Bienheureux Alfred-Ildefonso Schuster
Évêque de Milan et
cardinal (+ 1954)
Nommé archevêque de Milan et cardinal en 1929.
On lui doit en particulier de nombreux livres sur la liturgie eucharistique où il commente les textes bibliques des liturgies. Il quitta la terre pour le ciel et sa Divine Liturgie au séminaire de Venegono, près de Varèse en Lombardie.
Proclamé bienheureux par Jean-Paul II en Italie le 12 mai 1996.
À Venegano, près de Varèse en Lombardie, l'an 1954, le trépas du bienheureux
Alfred-Ildefonse Schuster, évêque de Milan. Moine dès sa jeunesse, puis abbé de
Saint-Paul-hors-les-murs à Rome, il fut appelé à occuper le siège de saint
Ambroise. Homme de doctrine et de sagesse, il mit toutes ses forces à
remplir son rôle de pasteur pour le bien de son peuple.
Martyrologe romain
SOURCE : https://nominis.cef.fr/contenus/saint/10335/Bienheureux-Alfred-Ildefonso-Schuster.html
Photographie de Mgr Schuster parue dans L'Illustration, hors série de février 1939.
CARDINAL ILDEFONSO
SCHUSTER
Alfredo Schuster naît à
Rome le 18 Janvier 1880 par une famille bavaroise.
Orphelin de père quand il
était agé de onze ans il entra le Monastère de Saint Paul – hors les Murs où
après il reçu l’habit bénédictin et il prononça la profession monastique ou
reçevant le prénom de Ildefonso.
Pendant les années du
noviciat il serra des rapports avec le bienheureux Placido Riccardi qui le
façonne dans une forte spiritualité fondée sur la vertu de l’humilité et sur l’abandon
absolu à la divine volonté.
Le 19 mars 1904 il est
ordonné prêtre dans la Basilique de Saint Jean de Latran. Agé de 38 ans il fut
nommé Abbé.
Le 21 juillet 1929 le
Pape Pie XI le consacra évêque pour l’Église de Milan après l’avoir élever à la
dignité cardinalice.
Il se inspira constamment
à Saint Charles Borromeo duquel il imita la charité envers les malheureux , la
ferme défense de l’intégrité de la foi et de la liberté de l’Église,
l’empressement pour l’accroissement de la participation aux Sacrements et à la
doctrine chrétienne, l’assidue présence parmi son peuple surtout à travers la
visite pastorale effectuée presque cinq fois dans tout le Diocèse.
Pendant le deuxième
conflit mondial il resta dans sa ville occupée par son intervention il conjura
la destruction de Milan et il porta secours, Sans distinction de partie, aux
nombreuses souffrances et misères causées par la guerre.
Son passionné zèle est témoigné
par la convocation de cinq synodes diocésains et d’un Concile Provinciale, la
édification et la dédicace de lieux pour le culte, les nombreuses et
ponctuelles lettre au clergé et au peuple, le renouvellement de la vie
liturgique, l’impulsion donnée aux oratoires des paroisses et aux centres
culturels, le relan du quotidien catholique et l’appui offert à l’engagement
social chrétien.
Dans 1942 il a institué
la Piense Association «Pro-Séminaire» et nomma Ezia Fiorentino secrétaire
diocésaine.
La fête de Pentecȏte du
1945 avec Ezia Fiorentino il a donné vie à l’Institut Séculier des
Missionnaires du Sacerdoce Royal de Christ dont il écrit le premier Statut.
Ezia Fiorentino Président, assistant spirituel diocésain Père Rainero Boga.
Le 14 Août 1954 à cause
de l’ordre péremptoire des médecins il dut quitter Milan pour se concéder
quelque jour de repos chez le Séminaire de Venegono Inferiore où, à l’aube du
30 Août il conclu sa laborieuse existence terraine.
Sa dépouille mortelle fut
portée à Milan au milieu d’un double ininterrompu haie de foule qui au passage
du char funèbre se agenouillait, pleurait, priait tout émue. Les industries
étaient fermées et toutes les cloches sonnaient le glas.
Une très grande foule
remplit, le jour et la nuit, le Dȏme jour saluer la vénérée dépouille mortelle.
Le 30 Août 1957, dans le troisième anniversaire de sa mort, son successeur, le cardinal Giovanni Montini, a commencé le Procès de information pour la cause de béatification du saint Archevêque qui Giovanni Paolo II proclama bienheureux le 12 mai 1996 par une solennelle célébration en Saint Pierre.
EZIA FIORENTINO
Fondatrice de l’Institut
Séculier des Missionnaires du Sacerdoce Royal de Christ, avec le Bienheureux
Cardinal Alfredo Ildefonso Schuster.
Alfredo Schuster naît à
Rome le 18 Janvier 1880 par une famille bavaroise.
Orphelin de père quand il
était agé de onze ans il entra le Monastère de Saint Paul – hors les Murs où
après il reçu l’habit bénédictin et il prononça la profession monastique ou
reçevant le prénom de Ildefonso.
Pendant les années du
noviciat il serra des rapports avec le bienheureux Placido Riccardi qui le
façonne dans une forte spiritualité fondée sur la vertu de l’humilité et sur
l’abandon absolu à la divine volonté.
Le 19 mars 1904 il est ordonné
prêtre dans la Basilique de Saint Jean de Latran. Agé de 38 ans il fut nommé
Abbé.
Le 21 juillet 1929 le
Pape Pie XI le consacra évêque pour l’Église de Milan après l’avoir élever à la
dignité cardinalice.
Il se inspira constamment
à Saint Charles Borromeo duquel il imita la charité envers les malheureux , la
ferme défense de l’intégrité de la foi et de la liberté de l’Église,
l’empressement pour l’accroissement de la participation aux Sacrements et à la
doctrine chrétienne, l’assidue présence parmi son peuple surtout à travers la
visite pastorale effectuée presque cinq fois dans tout le Diocèse.
Pendant le deuxième
conflit mondial il resta dans sa ville occupée par son intervention il conjura
la destruction de Milan et il porta secours, Sans distinction de partie, aux
nombreuses souffrances et misères causées par la guerre.
Son passionné zèle est
témoigné par la convocation de cinq synodes diocésains et d’un Concile
Provinciale, l’édification et la dédicace de lieux pour le culte, les
nombreuses et ponctuelles lettre au clergé et au peuple, le renouvellement de
la vie liturgique, l’impulsion donnée aux oratoires des paroisses et aux
centres culturels, le relan du quotidien catholique et l’appui offert à
l’engagement social chrétien.
Dans 1942 il a institué
la Piense Association «Pro-Séminaire» et nomma Ezia Fiorentino secrétaire
diocésaine.
La fête de Pentecȏte du
1945 avec Ezia Fiorentino il a donné vie à l’Institut Séculier des
Missionnaires du Sacerdoce Royal de Christ dont il écrit le premier Statut.
Ezia Fiorentino Président, assistant spirituel diocésain Père Rainero Boga.
Le 14 Août 1954 à cause
de l’ordre péremptoire des médecins il dut quitter Milan pour se concéder
quelque jour de repos chez le Séminaire de Venegono Inferiore où, à l’aube du
30 Août il conclut sa laborieuse existence terraine.
Sa dépouille mortelle fut
portée à Milan au milieu d’un double ininterrompu haie de foule qui au passage
du char funèbre s’agenouillait, pleurait, priait tout émue. Les industries
étaient fermées et toutes les cloches sonnaient le glas.
Une très grande foule
remplit, le jour et la nuit, le Dȏme jour saluer la vénérée dépouille mortelle.
Le 30 Août 1957, dans le
troisième anniversaire de sa mort, son successeur, le cardinal Giovanni
Montini, a commencé le Procès de information pour la cause de béatification du
saint Archevêque qui Giovanni Paolo II proclama bienheureux le 12 mai 1996 par
une solennelle célébration en Saint Pierre.
“Jésus Prêtre Éternel
Ressuscité, vainqueur de la morte, reçoive-la dans la lumière de ton Royaume”.
SOURCE : http://www.missrc.it/fondateurs/?lang=fr
Bienheureux Cardinal
Ildefonse SCHUSTER
Nom: SCHUSTER
Prénom: Alfred (Alfredo
Ludovico Luigi)
Nom de religion: Alfred
Ildephonse (Ildefonso)
Pays: Italie
Naissance:
18.01.1880 à Rome
Mort:
30.08.1954 à Venegono Inferiore (province de Varèse, diocèse de
Milan)
Etat: Evêque - Bénédictin
- Cardinal
Note: Au Monastère de
Saint-Paul-hors-les-murs depuis l'âge de 11 ans. 1899 Vœux simples: Ildefonso.
1904 Prêtre. 1918 Abbé. 1929 Archevêque de Milan et Cardinal.
Béatification:
12.05.1996 à Rome par Jean Paul II
Canonisation:
Fête: 30 août
Réf. dans l’Osservatore
Romano: 1996 n.20 p.1 - n.21 p.4-5
Réf. dans la
Documentation Catholique: 1996 n.12 p.551-553
Notice
Alfredo Ludovico Luigi
Schuster naît à Rome en 1880. Dès l'âge de 11 ans, il entre au monastère
bénédictin de Saint-Paul-hors-les-murs, à Rome. Il y prendra le nom
d'Ildefonso. Maître des novices en 1904, il est élu Abbé en 1918. Cette
préparation à l'école de Saint Benoît forge en lui une âme de prière et de
contemplation. Elle l'ouvre à "l'amour de Dieu qui est le fondement de la
communion fraternelle et de l'apostolat" (Jean Paul II). En 1929, il est
nommé Archevêque de Milan par Pie XI, et la même année, il est créé Cardinal.
C'est dans la prière et la méditation quotidienne des Ecritures que ce 'frêle
moine' trouve le secret qui lui permet d'occuper le devant de la scène à
l'époque troublée du fascisme. Pendant la seconde guerre mondiale, il fait preuve
d'une grande charité. Ce savant qui avait publié les 10 volumes du 'Liber
sacramentorum' (1919-1923) crée une école de musique ainsi que des centres de
culture catholique. Il a le souci de son clergé pour qui il est un exemple
vivant de la façon dont peuvent être harmonisées la contemplation et l'action
pastorale. Il recommande la participation des laïcs à la vie paroissiale. Il
tient cinq Synodes diocésains. Pour conclure la vie de cet 'Evêque intrépide et
de cet apôtre infatigable', on peut emprunter ses propres paroles: "A la
fin, ce qui compte pour la véritable grandeur de l'Eglise et de ses fils, c'est
l'amour". Il meurt en 1954 à Venegono Inferiore (province civile de
Varèse, diocèse de Milan), au Séminaire Archiépiscopal Pie XI, où il était de
passage. Lui succède sur son Siège un ami des bénédictins, Jean-Baptiste
Montini (futur Pape Paul VI), qui introduit sa cause de béatification en 1957.
BIENHEUREUX
ALFRED-ILDEFONSO SCHUSTER, ÉVÊQUE DE MILAN ET CARDINAL
«Les gens semblent ne
plus se laisser convaincre par notre prédication, mais ils croient encore à la
sainteté; ils se mettent encore à genoux et prient. Les gens semblent vivre en
ignorant les réalités surnaturelles, indifférents aux problèmes du salut. Mais
si un Saint authentique, vivant ou mort, passe, tous accourent à son passage».
C’est dans cette sorte de
testament spirituel laissé aux séminaristes, peu de temps avant sa mort, que se
trouve toute l’essence de la sainteté de Alfred Schuster, moine dans le cœur
bien avant d’être pasteur des âmes dans la ville de Milan, où l’avait ensuite
conduit l’Eglise. C’est deux jours après ces paroles, que justement tous se
sont unis au cortège funéraire qui accompagnait son cercueil de Venegono à
Milan, accourant comme on le fait au passage d’un Saint.
Un vrai fils de saint
Benoît
Né à Rome, fils d’un
maître tailleur des zouaves pontificaux, Idelphonse comme enfant de chœur sert
la Messe près du Vatican. Resté orphelin de père, il effectue ses études à
Saint-Paul-hors-les- Murs où il a comme maîtres le Bienheureux Placide Riccardi
et le Père Bonifacio Oslander. Eduqué à la prière, au silence et à l’ascèse, il
désire se faire moine bénédictin dans la même abbaye. En peu de temps il
devient maître des novices, puis prieur du cloître et Abbé ordinaire; c’est la
période des années d’études, au cours desquelles, sans négliger ses devoirs, il
parvient aussi à se consacrer à l’étude de l’Art sacré, de l’archéologie et de
l’histoire monastique et liturgique dont il était grandement passionné. Docteur
en philosophie au Collège de saint Anselme et en théologie, il est ordonné
prêtre en 1904 et on lui confié aussitôt des charges les plus lourdes, comme le
rectorat de l’Institut pontifical Oriental et la mission de visiteur
apostolique en Lombardie, Campanie et Calabre. En 1926 il prêche aussi la retraite spirituelle à l’alors
archevêque Roncalli, futur Jean XXIII, qui présidera ses funérailles.
Le moine-cardinal
En 1929 Pie XI le place à
la tête de l’archidiocèse ambrosien et le crée cardinal et il est le premier à
prêter serment de fidélité devant Victor Emmanuel III, comme le prévoit le
nouveau Concordat à peine signé entre l’Italie et le Saint Siège. Milan
l’accueille à bras ouverts, malgré les années difficiles sui se profilent à
l’horizon. A Milan, Idelphonse qui s’inspire de son plus illustre prédécesseur,
saint Charles Borromée, fonde l’Union diocésaine des décorés pontificaux qui
regroupe des personnalités religieuses et laïques ayant reçu une décoration
pontificale. Il est vrai pasteur, il ne se ménage jamais: en 25 ans il fait
cinq fois le tour des paroisses du territoire de son diocèse, il écrit des
lettres pastorales à son peuple et au clergé dans lesquelles il prend la
défense de la pureté de la foi, et établit des prescriptions liturgiques; il
promeut des synodes diocésains et des congrès eucharistiques et s’occupe de la
construction de nouveaux séminaires comme celui de Venegono où il mourra. Les
gens le sentent proche d’eux et le lui rendent par leur affection; personne, en
l’écoutant, ne peut rester indifférent à ses paroles, mais c’est surtout par
l’exemple qu’Idelphonse transmet les enseignements de l’Eglise.
Le difficile rôle de
l’Eglise durant la guerre.
Entre temps, s’est
instauré en Italie le régime fasciste. Idelphonse, en toute bonne foi, croit
qu’à travers la collaboration entre le gouvernement et l’Eglise le fascisme
pourra devenir une idéologie évangélisatrice, profondément et solidement
chrétienne. Il n’en sera pas ainsi. Idelphonse s’en aperçoit déjà en 1938, avec
la promulgation des lois raciales; au cours d’une homélie restée historique, il
qualifie le racisme qui se propage «une hérésie». En 1939 il participe au
conclave qui élit Pape le cardinal Pacelli qui devient Pie XII. Ensuite, éclate
la guerre. En 1945, à la chute de République Sociale Italienne, il propose une
rencontre et des négociations entre les représentants des partisans et Mussolini,
mais ce dernier préfère la fuite. Quand Mussolini et les siens seront tués et
leurs corps exposés à la place Lorette, l’archevêque bénit les corps, car on
doit du respect «à tout cadavre». Après la guerre il sera le premier président
de la Conférence épiscopale italienne et en 1954, déjà épuisé, il se retire à
Venegono où il meurt le 31 août. Il a été béatifié par Jean-Paul II en 1996
jeudi 31 août 2023
Alfredo
Ildefonso Schuster : un bon et saint évêque
De Dawn Beutner sur
The Catholic World Report :
Les leçons de la vie d'un
bon et saint évêque : le bienheureux Alfredo Schuster
L'archevêque de Milan (de
1929 à 1954) était par nature un érudit, en particulier dans le domaine de la
liturgie. Mais il accordait une attention particulière aux pauvres, notamment
aux réfugiés, et tentait de convaincre Mussolini de se repentir de ses péchés et
de se rendre.
29 août 2023
La ville italienne de
Milan a été bénie par de nombreux bergers saints au cours des siècles. De saint
Ambroise au quatrième siècle à saint Paul VI au vingtième siècle, de nombreux
archevêques de Milan ont été acclamés comme saints.(1) Le bienheureux Alfredo
Ildefonso Schuster (1880-1954), dont la fête est célébrée le 30 août, est l'un
des derniers saints hommes à avoir dirigé l'Église de Milan, et il nous
enseigne ce qu'il faut faire pour être un bon et saint évêque.
Son nom de famille trahit
son ascendance : ses deux parents étaient autrichiens. Mais Alfredo est né et a
vécu toute sa vie en Italie. Son père a même travaillé au Vatican, mais en tant
que maître tailleur. Avant d'épouser la mère d'Alfredo, son père avait été
marié deux fois, et il avait trente ans de plus que sa femme. C'est donc avec
tristesse, mais sans surprise, que le père d'Alfredo meurt alors qu'il n'a que
neuf ans.
Heureusement, un colonel
de la Garde suisse avait été un ami proche du père d'Alfredo. Il a
généreusement fait en sorte qu'Alfredo soit scolarisé dans une école
bénédictine. C'était le choix idéal pour le petit garçon studieux, qui décida
d'entrer dans ce même ordre une fois adulte, en prenant le nom religieux
d'Ildefonso.
Ildefonso est ordonné
prêtre, obtient des diplômes en théologie et en philosophie, devient prieur et
abbé de son monastère bénédictin et se voit même confier d'importantes missions
par le pape. Personne n'a été surpris lorsqu'il a été nommé archevêque de Milan
et cardinal.
L'intelligence et le sens
de l'administration sont des qualités utiles pour tout dirigeant, et Ildefonso
possédait ces deux qualités. Mais ces capacités ne suffisent pas à faire d'un
évêque efficace un saint. Outre la grâce de Dieu et la coopération de l'homme
avec cette grâce, cet évêque doit répondre aux défis spécifiques auxquels il
est confronté, à la fois avec le cœur du Christ et les dons que Dieu lui a
donnés.
Benito Mussolini et son
parti fasciste ont pris le contrôle de l'Italie en 1922 et le fascisme a régné
jusqu'en 1945. Les partisans du fascisme et les catholiques fidèles ont débattu
et se sont battus pendant des années, dans les journaux et dans les rues,
obtenant des améliorations occasionnelles dans le traitement de l'Église par le
gouvernement.
Ildefonso est devenu
prêtre en 1904 et archevêque de Milan en 1929, ce qui lui a valu d'être
confronté aux politiques et aux dirigeants fascistes pendant de nombreuses
années. En général, il a suivi l'exemple du pape, qui s'est exprimé avec force
sur les droits des laïcs catholiques contre les persécutions fascistes, mais
qui s'est efforcé d'éviter de prendre parti dans la politique.
Ayant grandi dans un
foyer simple, Ildefonso se préoccupe des besoins des pauvres, en particulier
des nombreux réfugiés qui se sont retrouvés sans abri pendant et après la
Seconde Guerre mondiale. Il a utilisé les ressources de l'archevêché pour les
aider, par exemple en organisant un réseau de réfugiés et en construisant de
nouveaux immeubles d'habitation.
Ildefonso est souvent
accusé à tort d'avoir coopéré avec le fascisme. Cependant, son principal délit
semble avoir été d'assister à des célébrations de fêtes publiques et de bénir
les personnes présentes, parmi lesquelles se trouvaient des membres de l'armée
fasciste. On peut facilement imaginer qu'il priait Dieu de convertir les cœurs
de tous les anti-catholiques présents lorsqu'il les bénissait. Enfin, en
décembre 1945, Ildefonso a passé trois heures à rencontrer personnellement
Mussolini, essayant de le convaincre de se repentir de ses péchés et de se
rendre. Ildefonso échoua dans cette tâche. Il Duce refusa, s'enfuit et fut tué
peu après.
Ildefonso était par
nature un érudit. Outre de nombreux articles et livres, il a écrit une
biographie de saint Benoît de Nurcie, ce qui n'était pas une tâche facile étant
donné que peu de détails biographiques ont survécu depuis le sixième siècle.
Mais son chef-d'œuvre est son Liber Sacramentorum, communément appelé The
Sacramentary en anglais. Cet énorme commentaire en plusieurs volumes sur la
messe tout au long de l'année liturgique était basé sur ses notes de cours sur
la liturgie, mais il comprenait également des discussions sur des sujets tels que
l'art sacré et l'architecture, les portraits de la Vierge trouvés à Rome et
l'initiation chrétienne. Ce commentaire a été traduit dans de nombreuses
langues lors de la première publication des volumes en 1924-1930, et il a été
récemment réédité en anglais.
La dévotion d'Ildefonso
pour la musique sacrée et la liturgie a été l'une de ses forces en tant
qu'évêque. Il ne s'est pas contenté d'examiner la liturgie comme un sujet
érudit. Il a proposé plusieurs changements à la liturgie - des décennies avant
le Concile Vatican II - en raison de son souci pastoral pour son troupeau. Par
exemple, il a suggéré que les prières utilisées lors des services du Vendredi
saint soient modifiées pour refléter une plus grande sensibilité à l'égard du
peuple juif. (Ildefonso a lancé des actions œcuméniques auprès d'autres églises
chrétiennes bien avant que les pères du Concile ne le recommandent dans
Unitatis Redintegratio).
Il a suggéré que la messe
soit traduite en langue vernaculaire parce que, comme tous les autres vrais amoureux
de la sainte liturgie, il voulait que les catholiques prient chaque messe de
tout leur cœur.
Le bienheureux Alfredo
Ildefonso Schuster était un dirigeant fort qui a mené son peuple à travers une
période de persécution gouvernementale et une guerre mondiale. Mais plus que
cela, c'était un saint homme.
Pour nous tous, être
saint signifie simplement tout donner au Christ. Si vous êtes passionné par la
recherche (comme Ildefonso), le sport ou la cuisine, trouvez un moyen de le lui
donner. Offrez aussi patiemment à Dieu tous les aspects désagréables de votre
vocation, ce qui sera probablement plus facile que d'essayer de convertir un
dictateur fasciste. Demandez à l'Esprit Saint de vous donner des idées sur la
manière dont vous pouvez mieux servir ceux dont vous avez la charge, qu'il
s'agisse de vos enfants, de vos employés ou de vos amis.
Ou de votre troupeau.
Être un bon berger des âmes humaines n'est pas une tâche pour les âmes
sensibles. Mais tous les évêques devraient imiter le Bon Pasteur, et nous pouvons
tout particulièrement demander au bienheureux Ildefonso de prier pour les
nôtres en sa fête.
Note en fin de texte :
1 Les autres saints
archevêques de Milan formellement reconnus par l'Église sont : Les saints
Anathalon (IIe siècle), Calimerius (IIe siècle), Caius (IIIe siècle),
Castritian (IIIe siècle), Mona (mort vers 300), Mirocles (mort après 314),
Eustorgius Ier (mort vers 355), Protasius (mort vers 356), Dionysius (mort vers
361), Maternus (IVe siècle), Simplicien (mort vers 361), Maternus (IVe siècle).
c. 356), Dionysius (d. c. 361), Maternus (IVe siècle), Simplician (d. 401),
Venerius (d. 409), Martinian (d. après 431), Eusebius (d. c. 462), Benignus (d.
c. 470), Geruntius (d. c. 472), Senator (d. c. 480), Lazarus (cinquième
siècle), Marolus (cinquième siècle), Eustorgius II (d. 518), Datius (d. 552),
Honoratus (d. 570), Auxanus (d. c. 589), Magnus (sixième siècle), Jean le Bon
(d. c. 660), Antonin (d. c. 661), Mansuetus (d. 680), Benoît (d. 725), Galdinus
(d. 1176), Charles Borromée (1538-1584) et le bienheureux Andrea Carlo Ferrari
(1850-1921).
LIEN
PERMANENT CATÉGORIES : EGLISE, FOI, HISTOIRE, LITURGIE, LIVRES - PUBLICATIONS, SPIRITUALITÉ 1 COMMENTAIRE
COMMENTAIRES
"Il a suggéré que la
messe soit traduite en langue vernaculaire parce que, comme tous les autres
vrais amoureux de la sainte liturgie, il voulait que les catholiques prient
chaque messe de tout leur cœur": "traduite" - c'était fait dans
les Missels -ou "célébrée"??? Si c'est "célébrée", c'est la
première fois que j'entends cela du Cardinal dont j'ai étudié la vie et les
écrits.
Écrit par : Abbé
Gruber 09h01 - jeudi 31 août 2023
SOURCE : http://www.belgicatho.be/archive/2023/08/31/alfredo-ildefonso-schuster-un-bon-et-saint-eveque.html
Blessed Alfredo
Ildefonso Schuster
Also
known as
Alfredo Ludovico Luigi
Schuster
Profile
Educated at
Saint-Paul-Outside-the-Walls abbey, Rome, Italy from
age 11. Entered the Cassinese Benedictine monastic noviate in 1896,
taking the name Ildefonso. Made his formal monastic confession
on 13
November 1900. Ordained on 19
March 1904 in Rome.
Novice
master of his house from 1908 to 1916. Prior of
the abbey from 1916 to 1918.
Procurator general of the Congregation of Monte
Cassino from 1914 to 1929. Abbot-ordinary of abbey
nullius of Saint-Paul-Outside-the-Walls on 6
April 1918.
President of the Pontifical Oriental Institute from 7
October 1919 to 4
July 1922,
and teacher at
several colleges and
institutes. Consultor to the Sacred Congregation of Rites in the
sections for the Liturgy and for the Causes of Saints. Censor of the Academy
of Sacred Liturgy. President of the Commission for Sacred Art Apostolic
Visitor to seminaries of Lombardy and Calabria.
Appointed Archbishop of Milan on 26
June 1929 by Pope Pius
XI. Created cardinal on 15
July 1929. Papal legate to
several events and congresses in Europe.
Participated in the conclave of 1939.
Founded the Institute of Amrosian
Chant and Sacred Music and the Ambrosianeum and Didascaleion cultural
centres, and wrote for
the daily publication L’Italia.
There was some
controversy during the investigation of his Cause as some claimed he was
sympathetic to Fascism. Evidence, however, shows that he denounced Fascism’s
meddling with the youth organization Catholic Action, refused to
participate in ceremonies involving Mussolini, and condemned racist
legislation. The cardinal was
primarily concerned with the spiritual well-being of his flock, the physical
needs of the poor,
assistance to newly married couples
in order to create strong marriages,
and with the administration of the Archdiocese.
Born
18
January 1880 at Rome, Italy as Alfredo
Ludovico Luigi Schuster
30
August 1954 at
Venegono, Italy of
natural causes
buried in Metropolitan Cathedral, Milan, Italy
26
March 1994 by Pope John
Paul II (decree of heroic
virtues)
12
May 1996 by Pope John
Paul II
Additional
Information
other
sites in english
images
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
Dicastero delle Cause dei Santi
nettsteder
i norsk
Readings
You want something to
remember me by. All I can leave you is an invitation to holiness. – Blessed Alfredo’s
parting words to the seminarians at
Venegono a few days before his death
The Church’s Liturgy
may…be considered as a sacred poem, in the framing of which both heaven and
earth have taken part, and by which our humanity, redeemed in the blood of the
Lamb without spot, rises on the wings of the Spirit even unto the throne of God
himself. This is more than a mere aspiration, for the Sacred Liturgy not only
shows forth and expresses the ineffable and the divine, but also, by means of
the sacraments and of its forms of prayer, develops and fulfils the
supernatural in the souls of the faithful, to whom it communicates the grace of
redemption. It may even be said that the very source of holiness of the Church
is fully contained in her Liturgy; for, without the holy sacraments, the
Passion of our Lord, in the existing dispensation instituted by almighty God,
we would have no efficacy in us, since there would be no channels capable of
conveying its treasure to our souls. – Blessed ldefonso Schuster, The Sacramentary, 1923
MLA
Citation
“Blessed Alfredo
Ildefonso Schuster“. CatholicSaints.Info. 4 July 2023. Web. 29 March 2024.
<https://catholicsaints.info/blessed-alfredo-ildefonso-schuster/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/blessed-alfredo-ildefonso-schuster/
Targa
affissa sulla facciata esterna dell'ingresso della chiesa di San Quirico
(Angera), in memoria della visita del cardinale Schuster.
SCHUSTER, ALFREDO
ILDEFONSO, BL.
Cardinal archbishop of
Milan, Cassinese Benedictine, liturgist; b. Jan. 18, 1880, Rome, Italy; d. Aug.
30, 1954, at Venegono Seminary near Milan, Italy.
Although his father,
Johannes (d. 1888), a tailor in Rome, was born in Bavaria, and his pious
mother, Anna Maria (Tutzer), came from Bolzano in the Austrian South Tyrol,
Alfredo Ludovico Schuster grew up a thorough Roman. He was accepted as a
Benedictine monk by the Roman Abbey of St.
Paul-outside-the-Walls at the age of 11 in 1891, and given the name
Ildefonso; he made his monastic profession on Nov. 13, 1899. After priestly
studies at Sant'Anselmo, Rome, he was ordained on March 19, 1904. He then
developed into a model religious, thanks in large measure to the counsel of his
saintly confrère (Bl.) Placido riccardi, O.S.B. Schuster served his abbey as
master of novices (1904–16) and as prior (1916–18). From 1914 to 1929 he was
procurator-general of the Benedictine Cassinese Congregation. On April 6, 1918,
he was elected abbot-ordinary of the abbey nullius of St.
Paul-outside-the-Walls.
Recognizing his talents,
the popes gave him various assignments, including consultorships on the
Congregation of Rites (Liturgy, Causes of Saints) and the Congregation for the
Oriental Church. Additionally, he was censor of the Academy of Sacred Liturgy,
president of the Commission for Sacred Art and Apostolic Visitator for Italian
seminaries. Pius
XI named him archbishop of Milan on June 26, 1929, created him
cardinal priest of SS. Silvestroe Martino ai Monti on July 15, 1929, and
personally consecrated him on July 21, 1929. The frail ascetic, with a spirit
worthy of a successor of St. Charles Borromeo and St. Ambrose, embarked upon a
tireless episcopal career notable for both its liturgical emphasis and its
contemporary pastoral awareness. He emphasized catechetics and promoted the
role of the laity in parishes and in Catholic Action. During the German
military occupation of Lombardy (1943–45), the cardinal gave his flock strong
and provident guidance, and the advice to surrender that he gave to the German
commandant in 1945 had a decisive influence.
From 1938 on Schuster had
stood firm against the racist views and other "Germanizations" of
Italian Fascism. Prior to that, however, he had shown public benevolence toward
the Fascist regime, to the particular chagrin of many Catholics in other lands.
Whether rightly or wrongly—and he was content to let history judge—he had
chosen this course for pastoral, not political, reasons. He also interpreted
strictly the pledge of loyalty that he, before his consecration, had made to
the king, pursuant to art. 20 of the Lateran Concordat of 1929. He was the
first Italian prelate to be affected by that rule. Had he not maintained his
punctilious personal concern for Mussolini, he might never have had that last
interview of April 25, 1945, at which he urged the dictator to make peace with
God and man. Unfortunately, Mussolini spurned the admonition, to his own quick
disaster.
Although his spirituality
is best characterized by his intense prayer life; his opposition to racism was
simply a manifestation of his egalitarian spirit: He believed that the goal of
all Christians is holiness. He worked toward this ideal by seeking justice
during and after World
War II and founding the Institute of Ambrosian Chant and Sacred Music
to inspire the faithful through beautiful liturgy. Schuster also won great
esteem as a liturgical and monastic historian. During his lifetime he wrote
many scholarly articles and several books. Among the books were Storia di
San Benedettoe dei suoi tempi (Viboldone 1943), which was translated into
English as St. Benedict and His Times (St. Louis 1951), and the
classic Liber Sacramentorum (9 v. Turin 1919–29). The latter, a most
influential work, has been translated into several languages [Eng. ed., The
Sacramentary: Historical and Liturgical Notes on the Roman Missal (5
v. New
York 1925–31)].
Having tended his flock
through nine turbulent postwar years, Schuster died in 1954 with a reputation
for high sanctity. He was entombed in the metropolitan cathedral of Milan. The
diocesan process for his canonization was initiated in 1957 by his successor,
Giovanni Battista Montini, who became Pope Paul
VI. A miracle attributed to his intercession was approved on July 11,
1995.
During Schuster's
beatification on May 12, 1996, Pope John
Paul II observed: "Schuster's pastoral ministry was motivated by
the spirit of prayer and contemplation proper to the Benedictine tradition. His
monastic spirituality, nourished by daily meditation on Sacred Scripture, thus
expanded into active collaboration with the Holy
See and into his generous service to the Ambro-sian community, edified
and consoled by him until the very end by the regular, devoted celebration of
the sacred mysteries and by the example of a clear and consistent life"
(Ambrosian Missal, Preface of the Memorial).
Feast: Aug. 30.
See Also: lateran
pacts.
Bibliography: L'Osservatore
Romano, English edition. no. 29: 5. L'epistolario card. Schuster-don
Calabria, ed. A. Majo and L. Piovan (Milan 1989). Scritti del Cardinale A.
Ildefonso Schuster, ed. G. Oggioni (Varese 1959); Gli ultimi tempi di
un regime, 2d ed. (Milan 1946). Ildefonso Schuster: Cenni biografici (Viboldone
1958). G. Basadonna, Cardinal Schuster. Un monaco vescovo nella dinamica
Milano (Milan 1996). D. A. Binchy, Church and State in Fascist Italy (New
York 1941). A. M. Bozzone, "Schuster, A.I.," in A. Mercati
and A. Pelzer, Dizionario ecclesiastico, 3 v. (Turin 1954–58) 3:756. E. Cavaterra, Salvate Milano! La mediazione del cardinale Schuster nel
1945 (Milan 1995). G. Judica Cordiglia, Il mio Cardinale (Milan
1955); Così sorrideva il Cardinale Schuster (Milan 1957). A. M. Fortuna, Incontro all'Archivescovado (Florence 1971). A. Majo, Gli
anni difficili dell'episcopato del card. A. I. Schuster (Milan
1978); Schuster: una vita per Milano (Milan 1994); with G. Rumi, Il cardinal Schustere il suo tempo (Milan 1979).
[R. F. McNamara]
New Catholic Encyclopedia
Lapide
per la consacrazione del nuovo altare maggiore da parte del cardinale Idelfonso Schuster, (1937) all'interno della
chiesetta neogotica di San Camillo a Milano fu
costruita nel 1902 su progetto dell'ingegnere/sacerdote Spirito Maria Chiappetta. Foto di Giovanni Dall'Orto, 18-10-2007.
Plaque
for the consecration of the new main altar made by cardinal Idelfonso Schuster (1937), inside the
Gothic-revival style church of San Camillo in Milan,
Italy. It was built in 1902 by engineer/priest Spirito Maria Chiappetta. Picture by Giovanni Dall'Orto, October 18 2007.
The Feast of Blessed
Alfredo Ildefonso Cardinal Schuster, OSB
08/30/2021
August 30th: Blessed
Alfredo Ildefonso Cardinal Schuster, OSB
Bailiff Grand Cross of
Honor and Devotion of the Sovereign Military Hospitaller Order of Saint
John of Jerusalem, of Rhodes and of Malta
Memorial
He was born in Rome of
Bavarian parents on January 18, 1880 and was baptized Alfredo Ludovico Luigi.
He entered the Benedictine monastery of St Paul-Outside-the-Walls when he was
11, and in 1896 began his novitiate, taking the name of Ildefonso. He made his
solemn profession in 1902. After studying philosophy at Sant’ Anselmo in
Rome and theology at St Paul’s Abbey, he was ordained a priest in 1904. He
was appointed Archbishop of Milan by Pope Pius XI on June 26, 1929 and created
a Cardinal on July 15th. In 1933, he was invested Bailiff in the Order of
Malta. A few days before he died, he withdrew to Venegono Seminary. His last,
moving words were to the seminarians: “You want something to remember me by.
All I can leave you is an invitation to holiness…”. He died a few days later on
August 30, 1954. His cause for canonization was introduced in 1957 by his
successor, Archbishop Giovanni Battista Montini, the future Pope Paul VI. When
his tomb was opened on January 28, 1985, his body was found to be intact. He
was beatified on May 12, 1996.
Collect
Almighty God, through
your grace, Blessed Alfredo Ildefonso, by his exemplary virtue built up the
flock entrusted to him. Grant that we, under the guidance of the Gospel, may
follow his teaching and walk in sureness of life, until we come to see you face
to face in your eternal kingdom. We ask this through our Lord Jesus Christ your
Son, who lives and reigns with you and the Holy Spirit, one God, for ever and
ever. Amen.
This information was
provided by Fra’ James-Michael von Stroebel. Click
here to view the complete Calendar of Liturgical Celebrations Proper
to the Order.
SOURCE : https://orderofmaltaamerican.org/2021/08/30/feast-blessed-alfredo-ildefonso-cardinal-schuster-osb/
Lapide
sulla controfacciata della chiesa di Santa Maria del Carmine a Milano,
per la riconsacrazione da parte del card. Idelfonso Schuster, nel dicembre 1937. Foto
di Giovanni Dall'Orto, 3-1-2008.
Plaque
in Santa Maria del Carmine church,
in Milan,
Italy, commemorating the re-consecration made by Idelfonso Schuster, in december 1937. Picture
by Giovanni Dall'Orto, January 3 2008.
BL. ALFREDO ILDEFONSO
SCHUSTER, O.S.B. was born in Rome on 18 January 1880 and baptized Alfredo
Ludovico Luigi. He entered the Benedictine monastery of St
Paul-Outside-the-Walls when he was 11, and in 1896 began his novitiate, taking
the name of Ildefonso. He made his solemn profession in 1902. After studying
philosophy at Sant' Anselmo and theology at St Paul's Abbey, he was ordained a
priest in 1904. He served his own community in various offices until he was
elected abbot in 1918.
He taught at several
pontifical institutes and served as consultor to the Sacred Congregation of
Rites in the sections for the Liturgy and for the Causes of Saints, and in
addition to being censor of the Academy of Sacred Liturgy, president of the
Commission for Sacred Art and Apostolic Visitator for Italian seminaries.
He was singled out by
Pope Pius XI, who appointed him Archbishop of Milan on 26 June 1929, created
him a Cardinal on 15 July and consecrated him on 21 July.
Beginning his ministry,
in his own words as "errand boy" of the Ambrosian Church, he gave
priority to catechesis and promoted the role of the laity in the parish and in
Catholic Action. He was the first Italian Bishop, following the Concordat, to
swear allegiance to the King. He denounced Fascist interference in Catholic
Action. Later, he refused to solemnly bless Milan Central Station, obliging
both the King and Mussolini to be absent from its inauguration. He condemned
the racial laws in 1938: "A kind of heresy has been born in foreign
countries which is spreading everywhere ... it is called racism". He
championed the cause of the poor during the Second World War and after it founded
the Domus Ambrosiana, inexpensive housing for newly-married couples.
He closely followed the
growth of the Catholic University, founded the Institute of Amrosian Chant and
Sacred Music and the Ambrosianeum and Didascaleion cultural centres. He also
blessed the Mary Immaculate Institute for priests, and contributed articles to
the daily, L'Italia. Above all, he proposed holiness as a goal for all,
and the only means to human happiness. A few days before he died, he withdrew
to Venegono Seminary. His last, moving words were to the seminarians: "You
want something to remember me by. All I can leave you is an invitation to
holiness...". He died a few days later on 30 August 1954. His cause for
canonization was introduced in 1957 by his successor, Archbishop Giovanni
Battista Montini, the future Pope Paul VI.
Taken from:
L'Osservatore Romano
Weekly Edition in English
Various dates and pages in 1996
L'Osservatore Romano is
the newspaper of the Holy See.
The Weekly Edition in English is published for the US by:
The Cathedral Foundation
L'Osservatore Romano English Edition
P.O. Box 777
Baltimore, MD 21201
Subscriptions: (410) 547-5380
HOME-EWTNews-FAITH-TELEVISION-RADIO-LIBRARY-GALLERY-CATALOGUE-GENERAL
ESPAÑOL
SOURCE :
https://web.archive.org/web/20180929233226/https://www.ewtn.com/library/MARY/bios96.htm#schuster
Navata di
sinistra della Basilica di Sant'Ambrogio a Milano. Lapide latina che
ricorda la riconsacrazione, da parte del cardinale Idelfonso Schuster, dell'altare, dopo i restauri
del 1932. Foto di Giovanni Dall'Orto, 25-4-2007.
Left-side
nave of Sant'Ambrogio basilica in Milan, Italy.
Latin plaque commemorating the rededication of the altar, by cardinal Idelfonso Schuster, after its restoration in
1932. Picture by Giovanni Dall'Orto, April 25 2007.
SCHUSTER,
O.S.B., Alfredo Ildefonso
(1880-1954)
Birth. January 18, 1880,
at Ospedale Santissimo Salvatore, Rome, Italy. Son of Giovanni Schuster
and Maria Ana Tutzer. The father, twice a widower, was from Bavaria and thirty
years older than the mother. He had a sister, Giulia, who entered the Order of
Sisters of Charity of S. Vincenzo di Paul; and three half siblings from his
father's second marriage. He was baptized two days after his birth with the
name Alfredo Ludovico. He was kidnapped when he was a small child and returned
quickly; the kidnapper was immediately arrested. As a boy, he served mass at
the church of Teutonic Cemetery, next to St. Peter's basilica.
Education. Initial
studies, ginnasiali and liceali at S. Paolo fuori le mura,
November 1891; joined the order of St. Benedict at the novitiate of the
monastery of S. Paolo fuori le mura, Rome, and took the name Ildefonso,
November 13, 1898; professed, November 13, 1900; Pontifical Academy of S.
Anselmo, Rome obtained a doctorate in philosophy, June 14, 1903; and shortly
after, a doctorate in theology).
Priesthood. Ordained,
March 19, 1904, patriarchal Lateran basilica, Rome, by Cardinal Pietro
Respighi, archpriest of that basilica and vicar general of Rome. Community
member of S. Paolo fuori le mura, 1904-1908; master of novices, 1908-1916;
prior, 1916-1918. Procurator general of the Congregation of Monte Cassino,
1914-1929. Elected abbot-ordinary of the abbey nullius of S. Paolo
fuori le Mura, Rome, April 6, 1918; received the abbatial blessing from
Cardinal Basilio Pompilj, bishop of Velletri, vicar general of Rome, April 14,
1918, S. Paolo fuori le Mura. President of the Pontifical Oriental Institute,
October 7, 1919 to July 4, 1922. Apostolic visitor to the seminaries of
Lombardy Campania and Calabria, 1924-1928; recommended to Pope Pius XI the
foundation of a major seminary for the archdiocese of Milan in Venegono.
Between the end of November and beginning of December 1926, Abbot Schuster
preached the spiritual exercises to Archbishop Angelo Giuseppe Roncalli, future
cardinal, pope and blessed, at S. Paolo fuori le mura.
Episcopate. Elected
archbishop of Milan, June 26, 1929. On July 13, 1929, he took the oath of
loyalty to the Italian State before King Vittorio Emmanuele III, according to
the new concordat between Italy and the Holy See; he was the first Italian
bishop to take the oath.
Cardinalate. Created
cardinal priest in the consistory of July 15, 1929; received the red hat and
the title of Ss. Silvestro e Martino ai Monti, July 18, 1929. Consecrated, July
21, 1929, Sistine chapel, at the Vatican, by Pope Pius XI, assisted by Carlo
Cremonesi, titular archbishop of Nicomedia, privy almoner of His Holiness, and
by Agostino Zampini, O.S.A., titular bishop of Porfireone, sacristan of His
Holiness. Papal legate to the centennial celebration of Our Lady of Caravaggio,
August 15, 1932; to the 10th centennial celebration of Einsiedeln Abbey,
Switzerland, March 21, 1934; to the inauguration of the new facade of Desio's
cathedral, September 15, 1937. He was invested as a bailiff grand cross of
honor and devotion of the Sovereign Order of Malta in 1933. Participated in
the conclave
of 1939, which elected Pope Pius XII. Papal legate to the National
Eucharistic Congress, Assisi, Italy, August 2, 1951. Cardinal protopriest, June
12, 1952.
Death. Monday August 30,
1954, at 4:15 a.m., of heart ailment, Archiepiscopal Seminary Pio XI, Venegono
Inferiore, near Milan. The funeral was celebrated by Cardinal Angelo Giuseppe
Roncalli, patriarch of Venice, future Pope John XXIII and blessed. Buried on
September 2, 1954 in the metropolitan cathedral of Milan, next to his two
immediate predecessors, Cardinals Andrea Carlo Ferrari and Eugenio Tosi,
O.SS.C.A.
Beatification. The
diocesan process was opened, August 30, 1957, by Giovanni Battista Montini,
archbishop of Milan, future Pope Paul VI; it was concluded on October 31, 1963.
When his tomb was opened for the recognition of the body, on January 28, 1985, it
was found to be intact. He was beatified on May 12, 1996 by Pope John Paul II.
Bibliography. Basadonna,
Giorgio. Cardinal Schuster. Un monaco vescovo nella dinamica Milano.
Milan: Edizione Paoline, 1996; Belski Lagazzi, Ines. Il Cardinale
Schuster. Torino Edizioni Paoline 1965; Il Cardinale Alfredo Ildefonso
Schuster : avvio allo studio. Milano : Nuove edizioni Duomo, 1979. (Archivio
ambrosiano; 38.); Il Cardinale Ildefonso Schuster, cenni biografici.
Milano: Abbazia di Viboldone 1954; Cavaterra, Emilio. Salvate Milano : la
mediazione del cardinale Schuster nel 1945. Milan : Mursia, 1995.
(Testimonianze fra cronaca e storia ; 223); Cazzani, Eugenio. Vescovi e
arcivescovi di Milano. Nuova ed./ a cura di Angelo Majo, 2. ed. Milano :
Massimo : NED, 1996. Note: Originally published 1955, now enlarged and updated,
p. 289-292; Crippa, Luigi. Il servo di Dio A. Ildefonso Card. Schuster
O.S.B. nel quarantesimo della morte, 1954-1994. Roma : Benedictina Editrice,
1994. (Sezione monastica ; 8). Contents: Alfredo Ildefonso Card. Schuster O.S.B
saggio bibliografico / Luigi Crippa -- In margine alla biografia schusteriana:
l'Abate Ildefonso Schuster nei ricordi di D. Anselmo Lentini monaco di
Montecassino, novizio a S. Paolo fuori le mura (1919-20) / Mariano Dell'Omo --
Schuster-Lazzati: un esemplare rapporto spirituale / Armando Oberti -- Ritratto
monastico di Ildefonso Schuster allo specchio delle sue "Lettere
dell'amicizia" / Giuseppe Anelli -- Uso e ruolo della S. Scrittura nel
pensiero del Card. Schuster / Agostino Rznzato -- La prima e la seconda
dedicazione dellas Chiesa monastica delle Benedettine del SS. Sacramento di
Milano nell'esperienza spirituale del Card. A. Ildefonso Schuster / Annamaria
Valli -- Vita monastica, studio e lavoro nel pensiero del Card. Schuster /
Massimo Lapponi -- L'opera del Cardinale Schuster nella storiografia monastica
del novecento / Gregorio Penco -- Ildefonso Schuster storico di Farfa e della
Sabina / Tersilio Leggio -- Il Card. Ildefonso Schuster: Santa Vittoria e
Farfensi nel Piceno / Giuseppe Crocetti; Crivelli, Luigi. Schuster : un
monaco prestato a Milano. Prefazione di Indro Montanelli. Cinisello Balsamo,
Milan : San Paolo, 1996. (Tempi e figure ; 25); Garzonio, Marco. Schuster.
Casale Monferrato : Piemme, 1996; Judica Cordiglia, Giovanni. Il mio
cardinale. Milan: Istituto de Propaganda Libraria, 1955; Leccisotti,
Tommaso. Il Cardinale Schuster. 2 vols. Milan: Scuola Tipografica S.
Benedetto, 1969; Majo, Angelo. Storia della chiesa ambrosiana. 5 vols. 2nd
ed. Milano : NED, 1983-1986, V, 19-24, 23, 37, 38, 45-48, 50-52, 54-69, 71-73,
76, 77, 80, 84, 88, 89, 91-93. 95, 98, 105 and 140; Nobili, Elena.
"L'azione pastorale del Card. Schuster dalla guerra d'Etiopia alle
leggi razziali".Terra ambrosiana, n. 5, 2005; Nobili, Elena. La
parabola di un'illusione. Il cardinal Schuster dalla guerra d'Etiopia alle
leggi razziali. Milano: NED, 2005; Nobili, Elena. "Vescovi lombardi e
consenso alla guerra: il cardinal Schuster", in L'Impero fascista.
Italia ed Etiopia (1935-1941). A cura di Riccardo Bottoni. Bologna : Il Mulino,
2008. Convegno internazionale di studio su "L'Italia e l'Etiopia
1935-1941, a settant'anni dall'impero fascista" (2006 : Milan, Italy).
Note: Proceedings of the conference held in Milan, Italy, Oct. 5-7, 2006; Quattrocchi,
Paul B. Al di sopra dei Gagliardetti : l'Arcivescovo Schuster : un asceta
benedettino nella Milano dell'"èra fascista". Casale Monferrato, AL :
Marietti, 1985; Rumi, Giorgio and Majo, Angelo. Il cardinal Schuster e il
suo tempo. Introduzione di Virginio Rognoni. Milan : Massimo, 1979. (Collana
Problemi del nostro tempo ; n. 44).
Links. Photographs
and biography, in English; photographs
amd biography, in Italian, Wikipedia; photographs
and biography, in Spanish, Wikipedia; photograph
and biography, in Italian, Institut f|r Grenzgebiete der
Wissenschaft; his
photograph and arms, Araldica Vaticana; Serie
cronologica dei vescovi di Milano (III-XXI secolo), in Italian, archdiocese
of Milan.
SOURCE : https://web.archive.org/web/20140104001717/http://www2.fiu.edu/~mirandas/bios-s.htm#Schuster
Saint of the Day – 30
August – Blessed Alfredo Ildefonso Schuster OSB (1880-1954)
Posted on August
30, 2019
Saint of the Day – 30
August – Blessed Alfredo Ildefonso Schuster OSB (1880-1954) aged 74 Cardinal,
Archbishop of Milan, Benedictine Monk and Abbot, Writer, Liturgical scholar –
born Alfredo Ludovico Luigi Schuster on 18 January 1880 at Rome,
Italy and died on 30 August 1954 at Venegono, Italy of natural causes.
Patronage – Archdiocese of Milan. His body is incorupt.
Alfredo Ludovico Schuster
was born on 18 January 1880 in Rome, Italy, the son of Giovanni (Johann)
Schuster, a Bavarian tailor and double widower and Maria Anna Tutzer.
Schuster’s sister, Giulia, entered the Daughters of Charity of Saint
Vincent de Paul. Schuster also had three half-siblings from his
father’s second marriage. As a young child, Schuster was briefly
kidnapped. He served as an altar boy at the church of the German
Cemetery, next to St. Peter’s Basilica.
Schuster completed his
secondary-level studies at the Basilica of Saint Paul Outside the Walls in
November 1891. On 13 November 1898, he joined the Order of St
Benedict at the novitiate of the monastery community of Saint Paul Outside the
Walls, when he took the name Ildefonso and later professed monastic vows on 13
November 1900. He graduated as a Doctor of Philosophy on 14 June
1903 and later received a doctorate in theology from the Pontifical Atheneum of
St Anselm in Rome.
He was ordained on 19
March 1904 at the patriarchal Lateran Basilica in Rome by Cardinal Pietro
Respighi, its archpriest and Vicar general of Rome. He returned to
the Basilica of Saint Paul Outside the Walls in 1904 and became Master of
novices in 1908, prior in 1916 and was elected abbot-ordinary of the abbey on 6
April 1918.
On 26 June 1029 he was
elected Archbishop of Milan. On the following 13 July, he took the
oath of loyalty to the Italian state in front of King Victor Emmanuel III of
Italy, the first Italian bishopto do so, as required by the Lateran Treaty.
He was created Cardinal
priest by Pope Pius XI on 15 July 1929, receiving the titular church of Santi
Silvestro e Martino ai Monti on 18 July 1929. He was consecrated on
21 July 1929 in the Sistine Chapel by Pope Pius personally.
Cardinal Schuster served as a papal legate on several occasions. On
15 August 1932, he was appointed legate to the celebration of Our Lady of
Caravaggio; on 21 March 1934, to the millennial anniversary of Einsiedeln
Abbey in Switzerland; on 15 September 1937, to the inauguration of the
new facade of the cathedral of Desio; and on 2 August 1951, to the
National Eucharistic Conference in Assisi. Bl Alfredo participated
in the papal conclave of 1939, which elected Pope Pius XII on the eve of World
War II.
There were claims during
the process for Schuster’s beatification that he was sympathetic to Italian
Fascism. While there is evidence of some support for Italy’s
military ambitions, there is also evidence that he denounced the anti-Christian
element of Fascist philosophy. He reportedly refused to participate
in ceremonies involving Mussolini and condemned racist legislation during the
Fascist period.
Schuster was an
enthusiastic supporter of the Italian invasion of Ethiopia in 1935, comparing
it to the Crusades and viewing it as a potential source of converts. On 28
October 1935, while celebrating Mass in the Cathedral of Milan, he asked God to
protect the Italian troops as “they open the door of Ethiopia to the
Catholic faith and Roman civilisation” and blessed the banners of the
departing troops. In 1938, Bl Alfredo’s views changed sharply,
after the annexation of Austria by Nazi Germany and the introduction of German
racial doctrines into Italy with the Italian Racial Laws. During
World War II the Cardinal was attacked by the Fascist and Nazi press without
suffering any loss of esteem among his people. In the postwar
years, Cardinal Schuster frequently emphasised the danger of totalitarianism
inspired either by Fascism or Communism.Although the cardinal sought Mussolini
out on 25 April 1945 and urged him to make his peace with God and his fellow
man, Mussolini spurned the admonition and was assassinated within a week.
Bl Alredo died on 30
August 1954 in the Archiepiscopal Seminary Pio XI near Milan. Cardinal Angelo
Giuseppe Roncalli (the future St Pope John XXIII) celebrated his funeral. He
was buried on 2 September 1954 in the metropolitan cathedral of Milan, next to
his two immediate predecessors. He was honoured with the Order of
the Holy Sepulchre.
The diocesan process of
his cause for sainthood was opened on 30 August 1957 by Archbishop Giovanni
Battista Montini (the future St Pope Paul VI) and concluded on 31 October
1963. After his tomb was opened on 28 January 1985, his body was
found to be intact. Schuster was declared Venerable on 26 March
1994 by St Pope John Paul II and Beatified on 12 May 1996, after acceptance of
a miracle involving the curing of an eye disease.
As a Liturgical scholar.
his mosst famous work Liber Sacramentorum, known in its English
translation as The Sacramentary, was written while he was still a
Benedictine monk of the Roman Rite and although dated in some respects, remains
an invaluable reference point for liturgical scholarship. When he
was appointed Archbishop of Milan by Pope Pius XI, (who was himself Milanese
and had held that office for six months before his Papal election), he embraced
the Ambrosian liturgy wholeheartedly, and as the ex-officio head of the
Congregation for the Ambrosian Rite, strongly defended and promoted the
authentic uses of that tradition. He also oversaw important new
editions of the Ambrosian musical books, which are still used in both the
Ordinary and Extraordinary Form of the Rite to this day. He wrote:
“The Church’s Liturgy may…be considered as a sacred poem, in the framing of which both heaven and earth have taken part and by which our humanity, redeemed in the blood of the Lamb without spot, rises on the wings of the Spirit even unto the throne of God Himself. This is more than a mere aspiration, for the Sacred Liturgy not only shows forth and expresses the ineffable and the divine but also, by means of the sacraments and of its forms of prayer, develops and fulfils the supernatural in the souls of the faithful, to whom it communicates the grace of redemption. It may even be said, that the very source of holiness of the Church is fully contained in her Liturgy; for, without the holy sacraments, the Passion of our Lord, in the existing dispensation instituted by almighty God, we would have no efficacy in us, since there would be no channels capable of conveying its treasure to our souls.”
Ildefonso Schuster, The Sacramentary, vol. I
Almighty God, through
Your grace,
Blessed Alfredo Ildefonso Schuster,
by his exemplary virtue, built up the flock entrusted to him.
Grant that we, under the guidance of the Gospel,
may follow his teaching and walk in sureness of life,
until we come to see You face-to-face in Your eternal kingdom.
We ask this through our Lord Jesus Christ,
Your son, who lives and reigns with You
and the Holy Spirit, one God, forever and ever.
Amen
Author: AnaStpaul
Passionate Catholic.
Being a Catholic is a way of life - a love affair "Religion must be like
the air we breathe..."- St John Bosco Prayer is what the world needs
combined with the example of our lives which testify to the Light of Christ.
This site, which is now using the Traditional Calendar, will mainly concentrate
on Daily Prayers, Novenas and the Memorials and Feast Days of our friends in
Heaven, the Saints who went before us and the great blessings the Church
provides in our Catholic Monthly Devotions. This Site is placed under the
Patronage of my many favourite Saints and especially, St Paul. "For the
Saints are sent to us by God as so many sermons. We do not use them, it is they
who move us and lead us, to where we had not expected to go.” Charles Cardinal
Journet (1891-1975) This site adheres to the Catholic Church and all her
teachings. PLEASE ADVISE ME OF ANY GLARING TYPOS etc - In June 2021 I lost 95%
sight in my left eye and sometimes miss errors. Thank you and I pray all those
who visit here will be abundantly blessed. Pax et bonum! VIEW ALL POSTS
Beato Alfredo Ildefonso
Schuster Cardinale, arcivescovo di Milano
Roma, 18 gennaio 1880 –
Venegono Inferiore, Varese, 30 agosto 1954
Nacque a Roma il 18
gennaio 1880, divenne monaco esemplare e, il 19 marzo 1904, venne ordinato
sacerdote nella basilica di San Giovanni in Laterano. Gli furono affidati
incarichi gravosi, che manifestavano però la stima e la fiducia nei suoi
confronti. A soli 28 anni era maestro dei novizi, poi procuratore generale
della Congregazione cassinese, poi priore claustrale e infine abate ordinario
di San Paolo fuori le mura. L'amore per lo studio, che fanno di lui un vero
figlio di san Benedetto, non verrà meno a causa dei suoi impegni che sempre più
occuperanno il suo tempo e il suo ministero. Grande infatti fu la sua passione
per l'archeologia, l'arte sacra, la storia monastica e liturgica. Il 15
luglio1929 fu creato cardinale da papa Pio XI e il 21 luglio fu consacrato
arcivescovo di Milano nella suggestiva cornice della Cappella Sistina. Ebbe
inizio così il suo ministero di vescovo nella Chiesa ambrosiana fino al 30
agosto 1954, data della sua morte, avvenuta presso il seminario di Venegono, da
lui fatto costruire come un'abbazia in cima ad un colle. Fu proclamato beato da
Giovanni Paolo II il 12 maggio 1996. (Avvenire)
Etimologia: Alfredo
= guidato dagli elfi, dall'anglosassone
Emblema: Bastone
pastorale
Martirologio
Romano: A Venegono vicino a Varese, transito del beato Alfredo Ildefonso
Schuster, vescovo, che, da abate di San Paolo di Roma elevato alla sede di
Milano, uomo di mirabile sapienza e dottrina, svolse con grande sollecitudine
l’ufficio di pastore per il bene del suo popolo.
Aveva ragione lui, a
sostenere che i santi, quando passano da vivi o da morti, fanno accorrere le
folle. Lo si è visto nel 1954, quando una folla oceanica accorse per fare ala
al passaggio del suo feretro da Venegono Inferiore, dove era morto, a Milano
dove si svolsero gli imponenti funerali; e lo si vede ancora oggi, con
l’afflusso di turisti, curiosi e fedeli nel Duomo di Milano, di fronte all’urna
che custodisce i suoi resti mortali.
Non è milanese e neppure
lombardo: figlio del caposarto degli zuavi pontifici, nasce a Roma nel 1880.
Orfano di papà a 11 anni, entra nel convento di San Paolo fuori le mura grazie
ad un benefattore, che ammira la sua intelligenza e la sua pietà.
Monaco esemplare, viene
ordinato sacerdote a 24 anni e subito gli vengono affidati incarichi delicati e
gravosi. A 28 anni è già maestro dei novizi, poi procuratore generale della
Congregazione, infine abate di San Paolo fuori le mura; nel 1929 Pio XI lo
nomina arcivescovo di Milano e cardinale.
Inizia il suo ministero
milanese prendendo come modello il suo più illustre predecessore, Carlo
Borromeo, e si sforza di imitarlo, soprattutto nella sua passione per il
popolo, nel suo coraggio per difendere la purezza delle fede, nel suo donarsi
completamente senza risparmio, come testimoniano le numerose lettere al clero e
al popolo, le assidue visite pastorali, i frequenti sinodi diocesani, i due
congressi eucaristici.
Sotto la porpora continua
tuttavia a battere il cuore del monaco, affascinato da Dio, innamorato della
preghiera, portato per natura al silenzio ed alla contemplazione. Dal fisico
esile e fragile, sotto le vesti liturgiche diventa un gigante: «Si vedeva un
santo a colloquio con l’invisibile potenza di Dio», ricordano i testimoni, «non
si poteva guardarlo senza essere scossi da un brivido religioso».
Dai suoi sacerdoti esige
la santità della vita, perché «pare che la gente non si lasci più convincere
dalla nostra predicazione, ma di fronte alla santità, ancora crede, ancora si
inginocchia e prega». Oltre che pastore di anime, è un fine studioso di storia,
di catechesi, di archeologia e di arte, ma prima di tutto è un liturgo,
convinto che la liturgia «è per eccellenza la preghiera della Chiesa», l’unica
vera “devozione” di ogni cristiano, che non deve andare in cerca di altre
“devozioni”.
E neppure cedere alla
tentazione del sentimentalismo, del superattivismo e dell’appariscente perché
«è inutile e pericoloso sfruttare il cuore, quando la fede manca dei suoi
preamboli razionali… Purtroppo, noi ci prestiamo a tale svuotamento della Religione
e ci accontentiamo facilmente delle folle oceaniche, dei nostri Congressi,
delle processioni, delle Feste Centenarie».
Muore, quasi
improvvisamente, il 30 agosto 1954 nel seminario di Venegono, dove i medici lo
hanno mandato a recuperare le forze, logorate dal suo generoso e continuo
donarsi. E che non avesse solo predicato, ma prima di tutto vissuto la santità
in un personale sforzo quotidiano ed eroico, si è avuto conferma il 12 maggio
1996, quando Giovanni Paolo II ha proclamato beato Alfredo Ildefonso Schuster,
il monaco-cardinale fermamente convinto che «il diavolo non ha paura dei nostri
campi sportivi e dei nostri cinematografi, ha paura invece della nostra
santità».
Autore: Gianpiero Pettiti
Consacration
Plaque of Santa Maria Annunciata in Chiesa Rossa (Milan, Italy), commemorating
the consecration made by Cardinal Archbishop Idelfonso Schuster on December
21st, 1932
Targa
commemorativa della consacrazione della Chiesa di Santa Maria Annunciata in
Chiesa Rossa (Milano) a opera del Cardinale Ildefonso Schister il 21 dicembre
1932
Nato a Roma il 18 gennaio
1880 da Giovanni, caposarto degli zuavi pontifici, e da Maria Anna Tutzer, fu
battezzato il 20 gennaio. Rimasto all’età di undici anni orfano di padre, e
viste le sue doti per studio e la sua pietà, fu fatto entrare dal barone
Pfiffer d’Altishofen nello studentato di S. Paolo fuori le mura. Ebbe come
maestri il Beato Placido Riccardi e don Bonifacio Oslander che l’educarono alla
preghiera , all’ascesi e allo studio (si laureò in filosofia al Collegio
Pontificio di Sant’Anselmo a Roma).
Fu monaco esemplare e il
19 marzo 1904 venne ordinato sacerdote in San Giovanni in Laterano. Gli
furono affidati incarichi gravosi, che manifestavano però in se la stima e la
fiducia nei suoi confronti. A soli 28 anni era maestro dei novizi, poi
procuratore generale della Congregazione Cassinese, successivamente priore
claustrale e infine abate ordinario di San Paolo fuori le mura (1918). L’amore
per lo studio, che fanno di lui un vero figlio di San Benedetto, non verrà meno
a causa dei suoi innumerevoli impegni che sempre più occuperanno il suo tempo e
il suo ministero. Grande infatti fu la sua passione per l’archeologia, l’arte
sacra, la storia monastica e liturgica.
Gli infiniti impegni lo
porteranno dalla cattedra di insegnante alla visita, come Visitatore
Apostolico, dei Seminari. Il 26 giugno 1929 fu nominato da papa Pio XI
arcivescovo di Milano; il 15 luglio lo nomina cardinale e il 21 luglio lo
consacra vescovo nella suggestiva cornice della Cappella Sistina. Ebbe inizio
così il suo ministero di vescovo nella Chiesa Ambrosiana. Prese come modello il
suo predecessore il Santo vescovo Carlo Borromeo e di lui imitò anzitutto lo
zelo nel difendere la purezza della fede, nel promuovere la salvezza delle
anime, incrementandone la pietà attraverso la vita sacramentale e la conoscenza
della dottrine cristiana. A testimonianza di ciò sono le numerose lettere al
clero e al popolo, le assidue visite pastorali, le minuziose e dettagliate
prescrizioni specialmente in ordine al decoro del culto divino, i frequenti
sinodi diocesani e i due congressi eucaristici. La sua presenza tra il popolo
fu continua e costante. Per questo non mancò mai ai riti festivi in Duomo,
moltiplicò le consacrazioni di chiese e altari, le traslazioni di sacre
reliquie, eccetera. Allo stremo delle forze si era lasciato persuadere dai
medici di trascorrere un periodo di riposo. Scelse come luogo il seminario di
Venegono, da lui fatto costruire come un’abbazia in cima ad un colle, mistica
cittadella di preghiera e studio.
Qui si spense il 30
agosto 1954 congedandosi dai suoi seminaristi con queste parole: “ Voi
desiderate un ricordo da me. Altro ricordo non ho da darvi che un invito alla
santità. La gente pare che non si lasci più convincere dalla nostra
predicazione, ma di fronte alla santità, ancora crede, ancora si inginocchia e
prega. La gente pare che viva ignara delle realtà soprannaturali, indifferente
ai problemi della salvezza. Ma se un Santo autentico, o vivo o morto, passa,
tutti accorrono al suo passaggio. Ricordate le folle intorno alla bara di don
Orione? Non dimenticate che il diavolo non ha paura dei nostri campi sportivi e
dei nostri cinematografi. ha paura, invece, della nostra santità”.
Pochi giorni dopo,
l’impressionante corteo che accompagnava la salma del cardinale Schuster da
Venegono a Milano confermava che “ quando passa un Santo, tutti accorrono al
suo passaggio”. Il processo di beatificazione ebbe inizio nel 1957 e si
concluse nel 1995 con l’approvazione del miracolo ottenuto per sua
intercessione: la guarigione di suor Maria Emilia Brusati, da glaucoma
bilaterale. La proclamazione solenne di beatificazione è del 12 maggio 1996. La
memoria liturgica è il 30 agosto.
Bibliografia
- Lecisotti, Il Cardinale
Schuster, 2 voll., Abbazia di Viboldone
- Beltrame Quattrocchi,
Al di sopra dei gagliardetti..., Marietti
- Suor Amalia, Schuster.
Racconti come fioretti, Istituto di Propaganda Libraria.
- Majo, Schuster. Una
vita per Milano, NED
- Schuster, Al diletto
popolo..., EP
- Schuster, La nostalgia
del chiostro..., Piemme
- Apeciti, Ciò che conta
è amare..., ITL Centro Ambrosiano.
PREGHIERA
Padre origine di ogni
bene, noi ti lodiamo e ti ringraziamo perché nel beato cardinale Alfredo
Ildefonso Schuster ci hai donato e fatto conoscere un pastore mansueto e
infaticabile, uomo “tutto preghiera”, testimone della pace che tu solo sai
donare.
Signore Gesù, Figlio di
Dio, tu sei stato per il cardinal Schuster modello di vita:
per tuo amore fu servo
appassionato di tutti, consumando ogni giorno della sua esistenza perché
ciascuno potesse trovare te, Signore della vita, della pace e della gioia. Il
suo esempio ci stimoli e la sua preghiera ci accompagni , perché anche noi
doniamo la vita al servizio di ogni essere umano.
Spirito dell’amore, che
ci rendi santi, concedici di raccogliere il suo invito alla santità. Rendici
capaci, come lui lo è stato, di amare i poveri, i dimenticati, i perseguitati;
donaci la forza di dialogare con tutti, con la fiducia di scoprire in ogni
cuore il seme germogliante del tuo amore. Amen.
Autore: Don Marco
Grenci
SOURCE : http://www.santiebeati.it/Detailed/90231.html
Aula Paolo VI - Lunedì,
13 maggio 1996
Signor Cardinale,
Venerati Fratelli nell’Episcopato e nel Sacerdozio,
Fratelli e Sorelle nel Signore!
1.
Sono lieto di incontrarvi
in questa occasione festosa ed insieme familiare, il giorno dopo la solenne
Beatificazione del Cardinale Alfredo Ildefonso Schuster. Porgo a tutti il mio
cordiale benvenuto. Saluto in modo particolare il vostro Arcivescovo, il Signor
Cardinale Carlo Maria Martini, i Presuli presenti e, con loro, i Sacerdoti, i
Religiosi e le Religiose, il Sindaco, le Autorità civili e tutti coloro che, in
vario modo, hanno collaborato alla buona riuscita del vostro pellegrinaggio.
L’odierna circostanza vi
offre l’opportunità di ritornare con grata memoria alla vita di colui che per
25 anni è stato amato e venerato Pastore della vostra Chiesa, sedendo sulla
Cattedra episcopale che fu del santo patrono Ambrogio, del quale vi state
preparando a celebrare solennemente il 16° centenario della morte, il 4 aprile
del prossimo anno.
Del Card. Schuster
tracciò un profilo incisivo il successore, l’allora Arcivescovo Giovanni
Battista Montini, in occasione del suo ingresso nell’Arcidiocesi ambrosiana:
"Noi, - disse - avidi di conforto e di speranza, rievochiamo ora la
tutelare figura di lui, gracile e forte; assorto continuamente "nei
pensieri contemplativi", ma rapido e sicuro a decifrare l’essenziale
d’ogni scena esteriore; proteso sempre e frettoloso all’opera sua, ma sempre
dolce e indulgente per ogni ricorso al suo consiglio e alla sua autorità;
austero e libero".
2.
Il Beato Alfredo
Ildefonso fu uomo "austero e libero" insieme, grazie alla profonda
e solida spiritualità maturata alla scuola di san Benedetto, del quale
assunse il programma: "Ora, labora et noli contristari". Sotto la
guida del Beato Placido Riccardi, egli formò la propria vita come studente,
novizio, monaco ed abate nel più genuino spirito benedettino. Col passare degli
anni la preghiera divenne sempre più importante per lui,
consentendogli di immergersi in quel Dio che solo poteva colmare la sua sete di
amore. Quando era davanti al tabernacolo, il suo sguardo era come rapito. Da
questa unione con il Signore egli traeva forza per sostenere la fatica da cui
era scandita la sua giornata e dare il meglio di sé in ogni momento. Ebbe a
scrivere: "Non vi è altra cosa su questa terra che attendere all’unione
con Dio. Tutto il resto è nulla" (Schuster, Lettere dell’amicizia,
83).
Egli si distinse anche
per un’intensa capacità di lavoro: ne è testimonianza la dedizione agli
studi di storia e liturgia, che continuò a coltivare anche tra gli impegni
incalzanti del ministero episcopale. Tutto avveniva in un clima di profonda
serenità e gioia, atteggiamento interiore al quale egli, da vero figlio di san
Benedetto, attribuiva un significato soprannaturale.
Sorge quasi naturale la
domanda: come ha egli potuto conciliare attività e contemplazione e conservare
un armonico equilibrio tra ansia apostolica e pace interiore? Ciò fu possibile
perché egli riconobbe il primato di Cristo, al cui amore - secondo la
massima della Regola - nulla si deve anteporre (cf. 4,21; 72,11). Si
comprende allora l’ampio spazio da lui dato alla contemplazione e, in modo
speciale, alla Liturgia e al Testo Sacro, la cui lettura assidua - la
"lectio divina"! -non si stancava di raccomandare soprattutto ai
sacerdoti e alle persone consacrate.
3.
Il programma di san
Benedetto "Ora, labora et noli contristari" può essere assunto come
traccia per interpretare il suo lungo ministero episcopale a servizio
del popolo ambrosiano.
"Ora",
innanzitutto: la preghiera intensa, diffusa nella giornata, nutrita di respiro
ecclesiale divenne il fondamento del suo instancabile ministero. Il popolo,
vedendolo pregare, sentiva di trovarsi di fronte ad un santo.
L’altro punto del
programma era il benedettino "labora": il Beato Alfredo Ildefonso
volle che la sua vita fosse consumata dallo zelo pastorale, espresso in
molteplici forme e modalità. Ricordo le cinque visite pastorali alle numerose
parrocchie della vasta Arcidiocesi milanese; la partecipazione alla Santa Messa
Capitolare della Cattedrale in ogni domenica e solennità; i cinque sinodi
diocesani; il concilio provinciale nono; i sinodi minori, celebrati quasi ogni
anno; i congressi eucaristici, mariani, catechistici, liturgici, delle
Confraternite del Santissimo Sacramento e degli Oratori, vere testimonianze
corali di fede; la celebrazione di particolari centenari, mezzo per appropriate
catechesi; la presenza ovunque ci fosse da consolare o da portare aiuto, anche
mediante concrete iniziative caritative ed assistenziali, soprattutto, ma non
solo, durante il secondo conflitto mondiale, per la cui conclusione si adoperò
con fiducioso coraggio e cristiana pietà; la costruzione di parecchie nuove
chiese, per le necessità religiose sempre crescenti del popolo di Dio.
Sostenitore convinto
del ruolo formativo degli oratori e della necessità dell’insegnamento
della dottrina cristiana, volle che lo stesso zelo pastorale animasse il
clero ed i laici, soprattutto coloro che appartenevano all’Azione Cattolica, da
lui difesa con fermezza da ogni tentativo di ingerenza politica. Un’amorevole e
vigile attenzione dedicò al Seminario diocesano, la cui sede principale di
Venegono Inferiore, da lui voluta ed inaugurata, conserva con venerazione la
stanza in cui concluse la sua vita terrena, stanza in cui anch’io ho avuto la
grazia di sostare nel 1983.
Terzo elemento della sua
spiritualità fu il "noli contristari": la gioia, la fiducia,
la speranza, furono le componenti di un atteggiamento spirituale in lui
così evidente da "contagiare" anche chi gli si avvicinava. Giunto al
termine della sua laboriosa giornata terrena, scriveva ai giovani dell’Azione
Cattolica: "Che dirvi, miei cari giovani, che già non vi ho detto? ... Dio
ci benedica tutti e siate sempre ottimisti" ("Rivista Diocesana
Milanese" 43 (1954), 269).
4.
Tutta la sua esistenza si
potrebbe riassumere nell’immagine di un cammino verso la santità. Ai
seminaristi, pochi giorni prima della sua pia morte, disse: "La gente pare
che non si lasci più convincere dalla nostra predicazione; ma di fronte alla
santità, ancora crede, ancora si inginocchia e prega" (Scritti del Card.
A. Ildefonso Schuster, Venegono Inferiore, 1959, 25). Ed i funerali, ai quali
il popolo milanese prese parte in massa con commosso raccoglimento, offrirono
delle sue parole un’eloquente testimonianza.
Carissimi Fratelli e
Sorelle, possa la Beatificazione di questo figlio di Roma e Pastore della
Chiesa Ambrosiana costituire per voi e per l’intera vostra Comunità
Arcidiocesana uno straordinario evento di gioia. Sia spinta a sempre più
coraggioso rinnovamento spirituale, per il quale non vi mancherà certo l’intercessione
del nuovo Beato.
Ritornando alla vostra
terra, al vostro bel Duomo che ne custodisce le spoglie mortali, insieme a
quelle del mio e vostro patrono san Carlo Borromeo, del Beato Andrea Carlo
Ferrari e di altri santi Vescovi milanesi, partecipate a tutti la gioia
sperimentata in questi giorni. Soprattutto imitate la vita, lo spirito di
preghiera, l’amore generoso, lo zelo apostolico del Cardinale Schuster.
Con questi auspici,
imparto di cuore a voi ed alla veneranda ed attiva Arcidiocesi Ambrosiana una
speciale Benedizione Apostolica.
Prima di concludere,
vorrei ancora ringraziare il Cardinale Carlo Maria Martini, vostro Arcivescovo
e successore del Cardinale Schuster, per aver voluto rievocare la misericordia
divina manifestatasi, riguardo alla mia persona, quindici anni fa. Era il 13
maggio, come oggi.
© Copyright 1996 -
Libreria Editrice Vaticana
Copyright © Dicastero per
la Comunicazione - Libreria Editrice Vaticana
The body of Blessed Cardinal Ildefonso Schuster, Interior of the Duomo, Milan
Le
corps du Bienheureux Alfred Idelfonse Schuster dans la cathédrale de Milan
The body of Blessed Cardinal Ildefonso Schuster, Interior of the Duomo, Milan
Le
corps du Bienheureux Alfred Idelfonse Schuster dans la cathédrale de Milan
The
body of Blessed Cardinal Ildefonso Schuster, Interior of the Duomo, Milan
Le
corps du Bienheureux Alfred Idelfonse Schuster dans la cathédrale de Milan
UFFICIO DELLE
CELEBRAZIONI LITURGICHE DEL SOMMO PONTEFICE
6 novembre 2004
ALCUNI SGUARDI
AL MONACO-ARCIVESCOVO ALFREDO ILDEFONSO SCHUSTER
Il 30 agosto 1954
Il 30 agosto 1954, giorno
in cui morì il Beato Schuster, avevo appena dodici anni e non era ancora
trascorso un anno da quando ero entrato nel seminario di Bobbio. Ricordo la
notizia piuttosto come un fatto di cronaca che come emozione legata ad un
avvenimento vissuto. Il ricordo di Schuster tuttavia negli anni del seminario
rimase sempre vivo in me grazie ad un compagno di studi, Mons. Elia Volpi
attualmente Parroco nella Chiesa della Candelaria a Rio de Janeiro, innamorato
del monaco-arcivescovo di Milano. Egli spesso mi mostrava qualche ricordino e
qualche foto dello Schuster che conservava gelosamente. Mi è pertanto rimasto
sempre impresso nella memoria il suo volto esile, delicato, sereno e
trasparente che comunicava profonda serenità e invitava alla interiorità e allo
spirituale. In quegli anni la mia conoscenza di Schuster era tutta racchiusa
nell’immagine di quel volto: di lui sapevo solo che era stato Arcivescovo di
Milano e monaco benedettino.
Il 12 maggio 1996
In occasione della
Beatificazione del Servo di Dio, domenica 12 maggio 1996, ho avuto modo di
soffermarmi di nuovo sul suo volto. Dai vari incontri preparatori e dalla
biografia del nuovo Beato mi sono reso conto che il volto conosciuto da bambino
non era solo quello di un Arcivescovo e di un monaco, ma anche di un liturgo,
di un pastore d’anime, di uno studioso di liturgia, di storia, di catechesi, di
spiritualità, di archeologia e di arte. La conoscenza tuttavia venne contenuta
entro i limiti imposti dall’occupazione per i vari servizi inerenti la
preparazione del Rito, e dalla dispersione della attenzione che doveva essere
rivolta anche ad altri cinque Servi di Dio beatificati insieme con lo Schuster.
Il 6 novembre 2004
L’invito a partecipare al
Convegno di Farfa, 6-7 novembre 2004, è stata per me una ulteriore
provvidenziale occasione per approfondire la conoscenza della ricchezza umana e
spirituale della personalità di Schuster.
Predilezione per la Badia
benedettina di Farfa
Anzitutto, dalla lettura di alcuni suoi scritti ho potuto conoscere la
predilezione che Schuster aveva per il monastero di Farfa, ed ho compreso il
motivo della scelta della sede del convegno. La predilezione per Farfa era motivata
non solo dalla pace e dalla solitudine che Schuster amava tanto e che
caratterizzava il monastero, ma anche e soprattutto dai rapporti umani e
spirituali che erano nati tra lui e alcune realtà del monastero. Qui viveva il
suo confratello il Beato Placido Riccardi, custode del Santuario di Maria; qui
il caro amico morì assistito con tanto amore e con tanta fede dall’abate
Schuster. Il secondo amore che legava Schuster a Farfa era quello tenero e
filiale verso l’immagine bizantina della Vergine venerata nel Santuario; per
questo egli amava chiamare i monaci di Farfa “i monaci di Maria”.
L’amore di Schuster per
Farfa si manifestò anche con atti e gesti concreti. Basta ricordare la
pubblicazione: L’Imperiale abbazia di Farfa: contributo alla storia del
Ducato romano nel Medioevo, Roma 1921, e l’invio a Farfa, nello
stesso anno, di un gruppo di 9 monaci da parte di Schuster, allora abate di San
Paolo, per ridare vita al monastero.
Problematiche
liturgico-ecclesiali
Più interessanti sono
alcune problematiche e alcuni interrogativi di Schuster sulla Liturgia e sulla
Chiesa. Si tratta infatti di interrogativi e di problematiche che, a quaranta
anni dal Concilio, sono tornate di attualità e si impongono a tutti noi e alla
vita odierna della Chiesa.
Indico alcune tematiche e
riporto alcuni testi dello Schuster di particolare attualità (1).
- Liturgia e devozioni
“La Sacra Liturgia non
solo rappresenta ed esprime l’ineffabile e il divino, ma per mezzo dei sacramenti
e delle sue formule eucologiche lo produce, a dir così, e lo compie nelle anime
dei fedeli…” (p. 15-16).
“C’è… una preghiera
speciale che è per eccellenza la preghiera della Chiesa, ed ha quindi anche un
nome particolare: essa si chiama Liturgia…” (p. 36).
“Prima di ogni altra
cosa, anzi sopra ogni altra cosa, o Venerabili Confratelli, noi siamo
essenzialmente degli adoratori: Sic nos existimet homo ut ministros
Christi (1 Cor 4,1)… appresso dobbiamo essere parimenti i ministri del
popolo, il sale della terra, i pescatori d’uomini, ecc.; ma prima fa d’uopo
assolutamente che siamo dei veri servi di Dio: Ministros Christi… in iis
quae sunt ad Deum (Eb 5, 1).
Questo divinum
servitium, ovvero Opus Dei… comprende tutto quel complesso di
sacrifici, di salmodie, di sacramenti e di preghiere che fanno parte della S.
Liturgia e che rappresentano ciò che propriamente si potrebbe chiamare la pietà
o la devozione della chiesa” (p. 36, 37, 38).
“Discrezione colle
devozioni! Le devozioni non sono sinonimo di pietà, la quale invece si
identifica colla Devozione. Le devozioni stanno alla devozione come i
frutti stanno all’albero” (p. 118).
“E’ inutile e pericoloso
sfruttare il cuore, quando la fede manca dei suoi preamboli razionali…Pur
troppo, noi ci prestiamo a tale svuotamento della Religione, e ci accontentiamo
facilmente delle folle oceaniche, dei nostri Congressi, delle processioni,
delle Feste Centenarie” (p. 140).
- Chiesa e Santità
“Altro ricordo non ho da
darvi che un invito alla santità. La gente pare che non si lasci più convincere
dalla nostra predicazione; ma di fronte alla santità, ancora crede, ancora si
inginocchia e prega…Non dimenticate che il diavolo non ha paura dei nostri
campi sportivi e dei nostri cinematografi: ha paura invece della nostra santità”
(2).
“Perché la bufera non
travolga la barca, non giovano né la diplomazia, né le ricchezze, né la potenza
secolare, ma solo la santità apostolica, tacita come il lievito, umile, povera”
(pag. 138).
“Gli Ordini religiosi
vivono dei loro ricordi storici. I Seminari di molta parte d’Italia mancano di
veri educatori. Si sente il bisogno di vaste riforme, ma bisogna pregare perché
Dio ne faccia sentire la necessità ai Supremi Piloti della Nave” (p.
136).
“L’atmosfera di Dio è
quella della Fede, della grazia, dell’orazione, mentre ora, anche i Religiosi,
preferiscono un’atmosfera di razionalità, di attivismo, di accomodamento allo
spirito del secolo. [Don Giovanni Calabria] Dica ai suoi di rimanere
sempre pusillus grex. Sintanto che i soldati di Gedeone furono troppi,
Dio non se ne volle servire” (pag. 145).
Schuster: epifania
corporea della Liturgia
Il Convegno che
celebriamo è occasione per fissare di nuovo il nostro sguardo sulla figura
esile e delicata del Beato Schuster. Guardare a lui significa riprendere l’interesse
e lo studio per la liturgia, e collocarla sempre più al centro della nostra
vita, dando il primato alla interiorizzazione, alla contemplazione e alla
riscoperta della autentica spiritualità liturgica. Guardare a lui significa
dunque amare la Liturgia, amare la Chiesa ed avere il coraggio della verità
perché la Liturgia come la Chiesa “sempre est reformanda”.
Guardare a lui rivestito
delle vesti sacre della celebrazione significa interrogarci sulla nostra
testimonianza come liturghi e adoratori addetti al divinum servitium nella
comunità cristiana.
La grandezza di Schuster
infatti più che nei suoi scritti, consiste nella sua testimonianza di maestro
della preghiera della Chiesa e nella sua capacità di manifestare attraverso il
corpo e di estendere alla vita quotidiana lo spirito attinto nella liturgia
celebrata.
“Si vedeva un santo a
colloquio con l’invisibile potenza di Dio. Non si poteva guardalo senza essere
scossi da un brivido religioso” (testimonianza di Giovanni Colombo, Scritti
del Card. A. Ildefonso Schuster, Hildephonsiana - La Scuola Cattolica, Vengono
Inferiore (VA) 1959, 28-29).
“La gente semplice
accorreva… a contemplare quest’uomo esiguo e fragile che, nelle vesti del
liturgo, diventava un gigante... la sua testimonianza sacerdotale, diventava
per tutti la più autentica e valida delle mistagogie” (testimonianza
di Giacomo Biffi, p. 14-15).
«Sono stato “affascinato”
dalla sua personalità soprattutto quando celebrava la Liturgia. Tuttora, è come
se avessi nella mente e nel cuore un album di fotografie che ritraggono l’Arcivescovo
in diversi atteggiamenti: quando sedeva in trono, quando predicava avendo
dinnanzi il messale cui si ispirava nell’omelia, quando mi amministrò la
Cresima, quando parlò ai chierici, qualche giorno prima di morire»
(testimonianza di Luigi Manganini, p. 9-10).
Il Beato Schuster, aiuti
tutti noi, sommersi da tanti documenti e distratti da tante parole, a fare del
nostro pregare e del nostro celebrare una vera e autentica epifania del primato
di Dio nella nostra vita e nella santa Chiesa.
+ Piero Marini
(1) I testi qui citati si possono leggere nel
volume di Inos Biffi, Pagine vive su la liturgia, la catechesi e la
spiritualità, ed. NED, Milano 2004.
(2) Ufficio delle
Celebrazioni Liturgiche Pontificie, Beatificazione, piazza S.
Pietro, 12 maggio 1996, p. 107.
Monza
(Lombardia), chiesa di San Rocco nuova - Targa in memoria della benedizione
della chiesa
Monza
(Lombardy, Italy), new Saint Roch church - Plaque about the blessing of the
church
Sull’esempio del
cardinale Schuster, chiamati alla testimonianza
Presiedendo in Duomo, la
celebrazione in memoria del beato Schuster, il cardinale Scola ne ha ripercorso
la figura, indicando lo come modello per credenti e non credenti. Pensiero e
preghiera anche per i cristiani provati in Egitto e per la Siria
di Annamaria BRACCINI
Le sue spoglie e la sua effigie, sono lì, a pochi metri di distanza dalla Cattedra che per quasi 25 anni fu la sua in Duomo, morì, infatti, nel Seminario di Venegono solo una settimana prima di “compierli” come Arcivescovo di Milano.
È indimenticato proprio perché è indimenticabile, il cardinale Alfredo Ildefonso Schuster, il beato, il benedettino che qualcuno pensava inadatto a guidare la grande diocesi ambrosiana e che invece nei tempi, prima difficili della dittatura, poi neri in tutti i sensi, della guerra e della Repubblica sociale, seppe essere “Defensor Civitatis”: per la cronaca l’unica autorità riconosciuta da tutti, rimasta nella città sventrata dai bombardamenti dell’agosto 1943 e poi nei giorni terribili del 25 aprile 1945.
E, allora, a ricordare la figura Schuster, che definisce ’esemplare’, é oggi, nel 59esimo anniversario del ritorno alla Casa del Padre del predecessore, il cardinale Scola, che prendendo avvio dalla lettura del Libro del Siracide – “Il Signore lo scelse perché compisse l’espiazione per il popolo” -, dice: «Sappiamo quanto difficili e dolorosi furono gli anni dal 1929 al ’54, in cui il cardinale Schuster fu arcivescovo di Milano». E fu appunto la dedizione pastorale totale di quest’uomo di Dio in apparenza fragile, vissuta «sull’esempio di san Carlo che prese a modello», che lo rende ancora così presente nella memoria dei milanesi, per la preghiera – che per il monaco Schuster fu incessante – come nella ascesi, per la pratica di Pastore con le sue Visite pastorali all’intera diocesi, come nel governo episcopale.
Grande beato – nota, infatti, il Cardinale, citando il Prefazio della liturgia del giorno, «acceso di pietà viva. Nel ministero del cardinal Schuster vissero inscindibilmente uniti lo zelo pastorale per la salvezza del gregge a lui affidato e la preoccupazione per il bene della comunità civile. Davvero la sua testimonianza di persona consacrata totalmente a Dio ne ha fatto un punto di riferimento sicuro per credenti e non credenti».
Testimonianza, quella dell’Arcivescovo beato, che non passa con gli anni e che ci rende consapevoli come cristiani scelti dal Signore, ciascuno secondo il proprio ruolo e carisma, di una responsabilità precisa, l’annuncio del Vangelo, perché “il campo è il mondo”.
Un mondo che nell’epoca attuale si costruisce anche e, forse, soprattutto, nel dialogo, di cui è stato momento importante il XIII Simposio intercristiano, svoltosi presso l’Università Cattolica del Sacro Cuore, promosso dall’Istituto Francescano di Spiritualità della Pontificia Università Antonianum di Roma e dalla Facoltà di Teologia dell’Università Aristotele di Tessalonica, i cui relatori partecipano alla Messa in Cattedrale. Significativamente accanto all’Arcivescovo sono oltre cinquanta i sacerdoti che concelebrano, tra loro mons. Ioannis Spiteris, Arcivescovo di Corfù e Vicario Apostolico di Tessalonica, il Vicario generale mons. Delpini e il Vescovo Mascheroni, gli appartenenti alla delegazione ortodossa e cattolica al Congresso, i Canonici del Duomo, i Vicari episcopali. Appunto a significare la felice coincidenza delle date nella memoria liturgica del beato Schuster e nell’occasione del Simposio che, non a caso, si svolge a Milano nell’Anno Costantiniano.
Il pensiero del Cardinale va alla visita recente di Sua Santità Bartolomeo I e, richiamando anche la presenza in quei giorni del maggio scorso nella nostra diocesi, del patriarca copto Tawadros II, sottolinea: «A tutti i fedeli cristiani provati fino al martirio e al popolo egiziano va oggi la nostra speciale preghiera. Invochiamo da Dio pace per la Siria e liberazione da ogni guerra, anche da quelle, molte, che sono dimenticate».
Così, il titolo dell’Anno Costantiniano, “Liberi per credere”, diviene anche la cifra interpretativa del ministero schusteriano: in una parola suggerisce l’Arcivescovo, «non è possibile vivere in modo privato la nostra fede».
E, d’altra parte, ben lo sapeva Schuster, quando poco prima di morire ai seminaristi nell’amatissimo seminario di Venegono da lui voluto, disse: “Altro ricordo non ho da darvi che un invito alla santità. La gente pare che non si lasci più convincere dalla nostra predicazione, ma di fronte alla santità, ancora crede, ancora si inginocchia. La gente pare che viva ignara delle realtà soprannaturali, indifferente ai problemi della salvezza. Ma se un santo, vivo o morto passa, tutti accorrono al suo passaggio”.
Quando, dopo che, al termine dell’Eucaristia, lo stesso cardinale e i
concelebranti si sono portati per un’ultima benedizione presso la sepoltura del
beato Schuster, la presenza di tanti fedeli, rimasti a lungo in preghiera è
stata l’’immagine più bella di quanto allora come oggi sia forte e convincente
la santità.
Targa
all'interno della chiesa di Sant'Ambrogio (Monte, La Valletta Brianza), affissa
sul lato destro accanto all'ingresso. Ricorda la consacrazione da parte del
Cardinale Arcivescovo Ildefonso Schuster.
SCHUSTER, Alfredo
Dizionario Biografico
degli Italiani - Volume 91 (2018)
Alfredo Canavero
(in religione Ildefonso).
– Nacque a Roma il 18 gennaio 1880, primogenito di Giovanni, zuavo pontificio
di origine bavarese, e della sua terza moglie, Maria Anna Tutzer di Bolzano, e
fu battezzato coi nomi di Alfredo Ludovico.
Alla morte del padre, nel
1899, la famiglia ebbe difficoltà economiche, e solo grazie all’aiuto del
colonnello delle guardie svizzere, Pfiffer d’Altishofen, Schuster poté
frequentare le scuole elementari a Roma presso l’Istituto privato parificato
Domenico Sacchi. Nel 1891 entrò nel collegio del monastero di S. Paolo fuori le
mura, tenuto dai benedettini, dove compì gli studi ginnasiali e liceali.
In estate passava le
vacanze al monastero di Farfa, dove entrò in contatto con il rettore, dom
Placido Riccardi, e dove nacque e si sviluppò la sua vocazione monastica. Il 12
novembre 1898 iniziò il noviziato a S. Paolo, prendendo il nome di Ildefonso.
L’anno successivo ricevette gli ordini minori e proseguì gli studi presso il
Collegio benedettino di S. Anselmo sull’Aventino, dove si formavano monaci
preparati specialmente per l’apostolato in Oriente. Nel 1903 si laureò in
filosofia e l’anno successivo, il 19 marzo, fu ordinato sacerdote. Appassionato
di studi archeologici e storici, pubblicò numerosi articoli sul Nuovo
Bullettino di archeologia cristiana e sulla Rivista storica
benedettina, segnalandosi tra i più promettenti giovani dell’Ordine
benedettino. Il 15 maggio 1908 fu nominato maestro dei novizi nel monastero di
S. Paolo, con l’incarico di insegnare filosofia, ebraico, sacra scrittura,
patrologia, latino, greco e archeologia. Attratto dalla liturgia orientale e
alla ricerca di elementi comuni tra la tradizione latina e quella orientale,
acquisì una notevole competenza nel settore, tanto che Pio X lo volle tra i
censori della rivista Roma e l’Oriente, fondata nel 1910 dall’abate
Arsenio Pellegrini per favorire il ritorno all’unità delle Chiese separate,
dove erano stati pubblicati alcuni articoli ritenuti non del tutto ortodossi.
Personalità dai
molteplici interessi culturali, nel 1911 Schuster fu chiamato a insegnare
storia delle melodie gregoriane nella Scuola superiore di musica sacra. Era
convinto che la musica sacra, e in particolare il canto gregoriano, poteva
essere occasione di una maggiore partecipazione dei fedeli alla liturgia.
Partecipò al movimento
liturgico, collaborò con la Rivista liturgica e nel 1919 pubblicò il
primo volume del Liber sacramentorum..., in cui ripercorse la storia delle
preghiere liturgiche e tradusse in italiano le parti della messa, mettendo in
luce la differenza tra la partecipazione al rito degli antichi cristiani e
quella dei contemporanei.
«A differenza dei
moderni, che in chiesa, senza intender nulla, si contentano d’unirsi in spirito
al sacerdote che prega, gli antichi volevano che l’actio fosse veramente
sociale, collettiva, eminentemente drammatica, così che non soltanto il
vescovo, ma il presbiterio, i diaconi, il clero, i cantori, il popolo, ciascuno
avesse la propria parte distinta da rappresentare» (Liber sacramentorum..., I,
1919, p. 7).
Schuster era a favore
della cosiddetta messa dialogata e della distribuzione dell’eucarestia infra
missam e non al termine della celebrazione e si trovò indirettamente
coinvolto in una polemica tra benedettini e gesuiti, nata dalla pubblicazione
del libro del francese dom Maurice Festugière, La liturgie catholique, in
cui gli esercizi spirituali di s. Ignazio erano considerati la causa
dell’allontanamento dei fedeli dalla pratica liturgica. Schuster si adoperò per
smorzare la polemica, che avrebbe potuto danneggiare gravemente il movimento
liturgico con un’accusa di modernismo. All’inizio del 1914 fu nominato
consultore della S. congregazione dei Riti, sezione liturgia. La sua nomina ne
accrebbe il prestigio presso i benedettini, che il 22 settembre 1915 lo
elessero, a soli 35 anni, procuratore generale della Congregazione cassinese,
una carica normalmente riservata a prelati più anziani ed esperti. Tre anni
dopo, il 26 marzo 1918, a soli 38 anni, fu eletto abate di S. Paolo succedendo
all’appena scomparso dom Giovanni Del Papa.
Nel corso della prima
guerra mondiale Schuster, riformato alla visita di leva, si occupò della
formazione dei chierici mechitaristi, che a causa degli eventi bellici avevano
dovuto abbandonare l’isola di San Lazzaro nella laguna di Venezia e trasferirsi
a Roma. Anche per questo motivo Benedetto XV, quando istituì il Pontificio
istituto orientale (15 ottobre 1917) per permettere una maggiore conoscenza
dell’Oriente cristiano, vi chiamò Schuster a insegnare liturgia orientale e, in
seguito (3 ottobre 1919), a ricoprire la carica di preside. Benedetto XV gli
affidò anche la stesura dell’enciclica Principi apostolorum Petro (5
ottobre 1920), con la quale si proclamava s. Efrem il siro, particolarmente
venerato in Oriente, santo della Chiesa latina e si auspicava la fine della
separazione dalla Chiesa ortodossa. Come abate di S. Paolo Schuster fu anche
responsabile di una piccola diocesi, che comprendeva i comuni di Leprignano
(dal 1933 Capena), Civitella San Paolo e Nazzano Romano. Fedele alle sue
concezioni liturgiche, invitò gli arcipreti a tradurre il Vangelo in italiano e
a spiegarlo durante la messa, precisando che tutto ciò non doveva eccedere i
dieci minuti. Nei giorni festivi i parroci, aiutati da laici preparati,
dovevano poi insegnare catechismo non solo ai giovani, ma anche agli adulti in modo
semplice, chiaro e adeguato alla comprensione dei fedeli. Dette inoltre impulso
all’Azione cattolica, per una migliore preparazione dei laici. Nelle sue
lettere pastorali contestò l’ingerenza dello Stato nel campo dell’educazione e
parlò contro il socialismo. Nel 1924, in vista delle elezioni politiche, ordinò
al proprio clero di astenersi da ogni partecipazione a eventi di carattere
politico, ma il 30 marzo benedisse il gagliardetto del fascio del quartiere
ostiense, concedendo la benedizione «nella misura della vostra fede e dei
vostri desideri» (Beltrame Quattrocchi, 1985, p. 66). Schuster riteneva
doveroso l’ossequio all’autorità civile, e quindi anche al regime fascista,
poiché il potere derivava da Dio. La violazione dei principi della Chiesa da parte
del fascismo, in particolare sulla questione dell’educazione dei giovani,
avrebbe però cambiato le cose. In tal caso, disse, non si sarebbe più trattato
di «fascismo genuino, quale è inteso dal Governo, ma vero settarismo ricoperto
d’una camicia nera» (p. 90). «Lasci [lo Stato] che la Chiesa educhi
spiritualmente i suoi Balilla, le sue giovani Italiane, gli avanguardisti, i
fascisti. Al contatto della santità della Madre Comune dei Fedeli, tutti
codesti figlioli riusciranno più puri, più forti, e perciò stesso più
fascisti nel senso più vero della parola» (Nobili, 2011, p. 183).
Nel 1926 Pio XI lo inviò
come visitatore apostolico nelle diocesi di Milano, Bergamo, Brescia, Crema,
Cremona, Mantova, Lodi e Pavia. A Milano contribuì a far edificare il nuovo seminario
che, secondo i desideri del pontefice, sorse a Venegono (Varese). Alla morte
dell’arcivescovo di Milano, il cardinale Eugenio Tosi, Pio XI nominò Schuster.
La nomina fu perfezionata il 26 giugno 1929. Il 15 luglio fu creato cardinale e
fu consacrato vescovo dallo stesso pontefice il 21 luglio. L’11 febbraio erano
stati firmati i Patti lateranensi e Schuster fu il primo vescovo a prestare
giuramento di fedeltà allo Stato italiano, a San Rossore di fronte al re
Vittorio Emanuele III (13 luglio). L’8 settembre fece il suo ingresso ufficiale
a Milano, prendendo possesso di una diocesi che dai tempi del cardinale Ferrari
non aveva avuto una guida sicura: troppo breve era stato l’episcopato di
Achille Ratti e troppo debole quello del cardinale Tosi, anziano e malato. Si
adoperò quindi innanzitutto per riprendere in mano con vigore la situazione.
Nel suo ministero episcopale Schuster compì ben cinque visite pastorali alle
più di novecento parrocchie della diocesi, non mancando di prendere
provvedimenti disciplinari anche drastici, che dispiacquero a una parte del
clero.
I suoi riferimenti
pastorali furono Ambrogio e Carlo Borromeo, visti non come remoti predecessori
da onorare, ma come personalità da cui ricavare suggerimenti per l’azione.
La Rivista diocesana milanese divenne lo strumento privilegiato per
trasmettere i suoi messaggi al clero, ma anche per pubblicare articoli sulla
liturgia e sulla storia della diocesi. Un altro importante strumento di
diffusione del suo pensiero fu il quotidiano L’Italia, con cui si poteva
raggiungere un pubblico più vasto e differenziato. Schuster riteneva che dopo
la Conciliazione fosse possibile cristianizzare la società italiana nel quadro
dello Stato fascista e che quindi si dovesse collaborare con esso, ma solo se
non fossero toccati gli spazi e le prerogative della Chiesa. All’atto della
nomina il guardasigilli Alfredo Rocco lo aveva descritto come «persona
degnissima sotto ogni riguardo e simpatizzante del regime» (Ferrari, 1982, p.
587). In effetti alcune espressioni di Schuster davano l’impressione di una
profonda adesione al fascismo. Un suo biglietto inviato il 21 marzo 1930 al
segretario federale di Milano per l’anniversario della fondazione dei Fasci di
combattimento in cui si parlava di «missione di salvezza» affidata al duce
(Beltrame Quattrocchi, 1985, p. 129), provocò sconcerto tra alcuni fedeli e una
lettera aperta del gruppo guelfo, che sottolineava l’essenza anticattolica del
fascismo e la sua irriducibilità al cristianesimo. Anche la S. Sede ritenne
eccessive le parole di Schuster e gli fece pervenire un garbato richiamo. La
crisi del 1931 per l’Azione cattolica rappresentò un momento di tensione fra
Schuster e il regime e indusse l’arcivescovo a non presenziare
all’inaugurazione della stazione centrale di Milano, a cui di conseguenza non
intervennero neppure il re e Benito Mussolini. Superata la crisi, Schuster ebbe
ancora parole di elogio per il regime che secondo lui aveva avuto il merito di
restaurare la nazione cattolica in quella che riteneva una missione del regime
stesso. Celebrò quindi, con frasi giudicate eccessive dallo stesso Pio XI,
l’impresa di Etiopia, che secondo Schuster avrebbe spezzato «le catene degli
schiavi» e spianate «le strade ai missionari del Vangelo» (28 ottobre 1935). Le
polemiche suscitate in quell’occasione indussero Schuster a dare il minimo
risalto alla cerimonia della benedizione delle fedi donate alla patria, ma in
seguito non mancarono altre sue manifestazioni di adesione alla missione sacra
dell’impero di Roma.
Il suo atteggiamento
cambiò con l’approvazione delle leggi razziali (1938-39). Il 13 novembre 1938
pronunziò in duomo un’omelia in cui condannò il mito della razza, definendola
«un’eresia antiromana». Qualche mese dopo, nel corso del sinodo minore
diocesano, affermò che lo «Stato egheliano [sic], totalitario, autoritario,
sovrano» era in «irriducibile antinomia» col cristianesimo (Beltrame
Quattrocchi, 1985, p. 263) in un discorso che tuttavia non fu reso pubblico. Di
fronte all’entrata in guerra dell’Italia, nel 1940, Schuster mantenne una
posizione defilata, senza ripetere i toni entusiastici del 1935. Dopo l’8
settembre 1943 diede direttive ai sacerdoti di mantenere la Chiesa al di fuori
e al di sopra delle diverse parti politiche e di operare con carità verso tutti.
Nel periodo della Resistenza non ostacolò la partecipazione dei sacerdoti e
condannò invece don Tullio Calcagno e la sua pubblicazione fascista Crociata
Italica. Si adoperò poi per la liberazione di detenuti e condannati per motivi
politici. Già nei primi mesi del 1945 Schuster aveva cercato di trattare sia
coi tedeschi, impegnandoli a non causare danni a persone o cose al momento
della ritirata, sia coi partigiani perché non ne ostacolassero il rientro in
Germania. L’azione di Schuster a difesa della città fu continua e portò, il 25
aprile 1945, al noto incontro in arcivescovado con Mussolini, che in un primo
momento fu tentato di consegnarsi all’arcivescovo, ma poi cambiò idea e andò
incontro al suo destino.
Nel dopoguerra Schuster
si adoperò per la ricostruzione morale e materiale della diocesi. Istituì
la Domus Ambrosiana per dare un alloggio alle famiglie povere e due
istituzioni culturali: il Didascaleion per i sacerdoti e l’Ambrosianeum per
i laici. Sostenne le ACLI (Associazioni Cristiane Lavoratori Italiani) e favorì
la nascita di centri sportivi per la gioventù. Analogo sostegno dette
alla Charitas Ambrosiana, diretta da monsignore Giuseppe Bicchierai, e
alla Pro Juventute, fondata da don Carlo Gnocchi. Tra il 1952 e il 1953 fu
il primo presidente della Conferenza episcopale italiana. Tra il 1946 e il 1951
aveva portato a compimento la sua quarta visita pastorale e iniziato
immediatamente la quinta, che restò incompiuta per la sua morte, avvenuta il 30
agosto 1954 a Venegono. Il 12 maggio 1996 è stato proclamato beato da Giovanni
Paolo II.
Opere. Liber
sacramentorum. Note storiche e liturgiche sul messale romano, I-IX, Torino
1919-1929; Gli ultimi tempi di un regime, Milano 1946 (ed. Milano 1995 a
cura di A. Majo - G. Rumi); Scritti del card. A. I. S., a cura di G.
Oggioni, Venegono Inferiore 1959; Lettere dell’amicizia: d. I. S. rivelato
nell’epistolario a d. Giuseppe Piccinino (1904-1918), a cura di U. Frasnelli,
Milano 1965; Lettere di I. S. e altri saggi, a cura di I. Biffi, Milano
2011.
Fonti e Bibl.: Fonti
per la prima parte della sua vita si trovano a Roma presso: Archivio del
monastero di S. Paolo fuori le mura; Archivio segreto Vaticano; Archivio del
Collegio di S. Anselmo; Archivio del pontificio Collegio greco; Archivio del
Pontificio Istituto di musica sacra; Archivio della Congregazione per le Chiese
orientali. La documentazione sul suo episcopato ambrosiano è nell’Archivio
storico della diocesi di Milano; ricco di documenti per il periodo fino al 1945
è P. Beltrame Quattrocchi, Al di sopra dei gagliardetti: l’arcivescovo S.:
un asceta benedettino nella Milano dell’«era fascista», Casale Monferrato 1985.
Le prime opere a lui
dedicate sono di taglio agiografico: G. Judica Cordiglia, Il mio cardinale,
Milano 1955; E. Terraneo, Il servo di Dio card. S. arcivescovo di Milano:
brevi cenni biografici, Milano 1962; I. Belski Lagazzi, Il Card. S.,
Modena 1965; T. Leccisotti, Il cardinale S., I-II, Milano 1969; le opere
seguenti superano l’impostazione puramente apologetica e danno un’immagine
molto più articolata di Schuster, con luci e ombre: G. Rumi - A. Majo, Il
cardinal S. e il suo tempo, Milano 1979; Il cardinal Alfredo Ildelfonso
Schuster, avvio allo studio, Milano 1979; A. Ferrari, S., I.,
in Dizionario storico del movimento cattolico, II, Casale Monferrato 1982,
pp. 586-591; L. Crivelli, S.: un monaco prestato a Milano, Milano 1996; la
prima fase della sua vita è ricostruita da E. Nobili, Ildelfonso Schuster
e il rinnovamento cattolico (1880-1929), con ampia bibliografia degli scritti
di Schuster, Milano 2011. Dedicate ad argomenti particolari sono: A.
Majo, Gli anni difficili dell’episcopato del card. Alfredo Ildelfonso
Schuster, Milano 1978; E. Nobili, La parabola di un’illusione. Il
cardinal S. dalla guerra d’Etiopia alle leggi razziali, Milano 2005; U.
Dell’Orto, Pio XI e la visita apostolica dell’Abate S. al Seminario di
Milano (1926-28), in La Scuola cattolica, CXXXIV (2006), pp. 527-540; L.
Ceci, Il papa non deve parlare. Chiesa, fascismo e guerra d’Etiopia,
Bari-Roma 2010, ad ind.; D. Premoli, Più efficace della parola è
l’opera. Cattolicesimo a Saronno durante l’episcopato del card. S. (1929-1954),
Tricase 2016.
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/alfredo-schuster_%28Dizionario-Biografico%29/
Targa
a ricordo della consacrazione della Chiesa di Santa Maria Nascente (Paderno,
Paderno Dugnano)
Den salige Alfred
Ildefons Schuster (1880-1954)
Minnedag: 30.
august
Den salige Ildefons (it:
Ildefonso) ble født som Alfred Aloisius Schuster (it: Alfredo Luigi) den 18.
januar 1880 i Roma i Italia. Faren Johann Schuster (1819-88) stammet fra
Deggendorf i Niederbayern i Sør-Tyskland, mens hans andre hustru og Alfreds mor
var Anna Maria Tutzer (1849-1912) fra Bozen/Bolzano i Sør-Tyrol, italiensk av statsborgerskap,
men østerriksk av kultur. Alfreds far trådte i 1845 inn i den pavelige hæren i
Roma, og han ble underoffiser i det korpset som var grunnlagt i 1860 og
overveiende besto av franske og belgiske frivillige til forsvar for Kirkestaten
(oppløst i 1871). Deretter ledet han militærskredderiet og lagde uniformer og
emblemer til den pavelige Sveitsergarden.
Alfred og hans yngre
søster Julia, som senere ble nonne, kom altså fra en beskjeden familie. Da han
var åtte år gammel, døde hans far. Moren formidlet til ham en dyp kjærlighet
til Jomfru Maria, og som barn ble han helbredet fra en sykdom på hennes forbønn
etter at legene hadde oppgitt ham. Lenge led han som barn av en hardnakket
øyelidelse. Etter barnehagen gikk Alfred på den offentlige grunnskolen frem til
femte klasse. I november 1891 ble han som 11-åring opptatt ved middelskolen i
benediktinerklosteret ved basilikaen San Paolo fuori le Mure i Roma.
Den 13. november 1896
trådte han selv inn i novisiatet i San Paolo hos benediktinerne (Ordo
Sancti Benedicti – OSB) i deres kassinske kongregasjon. Han tok
klosternavnet Ildefons etter den hellige Ildefons av Toledo,
som hans mor satte svært høyt. Etter tre år avla han den 13. november 1899 sine
høytidelige klosterløfter. Deretter studerte han filosofi ved ordenshøyskolen
Sant'Anselmo (Anselmianum) og teologi i San Paolo. I 1903 tok han
doktorgraden i filosofi og senere også doktorgraden i teologi.
På festen for den
hellige Josef den
19. mars 1904 ble han presteviet i Laterankirken av kardinal Respighi, pavens
vikar for bispedømmet Roma. Etter prestevielsen studerte han arkeologi, liturgi
og ordenshistorie. Hans brev i de neste få årene vitner om hans studier i
historie (han arbeidet med en historie om Farfa på fritiden) og kunst i tillegg
til hans besluttsomme søken etter hellighet. Han var novisemester i sitt
kloster fra 1908 til 1916.
Hans ry for lærdom og
hengivenhet vokste, og i 1910 fikk han den første av mange undervisningsposter
da han foreleste i liturgi på høyskolen for kirkemusikk. Hans lidenskapelige
interesse for temaet gjorde ham til en leder for den liturgiske bevegelsen i
Italia og forfatter av en massiv Liber Sacramentorum, hvor det første
bindet kom i 1919. Det skulle komme i nitten utgaver og bli oversatt til åtte språk,
inkludert engelsk.
Fra 1913 underviste han i
kirkehistorie ved det benediktinske fakultetet Sant'Anselmo, i 1914 ble han
liturgisk konsulent for Rituskongregasjonens seksjoner for liturgi og for
helligkåringer og i 1917 ble han utnevnt til en ny stilling som foreleser i
liturgi ved Det pavelige orientalske instituttet, som nylig var åpnet av pave
Benedikt XV (1914-22). I tillegg var han sensor for Liturgiakademiet. Alt dette
kom i tillegg til hans eksisterende plikter. Fra 7. oktober 1919 til 4. juli 1922
var han president for Det pavelige orientalske instituttet.
Innen ordenen fikk han
også stadig flere oppgaver og embeter. Han var sekretær for generalkapitlet i
den kassinske kongregasjonen som ble holdt i 1915, deretter generalprokurator
for kongregasjonen frem til 1929. I 1916 ble han valgt til prior i San Paolo.
Da abbeden i San Paolo døde i 1918, var Ildefons det opplagte valget til å
etterfølge ham, og han ble enstemmig valgt den 6. april 1918. Ved innsettelsen
som abbed ble han velsignet av kardinal Basilio Pompilj, biskop av Velletri og
pavens vikar for Roma. Som abbed åpnet han klosteret i helgene for grupper av
studenter og retrettdeltakere, en fast gruppe ble ledet av Giovanni Battista
Montini, den senere pave Paul VI (1963-78).
Pave Benedikt XV satte
Ildefons høyt, og det samme gjorde pave Pius XI (1922-39), som i 1920 utnevnte
ham til president for Den pavelige kommisjonen for kirkekunst og sendte ham
rundt i Italia som apostolisk visitator for presteseminarene. I 1926 fikk han
ansvaret for kontrollen av seminarene i kirkeprovinsen Milano.
Da erkebiskopen av
Milano, kardinal Eugenio Tosi OSsCA, døde i januar 1929, pekte avisene på
Schuster som hans opplagte etterfølger. Pave Pius XI, som selv hadde vært
erkebiskop av Milano (1921-22), utnevnte da også Schuster den 26. juni 1929 til
erkebiskop av Milano og kreerte ham den 15. juli til kardinalprest av Ss
Silvestro e Martino ai Monti. Den 18. juli mottok han titularkirken og den røde
hatten, og den 21. juli bispeviet paven ham personlig i Det sixtinske kapell.
Den 8. september tok han erkebispedømmet høytidelig i besittelse. Etter
konkordatet mellom Italia og Vatikanet i 1929 var kardinal Schuster den første
biskopen som presenterte seg for kong Viktor Emmanuel III (1900-46) og sverget
troskap til staten i henhold til konkordatets bestemmelser.
Da Ildefons begynte sin
tjeneste i Milano, var det slutten på tretti års monastisk liv. Han overtok det
største erkebispedømmet i Italia, som dekket fem provinser med tre millioner
innbyggere betjent av nesten 2.000 prester, på en tid da konkordatet lovte en
ny æra av samarbeid mellom Kirken og staten. Denne staten var i fascismens grep
under Il Duce, Benito Mussolini, men Milano hadde en sterk
venstreorientert industriell tradisjon. Bare rundt 15 % av arbeiderne støttet
fascismen, og bare åtte av prestene var kjente sympatisører.
Ildefons kalte seg selv
«en visergutt»i den ambrosianske Kirken, men han ble mottatt med en stor
folkelig entusiasme, selv om fascistpressen snart sluttet å melde om hans
aktiviteter. Han startet med en serie hyrdebrev, det første var om seminarene,
katolsk journalistikk og liturgien. Han plasserte seg offentlig i tradisjonen
til de hellige Ambrosius, Karl Borromeus og
den salige Andreas
Ferrari og begynte allerede den 6. januar 1930 på en kontinuerlig
rekke av visitasjoner. Han viet alle dager som ikke var festdager, til sine 900
sogn, slik at hver visitasjonsrunde tok mellom tre og seks år. Han var i gang
med den femte runden da han døde. Han besøkte bysognene om vinteren og de
landsens sognene i de andre årstidene. I fjellområdene var det bare mulig å
komme frem til fots eller på muldyr. Noen ganger gikk han åtte mil til fots på
tre dager. I løpet av sine 25 år på erkebispestolen vigslet han 280 kirker og
170 altere, hovedsakelig på visitasjonsreisene.
Kardinal Schusters
budskap var strengt. Han fordømte «profan» lesning, kinoer, teater og dans på
samme måte som den hellige Johannes Maria
Vianney, Curé d'Ars. Han var hensynsløs i å fordømme «synden» som
skyldig i nedgangen i religiøs observans og for folkets lidelser. Han
prioriterte katekese og fremmet legfolkets rolle i menighetene. Han støttet
strukturer som Katolsk Aksjon, som var under angrep fra staten. Han fordømte
det fascistiske innblanding i Katolsk Aksjon. I den liturgiske renhetens navn
la han vekt på eukaristien som det sentrale. Han insisterte på at hans prester
ikke bare skulle forkynne Guds ord, men leve opp til dets krav på alle måter.
De som han mente mislyktes i dette, fjernet han fra deres stillinger.
Hans utrettelige
pastorale aktiviteter ga ham fortsatt tid til å skrive på historien om
Ambrosius' bispedømme. Han viet sin oppmerksomhet til forberedelsene til to
store anledninger, 400-årsjubileet for Karl Borromeus og 1600-årsjubileet for
Ambrosius. Han startet to månedsmagasiner, som var viet til studier av hver av
de to helgenene.
Han tok kirkeretten av
1918 som det grunnleggende instrumentet for reform i erkebispedømmet. Han
gjeninnførte bispedømmesynodene som var startet av Karl Borromeus, men stilt i
bero siden 1914. Han var vant til å leve etter en regel og prøvde å anvende
prinsippene på sitt enorme bispedømme. På sin første synode, Milanos 41., som ble
holdt fra 22. til 23. september 1931, etablerte han fire «pilarer»som
bispedømmet skulle hvile på: tidebønnene, den hellige Thomas Aquinas,
kirkeretten og Bibelen som den egentlige støtte under dem alle.
Hans andre synode i 1935
konsentrerte seg om liturgien, mens den tredje i 1941 stadfestet prinsippene
fra den første. Den tredje synoden i 1946, da han kom til slutten på den tredje
runden med visitasjoner, konsentrerte seg om eukaristien etter at Milano hadde
holdt en triumferende eukaristisk kongress. Hans femte og siste synode ble
holdt i 1953 og var hans siste testamente til erkebispedømmet, konsentrert om
den pastorale ånd som måtte herske i lovgivningen: «Færre lover og mer observans».
Synodene ble fulgt opp av hyrdebrev til prestene med en måneds mellomrom fra
1930 til 1940. Fra 3. til 5. september 1934 holdt han også et konsil for den
lombardiske kirkeprovinsen, bispedømmene Milano, Bergamo, Brescia, Como, Crema,
Cremona, Lodi, Mantova og Pavia.
Han fant samtidig tid til
å reformere Milanos «egen» liturgi, den ambrosianske ritus. Deretter vendte han
sin oppmerksomhet mot reformene av kirkekunsten. Han oppsummerte målene for
alle sine reformer i et notat adressert til sine sogneprester i 1939 i
anledning sitt tiårsjubileum. Han var pavelig legat fire ganger: For Pius XI
ved hundreårsfeiringen av Maria-åpenbaringen i Caravaggio ved Bergamo den 15.
mai 1932 og ved tusenårsfeiringen for abbediet Einsiedeln i Sveits den 21. mars
1934, for Pius XII (1939-58) ved den eukaristiske kongress i Assisi i september
1951 og to måneder før sin død, i Salerno den 8. juli 1954, i anledning
autentifiseringen av relikviene til den hellige pave Gregor VII (1073-85).
Lik flertallet av
italienske katolikker hilste han konkordatet av 1929 velkommen som «å gi Italia
tilbake til Gud og Gud tilbake til Italia» (Pius XI). Hans monastiske bakgrunn
fikk ham også til å se all legitim autoritet som i en viss forstand hellig. Hans
forbindelser med regimet varierte. Årene 1929-38 kan ses på som år med generell
enighet, mens perioden 1938-43 var en prosess med å distansere seg, fulgt av
direkte opposisjon da han så resultatene av krigen. I de tidlige årene svingte
han mellom servil lovprisning av Mussolini og handlinger som motsa denne: han
nektet å feire messe for en svartskjortesamling og han nektet å velsigne den
nye sentralbanestasjonen i Milano i 1931 og tvang kongen og Mussolini til å
være fraværende ved åpningen av storverket som ble hyllet som en fascistisk
triumf.
Lavpunktet i hans
karriere kom i oktober 1935, da han entusiastisk støttet invasjonen av
Abyssinia (Etiopia), som han ganske enkelt så på som et korstog som brakte
evangeliet tilbake til et land som hadde kjent det for lenge siden, men hadde
vendt ryggen til det. Han beskrev krigen som en «nasjonal og katolsk misjon for
det gode». Et år senere hyllet han den italienske intervensjonen i den spanske
borgerkrigen, som han så på som forårsaket av bolsjevismen, som fornyet det
angrepet mot det katolske Spania som var startet av maurerne på 700-tallet.
Kardinalen hyllet de medlemmene av Den blå divisjonen som ble drept i Spania,
som martyrer.
Han trodde imidlertid på
ingen måte helhjertet på fascismen. På et møte med Mussolini i 1936 ba
han Il Duce om å bruke sin innflytelse hos Hitler til å modifisere
hans politikk, og til det svarte Mussolini at han ville prøve, men at han var
maktesløs. I 1939 forsvarte kardinal Schuster sine forbindelser med regimet som
et forsøk på å kristne fascismen og spurte: «Hvis Kirken i Italia ikke kunne
gjøre det (...), hvem kunne det da?» Til slutt måtte han innse at dette var en
umulig utopi.
I 1938 begynte jøder å
flykte fra Tyskland, og et stort antall dukket opp i Milano og ba om å bli døpt
for å komme i sikkerhet. Schuster fikk dem bort fra denne dåpen under press og
fant tilflukt for dem i sogn og ordenshus. Om høsten holdt han en tale til sine
prester, som klokt og forsiktig nok ikke ble trykt før i 1951, hvor han sa: «En
form for kjetteri er blitt født i fremmede land og sprer seg over alt (...) det
kalles rasisme». Han angrep rasismen som «et internasjonalt onde som ikke er
mindre enn bolsjevismen». Pave Pius XI støttet ham åpent.
Da pave Pius XI døde den
10. februar 1939, feiret kardinal Schuster den siste av de tre romerske
rekviemmesser (18., 19. og 20. februar) i Det sixtinske kapell. I L'Osservatore
Romano den 12. februar ble han nevnt som en av favorittene til å bli ny pave.
Han deltok i konklavet, som valgte statssekretær Eugenio Pacelli til ny pave
som Pius XII.
Han så på utbruddet av
Andre verdenskrig i 1939 som en katastrofe og støttet Italias opprinnelige
standpunkt om ikke-innblanding mens han oppfordret sin flokk til et asketisk
liv. Da Italia av ren opportunisme gikk med i krigen med å erklære Frankrike
krig den 10. juni 1940, erklærte Schuster det som «svik mot Frankrike» og
nektet å velsigne soldater som dro til fronten. Da Italia gikk inn i krigen,
skar han ned på pastoralbesøkene for å tilbringe mer tid i Italia sammen med sitt
folk, og han gjorde et poeng av å besøke de sårede som snart ble brakt tilbake
til byen.
Da fascistregimet falt i
juli 1943, anklaget han det for å ha forrådt Italia. I den forvirrede
situasjonen som fulgte, konsentrerte han seg om å gi sitt folk praktisk hjelp.
Men han så også på krigen og de vanskelighetene og lidelsene den førte med seg,
som noe rensende, som Guds dom over byenes umoral. På den praktiske siden åpnet
han en «garderobe» for de fattige og ofre for bombing i erkebiskopens residens.
Da tyskerne okkuperte Italia, fordømte han dette som «det største svik i
historien».
Da Mussolini mistet
makten i Italia, var Schuster borte på et pastoralbesøk, og han ble rådet til å
dra rett tilbake til Milano for å forhindre et folkelig opprør. Han fant folkemengder
som fjernet fascistiske slagord fra veggene og rev ned og knuste statuer
av Il Duce. Bombingen av Milano ble mer intens og kulminerte med et raid
fra over 480 britiske og amerikanske bombefly om natten den 13. august 1944.
Kardinalen ga ut et hyrdebrev som ba Gud og de allierte om ikke å redusere den
hjelpeløse befolkningen til total desperasjon.
Han visste at den tyske
overkommandoen hadde en plan om å trekke seg tilbake gjennom Lombardia og
etterlate «brent jord» etter seg og bruke Milano som en siste bastion. Milano
var fanget mellom Mussolinis fascistiske «Republikken Salò», tyske
okkupantstyrker og de fremrykkende allierte. Forsøkene på å redde det som var
igjen av Italias andre religiøse og kulturelle hovedstad, ble Schusters
overordnede oppgave. Han korresponderte med de allierte gjennom oberst Dulles i
Sveits og appellerte personlig til Mussolini om å overgi seg.
Den 25. april 1945 kom
Mussolini og hans ministre til erkebiskopens residens for et møte ansikt til
ansikt, arrangert av Schuster, med representanter for de italienske
partisanene. Schuster tryglet diktatoren om å undertegne et
overgivelsesdokument og forberede seg på et liv i bot som politisk fange. Men
da Mussolini fant ut at han ble bedt om å undertegne et dokument som det på forhånd
var oppnådd enighet om med tyskerne, erklærte han at han var blitt forrådt,
mistet besinnelsen og stormet ut fra møtet. Den kvelden tok han veien mot
Como-sjøen, hvor han kjørte inn i et partisanbakhold, ble tatt og skutt. Fire
år senere bekreftet Schuster offentlig at han hadde vært i sentrum for intense
multilaterale forhandlinger med det mål å spare Milano for ytterligere
ødeleggelse, og at dette møtet var en del av disse forhandlingene.
Da krigen var over,
vendte kardinal Schuster gang på gang tilbake til det temaet at det var
nødvendig med både en åndelig og materiell gjenoppbygging, og han bebreidet de
nasjonene som var innblandet, for ikke å lytte til Kirkens røst. Han
organiserte en velkomst og veldedig assistanse for hjemvendte soldater og gjorde
mer og mer av det som var igjen av erkebiskopens residens, om til et lager for
mat og klær. Han måtte møte anklager om fascistsympatier fra mange mennesker,
og den nye sivile regjeringen var relativt fiendtlig. Hans svar var at Kirken
ikke skulle ta politisk side, men måtte frelse alle, «spesielt de største
synderne». Han understreket Kirkens verslige misjon til fordel for de fattige,
og han fordømte kommunismen direkte som materialistisk, totalitær og ateistisk.
Han fortalte katolikker at de ikke kunne stemme på kommunistene. I dette ble
han støttet av en erklæring fra Det hellige Officium (Inkvisisjonen) i 1949.
For Schuster måtte
gjenoppbyggingen av det italienske samfunnet være en restaurering av et
kristent byggverk, Men han var klok nok til å skille kommunistisk ideologi fra
dens praktiske manifestasjoner med det mål å forbedre forholdene for de
fattige, noe han uttrykte støtte til. Da det i 1946 ble holdt folkeavstemming
om Italia skulle fortsette som monarki eller skulle bli republikk, sa han at dette
var et rent politisk spørsmål hvor Kirken ikke hadde noen preferanser og ville
lojalt støtte all legitim autoritet som bunnet i folkets vilje.
Kardinal Schusters fjerde
runde med pastoralbesøk, som var strukket ut i tid på grunn av krigen, ble
avsluttet sent i 1946, og han satte straks i gang med den femte runden. I den
sa han til sine prester at den nye situasjonen med massiv bevegelse bort fra
kirkelig praksis krevde av dem at de var heroiske apostler. Han hadde
organisert en stor og triumferende eukaristisk kongress i Monza i september
1945, som han hevdet at var besøkt på et eller annet tidspunkt av halvparten av
innbyggerne i erkebispedømmet. Denne ble fulgt av en intens serie av misjoner i
Milano for å «demme opp for den anti-kristne bølgen». Deretter kom en mariansk
kongress i 1947.
Hans utrettelige
aktiviteter fortsatte med misjoner i sognene, oppmuntring av Katolsk aksjon og
en liturgisk kongress i bispedømmet. Hans mest praktiske tiltak var da han
etter krigen grunnla Domus Ambrosiana, som sørget for enkle og rimelige
boliger for nygifte par og alle dem som i stadig større antall strømmet
nordover fra det fattige Sør-Italia på jakt etter arbeid. Han sørget også for
at det var tilgjengelige midler for å bygge en ny kirke i hvert nytt boligområde.
Kardinal Schuster fulgte
ivrig det katolske universitets vekst, grunnla Instituttet for ambrosiansk sang
og kirkemusikk og kultursentrene Ambrosianeum og Didascaleion.
Han velsignet også instituttet Maria Immaculata for prester og skrev artikler i
dagsavisen L'Italia. Fremfor alt satte han opp hellighet som et mål alle måtte
strebe mot og den eneste måten å oppnå menneskelig lykke på.
I 1950 fylte Schuster 70
år, og han begynte å føle alderen tynge. Han ble mer engstelig for nye
utfordringer enn å ønske dem velkommen. Men han sa: «I dag er det verken
tilrådelig eller mulig for Kirken å forlate den verdslige verden. Vi må derfor
gå til massene for å gjenkristne dem». Han foreslo til og med behovet for et
konsil for å håndtere dette. Men han syntes fanget i et tradisjonelt svar i
praksis: presteutdannelse, Katolsk aksjon, motstand mot kommunismen og dens
sympatisører. I 1952 kunngjorde han opprettelsen av et presteseminar for sene
kall (sacerdoti novensili).
Hans siste år var i
stigende grad vanskelige. Han følte at han ikke lenger forsto verden, Kirken
eller «hva Herren ønsket av ham». Han så at det var nødvendig med en endring,
selv i hans erkebispedømme. Den sosiale innsatsen i erkebispedømmet ble stadig
større og strakte seg ut over dets grenser, og det samme gjorde hans ry. Kirken
overøste ham med hedersbevisninger. Men Vatikanet ga også ordre om en grundig
inspeksjon av det største seminaret med antydninger om at dets lære ikke var
tilstrekkelig ortodoks. Selv om seminaret besto prøven med glans, gjorde
hendelsen ham deprimert.
Kardinalen hadde lange
hatt hjerteproblemer, og tidlig i 1954 var det åpenbart at hans helsetilstand
raskt ble dårligere. Få dager før sin død trakk han seg tilbake til seminaret i
Venegono i provinsen Varese. Hans siste gripende ord til sine prestestudenter
var: «Dere vil ha noe å huske meg for? Alt jeg kan etterlate dere, er et kall
til hellighet...». Få dager senere døde han, den 30. august 1954 i Venegono, 74
år gammel. Nyheten om hans død spredte seg raskt og tusener strømmet til
seminaret med enorme mengder blomster, mest fattige mennesker som hadde med seg
beskjedne markblomster. Hans legeme ble brakt til Milano to dager senere, og
under hans begravelse den 2. september sto hele byen stille med gråtende
menneskemengder oppstilt langs gatene. Gravtalen (elogio funebre) ble
holdt av patriark Roncalli av Venezia, den senere pave Johannes XXIII
(1958-63). Han ble gravlagt ved alteret for Virgo Potens i høyre
sideskip i katedralen i Milano, ved siden av sine forgjengere Ferrari og Tosi,
en plass han selv hadde bestemt.
De første skrittene for
en saligkåringsprosess ble tatt nesten umiddelbart av erkebispedømmet og
benediktinerne. Men en bisarr episode holdt på å ødelegge prosessen året
etter. Folies Bergères turnerte i Italia, og erkebiskop Mimmi av
Napoli, som hadde fått en rapport om showets art, ringte L'Osservatore
Romano for å protestere mot dets nærvær og enda mer mot at det var forslått
at showet skulle fortsette til Roma. Noen husket da at showet hadde opptrådt i
Milano to år før Schusters død uten noen protest fra ham. Denne slappheten var
ikke til noen hjelp for hans sak. Hendelsen ble rapportert til pave Pius XII
(1939-58), men hans reaksjon var å spørre om Josephine Baker(«la Baker» for
ham) fortsatt var med showet. Det var hun, og han hadde mottatt henne i audiens
flere år tidligere og var henrykt over henne. Showet fortsatte til Roma med
mindre modifikasjoner, og dette hinderet for Schusters sak ble fjernet.
Hans saligkåringsprosess
ble innledet i 1957 av hans etterfølger som erkebiskop av Milano, Giovanni
Battista Montini, den senere pave Paul VI (1963-78). I 1977 ba sakens daværende
generalpromotor om en dyptgående granskning av Schusters forbindelser med
fascismen, og i 1983 stanset saken opp av den grunn. Men den fortsatte igjen,
og hans heroiske dyder ble anerkjent den 26. mars 1994, og han fikk dermed
tittelen Venerabilis, «Ærverdig». Den 11. juli 1995 undertegnet pave Johannes
Paul II (1978-2005) dekretet fra Helligkåringskongregasjonen som anerkjente et
mirakel på hans forbønn. Det var en blind nonne som hadde fått synet tilbake på
hans forbønn. Han ble saligkåret av paven den 12. mai 1996 på Petersplassen i
Roma. Hans minnedag er dødsdagen 30. august. Hans legeme ligger i et glasskrin
i domkirken i Milano med en sølvmaske over ansiktet.
Kardinal Schuster var
erkebiskop av Milano, det største bispedømmet i Italia, gjennom fascisttiden,
Andre verdenskrig og den vanskelige perioden umiddelbart etter krigen, da han
en tid i praksis var guvernør i Milano. Hans offentlige karriere førte ham
uvegerlig inn på den politiske arena. De spørsmålene som dette reiser i
forbindelse med hans saligkåring, kan kanskje bare løses ved å akseptere at
saligkåringen mer hadde med hans personlige kvaliteter å gjøre enn hans
offentlige aktiviteter og ved å anerkjenne den ekstraordinære bredden i hans
tjenester for Kirken.
Kilder: Butler
(VIII), Rufus, Index99, Patron Saints SQPN, Bautz, Abbaye Saint-Benoît,
EWTN/OR, stthomasirondequoit.com, holysepulchre.net, Miranda - Kompilasjon
og oversettelse: p. Per
Einar Odden - Sist oppdatert: 2005-07-03 15:17
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/aschuste
Voir aussi : http://www.abbaye-saint-benoit.ch/bibliotheque-monastique/bibliotheque/saints/hagiographie/fiches/f0379.htm