stati in qualche caso incorporati nella Vita, ma hanno circolato anche in collezioni separate fin dalla fine del XIII secolo e poi in diverse edizioni dei secc. XV-XVII (cfr. Vian, p. 190). Sono stati pubblicati da G. Menge nella Bibliotheca franciscana ascetica Medii Aevi, III, ad Claras Aquas 1905. Gli studi più recenti concordano col Menge nel distinguere quattro raccolte, che fanno capo a due diverse tradizioni manoscritte: aProvide verba: moltobreve e senza prologo, in alcuni codici viene attribuita a frate Leone; è edita in appendice alla Vita Aegidii nelle edizioni Lemmens e Seton. bGratiae Dei et virtutes è la collezione principale, certamente posteriore alla precedente; senza prologo, si presenta come una nuova edizione meglio ordinata e suddivisa in capitoli. Comprende a sua volta due famiglie di codici, diverse per la distribuzione degli argomenti: la prima trae origine dalla compilazione avignonese Facsecundum exemplar, laseconda è riconoscibile nel De conformitate di Bartolomeo da Pisa (pp. 214-233) e negli Aureaverba pubblicati dagli Acta sanctorum, cit. (pp. 228-238). L'edizione Menge riporta alle pp. 3-77 i capitoli comuni alle due collezioni. e nell'AppendiceI i capitoli presenti soltanto nell'una o nell'altra. cQuia sermo Domini est vivus: collezione di detti in disordine preceduta da un prologo, contenuta nel ms. più antico che risale al XIII secolo (Firenze, Bibl. Laurenziana, Laur. XIX.10); tutti i detti sono compresi nella collezione b; il prologo è edito negli Acta sanctorum, cit., pp. 228-229 e nell'edizione Menge, pp. 1-2. dUt possis assequi; contenuta in due mss. di Assisi (Bibl. com., 403 e 676), comprende un brevissimo prologo, tutti i testi di a, più una serie di detti rintracciabili nella collezione o nella Chronica XXIV Gen.; è edita nella Appendice II dell'edizione Menge, pp. 109-120. Per i volgarizzamenti in diverse lingue cfr. Menge, pp. XV s.
Dicta bAegidii, che da qualche studioso sono stati avvicinati ai Detti dei padri del deserto, affrontano una serie di temi di carattere morale o religioso: vizi e virtù, fede, carità, umiltà, timor di Dio, pazienza, disprezzo del mondo, castità, combattimento spirituale, penitenza, preghiera, contemplazione, vita attiva, cautela spirituale, scienza utile e inutile, parole buone e cattive, stato religioso, obbedienza, ricordo della morte, perseveranza nell'orazione, fuga dal mondo. Particolarmente importante il capitolo dedicato alla contemplazione, di cui E. distingue sette gradi: fuoco, unzione, estasi, contemplazione, gusto, quiete, gloria; questa scansione, che riflette la dottrina di Riccardo di S. Vittore è ricordata anche da Bonaventura (Opera, VII, p. 231; IX, p. 269), e viene riconosciuta come fonte diretta del trattatello De septem gradibus contemplationis di Tommaso Gallo. Ad E. è attribuita anche una parafrasi del Pater noster; l'attribuzione (Roma, S. Isidoro, ms. 1/73, f. 10v) appare infondata.
Bibl.: G. Golubovich, Biblioteca biobibliografica della Terra Santa e dell'Oriente francescano, I, ad Claras Aquas 1906, p. 105; H. Sbaralea, Supplementum et castigatio ad scriptores trium Ordinun SFrancisci, I, Romae 1908, p. 4; L. Lemmens, Die Schriften des BrLeo von Assisi, in MiscellFEhrleScritti di storia e paleografia, Roma 1924, III, pp. 27-39; L. Wadding, Annales minorum seu triwn Ordinum a sFrancisco institutorum, IV, ad Claras Aquas 1931, pp. 204-222; F. C. Burkitt, Brother Giles of Perugia, in Franciscan Essays, Manchester 1932, II, pp. 57-66; G. Théry, Thomas Gallus et Egide d'Assisele traité "De septem gradibus contemplationis", in Revue néoscolastique de philosophie, XXXVI (1934), pp. 180-190; A. Fantozzi, Alcune memintorno al culto di sFrancesco d'Assisidi sAntonio da Padova e del beato Ed'Anella città di Perugia, in Archfranchist., XXXIII (1940), pp. 227-233; L. Hardick, Leben und "Goldene Wortedes Bruders Ägidius, Werl (Westf ) 1953; L. Cellucci, Le leggende francescane del secXIII nel loro aspetto artistico, Modena 1957, pp. 102-117; E. Grau, Die ersten Brilder des hlFranziskus, in Franziskanische Studien, XI, (1958), pp. 138-139; R. Brown, Franciscan misticThe life of blessed Giles of A., companion of saint Francis, New York 1962; V. Gamboso, Ilbeato Ed'Acompagno di sFrancesco, Padova 1962; J. Cambell, St-François a-t-il composé une paraphrase du Pater?, in Franziskanische Studien, XLV (1963), pp. 338-342; Mariano d'Alatri, Edi A., in Bibliotheca sanctorwn, IV, Città del Vaticano 1964, pp. 960 s.; N. Vian, Beato Ed'AI Detti, Milano 1964; J. Cambell, Gilles d'Assise (bienheureux), in Dietionnaire de spiritualité, VI, Paris 1967, coll. 379-382; L. Di Fonzo, Edi A., in Encicldantesca, II, Roma 1970, pp. 635 s.; Id., L'anonimo perugino tra le fonti francescane del secolo XIIIRapporti letterari e testo critico, in Miscellfrancescana, LXXVII (1972), pp. 202-208, 372-378, 398-412; T. Johnson, Similarities between the "Sayingsof Brother Giles and the "Sayingsof the Desert Fathers, in The Cord, XXVII (1977), pp. 68-76; Stanislao da Campagnola, La "leggendadi frate Ed'Asnei secoli XIII e XIV, in Francescanesimo e società cittadinaL'esempio di Perugia, Perugia 1979, pp. 113-143; E. Mariani, Frate E., sAntonio e  Tommaso Gallo (nota introduttiva, a: I sette gradi della contemplazione), in Vita minorum, LII (1981), pp. 151-161; Id., La sapienza di frate E., compagno di sFrancescocon I detti, Vicenza 1982; G. Barone, Egidius von A., in Lexikon des Mittelalters, III, München-Zürich 1986, col. 1609; Egidius de Assisio, in Repertorium fontium historiae Medii Aevi, IV, pp. 286 s.