Saint Léonard Murialdo, prêtre
Léonard Murialdo est turinois et se consacre aux œuvres sociales chrétiennes, en particulier en fondant la Congrégation de saint Joseph dont l'un des buts s'adresse aux jeunes apprentis. Il défend la doctrine sociale de l'Église, se fait traiter de socialiste, mais il n'entend que promouvoir la réalité inscrite dans l'enseignement du Christ. Il mourra en 1890.
Saint Léonard Murialdo
Prêtre fondateur de la Société de Saint-Joseph (+ 1900)
Martyrologe romain
Alfredo Bai. Busto Leonardo Murialdo, Uia di
Ciamarella, Alpi Graie, Italia
AUDIENCE GÉNÉRALE
Place Saint-Pierre
Mercredi 28 avril 2010
Saint Léonard Murialdo et Saint Joseph Benoît Cottolengo
Chers frères et sœurs,
Nous nous approchons de la conclusion de l'Année sacerdotale et, en ce dernier mercredi d'avril, je voudrais parler de deux saints prêtres exemplaires dans leur don à Dieu et dans le témoignage de charité, vécu dans l'Église et pour l'Église, à l'égard de leurs frères les plus nécessiteux; saint Léonard Murialdo et saint Joseph Benoît Cottolengo. Du premier, nous commémorons le 110 anniversaire de la mort et le 40 anniversaire de sa canonisation; les célébrations pour le deuxième centenaire de l'ordination sacerdotale du second viennent de débuter.
Léonard Murialdo naquit à Turin, le 26 octobre 1828: c'est la Turin de saint Jean Bosco, de saint Joseph Cottolengo lui-même, une terre fécondée par de si nombreux exemples de sainteté de fidèles laïcs et de prêtres. Léonard est le huitième enfant d'une famille modeste. Enfant, avec son frère, il entra au collège des Pères scolopes de Savone, et suivit le cours élémentaire, le collège et le lycée: il trouva des éducateurs formés, dans une atmosphère de religiosité fondée sur une catéchèse sérieuse, avec des pratiques de piété régulières. Pendant son adolescence, il vécut toutefois une profonde crise existentielle et spirituelle qui le conduisit à anticiper le retour en famille et à conclure ses études à Turin, en s'inscrivant au cours biennal de philosophie. Le "retour à la lumière" eut lieu - comme il le raconte - quelques mois plus tard, avec la grâce d'une confession générale, dans laquelle il redécouvrit l'immense miséricorde de Dieu; il mûrit alors à 17 ans la décision de devenir prêtre, en réponse d'amour à Dieu dont l'amour l'avait saisi. Il fut ordonné le 20 septembre 1851. C'est à cette époque que, comme catéchiste de l'Oratoire de l'Ange gardien, Don Bosco fit sa connaissance, l'apprécia et le convainquit d'accepter la direction du nouvel Oratoire de Saint-Louis à Porta Nuova, qu'il dirigea jusqu'en 1865. Là, il fut au contact des graves problèmes des classes sociales les plus pauvres, il visita leurs maisons, mûrissant une profonde sensibilité sociale, éducative et apostolique qui le conduisit à se consacrer de manière autonome à de multiples initiatives en faveur de la jeunesse. Catéchèse, école, activités récréatives furent les fondements de sa méthode éducative à l'Oratoire. Don Bosco le voulut à nouveau à ses côtés lors de l'audience accordée par le bienheureux Pie ix en 1858.
En 1873, il fonda la Congrégation de Saint-Joseph, dont l'objectif apostolique fut, dès le départ, la formation de la jeunesse, en particulier la plus pauvre et abandonnée. Le contexte turinois de l'époque fut marqué par l'intense floraison d'œuvres et d'activités caritatives promues par Léonard Murialdo jusqu'à sa mort, le 30 mars 1900.
Je suis heureux de souligner que le noyau central de la spiritualité de Léonard Murialdo est la conviction de l'amour miséricordieux de Dieu: un Père toujours bon, patient et généreux, qui révèle la grandeur et l'immensité de sa miséricorde avec le pardon. Cette réalité, saint Léonard en fit l'expérience au niveau non pas intellectuel, mais existentiel, à travers la rencontre vivante avec le Seigneur. Il se considéra toujours comme un homme touché par la grâce du Seigneur: c'est pourquoi il vécut le sentiment joyeux de la gratitude au Seigneur, la conscience sereine de sa propre limite, le désir ardent de pénitence, l'engagement constant et généreux de conversion. Il voyait toute son existence non seulement illuminée, guidée, soutenue par cet amour, mais continuellement plongée dans la miséricorde infinie de Dieu. Il écrivit dans son Testament spirituel: "Ta miséricorde m'enveloppe, ô Seigneur... Comme Dieu est toujours et partout, de même il est toujours et partout amour, il est toujours et partout miséricorde". Se souvenant du moment de crise qu'il avait eu dans sa jeunesse, il notait: "Voici que le bon Dieu voulait faire resplendir encore sa bonté et sa générosité de manière tout à fait singulière. Non seulement il m'admit à nouveau dans son amitié, mais il m'appela à un choix de prédilection: il m'appela au sacerdoce, et ce à peine quelques mois après mon retour à lui". Saint Léonard vécut donc sa vocation sacerdotale comme un don gratuit de la miséricorde de Dieu avec le sens de la reconnaissance, la joie et l'amour. Il écrivit encore: "Dieu m'a choisi! Il m'a appelé, il m'a même forcé à l'honneur, à la gloire, au bonheur ineffable d'être son ministre, d'être "un autre Christ"... Où étais-je lorsque tu m'as cherché, mon Dieu? Au fond de l'abîme! J'étais là, et c'est là que Dieu vint me chercher; c'est là qu'il me fit entendre sa voix...".
Soulignant la grandeur de la mission du prêtre qui doit "continuer l'œuvre de la rédemption, la grande œuvre de Jésus Christ, l'Œuvre du Sauveur du monde", c'est-à-dire celle de "sauver les âmes", saint Léonard se rappelait toujours à lui-même, ainsi qu'à ses confrères, la responsabilité d'une vie cohérente avec le sacrement reçu. Amour de Dieu et amour pour Dieu: telle fut la force de son chemin de sainteté, la loi de son sacerdoce, la signification la plus profonde de son apostolat parmi les jeunes pauvres et la source de sa prière. Saint Léonard Murialdo s'est abandonné avec confiance à la Providence, en accomplissant généreusement la volonté divine, dans le contact avec Dieu et en se consacrant aux jeunes pauvres. De cette manière, il a uni le silence contemplatif à l'ardeur inlassable de l'action, la fidélité aux devoirs de chaque jour avec le caractère génial de ses initiatives, la force dans les difficultés avec la sérénité de l'esprit. Tel est son chemin de sainteté pour vivre le commandement de l'amour, envers Dieu et envers son prochain.
C'est avec le même esprit de charité qu'a vécu, quarante ans avant Léonard Murialdo, saint Joseph Benoît Cottolengo, fondateur de l'œuvre qu'il intitula lui-même "Petite maison de la divine Providence" et également appelée aujourd'hui "Cottolengo". Dimanche prochain, lors de ma visite pastorale à Turin, j'aurai l'occasion de vénérer la dépouille mortelle de ce saint et de rencontrer les hôtes de la "Petite maison".
Joseph Benoît Cottolengo naquit à Bra, une petite ville de la province de Cuneo, le 3 mai 1786. Aîné d'une famille de douze enfants, dont six moururent en bas âge, il fit preuve dès l'enfance d'une grande sensibilité envers les pauvres. Il suivit la voie du sacerdoce, imité également par deux de ses frères. Les années de sa jeunesse furent celles de l'aventure napoléonienne et des difficultés qui s'ensuivirent dans les domaines religieux et social. Cottolengo devint un bon prêtre, recherché par de nombreux pénitents et, dans la ville de Turin de l'époque, le prédicateur d'exercices spirituels et de conférences pour les étudiants universitaires, auprès desquels il remportait toujours un grand succès. A l'âge de 32 ans, il fut nommé chanoine de la Très Sainte Trinité, une congrégation de prêtres qui avait pour tâche d'officier dans l'Eglise du Corpus Domini et de conférer leur dignité aux cérémonies religieuses de la ville, mais cette situation ne le satisfaisait pas. Dieu le préparait à une mission particulière, et, précisément à la suite d'une rencontre inattendue et décisive, il lui fit comprendre quel aurait été son destin futur dans l'exercice de son ministère.
Le Seigneur place toujours des signes sur notre chemin pour nous guider selon sa volonté vers notre bien véritable. Pour Cottolengo, cela se produisit, de manière dramatique, le dimanche matin du 2 septembre 1827. Provenant de Milan, une diligence plus pleine que jamais arriva à Turin, dans laquelle s'entassait une famille française tout entière, dont la femme, avec ses cinq enfants, se trouvait dans un état de grossesse avancée et avec une forte fièvre. Après s'être rendue dans plusieurs hôpitaux, cette famille trouva un logement dans un dortoir public, mais la situation de la femme s'aggrava et plusieurs personnes se mirent à la recherche d'un prêtre. Par un mystérieux dessein, il croisèrent Cottolengo, et ce fut précisément lui qui, le cœur lourd et opprimé, accompagna cette jeune mère vers la mort, entourée du désespoir de toute sa famille. Après avoir accompli ce douloureux devoir, la mort dans l'âme, il se rendit devant le Très Saint Sacrement et éleva cette prière: "Mon Dieu, pourquoi? Pourquoi as-tu voulu que je sois témoin? Que veux-tu de moi? Il faut faire quelque chose!". Se relevant, il fit sonner toutes les cloches, fit allumer les bougies et, accueillant les curieux dans l'église, dit: "La grâce est faite! La grâce est faite!". A partir de ce moment, Joseph Benoît Cottolengo fut transformé: toutes ses capacités, en particulier ses talents de gestion et d'organisation furent utilisés pour donner naissance à des initiatives de soutien aux plus nécessiteux.
Il sut enrôler dans son entreprise des dizaines et des dizaines de collaborateurs et de volontaires. Se déplaçant à la périphérie de Turin pour étendre son œuvre, il créa une sorte de village, dans lequel à chaque bâtiment qu'il réussit à construire, il donna un nom significatif: "maison de la foi"; "maison de l'espérance", "maison de la charité". Il mit en acte le style des "familles", en constituant de véritables communautés de personnes, des volontaires, hommes et femmes, des religieux et laïcs, unis pour affronter et surmonter ensemble les difficultés qui se présentaient. Chacun dans la Petite maison de la divine Providence avait un devoir précis: qui travaillait, qui priait, qui servait, qui instruisait, qui administrait. Les bien-portants et les malades partageaient le même poids du quotidien. La vie religieuse elle aussi devint plus spécifique avec le temps, selon les besoins et les exigences particulières. Il pensa également à un séminaire propre, en vue d'une formation spécifique des prêtres de l'Ordre. Il fut toujours prêt à suivre et à servir la divine Providence, jamais à l'interroger. Il disait: "Je suis un bon à rien et je ne sais même pas ce que je me fais. Mais la divine Providence sait certainement ce qu'elle veut. Il ne me reste qu'à la suivre. En avant in Domino". Pour ses pauvres et les plus nécessiteux, il se définira toujours comme le "manœuvre de la divine Providence".
A côté des petites citadelles, il voulut fonder également cinq monastères de sœurs contemplatives et un d'ermites, et les considéra parmi ses réalisations les plus importantes: une sorte de "cœur" qui devait battre pour toute l'Œuvre. Il mourut le 30 avril 1842, en prononçant ces paroles: "Misericordia, Domine; Misericordia, Domine. Bonne et sainte Providence... Sainte Vierge, c'est à vous à présent". Sa vie, comme l'écrivit un journal de l'époque, avait été "une intense journée d'amour".
Chers amis, ces deux saints prêtres, dont j'ai présenté quelques traits, ont vécu leur ministère dans le don total de la vie aux plus pauvres, aux plus nécessiteux, aux derniers, trouvant toujours la racine profonde, la source inépuisable de leur action dans le rapport avec Dieu, en puisant à son amour, dans la conviction profonde qu'il n'est pas possible d'exercer la charité sans vivre dans le Christ et dans l'Eglise. Que leur intercession et leur exemple continuent d'illuminer le ministère de nombreux prêtres qui se dépensent avec générosité pour Dieu et pour le troupeau qui leur est confié, et qu'ils aident chacun à se donner avec joie et générosité à Dieu et au prochain.
* * *
Je salue les pèlerins francophones, en particulier, les jeunes, les étudiants et les servants d’autel présents, ainsi que l’Évêque de Pontoise qui accompagne un groupe paroissial. Je salue cordialement les séminaristes venus du Liban! Je n’oublie pas les Assomptionnistes qui fêtent le 200ème anniversaire de la naissance de leur fondateur! Que Dieu vous bénisse et bon pèlerinage à tous!
© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://w2.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100428.html
Profile
Born to a wealthy, pious family. Studied at
the University of Turin,
and the College of
Saint Sulpice in Paris, France. Ordained in 1851 at
the Church of the Visitation. After studies in France,
he returned to Italy to
take the assignment of “provisional director” of an impoverished college for
young working men; he would spend his career there.
Founded the Society of Saint Joseph of Turin modelled
after and under the patronage of Saint Joseph,
the model for working people; the Society still exists, and still supports young apprentices.
Founded a center for delinquent boys,
the forerunner of Boy’s Town and similar institutions. Supported
the Catholic Workers Union. Established a national federation to improve
the level of Italian journalism.
A model for Christian social
workers, he was called a Socialist for advocating an 8-hour work day
in 1885.
Born
26 October 1828 at Turin, Italy
30 March 1900 of
natural causes in Turin, Italy
buried at
the church of Saint Barbara, Turin, Italy
26 April 1961 by Pope Blessed John
XXIII (decree of heroic
virtues)
3 November 1963 by Pope Paul
VI at Rome, Italy
Additional Information
Pope
Benedict XVI, General Audience, 28 April 2010
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
Spiritual
Testament of Saint Leonard
books
Book of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
other sites in english
images
sitios en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti in italiano
nettsteder i norsk
MLA Citation
“Saint Leonard Murialdo“. CatholicSaints.Info. 28
May 2020. Web. 29 March 2021.
<https://catholicsaints.info/saint-leonard-murialdo/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-leonard-murialdo/
BENEDICT XVI
GENERAL AUDIENCE
Saint Peter's Square
Wednesday, 28 April 2010
Saint Leonard Murialdo and Saint Joseph Cottolengo
Dear Brothers and Sisters,
We are moving towards the end of the Year for Priests and,
on this last Wednesday of April, I would like to talk to you about two holy
priests who were exemplary in the gift of themselves to God, in their witness
of charity, lived in and for the Church, and to their needier brethren: St
Leonard Murialdo and St Joseph Benedict Cottolengo. We are commemorating the
110th anniversary of the death of the former and the 40th anniversary of his
canonization, and the celebrations for the second centenary of the priestly
ordination of the latter are beginning.
Murialdo was born in Turin on 26 October 1828: it was
the Turin of St John Bosco and likewise of St Joseph Cottolengo, a land made
fruitful by so many examples of holiness among lay people and priests. Leonard
was the eighth child of a simple family. As a boy, together with his brother,
he entered the College of the Piarist Fathers of Savona for the elementary
classes, middle school and secondary school. There he encountered teachers
trained in a pious atmosphere, based on serious catechesis with regular
devotional practices. Nevertheless in adolescence he went through a profound
existential and spiritual crisis that led him to go home sooner than expected
and to conclude his studies in Turin, where he enrolled in the two-year
philosophy course. His "return to the light" occurred as he recounts
after several months with the grace of a general confession in which he
rediscovered God's immense mercy. Then, at the age of 17, he took the decision
to become a priest, as a loving response to God who had grasped him with his
love. Leonard Murialdo was ordained on 20 September 1851. Precisely in that
period, as a catechist of the Oratorio of the Guardian Angel, he came
to the attention of Don Bosco who appreciated his qualities and convinced him
to accept the directorship of the new Oratorio di San Luigi, in Porta
Nuova, which he held until in 1865. There Fr Leonard also came into contact
with the grave problems of the poorest classes. He visited their homes,
developing a deep social, educational and apostolic sensitivity which led him
subsequently to undertake a wide range of projects for youth. Catecheses,
school and recreational activities were the foundation of his educational
method in the Oratorio. Don Bosco still wanted Leonard with him on
the occasion of the Audience that Blessed Pius ix granted to him in 1858.
In 1873, Fr Leonard founded the Congregation of St
Joseph whose aim from the start was the formation of youth, especially the
poorest and most neglected. Turin at that time was marked by the vigorously
flourishing works and charitable activities promoted by Murialdo until his
death on 30 March 1900.
I would like to emphasize that the heart of Murialdo's
spirituality was his conviction of the merciful love of God, a Father ever
good, patient and generous, who reveals the grandeur and immensity of his mercy
with forgiveness. St Leonard did not experience this reality at an intellectual
level but rather in his life, through his vivid encounter with the Lord. He
always considered himself a man whom God in his mercy had pardoned. He
therefore experienced a joyful feeling of gratitude to the Lord, serene
awareness of his own limitations, the ardent desire for penance, and the
constant and generous commitment to conversion. He saw his whole life not only
enlightened, guided and supported by this love but continuously immersed in
God's infinite mercy. He wrote in his Spiritual Testament: "Your
mercy surrounds me, O Lord... Just as God is always and everywhere, so there is
always and everywhere love, mercy is always and everywhere". Remembering
the crisis he had been through in his youth, he noted: "The good Lord
wanted to make his kindness and generosity shine out in a completely special
way. Not only did he readmit me to his friendship, but he called me to make a
decision of predilection: he called me to the priesthood, even only a few
months after I had returned to him". Thus St Leonard lived his priestly
vocation as a gift of God's mercy, freely given, with a sense of gratitude, joy
and love. He wrote further: "God has chosen me! He has called me, he has
even forced upon me the honour, glory, and ineffable happiness of being his
minister, of being "another Christ'.... And where was I when you sought
me, my God? At the bottom of the abyss! I was there, and there God came to find
me; there he made me hear his voice".
Underlining the greatness of the mission of the priest
who must "continue the work of redemption, the great work of Jesus Christ,
the work of the Saviour of the world" namely, the work of "saving
souls", St Leonard always reminded himself and his brethren of the
responsibility of a life consistent with the sacrament received. Love of God
and love for God: this was the force that impelled him on his journey to
holiness, the law of his priesthood, the deepest meaning of his apostolate
among poor youths and the source of his prayer. St Leonard Murialdo abandoned
himself with trust to Providence, generously doing the divine will, in touch
with God and dedicating himself to poor young people. In this way he combined
contemplative silence with the tireless zeal of action, fidelity to every day
tasks with ingenious initiatives, fortitude in difficulty with peace of mind.
This was his path of holiness in order to live the commandment of love for God
and for his neighbour.
St Joseph Benedict Cottolengo, who lived 40 years
before Murialdo the Founder of the work which he himself called the
"Little House of Divine Providence" and which today is also called
"Cottolengo" embodied this same spirit of charity. Next Sunday,
during my
Pastoral Visit to Turin, I shall have the opportunity to venerate the
remains of this Saint and to meet the residents of the "Little
House".
Joseph Benedict Cottolengo was born in Bra, a small
town in the Province of Cuneo, on 3 May 1786. The eldest of 12, six of whom
died in infancy, he showed great sensitivity to the poor from childhood. He
embraced the way of the priesthood, setting an example to two of his brothers.
The years of his youth coincided with the Napoleonic period and the consequent
hardships in both the religious and social contexts. Cottolengo became a good
priest much sought after by penitents and, in the Turin of that time, a
preacher of spiritual exercises and conferences for university students who
always met with noteworthy success. At the age of 32, he was appointed canon of
the Santissima Trinità, a congregation of priests whose task was to
officiate in the Corpus Domini Church and to ensure the decorum of
the city's religious ceremonies, but he felt uneasy in this situation. God was
preparing him for a special mission and, precisely with an unexpected and
decisive encounter, made him realize what was to be his future destiny in the
exercise of the ministry.
The Lord always sets signs on our path to guide us
according to his will to our own true good. This also happened to Cottolengo,
dramatically, on Sunday morning, 2 September 1827. The diligence from Milan
arrived in Turin, more crowded than ever. Crammed into it was a whole French
family. The mother, with five children, was at an advanced stage of pregnancy
and had a high temperature. After traipsing to various hospitals, this family
found lodgings in a public dormitory but the woman's situation was serious and
some people went in search of a priest. By a mysterious design they came across
Cottolengo and it was precisely he who, heavy hearted, accompanied this young
mother to her death, amid the distress of the entire family. Having carried out
this painful task, with deep anguish he went to the Blessed Sacrament and knelt
in prayer: "My God, why? Why did you want me to be a witness? What do you
want of me? Something must be done!". He got to his feet and had all the
bells rung and the candles lit and, gathering in the church those who were
curious, told them: "The grace has been granted! The grace has been
granted!". From that time Cottolengo was transformed: all his skills,
especially his financial and organizational ability, were used to give life to
projects in support of the neediest.
In his undertaking he was able to involve dozens and
dozens of collaborators and volunteers. Moving towards the outskirts of Turin
to expand his work, he created a sort of village, in which he assigned a
meaningful name to every building he managed to build: "House of
Faith", "House of Hope", "House of Charity". He
adopted a "familystyle", establishing true and proper communities of
people with volunteers, men and women religious and lay people, who joined
forces in order to face and overcome the difficulties that arose. Everyone in
that Little House of Divine Providence had a precise task: work, prayer,
service, teaching or administration. The healthy and the sick shared the same
daily burden. With time religious life could be specifically planned in
accordance with particular needs and requirements. Cottolengo even thought of
setting up his own seminary to provide specific formation for the priests of
his Work. He was always ready to follow and serve Divine Providence and never
questioned it. He would say: "I am a good for nothing and I don't even
know what to make of myself. But Divine Providence certainly knows what it
wants. It is only up to me to support it. Let us go ahead in
Domino". To his poor and the neediest, he would always call himself
"the labourer of Divine Providence".
He also chose to found beside the small citadels five
monasteries of contemplative sisters and one of hermits, and considered them
among his most important achievements. They were a sort of "heart"
which was to beat for the entire Work. He died on 30 April 1842, with these
words on his lips: "Misericordia, Domine; Misericordia,
Domine. Good and Holy Providence... Blessed Virgin, it is now up to
you". The whole of his life, as a newspaper of the time said, was "an
intense day of love".
Dear friends, these two holy priests, a few of whose
characteristics I have described, carried out their ministry with the total
gift of their lives to the poorest, the neediest and the lowliest, always
finding the deep roots, the inexhaustible source for their action in their
relationship with God. They drew from his love in the profound conviction that
it is impossible to exercise charity without living in Christ and in the
Church. May their intercession and example continue to illumine the ministry of
the many priests who spend themselves generously for God and for the flock
entrusted to them, and help each one give himself joyfully and generously to
God and neighbour.
* * *
I offer a most cordial welcome to the ecumenical delegations from the Lutheran Church of Norway and from the Church of England. My warm greeting also goes to the group of Jewish leaders visiting the Vatican with the Pave the Way Foundation. Upon all the English-speaking visitors and pilgrims present at today’s Audience, especially those from England, Scotland, Norway, Indonesia and the United States of America I invoke Almighty God’s blessings of joy and peace!
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SOURCE : http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/en/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100428.html
SAINT LEONARD MURIALDO (1828 – 1900).
Beatified on 1963
Canonized on 3-5-1970
Early years
With Don Cafasso and Don Bosco
Founder of the Giuseppini
A father and guide to the young
Spiritual Testament of Saint Leonard
Murialdo
To the greater
glory of God with heartfelt thanksgiving
My God and Father! May these lines continue to show my
feelings for you even after I am gone! May they speak for me when I am in the
silence of the tomb, revealing what I hold in my heart and somehow express the
sincerity of my repentance. – 30
March 1895
MY STORY
My dear sons and confreres in Christ Jesus and in
Saint Joseph: my final hour is drawing ever nearer. Before dying, I want to
leave you a souvenir, a remembrance of the great mercy that the good Lord has
deigned to bestow on me, a most ungrateful sinner. It is my hope that this
might help to further God’s plans for our small Congregation (just as his plans
for the universal Church were furthered by the conversion of Saint Paul). In
his first letter to Timothy, the Apostle wrote: “On that very account I was
dealt with mercifully, so that in me, as an extreme case, Jesus Christ might
display all his patience, and that I might become an example to those who would
later have faith in him and gain everlasting life.” (1 Tim 1:16)
I too was dealt with mercifully, but in my case I
cannot add with Saint Paul “because I did not know what I was doing in my
unbelief” (1 Tim 1 :13) . I don’t have such an excuse. The story of God’s mercy
to me should therefore be much more effective in bringing about great
confidence in such a good, patient and generous God.
I beg of you, dear sons and confreres, I beg of you
not to be scandalized by the account of my miseries, but rather to draw
unshakeable trust from the recital of the mercies of God that were bestowed
upon your poor spiritual father and to learn from it not to be discouraged, no
matter how deep the abyss of sin into which you may have fallen may be. And
above all, do not forget me in your prayers.
“You have graced me with divine blessings” (Ps 20,24)
God overwhelmed me with his blessings from my very
birth. My family was held in respect and enjoyed a certain measure of wealth.
My father was an honest exchange banker and a practicing Catholic. My mother
was a virtuous person, very loving with her children and especially with me
when I decided that I wanted to become a priest. I was by nature inclined to
virtue and to piety; my intelligence was not above average, but good enough to
attain success if I had not been such a slave to a certain degree of laziness
and sloth throughout my life.
My health was poor in childhood and that was probably
the reason why my mother reluctantly decided to send me to the boarding school
(“Scuole Pie”) at Savona.
In those days Savona was considered far from Turin it took at least two days to
get there.
In Savona I
regained the health of my body, but alas, what a sudden and terrible shipwreck
for my soul! Into what a deep abyss I fell and in such a short time too!
Ever since then what do I see in my life? On the one
hand an unbroken chain of the most special graces and gifts from God, and on
the other hand a no less unbroken chain of sins, acts of ingratitude and
negligence on my part. What a story, my God, a story of your mercies and of my
ingratitude! I don’t know of any other history or biography in which the
incomprehensible generosity of God could shine forth better! My God, you
endowed me with so many natural and supernatural gifts at the beginning of my
life’s journey, but I abandoned you so soon. I was not yet 14 years old, and I
was already abandoning you and turning against you.
“Unlike countless others who remain faithful, I have
offended you since my boyhood while you have filled me with so many graces
unlike countless others. “By the age of 14 or 15 I was already a sinner, a big
sinner. I can truly say, along with Augustine, “such a little man, yet such a
big sinner” (“tantillus homo et tantus peccator”). At 15 I was an awful,
impious boy!
Should I go ahead and reveal my wickedness and
scandalize my confreres and spiritual sons? Yes, my God, to your honor and
glory! Where could one find a better example of your mercies? It is true that
you have not won yet. [and that]* I am still not the slave to your love that
you want me to be, but that is what really brings out the greatness and the
depths of your mercy!
I will tell my sin, “I will confess my sin against
you” (Ps. 32:5) .
I began to abandon the good Lord, to offend the good
Father because of cowardice. Regard for what others thought was what knocked me
down! In the beginning I was not a bad boy in school, in fact I was pointed out
as a good example for some time.
This was a gift of your kindness, O God, because you
gave me a naturally Christian soul. But because of this, some bad classmates
started to avoid me and to look on me as a “teacher’s pet,” and maybe even as a
sort of “spy” for the superiors. I resisted at first.
Once when I went to confession I accused myself of
listening to bad conversations. The confessor, Father “S.” (Note: probably
Father Solari) told me to tell the names of those boys to the superiors. I
promised, but did not have the courage to do it. When I went to confession
again, the confessor felt that he could not exonerate me from that obligation,
but I still lacked the courage to commit myself. The confessor was saddened by
this, but he stood firm in the requirement. He finally asked me to tell him the
names and to allow him to reveal them to the superiors. I did so.
Later on those bad classmates began to persecute me.
That was when I had the weakness and cowardice to abandon God completely. And
what an abandonment, dear Lord!
It was an evening in 1842 or 1843, I was saying my
prayers at the foot of my bed. Fearing persecution, I decided to do what others
were doing. My Guardian Angel inspired me with the thought: “What if you were
to die during the time away from God?” “Well,” was the thought from the Devil,
“If I am to die during my stay at boarding school, it’s too bad, I guess I’ll
just go to hell. If I live and get out of here, I can always repent.” Thus it
was that I formally accepted hell. Was that possible…?
But God accepted the condition that I set and did not
condemn me. He kept me alive even though my life in the boarding school was
marked by all kinds of sins. God gave me the chance to leave the school but by
that time he found me in such a state that I did not want to have anything more
to do with him. I was running away from him, yes, I was actually running away
from God! But he ran after me, saying: “Why should you die, o house of Israel”
(Ez 18:31) . He stopped me at the brink of the abyss and forced me to return to
him.
I can say with greater reason than Saint Augustine: “I
went to the very gates of hell and you prevented me from going in.” When I was
disobeying your commandments the devil was ready to yank me into hell, but “you
stopped him from doing it. I was offending you and you were defending me.”
Since then, how many times have I had occasion to
repeat: “You saved me from hell many times over, even though I did not know
it!”
Yes, how many times! From then on, for a year and a
half, my life was just a chain of sins, sins of every kind. There is no
commandment (except perhaps the seventh and the last two) that I did not
seriously break. The same goes for the capital sins, except for Greed. I may
not have seriously sinned against some of them, but I was certainly in the
frame of mind of doing so.
And even before that wretched period of my life, how
many serious sins did I commit? I remember once, while I was playing a game, I
lost the ball and blurted out the blasphemy: “May God be damned!” And the good
Lord did not strike me down on the spot. When I mentioned it in confession, I
was shocked to find out from the confessor that if instead of saying “damned” I
had referred to God as “false”, he would not have been able to absolve me (like
from a reserved sin); that is, if instead of uttering a curse I had said an
heretical blasphemy.
It was such a wretched life that I led during that
miserable 1843. I used to go to mass with the others every day, but during the
celebration I would read a book that was written with the good intention of
keeping people from the sin of impurity and making them aware of the evil
consequences but I was reading it to learn all I could about impurity and know
all about it just like the others.
Thus how many profanations in church? How many Holy
Days I must have profaned!
It was natural that in abandoning the good Lord I
should throw myself into the hands of the devil of impurity! How many bad
conversations and bad actions! I even tried to get one of my classmates to
believe that I had done something bad that I had not actually done. If I did
not succeed in convincing him, I certainly had the will to do so.
What a wretched time that was when I gave myself to
sin and even boasted of my shame as if proud of my misery. And you always put
up with me, waited for me, called me to you! Even now you look upon me with
compassion, forgive me with mercy, help me with love.
O prodigal Father of such a prodigal son, heal this
poor leper, “if you will., you can do so… raise me up from death, if you will,
you can do so.”
It was certainly your protection, my good and
sweet Mother
of Good Counsel, that saved me. My mother entrusted my brother and me to
your protection before we left for the school at Savona.
I am grateful now for your protection because I never committed bad things with
others. I have never scandalized younger ones with my talk.
May you be blessed a thousand times over, O my dear
Mother, and may I come to heaven some day to thank you: “I will sing forever
the mercies of Mary”.
How many times did I profane the Sacrament of Penance!
During that wretched time I went to confession every
month with the others. What did I do? I did not want to lie formally in
confession because I still had a little bit of conscience left, but I did
offend my Saviour by purposely avoiding the examination of conscience, thus I
would confess only those sins that came to mind at the moment. And the good
Lord did not punish me! He was always there, waiting, calling, but to no avail.
My decision had been made: “I will not repent as long as I am here in this
school!” Did I reach the depths of wickedness? Did I make a sacrilegious
communion? I hope not, even though I have some doubts on the matter.
I recall that for my Easter Communion I tried to
fulfill at least the necessary conditions to avoid a sacrilege. However, judging
from the fruits of the two sacraments, I still have doubts and fear that I did
reach the depths of my spiritual misery with that most horrible of sacrileges,
a sacrilegious communion!
Here I am, then, an apostate! a blasphemer! a
desecrator of liturgies, sacraments, and the Body and Blood of God! And my
fellows? There was one boy among those who were persecuting me (not too much,
really) who used to tempt me even in church, but I did not pay attention to
him. I even hated him. I remember one day that we all went to the beach. I
climbed a very high rock with a sheer drop to the sea. When I saw him up there
too, I felt the desire of seeing him fall into the ocean and drowning. I do
believe that in willing such a thing I became guilty of murder by desire.
And how many sins of pride, gluttony, scandal,
disobedience, and sloth!
I even think I was guilty of slander. It is well known
how hated those are who report on their classmates in boarding school. Well, in
talking with some of my classmates, I spread the rumour that those boys whom I
hated were playing the spy for the superiors even though I was not really sure
about it.
Still, the sin that I committed most often was against
the sixth commandment. Repeated sins become a habit and soon they cause a
blindness of spirit and a hardness of heart. And how soon one reaches that
state when one sins with malice! How soon I lost all remorse and the spirit of
piety!
I said that I had abandoned the good Lord because of
regard for public opinion, and that I had planned to return to him after
leaving school. But how mistaken I was!
Repeated sinning killed the love of God within me. The
Devil took over me and made me into an impious person. I never thought I would
get so low, even reaching the point of trying to forget the Psalms that I knew
by heart, trying to erase them from my memory, doing everything I could to run
away from God. When I left the school I took with me no religious book, only
some novels and dramas by Romani, thus did I totally abandon the good Lord who
never, never abandoned me.
And so we have here yet another formal and explicit
abandonment of God. Sin in itself always contains an implicit abandonment of
God, “a turning of ones back to God.” This, however is not usually a formal,
declared, and well reasoned abandonment. There are not too many sinners who
absolutely abandon God in this way. I was one of them. I apostatized from God
twice; I abandoned him and did not want to have anything to do with him. And
the good Lord used the means of mercy so well described in “preparation for
death” (chapter about the mercy of God) by Saint Alphonsus of Liguori and in
“Ame elevee a Dieu” by Abbot Baudrand.
I had declared to the Lord that I would not return to
him until I had left the school; but in reality I not only forgot about the
things of God, but I was even trying to forget him entirely.
Nevertheless God, who from all eternity had planned to
save me and to sanctify me in spite of my rejection, did not abandon or punish
me. What am I saying! He even came looking for me, to draw me to him, to force
me to return to him. This is how it was: for over a year now I had sunk deep in
the mire of sin and was sinking even further. What would have happened to me if
I had stayed yet another year in that sad state, multiplying my sins?
Yet in order to complete my studies I had to take the
second year of “rhetoric” (note: like the senior year of high school). I had a
special reason for not missing it because I was hoping for and almost sure of
being declared one of the Princes of the Academy (maybe not the first, but
surely the second). It was a custom in the school to have an oil painting made
in natural size of the princes and to exhibit it in the school gallery for all
guests to admire. This reward created great competition among the students,
especially among those from Genoa and Turin who vied with one another to excel.
But it was God who won.
On the one hand I was growing tired of boarding school
life, especially since I was not on good terms with the most influential
classmates (who were also the worst). On the other hand I thought that I still
had a little bit of remorse left for the wicked life. So I begged my mother to
come and take me home. It was a sacrifice of my personal pride and the Lord
made it work for my good.
My brother and I left the school and returned home.
Two months later we started the philosophy course, having found a way to skip
the second year of “rhetoric.” I always regretted this because the second year
of “rhetoric” would have provided an opportunity of going deep into literature
and Italian composition. I have always felt the lack of these studies.
The god Lord had kept that angel, my mother, alive for
me. She directed me to Abbot Pullini, a holy priest, who had been my confessor
before I went to Savona.
I made a confession of my entire life to him. As he used to in the past, he was
hearing confessions in the third confessional on the right in the Church of
Saint Dalmazzo. There “mercy and truth met, justice and peace kissed”. (Ps.
85:11) What a miracle of mercy! Who could ever entertain any doubts about the
kindness and mercy of God? I believe that there are not many sinners in the
world who not only loaded their conscience with numberless sins, but also
formally accepted hell and tried to forget what they knew about God: the psalms
and hymns of praise.
But this is how the good Lord willed to make his
kindness and generosity shine in a very special and unique way. Not only did he
accept me back into his friendship, but he also called me to a privileged
vocation: he called me to the priesthood. And he did so within just a few
months of my return to him. I have explained elsewhere the providential way
that led me to my priestly vocation.
On 6 November 1845, on the feast day of Saint Leonard,
I had the joy and honor of being vested with the cassock by Abbot Pullini in
the church of Saint Claire which is part of the convent of the religious
Sisters of the Visitation where Abbot Pullini was the spiritual director.
Soon after I had received the cassock, I went to the
seminary where the school year was starting and where I had the good fortune of
taking advantage of new courses begun that year in the major seminary:
Theological Institutions headed by Father Savio (later Bishop of Asti) and
Biblical Institutions with professor Banaudi. I chose as my advisers the
theologian Father Berta, later Canon of Saint Lawrence and the theologian
Father Baricco. I took the courses of Theology at the University of Turin and
received my degree on May 12, 1850.
The following September, 1850 1 was ordained
Subdeacon; on Easter 1851 , deacon (I did not wish to hurry), and on September
21, 1851, feast of Saint Matthew, I had the joy and honor of celebrating my
First Mass in the church of Saint Dalmazzo. I was assisted by Abbot Pullini,
and I believe, Canon Renaldi. Ah! How happy I was! Unfortunately my mother was
not among the relatives around me. She had gone to heaven on July 9, 1849.
Since that time I have always had a special devotion
to Saint Matthew. I liked to think that he too had been a sinner and was
converted by Christ himself, who called me to follow him. But what a
difference! As soon as our Lord said to the publican: “come, follow me,” he got
up and followed him. (Mt. 9:9) Afterward he lived only for Christ and died for
Christ.
On the contrary what a shame for me! How much
resistance to the grace of God! What a deafness to the voice calling me
shouting within me: “You called me, you shouted” (St. Augustine). What a
contempt for inspirations, enlightenments, remorses that he continued to send
to my heart. And when finally I decided to repent and turn away from hell, what
has been my life? Have I showed my gratitude with love and fervor? Alas!
Selfishness has always been my problem, and God has never stopped calling me
and still does so today in a loud, clear voice: “You called, you shouted.” When
will the time come, O Lord, that I can say: “you have broken down my deafness.”
Confession before ordination to the priesthood
I made a general confession with Father Durando, a
Lazarist Father.
When I accused myself of abandoning God when I was in
school, he asked me how long I had been such a perverse person. This impressed me
very much.
Prodigal Son
And who is this wretched (or rather I should say
“fortunate”) son, if not I?
This son abandoned his loving and good father while he
was still young “the younger one” (Lk. 15:13).
I too abandoned you, O my good Father, when I was only
fourteen! He went far away from you; and how far did I go? As far as to forget
you? Much farther than that: as far as impiety, as far as trying to forget your
praises and psalms that I knew by heart and refusing all books of prayer and
devotion.
He gave himself to shameful pleasures. Alas! so did I,
even though my good mother Mary preserved me from any scandal of actions (but
not conversations) with others.
He returned to his father because of need: “I am
starving here” (Lk. 15:17) and I took my first steps toward the Father’s house
because of my fear of hell!
But above all I resemble the prodigal son because of
the most fatherly welcome that I received from God. How many gifts, how many
caresses! What a banquet! What a feast!
I don’t mean the consolation and spiritual delights
that God gave me for a while upon my return in order to bind me to him, I mean
the special graces and benefits, the extraordinary privileges that he bestowed
on the most ungrateful of his sons, calling me and choosing me from among
thousands of others “chosen from thousands” (Sg. 5:10) to the priestly and
religious life. What a multitude of gifts! “What shall I give back to the
Lord?” (Ps. 116:12)
As to the banquet of joy, what a banquet! And how many
times has this banquet been repeated since my return to him? More than 16,000
times!
The good Lord has loved me with an eternal love.
The task of my salvation has been an ongoing one and
the Lord has been at it for 63 years now.
I must say, with Saint Augustine “your mercy flitted
about me,” and with David, “your mercy followed me.” (Ps. 22,6).
The Lord could justly complain: “for sixty years I was
close to this ingrate and he always eluded me.
I only pray that he will not add: “therefore in my
anger I swore, he will not enter into my place of rest.” (cf. Ps. 95,10-11).
My Vocations
“What should I give back to the Lord?” (Ps. 116:12).
The good Lord has practically forced me to follow the
two most sublime vocations that can exist: the priestly vocation and the
religious vocation, not to speak of the most necessary one, the Christian
vocation.
The Priestly Vocation
As far as the priesthood goes, I had never even
thought of it.
As a little boy I would dream of being a military
officer. In school I thought of some day studying law, becoming a big
politician. Later I thought of studying mathematics and being an engineer.
In my family it looked like my brother Ernest would be
the one to become a priest. He would certainly have been a better one than I,
for he was wiser and more pious than I. He would have served the Lord so much
better!
He was a man of zeal, piety, charity and self denial.
Yet God decided to choose Jacob over Esau. He chose
me. He called me, he practically dragged me into the honor, the glory and the
ineffable joy of being his minister, of being “another Christ,” of being “after
God something like an earthly God.”And where was I when you were seeking me, O
Lord? I was at the bottom of an abyss! I was there and God came looking for me;
there he made me hear his voice, the voice that shakes the trees of Lebanon (Ps.
28:5). And providentially he brought me to himself.
The Religious Vocation
As to the vocation to the religious life, that too was
gratuitous and practically forced on me. I would never even have dreamed of one
day becoming a religious! In my fondness for personal freedom I felt a certain
dislike for the religious life. And yet, the good Lord did it!
With the fear of damnation he pushed me into the
priesthood! Later he called me to head the Artigianelli Orphanage. Father
Berizzi planted the seed and Father Reffo brought it to fruition. He advised me
to start a religious Congregation, but I was not for it. Still, I consulted my
confessor, Father Blengio. At first he wasn’t any more enthusiastic about it
than I. Father Reffo continued to insist, my confessor, to my joy, telling me
to wait some more. Since it was only a matter of yearly vows, he finally
agreed.
I decided to consult my old confessor at the Saint
Sulpice Seminary, Father Icard. I went to Paris, but he was away on vacation,
so I went to where he was to see him. He advised me to follow the dictates of
Divine Providence. In the seminary I had asked him about becoming a Sulpician
and he had advised against it.
The approval given by Bishop Riccardi, Bishop Gastaldi
and Bishop Galletti moved me to go ahead with plans for a religious
Congregation. And here I am, thanks to God, a religious, bound to him by the
three vows.
I remember that when I told Father Icard “…but God
always chooses saints to found Congregations!” he responded, “…so there you
have a good reason for becoming one!” But is it really true that all founders
of religious Orders have been saints? It seems that they have, but while some
of them were not always saintly at first, Saint Ignatius, Saint Augustine,
Saint Jerome Emiliani, Saint Camillus de Lellis, even Saint Francis of Assisi,
they all died as saints.
My Sins
J. B. de Saint Jure, in his book Le livre des Élus, ou
Jésus Crucifié writes that Jesus was covered with confusion and infamy because
of the sins of humanity when he saw himself overwhelmed by all the ugly
impurities, by the profanations, sacrileges, blasphemies… “Confusion covered my
face.” (Ps. 68,8).
Are these not the sins that I committed? Was I not
therefore guilty of this internal martyrdom of Christ which was even greater
than his external martyrdom?
A LOVE MYSTERY – A LOVE MIRACLE
“You called. You shouted. You overcame my deafness.”
“You called”
My Father and my God! “Like a lost sheep I had gone
astray” (Ps. 119:176) and you came to seek “what was lost” (Mt. 18:11) . But
how? When you sought the father of sinners in Eden he was hiding from your
eyes. Yet like an afflicted parent you sought him and called him: “Adam, Adam,
where are you?” (The voice of a father seeking his lost son.)
You called me by name also: “Leonard, Leonard, where
are you?” And I was fleeing from your presence as from the enemy and avenger
(Ps. 43:17), because I did not want to have anything to do with you. Yes, Great
God, I did not want to have anything to do with you! I did not want to have
anything to do with you! And you?
Like a scorned lover you went after me, searching for
me, still raising your voice more and more with your invitations, your
inspirations, your numerous graces. And I? I turned a deaf ear.
“You shouted”
Ah! Yes, you could have said, “I am weary with
calling, my throat is parched: (Ps. 69:4). New inspirations, new graces, new
remorses! But I was deaf: what can I say? I was turning a deaf ear to your
calls. You could have said, “Your destruction, O Israel, comes from you” (Hos.
13:9).
“You overcame my deafness.”
But no, you made the final efforts to save me without
violating my freedom. You appealed to fear. You opened hell to my eyes and you
terrified me. I stopped at the edge of hell because of fear, not because of
love for you. You finally overcame my deafness with the crackling of the
infernal flames.
“I ran down to the gates of hell and you held me back
from going in”.
What shall I do now?
“Thus will I bless you while I live.” (Ps. 63,5).
“I will sing forever the Lord’s mercies. (Ps. 89,2).
“I will remember my years in the sadness of my soul”
(Is. 38,15).
“You have loosed my bonds. To you will I offer a
sacrifice of thanksgiving” (Ps. 116: 16_17).
“I will never forget all you did for me” (Ps. 119: 93)
.
“In you, O Lord, I take refuge, let me never be put to
shame” (Ps. 31:2).
GOD SPEAKS TO ME
“Now judge between me and my vineyard: what more was there
to do for my vineyard that I had not done” (Is. 5:3-4).
God:
“With an age-old love I have loved you, so I have kept
my mercy toward you” (Jer. 31:3).
From all eternity I thought of you, I called you by
name and decided to save you, to sanctify you, to eternally glorify you
“because of the infinite love I bore you from all eternity.”
And when you were going to be born I looked at the
face of the earth. It had 1.2 billion people; 5/6 of them were pagans or
heretics; 1/6 of them, that is 250 million, were Catholics. (Note: a
miscalculation, 1/6 would be 200 million). Very well, I wanted you to be born
among this fortunate 1/6 Catholic population. I wanted you to receive a
Catholic education and for this reason I gave you a very pious mother and a
good Catholic father.
When you were 8 years old I chose a Catholic school
for your education, a school directed by the Piarist Fathers (Scolopi), where
you found very pious spiritual directors: Father Canata, Father Solari, etc.
You went astray after a few years and formally forsook me, deliberately turning
your back to me.
And I? I kept you alive in order to give you time to
return to me. I kept your mother alive to call you back to the right path. I
helped you choose school and classmates. With the fear of hell and using your
weakness of regard for public opinion I dragged you to me and took you almost
immediately into my sanctuary. And you, in my sanctuary, “in the holy place, in
my house” gave yourself up to sloth, comforts, your own pleasures. But your
lukewarmness did not sicken me and I chose you, “elegi te,” to be my priest.
On the day of your first Mass I made you taste the
peace of a soul consecrated to me; you completely gave yourself to me. But very
soon you fell back to your laxity and persevered in it for years in spite of my
repeated calls, especially at annual retreats.
I called you to the seminary in Paris to shake you up.
In the seminary (in Paris) you found examples, rules and a spiritual director.
But the fruits were not tangible: the same languor and love for personal
comforts and pleasure were there.
Then I called you to religious life and forced you,
still reluctant, to enter the Arc of Salvation. Nonetheless you always showed
cold-heartedness. You were living in a Catholic boarding school, you were the
superior of the Congregation: all in vain. What was I to do?
I sent you serious illnesses, some very serious; these
also had little effect. And thus you reached the maximum age of most people: 70
years (80 for the strong). You are now 68 years old. Only one person in your
family reached a greater age, now you are the only one left from your family.
Your parents, brother, and sisters all of them went to
their eternal reward: you are now on the edge of eternity and you are still the
master of that eternity. What are you doing about it? Will you still continue
to postpone your resolution and force me to finally pronounce:
“We have tried to heal Babylon, but she cannot be
healed …leave her?” (Dt. 51:9).
Ah! No! “come on, beloved, do now what you can because
you do not know when you will die, nor what will happen to you after death.”
But “it will happen to you very soon,” therefore, “get up and start at once and
tell yourself: now is the time to act; now is the time to repent; now is the
time to fight.”
“Here I stand knocking at the door. If anyone hears me
calling and opens the door, I will enter his house and have supper with him,
and he with me. I will give the victor the right to sit with me on my throne,
as I myself won the victory and took my seat beside my Father on his throne
(Rev. 3:20ff).
Therefore: “Return to me and… I will receive you”
(Jer. 3,1). “Why should you die, O house of Israel?” (Ez. 18:30 “Return to me
and live” (Ez. 18:32).
“Return to me with your whole heart” (Jl 2:12).
“What answer shall I give you, my God and my all?”
“I said: now I start; this repentance is God’s work
and Mary’s” (Ps. 77:11).
Confession during the illness of 1885
During my first attack of bronchitis, seeing myself in
danger of death, I asked for Father Blengio. I made my confession as if it were
my last one. I was moved when the confessor told me, “Yes, let us pray the good
Lord saying “Have pity on me Lord, according to your great mercy. ” (Ps. 51,3)
The incomprehensible liberality of God’s gifts!
I know well that I should be the object of God’s
condemnation, but I find instead that I am the object of his love and graces.
“…I will show favors to whom I will, I who grant mercy
to whom I will.” (Ex. 33:19)
“I will show mercy to whomever I choose; I will have
pity on whomever I wish.” (Rom 9:15)
“So it is not a question of man’s willing or doing but
of God’s mercy. Scripture says to Pharaoh, ‘This is why I raised you up; that
through you I might show my power, and my name might be proclaimed throughout
all the earth.’ In other words, God has mercy on whom he wishes, and whom he
wishes he makes obdurate.” (Rom 9:16-18).
See all of chapter nine of the letter to the Romans.
Where sin has increased, “grace has far surpassed it.” (Rom 5:20)
Reflections – 1899
What is it that holds me back, what hinders my
progress? Little things like a bit of laziness, love of comforts, gluttony, the
will to have my way. And for these things I would risk going to hell? Eternal
hell?
Why not make a decision, a resolution? My soul, what
does it take to decide? Courage, my soul! “…neither will the wickedness that a
man has done bring about his downfall on the day that he turns from his
wickedness.” (Ez. 33:12)
[Note: in applying this to himself, Murialdo changed
the word “wickedness” to “lukewarmness,” and underlined twice the words “on the
day.”]
MY TWO WISHES
God’s Love
I would like to see the Congregation of Saint Joseph
spread the knowledge (everywhere, but especially among its members) of the
infinite, the real and personal love that God has for everyone and especially
for his chosen ones: the priests and religious.
How many, even priests, know so very little about the
love of God for us humans! We read books of piety, preach from the pulpit on
the great love of God for humanity, but we do not reflect enough on the fact
that it is right now, at this very moment, that God loves us so truly and
dearly.
We have but a confused and obscure idea of the love
that God has for people in general, and that comes from the faith that we have
in our hearts. This feeling is not sufficient to inspire us in our love for
him. But if we had a clear knowledge of this great truth, how much more would
we love God! How true the prayer of Saint Augustine: “How I wish that I could
know you, that I could love you…” How I wish that I could know you in all your
perfections, know you in the love you have for me! Isn’t it true that we cannot
help but love those who love us? We love even a dog that loves us.
We should study this a little better; we should
convince ourselves that it is a matter of faith: “and we believed and realized
the love that God has for us. ..God is love. God who loves everyone.” (1 Jn
4:16).
Holy Scripture, the Church, the saints, and even our
intellects aided by theological teachings, impart this comforting truth to us.
We should learn it well; the greatness, the infinity of the love of God and
Jesus Christ, in order to “know the length, the breadth and the height of the
love of Jesus” (Eph. 3:18_19).
We should study carefully the love that God has for
sinners as long as they exist on this earth. As Saint Augustine said, “If God
did not love sinners, he would not have come down from heaven.” And Jesus: “I
did not come for the righteous but for the sinner.” (Lk 5:32)
God so loved the world that he gave us his only
begotten Son. God’s love is shown especially to us, for even though we are
sinners, we have been reconciled to him through the death of his Son.
“There is no greater love than that of him who gives
his life for a friend” and Jesus gave his life for sinners”. (Jn. 15:13).
“Father forgive them…” (Lk 23:34)
Jesus has the same love for everyone, the love that he
showed on the cross. “God is love. As God is everywhere and has always been, so
is his mercy. Christ yesterday, and today, and always.” (Heb. 13:8)
It would be helpful to study answers to the following
objections:
1. “Equally odious to God are the evildoer and his
evil deed.” (Wis. 14:9)
The literal meaning is that God detests idols and idol
makers: these he hates because they work against him, because they want to be
idolaters, sinners, just as elsewhere it is written that God detests and hates
sinners, but only because they want to remain sinners. But he really always
loves them:
a. as the work of his hands;
b. as being made in his own image;
c. as being ransomed by the blood of Christ.
2. “God does not listen to the sinner.” (Jn. 9:31)
This was the mistake made by the man who was born
blind. God does not heed the requests of one who wants to persist in sin, but
“the one who comes to me I will not reject …Come to me you who labor… Here am I
at your door, knocking…” (Jn. 6:37; Mt. 11:28; Rev. 3:20)
3. Abandonment by God.
It is only a relative abandonment, a diminishing of
grace. Total and complete abandonment exists only on our part. As long as we
are on this earth, we must have hope as well as faith and charity. Now, if God
totally abandoned us, the sinner could not be held responsible for virtues that
he cannot possess. God still loves humanity as the work of his hands, created
in his own image and ever capable of eternal life.
We should study, and this is even more difficult, how
God loves each one according to his merits, as Father Thomas of Jesus tells us,
in the “Spiritual Advice” he gave as a preface to the book The Sufferings of
Our Lord Jesus Christ. Father Huby, in his book Considerations upon Divine
Love, writes on page four: “God loves me. This is true. God loves me! How
fortunate I am! What a consolation!”
And he loves me with a love that is so great, so
perfect that it is as infinite and eternal as he is; for there is nothing equal
to God; there is nothing uneven in him; there is no more or less; all that is
in God is God: as great, immense, eternal, infinite as God himself is. How
great is God’s love for me! And I, what kind of love should I have for him? I
should love him with an infinite love. But I cannot have a love that is so
great; my heart is incapable of it.
But I will love you, O God, with my whole being. You
love me with your whole being, and I will love you with mine. You are infinite,
and I am so small and so limited, but you are pleased with one who gives all
that he can: and so I give you my all, O God!
Devotion to Mary.
The second great teaching that I would like for the
Congregation of Saint Joseph to spread is that of Alphonsus M. Liguori on
devotion to Mary.
As to whether this “proper,” let us consider. The
words “He wanted us to have everything through Mary” come from Saint Bernard;
they are not a matter of faith. In his book The Glories of Mary, Saint Liguori
sustains and defends this truth very ably, and even Bossuet, who is certainly
not a “fanatic,” follows it. At the Seminary of Saint Sulpice, M. Thibaud (the
younger) said, in a talk about devotion to the Blessed Mother, that Monsignor
Bossuet, on the authority of the gospel, declares anathema him who would deny
that all graces come through Mary.
The prayer on the feast of our Lady
of Good Counsel says: “Lord Jesus Christ, in your admirable
Providence, you willed that all graces come to us through Mary. Through her
intercession…”
Pope Leo XIII, in his encyclical on the Rosary in
1894, stresses the same thing. See also the authors and other reasons cited by
Saint Liguori in his book The Glories of Mary.If it were truly a part of our
belief, what a sense of thanksgiving this doctrine would arouse in us toward
Mary for all the material and spiritual graces we have received from God! And
what confidence in her for our future! If we could preach about her, what
confidence we would have in her! And especially how thankful we would be
knowing that we are still on this earth and not in hell because Mary, our
Mother, has obtained this grace for us!
Special Graces Received From God
1828: born in a Catholic country; wise father, pious
mother, good city (Turin), good family.
1836: education in a good Catholic school.
1843: personal conversion; Father Pullini; fear of
hell; the idea of becoming a Capuchin; Father Renaldi.
1843: choosing to take a course of history in order to
keep busy and avoid bad companions.
1845: called by God to the priesthood. “Ego elegi te.”
1851: ordained a priest. “Alter Christus, terrenus
Deus.” Spiritual retreat. Pilgrimages.
1856: youth ministry in youth centers.
1866: postgraduate work in the Seminary of Saint
Sulpice in Paris.
1867: began work at the Artigianelli orphanage.
1873: religious in the Congregation of Saint Joseph;
superior of the Congregation and of the school.
1885: first attack of bronchitis, January 1 to
February 17.
1887: second bout of bronchitis, March 17 to March 23.
1888: third bronchitis, January 28 to March 10;
fourth, November 17 to December 4.
1899: fifth bronchitis attack, March 11 to April 20.
1891: sixth bronchitis, March 7 to March 27.
1891: spiritual retreat.
1892: final (?) illness, January 2 to February 7.
1893: eighth illness, April 17 to …
Masses: 14,500
Communions: 15,500
Confessions: 2,500
Many, many good and pious books
So many good inspirations
So many good examples from saintly priests.
To detach me from the world: poor health, death of
parents, shortage of money, loss of reputation with the bankruptcy of the
printing shop.
My Penance
From the book Délices des âmes pieuses:
1. Penance is necessary after one has sinned. Sin
cannot be atoned except by penance. Penance is painful but useful because of
its effects: it takes us to God, to his Heart, to his mercies.
2. Penance should be proportional to the seriousness
of the sin. The more the sins were grave and numerous, the more severe the
penance should be. If one committed grave sins, if the heart reveled in
disordered desires, if one abused of precious graces, if one was negligent of
the sacraments and perhaps even profaned them …what an offense to you, my God!
What penance one must make! One mortal sin alone can deserve hell, how can one
make adequate penance? What would become of us without your merits and
atonement, O adorable Savior?
Church of Saint Dalmatius in Turin (Italy) - Nave
Saint Dalmazzo Church in Turin
When I enter your temple, O God, I experience a great
feeling of peace and of love. Everything here speaks of love, of that love that
you had and still have for me, and of that love that I owe to you.
There is the font where I became your son through
baptism…
I go in a few steps and there I see the confessional
where as a boy I was absolved by Father Pullini. It was there in 1843 when I
came back from the school in Savona like
a prodigal son loaded with sins that I came to say: “Father, I have sinned
against heaven and against you.” (Lk. 15:18) You opened your paternal heart to
my prayer and took possession of a soul destined to be your temple but which
had for so long been the dwelling place of demons. How
I felt your infinite mercy then! What shall I give
back to the Lord? (Ps. 115:12)
Further on ahead is the pulpit. It was from there that
you made me feel the call to the religious life. My first idea was to become
a Capuchin,
but Father Renaldi
advised the priesthood.
From there, Lord, you took me step by step until I
became a religious.
Ahead and to the left is the chapel of the Blessed
Virgin of Loreto. She is your mother that you have given to us, “the Mother of
Hope and of Love”.
She freed me from a heavy cross, and did so as soon as
I had recourse to her. The grace that she obtained for me was this: I would
have gone crazy in my sinfulness if she had not helped me! “I will sing forever
the mercies of Mary.”
Chiesa-Santa Chiara, Torino
Church of Saint Claire or of the Visitation in Turin
How I love the little church of the Visitation.
It was there that in 1845 I was invested with the
cassock by Father Pullini. My whole family was there, especially my mother. No
one, except Father Pullini, knew of my sinful past. But to the angels in heaven
and to Jesus it was a grand spectacle of the infinite mercy of God. Just two
years back this 15 year old boy was a great sinner, but now…
If only after my conversion I had been fervent,
penitent, generous with God like Mary Magdalene, like Saint Augustine, like
countless converted sinners, then God’s mercy to me would not have been so
surprising.
But you know, O Lord, what my life was like after what
I like to call my “conversion”: a life of ease and comfort, without penance and
without fervor, to the extent that I really don’t know whether it is less
loathsome to live such a life of ingratitude than a life spent in sensuality
and impiety.
SOURCE : https://catholicsaints.info/spiritual-testament-of-saint-leonard-murialdo/
San Leonardo Murialdo, presbitero italiano,
fondatore della Congregazione di San Giuseppe. È
considerato uno dei santi sociali torinesi.
Il giovane Don Murialdo iniziò subito il suo apostolato nel povero quartiere Vanchiglia presso l’Oratorio dell’Angelo Custode, fondato una decina d’anni prima dal santo sacerdote Giovanni Cocchi e diretto dal cugino Teologo Roberto Murialdo. Era il primo oratorio della città. Le miserie cui provvedere erano innumerevoli, capitò pure che genitori morenti affidassero al giovane prete i figli perché li crescesse. Un giorno, incontrato uno spazzacamino disperato, lo ospitò in casa propria. La Torino dell’Ottocento, negli anni del Risorgimento, vide intrecciarsi le vicende dei suoi santi e due apostoli della gioventù come Don Bosco e Don Murialdo non potevano non incontrarsi. Nel 1857 il santo di Valdocco incaricò Don Leonardo della direzione dell’Oratorio di S. Luigi, presso la Stazione di Porta Nuova.
Nel 1865 il Murialdo avvertì la necessità di approfondire gli studi di teologia morale e di diritto canonico e andò a Parigi, al seminario di Saint Sulpice, entrando in contatto con le realtà educative e sociali della capitale francese, tra cui le Conferenze di S. Vincenzo de’ Paoli. Soggiornò poi brevemente anche a Londra. In un discorso di quell’anno tenuto ad una Conferenza di S. Vincenzo disse: “Il laico, di qualsiasi ceto sociale, può essere oggi un apostolo non meno del prete e, per alcuni ambienti, più del prete”.
Tornò a Torino nel 1866 e gli fu proposta la direzione del Collegio Artigianelli, dove i giovani venivano istruiti e preparati a un mestiere. Sarà il maggiore impegno della sua vita, che porterà avanti per trentaquattro anni a costo di enormi sacrifici. L’anno successivo, con alcuni collaboratori, tra cui il Servo di Dio Don Eugenio Reffo, Leonardo Murialdo diede inizio alla Confraternita laicale di San Giuseppe. Lo scopo era di aiutare la gioventù povera e abbandonata, non pensando solo ai bisogni del momento, ma guardando alle necessità future. Per lo stesso motivo nel 1870 assunse la direzione dell’Oratorio di San Martino.
Il mondo operaio costituiva l’altra emergenza sociale cui provvedere. San Leonardo rispose anche in questo caso in modo lungimirante, puntando a formare tra gli operai un senso di mutua solidarietà che li rendesse coscienti dei propri diritti. Si impegnò per i disoccupati, per le donne e i ragazzi che lavoravano in fabbrica, organizzando l’Unione degli Operai Cattolici (1871) di cui fu poi assistente ecclesiastico. Nello stesso anno fu tra i promotori delle biblioteche popolari cattoliche. Fondò l’Associazione della Buona Stampa e nel 1876 fu tra gli ideatori, con il Venerabile Paolo Pio Perazzo, del giornale “La Voce dell’Operaio”, che oggi è il settimanale diocesano “La Voce del Popolo”. Viaggiò spesso nel Sud d’Italia per conoscere le realtà assistenziali delle altre città. Il 19 marzo 1873, festa del Santo Patriarca di cui era grande devoto, fondò la Pia Società Torinese di San Giuseppe.
Nonostante la mole enorme di iniziative era un prete semplice, gioioso nella sua missione. Basta leggere alcune frasi tratte dai suoi scritti: “Dio mi ama. Che gioia! Che consolazione! Dio mi ama di amore eterno, personale, gratuito, infinito e misericordioso. Dio mi ama. Egli non si dimentica mai, mi segue e mi guida sempre. Lasciamoci amare da Dio!”. In un altro scritto compendia le verità cristiane con “I tre miracoli dell'amore di Dio. Il Presepio con Gesù bambino: egli ci insegna umiltà, povertà, rassegnazione. Il Calvario con Gesù crocifisso: è cattedra che insegna le grandi verità dell'amore di Dio per gli uomini e dell'amore degli uomini per Dio. L'Eucarestia con Gesù sacramento: è la perfezione dell'amore; Gesù viene a noi, ci ama, si unisce a noi”.
Nel 1877 si ammalò gravemente ma Don Bosco gli assicurò che la sua vita sarebbe stata ancora lunga. E così fu. L’anno dopo fondò una colonia agricola a Rivoli per giovani, cui fecero seguito altre istituzioni simili in vari paesi del Piemonte. Nel 1883 estese il raggio d’azione della Congregazione oltre i confini regionali, chiamando alla collaborazione diretta quanti si erano formati nelle sue istituzioni. Suo grande assillo fu sempre la pesante situazione debitoria del Collegio cui fece fronte, a volte, di tasca propria. Il figlio della borghesia amico dei poveri organizzò pure collette davanti al celebre Santuario della Consolata.
Infaticabile, partecipò a molti congressi e alcune sue iniziative furono le prime, nel loro genere, in Italia. Promosse un Ufficio di Collocamento cattolico (1876) e inaugurò una Casa-Famiglia per operai (1878). Fondò una Cassa di Mutuo soccorso (1879), un dopolavoro (1878), l'Opera dei Catechismi serali per giovani operai (1880), la Lega del Lavoro (1899). Nel 1892 scrisse al sindaco per denunciare lo sfruttamento dei giovani lavoratori, presentando un progetto di riforma che prevedeva l’obbligo scolastico fino ai quattordici anni, l’abolizione del lavoro notturno, il riposo festivo, la giornata lavorativa di otto ore.
Un’attività intensa come quella del Murialdo trovava forza nella preghiera e nella consapevolezza di essere amati da Dio. Scrisse: “l’uomo che prega è il più potente del mondo”, “la preghiera è l'anima e la forza dell'uomo. Sia fatta con umiltà, confidenza, perseveranza. Non basta, però, pregare, bisogna pregare bene, cioè con il cuore”, “Carità è guardare e dire il bello di ognuno, perdonare di cuore, avere serenità di volto, affabilità, dolcezza. Come senza fede non si piace a Dio, così senza dolcezza non si piace al prossimo”. Fu grande devoto della Madonna: “Maria, Madre nostra, è la più amante, la più affettuosa delle madri. E' madre di Dio, quindi ottiene tutto. E' madre nostra, quindi non ci nega niente. E' madre di misericordia: gettiamoci nelle sue braccia”. Nel Testamento Spirituale parla di un Dio "così buono, così paziente, così generoso". Possediamo un ricco epistolario che è una fonte preziosa per conoscere l’attività degli Artigianelli, le continue preoccupazioni economiche affrontate con una grande fiducia nella Provvidenza di Dio, i contatti con molte personalità italiane e straniere.
Amò intensamente la sua città: “Quanto sono riconoscente a Dio di avermi fatto nascere in Italia, a Torino, nella città del Santo Sacramento, della Consolata, nella città di tante opere benefiche, [...]. Quanto ti amo mia Torino”. Nessuna opera benefica della città di quei decenni se non ebbe dal Murialdo l’iniziativa, vide almeno il suo sostegno. Per estrazione sociale e per preparazione avrebbe potuto intraprendere una carriera ecclesiastica invidiabile, ma preferì aiutare i poveri, incarnando perfettamente lo spirito della “Rerum novarum” di Papa Leone XIII.
S. Leonardo Murialdo morì, a causa di una polmonite, il mattino del 30 marzo 1900. Sepolto nel Cimitero Generale, il corpo fu in seguito trasferito nella parrocchia di Santa Barbara. Dal 1971, un anno dopo la canonizzazione, è venerato nel monumentale Santuario della Madonna della Salute in Borgo Vittoria. La festa nell’Ordine è fissata al 18 maggio e in tale data ne fanno memoria anche la diocesi di Torino e la congregazione dei salesiani. I Giuseppini e le suore Murialdine, nate alcuni decenni dopo la sua morte, vivono il suo carisma in varie parti d’Italia e del mondo.
Autore: Daniele Bolognini
Note: La data di culto è il 30 marzo mentre la festa nell’Ordine è fissata al 18 maggio e in tale data ne fanno memoria anche la diocesi di Torino e la congregazione dei salesiani.
La tomba di san Leonardo Murialdo nella Chiesa della
Salute a Torino sormontata da una grande vetrata poilicroma.
BENEDETTO XVI
UDIENZA GENERALE
Piazza San Pietro
Mercoledì, 28 aprile 2010
San Leonardo Murialdo e San Giuseppe Benedetto Cottolengo
Cari fratelli e sorelle,
ci stiamo avviando verso la conclusione dell’Anno Sacerdotale e,
in questo ultimo mercoledì di aprile, vorrei parlare di due santi Sacerdoti
esemplari nella loro donazione a Dio e nella testimonianza di carità, vissuta
nella Chiesa e per la Chiesa, verso i fratelli più bisognosi: san Leonardo
Murialdo e san Giuseppe Benedetto Cottolengo. Del primo ricordiamo i 110 anni
dalla morte e i 40 anni dalla canonizzazione; del secondo sono iniziate le
celebrazioni per il 2° centenario di Ordinazione sacerdotale.
Il Murialdo nacque a Torino il 26 ottobre 1828: è la
Torino di san Giovanni Bosco, dello stesso san Giuseppe Cottolengo, terra
fecondata da tanti esempi di santità di fedeli laici e di sacerdoti. Leonardo è
l’ottavo figlio di una famiglia semplice. Da bambino, insieme con il fratello,
entrò nel collegio dei Padri Scolopi di Savona per il corso elementare, le
scuole medie e il corso superiore; vi trovò educatori preparati, in un clima di
religiosità fondato su una seria catechesi, con pratiche di pietà regolari.
Durante l’adolescenza visse, però, una profonda crisi esistenziale e spirituale
che lo portò ad anticipare il ritorno in famiglia e a concludere gli studi a
Torino, iscrivendosi al biennio di filosofia. Il “ritorno alla luce” avvenne -
come egli racconta - dopo qualche mese, con la grazia di una confessione
generale, nella quale riscoprì l’immensa misericordia di Dio; maturò, allora, a
17 anni, la decisione di farsi sacerdote, come riposta d’amore a Dio che lo
aveva afferrato con il suo amore. Venne ordinato il 20 settembre 1851. Proprio
in quel periodo, come catechista dell’Oratorio dell’Angelo Custode, fu
conosciuto ed apprezzato da Don Bosco, il quale lo convinse ad accettare la
direzione del nuovo Oratorio di San Luigi a Porta Nuova che tenne fino al 1865.
Lì venne in contatto anche con i gravi problemi dei ceti più poveri, ne visitò
le case, maturando una profonda sensibilità sociale, educativa ed apostolica
che lo portò poi a dedicarsi autonomamente a molteplici iniziative in favore
della gioventù. Catechesi, scuola, attività ricreative furono i fondamenti del
suo metodo educativo in Oratorio. Sempre Don Bosco lo volle con sé in occasione
dell’Udienza concessagli dal beato Pio IX nel 1858.
Nel 1873 fondò la Congregazione di San Giuseppe, il
cui fine apostolico fu, fin dall’inizio, la formazione della gioventù,
specialmente quella più povera e abbandonata. L’ambiente torinese del tempo fu
segnato dall’intenso fiorire di opere e di attività caritative promosse dal
Murialdo fino alla sua morte, avvenuta il 30 marzo del 1900.
Mi piace sottolineare che il nucleo centrale della
spiritualità del Murialdo è la convinzione dell’amore misericordioso di Dio: un
Padre sempre buono, paziente e generoso, che rivela la grandezza e l’immensità
della sua misericordia con il perdono. Questa realtà san Leonardo la sperimentò
a livello non intellettuale, ma esistenziale, mediante l’incontro vivo con il
Signore. Egli si considerò sempre un uomo graziato da Dio misericordioso: per
questo visse il senso gioioso della gratitudine al Signore, la serena
consapevolezza del proprio limite, il desiderio ardente di penitenza, l’impegno
costante e generoso di conversione. Egli vedeva tutta la sua esistenza non solo
illuminata, guidata, sorretta da questo amore, ma continuamente immersa
nell’infinita misericordia di Dio. Scrisse nel suo Testamento spirituale:
“La tua misericordia mi circonda, o Signore… Come Dio è sempre ed ovunque, così
è sempre ed ovunque amore, è sempre ed ovunque misericordia”. Ricordando il
momento di crisi avuto in giovinezza, annotava: “Ecco che il buon Dio voleva
far risplendere ancora la sua bontà e generosità in modo del tutto singolare.
Non soltanto egli mi ammise di nuovo alla sua amicizia, ma mi chiamò ad una
scelta di predilezione: mi chiamò al sacerdozio, e questo solo pochi mesi dopo
il mio ritorno a lui”. San Leonardo visse perciò la vocazione sacerdotale come
dono gratuito della misericordia di Dio con senso di riconoscenza, gioia e
amore. Scrisse ancora: “Dio ha scelto me! Egli mi ha chiamato, mi ha perfino
forzato all’onore, alla gloria, alla felicità ineffabile di essere suo
ministro, di essere «un altro Cristo» … E dove stavo io quando mi hai cercato,
mio Dio? Nel fondo dell’abisso! Io ero là, e là Dio venne a cercarmi; là egli
mi fece intendere la sua voce…”.
Sottolineando la grandezza della missione del
sacerdote che deve “continuare l’opera della redenzione, la grande opera di
Gesù Cristo, l’opera del Salvatore del mondo”, cioè quella di “salvare le
anime”, san Leonardo ricordava sempre a se stesso e ai confratelli la
responsabilità di una vita coerente con il sacramento ricevuto. Amore di Dio e
amore a Dio: fu questa la forza del suo cammino di santità, la legge del suo sacerdozio,
il significato più profondo del suo apostolato tra i giovani poveri e la fonte
della sua preghiera. San Leonardo Murialdo si è abbandonato con fiducia alla
Provvidenza, compiendo generosamente la volontà divina, nel contatto con Dio e
dedicandosi ai giovani poveri. In questo modo egli ha unito il silenzio
contemplativo con l’ardore instancabile dell’azione, la fedeltà ai doveri di
ogni giorno con la genialità delle iniziative, la forza nelle difficoltà con la
serenità dello spirito. Questa è la sua strada di santità per vivere il
comandamento dell’amore, verso Dio e verso il prossimo.
Con lo stesso spirito di carità è vissuto,
quarant’anni prima del Murialdo, san Giuseppe Benedetto Cottolengo, fondatore
dell’opera da lui stesso denominata “Piccola Casa della Divina
Provvidenza” e chiamata oggi anche “Cottolengo”. Domenica
prossima, nella mia Visita pastorale a Torino, avrò modo di venerare le
spoglie di questo Santo e di incontrare gli ospiti della “Piccola Casa”.
Giuseppe Benedetto Cottolengo nacque a Bra, cittadina
della provincia di Cuneo, il 3 maggio 1786. Primogenito di 12 figli, di cui 6
morirono in tenera età, mostrò fin da fanciullo grande sensibilità verso i
poveri. Abbracciò la via del sacerdozio, imitato anche da due fratelli. Gli
anni della sua giovinezza furono quelli dell’avventura napoleonica e dei
conseguenti disagi in campo religioso e sociale. Il Cottolengo divenne un buon
sacerdote, ricercato da molti penitenti e, nella Torino di quel tempo,
predicatore di esercizi spirituali e conferenze presso gli studenti
universitari, dove riscuoteva sempre un notevole successo. All’età di 32 anni,
venne nominato canonico della Santissima Trinità, una congregazione di
sacerdoti che aveva il compito di officiare nella Chiesa del Corpus
Domini e di dare decoro alle cerimonie religiose della città, ma in quella
sistemazione egli si sentiva inquieto. Dio lo stava preparando ad una missione
particolare, e, proprio con un incontro inaspettato e decisivo, gli fece capire
quale sarebbe stato il suo futuro destino nell’esercizio del ministero.
Il Signore pone sempre dei segni sul nostro cammino
per guidarci secondo la sua volontà al nostro vero bene. Per il Cottolengo
questo avvenne, in modo drammatico, la domenica mattina del 2 settembre 1827.
Proveniente da Milano giunse a Torino la diligenza, affollata come non mai,
dove si trovava stipata un’intera famiglia francese in cui la moglie, con
cinque bambini, era in stato di gravidanza avanzata e con la febbre alta. Dopo
aver vagato per vari ospedali, quella famiglia trovò alloggio in un dormitorio
pubblico, ma la situazione per la donna andò aggravandosi e alcuni si misero
alla ricerca di un prete. Per un misterioso disegno incrociarono il Cottolengo,
e fu proprio lui, con il cuore pesante e oppresso, ad accompagnare alla morte
questa giovane madre, fra lo strazio dell’intera famiglia. Dopo aver assolto
questo doloroso compito, con la sofferenza nel cuore, si recò davanti al
Santissimo Sacramento e pregò: “Mio Dio, perchè? Perchè mi hai voluto
testimone? Cosa vuoi da me? Bisogna fare qualcosa!”. Rialzatosi, fece suonare
tutte le campane, accendere le candele, e accogliendo i curiosi in chiesa
disse: “La grazia è fatta! La grazia è fatta!”. Da quel momento il Cottolengo
fu trasformato: tutte le sue capacità, specialmente la sua abilità economica e
organizzativa, furono utilizzate per dare vita ad iniziative a sostegno dei più
bisognosi.
Egli seppe coinvolgere nella sua impresa decine e
decine di collaboratori e volontari. Spostandosi verso la periferia di Torino
per espandere la sua opera, creò una sorta di villaggio, nel quale ad ogni
edificio che riuscì a costruire assegnò un nome significativo: “casa della
fede”, “casa della speranza”, “casa della carità”. Mise in atto lo stile delle
“famiglie”, costituendo delle vere e proprie comunità di persone, volontari e
volontarie, uomini e donne, religiosi e laici, uniti per affrontare e superare
insieme le difficoltà che si presentavano. Ognuno in quella Piccola Casa della
Divina Provvidenza aveva un compito preciso: chi lavorava, chi pregava, chi
serviva, chi istruiva, chi amministrava. Sani e ammalati condividevano tutti lo
stesso peso del quotidiano. Anche la vita religiosa si specificò nel tempo,
secondo i bisogni e le esigenze particolari. Pensò anche ad un proprio
seminario, per una formazione specifica dei sacerdoti dell’Opera. Fu sempre
pronto a seguire e a servire la Divina Provvidenza, mai ad interrogarla.
Diceva: “Io sono un buono a nulla e non so neppure cosa mi faccio. La Divina
Provvidenza però sa certamente ciò che vuole. A me tocca solo assecondarla.
Avanti in Domino”. Per i suoi poveri e i più bisognosi, si definirà sempre
“il manovale della Divina Provvidenza”.
Accanto alle piccole cittadelle volle fondare anche
cinque monasteri di suore contemplative e uno di eremiti, e li considerò tra le
realizzazioni più importanti: una sorta di “cuore” che doveva battere per tutta
l’Opera. Morì il 30 aprile 1842, pronunciando queste parole: “Misericordia,
Domine; Misericordia, Domine. Buona e Santa Provvidenza… Vergine Santa, ora
tocca a Voi”. La sua vita, come scrisse un giornale del tempo, era stata tutta
“un’intensa giornata d’amore”.
Cari amici, questi due santi Sacerdoti, dei quali ho presentato qualche tratto, hanno vissuto il loro ministero nel dono totale della vita ai più poveri, ai più bisognosi, agli ultimi, trovando sempre la radice profonda, la fonte inesauribile della loro azione nel rapporto con Dio, attingendo dal suo amore, nella profonda convinzione che non è possibile esercitare la carità senza vivere in Cristo e nella Chiesa. La loro intercessione e il loro esempio continuino ad illuminare il ministero di tanti sacerdoti che si spendono con generosità per Dio e per il gregge loro affidato, e aiutino ciascuno a donarsi con gioia e generosità a Dio e al prossimo.
Saluti:
Je salue les pèlerins francophones, en particulier,
les jeunes, les étudiants et les servants d’autel présents, ainsi que l’Evêque
de Pontoise qui accompagne un groupe paroissial. Je salue cordialement les
séminaristes venus du Liban! Je n’oublie pas les Assomptionistes qui fêtent le
200ème anniversaire de la naissance de leur fondateur! Que Dieu vous
bénisse et bon pèlerinage à tous!
I offer a most cordial welcome to the ecumenical
delegations from the Lutheran Church of Norway and from the Church of England.
My warm greeting also goes to the group of Jewish leaders visiting the Vatican
with the Pave the Way Foundation. Upon all the English-speaking visitors and
pilgrims present at today’s Audience, especially those from England, Scotland,
Norway, Indonesia and the United States of America I invoke Almighty God’s
blessings of joy and peace!
Ein herzliches Grüß Gott sage ich allen Pilgern und
Besuchern aus den Ländern deutscher Sprache. Ich heiße hier besonders die
Mitglieder des Bundes katholischer Unternehmer sowie die Priester aus der
Diözese Feldkirch mit ihrem Bischof Dr. Elmar Fischer willkommen. Das
leuchtende Beispiel der heiligen Leonardo Murialdo und Giuseppe Benedetto
Cottolengo zeigt uns, daß wir nur dann wirklich Werkzeuge der barmherzigen
Liebe Gottes sein können, wenn wir in Christus und in der Kirche leben. Der
Heilige Geist erfülle eure Herzen mit seiner Gnade!
Saludo con afecto a los peregrinos de lengua española,
de modo particular a los miembros de la Congregación fundada por el Beato José
Tous y Soler, acompañados por el Cardenal Antonio Cañizares y Monseñor Marcelo
Arturo González, Obispo de Santa Clara, así como a los fieles venidos de
España, México y otros países latinoamericanos. Inspirados por el ejemplo de
los santos pastores, os invito a todos a seguir rezando por los sacerdotes,
para que continúen entregándose con alegría y fidelidad en el cumplimiento de
la misión que se les ha confiado. Muchas gracias.
Uma saudação cordial aos peregrinos vindos do Brasil e
demais países de língua portuguesa, contando com as vossas orações por todos os
sacerdotes para que se dediquem sempre com mais generosidade a Deus e ao
rebanho a eles confiado. E que Deus vos abençoe a vós e as vossas famílias. Ide
em paz!
Saluto in lingua polacca:
Pozdrawiam przybyłych na audiencję Polaków. W sobotę
przypada wspomnienie św. Józefa Rzemieślnika, opiekuna świętej Rodziny, patrona
ludzi, którzy własną pracą zdobywają środki do życia. Niech ten dzień będzie
okazją do pogłębienia refleksji nad sensem pracy, nad jej właściwym miejscem w
życiu rodzin. Was tu obecnych i wszystkich ludzi pracy polecam opiece świętego
Józefa. Niech będzie pochwalony Jezus Chrystus.
Traduzione italiana:
Saluto i polacchi giunti per quest’udienza. Sabato
ricorre la memoria di San Giuseppe lavoratore, custode della Santa Famiglia e
patrono degli uomini che con il proprio lavoro conquistano i mezzi per vivere.
Che questa giornata sia un occasione per approfondire la riflessione sul senso
del lavoro e sul posto adeguato di esso nella vita delle famiglie. Affido voi
qui presenti e tutti lavoratori alla protezione di San Giuseppe. Sia lodato
Gesù Cristo.
Saluto in lingua croata:
S velikom uskrsnom radošću pozdravljam sve hrvatske
hodočasnike, a na poseban način vjernike iz Splita! Isus Krist - Dobri Pastir,
nas poziva da ga slijedimo. Dok ovim hodočašćem potvrđujete svoju vjernost
Njemu i Crkvi, potičem vas da molite za vaše svećenike kao i za nova duhovna
zvanja u vašem narodu. Hvaljen Isus i Marija!
Traduzione italiana:
Nel clima della gioia pasquale saluto tutti i
pellegrini Croati, in modo particolare quelli provenienti da Split. Gesù
Cristo, il Buon Pastore, ci ha chiamato a seguirLo. Mentre con questo
pellegrinaggio confermate la vostra fedeltà a Lui ed alla Chiesa, vi incoraggio
a pregare per i vostri sacerdoti come pure per le nuove vocazioni al sacerdozio
ed alla vita consacrata tra il vostro popolo. Siano lodati Gesù e Maria!
Saluto in lingua slovacca:
S láskou pozdravujem pútnikov zo Slovenska, osobitne z farností Rožňava a Trebišov.
Bratia a sestry, minulú nedeľu sme slávili Deň modlitby za duchovné povolania.
Proste Krista - Dobrého Pastiera, aby stále posielal nových pracovníkov do
svojej služby.
Zo srdca vás žehnám.
Pochválený buď Ježiš Kristus!
Traduzione italiana:
Saluto con affetto i pellegrini provenienti dalla Slovacchia, particolarmente quelli dalle parrocchie di Rožňava e Trebišov.
Fratelli e sorelle, domenica scorsa abbiamo celebrato la Giornata di preghiera per le Vocazioni. Domandate a Cristo – Buon Pastore di mandare sempre nuovi operai al suo servizio.
Di cuore vi benedico.
Sia lodato Gesù Cristo!
Saluto in lingua slovena: .
Lepo pozdravljam številne romarje iz Slovenije! Ko je
vstali Zveličar odhajal k Očetu, nam je obljubil Svetega Duha kot pomočnika in
vodnika. Naj vam On nakloni obilo svojih darov, vi pa radi sledite Njegovim
navdihom, da boste v veri in krščanskem upanju prinašali obilne sadove ljubezni.
Naj bo z vami moj blagoslov!
Traduzione italiana:
Rivolgo un cordiale saluto ai numerosi pellegrini
provenienti dalla Slovenia! Quando il Cristo Risorto stava per tornare al
Padre, ci ha promesso l’aiuto e la guida dello Spirito Santo. Sia Lui a
colmarvi dei Suoi doni, e voi seguite volentieri le Sue ispirazioni affinché
nella fede e nella speranza cristiana, possiate portare frutti abbondanti del
vostro amore. Vi accompagni la mia benedizione!
* * *
Rivolgo un cordiale benvenuto ai pellegrini di lingua
italiana. In particolare, saluto i partecipanti al pellegrinaggio promosso nel
110° anniversario della morte di san Leonardo Murialdo, e formulo cordiali voti
affinché questa ricorrenza susciti un rinnovato impegno a testimoniare il
carisma donato dallo Spirito a questo grande maestro della carità. Saluto i
seminaristi di Bologna e di Macerata, come pure quelli dell’Istituto Missionari
Oblati di Maria Immacolata; cari amici, preparatevi con serietà e impegno per
essere apostoli di Cristo al servizio del Vangelo. Saluto i fedeli della
parrocchia Cuore Immacolato di Maria, in Vigevano ed auspico che la loro
comunità parrocchiale sia sempre più un luogo privilegiato di profonda
formazione spirituale. Saluto i partecipanti al convegno sul tema della
comunicazione, promosso dalla Pontificia Università della Santa Croce, e i
rappresentanti della scuola Santa Dorotea, di Forlì. Tutti incoraggio a
continuare con generoso sforzo il cammino di essere testimoni della
Risurrezione ed evangelizzatori della speranza cristiana.
Con grande cordialità mi rivolgo, infine, ai giovani, ai malati e agli sposi novelli. Il Signore risorto riempia del suo amore il cuore di ciascuno di voi, cari giovani, perché siate pronti a seguirlo con l'entusiasmo e la freschezza della vostra età; sostenga voi, cari malati, nell'accettare con serenità il peso quotidiano della sofferenza e della croce; e guidi voi, cari sposi novelli, a fondare nella fedele donazione reciproca famiglie impregnate del profumo della santità evangelica.
© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana
SOURCE : http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/it/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100428.html
La tomba di san Leonardo Murialdo nella Chiesa della Salute a Torino
LEONARDO Murialdo, santo
di Giovenale Dotta - Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 64 (2005)
LEONARDO Murialdo, santo. - Nacque a Torino il 26
ott. 1828 da Leonardo Franchino, agente di cambio e sensale di commercio, e da
Teresa Rho. Con il fratello maggiore Ernesto, trascorse sette anni di studio
(1836-43) a Savona, presso il collegio degli scolopi, il cui sistema educativo
fu di lì a poco tanto lodato da V. Gioberti.
Il periodo savonese segnò profondamente la vita di L.,
sia dal punto di vista della sensibilità culturale sia sul versante della
spiritualità. Infatti, durante il suo ultimo anno di permanenza in terra
ligure, attraversò una dolorosa crisi religiosa, della quale riferì lungamente
nel suo Testamento spirituale e che segnò poi tutta la sua vita. Non
si trattò della perdita della fede, ma di uno smarrimento psicologico e morale,
avvertito più tardi come un vero rifiuto di Dio, smarrimento che si risolse con
il rientro in famiglia e con la "conversione", da lui sentita come
frutto gratuito della misericordia del Signore.
A Torino proseguì gli studi seguendo il corso di
filosofia e, avendo deciso di diventare sacerdote, quello di teologia
(1845-50), come chierico "esterno", che si concluse con il
conseguimento della laurea presso l'Università di Torino.
Ordinato sacerdote il 20 sett. 1851, L. intraprese il
suo apostolato nei primi oratori torinesi, all'inizio come collaboratore in
quello dell'Angelo Custode, in Borgo Vanchiglia, poi come direttore, dal 1857
al 1865, di quello di S. Luigi, presso la stazione ferroviaria di Porta Nuova.
Questa prima fase della sua attività ebbe termine nel settembre 1865, quando
decise di trascorrere un anno nel celebre seminario parigino intitolato a S.
Sulpizio.
A Parigi approfondì soprattutto la morale e il diritto
canonico, conobbe metodi ed esperienze nuove nel campo dell'apostolato
giovanile e operaio, arricchì la sua esperienza interiore accostandosi alle
dottrine di P. de Bérulle e di J.-J. Olier, affinando così la sua sensibilità
spirituale, già alimentata da altre fonti (s. Francesco di Sales, la corrente
mistica ignaziana francese, s. Alfonso Maria de' Liguori).
Il ritorno a Torino nell'ottobre 1866 fu presto
seguito dall'accettazione di un nuovo e più impegnativo incarico: la direzione
del collegio Artigianelli, istituzione che si proponeva di accogliere,
assistere, educare cristianamente e addestrare nel lavoro professionale i
ragazzi orfani, poveri e abbandonati.
Il collegio era stato fondato da don G. Cocchi nel
1849 e dipendeva da un ente denominato Associazione di carità a pro dei giovani
poveri e abbandonati, di cui lo stesso don Cocchi era stato il principale
promotore. L'istituto offriva ai ragazzi le scuole elementari, un breve
tirocinio in qualche laboratorio interno e poi la formazione professionale vera
e propria. Ai primi laboratori per calzolai e falegnami, si aggiunsero con il
tempo quelli dei legatori di libri, degli ebanisti-intarsiatori, degli scultori
e tornitori in legno, dei sarti, dei tipografi, dei fabbri-ferrai e dei
tornitori in ferro, oltre alla rinomata scuola di pittura e scultura diretta
dal pittore Enrico Reffo.
Lo sforzo per un costante miglioramento quantitativo e
qualitativo fu sostenuto da stimolanti confronti con altre realtà educative,
anche europee, mediante numerosi viaggi compiuti da L. e dai suoi
collaboratori, don Eugenio Reffo e don G. Costantino, in Italia e soprattutto
all'estero, in Francia, Belgio, Inghilterra. Ne beneficiarono le varie
istituzioni dell'Associazione di carità, come la colonia agricola, che sempre
don Cocchi dirigeva a Moncucco (oggi in provincia di Asti) e che nel 1878 fu
rifondata da L. su basi migliori a Rivoli, presso Torino. In quello stesso anno
L. aprì a Torino una casa famiglia per giovani operai, poi estesa anche agli
studenti: era la prima in Italia e si modellava su vari esempi visti in
Francia, cui seguì, nel 1881, la fondazione di un nuovo istituto a Volvera
(Torino). Tale spazio accoglieva i ragazzi più piccoli, prima che potessero
iniziare l'apprendimento di un mestiere agli Artigianelli o nella colonia
agricola. Dalla nomina a rettore, del 1866, alla fondazione della casa di Volvera
trascorsero quindici anni, durante i quali L. migliorò le istituzioni già
esistenti e ne fondò di nuove.
Quello dell'Associazione di carità era un complesso
articolato e armonico, in grado di venire incontro in modo abbastanza duttile
ai bisogni dei ragazzi, accompagnandoli dalle classi elementari (Volvera),
attraverso la formazione professionale (collegio Artigianelli, colonia
agricola), fino all'inserimento nel mondo del lavoro (casa famiglia).
Un altro settore in cui si profuse l'impegno di L. fu
quello del nascente movimento cattolico. Egli collaborò anzitutto con l'Unione
cattolica operaia, fondata a Torino il 29 giugno 1871 principalmente per
iniziativa del giornalista S. Scala, con l'appoggio di alcuni laici e di
qualche sacerdote. L'Unione era suddivisa in varie sezioni parrocchiali
(coordinate dal consiglio centrale) e aveva contatti con le unioni di operai
cattolici che man mano sorgevano in altri paesi e città al di fuori del
capoluogo piemontese, sotto l'impulso del comitato promotore.
Il suo primo biografo, don E. Reffo, scrisse che L.
cominciò a frequentare l'Unione cattolica operaia e "prese a
favorirla" fin dai suoi inizi e che "quando cominciò in Italia
l'agitarsi dei cattolici per un'azione vigorosa ed efficace, egli poteva a
ragione essere considerato come uno dei primi a promuovere quell'agitazione
salutare e a farsene apostolo" (Vita del t[eologo] L. M. rettore
degli Artigianelli di Torino e fondatore della Pia Società di S. Giuseppe, 2ª
ed., Torino 1905, pp. 74 s., 79).
All'interno dell'associazione egli divenne, nel 1876,
assistente ecclesiastico del comitato promotore e nel 1880 membro del consiglio
centrale, mantenendo l'incarico fino al 1891.
Oltre a intraprendere attività comuni ad altre società
di mutuo soccorso liberali o socialiste, l'Unione cattolica operaia diede vita,
nel 1876, a un foglio mensile intitolato Unioni operaie cattoliche,
divenuto nel 1883 La Voce dell'operaio, trasformato in settimanale nel
1895 e ancora oggi esistente con la testata La Voce del popolo.
L'attività di L. si estese anche all'Opera dei
congressi: fece parte del comitato regionale piemontese, all'interno del quale
si dedicò soprattutto al settore della stampa cattolica e delle biblioteche
popolari. Partecipò ad alcuni congressi italiani, a Firenze nel 1875 e a Napoli
nel 1883, a vari congressi francesi, oltre che ai congressi regionali
piemontesi, a uno ligure e a qualche adunanza diocesana. A lui, e a pochi altri
suoi collaboratori, risale la fondazione a Torino, nel febbraio 1883,
dell'Associazione S. Carlo per la diffusione della buona stampa: durante il VI
congresso cattolico italiano (Napoli 1883) tentò di avviare una federazione o
lega fra le varie società per quel progetto. Qualche mese più tardi, nel
gennaio 1884, L. diede vita al bollettino mensile La Buona Stampa, organo
dell'Associazione S. Carlo di Torino, ma anche foglio di collegamento della
neonata lega, alla quale frattanto avevano aderito le società di Roma, Napoli,
Venezia, Ancona, Genova, Palermo, Milano e Savona, oltre naturalmente quella di
Torino, società promotrice.
Questi primi, promettenti passi furono interrotti da
una grave bronchite, presto trasformatasi in polmonite, che colpì L. alla fine
del 1884 e fece seriamente temere per la sua vita. Non fu possibile, come era
nei progetti di G. Paganuzzi, allora attivissimo vicepresidente dell'Opera dei
congressi, costituire a Torino la sezione stampa dell'Opera stessa sotto la
responsabilità di L., che dovette, da quel momento, ridurre di molto la sua
attività nel movimento cattolico, anche se le dimissioni formali da ogni
incarico giunsero soltanto nel 1891. Così, alla fine del 1885, si chiuse anche
la breve stagione del bollettino La Buona Stampa, pur continuando la
diffusione di libri e giornali e la fondazione di biblioteche popolari da parte
dell'Associazione S. Carlo di Torino. Dal 1885 L. si dedicò quasi
esclusivamente alla direzione delle sue opere educative e alla cura e allo
sviluppo della famiglia religiosa, la Congregazione di S. Giuseppe, che egli
aveva fondato il 19 marzo 1873 per i ragazzi poveri e abbandonati e per dare
continuità al collegio degli Artigianelli e alle altre opere dell'Associazione
di carità.
La Congregazione prese nome da s. Giuseppe, perché, in
tempi di sensibilizzazione ai problemi del mondo del lavoro, L. vedeva in lui
l'artigiano e il custode di Gesù fanciullo e adolescente, dunque il modello di
ogni educatore, specialmente di chi si dedicava all'apostolato in mezzo ai
giovani lavoratori e ne voleva imitare l'umiltà, la carità, la laboriosità.
Campo di attività dei primi confratelli, i giuseppini, furono le opere
dell'Associazione di carità e le altre che man mano L. venne fondando:
l'oratorio del S. Cuore a Rivoli (1880), i patronati (oratori per ragazzi) di
Venezia (1883), Oderzo (1889), Vicenza (1890), Bassano (1891), Rovereto (1894),
Correggio (1897). Nel 1899 aprì a Modena il collegio S. Cuore e un altro
oratorio a Carpi. Spesso l'attività educativa dell'oratorio era accompagnata da
quella della scuola elementare. A Oderzo, poi, L. accettò di dare inizio a un
"collegio convitto per i giovani di civile condizione", nonostante le
forti perplessità sue e di altri confratelli, derivanti dal fatto che
"pareva che tale non fosse la missione dei Giuseppini". Egli si piegò
alle circostanze e alle richieste del vescovo del luogo, "a condizione che
si mantenesse in pari tempo anche il patronato" (Vita…, pp. 154 s.).
Frattanto la Congregazione andò elaborando, sotto la
guida di L. e grazie a don Reffo che ne fu l'estensore, i testi legislativi che
ne delinearono l'identità spirituale e l'impegno apostolico. Al cuore della
spiritualità di L. stava la scoperta gioiosa della misericordia di Dio. Questa
sua certezza di fede divenne il carisma che volle trasmettere ai suoi
"cari figli e confratelli", affinché ne attingessero
"un'incrollabile confidenza" in Dio misericordioso e diventassero
diffusori della "conoscenza dell'amore infinito, attuale e individuale che
Dio ha per tutti gli uomini […] e dell'amore personale che egli ha per ciascuno
in particolare" (Testamento spirituale, introd., trad. e note di G.
Fossati, Roma 1983, pp. 71, 111). Ne derivò un abbandono gioioso alla volontà
di Dio, nelle situazioni ordinarie e straordinarie della vita, nel
"momento presente" come "luogo" della scoperta e della
risposta all'amore di Dio.
Anche la sua pedagogia fu sostenuta da tali
convinzioni. I destinatari della sua attività educativa furono i ragazzi e i
giovani delle classi popolari: "poveri e abbandonati: ecco i due requisiti
che costituiscono un giovane come uno dei nostri, e quanto più è povero ed
abbandonato, tanto più è dei nostri" (Scritti, V, p. 6), come affermò in
una pagina del 1869; "poveri, orfani o abbandonati od anche solo
discoli", come recitava il Regolamento della Congregazione di S.
Giuseppe del 1873 (parte V, art. 1). Gli obiettivi dell'azione educativa
erano la formazione morale, civile e religiosa. Occorreva lavorare perché i
giovani diventassero "onesti cittadini, laboriosi e valenti operai,
sinceri e virtuosi cristiani" (Scritti, X, p. 119). Il fine religioso, o
come si diceva allora la salvezza delle anime, trovava in L. una forte
sottolineatura, compendiata nel motto a lui caro, per quanto non in linea con
la più pura tradizione del latino classico: ne perdantur, affinché non si
perdano (ibid., II, p. 178; IV, pp. 499, 540; V, p. 4; Epistolario, V,
lettere 2156, 2187). Il metodo e lo stile consistevano nello stare in mezzo ai
ragazzi, "facendosi a ciascuno di essi amico, fratello e padre"
(Regolamento della Congregazione…, cit., parte I, art. 4), cercando di formare,
per quanto lo consentissero le modalità educative del tempo, una famiglia con i
ragazzi e anche fra gli educatori, in modo che fosse più facile attuare e
testimoniare un'altra fra le linee fondamentali della pedagogia murialdina,
quella della dolcezza e della misericordia.
L. trascorse gli ultimi anni di vita dedicandosi ai
ragazzi delle sue istituzioni e al governo della Congregazione. La sua fibra
andava però indebolendosi, con continue ricadute.
L. morì a Torino il 30 marzo 1900. Fu beatificato il 3
nov. 1963 e proclamato santo il 3 maggio 1970. La sua festa liturgica cade il
18 maggio.
Fonti e Bibl.: I manoscritti e le lettere autografe di
L. sono conservati a Roma, presso l'Archivio centr. giuseppino e a Torino
nell'Archivio storico del collegio Artigianelli; Epistolario, a cura di A.
Marengo, I-V, Roma 1970-73 (un ulteriore volume edito nel 1998 raccoglie le
lettere rinvenute successivamente); Scritti, a cura del Centro storico
giuseppini del Murialdo, I-IX, Roma 1995-2002 (sono previsti altri due volumi,
oltre agli indici); A. Marengo, Contributi per uno studio su L. M.
educatore, Roma 1964; A. Castellani, L. M., I-II, Roma 1966-68; A.
Marengo, Contributi per uno studio su L. M. fondatore e superiore
generale, Roma 1969; G. Fossati, L'opuscolo "Della vita di fede"
nella sua storia redazionale e nell'esperienza spirituale di san L. M., Roma
1993; A. Marengo, Contributi per la conoscenza della spiritualità di s. L.
M., I-IV, Roma 1993-96; G. Dotta, La nascita del movimento cattolico a
Torino e l'Opera dei congressi (1870-1891), Casale Monferrato 1999, ad
ind.; Id., La figura e l'opera di s. L. M. nel centenario della morte,
in Arch. teologico torinese, VI (2000), 2, pp. 173-203; La figura e
l'opera di s. L. M. nel contesto della Torino dell'Ottocento. Atti del
Convegno, Torino… 2000, a cura del Comitato nazionale per le celebrazioni del
centenario della morte di s. L. M., Roma 2001; G. Dotta, La formazione al
lavoro nel collegio Artigianelli di Torino al tempo del M. (1866-1900),
in Annali di storia dell'educazione e delle istituzioni scolastiche, IX
(2002), pp. 227-256; La pedagogia del M., sintesi… del Seminario di studio
della Famiglia del Murialdo… 2003, a cura di G. Dotta, Roma 2003; G.
Dotta, Problemi di critica testuale nell'epistolario del M., Roma 2003 (su
alcune lettere non autentiche confluite nell'epistolario e sul loro utilizzo
nella storiografia murialdina).
SOURCE : https://www.treccani.it/enciclopedia/santo-leonardo-murialdo_(Dizionario-Biografico)/
BENEDICTO XVI
AUDIENCIA GENERAL
Plaza de San Pedro
Miércoles 28 de abril de 2010
San Leonardo Murialdo y San Juan Benito Cottolengo
Queridos hermanos y hermanas:
Nos estamos acercando a la conclusión del Año sacerdotal y,
en este último miércoles de abril, quiero hablar de dos santos sacerdotes
ejemplares en su entrega a Dios y en su testimonio de caridad, vivida en la Iglesia
y para la Iglesia, hacia los hermanos más necesitados: san Leonardo Murialdo y
san José Benito Cottolengo. Del primero recordamos los 110 años de la muerte y
los 40 años de la canonización; del segundo, han comenzado las celebraciones
para el segundo centenario de su ordenación sacerdotal.
Leonardo Murialdo nació en Turín el 26 de octubre de
1828: es la Turín de san Juan Bosco y de san José Cottolengo, tierra fecundada
por numerosos ejemplos de santidad de fieles laicos y de sacerdotes. Leonardo
era el octavo hijo de una familia sencilla. De niño, junto con su hermano,
entró en el colegio de los padres escolapios de Savona para cursar la enseñanza
primaria, secundaria y superior; allí encontró a educadores preparados, en un
clima de religiosidad basado en una catequesis seria, con prácticas de piedad
regulares. Sin embargo, durante la adolescencia atravesó una profunda crisis
existencial y espiritual que lo llevó a anticipar el regreso a su familia y a
concluir los estudios en Turín, donde se matriculó en el bienio de filosofía.
La «vuelta a la luz» aconteció —como cuenta— después de algunos meses, con la
gracia de una confesión general, en la cual volvió a descubrir la inmensa
misericordia de Dios; entonces, con 17 años, maduró la decisión de hacerse sacerdote,
como respuesta de amor a Dios que lo había aferrado con su amor. Fue ordenado
el 20 de septiembre de 1851. Precisamente en aquel período, como catequista del
Oratorio del Ángel Custodio, don Bosco lo conoció, lo apreció y lo convenció a
aceptar la dirección del nuevo Oratorio de San Luis en «Porta Nuova», que
dirigió hasta 1865. Allí también entró en contacto con los graves problemas de
las clases más pobres, visitó sus casas, madurando una profunda sensibilidad
social, educativa y apostólica que lo llevó a dedicarse después, de forma
autónoma, a múltiples iniciativas en favor de la juventud. Catequesis, escuela,
actividades recreativas fueron los fundamentos de su método educativo en el
Oratorio. Don Bosco quiso que lo acompañara también con ocasión de la audiencia
que le concedió el beato Pío IX en 1858.
En 1873 fundó la Congregación de San José, cuyo fin
apostólico fue, desde el principio, la formación de la juventud, especialmente
la más pobre y abandonada. El ambiente turinés de ese tiempo estaba marcado por
un intenso florecimiento de obras y actividades caritativas promovidas por
Leonardo Murialdo hasta su muerte, que tuvo lugar el 30 de marzo de 1900.
Me complace subrayar que el núcleo central de la
espiritualidad de Murialdo es la convicción del amor misericordioso de Dios: un
Padre siempre bueno, paciente y generoso, que revela la grandeza y la
inmensidad de su misericordia con el perdón. San Leonardo experimentó esta
realidad no a nivel intelectual sino existencial, mediante el encuentro vivo
con el Señor. Siempre se consideró un hombre favorecido por Dios
misericordioso: por esto vivió el sentimiento gozoso de la gratitud al Señor,
la serena conciencia de sus propias limitaciones, el deseo ardiente de
penitencia, el compromiso constante y generoso de conversión. Veía toda su
existencia no sólo iluminada, guiada, sostenida por este amor, sino
continuamente inmersa en la infinita misericordia de Dios. En su testamento
espiritual escribió: «Tu misericordia me rodea, oh Señor... Como Dios está siempre
y en todas partes, así es siempre y en todas partes amor, es siempre y en todas
partes misericordia». Recordando el momento de crisis que tuvo en su juventud,
anotó: «El buen Dios quería que resplandeciera de nuevo su bondad y generosidad
de modo completamente singular. No sólo me admitió de nuevo en su amistad, sino
que me llamó a una elección de predilección: me llamó al sacerdocio, y esto
apenas algunos meses después de que yo volviera a él». Por eso, san Leonardo
vivió la vocación sacerdotal como un don gratuito de la misericordia de Dios
con sentido de reconocimiento, alegría y amor. Escribió también: «¡Dios me ha
elegido a mí! Me ha llamado, incluso me ha forzado al honor, a la gloria, a la
felicidad inefable de ser su ministro, de ser “otro Cristo” ... Y ¿dónde
estaba yo cuando me has buscado, Dios mío? ¡En el fondo del abismo! Yo estaba
allí, y allí fue Dios a buscarme; allí me hizo escuchar su voz...».
Subrayando la grandeza de la misión del sacerdote, que
debe «continuar la obra de la redención, la gran obra de Jesucristo, la obra
del Salvador del mundo», es decir, la de «salvar las almas», san Leonardo se
recordaba siempre a sí mismo y recordaba a sus hermanos la responsabilidad de
una vida coherente con el sacramento recibido. Amor de Dios y amor a Dios: esta
fue la fuerza de su camino de santidad, la ley de su sacerdocio, el significado
más profundo de su apostolado entre los jóvenes pobres y la fuente de su
oración. San Leonardo Murialdo se abandonó con confianza a la Providencia,
cumpliendo generosamente la voluntad divina, en contacto con Dios y dedicándose
a los jóvenes pobres. De este modo unió el silencio contemplativo con el ardor
incansable de la acción, la fidelidad a los deberes de cada día con la
genialidad de las iniciativas, la fuerza en las dificultades con la serenidad
de espíritu. Este es su camino de santidad para vivir el mandamiento del amor a
Dios y al prójimo.
Cuarenta años antes de Leonardo Murialdo y con el
mismo espíritu de caridad vivió san José Benito Cottolengo, fundador de la obra
que él mismo denominó «Pequeña Casa de la Divina Providencia» y que hoy se
llama también «Cottolengo». El próximo domingo, en mi visita pastoral a Turín,
tendré ocasión de venerar los restos de este santo y de encontrarme con los
huéspedes de la «Pequeña Casa».
José Benito Cottolengo nació en Bra, una pequeña
localidad de la provincia de Cúneo, el 3 de mayo de 1786. Primogénito de doce
hijos, seis de los cuales murieron en tierna edad, mostró desde niño una
gran sensibilidad hacia los pobres. Abrazó el camino del sacerdocio, imitado
también por dos hermanos. Los años de su juventud fueron los de la aventura
napoleónica y de las consiguientes dificultades en campo religioso y social.
Cottolengo llegó a ser un buen sacerdote, al que buscaban numerosos penitentes
y, en la Turín de aquel tiempo, predicador de ejercicios espirituales y
conferencias para los estudiantes universitarios, que lograban siempre un éxito
notable. A la edad de 32 años fue nombrado canónigo de la Santísima Trinidad,
una congregación de sacerdotes que tenía la tarea de oficiar en la Iglesia del
Corpus Domini y de dar solemnidad a las ceremonias religiosas de la ciudad,
pero en ese puesto se sentía inquieto. Dios lo estaba preparando para una
misión especial y, precisamente con un encuentro inesperado y decisivo, le dio
a entender cuál iba a ser su destino futuro en el ejercicio del ministerio.
El Señor siempre pone signos en nuestro camino para
guiarnos a nuestro verdadero bien según su voluntad. Para Cottolengo esto
sucedió, de modo dramático, el domingo 2 de septiembre de 1827 por la mañana.
Proveniente de Milán llegó a Turín la diligencia, llena de gente como nunca, en
la que viajaba apretujada toda una familia francesa; la mujer, con cinco hijos,
estaba embarazada y tenía fiebre alta. Después de haber vagado por varios
hospitales, esa familia encontró alojamiento en un dormitorio público, pero la
situación de la mujer iba agravándose y algunos se pusieron a buscar un
sacerdote. Por un misterioso designio se cruzaron con José Benito Cottolengo, y
fue precisamente él, con el corazón abrumado y oprimido, quien acompañó a la
muerte a esta joven madre, en medio de la congoja de toda la familia. Después
de haber desempeñado esta dolorosa tarea, con el sufrimiento en el corazón, se
puso ante el Santísimo Sacramento y rezó: «Dios mío, ¿por qué? ¿Por qué has
querido que fuera testigo de esto? ¿Qué quieres de mí? ¡Hay que hacer algo!».
Se levantó, tocó todas las campanas, encendió las velas y, al acoger a los
curiosos en la iglesia, dijo: «¡Ha acontecido la gracia! ¡Ha acontecido la
gracia!». Desde ese momento Cottolengo se transformó: utilizó todas sus
capacidades, especialmente su habilidad económica y organizativa, para poner en
marcha iniciativas a fin de sostener a los más necesitados.
Supo implicar en su empresa a decenas y decenas de
colaboradores y voluntarios. Se desplazó a la periferia de Turín para extender
su obra, creó una especie de aldea, en la que asignó un nombre significativo a
cada edificio que logró construir: «casa de la fe», «casa de la esperanza»,
«casa de la caridad». Puso en práctica el estilo de las «familias»,
constituyendo verdaderas comunidades de personas, voluntarios y voluntarias,
hombres y mujeres, religiosos y laicos, unidos para afrontar y superar juntos
las dificultades que se presentaban. En aquella «Pequeña Casa de la Divina
Providencia» cada uno tenía una tarea precisa: unos trabajaban, otros rezaban,
otros servían, otros educaban, otros administraban. Todos, sanos o enfermos,
compartían el mismo peso de la vida diaria. Con el tiempo, también la vida
religiosa se especificó según las necesidades y las exigencias particulares.
Asimismo, pensó en un seminario propio, para una formación específica de
los sacerdotes de la Obra. Siempre estuvo dispuesto a seguir y a servir a la
Divina Providencia, nunca a cuestionarla. Decía: «Yo no valgo para nada y ni
siquiera sé lo qué hago. Pero seguro que la Divina Providencia sabe lo que
quiere. A mí me corresponde sólo secundarla. Adelante in Domino». Para sus pobres
y los más necesitados siempre se definió «el obrero de la Divina Providencia».
Junto a las pequeñas aldeas fundó también cinco
monasterios de monjas contemplativas y uno de eremitas, y los consideró como
una de sus realizaciones más importantes: una especie de «corazón» que debía
latir para toda la Obra. Murió el 30 de abril de 1842, pronunciando estas
palabras: «Misericordia, Domine; Misericordia, Domine. Buena y santa
Providencia... Virgen santa, ahora os toca a Vos». Su vida, como escribió un
periódico de la época, fue «una intensa jornada de amor».
Queridos amigos, estos dos santos sacerdotes, de los cuales he trazado algunos rasgos, vivieron su ministerio en la entrega total de su vida a los más pobres, a los más necesitados, a los últimos, encontrando siempre la raíz profunda, la fuente inagotable de su acción en la relación con Dios, bebiendo de su amor, en la convicción profunda de que no es posible practicar la caridad sin vivir en Cristo y en la Iglesia. Que su intercesión y su ejemplo sigan iluminando el ministerio de tantos sacerdotes que se donan con generosidad por Dios y por el rebaño que les ha sido encomendado, y que ayuden a cada uno a entregarse con alegría y generosidad a Dios y al prójimo.
Saludos
(En español)
Saludo con afecto a los peregrinos de lengua española,
de modo particular a los miembros de la congregación fundada por el beato José
Tous y Soler, acompañados por el cardenal Antonio Cañizares y monseñor Marcelo
Arturo González, obispo de Santa Clara, así como a los fieles venidos de
España, México y otros países latinoamericanos. Inspirados por el ejemplo de
los santos pastores, os invito a todos a seguir rezando por los sacerdotes,
para que continúen entregándose con alegría y fidelidad en el cumplimiento de
la misión que se les ha confiado».
(En italiano)
Con gran cordialidad me dirijo, por último a los jóvenes, los enfermos y los recién casados. Que Cristo resucitado colme con su amor el corazón de cada uno de vosotros, queridos jóvenes, para que estéis dispuestos a seguirlo con el entusiasmo y la lozanía de vuestra edad; que a vosotros, queridos enfermos, os sostenga a la hora de aceptar con serenidad el peso cotidiano del sufrimiento y de la cruz; y a vosotros, queridos recién casados, a fundar en la entrega mutua y fiel familias impregnadas del perfume de la santidad evangélica.
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SOURCE : http://www.vatican.va/content/benedict-xvi/es/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100428.html
Den hellige Leonard Murialdo (1828-1900)
Minnedag: 30.
mars
Skytshelgen for lærlinger
Den hellige Leonard Murialdo (it: Leonardo) ble født
den 26. oktober 1828 i Torino i regionen Piemonte i Nord-Italia. Han kom fra en
rik, men religiøs familie. Hans far døde mens gutten var svært ung, men moren,
som var oppmerksom på hvilket tomrom dette ville etterlate i guttens liv, lovte
å oppveie det for ham ved styrken av sin egen kjærlighet. Og hans lykkelige
familieliv kan ha vært inspirasjonen for hans pastorale arbeid blant gutter,
som han ble både far og mor for og ga dem den kjærlighet og trygghet og den religiøse
oppdragelse han selv hadde fått kjenne.
Leonard fikk sin utdannelse hjemme og fra 1836 hos
skolopianerne (piaristene) i Savona. En preken om helvete fikk ham i 1845 til å
bestemme seg for å bli prest. Som en av de siste studerte han teologi ved universitetet
i Torino, tok doktorgraden i 1850 og ble presteviet i Visitasjonskirken den 20.
september 1851, 23 år gammel. Han begynte ikke straks med sognearbeid, i stedet
kunne han ved hjelp av familieformuen fortsette teologistudiene.
Til tross for sin familiebakgrunn og fine kultur lå
hans medfølelse hos folket og spesielt de fattigste, ofrene for den
industrielle revolusjon. Han kom i kontakt med en gruppe fromme prester i
Torino, blant dem var den hellige Josef Cafasso,
som hadde ledet den hellige Johannes Don Bosco bort
fra misjonsarbeid til et apostolat blant de unge, og med Don Bosco selv. Den
fjerde i denne «kvartetten av hellige menn» som viste vei for det kristne
sosiale arbeid under den tidlige kapitalismens umenneskelighet, var den
hellige Josef
Cottolengo.
Sammen med dem og andre påbegynte Leonard et variert
apostolat i de fattigste arbeiderkvartalene. Han forkynte, hørte skriftemål,
underviste i katekismen, men særlig tok han seg av de barn og ungdommer som
skamløst ble utnyttet for sultelønn i farlig og tungt arbeid. Mange av disse
valgte forbryterbanen som utvei. Leonard besøkte dem flittig i byens fengsler
og forsøkte å forebygge gjengdannelsen i samarbeid med Don Bosco. Leonards
første «tilfelle» var en skorsteinsfeier, som han brakte hjem til sin
loftsbolig, som snart skulle bli en sovesal for hans nye familie. Hans
virkelige familie ble rekvirert til å ta seg av sengetøyet!
Don Bosco ba i 1857 Leonard om å lede sitt oratorium
San Luigi i utkanten av byen, noe han gjorde i mange år. Der holdt han åpne
dører. En dag kom en enkemann og fortalte ham at han var arbeidsløs og kunne
ikke lenger brødfø sine to sønner, som han overga til presten. En mor med en
dødelig sykdom kom til ham og overlot barna sine i hans omsorg. Hun sa: «Snart
vil jeg være død, og bare du vil redde disse barna».
Leonard dro til Paris i september 1865 og i et år
studerte han på kollegiet Saint-Sulpice som vanlig student. Deretter besøkte
han Nederland. På den tiden var han sterkt opptatt av unge arbeidere, som han
overalt fant ble tvunget til å gjøre tungt arbeid ut over det de hadde krefter
til. Da han kom tilbake til Torino, ble han bedt om å lede Collegio
Artigianelli, en skole for yrkesutdannelse for unge arbeidere, men den ga også
en allmenn religiøs opplæring. Skolen var grunnlagt av en annen eksemplarisk
prest, Giovanni Gocchi. Leonard nølte, for han visste hvilke vanskeligheter
skolen ville møte, særlig av økonomisk art. Han gikk til slutt med på å ta
jobben midlertidig – men dette engasjementet skulle vare i 34 år, det vil si
resten av hans liv. Skolen fikk et svært godt rykte. I sin undervisning la
Leonard stor vekt på musikk, teater og gymnastikk.
For å gjøre sin stemme hørt av den brede
offentligheten, grunnla Leonard avisen La Voce dell'Operaio – Arbeidernes røst,
senere La Voce del Popolo – Folkets røst. Avisen hadde stor betydning for
sammenslutningen av alle de små foreningene til en stor
organisasjon, Unione Operaia Cattolica, forløperen for Katolsk Aksjon.
Leonard ble den kirkelige veileder for bevegelsen i Torino. Han tilhørte også
bevegelsen Opera dei Congressi, som arbeidet for gjenkristningen av
samfunnet og Kirkens frihet. På deres sjette kongress i 1883 oppnådde han et
nasjonalt forbund for selskaper for å heve pressens standard og introduserte
månedsbladet La buona Stampa. Sitt store gjennombrudd fikk Leonards arbeid da
pave Leo XIII med sin encyklika Rerum Novarum av 15. mai 1891 skapte
Kirkens sosiallære og dermed ga den kristne arbeiderbevegelsen sitt
grunnlag.Snart innså Leonard at det var håpløst å ville redde ungdommene om
ikke hele arbeiderklassens stilling ble forbedret. Dermed begynte han å bygge
opp kristne arbeiderforeninger som skulle gi disse rettsløse proletarene
materiell og åndelig trygghet. Under hans ledelse vokste det etter hvert frem
kooperativer, sykeforsikringer, låneinstitutt og en fritidsorganisasjon. Han
grunnla også jordbrukssentre for unge tidligere kriminelle, og også på dette
området var han en fornyer. Slik fant Piemontes arbeidere igjen sin
menneskelighet og kristne verdighet. Don Murialdo ble deres stemme overfor
arbeidsgiverne, myndighetene og den politiske makten. I Torino var hans
arbeidsformidlingskontor det første som tilbød arbeid til de arbeidsløse, og
allerede i 1869 ba han den daværende regjeringen om å innføre beskyttende
lovgivning for kvinner og barn som arbeidet i fabrikkene.
Men Leonards sosiale arbeid behøvde en politisk
forankring. Siden Pius IXs tid hersket i Italia parolen «Non expedit».
Katolikker fikk ikke delta i valg eller stille som kandidater. Leonard så klart
at fremtiden tilhørte demokratiet, og han begynte å forberede katolikkenes
tilbakekomst til politikken gjennom å danne politiske kristne valgkomiteer,
begynnelsen til den kristeligdemokratiske bevegelsen. Men faktisk skjelte «konservative katolikker» ham ut
som «sosialist» da han gikk inn for åttetimersdag for arbeidere i 1885.
Don Leonard
grunnla flere hjem for foreldreløse og utarmede unge arbeidere. For
apostolatet blant arbeiderne grunnla han den 19. mars 1873 den halvt hemmelige
St. Josefskongregasjonen (Congregatio Sancti Iosephi - CSI/CSJ) som
også kalles Giuseppini del Murialdo, Josefitanere av Murialdo, opprinnelig
«Pia societá torinese di S. Giuseppe». Deres formål var utdannelse av prester
og religiøs utdanning av ungdommer samt yrkesutdannelse for forlatte eller
kriminelle unge. Ordenens skoler og sentre spredte seg snart til Venezia,
Oderzo, Vicenza, Modena og til hele Italia og til alle vestlige industriland.
Hans kongregasjon teller i dag rundt 850 medlemmer, derav halvparten prester, i
hundre hus i Italia og resten av verden, og de fortsetter å ta seg av unge
lærlinger. Murialdo-søstrene, som arbeider sammen med dem, er frivillige som
vier seg til ulike oppgaver, men spesielt å hjelpe og utdanne barna av de
fattige fra arbeiderklassen.
Leonard avla hyppige besøk i Frankrike for å være med
på kongresser om det sosiale apostolat, og han fikk mange venner blant de
tidlige eksponentene for katolsk sosiallære. Men hans sosiale og politiske
engasjement minsket ikke hans religiøse virksomhet. Han var svært aktiv i å
spre ulike andaktsøvelser, særlig for Det hellige Hjerte og for Maria.
Leonard ble syk i 1877 og det var fare for livet, men
Don Bosco besøkte ham og fortalte at han ennå hadde mange år med arbeid foran
seg. Leonard egnet sine siste krefter til sin kongregasjon frem til han døde
den 30. mars 1900 i Torino, 71 år gammel. Hans jordiske rester hviler i kirken
Santa Barbara i Torino. For sitt eksemplariske arbeid i det sosiale apostolat
ble p. Leonardo saligkåret under Andre Vatikankonsil, den 3. november 1963, og
helligkåret den 3. mai 1970, begge ganger av pave Paul VI (1963-78).
Hans minnedag er dødsdagen 30. mars, mens en kilde
også nevner 3. november. I sin kongregasjon blir han feiret den 18. mai. I år
2000 ble 100-årsdagen for hans død feiret.
Kilder:
Attwater/Cumming, Farmer, Butler, Butler (III), Benedictines, Bunson,
Engelhart, Schauber/Schindler, Index99, KIR, CSO, Patron Saints SQPN,
Infocatho, Bautz, Heiligenlexikon, Abbaye Saint-Benoît, Saints and Sinners,
murialdo.it - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Opprettet: 2004-03-07 15:41 -
Sist oppdatert: 2006-01-05 23:31
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/lmuriald