Bienheureux Gilles
Un des six
premiers compagnons de saint François d'Assise (✝ 1262)
Confesseur.
A l'âge de vingt ans, frère Égide ou Gilles d'Assise, quitte ses bœufs pour
suivre le Poverello dont il est la quatrième recrue. Il voyagea
d'abord beaucoup. Il se rendit à Tunis où les Maures le renvoyèrent en Italie
au lieu de lui donner la couronne du martyre qu'il désirait. Nous le trouvons
sur les routes de la Terre Sainte, pèlerin gagnant son pain comme journalier dans
les fermes ou comme fossoyeur dans les cimetières. Les trente dernières années
de sa vie se passèrent dans les ermitages franciscains des environs de Pérouse
où le pape Grégoire IX et des cardinaux venaient prendre conseil de lui. Les
"fioretti" de saint François ont recueilli de lui une centaine de
propos toujours pleins de profondeur et souvent pleins d'humour, raillant les
dissertations cérébrales des théologiens comme des "secrétions sans
importance." Saint
Bonaventure, le grand théologien, qui l'avait connu disait de
lui: "Cet illettré pratiqua la vertu à un degré sublime et mérita d'être
élevé aux sommets de la contemplation. Je l'ai vu ravi en extase. Il semblait
mener ici-bas une vie angélique plutôt qu'humaine."
À Pérouse en Ombrie, l’an 1263, le bienheureux Gilles d’Assise, religieux
de l’Ordre des Mineurs. Compagnon de saint François, il brilla dans ses pérégrinations
par sa foi intrépide et son admirable simplicité.
Martyrologe
romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1026/Bienheureux-Gilles.html
Bienheureux
Gilles d’Assise, religieux
Né à Assise vers 1190, Gilles fut le troisième compagnon à rejoindre saint
François, en 1209, après Bernard de Quintavalle et Pierre Cattani : le 23
avril, le saint le revêt à son tour d’une pauvre bure. Immédiatement, celui
qu’il appelait « le Chevalier de notre Table Ronde » suivit le Poverello pour
prêcher dans les Marches d’Ancône. Il accompagne encore le saint à Rome en 1209
pour entendre le pape Innocent III donner la première approbation orale à la
première règle franciscaine. Et c’est alors qu’il reçoit la tonsure monastique.
Il fit part de son désir de partir en pèlerinage et ainsi se rendit
successivement à Saint-Jacques de Compostelle vers 1212 et en Terre Sainte,
sans argent ni provisions, vivant uniquement d’aumônes ou du fruit de son
travail : on le voit tour à tour faire des paniers, transporter l’eau, enterrer
les morts, couper du bois, travailler au pressoir, récolter des dattes, etc.
Observateur avisé des hommes et des événements, il acquit dans ses voyages de
nombreuses connaissances et de précieuses expériences, ne perdant aucune
occasion de prêcher au peuple, de manière brève, cordiale et pleine de bon
sens. Il manifestait toujours son inquiétude de voir avec quel empressement
chacun prenait soin de son corps sans prendre la peine d’entretenir son âme par
une vraie vie spirituelle. Après plusieurs dizaines d’années de pérégrinations
à l’étranger et en Ombrie, saint François lui assigna l’ermitage de
Monteripido, près de Pérouse où il mena une vie de contemplation et d’extases
jusqu’à sa mort le 23 avril 1262. Tenu déjà pour un saint, les habitants de
Pérouse envoyèrent, lorsqu’il tomba malade, des hommes armés pour le garder,
craignant que son corps ne leur fût enlevé après. Son culte qui ne se démentit
jamais fut reconnu par le pape Pie VI qui le béatifia en 1777.
Bienheureux
Egide d’Assise (ou Gilles) – ( † 1262)
Egide était un paysan des
environs d’Assise dont on ignore tout jusqu’à son entrée dans le petit
groupe des disciples de François, peu de temps après l’accueil des
tout premiers compagnons (Bernard de Quintavalle, Pierre de
Catane et Sylvestre ) . On pense qu’il fut le
quatrième compagnon et rejoignit François le 23 avril 1208. Il fit
partie de la première troupe qui accompagna François pour demander au
Pape Innocent III la reconnaissance de la fraternité
des pénitents d’Assise, par l’approbation orale de la règle de vie. Il
reçut la tonsure cléricale et l’autorisation de prêcher la pénitence. François
admirait sa simplicité et sa générosité et l’appelait le « chevalier de la
Table ronde ». Il accompagna François dans ses tournées de prédication
dans la Marche d’Ancône et dans l’Italie du Nord. Toute sa vie il fut
un grand itinérant et accomplit divers pèlerinages lointains :
en 1212 à Saint Jacques de Compostelle, en Espagne, avec le
frère Bernard de Quintavalle , plus tard,
à Jérusalem, pour visiter les lieux saints. En Italie il vénéra
aussi Saint-Michel du mont Gargano, et le tombeau de saint Nicolas à Bari. Il
observait une très stricte pauvreté, n’hésitant pas à mendier sa nourriture,
mais le plus souvent à travailler de ses mains en échange de la table et du
gîte. Il confectionnait des paniers, travaillait dans les champs, se faisait
porteur d’eau en ville, ensevelissait les morts, et n’était rebuté par aucune
humiliation qu’il recherchait plutôt. Bien que n’ayant pas fait d’études, il
prêchait avec assurance et grande sagesse sur l’évangile, et émaillait ses
discours de comparaisons, d’exemples pris dans la vie quotidienne, avec
beaucoup de bonhomie et de bienveillance pour ses auditeurs. Comme François, il
se retirait parfois dans les ermitages pour prier et retrouver la vie avec les
frères. Finalement, voyant son attrait pour la prière, François l’envoya dans
l’ermitage de Fabriano où il passa de nombreuses années dans la
solitude, le silence et la contemplation. Après la mort de François, il fut le
gardien farouche de l’idéal primitif de stricte pauvreté, en communion avec sainte Claire
d’Assise qu’il visitait parfois. Les frères le considéraient
comme un mystique gratifié d’extases et de faveurs surnaturelles. Beaucoup
venaient le consulter pour leur édification et acceptaient volontiers ses
conseils, y compris des dignitaires ecclésiastiques. Le ministre général, saint
Bonaventure vint le visiter et s’entretint avec lui sur les
origines de l’Ordre, malgré les paroles sévères qu’avaient eu Egide, sur
l’évolution de l’Ordre vers les études. Lors d’un séjour à Pérouse, le
Pape Grégoire IX le fit venir auprès de lui pour l’écouter et prendre
conseil. Frère Egide mourut dans l’ermitage de Monteripido, près
de Pérouse, le 23 avril 1262. Plus tard, le Pape Pie
VI confirma son culte.
Après sa mort, les disciples
et compagnons d’Egide regroupèrent ses paroles, ses entretiens et ses conseils
dans une anthologie connue sous le nom des Dicts de Frère Egide, écrite en latin, mais très souvent traduite
et publiée en divers pays. Les éditeurs franciscains de Quarrachi en
ont donné une édition critique en 1905.
Le Bienheureux Frère Gilles
Frère Gilles le bienheureux, Saint
Bonaventure disait de ce saint religieux que tous ceux qui l’invoquent pour les
choses qui regardent l’affaire de leur salut, sont exaucés.
On l’invoque
contre tous les dérangements de la bile.
Le bienheureux frère Gilles suivit
saint François et sa règle d’obéissance et de pauvreté. Son désir d’être le
dernier de tous n’avait d’égal que sa très grande piété. Il portait toujours
les robes les plus rapiécées et faisaient toutes sortes de travaux humbles.
Dieu le ravit en extase à plusieurs reprises et son zèle s’en trouvait à chaque
fois ravivé s’il en était besoin.
Le Bienheureux Frère Gilles cheminait priant et
louant Dieu. Il prêchait la confiance totale en Dieu et ne possédant rien ne
manqua jamais de rien.
Lorsque Le Bienheureux Frère Gilles mourut, en
1272, une grande lumière environna son pauvre corps mis à vif par le cilice
qu’il portait toujours.
Nous vous supplions, ô Dieu
tout-puissant, de nous placer tout particulièrement sous la protection du
bienheureux Gilles, afin que ce saint Religieux, si zélé pour le salut des
âmes, fasse croître en nous l’Esprit de piété, le désir ardent de vous servir
parfaitement. Délivrez-nous, par son intercession, de tout ce qui mettrait
notre salut éternel en danger, et nous ferait perdre le bonheur éternel que
vous nous destinez, ô Dieu notre Sauveur. Ainsi soit-il.
Bienheureux saint Gilles, qui avez une
grâce spéciale pour assurer notre salut éternel, veillez sur nous et
assistez-nous sans cesse.
Oh mon Jésus, roi des rois,
maître et vie de mon âme, puisse mon cœur être uni avec votre cœur et avec
toutes ses douleurs! En vous, ô mon Sauveur, est l’abondance du salut, l’abîme
inépuisable des miséricordes divines, et la plus pure béatitude. Oh glorieux
dominateur, puissant protecteur de vos fidèles, vous êtes le plus précieux
joyau de la dignité humaine; vous êtes l’habile artisan de notre rénovation
spirituelle; vous êtes le docteur le plus compatissant, le plus sage
conseiller, le meilleur défenseur, le plus fidèle ami, et le bonheur le plus
doux de ceux qui vous aiment. Ainsi soit-il.
SOURCE : http://prier.retz.fr/prieres-saintes-en-francais/principales-prieres/bienheureux-frere-gilles/
Prière
du Bienheureux Frère Gilles d'Assise
Prière
du Bienheureux Frère Gilles d'Assise
Voici la
Prière « Ô mon Dieu, que votre Amour est grand pour ceux
qui se séparent de toutes les choses de la terre » du
Bienheureux Frère Gilles ou Egide d'Assise (1190-1262), l’un des premiers
compagnons de St François d'Assise qu'il accompagna pour demander au Pape
Innocent III la reconnaissance de la Fraternité des Pénitents d’Assise qui vont
devenir les Franciscains.
La Prière du Bienheureux Frère Egide d'Assise « Ô mon
Dieu, que votre Amour est grand pour ceux qui se séparent de toutes les choses
de la terre » :
« Ô mon Seigneur Jésus-Christ, que la Sainteté et la Pureté ont d'excellence, que ces vertus toutes célestes ont de charmes et d'attraits ! Quelles Grâces ne faites-Vous pas à ceux qui les possèdent ! Quelle place ne leur donnez-Vous pas en la compagnie des anges ! Quelle récompense ne leur préparez-Vous pas dans la Gloire éternelle ! Que ces âmes Vous sont agréables, ô mon Dieu, que votre Amour est grand pour ceux qui se séparent de toutes les choses de la terre, et qui quittent père, mère, parents, amis et toutes les autres choses créées, pour votre Gloire ! »
Ainsi soit-il.
Bienheureux Frère Gilles d'Assise (1190-1262)
« Ô mon Seigneur Jésus-Christ, que la Sainteté et la Pureté ont d'excellence, que ces vertus toutes célestes ont de charmes et d'attraits ! Quelles Grâces ne faites-Vous pas à ceux qui les possèdent ! Quelle place ne leur donnez-Vous pas en la compagnie des anges ! Quelle récompense ne leur préparez-Vous pas dans la Gloire éternelle ! Que ces âmes Vous sont agréables, ô mon Dieu, que votre Amour est grand pour ceux qui se séparent de toutes les choses de la terre, et qui quittent père, mère, parents, amis et toutes les autres choses créées, pour votre Gloire ! »
Ainsi soit-il.
Bienheureux Frère Gilles d'Assise (1190-1262)
Blessed Giles of Assisi,
OFM (AC)
(also known as Egidius)
Born in Assisi, Italy; died at Perugia, Italy, 1262. One of the first and
liveliest companions of Saint Francis, Giles is described delightfully as the
"Knight of the Round Table" in the Fioretti . After receiving the
habit from Francis in 1208, Giles accompanied Francis on many of his missions
around Assisi. He made pilgrimages to Compostella, the Holy Land, and Rome,
then went to preach to the Saracens in Tunis. His mission was a failure; the
Christians of Tunis, fearful of the repercussions of his religious fervor,
forced him back on a boat as soon as he had landed.
The
rest of his life he spent in Italy, being eagerly consulted by all sorts of
people on spiritual matters. From about 1243, Giles could be found at the Monte
Rapido hermitage on the outskirts of Perugia. He experienced ecstasies, had a
vision of Christ at Cetona, and is considered the most perfect example of the
primitive Franciscan. Known for his austerity and silence, Giles' The Golden
Sayings of Brother Giles is noted for its humor, deep understanding of human
nature, and optimism (Benedictines, Delaney, Gill).
Bl. Aegidius of Assisi
One of the original
companions of St. Francis. He is also known as Blessed
Giles, and holds the foremost
place among the companions of St. Francis, "The Knight
of our Round Table" St. Francis called him. Of his antecedents and early life
nothing certain is known. In April, 1209, moved by the example of two
leading fellow Assisians, who became the first followers of St. Francis, he begged permission to join the little band.
and on the feast of St. George was invested in a poor
habit St. Francis had begged for him. Almost immediately
afterwards he set out with St. Francis to preach in the Marches of Ancona. He accompanied the saint to Rome when the first Rule
was approved orally by Innocent III, and appears to have then received the clerical tonsure. About 1212 Aegidius
made a pilgrimage to the tomb of St. James
at Compostella, in Spain. Shortly after his return to Assisi
he started for Jerusalem, to venerate
the Holy Places, visiting on his way home the Italian
shrines of St. Michael, at Monte
Gargano, and St. Nicholas, at Bari. We next find him in Rome and still later at Tunis. In these journeys Aegidius
was ever at pains to procure by manual labour what food and shelter he needed.
At Ancona he made reed baskets; at Brindisi he carried water and helped to bury
the dead; at Rome he cut wood, trod the wine-press, and gathered
nuts; while the guest of a cardinal at Rieti he insisted on sweeping the house and cleaning
the knives. A keen observer of men
and events, Aegidius acquired in
the course of these travels much valuable knowledge and experience, which he turned to good
account. For he lost no occasion of preaching to the people. His sermons,
if such they can be called, were brief
and heartfelt talks, replete with homely wisdom; he never minced his words, but
spoke to all with apostolic
freedom. After some years of activity Aegidius
was assigned by St. Francis to the hermitage of Fabriano, where he began that life
of contemplation and ecstasy which continued with very visible increase until his
death. It was in 1262, on the fifty-second anniversary of his reception into
the Order of Friars Minor, that Aegidius
passed away, already revered as a saint.
His immemorial cultus was confirmed
by Pius VI, and his feast is celebrated on the twenty-third of April.
Aegidius was a stranger to theological and classical learning, but by constant contemplation
of heavenly things, and by the
divine love with which he was inflamed, he acquired that
fullness of holy wisdom which
filled his contemporaries with wonder, and which drew men
of every condition, even the Pope
himself, to Perugia to hear from Aegidius' lips the Word
of Life. The answers and advice
these visitors received were remembered,
talked over, and committed to writing, and thus was formed a collection of the
familiar "Dicta" or "Sayings" of Aegidius,
which have often been edited in Latin
and translated into different languages. St. Bonaventure held these "Sayings" in high esteem,
and they are cited in the works of many subsequent ascetical
writers. They are short, pithy, popular counsels on Christian perfection, applicable to all classes.
Saturated with mysticism, yet exquisitely human
and possessing a picturesque
vein of originality, they faithfully
reflect the early Franciscan spirit
and teaching. The latest and best edition of the "Dicta" is that
published at Quaracchi, in 1905. There is a critical English
translation of the same: "The Golden Words
of the Blessed Brother
Giles", together with a
sketch of his life, by the writer of this article (Philadelphia, 1906); also a
new German version, "Der
selige Aegidius von Assisi,
sein Leben und seine Sprüche", by Gisbert Minge (Paderborn, 1905).
Sources
Acta SS., III, April, 220 sqq.: Chronica
XXIV Generalium (Quaracchi, 1897), 74-115; Vita Beati Aegidii Assisiatis (Quaracchi, 1901); Fratini, Vita del B. Egidio d'Assisi (Assisi,
1898); Sabatier, Actus B. Francisci et
sociorum ejus (Paris, 1902), Robinson, The Blessed Giles of Assisi in Franciscan Monthly (London, Jan.-June,
1906).
Robinson, Paschal. "Bl. Aegidius of Assisi." The Catholic
Encyclopedia. Vol. 1. New York: Robert Appleton Company, 1907. 23 Apr. 2015
<http://www.newadvent.org/cathen/01170d.htm>.
Transcription. This article was
transcribed for New Advent by Nicolette Ormsbee.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D., Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New
York.
Blessed Giles of Assisi
(Bl Gilles d’ Assise)
Feast Day – April
23
Two companions from Assisi
had already joined St Francis when Giles, a well-to-do young man of the town,
heard that young men were joining St Francis. Blessed Giles of Assisi repaired
to the poor hermitage yard by Assisi, which the three occupied.
Prostrate upon his knees,
Blessed Giles begged St Francis to accept him into his company. Francis
presented him to the other two, saying: "See here a good brother whom
almighty God has sent us." This was on April 23, 1209. On the same day,
both went to Assisi, where Giles begged in God's name for a bit of cloth to
make a habit. Blessed Giles of Assisi divided his entire fortune among the
poor.
Blessed Giles of Assisi was
plain and simple in mind, of a mild temperament, but also full of power and
energy when it served to accomplish anything good.
Recognizing humility as the
necessary foundation for perfection, Giles sought humiliation and contempt, but
fled from honors. Once when Blessed Giles of Assisi was passing through the
March of Ancona with the holy Founder and at some places special honor was
shown to them, he said, "O my Father, I fear we shall lose the true honor
if we are honored by men."
Blessed Giles of Assisi
entertained a great desire to make a pilgrimage to the Holy Places, and since
Francis knew that he did much good everywhere by his holy example, he gladly
granted his desire. Giles visited the tomb of the Apostle James at Compostela
in Spain, and then went to the Holy Places of the Passion of Christ in
Jerusalem. He also visited the sanctuary of the holy Archangel Michael on Mt.
Gargano in Italy, and the town of Bari, there to honor St. Nicholas.
His whole appearance
preached poverty, humility, and piety. He also utilized every opportunity to
encourage penance and love of God. He endeavored to earn his livelihood mainly
through manual work; whatever he obtained over and above his immediate needs,
he at once gave to the poor; if he lacked necessities, he begged them for God's
sake. Once a poor woman who was dressed in the barest necessaries asked Brother
Giles for an alms. As he had nothing to offer her, he compassionately took off
his capuche and gave it to her.
In the year 1219, at the
great chapter of 5,000 brothers, St. Francis commissioned Giles to go to Africa
with several companions, to preach the gospel to the Mohammedans. But they did
not achieve their purpose. As soon as they landed in Africa, the Christians
there, who feared a general persecution, led them by force to another ship
which brought them back to Italy. At this time Brother Giles was sent to the
quiet convent of Perugia, which remained his abode until his death. He lived
practically only for God. Even at his work, thoughts of the last judgment, of
eternity, and of the glory of heaven constantly occupied his mind.
Once when two distinguished
gentlemen asked him to pray for them, he said: "Oh you do not need my
prayers." "Why not?" they asked. Blessed Giles of Assisi
answered, "You live among all the comforts of the world and still believe that
you will get to heaven; but I, a poor human being, spend my days in labor and
penance, and yet I fear I will be damned."
When he reflected on the
joys of heaven, Blessed Giles of Assisi was beside himself with longing. Often
when the children in the street called out to him the mere word
"paradise," he was rapt in ecstasy.
Pope Gregory IX had heard
of the contemplative gift of Brother Giles, and being just then in the
neighborhood of Perugia, he sent for him. When the pope began to speak to Giles
about divine and heavenly matters, Giles at once went into an ecstasy. When he
came to again, he humbly begged the Holy Father's forgiveness -- it was his
weakness, he said, that he was immediately beside himself. The pope required
that he give him some good advice for the administration of his burdensome
duties.
Quite confounded, Giles
excused himself saying that he could not advise the head of the Church. But
when the pope commanded him in obedience, he said, "Holy Father, you must
have two eyes in your soul. The right eye must be kept on heavenly things; the
left one, on the things of this earth, which you must regulate."
St Bonaventure considered
himself fortunate to have lived at the time when he could still see and speak
with Brother Giles. When he came to Perugia as provincial of the order, Giles
said to him one day," My Father, God has accorded you great kindness,
since you are so learned and can, therefore, serve God so perfectly; but we
unlearned ones, how shall we correspond to the goodness of God and arrive at
heaven?"
The learned general of the
order answered him: "My brother, in order to get to heaven, it suffices
that one love God, and a poor unlearned woman can love God as well as, maybe
even better than, a great theologian."
Thereupon Giles ran out
into the garden that led to the street, and filled with joy, cried aloud,
"Come, ye simple and unlearned men, and ye poor women! You can love God as
well as, and perhaps even more than, Brother Bonaventure and the greatest
theologians."
A religious of great
learning, who, however, was much troubled with doubts concerning the virginity
of Mary, came to Brother Giles for advice. The holy brother cried out, as he
struck the earth with a stick, "Yes! yes! She was a virgin before the
birth of Jesus!" and immediately a beautiful lily sprouted forth. Giles
struck anew and said, "She was a virgin during the birth," and again
a lily sprouted forth. Then he beat a third time upon the earth, saying the
words, "She was a virgin after the birth," and the third lily sprouted
forth.
Finally, pure as a lily,
the soul of Brother Giles went to the vision of things divine, which he had so
often contemplated. He died on April 22, 1262, on the anniversary of his
entrance into the order, to which he had belonged for 53 years. His grave in
the Franciscan church at Perugia is highly venerated. Pope Pius VI sanctioned
the veneration accorded Blessed Giles of Assisi from time immemorial.
*from: The Franciscan Book
of Saints, ed. by Marion Habig, ofm.
Blessed Giles
of Assisi
Humility and
simplicity.
.
Blessed Giles, one of the first companions of St. Francis, was received into
the order on the feast of St. George, April 23, 1208. Francis called
him his Knight of the Round Table. The spiritual teachings of
Blessed Giles are similar to those of the early Desert Fathers and can be
found in the book "The Golden Sayings". Giles made many notable
pilgrimages which are recorded in the Little Flowers of St. Francis.
Wherever he stayed, Giles insisted upon earning his keep by manual
labor. Brother Giles was eventually assigned by St. Francis to
the hermitage of Fabriano, where he died in 1262.
.
"Once when St. Bonaventure came to Perugia, Giles asked him if an
ignorant person could love God as much as a scholar. Bonaventure, one of the
leading theologians from the University of Paris and at the time minister
general of the friars, responded, 'A little old woman can love God even more
than a master of theology.' Giles immediately ran out, met an old woman and
told her, 'O poor little old woman, though you are simple and uneducated, just
love the Lord God and you can be greater than Brother Bonaventure.'" - Source
.
Giles before
the Pope.
.
"Pope Gregory IX, the former Cardinal Hugolino and a great admirer of
St. Francis, once brought Giles to Viterbo in order to experience his holiness
firsthand. They began speaking of heaven, and Giles twice went into ecstasy for
long periods of time. The pope was convinced. Another time the pope asked Giles
for some advice about fulfilling his duties as pope. Giles told him that he
should have two eyes in his soul: one to contemplate heavenly things and the
other to direct earthly things. As the pope and Bonaventure agreed, Giles was a
master of the spiritual life." - Source
.
April 23
Blessed
Giles of Assisi
d.1262
Two companions
from Assisi had already joined St. Francis when Giles, a well-to-do young man
of the town, heard about it. He repaired to the poor hermitage yard by
Assisi, which the three occupied, and prostrate upon his knees, he begged St.
Francis to accept him into his company. Francis presented him to the
other two, saying: “See here a good brother whom almighty God has sent
us.” This was on April 23, 1209. On the same day, both went to
Assisi, where Giles begged in God’s name for a bit of cloth to make a
habit. Giles divided his entire fortune among the poor. He was
plain and simple in mind, of a mild temperament, but also full of power and
energy when it served to accomplish anything good.
Recognizing
humility as the necessary foundation for perfection, Giles sought humiliation
and contempt, but fled from honours. Once when he was passing through the
March of Ancona with the holy Founder and at some places special honour was shown
to them, he said, “O my Father, I fear we shall lose the true honour if we are
honoured by men.”
Giles
entertained a great desire to make a pilgrimage to the Holy Places, and since
Francis knew that he did much good everywhere by his holy example, he gladly
granted his desire. The Apostle James at Compostela in Spain, then to the
Holy Places of the Passion of Christ in Jerusalem. He also visited the
sanctuary of the holy Archangel Michael on Mt. Gargano in Italy, and the town
of Bari, there to honour St. Nicholas.
His whole
appearance preached poverty, humility, and piety. He also utilized every
opportunity to encourage penance and love of God. He endeavoured to earn
his livelihood mainly through manual work; whatever he obtained over and above
his immediate needs, he at once gave to the poor; if he lacked necessities, he
begged them for God’s sake. Once a poor woman who was dressed in the
barest necessaries asked Brother Giles for an alms. As he had nothing to offer
her, he compassionately took off his capuche and gave it to her.
In the year
1219, at the great chapter of 5,000 brothers, St. Francis commissioned Giles to
go to Africa with several companions, to preach the gospel to the
Mohammedans. But they did not achieve their purpose. As soon as
they landed in Africa, the Christians there, who feared a general persecution,
led them by force to another ship which brought them back to Italy.
At this time
Brother Giles was sent to the quiet convent of Perugia, which remained his
abode until his death. He lived practically only for God. Even at his
work, thoughts of the last judgment, of eternity, and of the glory of heaven
constantly occupied his mind. Once when two distinguished gentlemen asked
him to pray for them, he said: “Oh you do not need my prayers.” “Why
not?” they asked. Giles answered, “You live among all the comforts of the
world and still believe that you will get to heaven; but I, a poor human being,
spend my days in labour and penance, and yet I fear I will be damned.”
When he reflected on the joys of heaven, he was beside himself with
longing. Often when the children in the street called out to him the mere
word “paradise,” he was rapt in ecstasy.
Pope Gregory IX
had heard of the contemplative gift of Brother Giles, and being just then in
the neighbourhood of Perugia, he sent for him. When the pope began to
speak to Giles about divine and heavenly matters, Giles at once went into an
ecstasy. When he came to again, he humbly begged the Holy Father’s
forgiveness -- it was his weakness, he said, that he was immediately beside
himself. The pope required that he give him some good advice for the
administration of his burdensome duties. Quite confounded, Giles excused
himself saying that he could not advise the head of the Church. But when
the pope commanded him in obedience, he said, “Holy Father, you must have two
eyes in your soul. The right eye must be kept on heavenly things; the
left one, on the things of this earth, which you must regulate.”
St. Bonaventure
considered himself fortunate to have lived at the time when he could still see
and speak with Brother Giles. When he came to Perugia as provincial of
the order, Giles said to him one day,” My Father, God has accorded you great
kindness, since you are so learned and can, therefore, serve God so perfectly;
but we unlearned ones, how shall we correspond to the goodness of God and
arrive at heaven?” The learned general of the order answered him: “My brother,
in order to get to heaven, it suffices that one love God, and a poor unlearned
woman can love God as well as, maybe even better than, a great
theologian.” Thereupon Giles ran out into the garden that led to the
street, and filled with joy, cried aloud, “Come, ye simple and unlearned men,
and ye poor women! You can love God as well as, and perhaps even more
than, Brother Bonaventure and the greatest theologians.”
A religious of
great learning, who, however, was much troubled with doubts concerning the
virginity of Mary, came to Brother Giles for advise. The holy brother
cried out, as he struck the earth with a stick, “Yes! yes! She was a virgin
before the birth of Jesus!” and immediately a beautiful lily sprouted
forth. Giles struck anew and said, “She was a virgin during the birth,”
and again a lily sprouted forth. Then he beat a third time upon the
earth, saying the words, “She was a virgin after the birth,” and the third lily
sprouted forth.
Finally, pure as
a lily, the soul of Brother Giles went to the vision of things divine, which he
had so often contemplated. He died on April 22, 1262, on the anniversary
of his entrance into the order, to which he had belonged for 53 years.
His grave in the Franciscan church at Perugia is highly venerated. Pope
Pius VI sanctioned the veneration accorded him from time immemorial.
CONCERNING THE GOOD INTENTION
1.
What the
divinely enlightened brother said to the pope and observed so faithfully
himself, we, too, must observe. The right eye of our soul must be directed
to things of heaven, while the left eye looks at the things of this earth which
we have to deal with, that is, amid all our occupations the higher regard of
our soul should be directed towards God, so that we may do everything according
to His good pleasure and with good intention. Yes, the Apostle warns us always
to bear about in our hearts the best, the most perfect intention, which desires
nothing but the honour of God:” whether you eat or drink, or whatsoever else
you do, do all to the glory of God” (1 Cor 10:31). If we do everything as
God wants it, and because it pleases God, we thereby promote His honour. Have you always
been thus minded at your work?
2. Consider how precious in the sight of God our dealings
become through our good intention. In order to make our good intention
most perfectly, we should unite it with that of the Sacred Heart of
Jesus. The first thing in the morning it is well to make the intention
which Pope Leo XIII prescribed for the members of the Apostleship of Prayer,
offering up all our works, prayers, and sufferings of the day, and everything
else we do, for the purpose with which the Son of God, Jesus Christ, offers
Himself to the heavenly Father in all the holy Masses of the day. What
value our works must thereby acquire in the sight of God! United with the
sacrifice of His Divine Son, they appear as a part of the holy sacrifice of His
Divine Son, they appear as a part of the holy Sacrifice itself, and as He once
assured St. Gertrude, God hardly knows how to reward such gifts sufficiently.
Should that not inspire us never to forget this good intention and to renew it
often during the day?
3. Consider how a good and pure intention in our actions
preserves us in tranquility of heart and interior peace. That is it, in
fact, that makes so many people restless and tortures them at their work but
the thought of what people will say about them, or what success they will have
in the eyes of the world. “If God were always the only object of our
desires we should not easily be disturbed,” says Thomas a Kempis (1.14).
Let people think of us what they may, and let us not be fearful about the
results which so often are not in our control. Doing what is assigned to
us, and directing our whole intention towards God, we shall always preserve
interior peace.
PRAYER OF THE CHURCH
O God, who didst
deign to raise Thy blessed confessor Giles to the height of extraordinary
contemplation, grant through his intercession that in our actions we may always
direct our intention to Thee, and through it arrive at the peace which
surpasses all understanding. Through Christ our Lord.
Amen.
Blessed Giles of Assisi
22 April 2012,
8:46 am
Also known as
- Aegidius
Profile
Friend and third follower
of Saint
Francis
of Assisi. Sent as a missionary
to Muslims in Tunis, but had no success. Upon his return, he lived at various
places in Italy
where for the rest of his days he was in demand as a spiritual advisor; his “Sayings” have been printed in many editions. Assigned
later to the hermitage
of Fabriano where he led a life of quiet contemplation.
Born
SOURCE : http://catholicsaints.info/tag/name-giles/
Egidio li raggiunge il 23 aprile 1208, e non aveva nulla da abbandonare. È un bracciante analfabeta, padrone solo di un mantello: ma anche questo gli dura poco, perché dopo alcuni giorni lo regala a un mendicante. Ha tre passioni: viaggiare, predicare, lavorare. Va a giornata dai contadini dove e quando è possibile, e così procura cibo ai primi confratelli. Cerca di istruirsi, fa l’apprendistato accompagnando Bernardo, e a volte con lui prende botte, perché la gente li scambia per “ribaldi”.
Nella primavera del 1209, con una decina di confratelli, accompagna Francesco a Roma, dove il papa Innocenzo III approva la prima regola dei frati Minori, ma solo a voce. Nel 1212-1213 va pellegrino a Santiago de Compostela, a San Michele al Gargano, a San Nicola di Barie poi in Terrasanta. Sempre lavorando anche qui, perché conosce tutti i mestieri delle campagne.
Francesco chiede ai suoi frati di predicare innanzitutto “attraverso le azioni”, ossia col loro comportamento. Ma quando ci sono problemi di lingua, si predica “con le azioni”, anche in senso letterale. Ad esempio, Francesco si copre il capo di cenere quando invita alla penitenza. Pure Egidio si aiuta con azioni mimiche: inscena la disperazione dei dannati con gesti delle braccia e con movimenti del corpo; oppure “illustra” la beatitudine dei giusti con gli atti di chi suona campane celesti. Una predicazione che stupisce, attrae, ma a volte provoca le reazioni aggressive di chi non capisce. Nell’ottobre1226, lui e frate Bernardo, i due primi compagni (Pietro Cattani è già morto), sono accanto a Francesco morente, che vorrebbe benedire Bernardo ma, essendo cieco, pone dapprima la mano sul capo di Egidio. Nel ricordo dei frati Minori, questi è il confratello limpido e laborioso, il portatore di gioia. I Fioretti ricordano la sua visita a frate Bernardo morente: «Venne quello ierarchico e divino frate Egidio, il quale veggendo frate Bernardo, con grande allegrezza disse: “Sursum corda, frate Bernardo, sursum corda!”». Sempre nei Fioretti troviamo un episodio di pura fantasia, mai avvenuto, che tuttavia rivela l’amore di tutto l’Ordine per questo generoso pioniere: vi si racconta che il re Luigi IX diFrancia sarebbe accorso come pellegrino a Perugia, soltanto per conoscerlo, e per stare con lui "per grande spazio...,senza dirsi parole insieme".
La vita di frate Egidio si conclude nel convento francescano di Monteripido presso Perugia, dove il lavoratore instancabile si ritira nel silenzio. Nel 1777, il pontefice Pio VI conferma il culto di lui come beato. Il Martirologio romano ne ricorda "l’intrepida fede e la meravigliosa semplicità".
Autore: Domenico Agasso
Beato Egidio d’Assisi Religioso
dei Frati Minori
† Monteripido, Assisi, 23 aprile 1262
Egidio
fu il terzo compagno di san Francesco e si associò a lui nel 1208. Condusse una
vita semplice e mite. Spinto da vera devozione peregrinò ai più noti santuari,
tra cui quello del sepolcro di Cristo. Nei viaggi a piedi, si guadagnava da
vivere prestando la sua opera ai contadini. In seguito si ritirò nei romitori
dell’Umbria e da ultimo in quello di Monteripido fuori Perugia. Fu consigliere
di Papi e di prelati. Papa Pio VI ne approvò il culto nel 1777.
Martirologio
Romano: A Perugia, beato Egidio da Assisi, religioso dell’Ordine dei
Minori, che fu compagno di san Francesco e rifulse nelle sue peregrinazioni per
la fede intrepida e la mirabile semplicità.
E' il terzo compagno di
san Francesco d’Assisi, dopo i concittadini Bernardo di Quintavalle e Pietro
Cattani. Entrambi
benestanti e colti, i due hanno lasciato tutto una settimana prima di lui, per
vivere col Poverello nella zona boscosa della Porziuncola, in capanne singole
di tronchi e rami, mangiando di solito pane e olive.
Egidio li raggiunge il 23 aprile 1208, e non aveva nulla da abbandonare. È un bracciante analfabeta, padrone solo di un mantello: ma anche questo gli dura poco, perché dopo alcuni giorni lo regala a un mendicante. Ha tre passioni: viaggiare, predicare, lavorare. Va a giornata dai contadini dove e quando è possibile, e così procura cibo ai primi confratelli. Cerca di istruirsi, fa l’apprendistato accompagnando Bernardo, e a volte con lui prende botte, perché la gente li scambia per “ribaldi”.
Nella primavera del 1209, con una decina di confratelli, accompagna Francesco a Roma, dove il papa Innocenzo III approva la prima regola dei frati Minori, ma solo a voce. Nel 1212-1213 va pellegrino a Santiago de Compostela, a San Michele al Gargano, a San Nicola di Barie poi in Terrasanta. Sempre lavorando anche qui, perché conosce tutti i mestieri delle campagne.
Francesco chiede ai suoi frati di predicare innanzitutto “attraverso le azioni”, ossia col loro comportamento. Ma quando ci sono problemi di lingua, si predica “con le azioni”, anche in senso letterale. Ad esempio, Francesco si copre il capo di cenere quando invita alla penitenza. Pure Egidio si aiuta con azioni mimiche: inscena la disperazione dei dannati con gesti delle braccia e con movimenti del corpo; oppure “illustra” la beatitudine dei giusti con gli atti di chi suona campane celesti. Una predicazione che stupisce, attrae, ma a volte provoca le reazioni aggressive di chi non capisce. Nell’ottobre1226, lui e frate Bernardo, i due primi compagni (Pietro Cattani è già morto), sono accanto a Francesco morente, che vorrebbe benedire Bernardo ma, essendo cieco, pone dapprima la mano sul capo di Egidio. Nel ricordo dei frati Minori, questi è il confratello limpido e laborioso, il portatore di gioia. I Fioretti ricordano la sua visita a frate Bernardo morente: «Venne quello ierarchico e divino frate Egidio, il quale veggendo frate Bernardo, con grande allegrezza disse: “Sursum corda, frate Bernardo, sursum corda!”». Sempre nei Fioretti troviamo un episodio di pura fantasia, mai avvenuto, che tuttavia rivela l’amore di tutto l’Ordine per questo generoso pioniere: vi si racconta che il re Luigi IX diFrancia sarebbe accorso come pellegrino a Perugia, soltanto per conoscerlo, e per stare con lui "per grande spazio...,senza dirsi parole insieme".
La vita di frate Egidio si conclude nel convento francescano di Monteripido presso Perugia, dove il lavoratore instancabile si ritira nel silenzio. Nel 1777, il pontefice Pio VI conferma il culto di lui come beato. Il Martirologio romano ne ricorda "l’intrepida fede e la meravigliosa semplicità".
Autore: Domenico Agasso
EGIDIO di Assisi
di Silvana Vecchio - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 42
(1993)
EGIDIO di Assisi. - Era originario di Assisi, ed era molto
probabilmente illetterato, ma nulla sappiamo della sua famiglia e della sua
vita fino al momento in cui, il 23 apr. 1209, decise di seguire s. Francesco.
Colpito dalla notizia della conversione di Bernardo da Quintavalle e di Pietro
Cattani, i quali pochi giorni prima, il 16 aprile, avevano distribuito tutti i
loro beni ai poveri per condividere la vita che Francesco aveva iniziato già da
due anni, E. si presentò a S. Maria della Porziuncola, dove, accolto nella
piccola comunità, ne adottò il primitivo stile di vita.
I frati, a coppie, iniziarono il loro apostolato itinerante,
ed E. accompagnò Francesco nella Marca d'Ancona, dove non teneva vere e proprie
prediche, ma si limitava ad esortare con molta semplicità all'amore di Dio e
alla penitenza; E. confermava le sue parole ed ammoniva gli ascoltatori a
prestargli fede. Quando i frati ebbero raggiunto il numero di sette, Francesco
li inviò, sempre a coppie, in varie direzioni; E. con Bernardo si recò a
Santiago di Compostella. Il viaggio, compiuto probabilmente nell'autunno del
1209, fu assai duro, sia per i disagi materiali, sia per l'incomprensione e lo
scherno di cui i pellegrini erano oggetto. Di ritorno ad Assisi fu certamente a
Roma nella primavera del 1210 con Francesco e i compagni, ormai diventati
dieci, per ottenere dal papa Innocenzo III la conferma della primitiva regola.
Un altro soggiorno romano, probabilmente più lungo, è collocabile nell'autunno
del 1211; alloggiato nel monastero dei Ss. Quattro coronati vicino al Laterano,
E. si procurava da vivere svolgendo ogni genere di lavoro.
Di fatto tutte le biografie sottolineano come la prima parte
della vita di E. sia scandita da una sorta di attivismo frenetico, in cui
l'esigenza del lavoro manuale si associa alla continua peregrinazione verso
luoghi di devozione o terre di missione. Le fonti più antiche non consentono di
stabilire con precisione la cronologia e la successione dei suoi viaggi, ma ne
indicano quanto meno le tappe: prima del 1212 E. si recò a S. Michele del
Gargano e a S. Nicola di Bari; immediatamente prima o dopo di questi
pellegrinaggi si colloca un viaggio in Terrasanta, con una breve sosta ad Acri,
dove E. si guadagnò da vivere svolgendo lavori di piccolo artigianato o umili
servizi. Il secondo viaggio in Oriente, che alcuni biografi collocano nel 1219,
e altri fanno risalire al 1214, è invece contrassegnato da un marcato desiderio
di martirio: E. ed i suoi compagni tentarono in ogni modo di convertire
mediante la predicazione i saraceni e non si arrestarono neppure di fronte alle
più aperte ostilità; il martirio fu evitato soltanto grazie alla precipitosa
ritirata delle navi sulle quali i frati si trovavano.
Il 1215 segna una tappa fondamentale nella vita di E.: il
frate, al quale Francesco aveva concesso la più ampia libertà di movimento,
chiese invece di essere vincolato ad una più stretta obbedienza e venne inviato
nel romitorio di Favarone presso Perugia. Tutte le biografie segnalano a questo
punto un mutamento nella sua vita: la predicazione itinerante dei primi anni
lasciò il posto ad una vita di penitenza e di preghiera in cui si verificò per
la prima volta l'esperienza dell'estasi mistica; la contemplazione dei misteri
celesti si alternava a frequenti ed estenuanti vessazioni diaboliche. Dopo
questa esperienza le peregrinazioni dei frate cessarono quasi completamente:
tra il giugno 1225 e il gennaio 1226 lo troviamo a Rieti, ospite del cardinale
Niccolò, vescovo di Tuscolo, presso il quale manifestò l'antico attaccamento al
lavoro manuale svolgendo i servizi più umili; nel febbraio successivo si
rifugiò a Deruta su una collina deserta, dove passò la quaresima con un
confratello nella preghiera e nella penitenza; il 3 ottobre si trovava alla
Porziuncola, dove assistette alla morte di Francesco.
Questo evento sanci definitivamente la scelta eremitica di E.
e segnò l'inizio di un progressivo intensificarsi delle estasi mistiche:
preannunciata da una visione avuta a Cibottola, l'esperienza mistica si
manifestò per più giorni nel romitorio di Cetona vicino Chiusi, dove E. si era
rifugiato con un compagno, identificabile forse con quel frate Giovanni, suo
socio e confessore, cui accennano alcune fonti. Nelle visioni che si
susseguirono dall'antivigilia di Natale fino all'Epifania e che culminarono
nella contemplazione diretta del Signore, E. sperimentò sensazioni ineffabili
che stordirono i suoi sensi e la sua mente; la coscienza di non essere più
padrone di se stesso, ma strumento inerte nelle mani di Dio, si accompagnava al
desiderio di conservare in tutti i modi la particolarissima grazia ricevuta
attraverso una vita di penitenza sempre più rigida.
Le tappe della sua biografia dopo il 1227 sono contraddistinte
da una predilezione per i luoghi solitari e per la vita ascetica: a Spoleto E.
subi nuovamente le molestie diaboliche; ad Agello nei pressi del lago Trasimeno
intrattenne i compagni con una conferenza spirituale; tornato ad Assisi nel
1230, probabilmente in occasione della traslazione del corpo di s. Francesco
nella basilica fatta costruire da frate Elia, manifestò con sagace ironia la
propria disapprovazione per il lusso del convento; nella stessa occasione,
presente anche s. Chiara, imparti una lezione di umiltà ad un maestro
francescano inglese (per lo più identificato con Alessandro di Hales),
interrompendo il suo sermone e prendendo la parola al suo posto.
Dal 1234 E. si stabili appena fuori Perugia, nel romitorio di
Monteripido, dove visse fino alla morte. Verso il 1240 gli venne affidato come
compagno frate Graziano, testimone degli episodi della sua vita riportati nella
biografia di frate Leone; compagni a Monteripido furono pure frate Iacopo e
frate Andrea di Borgogna, ai quali E. non si stancava di narrare l'episodio
dell'apparizione divina di Cetona e di magnificare la santità di quei luoghi
dove il Signore in persona era apparso. Nonostante il progressivo isolamento,
che lo spingeva ormai a fuggire non solo la frequentazione dei laici, ma i suoi
stessi confratelli, l'esperienza estatica di E. non poté più essere nascosta:
nel 1234, a Perugia, papa Gregorio IX, raggiunto dalla fama della sua santità,
lo fece chiamare nel suo palazzo ed assistette ad uno dei suoi rapimenti
mistici; la scena si ripeté a Monteripido, dove il papa lo visitò in più
occasioni; sempre a Perugia lo vide in estasi Iacopa dei Settesoli, la
nobildonna romana legata da grande amicizia a s. Francesco. A Monteripido
assistettero ai suoi rapimenti cinque ministri provinciali e, nel 1260, lo
stesso ministro generale Bonaventura, recatosi da lui per raccogliere
testirnonianze sulla vita di Francesco. A questi episodi alcune fonti
aggiungono il racconto di altre visite assai più improbabili: l'incontro con
Gerardo di Borgo San Donnino, con il quale l'illetterato E. avrebbe intavolato
una lunga disputa per convincerlo dei suoi errori dottrinali, seguita
immediatamente da un rapimento estatico, e la visita del re di Francia Luigi
IX, durante la quale i due santi uomini si sarebbero abbracciati senza parlare,
manifestandosi reciprocamente nel silenzio le intenzioni più riposte del cuore.
Gli ultimi anni della vita di E. furono tormentati da
frequenti attacchi diabolici che si alternavano alle dolcezze della
contemplazione. Estenuato da queste esperienze e duramente provato nel fisico,
E., non più in grado di muoversi da solo, espresse il desiderio di essere
sepolto alla Porziuncola. Ma i Perugini, vedendolo vicino alla morte e temendo
di perdere una preziosa reliquia, mandarono una scorta armata a proteggere il
moribondo. E., appreso il fatto, preannunciò che per lui non ci sarebbe stata
alcuna canonizzazione né grandi miracoli.
Il 23 apr. 1262 E. si spense e venne deposto in un sarcofago
antico adorno di sculture con la storia di Giona. Salimbene da Parma, passato
da Perugia nel 1265, accenna nella Cronica (a cura di G. Scalia,
Bari 1966, II, p. 810) all'urna di marmo contenente il corpo del frate e
riporta le voci secondo le quali E. avrebbe chiesto al Signore la grazia di non
fare miracoli dopo la morte. La notizia., riferita anche da Ubertino da Casale,
trova conferma nelle prime redazioni della Vita, che parlano genericamente di
alcuni miracoli, senza ulteriori specificazioni. Nella biografia di frate Leone
la santità di E. è attestata, più che dai miracoli, dalle sette virtù che egli
possedeva in misura straordinaria e che si sono via via accresciute nel corso
della vita. Secondo Leone E.
era fedele e cattolico, pieno di reverenza, devoto, pio e caritatevole,
operoso, obbediente, riconoscente. Solo più tardi, intorno al 1390, Bartolomeo
da Pisa aggiunse alla biografia una collezione di venti miracoli e ventidue ne
elenca l'anonimo trattato De
miraculis riportato in appendice alla Vita pubblicato negli Acta
sanctorum (April.,
III, Parisiis-Romae 1866, pp. 244-249).
Di fatto
nessun processo di canonizzazione fu intrapreso, e le tracce di un primitivo
culto popolare sembrano svanire nel corso del secolo XIV. Il sarcofago di E.,
quasi dimenticato per molti anni, fu oggetto di una ricognizione da parte del
Comune di Perugia nel 1439. Solo nel 1777 Pio VI riconobbe il culto del
beato Egidio. Tra il 1872 ed il 1930 le reliquie subirono una serie di
spostamenti tra Perugia e Monteripido, finché, nel 1936, furono definitivamente
sistemate nell'oratorio di S. Bernardino alle porte di Perugia.
La biografia egidiana è resa particolarmente incerta da una
complessa questione di fonti. Della Vita Aegidii, documento base per la
ricostruzione della biografia, possediamo tre redazioni:
1) La Vita breve:
potrebbe trattarsi della biografia composta da frate Leone, secondo la
testimonianza di Salimbene, sulla base delle notizie fornite da frate Graziano,
compagno di E. più volte ricordato nella Vita. L'attribuzione a Leone compare
anche in alcuni manoscritti. Di questa redazione esiste un'edizione critica (R.
B. Brooke, Scripta
Leonis, Rufini
et Angeli sociorum s. Francisci,
Oxford 1970, pp. 307-349), nonché tre precedenti edizioni fatte sulla base di
tre mss. differenti (L. Lemmens, Documenta antiqua franciscana, I, ad
Claras Aquas 1901, pp. 37-63; H. Bulletti, De vita b. Aegidii Assisiensis, auctore
fratre Leone, iuxta
novum codicem, in Arch. franc. hist.,
VIII [1915], pp. 12-22; W. Seton, Blessed Giles ofAssisi, Manchester
1918, pp. 52-88); - e l'edizione di due brevi compendi (F. M. d'Araules, in Arch. franc. hist.,
I [1908], pp. 267-277; L. Lemmens, op. cit., pp. 66-72). In questa biografia è
segnalato in termini nettissimi lo stacco tra la prima fase della vita di E.,
contrassegnata dalla predicazione itinerante e dal lavoro manuale, e la seconda
fase, tutta improntata invece all'eremitismo ascetico e dominata
dall'esperienza mistica.
2) Una redazione "intermedia", contenuta in un ms.
quattrocentesco del convento di S. Francesco di Perugia, ora perduto, e
riportata negli Acta
sanctorum (Apr.,
III, Parisii s. Romae 1866, pp. 222-227). Il ms., oltre alla Vita Aegidii,
ai Dicta e
ai Miracula,
conteneva anche il cosiddetto Anonimus Perusinus, una delle
leggende francescane, imparentata con la Legenda trium sociorum. Con l'Anonimus
Perusinus la Vita
Aegidii concorda in alcuni passaggi. Questa redazione, considerata
per lo più un'abbreviazione della Vita lunga, è ritenuta invece
dal Di Fonzo (L'anonimo
perugino …): opera autonoma, attribuibile, come l'intero contenuto
del ms. perugino, a frate Giovanni, primo compagno di E., morto nel 1270.
3) La redazione "lunga" della Vita è
riportata nella Chronica
XXIV generalium Ordinis minorum (Analecta franc., III, ad Claras Aquas
1897, pp. 74-115). Il testo incorpora buona parte delle due redazioni
precedenti, variando la successione degli avvenimenti, aggiungendo una serie di
episodi edificanti ed introducendo nel tessuto biografico anche parte dei Dicta.
Questa redazione è stata in parte inserita nel De conformitate vitae b. Francisci ad
vitam Domini Iesu di Bartolomeo da Pisa (Anal. franc., IV, ad Claras Aquas 1906, pp.
205-213). Ne esistono anche due volgarizzamenti della seconda metà del XV
secolo, uno di Giacomo Oddi di Perugia (La Franceschina, a cura di N.
Cavanna, I, Firenze 1931, pp. 259-292) ed uno di Feo Belcari (Prose di Feo
Belcari edite ed inedite … raccolte epubblicate da O. Gigli,
Roma 1843, II, pp. 161-294).
Ovviamente presente in tutta la letteratura francescana delle
origini, la figura di E. tende tuttavia ad essere presentata in maniera
ambivalente, sottolineando ora l'una ora l'altra delle fasi della sua vita. In
alcune delle fonti francescane E. è ricordato come il terzo "cavaliere
della tavola rotonda", compagno della predicazione e dei viaggi di
Francesco, pellegrino con frate Bernardo e, sempre con Bernardo, testimone
della morte del santo (cfr. Thomas de Celano, Vita prima s. Francisci,
in Anal. francisc.,
X, ad Claras Aquas 1926-1941, pp. 21, 24; Legenda triumsociorum, a cura di Th.
Desbonnets, in Arch. franc. hist.,
LXVII [1974], pp. 89, 113 s., 117-120; CompilatioAssisiensis, a cura di M.
Bigaroni, Assisi 1975, pp. 34, 268-271; Le "Speculum Perfectionis" ou mémoiresdefrère
Léon, a cura di P. Sabatier, Manchester 1928, pp. 96, 254, 305).
Con la Legenda diBonaventura
tutta l'esperienza apostolica di E. viene trascurata a beneficio dell'immagine
del puro contemplativo. Le frequenti estasi del frate, cui Bonaventura
asserisce di avere personalmente assistito, trasformano quest'uomo illetterato
e semplice in creatura quasi angelica, in grado di raggiungere i vertici della
contemplazione (Legenda
sancti Francisci, III, 4, in Opera, ad Claras Aquas 1882-1902,
VIII, p. 510). L'immagine di E. puro contemplativo si impone anche nelle
compilazioni posteriori, che attingono ormai a piene mani dagli episodi della VitaAegidii (cfr. Actus beati
Francisci et sociorum eius, a cura di P. Sabatier, Paris 1902, pp. 3, 22,
106, 138-145, 216 s.; I
Fioretti di s. Francesco,
a cura di B. Bughetti, Firenze 1925, pp. 26 s., 45, 109 s., 128 s., 166 s.; Speculum
vitae beati Francisci et sociorum eius, Venetiis 1504, ff. 25v, 107r-109r,
158r-166v, 172r), mentre nella letteratura spirituale la figura di E. appare
investita della funzione di coscienza critica dell'Ordine e profeta della sua
inarrestabile decadenza. Ubertino da Casale ne fa in qualche modo un simbolo:
E. grida come un pazzo per la distruzione della regola, schernisce i frati
desiderosi di scienza, disprezza il lusso dei nuovi conventi. l'attivismo e
l'umiltà che hanno contraddistinto la prima fase della sua vita cedono il passo
nella seconda fase alla pura contemplazione e alla santa follia, che suonano
rimprovero vivente per un Ordine che ha abbandonato la semplicità originaria (Arbor vitae
crucifixae Iesu, Venetiis 1485 [rist. anast., Torino 1961], pp. 433 s.).
Angelo Clareno riconosce in E. il testimone del passato francescano ed il
profeta delle future tribolazioni: E. saluta con gioia l'elezione di Giovanni
da Parma a ministro generale, ma sa che è troppo tardi per ricondurre l'Ordine
alla purezza delle origini; per i "veri" francescani non resta che la
fuga dal mondo e la ricerca della salvezza individuale (Chronicon seu Historia septem tribulationum
Ordinis minorum, a cura di A. Ghinato, Roma 1959, pp. 97, 1165.).
L'intricata situazione testuale che contraddistingue le
biografie egidiane coinvolge anche quelli che la tradizione ha tramandato come Dicta beati
Aegidii. I Dicta,
risultato delle annotazioni prese dai compagni del frate nel corso della sua
vita eremitica, sono stati in qualche caso incorporati nella Vita,
ma hanno circolato anche in collezioni separate fin dalla fine del XIII secolo
e poi in diverse edizioni dei secc. XV-XVII (cfr. Vian, p. 190). Sono stati
pubblicati da G. Menge nella Bibliotheca
franciscana ascetica Medii Aevi, III, ad Claras Aquas 1905. Gli studi
più recenti concordano col Menge nel distinguere quattro raccolte, che fanno
capo a due diverse tradizioni manoscritte: a) Provide verba: moltobreve e senza
prologo, in alcuni codici viene attribuita a frate Leone; è edita in appendice
alla Vita
Aegidii nelle edizioni Lemmens e Seton. b) Gratiae Dei et virtutes è la
collezione principale, certamente posteriore alla precedente; senza prologo, si
presenta come una nuova edizione meglio ordinata e suddivisa in capitoli.
Comprende a sua volta due famiglie di codici, diverse per la distribuzione
degli argomenti: la prima trae origine dalla compilazione avignonese Facsecundum
exemplar, laseconda è riconoscibile nel De conformitate di Bartolomeo da
Pisa (pp. 214-233) e negli Aureaverba
pubblicati dagli Acta
sanctorum, cit. (pp. 228-238). L'edizione Menge riporta alle pp. 3-77 i
capitoli comuni alle due collezioni. e nell'AppendiceI i capitoli presenti
soltanto nell'una o nell'altra. c) Quia sermo Domini est vivus:
collezione di detti in disordine preceduta da un prologo, contenuta nel ms. più
antico che risale al XIII secolo (Firenze, Bibl. Laurenziana, Laur.
XIX.10); tutti i detti sono compresi nella collezione b; il
prologo è edito negli Acta
sanctorum, cit., pp. 228-229 e nell'edizione Menge, pp. 1-2. d) Ut possis
assequi; contenuta in due mss. di Assisi (Bibl. com., 403 e 676),
comprende un brevissimo prologo, tutti i testi di a, più una serie di detti
rintracciabili nella collezione b o nella Chronica
XXIV Gen.; è edita nella Appendice II dell'edizione
Menge, pp. 109-120. Per i
volgarizzamenti in diverse lingue cfr. Menge, pp. XV s.
I Dicta b. Aegidii,
che da qualche studioso sono stati avvicinati ai Detti dei padri del deserto,
affrontano una serie di temi di carattere morale o religioso: vizi e virtù,
fede, carità, umiltà, timor di Dio, pazienza, disprezzo del mondo, castità,
combattimento spirituale, penitenza, preghiera, contemplazione, vita attiva,
cautela spirituale, scienza utile e inutile, parole buone e cattive, stato
religioso, obbedienza, ricordo della morte, perseveranza nell'orazione, fuga
dal mondo. Particolarmente importante il capitolo dedicato alla
contemplazione, di cui E. distingue sette gradi: fuoco, unzione, estasi,
contemplazione, gusto, quiete, gloria; questa scansione, che riflette la
dottrina di Riccardo di S. Vittore è ricordata anche da Bonaventura (Opera,
VII, p. 231; IX, p. 269), e viene riconosciuta come fonte diretta del
trattatello De
septem gradibus contemplationis di Tommaso Gallo. Ad E. è attribuita
anche una parafrasi del Pater
noster; l'attribuzione (Roma, S. Isidoro, ms. 1/73, f. 10v) appare
infondata.
Bibl.: G. Golubovich, Biblioteca biobibliografica della Terra
Santa e dell'Oriente francescano, I, ad Claras Aquas 1906, p. 105; H.
Sbaralea, Supplementum
et castigatio ad scriptores trium Ordinun S. Francisci, I, Romae 1908, p. 4; L.
Lemmens, Die
Schriften des Br. Leo
von Assisi, in Miscell. F. Ehrle. Scritti di
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