Saint Agapit Ier
Pape (57 ème) de 535 à
536 (+ 536)
ou Agapet.
Pape, qui agit avec force
pour la libre élection de l’évêque de Rome par le clergé de la Ville et pour
qu’on observe partout des statuts de l’Église. Puis envoyé en mission à Constantinople,
auprès de l’empereur, par Théodoric roi des Goths, il confirma la foi
orthodoxe, ordonna Ménas évêque de cette ville, et là même reposa dans la
paix.
Un internaute nous
signale:
"Pape de 535 à avril
536, d'origine romaine, mort à Constantinople. Adversaire de l'eutychianisme,
hérésie propagée par Eutychès, proche du nestorianisme. Son corps fut ramené à
Rome."
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/997/Saint-Agapit-Ier.html
Saint Agapit (ou Agapet) Ier est un pape romain de naissance aristocratique qui régna de 535 à 536.
Cultivé, il avait une bibliothèque patristique dans sa maison sur le mont
Caelius. Il dressa avec Cassiodore (490-580), homme d'État et écrivain, le plan
d'une université chrétienne à Rome suivant le modèle des académies d'Alexandrie
et de Nisibie en Mésopotamie.
Il se montra sévère avec
les prêtres d'Afrique du Nord qui s'étaient convertis à l'arianisme au passage
des Vandales et qui voulaient rentrer dans le bercail orthodoxe. Il refusa
aussi aux prêtres ariens convertis à l'orthodoxie d'exercer un ministère au
sein de l'Église catholique.
Agapet mourut à
Constantinople, où il avait été envoyé par Théodat, dernier roi ostrogoth
d'Italie (534-536) pour négocier la paix avec l'empereur Justinien 1er
(527-565). Celui-ci s'apprêtait en effet à envahir l'Italie, royaume germanique
depuis 476. Le meurtre d'Amalasonte, fille du roi Théodoric, par Théodat, lui
fournit le prétexte. Le corps d'Agapet fut ramené à Rome et inhumé à Saint
Pierre.
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Saint-Maixent-l'École
- Saint-Agapit's statue (Deux-Sèvres, France).
Saint-Maixent-l'École - Statue de Saint-Agapit (Deux-Sèvres).
Saint-Maixent-l'École
- Saint-Agapit's statue (Deux-Sèvres, France).
Saint-Maixent-l'École - Statue de Saint-Agapit (Deux-Sèvres).
Saint Agapit Ier
Pape de 535 à 536
Fête le 22 avril
Rome – † Constantinople
[auj. Istanbul, Turquie] 22 avril 536
Autres mentions : 20
septembre – 28 avril
Autres graphies :
Agapit, Agapet ou Agapitus I
Pape de 535 à 536, saint
Agapit ou Agapet succéda au pape Jean II, en 535. Il mourut quelques mois plus
tard, au cours d’une visite à Constantinople. Son corps fut ramené à Rome.
Pape et apologiste,
Agapit est le fils d’un prêtre nommé Gordianus tué pendant le règne du pape
Symmachus. Il est élu pape le 13 mai 535, et est déjà d’un âge avancé quand il
commence à régler les désaccords et les affaires de l’Église. Pour apaiser les esprits,
il réhabilite Dioscore qu’avait excommunié le pape Boniface II. Il s’attache
alors à restaurer l’autorité pontificale ébranlée par les différents schismes.
Belisarius, qui a conquis la Sicile, apparaît prêt à envahir l’Italie ;
Théodat, fils d’Athalaric, petit-fils de Théodoric, l’envoye à Constantinople
pour obtenir que l’empereur Justinien épargne l’Italie. Agapitus arrive là-bas
en février 536, sachant qu’il échouerait dans sa mission, mais décide de faire
appel à Constantinople auprès de l’empereur Justinien pour qu’il arrête son
avance militaire. Pendant que dans Constantinople le pape réprime une révolte
religieuse menée par un évêque nommé Anthemius et l’impératrice Theodora,
l’empereur Justinien, défendant au début Anthemius, écrase la révolte et soumet
une profession de foi écrite à Agapitus. Celui-ci sanctionne le patriarche
monophysite Anthime en dépit du soutien que ce dernier reçoit de l’impératrice.
Puis, il consacre Ménas, le nouveau patriarche de Constantinople. Après cela,
Agapitus tombe bientôt malade et meurt à Constantinople le 22 avril 536. Ses
restes sont ramenés à Rome le 20 septembre (date de sa deuxième commémoration
dans le Martyrologe Romain d’avant 1970) et déposés à Saint-Pierre. Il est
vénéré par les Églises d’Orient et d’Occident.
SOURCE : http://www.martyretsaint.com/agapit-ier/
Saint Agapet Ier fut élu pape vers le
commencement de juin 535, et succéda à Jean II. Il était Romain de naissance et archidiacre de l'Eglise de Rome. L'Italie était alors soumise à la
domination des Goths, mais les papes n'en étaient pas moins sous la protection
des empereurs d'Orient, qui conservaient des prétentions sur des provinces
autrefois dépendantes de l'empire romain. Les pontifes de Rome, souvent froissés entre ces deux
puissances, étaient tour à tour leurs victimes ou leurs médiateurs : Théodat, roi des Goths, craignait que l'empereur Justinien ne songeât à
reconquérir l'Italie, ce qui arriva effectivement quelques années après, sous
le commandement de Bélisaire. Pour détourner en ce moment l'orage, Théodat envoya Agapet Ier en ambassade à Constantinople. Le pape
était alors si pauvre, qu'il fut obligé d'engager les vases sacrés de l'église pour fournir aux frais de son voyage. Ayant échoué
dans sa mission politique, il tourna ses soins vers les affaires de l'Eglise, et parvint, malgré les intrigues de l'impératrice Théodora, à faire déposer le patriarche Anthyme, sectateur d'Entychès, et à lui donner pour successeur
Mennas, qu'il sacra lui-même.
Agapet mourut à
Constantinople le 17 avril 536. Son corps fut rapporté à Rome, et inhumé dans la basilique de St-Pierre. On a quelques lettres de lui.
Sa mémoire est honorée par l'Eglise latine le 20 septembre, et par les Grecs,
le 17 avril. Il eut pour successeur saint Silvère.
(Biographie universelle
ancienne et moderne - Tome 1 - Page 212)
Ritratto di Papa Agapito I, Illustrazione tratta da: (EN) Artaud de Montor, The Lives and Times of the Popes, The Catholic Publication Society of America, New York, 1911
Also
known as
Agapetus I
20
September (date of internment in Saint Peter’s Basilica)
Profile
Son of a priest named
Gordian; his father was murdered. Archdeacon of
the priests of Rome, Italy.
Elected pope when
a very old man, he reigned for less than a year. Died while
on a mission to prevent the invasion of Italy by
Justinian. He failed in that, but succeeded in having the Monophysite Patriarch
of Constantinople,
Anthimus, replaced by the more orthodox Mennas.
Born
Papal Ascension
22 April 536 in Constantinople of
natural causes
interred in Saint Peter’s
Basilica, Rome, Italy
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives of the Saints, by Father Alban
Butler
books
Dictionary of Saints, by John Delaney
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other
sites in english
Medieval Religion Listserv, by John Dillon
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
MLA
Citation
“Pope Saint Agapitus
I“. CatholicSaints.Info. 5 December 2021. Web. 21 April 2023.
<https://catholicsaints.info/pope-saint-agapitus-i/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/pope-saint-agapitus-i/
Agapitus I, Pope (RM)
Died in Constantinople on
April 22, 536. The Roman Agapitus, son of a murdered priest named Gordian, was
archdeacon of the Roman clergy and an old man when elected pope on May 13, 535.
As pope he showed great vigor in opposing the Monophysites. He died while on a
mission for the Ostrogoth King Theodahad to convince Justinian to forego a
threatened invasion of Italy. Agapitus was unsuccessful, but while there he
convinced Justinian to remove Patriarch Anthimus, a Monophysite, and replace
him with Mennas, whom Agapitus consecrated. His body was taken back to Rome on
September 20, on which date a second feast is celebrated in the Roman
Martyrology. Like many other Italian saints on the period, he owes his cultus
to the devotion of Saint Gregory the Great (Benedictines, Delaney).
Source : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0422.shtml
Pope St. Agapetus I
(Also AGAPITUS.)
Reigned
535-536. Date of birth uncertain; died 22 April, 536. He was the son
of Gordianus, a Roman priest who
had been slain during the riots in the days of Pope
Symmachus. His first official act was to burn in the presence of
the assembled clergy the anathema which Boniface
II had pronounced against the latter's rival Dioscurus and
had ordered to be preserved in the Roman archives. He confirmed the decrees of
the council held at Carthage,
after the liberation of Africa from
the Vandal yoke,
according to which converts from Arianism were
declared ineligible to Holy
Orders and those already ordained were
merely admitted to lay communion. He accepted
an appeal from Contumeliosus, Bishop of Riez,
whom a council at Marseilles had
condemned for immorality, and he ordered St.
Caesarius of Arles to grant the accused a new trial before papal
delegates. Meanwhile Belisarius, after the very easy conquest of Sicily,
was preparing for an invasion of Italy.
The Gothic king, Theodehad, as a last resort, begged the
aged pontiff to proceed to Constantinople and bring his
personal influence to bear on the Emperor Justinian. To defray the costs
of the embassy Agapetus was compelled to pledge the sacred
vessels of the Church of Rome.
He set out in midwinter with five bishops and
an imposing retinue. In February, 536, he appeared in the capital of
the East and was received with all the honours befitting
the head of the Catholic Church.
As he no doubt had
foreseen, the ostensible object of his visit was doomed to
failure. Justinian could not be swerved from his resolve to
re-establish the rights of
the Empire in Italy.
But from the ecclesiastical standpoint,
the visit of the Pope in Constantinople issued in a triumph
scarcely less memorable than the campaigns of Belisarius. The then occupant of
the Byzantine See was a certain Anthimus, who without the authority
of the canons had left his episcopal
see of Trebizond to
join the crypto-Monophysites who,
in conjunction with the Empress Theodora were then intriguing to
undermine the authority of the Council
of Chalcedon. Against the protests of the orthodox,
the Empress finally seated Anthimus in the patriarchal chair.
No sooner had the Pope arrived than the most prominent of the clergy entered
charges against the new patriarch as an intruder and a heretic. Agapetus ordered
him to make a written profession of faith and
to return to his forsaken see; upon his refusal, he declined to have
any relations with him. This vexed the Emperor, who had been
deceived by his wife as to the orthodoxy of
her favorite, and he went so far as to threaten the Pope with
banishment. Agapetus replied with spirit: "With eager
longing have I come to gaze upon the Most
Christian Emperor Justinian. In his place I find a Diocletian,
whose threats, however, terrify me not." This intrepid language
made Justinian pause; and being finally convinced that Anthimus was
unsound in faith,
he made no objection to the Pope's exercising the plenitude of his
powers in deposing and
suspending the intruder and, for the first time in the history
of the Church,
personally consecrating his legally elected successor, Mennas.
This memorable exercise of the papal prerogative
was not soon forgotten by the Orientals, who, together with
the Latins, venerate him as a saint. In order to clear
himself of every suspicion of abetting heresy, Justinian delivered
to the Pope a written confession of faith,
which the latter accepted with the judicious proviso that "although he
could not admit in a layman the right of
teaching religion, yet he observed with pleasure that the zeal of
the Emperor was in perfect accord with the decisions of
the Fathers". Shortly afterwards Agapetus fell ill and
died, after a glorious reign of ten months. His remains were brought
in a leaden coffin to Rome and
deposited in St.
Peter's. His memory is kept on 20 September, the day of his
deposition. The Greeks commemorate him on 22 April, the day of his
death.
Sources
Liber Pontificalis (ed.
Duchesne), I, 287-289; Cleus in Acta SS., Sept., VI, 163-179; Artaud de
Montor, Lives of the Popes (New York, 1867), I, 123, 124.
Loughlin, James.
"Pope St. Agapetus I." The Catholic Encyclopedia. Vol. 1. New York:
Robert Appleton Company, 1907. 22 Apr. 2015
<http://www.newadvent.org/cathen/01202c.htm>.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. March 1, 1907. Remy Lafort, S.T.D.,
Censor. Imprimatur. +John Cardinal Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2021 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/01202c.htm
Vitrail
consacré à sept saints évêques et un roi, liés à l'abbatiale: St Saturnin premier saint patron, St
Martin de Tours, St Hilaire, St Léger qui fut abbé de Saint-Maixent, St Maxence alias St Maixent nom
monastique d'Adjutor fondateur du monastère, St. Benedictus, St Agapit fondateur
de la première communauté et Saint Louis protecteur de l' abbaye
St. Agapetus, Pope and
Confessor
THIS HOLY pope was a native of Rome, and being received among the clergy,
discharged the inferior functions of the ministry in the church of SS. John and
Paul. His great sanctity recommended him to the love and veneration of all who
knew him, and Pope John II. dying on the 26th of April, 535, Agapetus, who was
at that time archdeacon, was chosen to fill the holy see, and ordained on the
4th of May. He healed by mildness the wounds which had been made by
dissensions, and by the unhappy schism of Dioscorus against Boniface II. in
529. The Emperor Justinian, being apprized of his election, sent to him a
profession of his faith, which the holy pope received as orthodox, and, in
compliance with his request, condemned the Acæmetes monks at Constantinople,
who were tainted with the Nestorian heresy. Hilderic, king of the Vandals in
Africa, having been deposed by Gilimer, Justinian took that occasion to break
the alliance which the Emperor Zeno had made with Genseric, and in the year
533, the seventh of his reign, sent Belisarius with a fleet of five hundred
sail into Africa. That experienced general made an easy conquest of the whole
country, and took Carthage almost without opposition. Justinian sent to the
churches in Jerusalem the vessels of the ancient Jewish temple, which Titus had
formerly brought to Rome, and which Genseric had carried from thence to
Carthage. He re-established the temporal government of Africa, which he divided
into seven provinces, Zeugitana, named heretofore the Proconsular, that of
Carthage, Byzacena, and that of Tripoli; which four had for governors men of
consular dignity: the three others, Numidia, Mauritania, and Sardinia, had only
presidents. All these were subject to the Præfectus Prætorio of Africa, who
resided at Carthage. Each province had its primate, though in Numidia that
dignity was not annexed to any particular see, but was enjoyed by the oldest
bishop in the province, as in the time of St. Cyprian. These churches being
restored to the Catholics, both the emperor and the bishops of Africa wrote to
the pope, entreating him to allow that such Arian bishops as came over to the
Catholic faith, should retain their sees. Agapetus answered them both, that he
could not act in that point against the canons, and that the Arian bishops
ought to be satisfied with being received into the Catholic church, without
pretending to be admitted among the clergy, or to retain any ecclesiastical
dignity. The emperor having built the city Justinianæa, near the village where
he was born, desired the pope to appoint the bishop of this new see his vicar
in Illyricum.
Theodatus, king of the Goths in Italy, hearing that Justinian was making
preparations for an expedition to recover Italy, obliged Pope Agapetus to
undertake a voyage to Constantinople, in order to divert him from such a
design. About the same time the Catholic abbots at Constantinople wrote to St.
Agapetus, to acquaint him with the disorders and dangers into which that church
was fallen. Epiphanius, patriarch of Constantinople, dying in 535, Anthimus,
bishop of Trebizond, was called to that see, by the interest of the Empress
Theodora. He passed for a Catholic, but was in truth an enemy to the council of
Chalcedon, as well as that princess herself. The removal of Anthimus to
Constantinople so much encouraged the Acephali, that Severus, the false
patriarch of Antioch, and other chiefs of that sect, repaired thither, and
filled that church with confusion. Agapetus informed these Catholic abbots that
he was coming himself to Constantinople; whereupon they waited his arrival. St.
Gregory the Great relates 1 that
the good pope, in his journey through Greece, cured a man who was lame and
dumb, by saying mass for him. St. Agapetus reached Constantinople on the 2nd of
February, in 536, and was received by the emperor with respect. The pope, true
to his trust, pressed him on the business which had brought him thither; but
that prince had proceeded too far to think of drawing off his forces from the
expedition into Italy. St. Agapetus therefore began to treat of religious
affairs. He absolutely refused to admit Anthimus to his communion, unless he
publicly subscribed the council of Chalcedon, and would by no means allow of
his translation to the see of Constantinople. The empress employed all her
power and all her artifices to gain this point of him. 2 The
emperor also plied him both with large promises, and with threats of
banishment; but the holy man was inflexible, and at length Anthimus went back
to Trebizond, for fear of being compelled to receive the council of Chalcedon.
The pope declared him excommunicated, unless by subscribing that synod he
declared himself a Catholic; which drew upon the saint the whole fury of the
Eutychian party, and of the empress. His constancy, however, baffled all their
efforts, and Mennas, a person of great learning and piety, was chosen patriarch
of Constantinople, and consecrated by the pope. Several petitions were
delivered to St. Agapetus, containing complaints and accusations of heresy, and
other crimes, against Severus, and certain other bishops of the party of the
Acephali, which the pope was preparing to examine in a council, when he fell
sick, and died at Constantinople on the 17th of April, in 536, having sat about
eleven months, and three weeks. His body was brought to Rome, and interred in
St. Peter’s church on the Vatican, on the 20th of September, the day which the
Western church has consecrated to his memory. The Greeks commemorate his name
on the day of his death, the 17th of April. See his epistles, and other
monuments, Conc. t. 5; also Liberatus Breviar. c. 21, 22, and Anastasius’s
Pontifical, especially the new edition, or Liber Pontificalis, seu de Gestis
Rom. Pontificum, quem cum Cod. MSS. collatum emendavit et supplevit
Joannes Vignolius, Bibl. Vaticanæ Præfectus alter: Romæ, 1756, three vol.
in 4to. Cle, t. 6, Sept. p. 163.
Note 1. Dial. l. 5, c. 3. [back]
Note 2. If we consider the great actions of Justinian, we shall be
inclined to think, that in his reign the glory of the ancient Roman empire was
revived: but if we look narrowly into his vices and bad administration, we
shall rank him among tyrants. This prince began his reign in 527, and died in
565. To reform the laws, which, by their multitude, confusion, and
contradictions, were become a public nuisance, and the heaviest burden and
oppression of the people for whose protection they were established, he caused
the Code to be compiled, consisting of select constitutions of preceding
emperors, which he published in 529, and more correctly again in 534. The most
useful decisions of the ablest lawyers he published under the title of Digestum
or Pandectæ, in 533. He caused his institutes to be composed in four books, to
serve as an introduction to his Pandectæ. He added a great number of
ecclesiastical and other laws under the title of Novellæ. These works compose
to this day the body of the Roman or Civil Law.
The laws, edicts, and letters which go under the name of Justinian, are stamped
with such marks of gravity, wisdom, and majesty, as to surpass all the others.
Though this performance does so much honour to his memory, it is certain that
this prince was more desirous to give to his subjects good laws than good
magistrates; he aspired not so much to the glory of impartially administering
justice, as to the vanity of being a legislator to posterity; his actions were
far from being examples of that equity, of which his laws and lessons were
rules. (See F. Daude, Jesuit, Historia Universalis Romani Imperii, t. 2, at
Wirtzburg, anno 1754.). The questor Trebonian, a heathen, the principal and
most learned of all the lawyers whom he employed in compiling these works,
openly sold his sentences, and suppressed, or made laws as his interest or
passions inclined him, as Procopius, (l. de Bello Persico, c. 24, 25,) and
Suidas (v. Trebon.) assure us.
Justinian adorned his imperial city and other parts of his dominions with
stately churches and other buildings in an elegant taste, by which he added a
lustre to his empire: yet by them he seemed rather to offer incense to his own
vanity, than to raise his view to more noble prospects. He rescued Africa and
Italy out of the hands of barbarians: but he devoured his own subjects,
studying by every act of oppression, perfidy, and treachery to amass treasures
to feed his own extravagance and vices, and those of his empress Theodora, and
Antonina the wife of Belisarius. Never did any prince meddle so much with the
affairs of the church, as appears by the great number of laws which he made in
his Novellæ, to regulate almost its whole discipline; and by an unhappy itch to
be always disputing about the most abstruse theological points and mysteries of
faith, in canvassing which he spent much of that time which he owed to the
government of his empire. Having himself little or no learning, if we may
believe Suidas, he was not happy in the choice of his theologians, and he
contributed very much to widen and inflame the wounds, and increase the
distraction of the Oriental churches. The issue of his presumptuous curiosity
and inquiries was, that he fell into the heresy of the Incorrupticolæ which he
confirmed by an edict in which he declared that Christ’s body, in his mortal
state, was never liable to any alteration, or even natural passion, such as
hunger, thirst, or pain, and that he ate without any necessity. (Procop. de
Bello Gothico, l. 3, c. 35 et 33, et Anecdot. c. 18.)
Procopius, a native of Cæsarea in Palestine, secretary to Belisarius in his
expeditions in Africa and Italy, wrote two books On the Persian War, two On the
Vandalic War, four On the Gothic War, and six On the Buildings of Justinian. In
these histories the great actions of that emperor are displayed with honour.
The same author left his [Greek], or the Secret History of Justinian, Theodora,
Belisarius, and Antonina, which he brought down to the year 562, recounting the
secret enormous crimes of those persons, and describing the court as a den of
incarnate fiends rather than men. In the printed copies, some pages relating to
the obscenities of Theodora are justly omitted, which are preserved in the MS.
copy in the Vatican Library. The author discovers, by his inconsistency, at
least, his own disingenuity. In his first works he flattered his prince, as
Velleius Paterculus commended Sejanus, whom, had he wrote two years later,
after the fall of that wicked minister, he would have described as one of the
most execrable monsters of the human race. The last work of Procopius seems the
production of disappointed ambition and spleen, and is probably in great part a
collection of slander. Though the author professed himself a Christian, this he
probably did with views to temporal interest; for in many parts of his last
work he betrays an aversion to the faith, and an attachment to the wild
superstitions of idolatry, as Eichelius proves at length, Præfat. in Procop.
Anecdot. n. 17, ad 22. See the edition of Helmstadt, 1654. But we want not this
secret history of Procopius to come at the true character of Justinian. [back]
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume IX: September. The
Lives of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/9/202.html
Book of
Saints – Agapitus – 20 September
Article
AGAPITUS (Saint) Pope
(September 20) (6th century) By birth a Roman, he, when only Archdeacon of the
Roman Church, according to a custom prevalent in that age, was elected (A.D.
535) to succeed Pope John II. In the following year he repaired to
Constantinople, partly to avert the war on Italy threatened by the Emperor
Justinian, and partly to put order into the troubled Eastern Churches. He
failed in his political mission, but succeeded in rescuing the Church of
Constantinople from the Eutychian heretics. “With great courage he denounced
and cancelled the election as Patriarch of the metropolis of the East, of
Anthimus, a time server who refused to subscribe the Canons of the Council of
Chalcedon, then the test of Orthodoxy. He then, as Supreme Pontiff, appointed
to the vacant See, Mennas, an Ecclesiastic of undoubted virtue and of great
learning. Whilst occupied in dealing with complaints of heterodoxy made against
various Eastern Bishops, Saint Agapitus died at Constantinople that same year.
His body was taken to Rome and interred with those of his predecessors in the
Basilica of Saint Peter. The Greeks commemorate him as a Saint on April 17, the
anniversary of his death. Several of his letters are still extant.
MLA
Citation
Monks of Ramsgate. “Agapitus. Book of Saints, 1921. CatholicSaints.Info. 8
May 2012.
Web. 21 April 2023.
<http://catholicsaints.info/book-of-saints-agapitus-20-september/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/book-of-saints-agapitus-20-september/
St. Agapitus
Feastday: September 20
Death: 536
Pope from 535-536 and
apologist, the son of a priest named
Gordianus slain during the reign of Pope Symmachus. He was elected pope on May
13, 535, and was already of an advanced age as he started healing the rifts in
the Church by regulating affairs. Belisarius, who had conquered Sicily,
appeared ready to invade Italy, and Agapitus set out for Constantinople to
appeal to Emperor Justinian and halt his military advance. He arrived there in
February of 536, knowing he would fail in his mission. While in Constantinople the
pope was able to put down a religious revolt spearheaded by a bishop named Anthemius and
Empress Theodora. Emperor Justinian, at first defending Anthemius, crushed the
revolt and gave Agapitus a written profession of faith. Agapitus fell ill soon
afterward and died in Constantinople on
April 22, 536. His remains were taken to Rome and
deposited in St. Peter's. Both Latin and Oriental Churches venerate him.
SOURCE : https://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=1188
Saint Agapitus, Pope of Rome
Commemorated on April 17
Saint Agapitus, Bishop of
Rome, was a zealous adherent of Orthodoxy. By his pious life he won the general
esteem and was elevated to the See of Rome in the year 535.
The Gothic king Theodoric
the Great sent Agapitus to Constantinople for peace negotiations. Along the
way, Saint Agapitus encountered a man who was lame and mute. He healed him of
his lameness, and after receiving the Holy Mysteries the mute one spoke. After
arriving in Constantinople, the saint healed a blind beggar.
At that time, a local
Council was convened in Constantinople. Saint Agapitus participated in it and
zealously defended the Orthodox teaching against the heretic Severus, who
taught that the Body of the Lord Jesus Christ was subject to decay similar to
every man’s body.
Saint Agapitus died at
Constantinople in the year 536.
SOURCE : https://www.oca.org/saints/lives/2015/04/17/101133-saint-agapitus-pope-of-rome
Portait
of en:Pope Agapetus I in the en:Basilica of Saint Paul
Outside the Walls, Rome
Ritratto
di it:Papa Agapito I nella it:Basilica di San Paolo fuori
la Mura, Roma
Sant' Agapito I Papa
m. 536
(Papa dal 13/05/535 al 22/04/536)
Fu eletto Papa il 13 maggio 535 ma il suo pontificato durò poco più di undici
mesi. Un periodo durante il quale l'imperatore d'Oriente Giustiniano riuscì a
conquistare la rimanente parte del Medio Oriente e gran parte dell' Africa nord
orientale, già regno dei Goti. Poi inviò il suo generale Belisario in Italia:
sbarcato in Sicilia diresse le sue truppe verso Napoli e da li si preparò a
sferrare l'attacco finale a Roma. Il principe ostrogoto Teodato riuscì
però a costringere papa Agapito, usando la «longa manus» imperiale, ad
intraprendere un duro viaggio verso Bisanzio, al fine di riuscire a convincere
l'imperatore a desistere dalla sua impresa. Giunto a Costantinopoli, Agapito fu
accolto con tutti gli onori ma non riuscì a far desistere Giustiniano dai
propositi di riconquista della penisola italica. In compenso però, Agapito
inflisse un duro colpo all'eresia monofisita, riuscendo a far allontanare il
patriarca Antimo e a insediare il patriarca Menas. Dopo le fatiche del
viaggio il Papa si ammalò gravemente. Morì il 22 aprile 536. (Avv.)
Etimologia: Agapito =
amabile, dal greco
Martirologio Romano: A
Costantinopoli, anniversario della morte di sant’Agápito I, papa, che si
adoperò con fermezza perché il vescovo di Roma fosse eletto liberamente dal
clero dell’Urbe e la dignità della Chiesa fosse ovunque rispettata; mandato poi
dal re dei Goti Teódoto a Costantinopoli presso l’imperatore Giustiniano,
difese la retta fede e ordinò Mena vescovo della città, dove riposò nella pace.
Sembra fosse imparentato con San Gregorio Magno e con San Felice IV. Egli stesso figlio del prete Giordano rettore della chiesa dei SS. Giovanni e Paolo sul Celio di Roma, il quale fu ricordato per essere stato trucidato durante lo scisma, in quanto seguace di Simmaco.
Agapito fu consacrato il 13 maggio del 535.
Il suo regno durò poco più di undici mesi ma pur non essendo stato artefice di grandi eventi, grandi eventi si svolsero in quei pochi mesi.
L'imperatore d' oriente Giustiniano riuscì a conquistare la rimanente parte del medio oriente e gran parte dell' Africa nord orientale, già regno dei goti.
Amalasunta, madre di Atalarico fu fatta assassinare (mediante strangolamento) da Teodato (principe ostrogoto, figlio Amalafreda, sorella di Teodorico) che diede così il pretesto a Giustiniano, di inviare il suo generale Belisario per dirimere le questioni, il quale dopo essere sbarcato e conquistato la Sicilia diresse le sue orde verso Napoli e da li si preparò a sferrare l'attacco finale a Roma che avrebbe inizialmente dovuto essere assediata.
Teodato non essendo preparato militarmente per le grandi battaglie riuscì però a costringere il pontefice, usando la "longa manus" imperiale, ad intraprendere un duro viaggio verso Bisanzio, al fine di riuscire a convincere l' imperatore a desistere dalla sua impresa.
Agapito si sottomise e non avendo fondi per affrontare il viaggio impegnò alcuni arredi della basilica di San Pietro.
Giunto a Costantinopoli, Agapito fu accolto con tutti gli onori ma non riuscì a far desistere Giustiniano dai propositi di riconquista della penisola italica.
Durante il suo brevissimo soggiorno a Costantinopoli però una cosa riuscì a rimediare: un' ulteriore sconfitta all'eresia monofisista, riuscendo a far allontanare il patriarca Antimo ( protetto dall'imperatrice Teodora) a favore dell'insediamento del patriarca Menas, di radice cattolico-romana.
Agapito, dopo le fatiche del viaggio si ammalò gravemente fino all'estrema conseguenza che accadde il 22 aprile del 536.
I suoi funerali furono volutamente di estrema sontuosità e la sua salma fu traslata a Roma per essere sepolta nel sagrato di San Pietro.
Agapito ( dal greco agapitos = amato, amabile) fu proclamato Santo e festeggiato il 28 aprile.
Autore: Franco Prevato
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/51150
Sint-Agapituskerk
in Vliermaal, België
AGAPITO I, santo
di Ottorino Bertolini - Enciclopedia dei Papi (2000)
Appartenne a illustre
famiglia senatoria romana (che non era però, come si vuole da alcuno, della
grande casata degli Anici): aveva il suo palazzo sul Celio, al clivo di Scauro,
vicino a quello della famiglia di Gregorio
Magno, alla quale quasi certamente era imparentato, ed in proprietà della
quale passò il palazzo stesso con le dipendenze. Al tempo dello scisma
laurenziano la sua famiglia parteggiò per Simmaco.
Il padre di A., Gordiano, era stato uno dei presbiteri uccisi dai fautori di
Lorenzo, quando nel settembre 502 avevano assalito, a mano armata, Simmaco ed
il suo seguito per impedire al papa, uscito dal rifugio di S. Pietro, di
raggiungere la basilica Sessoriana (S. Croce in Gerusalemme), dov'era raccolto
il concilio che doveva giudicarlo per ordine di Teoderico. Roma ed il papato
attraversavano un periodo difficile anche nel momento in cui A. fu assunto alla
cattedra di s. Pietro.
Dieci anni prima
l'elezione di Felice
IV era stata imposta con un atto d'imperio da Teoderico ai sostenitori
di un altro candidato, che era probabilmente l'arcidiacono della Chiesa di
Alessandria, Dioscoro. Quest'ultimo, nel 530, spentosi Felice IV, era stato
eletto e consacrato papa contro Bonifacio
II, e solo la sua morte avvenuta il 14 ottobre dello stesso anno aveva
aperto la via a comporre lo scisma. Ma era rimasto, come motivo di rinnovati
dissensi, l'istituto della designazione del successore da parte del papa vivente,
che Felice IV aveva cercato di stabilire in modo definitivo con un proprio
"constitutum", designando a succedergli appunto Bonifacio II, e che
Bonifacio II aveva riaffermato facendo colpire d'anatema come colpevole
d'averlo violato Dioscoro, e designando con un altro "constitutum" a
succedergli il diacono Vigilio. L'istituto, visto di buon occhio dalla corte di
Ravenna in quanto mezzo utile ad assicurarsi una serie di papi favorevoli al
regime goto, era però tenacemente avversato dal clero, mosso da ragioni
prevalentemente spirituali, perché lesivo della tradizione canonica della
libertà delle elezioni episcopali, e dal Senato, mosso anche da ragioni
politiche, perché toglieva ai suoi membri la possibilità di far sentire il peso
delle loro influenze personali alla morte di un papa. Bonifacio II si era visto
costretto a compiere un atto solenne di rinuncia all'istituto, dichiarandosi
colpevole per aver designato Vigilio, e bruciando di propria mano, davanti alla
confessione di s. Pietro, il "constitutum" relativo. Ma due mesi e
mezzo di aspri contrasti erano corsi dalla sua morte, nell'ottobre 532, alla
consacrazione, 2 gennaio 533, dell'immediato predecessore di A., Giovanni
II. Con quest'ultimo erano venuti a conflitto Cassiodoro ed i senatori suoi
amici, sostenitori del regime goto. Gli rimproveravano di non averli tenuti al
corrente del carteggio da lui scambiato con Giustiniano per
la controversia dottrinale allora dibattuta a Costantinopoli sulla Trinità, la
Passione, la Vergine; e vedevano con inquietudine i rapporti sempre più stretti
che si andavano stabilendo fra il papa e l'imperatore.
Quando, alla morte di
Giovanni II (8 maggio 535) A. fu eletto, e il 13 maggio consacrato, da poco si
era consumata la tragedia di Amalasunta, la tensione fra Ravenna e Bisanzio
entrava nella sua fase acuta, e gli eserciti imperiali invadevano la Dalmazia e
la Sicilia. Su quali basi, non certo favorevoli ai disegni di Teodato,
fosse stato possibile raggiungere così presto l'unanime consenso del clero e
del laicato di Roma sulla persona di A., risulta evidente dall'atto che il
nuovo papa compì non appena consacrato: diede alle fiamme in chiesa il testo
dell'anatema con cui era stato colpito Dioscoro per essersi lasciato eleggere e
consacrare nonostante la designazione di Felice IV in favore di Bonifacio II.
A. dichiarò che Bonifacio II aveva estorto "contra canones"
quell'anatema. Veniva così sancita in forma solenne l'illiceità dell'istituto
della designazione. Un colpo alla cordialità dei rapporti fra Roma e
Giustiniano recò bruscamente l'atteggiamento favorevole alle correnti
monofisite, che Teodora incoraggiava, di Antimo, nel giugno 535 assunto al
patriarcato di Costantinopoli. Ma le conseguenze che ne potevano derivare a
vantaggio di Teodato furono neutralizzate dall'inconsulta decisione del re
d'intimare al papa ed al Senato che s'interponessero per ottenere da
Giustiniano il richiamo delle sue truppe dalla Dalmazia e dalla Sicilia,
minacciando, se non lo avessero fatto, di passare a fil di spada tutti i
senatori e le loro famiglie.
A., sulla fine del 535,
acconsentì ad accollarsi l'incarico impostogli da Teodato di recarsi a Bisanzio
per trattare in suo nome con Giustiniano. Ma lo fece senza dubbio soprattutto
perché l'occasione che gli si offriva d'incontrarsi personalmente con
l'imperatore poteva risultare assai giovevole per esercitare sul posto una
energica azione d'arresto allo slittamento della corte imperiale verso l'eresia
monofisita. Teodato avrebbe voluto lasciare le spese della missione, pur
dandole il carattere di una "legatio principis" intrapresa per ordine
sovrano, a totale carico del tesoro della Chiesa di Roma. Ma questo, certo per
effetto di tante successioni papali duramente contrastate, era allora esausto.
A. aveva già dovuto rifiutare a Cesario di Arles le sovvenzioni che il primate
delle Chiese franche gli chiedeva per venire in soccorso dei poveri, perché
l'amministrazione pontificia mancava di fondi liquidi, e sarebbe stato
inevitabile, per procurarli, alienare beni di proprietà ecclesiastica, cosa
rigorosamente vietata dai canoni. Teodato non poté quindi fare a meno che
l'erario regio anticipasse l'oro necessario al papa, al quale tuttavia impose
di garantirne il rimborso consegnando vasi sacri come pegno ai cassieri della
Prefettura del pretorio d'Italia. È però vero che costoro ebbero poi dal
prefetto del pretorio del tempo, che era Cassiodoro, buon amico di A., resosi
conto dell'odiosità del fatto, l'ordine di restituirli, considerando ugualmente
estinto ogni debito.
Soddisfazioni di profonda
sostanza ottenne Agapito. Poco dopo il suo arrivo, sostenuto da molti vescovi e
monaci orientali, poté vincere l'influenza esercitata su Giustiniano dai
filomonofisiti e dalla sua consorte, loro protettrice. Col pieno consenso
dell'imperatore, il 13 marzo 536, nella basilica di S. Maria, consacrò
patriarca di Costantinopoli Mena, in luogo di Antimo, da lui sospeso come
eretico dalla comunione dei fedeli. Ad A., perché lo approvasse, presentarono
professioni di fede difisite così il nuovo patriarca come l'imperatore.
Una analoga professione
Giustiniano, con lettera dell'8 giugno 533, aveva inviato a Giovanni II. Ma la
professione del 536 era ben più rispettosa del principio fondamentale tanto del
supremo magistero dottrinale della Chiesa di Roma, quanto della distinzione del
potere secolare dallo spirituale così vigorosamente enunciata da Gelasio. Più
rispettosa e per il contenuto dogmatico e per la forma, perché redatta sulla
base della professione di fede del papa Ormisda del
519, e perché non metteva, come nel 533, un papa di fronte al fatto compiuto di
una definizione di fede imposta da un imperatore con atti di volontà sovrana
già espressa in termini di legge (le leggi d'apertura del Codex, del 527 e del
15 marzo 533). Con lettera in data 14 marzo Giustiniano inviò bensì ad A. copia
della sua precedente lettera a Giovanni II dell'8 giugno 533, e gli chiese di
rinnovarne l'approvazione.
Ma A., nella risposta in
data 18 marzo, con fine arte di sfumature stilistiche, inserì nelle formule di
lode e di conferma una precisazione ben significativa, perché in piena coerenza
con la dottrina gelasiana dei due poteri: il papa elogiava ed accoglieva non
perché ammettesse l'"auctoritas praedicationis" nei laici, ma perché
intendeva convalidare lo zelo dell'imperatore nell'attestare la sua fede in
conformità con le regole dei santi Padri - "laudamus, amplectimur, non
quia laicis auctoritatem praedicationis admittimus, sed quia studium fidei
vestrae patrum nostrorum regulis confirmamus atque roboramus". Nella
lettera a Giovanni II, Giustiniano aveva esplicitamente riconosciuto l'unità di
tutte le Chiese nella Chiesa di Roma, ed il primato di questa su tutte le altre
Chiese. È vero che dei suoi diritti giurisdizionali sull'Illirico e del
vicariato romano di Tessalonica l'imperatore non aveva avuto alcun riguardo due
anni dopo, quando, il 14 aprile 535, con un atto di volontà sovrana (la Novella
XI), aveva creato egli stesso una nuova vasta provincia ecclesiastica nella
penisola balcanica, indipendente da superiori autorità religiose, con sede a
Tauresium (presso l'odierna Skoplje in Macedonia), sua città natale. Ma A. non
aveva lasciato cadere la questione. In una lettera a Giustiniano del 15 ottobre
535 aveva tutelato i diritti del "principatus S. Petri" avocando alla
propria autorità la decisione finale. E la questione rimase in sospeso anche
quando A. soggiornò a Costantinopoli. Fu decisa nove anni più tardi, nel senso
voluto da Giustiniano, ed anche allora con una sua Novella (la CXXXI, del 18
marzo 545), ma d'intesa con un papa, Vigilio. A., nella stessa lettera, aveva
preso posizione anche per un altro caso che toccava i diritti giurisdizionali
della Santa Sede per il vicariato di Tessalonica. A Roma si era appellato il
vescovo di Larissa, Stefano, contro il patriarca di Costantinopoli Eufemio (il
predecessore di Antimo), che lo aveva deposto e in suo luogo aveva consacrato,
per ordine dell'imperatore, un altro vescovo, Achille. Il papa, deplorando che
il patriarca nulla avesse osato obbiettare, anche a costo di rendersi
inopportuno, ad un sovrano pio, benigno e difensore anche dei privilegi di S.
Pietro qual era Giustiniano, aveva rivendicato la propria competenza a decidere
in merito, quando della questione avesse acquisito piena e diretta conoscenza
sulla base degli elementi fornitigli da suoi legati. Gli atti compiuti da A. a
Costantinopoli nel 536 attestavano pubblicamente che Giustiniano, cedendo al
fermo atteggiamento mantenuto dal papa in quella fase così delicata dei
rapporti fra la Chiesa di Roma e Bisanzio, ne aveva accettato il concreto
esercizio del primato giurisdizionale della sede di S. Pietro nella capitale
stessa dell'Impero.
Di tale primato avrebbe
senza dubbio costituito una nuova solenne affermazione la presidenza del
concilio convocato a Costantinopoli per pronunciare la condanna di Antimo, se
ad impedire ad A. di cogliere quest'altro frutto positivo della sua opera
spirituale non fosse sopraggiunta la morte, che lo colse il 22 aprile 536.
S'ignora quale età egli avesse, e di quale precisa natura fosse il male cui
soggiacque e che, a quanto si disse, insorse e si localizzò nella lingua; non
possiamo quindi accertare la fondatezza delle voci allora corse, che imputavano
la sua scomparsa ad occulte mene di Teodora, la potente protettrice del
patriarca deposto. Le esequie furono particolarmente solenni. La salma, chiusa
in una cassa di piombo, venne inviata a Roma, e qui sepolta in S. Pietro il 20
settembre dello stesso anno.
Casi di esercizio
concreto da parte di A. del primato giurisdizionale della sede di S. Pietro ci
sono attestati nei riguardi anche delle Chiese dei Regni franchi e dell'Africa
già vandalica divenuta dominio bizantino. A lui si appellò il vescovo di Riez,
Contumelioso, che sotto il peso di gravi accuse era stato, da un concilio
tenutosi a Marsiglia nel maggio 535, sospeso e sottoposto a penitenza da
compiere in un monastero; e che il predecessore di A., Giovanni II, informato
della questione da relazioni di Cesario di Arles e dell'episcopato franco,
aveva a sua volta colpito con la sospensione e con la penitenza a vita in un
ritiro monastico. A. riservò la sentenza definitiva a giudici da lui delegati,
e ordinò che nel frattempo Contumelioso riavesse i beni di sua proprietà
privata, ma rimanesse escluso dall'amministrazione di quelli della sua Chiesa e
dalla celebrazione della messa. Chiedere all'autorità della Santa Sede il
giudizio sulle misure riguardanti gli ariani convertiti e gli ecclesiastici
cattolici fuggiti oltre mare, abbandonando il loro gregge, al tempo delle
persecuzioni dei re vandali ariani, fu il primo atto compiuto dai duecentoventi
vescovi dell'Africa da Belisario allora ritolta a quei re e restituita
all'Impero, non appena ebbero deliberato in merito riuniti, per la prima volta
dopo la liberazione, sullo scorcio del 534 in concilio generale a Cartagine,
sotto la presidenza di quel vescovo, Reparato. Viveva
ancora Giovanni II, ed a lui era indirizzata la lettera conciliare; ma
l'inclemenza della stagione invernale ritardò l'imbarco della missione
incaricata di portarla a Roma, in modo che la lettera poté essere spedita da
Cartagine solo quando già vi si sapeva dell'avvento al papato di A., al quale
perciò fu presentata, insieme con la lettera di rallegramenti scrittagli per la
circostanza da Reparato. Il giudizio di A., espresso con lettera del 9
settembre 535, fu di conferma delle deliberazioni del concilio di Cartagine,
che negavano la riammissione ad uffici ecclesiastici di ariani convertiti
(nello stesso senso un mese dopo il papa si pronunciò nella lettera a
Giustiniano del 15 ottobre, rispondendo all'analogo quesito propostogli, certo
pensando al problema del riassetto, anche spirituale, delle regioni africane
riconquistate dall'imperatore). A. confermò inoltre le deliberazioni conciliari
che stabilivano l'obbligo a vescovi e chierici delle Chiese africane di non
lasciare le proprie sedi, fosse pure per recarsi dal pontefice a Roma, se prima
non ne avessero ottenuto il permesso dai rispettivi superiori ecclesiastici.
Con altra lettera in pari data il papa ridiede a Reparato il rango di
metropolita, e come tale lo incaricò di portare a conoscenza di tutto l'episcopato
africano quanto la "Sedis Apostolicae principalitas", e cioè la
Chiesa di Roma come suprema autorità religiosa, aveva prescritto.
Un posto di notevole
rilievo va riconosciuto ad A. in ambito culturale. Prima ancora d'essere
assunto al papato aveva creato in Roma una ricca biblioteca di opere dei santi
Padri.
Presso la chiesa dei SS.
Giovanni e Paolo al Celio, lungo il lato meridionale del clivo di Scauro, sono
visibili i resti di un edificio, identificato come la "bibliotheca sancti
Gregorii", menzionata dall'Itinerarium Einsiedlense, nella quale si
conservava una raccolta di testi sacri voluta da Agapito. La notizia della
fondazione di una prima biblioteca cristiana a Roma da parte di A. è riportata
anche da Cassiodoro (cfr. P.L., LXX, coll. 1105 ss.). Dall'analisi delle
strutture murarie la costruzione sembra in realtà databile al pieno IV secolo e
riferibile verosimilmente ad una ricca "domus urbana"; è possibile
d'altra parte che A. abbia riutilizzato questi ambienti, preesistenti, come
sede della biblioteca da lui fondata, inserita successivamente da Gregorio
Magno nel monastero di S. Andrea. In una silloge epigrafica, l'Einsiedlense,
del tempo di Carlomagno, ci è conservata l'iscrizione dedicatoria di grande
interesse (Inscriptiones Christianae urbis Romae septimo saeculo antiquiores, a
cura di G.B. de Rossi, II, Romae 1888, p. 28, nr. 55; Inscriptiones latinae
christianae veteres, nr. 1898). Attesta infatti non soltanto che nella
biblioteca era raffigurata "Sanctorum veneranda cohors", ma che in
essa A. aveva raccolto opere le quali esprimevano la stessa unica fede in
lingue diverse ("dissona verba quidem, sed tamen una fides"), le
opere, cioè, dei Padri così latini come greci. È evidente quindi in A. la
consapevolezza dell'importanza che la patristica greca aveva per
l'approfondimento del pensiero religioso, e della necessità che essa fosse ben
nota anche a Roma. Già i criteri cui si era informato nel creare la sua
biblioteca palesavano in lui un proposito che, non appena divenuto papa, avrebbe
voluto tradurre in atto: fare della città sede del vicario di s. Pietro un
centro di cultura religiosa capace di gareggiare con quelli dell'Oriente, in
modo di potere più efficacemente combattere sul terreno speculativo le
deviazioni dottrinali così spesso patrocinate da Bisanzio. L'insegnamento
superiore a Roma s'atteneva ancora agli studi tradizionali della cultura
profana classica d'impronta pagana. Non molti anni prima il padre del
monachesimo occidentale, Benedetto di Norcia, era stato così dolorosamente
colpito dal modo come vi si conducevano gli studi, che aveva subito abbandonato
la città perché temeva, come scrisse di lui Gregorio Magno, di finire in un
immane precipizio se appena avesse toccato di quella scienza. A. era stato
assunto al papato, e Cassiodoro, allora, come s'è detto, prefetto del pretorio
d'Italia, avvertiva il contrasto fra la conoscenza diffusa in Roma degli autori
profani e la generale ignoranza dei testi sacri per la mancanza di scuole
pubbliche che ne facessero oggetto d'insegnamento. Il primo ministro del re
goto Teodato ebbe col papa vicario di s. Pietro scambi d'idee e consenso di
piani per istituire a Roma una scuola superiore di studi religiosi quali
fiorivano allora in Egitto ad Alessandria ed in Siria a Nisibi, e sui mezzi con
cui provvederla di professori adatti. Il viaggio, che segnò la morte di A., e
la guerra gotica, che travolse le fortune politiche di Cassiodoro, impedirono
al bel disegno di divenire realtà operante.
Sotto più di un aspetto
il pontificato di A., pur brevissimo, ebbe grande importanza. L'ebbe
soprattutto per la lotta energicamente combattuta contro le persistenti
correnti monofisite orientali, nella dignitosa difesa delle prerogative
spirituali della cattedra di s. Pietro dalle ingerenze del potere imperiale e
per l'efficace tutela del primato giurisdizionale della Chiesa di Roma.
Il Baronio vide nei
felici successi e nell'altissima fama in così breve spazio di tempo raccolti da
A. in Occidente ed in Oriente, e nelle sue affermazioni del potere papale,
meriti per i quali, sotto questi aspetti, nessun altro pontefice gli può essere
paragonato. Un insigne studioso tedesco moderno, protestante, E. Caspar, nella
sua storia del papato, chiude le pagine dedicate ad A. richiamando il giudizio
del Baronio per contrapporgli il proprio, che è sostanzialmente piuttosto
negativo. Caspar obbietta che i felici successi rapidamente ottenuti nelle
poche settimane del soggiorno a Costantinopoli furono effimeri, perché se ne
perdette subito ogni traccia "nell'atmosfera della Chiesa imperiale retta
da Giustiniano", e non ebbero uguale capacità di risonanza nel futuro come
gli atteggiamenti di Leone I e di Gelasio I, che "un'eco sonante avevano
destato nella patria aria occidentale"; non si dovrebbe dunque mettere A.
alla pari dei più grandi papi. È vero che il fatto, da A. a buon diritto
esaltato, scrivendone al patriarca di Gerusalemme, quale senza precedenti dai
tempi di s. Pietro, di un vescovo orientale consacrato per mano di un vescovo
di Roma, rimase, per quanto riguardava la sede costantinopolitana, un
"unicum". È vero che ben diversa sorte toccò, quasi al compiersi di
un anno preciso dalla morte di A., al suo immediato successore, Silverio; e che
un ben diverso Giustiniano risulta dal trattamento usato intorno alla metà del
secolo per la controversia sulle dottrine dei Tre Capitoli, al successore di
Silverio, Vigilio. Questi fatti provano che l'imperatore nel 536 aveva ceduto
soprattutto perché stava sotto la pressione concomitante delle urgenti
necessità connesse con la guerra imminente agli Ostrogoti in Italia, e della
forte personalità di quell'A., al quale un folto gruppo degli stessi monaci
orientali s'affidava perché inducesse il sovrano a procedere energicamente
contro i promotori dell'eresia, in quanto quei monaci salutavano nel papa
l'inviato tempestivamente da Dio a Costantinopoli contro i capi dei monofisiti
ed i loro seguaci, come tempestivamente l'apostolo Pietro era stato inviato da
Dio a Roma contro le stregonerie di Simon Mago. Giustiniano, cessato, con la
scomparsa di A., il dominio esercitato sul suo animo dal papa nel brevissimo
tempo in cui era stato in diretto contatto con lui, insistette, sul piano
teorico, non più sulla dottrina della distinzione dei due poteri definita a
Roma da Gelasio I, ma sull'idea orientale politico-religiosa del "rex et
sacerdos".
Giustamente Caspar rileva
che "il romano Agapito fu una tragica figura". Ma la tragedia di
questo papa sta appunto nel fatto che una morte improvvisa troncò bruscamente
un'opera personale appena iniziata; vengono meno così quegli ulteriori elementi
di giudizio, che soli potrebbero offrire congrui termini di confronto con i
papi Leone e Gelasio, sempre tenendo nel debito conto la fondamentale
differenza determinatasi nei rapporti politici tra Roma e Bisanzio, a
cominciare dal quarto decennio del sec. VI, per effetto della guerra gotica,
rispetto a quelli in precedenza esistenti. Né l'opera di A. rimase senza echi.
Li si trova in Occidente. Uno dei più accesi polemisti cattolici del tempo, il
diacono Liberato
di Cartagine, scrivendone circa venti o trent'anni più tardi, disse che A.
a Costantinopoli agì come legato di Cristo: "Christi legatione
fungebatur". Significativo, appunto perché colorito di particolari
drammatici già propri della leggenda, è il racconto che dei colloqui di A. con
Giustiniano e con Antimo ha lasciato il suo biografo nel Liber pontificalis,
raffigurando il papa che respinge ogni imposizione, e sfida la prospettiva d'esser
deportato in esilio presentatagli dall'imperatore con la fiera risposta:
"Io desideravo venire da un Giustiniano imperatore cristiano; trovo invece
un Diocleziano, ma io non temo le tue minacce". Sono particolari che
ancora dopo oltre quasi otto secoli si riflettono, come bene osservò Caspar,
nelle parole che Dante pone in bocca al suo Giustiniano in Paradiso: "una
natura in Cristo esser non piue,/credea, e di tal fede era contento;/ma 'l
benedetto Agapito, che fue/sommo pastore, a la fede sincera/mi dirizzò con le
parole sue" (Paradiso VI, 14-18).
In Oriente gli avversari
giurarono ad A. un odio tenace. Videro nel localizzarsi alla lingua del male
che così repentinamente lo aveva spento l'effetto di una punizione divina.
Ancora nella seconda metà del sec. XII il patriarca giacobita di
Antiochia, Michele Siro,
imprecava: "Sia maledetta la sua memoria!". Ma anche questo stesso
odio tanto profondo e duraturo è attestazione del perpetuarsi del ricordo di un
uomo di singolare rilievo. E, sempre per l'Oriente, lo attestano l'esaltazione
fattane nel Synaxarium della Chiesa di Costantinopoli, redatto non prima del
sec. X, e il culto che la liturgia greca dedica al suo nome nelle funzioni religiose
del 17 aprile. Nel Calendarium Romanum la memoria liturgica ricorre il 22
aprile.
fonti e bibliografia
Biografia di A. in Le
Liber pontificalis, a cura di L. Duchesne, I, Paris 1886, pp. 287 s.
Lettere di A. in P.L.,
LXVI, coll. 35-80.
Lettere di A. raccolte
nella Collectio Avellana, a cura di O. Guenther, Pragae-Vindobonae-Lipsiae 1895
(Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum, 35, 1), nrr. 82, 86-91, pp. 229
ss., 330-47. Lettere di A. a Cesario di Arles in Epistolae Arelatenses
genuinae, nrr. 36-37, in M.G.H., Epistolae, III, a cura di W. Gundlach-E.
Dümmler, 1892, pp. 54-7.
Iscrizione dedicatoria
della biblioteca di A. in Inscriptiones latinae christianae veteres, a cura di
E. Diehl, I, Berolini 1925, nr. 1898, pp. 370 ss.
Piani per una scuola
religiosa a Roma: Cassiodori De institutione divinarum litterarum praefatio, in
P.L., LXX, coll. 1105 ss. Lettera di Cassiodoro agli "arcarii" della
Prefettura del pretorio d'Italia, Id., Variae XII, 20, in M.G.H., Auctores
antiquissimi, XII, a cura di Th. Mommsen, 1894, pp. 376 s.
Atti del concilio
costantinopolitano del 2 maggio-4 giugno 536 in I.D. Mansi, Sacrorum
conciliorum nova et amplissima collectio, VIII, Florentiae 1762, coll.
873-1162.
Libello di anonimo sui
fatti e sulla morte di A. a Costantinopoli in C. Baronio, Annales
ecclesiastici, ad a. 536, IX, Lucae 1741, nrr. LIX-LXVI, pp. 543 s.; Marcellini
comitis Chronici continuatio, ad aa. 535-536, in M.G.H., Auctores antiquissimi,
XI, a cura di Th. Mommsen, 1893, pp. 104-05; Victoris Tonnennensis episcopus
Chronica a. CCCCXLIV-DXLVII, ad. a. 560, ibid., p. 139; Liberati archidiaconi
Chartaginensis Breviarium causae Nestorianorum et Eutychianorum, cc. XXI-XXII,
in P.L., LXVIII, coll. 1038 s.; Gregorii Magni Dialogi III, 3, a cura di U.
Moricca, Roma 1924 (Fonti per la Storia d'Italia, 57), pp. 141 s.; Ps.
Zachariae rhetoris Historia ecclesiastica, trad. fr. dal siriaco a cura di M.A.
Kugener, in R. Gaffin-F.N. Nau, Patrologia orientalis, II, Paris 1907, pp. 287
ss., extr. nrr. 10-11; Chronique de Michel le syrien patriarche jacobite
d'Antioche (1166-1199), a cura di J.B. Chabot, II, ivi 1901, pp. 198-203;
Synaxarium Ecclesiae Constantinopolitanae (al 18 aprile, nr. 2), a cura di H.
Delehaye, in Propylaeum ad Acta sanctorum Novembris, a cura di C. de Smedt et
al., Bruxellis 1902, coll. 611 s. Regesti in Regesta Pontificum Romanorum, a
cura di Ph. Jaffé-G. Wattenbach-S. Loewenfeld-F. Kaltenbrunner-P. Ewald, I,
Lipsiae 1885, pp. 113-15; Bibliotheca Hagiographica Latina [...], I, Bruxellis
1898-99, nrr. 121-24, pp. 21 s. V. inoltre Agapito I papa (epistolae), in Testi
patristici sul sangue di Cristo, III, 1-2, Padri latini VI-primi decenni VII
secolo, a cura di T. Veglianti, Roma 1996, pp. 227-31.
V. Grumel, La papauté à
Byzance. Saint Agapet (535-536), "Estudis Franciscans", 21, 1927, pp.
11-27; A. Crivellucci, Storia delle relazioni tra lo Stato e la
Chiesa, II, Bologna 1885, pp. 166-71; H. Grisar, Roma alla fine del mondo
antico, II, Roma 1930, pp. 60-4, 79 s., 92 s.; L. Duchesne, L'Église au
VIe siècle, Paris 1925, pp. 95-7, 146 s.; F. Schneider, Rom und Romgedanke
im Mittelalter, München 1926, p. 90; E. Caspar, Geschichte des Papsttums,
II, Tübingen 1933, pp. 98 n. 1, 101 n. 1, 193, 199 ss., 204-06, 210-14, 221-26,
290, 312, 315, 339 ss., 639 n. 6; O. Bertolini, Roma di fronte a Bisanzio
e ai Longobardi, Bologna 1941, pp. 117 s., 123-29, 170, 211, 213, 214,
233; L. Bréhier, in Histoire de l'Église, a cura di A. Fliche-V. Martin,
IV, Paris 1937, pp. 453 s. (trad. it. Storia della Chiesa, IV, Torino 1941, pp.
451-53).
Per la biblioteca di
A.: H.I. Marrou, Autour de la bibliothèque de Pape Agapet, "Mélanges
d'Archéologie et d'Histoire. École Française de Rome", 48, 1931, pp.
124-69; F. Milkau-G. Leyh, Handbuch der Bibliothekswissenschaft, III,
Leipzig 1940, pp. 102 s.; A.M. Colini, Storia e topografia del Celio
nell'antichità, Roma 1944, pp. 202-05; W. Lackner, Westliche Heilige des
5. und 6. Jahrhunderts im Synaxarium Ecclesiae Constantinopolitanae,
"Jahrbuch der Österreichischen Byzantinischen Gesellschaft", 19,
1970, pp. 186-88; E. Honigmann, Anthimus of Trebizond, Patriarch of
Constantinople (June 535-March 536), in Id., Patristic Studies, Città del
Vaticano 1973, pp. 185-93; A. De Vogüé, Le pape qui persécuta Saint
Equitius. Essai d'identification, "Analecta Bollandiana", 100, 1982,
pp. 319-25; S. Kuttner, The Council of Carthage 535: A Supplementary Note,
"Zeitschrift der Savigny-Stiftung für Rechtsgeschichte",
Kanonistische Abteilung, 104, 1987, pp. 346-51; J. Hofmann, Der hl. Papst
Agapit I. und die Kirche von Byzanz, "Ostkirchliche Studien", 40,
1991, pp. 112-32; E. Peretto, Papa Agapito I e la mancata fondazione della
'Schola Christiana' vagheggiata da Cassiodoro, in Cassiodoro. Dalla Corte di
Ravenna al Vivarium di Squillace, Atti del Convegno, Squillace 25-27 ottobre
1990, Soveria Mannelli 1993, pp. 213-20; A. Payer, Kaiserin Theodora I.
von Byzanz. Schirmherrin der Monophysiten, "Het Christelijk Oosten en
Hereininging", 49, 1994, pp. 96-109.
Per la cronologia
dell'aggressione a papa Simmaco: G.B. Picotti, I sinodi romani nello
scisma laurenziano, in Studi storici in onore di Gioacchino Volpe, II, Firenze
1958, pp. 770 s.; J.P. Kirsch, Agapet Ier, in D.H.G.E., I, coll.
887-90; S. Saffiotti Bernardi, Agapito I, in Enciclopedia Dantesca, I,
Roma 1970, pp. 74-5; Lexikon der christlichen Ikonographie, V, ivi 1973, s.v.,
pp. 42-3; Lexikon für Theologie und Kirche, I, Freiburg 1993³, s.v., col. 223;
Lexicon Topographicum Urbis Romae, I, Roma 1993, s.v. Bibliotheca Agapeti, pp.
195-96.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-agapito-i_(Enciclopedia-dei-Papi)/
AGAPITO I, papa
di Ottorino Bertolini - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 1 (1960)
Appartenne ad illustre
famiglia dell'aristocrazia senatoria romana (che non era però, come si vuole da
alcuno, della grande casata degli Anici): aveva il suo palazzo sul Celio, al
Clivo di Scauro, vicino a quello della famiglia di Gregorio Magno, alla quale
quasi certamente era imparentata, ed in proprietà della quale passò il palazzo
stesso con le dipendenze.
Al tempo dello scisma
laurenziano la sua famiglia parteggiò per Simmaco. Il padre di A., Gordiano,
era stato uno dei presbiteri uccisi dai fautori di Lorenzo, quando nel
settembre 502 avevano assalito, armata mano, Simmaco ed il suo seguito per
impedire al papa, uscito dal suo rifugio di S. Pietro, di raggiungere la
basilica Sessoriana (S. Croce in Gerusalemme), dov'era raccolto il concilio che
per ordine di Teoderico doveva giudicarlo.
Roma ed il papato
attraversavano un periodo difficile anche al momento in cui A. fu assunto alla
cattedra di S. Pietro.
Dieci anni prima
l'elezione di Felice IV era stata imposta con un atto d'imperio da Teoderico ai
sostenitori di un altro candidato, che era molto probabilmente l'arcidiacono
della Chiesa di Alessandria, Dioscoro. Quest'ultimo, nel 530, spentosi Felice
IV, era stato eletto e consacrato papa contro Bonifacio II, e solo la sua morte
avvenuta il 14 ottobre dello stesso anno aveva aperto la via a comporre lo
scisma. Ma era rimasto, come motivo di rinnovati dissensi, l'istituto della
designazione del successore da parte del papa vivente, che Felice IV aveva
cercato di stabilire in modo definitivo con un
proprio constitutum, designando a succedergli appunto Bonifacio II, e
che Bonifacio II aveva riaffermato facendo colpire d'anatema come colpevole
d'averlo violato, Dioscoro, e designando con un altro constitutum a
succedergli il diacono Vigilio. L'istituto, visto di buon occhio dalla corte di
Ravenna in quanto mezzo utile ad assicurarsi una serie di papi favorevoli al
regime goto, era però tenacemente avversato dal clero, mosso da ragioni
prevalentemente spirituali, perché lesivo della tradizione canonica della
libertà delle elezioni episcopali, e dal senato, mosso anche da ragioni
politiche, perché toglieva ai suoi membri la possibilità di far sentire il peso
delle loro influenze personali alla morte di un papa. Bonifacio II si era visto
costretto a compiere un atto solenne di rinuncia all'istituto, dichiarandosi
colpevole per aver designato Vigilio, e ardendo di propria mano, davanti alla
confessione di S. Pietro, il constitutum relativo. Ma due mesi e
mezzo di aspri contrasti erano corsi dalla sua morte, 17 ott. 532, alla
consacrazione, 2 genn. 533, dell'immediato predecessore di A., Giovanni II. Con
quest'ultimo erano venuti a conflitto Cassiodoro ed i senatori suoi amici,
sostenitori del regime goto. Gli rimproveravano di non averli tenuti al corrente
del carteggio da lui scambiato con Giustiniano I per la controversia dottrinale
allora dibattuta a Costantinopoli sulla Trinità, la Passione, la Vergine; e
vedevano con inquietudine i rapporti sempre più stretti che si andavano
stabilendo fra il papa e l'imperatore.
Quando, alla morte di
Giovanni II (8 maggio 535) A. fu eletto, e il 13 maggio consacrato, da poco si
era consumata la tragedia di Amalasunta, la tensione fra Ravenna e Bisanzio
entrava nella sua fase acuta, e gli eserciti imperiali invadevano la Dalmazia e
la Sicilia. Su quali basi, non certo favorevoli ai disegni di Teodato, fosse
stato possibile raggiungere così presto l'unanime consenso del clero e del
laicato di Roma sulla persona di A., risulta evidente dall'atto che il nuovo
papa compì non appena consacrato: diede alle fiamme in chiesa il testo
dell'anatema con cui era stato colpito Dioscoro per essersi lasciato eleggere e
consacrare nonostante la designazione di Felice IV in favore di Bonifacio II.
A. dichiarò che Bonifacio II aveva estorto "contra canones"
quell'anatema. Veniva così sancita in forma solenne l'illiceità dell'istituto
della designazione. Un colpo alla cordialità dei rapporti fra Roma e
Giustiniano recò bruscamente l'atteggiamento favorevole alle correnti monofisite,
che Teodora incoraggiava, di Antimo, nel giugno 535 assunto al patriarcato di
Costantinopoli. Ma le conseguenze che ne potevano derivare a vantaggio di
Teodato furono neutralizzate dall'inconsulta decisione del re d'intimare al
papa ed al senato che s'interponessero per ottenere da Giustiniano il richiamo
delle sue truppe dalla Dalmazia e dalla Sicilia, minacciando, se non lo
avessero fatto, di passare a fil di spada tutti i senatori e le loro famiglie.
A., sulla fine del 535,
acconsentì ad accollarsi l'incarico impostogli da Teodato di recarsi a Bisanzio
per trattare in suo nome con Giustiniano. Ma lo fece senza dubbio soprattutto
perché l'occasione che gli si offriva d'incontrarsi personalmente con
l'imperatore poteva risultare assai giovevole per esercitare sul posto una
energica azione d'arresto allo slittamento della corte imperiale verso l'eresia
monofisita. Teodato avrebbe voluto lasciare le spese della missione, pur
dandole il carattere di una legatio
principis intrapresa iussione regia, a totale carico del tesoro
della Chiesa di Roma. Ma questo, certo per effetto di tante successioni papali
duramente contrastate, era allora esausto. A. aveva già dovuto rifiutare a
Cesario di Arles le sovvenzioni che il primate delle Chiese franche gli
chiedeva per venire in soccorso dei poveri, perché l'amministrazione pontificia
mancava di fondi liquidi, e sarebbe stato inevitabile, per pro-curarli,
alienare beni di proprietà ecclesiastica, cosa rigorosamente vietata dai
canoni. Teodato non poté quindi fare a meno che l'erario regio anticipasse
l'oro necessario al papa, al quale tuttavia impose di garantirne il rimborso
consegnando vasi sacri come pegno ai cassieri della prefettura del pretorio
d'Italia. È però vero che costoro ebbero poi dal prefetto del pretorio del tempo,
che era Cassiodoro, buon amico di A., resosi conto dell'odiosità del fatto,
l'ordine di restituirli, considerando ugualmente estinto ogni debito.
Soddisfazioni di profonda
sostanza ottenne Agapito. Poco dopo il suo arrivo, sostenuto da molti vescovi e
monaci orientali, poté vincere l'influenza esercitata su Giustiniano dai
filomonofisiti e dalla sua consorte, loro protettrice. Col pieno consenso
dell'imperatore, il 13 marzo 536, nella basilica di S. Maria, consacrò
patriarca di Costantinopoli Mena, in luogo di Antimo, da lui sospeso come
eretico dalla comunione dei fedeli. Ad A., perché lo approvasse, presentarono
professioni di fede diofisite così il nuovo patriarca come l'imperatore. Una
analoga professione Giustiniano, con lettera dell'8 giugno 533, aveva inviato a
Giovanni II. Ma la professione del 536 era ben più rispettosa del principio
fondamentale tanto del supremo magistero dottrinale della Chiesa di Roma,
quanto della distinzione del potere secolare dallo spirituale così
vigorosamente enunciata da Gelasio I. Più rispettosa e per il contenuto
dogmatico e per la forma, perché redatta sulla base della professione di fede
del papa Ormisda del 519, e non metteva, come nel 533, un papa di fronte al
fatto compiuto di una definizione di fede imposta da un imperatore con atti di
volontà sovrana già espressa in termini di legge (le leggi d'apertura
del Codex, del 527 e del 15 marzo 533). Con lettera in data 14 marzo
Giustiniano inviò bensì ad A. copia della sua precedente lettera a Giovanni II
dell'8 giugno 533, e gli chiese di rinnovarne l'approvazione. Ma A., nella
risposta in data 18 marzo, con fine arte di sfumature stilistiche, in-serì
nelle formule di lode e di conferma una precisazione ben significativa, perché
in piena coerenza con la dottrina gelasiana dei due poteri: il papa elogiava ed
accoglieva non perché ammettesse l'auctoritas praedicationis nei laici, ma
perché intendeva convalidare lo zelo dell'imperatore nell'attestare la sua fede
in conformità con le regole dei Santi Padri - "laudamus, amplectimur, non
quia laicis auctoritatem praedicationis admittimus, sed quia studium fidei
vestrae patrum nostrorum regulis confirmamus atque roboramus".
Nella lettera a Giovanni
II, Giustiniano aveva esplicitamente riconosciuto l'unità di tutte le Chiese
nella Chiesa di Roma, ed il primato di questa su tutte le altre Chiese. È vero
che dei suoi diritti giurisdizionali sull'Illirico e del vicariato romano di
Tessalonica l'imperatore non aveva avuto alcun riguardo due anni dopo, quando,
il 14 aprile 535, con un atto di volontà sovrana (la Novella XI),
aveva creato egli stesso una nuova vasta provincia ecclesiastica nella penisola
balcanica, indipendente da superiori autorità religiose, con sede
a Tauresium (presso l'od. Skoplje nella Macedonia iugoslava), sua
città natale. Ma A. non aveva lasciato cadere la questione. In una lettera a
Giustiniano del 15 ott. 535 aveva tutelato i diritti del principatus S.
Petri avocando alla propria autorità la decisione finale. E la questione
rimase in sospeso anche quando A. soggiornò a Costantinopoli. Fu decisa nove
anni più tardi, nel senso voluto da Giustiniano, ed anche allora con una
sua Novella (la CXXXI, del 15 marzo 545), ma d'intesa con un papa,
Vigilio. A., nella stessa lettera, aveva preso posizione anche per un altro caso
che toccava i diritti giurisdizionali della Santa Sede per il vicariato di
Tessalonica. A Roma si era appellato il vescovo di Larissa, Stefano, contro il
patriarca di Costantinopoli Eufemio (il predecessore di Antimo), che lo aveva
deposto e in suo luogo aveva consacrato, per ordine dell'imperatore, un altro
vescovo, Achille. Il papa, deplorando che il patriarca nulla avesse osato
obbiettare, anche a costo di rendersi inopportuno, ad un sovrano pio, benigno e
difensore anche dei privilegi di S. Pietro qual era Giustiniano, aveva
rivendicato la propria competenza a decidere in merito, quando della questione
avesse acquisito piena e diretta conoscenza sulla base degli elementi
fornitigli da suoi legati. Gli atti compiuti da A. a Costantinopoli nel 536 attestavano
pubblicamente che Giustiniano, cedendo al fermo atteggiamento mantenuto dal
papa in quella fase così delicata dei rapporti fra la Chiesa di Roma e
Bisanzio, ne aveva accettato il concreto esercizio del primato giurisdizionale
della sede di S. Pietro nella capitale stessa dell'impero. Di tale primato
avrebbe senza dubbio costituita una nuova solenne affermazione la presidenza
del concilio convocato a Costantinopoli per pronunciare la condanna di Antimo,
se ad impedire ad A. di cogliere quest'altro frutto positivo della sua opera
spirituale non fosse sopraggiunta la morte, che lo colse il 22 apr. 536.
Ignoriamo quale età egli
avesse, e di quale precisa natura fosse il male cui soggiacque e che, a quanto
si disse, insorse e si localizzò nella lingua; non possiamo quindi accertare la
fondatezza delle voci allora corse, che imputavano la sua scomparsa ad occulte
mene di Teodora, la potente protettrice del patriarca deposto. Le esequie
furono particolarmente solenni. La salma, chiusa in una cassa di piombo, venne
inviata a Roma, e qui sepolta in S. Pietro, il 20 settembre (giorno in cui la
liturgia romana ne celebra il nome) dello stesso anno.
Casi di esercizio
concreto da parte di A. del primato giurisdizionale della sede di S. Pietro ci
sono attestati nei riguardi anche delle Chiese dei regni franchi e dell'Africa
già vandalica divenuta dominio bizantino. A lui si appellò il vescovo di Riez,
Contumelioso, che sotto il peso di gravi accuse era stato, da un concilio
tenutosi a Marsiglia nel maggio 535, sospeso e sottoposto a penitenza da
compiere in un monastero; e che il predecessore di A., Giovanni II, informato
della questione da relazioni di Cesario di Arles e dell'episcopato franco,
aveva alla sua volta colpito con la sospensione e con la penitenza a vita in un
ritiro monastico. A. riservò la sentenza definitiva a giudici da lui delegati,
e ordinò che nel frattempo Contumelioso riavesse i beni di sua proprietà
privata, ma rimanesse escluso dall'amministrazione di quelli della sua Chiesa e
dalla celebrazione della messa. Chiedere all'autorità della Santa Sede il
giudizio sulle misure riguardanti gli ariani convertiti e gli ecclesiastici
cattolici fuggiti oltre mare, abbandonando il loro gregge, al tempo delle
persecuzioni dei re vandali ariani, fu il primo atto compiuto dai duecentoventi
vescovi dell'Africa da Belisario allora ritolta a quei re e restituita
all'impero, non appena ebbero deliberato in merito riuniti, per la prima volta
dopo la liberazione, sullo scorcio del 534 in concilio generale a Cartagine,
sotto la presidenza di quel vescovo, Reparato. Viveva ancora Giovanni II, ed a
lui era indirizzata la lettera conciliare; ma l'inclemenza della stagione
invernale ritardò l'imbarco della missione incaricata di portarla a Roma, in
modo che la lettera poté essere spedita da Cartagine solo quando già vi si
sapeva dell'avvento al papato di A., al quale perciò fu presentata, insieme con
la lettera di rallegramenti scrittagli per la circostanza da Reparato. Il
giudizio di A., espresso con lettera del 9 sett. 535, fu di conferma delle
deliberazioni del concilio di Cartagine, che negavano la riammissione ad uffici
ecclesiastici di ariani convertiti (nello stesso senso un mese dopo il papa si
pronunciò nella lettera a Giustiniano del 15 ottobre, rispondendo all'analogo
quesito propostogli, certo pensando al problema del riassetto, anche
spirituale, delle regioni africane riconquistate dall'imperatore). A. confermò
inoltre le deliberazioni conciliari che stabilivano l'obbligo a vescovi e
chierici delle Chiese africane di non lasciare le proprie sedi, fosse pure per
recarsi dal pontefice a Roma, se prima non ne avessero ottenuto il permesso dai
rispettivi superiori ecclesiastici. Con altra lettera in pari data il papa
ridiede a Reparato il rango di metropolita, e come tale lo incaricò di portare
a conoscenza di tutto l'episcopato africano quanto la "Sedis Apostolicae
principalitas", e cioè la Chiesa di Roma come suprema autorità
religiosa, aveva prescritto.
Un posto di notevole
rilievo va riconosciuto ad A. nella vita della cultura. Prima ancora d'essere
assunto al papato creò in Roma una ricca biblioteca di opere dei Santi Padri,
per la quale fece erigere un grande edificio adiacente al palazzo della sua
famiglia.
Lungo le pareti, al di
sopra degli armadi in cui erano riposti i codici, correvano le raffigurazioni
degli autori. Gli avanzi solenni dell'edificio si vedono ancora, quasi di
fianco all'abside della chiesa dei SS. Giovanni e Paolo al Clivo di Scauro. In
una silloge epigrafica, l'Einsiedlense, del tempo di Carlomagno, ci è
conservata l'iscrizione dedicatoria di grande interesse. Attesta infatti non
soltanto che nella biblioteca era raffigurata la "Sanctorum veneranda
cohors"; ma che in essa A. aveva raccolto opere le quali esprimevano la
stessa unica fede in lingue diverse - "dissona verba quidem, sed tamen una
fides" -; le opere, cioè, dei Padri così latini come greci. È evidente
quindi in A. la consapevolezza dell'importanza che la patristica greca aveva
per l'approfondimento del pensiero religioso, e della necessità che essa fosse
ben nota anche a Roma. Già i criteri cui si era informato nel creare la sua
biblioteca palesavano in lui un proposito che, non appena divenuto papa,
avrebbe voluto tradurre in atto: fare della città sede del vicario di S. Pietro
un centro di cultura religiosa capace di gareggiare con quelli dell'Oriente, in
modo di potere più efficacemente combattere sul terreno speculativo le
deviazioni dottrinali così spesso patrocinate da Bisanzio. L'insegnamento
superiore a Roma s'atteneva ancora agli studi tradizionali della cultura
profana classico-paganeggiante. Non molti anni prima il padre del monachesimo
occidentale, Benedetto di Norcia, era stato così dolorosamente colpito dal modo
come vi si conducevano gli studi, che aveva subito abbandonato la città perché
temeva, come scrisse di lui Gregorio Magno, di finire in un immane precipizio
se appena avesse toccato di quella scienza. A. era stato assunto al papato, e
Cassiodoro, allora, come dicemmo, prefetto del pretorio d'Italia, avvertiva il
contrasto fra la conoscenza diffusa in Roma degli autori profani e la generale
ignoranza dei testi sacri per la mancanza di scuole pubbliche che ne facessero
oggetto d'insegnamento. Il primo ministro del re goto Teodato ebbe col papa
vicario di S. Pietro scambi d'idee e consenso di piani per istituire a Roma una
scuola superiore di studi religiosi quali fiorivano allora in Egitto ad
Alessandria ed in Siria a Nisibis, e sui mezzi con cui provvederla di
professori adatti. Il viaggio, che segnò la morte di A., e lo scoppio della
guerra gotica, che travolse le fortune politiche di Cassiodoro, impedirono al
bel disegno di divenire realtà operante.
Sotto più di un aspetto
il pontificato di A., pur brevissimo, ebbe grande importanza. L'ebbe
soprattutto per la lotta energicamente combattuta contro le persistenti
correnti monofisite orientali, nella dignitosa difesa delle prerogative
spirituali della cattedra di S. Pietro dalle ingerenze del potere imperiale; e
per l'efficace tutela del primato giurisdizionale della Chiesa di Roma.
Il Baronio vide nei
felici successi e nell'altissima fama in così breve spazio di tempo raccolti da
A. in Occidente ed in Oriente, e nelle sue affermazioni del potere papale,
meriti per i quali, sotto questi aspetti, nessun altro pontefice gli può essere
paragonato. Un insigne studioso tedesco moderno, protestante, il Caspar, nella
sua Storia del Papato, chiude le pagine dedicate ad A. richiamando il
giudizio del Baronio per contrapporgli il proprio, che è sostanzialmente
piuttosto negativo. Il Caspar obbietta che i felici successi rapidamente
ottenuti nelle poche settimane del soggiorno a Costantinopoli furono effimeri,
perché se ne perdette subito ogni traccia "nell'atmosfera della Chiesa
imperiale retta da Giustiniano", e non ebbero uguale capacità di
risonanza nel futuro come gli atteggiamenti di Leone I e di Gelasio I, che
"un'eco sonante avevano destato nella patria aria occidentale"; non
si dovrebbe dunque mettere A. alla pari dei più grandi papi. È vero che il
fatto, da A. a buon diritto esaltato, scrivendone al patriarca di Gerusalemme,
quale senza precedenti dai tempi di S. Pietro, di un vescovo orientale
consacrato per mano di un vescovo di Roma, rimase, per quanto riguardava la
sede costantinopolitana, un unicum. È vero che ben diversa sorte
toccò, quasi al compiersi di un anno preciso dalla morte di A., al suo
immediato successore, Silverio; e che un ben diverso Giustiniano risulta dal
trattamento usato intorno alla metà del secolo per la controversia sulle
dottrine dei Tre Capitoli, al successore di Silverio, Vigilio. Questi fatti
provano che l'imperatore nel 536aveva ceduto soprattutto perché stava sotto la
pressione concomitante delle urgenti necessità connesse con la guerra imminente
agli Ostrogoti in Italia, e della forte personalità di quell'A., al quale un
folto gruppo degli stessi monaci orientali s'affidava perché inducesse il
sovrano a procedere energicamente contro i promotori dell'eresia, in quanto
quei monaci salutavano nel papa l'inviato tempestivamente da Dio a Costantinopoli
contro i capi dei monofisiti ed i loro seguaci, come tempestivamente l'apostolo
Pietro era stato inviato da Dio a Roma contro le stregonerie di Simon Mago.
Giustiniano, cessato, con la scomparsa di A., il dominio esercitato sul suo
animo dal papa nel brevissimo tempo in cui era stato in diretto contatto con
lui, insistette, sul piano teorico, non più sulla dottrina della distinzione
dei due poteri definita a Roma da Gelasio I, ma sull'idea orientale
politico-religiosa del rex et sacerdos. Giustamente il Caspar rileva
che "il romano A. fu una tragica figura". Ma la tragedia di
questo papa sta appunto nel fatto che una morte improvvisa troncò bruscamente
un'opera personale appena iniziata; ci vengono meno così quegli ulteriori
elementi di giudizio, che soli potrebbero offrire congrui termini di confronto
con Leone I e con Gelasio I, sempre tenendo nel debito conto la fondamentale
differenza determinatasi nei rapporti politici tra Roma e Bisanzio, a
cominciare dal quarto decennio del sec. VI, per effetto della guerra gotica,
rispetto a quelli in precedenza esistenti. Né l'opera di A. rimase senza echi.
Li troviamo in Occidente. Uno dei più accesi polemisti cattolici del tempo, il
diacono Liberato di Cartagine, scrivendone circa venti o trent'anni più tardi,
disse che A. a Costantinopoli agì come legato di Cristo: "Christi
legatione fungebatur". Significativo, appunto perché colorito di
particolari drammatici già propri della leggenda, è il racconto che dei
colloqui di A. con Giustiniano e con Antimo ci ha lasciato il suo biografo
nel Liber Pontificalis, raffigurando il papa che respinge ogni
imposizione, e sfida la prospettiva d'esser deportato in esilio affacciatagli
dall'imperatore con la fiera risposta: "Io desideravo venire da un
Giustiniano imperatore cristiano; trovo invece un Diocleziano, ma io non temo
le tue minacce". Sono particolari che ancora dopo oltre quasi otto secoli
si riflettono, come bene osservò il Caspar, nelle parole che Dante pone in
bocca al suo Giustiniano in Paradiso:
una natura in Cristo
esser non piue,
credea, e di tal fede era
contento;
ma 'I benedetto Agapito,
che fue
sommo pastore, a la fede
sincera
mi dirizzò con le parole
sue.
(Par., VI, vv.
14-18).
In Oriente gli avversari
giurarono ad A. un odio tenace. Videro nel localizzarsi alla lingua del male
che così repentinamente lo aveva spento l'effetto di una punizione divina.
Ancora nella seconda metà del sec. XII il patriarca giacobita di Antiochia,
Michele Siro, imprecava: "Sia maledetta la sua memoria!" Ma anche
questo stesso odio tanto profondo e duraturo è attestazione del perpetuarsi del
ricordo di un uomo di singolare rilievo. E, sempre per l'Oriente, lo attestano
l'esaltazione fattane nel Synaxarium della Chiesa di Costantinopoli,
redatto non prima del sec. X, e il culto che la liturgia greca dedica al suo
nome nelle funzioni religiose del 17 aprile.
Fonti: Biografia di A.
nel Liber Pontificalis, a cura di L. Duchesne, I, Paris 1886, nn.
94-96, pp. 287 s.; Lettere di A. in Migne, Patr. Lat., LXVI, coll.
35-80.
- Lettere di A. raccolte
nella Collectio Avellana, a cura di O. Günther, Epistolae
imperatorum et pontificum, I, in Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum
Latinorum, XXXV, Vindobonae 1895, nn. 82, 86-91, pp. 229 ss.
330-347. Lettere di A. a Cesario di Arles, a cura di W. Gündlach, Epistolae
arelatenses genuinae, nn. 36-37, in Monumenta Germ. Hist.,
Epistolae, III: Epistolae Merowingici et Karolini Aevi, I,
Berolini 1892, pp. 54-57.
- Iscrizione dedicaroria
della biblioteca di A. in Inscriptiones Latinae Christianae
Veteres, n. 1898, I, Berolini 1925, pp. 370 ss. - Piani per una scuola
religiosa a Roma: Cassiodori De institutione divinarum litterarum
praefatio, in Migne, Patr. Lat., LXX, coll. 1105 s. - Lettera di
Cassiodoro agli "arcani" della prefettura del pretorio
d'Italia, Variae, XII, 20, a cura di T. Mommsen, in Monumenta
Germ. Hist., Auctores Antiquissimi, XII, Berolini 1894, pp. 376 s. Atti
del concilio costantinopolitano del 2 maggio - 4 giugno 536 in J. D.
Mansi, Sacror. Concil. Nova et Ampliss. Collectio, VIII, Florentiae
1762, coll. 873-1162. Libello di anonimo sui fatti e sulla morte di A. a
Costantinopoli in C. Baronio, Annales ecclesiastici, ad a. 536, nn.
LIX-LXVI, IX, Lucae 1741, pp. 543 s. - Marcellini comitis Chronici
continuatio ad aa. 535-536,a cura di T. Mommsen, Chronica minora
saecc. IV-VII, II, Berolini 1894, in Monumenta Germ. Hist., Auctores
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SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/papa-agapito-i_(Dizionario-Biografico)
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H.-I. Marrou, « Autour de la bibliothèque du pape Agapit ».Mélanges de l'école française de Rome Année 1931 48 pp. 124-169 : https://www.persee.fr/doc/mefr_0223-4874_1931_num_48_1_7213