Saint
Saba Reyes, martyr
A Totoclán, près de
Guadalajara au Mexique, on commémore le martyre de Saint Saba Reyes, prêtre qui
mourut sous la persécution mexicaine en 1927 en proclamant ainsi l'honneur du
Christ Prêtre et Roi de l'univers.
SABAS
REYES SALAZAR
Prêtre, Martyr, Saint
1883-1927
13 avril
Ce saint prêtre mexicain
naquit à Cocula, dans l’archidiocèse de Guadalajara, le 5 décembre 1883, jour
où l’on fête saint Sabas de Jérusalem et dont il reçut
le nom au baptême, le jour-même de sa naissance, ce qui montre la foi profonde
de ses parents, Norberto Reyes et Francisca Salazar.
Mais ces bons parents
étaient extrêmement pauvres, ce qui poussa très tôt le petit Sabás à aller
vendre les journaux à la criée, pour s’acheter un peu de quoi manger et se
vêtir, ce qui fit qu’il eut du mal à finir l’école primaire. En conséquence, il
resta avec une santé fragile et une capacité intellectuelle un peu limitée.
A l’adolescence, se
sentant appelé par Dieu, il entra au séminaire de Guadalajara, où l’on jugea à
l’époque qu’il n’était pas fait pour le clergé de Guadalajara. Toutefois il
acheva en 1911 sa quatrième année de théologie, quand il venait d’accomplir ses
vingt-huit ans. Mais le recteur du séminaire, considérant ses nobles
dispositions, l’encouragea vivement à se faire admettre dans quelque diocèse où
l’on manquait de prêtres.
Signalons que, parmi ses
condisciples, il y avait cette année-là José Maria Robles Hurtado, futur martyr
et maintenant canonisé ; José Garibi Rivera, futur archevêque de Guadalajara et
bientôt premier cardinal mexicain de l’histoire, enfin Ramón González, lui
aussi futur martyr en 1928.
Dans le diocèse de
Tamaulipas, on remarqua tout de suite la constance et l’humilité de Sabás, de
sorte qu’il reçut bientôt les ordres sacrés, et enfin le sacerdoce à Noël 1911,
des mains de l’évêque de Tamaulipas. Le 6 janvier suivant, Sabás célébrait sa première
messe à Guadalajara, dans l’église de Notre Dame de Belén. Puis il fut envoyé à
son premier poste, à Tantoyuca, province de Veracruz.
Prêtre, le père Sabás se
montra doux et plein de ferveur, spécialement envers la Très Sainte Trinité ;
il invoquait fréquemment les Âmes du Purgatoire. Il se soucia beaucoup de la
formation des jeunes, autant par la catéchèse que par l’enseignement des
sciences, des métiers et des arts, tout spécialement de la musique.
Dans l’accomplissement de son ministère, son zèle immense le
poussait à rechercher la perfection. Dans tout ce qui concernait la liturgie,
il exigeait un profond respect. Quand il fallait faire quelque chose, il aimait
la promptitude.
1914 vit le déchaînement
de la persécution religieuse dans l’état de Tamaulipas, aussi Sabás demanda et
obtint la permission de rejoindre le diocèse de Guadalajara, où il exerça le
ministère sacerdotal dans les paroisses de San Cristóbal de la Barranca, Plan
de Barrancas, Hostotipaquillo et Atemajac de Brizuela, dans l’état de Jalisco.
En 1919, le père Sabás fut
nommé à la paroisse de Tototlán, pour collaborer avec le curé, le père
Francisco Vizcarra Ruiz, d’abord comme chapelain à la fabrique de San Antonio
de Gómez puis, à partir de 1921, à la cure paroissiale.
Quand fut décidée la loi
qui suspendait tout culte dans les églises de la république, le curé de
Tototlán se retira du village, laissant le père Sabás sur la brèche avec charge
d’administrer les sacrements. Les habitants qui connurent le père Sabás à
Tototlán, se rappellent qu’il hébergea chez lui les enfants orphelins. Il y
était tellement attaché que, lorsqu’on lui proposa de le protéger en le faisant
quitter le village, sa réponse fut aussi décidée que négative : “On m’a mis
ici, c’est ici qu’on attendra ce que Dieu veut faire”.
Le 11 janvier 1927, le
village fut envahi par les troupes fédérales, qui ignoraient qu’il y avait là
plus de deux mille cristeros armés contre le gouvernement. Les soldats tuèrent
onze personnes, hommes, femmes et enfants, profanèrent l’église en y mettant
leurs chevaux et détruisant statues et images saintes, puis y mirent le feu.
Les soldats partis, le père Sabás avec d’autres fidèles allèrent éteindre
l’incendie. Naturellement, les villageois voulurent “se venger” en incendiant
la mairie, mais le père leur fit remarquer que c’était là une façon de procéder
barbare, et il réussit à les faire renoncer à leurs sombres intentions.
Mais les soldats revinrent
à la charge, le 11 avril. Le père Sabás alla se réfugier chez Madame María
Ontiveros, avec le jeune José Beltrán et deux enfants, Octavio Cárdenas et
Salvador Botello.
A partir de ce moment-là,
sentant le danger, le père se mit à prier intensément, toute la soirée et toute
la nuit. Il invitait ceux qui étaient là à prier à genoux avec lui, tandis
qu’il se flagellait avec des cordes.
Le 12 au matin, les
soldats se présentèrent à la maison du père Sabás, mirent le feu à ses
affaires, dans la pièce où il célébrait la messe. Ils menacèrent alors de
pendaison la maîtresse de maison, María Mendoza, laquelle, effrayée, leur
indiqua où le père se trouvait. Parvenus là, les soldats donnèrent de grands
coups à la porte, et demandèrent où était le père Sabás. D’abord, Madame
Mendoza refusa de le leur dire, mais le père Sabás se présenta spontanément en disant
: “Je suis là, que voulez-vous ?” Alors ils lui ligotèrent fortement les bras
dans le dos. Le père Sabás leur demanda encore : “Qu’est-ce que je vous dois ?
pourquoi me liez-vous ? quel mal ai-je fait ?”, à quoi les soldats répondirent
que ce n’était pas avec eux, mais avec le général qu’il fallait régler tout
cela. Ils partirent donc avec le père Sabás et le jeune José Beltrán.
En se rendant à l’église paroissiale,
transformée en écurie et en quartier général, les soldats lui dirent : “On va
aussi arrêter le curé Vizcarra, qui est le chef de toute cette révolution, et
là on verra comment ça finira”.
Un voisin leur fit
remarquer que le père Sabás était innocent et même avait empêché qu’on mît le
feu à la mairie, ils répondirent : “On s’en fiche… Il faut tuer tous les curés,
et tous ceux qui vont avec eux”.
Le chef militaire ordonna
qu’on l’attachât à une colonne de l’église. La corde serrait fortement la peau,
les bras étaient attachés derrière le dos, le soleil était chaud : le père
demanda plusieurs fois de l’eau car il avait très soif, mais ils ne s’en
soucièrent pas. Très tard, le père leur dit : “Je ne peux donc rien obtenir
d’autre de vous, pas même cette faveur que vous me donniez un peu d’eau ?”,
alors un soldat lui porta un peu d’eau, qu’il eut du mal de boire à cause de
ses liens.
Il priait continûment ; le
jeune José aussi était attaché à une autre colonne, et avait très peur. Le père
dit plusieurs fois aux soldats : “Dieu sait que je ne vous dois rien ; mais si
toutefois vous avez quelque doute sur moi, ne faites rien à ce garçon, car il
n’a aucune faute à se reprocher”. Puis, à José : “N’aie pas peur, José, courage
! Dieu sait bien que nous n’avons rien fait de mal ; mais si quelque chose nous
arrive, tu sais que là-haut nous aurons notre récompense ; prie notre Seigneur
et Sauveur, bien que je sois certain qu’il ne t’arrivera rien.” Peu après, on
le libéra et il resta en vie.
Les habitants du pays
demandèrent avec beaucoup d’insistance aux soldats de libérer le prêtre, en
leur offrant même de l’argent comme rançon, mais sans résultat.
Le général Izaguirre avait
l’ordre de capturer le curé, Francisco Vizcarra, ainsi que le vieux prêtre José
Dolores Guzmán. Sur le tard, on porta le père Sabás comme un paquet devant le
général, qui lui demanda : “Où est le curé Vizcarra ?”. Le père ne répondit
rien. Plusieurs fois le soldat de garde donna un coup très brusque sur la corde
qui attachait le père et le fit tomber à la renverse sur le pavement ; après
l’avoir remis sur pied, il passait la corde aux autres soldats, pour
recommencer le même outrage. Interrogatoire et torture recommencèrent aussi
longtemps que les forces du martyr le consentirent.
Les soldats lui brûlèrent
les pieds avec de l’essence et pour prolonger le tourment, ils lui allumèrent
deux brasiers, un près de son visage, l’autre près des pieds ; entre moqueries
et blasphèmes, ils lui mettaient les mains et les pieds dans les braises et
dans le feu. Le père Sabás murmurait “Mon Seigneur et mon Sauveur, Reine de
Guadalupe, ma mère, soulagez-moi.”
Depuis dehors on entendait
les cris de douleur du père Sabás, car la pièce était sans toit : jamais il ne
renia sa foi, jamais il ne s’impatientait. Cette torture brutale se prolongea
jusqu’aux premières heures du matin. De temps en temps, un des soldats lui
appliquait sur la peau un tison ardent en se moquant de lui : “Tu nous as dit
que tu fais venir Dieu dans tes mains, qu’il descende maintenant pour te
libérer des miennes”.
Sous les intempéries de la
nuit comme sous le soleil du jour, le père Sabás resta ainsi attaché à la
colonne, douloureusement suspendu, sans manger ni boire, et les bonnes
personnes qui auraient voulu lui porter de l’eau furent chassées avec
insolence, menaces et mêmes frappées.
Ce n’est que lorsqu’on mit
fin à cette barbare torture, qu’on détacha le martyr, et encore, il s’écroula
lourdement par terre, incapable de se redresser, tant les cordes lui avaient
rompu tous les membres. Mais on l’obligea bestialement à se lever quand même et
à parcourir, sur ses pieds en sang et brûlés, la distance qui séparait l’église
du cimetière. C’était le Mercredi Saint 13 avril.
Arrivé au cimetière, on
l’acheva par balles ; il était neuf heures du soir, on entendit bien les coups
de pistolet et les voisins se mirent à prier pour le père. Peu après un soldat
se présenta à la “Maison de l’Assistance”, pour reconnaître : “Monsieur, j’ai
honte d’avoir tué ce curé ; il est mort injustement. Nous lui avons mis trois
ou quatre balles et malgré tout il se relevait pour crier Vive le Christ Roi.” Certainement, le père Sabás “cria” plus avec son âme
qu’avec sa voix.
Le 14 au matin, à sept
heures, deux messieurs virent le cadavre du Père Reyes, contre le mur en-dehors
de l’église, déjà froid et rigide, avec quatre balles : deux dans la poitrine,
une dans le bras droit et une autre dans le front. La peau, les côtes, les
chevilles, portaient de profondes marques des cordes ; les mains brûlées, le
crâne très enfoncé et pratiquement tous les os brisés par les coups.
Béatifié en 1992, le Père Reyes Salazar fut canonisé en 2000,
avec vingt-quatre autres martyrs mexicains. Leur fête commune est le 21 mai,
tandis que le Martyrologe les commémore chacun à la date de son martyre : saint
Sabás Reyes Salazar, le 13 avril.
S Sabas (439-532), abbé
près de Jérusalem, fondateur de la si fameuse laure, supérieur de tous les
ermites de Palestine.
Les questions du père
Sabás et les réactions des soldats rappellent étonnamment les moments de la
passion de Jésus-Christ.
José, l’aîné des
orphelins, héritera de la maison du père Sabás, dont une plaque y rappelle le
martyre ; José avait aussi une image de Notre Dame de Guadalupe, que lui avait
donnée le père Sabás et qui maintenant est en possession du fils de José,
Norberto. Ce dernier n’eut guère la possibilité de connaître l’histoire de son
papa, car il n’avait que cinq ans à la mort de celui-ci.
On remarquera le
rapprochement significatif entre le mot Roi = Rey et le propre nom du prêtre,
ReyeSabás.
SOURCE : http://saints-et-bienheureux.blogspot.ca/2011_04_01_archive.html
Saint Sabas Reyes Salazar
Also
known as
- Sabas Reyes
- 13
April
- 25 May
as one of the Martyrs
of the Mexican Revolution
Profile
Seminarian
at Guadalajara, Mexico.
Ordained
in the diocese
of Taumalipus,
Mexico
in 1911.
Worked in several parishes
in Guadalupe.
Sent to Tototlan, Mexico
to escape the government’s persection
of the Church
and its priests.
In January 1927
government troops commandeered his church; they smashed images, burned statues,
and used the building as a stable. Father
Sabas’s parishioners
told him to escape, but he said God had
placed him there for a reason, and that they should pray for
divine help against the soldiers.
On 11 April
1927,
just as he finished a baptism
in a private home, federal troops broke in to arrest
him. Over the next two days he was severely beaten, burned, and tortured
as the troops tried to learn the hiding places of other priests;
he told his captors nothing. Martyr.
Born
- 5
December 1883
in Cocula, Jalisco, Mexico
- 7
March 1992
by Pope
John
Paul II (decree of martyrdom)
- 21 May 2000 by Pope John Paul II during the Jubilee of Mexico
Bl. Sabas Reyes Salazar
Birth: 1883
Death: 1927
Beatified By: 22 November 1992 by Pope John Paul II
Canonized
By: 21 May 2000 by Pope John Paul II during the Jubilee of Mexico
Born in Cocula, Jal. (Archdiocese of Guadalajara), on December 5, 1883.
Vicar of Tototlan, Jal. (Diocese of San Juan de los Lagos). Simple, earnest,
had a special devotion to the Blessed Trinity. Also frequently invoked the
souls in purgatory. He tried a lot of training for young children, in her
catechesis and in the teaching of science, crafts and arts, especially music.
Completed and dedicated in his ministry. It required a lot of respect in all
matters relating to worship and liked to promptly fulfill any duty. When the
danger was for the priests advised him to leave Tototlan, he replied: "To
me, here and here let me wait and see what God has." In the Easter of 1927
federal troops arrived and the agrarians looking for Mr. Cura Francisco Vizcarra
and his ministers. Only Reyes and father found it concentrated all their
hatred. They took him prisoner, bound him tightly to a column in the parish
church, three days and tortured by hunger and thirst and unspeakable sadism,
his hands were burned because they were consecrated. On April 13, 1927, Holy
Wednesday, was taken to the cemetery. Killed him with bullets, but before his
death, the soul more than the voice, the priest and martyr could shout
"Viva Cristo Rey!".
Biogrpahy Provided By: The
Vatican
SOURCE : http://www.catholic.org/saints/saint.php?saint_id=7663
Dopo la dittatura di Porfirio Diaz (1876-1911) si ebbe un periodo di rivoluzioni e di guerre civili; in quest’arco di anni, le condizioni della Chiesa nel Messico furono estremamente difficili, specialmente dopo l’entrata in vigore, il 5 febbraio 1917, della nuova Costituzione anticlericale e antireligiosa.
Il clero cattolico fu oggetto di minacce, soprusi e vessazioni da parte dei governi massonici, che si spinsero fino alla più bruta violenza e all’assassinio; in fondo si perseguitarono i preti solo perché sacerdoti.
In un continuo succedersi di presidenti chiamati a guidare il Paese, alcuni uccisi, in preda a costanti conflitti interni, si giunse alla nomina di Plutarco Elias Calles nel 1924, questi lavorò per il risanamento economico, il rafforzamento del movimento operaio, favorì la distribuzione della terra ai contadini, ma inasprì anche la lotta contro la Chiesa, che in varie occasioni e situazioni si tramutò in una vera e propria persecuzione; i sacerdoti ed i laici cattolici vennero a scontrarsi con il più acerrimo ateismo.
Papa Giovanni Paolo II il 22 novembre 1992, beatificò nella Basilica di S. Pietro, 25 di questi perseguitati, che da sacerdoti, parroci o laici, donarono con il martirio la loro vita per la difesa della Fede e per l’affermazione della presenza della Chiesa Cattolica in Messico.
Il 21 maggio del 2000 lo stesso pontefice li ha canonizzati tutti i 25 in Piazza S. Pietro, indicando alla Chiesa Universale l’esempio della loro santità, operata in vita e coronata dal martirio finale.
Si riportano i 25 nomi, per ognuno esiste una scheda biografica:
Parroco Cristóbal Magallanes Jara - parroco Román Adame Rosales - parroco Rodrigo Aguilar Alemán - parroco Julio Alvarez Mendoza - parroco Luis Batis Sainz - sacerdote Agustín Caloca Cortés - parroco Mateo Correa Magallanes - sacerdote Atilano Cruz Alvarado - sacerdote Miguel de la Mora de la Mora - sacerdote Pedro Esqueda Ramírez - sacerdote Margarito Flores García - sacerdote José Isabel Flores Varela - sacerdote Pedro de Jesús Maldonado Lucero - sacerdote David Galván Bermudez - ragazzo Salvador Lara Puente - sacerdote Jesús Méndez Montoya - laico Manuel Morales - parroco Justino Orona Madrigal - sacerdote Sabás Reyes Salazar - parroco José María Robles Hurtado - ragazzo David Roldan Lara - sacerdote Toribio Romo Gonzáles - sacerdote Jenaro Sánchez Delgadillo - parroco David Uribe Velasco - viceparroco Tranquilino Ubiarco Robles. (La loro celebrazione collettiva è al 21 maggio).
Padre Sabás Reyes Salazar nacque a Cocula, Jalisco (diocesi di Guadalajara) il 5 dicembre 1883. Ordinato sacerdote nel dicembre 1911, divenne viceparroco a Tototlán, Jalisco (diocesi di San Juan de los Lagos) aveva una speciale devozione per la SS. Trinità; anima semplice e fervente invocava spesso le anime del Purgatorio.
Diede particolare cura alla formazione dei bambini e dei giovani, sia nell’insegnamento della catechesi, sia nelle scienze, arti e mestieri, soprattutto nella musica. Di carattere affabile, si dedicava al suo ministero, esigendo molto rispetto e sollecitudine, per tutto ciò che si riferiva al culto.
Quando nel 1927 si fu nel periodo più pericoloso per i sacerdoti, gli veniva consigliato di lasciare Tatotlán, ma lui replicava: “Mi hanno lasciato qui e qui attendo. Vediamo che cosa determina Iddio”. Nella Settimana Santa dell’aprile 1927, giunsero nel paese le truppe federali, con i proprietari di terre, cercando il parroco don Francisco Vizcarra ed i suoi assistenti.
Trovarono solo padre Sabás Royes Salazar e su di lui riversarono tutto l’odio generato in quella guerra civile; lo presero e lo legarono con forza ad una colonna del tempio parrocchiale e lo torturarono per tre giorni negandogli cibo ed acqua; poi con incredibile sadismo gli bruciarono le mani.
Il 13 aprile 1927, mercoledì santo, fu portato dentro il recinto del cimitero, dove, dopo che trovò la forza di gridare “Viva Cristo Re”, l’eroico vicario che non aveva voluto lasciare i suoi parrocchiani, venne fucilato; aveva 44 anni.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90129
San Sabas Reyes Salazar Martire Messicano
Cocula, Jalisco
(Guadalajara), 5 dicembre 1883 - Tototlán, (Messico), 13 aprile 1927
Padre Sabás Reyes Salazar nacque a Cocula, in Messico, il 5 dicembre
1883. Ordinato sacerdote nel dicembre 1911, divenne viceparroco a Tototlán. Si
occupò della formazione dei giovani, sia nell'insegnamento della catechesi sia
nelle scienze, arti e mestieri e soprattutto nella musica. Durante la guerra
civile messicana, quando nel 1927 ci fu il periodo più pericoloso per i
sacerdoti, gli venne consigliato di lasciare Tatotlán, ma lui rispose: «Mi
hanno lasciato qui e qui attendo. Vediamo che cosa determina Iddio». Nella
Settimana Santa dell'aprile 1927, giunsero nel paese le truppe federali, con i
proprietari di terre, cercando il parroco ed i suoi assistenti. Trovarono solo
padre Sabás e su di lui riversarono tutto l'odio generato dalla guerra; lo
presero e lo legarono ad una colonna della parrocchia e lo torturarono per tre
giorni; poi gli bruciarono le mani. Il 13 aprile, mercoledì santo, lo portarono
nel cimitero, dove, padre Sabás gridò «Viva Cristo Re». E lì venne fucilato a
44 anni. (Avvenire)
Emblema: Palma
Martirologio Romano: Nel villaggio di Totoclán nella regione di
Guadalajara in Messico, san Saba Reyes, sacerdote e martire, che morì durante
la persecuzione messicana per Cristo Sacerdote e Re dell’universo.
Dopo le
grandi persecuzioni contro la Chiesa nel periodo della Rivoluzione Francese,
delle leggi anticlericali dei governi italiani e francesi della seconda metà
dell’Ottocento, delle sanguinose persecuzioni contro i missionari e fedeli
cattolici in Cina, negli anni a cavallo fra il XIX e XX secolo; della
Rivoluzione Bolscevica in Russia del 1918 e prima di arrivare negli anni
1934-1939 alla grande carneficina della Guerra Civile Spagnola, si ebbe la
persecuzione in Messico dal 1915 al 1929.
Dopo la dittatura di Porfirio Diaz (1876-1911) si ebbe un periodo di rivoluzioni e di guerre civili; in quest’arco di anni, le condizioni della Chiesa nel Messico furono estremamente difficili, specialmente dopo l’entrata in vigore, il 5 febbraio 1917, della nuova Costituzione anticlericale e antireligiosa.
Il clero cattolico fu oggetto di minacce, soprusi e vessazioni da parte dei governi massonici, che si spinsero fino alla più bruta violenza e all’assassinio; in fondo si perseguitarono i preti solo perché sacerdoti.
In un continuo succedersi di presidenti chiamati a guidare il Paese, alcuni uccisi, in preda a costanti conflitti interni, si giunse alla nomina di Plutarco Elias Calles nel 1924, questi lavorò per il risanamento economico, il rafforzamento del movimento operaio, favorì la distribuzione della terra ai contadini, ma inasprì anche la lotta contro la Chiesa, che in varie occasioni e situazioni si tramutò in una vera e propria persecuzione; i sacerdoti ed i laici cattolici vennero a scontrarsi con il più acerrimo ateismo.
Papa Giovanni Paolo II il 22 novembre 1992, beatificò nella Basilica di S. Pietro, 25 di questi perseguitati, che da sacerdoti, parroci o laici, donarono con il martirio la loro vita per la difesa della Fede e per l’affermazione della presenza della Chiesa Cattolica in Messico.
Il 21 maggio del 2000 lo stesso pontefice li ha canonizzati tutti i 25 in Piazza S. Pietro, indicando alla Chiesa Universale l’esempio della loro santità, operata in vita e coronata dal martirio finale.
Si riportano i 25 nomi, per ognuno esiste una scheda biografica:
Parroco Cristóbal Magallanes Jara - parroco Román Adame Rosales - parroco Rodrigo Aguilar Alemán - parroco Julio Alvarez Mendoza - parroco Luis Batis Sainz - sacerdote Agustín Caloca Cortés - parroco Mateo Correa Magallanes - sacerdote Atilano Cruz Alvarado - sacerdote Miguel de la Mora de la Mora - sacerdote Pedro Esqueda Ramírez - sacerdote Margarito Flores García - sacerdote José Isabel Flores Varela - sacerdote Pedro de Jesús Maldonado Lucero - sacerdote David Galván Bermudez - ragazzo Salvador Lara Puente - sacerdote Jesús Méndez Montoya - laico Manuel Morales - parroco Justino Orona Madrigal - sacerdote Sabás Reyes Salazar - parroco José María Robles Hurtado - ragazzo David Roldan Lara - sacerdote Toribio Romo Gonzáles - sacerdote Jenaro Sánchez Delgadillo - parroco David Uribe Velasco - viceparroco Tranquilino Ubiarco Robles. (La loro celebrazione collettiva è al 21 maggio).
Padre Sabás Reyes Salazar nacque a Cocula, Jalisco (diocesi di Guadalajara) il 5 dicembre 1883. Ordinato sacerdote nel dicembre 1911, divenne viceparroco a Tototlán, Jalisco (diocesi di San Juan de los Lagos) aveva una speciale devozione per la SS. Trinità; anima semplice e fervente invocava spesso le anime del Purgatorio.
Diede particolare cura alla formazione dei bambini e dei giovani, sia nell’insegnamento della catechesi, sia nelle scienze, arti e mestieri, soprattutto nella musica. Di carattere affabile, si dedicava al suo ministero, esigendo molto rispetto e sollecitudine, per tutto ciò che si riferiva al culto.
Quando nel 1927 si fu nel periodo più pericoloso per i sacerdoti, gli veniva consigliato di lasciare Tatotlán, ma lui replicava: “Mi hanno lasciato qui e qui attendo. Vediamo che cosa determina Iddio”. Nella Settimana Santa dell’aprile 1927, giunsero nel paese le truppe federali, con i proprietari di terre, cercando il parroco don Francisco Vizcarra ed i suoi assistenti.
Trovarono solo padre Sabás Royes Salazar e su di lui riversarono tutto l’odio generato in quella guerra civile; lo presero e lo legarono con forza ad una colonna del tempio parrocchiale e lo torturarono per tre giorni negandogli cibo ed acqua; poi con incredibile sadismo gli bruciarono le mani.
Il 13 aprile 1927, mercoledì santo, fu portato dentro il recinto del cimitero, dove, dopo che trovò la forza di gridare “Viva Cristo Re”, l’eroico vicario che non aveva voluto lasciare i suoi parrocchiani, venne fucilato; aveva 44 anni.
Autore: Antonio Borrelli
SOURCE : http://www.santiebeati.it/dettaglio/90129