One of the exterior facades of the St. John Stoudios (Imrahor) Monastery, built in 462 AD, is one of the oldest surviving Byzantine churches in Istanbul (Constantinople).
Saint Platon
Fondateur du monastère de Sakkoudion en
Bithynie (+ 814)
Confesseur.
Il avait abandonné de grands biens et une haute situation pour devenir moine d'abord en Bithynie puis abbé du monastère de Sakkoudion à Constantinople. Lorsque l'empereur Constantin VI répudia sa femme pour épouser une cousine de saint Platon, celui-ci fut un des rares à oser le condamner. Ce qui lui valut quatorze ans de prison et bien d'autres persécutions. Libéré, il se réfugie quelque temps au Studion en reclus. Le patriarche Nicéphore le fait enfermer dans l'île d'Oxeia, dans l'archipel des Princes, parce que Platon n'acceptait pas son élévation trop subite au trône patriarcal. Revenu au monastère de Studion sur ordre de l'empereur Michel Ier, il meurt trois ans plus tard en chantant l'hymne: " Je suis la Résurrection et la Vie".
À Constantinople, en 814, saint Platon, higoumène, qui combattit avec un courage invincible plusieurs années contre les briseurs des saintes images et, avec son neveu saint Théodore, organisa le célèbre monastère Studite.
Martyrologe romain
SOURCE : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/918/Saint-Platon.html
Platon de Sakkoudion (735-814)
Moine byzantin
Oncle maternel, et père spirituel, de Théodore Studite. Il
n’a laissé aucun écrit, et la principale source à son sujet est l’oraison
funèbre prononcée à sa mort par Théodore Studite et les lettres qu’il lui
adressa précédemment.
Il était issu d’une illustre et riche famille de hauts
fonctionnaires de Constantinople. Ses parents s’appelaient Serge et Euphémie.
Ses parents disparurent pendant une grande peste qui est certainement celle qui
frappa Constantinople en 747, dépeuplant presque entièrement la capitale et
provoquant le transfert momentané de la cour impériale à Nicomédie [1].
Il fut recueilli par un homme de sa parenté qui
exerçait d’importantes responsabilités dans la gestion des finances publiques
et qui lui fit donner une formation de secrétaire impérial. Très diligent et
très capable, au bout de quelques années il remplit la réalité des fonctions de
son tuteur, qui n’en conservait que le titre.
Il parvint à accroître la fortune de sa famille, qui
était déjà grande. Il fréquentait alors les plus hauts responsables de l’État
et était connu de l’empereur Constantin V lui-même.
Il faut noter que son beau-frère Photeinos père de Théodore Studite, était
également, selon la Vita Theodori, un haut fonctionnaire proche de la personne
de l’empereur.
En 759, âgé de 24 ans, il décida de se retirer du
monde et de prendre l’habit monastique. Il vendit ses biens, y compris la
maison de son père, et en distribua le produit aux pauvres, émancipa ses
esclaves, et fit avec un seul serviteur le trajet jusqu’au mont Olympe de
Bithynie [2],
près duquel il se fit tondre la tête par son compagnon, revêtit une robe de
bure, renvoya l’esclave en larmes vers la ville, et se présenta au monastère
des Symboles, alors dirigé par l’abbé Théoctiste. Le responsable des novices,
apprenant de quel milieu il était issu, lui déconseilla de rester, mais il
réaffirma sa résolution d’affronter toutes les épreuves de cette vie.
Dans les années suivantes, il se signala par sa
parfaite obéissance, son zèle à participer à toutes les tâches, même les plus
basses, son absence totale d’arrogance vis-à-vis de ses compagnons d’origine
plus humble. Les deux éléments cardinaux de sa règle de vie, selon Théodore,
étaient : la confession à son directeur, et l’obéissance totale.
Remarquable par ses vertus monastiques, il devint bientôt un proche de l’abbé
Théoctiste, qui le mit longtemps à l’épreuve, le réprimandant devant des tiers
de manière humiliante, sans que jamais son zèle diminuât. Il poussait le goût
de l’ascèse jusqu’à réclamer lui-même à l’abbé de se faire fustiger. Quand
Théoctiste mourut, vers 770, Platon prit tout naturellement sa place à la tête
de la communauté.
Après la mort de Constantin V survenue le 14 septembre
775, Platon réapparut dans la capitale. Ce retour fit du bruit, et tout Byzance
se l’arracha. Il se livra à la prédication, et régla bien des contentieux, y
compris à l’intérieur des familles. Cependant, la période où il resta abbé des
Symboles dura environ douze ans, soit jusqu’en 782, date à laquelle, Irène ayant
établi sa régence. Vers cette époque, Platon se vit offrir successivement le
poste d’higoumène [3] d’un
monastère urbain, puis celui de métropolite [4] de
Nicomédie par le patriarche lui-même, mais il déclina ces propositions,
refusant même de se faire ordonner prêtre.
C’est alors qu’il attira toute la famille de sa sœur
Théoctistè, y compris son beau-frère Photeinos et les trois frères de celui-ci,
vers la vie monastique. Tous les hommes, selon la Vita Theodori, s’installèrent
dans une propriété qui lui avait appartenu en Bithynie, appelée Boskytion, où
se trouvait un oratoire du nom de Sakkoudion. Un nouveau monastère y fut fondé,
dont Platon devint le supérieur.
Il joua un rôle important pendant le 2ème concile de
Nicée [5],
aux côtés du patriarche Taraise.
Il abandonna ses fonctions et son titre d’abbé à son
neveu Théodore en 794, tenant à se soumettre entièrement à son autorité comme
n’importe quel moine, et s’imposant d’autre part un surcroît de mortifications,
comme de porter par exemple en permanence des chaînes clouées aux pieds. Parmi
les tâches de toutes sortes auxquelles il prit part jusqu’à sa vieillesse,
Théodore signale sa grande habileté artistique dans la copie des manuscrits,
employant un verbe particulier désignant semble-t-il un certain type
d’écriture.
Il fut mêlé ensuite à deux controverses qui lui
attirèrent les foudres du pouvoir impérial. D’une part, en janvier 795,
l’empereur Constantin
VI répudia son épouse Marie d’Amnia , et en septembre de la
même année il se remaria avec sa favorite Théodotè, ancienne dame de compagnie
de l’impératrice déchue, et qui se trouvait être aussi une parente de Platon
lui-même. Le vieil ascète dénonça haut et fort cet adultère et rompit la
communion avec l’higoumène Joseph, qui avait célébré le mariage, exigeant son
excommunication par le patriarche.
Le monastère de Sakkoudion fut investi par une troupe
armée, les moines molestés et dispersés, ses principaux responsables arrêtés.
Traîné devant l’empereur, Platon fut ensuite enfermé dans un monastère situé
dans l’enceinte du Palais, sous la garde de l’higoumène Joseph dont il
réclamait la destitution. Cette détention prit fin après le renversement de
Constantin VI par sa propre mère Irène, le 18 août 797.
Joseph fut alors destitué et excommunié par le
patriarche Taraise, qui, selon Théodore, exprima ses regrets à Platon de ce qui
s’était passé. Peu de temps après, du fait de dangereuses incursions des
musulmans en Bithynie, l’impératrice Irène offrit le monastère urbain de
Stoudios [6],
presque abandonné, à la communauté de Sakkoudion, qui y déménagea.
Le 18 février 806, le patriarche Taraise mourut, après
quoi le nouvel empereur Nicéphore engagea les consultations pour son
remplacement. Platon, invité comme d’autres à se prononcer, tenta de peser sur
l’élection d’une façon qui irrita profondément le souverain, notamment quand il
se déplaça de nuit pour s’entretenir de ce sujet avec un religieux qui était
proche parent de Nicéphore. Le vieux moine et son neveu Théodore furent arrêtés
et incarcérés pendant 24 jours. L’empereur imposa sur le trône patriarcal un
haut fonctionnaire laïc, son homonyme Nicéphore , et peu après obtint
de lui la réintégration dans le clergé de l’ex-higoumène Joseph, un homme qui
l’avait bien servi pendant la révolte de Bardanès Tourkos .
Le conflit fut alors rallumé avec Platon et son
entourage, et en janvier 809, le monastère de Stoudios fut investi par une
troupe militaire, et Platon, Théodore et son frère Joseph, métropolite de
Thessalonique [7],
arrêtés. Ils furent déférés devant un synode, où Platon, âgé de 74 ans, dut
comparaître soutenu par deux hommes. Déclarés schismatiques, ils furent
relégués sur les îles des Princes [8],
chacun sur une île différente, Platon étant sur Oxeia [9].
Selon Théodore, cette détention fut extrêmement cruelle pour le vieillard,
abandonné dans une cellule aux mauvais traitements d’un serviteur mesquin, qui
tirait parti des infirmités de son grand âge pour l’humilier.
Finalement, il fut rapporté à l’empereur Nicéphore que
Platon ne tarderait pas à mourir si ce régime était maintenu, si bien qu’il
autorisa son retour à Constantinople, peu avant sa propre mort à la bataille de
Pliska [10] le
26 juillet 811. Les condamnations qui frappaient Platon et ses neveux furent
alors annulées, et ils purent réintégrer le monastère de Stoudios, mais le
vieillard était alors paralysé sur une litière, ne pouvant plus même lire tout
seul. Il mourut deux ans et demi plus tard.
P.-S.
Source : Cet article est partiellement ou en
totalité issu de l’article de Wikipédia Platon de Sakkoudion/ Portail du monde
byzantin/ Religieux byzantin/
Notes
[1]
Nicomédie est une ville d’Asie mineure, capitale du royaume de Bithynie. Elle
est appelée Izmit aujourd’hui. Hannibal s’y donna la mort en 183 av. jc et
l’historien Arrien y naquit vers 90 ap. jc. Elle fut la capitale des empereurs
Dioclétien et Constantin.
[2]
Le mont Uludağ en français « grande montagne », est la plus haute
montagne de l’Ouest de la Turquie (2 543 m d’altitude). Il se situe à environ
30 kilomètres au sud de la ville de Bursa et marque la frontière de la province
du même nom. Elle consiste en une longue formation d’environ 15 km de long par
3 km de large. Son sommet le plus élevé se nomme Kartaltepe
[3]
Un higoumène ou hégoumène est le supérieur d’un monastère orthodoxe ou
catholique oriental. Le terme équivaut à celui d’abbé ou d’abbesse dans
l’Église latine.
[4]
Métropolite est un titre religieux porté par certains évêques des Églises
d’Orient. À l’origine, le métropolite est l’évêque d’une capitale de province
(métropole) romaine investi de la charge de présidence des conciles ou synodes
provinciaux. Dans l’Église d’Occident, on prit l’habitude de dire
« métropolitain » pour désigner un archevêque assurant un rôle de
coordination entre les évêques titulaires des sièges qui composent la province
ecclésiastique. En Orient on utilise le terme de métropolite qui, au cours de
l’histoire, est souvent synonyme d’archevêque. Dans l’Église orthodoxe
d’aujourd’hui, les deux termes ont des usages distincts. Mais il faut
distinguer l’usage grec, l’usage russe et l’usage roumain. La grâce conférée lors
de l’ordination à un métropolite et à un évêque est la même. Le droit canonique
introduit cependant des différences, sur le plan juridique, entre les
titulaires des différents sièges épiscopaux.
[5]
Le deuxième concile de Nicée est un concile œcuménique qui eut lieu en 787.
Convoqué par l’impératrice Irène, il avait pour objectif de mettre un terme au
conflit politico-religieux provoqué par l’iconoclasme. Le concile a affirmé la
nécessité de vénérer les images et les reliques : l’honneur n’est pas
rendu aux images, ni aux reliques mais, à travers elles, à la personne qu’elles
représentent.
[6]
Le monastère du Stoudion ou monastère de Stoudios était un établissement
religieux de Constantinople fondé vers 460 par un bienfaiteur privé du nom de
Studius ou Stoudios, un aristocrate qui fut consul pour l’année 454. Il était
placé sous le vocable de saint Jean Baptiste. Il était situé à l’extrême
sud-ouest de la ville byzantine, dans le quartier de Psamathia, non loin du Mur
de Théodose et de la mer de Marmara. Ses moines étaient appelés
« studites » ou « stoudites ». Il reste aujourd’hui les
ruines de l’église du monastère, le plus ancien édifice chrétien subsistant
partiellement à Istanbul.
[7]
Thessalonique ou Salonique est une ville de Grèce, chef-lieu du district
régional du même nom, située au fond du golfe Thermaïque. Aujourd’hui, elle est
la capitale de la périphérie (région) de Macédoine centrale en Macédoine
grecque mais aussi celle du diocèse décentralisé de Macédoine-Thrace.
[8]
Les Îles des Princes sont un archipel de neuf îles dans la mer de Marmara au
sud-est d’Istanbul en Turquie. Sous le nom d’Adalar, elles forment l’un des
trente-neuf districts d’Istanbul.
[9]
Sivriada est une des îles de l’archipel des Îles des Princes à Istanbul. Elle
est actuellement déserte. L’île a souvent été utilisée par les religieux
byzantins comme un lieu de culte calme et reculé, ainsi que par les empereurs
byzantins comme une prison convenable pour détenir des personnes importantes
qui leur semblaient gênantes. Le premier homme célèbre à avoir été emprisonné
sur l’île sur ordre de l’empereur Nicéphore fut Platon de Sakkoudion, oncle du
célèbre clerc Théodore Studite, pour la publication de livres de l’antiquité
païenne.
[10]
La bataille de Pliska ou de Virbitza est une bataille opposant le khan bulgare
Kroum à l’empereur byzantin Nicéphore 1er le 26 juillet 811. Elle se conclut
par l’une des plus grandes défaites de l’empire byzantin.
SOURCE : https://www.ljallamion.fr/spip.php?article5770
Saint Plato
Also known as
- Platon
Profile
Plato’s wealthy
parents died of disease before he was 13. Raised
and educated by an uncle who was a treasurer, and Plato soon handled much of
his uncle’s business. Excellent student. Pious from youth, he turned away
from the world of the royal court, freed his slaves, sold his estates, gave the money to his
sisters and the poor, and at age 24 he moved to the monastery at Symbolean on Mount
Olympus, though he never took holy orders and remained a layman. He spent his days in prayer, menial labour, and copying holy books. Abbot in 770. Given to severe fasts and self-deprivation.
In 775 Plato made a journey to Constantinople on business, and managed to
inspire many of the citizens of all stations to better, more pious lives.
The patriarch Paul tried to make him bishop of Nicomedia, but Plato retreated to
his monastery.
His sister Theoctista’s
entire family embraced a religious state, founded a monastery of Saccudion, near Constantinople, and prevailed upon Plato to
direct it in 782. In 794 he turned it over to his nephew, Saint Theodorus.
The emperor Constantine repudiated his empress, Mary, and married Theodota, a relative of
Plato; Plato and Theodorus published a sentence of excommunication against him. Joseph,
the treasurer of the church, and several
other mercenary priests and monks, tried to convince Plato to approve the emperor’s
divorce, but he refused, scolded the emperor to his face, and was imprisoned until Constantine’s death in 797.
In the face of the
Saracen invasions, the monks of Saccudion abandoned their settlement for
Studius where Plato vowed obedience to his nephew Theodorus, and lived as a
recluse in a narrow cell, in perpetual prayer and manual labor, one foot fastened to the ground with a heavy
iron chain which he hid with his cloak when anyone came to see him.
In 807, Joseph, the priest who had presided at the wedding of Constantine and Theodoat,
was restored to his position and made treasurer of the church by order of
emperor Nicephorus. Plato considered this scandalous, and loudly condemned it.
The emperor had him guarded for a year by a troop of insolent soldiers and false monks after which Plato was unjustly condemned by a
council of court bishops, then banished to be conducted from place to
place in the isles of Bosphorus for four years until freed in 811 by the new emperor Michael I. Plato then returned to his cell and his life of prayer.
In 813, Plato saw that his end was near, directed his grave be dug, had himself carried to it, lived laying in it,
spending his last days in prayer and receiving guests from his grave including his former enemy, the priest Joseph who came to ask for Plato’s prayers.
Born
- c.734
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-plato/
San Platone Abate
in Bitinia
Costantinopoli, 740 circa – Studion, 4 aprile 814
Martirologio Romano: A
Costantinopoli, san Platone, egúmeno, che combattè a lungo con invitto animo
contro i nemici delle sacre immagini e insieme al nipote Teodosio riordinò il
celebre monastero di Studio.
San Platone fu nel Medioevo uno dei monaci che diedero maggior lustro al Monte Olimpo, presso Brussa, ma fu anche perseguitato per la sua ortodossia in materia di fede e per la sua fedeltà alle norme ecclesiastiche. Nato a Costantinopoli verso il 740 da una ricca e celebre famiglia, rimase orfano a soli sette anni in seguito ad un’epidemia di peste. Fu allora educato da uno zio, tesoriere-pagatore imperiale, grazie al quale acquisì un’eccellente formazione intellettuale e religiosa. Raggiunta l’età adulta, Platune vendette tutti i suoi beni distribuendo ai poveri il ricavato, per poi dirigersi verso il Monte Olimpo e farsi monaco nel convento dei Simboli, del quale divenne anche egumeno.
I parenti non avevano piò avuto sue notizie e lo credevano ormai morto, ma verso l’anno 780 ricomparve inaspettatamente a Costantinopoli ove fu accolto dal nipote San Teodoro Studita, figlio di sua sorella Teoctista. Il suo aspetto ascetico emanò una potente forza di attrazione verso tutti coloro che incontrava e parecchie furono le conversioni ad una vita cristiana. L’intera sua famiglia abbracciò la vita monastica, in primis i genitori Fotino e Teoctista. Platone divenne anche consigliere del nipote San Teodoro e sotto la loro guida i monaci presero a dedicare allo studio delle Scienze tutto il tempo libero. La vita monastica fu riformata secondo i principi di San Basilio, improntata ad una maggiore sobrietà, e questa riforma fu adottata anche da numerosi monasteri vicini. Viste le peculiari qualità di Teodoro, tra il 787 ed il 788 Platone volle fargli conferire l’ordinazione presbiterale dal patriarca Tarasio e dal 794, per l’aggravarsi della sua salute, all’unanimità lo fece eleggere nuovo egumeno.
L’anno seguente si affacciò però un nuovo problema nella cristianità bizantina: il giovane imperatore Costantino VI, figlio di Irene, ripudiò con falsi pretesti la sua moglie legittima Maria d’Armenia per convolare a nozze con Teodota, dama d’onore di sua madre, parente prossima di Platone e Teodoro. Il patriarca Tarasio rifiutò fermamente di sciogliere senza valido motivo il matrimonio dell’imperatore, ma questi minacciò una nuova persecuzione iconoclasta. Un sacerdote benedisse di sua iniziativa il secondo matrimonio ed il patriarca non osò opporsi, ma una restistenza giunse comunque da Platone e Teodoro, parenti dell’imperatrice adultera. Costantino VI allora li fece imprigionare, il monastero di Saccoudion fu saccheggiato e la comunità religiosa sciolta. Pochi mesi dopo una congiura di palazzo detronizzò l’imperatore, Platone e Teodoro furono liberati ed Irene fece accecare l’augusto figlio causandone in breve tempo la morte.
I monaci poterono tornare a Saccoudion, ma un’invasione araba ben presto li cotrinse a trovare rifugio nella capitale. Qui l’imperatrice Irene donò loro il vecchio monastero fondato nel 462 dal senatore Studius e devastato dalla recente persecuzione iconoclasta. San Teodoro, detto poi “Studita”, ne divenne egumeno e con la collaborazione di Platone fece dei ruderi ricevuti in dono un grande centro al tempo stesso religioso e culturale. I due si dedicarono anche in prima persona all’attività di copiatura di manoscritti.
La vita della comunità era però destinata a subire nuovi traumi: nell’806 alla morte di Tarasio, l’imperatore Niceforo volle imporre un suo candidato alla successione della carica patriarcale e fece riabilitare il prete Giuseppe. Queste ad altre sue discutibili iniziative in ambito ecclesiastico fecero insorgere Platone e Teodoro, che due anni dopo furono imprigionati e poi esiliati. Dopo tre anni di dura sopravvivenza, nell’811 l’imperatore morì in battaglia e Platone poté tornare a Studion, ove morì il 4 aprile 814 all’età di circa sessantacinque anni. Poco dopo si scatenò per mano dell’imperatore Leone V l’Armeno una nuova persecuzione iconoclasta di cui rimasero vittime San Teodoro e numerosi suoi monaci.
Autore: Fabio Arduino
SOURCE
: http://www.santiebeati.it/dettaglio/48475
San PLATÓN. M. 813.
Ancho de hombros.
Martirologio Romano: En Constantinopla, san Platón, abad, que durante
muchos años luchó con ánimo invicto contra los destructores de las sagradas
imágenes, y con su sobrino Teodosio organizó el célebre monasterio de Studión.
Parece que nació en Constantinopla y se dice que estaba emparentado con los emperadores de Bizancio. En tiempo del emperador Constantino Coprónimo estudió y se estableció como notario. Renunció a sus 20 años a los más altos cargos de gobierno y se hizo monje en el monasterio de los Símbolos, bajo la obediencia del hegúmeno (abad) Teocisto; para ello superó todas las pruebas que se le sometió para su ingreso.
Como monje se dedicó a la copia de manuscritos. Gobernó durante el decenio del 770, el monasterio del Símbolo en el monte Olimpo como hegúmeno. Asistió al concilio convocado en Constantinopla el año 786 y allí se enfrentó valerosamente a los iconoclastas. Habiendo sido nombrado él, abad del monasterio de Sakkudión, no tuvo ningún reparo en reprender al emperador Constantino por su adulterio y malos ejemplos, por lo que fue desterrado.
Al ser destituido el emperador dos años más
tarde, volvió del destierro, Cuando recobró la libertad, los monjes de
Sakkudión habían tenido que ir a refugiarse en el monasterio de Studios,
huyendo de los sarracenos. Allá fue a reunirse con ellos san Platón, quien se
puso bajo las órdenes de su sobrino Teodoro. Vivía en una celda alejada de las
demás y pasaba el tiempo en la oración y el trabajo manual; pero chocó de nuevo
con su sucesor, el emperador Nicéforo, por no querer votar a favor de la vuelta
al patriarcado del excomulgado Josefo, el emperador Nicéforo le desterró a las
islas del Bósforo. Durante cuatro años soportó con ejemplar paciencia que le
trasladasen constantemente de una isla a otra. Finalmente, en 811, el emperador
Miguel I le puso en libertad. Quisieron nombrarle obispo de Nicomedia pero no
aceptó, ya que como monje tampoco había aceptado por humildad, el sacerdocio.
Se enfrentó a la corrupción, ya sea política, moral o religiosa.
San Platón fue recibido en Constantinopla con muestras
de gran respeto. El resto de su vida lo pasó postrado en cama. Fue a visitarle
a su retiro el patriarca san Nicéforo, a cuya elección se había opuesto antes,
para encomendarse a sus oraciones. San Platón murió el 4 de abril del año 814;
san Teodoro pronunció su oración fúnebre.
SOURCE : http://hagiopedia.blogspot.com/2013/04/san-platon-m-813.html