mercredi 22 avril 2015

Saints AZADES (AZADANES), diacre et martyr, sainte THARBA (TARBULE, TARBO) et leurs compagnons martyrs



Saint Azadane

Diacre et Martyr en Perse

Fête le 22 avril

† 341/342

Groupe « Azadane, Azade, Tharba et comp. »

Autres graphies : Azadane, Azadames ou Azadanes

Azadane était diacre et Azade, officier supérieur à la cour du roi perse Sapor II. Ils furent livrés au martyre avec saint Abdiesu(s) et d’autres chrétiens.

SOURCE : http://www.martyretsaint.com/azadane/

Sainte Tarbule

Martyre perse (+ 345)

Tarbule, Tarbula, Tarba ou Tarbo était la sœur du martyr saint Siméon, évêque perse. Peu de temps après ce martyre, elle fut accusée de sorcellerie ayant entraîné la maladie de la reine, épouse du roi Sapor. Elle et sa sœur, chrétiennes, furent emprisonnées, elle était très belle et refusa les avances faites par les juges de l'épouser en échange de leur liberté. Elles furent martyrisées pour leur refus d'adorer le soleil et sciées en deux.

Voir aussi Saint Siméon de Perse - mémoires pour servir à l'histoire ecclésiastique - page 38

SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/11751/Sainte-Tarbule.html

COMBAT DE PLUSIEURS MARTYRS, ET D'AZAD, EUNUQUE DU ROI. L'AN 341 DE JÉSUS-CHRIST

Le jour même du martyre du bienheureux Siméon, la trente-deuxième année de son règne, Sapor tira son glaive terrible et publia le plus sanglant édit : droit fut donné à tous d'enchaîner et de réduire en esclavage quiconque s'avouerait chrétien. Le tyran ne manqua pas de satellites pour le servir : aussitôt une armée de bourreaux, le glaive à la main, attaqua le troupeau des saints. Le meurtre d'un chrétien fut regardé comme une faveur insigne ; le soin de les exécuter fut un gage des bonnes grâces du roi. Mais aussi, des âmes dignes de Dieu, des âmes fortes, prêtes à tout souffrir, coururent elles-mêmes au-devant de la mort. L'épée s'enivra du sang des forts ; mais I'épée fut vaincue ; le glaive émoussé tomba des mains tremblantes des bourreaux, et les martyrs lui insultèrent. Ceux qui l'aiguisaient se lassèrent, ceux qui le maniaient défaillirent. Mais ceux qui combattaient pour la vérité ne succombèrent pas, ne faiblirent pas. La charité alluma ses feux, l'espérance attisa sa flamme. Les brebis elles-mêmes appelèrent le couteau. La croix germa dans des ruisseaux de sang : fortifiés à son aspect, les saints tressaillirent d'allégresse et soufflèrent partout autour d'eux l'ardeur que leur inspirait au coeur la vue de ce signe de victoire.

Depuis la publication de l'édit, c'est-à-dire depuis la sixième heure du Vendredi saint jusqu'au dimanche de la seconde semaine de la Pentecôte, le carnage n'arrêta pas. Heureux jours que ces jours du martyre ! Alors les époux du Christ, régénérés dans un second baptême, n'eurent plus à craindre pour l'avenir les souillures du péché : ceux qui s'étaient humiliés pendant quarante jours dans le jeûne et les larmes s'assirent sur des trônes de gloire, et se reposèrent dans une félicité sans fin ! Jour heureux, où les prêtres de Dieu, purifiés dans leur sang, n'eurent plus besoin des eaux de la pénitence ni du bain des larmes 1 Jour heureux, où ceux qui étaient battus par la tempête entrèrent dans un port tranquille, à l'abri des vents et des orages ! Jour heureux, où les hommes s'affranchirent des biens de ce monde et des soins domestiques, où les femmes chrétiennes se virent délivrées enfin de ces travaux qui les occupent, et de toutes les sollicitudes de cette vie !

Dès qu'on eut appris la persécution, les chrétiens accoururent de toutes parts, réclamant l'honneur du martyre. On les égorgeait par troupes : les satrapes des provinces les plus éloignées en avaient rempli les prisons, en attendant l'édit qui permettrait de les mettre à mort. Le glaive, enivré du sang des saints, en était plus altéré encore ; l'épée, rassasiée de leurs chairs, en était plus avide. Les bourreaux et les martyrs étaient également altérés et affamés : le sang coulait à flots pour étancher cette soif, une table abondante était dressée pour apaiser cette faim. Et les bourreaux et les martyrs se jetaient avec une égale avidité sur ce breuvage et sur ces mets ; ceux-ci tendaient la tête au glaive, ceux-là aiguisaient le fer ; les corps des saints tombaient de tous côtés, la mort rugissait, le sang couvrait la terre, l'enfer tressaillait de joie dans ses abîmes.

On se hâtait tellement dans ces affreuses exécutions, qu'on égorgeait, sans aucun examen préalable, sur le seul nom de chrétien. C'est ainsi qu'un eunuque chéri du roi, nommé Azad, périt dans la foule des martyrs, après avoir confessé Jésus-Christ. Quand le roi l'apprit, il s'en désola et publia sur-le-champ un édit pour arrêter ces exécutions en masse, et prescrire d'informer seulement contre les chefs de la religion de Jésus-Christ.

Cette persécution moissonna une multitude d'hommes, de femmes et d'enfants dont les noms ne nous sont pas parvenus, excepté ceux qui souffrirent le martyre dans la ville royale. Beaucoup aussi étaient étrangers à la Perse et originaires d'autres pays.

Beaucoup de soldats des armées du roi, qui confessèrent glorieusement Jésus-Christ, grossirent aussi le nombre des martyrs.

MARTYRE DE SAINTE TARBO ET DE SA SŒUR, VIERGES, ET DE LEUR SERVANTE. 

AU MOIS DE MAI DE L'AN 341 DE JÉSUS-CHRIST

La femme de Sapor tomba dangereusement malade. Les éternels ennemis de la croix, les Juifs, qui avaient toute sa confiance, n'eurent pas de peine à lui persuader que les soeurs de l'évêque Siméon, pour venger la mort de leur frère, lui avaient attiré cette maladie par des pratiques magiques. Aussitôt on en réfère au roi, et la vierge Tarbo et sa sœur, comme elle consacrée à Dieu, ainsi que leur servante, également vierge,

sont arrêtées. Conduites au vestibule du gynécée du palais, elles comparaissent devant trois juges. Tarbo était d'une éblouissante beauté ; sa vue gagna soudain le cœur de ses juges, et chacun d'eux songea, à l'insu des autres, aux moyens de l'arracher aux périls qui la menaçaient. Toutefois, se composant un visage sévère, ils dirent aux trois vierges :

« Vous avez, par vos enchantements, rendu malade la reine, la souveraine de tout l'Orient ; vous méritez la mort. »

Tarbo répondit tranquillement : « Pouvez-vous accuser des chrétiennes d'une telle chose? Rien n'est plus contraire aux pratiques de notre sainte religion que la magie. Vous ne pouvez pas trouver en nous l'ombre d'un crime : mais, si vous avez soif de notre sang, qui vous empêche de le boire ? Si vous vous plaisez tant à torturer chaque jour des chrétiens, que ne vous donnez-vous encore ce spectacle ? Nous sommes chrétiennes, nous mourrons telles, et nous garderons notre foi. Savez-vous ce qu'elle nous prescrit, cette foi ? d'adorer un seul Dieu, et de ne lui égaler rien de ce qu'il y a au ciel et sur la terre ; et, quant aux enchanteurs et aux magiciens, de les punir de mort par l'autorité publique ? Pouvez-vous donc encore nous croire coupables de pratiques qui seraient la violation la plus criminelle de notre foi ? »

Mais Tarbo prouvait en vain son innocence : elle et ses compagnes furent condamnées à mort. Cette sentence, si elle contentait l'impiété des juges, contrariait singulièrement leur dessein. Chacun d'eux, en considérant la beauté de Tarbo, et son esprit égal à sa beauté, avait, conçu secrètement le projet de l'épouser, et se flattait d'y parvenir facilement s'il la sauvait de la mort. Le président dit donc aux trois vierges : « N'alléguez pas les lois de votre religion ; nous savons bien que vous auriez préféré la vengeance ; c'est vous qui, par vos enchantements, avez attiré la maladie de la reine, au mépris de toutes les défenses de votre foi.

— Et pourquoi venger notre frère ? répondit la généreuse Tarbo. Vous ne lui avez rien fait qui puisse nous affliger et nous faire offenser notre Dieu si grièvement. Il est vrai, vous l'avez fait mourir ; mais il n'a pas cessé de vivre, sachez-le ; il vit dans ce royaume éternel dont dépend le vôtre ici-bas, si puissant qu'il soit, et par qui il sera renversé un jour. »

Les vierges furent reconduites en prison. Le lendemain, le président fit demander à Tarbo si elle voudrait lui accorder sa main, avec promesse, si elle y consentait, d'obtenir du roi sa liberté et celle de ses compagnes. La vierge eut horreur de cette proposition. « Misérable, tais-toi ! Ne reparle jamais de cette infamie ! Que mes chastes oreilles ne les entendent plus, et que la pureté de mon coeur n'en soit pas souillée ! Je suis l'épouse de Jésus-Christ, je lui garderai une fidélité inviolable : à lui, l'auteur de ma foi et de mon salut, je confie ma vie ; à lui j'irai sans passer par vos mains, sans avoir souillé ma robe virginale. Je ne crains ni la mort ni les supplices ; c'est la voie pour aller retrouver mon frère, et me reposer avec lui dans le séjour de la paix et du bonheur. »

Les deux autres juges firent faire secrètement les mêmes propositions à la vierge, qui les repoussa avec la même horreur. Alors ils conspirèrent unanimement la perte des trois chrétiennes et les déclarèrent, par la plus inique de toutes les sentences, coupables d'enchantements. Le roi ne put croire que des femmes fussent adonnées à ces pratiques, et il ordonna de les mettre en liberté si elles consentaient à adorer le soleil.

Elles refusèrent. « Dieu, dirent-elles, ne doit être comparé à aucune créature ; nous ne rendrons pas aux oeuvres de ses mains le culte qui n'est dû qu'à lui seul. Ni les menaces ni les supplices ne nous feront abandonner Jésus-Christ, notre Sauveur. »

A peine avaient-elles parlé, que les mages s'écrièrent : «Périssent ces misérables, dont les enchantements font depuis si longtemps languir la reine ! »

Le roi leur permit de choisir eux-mêmes le genre du supplice. Ils ordonnèrent de les scier en deux ; car ils avaient annoncé que si la reine passait entre deux rangées de corps coupés par morceaux, elle recouvrerait la santé.

Pendant qu'on les conduisait au supplice, le président fit encore proposer à Tarbo de l'épouser, en lui promettant en même temps sa grâce. La vierge ne put contenir son indignation : « Scélérat, s'écria-t-elle, tu n'as pas honte de nourrir encore de telles pensées ! Apprends donc que la mort, pour moi, c'est la vie, mais qu'une vie achetée au prix de l'infidélité me serait plus dure que la mort. »

Arrivées au lieu du supplice, on les, attacha chacune à deux pieux, et on les scia par le milieu du corps ; puis on les coupa en six morceaux, qu'on plaça dans six corbeilles, et on suspendit ces corbeilles à des poteaux sur deux rangs. Ces poteaux ainsi disposés, avec un espace au milieu, ressemblaient aux deux branches d'une croix, et les morceaux des corps des saintes étaient les fruits de ces deux branches de l'arbre divin, fruits d'agréable odeur pour Dieu, mais bien amers pour les persécuteurs!

Spectacle affreux et lamentable ! En vit-on jamais de pareil? Vous qui aimez à pleurer, venez, mouillez vos yeux de pieuses larmes ; elles couleront abondantes au souvenir de ce jour funeste où de saintes vierges, qui se cachaient avec tant de soin à tous les yeux, au fond de leur demeure inaccessible, se virent donner en spectacle aux regards d'un peuple immense : elles subirent avec joie pour Jésus-Christ cet affront public. Admirez cependant, au milieu des excès de la perversité humaine, le silence de la justice divine. Elle se tait et dissimule, parce que sa vengeance, quand le jour en sera venu, sera sans miséricorde. Admirez aussi l'étonnante audace de l'orgueil humain ; mais quand il aura été une fois réprimé et abattu, ce sera sans retour.

Quant aux hommes atroces qui ont coupé par morceaux ces saintes vierges et en ont attaché à des poteaux les lambeaux sanglants, ils ont réalisé ce que disent les saintes Lettres : « Les hommes qui se sont levés contre nous nous auraient peut-être dévorés tout vivants ! » Qui a pu trouver du plaisir à cet affreux spectacle? Qui a pu le regarder sans détourner les yeux? Qui a pu s'en assouvir et s'en repaître ?
Cependant la reine, conduite par les mages, passa au milieu des deux rangs de poteaux auxquels pendaient les membres de ces saintes ; et toute l'armée passa après elle. Ces martyres remportèrent leur couronne le cinq de la lune du mois de mai.

LES MARTYRS. TOME III, Julien l'Apostat, Sapor, GenséricRecueil de pièces authentiques sur les martyrs depuis les origines du Christianisme jusqu'au XXe siècle, traduites et publiées Par le R. P. Dom H. LECLERCQ, Moine bénédictin de Saint-Michel de Farnborough  Précédé d'une introduction. Quatrième édition. Imprimi potest. FR. Ferdinandus Cabrol, Prior Sancti Michaelis Farnborough. Die 4 Maii 1903. Imprimatur. Turonibus, die 18 Octobris 1920. P. Bataille, vic. gén. ANIMULAE NECTAREAE EORGINAE FRANCISCAE STUART

SOURCE : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/martyrs/martyrs0003.htm#_Toc90635639


From their genuine acts, by St. Maruthas, in Assemani’s Acta Martyrum, t. 1, p. 42.

A.D. 341

IN the thirty-second year of king Sapor II., (which Sozomen and others from him call, by an evident mistake, the thirty-third,) on Good-Friday, which fell that year on the 17th day of April, according to our solar year, the same day on which St. Simeon and his companions suffered, a most cruel edict was published in Persia, inflicting on all Christians the punishment of instant death or slavery, without any trial or form of judicature. The swords of the furious were every where unsheathed; and Christians looked upon slaughter as their glory, and courageously went out to meet it. They had even in this life the advantage of their enemies, who often trembled or were fatigued, while the persecuted professors of the truth stood unshaken. “The cross grew and budded upon rivers of blood,” says St. Maruthas; “the troops of the saints exulted with joy, and, being refreshed by the sight of that saving sign, were themselves animated with fresh vigour, and inspired others continually with new courage. They were inebriated by drinking the waters of divine love, and produced a new offspring to succeed them.” From the sixth hour on Good-Friday to the second Sunday of Pentecost, that is, Low-Sunday, (the Syrians and Chaldeans calling all the space from Easter-day to Whitsunday, Pentecost,) the slaughter was continued without interruption. The report of this edict no sooner reached distant cities, than the governors threw all the Christians into prisons, to be butchered as soon as the edict itself should be sent them: and upon its arrival in any place, whoever confessed themselves Christians were stabbed, or had their throats cut upon the spot. The eunuch Azades, a very great favourite with the king, was slain on this occasion; but the king was so afflicted at his death, that he thereupon published another edict, which restrained the persecution from that time to the bishops, priests, monks, and nuns. Great numbers also of the soldiery were crowned with martyrdom, besides innumerable others throughout the whole kingdom. Sozomen computes the number at sixteen thousand; but an ancient Persian writer, published by Renaudot, makes it amount to two hundred thousand. 1

The queen, in the mean time, fell dangerously ill. The Jews, to whom she was very favourable, easily persuaded her that her sickness was the effect of a magical charm or spell, employed by the sisters of the blessed Simeon, to be revenged for their brother’s death. One was a virgin, called Tharba, whom Henschenius and Ruinart corruptly call, with the Greeks, Pherbuta. Her sister was a widow, and both had consecrated themselves by vow to God in a state of continency. 2 Hereupon the two sisters were apprehended, and with them Tharba’s servant, who was also a virgin. Being accused of bewitching the queen, Tharba replied, that the law of God allowed no more of enchantment than of idolatry. And being told they had done it out of revenge, she made answer, that they had no reason to revenge their brother’s death, by which he had obtained eternal life in the kingdom of heaven: revenge being moreover strictly forbidden by the law of God. After this they were remanded to prison. Tharba, being extremely beautiful, one of her judges was enamoured of her. He therefore sent her word the next day, that if she would consent to marry him, he would obtain her pardon and liberty of the king. But she refused the offer with indignation, saying, that she was the spouse of Jesus Christ, to whom she had consecrated her virginity, and committed her life; and that she feared not death, which would open to her the way to her dear brother, and to eternal rest from pain. The other two judges privately made her the like proposals, but were rejected in the same manner. They hereupon made their report to the king, as if they had been convicted of the crime; but he not believing them guilty, was willing their lives should be spared, and their liberty restored to them, on condition they would offer sacrifice to the sun. They declared nothing should ever prevail on them to give to a creature the honour due to God alone; whereupon the Magians cried out, “They are unworthy to live by whose spells the queen is wasting in sickness.” And it being left to the Magians to assign their punishments, and determine what death they should be put to, they, out of regard to the queen’s recovery, as they pretended, ordered their bodies to be sawn in two, and half of each to be placed on each side of a road, that the queen might pass between them, which, they said, would cure her. Even after this sentence, Tharba’s admirer found means to let her know, that it was still in her power to prevent her death, by consenting to marry him. But she cried out with indignation: “Most impudent of men, how could you again entertain such a dishonest thought? For me courageously to die is to live; but life, purchased by baseness, is worse than any death.” When they were come to the place of execution, each person was tied to two stakes, and with a saw sawn in two; each half, thus separated, was cut into six parts, and being thrown into so many baskets, were hung on two forked stakes, placed in the figure of half crosses, leaving an open path between them; through which the queen superstitiously passed the same day. St. Maruthas adds, that no sight could be more shocking or barbarous, than this spectacle of the martyrs’ limbs cruelly mangled, and exposed to scorn. They suffered in the year 341.

Note 1. Concerning those martyrs, see Cassiodorus, Hist. Tripart. l. 3, c. 2. Niceph. l. 8, c. 27. [back]

Note 2. Many had vowed perpetual chastity from the times of the apostles. We read in the Acts of the Apostles (ch. xxi.) of the four virgins, daughters of Philip the Deacon. Tertullian cries out, (L. de resur. carnis,) “How many voluntary eunuchs! how many virgins of both sexes!” St. Ambrose (Exhort, ad Virg.) mentions virgins consecrated to God by receiving a blessed veil from the hands of the bishop at mass. Some vowed their virginity without receiving the consecrated veil, but wore black or gray modest garments, as a mark of their state. The strictest nuns were those called, in Syria, daughters of the covenant; which name included the deaconesses and other canonical maidens, who not only made vows of virginity, but also in many places were appointed to sing divine hymns in the church, as we read in the Syriac life of St. Ephrem. Of this class were all the nuns who suffered in Persia, namely, SS. Varda, the two Theclas, three Maries, Danacka, Tatona, Mama, Muzachia, Anna, Abiatha, Hates, Mamlaca, Tata, Ama, Adrana, and Maraca; for they are called Bnoth-Kiama, or daughters of the covenant. All these classes of holy virgins lived in private houses, before monasteries were founded; but never in the same houses with men, as St. Cyprian testifies, (b. 1, ep. 11.) They had consecrated themselves to God by vows of chastity; for St. Cyprian (ibid.) says, that if one of them should fall into incontinence, she would be incestuous and an adulteress, not to a husband, but to Christ. And Tertullian (l. de virg. veland.) calls them sacrilegious, who could throw aside a habit consecrated to God. They employed their time in solitude, hymns, prayers, and fastings, and were, like the nuns mentioned by SS. Ambrose, Jerom, &c. in other parts of the church. [back]

Rev. Alban Butler (1711–73).  Volume IV: April. The Lives of the Saints.  1866


Azadanes (Azadames), Azades,

Tharba & Companions MM (RM)

Died in Persia in 342. Azadanes, a deacon, and Azades, a high- standing officer at the court of the Persian King Shapur II, were martyred together with Abdeisus and others (Benedictines).

Also known as
  • Azat
Memorial
Profile

Eunuch in the court of King Sapor II of Persia, and one of the king‘s favourites. Convert to Christianity. Martyred in the persecutions of Sapor II.

Died
Canonized

Martyr Azades the Eunuch in Persia

Commemorated on April 17
The Hieromartyr Simeon, Bishop of Persia, suffered during a persecution against Christians under the Persian emperor Sapor II (310-381). They accused the saint of collaborating with the Roman Empire and of subversive activities against the Persian emperor. 

In the year 344 the emperor issued an edict which imposed a heavy tax upon Christians. When some of them refused to pay it, this was regarded as an act of rebellion, so the emperor began a fierce persecution against Christians. 

St Simeon was brought to trial in iron fetters as a supposed enemy of the Persian realm, together with the two hieromartyrs Habdelai and Ananias. The holy bishop would not even bow to the emperor, who asked why he would not show him the proper respect. The saint answered, “Formerly, I bowed because of your rank, but now, when you ask me to renounce my God and abandon my faith, it is not proper for me to bow to you.” 

The emperor urged him to worship the sun, and he threatened to eradicate Christianity in his land if he refused. But neither urgings nor threats could shake the steadfast saint, and they led him off to prison. Along the way the eunuch Usphazanes, a counsellor of the emperor, saw the saint. He stood up and bowed to the bishop, but the saint turned away from him because he, a former Christian, out of fear of the emperor, now worshipped the sun. 

The eunuch repented with all his heart, he exchanged his fine attire for coarse garb, and sitting at the doors of the court, he cried out bitterly, “Woe to me, when I stand before my God, from Whom I am cut off. Here was Simeon, and he has turned his back on me!” 

The emperor Sapor learned about the grief of his beloved tutor and asked him what had happened. He told the emperor that he bitterly regretted his apostasy and would no more worship the sun, but only the one true God. The emperor was surprised at the old man’s sudden decision, and he urged him not to abjure the gods whom their fathers had reverenced. But Usphazanes was unyielding, and they condemned him to death. St Usphazanes asked that the city heralds report that he died not for crimes against the emperor, but for being a Christian. The emperor granted his request. 

St Simeon also learned about the death of Usphazanes, and he gave thanks to the Lord. When they brought him before the emperor a second time, St Simeon again refused to worship the pagan gods and confessed his faith in Christ. The enraged emperor gave orders to behead all the Christians in the prison before the saint’s eyes. 

Without fear the Christians went to execution, blessed by the holy hierarch, and they bent their heads beneath the sword. St Simeon’s companion, the Priest Habdelai, was also beheaded. When they came to the Priest Ananias, he suddenly trembled. Then one of the dignitaries, St Phusicus, a secret Christian, was afraid that Ananias would renounce Christ, and he cried out, “Do not fear the sword, Elder, and you will see the divine light of our Lord Jesus Christ.” 

St Phusicus betrayed himself by this outburst. The emperor gave orders to pluck out his tongue and to flay the skin off him. Along with St Phusicus, his daughter Askitrea was also martyred. St Simeon was the last to go before the executioner, and he placed his head on the chopping-block (April 13, 344). Executions continued all during Bright Week until April 23. 

St Azates the Eunuch, a close official to the emperor, also received the crown of martyrdom. The sources indicate that 1,150 Martyrs perished because they refused to accept the Persian religion.