Sainte Gertrude de
Nivelles, vierge
Fille de la bienheureuse
Iduberge (Ida) d'Aquitaine et de Pépin de Landen, maire du palais de Dagobert,
roi d'Austrasie. Elle reçut le voile des vierges consacrées des mains de saint
Amand. Ida fonda une communauté mixte à Nivelles, dans le Brabant Wallon, et y
installa sa fille cadette Gertrude comme première abbesse en 650, à l'âge de
vingt ans. Elle assure cette charge d'une façon admirable. Reconnue pour sa
grande charité, son sens de l’hospitalité et pour avoir fourni une aide
importante aux moines missionnaires irlandais, elle se démet de sa charge en
656 (c’est sa nièce, Sainte-Wilfetrude, qui lui succède) et passe le reste de
sa vie à étudier les Saintes Écritures et à faire pénitence. Elle meurt à 33
ans, en 659.
Statue de sainte Gertrude
(Collégiale Sainte-Gertrude de
Nivelles)
Sainte Gertrude de
Nivelles
Abbesse (+ 659)
Fille de la bienheureuse
Itte Iduberge et de Pépin de Landen, maire du palais de Dagobert, roi
d'Austrasie. Elle reçut le voile des vierges consacrées des mains de saint Amand. Itte
fonda une communauté mixte à Nivelles et installa sa fille cadette Gertrude
comme première abbesse en 650. Abbesse à l'âge de vingt ans, elle assure
cette charge d'une façon admirable. Elle se lia d'amitié avec les saints
irlandais, saint Foillan et saint Ultan. Avide de savoir, elle cherchait
surtout la connaissance des Saintes Ecritures. Elle s'occupa en priorité des
serfs qui peuplaient les domaines avoisinants. Par de longues souffrances, elle
identifia sa vie monastique à la Passion du Christ et meurt à 33 ans. Elle a
laissé le souvenir de sa grande charité pour les malades et les mourants.
Cette communauté mixte
suivit la règle de Saint
Colomban, chef de file des moines évangélisateurs irlandais.
À Nivelles en Brabant,
l’an 659, sainte Gertrude, abbesse. Née dans un lignage illustre, elle reçut de
l’évêque saint Amand le voile des vierges et gouverna avec sagesse le monastère
que sa mère avait fondé et où elle vivait en moniale. Assidue à la lecture des
saintes Écritures, elle se consuma dans l’austérité des veilles et de
l’abstinence.
Martyrologe romain
SAINTE GERTRUDE DE
NIVELLES - VIERGE ET ABBESSE (+ 659)
I. VIE. Gertrude eut pour
père le bienheureux Pépin de Landen (voir 21février) et pour mère sainte
Iduberge (voir 5 mai). Elle naquit à Landen en Brabant l'an 626, et fut élevée
saintement par sa mère dont elle écoutait les instructions avec une humble
docilité. Dès l'âge de dix ans, l'occasion lui fut donnée de déclarer qu'elle
voulait se consacrer au Seigneur. Pépin, son père, avait invité Dagobert, roi
des Francs, à un dîner dans son palais. Le roi avait, dans sa suite, deux
courtisans, le père et le fils ce dernier profita de cette circonstance pour
solliciter la main de Gertrude. La demande fut assez bien reçue du roi, et
parut ne pas déplaire à Pépin : on fit donc venir au milieu du repas la mère et
la fille. Le roi, s'adressant lui-même à la petite Gertrude, lui demanda si
elle ne serait pas satisfaite d'avoir pour époux, un jeune homme beau, bien
fait, vêtu de soie, tout brillant d'or, comme celui qu'elle avait présentement
sous les yeux. La jeune princesse répondit vivement, en présence de ses
parents, qu'elle n'épouserait ni ce jeune homme, ni aucun autre au monde, car
elle ne voulait avoir pour époux que Jésus-Christ. On dit même que cette
déclaration fut accompagnée d'une espèce de serment, montrant qu'elle était
émue et indignée de voir que des hommes prenaient la liberté de la désirer. Le
roi et les grands furent frappés de trouver tant de sagesse et de gravité dans
une enfant aussi jeune. On reconnut là que Gertrude était animée de l'esprit de
Dieu, que Jésus-Christ Se L'était réservée, et l'on convint de ne plus lui
renouveler de pareilles propositions.
Peu d'années après, Pépin
de Landen vint à mourir. Iduberge fut inconsolable; Begga sa fille aînée (voir
17 décembre), fut mariée à Anségisile, Grimoald eut la succession de son père.
Quant à Gertrude, après avoir pris l'avis de saint Amand (voir 6 février), la
mère résolut de ne pas s'en séparer. Elle fit donc construire un monastère à
Nivelle en Brabant. Là, elle consacra au Seigneur non seulement sa personne,
mais les biens qu'elle s'était réservés, sans se laisser arrêter par les
difficultés que suscitaient ceux de son entourage. Craignant même qu'on ne lui
ravît sa chère Gertrude, elle prit un jour des ciseaux et coupa les cheveux de
sa fille en forme de couronne. Gertrude se réjouit de cet acte maternel qui
symbolisait, pour elle, l'engagement de souffrir en union avec Jésus-Christ.
Peu de temps après, Iduberge présenta sa fille aux évêques, leur demandant de
lui imposer le voile des vierges. Elle fit ensuite de Gertrude l'abbesse de la
nouvelle communauté, se plaça sous sa conduite comme simple religieuse. Dans
cette jeune supérieure, on remarqua l'innocence, la pureté des moeurs,
l'humilité, une piété solide et en même temps une sagesse, une discrétion
égales à celles des personnes plus avancées en âge.
Gertrude s'acquitta de
ses obligations à la satisfaction de tous. Compatissante pour les malades et
les faibles, elle maintenait dans une rigoureuse observance les religieuses qui
étaient dans la force et l'ardeur de la jeunesse, elle assistait les pauvres,
les étrangers, les pèlerins avec beaucoup d'affection. Elle fit venir de Rome,
pour son abbaye, des reliques des saints martyrs. Elle attira des pays
étrangers des hommes d'un mérite distingué; car suivant les usages de l'époque,
il y avait à Nivelle un double monastère; les religieux devaient enseigner
l'Écriture sainte aux religieuses et prêcher dans les pays environnants. Parmi
les moines qui se rendirent à l'appel de Gertrude, il y a lieu de mentionner
deux frères de saint Fursy, Foillan et Ultan, venus d'Irlande. L'abbesse donna
à ce dernier la terre de Fosse, au diocèse de Maestricht pour y bâtir un
monastère et un hôpital.
[note jmd : Fosses se
trouve en province de Namur, établie en diocèse par l'Eglise romaine au 16ième
siècle]
Après avoir vécu cinq ans
sous la conduite de sa fille, Iduberge vint à mourir. Gertrude privée des
conseils de sa mère, voulut se réserver des loisirs pour vaquer à l'oraison :
elle confia à des religieux capables la gestion des affaires du dehors, et se
fit aider au-dedans par les soeurs les plus intelligentes. Elle put ainsi
s'adonner avec plus de liberté à la contemplation et aux exercices de la
pénitence; elle lisait sans cesse la sainte Ecriture, vivait dans une
mortification de tous les instants. L'austérité de ses veilles et de ses
abstinences ruina sa santé : à trente ans, elle voulut se démettre de sa charge
d'abbesse. Du consentement des religieux et des religieuses, elle mit à sa
place Wulfetrude sa nièce, âgée de vingt ans, qui avait été élevée auprès
d'elle et marchait dignement sur ses traces.
Gertrude vécut trois ans
encore comme simple religieuse. Son extrême langueur fit juger que sa fin était
proche. Elle exhorta ses soeurs à conserver l'esprit de leur règle et la
fidélité qu'elles devaient à Dieu, puis donna des instructions sur la manière
dont elle voulait être ensevelie. On ne devait mettre sur son corps aucun drap
mais seulement son cilice, et sur sa tête un voile usé, car, dit-elle, les
ornements superflus d'un tombeau ne servent de rien ni aux vivants ni aux
morts. Elle envoya demander à Ultan, qui se trouvait au monastère de Fosse, si
Dieu ne lui avait pas fait connaître à quel moment elle devait mourir. Ultan
lui fit répondre : "C'est aujourd'hui le 16 mars; demain 17, pendant la
célébration de la sainte messe, vous mourrez. Mais vous ne devez ni craindre ni
vous affliger parce que saint
Patrice, évêque, les saints et les anges choisis de Dieu, sont prêts à
recevoir votre âme dans la gloire. " Gertrude, consolée par cette réponse,
passa la nuit suivante en prières avec ses soeurs. Le lendemain, elle reçut le
saint viatique, et, pendant que le prêtre chantait les oraisons de la messe,
elle rendit paisiblement l'esprit (17 mars 659). Au moment même de sa mort,
elle apparaissait à sainte Modeste, abbesse de Horren à Trèves.
II. CULTE. - Le corps de
Gertrude fut enseveli à Nivelle conformément à ses intentions. Dieu attesta sa
sainteté par des miracles, et elle fut l'objet d'un culte presque aussitôt
après sa mort. Ce culte fut l'un des plus populaires au Moyen Age et se
répandit dans tout le Brabant, en Allemagne et jusqu'en Pologne. On l'invoque
spécialement contre les rats, souris, mulots, puis contre la fièvre, la folie,
pour obtenir un bon gîte en voyage. Les martyrologes de Bède et d'Usuard ont
son nom au 17 mars, puis le martyrologe romain. De plus, on commémore sa prise
de voile le 2 décembre, l'élévation de son corps le 10 février, ses
translations le 10 avril, le 30 mai.
Bibl. - La vie écrite un
peu après 669 par un témoin oculaire, est dans Acta sanct., 17 mars; dans
Mabillon, Acta sanctorum, t. 2, p. 463. - B. Krusch, Monum. Germ. hist,
Scriptores rerum merov., t. 2, p. 447, a distingué deux rédactions de cette
vie. - Voir aussi Molinier, Sources, n. 538; Histoire littéraire de la France,
t. 4; Anal. boll., 1898, t. 17, p. 166.
in : sanctoral des RP
Bénédictins de Paris, 1936, éditions Letouzey & Ané
SOURCE : http://home.scarlet.be/amdg/oldies/sankt/gertrude-moleben.html
Sainte Gertrude était
donc fille de Pépin de Landen et de Sainte Itte, et parente de Saint Bavon.
Elle naquit à Landen en 626. Dès sa jeunesse, elle est considérée comme un
modèle de vertu: dédaignant les vanités de ce monde, elle consacra, sur le
conseil de Saint Amand, sa virginité à Dieu.
Un jour, le fils d'un
grand seigneur d'Austrasie l'aperçut à la cour du roi, et s'éprit d'elle. Il en
parla au roi, qui fit mander Pépin et sa fille pour leur proposer ce qui devait
être un excellent parti. Mais Gertrude refusa catégoriquement, faisant remarquer
au roi qu'elle avait depuis son enfance voué sa virginité au Christ. Le roi,
bien qu'étonné, approuva cette attitude. Le jeune seigneur, lui, en conçut,
comme il fallait s'y attendre, un vif dépit. Quant à Pépin, il désapprouvait
totalement le refus de sa fille et il était décidé à employer toutes les
ressources de l'autorité paternelle pour modifier les intentions de Gertrude.
Pour la jeune fille, il n'y avait plus qu'une solution: la fugue. Avec le
consentement de sa mère, Gertrude s'enfuit de la maison paternelle et se retira
en un lieu solitaire où elle passa quelque temps dans la prière, la retraite et
la pratique de la vertu. Pépin fut obligé de comprendre et rappela sa fille,
enfin décidé à respecter son engagement.
Le décès de Pépin de Landen
faucha brutalement le bonheur familial que connaissait cette belle famille.
Lorsque Itte fonde un monastère sur le conseil de Saint Amand, Gertrude vient
s'installer à Nivelles pour être proche de sa mère. Mais les prétendants à sa
main (et à l'héritage de Pépin !) n'ont pas renoncé à l'épouser, et leurs
tracasseries iront si loin que Gertrude demande à entrer elle-même au monastère
dirigé par sa mère. ltte lui coupa elle-même les cheveux, et Gertrude y fit
profession entre les mains de Saint Amand. Elle y fut un modèle de piété, de
douceur, de patience et de toutes les vertus. Lors du décès de sa mère,
Gertrude lui succède tout naturellement dans la charge abbatiale. Mais
craignant d'être détournée par là de la prière et de la contemplation, elle
chargea certains religieux du soin des affaires extérieures de la maison, et se
partagea celles de l'intérieur avec ses compagnes.
Selon ses biographes,
Gertrude était une femme jeune, belle, intelligente et charitable. Elle se
dévouait sans compter pour les déshérités, les malades et les vieillards. Elle
accueillait avec générosité les pèlerins étrangers (Pensons à saint Feuillen de
Fosses avec qui elle se lia d'amitié). Elle connaissait par coeur une grande
partie des saintes Ecritures, dont elle pouvait expliquer les passages
difficiles. Elle avait même envoyé des messagers "par-delà les mers"
pour en ramener des livres sacrés et des reliques. Mais le diable, ennemi du
repos des hommes (et des femmes!), ne la laissa pas longtemps sans troubles, il
suscita une bande de malheureux débauchés qui se mirent à persécuter les
religieuses, les injuriant et leur dérobant même ce qui était nécessaire à leur
subsistance. On songea un instant à renvoyer chez elles les pieuses filles.
Mais la piété et la fermeté de Gertrude eurent bientôt raison de ses ennemis,
et tout rentra dans l'ordre.
Gertrude pratiquait
également le jeûne avec un grand courage. Aussi, Dieu la favorisa de plusieurs
prodiges: on vit plusieurs fois pendant quelle priait à l'église, apparaître
au- dessus de sa tête une sphère de feu qui remplissait de lumière le lieu
saint. Mais ces jeûnes et ces veilles affaiblirent son corps, et un jour, après
une période de fièvre aigué, Gertrude fut contrainte de se démettre de la
charge d'abesse, qu'elle confia à sa nièce Wilfetrude, fille de Grimoald.
Débarrassée des soucis
matériels, Gertrude employa désormais son temps en prières et en dévotions. Et
Dieu répondait généralement à la prière de Gertrude d'une manière explicite.
Par exemple, lorsque Saint Feuillen fut assassiné avec ses compagnons en
traversant la forêt du Roeulx (il revenait d'une visite au monastère de
Nivelles), Gertrude décréta une période de jeûne et de prière pour retrouver
le corps de son ami. Après 77 jours d'oraison, elle eut une vision lui montrant
un endroit de la forêt tout illuminé. Gertrude identifia l'endroit et envoya
des hommes, qui retrouvèrent le corps de Saint Feuillen et le ramenèrent
solennellement à Fosses.
Gertrude eut une autre
vision: alors qu'elle priait devant l'autel, elle vit une grande boule de feu
descendre sur elle avec une telle splendeur que toute l'église en était
illuminée. Si le sens de cette vison nous échappe un peu, nous devons noter que
Gertrude elle-même en conçut une grande joie et une grande consolation.
Enfin, sentant ses forces
décliner, elle envoya un messager auprès de Saint Ultan (ou Valtan), qui avait
succédé à Saint Feuillen à la tête du monastère de Fosses, pour l'interroger
sur le jour de son trépas. L'homme de Dieu lui fit répondre qu'elle mourrait le
lendemain durant le Saint Sacrifice de la Messe, mais qu'elle ne devait en
concevoir aucune crainte: le Royaume des Cieux lui serait grand ouvert. A cette
nouvelle, elle commença à se préparer à la mort par des prières et oraisons
qu'elle fit toute la nuit entourée de ses religieuses. Le matin étant venu,
elle s'éteignit calmement dans le Seigneur, vers six heures du matin, alors que
le prêtre venait de monter à l'autel. C'était le 17 mars 659. Elle n'était donc
âgée que de trente-trois ans!
Le jour même de son
décès, elle apparaît à Trèves à une abbesse du nom de Modeste. Elle apparut une
seconde fois dix ans plus tard, alors que le monastère qu'elle avait fondé
était la proie des flammes. Un homme, ne sachant que faire pour éteindre
l'incendie, leva les yeux pour remettre les bâtiments à la garde de
Notre-Seigneur. Sainte Gertrude lui apparut alors dans le ciel, éteignant le
feu avec son voile. Et à l'instant même, l'ardeur du feu se mit à diminuer.
Sainte Gertrude fut
enterrée près de sa mère, dans l'église Saint Pierre. Son tombeau devint très
rapidement un lieu de pèlerinage très fréquenté. De nombreux miracles s'y
produisirent, dont le plus célèbre est la résurrection d'un garçon tombé dans
le puits d'un monastère et dont la mère invoqua Sainte Gertrude. Le culte de
Sainte Gertrude fut officiellement reconnu en 1220 par le Pape Honorius III. Au
13ième siècle, on fit ciseler une splendide châsse, joyau de l'orfèvrerie médiévale,
pour contenir les ossements de la sainte. La très belle collégiale romane de
Nivelles lui est dédiée.
Sainte Gertrude est
vénérée dans les diocèses de Malines, Gand et Liège. Sa fête se célèbre, chez
les catholiques de tradition comme chez les orthodoxes, le 17 mars, jour de sa
naissance au ciel. Gertrude est invoquée pour la protection des voyageurs,
ainsi que pour être préservé de certains rongeurs, tels les souris et les rats.
C'est pourquoi certains tableaux la représentent avec une souris agrippée à sa
robe ou grimpant à sa crosse. Elle fut aussi considérée comme la patronne des
voyageurs et invoquée pour obtenir un bon gîte en voyage.
Plusieurs églises lui
sont dédiées, dont la collégiale de Nivelles, qui est étape d'une des routes
de pèlerinage menant à Compostelle, et où se trouvent plusieurs statues de la
sainte. Mais aussi à Jauchelette, Tenneville, Carlsbourg, Bras, Otrange, Chiny,
Blégny, Landen, Louvain, Gentinne, Hevillers, Lasne. Lillois, Tubize... Ses
reliques sont conservées à Nivelles et Louvain. Une localité porte son nom:
Villers-Sainte-Gertrude, prés de Marche-en-Famenne. Une procession a lieu à
Nivelles le dimanche qui suit le 29 novembre.
Prière à Sainte Gertrude
Dieu notre Père,
Dans ton amour infini,
Tu es appelé Sainte
Gertrude à suivre ton Fils.
Sans regarder en arrière,
Elle a répondu à ton
appel
En se donnant totalement
à Lui et à ses frères.
Accorde-nous, dans
l'Esprit-Saint,
Et par l'intercession de
Sainte Gertrude,
De nous livrer au
Seigneur et à nos frères
Dans une charité sincère
et généreuse
Pour la gloire de Ton
Nom.
Nous Te le demandons
Par Jésus le Christ notre
Seigneur
Amen.
Texte de la vie et de la
prière : "Saintes
et saints de Belgique au 1er millénaire"
D. Bénissez Maître.
P. Béni soit notre Dieu,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
K. -Amen. Roi Céleste, *
Consolateur, Esprit de vérité, * partout présent, * et remplissant tout, *
trésor de tout bien * et donateur de vie * viens et demeure en nous * purifie
nous de toute souillure * sauve nos âmes, Ô Dieu de bonté.-
Litanie de paix
D. En paix prions le
Seigneur.
K. -Kyrie eleison.-
Pour la paix qui vient
d'en haut et pour le salut de nos âmes, prions le Seigneur.
Pour la paix du monde
entier, la prospérité des saintes Eglises de Dieu et pour l'union de tous,
prions le Seigneur.
Pour ce saint temple,
pour ceux qui y pénètrent avec foi, respect et crainte de Dieu, prions le
Seigneur.
Pour notre Père ...,
Patriarche de ...., pour notre très vénéré père ..., archevêque de ....., pour
l'ordre vénérable des prêtres, pour les diacres qui servent dans le
Christ
Pour tout le clergé et le
peuple, prions le Seigneur.
Pour notre Roi ..., et
toute sa maison royale, pour ceux qui nous gouvernent et les chrétiens fidèles
et orthodoxes , prions le Seigneur.
Pour cette ville, pour
toutes villes et tous les villages du monde entier et pour les fidèles qui y
demeurent, prions le Seigneur.
Pour qu'il nous accorde
un temps favorable, l'abondance des fruits de la terre et des jours de paix,
prions le Seigneur.
Pour les voyageurs, les
navigateurs, les malades, es opprimés les prisonniers, et pour le salut de
tous, prions le Seigneur.
Pour être délivrés de
tout mal, de toute colère, de tout danger et de toute nécessité, prions le
Seigneur.
Faisant mémoire de Notre
Dame la très-sainte, toute-pure, toute-bénie et glorieuse Mère de Dieu et
toujours-
Vierge Marie, ainsi que
de tous les Saints, offrons-nous nous mêmes les uns les autres et toute notre
vie au Christ notre Dieu.
C. -A toi Seigneur.-
P. Car à Toi revient
toute gloire, tout honneur et toute adoration Père, Fils et Saint Esprit,
maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
C. - Amen. -
D. Le Seigneur est Dieu,
Il nous est apparu, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
C. t.1. - Le Seigneur est
Dieu, Il nous est apparu, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.-
D. Toutes les nations
m'ont entouré, au nom du Seigneur, je les ai repoussées.
D. Non, je ne mourrai
pas, je vivrai et publierai les hauts faits du Seigneur.
D. La pierre qu'ont
rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d'angle. C'est là l'oeuvre du
Seigneur, une merveille à nos yeux.
Le Choeur chante le
Tropaire et le Kondakion du Saint.
Tropaire
C. t.4. - Par l'ascèse, en
vierge pure, ayant brillé, * tu as délaissé la table des grands * pour suivre
les pas de ta sainte mère, * et faire rayonner la Foi en Brabant * C'est
pourquoi aujourd'hui nous te chantons, * Gertrude, ne cesse pas d'intercéder en
faveur de nous tous auprès du Christ notre Dieu.-
Gloire ... maintenant et
toujours ...
Kondakion
C t. 4. - Pour l'Epoux,
tu t'es réservée résolument, * apportant de Sa part la Foi en Brabant * y
répandant la vie monastique, * vénérable Gertrude, évangélique fleur du
Brabant.-
Ensuite le clergé
entonne.
C. Sainte Gertrude, prie
Dieu pour nous.
C. -Sainte Gertrude, prie
Dieu pour nous.-
C. Gloire au Père, au
Fils et au Saint Esprit.
C. -Maintenant et
toujours et dans les siècles des siècles. Amen.-
Ceci est répété.
Le choeur chante à la
Sainte:
t. 6 - Prie pour nous
Sainte Gertrude * car avec ferveur nous courons vers toi. * Car tu es notre
aide prompte * et tu intercède pour nos âmes.-
D. Soyons attentifs.
P. Paix à tous.
C. -Et avec votre
esprit.-
D. Sagesse.
L. Prokimenon
t. 4. - Ma bouche dira la
sagesse, * et le murmure de mon coeur, l' intelligence. -
Écoutez ceci, tous les
peuples, prêtez l'oreille, tous les habitants de l'univers.
Jn. 10, 9-16.
D. Prions le Seigneur.
K. -Kyrie eleison.-
P. Car tu es saint, notre
Dieu, et dans tes Saints tu demeures, et nous t'offrons notre louange; Père,
Fils et Saint Esprit maintenant et toujours et dans les siècles des siècles.
C. - Amen. -
D. Que tout ce qui vit et
respire, loue le Seigneur.
C. -Que tout ce qui vit
et respire, loue le Seigneur.-
D. Louez Dieu dans ses
Saints, louez-le au firmament de sa puissance.
C. -Que tout ce qui
respire loue le Seigneur.-
D. Que tout ce qui vit et
respire.
C. -Loue le Seigneur.-
D. Et pour qu'il nous
soit donné d'écouter le saint Évangile, prions le Seigneur notre Dieu.
C. -Kyrie eleison, Kyrie
eleison, Kyrie eleison.-
D. Sagesse, debout! Écoutons le saint Évangile.
P. Paix à tous.
C. -Et avec votre
esprit.-
P. Lecture du ...
D. Soyons attentifs!
Ensuite le clergé
entonne.
Le Choeur répète le
refrain.
P. Sainte Gertrude, prie
Dieu pour nous.
C. -Sainte Gertrude, prie
Dieu pour nous.-
P. Gloire au Père et au
Fils et au Saint Esprit.
C. -Maintenant et
toujours et dans les siècles des siècles. Amen.-
Ceci est répété trois
fois.
Maintenant on chante
l'hymne à la Vierge où l'Hirmos du neuvième Ode.
D. Par nos chants,
magnifions la Mère de Dieu et de la Lumière.
C. -Il est digne, en
vérité, de te bénir, * Mère de Dieu, toujours bienheureuse * et tout-immaculée
et la Mère de notre Dieu. * Plus vénérable que les chérubins * et combien plus
glorieuse que les séraphins, * tu as enfanté Dieu le Verbe sans perdre Ton
intégrité. * Tu es vraiment la Mère de Dieu, * nous te magnifions.-
D. Prends pitié de nous,
O Dieu, dans ta grande miséricorde, nous t'en prions, écoute nous et prends
pitié.
C. -Kyrie eleison, Kyrie
eleison, Kyrie eleison.-
D. Nous te prions pour
notre Père ..., Patriarche de ..., pour notre très vénéré Père ..., archevêque
de ... et pour tous nos frères dans le Christ.
D. Pour notre Roi ..., et
toute sa maison royale pour ceux qui nous gouvernent et pour les chrétiens
fidèles et orthodoxes de notre pays, prions le Seigneur.
D. Nous te prions encore
pour les serviteurs de Dieu, les moines de ce saint monastère, les habitants de
cette ville, qu'ils obtiennent miséricorde, vie et paix, santé, salut,
protection, pardon et rémission des péchés.
D. Aussi pour le
serviteur de Dieu, notre très vénéré Père ..., pour ceux qui servent ici et
vivent dans ce saint monastère et pour nos frères dans le Christ.
D. Nous te prions aussi
Seigneur notre Dieu afin que tu entendes les supplications et les prières de
tes serviteurs ... Prends pitié d'eux et pardonne-leur leurs péchés conscients
et inconscients afin que leurs prières et leurs bonnes actions soient reçues
auprès du Trône de ta Majesté. Protège-les contre tous les ennemis visibles et
invisibles, contre le malheur, la douleur et la maladie et donne-leur la santé
et une vie paisible, écoute nous et sois miséricordieux.
D. Regarde avec
bienveillance, Maître ami des hommes, tes serviteurs et écoute les
supplications que pleins de foi, ils t'adressent; car tu as dit toi-même: Priez
et vous serez exaucés et tout ce que vous demanderez avec foi dans la prière,
vous l'obtiendrez. Aussi nous te demandons, espérant en ta miséricorde: donne
ta grâce à tes serviteurs ... et comble leurs désirs; donne leur une vie calme
et paisible; couronne-les de longs et saints jours, nous te prions écoute nous
et fais nous miséricorde.
D. Nous te prions
également pour cette ville, ce saint monastère et cette sainte Eglise, pour
toutes les villes et notre patrie afin qu'ils soient protégés de l'inondation,
des destructions, de l'injustice, du feu et du glaive, des invasions de
l'ennemi et de la guerre civile. Délivre nous de toute colère et de toute
haine; ne nous condamne pas, mais sois miséricordieux.
D. Nous te prions, Dieu
riche en grâce: écoute nous pécheurs qui te prions et fais nous miséricorde
P. Ecoute-nous Dieu notre
Sauveur. Espérance de tous ceux qui se trouvent sur la terre et de ceux qui
naviguent sur les mers lointaines; donne nous ta grâce Seigneur, ta grâce sur
nos péchés, et prends pitié de nous car tu es miséricordieux et ami des hommes
et nous t'offrons notre louange Père, Fils et Saint Esprit, maintenant et toujours
et dans les siècles des siècles.
C. - Amen. -
D. Prions Sainte
Gertrude.
C. -Sainte Gertrude, prie
Dieu pour nous.-
O Très Bienheureuse
Gertrude, renommée parmi les fleurs du monastère en Belgique, précieuse élève
et aide de saint Feuillen, digne enfant des saints parents que Dieu te donna,
immenses sont les exploits ascétiques que tu as accomplis pour la gloire de
Dieu ! Tu as illuminé la terre brabançonne, y a fait fleurir la Foi au Christ
en l'y enracinant par tes labeurs ascétiques.
Maintenant que tu es face
à face avec l'Epoux tant désiré, viens à notre aide, nous qui humblement nous
prosternons devant toi, afin que nous gardions avec fermeté et charité la
Sainte Foi Orthodoxe reçue des saints Apôtres, maintenant et jusqu'à la fin de
notre vie ; garde-nous de la tiédeur, des doutes et des hésitations dans la
Foi, afin que nous ne soyons pas trompés par des paroles et des enseignements
contraires à Dieu et néfastes pour l'âme.
Ô Très douce vierge,
épouse de l'Epoux, gloire de Nivelles, par ton intercession avive en ceux que
le Christ a établis pasteurs parmi nous l'esprit du saint zèle dont ton ami
saint Feuillen étais enflammé afin qu'ils confirment et affermissent avec
ferveur le troupeau spirituel du Christ dans la vraie Foi.
Ô Miséricordieuse
moniale, supplie le Père des lumières qui répand sur tous donne Ses dons,
d'accorder ce qui est nécessaire à chacun: aux enfants une bonne croissance
dans la crainte de Dieu ; aux jeunes la vie chaste; à ceux qui sont défaillants
la force; aux affligés la consolation ; aux égarés la conversion; aux opprimés
la protection; aux orphelins et aux veuves le soutien; à ceux qui sont dans
l'épreuve, le secours de la grâce; aux nôtres qui ont quitté cette vie
passagère l'éternel et bienheureux repos .
Oui, ô sainte de Dieu,
regarde nous avec bienveillance depuis les demeures éternelles, nous qui sommes
dans les épreuves, et rélève vers ceux qui sont prostrés à terre.
Obtiens-nous, ô douce et
belle Gertrude, la Divine Bénédiction, afin que protégés par elle, nous vivions
tout le restant de notre vie dans la paix, le repentir et l'obéissance à la
Sainte Eglise du Christ, en accomplissant avec ardeur Ses commandements, en
pratiquant de toutes nos forces la bonne ascèse de la Foi, afin que nous
atteignions le Royaume Céleste ; rends-nous dignes d'y chanter et d'y glorifier
avec toi et tous les saints la Sainte Trinité, consubstantielle et indivisible,
dans les siècles des siècles.
C. - Amen. -
D. Sagesse.
P. Toute Sainte Mère de
Dieu, protège nous.
C. -Plus vénérable que
les Chérubins * et combien plus glorieuse que les Séraphins, * tu as enfanté
Dieu le Verbe sans perdre ton intégrité * tu es vraiment la Mère de Dieu, nous
te magnifions.-
P. Gloire à Toi, Christ
Dieu, notre espérance, gloire à Toi.
C. -Gloire au Père, au
Fils et au Saint Esprit, * maintenant et toujours et dans les siècles des
siècles. * Amen. Kyrie eleison, Kyrie eleison, Kyrie eleison. *Père,
bénissez-nous.-
P. Que le Christ notre
vrai Dieu nous prenne en pitié et nous sauve par la puissance de la Glorieuse
et Vivifiante Croix, par les prières de notre Dame la très-pure Mère de Dieu et
toujours-vierge Marie, de nos saints pères Théophores, de saint ..., et de tous
les Saints, car Il est bon et ami des hommes.
C. -A - - - men.-
http://www.amdg.be -
retranscription du texte des "Petits Bollandistes", 7ième édition,
Bar-le-Duc 1876.
***
Sainte Gertrude de Nivelles est d'ailleurs célèbre par ce pouvoir d'éloigner les rongeurs. pour se débarrasser des rats, l'on pouvait, selon une superstition lorraine, réciter cette phrase : « Rat, rate ou souriate, souviens-toi que sainte Gertrude est morte pour toi dans un coffre de fer rouge ; je te conjure, au nom du grand Dieu vivant, de t'en aller hors de mes bâtiments et héritages.
Vie des saints, vol. I, par le R. P. François Giry, 1863
Histoire des saints et de la sainteté chrétienne, Hachette, tome IV, 136
Statue de Gertrude de Nivelles (XVIème siècle), église Saint-Pantaléon, Lucé, Eure-et-Loir, France.
Profile
Younger daughter of Saint Pepin
of Landen and Saint Ida
of Nivelles; sister of Saint Begga
of Ardenne. Devoted to her faith from
an early age, she turned down a noble marriage to
pursue the religious
life. Following the death of Pepin in 639,
and on the advice of Saint Amand
of Maastricht, Ida built
a double
monastery at Nivelles where both she and her daughter retired.
Gertrude became abbess about
age 20.
Known for her hospitality
to pilgrims and
the aid given to Irish missionary monks.
Gertrude gave land to Saint Foillan,
on which he built the monastery at Fosses, Belgium.
She helped Saint Ultan in
his evangelization.
In 656,
Gertrude resigned her office in
favour of her niece, Saint Wilfetrudis
of Nivelles, and spent the rest of her days studying Scripture
and doing penance. Mystic and
visionary. Died at
the significant age of 33, the age of Our Lord at His death.
The cultus of Saint Gertrude
spread widely in the Low Countries, neighbouring regions, and England,
and folklore attached to her name. As late as 1822,
offerings of gold and silver mice were
left at her shrine in Cologne, Germany; mice represented
souls in Purgatory,
to whom she had a great devotion. Patron of gardeners because
fine weather on her feast day meant
it was time to begin spring planting. Her patronage of travellers comes
from her hospitality to pilgrims.
She is invoked as a patroness of
those who had recently
died, who were popularly supposed to experience a three-day journey to the
next world; they spent the first night under the care of Gertrude, and the
second under Michael
the Archangel.
There is a legend that
one day she sent some of her subjects to a distant country, promising that no
misfortune would befall them on the journey; when they were on the ocean, a
large sea-monster threatened to capsize their ship, but disappeared upon the
invocation of Saint Gertrude.
In memory of this occurence travellers during
the Middle ages drank the so-called “Sinte Geerts Minne” or “Gertrudenminte” before
setting out on their journey.
Born
17 March 659 at
Nivelles, Belgium of
natural causes
to
obtain lodging while travelling
in Belgium
abbess with mice running
up her cloak
abbess with mice running
up her pastoral staff
woman holding
a distaff
woman spinning
Additional
Information
Book
of Saints, by the Monks of
Ramsgate
Lives
of the Saints, by Father Alban
Butler
Saints
of the Day, by Katherine Rabenstein
Saints
of the Order of Saint Benedict, by Father Aegedius
Ranbeck, O.S.B.
books
Our Sunday Visitor’s Encyclopedia of Saints
Oxford Dictionary of Saints, by David Hugh Farmer
Saints
and Their Attributes, by Helen Roeder
other
sites in english
images
video
webseiten
auf deutsch
sitios
en español
Martirologio Romano, 2001 edición
fonti
in italiano
websites
in nederlandse
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i norsk
spletne
strani v slovenšcini
MLA
Citation
“Saint Gertrude of
Nivelles“. CatholicSaints.Info. 15 November 2023. Web. 17 March 2024.
<https://catholicsaints.info/saint-gertrude-of-nivelles/>
SOURCE : https://catholicsaints.info/saint-gertrude-of-nivelles/
St. Gertrude of Nivelles
Virgin,
and Abbess of
the Benedictine monastery of
Nivelles; born in 626; died 17 March, 659.
She was a daughter of
Pepin I of Landen, and a younger sister of St. Begga, Abbess of
Andenne. One day, when she was about ten years of old, her father invited King
Dagobert and some noblemen to a banquet. When on this occasion she was asked to
marry the son of the Duke of Austrasia she indignantly replied that she would
marry neither him nor any other man, but that Christ alone would be her
bridegroom. After the death of her father in 639, her mother Itta, following
the advice of St.
Amandus, Bishop of
Maestricht, erected a double
monastery, one for men, the other for women,
at Nivelles. She appointed her daughter Gertrude as its first abbess,
while she herself lived there as a nun,
assisting the young abbess by
her advice. Among the numerous pilgrims that
visited the monastery of
Nivelles, there were the two brothers St. Follian and St. Ultan, both of whom
were Irish monks and
were on their way from Rome to
Peronne, where their brother St. Furseus, lay buried. Gertrude and her mother
gave them a tract of land called Fosse on which they built a monastery.
Ultan was made superior of the new house, while Follian remained at Nivelles,
instructing the monks and nuns in Holy
Scripture. After the death of Itta in 652, Gertrude entrusted the interior
management of her monastery to
a few pious nuns,
and appointed some capable monks to
attend to the outer affairs, in order that she might gain more time for the
study of Holy
Scripture, which she almost knew by
heart. The large property left
by her mother she used for building churches, monasteries and
hospices. At the age of thirty-two she became so weak through her continuous
abstinence from food and sleep that she found it necessary to
resign her office. After taking the advice of her monks and nuns,
she appointed her niece, Wulfetrude, as her successor, in December, 658. A day
before her death she sent one of the monks to
St. Ultan at Fosse to ask whether God had
made known to him the hour of her death. The saint answered that she would die
the following day during holy
Mass. The prophecy was verified. She was venerated as
a saint immediately after her death, and a church was erected in her honour by
Agnes, the third Abbess of
Nivelles. The towns of Geertruidenberg, Breda,
and Bergen-op-Zoom in North Brabant honour her
as patron. She is also patron of travellers, and is invoked against fever,
rats, and mice, particularly field-mice. There is a legend that one day she
sent some of her subjects to a distant country, promising that no misfortune
would befall them on the journey. When they were on the ocean, a large
sea-monster threatened to capsize their ship, but disappeared upon the
invocation of St. Gertrude. In memory of this occurence travellers during
the Middle
ages drank the so-called "Sinte Geerts Minne" or
"Gertrudenminte" before setting out on their journey. St. Gertrude is
generally represented as an abbess,
with rats and mice at her feet or running up her cloak or pastoral
staff.
Ott, Michael. "St.
Gertrude of Nivelles." The Catholic Encyclopedia. Vol. 6. New York: Robert
Appleton Company, 1909. 16 Mar. 2015
<http://www.newadvent.org/cathen/06533c.htm>.
Transcription. This
article was transcribed for New Advent by Joseph P. Thomas. In memory of
Sr. Mary of Good Shepherd.
Ecclesiastical
approbation. Nihil Obstat. September 1, 1909. Remy Lafort,
Censor. Imprimatur. +John M. Farley, Archbishop of New York.
Copyright © 2023 by Kevin Knight.
Dedicated to the Immaculate Heart of Mary.
SOURCE : http://www.newadvent.org/cathen/06533c.htm
Darstellung
der St. Gertrud Äbtissin im Westschiff der Kirche
Gertrude of Nivelles, OSB
Abbess (RM)
Born at Landen in 626;
died at Nivelles in 659. Saint Gertrude was the younger daughter of Blessed
Pepin of Landen and Blessed Itta. Her sister Begga is also numbered among the
saints. At an early age she devoted herself to the religious life.
On the death of Pepin in
639 and on the advice of Saint Amand of Maastricht, Itta built a double
monastery at Nivelles, where both mother and daughter retired. Gertrude was
appointed abbess when she was judged old enough (about age 20). Although she
was still very young, she discharged her responsibilities well with her
mother's assistance. Gertrude was known for her hospitality pilgrims and her
encouragement of and generous benefactions to the Irish missionary monks. She
gave land to Saint Foillan, brother of Saint Fursey, on which he built the
monastery of Fosses. She also helped the Irish Saint Ultan in his evangelizing
efforts.
At age 30 (656), Gertrude
resigned her office in favor of her niece, Saint Wilfetrudis, because she was
weakened by her many austerities. She spent the rest of her days studying
Scripture and doing penances. Gertrude is another of the medieval mystics who
was gifted with visions, and like Saint Catherine of Siena died at the
significant age of 33--the age of Our Lord at His death. The cultus of Saint
Gertrude became widely spread in the Lowlands, neighboring countries, and
England. A considerable body of folklore gathered around her name. Saint
Gertrude is named in Saint Bede's martyrology (Attwater, Benedictines, Delaney,
Encyclopedia, Farmer).
In art Gertrude is an
abbess with mice (representing the souls in purgatory to whom she had a great
devotion) running up her pastoral staff. Sometimes she is shown (1) holding a
large mouse; (2) spinning or holding a distaff; or (3) with a cat near her
(Roeder). As late as 1822, offerings of gold and silver mice were left at her
shrine in Cologne (Farmer).
Saint Gertrude is the
patron saint of gardeners because fine weather on her feast day meant it was
time to begin spring planting. Her patronage of travellers comes from her
hospitality toward them (Delaney). Pilgrims used to drink a stirrup-cup in her
honor before setting out. As an extension, she was also invoked as a patroness
of those who had recently died, who were popularly supposed to experience a
three-day journey to the next world. It was supposed that they spent the first
night under the care of Gertrude, and the second under Saint Michael the
Archangel. She is invoked against rats and mice (Farmer).
SOURCE : http://www.saintpatrickdc.org/ss/0317.shtml
March 17
Patron of Cats, the
Recently Diseased, Gardeners, Travelers, Those with Mental Illness, and Those
with a Morbid Fear of Mice and Rats.
Special Note:
There are two Saints
named Gertrude, one called "the
Great" and the other from Nivelles. People often confuse them,
especially since they were both nuns and appeared quite alike. Saint Gertrude
of Nivelles has a special symbol, that of the mouse on her staff. Sometimes St.
Gertrude the Great is also depicted with a mouse on her staff. Our image
portrays the Saint with book and writing quill instead, another symbol of hers.
SAINT GERTRUDE OF
NIVELLES
Our Saint was born at
Landen, Belgium in 626 and died at Nivelles, 659; she was just thirty-three,
the same age as Our Lord. Both her parents, Pepin of Landen and Itta were held
to be holy by those who knew them; her sister Begga is numbered among the
Saints. On her husband's death in 640, Itta founded a Benedictine monastery at
Nivelles, which is near Brussels, and appointed Gertrude its abbess when she
reached twenty, tending to her responsibilities well, with her mother's
assistance, and following her in giving encouragement and help to monks,
particularly Irish ones, to do missionary work in the locale.
Saint Gertrude's piety
was evident even when she was as young as ten, when she turned down the offer
of a noble marriage, declaring that she would not marry him or any other
suitor: Christ alone would be her bridegroom.
She was known for her
hospitality to pilgrims and her aid to missionary monks from Ireland as we
indicated above: She gave land to one monk so that he could build a monastery
at Fosse. By her early thirties Gertrude had become so weakened by the
austerity of abstaining from food and sleep that she had to resign her office,
and spent the rest of her days studying Scripture and doing penance. It is said
that on the day before her death she sent a messenger to Fosse, asking the
superior if he knew when she would die.
His reply indicated that
death would come the next day during holy Mass----the prophecy was fulfilled.
Her feast day of March 17 is observed by gardeners, who regard fine weather on
that day as a sign to begin spring planting.
Devotion to St. Gertrude
became widely spread in the Lowlands and neighboring countries.
Most representations in
art depict her as an abbess with mice, rats, or cats. Commonly seen running up
her pastoral staff or cloak are hopeful-looking mice representing Souls in
Purgatory, to which she had an intense devotion, just as with St. Gertrude the
Great. Even as recently as 1822, offerings of mice made of gold and silver were
left at her shrine.
Another patronage is to
travelers on the high seas. It is held that one sailor, suffering misfortune
while under sail, prayed to the Saint and was delivered safely.
Her sister, St. Begga
died in 693; her feast is December 17; she married a son of St. Arnulf of Metz
and became the mother of Pepin of Herstal.
SOURCE : http://www.catholictradition.org/Saints/nivelles.htm
Nouvelle
châsse de Sainte-Gertrude dans laquelle ont été enchassés des fragments de
l'ancienne châsse détruite lors des bombardements de 1940 (dans sa
position châsse classique), Nivelles, Belgique
March 17
St. Gertrude, Virgin and Abbess of Nivelle
SHE was daughter of Pepin, of Landen, mayor of the palace to the French Kings
of Austrasia, and younger sister to St. Begga. She was born in 626. Her
father’s virtuous palace was the sanctuary of her innocence, and the school of
her tender piety. Being pressed to marry, she declared in presence of King
Dagobert: “I have chosen for my spouse him, from whose eternal beauty all
creatures derive their glory, whose riches are immense, and whom the angels
adore.” The king admired her gravity and wisdom in so tender an age, and would
not suffer her to be any more disturbed on that account. Her mother, the
blessed Itta, employed St. Amand to direct the building of a great nunnery at
Nivelle, in Brabant, for Gertrude. It is now a double chapter of canons and
canonesses. The virgin was appointed abbess, when only twenty years of age. Her
mother, the blessed Itta, lived five years under her conduct, and died in the
twelfth year of her widowhood, in 652. She is honoured in the Belgic
Martyrologies on the 8th of May. Gertrude governed her monastery with a
prudence, zeal, and virtue that astonished the most advanced in years and
experience. She loved extreme holy poverty in her person and house; but
enriched the poor. By assiduous prayer and holy meditation she obtained wonderful
lights from heaven. At thirty years of age, she resigned her abbey to her niece
Wilfetrude, and spent the three years which she survived, in preparing her soul
for her passage to eternity, which happened on the 17th of March, in 659. Her
festival is a holyday at Louvain, and throughout the duchy of Brabant. It is
mentioned in the true Martyrology of Bede, &c. See her life written by one
who was present at her funeral, and an eye-witness to the miracles, of which
there is an account in Mabillon, and the Acts of the Saints. See also Rivet,
Hist. Liter. t. 4. p. 39. An anonymous author much enlarged this life in the
tenth century, but the additions are of small authority. This work was printed
by Ryckel, abbot of St. Gertrude’s, at Louvain, in 1632. See Hist. Liter.
t. 6. p. 292. Also La Vie de S. Gertrude, abbesse de Nivelle, par Gul.
Descœuvres, in 12mo. at Paris, Ann. 1612. Consult likewise Dom Bouquet, Recueil
des Hist. de France, t. 2. p. 603, &c.
Rev. Alban Butler (1711–73). Volume III: March. The Lives
of the Saints. 1866.
SOURCE : http://www.bartleby.com/210/3/174.html
Die hl. Gertrud von Nivelles heilt einen Blinden. Illumination aus dem Weißenauer Passionale; Fondation Bodmer, Coligny, Switzerland; Cod. Bodmer 127, fol. 176r
Illumination from the Passionary of Weissenau (Weißenauer Passionale); either an unknown master or „Frater Rufillus“, between 1170 and 1200. Fondation Bodmer, Coligny, Switzerland; Cod. Bodmer 127, fol. 176r
Die
hl. Gertrud von Nivelles heilt einen Blinden. Illumination aus dem Weißenauer
Passionale; Fondation Bodmer, Coligny, Switzerland; Cod. Bodmer 127, fol. 176r
Illumination
from the Passionary of Weissenau (Weißenauer Passionale); either an
unknown master or „Frater Rufillus“, between 1170 and 1200. Fondation Bodmer,
Coligny, Switzerland; Cod. Bodmer 127, fol. 176r
Santa Gertrude di
Nivelles Badessa
Nivelles (Brabante),
Belgio, 626 - 17 marzo 659
Figlia di Pipino di
Landen, signore nel Brabante e antenato di Carlo Magno, alla morte del padre
(639) si fa monaca con la madre Itta e la sorella Begga. La madre fonda un
monastero "doppio", di uomini e donne, governati tutti dalla badessa.
E badessa è Itta, fino alla morte (652). Le succede Gertrude, che accetta il
titolo, ma lascia a un frate il potere effettivo e riserva a sé il compito di istruire
monaci e monache. Chiama dall'Irlanda monaci dotti nelle Scritture e manda
gente a Roma per rifornire la comunità di libri liturgici. Fu presto circondata
dall'aureola di santa. Ma il suo vero prodigio fu la pace portata tra le
famiglie signorili locali, divise da eterni scontri che per la gente portavano
solo saccheggi, razzie di ostaggi e anni di miseria. Quando muore, a 33 anni
nel 659, la venerazione è immediata. Il suo corpo viene deposto in una cappella
che poi ingrandita, abbattuta e ricostruita diventerà basilica. (Avvenire)
Etimologia: Geltrude
= la vergine della lancia, dal tedesco
Emblema: Topo
Martirologio
Romano: A Nivelles in Brabante, nell’odierno Belgio, santa Geltrude,
badessa, che, nata da nobile famiglia, prese il sacro velo delle vergini dal
vescovo sant’Amando e resse con saggezza il monastero fatto costruire dalla
madre, fu assidua nella lettura delle Scritture e si consumò nell’austera
pratica di veglie e digiuni.
Eccola assalita dai topi neri, uno dei quali le morde un orecchio. Così appare Gertrude in un’illustrazione del XVI secolo che fa senso, ma che testimonia una singolare tradizione: Gertrude è stata a lungo venerata come protettrice contro le invasioni di topi. La narrazione, priva di base storica, è tuttavia segno dell’ammirazione che l’ha sempre accompagnata. Figlia di Pipino di Landen, gran signore nel Brabante e antenato di Carlo Magno, alla morte del padre (639) si fa monaca con la madre Itta e la sorella Begga. La madre fonda un monastero “doppio”, di uomini e donne, governati tutti dalla badessa. E badessa è Itta, fino alla morte (652), dopodiché le succede Gertrude, che accetta il titolo, ma lascia a un frate il potere effettivo (coi problemi amministrativi che comporta) e riserva a sé il compito di rendere monaci e monache meno ignoranti, più motivati nella fede e più preparati a divulgarla.
Tutto ciò significa soprattutto studio, in quest’epoca ignorantissima e superstiziosa, quando basta un’eclisse di luna a terrorizzare le campagne, anche se sono già – in qualche modo – cristiane. Gertrude chiama dall’Irlanda monaci dotti nelle Scritture e manda gente a Roma per rifornire la comunità di libri liturgici. Si tratta da un lato di diffondere la dottrina e dall’altro d’insegnare come e perché si prega. Questa figura così nuova di donna si trova presto circondata dall’aureola di santa, le si attribuiscono apparizioni e rivelazioni. E prodigi, come quello dei topi.
Ma il suo prodigio è un altro. Gertrude, autorevole già per nascita e poi per questa crescente fama, se ne serve di continuo per fermare le interminabili guerricciole locali tra famiglie signorili. Le persuade, le spinge, le “costringe” alla pace. E la pace vuol dire salvezza per i campagnoli esposti a tutto: saccheggi, incendi, razzie di ostaggi, violenze alle donne; il tutto seguìto da anni di miseria, altro che i topi. Vedere Gertrude riuscire in queste imprese è per i “senza diritti” la prova di un suo rapporto privilegiato col Cielo. Quando si stipula una pace davanti a lei, gli ex nemici si promettono concordia brindando insieme; e non manca certo il buon vino nelle terre della Mosella. Ma la gente qualsiasi, riconoscente a lei, dà a quella bevanda un nome fantasioso: la chiama “filtro di Santa Gertrude”, miracoloso rimedio contro guerra e odio. Già da viva, la canonizzano a modo loro.
Quando poi muore, a soli 33 anni, la venerazione è immediata. Il suo corpo viene deposto in una cappella che poi diventerà chiesa e basilica, ingrandita, abbattuta e ricostruita attraverso il tempo. I suoi resti saranno poi raccolti in un prezioso reliquiario del XIII secolo, destinato esso pure a essere vittima della guerra: sarà infatti distrutto da un bombardamento nel 1940, insieme a tante case di Nivelles.
Autore: Domenico Agasso
SOURCE : https://www.santiebeati.it/dettaglio/45800
Der Bildstock in
der Vogtsgasse erinnert an die bei einem Luftangriff am
18. Oktober 1944 zerstörte Gertrudiskapelle. Er wurde am 28. April 2013
geweiht. Der Bildstock wird von einem Stein der Stiftskirche St. Gertrud von
Nivelles, die 1940 von den Deutschen zerstört wurde, gekrönt und enthält
eine Statue der heiligen Gertrud.
Den hellige Gjertrud av
Nivelles (626-659)
Minnedag: 17.
mars
Skytshelgen for gartnere,
pilegrimer og de reisende; for fattige og enker; for de nylig avdøde; for
sykehus; mot mus og rotter
Den hellige Gjertrud ble
født i 626 i Landen mellom Brussel og Liège i Belgia. Hennes foreldre var den
salige hushovmesteren (major domus) Pipin av Landen (den
eldre) og hans salige hustru Itta av Nivelles.
Begge ble æret for sine hellige liv, og hennes eldre søster Begga regnes
også med blant helgenene. Søstrene fikk en from religiøs oppdragelse, og en
bror av moren var den hellige biskop Modoald av Trier.
Deres far var den første av de karolingiske hushovmestrene. Det ble han i 622
under merovingerkongen Dagobert I (628-39), etter at han hadde vært leder for
den frankisk-austrasiske adelen mot den beryktede dronning Brynhilda.
Det er allment antatt at
Gjertrud i sin ungdom avviste et frieri fra Dagobert, men det var i
virkeligheten en annen. Da hun var rundt ti år gammel, holdt faren en fest hvor
Dagobert og andre adelsmenn fra riket deltok. En av disse spurte om Gjertrud
ikke kunne giftes bort til hans sønn. Hun ble tilkalt, og i den unge mannens
nærvær ble hun spurt om å gi sitt samtykke. Hun svarte imidlertid at hun ikke
ville gifte seg med verken ham eller noen andre, for bare Kristus skulle være
hennes brudgom. Allerede som 12-åring avla hun kyskhetsløfte.
Ved mannens død i 640
konsulterte Itta den hellige Amandus av Maastricht og
grunnla et dobbeltkloster i Nivelles sør for Brussel. Hun ble selv nonne der og
ba Amandus om å gi Gjertrud sløret. Moren utpekte Gjertrud til abbedisse når
hun ble regnet å være gammel nok, rundt 645. Hun var fortsatt svært ung, rundt
tyve år, men hun var ansvaret voksen, med sin mors assistanse til hennes død i
652, og regjerte kommuniteten klokt og ansvarlig. Søstrene arbeidet særlig med
spinning og veving, og i denne tiden oppsto praktfulle messeklær og ytterst
fint bearbeidede alterduker. Fremfor alt var abbedissen opptatt av bibel og
liturgi. Hun selv hadde et omfattende kjennskap til Den hellige Skrift, og
under store kostnader forsøkte hun å opprette et bibliotek i klosteret. Det var
kjent for sin gjestfrihet overfor pilegrimer og sin oppmuntring og hjelp til
munker i deres misjonsarbeid i nærheten.
Dette gjaldt særlig de
irske munkene under de hellige Foillan og Ultán, som skulle
komme til å arbeide nært sammen med henne. De var jaget ut av sitt kloster i
den gamle festningen Cnobheresburg (Burghcastle) ved Yarmouth i det moderne
Suffolk i England av kong Penda av Mercia, og de reiste da til Péronne, hvor
deres bror, den hellige Fursey, var
gravlagt. Ultán fikk land og hester av Itta og Gjertrud så han kunne grunnlegge
klosteret Saint-Maur-les-Fosses i Fosses.
Gjertrud var bare tretti
år da hun i 656 gikk av som abbedisse til fordel for sin niese, den
hellige Wilfetrudis (Wulfetrude),
datter av broren Grimoald. Klosteret hadde blomstret under Gjertruds ledelse,
og hun organiserte sine administrative forpliktelser slik at alltid hadde tid
til bønn og lesning. Men hennes botsøvelser var ekstreme, og hun var svekket av
mange års askese og ønsket å vie seg mer fullstendig til bønn og lesning. Det
antas tradisjonelt at hun hadde mange visjoner de siste tre årene av livet.
Hennes ry var så stort at allerede mens hun levde, var det noen av hennes
munker som da de var i fare på havet, påkalte henne og ble reddet.
Da hun følte at døden
nærmet seg, fikk hun åpenbart stor angst for den forestående dom og sendte et
budskap til Ultán i Fosses. Han fortalte henne at hun kom til å dø neste dag
under messen, men hun måtte ikke være redd, for det var den hellige Patricks
minnedag, og han ville ønske henne velkommen sammen med engler og mange andre
helgener. Hun døde dagen etter, den 17. mars 659, 33 år gammel og ble gravlagt
i kirken St. Peter, en av de tre i Nivelles. På slutten av 600-tallet ble
hennes grav flyttet da kirken ble utvidet på grunn av de mange pilegrimene. I
1046 plasserte keiser Henrik III (1039-56; keiser fra 1046) hennes legeme i en
ny kirke, som ble ødelagt i 1940 under krigen. Den ble senere restaurert, men
det vakre gotiske sølvskrinet fra 1298 med hennes relikvier gikk tapt.
Gjertruds kult ble vidt
spredt i Nederland og Belgia og nabolandene, og særlig ble hun populær i
Tyskland. Hennes minnedag er 17. mars. Hun nevnes i den hellige Beda den Ærverdiges
martyrologium, og hennes navn står også i Martyrologium Romanum. Hun ble
avbildet med et båtformet beger i hånden. Hennes emblem er en hyrdestav med en
mus som løper oppover den. Musen som emblem er aldri blitt overbevisende
forklart, men det er mulig at den er overført fra hedenske myter. Uansett
opprinnelse ble hun påkalt mot pestsykdommer fra rotter og mus så sent som i
1822, da offergaver til hennes skrin i Köln ble gitt i form av mus av gull og
sølv. En mulig forklaring på dette patronatet, som ikke kan forklares med noen
hendelser i hennes liv, er at hennes festdag falt sammen med den tiden på året
hvor markmusene våknet fra sin dvale og begynte å bli en plage.
Hun ble også anropt av
pilegrimer og reisende, som pleide å drikke et avskjedsbeger til hennes ære før
de satte av sted (Sinte Geerts Minne eller Gertrudenminne). Som
en utvidelse av dette patronatet ble hun også påkalt som skytshelgen for de
nylig avdøde. Et betydelig element av folklore samlet seg rundt hennes navn.
Hennes kloster lå ved en liten elv, hvor reisende tok inn. I Vest-Europa var
det en utbredt folketro at de dødes sjeler fulgte det rennende vannet mot
soloppgangen, og at sjelen brukte tre dager på sin reise til den neste verden.
Dermed oppsto folketroen at hun tar vare på de døde sjeler den første natten på
reisen, mens den hellige erkeengelen Mikael har
omsorgen for den andre natten. Det ble opprettet St. Gjertruds hus, herberger
med kapell, på veiene inn til byene, hvor også de fattige kunne få hjelp. Fint
vær på hennes festdag ble betraktet som et signal om å begynne med
hagearbeidet.
Kilder:
Attwater/John, Attwater/Cumming, Farmer, Jones, Hallam, Butler (III),
Benedictines, Delaney, Bunson, Schnitzler, Schauber/Schindler, Melchers, Gorys,
Dammer/Adam, KIR, CE, CSO, Patron Saints SQPN, Infocatho, Bautz,
Heiligenlexikon - Kompilasjon og oversettelse: p. Per Einar Odden -
Sist oppdatert: 2005-07-17 15:50
SOURCE : http://www.katolsk.no/biografier/historisk/gnivelle
The sculpture "Reiziger die Geerte-minne drinkt" (Traveller who drinks Geerte Minne) made by Jan van Luijn in 1951. Placed at the southside of Geertebrug (Gertrude of Nivelles-bridge) in Utrecht. Gertrude of Nivelles was known as the patron of Travellers. Travellers would drink the minne in honour of Gertrude.
The
sculpture "Reiziger die Geerte-minne drinkt" (Traveller who drinks
Geerte Minne) made by Jan van Luijn in 1951. Placed at the southside of
Geertebrug (Gertrude of Nivelles-bridge) in Utrecht. Gertrude of Nivelles was
known as the patron of Travellers. Travellers would drink the minne in honour
of Gertrude.
Geertruida van Nijvel (ook van
Nivelles of Rattensant) osb, België; abdis; † 659.
Feest 12 februari
(bisdommen Gent & Mechelen-Brussel) & 17 maart.
Zij stamde uit een
familie die bijna in haar geheel uit heiligen bestond. Haar vader was de zalige
Pepijn van Landen († 646; feest 21 februari); haar moeder was de heilige Ida of
Iduberga († 652; feest 8 mei). Ook haar zus Begga (feest 17 december) en haar
broer Grimoald (feest 16 september) worden als zaligen of heiligen vereerd.
Op het moment dat haar
vader stierf was Geertruida ongeveer twintig jaar oud. Op aanraden van bisschop
Amandus van Maastricht († ca 675; feest 6 februari) stichtte moeder Ida
een dubbelklooster op
het landgoed in Nijvel: een voor mannen en een voor vrouwen. Ida benoemde haar
dochter tot eerste abdis en plaatste zichzelf als eenvoudige zuster onder haar
leiding.
Er is een verhaal dat weet te vertellen dat een ridder een oogje had gehad op
Geertruida. Maar zij had de voorkeur gegeven aan het kloosterleven. Met een
heildronk had zij afscheid van hem genomen. Maar de man bleef verliefd en
probeerde alles in het werk te stellen om haar alsnog te krijgen. Hij verkocht
zelfs zijn ziel aan de duivel. Na zeven jaar was de termijn om; de duivel kwam
zijn ziel opeisen. Maar omdat Geertruida bij het afscheid van haar minnaar op
zijn heil had gedronken, had de duivel geen macht over zijn ziel. Zo werd hij
door de verdiensten van Geertruida van de ondergang gered.
Geertruida was een goede abdis. Zij had veel zorg voor armen en zwakken, zowel buiten als binnen het klooster. Bovendien stelde zij alles in het werk om haar zusters bij te scholen. Zij liet de Ierse monniken Fursey († 650; feest 16 januari), Foillan († 665; feest 30 oktober) en Ultan († 686; feest 2 mei) komen om les te geven in bijbelkennis, liturgie en schone kunsten. Daarmee schaarde zij zich temidden van de grote vrouwen waar het Noord-Westen van Europa en de Britse Eilanden van de zogenaamde donkere middeleeuwen zo vol van zijn.
Op haar kosten werden overal in de buurt nieuwe kapellen, kerken, scholen en
gasthuizen gebouwd. Ze stierf al op 33-jarige leeftijd, volkomen uitgeput. Bij
de dood van haar moeder, zes jaar tevoren, had zij de leiding van het
mannenklooster overgedragen aan monniken. Tot haar opvolgster over het
vrouwenklooster stelde zij Wolftrude aan.
Verering & Cultuur
Vanuit de legende over de ridder die zijn ziel verkocht had aan de duivel, maar door Geertruida's heildronk werd gered, ontstond de drank van Sint-Geertensminne: een heildronk op vertrekkende reizigers en pelgrims: om een goede reis en behouden terugkeer. Deze heil- en afscheidsdronk ging men vervolgens ook op de doden toepassen voor hun reis naar het eeuwig leven. Men geloofde dan dat de ziel na het verlaten van het lichaam de eerste nacht bij Sint Geertrui bleef, de tweede bij de engelen en in de derde nacht ging zij tenslotte naar de plaats die voor haar was voorbestemd.
Dat zou er de reden van zijn dat Sint Geertruida meestal met muizen wordt
afgebeeld; zij symboliseren de zielen van de overledenen, die eerst bij haar
langsgaan.
Zij is beschermheilige van ziekenhuizen. Daarnaast is zij patrones van de armen en weduwen, van herbergiers, van pelgrims, reizigers en weggebruikers; en van tuin- en veldvruchten. Zij wordt aangeroepen tegen ratten- en muizenplagen.
De Geertgenskerk te Utrecht was aan haar toegewijd.
In het middeleeuwse Harlingen stond er een kapel binnen de muren die toegewijd was aan Geertruida.
[342p:10]
Zij wordt afgebeeld als benedictinesser abdis, met kruis, kelk, katten, muizen
en/of spinnen.
Weerspreuk(en)
'Gertraud ist die erste Gärtnerin' [213]
[Geertruid komt het eerst de tuin doen]
'Op Sint-Geertrui slecht weer,
zes weken valt er regen neer’
'Op Sint-Geertruid
komt de warmte de grond uit' [131; 213]
'Sankt Gerd
steckt den Brand in die Erd' [213]
[Sint Geertrui op handen
gaat de aarde branden]
'Sankt Gertraud,
den Garten baut' [213]
[Is Sint Geertrui daar,
maakt zij de tuin klaar]
'Sankt Gertrud
die Erde öffnen tut' [213]
[Sint Geertroed
de aarde open doet]
'Sint Geertruid, die mooie bruid,
blaast de snijder de kaars uit' [213]
[Vanaf Sint-Geertruid
kan de kleermaker weer zonder behulp van een kaars zien wat hij doet.]
[000; 000:Adriaan-Hilvarenbeek:44.46(G. wijst huw.aanzoek af); 000:Barbara»sys:8-vrouwen; 000:bis.-Maastricht:57;
000»gem.-wapen:Amstenrade.Jabeek.Maasbracht.Ossendrecht.Schinnen; 000»Jakobi:39.40; 000:sys; 014; 101; 101a; 102; 103; 105; 106; 107; 108; 109p:170(vig); 111p:130; 111a; 115a; 122; 124; 126; 127; 132; 147p:116; 149/1p:439; 156p:88; 165p:340; 199p:44.46.48; 200; 203p:22.2; 225p:167B17; 231p:154; 237; 265p:93; 285p:57; 304p:30; 305p:37; 306p:8; 312p:82; 316p:94; 333p:74.75»Gertrud-Nivelles; 338p:142»Gertrud; 340; 345p:105; 361; 390/3p:478; 500; Dries van den Akker s.j./2010.03.27]
© A. van den Akker
s.j.
SOURCE : https://heiligen-3s.nl/heiligen/03/17/03-17-0659-geertruida.php
Die
alte Getraudenbrücke über den westlichen Spreearm in Berlin-Mitte, erbaut
1895/96.
Brückenfigur von Rudolf Siemering, 1896. Unmittelbar daneben entstand 1977 eine moderne Straßenbrücke.
Rudolf
Siemering: Statue, 1895, an der alten
Gertraudenbrücke beim Spittelmarkt - benannt nach dem früheren
Gertrauden-Spital an diesem Platz - in Berlin mit der Inschrift:
Hei, wie das Naß / Durch die Kehle rinnt
Und der Bursche mit eins / Wieder Mut gewinnt
Nun dankt er laut / Dir, heilige Gertraud.
Ratten und Mäusgezücht / Machst du zunicht,
Aber den Armen im Land / Reichst du die Hand.
Gertrud von Nivelles
auch: von Karlburg
Gedenktag katholisch: 17. März
gebotener Gedenktag im Bistum Breda
nicht gebotener Gedenktag im deutschen Sprachgebiet
Übertragung von Reliquien in die Jesuitenkirche São Roque nach Lissabon: 25. Januar
Übertragung der Gebeine: 10. Februar, 10. April
Übertragung der Gebeine in einen neuen Sarkophag: 30. Mai
Erscheinung der Gebeine: 8. Juli
Weihe des Altares: 24. Juli
Name bedeutet: die
Speerstarke (althochdt.)
Äbtissin (?) in Nivelles
* 625/626 in Landen (?) in Belgien
† 17. März 659 oder 653 in Nivelles in
Belgien
Gertrud war eine Tochter
von Pippin
dem Älteren und Itta
von Nivelles, ihr Bruder war Bavo
von Gent, ihre Schwester Begga. Sie
wurde, als ihre Mutter 652 starb, Leiterin des von dieser gegründeten Klosters
in Nivelles -
wird aber in keiner Quelle als Äbtissin bezeichnet. Gertrud bemühte sich vor
allem um die Bildung der weiblichen Jugend, ließ sich Bücher aus Rom kommen,
war eine hervorragende Kennerin der Bibel. Unter ihrer Leitung und mit
Förderung durch ihren Bruder, Hausmeier Grimoald, wurde Nivelles zum
wichtigsten Hauskloster der Pippiniden. Sie unterhielt enge Verbindungen zum
Mönchtum der Prägung durch Kolumban
den Jüngeren, zu Chlodulf von
Metz und Modesta
von Trier.
Gertruds Todestag ist
identisch mit dem von Patrick
von Irland. Dieses Sterbedatum wurde Gertrud der Überlieferung zufolge von
irischen Mönchen, die nach Nivelles gekommen
waren, vorausgesagt. Ihre Lebensgeschichte verfasste um 680 ein Mönch, der sie
vielleicht persönlich kannte.
Gertrud wuchs in der ihr
zuteil gewordenen Verehrung dank der Förderung durch die Karolinger weit über
ihre Mutter Itta hinaus, Nivelles war
ein viel besuchter Wallfahrtsort.
Bischof Arno brachte
Gertruds Verehrung nach Salzburg mit, wo ihr dann die Getraudenkapelle in
den Katakomben des
Friedhofs an St. Peter geweiht wurde. Im Maingebiet wird sie als Gertrud
von Karlburg verehrt,
weil sie sich dort des öfteren aufhielt und möglicherweise das Maria geweihte
Kloster gründete. 1
Als Montana wird
gelegentlich eine Nonne des ehemaligen Klosters in
Ferrières bei Orléans verehrt; tatsächlich gemeint sind damit aber Reliquien von
Gertrud, die in diesem Kloster verehrt wurden.
Mehrfach wird Gertrud mit
einer Spindel dargestellt - Symbol für den Lebensfaden und mythisches Erbe der
germanischen Nornen, der griechischen Moiren oder der
römischen Parzen - allesamt Schicksalsgöttinnen, die den Lebensfaden
der Menschen spinnen, ihn zumessen und am Ende abschneiden. Der Faden am
Spinnrocken wird dabei von den Mäusen abgebissen, was sie als Herrin des Todes
klassifiziert in der Tradition der alten Göttinnen Freya, Perchta oder Holla
und ähnlich der ägyptischen Isis.
Gertruds
außerordentlicher Eifer für die Betreuung von Kranken, Witwen, Pilgern und
Gefangenen ließ sie zur besonderen Patronin von Spitälern werden, die im
Mittelalter allenthalben ihren Namen tragen. Ihr Gebet vertrieb nach der
Legende eine Mäuse- und Rattenplage und rettete damit die Ernte in der Gegend;
auch Mäuse, die sie beim andächtigen Spinnen störten, vertrieb sie demnach. Im
14./15. Jahrhundert wurde sie in Norddeutschland und Skandinavien zu einer der
beliebtesten Heiligen.
Gertrudenminne trank
man beim Abschiednehmen oder nach einer
Versöhnung. Gertrudenwasser helfe gegen Mäuse und andere Schädlinge
auf den Äckern, Gertrudenzettel werden zu deren Vertreibung in
Mäuselöcher gesteckt. Am Gertraudentag wird traditionell die Saison für die Arbeit
im Garten eröffnet.
In Bonn gab es seit dem
9. Jahrhundert eine Gertrudiskapelle, die im Krieg 1944 durch Bomben zerstört
wurde; an diese erinnert heute noch ein Bildstock und
eine Tafel nahe des Rheins.
Attribute: mit Mäusen, Katze
Patronin von (Bochum-)Wattenscheid; der Krankenhäuser; der Armen, Witwen, Pilger und Gefangenen, Herbergen und Reisenden, Gärtner, der Feld- und Gartenfrüchte, der Katzen; gegen Ratten- und Mäuseplagen, gegen Fieber
Bauernregeln: Sonniger Gertudentag / Freud dem Bauern bringen mag.
Ist's an St. Gertrud sonnig, / dann wird's dem Gärtner wonnig.
Gertraude nützt dem Gärtner fein, / wenn sie kommt mit Sonnenschein.
Gertraud / den Garten baut.
Friert es an St. Gertrud, / der Winter noch 14 Tag' nicht ruht.
Sieht St. Gertrud Eis, / wird das ganze Jahr nicht heiß.
An St. Gertrud ist es gut, / wenn in die Erd' man Bohnen tut.
Willst du dicke Bohnen essen, / darfst du Gertrud nicht vergessen.
Gertrud mit der Maus / treibt die Spinnerinnen raus. - am 17. März beginnt
die Feldarbeit wieder, die Winterarbeit im Haus hat ein Ende.
Martin Herbert: Gertrud
als Stifterin des Klosters in
Neustadt am Main, 1791, in der Michael und
ihr geweihten Kirche in Neustadt am Main Steinrelief: Gertrud als
Stifterin des Klosters in
Neustadt am Main, 1438, in der Michael und
ihr geweihten Kirche in Neustadt am Main
Falsch ist aber die
gelegentlich vertretene Darstellung, sie habe das Kloster in
Neustadt am Main gegründet; dessen Gründung erfolgte erst 768/769. Gertrud wird
dabei fälschlich als Schwester von Karl
„dem Großen” betrachtet, tatsächlich war sie dessen Urururgroßtante.
Dennoch ist die ehemalige Kloster- und heutige Pfarrkirche neben Michael auch
ihr geweiht. Im nahen Waldzell - einem Ortsteil von Steinfeld - ist ihr deshalb
die Gertraudenkapelle geweiht,
in der dortigen Pfarrkirche werden
seit 2008 Reliquien bewahrt.
Die Gertraudenkapelle ist
Teil der Katakomben in
Salzburg, diese sind täglich von 10 Uhr bis 18 Uhr, von Oktober bis April nur
bis 17 Uhr zur Besichtigung geöffnet, der Eintritt beträgt 2 €. (2019)
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Autor: Joachim
Schäfer - zuletzt aktualisiert am 28.09.2023
Quellen:
• Vera Schauber, Hanns Michael Schindler: Heilige und Patrone im Jahreslauf. Pattloch, München 2001
• Hiltgard L. Keller: Reclams Lexikon der Heiligen und der biblischen Gestalten. Reclam, Ditzingen 1984
• Albert Schenk aus Pforzheim, E-Mail vom 1. November 2002
• http://www.bauernregeln.net/maerz.html nicht mehr erreichbar
• Lexikon für Theologie und Kirche, begr. von Michael Buchberger. Hrsg. von Walter Kasper, 3., völlig neu bearb. Aufl., Bd. 4. Herder, Freiburg im Breisgau 1995
• http://www.dorfkirche-buckau.de/49382.html - abgerufen am 20.1.2023
• https://frauenseelsorge-muenchen.de/index.php?id=101 - abgerufen am 20.1.2023
• Eduard Hoffmann-Krayer, Hanns Bächtold-Stäubli: Handwörterbuch des deutschen Aberglaubens, Band 3, De Gruyter, Berlin 1974
• https://www.main-echo.de/regional/kreis-main-spessart/art490826,6665975 -
abgerufen am 20.1.2023
korrekt zitieren: Joachim Schäfer: Artikel Gertrud von Nivelles, aus dem Ökumenischen Heiligenlexikon - https://www.heiligenlexikon.de/BiographienG/Gertrud_von_Nivelles.htm, abgerufen am 17. 3. 2024
Die Deutsche Nationalbibliothek verzeichnet das Ökumenische
Heiligenlexikon in der Deutschen Nationalbibliografie; detaillierte
bibliografische Daten sind im Internet über https://d-nb.info/1175439177 und https://d-nb.info/969828497 abrufbar.
SOURCE : https://www.heiligenlexikon.de/BiographienG/Gertrud_von_Nivelles.htm
Voir aussi : http://www.heiligenlegenden.de/literatur/bavaria-sancta/zweiter-abschnitt/gertrudis/home.html